MGC 00034

République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère De L’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université L’arbi Ben M’hidi –Oum El Bouaghi-
Faculté des sciences et science appliquée
Département Génie civil
En vue de l’obtention
du Diplôme Master2 structure
En Génie Civil
Option : STRUCTURES
ETUDE D’UN BATIMENT (R+6) CONTREVENTEMENT

EN PORTIQUE PAR DES VOILES
A USAGE D’HABITATION ET COMMERCIAL
Présenté par : Encadreur :

Derghal Nour elhouda Mme.chaaboub . L
Glouh Kenza
Devant les jury :

P Résident :ferhoune .N
Examinateur :boudjedir .A
Examinateur :lahlouhi .A
Promotion 2014-2015
SOMMAIRE
Chapitre I Présentation et description de l’ouvrage 01
Chapitre II caractéristique des matériaux 05
Chapitre III Pré dimensionnement des éléments 17
Chapitre IV Calcul des éléments 36
1- Calcul de l’acrotère 36
2- Calcul du balcon 43
3- Calcul d’escalier 47
4- Poutre palière 53
5- Calcul des planchers 59
Chapitre V étude sismique 85
Chapitre VI Ferraillage des éléments résistants 101
1. Les poutres 101
2. Les poteaux 111
3. Les voiles 126
Chapitre VII Etude de l’infrastructure 130
Conclusion
Annexes
Merci à dieu tout puissant de nous donner la force et la
volonté pour achever ce modeste travail.
On tient particulièrement à adresser nos remerciements à
notre encadreur Mme:chaaboub l. pour l’aide et pour ces
précieux conseils qui nous à éclairer et diriger pour
élaborer ce travail.
Nous tenons à remercier tous nos
Professeurs pour leur conseils et encouragement.
On tient aussi a remercie tous le personnel de la direction
de génie civil d’OEB(ain baida)
Notre gratitude aux membres de jury qui nous fond
l’honneur de juger notre travail de fin d’étude.

Je dédie ce modeste travail :
Ø A ceux qui je leur porte la grande charge et les plus
grands respects, à ma mère et mon père que dieu me
les protèges.
Ø A mes très chers frères :
hamza, abd elrahemene
Ø A mes très chères sœurs : asma, feriel
et surtout hanan
Ø A ma collègue de ce travail kenza
Ø A toute la famille derghal
Ø A mes amis : mahdia,kenza, ibetisem,safaa ,
meriem,khadidja.a,mahboba,khadidja.m
sara,denia,sabrina,ismahem,
Ø A tous ceux qui sont présents dans mon cœur et
absents entre ces lignes.
Ø A tous ceux qui ont été à mes cotés pour m’aider et
me soutenir
Ø A tous mes collègues étudiants de la 5ème année
ingénieur promotion 2015
Ø A mon amours :safia, bailassen
Je dédie ce modeste travail :
A ceux qui je leur porte la grande charge et les plus
grands respects, à ma mère et mon père que dieu me les
protèges.
A mes très chers frères :
AZIZ. HAROUN .SAID
A me très chère sœur : SARA
A ma collègue de ce travail nour elhouda

A toute la famille GLOUH & GUELLET
A mes amis : ratiba ;amel ;amira ;sabah ;sara
.k ;imane ;jihad ;amina ;marwan ;hassane ;saber;
meriem ;mahboba ;khadidja.m ;ismahem.
A tous ceux qui sont présents dans mon cœur et
absents entre ces lignes.
A tous ceux qui ont été à mes cotés pour m’aider et
me soutenir
A tous mes collègues étudiants de la 5ème année
ingénieur promotion 2015
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Présentation du projet
Chapitre I
I.1/ Introduction:
Dans le cadre de ce projet de fin d’étude, nous avons procédé au calcul d’un
bâtiment comportant un RDC et premier étager est commercial et 05 étages a
destination d’habitation(R+6), dont le système de contreventement de structure
en portiques et assuré par des voiles en B.A
Dans cette étude, on a utilisé le logiciel de calcul par éléments finis ETABS
(Version9.07) particulièrement efficace dans la modélisation des bâtiments à
plusieurs étages. Ce logiciel nous a permit la détermination des caractéristiques
dynamiques de la structure, le calcul des efforts internes qui sollicitent chaque
élément de la structure. Les efforts engendrés dans le bâtiment, sont ensuite utilisés
pour ferrailler les éléments résistants suivant les combinaisons et les dispositions
constructives exigées par la réglementation algérienne dans le domaine du bâtiment
à savoir les Règles Parasismiques Algériennes "RPA99/Version 2003" et les Règles
de C.B.A 93 et BAEL91.
I.2/ Présentation du bâtiment:
Nous sommes chargés d’étudier un bloc R+6 en béton armé composé :
- rez-de-chaussée et 1er étage est commercial.
- les 5eme étages à usage d'habitation avec deux logements par niveau : F3, F4.
La configuration du bâtiment présente une irrégularité en plan et en élévation.
D'après la classification des RPA99 version 2003:
Ø Le bâtiment est considéré comme un ouvrage courant ou d’importance
moyenne (groupe d'usage 2) puisque sa hauteur totale ne dépasse pas 48m.
Ø Le bâtiment est implanté dans une zone de moyenne sismicité (zone ΙIa).
Ø Le site est considéré comme meuble (S3).
I.2.1/ Dimensions en élévation:

Ø Hauteur totale de bâtiment ……………………………………H = 23,26m.
Ø Hauteurde1erétage……………..……………………………...…..h =4.45m.
Ø Hauteur des étage courant. …………………….……………….h = 2.96m.
Ø Hauteur de RDC ………………………………………………..h = 3.96m.
P.F.E 2015 1
Chapitre I
I.2.2 /Dimension en plan :
Ø La longueur totale du bâtiment est :29,50m.

Ø La Largeur totale du bâtiment est : 17,60m.
I.3/Conception de la structure:
I.3.1/ Ossature de l'ouvrage:
Le contreventement de la structure est assuré par des voiles, pour assurer la stabilité
de l'ensemble sous l'effet des actions verticales et des actions horizontales.
I.3.2/ Plancher :
C’est une aire généralement plane destinée à séparer les niveaux, on
distingue :
- Plancher à corps creux.
a/ Planchers corps creux :
On a opté pour un plancher (Corps creux, poutrelles et dalle de compression) qui
présente les avantages suivants :
Ø Facilité de réalisation
Ø Diminution du poids de la structure et par conséquent la résultante de la force
sismique.
Ø Une économie du coût de coffrage (coffrage perdu constitué par le corps
creux).
P.F.E 2015 2
Chapitre I
I.3.3/Escalier :
L’escalier est un ouvrage utilitaire dont la fonction est de permettre l’accès aux
différents niveaux d’une construction par le biais des gradins L’assemblage de ces
gradins donne un ensemble «escalier» dont chaque partie est définie par un terme
précis.
• La volée : c’est la partie d’escalier comportant une suit ininterrompue de

marches égales et située deux paliers successifs.
• Le palier : c’est la partie horizontale d’un escalier, arrêtant la suite des
marches au droit d’un étage, ou entre les étages, pour assurer l’accès à
chaque niveau intermédiaire.
• La cage d’escalier : c’est l’emplacement à l’intérieur duquel se l’escalier.
• La paillasse : c’est la dalle en pente supportant les marches d’une volée.
• Contremarche : c’est la partie verticale prenant place entre deux marches.
• La marche : c’est la partie horizontale
Escalier droite a deux volées coule en place
I.3.4/ Maçonnerie :
On distingue :
- Mur extérieur (double paroi).
- Mur intérieur (simple paroi).
La maçonnerie la plus utilisée en ALGERIE est en briques creuses pour cet ouvrage
nous avons deux types de murs
a/Murs extérieurs :
Le remplissage des façades est en maçonnerie elles sont composées d’une double
cloison en briques creuses de 10 cm d’épaisseur avec une lame d’air de 5cm
d’épaisseur.
P.F.E 2015 3
Chapitre I
b/ Murs intérieurs :
Cloison de séparation de 10 cm.
I.3.5/ Revêtement :
Le revêtement du bâtiment est constitué par :
Ø De l’enduit de plâtre pour les murs intérieurs et plafonds.
Ø Du mortier de ciment pour crépissages des façades extérieurs.
I.3.6/ Balcon :
dans notre structure les balcons sont représentés par une forme rectangulaire
I.3.7/Acrotères :
La terrasse étant inaccessible, le dernier niveau est entouré d’un acrotère en béton
armé d’une hauteur variant entre 50cm et 100cm et de 10cm d’épaisseur.
P.F.E 2015 4
Chapitre II Caractéristique des matériaux
II-1/Introduction:
Les caractéristiques des matériaux utilisés dans la construction seront conformes aux
règles techniques de conception et de calcul des structures en béton armé CBA 93, le
règlement du béton armé aux états limites à savoir le BAEL 91, ainsi que le règlement
parasismique Algérien RPA 99/2003.
II-2/ Le Béton:
Le rôle fondamental du béton dans une structure est de reprendre les efforts de
compression.
II-2-1/ Les matériaux composant le béton :
On appelle béton un matériau constitué par un mélange de :
a-Ciment:
Ce sont essentiellement des mélangés de silicates et d aluminates de calcium
obtenues par cuisson a température(1450 C),et le broyage d un mélange minéral
(calcaire+argile),en ces constituants sont clinker ,laitier(L),cendres(C),pouzzolanes(Z)
et fillers qui sont mélangés en proportions diverse pour la constitution des différentes
catégories de ciment ,permis les plus utilises :
le CIMENT PORTLAND , il constitue de :
Ø Artificiel (CPA)/……………………………. 97% clinker, 0.3% filler.
Ø Compose (CPJ)/……………………………. 65% clinker, 35% divers
constituants.
Ø Le ciment de haut fourneau (CHF)/………65% a75% de laitier, 35% a 25%
clinker+filler.
Ø Le ciment de laitier de clinker (CLK) /….. 80% laitier, 20% clinker + filler.
b-Granulats:
les granulats utilises sont des graviers issus de carrières , blocs de roche concasses
et broyés ,.la taille des granulats varie en fonction de celle du coffrage

b-1Graviers :
Elles sont constituées par des grains rocheux dont la grosseur est généralement
comprise entre 5 et 25 à30 mm.
b-2 Sable:
Les grains de sable, de même origine que les granulats, ont un diamètre inferieur
5mm.
Cette roche sédimentaire doit être propre et sans poussières argileuses.
C- Eau:
L’eau doit être propre c’est généralement de l’eau potable.
d-Adjuvants :
Lors du malaxage, on ajoute parfois des adjuvants au béton qui permettent de
modifier les propriétés du matériau , on peut retarder ou accélérer le temps de prise
du ciment dans le béton .
Composition moyenne du béton :
En l’absence d’une étude détaillée de la composition du béton on propose la

composition moyenne suivante basée sur une estimation de la densité moyenne
du gravier et du sable et en utilisant un dosage en ciment permettant d’obtenir,
dans les conditions courantes, une résistance à la compression égale à 25 MPa.
Graviers Sable
Composantes Ciment Eau
5/25 0/5
Volume 800 L 400 L 7 sacs 180 L
Poids (Kg) 1200 600 350 180

II-2-2/Résistances mécaniques du béton :

a- Résistance à la compression :
La résistance caractéristique à la compression du béton fcj à j jours d’âge est
déterminée à partir d’essais sur des éprouvettes normalisées de 16 cm de diamètre et

de 32cm de hauteur.
Pour un dosage courant de 350 Kg/m3 de ciment CPA325, la caractéristique en
compression à 28 jours est estimée à 25 MPa (fc28 = 25 MPa).
Pour la résistance j≤28jours
f = f pour ≤ 40 MPa
. .
Et pour j>28 jours.
= f pour > 40
. .
b-Resistance a la traction :
La résistance caractéristique a la traction du béton a ≪ j ≫ jours notée ≪ f t j ≫ est
conventionnellement définie par la relation:
= . + . < 60 TATE3AWAD
II-2-3 / Déformation du béton:

a-module de déformation longitudinale instantanée :
Sous des contraintes normales d'une durée d’application inferieure a 24 heures. On
admet a défaut de mesure, qu’a l’âge de ≪ j ≫ jour le module de déformation
longitudinale instantanée du béton (Eij) est égale a : = .
b- module de déformation longitudinale différée :

dans ce cas le module de déformation longitudinale différée est donnée par la

formule :
c- Module de déformation transversal:
= E : module de Young.
( )
II.2.4/ Coefficient de poisson

Le coefficient de poisson est pris égal à 0,2 pour le calcul des déformations et à 0
(zéro) pour le calcul des sollicitations
II.2.5Retrait – fluage :
Le retrait : C’est la diminution de la longueur d’une pièce lors d’un manque d’eau.
Le fluage : C’est la déformation provoquée dans le temps par une charge constante de
longue durée.
II- 2-6/diagramme déformation –contrainte du béton :

Le diagramme contraint – déformation du béton utilise dans ce cas est le diagramme
de calcul dit ≪ parabole-rectangle ≫ ; il comporte arc de parabole qui s’étend de
l’origine des coordonnées jusqu'a son sommet des coordonnées εbc=2‰ et
.
σbc = suivi d’un segment droite parallèle a l’axe des déformations
θ γ
et tangent a la parabole a son sommet.

D’après CBA 93, on distingue deux états limites :
• Etat limite ultime (E L U).
• Etat limite de service (E L S).
a-Etat limite Ultime :

Les sollicitations de calcul à considérer résultent des combinaisons d’action dont on

retient les plus défavorables
.
-La contrainte limite du béton en compression est : bc = θ γ
1.5 En situation durable ou transitoire

γb = 1.15 En situation accidentelle
1pour une durée > 24 heures

θ = 0.9 pour une durée entre 1 h et 24 h
0.85 pour une durée< 1
σ bc
MPa
2‰ 3,5‰
εbc(‰)
≪ Diagramme contrainte – déformation du béton ≫
b-Etat limite de service : σ bc = 0,6f c 28

« Diagramme contrainte – déformation du béton »
II-3/ Acier :
II-3-1/ Le matériau acier :
L’acier est un alliage du fer et du carbone en faible pourcentage, leur rôle est de
résister les efforts de traction, de cisaillement et de torsion. On distingue:
- Les ronds lisses de nuance FeE235, pour les armatures transversales.
- Les barres a haute adhérence de nuance FeE400, pour les armatures longitudinales.
- Les treillis soudes : Symbole TS
.
II-3-2/ Diagramme contrainte déformation:
a-Etat limite ultime :

Pour le calcul on utilise le digramme contrainte – déformation
σs
fe
σs =
γs
fe
10 0/00 εs =
γEs
10 0/00
εs
fe
εs =
γ Es
Raccourcissement Allongement
≪ Diagramme contrainte – déformation de l’acier ≫
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier pour toutes les nuances
Es = 2.105 MPa

γs : Coefficient de sécurité.
γs= 1 de situations accidentelles
γs= 1.15 de situations durable ou transitoire.
b-Etat limite de service :

On ne limite pas la contrainte de l’acier sauf en état limite d’ouverture des fissures :
• Fissuration peu nuisible : pas de limitation.
• Fissuration préjudiciable : σs≤ σs= min (2/3fe, 110ftjη).
• Fissuration très préjudiciable : σs≤ σs=min (1/2 fe, 90ftjη).
η : Coefficient de fissuration.
η = 1 pour les ronds lisses .
η =1.6 pour les armatures à hautes adhérence (HA).
II-4/Contrainte Limite de cisaillement :
La contrainte de cisaillement a ELU est définie par : = .
La contrainte admissible de cisaillement est fixée par
= min (0.2 ; 5 MPa) : Fissuration peu préjudiciable.

γ
= min (0.15 ; 4 MPa) : Fissuration préjudiciable & fissuration très Préjudiciable.

γ
II-5/ Présentation de la méthode de calcul aux états limites:

II-5-1/ Définition:
Un état limite est un état particulier d’une structure ou de l’un de ses éléments, dans
lequel une condition requise est strictement satisfaite et cesserait de l être dans le cas
de modification défavorable d’une action. Il existe deux états limites.
II-5-2/ Etat limite ultime (ELU):

On s’intéresse à la résistance de la structure, on doit y garantir :

- équilibre statique.
- Stabilité de forme des élément structurant
- Resistance de tous les éléments.
II-5-3/ Etat limite de service(ELS):

On s’intéresse aux conditions d exploitations de la structure en vérifiant :
- une limite pour la valeur de la contrainte de compression du béton.
- une limite pour l’ouverture des fissures.
- une limite pour Les déformations.
II-6/ Hypothèses de calcul :
a-E.L.U :
Conservation des sections planes avant et après déformation (Théorie de Navet

Bernoulli).
§ La résistance du béton a la traction est négligeable.
§ Pas de glissement relatif entre l’acier et béton.
§ Raccourcissement ultime du béton :
εbu= 3,5‰ en flexion.
εbu= 2 ‰ en compression.
§ Allongement ultime de l’acier est limite a 10 ‰,

§ Les diagrammes linéaires de déformation passent obligatoirement par l’un des
pivots A, B ou C.
b- E.LS :
- Constriction des sections planes.
- Le béton a une résistance de traction supposée nulle.
- Pas de glissement relatif béton acier.

- Les contraintes de compression pour le béton et de traction pour l’acier

sont supposées Proportionnellement à leur déformation élastique (loi de
HOOK).(σb = Ebεb et σs = Es εs )
- Par convention η = Es / Eb rapport d’équivalence a pour valeur (n=15).
- Il est fait abstraction du retrait et de fluage.
II-7/ Règles des trois pivots :
Trois pivots : Section avant déformation
A' C B
3h / 7
(2)
h d
(1)
4h / 7
(3)
As
A B' C'
Allongement Raccourcissement
Traction Compression
II.7.1/ Analyse du diagramme des déformations limites d'une section :
a/Pivot A - domaine (1) :
A′ O′ B(3.5 o / oo )
Yu*
1a 1b
d h
1

a.1/On distingue deux sous domaines:
(1a) - le diagramme de déformation correspond avec la frontière AA', auquel cas le

béton est entièrement tendu sous la traction simple
(1b) - le diagramme de déformation est situé entre les frontières AA' et OO' pour
lequel la section est dans un état de flexion composée ou simple et le béton est
entièrement tendu la limite de se domaine est 0≤x≤0.259d
Yu* d − Yu*
=
3.5 10
b/ Pivot B - domaine (2) :
Ce domaine correspond à un diagramme de déformation dans la fibre la plus

comprimé celui a la raccourcissant max ε bu = 3.5 ‰ et l’acier est plastifier
O′ B(3.5 o / oo )
d h
2a
2b 2c
b.1/On distingue là aussi trois sous domaines remarquables:
(2a) - la déformation dans les aciers tendus dépasse la déformation correspondant à

la limite d'élasticité. Le béton est partiellement comprimé et la section est dans un état
de flexion simple ou composée
(2b) - la déformation dans les aciers tendus est un allongement qui reste inférieur à la
déformation correspondant à la limite d'élasticité. Le béton est partiellement comprimé
et la section est dans un état de flexion simple ou composée et l’acier travaille dans le
domaine élastique et 0.259d≤x≤ h
(2c) - les aciers tendus subissent un raccourcissement. Les aciers ne jouent pas
vraiment leur meilleur rôle dans ce cas ou l'axe neutre passe dans l'enrobage (partie
inutile d'un point de vue mécanique de la section). ce domaine est rupture fragile
d ≤x≤h
c/ Pivot C - domaine (3)
B(3.5 o / oo )
3
h
7
h
C
4
h
7

3
O
Dans ce domaine la déformation de compression du béton au point C doit toujours

vérifier ε b = ε bu = 2 ‰ .
C'est le cas de la compression simple ou de la flexion composée avec section

entièrement comprimée x>h
II-8/ Caractéristiques des matériaux utilises :
Beton Acier
Dosage : 350kg/m3. Des barres HA FeE400.
fc28 = 25 MPa. fe = 400 MPa.
ft28 = 2,1 MPa. σs = 348 MPa.
σbc = 14,2 MPa. Es = 2.105 MPa.
γb = 1,5. γs = 1,15.
Eij =32164,2 MPa. η = 1,6.
= 10818,86 MPa.

Chapitre III Pré dimensionnement
III.1/Introduction:
Le pré dimensionnement des éléments (Les planchers, Les poutres, Les poteaux,
les voiles ,les escalier ,l’acrotère ) est une étape régie par des lois empiriques. Cette
étape représente le point de départ et la base de la justification à la résistance, la
stabilité et la durabilité de l’ouvrage aux sollicitations suivantes :
III.1.1/Sollicitations verticales :
Elles sont dues aux charges permanentes et aux surcharges d’exploitation de
plancher, poutrelle, poutres et poteaux et finalement transmises au sol par les
fondations.
III.1.2/ Sollicitations horizontales :
Elles sont généralement d’origine sismique et sont requises par les éléments de
contreventement constitué par les portiques.
Le pré dimensionnement de tous les éléments de l’ossature est conforme aux règles
B.A.E.L 91,CBA93 et R.P.A 99 V2003
III.2/Le prés dimensionnent des éléments secondaires :
III.2.1/L’ACROTERE:
L’acrotère est une murette en BA coulée sur place au plancher terrasse ayant
comme rôle la protection du linge qui sépare la forme de pente contre l’infiltration des
eaux pluviales.
L’acrotère de point vue de calcule est assimilée a une console encastrée a la base
dans le plancher terrasse, elle est sollicitée par un effort normale de compression du
a son poids propre, a une surcharge concentrée due a la main courante.
La terrasse est inaccessible, nous adopterons les dimensions indiquées sur la figure:
P.F.E 2015 17
Figure (III.1) : Schéma de l’acrotère.
Evaluation des charges :
Surface de l'acrotère:
S =(0.5*0.1)+ ((0.1*0.02) /2)+(0.1*0.08)
S =0.059m2
III.2.2/Les balcons :
Les balcons sont des plaques minces dont l’épaisseur est faible par rapport aux
autres dimensions en plan. En prend le balcon comme une poutre consol .
La détermination de l’épaisseur de balcon :
• Condition de résistance a la flexion :

la condition a vérifiée est :
Lmax /50 < e < Lmax /40 510/50 < e < 510/40
10,20cm < e < 12,76cm
On adoptera une épaisseur de dalle : e= 15cm
P.F.E 2015 18
III.2.3/ Les escaliers : Sont des éléments non structuraux, permettant le passage
d’un niveau à un autre il y’a deux modèle d’escalier.
2.67KN
133
210 240 60 50
560
Pour les dimensions des marches "g" et contre marches "h", on utilise généralement
la formule de BLONDEL:
59 ≤ 2h+ g ≤ 66cm...................... (1)
Avec h : hauteur de la marche (contre marche).
g : largeur de la marche.
On prend 2h+g=64cm
H : hauteur entre les faces supérieurs des deux paliers successifs d'étage.
n : nombre de contre marches.
L : projection horizontale de la longueur total de la volée.
H=n*h h = H/n
L= (n-1).g g=L/ (n-1)
D'après BLONDEL on a :( )
+2∗ =m
P.F.E 2015 19
Et puis : m n²-(m+ L +2H) n+2H=0 …. (2)
Avec : m=64 et H=2.97/2=1.50cm et L=240cm

Donc l'équation (2) devient : 64n²-604n+300=0
La solution de l'équation est : n=9 contre marches
Donc le membre de marche n-1=8 marches
Puis : h=H/n=150/9=16.66cm h=17 cm
Et g=L/(n-1)=240/8=30 cm g=30 cm
Ø D'après la formule de BLONDEL on a :
59≤ 2*h+g≤66
2*17+30=64
L'inégalité vérifiée, on a 8 marches avec g=30cm et h=17cm.
tgα=1.33/2.4=0.554 α=29
cosα=0.875 et sinα=0.485
-Epaisseur de la paillasse (ep) ≤ep≤ 560/30=18.66≤ep≤560/20=28
Ep=20 cm
-Epaisseur de palier (ev):

Ev =ep/ cosα=20/0.875=22.12cm
On prend : ev=20cm.
P.F.E 2015 20
III.2.4/ Les planchers en Corps creux :
Les planchers en corps creux sont dimensionnés à partir de la condition suivante :
ht 1 L max
≥ ⇒ ht ≥
L max 22.5 22.5
ht: hauteur totale (corps creux + dalle de compression).
Lmax : la plus grande portée de la poutre entre nus d’appuis.
Lmax = 4.12m.
412
ht ≥ ⇔ ht ≥ 18.31
22.5
On prend : ht = 20cm
Dans ces conditions la dalle de compression aura l’épaisseur minimale de 4 cm et

l’épaisseur de corps creux est de 16 cm.
ht h 20 20
≤ b0 ≤ t ⇔ ≤ b0 ≤ ⇔ 6.66cm ≤ b0 ≤ 10cm
3 2 3 2
on prend :b0 = 10 cm.
 L max 55   290 55 
b1 ≤ min  ,  ⇔ b1 ≤ min  ,  ⇔ b1 ≤ min (29cm, 27.5cm )
 10 2   10 2 
on prend : b1 = 27.5 cm.
b = 2 ⋅ b1 + b0 = 2 ⋅ 27.5 + 10 = 65cm
on prend : b = 65cm.
P.F.E 2015 21
16
Figure(III.3) :shéma du planche
P.F.E 2015 22
III.3/Le pré dimensionnements des éléments résistants :
III.3.1/Les poutres :
Les poutres de notre bâtiment sont des éléments en béton arme de section
rectangulaire elles sont susceptibles de transmettre aux poteaux les efforts dus aux
chargements vertical ramenés par les planchers.
Les poutres seront pré dimensionnées selon les formules empiriques données par
BAEL91 et vérifiées par la suite selon le RPA99 (v2003)
a- LES Poutres principales (porteuses):
D après le BAEL91:
• L/15 ≤ ht ≤ L/10 .
• 0.3h ≤ b ≤ 0.7h .
L : portée maximale de poutre.
Avec : h : hauteur de la poutre
b : largeur de la poutre
Nous avons : L= 5.1 m.
L/15 ≤ h ≤ L/10 ⇒ 34 cm ≤ h ≤ 51 cm.
P.F.E 2015 23
On prend h=45cm.
0.3h ≤ b ≤ 0.7 h ⇒ 13.5cm ≤ b ≤ 31.5cm.
On prend b=30cm
Les dimensions des poutres doivent respecter l article : 7.5.1 de RPA 99 suivant :
w b ≥ 20 cm. ⇒ b = 30cm >20cm vérifie

w h ≥ 30 cm. ⇒ h = 45cm >30cm vérifie
w h/b ≤ 4 ⇒ h/b = 1.5 < 4 vérifie
b- LES poutres secondaires (non porteuses):
D après le BAEL91:
w L/15 ≤ ht ≤ L/10
w 0.3ht ≤ b ≤ 0.7ht
L : portée maximale de poutre.
Avec : ht : hauteur de la poutre.
b : largeur de la poutre.
Nous avons : L= 4.5 m.
L/15 ≤ h ≤ L/10 ⇒ 30cm ≤ h ≤ 45 cm.
On prend h=40cm.
0.3h ≤ b ≤ 0.7 h ⇒ 12cm ≤ b ≤ 28cm.
On prend b=30 cm.
P.F.E 2015 24
Les dimensions des poutres doivent respecter l article : 7.5.1 de RPA 99 suivant :
Ø b ≥ 20 cm. ⇒ b = 30cm >20cm vérifie.

Ø h ≥ 30 cm. ⇒ h = 40cm >30cm vérifie.
Ø h/b ≤ 4 ⇒ h/b = 1.33< 4 vérifie.
Poutres principales : (b×h) = (30×45) cm²
Poutres secondaires : (b×h) = (30×40) cm²
III.3.2/Les voiles :
Le Pré dimensionnement des voiles de contreventement en béton armé est justifier
par l’article 7.7.1 des RPA99/ version 2003. Les voiles servent d’une part à
contreventer le bâtiment en reprenant les efforts horizontaux (séisme et vent) et
d’autre part de reprendre une partie des efforts verticaux qu’ils transmettant aux
fondations.
D’après l’article 7.7.1 des RPA99/ version 2003 les murs et voiles sont considérés
comme voiles les éléments faisant la condition L ≥ 4 ⋅ a
Avec : L : la longueur du voile.
a : l’épaisseur du voile.
P.F.E 2015 25
dans notre cas :

a> he/20 = 20 cm.
L’épaisseur calculé est plus importante que celle exigée par le règlement en vigueur.
Il nous reste à vérifier si l’épaisseur vérifie la condition de la longueur citée au début
du
paragraphe :
- Sens longitudinal : L =430 cm > 4 a = 80 cm (Vérifié)
- Sens transversal : = 417 cm > 80 cm. (Vérifié)
III.3.3/Les poteaux :
Les poteaux sont des éléments en béton armé dont la forme est généralement
carrée, rectangulaire ou circulaire
Les poteaux sont dimensionnées par :
- La condition de non flambement.

- Les conditions des RPA99/ version 2003.
- La condition de non ductilité (descente des charges).
a- Les poteaux centrales (35x40) cm2 :
Ø Condition de non flambement :
lf lf lf lf
- λ= = = = 12 ⋅
i I b ⋅ h3 h
A 12 ⋅ b ⋅ h
- l f : Longueur de flambement.
- i : rayon de giration.
- I : l’inertie de la section.
- A : section de poteaux
- Donc :
lf
- λ = 12 ⋅ (Suivant l’axe de forte inertie).
h
Lf
- λ = 12 ⋅ (Suivant l’axe de faible inertie)
b
P.F.E 2015 26
- l f = 0.7l 0 (Pour les poteaux de rive)
- l 0 : 3.96m ⇒ l F = 0.7 ⋅ 3.96 = 2.77m
- Suivant l’axe de forte inertie :
lf 2.77
λ = 12 ⋅ = 12 ⋅ = 23.98
h 0.40
λ = 23.98 p 50 ⇒ (C.V )
- Suivant l’axe de faible inertie :
lf 2.77
λ = 12 ⋅ = 12 ⋅ = 27.41
b 0.35
λ = 27.41 p 50 ⇒ (C.V )
P.F.E 2015 27
Ø Condition RPA99/version 2003 :

• Min (b1 ; h1) =Min (35 ; 40)= 35>25 cv
• Min (b1; h1) = Min (35; 40) = 35>19.8cv
• 1/4< (b1/h1) < 4 1/4 < (35/40) < 4 1/4 < 0.875< 4 cv
b- Les poteaux de rive et poteau (RDC) (35x35) cm2 :
Ø Condition de non flambement :
lf 2.77
λ = 12 ⋅ = 12 ⋅ = 27.41
h 0.35
λ = 27.41 p 50 ⇒ (C.V )
Ø Condition RPA99/version 2003 :

• Min (b1 ; h1) =Min (35 ; 35)= 35>25 cv
• Min (b1; h1) = Min (35; 35) = 35>18.5 cv
• 1/4< (b1/h1) < 4 1/4 < (35/35) < 4 1/4 < 1< 4 cv
III.4/ la descente de charge :

III.4.1/Charges et surcharges
a/ Charges permanentes
Ø Plancher terrasse (corps creux) :
1
2
1- Protection lourde (ep = 5cm)…………… 0,85 KN /m² 3
4
2- Etanchéité multiple (ep = 2cm)……………0,12 KN /m² 5
6
3- Forme de pente (ep = 7cm)…………… 2.2 KN /m²
7
4- Para vapeur (Feuille polyane)…………… 0,01 KN/m²
5- Isolation thermique (ep =4cm) ………... 0,12 KN /m² fig :01
6- Plancher corps creux (16 + 4 cm)………… 2,80 KN /m²
7- Enduit de plâtre (ep = 2cm) ………… 0,20 KN /m²
G = 6,17KN /m²
P.F.E 2015 28
Ø Plancher étages courants (corps creux) : 6
1-Revétement en carrelage (ep = 2cm)………..0,40 KN /m² 1

2
3
2-Mortier de pose (ep = 2cm)……… 0,36 KN /m²
4
5
3-Couche de sable (ep = 2cm)……… 0,38 KN /m²
4-Plancher corps creux (16 +4 cm)……… 2 ,80 KN /m²

fig :02
5-Enduit de plâtre (ep = 2cm)……… 0,20 KN /m²
6-Maçonerie en brique creuse (ep = 10cm)…… 0,90 KN /m²
G = 5.14 KN/m²
Ø Les Balcons:
1- Revêtement en carrelage (ep = 2cm)……. 0,40 KN /m²
2- Mortier de pose (ep = 3cm)………0,60 KN /m² 1

2
3
3- Couche de sable (ep = 3cm)………0,66 KN /m² 4
5
4- Dalle pleine en béton armé (ep =15cm)……. 3,75 KN /m²
5- Enduit de ciment (ep = 2cm)………0,20 KN /m²

fig :03
G = 5,86 KN /m²
Ø les Murs :
P.F.E 2015 29
La maçonnerie utilisée est en brique creuse en double cloisons avec

40% d’ouverture.
- Enduit extérieur (2 cm) : 0,40 KN/ m2
- Brique creux (15cm) : 1,30 KN/ m2
- Brique d’aire (10 cm) : 0,09 KN/ m2
- Enduit intérieurs : 0,18 KN/ m2

2
GTOT = 2.78 KN / m 2 → 40% D’ouverture → G=1.67KN/m
b/Surcharges d’exploitation :
Ø Plancher terrasse……………………………. 1,00 KN /m²
Ø Plancher étages courants ……………… …..1,50 KN /m²
Ø Balcons……………………………………… ...3,50 KN /m²
Ø Plancher du RDC et1er etage…………..………4KN /m²
Ø Escalier ………………………………………...2,50 KN /m²
Ø Descente des charges :
Dans les bâtiments a usage d'habitation et pour calculer l'ossature on suppose que
toutes les surcharges ne s'applique pas simultanément sur tous les planchers, et on
détermine comme suit la surcharge Qi, appliques sur les différent niveaux.
Sous terrasse Q0
Niveau Dégression
Terrasse Q0 1
Sous 5émeétage Q0+Q1 2.5
P.F.E 2015 30
Sous 4ème étage Q0+ Q1 + Q2 4
Sous 3ème étage Q0 + Q1 + Q2 + Q3 5.5
Sous 2ème étage Q0+ Q1 + Q2 + Q3+ Q4 7
Sous 1ème étage Q0 + Q1 + Q2+Q3+Q4+Q5 8.5
Sous RDC Q0 + Q1 + Q2+Q3+Q4+Q5+Q6 10
Ø Poteau centrale :
PO (35*40)
S=16,11m2
PP 2,15m
PS
2,35m
1.5m 2.08m
niveau Eléments G(KN) Q(KN)

1 Plancher terrasse : 6.17*16.11 =99.39 126.31 16.11
Poutre P : 0.3*0.45*4.5*25 = 15.18
Poutre S :0.3*0.40*3.58*25 = 11.74
2 Poteau : 0.40*0.35*25*2.97 = 10.39 136.70
P.F.E 2015 31
3 Plancher étage courant : 246.42 40.27

5.14*16.11 = 82.80
Poutre P : 15.18
Poutre S : 11.74
4 Poteau : 0.40*0.35*25*2.97 = 10.39 256.81

5.14*16.11 = 82.80
Poutre P : 15.18
Poutre S : 11.74
6 Poteau : 0.40*0.35*25*2.97 = 10.39 376.92

5.14*16.11 = 82.80
Poutre P : 15.18
Poutre S : 11.74
8 Poteau : 0.40*0.35*25*2.97 = 10.39 497.03

5.14*16.11 = 82.80
Poutre P: 15.18
Poutre S : 11.74
10 Poteau : 0.40*0.35*25*2.97 = 10.39 617.14

5.14*16.11 = 82.80
Poutre P : 15.18
Poutre S : 11.74
12 Poteau : 0.40*0.35*25*4.45= 15.57 727.43

5.14*16.11 = 82.80
P.F.E 2015 32
Poutre P : 15.18
Poutre S : 11.74
GT=852.15KN
QT=127.10KN
Poteau de rive:
PO (35*35)
S=11.73m2 2.73m 2.12m
pp pp
2.42m ps
nivea Eléments G(KN) Q(KN)

1 Plancher terrasse : 6.17*11.73=72.37 126.16 11.73
Poutre principale : 0.30*0.45*4.85*25 = 16.36
Poutre secondaire :0.30*0.40*2.42*25 = 7.26
Acrotère : 1.94*(2.73+2.12+0.35) = 10.08
2 Mur extérieur
Poteau : 20.09
: 0.35*0.35*25*2.97 = 9.09 135.25
3 Plancher étage courant : 5.14*11.73 = 60.29 261.41 29.32

Poutre principale : 16.36
Poutre secondaire : 7.41
4 Mur extérieur
Poteau : 20.09
: 0.35*0.35*25*2.97 = 9.09 270.5

Mur extérieur : 20.09
6 Poteau : 0.35*0.35*25*2.97 = 9.09 405.75
P.F.E 2015 33

8 Poteau : 0.35*0.35*25*2.97 = 9.09 541

10 Poteau : 0.35*0.35*25*2.97 = 9.09 676.25

12 Poteau : 0.35*0.35*25*4.45= 13.62 816.03

GT=822.43 KN
QT=117.30KN
Ø Vérification de la ductilité selon RPA 99 Version 2003(article

7.4.3.1) :
Rupture de ductilité Rupture précédée de déformations irréversibles installées a la

différence d’une rupture fragile qui est soudaine et quasi-instantanée.
P.F.E 2015 34
Outre les vérifications prescrites par le C.B.A et dans le but d'éviter ou limiter le
risque de rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au séisme, l'effort
normal de compression de
calcul est limite par la condition suivante :
a) Poteau de rive : (35x35)
Nd = G + Q =1039.73KN
1039.73 ⋅ 10 3
ν= = 0.33 f 0.30 → (CN.V )
(350 ⋅ 350 ) ⋅ 25
Donc on majoré la section du poteau de rive à (35x40) cm2.
b) Poteau central : (35x40)
Nd = G + Q = 939.73 KN
939.73 ⋅ 10 3
ν= = 0.26 p 0.30 → (C..V )
(350 ⋅ 400 ) ⋅ 25
Netabs =812KNV=0.20
P.F.E 2015 35
Chapitre IV Calcul les éléments secondaires
IV.1/Introduction:
Les éléments secondaires sont des éléments qui ne contribuent pas directement au
contreventement, dont l’étude de ces éléments est indépendante de l’action sismique
IV.1.1/ L’acrotère:
L’acrotère est sollicité à la flexion composée et soumis à :
- Un effort normal dû à son poids propre.
- Une surcharge due au vent estimé à 1 KN/ml.
-la force horizontale (Fp).
Le calcul se fait pour une bande de 1ml.
a)Evaluation des charges :

Poids propre et la surcharge de l’acrotère :
G=1.94KN/ml= Wp
Q=1 KN/ml
b) Exigence des RPA99/version2003 :
Le RPA exige et impose l’application de la force horizontale Fp pour le calcul des éléments
secondaires de la structure.
F p = 4 x A x Cp x W p
A : cœfficient d’accélération de la zone.
Cp : facteur de la force horizontale.
Wp: poids propre de l’éléments secondaire.
Wp =G=1.94KN/ml

c) Calcul de la force horizontale :
A = 0.15 (Zone IIa, groupe d’usage 2)

Cp : facteur de force horizontale variant entre (0.3-0.8)
Tableau 6.1 page 43 (RPA99/V2003)
Cp = 0.8 pour un élément en console.
Wp = G = 1.94kN/ml.
Fp = 4x 0.25 x 0.8 x 2.61 = 2.088 KN/ml
Fp = 2.088 KN/ml.
Fp=0.93KN/ml CV
Calcul des sollicitations :
NG :effort de compression due au poids propre de l’acrotère
NG= 1.94KN/ml
MG:moment crée par NG
MG= NG*L=0 ( L=0)
NQ : effort due aux surcharge Q
NQ=0
MQ:moment crée par NQ
MQ=Q*H =0.5
Les combinaisons des charges :
Nu==1.94KN. Nser= NG=1.94KN.
ELU Mu=1,5 Q h =0.75 KN.m. ELS Mser = Q h=0.5 KN.m.

La section du béton (bxh) est (100x10)cm2
d=0.9h=0.9*10=9 cm
fc28 (MPa) d (cm) σbc (MPa) σs (MPa) fe (MPa) C (cm)
25 9 14,20 348 400 1
II-2-3Ferraillage de l'acrotère :
Fissuration est préjudiciable par ce que l'acrotère exposer aux intempéries.
Dans le calcul se fait sur un section rectangulaire au ELU et ELS :
• Calcul de la section à ELU:
-Correction des efforts pour tenir compte de l’excentricité additionnelle :
e = e1+ e2 et e1= ea+ eG
e1 : excentricité du premier ordre de la résultante des contraintes normales avant
Application des excentricités additionnelles.
ea : excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales (après exécution
eG = / =0.75/1.94=38cm
ea = Max (2cm ; 50/250) = 2cm

3.l 2f
e2= .( 2 + αφ )
10 4 .h
 MU  3 ∗ 12
α = 101 − =0 , e2= (2) =6* 10-3m
 1,5M ser  10 4 .0,1
e= e 1+ e2=40.6cm

Mu 0.75 × 10−3
ψ1 = = = 0,528 ∗ 10−3
bhσ bc 1 × 0,1 × 14,20
Ψ1 p 0.81 ξ = f (ψ 1 )
1 + 9 − 12Ψ
ζ = = 0,166
4 × (3 + 9 − 12Ψ )
e NC = ξ × h = 0 .083 m = 8.30 cm ⇒ , Avec: h=50 cm
e > eNC ; donc la section est partiellement comprimée.
La section soumise à la flexion simple
M u = eT ⋅ N c = 0.41 × 1.94 = 0.795 KN ⋅ m
d/calcul les Armatures :
MAS = Mu + Nu µ= α=1.25*(1-(1-2*µ)0.5) β=1-0.4 α

∗ ∗
 h εs=10‰ =
d − 
 2
0.87KN.m 0.0071‹0.186 0.112 0.95 0.28cm2
donc 0,01
PIVOT A
la section soumise à la flexion compose
A= Asf- Nu/σs=0.22cm2
e/Vérification:
ü Vérification de la condition de non fragilité :
Il faut vérifier que :
0 , 23 bdf t 28
As ≥ Asmin = = 1,086 cm 2
fe

Donc on adopte finalement
(
As = max AS .u ; ASmin ) = 1.086cm 2
Le choix des barres est : 4T8=2,01cm2
f/Calcul Les armatures transversals:
= , , =min 2.85 ;8 ;100 = 0.28 2
=Φ6=0.28 cm2
L’espacement :
St = min (0,9d ; 40 cm) =8.1 cm
St = 15 cm
g/Vérification de l’effort tranchant :
On doit vérifier que : τu ≤τ, tel que :
τ u = min(0,10 f c28 / 4MPa) = min(2.5Mpa;4Mpa) = 2.5Mpa.
(Fissuration préjudiciable)
VU = 1.5 Q =1.5KN
Vu 1.5 × 10 3
τu = = = 0,016 MPa < τ u = 2.5MPa vérifiée.
bd 1000 × 90
Calcul à l’ELS :
La contrainte du béton a L’ELS est : σ = 0.6 fc28 = 15 MPa

bc
La contrainte traction des l’aciers a L’ELS est :
σ st = min [ ] ⇒ σ st =201,63 MPa

2
f e ,110 η. f tj
3
Mser
eG = =0.5/1.51=0.33m›h/6=0.016m
Nser
l’effort de compression est en d’hors de la section la section partiellement comprimé

eA=eG+(d-h/2)=0.338+(0.09-0.05)=0.378m
c=d-eA=0.09-0.378= -0.288m
-Équation cubique :
As=2.51cm2
yc3+pyc+q=0
p=[-3c2+(6N.As/b)*(d-c) ] p= -2402.92
q=-[2*c3+ (6N.As /b)*(d-c)2] q=44547.99
yc3-2402.92yc+44547.99=0
D=q2+(4*p3/27)=70960885.46<0
= ARC C0S( )
= 169.29°
a =2
a=56.60
yc1=56.60 cos ( )= 33.19>0
yc2=56.60 cos ( + 120)= -56.49<0
yc3=56.60 cos ( + 240)= 25.19>0
yser= yc+C
yser1= yc1+C=4.39
yser2= yc2+C= -85.29
yser3= yc3+C= -3.61
donc yser=4.39 cm

ü Moment isostatique :
S=1/2* Yser2*b-NAs(d-yser)=709.03cm3
σbc= (Nser*yser)/s=0.109 Mpa‹ σ =15Mpa

bc
σs=[n σb(d- yser)/ yser]=1.716‹ σs =201 Mpa vérifiée
A A
HA8 (e=15cm)
4HA8/ml(e=15cm) 4HA8/ml(e=15cm)
IV.1.2/ le balcon:
C-Géométrie :
e =h=15cm
b=1m=100cm
d=0,9h=13,5cm
Les Sollicitation :
Le calcul se fait par une bande de 1 m

15
1.10m
ELU :
qu= (1,35G+ 1,5Q).1 = 13,16 KN/ml
Mu = qu.l2/2 = 7,96KN.m
ELS:
15 cm
qser= (G + Q).1 = 9,36 KN/ml
Mser = qser.l2/2 = 5,66KN.m 100 cm
Effort tranchant:
Tu = qu.l = 14,47KN
Caractéristiques géométriques et mécaniques
fc28 (MPa) d (cm) σbc (MPa) fe (MPa) C (cm)
25 13.50 14,20 400 1.50
ELU:
La section soumise à la flexion simple
µ=MU/(σbc*b*d2) = 10‰
α=1.25*(1-(1-2*µ)0.5) β=1-0.4 α As=MU/σsdβ
0.03<0.186 donc σs= =348
PIVOT A 0.04 0.98 1.50cm2
MPa
Ferraillage du balcon à l’ELU.

Ø -Vérification:
0 , 23 bdf t 28
Asmin = = 1,63 cm 2
fe
(
Donc on adopte finalement As = max AS .u ; ASmin ) = 2.46cm 2
2
Le choix des barres est : 4HA10= 3,14cm
L’espacement :
St = min (0,9d ; 40 cm) =12.15 cm
St = 20 cm
Les armatures transversals:
= , , = min 4.28 ;10 ;10 = 4.28
=Φ8=0.50cm2
Vérification de l’effort tranchant
On doit vérifier que : τ u ≤ τ , tel que :
Vu=14,47KN
τ u = min(0,10 fc28,4MPa) = 2.5 MPa (Fissuration préjudiciable)

Vumax 16,69 ×103
τu = = = 0,107MPa < τ u = 2,5MPa vérifiée.
bd 135*1000
LES CONTRAINTES:
(Fissuration préjudiciable)

La contrainte du béton a L’ELS est :
σ = 0.6 fc28 = 15 MPa

bc
La contrainte de l’acier a L’ELS est : σ st = min [ ]

2
f e ,110 η. f tj ⇒ σ st =266,66 MPa
3
Moment service Mser 8.10 KN.m

Position de l’ axe neutre ² 7.5
− 15 ( − )
2
Moment d’inertie ³ 3570.60
+ 15 ( − )²
3
Contrainte dans le béton 11.88
=
Contrainte dans l’acier 142.66

= 15 ( − )
Vérifier la contrainte dans le béton σbc ≤ σbc= 0.6 fc28 CV
Vérifier la contrainte dans CV

l’acier
σs≤ σs= min [ 2
fe ,110 η. ftj ]
3
Vérification de la flèche :
Il n’est nécessaire de vérifier la flèche, si les trois conditions sont satisfaites :
h / L > 1 / 16 0.136 > 0,0625 .…CV
h / L > Mt / 10M0 0.136>0.1….CV
As / b d < 4.2 / fe 0.0029< 0.0105 ….CV

Balcon d’étages courants
IV.1.3/Les escalier :
3.3.5. Evaluation des charges et des surcharges pour l’escalier:
Modele≪ A≫ ETAGE
2.67KN
133
210 240 60 50
560
Sheema statique de modèle A d’escalier
Charge permanent :
Poids propre de volee :
g1=ɣBA( + / ) g1=25((0.20/0.875)+(0.17/2))=7.94 KN/m2
Poids propre de revetement

• sur la marche (carrelage + mortier de pose) :

P1=0.5+0.5=1 KN/m2 horizantale
Sur contre marche (carrelage + mortier de pose) :
P2=0.5+0.5=1 KN/m2 verticale
Enduit de platre :
P3=0.2 KN/m2
g2=p1+p2(h/g)+(p3/cosα)=1+1*(0.17/0.30)+(0.20/0.875)=1.80 KN/m2
Garde corps (rampe) :

g3 =0.15 KN/m2
donc = g1+ g2+ g3=9.89 KN/m2
Palier :
g0=25*0.20+1+0.20=6.2 KN/m2 g0= 6.2 KN/m2
9.98kN/ml
6.2kN/ml
2.76kN
210 240 110
Schéma statique :
Ge =∑ ∗ /∑ = (9.98*2.4+6.2*(2.1+1.1))/5.6=7.80 kN/ml

7.80kN/ml
2.76kN
210 240 110
Elu
Pu=1.35G+1.5Q=1.35*7.80+1.5*2.5=14.28 KN.m
Pu L 14.28 ∗ 5.6
M0 = = = 55.97 KN. m
8 8
Moment sur appuis : Ma=0.4M0=0.4*30.57 =22.39 KN.m

.
Moment sur travée = = = 0.24
. .
Mt ≥ max(1.05M0 ;(1+0.3 )M0)-
Mt ≥ max (58.76 ; 59.99)- 22.39= 59.99-22.39=37.60 KN.m

. .
Vérification : Mt ≥ M0 Mt=37.60 ≥ 35.60 KN.M
Détermination du ferraillage :
a).E.L.U
• En travée : h=0.20m ; b=1m ; d=0.18m
Mut = 37.60KN.m

µ=MU/(σbc*b*d2) = ‰
α=1.25*(1-(1-2*µ)0.5) β=1-0.4 α As=MU/σsdβ
0.008<0.186 σs=
donc 0.010 0.99 6.06cm2
348MPa
PIVOT A
Condition de non fragilité :
As ≥ Amin=Max b.h/1000 ; 0,23.b.d.ft28/fe = Max 1,05cm2 ; 1,14cm2
As =6.06cm2 ≥ Amin =1,14 cm2 … vérifié.
Donc; on adopte: Ast =6.79 cm² = 6T12
Armature de répartition:
Ar = Ast/4 =4.52 / 4 = 1.70cm2
on adopte: Ar= 3,14 cm2 = 4T10
Espacement =15 cm
• En appuis:
• Mua = 22.39KN .m
α=1.25*(1-(1-2*µ)0.5) β=1-0.4 α As=MU/σsdβ
0.004<0.186 σs=
donc 0.005 0.99 3.61cm2
348MPa
PIVOT A
As =3.61cm2 ≥ Amin =1,14 cm2 … vérifié.
Donc; on adopte: Ast =4.52 cm² = 4T12/ml
Section minimum RPA99V2003

Ast = 0.005*b*h=0.005 * 1 * 20= 10cm2
Donc on considère Ast = 7T14/ml= 10.87cm2
Espacement =15 cm

Armature de répartition:
Ar = Ast/4 =10.87 / 4 = 2.72cm2
on adopte: Ar= 3,14 cm2 = 4T10
b).Vérification de l’effort tranchant:

∗ . ∗ .
V0= = = 39.98
τu = Vumax/b0d=39.98*103/100.180 =2,22MPa.
τ min(0.2*25/1.5 ; 5MPa ) 3,33MPa
τu =2.22 MPa ≤ τlim=3.33 MPa …… vérifié.
Vérification ELS :
P=G+Q =7.8+2.5=10.30 KN
10.30 ∗ 5.6
0= = = 40.38 .
8 8
Moment sur appuis : Ma=0.4M0=0.4*40.38 =16.15 KN.m

.
Moment sur travée = = = 0.24
. .
Mt ≥ max(1.05M0 ;(1+0.3 )M0)-
Mt ≥ max (42.39 ; 43.28)- 16.15= 43.28-16.15=27.14 KN.m

. .
Vérification : Mt ≥ M0 Mt=27.14 ≥ 25.68 KN.M
c).Vérification des contraintes à E.L.S :

En travée En appuis
Moment service Mser 27.14KN.m 16.15KN.m
Les armatures adoptée As 6.79cm2 4.52cm2
Position de l’ axe neutre
²
− ( − ) . . .
Moment d’inertie
³
+ ( − )² 15418.70 cm4 15418.70 cm4
Contrainte dans le béton = 2.76 MPa 1.63MPa
Contrainte dans l’acier = ( − ) 120.71 MPA 71.17 MPA

Vérifier la contrainte dans le béton σbc ≤ σbc= Cv Cv
0.6 fc28= 15 MPa
Vérifier la contrainte dans l’acier σs =348 Cv Cv

3.3.8. Etude de La poutre palière:

a).Pré dimensionnement:
Selon le BAEL91, le critère de rigidité est:
L/15≤h≤L/10 350/15=23.33≤h≤350/10=35
On prend h=35
h/3≤b≤h/2 35/3=11.66≤b≤17.5
On prend b=30cm
b). Vérification des conditions RPA99 (version 2003) :
b≥ 25cm 30 cm≥ 25 cm ……. cv
h≥ 30 cm 35 cm≥ 30cm ……. cv
h/b≤ 4 35/30=1.16≤4 ……. cv
Evaluation des charges
Poids propre (poutre) :25 (0.35 x 0.30) =2.625 KN/ml.
Palier :
Poids propre (poutre) :25 (0.35 x 0.30) =2.625 KN/ml.

Charge ramenée par l’escalier …………..…22.39 KN/ml.
G = 25.042 KN/ml.
Q = 4 KN/ml.
ELU :
Pu =1.35 G+ 1.5 Q = 1.35 (25.042) +1.5 (4) = 39.80 KN/ml.
0= Pu*L2/8=39.80*3.52/8=60.94 KN/ml.
Moment sur appuis :M = 0.4 0 = 24.38 .
Moment sur travée : =G/(G+Q)=4/(22.39+4)=0.15
≥ {1.05 0, (1 + 0.3 ) 0} − + /2
≥ {41.79 . , 41.60 . } – 24.38⇒ = 17.41 .

Vérification : ≥1.2+0.3 /2 0⇒ = 17.41 > 14.77 ( . ).

Calcul de ferraillage longitudinal:
Pour travée : = 17.41 .
μ= Mu / (b d² fbu)=17.41*103/(30*322*14.2)= 0.039
μ=0,039≤ μl =0,186 ⟹ pivot A, donc A’s=0
⟹ α = 0.049 β = 0.98
As=Mu/(β.d.σs) =17.41x103/(0,98x32x348) =4.90cm2.
Donc; on adopte: 3T14
+ Ast= 4.62+2.26= 6.88 cm2
2T12
Pour appuis : M =24.38
μ= Mu / (b d² fbu)=24.38*103/(30*322*14.2)= 0.074
μ=0.074≤ μl =0,186 ⟹ pivot A, donc A’s=0
⟹ α = 0.097 β = 0.96
As=Mu/(β.d.σs) =24.38x103/(0,96x32x348) =3.04cm2.
Donc; on adopte: 3T14
+ Ast= 4.62+2.26= 6.88 cm2
2T12
Condition de non fragilité
Amin=max b*h/1000 ;(0.23**b*d*ft28)/fe
= max 1.05 ; 1.16
Amin=1.16cm2
Travée : As=6.88 cm2 …..(cv)

Appuis : As=6.88 cm2…..(cv)
Calcul de ferraillage transversal :
Selon RPA99/version 2003 :
At=0.003*s*b
Pour zone nodale : s=min(h/4 ;12Øl)=min(8.7516.8)=8.75 cm
At=0.003*8.75*30=0.7875 cm2

Pour la zone courante : s≤h/2 s≤35/2=17.5 s=17.5 cm2
At=0.003*17.5*30=1.575 cm2
Vérification de l’effort tranchant :
VU=Pu*L/2=(53.15*3.5)/2=93.01 KN
τu = Vumax/b0d=93.01.103/300.320 =0.9688MPa.
τ min(0.2*25/1.5 ; 5MPa )= 3,33MPa
Calcul à la torsion :
On a le moment ramenée par l’escalier :
Mt=0.4 Mo=24.39 KN.m
Calcul de ferraillage long (selon CBA93) :
Al= =
Ω :Air du contour a mi-épaisseur.
Ω= − − = 30 − 35 − =25**30=750 cm2
U : périmètre de l’air "Ω "de la section efficaces
U= 2[( − ) + (ℎ − )]=2[(30-5)+(35-5)]=110 cm
= = = =5 cm
∗ . ∗
Donc Al= ∗ ∗
=5.13 cm2
Calcul de ferraillage transversale :

. ∗
= = = = = 0.046
∗ ∗ ∗ ∗
Vérification de :
τ2u + τ2t< τ‾2

. ∗
τt= = =3.25 MPa
∗ ∗
(0.9688)2+(3.25)2=10.48< (3.33)2=11.09 ….cv

= v+ t =[1.57/15]+0.624=0.104+0.046=0.15
On adopte St=10cm At=10*0.15=1.5 cm2
At=1.5 cm2 on adoptée At=1.57 cm2=2T10
Vérification de la flèche :
.
= =0.1> =0.0625 …………… cv
.
. .
= = 0.1> = = 0.028……… cv
. ∗ .
. . .
= =0.0071< = = 0.0105…… cv
∗ ∗
Étude du plancher:
v Méthode de calcul (Méthode forfaitaire) :

La méthode forfaitaire est applicable au calcul des poutres, notamment aux nervures, des planchers à surcharges
modérées à condition de vérifier ce qui suit :
1- La fissuration est considérée comme peu -préjudiciable.

2- L'absence de charge rapidement variable dans le temps et de position.
3- La surcharge d'exploitation est modérée c'est -à- dire: Q ≤ max {2G ; 5 KN/m2}.
4- Les éléments de poutre ont une section constante.
5- Les rapports d'une portée sur les portées voisines sont compris entre 0,8 et 1,25.
Principe de la méthode :
La méthode consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travée et sur appuis en des fonctions fixées
forfaitairement de la valeur maximale du moment fléchissant M0 dans la travée dite de comparaison, c'est – à – dire dans
la travée isostatique indépendant de même portée soumise aux mêmes charges que la travée considérée.
ü α =Q/G+Q.
ü Mo : La valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de comparaison.
ü Mw et Me les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et droite dans la travée considérée.
ü Mt : moment maximal en travée dans la travée considérée.
Mt, Me et Mw doivent vérifier les conditions suivantes :
1) Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
M0
2) M t ≥ (1 + 0,3α ) Travée intermédiaire.
2

M0
3) M t ≥ (1,2 + 0,3α ) Travée de
2
rive.
Les moments sur appuis doivent avoir les valeurs suivantes :
1) Cas de 02 travées :
0,15M0 0,6M0 0,15M0
0,15M0 0,5M0 0,5M0 0,15M0
3) Cas de plus de 03 travées :
0,15M0 0,5M0 0,4M0 0,4M0 0,5M0 0,15M0
Efforts tranchants :
Vu=Qu*L/2 (Valeur absolue à l’effort tranchant isostatique sur l’appui).
Soit on majore forfaitairement les efforts tranchants de la nervure de référence :
v De 15 0/0 pour les nervures à deux travées,

v De 10 0/0 pour les nervures à plus de deux travées.
V01 1,15V02
1,15V01 V02
2) Cas de plus de deux travées :

V03
V01 1,1V02
Vérification des conditions de la méthode forfaitaire :

1) Fissuration non préjudiciable … vérifié.
2) L'absence de charge rapidement variable dans le temps et de position … vérifié.
3) Poutre à inerties transversales constantes … vérifié.
4) Charge d’exploitation modérée : Qmax ≤ max (2G, 5KN/m²)
v Pour les étages: Ge =4,14 KN/m², Qmax=1,5 KN/m².
Qe=1,5 KN/m²≤ 9,94 KN/m²⟹ Condition vérifié.
• Pour le terrasse: Gt = 8,23 KN/m², Qt = 1KN/m².

Qt =1 KN/m² ≤ 12,66 KN/m ⟹ Condition vérifié.
5) Les rapports d'une portée sur les portées voisines sont compris entre :
0,8 ≤li/li+1= 1.28 ≤1,250⟹ Condition non vérifié.
Dans le cas ou l’une de ces (05) conditions complémentaires n’est pas

appliquer la méthode de calcul des planchers a charge d’exploitation relativement élevée (méthode
de A. QAQUOT).
• Méthode CAQUOT :
Elle est applicable aux planchers à charges d’exploitation relativement élevés. On Remarque que les charges qu, qs du
plancher terrasse est plus grands de plancher étage courant. On calcul les sollicitations dans les planchers terrasse
Pour le calcul des sollicitations en utilise la méthode de CAQUOT avec les formules ci-dessous
Moment aux appuis :

× + ×
=
8,5 +
= é .
Avec :
= 0,8 é é .
Mt : moment en travée :
Mt= µ(x)+Mw* (1-x/li) +Me*x/li
X0=l’abscisse d’effort tranchant nul
X0= li/2 +(Mai – Mai+1)/qli

Effort tranchant :
− .
= −
L 2
− .
= +
2
Combinaisons des charges :
ELU :
Qut =( 1,35G+ 1,5Q)*0.65
ELS :
Qst =( G + Q)*0.65
G Q qu qs
terrasse 8.23 1 8.19 6.00
Etage courante 4.14 1.5 5.10 3.66
RDC+SS 4.14 4 7.53 5.29

Ü Calcul à E.L.U :
Ü Calcul des moment:
Ü Terrasse:
Type 1
Ø En appuis :
appuis 1 2 3
Lw (m) / 3.25 2.80
L’w (m) / 3.25 2.24
Le (m) 3.25 2.80 /
L’e (m) 3.25 2.24 /
qu (kN/m) 8.19 8.19 8.19
Mai(KN.m) 10.18 7.26 3.87
Ø En travée :
travée 1-2 2-3

qu (kN/m) 8.19 8.19
Mw(KN.m) 10.18 4.83
Me(KN.m) 4.38 7.55
L(m) 3.25 2.8
X(m) 2 1.25
Mt(KN.M) 17.42 14.07
Effort tranchant :
section 1-2 2-3

Vw(KN) 13.31 12.36
Ve(KN) 14.21 12.68

10.18
7.26
3.87
14.07
17.42
Diagramme des moments aux niveaux de terrasse
13.31 12.36
12.68
14.21
Diagramme des efforts tranchants aux niveaux de terrasse
Type2

Ø En appuis :
appuis 1 2 3 4 5
Lw / 2.30 3.25 2.8 4.5
L’w / 2.30 2.6 2.24 3.6
Le 2.30 3.25 2.8 4.5 /
L’e 2.30 2.6 2.24 3.6 /
qu(KN/ml) 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19
Mai(KN.m) 5.10 5.85 5.74 9.55 12.48
Ø En travée :
travée 1-2 2-3 3-4 4-5

Qu( KN/ml) 8.19 8.19 8.19 8.19
Mw(KN.m) 5.10 6.51 4.83 12.49
Me(KN.m) 6.51 4.83 12.49 19.51
L (m) 2.3 3.25 2.8 4.5
X (m) 0.60 1.40 1.33 2.17
Mt(KN.m) 10.88 16.60 16.50 36.60
Effort tranchant
1-2 2-3 3-4 4-5

Vw (KN) 9.42 12.98 11.64 18.43
Ve(KN) 9.74 13.53 11.64 18.43

18.43
12.98
11.64
9.42
9.74 11.64
13.53
12.48
9.55
5.85
5.74
5.10
10.88
16.60 16.50
36.60
Diagramme des moments et efforts de tranchants aux niveaux de terrasse
Type 3
Ø En appuis :

appuis 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Lw / 2.3 3.25 2.8 4.5 3.5 4.5 2.8 3.25 2.3
L’w / 2.3 2.6 2.24 3.6 2.8 3.6 2.24 2.6 1.48
Le 2.3 3.25 2.8 4.5 3.5 4.5 2.8 3.25 2.3 /
L’e 2.3 2.6 2.24 3.6 2.8 3.6 2.24 2.6 1.48 /
qU 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19
Mai 5.10 5.85 5.74 9.55 10.32 10.32 9.55 5.74 4.92 2.11
Ø En travée :
travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6 6-7 7-8 8-9 9-10
qu 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19 8.19
Mw 5.10 6.51 4.83 12.48 7.55 12.48 4.83 6.51 2.11
Me 6.51 4.83 12.84 7.55 12.48 4.83 6.51 2.11 5.10
L (m) 2.3 3.25 2.8 4.5 3.5 4.5 2.8 3.25 2.3
X (m) 0.60 1.40 1.33 2.17 1.93 2.03 1.47 1.45 1.31
Mt(KN.m) 10.88 16.6 16.5 36.6 22.80 29.75 16.5 15.4 9.30
Effort tranchant
1-2 2-3 3-4 4-5 5-6 6-7 7-8 8-9 9-10

Vw(KN) 9.42 12.89 11.64 18.43 18.15 14.26 18.64 12.31 13.60
Ve(KN) 9.74 13.53 11.64 18.43 18.64 14.26 10.10 13.06 10.64

18.43 18.64
18.15 14.26
13.60
12.98 12.31
11.64
9.42
9.74 10.10
11.64
13.53
14.26 13.06 10.64
18.43
18.64
10.32
10.32
5.85 9.55 9.55
5.10 5.74 5.74
4.92
2.11
10.88 9.30
16.5 15.4
16.6 16.5
22.80
29.75
36.6
Diagramme des moments et efforts de tranchants aux niveaux de terrasse

Pour étages
Type 1
Ø En appuis :
appuis 1 2 3
Lw (m) / 3.25 2.80
L’w (m) / 3.25 2.24
Le (m) 3.25 2.80 /
L’e (m) 3.25 2.24 /
qu (kN/m) 5.10 5.10 5.10
Mai(KN.m) 6.34 4.98 3.00
En travée :
travée 1-2 2-3

qu (kN/m) 5.10 5.10
Mw(KN.m) 6.34 3.0
Me(KN.m) 3.00 4.70
L(m) 3.25 2.8
X(m) 1.42 1.52
Mt(KN.M) 11.61 8.92
Effort tranchant
section 1-2 2-3

Vw(KN) 6.33 7.62
Ve(KN) 5.10 6.34

6.34
4.98
3.00
8.92
11.61
7.62
6.33
5.10
6.34
Diagramme des moments et efforts de tranchants aux niveaux des étages

Type 2
Ø En appuis :
appuis 1 2 3 4 5
Lw / 2.30 3.25 2.8 4.5
L’w / 2.30 2.6 2.24 3.6
Le 2.30 3.25 2.8 4.5 /
L’e 2.30 2.6 2.24 3.6 /
qu(KN/ml) 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1
Mai(KN.m) 3.17 3.64 3.57 5.94 7.78
Ø En travée :
travée 1-2 2-3 3-4 4-5

Qu( KN/ml) 5.1 5.1 5.1 5.1
Mw(KN.m) 3.17 4.06 3.00 7.78
Me(KN.m) 4.06 3.00 7.78 12.15
L (m) 2.3 3.25 2.8 4.5
X (m) 1.22 1.56 1.73 2.44
Mt(KN.m) 7.01 10.28 10.95 23.05
Effort tranchant
1-2 2-3 3-4 4-5

Vw (KN) 4.49 8.08 6.65 10.41
Ve(KN) 6.06 6.60 6.77 9.69

7.78
3.57 5.94
3.64
3.17
7.01
10.28
10.95
23.05
10.41
8.08
6.65
4.49
6.06 6.77
6.60
9.69

Type 3
Ø En appuis :
appuis 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Lw / 2.3 3.25 2.8 4.5 3.5 4.5 2.8 3.25 2.3
L’w / 2.3 2.6 2.24 3.6 2.8 3.6 2.24 2.6 1.48
Le 2.3 3.25 2.8 4.5 3.5 4.5 2.8 3.25 2.3 /
L’e 2.3 2.6 2.24 3.6 2.8 3.6 2.24 2.6 1.48 /
qU 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1
Mai 3.17 3.64 3.57 5.94 6.43 6.43 5.94 3.57 3.64 1.31
Ø En travée :
travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6 6-7 7-8 8-9 9-10
qu 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1 5.1
Mw 5.10 6.51 4.83 12.48 7.55 12.48 4.83 6.51 2.11
Me 6.51 4.83 12.84 7.55 12.48 4.83 6.51 2.11 5.10
L (m) 2.3 3.25 2.8 4.5 3.5 4.5 2.8 3.25 2.3
X (m) 1.22 1.56 1.73 2.44 2.02 2.03 1.91 1.36 1.40
Mt(KN.m) 7.01 10.28 10.95 22.71 18.41 21.94 10.9 11.4 7.30
Effort tranchant
1-2 2-3 3-4 4-5 5-6 6-7 7-8 8-9 9-10

Vw 4.49 8.08 6.65 8.51 9.09 7.14 9.31 6.77 6.60
Ve 6.06 6.60 6.77 9.31 7.14 9.04 4.65 6.65 2.20

6.43 6.43
5.94 5.94
3.64
3.57 3.57 3.64
3.17
1.31
7.01 7.30
10.9 11.4
10.28 10.95
22.71 18.41 21.94
9.09 9.31
8.51
8.08 6.60
6.65 7.14 6.77
4.49
6.06 4.65 2.20

6.77
6.60 6.65
7.14
9.04
9.31

Pour RDC+SOUS SOL

Type 1
Ø En appuis :
appuis 1 2 3 4
Lw / 3.25 2.8 4.5
L’w / 3.25 2.24 3.6
Le 3.25 2.8 4.5 /
L’e 3.25 2.24 3.6 /
qu(KN/ml) 7.53 7.53 7.53 7.05
Mai(KN.m) 9.35 7.35 8.78 10.75
Ø En travée :
travée 1-2 2-3 3-4

Qu( KN/ml) 7.53 7.53 7.05
Mw(KN.m) 9.36 4.44 10.74
Me(KN.m) 4.44 10.74 16.80
L (m) 3.25 2.8 4.5
X (m) 1.42 1.70 2.44
Mt(KN.m) 17.15 15.64 31.87
Effort tranchant
1-2 2-3 3-4

Vw (KN) 9.35 9.32 13.16
Ve(KN) 11.62 9.07 14.10

13.16
9.35 9.32
9.07
11.62
14.10
8.78 10.75
9.35
7.35
15.64
17.15 31.87
Diagramme des moments et efforts de tranchants aux niveaux des sous sol +RDC

Type 2
Ø En appuis :
appuis 1 2 3 4 5
Lw / 2.30 3.25 2.8 4.5
L’w / 2.30 2.6 2.24 3.6
Le 2.30 3.25 2.8 4.5 /
L’e 2.30 2.6 2.24 3.6 /
qu(KN/ml) 7.53 7.53 7.53 7.05 7.05
Mai(KN.m) 4.68 5.38 5.27 8.22 10.80
Ø En travée :
travée 1-2 2-3 3-4 4-5

Qu( KN/ml) 7.53 7.53 7.53 7.05
Mw(KN.m) 4.68 5.98 4.44 10.75
Me(KN.m) 5.98 4.44 10.75 16.80
L (m) 2.3 3.25 2.8 4.5
X (m) 1.46 1.56 1.70 2.44
Mt(KN.m) 10.48 15.18 15.65 31.87
Effort tranchant
1-2 2-3 3-4 4-5

Vw (KN) 6.62 8.35 9.83 7.11
Ve(KN) 8.96 10.05 9.75 13.40

10.80
5.27 8.22
5.38
4.68
10.48
15.18
15.65 31.87
9.83
8.35
7.11
6.62
8.96 9.75
10.05
13.40

Type 3
Ø En appuis :
appuis 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Lw / 2.3 3.25 2.8 4.5 3.5 4.5 2.8 3.25 2.3
L’w / 2.3 2.6 2.24 3.6 2.8 3.6 2.24 2.6 1.48
Le 2.3 3.25 2.8 4.5 3.5 4.5 2.8 3.25 2.3 /
L’e 2.3 2.6 2.24 3.6 2.8 3.6 2.24 2.6 1.48 /
qU 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53
Mai 4.68 5.38 5.27 8.78 9.50 9.80 8.78 5.27 4.52 1.94
Ø En travée :
travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6 6-7 7-8 8-9 9-10
qu 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53 7.53
Mw 4.68 5.98 4.44 11.48 6.94 11.48 4.44 5.98 1.94
Me 5.98 4.44 11.48 6.94 11.48 4.44 5.98 1.94 4.68
L (m) 2.3 3.25 2.8 4.5 3.5 4.5 2.8 3.25 2.3
X (m) 1.64 1.56 1.70 2.11 1.92 2.04 1.47 1.46 1.30
Mt(KN.m) 10.48 15.18 15.65 28.41 20.96 27.34 12.63 14.14 8.47
Effort tranchant
1-2 2-3 3-4 4-5 5-6 6-7 7-8 8-9 9-10

Vw(KN) 6.62 8.35 9.83 13.35 13.37 8.29 10.14 11.13 6.32
Ve(KN) 8.96 10.05 9.75 13.75 8.56 9.39 8.43 5.06 3.52

9.80
9.50
5.38 8.78 8.78
4.68 5.27 5.27
4.52
1.94
10.48 8.47
15.18 15.65 14.14
28.41 20.96 27.34 12.63
13.37
11.13
13.35
8.35 6.32
10.14
9.83 8.29
6.62
8.43 3.52
8.96 5.06
10.05 8.56
9.75
9.39
13.75
Diagramme des moments et efforts de tranchants aux niveaux des sous sol +RDC

v Calcul de ferraillage :
Calcul des armatures longitudinales :
Ø En travée :
Les armatures seront calculées en flexion simple à ELU car la fissuration est peut préjudiciable.
Données
Géométrie : Largeur de la poutre b 65 cm
Hauteur de la section h 20 cm
Hauteur utile des aciers tendus d 18 cm
Hauteur utile des aciers comprimés C 0,2 cm
Matériau : Contrainte de l'acier utilisé fe 400 Mpa
Contrainte du béton à 28 jours fc28 25 Mpa
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Chargement : Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mu 36,60 KN.m
Moment réduit limite μl 0,392
Calcul du moment capable de la table
Calcul du α0 :
α0=h0/d=4/18 _ α0 = 0,22
D’âpres BAEL91/modifie 99 page 127 (tableau)
μ0 =0,153
Le moment capable de la table:
MTable= μ0bd fbc =0,153.0, 65.(0.18)2.14.2=45.75 KN.m
MTable=45,75 KN.m
Mu= Mtravee =36.60 KN.m ≤ MTable=45,75 KN.m
Donc l'axe neutre est dans la table de compression. Comme le béton tendu n'intervient pas dans les
calculs de résistance, on conduit le calcul comme si la section était rectangulaire de largeur
constante égale a la largeur de la table b.
65
65
18 20
10

Fig. -ferraillage sur appui et En travée
Calcul des moments réduits :
μ= Mu / (b d² fbu)=36,60x103/(65x182 x14,2) =0,122
μ=0,112≤ μl =0,186 ⟹ Pas d'aciers comprimés (A’ =0 cm²)
D’après le BAEL91/modifié 99 page 460(tableau 5) :
⟹ α = 0.163 β = 0.93
Détermination de la section théorique des aciers tendus :
As=Mu/(β.d.σs) =36.60x103/(0,93x18x348) =3,14 cm2.
As =3.14 cm2 ≥ Amin =1,14 cm2 … vérifié.
Choix des sections commerciales des armatures tendus :
As calcul =3.14 cm2 ⟹ As adoptée =3.49cm2 = ( 3HA10+1HA12)
Ø En appuis :
Données
Hauteur de la section h 20 cm
Hauteur utile des aciers tendus d 18 cm
Hauteur utile des aciers comprimés C 0,2 cm
Matériau : Contrainte de l'acier utilisé fe 400 Mpa
Contrainte du béton à 28 jours fc28 25 Mpa
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Chargement : Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mu 12,48 KN.m
Moment réduit limite μl 0,392
Calcul des moments réduits :
μ= Mu / (b d² fbu)=12.48x103/(65x182x14,2) =0,041
μ=0,041≤ μl =0,186 ⟹ Pas d'aciers comprimés (A’ =0 cm²)
D’après le BAEL91/modifié 99 page 460(tableau 5) :

⟹ α = 0,052 β = 0,97
Détermination de la section théorique des aciers tendus :
As=Mu/(β.d.σs) =12.48x103/(0,97x18x348) =2.05cm2.
As =2.05 cm2 ≥ Amin =1,14 cm2 … vérifié.
Choix des sections commerciales des armatures tendus :
As calcul =2.05 cm2 ⟹ As adoptée =2.36cm2 = 3HA10
Calcul des armatures transversales :
Données
Matériaux : Contrainte du béton à 28 jours fc28 25 MPa
Contrainte limite de traction du béton ft21 2.1 MPa
Contrainte min (0,2fc28/γb ; 5 MPa) τlim 3,33 MPa
Contrainte de l'acier utilisé fe 400 MPa
Section des armatures longitudinales Al 1,92 cm²
Diamètre des armatures longitudinales Фl 12 mm
Coefficient de sécurité γb 1.5
Coefficient de sécurité γs 1.15
Largeur de l’âme b0 10 cm
Hauteur totale de la poutre h 20 cm
Hauteur de la table h0 4 cm
Hauteur utile de la poutre d 18 cm
Largeur de l'appui b’ 30 cm
Chargement : L’effort tranchant Vu 18.64 KN
max
Vérification de la contrainte de cisaillement :
Contrainte tangente :
τu = Vumax/b0d=18.64.103/100.180 =1,035 MPa.
Armature droite : α =900
Calcul des armatures transversales et leur espacement (α =900) :
At/b0St ≥ γs. (τu – 0.3 ftj.k)/0,9.fe.(sin α + cos α)
k =1 ; On flexion simple et sons reprise de bétonnage.
At/St ≥ 100*1.15(1.035 – 0.3*.2.1)/0.9*400 ⟹ At/St ≥46.575 /360 ⟹

At/St ≥ 1/5.575
Percentage minimal :
At/St ≥ 0,4.b0/fe ⟹ At/St ≥ 1/100.
At/St ≥ 1/5.575 ≥ 1/100 … vérifié.
Diamètre minimale :
Фt ≤ min (Фl ; h/35 ; b0 /10) = min (12 mm ; 5.71 mm ; 10 mm).
On prend : Фt =8 mm.
At = 2 Ф 8 = 1.01 cm2.
At/St ≥ 1/5.575 ⟹ St = At x5.575 =1.01x5.575 ⟹ St =5.63 cm
Espacement minimale :
St ≤ min (0,9d; 40 cm) = min (16.2 cm ; 40 cm).
⟹ St = 15 cm.
Ü Calcul à E.L.S :
Calcul du moment Mser :
On prend le cas le plus défavorable qui donnée les moments max dans le calcul à E.L.U :
Ø En appuis :
appuis 1 2 3 4 5
Lw / 2.30 3.25 2.8 4.5
L’w / 2.30 2.6 2.24 3.6
Le 2.30 3.25 2.8 4.5 /
L’e 2.30 2.6 2.24 3.6 /
qs(KN/ml) 6 6 6 6 6
Mai(KN.m) 3.73 4.28 4.20 6.70 9.14
Ø En travée :
travée 1-2 2-3 3-4 4-5

Qu( KN/ml) 6 6 6 6
Mw(KN.m) 3.73 4.77 3.54 9.14
Me(KN.m) 4.77 3.54 9.14 14.29

L (m) 2.3 3.25 2.8 4.5

X (m) 1.23 1.56 1.73 2.44
Mt(KN.m) 8.25 12.10 12.88 27.12
Effort tranchant
1-2 2-3 3-4 4-5

Vw (KN) 6.9 6.99 9.77 7.63
Ve(KN) 7.13 9.73 9.29 14.04
9.14
4.20 6.70
4.28
3.73
8.25
12.10
12.88 27.12

9.77
6.99
7.63
6.9
7.13 9.29
9.73
14.04
Diagramme des moments et efforts de tranchants ELS
Moment en travée (Mtravée ser) 27.12 KN.m
Moment en appuis (Mappuis ser) 9.14 KN.m
Vérification des contraintes :
Données
Matériaux : Contrainte du béton à 28 jours fc28 25 Mpa
Contrainte limite de traction du béton ft28 2,1 Mpa
Contrainte de l'acier utilisé fe 400 Mpa
Section d’acier tendue en appuis As 2.36 cm2
Section d’acier tendue en travée As 6.16 cm2
Coefficient d’équivalence n 15
Coefficient : η=1,6 pour : HA > 6 mm η 1,6
η=1,3 pour : HA ≤ 6 mm
η=1,0 pour : rond lisse
Largeur de l’âme b0 10 cm
Hauteur totale de la poutre h 20 cm
Hauteur de la table h0 4 cm
Hauteur utile de la poutre d 18 cm
Chargement : Moment en travée Mtravée ser 27.12 KN.m
Moment en appuis Mappuis ser 9.14 KN.m
Ø En travée :

En travée En appuis
Moment service Mser 27.12KN.m 9.14KN.m
Les armatures adoptée As 3.49cm2 2.36cm2
Position de l’ axe neutre
²
− ( − ) . . .
Moment d’inertie
³
+ ( − )² 11508.91cm4 8393.24cm4
Contrainte dans le béton = 12.78 MPa 4.80MPa
Contrainte dans l’acier = ( − ) 47.36 MPA 222.15 MPA

Vérifier la contrainte dans le béton σbc ≤ σbc= Cv Cv
0.6 fc28= 15 MPa
Vérifier la contrainte dans l’acier σs =348 Cv Cv
Ferraillage de la table de compression

D’après le C.B.A 93, la dalle surmontant les corps creux doit avoir une épaisseur minimale de
4 cm, et doit être armée d’un quadrillage de barres dont les dimensions de mailles ne doivent pas
dépasser 20 cm (pour les armatures perpendiculaires aux nervures) et 33 cm (pour les armatures
parallèles aux nervures).
Le treillis soude a pour fonction
• La limitation du risque de fissuration du béton par retrait.
• La résistance aux effets des charges appliquées sur des surfaces de contact réduites.
• La répartition entre nervures voisines des charges localisées, notamment celles
Engendrées par les cloisons.
On optera pour un treillis soude : TS6 (15x15)

² Chapitre V Etude sismique
V.1/Introduction :
Un tremblement de terre (ou séisme) est un phénomène géologique qui provoque des
vibrations de la surface de la terre.
Les tremblements de terre se produisent lors d’un relâchement brutal des tensions (de
part et d’autre d’une faille, par exemple) à l’intérieur de la croûte terrestre, la rupture qui
s’en suit provoque des vibrations, légères ou fortes de la surface du sol..
Ces ondes sismiques sont les ondes primaires (onde P) et les ondes secondaires (onde
S), les ondes P provoquent un déplacement des objets dans la direction de propagation
des ondes de choc. Ce sont les premières que l’on ressent lors d’un séisme, car elles
se propagent plus vite que les ondes S, qui déplacent les objets dans un sens
perpendiculaire à la direction de propagation.
Les tremblements de terre se composent toujours d’une secousse principale (de

quelques secondes) et de secousses secondaires (appelées réplique) durant les heurs
ou les jours qui suivent. La sismologie est la science qui étudie les tremblements de
terre.
V.2/Objectif de l'étude dynamique:

L'objectif initial de l'étude dynamique d'une structure est la détermination des
caractéristiques dynamiques propres de la structure lors de ses vibrations. Une telle
étude pour notre structure telle qu'elle se présente, est souvent très complexe c'est
pourquoi on fait souvent appel à des modélisations qui permettent de simplifier
suffisamment les problèmes pour permettre l'analyse.
2-choix de la méthode de calcul :
D’après le RPA 99/version 2003, les méthodes utilisables dans le calcul des forces
sismiques sont trois (03) méthodes :
-par la méthode statique équivalente.
-par la méthode d’analyse modale spectrale.
-par la méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes.

Dans l’étude dynamique qui suit, on choisira les méthodes de calcul sismiques
suivantes :
-méthode statique équivalente.
-méthode dynamique (méthode directe).
V.3.1/Méthode statique équivalente:

- Principe:
Dans cette méthode RPA propose de remplacer les forces réelles dynamique
engendrées par un séisme, par un système de forces statiques fictives dont les effets
seront identiques et considérées appliquées séparément suivant les deux directions
définies par les axes principaux de la structure.
∗ ∗
V= w
-Détermination Les paramètres

Ø Coefficient d’accélération A:
- Zone(IIa) D’après la classification sismique de wilaya Constantine (RPA 99)
- Groupe d'usage 2 puisque sa hauteur totale ne dépasse pas 48m.
Alors d’après les deux critères précédents on obtient A=0.15
Ø Coefficient de comportement global de la structure R :
La valeur de R est donnée par le tableau 4.3 R.P.A99/v2003 en fonction du système de

contreventement tel qu’il est défini dans l’article 3.4 du R.P.A99/2003
Dans notre structure on a un système de contreventement en portique et par des voiles
en béton armé.
Alors le coefficient de comportement global de la structure égale à : R=4
Ø Facteur de qualité Q :
Facteur de la qualité (Q) : critique q Pénalité q

X Y
Condition minimal sur les files de 0.05 0.05
contreventement
Redondance en plans 0 0
Régularité en plans 0.05 0.05
Régularité en élévation 0.05 0.05
Control de la qualité des matériaux 0.05 0.05
Control de la qualité d’exécution 0.1 0.1
0.3 0.3
fonction de la categorie de site, du Q =1+∑ (Tableau 4.4 : RPA 99V2003)

→QX=Qy=1+0.3=1.3
Facteur d’amplification dynamique moyen (D) :
facteur de correction d'amortissement (η ) et de la période fondamentale de la

structure (T)
2,5 η 0 ≤T ≤T2
D= 2,5 η ( T2 / T )2/3 T2 ≤T ≤3s
2/3 5/3
2,5 η ( T2 / 3) (3/T) T >3s.
Ø Facteur de correction d’amortissement “η“:
η=
(%) est le pourcentage d'amortissement critique fonction du materiau constitutif, d

de structure et de l'importance des remplissages. Tableau 4.2 7%
Donc η = = 0.88>0.7 cv
Période et T2 du site considéré:
T2 = 0,50.

T=CThN¾
Tableau 4.6 CT=0.050 T=0.05(23.86)¾=0.539 s
Et comme " CT "le cas n0=04 dans le tableau, on peut utiliser aussi la formule 4.7 :
T=0.09hN/√
DX=29.50m TX=0.395s
Dy=17.60m Ty=0.511s
0 ≤Tx ≤T2 Dx = 2.5 η =2.2
T2 ≤Ty ≤3s Dy= 2,5 η ( T2 / T )2/3 =2.17
Poids total de la structure : (WT)
WT : est égale a la somme des poids W icalcules a chaque niveau (i) :
W T=∑ avec W i=W Gi+ W Qi
W Gi : Poids du aux charges permanentes et a celles des équipements fixes éventuels,

solidaires de la structure.
W Qi : Charges d’exploitation.
β : Coefficient de pondération, fonction de la nature et la durée de la charge

d’exploitation (Tab 4.5)
β =0.2
niveau Elément WG(kN) WGi(kN)et W Qi(kN)

5eme etage Acrotère 138.94

Planche terrasse 4273.01

Poutres principales 461.7
Poutres 350.5 WQi= 519.2
secondaires 377.79 WGi= 5847.95
poteaux 156.08
voiles 89.93
murs
(1er -- éme
) étage Planche étage 1731.63 WQi=778.8
Poutres 1401.6 WGi=7277.76
secondaires 1511.16
poteaux 624.35
voiles 162.13
murs
RDC Planche étage 1731.63 WQi=2076.8
Poutres 365.51
secondaires 510.30 WGi=3435.26
poteaux 241.92
voiles 72.91
murs
Sous sol Planche étage 1731.63 WQi=2076.8
Poutres 365.51 WGi=3099.42
secondaires 448.56
poteaux 40.73
voiles
murs
Le poids total de la structure :

W T=19660.39+0.2(5451.60)=20750.71KN
La force sismique totale ≪ V ≫ appliquée a la base dans les deux sens
VX=ADxQ W T=2225.13KN
R
VY=ADyQ W T=2195.16KN
R
V.3.2/ETABS :
INTRODUCTION :
Le logiciel « ETABS » est une formule complète, simple utilisée et dont les
interfaces graphiques sont très conviviaux.
La richesse de « ETABS » réside dans la variété de ses commandes pour générer

les modèles analysés, leurs comportement et dimensionner leurs structures en
béton /charpente ; ainsi la visualisation graphique des résultats.
« ETABS » est un logiciel dont les capacités sont nombreuses, le générateur

Graphique permet de satisfaire la plupart des exigences de base de l’ingénierie
par des outils graphiques adéquats en vue de la mise en forme d’une
modélisation.
• Modélisation :
Le logiciel « ETABS » utilise deux familles d’éléments finis à savoir :
ü Eléments barres ou poutres

ü Elément surfacique
• Plan de travaille :
1. Vue d'ensemble.
2. Décrire le model.
3. Commencer le model.
4. Installer la géométrie du model.
5. Définir les propriétés des matériaux.
6. Définir puis assigner les sections structurales.
7. Définir puis assigner les diaphragmes rigides.
8. Définir le spectre de réponse.
9. Définir les combinaisons des charges.

10. Définir puis assigner les charges.

11. Définir la masse source.
12. Assigner les blocages des appuis.
13. Analyse de la structure.
14. Affichage de la déformée.
15. Vérifier la structure.
16. Modifier la structure (si nécessaire).
17. Résultats finals.
• Les combinaisons des charges :

1. 1.35G + 1.5 Q
2. G + Q
3. G + Q ± E
4. 0.8G ± E
5. G + Q ± E
Modalisation de l’ouvrage par ETABS :
Vue en 3D la structure

Vue en plans (les étages) vue en plans (RDC +SS)
Résultats trouvées par logiciel ETABS :

Centre de masse et centre de torsion :
Story Diaphragm XCM YCM XCR YCR ex ey

STORY5 D1 14,6 8,528 14,6 7,916 0 0,612
STORY4 D2 14,6 8,509 14,6 7,938 0 0,571
STORY3 D3 14,6 8,483 14,6 7,977 0 0,506
STORY2 D4 14,6 8,474 14,6 8,028 0 0,446
STORY1 D5 14,6 8,483 14,6 8,09 0 0,393
RDC D6 13,995 8,749 14,6 8,158 0,61 0,591
S.SOL D7 14,613 8,826 14,6 8,255 0,013 0,571
Calcul
de l'excentricite:
• Excentricite theorique:
ex=|XCM-XCR | ; ey=| YcM-YcR|
• Excentricite accidentelle:
RPA99/V2003 Article (4.2.7)
eacc = 0,05 L
Story Diaphragm ex ey eccx eccy exa eya observation
STORY5 D1 0 0,612 1,475 0,88 1,475 0,88 cv
STORY4 D2 0 0,571 1,475 0,88 1,475 0,88 cv

STORY3 D3 0 0,506 1,475 0,88 1,475 0,88 cv

STORY2 D4 0 0,446 1,475 0,88 1,475 0,88 cv
STORY1 D5 0 0,393 1,475 0,88 1,475 0,88 cv
RDC D6 0,61 0,591 1,475 0,88 1,475 0,88 cv
S.SOL D7 0,013 0,571 1,475 0,88 1,475 0,88 cv
Facteurs de participations modales :
Mode Period SumRX SumRY

1 0,526751 0,0001 97,965
2 0,48004 98,896 97,9653
3 0,432544 98,8989 99,2587
4 0,131448 98,8989 99,7762
5 0,113141 99,7558 99,7762
6 0,097945 99,757 99,7764
7 0,05828 99,757 99,9614
8 0,048345 99,9516 99,9614
9 0,041844 99,9522 99,9615
10 0,037898 99,9522 99,9956
11 0,030672 99,9948 99,9956
12 0,028412 99,9948 99,9998
1er mode de vibration(T=0.526S)
Translation sens x

2eme mode de vibration(T=0.480S)
Translation sens y
3eme mode de vibration(T=0.432S)
Rotation auteur de l’axe Z

Déplacements et Efforts tranchant de chaque diaphragme:
EX EY
Story Diaphragm UX UY UX UY
STORY5 D1 0,0124 0 0,0001 0,0108
STORY4 D2 0,0107 0 0,0001 0,0092
STORY3 D3 0,0089 0 0,0001 0,0076
STORY2 D4 0,007 0 0 0,0059
STORY1 D5 0,0051 0 0 0,0042
RDC D6 0,0033 0 0 0,0027
S.SOL D7 0,001 0 0 0,0008
Vérification des déplacements:

Les déplacements horizontaux de chaque niveau dus aux efforts horizontaux sont aux
nivaux des planchers.
D’après le RPA 99/ V 2003 le déplacement horizontal a chaque niveau est calcule
comme suit : δk =R.δ
δek: Déplacement du aux forces sismiques Fi
R : Coefficient de comportement (R= 4)
Le deplacement relatif au niveau ″K″ par rapport au niveau ″K-1″ est egal a :
Δk = δk - δk-1
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont
adjacent, ne doivent pas dépassez 1% de la hauteur de l’étage.
Donc tous les deplacements relatifs sont inferieurs aux deplacements admissibles
imposes par le ≪ R.P.A.99 /version 2003≫ et qui est de l'ordre de 1% de la hauteur
d’etage

Sens x Sens y
Story Diaphragm δek δk ∆k δek δk ∆k observation

(cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) ∆(cm)
STORY5 D1 1,24 4,96 0,68 1,08 4,32 0,64 2,97 cv
STORY4 D2 1,07 4,28 0,72 0,92 3,68 0,64 2,97 cv
STORY3 D3 0,89 3,56 0,76 0,76 3,04 0,68 2,97 cv
STORY2 D4 0,7 2,8 0,76 0,59 2,36 0,68 2,97 cv
STORY1 D5 0,51 2,04 0,72 0,42 1,68 0,6 2,97 cv
RDC D6 0,33 1,32 0,92 0,27 1,08 0,76 4,45 cv
S.SOL D7 0,1 0,4 0,4 0,08 0,32 0,32 3,96 cv
Justification vis a vis de l’effet P -∆

Les effets du 2° ordre (ou effet P-∆) peuvent etre negliges dans le cas des batiments si la
condition suivante est satisfaite a tous les niveaux :
θ= Pk ∆ k / Vk hk ≤ 0.10
Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au dessus du
niveau ‘k’
∑ ( gi + )
Vk : effort tranchant d’etage au niveau ‘k’.
∆k : déplacement relatif du niveau≪ k ≫ par rapport au niveau ≪ k-1 ≫
hk : hauteur de l’etage ≪ k ≫.
Si 0,10 < θk ≤ 0,20, les effets P-∆ peuvent être pris en compte de manière
approximative en amplifiant les effets de l’action sismique calcules au moyen
d’une analyse élastique du 1° ordre par le facteur 1/ (1- θ k).
Si θk > 0,20, la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée

Dans le sens x :
Story p(KN) ∆k (m) VX (KN) hk θ

àbservation
STORY5 3514,78 0,0068 775,31 2,97 0,0103795 cv
STORY4 3850,62 0,0072 1240,13 2,97 0,0075273 cv
STORY3 7433,52 0,0076 1615,85 2,97 0,011772 cv

STORY2 7433,52 0,0076 1917,46 2,97 0,0099203 cv

STORY1 7433,52 0,0072 2151,37 2,97 0,0083764 cv
RDC 7433,52 0,0092 2362,04 4,45 0,0065063 cv
S.SOL 5951,79 0,004 2465,52 3,96 0,0024384 cv
Dans le sens y :
Story p(KN) ∆k (m) VY (KN) hk θ àbservation

STORY5 3514,78 0,0064 818,22 2,97 0,0092566 cv
STORY4 3850,62 0,0064 1300,87 2,97 0,0063785 cv
STORY3 7433,52 0,0068 1684,61 2,97 0,0101029 cv
STORY2 7433,52 0,0068 1989,29 2,97 0,0085556 cv
STORY1 7433,52 0,006 2225,13 2,97 0,0067489 cv
RDC 7433,52 0,0076 2438,31 4,45 0,0052067 cv
S.SOL 5951,79 0,0032 2542,29 3,96 0,0018918 cv
Donc θ < 0,1dans tous les niveaux, donc l'effet P − ∆ est neglige.
Vérifier les effort tranchant à la base :
D’après le fichier des résultats d’ETABS on a :
Vx Dyn = 2465,27 KN
Vy Dyn = 2441,85 KN
D’après le RPA 99 /version 2003 ( art4.3.6) , la résultante Vt des forces obtenues a

la base par combinaison des valeurs modales ne doit pas être inférieure à 80% de la
résultante des forces sismiques déterminées par la méthode statique équivalente V .
Ceci nous donne :
0,80 Vx statique =1780, 10 KN, donc : Vx dyn > 0,80 Vx statique CV
0,80 Vy statique =1756,12 KN, donc : Vy dyn > 0,80 Vy statique CV

VI.8.4 VERIFICATIONS REGLEMENTAIRES

VI.8.4.1 Période fondamentale théorique RPA Art 4.2.4 :
_ les périodes calculés à partir des méthodes numériques ne doivent pas dépasser
celles des formules empiriques au plus de 30 %.
T empirique = 0,539sec x1.3 = 0,7007 sec > T numérique = 0,5266 sec.
Donc la condition est vérifiée.

Chapitre VI Calcul des éléments résistant
VI.1/Introduction :
Notre structure est un ensemble tridimensionnel des poteaux, poutres et voiles, liés
rigidement et capables de reprendre la totalité des forces verticales et horizontales.
Pour la détermination du ferraillage on considère le cas le plus défavorable.
On a utilisé l’outil informatique à travers le logiciel d’analyse des structures (ETABS),
qui permet la détermination des différents efforts internes de chaque section des
éléments, pour les différentes combinaisons de calcul.
- Les poutres seront calculées en flexion simple.
- Les poteaux seront calculés en flexion composé déviée.
- Les voiles seront calculés en flexion composé .
VI.2/ Les poutres:
VI.2.1/ Les ferraillages des éléments :
Le calcul des poutres se fait en flexion simple en considérant les combinaisons
d’action suivantes :
- La combinaison fondamentales : «1er genre » BAEL 91
1,35G + 1,5Q « ELU ».

- Combinaisons accidentelles : «2ème genre » RPA 99V2003
G + Q± E
0,8G± E
VI.2.1.1/Recommandation du RPA99:
Ø Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute
la longueur de la poutre est de 0,5% en toute section.
Ø Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
- 4% en zone courante
- 6% en zone de recouvrement
P.F.E 2015
101
Les poutres
Sur appuis En travée
ELU ELS ELU ELS
G+Q ± E 0,8G ± E G+Q 1,35G + 1,5Q G+Q
VI.2.1.2/Le calcul de ferraillage
-Les poutres principales: d=41cm
a-calcul les armatures longitudinales:

Ø EN Travée : Mt=116.23KN.m
α=1.25*(1-(1-2*µ)0.5) β=1-0.4 α As=MU/σsdβ
0.162<0.186 σs=
donc 0.22 0.91 8.95cm2
348MPa
PIVOT A
P.F.E 2015
102
Ø En appuis : σbc=18.47N/mm2 γb=1.15 ,γs=1
1-Nappe supérieure: Combinaison utilisée est : G+Q±E
Ma=156.70KN.m
α=1.25*(1-(1-2*µ)0.5) β=1-0.4 α As=MU/σsdβ
0.168<0.186 σs=
donc PIVOT A 0.23 0.90 10.61cm2
400MPa
2-Nappe inferieure : Combinaison utilisée est: 0.8G±E
Ma=146.70 KN.m
α=1.25*(1-(1-2*µ)0.5) β=1-0.4 α As=MU/σsdβ
0.157<0.186 σs=
donc 0.21 0.92 9.72cm2
400MPa
PIVOT A

0 , 23 bdf t 28
Asmin = = 1, 48 cm 2
fe
Donc :
on adopte finalement en travée : As = max (AS .u ; ASmin ) = 8.95.cm 2
Le choix des barres est : 3HA14+3HA14=9.24cm2
P.F.E 2015
103
on adopte finalement en appuis (nappe supérieure):

(
As = max AS .u ; ASmin ) = 10.61.cm 2
Le choix des barres est : 3HA16+3HA14= 10,65cm2
on adopte finalement appuis (nappe inferieure):
(
As = max AS .u ; ASmin ) = 9.72.cm 2
Le choix des barres est : = 3HA16+3HA14= 10,65cm2
-Les poutres secondaires: d=36cm
Ø EN Travée : Mt=163.153KN.m
α=1.25*(1-(1-2*µ)0.5) β=1-0.4 α As=MU/σsdβ
0.162<0.186 σs=
donc 0.0143 0.99 5.09cm2
348MPa
PIVOT A
Ø En appuis : σbc=18.47N/mm2 γb=1.15 ,γs=1
1-Nappe supérieure: Combinaison utilisée est : G+Q±E
Ma=108.01KN.m
α=1.25*(1-(1-2*µ)0.5) β=1-0.4 α As=MU/σsdβ
0.168<0.186 σs=
donc PIVOT A 0.20 0.92 8.15 cm2
400MPa
P.F.E 2015
104
2-Nappe inferieure : Combinaison utilisée est: 0.8G±E
Ma=94.921 KN.m
α=1.25*(1-(1-2*µ)0.5) β=1-0.4 α As=MU/σsdβ
0.157<0.186 σs=
donc 0.18 0.93 7.08cm2
400MPa
PIVOT A

0 , 23 bdf t 28
Asmin = = 1,30 cm 2
fe
Donc :
on adopte finalement en travée : As = max (AS .u ; ASmin ) = 5.09cm 2
Le choix des barres est : 3HA14+2HA12=6.88cm2.
on adopte finalement en appuis (nappe supérieure):
(
Le choix des barres est : 3HA14+3HA14=9.11cm2.
on adopte finalement appuis (nappe inferieure):
(
Le choix des barres est : = 3HA14+3HA14= 9.11cm2.
P.F.E 2015
105
b-Ferraillage solonRPA99/version2003 (7.5.2.1) :
Sens As RPA99 Asad

(cm2) (cm2)
Pourcentage Transversal As = 0,5 % bh A sup+A inf
minimal As=6.75cm2 21.3cm2
Longitudinal As = 0,5 % bh A sup+A inf
As=6 cm2 18.22 cm2
En zone Transversal As = 4 % bh A sup+A inf
Pourcentage courante As=54 cm2 21.3 cm2
maximal Longitudinal As = 4 % bxh A sup+A inf
As=48 cm2 18.22 cm2
En zone de Transversal As = 6 % bh A sup+A inf
2
recouvrement As=81cm 21.3 cm2
Longitudinal As = 6 % bh A sup+A inf
As=72 cm2 18.22 cm2
c-Vérification à l’E.L.S :
(Fissuration peu préjudiciable)

-LES POUTRES PRAINCIPALES :
En travée :
Moment service Mser 50.48KN.m
Position de l’ axe neutre ² 15.19 cm
− 15 ( − )
2
Moment d’inertie ³ 91738.81cm4
+ 15 ( − )²
3
Contrainte dans le 8.35MPa
=
béton
Contrainte dans l’acier 212.82MPa
= 15 ( − )
Vérifier la contrainte σbc ≤ σbc= 0.6 fc28= 15 CV

dans le béton MPa
P.F.E 2015
106
Vérifier la contrainte σs =212.82MPa

dans l’acier pas de limitation.
En appuis :

Position de l’ axe neutre ² 16.23cm
− 15 ( − )
2
Moment d’inertie ³ 140766.98cm4
+ 15 ( − )²
3
=
béton
= 15 ( − )

dans le béton MPa
P.F.E 2015
107
-Les poutres secondaires :

En travée :

− 15 ( − )
2
Moment d’inertie ³ 76710.71 cm3
+ 15 ( − )²
3
=
béton
= 15 ( − )

dans le béton MPa
En appuis :
Moment service Mser 45.76KN.m

− 15 ( − )
2
Moment d’inertie ³ 93570.75 cm3
+ 15 ( − )²
3
=
béton
= 15 ( − )

dans le béton MPa
P.F.E 2015
108
d-les armatures transversales :

Sens transversal
Sens longitudinal
h b h b
Φ t ≤ Min { ; ; Φl} Φ t ≤ Min { ; ; Φl}
35 10 35 10
Φ t ≤ {1,14; 3 ; 1,4} Φ t ≤ min (1,2 ;3 ;1,4)

Les armatures
transversales
Soit Φ t = 8 mm Soit Φ t = 8 mm
On prend At = 4T8 =2,01 cm2 On prend At = 4T8 =2,01 cm2
St ≤ min (0,9d; 40 cm) St ≤ min (0,9d; 40 cm)

St= min (32.4 ;40) St= min (36,9 ;40)
St = 32cm. St = 36 cm.
Zone h h
St≤ Min { ; 12 Φl ; 30} St≤ Min { ; 12 Φl }
L’espacement
nodale 4 4
40 45
St≤ Min { ; 16,8 ; 30} St≤ Min { ; 16,8 }
4 4
St≤ Min {10; 16,8 ; 30}= 10 cm St≤ Min{11 ,25; 16,8}
On prend: St = 10 cm On prend :St = 11,25 cm
Zone h 40 h 45
St≤ ⇒ St ≤ St≤ ⇒ St ≤
courante 2 2 2 2
St≤ 20cm St≤ 22.5 cm
On prend St= 15 cm On prend St= 15 cm
Zone At min = 0,003 x St x b At min = 0,003 x St x b
transversal
armatures
nodale At min = 0.9 cm2 At min = 1.01 cm2

Les
P.F.E 2015
109
Zone At min = 0,003 x St x b At min = 0,003 x St x b

courante At min = 1,35 cm2 At min = 1,35 cm2
e-Vérification de l’effort tranchant et la fléche:
Sens transversal Sens longitudinal

Influence de Vu max ≤ Vu max ≤
τu = τu τu = τu
L’effort b.d b.d
tranchant fc28 τu = Min {3,33 MPa; 5 MPa}
τ u = Min {0,2 ; 5 MPa}
γb
36.24 X 103
135.35 ⋅ 103 τu = = 0,37MPa
τu = = 1.099MPa
300.320
300 ⋅ 410
τu =0,37 MPa < τ u = 3,33 MPa

τ u =1.099MPa < τ u = 3,33 MPa
⇒ (C.V)
⇒ (C.V)
Vérification As 4,2
≤
de la As 4,2 b0 .d fe
≤
flèche b0 .d fe
h 1
≥
h 1 lx 16
≥
l 16
h Mt
≥
h Mt lx 10M 0
≥
l 10M 0 8,15 4,2
=0,0075 < =0,0105
9,11 4,2 30 x32 400
=0,008 < =0,0105
30 x 41 400 ⇒ (C.V)
⇒ (C.V) 35 Mt
=0.077 > = 0,047
45 Mt 450 10M 0
=0,1 > = 0,029
470 10M 0 ⇒ (C.V)
⇒ (C.V) 35 1
=0.077> = 0,0625
450 16
P.F.E 2015
110
45 1 ⇒ (C.V)
=0,1 > = 0,0625
470 16
⇒ (C.V)
P.F.E 2015
111
c/Le mode opératoire :

Les données sont les dimensions b et h (sections rectangulaires) et les
sollicitations de calcul après pondérations et majorations Mu et Nu.
Si ψ1<0,81 on détermine Si La section est entièrement comprimée
à partir du graphe e≤eNC
eNC = f (ψ1 ) avec e= M u Si La section est partiellement comprimée

Nu
e>eNC
-Organigramme de calcul :
LES POTEAUX
FERRAILLAGE VERIFICATION
BAEL 91 RPA 99 BAEL 91
1,35G +1,5Q 0,8G± E G +Q± E G+Q
VI.3.1.3 / ferraillage des poteaux :

M3max=62.542KN. m et N3cor =-129.32KN
M2max= 72,956KN KN.m et N2cor= -.26.74 m
N 3max=-927.72KN et M3COR= 2.031 KN.m
1er cas : M3max=62.542KN.m N3cor =-129.32KN (G+Q±EX)
-Calcul l’excentricité total :
eT = e1+ e2 ,e1= ea+ e0
avec:
ea = max ( 2 cm ; l / 250 )
e0 = M/ N= 48.36 cm.
e1 = ea+ e0 = 50.36cm.
e2 =( 3 lf2 / 10000 h ) . ( 2 + αФ)
= = 0.5
Ф=2
P.F.E 2015
112
e2=0.02m
e0 = 48.36 cm eT= 51.06cm
ea = 2 cm.
Nu 129.32 ×10−3
ψ1 = = = 0,05
bhσ bc 0.35 × 0.4 × 18.47
Ψ1 p 0.81 ξ = f (ψ 1 )
1 + 9 − 12Ψ
ζ = = 0,1656
4 × (3 + 9 − 12Ψ )
e NC = ξ × h = 0 .0662 m = 6 .62 cm ⇒ , Avec: h=40 cm
e > eNC ; donc la section est partiellement comprimée.

Situation accidentelle (γb=1.15) ,γs=1
25 36 18,47 348 400 4
M u = eT ⋅ N c = 0.51 × 129.32 = 65.95KN ⋅ m
= +
( − ) µ= εs=10‰ = . ( − − ∗ ) β=1-0.4 α
∗ ∗ =
86.64KN.m 0.091‹0.186 0.119 0.95 6.33cm2

donc 0,01
PIVOT A

As= Asf- Nu/σs=3.10cm2
P.F.E 2015
113
0 , 23 bdf t 28
As ≥ Asmin = = 1,30 cm 2
fe
Donc : As = max ( As ; ASmin ) = 3 .10 cm 2
2emecas: M2max=26.74KN.m N2cor =-72.956KN (G+Q±Ey)

-Calcul l’excentricité total :
eT = e1+ e2, e1= ea+ e0
avec:
ea = max ( 2 cm ; l / 250 )
e0 = M/ N
e2 =( 3 lf2 / 10000 h ) . ( 2 + αФ)
= = 0.5
Ф=2
ea = 2 cm.
e0 = 36.60cm eT= 40.60cm
e2=2cm
Nu 72.956 × 10−3
ψ1 = = = 0,02
bhσ bc 0.35 × 0.4 × 18.47
Ψ1 p 0.81 ξ = f (ψ 1 )
1 + 9 − 12Ψ
ζ = = 0,1656
4 × (3 + 9 − 12Ψ )
e NC = ξ × h = 0 .0662 m = 6 .62 cm ⇒ Avec: h=40 cm
e > eNC donc la section est partiellement comprimée

25 27 18,47 400 400 4
P.F.E 2015
114
M u = eT ⋅ N c = 0.41× 72.956 = 29.91KN ⋅ m
= +
( − ) µ= εs=10‰ = . ( − − ∗ ) β=1-0.4 α
∗ ∗ =
38.66KN.m 0.07‹0.186 0.09 0.96 3.50cm2

donc 0,01
PIVOT A

A= Asf- Nu/σs=1.50cm2
Ø -Vérification:

0 , 23 bdf t 28
As ≥ Asmin = = 1,30 cm 2
fe
Donc : As = max (As ; ASmin ) = 1.50cm 2
Les cas As (cm²) As adoptée (cm²) /FACE
1er cas (b=35,h=40) 3.10 3T12=3.39
2éme cas (b=40,h=35) 1.50 1T12=1.54
ASadto=6T12+2T12=9.05cm2
-Solon RPa :
Pourcentage minimal d’après le RPA99V2003 (7.4.2.1)
Amin = 0.8% (b x h)=9.8cm2 < ASadto………………CV
Pourcentage maximal d’après le RPA99V2003
3 % b h en zone courante :
P.F.E 2015
115
Amax=36cm2> ASadto…………………………………….CV
6 % b h en zone de recouvrement :
Amax=72cm2> ASadto…………………………………….CV
-les Armatures transversales :

Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la
formule suivante :
At ρ .V
= a u ou :
t he . f e
Vu : effort tranchant de calcul

he : hauteur totale de la section brute
fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armatures transversal
t : espacement des armatures transversal dont la valeur maximale est
exprimée comme suit :
Dans la zone nodale (zone IIa) : t ≤ min(10Φl ;15 cm)
Comme Φl = 12 mm ⇒ t=10cm
Dans la zone courante (zone IIa) : t’ 15Φl
t’≤18 on prend t’=15cm
ρ a : Coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture
par effort tranchant .il est en fonction de l’élancement géométrique.

lf lf
λg = Où
a b
Si : λ g ≥ 5 ⇒ ρ a = 2.5
λ g p 5 ⇒ ρ a = 3.75
On a
λ g ≥ 5 ⇒ ρ a = 2.5
∗ ∗
At=
∗
Dans la zone nodale :

At=0.4cm2 on adopt :4T8 =2.01cm2
P.F.E 2015
116
Dans la zone courante :

At=0.6cm2 on adopt :4T8=2.01cm2
-Section minimale des armatures transversales et l’espacement:
AT
≥ 0, 3 % ⇒ At ≥ 0,003.t.b1
t.b1

h
St≤ Min { ; 12 Φl } st= 10cm2
4
st≤ st=15cm2
Zone At min = 0,003 x St x b

nodale At min = 1.05 cm2
Les armatures
transversales
Zone At min = 0,003 x St x b

courante At min = 1.57 cm2
-Vérifications nécessaires des poteaux :
-L’effort tranchant:
Ø solonCBA : Vu=28.31kN
VU max
τu = = 0.26 MPa ≤ τ u
b⋅d
 0.2 ⋅ f c 28 
τ u = min  ,5MPa  = min {3.33MPa,5MPa}
 γb 
Donc : τu p τ u cv
P.F.E 2015
117
Ø Selon le RPA99/version 2003 :

VU max
τu = ≤ τ u , avec : τ u = ρ d ⋅ f c 28
b⋅d
Comme λ g f 5 ⇒ ρ d = 0.075
Donc : τ bu = 1.87 MPa CV

-les contraintes a l’ELS :
Section partiellement comprimée :
Dans ce cas on doit vérifier que les contraintes du béton ainsi que celles
dans les aciers selon le type de fissuration, donc on doit vérifier la
contrainte du béton seule.
N
σb = ≤ σ b = 0.6 ⋅ f c 28
A
σ b = 0.6 ⋅ 25 = 15MPa
N=812 KN
812 × 10 3
σb = = 6.76MPa ≤ σ b = 0.6 ⋅ f c 28 CV
400 × 300
M u = eT ⋅ N c = 0.4566×120.20 = 54.88KN ⋅ m
= +
( − ) µ= εs=10‰ = . ( − − ∗ ) β=1-0.4 α
∗ ∗ =
71.70KN.m 0.10‹0.186 0.130 0.94 6.05cm2

donc 0,01
PIVOT A
As= Asf- Nu/σs=3.04cm2
P.F.E 2015
118
VII.3.1.4/ Ferraillage des poteaux (RDC):

1er cas :
M3max=26.637KN. m ; N3cor =-260.74KN
M2max=27.58KN.m ; N2cor =-79.53KN
.-Calcul l’excentricité total :

eT = e1+ e2, e1= ea+ e0
avec:
ea = max ( 2 cm ; l / 250 )
e0 = M/ N
e2 =( 3 lf2 / 10000 h ) . ( 2 + αФ)
= = 0.5
Ф=2 eT=14.19cm
Nu 90.20 × 10−3
ψ1 = 2 = = 0,11
D σ bc 0.4 × 0.4 × 18.47
Ψ1 p 0.81 ξ = f (ψ 1 )
1 + 9 − 12 Ψ
ζ = = 0,16
4 × (3 + 9 − 12 Ψ )
e NC = ξ × h = 0 .056 m = 5 .6 cm ⇒ Avec: h=35 cm
e > eNC donc la section est partiellement comprimée
25 36 18,47 400 400 4
P.F.E 2015
119
t’≤18 on prend t’=15cm

ρ a : Coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture
par effort tranchant .il est en fonction de l’élancement géométrique.

lf
λg =
D
Si : λ g ≥ 5 ⇒ ρ a = 2.5
λ g p 5 ⇒ ρ a = 3.75
On a
λ g = 7.92 ≥ 5 ⇒ ρ a = 2.5
Vu=15.10 KN
∗ ∗
At=
∗

At=0.26cm2 on adopt :3T8 =1.51cm2
At=0.4cm2 on adopt :3T8=1.51cm2
-Section minimale des armatures transversales et l’espacement:
AT
≥ 0, 3 % ⇒ At ≥ 0,003.t.b1
t.b1

D
St≤ Min { ; 12 Φl } st=10cm
4
st≤ st=15cm
P.F.E 2015
120
Zone At min = 0,003 x St x D

nodale At min = 1.05 cm2
Les armatures
transversales Zone At min = 0,003 x St x D
courante At min = 1,50cm2
-Vérifications nécessaires des poteaux :

-L’effort tranchant:
Ø solonCBA : Vu=15.10kN
VU max
τu = = 0.13MPa ≤ τ u
D⋅d
 0.2 ⋅ f c 28 
τ u = min  ,5MPa  = min {3.33MPa,5MPa} = 3.33MPa
 γb 
Donc : τu p τ u cv
Ø Selon le RPA99/version 2003 :

VU max
τu = ≤ τ u , avec : τ u = ρ d ⋅ f c 28
b⋅d
Comme λ g f 5 ⇒ ρ d = 0.075
Donc : τ bu = 1.87 MPa CV
P.F.E 2015
121
-Vérification a l’ELS :
Section partiellement comprimée :

Dans ce cas on doit vérifier que les contraintes du béton ainsi que celles
dans les aciers selon le type de fissuration, donc on doit vérifier la
contrainte du béton seule.
N
σb = ≤ σ b = 0.6 ⋅ f c 28
A
σ b = 0.6 ⋅ 25 = 15MPa
N=501.33 KN
501 .33 × 10 3
σb = = 5 . 21 MPa ≤ σ b = 0 .6 ⋅ f c 28 CV
ΠD 2
4
P.F.E 2015
122
Chapitre VI
Calcul des éléments résistant
VI.4/Les voiles:
VI.4.1/Introduction:
Les voiles seront calculés en flexion composée sous l’effet des sollicitations qui
les engendrent, le moment fléchissant et l’effort normal sont déterminés selon
les combinaisons
Ø comprenant la charge permanente, d’exploitation ainsi que les charges
sismiques.
VI.4.2/Spécifications:
-Coffrage:
L'épaisseur minimale est de 15cm, de plus, l'épaisseur doit être déterminée
en fonction de la hauteur libre d'étage he et des conditions de rigidité aux
extrémités.
-Ferraillage:
On devra disposer les ferraillages suivants:
- Des aciers verticaux.
- Des aciers horizontaux.
Les combinaisons d'action à prendre en compte pour le ferraillage de voiles

sont:
1.35G + 1.5Q, ELU
G + Q, ELS


G + Q ± E
0.8G ± E
126
P.F.E 2015
Chapitre VI
VI.4.3/Ferraillages des voiles:

-Voile pleine (trumeaux) :
Ø Les armatures verticales :
Données
Géométrie épaisseur au voile e 0.20 m
longueur du voile L 4.6 m
contrainte de l'acier fe 400 MPa
Matériaux contrainte du béton à 28jours 25 MPa
f c 28
condition de fissuration peu préjudiciable
-Caractéristiques mécaniques :
Surface A= 0.86m2
L’axe neutre du voile y = 2.55 m
Inertie I= 1.55m4
-Calcul des contraintes :

Les étages
σ 1.2 = − 1641.56 ⋅103 10297.6 ⋅106 2.55 ⋅103 +15.04
σ1 = +
N MY 0.86 ⋅106 1.55 ⋅1012 MPa
RDC ±
A I − 1641.56 ⋅103 10297.6 ⋅106 2.55 ⋅103 -18.84
σ1 = − MPa
0.86 ⋅106 1.55 ⋅1012
σ 1.2 = − 1285.58 ⋅103 6738.64 ⋅ 106 2.55 ⋅103 + 9.59
σ1 = +
1 ,2,3
N MY 0.86 ⋅106 1.55 ⋅1012 MPa
et ± s.p.c
A I − 1285.58 ⋅103 6738.64 ⋅106 2.55 ⋅103 -12.57
σ2 = −
4,5,6 0.86 ⋅ 106 1.55 ⋅1012 MPa
127
P.F.E 2015
Chapitre VI
L=4.6m
- On évalue la longueur de la zone de tendue à partir des triangles

semblables.
longueur de la zone tendue

longueur σ1
a= xL
σ1 + σ 2
Volume des contraintes T= (σ 1 xexa) / 2
section théorique de l'acier As= T/ f e
section minimale Amin= 0,20%x a x e
section minimale globale Amin=0.15%∗L∗
Les étages a(m) T(KN) AV(cm2) Asmin(cm2) AH(cm2)
RDC 2.04 3068.16 48.56 8.16 6.12

1, 2,3 1.99 1908.41 35.60 7.96 5.97
et
4, 5,6
128
P.F.E 2015
Chapitre VI
Ø Les armatures horizontales:

L’espacement:
Selon l'Art7.7.4.3.RPA99/VERSION 2003
St≤ min (1.5e; 30cm) ⇒ soit st= 20cm
-Vérification de l'effort tranchant:

Vu=1.1v=81.40KN
Vérification de la contrainte de cisaillement
contrainte tangente vu τ u = 0.88 MPa
τu =
b.d
contrainte tangente limite τ u = 0.20 f c 28 τu = 5 MPa
vérification de la contrainte de τu ≤τu 1.90 <5 c.v

cisaillement
129
P.F.E 2015
Chapitre VI
130
P.F.E 2015
Chapitre VI
131
P.F.E 2015
Chapitre VI
132
P.F.E 2015
Chapitre VI
133
P.F.E 2015
Chapitre VI
134
P.F.E 2015
Chapitre VI
135
P.F.E 2015
Chapitre VII Etude l’infrastructure
VII.1/Introduction :
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage
qui sont en contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la
superstructure ; elles constituent donc la partie essentielle de l’ouvrage puisque
de leurs bonnes conception et réalisation découle la bonne tenue de
l’ensemble.
Les éléments de fondation transmettent les charges au sol, soit directement

(cas des semelles reposant sur le sol au cas des radiers) soit à l’intermédiaire
des autres organes (cas des semelles sur pieux par exemple).
VII.2/Stabilité des fondations :

Les sollicitations dues la superstructure qui sont :
- Des forces verticales.
- Des forces obliques.
- Des forces horizontales.
- Des moments de flexion ou de torsion.
Les Sollicitations dues au sol qui sont.
- Des forces verticales ascendantes ou descendantes.
- Des forces obliques.
Les massifs de fondation doivent être Stable c'est-à-dire qu’ils ne doivent
donner lieu à des tassements que ceux-ci sont admissible dans certaines
limites.
VII.3/Différents types de fondations :
- Fondation superficielle (Semelles isolées, filantes, radiers)
- Semi profondes (les puits)
- Profondes (les pieux)
- Les fondations spéciales (les parois moulées et les cuvelage…..).
134
P.F.E 2015
VII.4/Choix du type de fondation:

Le choix du type de fondation dépend de plusieurs paramètres dont les plus
importants sont :
- La nature de la structure (portiques; voiles; mixte).
- La nature du sol et sa capacité portante.
- L’économie.
VII.5/Caractéristiques du sol :
Puisque il est nécessaire d’adopter le type et la structure des fondations à la
nature du sol qui supporter l’ouvrage, donc il faut faire une étude géologique et
géotechnique qui a pour objectif de préciser le type, le nombre et la dimension
des fondations nécessaire pour fonder un ouvrage donné sur un sol donné.
Pour notre ouvrage l étude a été faite par le laboratoire de travaux public de lest
L.T.P.E ; une étude qui a été achevée par un rapport, auquel on a tire les
conclusions et les résultats.
-A partir du résultat obtenu au laboratoire :

Angle de frottement Φ=330
La cohésion c=0.49bar
- la densité et la teneur en eau
Le sol est de bonne qualité avec une densité humide de 19.7KN/m3
La teneur en eau est comprise entre 14et19٪ correspondant a un sol de qualité
moyenne σ=2.34avec ancrage prise égale 1.5m
VII.6/Choix du type de fondation:
 N tot (ser ) S ouvrage
 ≥ (1)
 σ s 2

On a la condition suivante: 
 N (ser ) S
 tot p
ouvrage
(2 )
 σ s 2
(1) : Radier générale.

(2) : Semelles filantes et isolées.
σ s : Contrainte admissible de sol.
135
P.F.E 2015
Dans notre sol, (un sol ferme donc: σ s = 2 . 34 bar ).

N tot (ser ) : Effort normal a ELS.
N tot (ser ) = 77602, 21KN
S bat = 29 . 50 × 17 . 60 = 519 . 20 m 2
≤ ≥
. ×
= = 331.63 m2 < S bat =519.20 m2
.
Donc :la semelle isollée et filante
A/Semelle isolée sous poteau :

Semelles sous poteaux rectangulaire (de dimensions A.B avec A≤ B)et poteau
circulaire (de dimension d avec d=d) soumises soit un effort normal centré, soit
en plus de l’effort normal à des moments (efforts transmis par la superstructure
de l’ouvrage)
La pré dimensionnement de fondation :
≤ ≤ − ou ≤ ≤ −
La section d’armature As nécessaire est :en admettant un calcul successif dans

chacune des deux directions.
136
P.F.E 2015
( − )
=
( − )
=
Avec :
: Fissuration préjudiciable
σs= min (2/3fe, 110ftjη)=min( 266.6 ,201.61)
σs = 201.61MPa
-semelle rectangulaire sous poteau carré :

On prend la plus sollicité :
1/Calcul les armatures longitudinales :
dx dy H Asx Asy
A= ∗ B= ∗
(m) (cm) (cm) (Cm2) (cm2)
(m) (cm)
200 230 175 106 150 7.45 7.07
-Vérification de la condition de non fragilité :

0, 23 bdf t 28
Asmin = = 4 ,86 cm 2
fe
Donc on adopte finalement :Asx=max(As ;Asmin)=7.45cm2
Asy=max(As ;Asmin)=7.07cm2
Le choix des barres est : 7T812=7.72cm2
-Espacement minimale :
St≤ min (0,9d; 40 cm) = min (36 cm ; 40 cm).
⟹ St = 20cm.
-Vérification de non poinçonnement :

Il est vérifié pour le périmètre à mi feuillet égal à U=2a+2b+4h on doit avoir :
= ≤ lim=0.045*
137
P.F.E 2015
P1=P Aext /Atot

Aext= Atot-(4h2+ab+2bh+2ah)
Atot=A.B
lim=0.045* =0.98 MPa

.
U (m) Aext Atot P1 τ τlim vérification

8.7 0.049 4.6 11.80 0.75 0.98 cv
-Vérification les contraintes :

Si e0≤A/6 (diagramme trapézoïdale)
Si e0>A/6 (diagramme triangulaire)
Mu=12.53 KN.m
Nu=1106.99 KN
e0=M/N= (12.53/1106.99)=0.01 m ≤ 2/6=0.33m

. . ∗ . ∗ ∗
σ1= + = + = 0.00278 MPa
∗ ∗
. . ∗ . ∗ ∗
σ2= − = − =0.00266 MPa
∗ ∗
donc : diagramme trapézoïdale

σ σ
< 1.33σ 0.00544 < 0.31 ………vérifée
VII.8/Calcul la Longrine :
On a : Pu = 1106.99 KN ; Ps = 180.56 KN
D'après RPA99 V 2003 :
Les dimensions minimales de la section transversale des longrines sont :
on prend la section rectangulaire (25*30) cm
138
P.F.E 2015
ü Ferraillage de longrine
a/Longitudinale :
Les longrines ou le dispositif équivalent doivent être calculée pour résister à la
traction sous l’action d’une force égale à : =
Pu= la valeurs maximale des charges verticales de gravité apportées par les
points d’appuis solidarisés
.
= = = . KN
§ ELU :
′ . ∗
= = = . cm2
.
On adopte : 6AH12 A = 6.79 cm2
-Vérification de la condition de non fragilité :

0 , 23 bdf t 28
Asmin = = 0 .80 cm 2
fe
Donc on adopte finalement :Asx=max(As ;Asmin)=4.60cm2
Le choix des barres est : 6T812=6.97cm2

-Calcul les armatures transversales :
= , , =min 0.85 ;1.2 ;2.5 = 0.85 2
En prend : Φ8
=2Φ8=0.85 cm2 +2étrie
-L’espacement :
St = min (0,9d ; 40 cm)
St = 15 cm
139
P.F.E 2015
B/SEMELLE FILANTE SOUS VOILE :

B.1/ Calcul de largueur de la semelle(b) :
L=7m
Nser /ml=175.80KN
Nser
≥
σS ∗ L
B≥0.7m donc B=1m

- Calcul de la hauteur(h) :
h=0.4m
1
= ≤ = 0.045 28
2ℎ
= 0.75
5ℎ
+ 3
1= (1 − )
P1=505.97KN
= 0.63 ≤ 0.75
d=h0-5=0.35m
−
≤ ≤ −
4
0.2 ≤ ≤0.8 Semelle rigide.
140
P.F.E 2015
Calcul des contraintes :

Si e0≤B/6 (diagramme trapézoïdale)
Si e0>B/6 (diagramme triangulaire)
e0=M/N= 0.09 m < 2/6=0.45m

∗
σ1= (1 + )= 0.25MPa
∗
σ2= (1 − )= 0.3MPa
= 0.27 < 1.33 = 0.31
Nmoy= ∗ =275kN
×( )
As= = 9.18cm2
×
Asad=6HA14=9.24cm2
St=15cm
B.2/ Calcul de largueur de la semelle(b) :
L=7 .6m
Nser /ml=103.30KN
Nser
≥
σS ∗ L
B≥0.5m donc B=1m

Calcul de la hauteur(h) :
h=0.4m
1
= ≤ = 0.045 28
2ℎ
= 0.75
5ℎ
+ 3
1= (1 − )
141
P.F.E 2015
P1=13 .77KN
= 0.017 ≤ 0.75
d=h0-5=0.35m
−
≤ ≤ −
4
0.2 ≤ ≤0.8 semelle rigide

∗
σ1= (1 + )= 0.25MPa
∗
σ2= (1 − )= 0.1MPa
< 1.33σ 0.17 < 0.31 CV
Calcul le ferallaige :
Nmoy= ∗ =175N
×( )
AS=
× ×
As=2.40CM
C/ Calcul de largueur de la semelle(b) :
142
P.F.E 2015
L=5.60m
Nser /ml=384.65KN
Nser
≥
σS ∗ L
B≥1.64m donc B=1.7m

b) Calcul de la hauteur(h) :
h=0.4m
1
= ≤ = 0.045 28
2ℎ
= 0.75
5ℎ
+ 3
1= (1 − )
P1=188.55KN
= 0.23 ≤ 0.75
d=h0-5=0.35m
−
≤ ≤ −
4
0.2 ≤ ≤0.8 semelle rigide

Mu=12.53 KN.m
143
P.F.E 2015
Nu=1106.99 KN
e0=M/N= (12.53/1106.99)=0.01 m ≤ 2/6=0.33m

. . ∗ . ∗ ∗
σ1= + = + = 0.00278 MPa
∗ ∗
. . ∗ . ∗ ∗
σ2= − = − =0.00266 MPa
∗ ∗

σ σ
< 1.33σ 0.00544 < 0.31 ………vérifée
144
P.F.E 2015
CONCLUSION :
Le rôle de l'ingénieur en structure dans un projet de
construction d'un immeuble est fondamental.
Il doit concevoir et calculer les éléments de la structure de
manière qu'ils puissent résister à toutes les sollicitations
prévues et à présenter une durabilité satisfaisante pendant
toute la période d'exploitation.

A A
T6 (e=15cm)
4T8/ml(e=15cm) T8/ml (e=15 cm) 4T6 ( e=15cm)
Coupe A-A
Ferraillage de l'acrotère

Ferraillage de poutre palière

Ferraillage des escaliers

E n tra v é e
E n a p p u is
Ferraillage des poutres principales

0,4
2,3
0,35
1,7
Ferraillage des semelles isolées

EP EP EP
EP
commerce 2
commerce 1
B B
EP EP
EAU GAZ Elec ET TEL
EP EP
Eu Eu
Eu Eu
EP EP
RDC

A
EP EP
EP EP
commerce 3 commerce 1
B B
EP EP
commerce 2
EAU GAZ
Elec ET TEL
depot
EP EP
Eu Eu
Eu Eu
EP EP
1e
reETA G E

COUPE A A

A
EP EP
EP EP
CHAMBRE 3 CHAMBRE 3
11,00m² 11,00m²
CHAMBRE 2 CHAMBRE 2
11.46 m ² 11.46 m²
LOGGIA LOGGIA
3.55 m² 3.55 m ²
CH SDB SDB CH
3.07m 2 P4 P4 3.07m2
3.60m ² 3.60m²
S ECHOIR SECHOIR
CHAMBRE 1 CHAMBRE 1
13.65 m² 13.65 m²
B CH P4 P4 CH B
EP
1.69 m2 1.69 m2 EP
WC WC
SEJOUR SE JOUR P4
19.48 m ² 19.48 m²
CUISINE CUISINE
9.18m ² 9.18m²
10.33 m² 10.33 m²
P2 P2
EAU GAZ
RANG RANG
0.89m² 0.89m²
F4 F4
17.49 m² F3 F3 17.49 m²
SEJOUR SEJOUR
P5 P5
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HALL CUISINE CUISINE HALL P2
9.51m² 9.51m ²
8.04 m² 8.04 m ²
EP
1.51m² 1.51m ² EP
WC WC
P4 P4
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P3
S.D.B S.D.B
LOGGIA LOGGIA
P3 3.66m ² 3.66m² P3
2.79m ² 2.79m²
P4 P4
EP
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CH CH
SECHOIR SECHOIR
CHAMBRE 1 2.47m² 2.47m²
CHAMBRE 1
12.54 m² 12.54 m²
CHAMBRE 2 CHAMBRE 2
11.23m² EP EP
11.23m²
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55 55
En appuis
En travée

Traitement de gonflement(sol argile)
Résumé :
Plusieurs études ont été effectuées sur le phénomène de gonflement des sols.
Ce phénomène qui reste non maîtrisable, provoque des grands dégâts à travers le monde,
et les études qui ont été menées ; même à présent ; ont pour but d’atténuer l’intensité de
ces dégâts, et ce en comprenant le comportement des sols expansifs et en maîtrisant les
facteurs qui pourraient influencer ce comportement.
Une étude bibliographique a été menée, pour recueillir le maximum d’informations qui
concerne le phénomène de gonflement des argiles. On conclu notre travail par une étude
recherchée portant sur l’effet de la chaux et du ciment à différentes concentrations sur le du
gonflement afin de déduire une méthode pratique simple, économique et efficace de
minimisé le phénomène de gonflement.
Mots-clés : argile, sols gonflants, ciment, chaux, traitement.
Abstract :
Several studies were performed on the soil swelling phenomenon.

This phenomenon remains uncontrollable, causing great damage throughout the world
and studies that have been conducted; even now; are intended to reduce the intensity of
the damage, and by understanding the behavior of expansive soils and controlling factors
that could influence this behavior.
A literature review was conducted to collect the maximum information regarding the
phenomenon of swelling clays, and a presentation of some bibliographical findings on
factors influencing the inflation potential. a characterization of the materials used was
carried out at the base of the bibliographic study, it is standard mechanical geotechnical
testing, in addition to the chemical. We concluded our work sought by study on the effect of
lime and cement in different concentrations on the rate and the inflation pressure to derive a
simple practical, economic and effective minimized the swelling phenomenon.
KEYWORDS: clay, swelling soils , cement , lime , treatment
1
P.F.E 2015
I/introduction :
Le terme "sol" est utilisé en génie civil pour désigner un matériau constitue d'un
agrégat naturel de particules minérales de dimensions comprises dans des limites
prédéfinies. Les sols argileux sont constitués de minéraux varient dont l’affinité à l’eau
dépend de plusieurs paramètres, entre autre la structure minéralogique. Certains sols
comportent une proportion de particules argileuses telles que les Illites et les Kaolinites,
Les Montmorillonites. Ils subissent des gonflements dus d’une part, à l'absorption des
molécules d'eau sur la surface extérieure des particules et d’autre part,
à la pénétration des molécules d'eau entre les feuillets dont, l'empilement constitue les
particules d'argile.
Ce gonflement des argiles dépend des conditions de l'état de compacité du sol et des
conditions hydriques.
Ces phénomènes de gonflement sont à l'origine de nombreux désordres tant pour les
constructions en surface (bâtiments, ouvrages de soutènement) que pour les ouvrages
enterrés (tunnels, pieux). [1]
Le gonflement est généralement accompagné d'un changement des caractéristiques

mécaniques et physico-chimiques du sol, ce qui peut avoir une influence sur
la durée de vie de l'ouvrage. Les conséquences du gonflement sont nombreuses et
dépendent principalement du type d'ouvrage, technique de construction. [2]
Les conséquences dans l’ouvrage sont sujettes à des dégradations et des fissures au
niveau des poteaux, des murs de remplissage et des fondations. [3]
Plusieurs techniques de construction, de stabilisation et de confortement, ont été utilisées

dans le domaine de génie civil afin de résoudre les problèmes vécus. Les solutions salines,
l'ajout de sable et les traitements par liants hydrauliques
(chaux, ciment, cendres volantes, …)
2
P.F.E 2015
II/définition :
Les argiles sont des sols très sensibles à d'eau. Elles sont à l'origine de nombreux
désordres dans les constructions. Elles peuvent être classées en deux grandes catégories :
1/ argiles plastiques : indurés et très déformables.
2/argiles raides : indurées et présentent un comportement plus fragile que de la limite

d'élasticité. Les argiles sont formées par l'assemblage de particules de taille inférieure à 2
μm comme la Montmorillonite, l'Illite et la Kaolinite. [4]
III/Structure élémentaire des minéraux argileux :

Tous les minéraux argileux sont composés par l’assemblage, en réseau cristallin, d’eau
(H2O), de silice, sous forme de silicates (SiO3) et d’aluminium, sous forme d’alumine
(Al2O3). Leur structure élémentaire, appelée feuillet, est constituée d’un arrangement de
deux cristaux de base : silicates et alumines. Chaque minéral argileux est composé d’un
empilement de feuillets. Ce dernier a un nombre variable de couches pouvant être
regroupées en deux types :
1/Le tétraèdre de silice SiO4 (Te): 4 atomes d’oxygène disposés au sommet d'un
tétraèdre régulier enserrent un atome de silicium. Les tétraèdres se combinent entre eux
pour former des couches planes dites couches tétraédriques.
(a) Unité tétraédrique (b) Edifice tétraèdre avec arrangement

a cœur de silicium hexagonal disposé
Structure élémentaire tétraédrique
3
P.F.E 2015
2/L’octaèdre d'alumine Al2(OH)6 et éventuellement de magnésium Mg3(OH)6 (Oc):

6 ions hydroxydes enserrent un atome d’aluminium ou de magnésium. Les octaèdres se
combinent également pour former des couches planes dites couches octaédriques
a) Unité octaédrique b) Structure en couche à base d'octaèdre de

Brucite Mg (OH) 2 ou de Gibbsite Al (OH) 3
structure élémentaire octaédrique
IV/Structure moléculaire microscopique des argiles :

a/La Kaolinite : (Si4O10) Al4 (OH) 8
Le feuillet élémentaire est compose d'une couche de silice et d'une couche d'alumine.
Entre différents feuillets de kaolinite, le contact se fait entre un plan contenant les ions
hydroxyles. OH- de l'octaèdre, et celui contenant les ions d'oxygène O2- du tétraèdre.
Ces particules sont stables et leur structure élémentaire
n'est pas affectée par la présence d'eau. [5]
Figure (1) : Structure Particulaire de la Kaolinite
4
P.F.E 2015
b-L'Illite : (K, H2O)2 Si8 (Al,Fe,Mg)4,6 O20 (OH)4 :

Le feuillet élémentaire est composé d'une couche d'alumine comprise entre deux couches
de silice. dans les couches de silice, un ion Si4+ sur quatre est remplace par un ion Al3+ La
charge qui en résulte est compensée par les ions potassium K+ qui assurent des liaisons
assez fortes entre les feuillets. L'espace créé à l'intérieur du feuillet de silice est occupé par
un ion K+ qui, par sa présence, induit un lien fort entre les couches. [5]
Figure (2) : Structure Particulaire de L'Illite
C-La Montmorillonite : (OH)4 Si8 (Al3+10/3 ,Mg2/3) O20, n H2O (6) :

Le feuillet élémentaire est composé, comme pour l'Illite, d'une couche d'alumine comprise
entre deux couches de silice. Un ion Al3+ est remplacé par un ion Mg2+ dans les couches
d'alumine . Le déficit de charge qui en résulte est compensé par des ions Ca2+
(montmorillonite calcique) ou par des ions Na+ (montmorillonite sodique).
Ces argiles sont très sensibles à la teneur en eau et ont un fort potentiel de gonflement.
L'épaisseur d'une particule de montmorillonite peut- être très faible puisque, contrairement à
autres argiles, on peut isoler un feuillet élémentaire. La montmorillonite définies comme
argiles gonflantes. [5]
Figure (3) : Structure Particulaire de la Montmorillonite
5
P.F.E 2015
Figure 4 : présente des images de ces argiles prises au microscope électronique .
V/Phénomène de gonflement :
Pour que le gonflement d’un sol se produise, il faut que des «minéraux expansifs»
puissent entrer en contact avec de l’eau. ont abouti à la formation de cette équation
« Minéraux expansifs + eau = gonflement » [6]
Figure (v.1) Eprouvette soumise à un effort de gonflement
6
P.F.E 2015
VI/ conséquences du gonflement :
a- Cas des bâtiments :
Pour les structures de génie civil on peut observer les désordres suivants :
§ fissuration des structures
§ distorsion des ouvertures
§ rupture des canalisations
§ décollement des bâtiments
La photo suivante représente des fissures au niveau d’une structure :
7
P.F.E 2015
Figure (VI.1) : Formes de Dégâts Sur des Bâtiment Reposant
Sur des Terrains Gonflants
b-Cas des chaussées :

Le gonflement peut provoquer des désordres importants à la structure de la chaussée.
Ce phénomène est causé par des variations de teneur en eau du sous sol. [7]
8
P.F.E 2015
Figure (VI.2) : Dégradation de Chaussées.
VII/Nature et manifestation du phénomène :

Mouvements de terrain différentiels provoqués par des variations de volume de certains
minéraux de la phase argileuse, soumis à des variations de teneur en eau.
• Concernent uniquement des sols argileux avec une ampleur particulière en présence
de minéraux gonflants.
• En climat tempéré.
C'est un risque naturel qui coûte très cher à la collectivité. [8]
9
P.F.E 2015
VIII/TECHNIQUES DE CONSTRUCTIONS SUR SOL GONFLANT :

D’après les conséquences des sols gonflement, Plusieurs chercheurs ont étudié la
stabilisation des sols expansifs. Le gonflement des sols argileux est un phénomène très
complexe. Cette complexité est due principalement à la structure minéralogique de l’argile
(d’illites et montmorillonites).
Le gonflement du sol peut être traitement par plusieurs méthodes. Les liants se divisent en
deux grandes familles qui sont les liants hydrauliques (sels, ciment,
chaux, …) .
Le traitement des sols est souvent opéré pour augmenter leur résistance, pour réduire ou
augmenter leur perméabilité ainsi que pour diminuer leur compressibilité. Il est aussi utilisé
pour minimiser la sensibilité du sol aux variations de la teneur en eau comme dans le cas
des sols gonflements
• But de la stabilisation
La stabilisation d’un sol permet de :
1. Réduire le volume des vides entre les particules solides (augmenter la compacité);
2. Créer des liens et améliorer les liaisons existantes entre particules (résistance
mécanique).
Concernant ce traitement on peut spécifier [9]:
VIII.1/L’amélioration des sols : elle est appliquée aux sols ayant
une grande plasticité afin d’améliorer leurs caractéristiques géotechniques :
facilité de mise en œuvre et de compactage, portance et résistance au poinçonnement
VIII.2/La stabilisation des sols :
Parmi les techniques de stabilisation les plus couramment utilisées, on distingue :
• Le traitement mécanique.
• La traitement aux sables.
• La traitement chimique (par additifs).
10
P.F.E 2015
VIII.2.1/Traitement mécanique :
Nous citerons trois méthodes de stabilisation mécanique:
Ø Méthode de compactage :
Elle consiste à baisser la densité en place du sol. Suggère pour les sols très expansifs, un
compactage à faible densité L’argile expansive se développe très peu lorsqu’elle est
compactée à une basse densité et une grande teneur en eau, contrairement à ce qui se
produit pour un compactage à une grande densité et une faible teneur en eau : gonflement
important. [10]
VIII.3/traitement aux sables :
Plusieurs auteurs ont étudié l’influence de l’ajout de sable sur sol gonflant. [11]
VIII.5/traitement avec des additifs :
Les additifs permettant d’améliorer les caractéristiques des sols sont classés en deux
grandes familles : Les sels et les liants.
VIII.5.1/Les sels
Le principe de base est l’augmentation de la concentration ionique de l’eau libre et
l’atténuation du phénomène d’échange. C’est une technique utilisée surtout dans les pays
développés .
De nombreux travaux de recherche ont été effectués en laboratoire en vue d’étudier
l’influence des produits chimiques sur les propriétés des argiles. Ils ont montré que les sels
minéraux ont une efficacité très forte sur le gonflement. Le KCl s’avère le sel ayant le plus
d’effet sur le taux de gonflement d’une argile de la famille des montmorillonites. [12]
VIII.5.2/Les liants
Les liants se divisent en deux grandes familles qui sont les liants hydrauliques et les liants
organiques.les principaux liant existants dans l’industrie sont :
Ciments
Liants Hydrauliques Chaux
Cendres Volantes
11
P.F.E 2015
VIII.5.2.1/Liants hydrauliques
a-Traitement au ciment :
Le traitement au ciment convient plus particulièrement aux sols peu plastiques,
Dans les sols argileux, la réaction chimique sol-ciment est le responsable de son
amélioration. Le traitement de l’argile gonflante traitée avec 2 à 6% de ciment portland,
présente une réduction considérable du potentiel de gonflement. L’action de stabilisation
par les ciments, est complexe et dépend de la nature du sol, et de la teneur en ciment, de la
teneur en eau et des conditions de température. [13].
b-Action du ciment et des liants hydrauliques routiers (LHR) sur les sols
Le traitement des sols au ciment ou aux LHR permet d’améliorer les caractéristiques
initiales des matériaux et s’appliquent à des sols fins. Il est surtout utilisé dans le but
d’obtenir un développement rapide et durable des résistances mécaniques et des stabilités
à l’eau .
Compte tenu de leurs propriétés, le ciment et les LHR modifient de façon sensible le
comportement des sols, grâce à deux actions distinctes :
• Des modifications immédiates et à long terme des propriétés géotechniques et
mécaniques du sol.
Les réactions du ciment et du LHR avec un sol consistent essentiellement en une
hydratation des silicates et aluminates de calcium anhydres, avec passage par la phase
soluté suivie de la cristallisation des produits hydratés .Ce qui conduit rapidement au
durcissement du mélange, à l’obtention de caractéristiques mécaniques élevées et sa
stabilité à l’eau.
• Une diminution de la teneur en eau La teneur en eau d’un mélange sol-ciment ou sol-LHR
se trouve abaissée en raison de :
- La consommation de l’eau nécessaire à la prise hydraulique du ciment ou du LHR.
12
P.F.E 2015
Figure (VIII-1) Stabilisation au ciment

C-Traitement aux cendres volantes
Les cendres volantes sont un sous-produit des centrales thermiques qui brûlent le charbon
en poudre. Elles sont considérées comme une pouzzolane artificielle et s’emploient comme
telle, Les cendres volantes ont été employées aussi avec de la chaux dans la stabilisation
des sols. [14].
d-Traitement à la chaux (caco3)

la chaux modifie de façon sensible le comportement des sols fins argileux, grâce à trois
actions distinctes :
• Une diminution de la teneur en eau de sol , d’un mélange sol-chaux se trouve abaissée en
raison de :
- La consommation de l’eau nécessaire à l’hydratation de la chaux;
- L’évaporation d’eau suite à la chaleur dégagée par la réaction d’hydratation et par
l’aération provoquée par le malaxage.
En moyenne, la diminution de la teneur en eau d’un sol traité est de l’ordre de 1 à 2 % pour
1 % de chaux.
13
P.F.E 2015
- Des modifications immédiates des propriétés géotechniques du sol. [15]

Le mélange sol-chaux sont :
- Une diminution de l’indice de plasticité Ip
- Des modifications à long terme La chaux, en tant que base forte, élève le pH du sol et
provoque l’attaque des constituants du sol (silice et alumine). Il se forme alors des
aluminates et des silicates de calcium hydratés (réaction pouzzolanique) qui, en
cristallisant, agissent comme un liant entre les grains. Il est à noter que l’intensité et la
vitesse de ces réactions à long terme dépendent d’un certain nombre de caractéristiques du
sol : pH, teneur en eau, dosage en chaux maximal (fonction de la quantité maximale de
chaux “consommable” par l’argile présente dans le sol) et surtout température.[16]
Figure (VIII-2) traitement aux chaux
On utilise des épandeurs à dosage volumétrique à trémie fermée, autotractés ou remorqués

par camion, tracteur agricole ou bulldozer sur chenilles. Ces épandeurs déversent l'agent
de traitement à l'arrière[16]
14
P.F.E 2015
Figure (VIII-3) Epandeur remorqué par un tracteur agricole
Ø CONCLUSION :
Plusieurs chercheurs ont étudié la stabilisation des sols expansifs. Le gonflement des sols
argileux est un phénomène très complexe qui fait intervenir des procédés de stabilisation
disponibles.
La technique de stabilisation par la chaux est très utilisée.
La chaux et le ciment comme liants hydrauliques donnent des résultats très favorables pour
arrêter le gonflement de sol argileux.
15
P.F.E 2015
Bibliographique :
[1] Azzouz F. Z., (2006), “Contribution a l'étude de la stabilisation chimique de

quelques argiles gonflement de la région de Tlemcen”, Thèse présentée pour
obtenir le diplôme de magister en Génie Civil spécialité géotechnique,
Université de Abou Bekr Belkaid Tlemcen.
[2] Mouroux P., Margron P. et Pint J.C., (1988), “La construction économique
sur sols gonflants”, Manuels et méthodes n°14. B.R.G.M., Orléans.
[3] Mouroux P., Margron P. et Pint J.C., (1988), “La construction économique
sur sols gonflants”, Manuels et méthodes n°14. B.R.G.M., Orléans.
[4] Kormi T., (2003), “Modélisation numérique du gonflement des argiles non
saturées” ; Thèse présentée pour l'obtention du diplôme de docteur, l'École
Nationale des Ponts et Chaussées.
[6] Freeah F., (2006), “Prise en compte du gonflement pour le dimensionnement

des fondations superficielles”, Thèse présentée pour obtenir le diplôme de
magister en Génie Civil, Université de Batna.
[7] FEDIEX section Chaux, (2011), “ Traitement de sols et Recyclage de terres à
la chaux”
[8] Jennings J.E., et Evans G.A, (1962), “Praticable procédures for building in
expansive soil areas”, South Africa Builder.
[9] DJAANI Mabrouka BENMANSOUR Samah Farah “Stabilisation des sols gonflants de la
région d'In-Amenas par ajouts des liants hydrauliques (Chaux et Ciment) Thèse présentée
pour obtenir le diplôme de master en Génie Civil, UNIVERSITE KASDI MERBAH
OUARGLA
[10] BULLETIN FEBELCEM - Fédération de l’Industrie Cimentière Belge., 2003. Le
retraitement en place des chaussées au moyen de ciment.
[11] ALSO, E .E. & DELAGE, P., 1975. Etude en laboratoire du gonflement de l’argile de la
Flandres. Thèse de doctorat, école centrale de Lille.
16
P.F.E 2015
[12] KHLIFA, T., 1994. Etude de la Stabilisation des Sols Gonflants par Ajout de Sable.
Thèse de Magister, Université Houari BOUMEDIENNE, Alger.
[13] ILTIS, M., 1979.Etude du Traitement des Argiles Gonflantes. Thèse de Doctorat , Ecole
Centrale de Nantes.
[14] RAYMOND, N., YONG, & VAHID, O. 2007.Experimental study on instability of bases
on natural and lime/cement-stabilized clayey soils. Applied Clay Science, vol.35, pp. 238–
249.
[15] MATEO, M., 1964. Recherches sur la stabilisation des sols par la chaux en les cendres
volantes. Publié dans les comptes-rendus du congrès, Madrid, Espagne.
[16] Septembre 2004 Le traitement des sols en place à la chaux et/ou au ciment ou au liant
hydraulique routier (LHR) est une technique éprouvée et parfaitement au point.
17
P.F.E 2015

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère De L’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

ETUDE D’UN BATIMENT (R+6) CONTREVENTEMENT

Présenté par : Encadreur :

Devant les jury :

Chapitre II caractéristique des matériaux 05

Chapitre III Pré dimensionnement des éléments 17

Chapitre IV Calcul des éléments 36

5- Calcul des planchers 59

Chapitre V étude sismique 85

Chapitre VI Ferraillage des éléments résistants 101

1. Les poutres 101

2. Les poteaux 111

3. Les voiles 126

Chapitre VII Etude de l’infrastructure 130

volonté pour achever ce modeste travail.

On tient particulièrement à adresser nos remerciements à

notre encadreur Mme:chaaboub l. pour l’aide et pour ces

précieux conseils qui nous à éclairer et diriger pour

Nous tenons à remercier tous nos

Professeurs pour leur conseils et encouragement.

On tient aussi a remercie tous le personnel de la direction

de génie civil d’OEB(ain baida)

Notre gratitude aux membres de jury qui nous fond

l’honneur de juger notre travail de fin d’étude.

A ma collègue de ce travail nour elhouda

I.2.1/ Dimensions en élévation:

Ø La longueur totale du bâtiment est :29,50m.

• La volée : c’est la partie d’escalier comportant une suit ininterrompue de

Cloison de séparation de 10 cm.

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En l’absence d’une étude détaillée de la composition du béton on propose la

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II-2-2/Résistances mécaniques du béton :

déterminée à partir d’essais sur des éprouvettes normalisées de 16 cm de diamètre et

Pour la résistance j≤28jours

Et pour j>28 jours.

II-2-3 / Déformation du béton:

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dans ce cas le module de déformation longitudinale différée est donnée par la

c- Module de déformation transversal:

II.2.4/ Coefficient de poisson

II- 2-6/diagramme déformation –contrainte du béton :

et tangent a la parabole a son sommet.

a-Etat limite Ultime :

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retient les plus défavorables

1.5 En situation durable ou transitoire

1pour une durée > 24 heures

≪ Diagramme contrainte – déformation du béton ≫

b-Etat limite de service : σ bc = 0,6f c 28

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« Diagramme contrainte – déformation du béton »

II-3-2/ Diagramme contrainte déformation:

a-Etat limite ultime :

≪ Diagramme contrainte – déformation de l’acier ≫

Le module d’élasticité longitudinal de l’acier pour toutes les nuances

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b-Etat limite de service :

II-4/Contrainte Limite de cisaillement :

La contrainte de cisaillement a ELU est définie par : = .

La contrainte admissible de cisaillement est fixée par

= min (0.2 ; 5 MPa) : Fissuration peu préjudiciable.

S =(0.50.1)+ ((0.10.02) /2)+(0.1*0.08)