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présenté par :
Année Universitaire
2022/2023
1
Table des matières
Résumé 7
Introduction 1
1 Rappels et Préliminaire 5
1.1 Espaces fonctionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.1 Les espaces Lp (Ω) et H 1 (Ω) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.2 Transformées de Fourier et de Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2 Fonctions spéciales pour le calcul fractionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.1 Fonction Gamma Γ(.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.2 Fonction Bêta β(.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.2.3 Fonction Mittag-Leffler E(.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2
2.5.2 Transformée de Laplace de la dérivée de Caputo . . . . . . . . . . . . 36
4 Application 46
4.1 Problème à étudier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
4.2 Définitions et rappels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3 Existence de la solution du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3
Si vous n’êtes pas mathématicien, ayez au moins le mérite d’apprendre les
maths.
-Murchy Ntsele
4
Dédicace
Ce mémoire qui est le fruit de plusieurs années, plusieurs mois et plusieurs semaines
d’études, je le dédie premièrement à mon Seigneur et sauveur Yehoshoua Mashiah (Jesus-
Christ) ; puis :
— à mes frères et sœurs qui occupent une place prestigieuse dans ma vie, mon amour
pour eux est immense ;
— à mes amis SELPH Moı̈se , Yanny CBASS, M.Joss , Suzie... ; ils sont une famille
que le créateur m’a donnée en Algérie ;
5
Remerciements
Mes remerciements vont premièrement à mon Créateur pour la grâce , la force qu’il
m’a données. Sans elles je ne pouvais produire ce travail. Merci Seigneur !
Je tiens à également remercier les membres du Jury pour l’honneur qu’ils nous ont fait
en acceptant d’examiner notre travail.
Un grand merci à mon enseignante de la 1ère année licence Madame Hamzaoui qui a
été d’une aide remarquable pour moi et une source de motivation car elle m’a davantage
motivé a choisi la filière mathématique en L2 ; un choix que je ne regrette pas.
Merci à l’agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) que j’appelle affectueu-
sement Maman ANBG pour son soutien financier depuis ma première année de licence.
Je ne peux terminer sans remercier mes amis et collègues qui m’ont apporté leur soutien
moral et intellectuel particulièrement à Farai et Wassila.
6
Résumé
7
Notation
8
Introduction
1
Introduction 2
biologie, la mécanique....
Très récemment, il a été reconnu que le calcul fractionnaire se pose naturellement dans
divers domaines de la science, qui traite de la recherche et des applications d’intégrales
et de dérivées d’un ordre arbitraire, nous constatons aujourd’hui un nombre croissant de
propositions d’opérateurs, à la fois sous forme de dérivées et d’intégrales, avec l’exten-
sion de calcul fractionnaire. En conséquence, plusieurs contributions se concentrent sur
les différentes définitions de dérivées fractionnaires tels que Riemann-Liouville (RL), Ha-
damard, Grounwald-Letnikov, Riesz, Caputo, Marchaud, Weyl, Hilfer et autres. Toutes ces
dérivées sont connues pour contenir des noyaux singuliers et certaines dérivées fractionnaires
généralisées, telles que la dérivée fractionnaire confortable , la dérivé bêta. Généralement,
les différentes définitions diffèrent les unes des autres dans le choix des noyaux spéciaux et
une certaine forme d’opérateur différentiel. Par exemple, pour le noyau k(t, s) = t − s et
l’opérateur différentiel d/dt, on obtient la définition de Riemann-Liouville. Dans une récente
contribution, Caputo et Fabrizio [8, 2015] ont proposé une nouvelle formulation impliquant
une dérivé fractionnaire dont le noyau est une fonction exponentielle, motivé par [8], Atan-
gana et Baleanu en [9, 2016], ont introduit une nouvelle définition de la dérivée fractionnaire
pour répondre à certaines questions en suspens posées par de nombreux chercheurs dans le
domaine du calcul fractionnaire basé sur des opérateurs fractionnaires avec la fonction de
Mittag-Leffler, noyau régulier non singulier. Leur dérivée a un noyau non singulier et non lo-
cal vérifie toutes les propriétés des dérivées fractionnaires. Cette nouvelle dérivée a largement
attiré l’attention et d’un grand nombre de scientifiques dans différents domaines scientifiques
pour l’exploration de divers sujets. Après, de nombreux articles sur ce sujet ont été publiés
afin de généraliser les résultats de la dérivée fractionnaire avec noyau non singulier dans de
nombreuses directions. À notre connaissance, peu de contributions associées à des dérivées
fractionnaire ABC ont été publiés voir [10–13] et les références qui y figurent. En outre, le
problème de Sturm-Liouville joue un rôle important dans les différents domaines des sciences
appliquées et ingénierie, voir par exemple [14]. L’équation différentielle de Liouville de second
Introduction 3
ordre est définie dans la suite de ? Le calcul fractionnaire est devenu un outil mathématique
important utilisé dans plusieurs branches de la science et de l’ingénierie afin de mieux décrire
les propriétés des systèmes complexes non locaux. Récemment, certains auteurs ont intro-
duit de nouvelles dérivées non locales avec noyaux non singuliers et ils les ont appliqués avec
succès à des problèmes du monde réel. Cependant, plusieurs domaines où le calcul fraction-
naire peut être appliqué avec succès restent encore non étudiés en profondeur, par ex. la
thermoélectricité des corps à microstructure. Trouver les contreparties discrètes de ces nou-
veaux opérateurs fractionnaires sont une étape importante pour les appliquer pour modéliser
la dynamique de systèmes complexes. Pour décrire la vitesse temporelle de transfert de cha-
leur à travers un matériau d’échelle différente ou hétérogène, nous proposons une nouvelle
loi de conduction thermique qui sera régie comme la loi de Fourier fractionnaire. La loi de
Fourier fractionnaire stipule que le taux de transfert de chaleur via un matériau d’échelle
différente est proportionnel au gradient négatif de température et de surface perpendiculaire
à ce gradient par lequel la chaleur circule et est donné par :
I
ABC
Dtα Q = −k ~
∇T.DA
où ABC
Dtα Q(r, t) est la quantité de chaleur transférée dans le matériau avec une échelle
différente par unité de temps. Maintenant, pour un matériau hétérogène de géométrie uni-
dimensionnelle entre deux extrémités à température constante, produit un nouveau débit de
chaleur tel que :
dQ
= −kAABR
0 Drα T
dt
Par exemple, dans une coque hétérogène cylindrique comme un tuyau, la conduction ther-
mique via une coque hétérogène sera déterminée à partir du rayon interne r1 et du rayon
externe r2, la longueur l, et la différence entre le mur intérieur et extérieur, nous avons ce
qui suit
dQ
= 2πlrkA
dt
Récemment, une nouvelle dérivée a été lancée par Caputo et Fabrizio[23] et elle a été
suivie de quelques résultats théoriques et appliqués connexes (voir par exemple Refs. [19] et
Introduction 4
les références qui y sont). Nous rappelons que les dérivées fractionnaires existantes ont été
utilisées dans de nombreux problèmes du monde réel avec un grand succès (voir par exemple
les réf.[23] et les références qu’il contient) mais il y a encore beaucoup de réflexions à faire
dans cette direction.
Chapitre 1
Rappels et Préliminaire
Nous allons maintenant fournir quelques définitions et propriétés importantes dont nous
avons besoin.
Les espaces Lp
Definition 1.1.1. [3] Soit p ∈ [1, +∞ [ , on définit les espaces Lp (X) par l’ensemble de
fonctions de X dans K mesurables avec |f |p dµ < +∞ et on écrit
R
X
Z
Lp (X, M, µ) = f : X → K mesurable, |f |p dµ < +∞
X
5
1.1. Espaces fonctionnels 6
1
Pour f ∈ Lp (X, M, µ), on note kf kp = ( |f |p dµ) p .
R
X
Definition 1.1.2. [2] On appelle espace de Sobolev H1 (Ω) d’ordre 1 sur Ω ( ouvert de Rn ),
l’espace : ( )
∂v
H (Ω) = v ∈ L (Ω) tel que
1 2
∈ L2 (Ω), ∀i = 1, . . . , n .
∂xi
On lui associe le produit scalaire :
n
!
Z
∂u ∂v
(u, v)H1 (Ω) = uv +
X
dx.
Ω i=1 ∂xi ∂xi
Definition 1.1.3. [4] Soit f une fonction de L1 (R). On appelle transformée de Fourier de
f , qu’on note fˆ ou F(f ), la fonction définie sur R par :
1 Z +∞
fb(ω) =√ f (x)e−iωx dx; ω∈R
2π −∞
1 Z +∞ iωx b
f (x) = √ e f (ω)dω; x∈R
2π −∞
Preuve. [4]
On considère la fonction f continue par morceaux, on a :
1 Z +∞ Z +∞
f (x) = f (t)(cos(ωt) cos(ωx) + sin(ωt) sin(ωx))dtdω
π 0 −∞
1.1. Espaces fonctionnels 7
puisque :
qui est la forme complexe de la représentation intégrale de Fourier qui donne la paire des
transformées suivantes : la transformée de Fourier inverse :
1 Z +∞
fb(ω) =√ f (x)e−iωx dx; ω∈R
2π −∞
1 Z +∞ iωx b
f (x) = √ e f (ω)dω; x∈R
2π −∞
Nous supposons que F (s) et G(s) existent. Une autre propriété utile dont nous avons besoin
est la formule de la transformée de Laplace de la dérivée d’un entier d’ordre n de la fonction
f (x) :
n−1
L [f n (x)] (s) = sn F (s) − sn−k−1 f (k) (0) = sk f (n−k−1) (0)
X
k=0
1.1. Espaces fonctionnels 9
Exemple 1.1.1.
Z +∞ Z
L e kt
= e −st
f (t)dt = lim e(k−s)t dt
0 →+∞ 0
1 h (k−s)t i −1
= lim e −1 = , si s > k.
t→+∞ k − s k−s
En particulier, pour k = 0 on a L(1) = 1s , s > 0.
sin βx β
f n (x) sn F (s) − f (0)
Pn−1 n−1−j j
s2 +β 2
s
j=0
Definition 1.2.1. [1] On appelle fonction Gamma la fonction définie par l’intégrale eulérienne
de deuxième espèce :
Z +∞
Γ(x) = tx−1 e−t dt, x > 0. (1.1)
0
Z M
Γ(α) = lim tα−1 e−t dt, α > 0, t∈R
M →+∞ 0
Théorème 1.2.1. Pour tout réel x > 0, la fonction gamma est bien définie.
Γ(x) = I1 + I2 ,
où
Z 1 Z +∞
I1 = e dt et I2 =
x−1 −t
t tx−1 e−t dt.
0 1
tx−1
1 ≤ t =⇒ t x−1 −t
e ≤e−t/2
⇐⇒ t x−1
≤e t/2
⇐⇒ t/2 ≤ 1.
e
1.2. Fonctions spéciales pour le calcul fractionnaire 11
Donc,
Z +∞ Z +∞
t x−1 −t
e dt ≤ e−t/2 dt = 2e−1/2 .
1 1
Par conséquence I2 est converge pour x > 0. D’où, la fonction gamma est convergente pour
tout x ∈]0, +∞[.
1.
Γ(x + 1) = xΓ(x), ∀x > 0 (1.2)
Preuve. Par une intégration par partie et d’après les limites remarquables, on a
Z +∞
Γ(x + 1) = tx e−t dt
0
Z r
= lim tx e−t dt
r→+∞ s
s→0+
Z r
= lim ([−tx e−t ]rs −x tx e−t dt)
r→+∞ s
s→0+
Z r
= lim [−rx e−r + sx e−s ] + x lim tx−1 e−t dt
r→+∞ r→+∞ s
s→0+ s→0+
Z +∞
=0+0+x tx−1 e−t dt
0
= xΓ(x).
2.
Γ(n + 1) = nΓ(n) (1.6)
Preuve. Z +∞
Γ(n + 1) = t(n+1)−1 e−t dt
0
Z +∞
= tn e−t dt
0
Z +∞
= [−tn e − t]t+∞
t=0 + n tn−1 e−t dt
0
= nΓ(n)
3.
Γ(n) = (n − 1)Γ(n − 1) (1.7)
Γ(2) = 1.Γ(1) = 1!
5.
1 √
Γ = π
2
1 Z +∞
1
Γ = t− 2 e−t dt
2 0
1.2. Fonctions spéciales pour le calcul fractionnaire 13
1 Z +∞
2
Γ =2 e−y dy
2 0
de façon analogue
1 Z +∞
2
Γ =2 e−x dx
2 0
1
2 Z +∞ Z +∞
e−(x ) dxdy
2 +y 2
Γ =4
2 0 0
l’équation est une intégrale double, qui peut être évaluée en coordonnées polaires pour
obtenir :
1
2 Z 4 Z +∞
2 2
Γ =4 e−r drdθ = π
2 0 0
√
ainsi Γ 1
2
= π
Definition 1.2.2. [1] On appelle fonction Bêta β la fonction définie par l’intégrale eulérienne
de première espèce :
Z 1
β(x, y) = tx−1 (1 − t)y−1 dt, x > 0, y > 0 (1.8)
0
Proposition 1.2.1. La fonction Bêta β est reliée aux fonctions Gamma Γ par la relation
suivante :
Γ(x)Γ(y)
β(x, y) = x, y ∈ R+ (1.9)
Γ(x + y)
1.2. Fonctions spéciales pour le calcul fractionnaire 15
Preuve.
Z +∞ Z +∞
Γ(x)Γ(y) = tx−1 y−1 −t1 −t2
1 t2 e e dt1 dt2
0 0
Z +∞ Z +∞
= 1 (
tx−1 t2y−1 e−|t1 +t2 | dt2 )dt1
0 0
t3 = t1 + t2 .
on trouve Z +∞ Z +∞
Γ(x)Γ(y) = tx−1
1 dt1 (t3 − t1 )y−1 e−t3 dt3
0 t1
Z +∞ Z t1
= e−t3 dt3 (t3 − t1 )y−1 tx−1
1 dt1
0 0
Si on pose t4 = t1
t3
, on arrive à
Z +∞ Z 1
Γ(x)Γ(y) = e−t3
dt3 (t3 − t4 t3 ) y−1
(t4 t3 ) x−1
t3 dt4
0 0
Z +∞ Z 1
= e−t3 dt3 (t3 (1 − t4 ))y−1 tx−1 x
4 t3 dt4
0 0
Z +∞ Z 1
= e−t3 dt3 (1 − t4 )y−1 tx−1
4 t3
x+y−1
dt4
0 0
Z +∞ Z 1
= tx+y−1
3 e−t3 dt3 (1 − t4 )y−1 tx−1
4 dt4
0 0
Z +∞
= B(x, y) tx+y−1
3 e−t3 dt3
0
= B(x, y)Γ(x + y)
donc
Γ(x)Γ(y)
B(x, y) =
Γ(x + y)
1.2. Fonctions spéciales pour le calcul fractionnaire 16
Γ(m)Γ(n) Γ(n)Γ(m)
β(m, n) = =
Γ(m + n) Γ(n + m)
Γ(2)Γ(3) 1!2! 1
β(2, 3) = = =
Γ(2 + 3) 4! 12
y−1
β(x, y) = β(x, y − 1). (1.11)
x+y−1
x
tx = tx−1 − tx−1 (1 − t) et d( tx )=tx−1
Z 1
tx
β(x, y) = (1 − t)y−1 d( )
0 x
(1 − t) t 1 y − 1 Z 1 x
y−1 x
=[ ]0 + t (1 − t)y−2 dt
x x 0
y − 1 Z 1 x−1 y − 1 Z 1 x−1
=0+ t (1 − t)y−2 dt − t (1 − t)y−1 dt
x 0 x 0
y−1 y−1
= β(x, y − 1) − β(x, y).
x x
1.2.3...(n − 1)
β(x, n) = β(n, x) =
x(x + 1)(x + 2)...(x + n − 1)
n−1
β(x, n) = β(x, n − 1)β(x, n − 1)
(x + n − 1)
n−1 n−2
= β(x, n − 2)
(x + n − 1) (x + n − 2)
n−1 n−2 1
= ... β(x, 1).
(x + n − 1) (x + n − 2) (x + 1)
Comme pour y = 1, on a
Z 1
1
β(x, 1) = tx−1 dt = , (1.12)
0 x
on déduit :
n−1 n−2 1 1
β(x, n) = ... (1.13)
x + n − 1 (x + n − 2) (x + 1) x
et par symétrie de la formule 2. Si aussi x = m ∈ N , alors
(m − 1)(n − 1)!
β(m, n) = (1.14)
(m + n − 1)!
1.2. Fonctions spéciales pour le calcul fractionnaire 18
1
β(x, 1) = (1.16)
x
Definition 1.2.3. La fonction de Mittag-Leffler est définie par la série de fonctions suivante
+∞
zk
Eα (z) = α > 0, z ∈ C,
X
,
k=0 Γ(αk + 1)
k=0 Γ(αk + β)
∞
xk+1
=
X
k=−1 Γ(α(k + 1) + β)
∞
xxk
=
X
1. E1,1 (z) = ez ,
ex −1
2. E1,2 (z) = z
ex −1−z
3. E1,3 (z) = z2
,
h Pm−2 z k i
4. ∀m ∈ N, E1,m (z) = z m−1
1
ez − k=0 k! .
5. E2,1 (z 2 ) = cosh(z).
6. E2,2 = sinh(z)
2
.
2. On a
+∞ +∞ +∞
zk zk X z k−1
E1,2 (z) = = =
X X
.
k=1 Γ(k + 2) k=0 (k + 1)! k=1 k!
P+∞ z k P+∞ z k−1 P+∞ z k−1 ez −1
Comme ez = k=0 k! on obtient ez = z k=1 k!
+ 1, et alors k=1 k!
= z
ceci
donne
ez − 1
E1,2 (z) =
z
zk zk P+∞ z k−2 P+∞ z k
3. On a E1,3 (z) = = = . Puisque ez = =
P+∞ P+∞
k=1 Γ(k+3) k=1 (k+2)! k=2 k! k=0 k!
P+∞ z k P+∞ z k ez −1−z
1+z+ k=2 k! =⇒ k=2 k! = z2
. Et alors on trouve
ez − 1 − z 1 1
zk
" #
E1,3 (z) = = z
X
e − .
z2 z 3−1 k=0 k!
4. Soit m ∈ N∗ fixé on a
1 m−2
zk
" #
E1,m = z
X
e −
z m−1 k=0 k!
1.2. Fonctions spéciales pour le calcul fractionnaire 20
h Pm−1 z k i
Montrons que E1,m+1 = 1
zm
ez − k=0 k! ,
+∞ +∞
zk zk
E1,m+1 (z) = =
X X
,
k=0 Γ(k + m + 1) k=0 (k + m)Γ(k + m)
+∞
z k−m 1 +∞
X zk
= = m
X
,
k=m kΓ(k) z k=m kΓ(k)
1 +∞
X zk
= ,
z m k=m k!
1 +∞
X zk m−1
X zk 1 m−1
X zk
" # " #
= m − = m ez − ,
z k=0 k! k=0 k! z k=0 k!
D’où
1 m−1
X zk
" #
E1,m+1 (z) = m ez −
z k=0 k!
5.
+∞ +∞
z 2k X z 2k
2
= = = cosh(z).
X
E2,1 z
k=0 Γ(2k + 1) k=0 (2k)!
6.
+∞
z 2k +∞
z 2k 1 +∞
X z 2k+1 sinh(z)
E2,2 z 2 = = = =
X X
.
k=0 Γ(2k + 2) k=0 (2k + 1)! z k=0 (2k + 1)! z
Chapitre 2
Dérivées fractionnaires à noyaux
singuliers
Cette intégrale a été introduite après les travaux de Liouville en 1832 et de Riemann en
1847.
Definition 2.1.1. Soit f : [a, b[→ R (ou à valeurs vectorielles) une fonction continue, où
b pouvant être fini ou infini. On sait qu’une primitive de f qui s’annule en a est donnée
comme suite :
Z t
Ia1 f (t) = f (τ )dτ
a
21
2.1. Intégrale de Riemann-Liouville 22
De même, on a
Z t 1Z t
Ia3 f (t) = Ia2 f (s) ds = (t − τ )2 f (τ )dτ.
a 2 a
Donc, par récurrence, on peut obtenir
1 Z t
f (τ ) 1 Z t f (τ )
Ian f (t) = dτ = dτ
(n − 1)! a (t − τ )1−n Γ(n) a (t − τ )1−n
1 Zt
Iaα f (t) = (t − s)α−1 f (s)ds (2.1)
Γ(α) a
Remarque 2.1.1. La formule 2.1 est une généralisation de la n-ème primitive avec un ordre
de primitivation α non entier.
1 Zt
Iaα f (t) = (t − s)α−1 f (s)ds = f (t) ? gα (t)
Γ(α) a
Preuve. Si f ∈ C 1 ([a, b)). Alors, une intégration par parties nous donne
(x − a)α f (a) 1 Z x
(Iaα f ) (x) = + (x − t)α f 0 (t)dt
Γ(α + 1) Γ(α + 1) a
Z x
lim (Iaα f ) (x) = f (a) + f 0 (t)dt
α−→0+ a
1 Zx
[Iaα f ] (x) = (x − t)α−1 [f (t) − f (x) + f (x)]dt
Γ(α) a
1 Zx f (x) Z x
= (x − t)α−1 (f (t) − f (x))dt + (x − t)α−1 dt
Γ(α) a Γ(α) a
1 Z x−p
= (x − t)α−1 (f (t) − f (x))dt
Γ(α) a
| {z }
I1
1 Zx
+ (x − t)α−1 (f (t) − f (x))dt
Γ(α) x−ρ
| {z }
I2
f (x)
+ (x − t)α
Γ(α + 1)
donc
1 Zx ερα
|I2 | < (x − t)α−1 εdt <
Γ(α) x−ρ Γ(α + 1)
=⇒ lim |I2 | = 0
ρ−→0
=⇒ |I2 | < ε
pour tout α ≥ 0. pour ρ fixé, on obtient
1 Z x−ρ M
|I1 | < (x − t)α−1 M dt < (ρα − (x − a)α )
Γ(α) a Γ(α + 1)
=⇒ lim |I1 | = 0
ρ−→0
on considère
f (x)(x − a)α
|Iaα f (x) − f (x)| ≤ I1 + I2 + − f (x)
Γ(α + 1)
(x − a)α
=⇒ |Iaα f (x) − f (x)| ≤ |I1 | + |I2 | + |f (x)| −1
Γ(α + 1)
En tenant compte de (1.32) et (1.34) alors
1 Z t (τ − a)β
Iaα (t − a) =
β
dτ.
Γ(α) a (t − τ )1−α
(t − a)β+α Z 1 sβ
Iaα (t − a)β = ds
Γ(α) 0 (1 − s)1−α
(t − a)β+α
= B(α, β + 1)
Γ(α)
(t − a)β+α Γ(α)Γ(β + 1) Γ(β + 1)
= = (t − a)β+α
Γ(α) Γ(β + 1 + α) Γ(α + β + 1)
2.1. Intégrale de Riemann-Liouville 25
τ = ts
1 Z1
I f (t) =
α
(t − ts)α−1 (ts)β tds
Γ(α) 0
1 Z1
= (t(1 − s))α−1 tβ+1 sβ ds
Γ(α) 0
tα+β Z 1
= (1 − s)α−1 sβ ds
Γ(α) 0
tα+β Z 1
= (1 − s)α−1 s(β+1)−1 ds.
Γ(α) 0
En utilisant la définition de la fonction Beta (1.8) puis la relations (1.9) on arrive à :
tα+β
I α f (t) = β(α, β + 1)
Γ(α)
tα+β Γ(α)Γ(β + 1)
=
Γ(α) Γ(α + β + 1)
Γ(β + 1) α+β
= t .
Γ(α + β + 1)
c
Iaα c = RL Da−α c = (t − a)α
Γ(α + 1)
1. Iaα Iaβ f = Iaα+β f, (Re(α) > 0, Re(β) > 0)
2. d
dt
(Iaα f ) (t) = (Iaα−1 f ) (t), Re(α) > 1
Théorème 2.1.1. Soient α > 0 et f une fonction continue sur [0, b). Si Df est continue
alors pour tout t > 0 on a :
f (0) n−α
D [I α f (t)] = I α [Df (t)] + t .
Γ(α)
Definition 2.2.1. Soit f ∈ L1 ([0.T ]), T > 0 une fonction intégrable sur [0, T ], la dérivée
fractionnaire au sens de Riemann-Liouville de la fonction f d’ordre a ∈ C(Re(a) > 0) noté
Dα f est définie par :
si a = n ∈ N, alors :
1 dn+1 Z t dn
!
D f (t) =
n
f (τ )dτ = n f (t) = f
(n)
(t).
Γ(1) dtn+1 0 dt
2.2. Dérivée de Riemann-Liouville 27
1 d Zt
D f (t) =
α
(t − τ )−a f (τ )dτ, t > 0
Γ(1 − a) dt 0
Exemple 2.2.1. la dérivée de f (t) = tβ au sens de Riemann-Liouville. soit α > 0 tel que
n − 1 < α < n et β > −1, d’après 2.2 et la relation 2, (voir l’exemple précédent) on a :
Γ(β + 1)
Dα tβ = Dn I n−α tβ = Dn tβ+n−α . (2.4)
Γ(β + n − α + 1)
En tenant compte
RL
Daα (Iaα f (x)) = f (x)
En général on a
RL
Daβ (Iaα f ) (x) = I α−β f (x)
2.2. Dérivée de Riemann-Liouville 28
On a Si α − β < 0, alors :
RL
Daα−β f (x) = I β−α f (x).
avec n − 1 ≤ β < n.
k=1 Γ(α − k + 1)
et
n h i (x − a)−β−k
RL
Daβ RL
Daα f (x) = RL Daα+β f (x) − RL
Daα−k f (x)
X
k=1 Γ(−β − k + 1)
par la suite deux opérateurs de dérivation fractionnaire RL
Daα et RL
Daβ (α 6= β), ne
h i h i
commute que si RL
Daβ−k f (x) pour tout k = 1, 2, . . . n, et RL
Daα−k f (x) pour tout
k = 1, 2, . . . m.
y: [a, b] −→ R
x 7−→ y(x) = 1,
1 1 1 1
+ 12
Calculons D02 y, D02 D02 y et D02 y
1 1
On a D02 1 = √1 x− 2
π
ceci nous donne
1
1 1 1 d 1 Z x t− 2
D0 D0 1 =
2 2
√ dt
dx π 0 (x − t) 12
Γ 1
2
1 d Z x −1 1
= t 2 (x − t)− 2 dt
π dx 0
On sait que
Z x Z 1 Z 1
1 1
1 1 1 1 1 1
t− 2 (x − t)− 2 dt = r− 2 (1 − r)− 2 dr = r 2 −1 (1 − r) 2 −1 dr = B , .
0 0 0 2 2
2.3. Dérivée de Caputo 30
1 1 1
+ 21
Donc D02 D02 1 = 0 = D02 1.
Remarque 2.2.1. En général Daα+1 Daα+2 y 6= Daα+1 +α2 y et Daα+2 Daα+1 6= Daα+1 +α2 y.
y: [a, b] −→ R
1
x 7−→ y(x) = x− 2 .
1 1 1 1
+ 12
Calculons D02 y, D02 D02 y et D02 y
1
De la même manière que l’exemple précédent, on trouve que D0 f (x) = 0, de plus on 2
a
d −1 1 9
1
+ 12
D02
y (x) = D1 y (x) = x 2 = − x− 2 ,
dx 2
1 1
3
D’où D02 D02 y (x) = 0 6= − 12 x− 2 .
3. RL
Daα ◦ Iaα = id. I
initiales du problème de Cauchy sont exprimées par des dérivées d’ordre fractionnaire. En
1967, Caputo [1] propose une autre approche où la dérivée de la constante est nulle et que
les conditions initiales sont exprimées comme dans le cas classique par des dérivées d’ordre
entier.
Definition 2.3.1. La dérivée fractionnaire de Caputo d’ordre α > 0 est définie par :
1 Z t
c
D f (t) =
α
(t − s)n−α−1 f (n) (s)ds, n − 1 < α < n, n = [α] + 1
Γ(n − α) a
dn
!
=I n−α
f (t)
dtn
Exemple 2.3.1. on a :
c
Dα C = 0
d’où
Γ(α + 1) Z t
c
Dp (t − a)α = (t − τ )n−p−1 (τ − a)α−n dτ
Γ(n − p)Γ(α − n + 1) a
de Caputo
Théorème 2.4.1. [21] Soit α > 0 avec n − 1 < α < n, (n ∈ N∗ ), supposons que f est une
fonction telle que la dérivée fractionnaire d’ordre α de Riemann-Liouville et de Caputo existe
alors :
n−1
f (k) (a)(t − a)k−α
c
D f (t) =
α RL
D f (t) −
α
X
k=0 Γ(k − α + 1)
c
Dα f (t) = RL Dα f (t)
k=0 Γ(k + 1)
avec :
y (x)(t − x)n−1
Z t (n)
Rn−1 = dx
a (n − 1)!
en utilisant les propriétés d’intégration d’ordre n, on a :
1 Z t (n)
Rn−1 = y (x)(t − x)n−1 dx = I n y (n) (t).
Γ(n) a
2.4. Relation entre dérivées de Riemann-Liouville et de Caputo 33
k=0 Γ(k − α + 1)
n−1
(t − a)k−α (k)
= y (a) + (k) Da+
α
X
y(t)
k=0 Γ(k − α + 1)
Donc :
n−1
(t − a)k−α (k)
c α
y(t) = Da+
α
y (a)
X
Da+α y(t) −
k=0 Γ(k + 1 − α)
Proposition 2.4.1. on a
1. C
Daα [Iaα f ] = f
4. si 0 ≤ α, β ≤ 1 avec α + β ≤ 1 et f de classe C 1
C
Daα ◦ C Daβ f = C Daα+β = C
Daβ ◦ C Daα f
Preuve. 1.
" !m #
d
C
Daα [Iaα f ] (x) = Iam−α (Iaα f ) (x)
dx
m−1
(Iaα f )(j) (a)(x − a)j
= RL Daα Iaα f (x) −
X
j=0 j!
m−1
(Iaα f )(j) (a)(x − a)j−α
= RL
Daα [Iaα f ] (x)
X
−
j=0 Γ(j + 1 − α)
m−1
Iaα−j f (a)(x − a)j−α
= RL Daα [Iaα f ] (x) −
X
j=0 Γ(j + 1 − α)
d’où la preuve.
2. Par définition on a :
" !m #
d
C
(x) = 0 ⇐⇒
Daα f f (x) = 0 Iam−α
dx
" !m # " !m #
d d
m−α
Ia f (x) = 0 =⇒ I m
f (x) = 0
dx dx
m−1
(x − a)j (j)
=⇒ f (x) = f (a)
X
j=0 j!
= I m f (m) (x)
m−1
f (j) (a)(x − a)j
= f (x) +
X
j=0 j!
= C Daα+β
=⇒ C
Daα ◦ C Daβ f = C Daα+β
k=0
tα−1
" #
−(n−α)
h i
L RLD0 f (t) =L ∗ f (t)
Γ(α)
tα−1 tα−1
" # " #
L ∗ f (t) = L L[f (t)]
Γ(α) Γ(α)
où
tα−1 1 1
" #
h i
L = L tα−1 = Γ(α)s−α
Γ(α) Γ(α) Γ(α)
et en supposant que f admet une transformée de Laplace F (s) on a
−(n−α)
h i
L RLD0 f (t) = s−(n−α) F (s)
Donc, on a
h i n−1 h i
RL
D0α f (t) = sn s−n+α F (s) − sk RL
D0α−k−1 f (t)
X
L
t=0
k=0
où
h i h i
L RL
Da−(n−α) f (n) (t) = s−(n−α) L f (n) (t)
D’autre part, on a
h i n−1
L f (n) (t) = sn F (s) − sn−k−1 f (k) (0)
X
k=0
d’où
n−1
!
h i
C
Daα f (t) =s −(n−α)
s F (s) −
n n−k−1 (k)
(0)
X
L s f
k=0
n−1
= s F (s) −
α
sα−k−1 f (k) (0)
X
k=0
Chapitre 3
Les dérivées fractionnaires à noyaux
non singuliers
ans cette partie nous intéressons au centre de notre travail, c’est à dire les dérivées
D fractionnaires à noyaux non singuliers .
En 2016, Atangana et Baleanu ont proposé des opérateurs différentiels basés sur la fonction
Mittag-Leffler généralisée. Le but était d’introduire des opérateurs différentiels fractionnaires
avec un noyau non local non singulier. Leurs opérateurs différentiels fractionnaires sont
donnés ci-dessous respectivement au sens de Riemann-Liouville et au sens de Caputo.
1 Z t
f 0 (τ )
Dtα f (t) = dτ
Γ(1 − α) a (t − τ )α
Definition 3.1.1. [6] Soit f ∈ H 1 (a, b), b > a, α ∈ [0, 1] alors, la définition de la nouvelle
37
3.1. Les dérivées fractionnaires Caputo-Fabrizio 38
M (α) Z t 0 t−x
Dtα (f (t)) = f (x) exp −α dx
1−α b 1−α
où M (α) désigne une fonction de normalisation obéissant M (0) = M (1) = 1. Cependant, si
la fonction n’appartient pas à H 1 (a, b) alors la dérivée est de la forme
αM (α) Z t t−x
Dtα (f (t)) = (f (t) − f (x)) exp −α dx.
1−α b 1−α
Si σ = 1−α
α
∈ [0, ∞), α = 1
1+σ
∈ [0, 1], alors l’équation ci-dessus prend la forme
N (σ) Z t 0 t−x
Dtσ (f (t)) = f (x) exp − dx, N (0) = N (∞) = 1.
σ b σ
dα y
= ay, 0 < α < 1.
dxα
La fonction de Mittag-Leffler et ses versions généralisées sont donc considérées comme des
fonctions non locales. Considérons la fonction de Mittag-Leffler généralisée suivante :
∞
(−t)αk
Eα (−t ) =
α
X
k=0 Γ(αk + 1)
k=0 k!
M (α) X∞
(−a)k Z t df (y)
Dtα (f (t)) = ((t − y))k dy
1 − α k=0 k! b dy
3.2. Dérivée Atangana Baleanu Caputo (ABC) 39
Definition 3.2.1. [18] Soit f ∈ H 1 (a, b), b > a, α ∈ [0, 1] alors, la définition de la nouvelle
dérivée fractionnaire est donnée par :
(t − x)α
" #
B(α) Z t 0
Dt (f (t))
ABC α
= f (x)Eα −α dx. (3.1)
b
1−α b 1−α
Bien-sur B(α) a les mêmes propriétés que dans le cas Caputo et Fabrizio.
Definition 3.3.1. [18] Soit f ∈ H 1 (a, b), b > a, α ∈ [0, 1] alors, la définition de la nouvelle
dérivée fractionnaire est donnée par :
(t − x)α
" #
B(α) d Z t
Dt (f (t))
ABR α
= f (x)Eα −α dx (3.2)
b
1 − α dt b 1−α
Les équations 3.1 et 3.2 ont un noyau non local ( non singulier). Toujours dans l’équation
3.1, lorsque la fonction est constante, nous obtenons zéro.
Definition 3.3.2. La dérivée fractionnaire ABR (R désigne le type Riemann Liouville) est
définie par
B(α) d Z t −α
ABR α
Da+ f (t) = f (x)Eα (t − x)α dx
1 − α dt a 1−α
pour 0 < α < 1, a < t < b, et f ∈ L1 (a, b).
3.4. Propriétés des nouvelles dérivées (ABC et ABR) 40
Definition 3.3.3. [18] La dérivée fractionnaire ABC (C désigne le type Caputo) est définie
par
B(α) Z t 0 −α
ABC α
Da+ f (t) = f (x)Eα (t − x)α dx
1−α a 1−α
pour 0 < α < 1, a < t < b, et f une fonction différentiable sur [a, b] tel que f 0 ∈ L1 (a, b).
Pour rappel, la fonction Eα est la fonction Mittag-Leffler, définie par :
∞
xn
Eα (x) =
X
n=0 Γ(αn + 1)
Dans cette section, nous commençons par présenter la relation entre les deux dérivées
avec la transformée de Laplace. Par simple calcul on conclut que
n o B(α) pα L{f (t)}(p)
L ABR
Dtα (f (t)) (p) = (3.3)
1 − α pα + 1−αα
et
n o B(α) pα L(f (t)}(p) − pα−1 f (0)
L ABC
Dtα (f (t)) (p) =
1−α pα + 1−α
α
respectivement.
Le théorème suivant peut donc être établi.
Théorème 3.4.1. Soit f ∈ H 1 (a, b), b > a, α ∈ [0, 1] on obtient alors la relation suivante
Dt (f (t))
ABC α
0 = ABR Dtα (f (t)) + H(t) (3.4)
B(α) α α
() Dt (f (t)) = ( )ABR Dtα (f (t)) − f (0)Eα −
ABC α
t
1−α 1−α
Théorème 3.4.2. Soit f une fonction continue sur un intervalle fermé [a, b]. On obtient
alors l’inégalité suivante sur [a, b]
B(α)
() Dt (f (t)) kh(t)k = max |h(t)|.
AB α
< K,
1−α a≤t≤b
Preuve.
(t − x)α
" #
B(α) d Z t B(α) d Z t
() Dtα (f (t)) = f (x)Eα −α f (x)dx =
ABR
dx <
1 − α dt 0 1−α 1 − α dt 0
B(α)
kf (x)k.
1−α
Puis prenant K kf (x)k la preuve est terminée.
et aussi
Nous présentons la preuve de 3.6 car la preuve de 3.7 peut être obtenue de manière
similaire.
Preuve.
(t − x)α (t − x)α
" # " #
B(α) d Z t B(α) d Z t
f (x)Eα −α dx − h(x)Eα −α dx .
1 − α dt 0 1−α 1 − α dt 0 1−α
3.4. Propriétés des nouvelles dérivées (ABC et ABR) 42
Soit f an n-fois différentiable avec un nombre entier positif et f (k) (0) = 0, k = 1, 2, 3, . . . . . . n,alors
par inspection on obtient
dn f (t) dn ABR α
!
ABC α
0 Dt = Dt (f (t))
dtn dtn 0
Maintenant, nous pouvons facilement prouver en prenant la transformée de Laplace inverse
et en utilisant le théorème de convolution que l’équation différentielle ordinaire fractionnaire
suivante :
Dt (f (t))
ABC α
0 = u(t)
1 1
1 B 2 d Zt −1
(t − x) 2
ABR
D0+ sin =
2
sin xE 1 2 dx
1− 1
2
dt 0 2 1 − 12
1 d Zt
1
= 2B sin xE 1 −(t − x) 2 dx
2 dt 0 2
d Zt 1
=2 sin xE 1 −(t − x) 2 dx
dt 0 2
1 d Zt ∞
k
= 2 k sin x (−1)k (t − x) 2 dx
X
Γ + 1 dt 0
2 k=0
1 ∞
d Zt k
= 2 k (−1)k sin x(t − x) 2 dx
X
Γ 2 + 1 k=0 dt 0
1 ∞
!
d Zt x3 x5 k
= 2 k (−1)k
+ − · · · (t − x) 2 dx
X
x−
3! 5!
Γ 2 + 1 k=0 dt 0
1 ∞
( Z t 3 Z t 5 )
d Zt k x k x k
= 2 k (−1) k
(t − x) 2 + (t − x) 2 − · · · dx
X
x(t − x) 2 −
0 3! 0 5!
Γ 2 + 1 k=0 dt 0
∞
1
=2 (−1)(k−1) (t)(2k−1) E 1 ,2k (−t) 2 .
X
2
k=1
1°
Nous avons ces relations que nous prouverons.
ABR α
Da+ Ia+ f (t)
AB α
= f (t)
et
AB α
Ia+ ABR α
Da+ f (t) = f (t)
3.5. Quelques relations 44
n=0 1 − α n=0 1 − α
= f (t)
1 − α ABR α
α RL α ABR α
AB α
Ia+ ABR α
Da+ f (t) = Da+ f (t) + Ia+ Da+ f (t)
B(α) B(α)
∞ ∞
!
−α n RL αn α RL α X −α n RL αn
= Ia+ f (t) + Ia+ f (t)
X
Ia+
n=0 1 − α 1−α n=0 1 − α
∞ ∞
−α n RL αn −α n+1 RL α+αn
= Ia+ f (t) − Ia+ f (t)
X X
n=0 1 − α n=0 1 − α
= f (t),
2°
3°
ABR α
Da+ Ia+ f (t)
AB β
= AB Ia+
β ABR α
Da+ f (t)
pour α, β ∈ (0, 1) et a, f satisfaisant aux conditions de la Définition 2.2.3.
3.5. Quelques relations 45
4°
cette série convergeant localement uniformément en t pour tout a, α, f satisfaisant aux condi-
tions de la Définition 2.2.2. Et tout comme nous l’avons fait ci-dessus pour les dérivés ABR,
nous pouvons utiliser ce résultat pour dériver l’expression suivante pour les transformées de
Laplace des dérivés ABC :
pour toute fonction f avec transformée de Laplace bien définie fˆ et ABC dérivée fractionnaire
ABC α
Da+ f (t).
5°
AB α
Ia+ ABC α
Da+ f (t) = f (t) − f (a),
Preuve. Par la définition (13) de l’intégrale AB, avec la formule de série (16) pour la dérivée
ABC, nous avons
1 − α ABC α α RL α ABC α
AB α
Ia+ ABC α
Da+ f (t) = Da+ f (t) + Ia+ Da+ f (t)
B(α) B(α)
∞ ∞
n n !
−α α −α
= Ia+ f (t) +
RL αn+1 0 RL α
Ia+ f (t)
RL αn+1 0
X X
Ia+
n=0 1 − α 1 − α n=0 1 − α
∞ ∞
−α n RL αn+1 0 −α n+1 RL α+αn+1 0
= Ia+ f (t) − f (t)
X X
Ia+
n=0 1 − α n=0 1 − α
= RL Ia+
1
f 0 (t) = f (t) − f (a),
ans cette partie, nous nous intéressons à la résolution par la méthode de Mawhin d’un
D problème avec les dérivées fractionnaires étudiées tout au long de notre mémoire.
D0+ ϕp (D0α+ x(t)) = f (t, x(t), D0α+ x(t)) , t ∈ [0, 1]
β
46
4.2. Définitions et rappels 47
∀x, y ∈ E, ∀λ ∈ K
Ker(A) = {x ∈ E : Ax = 0}
Definition 4.2.4. [15] Un opérateur continu M : dom M ∩ X → Z est dit opérateur quasi-
linéaire si :
4.2. Définitions et rappels 48
1. Q2 z = Qz, ∀z ∈ Z,
2. Q(λz) = λQz, ∀z ∈ Z, λ ∈ R.
Definition 4.2.6. [15] Un opérateur continu Nλ : Ω̄ → Z, λ ∈ [0, 1] est dit M -compact dans
Ω̄ s’il existe un sous-espace vectoriel Z1 de Z avec dim Z1 = dim X1 , et un opérateur
R : x̄x [0, 1] → X2 étant continu et compact tel que
QNλ x = θ, λ ∈ (0, 1) ⇔ QN x = θ,
1. Si 1 < p ≤ 2, alors
|ϕp (t + τ ) − ϕp (τ )| ≤ 2p−2 |t|p−1
4.3. Existence de la solution du problème 49
2. Si p > 2, alors
|ϕp (t + τ ) − ϕp (τ )| ≤ (p − 1) (|t| + |τ |)p−2 |t|
Nous fixons Z = C([0, 1], R) avec la norme kzk0 = maxt∈[0,1] |z(t)|, et X = {x ∈ Z | D0α+ x ∈ Z ,},
n o
avec la norme kxkX = max kxk0 , kD0α+ xk0 . En utilisant la théorie de l’analyse fonction-
nelle linéaire, nous pouvons prouver X, X 1 sont des espaces de Banach.
Lemmes associés
Nous donnons quelques lemmes utiles à la preuve du lemme précédent qui nous donne
l’existence de la solution de notre problème (1) - (2).
M x = D0β+ ϕp (D0α+ x)
4.3. Existence de la solution du problème 50
n
où dom M = x ∈ X | D0β+ ϕp (D0α+ x) ∈ Z, D0α+ x(0) = D0α+ x(1) = 0 . Pour λ ∈ [0, 1].
M x = N x, x ∈ dom M,
où N = N1 .
Mu = Nu
M u = Dβ ϕp (Dα u) , Nλ u = λf (t, u, Dα u).
Lemme 4.3.2. L’opérateur M , défini par M x = D0β+ ϕp (D0α+ x) , est un opérateur quasi-
linéaire.
ImM = { x∈ / I0 [x]
AB β
= I1 [x] = 0 } fermé
Lemme 4.3.3. Soit Ω ⊂ X un ensemble ouvert borné. Alors l’opérateur Nλ , défini par
Nλ x(t) = λf (t, x(t), D0α+ x(t)), est M-compact en Ω̄.
P : X −→ ker M, Q : Y −→ ImQ
P (u)(t) = u(0),
Il est clair, ImP = ker M et P 2 (u) = P (u), il résulte de u = (u − P (u)) + P (u) que,
X = ker P + ker M,
X = ker P ⊕ ker M.
4.3. Existence de la solution du problème 52
Y = ker Q + ImQ
il découle de ker Q = ImM et Q2 (x) = Q(x) que ImM ∩ ImQ = {0}. Ensuite nous avons
Y = ker Q ⊕ ImQ = Yb ⊕ Ye .
Par continuité de f , il est facile d’obtenir que R est continue sur Ω × [0; 1].
De plus, pour tout u ∈ Ω, il existe une constante T > 0 telle que
n o
max α
f t, u(t), D0+ u(t) , It (I
AB β
− Q)Nλ u ≤T
1−α
≤ ϕq AB Itβ2 (I − Q)Nλ v − ϕq AB Itβ1 (I − Q)Nλ v
B(α)
α
+ Itα2 ϕq AB Isβ (I − Q)Nλ1 v − Itα1 ϕq AB Isβ (I − Q)Nλ u
B(α)
Si q > 2,
ϕq It2 (I
AB β
− Q)Nλ u − ϕq It1 (I
AB β
− Q)Nλ u ≤ (q−1)T q−2 It2 (I
AB β
− Q)Nλ u − AB Itβ1 (I − Q)Nλ u
et
1−β
It2 (I
AB β
− Q)Nλ u − AB Itβ1 (I − Q)Nλ u ≤ |(I − Q)Nλ u(t2 ) − (I − Q)Nλ u(t1 )|
B(β)
Z t2 Z t1
β
+ (t2 − s)β−1 (I − Q)Nλ u(s)ds − (t1 − s)β−1 (I − Q)Nλ u(s)ds .
B(β)Γ(β) 0 0
Puisque (I −Q)Nλ u est uniformément continue alors il existe η1 tel que pour tout t2 , t1 ∈ [0, 1]
satifiant |t2 − t1 | ≤ η1 ,
D’autre part,
Z t2 Z t1
(t2 − s) β−1
(I − Q)Nλ u(s)ds − (t1 − s)β−1 (I − Q)Nλ u(s)ds
0 0
Z t1 h i Z t2
≤T (t2 − s) β−1
− (t1 − s) β−1
ds + (t2 − s) β−1
ds
0 t1
1−β T
It2 (I
AB β
− Q)Nλ u − AB Itβ1 (I − Q)Nλ v ≤ +
B(β) B(β)Γ(β)
et
1−β
!
T
ϕq It2 (I
AB β
− Q)Nλ v − ϕq It1 (I
AB β
− Q)Nλ v ≤ (q − 1)T q−2
+
B(β) B(β)Γ(β)
De plus
Itα2 ϕq Is (I
AB β
− Q)Nλ u − Itα1 ϕq Is (I
AB β
− Q)Nλ u
T q−1
Z t1 h i Z t2
≤ (t2 − s) β−1
− (t1 − s) β−1
ds + (t2 − s)β−1
ds
Γ(α) 0 t1
4.3. Existence de la solution du problème 54
T q−1 α
≤ |t − tα1 |
Γ(α) 2
Ainsi
|D0α+ R(u, λ)(t2 ) − D0α+ R(u, λ)(t1 )| = ϕq It2 (I
AB β
− Q)Nλ u − ϕq It1 (I
AB β
− Q)Nλ u
1−β
!
T
≤ (q − 1)T q−2
+ ,
B(β) B(β)Γ(β)
on a D0α+ R(Ω1 , λ) est aussi équicontinu. Donc R(Ω1 , λ) est compact.
Si 1 < q ≤ 2.
q−1
1−β β β
=2 q−2
((I − Q)Nλ u(t2 ) − (I − Q)Nλ u(t1 )) + It2 (I − Q)Nλ u − Itβ1 (I − Q)Nλ u
B(β) B(β)
!q−1
1−β β β
≤2 q−2
((I − Q)Nλ u(t2 ) − (I − Q)Nλ u(t1 )) + It2 (I − Q)Nλ u − Itβ1 (I − Q)Nλ u
B(β) B(β)
q−1 q−1
1−β β β
≤2 q−2
((I − Q)Nλ u(t2 ) − (I − Q)Nλ u(t1 )) +2 q−1
It2 (I − Q)Nλ u − Itβ1 (I − Q)λ
B(β) B(β)
Par continuité de (I − Q)Nλ , on a
q−1 !q−1
1−β 1−β
((I − Q)Nλ u(t2 ) − (I − Q)Nλ u(t1 )) ≤ q−1
B(β) B(β)
4.3. Existence de la solution du problème 55
et
q−1
β
B(β)
Itβ2 (I − Q)Nλ u − Itβ1 (I − Q)Nλ u
!q−1 Z q−1
β t2 Z t1
= (t2 − s)β−1 (I − Q)λ u(s)ds − (t2 − s)β−1 (I − Q)Nλ u(s)ds
B(β)Γ(β) 0 0
alors,
!q−1 !q−1
2q−2 (1 − α) 1 − β T α T q−1
|R(u, λ)(t2 ) − R(u, λ)(t1 )| ≤ q−1 + q−1 +
B(α) B(β) B(β)Γ(β) B(α) Γ(α)
est équicontinu. et
|D0α+ R(u, λ)(t2 ) − D0α+ R(u, λ)(t1 )| = ϕq It2 (I
AB β
− Q)Nλ u − ϕq It1 (I
AB β
− Q)Nλ u
!q−1 !q−1
1−β T
≤2 q−2
q−1
+2 q−2
q−1
B(β) B(β)Γ(β)
est également équicontinue. Donc R(Ω, λ) est compact.
n o
Pour chaque u ∈ = u ∈ Ω/M u = Nλ u , nous avons
P
λ
D0β+ ϕq (D0α+ u) = Nλ u
alors,
R(u, λ)(t) = AB Itα ϕq Is (I
AB β
− Q)Nλ u = AB Itα ϕq Is Ds ϕp (Dtα )
AB β β
alors
R(u, λ) = (I − P ) (u)
4.3. Existence de la solution du problème 56
D’autre part,
M [P u + R(u, λ)] (t) = M R(u, λ)(t) = D0β+ ϕp D0α+ AB Itα ϕq Is (I
AB β
− Q)Nλ u
= D0β+ ϕp ϕq Is (I
AB β
− Q)Nλ u
= D0β+ Is (I
AB β
− Q)Nλ u
= (I − Q)Nλ u
(H2 ) il existe une constante A > 0 telle que, pour ∀a ∈ dom M \ Ker M satisfaisant |a| > A
pour ∀t ∈ [0, 1], on a
1−β β Z 1
f (1, a, 0) + (1 − s)β−1 f (τ, a, 0) dτ 6= 0
B(β) B(β)Γ(β) 0
(H3 ) il existe une constante B > 0 telle que, pour ∀r ∈ R avec |x| > B, on ait
x (f (t, x, y) > 0
or
x (f (t, x, y) < 0
!p−1
1 −
1 n
kb1 k max 2p−2 , 1
o 2
∞ + kc1 k∞ > 0.
B(β)Γ(β) B(α)Γ(α)
4.3. Existence de la solution du problème 57
est borné
I1 [f ]
AB β
= 0.
1−β β Z 1
I1 [f ]
AB β
= f (1, u(1), 0) + (1 − s)β−1 f (s, u(s), D0α+ u(s))ds = 0
B(β) B(β)Γ(β) 0
cela implique
(β − 1)Γ(β) Z 1
f (1, u(1), 0) = (1 − s)β−1 f (s, u(s), D0α+ u(s))ds
B(β) 0
En outre
Z t Z t
α α
|u(t)| ≤ |u(0)|+ (t−s)α−1 α
|D0+ u(s)| ds ≤ |u(0)|+ kD0+ uk∞ (t−s)α−1 ds,
α
B(α)Γ(α) 0 B(α)Γ(α) 0
ξα 1
≤ |u(0)| + kD0α+ uk∞ ≤ |u(0)| + kD0α+ uk∞ ,
B(α)Γ(α) B(α)Γ(α)
2
≤A+ kD0α+ uk∞ .
B(α)Γ(α)
Alors on obtient
2
kuk∞ ≤ A + kD0α uk∞ (4.3)
B(α)Γ(α)
de la relation M u = λN u et D0α+ u(0) = D0δ+ u(0), nous avons
1−β λβ Z t
ϕp (D0α+ u(t)) = λAB Itβ [N u] = λ N u(t) + (t − s)β−1 f (s, u(s), D0α+ u(s)) ds,
B(β) B(β)Γ(β) 0
ensuite,
1−β λβ Z t
|ϕp (D0α+ u(t))| ≤λ |N u(t)| + (t − s)β−1 |f (s, u(s), D0α+ u(s))| ds, (4.4)
B(β) B(β)Γ(β) 0
1−β β Z t h i
|ϕp (D0α+ u(t))| ≤ T+ (t−s)β−1 ka1 k∞ + kb1 k∞ kukp−1
∞ + kc 1 k ∞ kD α
0+ ukp−1
∞ ds,
B(β) B(β)Γ(β) 0
1−β β Z t h i
≤ T+ (t − s)β−1 ka1 k∞ + kb1 k∞ kuk∞
p−1
+ kc1 k∞ kD0α+ ukp−1
∞ ds,
B(β) B(β)Γ(β) 0
!p−1
1−β β Z t
2
≤ T+ (t − s)β−1 ka1 k∞ + kb1 k∞ A + kD0α+ uk∞
B(β) B(β)Γ(β) 0 B(δ)Γ(α)
i
+ kc1 k∞ kD0α+ ukp−1
∞ ds,
!p−1
1−β β Z t n o 2
≤ T+ (t−s)β−1 ka1 k∞ + kb1 k∞ max 2p−2 , 1 Ap−1 + p−1
kD0α+ uk∞
B(β) B(β)Γ(β) 0 B(α)Γ(α)
i
+ kc1 k∞ kD0α+ ukp−1
∞ ds,
1−β 1 h n o i
≤ T+ ka1 k∞ + kb1 k∞ max 2p−2 , 1 Ap−1
B(β) B(β)Γ(β)
4.3. Existence de la solution du problème 59
!p−1
1 n o 2
+ kb1 k max 2p−2 , 1
∞ + kc1 k∞ kD0α+ uk∞
p−1
,
B(β)Γ(β) B(α)Γ(α)
1−β 1 h n o i
kD0α+ ukp−1 ≤ T+ ka1 k∞ + kb1 k∞ max 2p−2 , 1 Ap−1
B(β) B(β)Γ(β)
!p−1
1 n o 2
+ kb1 k max 2p−2 , 1
∞ + kc1 k∞ kD0α+ ukp−1
∞
B(β)Γ(β) B(α)Γ(α)
d’où
!p−1
1 −
1 n
kb1 k max 2p−2 , 1
o 2
kD0α+ uk p−1
∞ + kc1 k∞ ≤
B(β)Γ(β) B(α)Γ(α)
1−β 1 h n o i
T+ ka1 k∞ + kb1 k∞ max 2p−2 , 1 Ap−1
B(β) B(β)Γ(β)
p−1
sous l’hypothèse 1 − 1
B(β)Γ(β)
kb1 k∞ max {2p−2 , 1} 2
B(α)Γ(α)
+ kc1 k∞ > 0, il existe
une constante K1 et K2 tel que
kD0α uk ≤ K1
et
2
!
kuk∞ ≤ A+ K1 = K2
B(α)Γ(α)
d’où
kukX̄ ≤ max {K1 , K2 } = K
Ω2 = {u ∈ ker M : N u ∈ Im M }
est borné
1−β β Z 1
f (1, a, 0) + (1 − s)β−1 f (s, a, 0)ds = 0
B(β) B(β)Γ(β) 0
4.3. Existence de la solution du problème 60
kukX̄ ≤ A
est borné
± λa + (1 − λ)QN a = 0, (4.5)
1−β
" #
β Z 1
QN a = ω(β) f (1, a, 0) + (1 − s)β−1 f (s, u(s), −D0β+ u(s))ds = 0
B(β) B(β)Γ(β) 0
1−β
" Z 1 #
β
λa + (1 − λ)ω(β)
2
af (1, a, 0) + (1 − s)β−1 af (s, a, 0)ds > 0,
B(β) B(β)Γ(β) 0
1−β
" Z 1 #
β
−λa + (1 − λ)ω(β)
2
af (1, a, 0) + (1 − s)β−1 af (s, a, 0)ds < 0,
B(β) B(β)Γ(β) 0
Preuve. Soit Ω = {u ∈ X/kukX̄ ≤ max{K, A + 1}}. Il découle des Lemmes (4.3.2.) et (4.3.3.)
que M est un opérateur quasi-linéaire et Nλ est M-compact sur Ω̄. Par le lemme (4.3.4.) et
(4.3.5.), on obtient que les deux conditions suivantes sont satisfaites :
(C1 ) M u 6= Nλ u, ∀(u, λ) ∈
/ [dom M ∩ ∂Ω] × (0, 1), (C2 ) QN u 6= 0, ∈ domM ∩∂Ω.
Prendre (1) - (2)
H((u), λ) = ±λu + (1 − λ)QN u
H((u, λ) 6= 0, ∈ dom M ∩ ∂Ω
= deg(±I, Ω ∩ ker M, 0) 6= 0
Ainsi, la condition (3) du lemme (4.3.1.) est satisfaite. Par conséquent, en utilisant le lemme
(4.3.1.), l’équation d’opérateur Mu = Nu a une solution dans domM ∩Ω. A savoir, (1) - (2)
a au moins une solution dans X. La preuve est complète.
Conclusion
ans ce mémoire nous avons étudié des définitions, des propositions, des lemmes, des
D théorèmes des dérivées fractionnaires. Nous avons vu des préliminaires sur la fonction
Gamma, la fonction Bêta puis la fonction de Mittag-Leffler. Nous avons présenté la dérivée
et intégrale fractionnaire au sens de Riemann-Liouville et l’intégrale fractionnaire au sens
de Caputo. Ces notions nous ont permis d’avoir une base solide pour parler des dérivées
fractionnaires à noyaux non singuliers , à savoir : les dérivées fractionnaires ABC et ABR.
Un problème sur ces dérivées a été étudié par la suite.
Nous avons démontré que l’extension de la méthode de Mawhin reste applicable avec la
dérivée ABC, pour notre problème , et cela est dû à la caractérisation de l’image de M .
Le problème de l’extension de la méthode de Mawhin reste posé si on change les données
initiales...
62
Bibliographie
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