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Exercices - Concours Commun Polytechnique : corrigé

Session 2009 - MP

Exercice 1 - Base d’un espace vectoriel de fonctions affines - L1/Math Sup - ??


Il est facile de prouver que E est un sous-espace vectoriel des fonctions continues sur [−1, 1].
Pour trouver une base de E, partons de f ∈ E. Puisque f est affine sur [−1, 0], il existe des
constantes a et b telles que, pour tout x ∈ [−1, 0], on a f (x) = ax + b. Puisque f est affine
sur [0, 1], il existe des constantes c et d telles que, pour tout x ∈ [0, 1], on a f (x) = cx + d. La
continuité de f en 0 entraine que b = d. Finalement, on a prouvé que f est élément de E si et
seulement s’il existe trois réels a, b et c tels que
(
ax + b si x ∈ [−1, 0]
f (x) =
cx + b si x ∈ [0, 1].

Ceci suggère que la dimension de E est 3. Encore faut-il trouver la base à partir de l’écriture
précédente. Posons pour cela
( (
x si x ∈ [−1, 0] 0 si x ∈ [−1, 0]
f1 (x) = f2 (x) = et f3 (x) = 1.
0 si x ∈ [0, 1] x si x ∈ [0, 1]

f1 , f2 et f3 sont des éléments de E, et la discussion précédente montre que tout élément de E


s’écrit af1 +cf2 +bf3 . De plus, (f1 , f2 , f3 ) est une famille libre. En effet, si λ1 f1 +λ2 f2 +λ3 f3 = 0,
l’évaluation en x = 0 donne λ3 = 0, puis celle en −1 donne λ1 = 0 et enfin celle en 1 donne
λ2 = 0. On conclut finalement que (f1 , f2 , f3 ) est une base de E.
Exercice 2 - Matrice d’ordre n - L2/Math Spé - ??

1. On calcule le polynôme caractéristique de Mn en retirant la première colonne à la dernière,


puis en développant suivant la dernière colonne. On trouve :

1−X 1 ... ... X


1 2−X 1 ... 0

.. .. ..
Pn (X) =

. ... . ... .


.. ..

. ... ... . 0



1 1 ... ... (n − 1) − X


1 2−X 1 ... 1

..

1 1 3 − X ... .

n .. .. .. ..

= (−1) X + (n − 1) − X Pn−1 (X).

. . ... . .
1 1 ... 1 n−2−X



1 1 ... ... 1

Pour calculer l’avant-dernier déterminant qui apparait, on retranche l’avant-dernière ligne


à la dernière, puis la ligne n − 2 à la ligne n − 1, etc. jusqu’à retirer la ligne 1 à la ligne

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2. On trouve :

1 2−X 1 ... 1
1 ∗ ... ∗

..
1 1 3 − X ... .

0 X −1 ∗ ...
.. .. ..

.. =

.. .. .

. . ... . . ... . . ∗


1 1 ... 1 n−2−X



0
... 0 X − (n − 1)
1 1 ... ... 1

La matrice que l’on obtient est diagonale, son déterminant est le produit des termes
diagonaux, et on obtient bien le résultat voulu.
2. On procède par récurrence sur n. Le résultat est vrai pour n = 1, puisque P1 (X) = 1 − X
et Pn (0) > 0. Supposons la propriété vraie au rang n et démontrons-la au rang n + 1.
Alors, pour k ≤ n − 1, d’après la formule précédente, on a

(−1)k Pn+1 (k) = (−1)k Pn (k) × (n − k) + 0 > 0.

Pour k = n, alors
(−1)n Pn+1 (n) = 0 + n! > 0.
3. Pour k ∈ {0, . . . , n − 2}, le résultat de la question précédente nous dit que Pn (k) et
Pn (k + 1) sont de signe contraire. Ainsi, par le théorème des valeurs intermédiaires, Pn
possède au moins une racine dans l’intervalle ]k, k + 1[, ce qui nous donne n − 1 racines
distinctes. De plus, la limite de Pn en +∞ est +∞ si n est pair, et −∞ si n est impair.
Comme Pn (n − 1) est positif si n est impair et Pn (n − 1) est négatif si n est pair, on
trouve encore, par le même théorème, une racine dans l’intervalle [n, +∞[. On a trouvé
n racines distinctes pour le polynôme caractéristique de Mn , qui est une matrice d’ordre
n. Ainsi, Mn est diagonalisable, et on a trouvé toutes les valeurs propres de Mn . Il y en
a bien exactement une dans chaque intervalle proposé.

Exercice 3 - Déduire du cas 2x2 - L2/Math Spé - ??

2
1. √
Le polynôme√ caractéristique de A est X − ab. Si ab > 0, alors il se factorise en (X −
ab)(X + ab). Autrement dit, A admet deux valeurs propres distinctes, et donc A est
diagonalisable. Si ab = 0, alors si a = b = 0, A est déjà diagonale. Si a = 0 et b 6= 0 (ou
symétriquement si b = 0 et a 6= 0), la seule valeur propre de A est 0, et donc si A était
diagonalisable, elle serait égale à la matrice nulle, ce qui n’est pas le cas. Donc A n’est
pas diagonalisable. Enfin, si ab < 0, A n’admet pas de valeurs propres, et donc A n’est
pas diagonalisable. En résumé, on a prouvé que A est diagonalisable si et seulement si
a = b = 0 ou ab > 0.
2. Soit (e1 , . . . , e2p ) la base canonique de R2p et soit Ei = vect(ei , e2p+1−i ), pour 1 ≤ i ≤ p.
On a Aei = α2p+1−i e2p+1−i et Ae2p+1−i = αi ei . Chaque sous-espace Ei est donc stable par
A, et de plus R2p = E1 ⊕ E2 ⊕ · · · ⊕ Ep . A est donc diagonalisable si et seulement A|Ei est
diagonalisable pour chaque i. Mais la matrice de la restriction de A à Ei est exactement
une matrice 2 × 2 comme celle de la question précédente, avec b = α2p+1−i et a = αi . On
conclut finalement que :

A est diagonalisable ⇐⇒ ∀i ∈ {1, . . . , p}, αi = α2p+1−i = 0 ou αi α2p+1−i > 0.

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Exercice 4 - Série - L2/Math Spé - ?


On va utiliser la règle de d’Alembert. Pour cela, on écrit :
un+1 (n + 1)α  ln(n + 1)
= α
× exp n ln(ln(n + 1)) − ln ln n ×
un n n+1

1
Or, la fonction x 7→ ln(ln x) est dérivable sur son domaine de définition, de dérivée x 7→ x ln x .
On en déduit, par l’inégalité des accroissements finis, que
1
|ln(ln(n + 1)) − ln ln(n)| ≤ .
n ln n
Il en découle :
un+1 (n + 1)α n ln(n + 1)
 
0≤ ≤ α
× exp ×
un n n ln n n+1

On en déduit facilement, par les théorèmes de composition des limites et par le fait que ln(n +
1)/(n + 1) tend vers 0, que la limite de un+1 /un est nulle. Par la règle de d’Alembert, la série
de terme général un est convergente.
Exercice 5 - Coefficients d’une matrice orthogonale - L2/Math Spé - ??
Une des difficultés de l’exercice vient du fait qu’il faut trouver la bonne caractérisation des
matrices orthogonales. Ainsi, une caractérisation qui convient est de remarquer que M est la
matrice de passage de la base canonique de Rn à une autre base orthonormée. Précisément, si
(u1 , . . . , un ) sont les vecteurs colonnes de M , alors (u1 , . . . , un ) est une base orthonormale de
Rn et mi,j = huj , ei i. On en déduit alors assez facilement la première inégalité. On a en effet :
X n
X n
X
mi,j = h uj , ei i.
1≤i,j≤n j=1 i=1

Notons u = u1 + · · · + un et e = e1 + · · · + en . Remarquons que, puisque les bases que l’on


considère sont orthonormales, kuk2 = kek2 = n1/2 . On conclut alors facilement à l’aide de
l’inégalité de Cauchy-Schwarz :


X

mi,j ≤ |hu, ei| ≤ kuk · kek = n.
1≤i,j≤n

Pour les autres inégalités, on doit introduire une autre norme sur Rn ,

kxk1 = |x1 | + · · · + |xn |,

différente de la norme euclidienne utilisée jusque là,


 1/2
kxk2 = |x1 |2 + · · · + |xn |2 .

Ces deux normes sont reliées par l’inégalité

kxk2 ≤ kxk1 ≤ n1/2 kxk2 .

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L’inégalité de gauche est triviale en élevant au carré, celle de droite provient de l’inégalité de
Cauchy-Schwarz, en écrivant

n n n
!1/2
X X X
kxk1 = |xi | = 1 × |xi | ≤ 12 kxk2 .
i=1 i=1 i=1

Utilisant cette inégalité et X X


|mi,j | = kui k1 ,
1≤i,j≤n 1≤j≤n

on en déduit que X X X
n kui k2 ≤ |mi,j | ≤ n1/2 kui k2 .
1≤j≤n 1≤i,j≤n 1≤j≤n

Ceci donne les deux autres inégalités voulues, puisque kui k2 = 1.

Session 2009 - PSI

Exercice 6 - Transposition - L2/Math Spé - ??


Soit λ ∈ R et M ∈ Mn (R), M 6= 0 tel que φ(M ) = λM . Les termes diagonaux donnent
mi,i = λmi,i pour 1 ≤ i ≤ n, les termes non-diagonaux donnent mi,j = λmj,i , pour 1 ≤ j < i ≤
n. On en déduit que mi,j = λ2 mi,j pour tous les couples (i, j). Ceci entraîne que λ = ±1. On
distingue plusieurs cas.
– Si λ = −1, tous les coefficients sur la diagonale sont égaux à 0 et on a mi,j = −mj,i .
On en déduit que −1 est une valeur propre de φ, les vecteurs propres appartenant à
vect(fi,j ; 1 ≤ j < i ≤ n) avec fi,j = Ei,j − Ej,i . L’espace propre associé est donc de
dimension n(n − 1)/2.
– Si λ = 1, on n’a plus de contraintes sur les éléments diagonaux, et mi,j = mj,i pour les
éléménts non-diagonaux. On en déduit que 1 est valeur propre, les vecteurs propres étant
éléments de vect(Ei,i , gi,j ; 1 ≤ j < i ≤ n), avec gi,j = Ei,j + Ej,i . L’espace propre associé
est donc de dimension n + n(n − 1)/2 = n(n + 1)/2.
Finalement, puisque n(n−1)
2 + n(n+1)
2 = n2 , φ est bien diagonalisable.
Exercice 7 - - L2/Math Spé - ?
Les fonctions fn sont paires, on peut restreindre l’étude à [0, +∞[. fn (0) = n et donc (fn (0))
2 2
diverge. Pour x > 0, la comparaison des fonctions puissance et exponentielle fait que (ne−n x )
tend vers 0. Donc la suite (fn ) converge simplement vers la fonction nulle sur R\{0}.
Passons à l’étude de la convergence uniforme. Sur [a, +∞[, les fonctions (fn ) sont positives et
décroissantes. On a donc
sup |fn (x) − 0| ≤ fn (a)
x∈[a,+∞[

et comme (fn (a)) tend vers 0, il en est de même de (supx∈[a,+∞[ |fn (x) − 0|)n . La convergence
est donc uniforme sur [a, +∞[. Sur ]0, +∞[, on a

sup |fn (0)| ≥ fn (1/n) = ne−1 → +∞.


x∈]0,+∞[

La convergence n’est donc pas uniforme sur ]1, +∞[.

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Session 2008 - MP

Exercice 8 - Avec un sinus - L2/Math Spé/Oral CCP - ??

1. Soit x(t) = C. Alors x est solution ssi 0 = C sin2 (C), c’est-à-dire si et seulement si C = kπ,
k ∈ Z.
2. Soit k ∈ Z tel que x(0) ∈ [kπ, (k +1)π[. Si x(0) = kπ, par le théorème de Cauchy-Lipschitz
d’existence et d’unicité d’une solution maximale, on trouve que x(t) = kπ pour tout t ∈ R.
On exclut pour la suite ce cas facile. Sinon, on sait que deux courbes intégrales différentes
ne se coupent jamais. Puisque les constantes kπ et (k + 1)π sont solutions de l’équation
différentielle, ceci entraine en particulier que l’on a toujours, pour tout t dans l’intervalle
de définition I de x, kπ < x(t) < (k + 1)π. Par le théorème d’explosion en temps fini, on
sait que I = R, sinon, si I =]a, b[ avec b 6= +∞, on devrait avoir x non bornée au voisinage
de b. De plus, puisque x(t) ∈ [kπ, (k + 1)π] pour tout t, x0 garde un signe constant et donc
x est monotone.
3. Puisque x est monotone, elle admet des limites finies a et b en respectivement −∞ et
+∞. Supposons, sans perte de généralité, k ≥ 0. On va prouver, avec les notations de la
question précédente, que a = kπ et b = (k + 1)π. Concentrons-nous sur b, la méthode
pour a est identique. Il est clair que b ≤ (k + 1)π. Si b < (k + 1)π, alors on a, pour t ≥ 0,
x(0) ≤ x(t) ≤ b.
Mais, sur l’intervalle [x(0), b], qui ne contient pas d’élements du type lπ, on sait qu’il existe
δ > 0 tel que sin2 ≥ δ. On en déduit que, pour t ≥ 0, on a
x0 (t) ≥ δx(t).
En divisant par x, puis en intégrant, on trouve
ln(x(t)) − ln(x(0)) ≥ δt.
Ainsi, x(t) tend vers +∞, une contradiction ! C’est donc bien que lim+∞ x(t) = (k + 1)π.
Dans le cas où k ≤ 1, la fonction x est décroissante et on trouve lim+∞ x(t) = kπ.
Exercice 9 - Somme des carrés des coefficients - L2/Math Spé/Oral CCP - ??

1. On écrit n
X
ku(ei )k2 = |hu(ei ), ek i|2 ,
k=1
de sorte que
n
X n X
X n
ku(ei )k2 = |hu(ei ), ek i|2
i=1 i=1 k=1
n X n
|hei , u∗ (ek )i|2
X
=
k=1 i=1
n

X
= ku (ek )k2 .
k=1

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Exercices - Concours Commun Polytechnique : corrigé

2. Si (ei ) et (e0i ) sont deux bases orthonormées, alors on aura toujours, (fi ) désignant une
base orthonormée fixe
n n n
ku(e0i )k2 = ku∗ (ek )k2 .
X X X
ku(ei )k2 =
i=1 i=1 k=1

La quantité est donc indépendante de la base orthonormée choisie.


3. Soit u l’endomorphisme canoniquement associé à A dans la base canonique (e1 , . . . , en )
de Rn . Par un calcul direct, on a aussi
n
X
u(ej ) = ai,j ei
i=1

de sorte que X
ku(e1 )k2 + · · · + ku(en )k2 = a2i,j .
1≤i,j≤n

Mais, u est un endomorphisme symétrique, il est diagonalisable dans une base orthonormée
(f1 , . . . , fn ) telle que u(fi ) = λfi . On a alors
n
X
ku(f1 )k2 + · · · + ku(fn )k2 = λ2k .
k=1

D’après le résultat de la question précédente, ces deux quantités sont égales !

Session 2008 - PSI

Exercice 10 - - L2/Math Spé - ??


On va prouver par récurrence sur n que ce déterminant vaut 1 + x1 y1 + · · · + xn yn = ∆n .
La formule est vraie au rang n, supposons-la vraie au rang n − 1 et prouvons-la au rang n. Par
multilinéarité du déterminant, on a :

1+x y x1 y2 ... 0 1+x y x 1 y2 ... x 1 yn
1 1 1 1
x 2 y1 1 + x2 y2 . . . 0 x2 y1 1 + x 2 y2 . . . x 2 yn


∆n = .. .. + .. .. .
.. ..
. ... . .

. ... . .



x n y1 ... ... 1 xn y1 ... ... x n yn .

En développant suivant la dernière colonne, on trouve que le deuxième déterminant vaut ∆n−1 .
Pour le second, on peut factoriser par xn dans la dernière ligne et par yn dans la dernière
colonne. On trouve que :

1+x y x1 y2 ... x1
1 1

x 2 1y 1 + x2 y2 ... x2

∆n = ∆n−1 + .. .. .
..
. ... . .



y1 ... yn−1 1

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Exercices - Concours Commun Polytechnique : corrigé

On effectue alors C1 − y1 Cn → C1 , C2 − y2 Cn → Cn , . . . , et on trouve




1 0 ... x1


0 1 ... x2

∆n = ∆n−1 + .. = ∆n−1 + xn yn .
..
..
. ... . .



0 ... ... 1
Ceci achève la preuve de l’hypothèse de récurrence, et donc du résultat.

Session 2008 - PC

Exercice 11 - Une suite - Oral CCP - ?


C’est immédiat si on a reconnu que un est presque une somme de Riemann. Précisément,
en posant
π
vn = un ,
n
(vn ) est la n-ième somme de Riemann associée à la fonction continue t 7→ sin(t) sur [0, π]. On
en déduit que vn → 0π sin(t)dt = 2, et donc que un ∼ 2n
R
π .

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Exercice 12 - Droites et symétriques - L1/Math Sup - ??

1. Cherchons une équation de la perpendiculaire à ∆ passant par M0 . Un vecteur directeur de


∆ est ~u = (−a, b) (on a multiplié l’équation par ab). Si on note (D) cette perpendiculaire,
alors on a
−−−→
M (x, y) ∈ D ⇐⇒ M M0 · ~u = 0 ⇐⇒ −a(x − x0 ) + b(y − y0 ) = 0.
On cherche ensuite les coordonnées du projeté orthogonal de M0 sur ∆. C’est le point
d’intersection de (D) et de ∆. On résoud le système et on trouve le point M1 (x1 , y1 ) de
coordonnées
ab2 − aby0 + a2 x0 a2 b − abx0 + b2 y0
x1 = et y 1 = .
a2 + b2 a2 + b2
−−−−→ −−−−→
Le point M2 (x2 , y2 ) recherché vérifie M0 M2 = 2M0 M1 . On obtient donc
2ab2 − 2aby0 + (a2 − b2 )x0 2a2 b − 2abx0 + (b2 − a2 )y0
x2 = et y 1 = .
a2 + b2 a2 + b2
2. On note M3 (x0 , −y0 ) le symétrique de M0 par rapport à l’axe des ordonnées, et M4 (−x0 , y0 )
le symétrique de M par rapport à l’axe des abscisses. La condition d’alignement se traduit
par la nullité du déterminant :
−−−−→ −−−−→
det(M3 M4 , M3 M2 ) = 0.
Après calcul, on trouve x20 + y02 − ax0 − by0 = 0. C’est l’équation d’un cercle (on peut
prouver qu’il passe par l’origine et par les points d’intersection de ∆ avec les axes de
coordonnées).

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