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Session 2009 - MP
Ceci suggère que la dimension de E est 3. Encore faut-il trouver la base à partir de l’écriture
précédente. Posons pour cela
( (
x si x ∈ [−1, 0] 0 si x ∈ [−1, 0]
f1 (x) = f2 (x) = et f3 (x) = 1.
0 si x ∈ [0, 1] x si x ∈ [0, 1]
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2. On trouve :
1 2−X 1 ... 1
1 ∗ ... ∗
..
1 1 3 − X ... .
0 X −1 ∗ ...
.. .. ..
.. =
.. .. .
. . ... . . ... . . ∗
1 1 ... 1 n−2−X
0
... 0 X − (n − 1)
1 1 ... ... 1
La matrice que l’on obtient est diagonale, son déterminant est le produit des termes
diagonaux, et on obtient bien le résultat voulu.
2. On procède par récurrence sur n. Le résultat est vrai pour n = 1, puisque P1 (X) = 1 − X
et Pn (0) > 0. Supposons la propriété vraie au rang n et démontrons-la au rang n + 1.
Alors, pour k ≤ n − 1, d’après la formule précédente, on a
Pour k = n, alors
(−1)n Pn+1 (n) = 0 + n! > 0.
3. Pour k ∈ {0, . . . , n − 2}, le résultat de la question précédente nous dit que Pn (k) et
Pn (k + 1) sont de signe contraire. Ainsi, par le théorème des valeurs intermédiaires, Pn
possède au moins une racine dans l’intervalle ]k, k + 1[, ce qui nous donne n − 1 racines
distinctes. De plus, la limite de Pn en +∞ est +∞ si n est pair, et −∞ si n est impair.
Comme Pn (n − 1) est positif si n est impair et Pn (n − 1) est négatif si n est pair, on
trouve encore, par le même théorème, une racine dans l’intervalle [n, +∞[. On a trouvé
n racines distinctes pour le polynôme caractéristique de Mn , qui est une matrice d’ordre
n. Ainsi, Mn est diagonalisable, et on a trouvé toutes les valeurs propres de Mn . Il y en
a bien exactement une dans chaque intervalle proposé.
2
1. √
Le polynôme√ caractéristique de A est X − ab. Si ab > 0, alors il se factorise en (X −
ab)(X + ab). Autrement dit, A admet deux valeurs propres distinctes, et donc A est
diagonalisable. Si ab = 0, alors si a = b = 0, A est déjà diagonale. Si a = 0 et b 6= 0 (ou
symétriquement si b = 0 et a 6= 0), la seule valeur propre de A est 0, et donc si A était
diagonalisable, elle serait égale à la matrice nulle, ce qui n’est pas le cas. Donc A n’est
pas diagonalisable. Enfin, si ab < 0, A n’admet pas de valeurs propres, et donc A n’est
pas diagonalisable. En résumé, on a prouvé que A est diagonalisable si et seulement si
a = b = 0 ou ab > 0.
2. Soit (e1 , . . . , e2p ) la base canonique de R2p et soit Ei = vect(ei , e2p+1−i ), pour 1 ≤ i ≤ p.
On a Aei = α2p+1−i e2p+1−i et Ae2p+1−i = αi ei . Chaque sous-espace Ei est donc stable par
A, et de plus R2p = E1 ⊕ E2 ⊕ · · · ⊕ Ep . A est donc diagonalisable si et seulement A|Ei est
diagonalisable pour chaque i. Mais la matrice de la restriction de A à Ei est exactement
une matrice 2 × 2 comme celle de la question précédente, avec b = α2p+1−i et a = αi . On
conclut finalement que :
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Or, la fonction x 7→ ln(ln x) est dérivable sur son domaine de définition, de dérivée x 7→ x ln x .
On en déduit, par l’inégalité des accroissements finis, que
1
|ln(ln(n + 1)) − ln ln(n)| ≤ .
n ln n
Il en découle :
un+1 (n + 1)α n ln(n + 1)
0≤ ≤ α
× exp ×
un n n ln n n+1
On en déduit facilement, par les théorèmes de composition des limites et par le fait que ln(n +
1)/(n + 1) tend vers 0, que la limite de un+1 /un est nulle. Par la règle de d’Alembert, la série
de terme général un est convergente.
Exercice 5 - Coefficients d’une matrice orthogonale - L2/Math Spé - ??
Une des difficultés de l’exercice vient du fait qu’il faut trouver la bonne caractérisation des
matrices orthogonales. Ainsi, une caractérisation qui convient est de remarquer que M est la
matrice de passage de la base canonique de Rn à une autre base orthonormée. Précisément, si
(u1 , . . . , un ) sont les vecteurs colonnes de M , alors (u1 , . . . , un ) est une base orthonormale de
Rn et mi,j = huj , ei i. On en déduit alors assez facilement la première inégalité. On a en effet :
X n
X n
X
mi,j = h uj , ei i.
1≤i,j≤n j=1 i=1
Pour les autres inégalités, on doit introduire une autre norme sur Rn ,
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L’inégalité de gauche est triviale en élevant au carré, celle de droite provient de l’inégalité de
Cauchy-Schwarz, en écrivant
n n n
!1/2
X X X
kxk1 = |xi | = 1 × |xi | ≤ 12 kxk2 .
i=1 i=1 i=1
on en déduit que X X X
n kui k2 ≤ |mi,j | ≤ n1/2 kui k2 .
1≤j≤n 1≤i,j≤n 1≤j≤n
et comme (fn (a)) tend vers 0, il en est de même de (supx∈[a,+∞[ |fn (x) − 0|)n . La convergence
est donc uniforme sur [a, +∞[. Sur ]0, +∞[, on a
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Session 2008 - MP
1. Soit x(t) = C. Alors x est solution ssi 0 = C sin2 (C), c’est-à-dire si et seulement si C = kπ,
k ∈ Z.
2. Soit k ∈ Z tel que x(0) ∈ [kπ, (k +1)π[. Si x(0) = kπ, par le théorème de Cauchy-Lipschitz
d’existence et d’unicité d’une solution maximale, on trouve que x(t) = kπ pour tout t ∈ R.
On exclut pour la suite ce cas facile. Sinon, on sait que deux courbes intégrales différentes
ne se coupent jamais. Puisque les constantes kπ et (k + 1)π sont solutions de l’équation
différentielle, ceci entraine en particulier que l’on a toujours, pour tout t dans l’intervalle
de définition I de x, kπ < x(t) < (k + 1)π. Par le théorème d’explosion en temps fini, on
sait que I = R, sinon, si I =]a, b[ avec b 6= +∞, on devrait avoir x non bornée au voisinage
de b. De plus, puisque x(t) ∈ [kπ, (k + 1)π] pour tout t, x0 garde un signe constant et donc
x est monotone.
3. Puisque x est monotone, elle admet des limites finies a et b en respectivement −∞ et
+∞. Supposons, sans perte de généralité, k ≥ 0. On va prouver, avec les notations de la
question précédente, que a = kπ et b = (k + 1)π. Concentrons-nous sur b, la méthode
pour a est identique. Il est clair que b ≤ (k + 1)π. Si b < (k + 1)π, alors on a, pour t ≥ 0,
x(0) ≤ x(t) ≤ b.
Mais, sur l’intervalle [x(0), b], qui ne contient pas d’élements du type lπ, on sait qu’il existe
δ > 0 tel que sin2 ≥ δ. On en déduit que, pour t ≥ 0, on a
x0 (t) ≥ δx(t).
En divisant par x, puis en intégrant, on trouve
ln(x(t)) − ln(x(0)) ≥ δt.
Ainsi, x(t) tend vers +∞, une contradiction ! C’est donc bien que lim+∞ x(t) = (k + 1)π.
Dans le cas où k ≤ 1, la fonction x est décroissante et on trouve lim+∞ x(t) = kπ.
Exercice 9 - Somme des carrés des coefficients - L2/Math Spé/Oral CCP - ??
1. On écrit n
X
ku(ei )k2 = |hu(ei ), ek i|2 ,
k=1
de sorte que
n
X n X
X n
ku(ei )k2 = |hu(ei ), ek i|2
i=1 i=1 k=1
n X n
|hei , u∗ (ek )i|2
X
=
k=1 i=1
n
∗
X
= ku (ek )k2 .
k=1
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2. Si (ei ) et (e0i ) sont deux bases orthonormées, alors on aura toujours, (fi ) désignant une
base orthonormée fixe
n n n
ku(e0i )k2 = ku∗ (ek )k2 .
X X X
ku(ei )k2 =
i=1 i=1 k=1
de sorte que X
ku(e1 )k2 + · · · + ku(en )k2 = a2i,j .
1≤i,j≤n
Mais, u est un endomorphisme symétrique, il est diagonalisable dans une base orthonormée
(f1 , . . . , fn ) telle que u(fi ) = λfi . On a alors
n
X
ku(f1 )k2 + · · · + ku(fn )k2 = λ2k .
k=1
En développant suivant la dernière colonne, on trouve que le deuxième déterminant vaut ∆n−1 .
Pour le second, on peut factoriser par xn dans la dernière ligne et par yn dans la dernière
colonne. On trouve que :
1+x y x1 y2 ... x1
1 1
x 2 1y 1 + x2 y2 ... x2
∆n = ∆n−1 + .. .. .
..
. ... . .
y1 ... yn−1 1
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