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Par:
Adjimi Lobna
SUJET
Je le remercie pour son aide, sa patience, son soutien, ses conseils et pour toute l’attention
qu’il a portée à ce travail.
Je tiens à remercie aussi les membres de jury de m’avoir accepté d’évaluer ce travail.
Je clos en…n ces remerciements en dédiant ce travail à mes parents, spécialement à l’âme
de ma mère à qui je dois tout, que
dieu la bénisse et l’accueil dans son vaste paradis, à mon marie, à mon cher frère et mes
sœurs.
i
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à l’âme de ma mère à qui je dois tout, que dieu
la bénisse et l’accueil dans son
vaste paradis,
A tous mes enseignants pour leurs utiles conseils, leurs patience, leur
persévérance.
A toute ma famille.
A tous.
ii
Table des matières
Remerciements i
Dédicaces ii
notatios v
Introduction 1
iii
TABLE DES MATIÈRES
4 résultats numériques 39
Conclusion 44
iv
NOTATIONS
C n ([a; b]): L’ensemble des fonctions n fois continuement dérivables sur [a; b]:
': Approximation.
A: Opérateur di¤érentiel contenant des termes linéaires et des termes non linéaires.
L : opérateur linéaire.
R :Le reste.
: Un paramètre réel .
c
D : la dérivée fractionnaire d’ordre au sens de caputo:
v
Table des …gures
vi
Liste des Tableaux
vii
Introduction
La théorie de la dérivation fractionnaire est un sujet presque aussi ancien que le calcul
classique que nous le connaissons aujourd’hui. Ces origines remontent à la …n du 17ieme
siècle, l’époque où Newton et Leibniz ont développé les fondements du calcul di¤érentiel et
intégral.
dn f
Leibniz a introduit le symbole dxn
pour désigner la dérivée nieme d’une fonction f .
Quand il a annoncé dans une lettre à L’Hospital en 1695, L’Hospital a répondu . Que
dn f
signi…e dxn
si n = 12 ?
Cette lettre de l’Hôpital, est aujourd’hui admise comme le premier incident de ce que
nous appelons la dérivation fractionnaire, et le fait que L’Hospital a demandé spéci…quement
1
pour n = 2
; c’est-à-dire une fraction, a en fait donné lieu au nom de ce domaine des
mathématiques.
Maintenant, nous citons une liste de mathématiciens qui ont fourni des contributions
importantes au calcul fractionnaire jusqu’au milieu du 20-ième siècle :iècle :
P.S. Laplace (1812), J.B.J. Fourier (1822), N.H. Abel (1823-1826), J. Liouville (1832-
1873), B. Riemann (1847), H. Holmgren (1865-1867), A.K. Grunwald (1867-1872), A.V. Let-
nikov (1868-1872), H. Laurent(1884), P.A. Nekrassov(1888), A. Krug (1890), J. Hadamard(1892),
O. Heaviside(1892-1912), S. Pincherle(1902), G.H. Hardy et J.E. Littlewood(1917-1928), H.
Weyl(1917), P. Levy(1923), A. Marchaud(1927), H.T. Davis(1924-1936), A. Zygmund (1935-
1945), E.R. Amour (1938-1996), H. Kober (1940), D.V. Widder (1941), M. Riesz (1949).
Cependant, cette théorie peut être considérée comme un sujet nouveau aussi, depuis
seulement un peut plus de 30 ans, elle a été l’objet de quelques conférences spécialisées.
Pour la première conférence, le mérite est attribué à B. Ross qui a organisé la première
conférence sur les calculs fractionnaires et ses applications à l’université de New Haven en
1
Introduction
juin 1974, et il a édité les débats. Pour la première monographie le mérite est attribué à
K.B. Oldham et J. Spanier, qui ont publié un livre consacré au calcul fractionnaire en 1974
après une collaboration commune, commencé en 1968.
Ce mémoire se compose de quatre chapitres partagés de la manière suivante:
Premier chapitre: Dans ce chapitre, nous rappelons quelques notions et dé…nitions des
fonctions de base utiles tout au long de ce mémoire à savoire (la fonction Gamma, la fonction
Bêta et La fonction Mittag-Le- er), nous introduisant aussi la transformé de Laplace et
les dé…nitions de quelques opérateurs de dérivations et d’intégrations fractionnaires et leurs
propriétés.
Le deuxième chapitre de ce mémoire etudie l’existence et l’unicité de la solution
d’une équation di¤érentielle fractionnaire de type Caputo, suivi de la méthode ADM et
la la méthode de la transformé de laplace pour la résolution des équations di¤érentielles
ordinaires et les équations di¤érentielles fractionnaires.
Troisième chapitre : de ce mémoire est consacré aux méthodes numériques pour la
résolution des équations di¤érentielles fractionnaires. On citera par exemple les méthodes,
Méthode d’Euler, la Méthode d’Euler améliorée, la Méthode de Taylor, la Méthode de
Runge_kuta 2 et la Méthode de Runge_kuta 4.
1
Chapitre 1
naire
Dans cette section, nous introduisons la fonctions Gamma , la fonction Bêta et Mittag-
Le- er, qui seront utilisées dans la suite de ce mémoire. Ces fonctions jouent un rôle trés
important dans la théorie du calcul fractionnaire et ces application.
Dé…nition 1.1.1 pour z 2 C telque Re(z) > 0;la fonction Gamma (z) est dé…nie par:
Z +1
(z) = e t tz 1 dt :
0
2
1.1. Fonctions spéci…ques pour la dérivation fractionnaire
Propriétés :
1 p
2. (1) = 1; (0+ ) = +1;et aussi ( )= :
2
3. (z) est une fonction monotone et strictement décroissante pour 0 < z 1
p
1 (2n)!
4. Si n 2 N alors (z + 1) = n! et aussi si n 2 N alors: (n + ) = :
2 4n n!
(p) (q)
B(p; q) = :
(p + q)
X
1
zk
E (z) = ; (1:3)
k=0
( k + 1)
3
1.2. L’intégrale fractionnaire sur un intervalle [a; b]
La fonction de Mittag-Le- er à deux paramètres elle joue également un rôle très impor-
tant dans la théorie du calcul fractionnaire.
Cette dernière a été introduite par Agarwal [13] et elle est dé…nie par le développement
en série suivant :
X
1
zk
E ; (z) = ; ( > 0; > 0): (1:4)
k=0
( k+ )
Pour = 1, on retrouve la relation (1:3). A partir de la relation (1:4) on a :
X
1
zk X zk 1
E1;1 (z) = = = ez
k=0
(k + 1) k=0 k!
Soit f une fonction continue sur l’intervalle [a; b]. On considère l’intégrale :
Z x
(1)
I f (x) = f (t)dt
a
Z x
(2)
I f (x) = I (1) f (u)du
Za x Z u
= ( f (t)dt)du
Z x Za x
a
= ( du)f (t)dt
Z x t
a
= (x t)f (t)dt:
a
Z x1 Z x2 Z xn 1
(n)
I f (x) = dx1 dx2 ::: f (xn ) d xn (1:5)
a a a
Z x
1
= (x t)(n 1)
f (t)dt:
(n 1)! a
4
1.2. L’intégrale fractionnaire sur un intervalle [a; b]
Z b
( ) 1
Ib f (x) = (x t)( 1)
f (t)dt telleque b 2] 1; +1[ (1:7)
( ) x
( ) ( ) ( + )
Ia+ [Ia+ f (x)] = Ia+ f (x) pour > 0; > 0:
Z x Z t
( ) ( ) 1 dt f (u)
Ia+ [Ia+ f (x)] = 1
du:
( ) ( ) a (x t) a (t )1
5
1.3. Dérivées fractionnaires
on obtient:
Z x
( ) ( ) B( ; ) f (u) ( + )
Ia+ [Ia+ f (x)] = du = Ia+ f (x):
( ) ( ) a (x t)1
Propriétés
L( I f )(s) = s F (s):
2.
( + 1) +
I t = t :
( + + 1)
Z t
R 1 dn
D f (t) = (t )n 1
f ( )d (1:8)
(n ) dtn a
dn n
= (I f (t))
dtn
6
1.3. Dérivées fractionnaires
R C
D C= (t a)
(1 )
2. La dérivée de f (t) = (t a)p au sens de Riemann-Liouville
Soit p non entier et 0 < n 1<< n et p > 1, alors on a:
Z
R p 1 dn t
D (t a) = n
(t )n 1
( a)p d
(n ) dt a
En faisant le changement de variable = a + s(t a), on aura :
Z 1
R p 1 dn n+
D (t a) = (t a) (1 s)n 1 p
s ds
(n ) dtn 0
(n + p + 1) (n ; p + 1)
= (t a)p
(n )
(n + p + 1) (n ) (p + 1)
= ( t a)p
(n ) (p + 1) (n + p + 1)
(p + 1)
= (t a)p
(p + 1)
A titre d’exemple :
R (1:5)
D0:5 t0:5 = = (1:5)
(1)
R
D (I p f (t)) = f (t);
– on a
R
D (I q f (t)) =R D q
f (t)
7
1.3. Dérivées fractionnaires
pour m 1<q<m
q
X
m
(t a) k
R
D (R
a Dt f (t)) = D R q
f (t) R
Dq k
f (t) t=a
(1:9)
k=1
( k + 1)
Dé…nition 1.3.1 Soit > 0 avec n 1< < n ,(n 2 N ) et f une fonction telle
dn
que f 2 L1 [a; b] : La dérivée fractionnaire d’ordre de f au sens de Caputo est
dtn
dé…nie par :
Z t
C 1
D f (t) = (t )n 1 (n)
f ( )d (1:10)
(n ) a
dn
= In ( f (t))
dtn
Propriétés :
1. Relation avec la dérivée de Riemann-Liouville :
Soit > 0 avec n 1< < n ,(n 2 N ) ,supposons que f est une fonction telle que
C R q
a Dt (f (t)) et a Dt (f (t)) existent alors :
X
n 1 (k)
f (a)(t a)k
C R
D f (t) = D [f (t) ] (1:11)
k=0
(k + 1)
C
DP f (t) = R
DP f (t)
X
n 1 (k)
f (a)(t a)k
C
DP Iap f = f et IapC DP f (t) = f (t) (1:12)
k=0
k!
8
1.4. Propriétés des opérateurs fractionnaires
C
D C=0
(p + 1)
f (n) ( ) = ( a)p n
;
(p n + 1)
Z t
C p (p + 1)
D (t a) = (t )n 1
( a)p n
d ;
(n ) (p n + 1) a
Z t
C p (p + 1)
D (t a) = (t )n 1
( a)p n d
(n p) (p n + 1) a
Z 1
(p + 1)
= (t a)c (1 s)n 1 p n
s ds:
(n ) (p n + 1) 0
(p + 1) (n ; p n + 1)
= (t a)p
(n ) (p n + 1)
(p + 1) (n ) (p n + 1)
= (t a)p
(n ) (p n + 1) (p + 1)
(p + 1)
= (t a)p
(p + 1)
9
1.4. Propriétés des opérateurs fractionnaires
dm dn dm+n
= ;
dtm dtn dtm+n
Ne s’étend au cas fractionnaire que pour des fonctions dont les dérivées successives sont
nulles au bord (sauf si m + n < 1):
Ia Ia f (t) = Ia + f (t):
Da Ia f (t) = f (t):
X
n 1
(t a)k (k)
C
Ia Da f (t) = f (t) f (a):
k=0
k!
Remarquons que des formules pour Ia Da f et Da Ia f existent, mais elles font
apparaître des termes de bords plus complexes et les conditions sur f sont plus délicates.
Ia Da f = Da Ia f = f:
10
1.4. Propriétés des opérateurs fractionnaires
Da Ia f = Ia f:
Da Da f = Da + f:
c
Da c Da f =c Da + f:
si 0 < < 12 ; c
Da c Da f = c Da2 f:
1 1
1 c c 0
si = 2
; Da2 Da2 f = f :
1 (t a)1 2 0
si 2
< < 1 ; c Da c
Da f (t) = c Da2 + f (a):
(2 2 )
Corollaire 1.4.1 soit > 0 et n 2 N telsque n 1 < < n soit f 2 C n ([a; b]) et
g 2 C0n ([a; b]) Alors
11
1.4. Propriétés des opérateurs fractionnaires
Zb Zb
f (t) Da g(t)dt = Db f (t) g(t)dt
a a
Zb Zb
f (t) Db g(t)dt = Da f (t) g(t)dt
a a
Nous venons de voir les principales propriétés des opérateurs fractionnaires. Plusieurs des
résultats prouvés ici peuvent être retrouvés dans [14]: On remarquera l’absence de généralisa-
tion pour la dérivée du produit et de la composition de deux fonctions. Ces caractéristiques
de la dérivée classique passent e¤ectivement mal au fractionnaire. Quelle que soit la dé…ni-
tion utilisée et même avec des restrictions sur les fonctions :
d d d
(f:g) 6= (f ):g + f (g)
dt dt dt
d d 0
(f g) 6= f (g):g
dt dt
12
Chapitre 2
Equations Di¤érentielles
Fractionnaires
Le but de ce chapitre est de présenter, les éléments de base sur la théorie des équations
di¤érentielles fractionnaires. Nous commençons par considérer la question d’existence et
d’unicité de la solution d’un problème à valeurs initiales pour une équation di¤érentielle
fractionnaire. Puis nous traitons les questions de résolution d’équations di¤érentielles frac-
tionnaire et nous terminons ce chapitre par la présentation de quelques méthodes de réso-
lution d’équations di¤érentielles fractionnaires.
Dans cette partie on va discuter les propriétés d’existence et d’unicité des solutions des
équations di¤érentielles d’ordre fractionnaire. On va se restreindre à des problèmes aux
conditions initiales (problèmes de Cauchy). En plus, on va supposer sans perte de généralité
que les dérivées fractionnaires sont développées au point 0. Comme conséquence, on utilisera
R C
les symboles D , D pour les dérivées fractionnaire de Riemann-Liouville, Caputo
développées au point 0. on commence par donner une dé…nition d’une équation di¤érentielle
d’ordre fractionnaire (EDF) :
13
2.1. Quelques résultats d’existence et d’unicité
k
D y(0) = bk (k = 1; 2; :::; n 1); lim+ I n y(z) = bn (2:2)
z!0
De la même manière
C
D y(x) = f (x; y(x)) (2:3)
Est appelée équation di¤érentielle fractionnaire de type Caputo et dans ce cas on utilise
comme conditions initiales :
Un résultat similaire peut être obtenu pour une équation di¤érentielle fractionnaire de type
Caputo :
14
2.1. Quelques résultats d’existence et d’unicité
Lemme 2.1.1 [3] [5] Sous les hypothèses du théorème (2 :2 ) la fonction y2 2 C [0 ; h] est
une solution de l’EDF de type Caputo (2:3) avec les conditions initiales (2:4) si et seulement
si elle est solution de l’équation intégrale de Volterra du second type :
X
n 1 k Z x
x 1
y(x) = bk + (x t)( 1)
f (t; y(t))dt: (2:5)
k=0
k! ( ) 0
15
2.1. Quelques résultats d’existence et d’unicité
X
n 1 k
x (k)
y(x) = y0 + I0 f (x; u(x)):
k=0
k!
R
Appliquons maintenant l’opérateur D0k , 0 k n 1 sur l’équation de Volterra
X
n 1
(x)j (j)
R
D0k u(x) = R
D0k u + R
D0k I0k I0 k
f (x; u(x)):
j=0
j! 0
R
D0k (t)j = 0 pour j < k alors si x = 0 on a :
R (x)k (k)
D0k u(0) = R
D0k u jx=0 + I0 k
f (x; u(x))jx=0 :
k! 0
k
et comme k > 0, l’intégrale est nul I0 f (x; u(x))jx=0 = 0
R (k)
par suite D0k u(0) = u0 = bk :
D’autre part on dé…nit z(x) = f (x; u(x)) alors z 2 C[0; h] on récrit l’équation de
la forme:
C R
z(x) = f (x; u(x)) = D0 u(x) = D0 (u Tn 1 [u; 0])(x)
R
= D0n I0n (u Tn 1 [u; 0])(x)
16
2.2. Quelques méthodes pour la résolution des EDO
X
n 1
(x)k (k)
Tn 1 [u; 0] est le polynôme de Taylor de dégré n 1 (Tn 1 [u; 0] = u0 ) pour
k=0
k!
la fonction f autour de0. En appliquant l’opérateur I0n sur les deux termes de cette
relation elle devient :
X
n 1 k Z x
x 1
y(x) = bk + (x t)( 1)
f (t; y(t))dt:
k=0
k! ( ) 0
17
2.2. Quelques méthodes pour la résolution des EDO
s’adapte aussi bien aux problèmes linéaires qu’aux problèmes non linéaires. Il su¢ t qu’on
puisse écrire l’équation sous la forme AU = f qui est appelée forme canoniquee d’Adomian.
Considérons l’équation fonctionnelle :
AU = f (2:6)
où A est un opérteur di¤érentiel contenant des termes linéaires et des termes non
linéaires et f est une fonction connue.
Le terme linéaire de l’opérateur A est décomposé en L + R où L est inversible et R est
le reste de (2:6).
On note N le terme non linéaire de A par suite A = L + R + N , alors (2:6) s’écrit
comme :
LU + RU + N U = f; (2:7)
1
L étant inversible, on note par L son inverse on a :
U= 0 + L 1f L 1 RU L 1 N U; (2:8)
X
+1
U= un ; (2:9)
n=0
X
+1
N U = F (U ) = An ; (2:10)
n=0
Les An sont appellés les polynomes d’Adomian et sont obtenues grâce à la relation
suivante :
18
2.2. Quelques méthodes pour la résolution des EDO
1 dn X+1
i
An (u0; u1; :::un ) = : [N ( ui )] =0 ; (2:11)
n! d n n=0
X
+1 X
+1 X
+1
1 1 1
un = 0 +L f L R un L An (2:12)
n=0 n=0 n=0
X
+1
Remarque 2.2.1 Tous les termes de la série un ne peuvent être calculés, pour cela en
n=0
utilisant l’approximation:
X
n 1
'n = ui ; n > 1; avec limn!1 'n = U (2:14)
i=0
1 dn X+1
i
An (u0; u1; :::un ) = : n [N ( ui )] =0
n! d n=0
19
2.2. Quelques méthodes pour la résolution des EDO
La formule proposé par G.Adomian pour le calcul des polynômes d’Adomian (An )n>0
est la suivante :
A0 = N (u0 )
d
A1 = N (u0 + u1 ) j =0 = N (u0 ) u1
d
1 d 00
A2 = ((u0 + u1 )N (u0 + u1 )) j =0
2! d
0 1 00
= N (u0 )u2 + N (u0 )u21 :
2!
Xn
An = c(v; n)N (v) (u0 ); n > 1
v=0
Où , c(v; n) représente la somme de tous les produits (divisée par m!) des v termes ui
dont la somme des indices i est égale à n; m étant le nombre de répétitions des mêmes termes
dans le produit.
Pour appliquer la méthode de décomposition d’Adomian pour résoudre des équations ordi-
naires linéaires, nous considérons l’équation générale suivante écrite sous la forme d’opérateur
:
LU + RU = f (x) (2:15)
d
L= (2:16)
dx
1
Alors en supposant que L est inversible, l’opérateur inverse L est donné par:
Rx
L 1 (:) = (:)dt; (2:17)
0
20
2.2. Quelques méthodes pour la résolution des EDO
Maintenant, pour mettre en application l’ADM, nous procédons comme suit: en appli-
1
quant L à (2:15) :
U= 0 + L 1f L 1 RU (2:18)
nous avons :
8
>
> d
>
> u(0) si L =
>
> dx2
>
> d
>
> u(0) + xu (0)
0
si L = 2
>
< dx3
= 0 2 00 d (2:19)
0
> u(0) + xu (0) + x2! u (0 si L = 3
>
> dx
>
>
>
>
>
>
>
> dn
: u(0) + xu0 (0) + ::: xn u(n) (0) si L =
n!
dxn
Exemple 2.2.1 on considère l’équation di¢ rentielle ordinaire non-linéaire du premier or-
dre suivante :
0
u u2 = 1; (2:20)
u(0) = 0 (2:21)
1
Appliquons L et utilisons le condition initiale (2:21) :
U = u(0) + L 1 1 L 1 u2 = L 1 u2 + x: (2:22)
21
2.2. Quelques méthodes pour la résolution des EDO
X
+1 X+1
un = L 1( An ) + x: (2:23)
n=0 n=0
où les An sont les polynômes d’Adomian pour u2 . Par identi…cation des deux côtés de
l’équation on obtient
schéma itératif d’ADM suivant:
u0 = x;
u0 = x;
x3
u1 = L 1 (A0 ) = L 1 (u20 ) = ;
3
2x5
u2 = L 1 (A1 ) = L 1 (2u0 u1 ) = : (2:25)
15
17x7
u3 = L 1 (A2 ) = L 1 (2u0 u2 + u21 ) =
315
En conséquence, la solution s’écrit sous forme de série :
x3 2x5 17x7
U (x) = x + + :::; (2:26)
3 15 315
22
2.2. Quelques méthodes pour la résolution des EDO
qui la solution exacte du problème. C’est un cas où l’ADM converge vers la solution.
Soit f une fonction d’ordre exponentiel (c’est-à-dire qu’il existe deux constante M et
t
T telles que jf (t)j Me pour t > T ); la transformée de Laplace de la fonction f (t)
dé…nie pour tout nombre réel t 0 est la fonction F , dé…nie par :
Z +1
F (s) = Lff (t)g = e st f (t)dt (2:28)
0
Z +i1
1 1 1
f (t) = L fF (t)g = est F (s)ds (2:29)
2 i1
Propriétés
Pour L[f (x)] = F (s) et L[g(x)] = G(s) on a
( + 1)
L[x ] = ; > 1; (2:30)
S +1
0
L[f (n) (x)] = sn F (s) sn 1 f (0) sn 2 f (0) ::: f (n 1)
(0); (2:31)
23
2.2. Quelques méthodes pour la résolution des EDO
Z x
F (s)
L[ f (t)dt] = ;
0 s
Z x
L[ f (x t)g(t)dt] = F (s)G(s)
0
Exemple 2.2.2
8
< Y 00 3Y 0 + 2Y = 4e2t
: Y (0) = 3; Y 0 (0) = 5
Solution 2.2.1 on a
00 0
L[Y ] 3L[Y ] + 2L[Y ] = 4L[e2t ]:
Utilisons les théorèmes des transformés de Laplace des fonctions dérivés, nous obtenons
:
0 4
fs2 y(s) sY (0) Y (0)g 3fsy(s) Y (0)g + 2y = :
s 2
0
On remplace Y (0) = 3 et Y (0) = 5 on obtient:
4
fs2 y + 3s 5g 3fsy + 3g + 2y =
s 2
4
(s2 3s + 2)y + 3s 14 = :
s 2
4 14 3s
y= +
(s2 3s + 2)(s 2) s2 3s + 2
24
2.3. Résolution des EDFs par la méthode d’Adomian
3s2 + 20s 24
= ;
(s 1)(s 2)2
7 4 4
y= + +
(s 1) (s 2) (s 2)2
Donc la solution est donnée par:
Y = L 1 [y]
7 4 4
= L 1[ + + ]
(s 1) (s 2) (s 2)2
Pour le cas des équations di¤érentielles fractionnaires, obtenir une solution analytique exacte
est trés compliqué, ainsi, il est nécessaire de se tourner vers les méthodes numériques. Nous
allons traiter les méthodes que nous avons déja vu dans le cas entier.
Dans ce sens, si u(x) 2 C[0; T ] satisfait le problème, alors elle satisfait aussi l’équation
intégrale de Volterra.
L’équation non linéaire de Caputo peut s’écrit sous la forme:
C
D u(x) = f (x; u(x)) = g(x) + h(x)u + N (x; u) (2:32)
25
2.3. Résolution des EDFs par la méthode d’Adomian
Applicons l’opérateur I sur les deux cotés de l’équation précédente, on trouve l’équation
intégrale de Volterra
X1
N
8
> 32 7
< C
D u + tu2 = 7 t +t
4
5
21 ( 4 )
>
: u(0) = 0
1
La solution exacte de cette équation pour et u(t) = t2 :
=
4
D’aprés (2:34), nous avons la relation récursive suivante :
32 7
u0 (t) = I0 [ t 4 + t5 ] ; un+1 (t) = I0 [An ](t) ;n 0
7
21 ( )
4
D’aprés cette relation, on trouve :
32 7
5
u0 (t) = I0 [ 7 t + t ];
4
21 ( 4 )
26
2.4. Résolution des EDFs par la transformée de Laplace
Où
1 ( )
G(s) = L[x ]= :
s
27
2.4. Résolution des EDFs par la transformée de Laplace
0
sm F (s) sm 1 f (0) sm 2 f (0) ::: f (n 1)
(0)
L[D f (x)] = :
sm
Lemme 2.4.3 pour ; > 0; a 2 R et s > jaj nous faisons transformer le Laplace
inverse de s =s + a sous la formule suivante:
s
L 1[ ]=x 1
E ; ( ax ):
s +a
1 X a n X ( a)n
1 1
s 1 1
= = ( ) =
s +a s 1+ a s n=0 s n=0
sn +
s
28
2.4. Résolution des EDFs par la transformée de Laplace
n+k
X
1 ( a)k
1 k
L 1[ ]=x (n+1) 1
xk( )
:
(s + as )n+1 k=0
(k( ) + (n + 1) )
n 1
Preuve. la série d’expansion de (1 + x) sous la forme
1 X n+k 1
= ( x)k
(1 + x)n+1 k=0
k
On a:
1 1 1 1 X1
n+k a k
= a = ( ) :
(s + as )n+1 (s )n+1 (1 + )n+1 (s )n+1 k=0 k s
s
Exemple 2.4.1
0
y(0) = y (0) = 1
0
0 s2 F (s) sy(0) y (0) 1 1
s2 F (s) sy(0) y (0) + + F (s) = + 2;
s1=2 s s
s2 F (s) s 1 1 1
s2 F (s) s 1+ + F (s) = + 2;
s1=2 s s
1 1
F (s)(s2 + s3=2 + 1) = ( + 2 )(s2 + s3=2 + 1)
s s
1 1
F (s) = + 2
s s
29
2.4. Résolution des EDFs par la transformée de Laplace
y(x) = 1 + x
Exemple 2.4.2
D y(x) + y(x) = 0
0
y(0) = 1; y (0) = 0
s2 F (s) s sF (s) 1
L[D f (x)] = = ;
s2 s1
2.pour >1
sF (s) 1
L[D f (x)] = ;
s1
qui sont identiques, ce qui donnée:
sF (s) 1
+ F (s) = 0;
s1
Où:
s 1
F (s) = :
1+s
En utilisant le lemme 3, la solution exacte de ce problème peut être obtenue par :
y(x) = E ( x )
30
Chapitre 3
Pour la plupart des équations di¤érentielles fractionnaires, obtenir une solutions analytique
exacte est très compliqué, ainsi, il est nécessaire de se tourner vers les méthodes numériques.
Ces méthodes sont développées sur l’idée du cas entier, mais à cause du caractère non-
local des dérivées fractionnaires elles vont se distinguer par plusieurs aspects et elles vont
exhiber des problèmes qu’on a pas rencontré dans le cas classique.
Nous allons maintenant introduire quelques méthodes, tout en donnant une plus grande
importance à la méthode d’Euler fractionnaire, la méthode d’Eulers améliorée, la Méthode
de Taylor, la Méthode de Runge-kutta 2 et la Méthode de Runge-kutta 4
31
3.1. Méthode d’Euler
0
En intégrant l’équation di¤érentielle y (x) = f ( x; y(x)) entre x = xn et x = xn+1 ,
on obtient:
Z xn+1
y(xn+1 ) y(xn ) = f ( x; y(x))dx
xn
On trouve le schéma
32
3.2. Méthode d’Eulers améliorée
y(a) = y0 (3:2)
La dérivé fractionnaire est donnée au sens de Riemann-Liouville avec l’ordre 0 < <1
. En employant les propriétés de l’intégration fractionnaire et de la dérivé fractionnaire,
nous pouvons faire de façon analogue aux EDO. Si nous appliquons le dérivé fractionnaire
de Riemann-Liouville d’order 1 à l’équation (3:1) nous obtenons l’équation suivante :
0
y = Da1+ f (x; y) (3:3)
8
>
> x = a + nh
>
< n+1
H
h=
>
> n
>
: y
n+1 yn = h Da1+ f (x; yn )jx=xn
Avec le logiciel Matlab, l’algorithme peut être réalisé en ordinateur. Et l’algorithme s’est
avéré e¢ cace et convergent.
1
yn+1 yn = hDa+ f (x; yn+1 )jx=xn+1 :
33
3.2. Méthode d’Eulers améliorée
8
>
> (0)
yn+1 yn = h 1
Da+ f (x; yn )jx=xn+1
>
<
(k+1) 1 (k)
yn+1 yn = h Da+ f (x; yn+1 )jx=xn+1
>
>
>
: k = 0; 1; 2; :::
Par un calcul, nous pouvons obtenir une erreur de troncature locale des deux méthode
h2 00
y(xn+1 ) yn+1 = y ( )
2
Et
h2 00
y(xn+1 ) yn+1 = y ( )
2
Il est facile de voir que nous pouvons obtenir une méthode plus précise, par la moyenne
des deux méthodes, nous obtenons la méthode implicite:
h 1 1
yn+1 yn = Da+ f (x; yn )jx=xn + Da+ f (x; yn )jx=xn+1
2
Qui peut être résolu par une formule d’itération:
(0) 1
yn+1 yn = h Da+ f (x; yn )jx=xn+1
(k+1) h 1 (k) 1
yn+1 yn = Da+ f (x; yn+1 )jx=xn+1 + Da+ f (x; yn )jx=xn
2
34
3.3. Méthode de Taylor
Bien que la méthode trapézoïdale améliore la précision, l’algorithme est complexe. Dans
la formule itérative, l’opération d’itération est répétée plusieurs fois ce qui conduit à une
grande quantité de calcul et par conséquent à la di¢ culté de prédire les résultats.
A…n de diminuer la nombre de calcul, introduisons que l’algorithme sera transféré au cal-
cul de l’étape suivante après seulement une ou deux opérations d’itération. par conséquent,
nous proposons des améliorations d’Euler méthode:
8
>
> xn+1 = a + nh
>
>
>
>
< yp yn = h Da+ 1
f (x; yn )jx=xn
>
> yc yn = h Da+ 1
f (x; yp )jx=xn+1
>
>
>
> 1
: yn+1 = (yp + yc )
2
Après nous avérons que la méthode d’Euler est e¢ cace avec de premier ordre erreur .
y(xn+1 ) = y(xn + h)
0 h2 00 1 1
= y(xn ) + h y (xn ) + y (xn ) + ::: + hk y (k) (xn ) + hk+1 y (k+1) ( n )
2 k! (k + 1)!
Où n 2 [xn ; xn+1 ]
Donc si h << 1
0 h2 00 1
y(xn+1 ) = y(xn ) + h y (xn ) + y (xn ) + ::: + hk y (k) (xn ):
2 k!
35
3.3. Méthode de Taylor
Pour k = 1 :
0
y(xn+1 ) y(xn ) + h y (xn ) = y(xn ) + h f (xn ; y(xn )):
Pour k = 2 :
0 h2 00 h2 00
y(xn+1 ) y(xn ) + h y (xn ) + y (xn ) = y(xn ) + h f (xn ; y(xn )) + y (xn ):
2 2
00
Pour evaluer y (xn ) , on dérive l’équation di¤erentielle :
00 df df 0
y (x) = (x; y(x)) + (x; y(x))y (x)
dx dy
df df
= (x; y(x)) + (x; y(x))f (x; y(x))
dx dy
Où le schéma :
h df df
y(xn+1 ) = y(xn ) + hf (xn ; yn ) + ( (xn ; yn ) + (xn ; yn )f (xn ; yn )):
2 dx dy
Da+ y = f (x; y)
y(a) = y0
0
y = Da1+ f (x; y)
36
3.4. Méthode de Runge-kutta 2
Z x
1 d
On pose que F (x; y) = Da1+
f (x; yn ) = (x t) 1
f (t; y)dt:
( ) a dt
Nous obtenons l’algorithme suivant :
h2 dF dF
y(xn+1 ) = y(xn ) + h F (xn ; yn ) + ( (xn ; yn ) + (xn ; yn )F (xn ; yn )):
2 dx dy
xn+1 = a + nh:
b a
h = :
n
k1 = h Da1+ f (x; yn )jx=xn
37
3.5. Méthode de Runge-kutta 4
k1 = hf (xn ; y(xn ))
k4 = hf (xn + h; y(xn ) + k3 )
xn+1 = a + nh:
b a
h = :
n
k1 = h Da1+ f (x; yn )jx=xn
k4 = h Da1+ f (x + h; y + k3 )jx=xn
3.6
38
Chapitre 4
résultats numériques
D00:5 2
+y = x ; 0 x 1
y(0) = 0
1 16x2:5
y(x) =
(0:5) 15
39
4. résultats numériques
0.7
sol-exact
sol-app
0.6
0.5
0.4
y
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
x
0.7
sol-exact
sol-app
0.6
0.5
0.4
y
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
x
40
4. résultats numériques
0.7
sol-exact
sol-app
0.6
0.5
0.4
y
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
x
Figure 4.0.3 : Comparaison entre la solution exacte et la solution approchées(Taylor)pour n=20
0.7
sol-exact
sol-app
0.6
0.5
0.4
y
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
x
41
4. résultats numériques
0.7
sol-exact
sol-app
0.6
0.5
0.4
y
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
x
42
4. résultats numériques
43
Conclusion
Conclusion
Dans ce travail, nous avons essayé d’introduire quelques une des méthodes
les plus utilisées dans le calcul des approximations numériques des équations
di¤érentielles d’ordre fractionnaire. à savoir la méthode d’Euler,la méthode
d’Euler améliorée,la méthode de Taylor,la méthode de Runge_kutta 2 et
Runge_kutta 4,tout en donnant une plus grande importance à la méthode
(Runge_kuta 4 ) car c’est une méthode plus précise que les autres,aprés
les applications des ces méthodes sur les équations di¤érentielles d’ordre
fractionnaire nous avons obtenus des résultats su¢ santes.
44
Bibliographie
[2] S. Kazem, Exact Solution of Some Linear Fractional Di¤erential Equations by Laplace
Transform, Imam Khomeini International University,25 March 2013
[5] K.Belakroum, Existance et positivité de la solution d’un problème aux limites fraction-
naire, Département de Mathématiques, Faculté des Sciences, Université Bordj Mokhtar
ANNABA, 2013.
[6] P. Tong, Y. Feng, Hengjin .L, Eulers Method for Fractional Di¤erential Equa-
tions,December 2013
[8] Anatoly A.Kilbas, Sergei A.Marzan, Cauchy Problem for Di¤erential Equation with
Caputo derivative, Journal of Fractional Calculus and Applied Analysis, 2004.
45
BIBLIOGRAPHIE
[9] S.G. Samko, A.A. Kilbas, and O.I. Marichev. Fractional integrals and derivatives theory
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[12] R.P. Agarwal. A propos d’une note de M. Pierre Humbert. C. R. Académie des Sciences
236, 2031–2032 (1953).
[13] J. Cresson and P. Inizan. Variational formulations of di¤erential equations and asymet-
ric fractional embedding. Journal of Mathematical analysis and Applications (2010).
46
ﻣﻠﺨﺺ
RESUME
Les équations différentielles fractionnaires sont des généralisations des
équations différentielles classiques.
Dans ce travail, nous étudions des approximations numériques de la solution
d’un problème différentiel fractionnaire par les méthodes Euler, Taylor, Runge
Kutta 2 et 4, Euler, en utilisant la dérivé fractionnaire au sens de Caputo.
ABSTRACT
Fractional differential equations are generalization of classical Differential
equations.
In this work, we study numerical approximations of the Solution of a
fractional differential problem with the Eulers method, Improved Eulers
method, Taylor, Runge Kutta 2 et 4,using the fractional derivative in the sense
of Caputo.