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ECOLE NATIONALE ANNEE ACADEMIQUE : 2023 – 2024

SUPERIEURE
POLYTETECHNIQUE EPREUVE : FICHE DE TD ANALYSE NUM
DE DOUALA
FILIERE : INGENIEUR 3 NIVEAU : 3
ENSPD TRONC COMMUN

EXERCICE 1

Soit 𝛼 un paramètre réel et soient les matrices 𝐴𝛼 , 𝑃 et le vecteur 𝑏 définis par

2 4 1 1 0 0 0
𝐴𝛼 = (𝛼 −2 −1) 𝑃 = (0 0 1) 𝑏 = (−3/2)
2 3 2 0 1 0 −1
1. A quelle condition sur 𝛼 la matrice 𝐴𝛼 est inversible
2. A quelle condition sur 𝛼 la matrice 𝐴𝛼 admet-elle une décomposition LU ?
3. On suppose que 𝛼 = −1 , calculer 𝑀 = 𝑃𝐴𝛼 , calculer si elle existe la décomposition
LU de la matrice 𝑀
4. Soit 𝛼 = −1, résoudre le système linéaire 𝐴𝛼 𝑋 = 𝑏 en résolvant le système 𝑀𝑋 = 𝑃𝑏

EXERCICE 2

𝑎 1 0
Soit 𝑎 ∈ ℝ, on se donne la matrice symétrique A suivante 𝐴 = (1 𝑎 1)
0 1 𝑎
1. Pour quelles valeurs de 𝑎 la matrice A est inversible ?
2. a) Calculer, en fonction de 𝑎 les valeurs propres de A
b) En déduire les valeurs de 𝑎 pour les quelles la matrice A est définie positive
3. Pour quelles valeurs de 𝑎 la matrice A admet-elle une factorisation LU ?

Dans la suite, on se place dans le cas où A est inversible. On considère la décomposition

𝐴 = 𝐷 − 𝐸 − 𝐹 où

𝑎 0 0 0 0 0 0 −1 0
𝐷 = (0 𝑎 0) 𝐸 = (−1 0 0) 𝑒𝑡 𝐹 = (0 0 −1)
0 0 𝑎 0 −1 0 0 0 0
4. Pour quelles de 𝑎 , la méthode de Jacobi de matrice 𝐽 = 𝐷−1 (𝐸 + 𝐹), converge pour
la résolution d’un système de matrice 𝐴
2
5. a) Pour quelles valeurs de 𝑎 a-t-on 𝜌(ℒ) = (𝜌(𝐽)) où 𝜌(. ) désigne le rayon spectral
d’une matrice et ℒ la matrice de Gauss-Seidel
b) En déduire les valeurs de a pour lesquelles la méthode de Gauss-Seidel de matrice ℒ
converge pour la résolution du système linéaire de matrice A.

Exercice 3

On considère les deux systèmes linéaires suivants


2 4 8 6
𝐴𝑥 = 𝑏1 𝑜ù 𝐴 = (1 1 4) 𝑏1 = (5)
3 6 7 4
1 1 1 1 1
2 2 5 3
𝐵𝑥 = 𝑏2 𝑜ù 𝐵=( ) 𝑏2 = (2)
4 6 8 0 5
3 3 9 8 0

1) Calculer à la main la factorisation 𝐿𝑈 de la matrice 𝐴


2) Résoudre le système linéaire 𝐴𝑥 = 𝑏1 𝑒𝑛 utilisant la factorisation trouvée au point
précédent
3) Vérifier que l’algorithme de factorisation 𝐿𝑈 sans pivoting pour la matrice B ne peut
être exécuté jusqu’au bout.
4) Trouver une matrice de permutation P par ligne telle que PB soit factorisable puis
calculer la factorisation LU de PB
5) Résoudre le système linéaire 𝐵𝑥 = 𝑏2 en utilisant la factorisation trouvée au point
précédent
6) En déduire le déterminant de la matrice B

Exercice 4

Soit les systèmes linéaires

4𝑥 + 3𝑦 + 3𝑧 = 10 4𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 6
(𝑆1 ) {3𝑥 + 4𝑦 + 3𝑧 = 10 (𝑆2 ) {𝑥 + 4𝑦 + 𝑧 = 6
3𝑥 + 3𝑦 + 4𝑧 = 10 𝑥 + 𝑦 + 4𝑧 = 6

1. Rappeler une condition suffisante de convergence pour les méthodes de Jacobi et de


Gauss-Seidel. Rappeler une autre condition suffisante de convergence pour la méthode
de Gauss-Seidel (mais non pour la méthode de Jacobi), les systèmes (𝑆1 ) et
(𝑆2 ) vérifient-ils ces conditions,
2. Ecrire les méthodes de Jacobi et de Gauss-Seidel pour ces deux systèmes linéaires
3. On illustrera les résultats théoriques de convergence ( non –convergence de ces deux
schémas en prenant comme point de départ le vecteur (𝑥0 , 𝑦0, 𝑧0 ) = (0,0,0) ) et en
calculant les trois premiers itérées
a) Avec la méthode de Jacobi à (𝑆1 )
b) Avec la méthode de Gauss-SEIDEL à (𝑆1 )
c) Avec la méthode de Jacobi à (𝑆2 )
d) Avec la méthode de Gauss-SEIDEL à (𝑆1 )
4. On comparera le résultat obtenu avec la solution exacte (qu’on calculera à l’aide de la
méthode d’élimination de Gauss )

EXERCICE 5

. . −𝐹
Soit 𝐴 une matrice décomposée en 𝐴 = 𝐷 − 𝐸 − 𝐹 ou encore 𝐴 = ( . 𝐷 . )
−𝐸 . .
Pour résoudre 𝐴𝑥 = 𝑏 on propose la méthode

𝐷 1−𝜔
( − 𝐸) 𝑥 (𝑘+1) = ( 𝐷 + 𝐹) 𝑥 (𝑘) + 𝑏, 𝜔≠0
𝜔 𝜔
1. Vérifier que si la méthode converge, elle converge vers une solution de 𝐴𝑥 = 𝑏
2. Donner la matrice d’itération 𝐿𝜔 de cette méthode
3. Calculer 𝑑𝑒𝑡(𝐿𝜔 )
4. En déduire que 𝜌(𝐿𝜔 ) ≥ |1 − 𝜔|, conclusion !

EXERCICE 6

1. Discutez selon les valeurs de 𝛼 (𝛼 > 0) le nombre de points d’intersection de courbes


d’équations :
𝑔(𝑥) = 𝛼 √𝑥 𝑒𝑡 ℎ(𝑥) = ln(𝑥)
𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛: 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑙𝑎 é𝑡𝑢𝑑𝑖𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓(𝑥) = 𝛼 √𝑥 – ln(𝑥)
1 1
2. On prend 𝛼 = 2 montrer que 𝑓(𝑥) = 2 √𝑥 – ln(𝑥) s’annule deux fois sur ℝ+ localisez
chaque racine entre deux entiers consécutifs
3. Montrer que chacune des itérations suivantes
1
i) 𝑥𝑛+1 = 𝑒𝑥𝑝(2 √𝑥𝑛 )
ii) 𝑥𝑛+1 = 4(ln(𝑥𝑛 ))2
Permet de n’approcher qu’une seule des deux racines
4. Justifier la convergence ou la divergence des deux méthodes proposées

Exercice 7

On considère la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛((𝑥 + 1) exp(−2𝑥) + 1 − 𝑥)

Le but de cet exercice est de déterminer le domaine de définition de 𝑓

1) On pose 𝑢(𝑥) = (𝑥 + 1) exp(−2𝑥) + 1 − 𝑥


a) Calculer 𝑢′ et 𝑢"
b) Montrer que 𝑢′ s’annule pour une valeur de 𝛾 qu’on localisera entre deux entiers
successifs
c) Montrer que 𝑢 s’annule en deux points 𝛼 et 𝛽 (on notera 𝛼 la valeur positive)
2) Montrer que 𝛼 = −𝛽, localisez 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 entre deux entiers successifs
3) En déduire le domaine de définition de 𝑓 en fonction de 𝛼 et le graphe de 𝑓
4) Ecrire la méthode de Newton pour l’approximation effective de 𝛼 . Choisir une valeur
𝑥0 qui assure la convergence de la suite vers 𝛼 et calculez 𝑥1 et 𝑥2 . A l’aide du
théorème des accroissements finis, calculez une majoration de l’erreur |𝑥2 − 𝛼|

EXERCICE8

1. Construire le polynôme 𝑃 qui interpole la fonction 𝑓(𝑥) = cos(𝑥) 𝑒𝑛 𝑙𝑒𝑠 points 𝑥𝑖 =


𝜋
𝑖 avec 𝑖 = 0,1,2
2
2. Construire ensuite le polynôme d’interpolation de la même fonction en les 4 points
𝜋
𝑥𝑖 = 2 𝑖 avec 𝑖 = 0,1,2,3
3. Construire le polynôme 𝑃 qui interpole les points (−1; 0), (1; 0), (2; 3), (3; 2)𝑒𝑡(4; 5)
par une méthode de votre choix, on écrira ce polynôme sous forme de puissances
décroissantes de 𝑥

EXERCICE 9

1. Soit 𝑃 un polynôme de degré 2. Combien de valeurs sont nécessaires pour interpoler


uniquement ce polynôme P ? Que doit-on trouver dans la table des différences
divisées si on prend plus de valeurs que nécessaires ?

Il n y a qu’une seule erreur dans le tableau de valeurs du polynôme P de degré 2 suivant,


trouvez- la et corrigez- la à l’aide de la table des différences divisées progressives –
régressives ?

x 0 1 2 3 4 5

P(x) 1 6 10 22 33 46

𝜋
2. Déterminer par la méthode de trapèze puis par celle de Simpson ∫02 sin(𝑥)𝑑𝑥 sur la
base du tableau suivant

x 0 𝜋 𝜋 3𝜋 𝜋
8 4 8 2

f(x) 0 0.382683 0 ,707107 0,923880 1

Ces points d’appui sont ceux donnant 𝑠𝑖𝑛(𝑥)

Comparer alors les résultats obtenus avec la valeur exacte , conclure

EXERCICE10

On cherche à résoudre numériquement l’équation différentielle suivante

𝑦 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥, 𝑦(𝑥)) 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏]


{
𝑦(𝑎) = 𝑦0
𝑏−𝑎
On divise l’intervalle [𝑎, 𝑏] en N+1 points 𝑥𝑖 = 𝑎 + 𝑖ℎ, i=0…N avec ℎ = .
𝑁
On considère le schéma suivant :

1 4 1
𝑦𝑛+1 = 𝑦𝑛−1 + ℎ ( 𝑓𝑛−1 + 𝑓𝑛 + 𝑓𝑛+1 ) (1 − 1)
3 3 3

où 𝑦𝑛 = 𝑦(𝑥𝑛 ) 𝑒𝑡 𝑓𝑛 = 𝑓(𝑥𝑛 , 𝑦(𝑥𝑛 ))

1) Comment a-t-on obtenu ce schéma ?


2) Que pouvez –vous dire sur ce schéma (implicite ou explicite, combien de pas,
éventuellement, son ordre) ?
3) Déterminer le polynôme d’interpolation de Newton Q vérifiant :

𝑄(𝑥𝑛−1 ) = 𝑦(𝑥𝑛−1 ) = 𝑦𝑛−1 , 𝑄(𝑥𝑛 ) = 𝑦(𝑥𝑛 ) = 𝑦𝑛 , 𝑄(𝑥𝑛+1 ) = 𝑦(𝑥𝑛+1 ) = 𝑦𝑛+1 Dériver


ce polynôme Q et calculer 𝑄′(𝑥𝑛+1 ). En déduire un schéma numérique pour

résoudre (1-1)

EXERCICE11

Soit 𝑓 une fonction de classe 𝒞 1 ([−1,1]) et 𝑝 une polynôme interpolateur d’Hermite de


degré≤ 3 de f vérifiant

𝑝(−1) = 𝑓(−1) 𝑝′ (−1) = 𝑓 ′ (−1), 𝑝(1) = 𝑓(1) 𝑒𝑡 𝑝′(1) = 𝑓′(1)


1. Déterminer le polynôme P
2. En déduire que la méthode d’intégration élémentaire obtenu est :
1 1
∫−1 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 ≅ 𝑓(−1) + 𝑓(1) + 3 (𝑓 ′ (−1) − 𝑓′(1))
3. Quel est son degré de précision ?
4. Connaissant la formule sur [−1,1], en déduire la formule de quadrature des trapèzes-
Hermite sur l’intervalle [𝑎, 𝑏] ,indication on pourra effectuer le changement de
variable affine

EXERCICE 12
+∞ −𝑥² 𝑛 𝑛
Soit 𝐼 = ∫0 𝑒 𝑑𝑥 et 𝐼𝑛 = ∫0 𝑒 −𝑥² 𝑑𝑥 on a alors 𝐼𝑛 = 𝐼𝑛−1 + ∫𝑛−1 𝑒 −𝑥² 𝑑𝑥 .

Une table de valeurs donne 𝐼2 = 0,88208139076242

1) Considérons la formule d’intégration suivante


1
1 2
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝛼𝑓(0) + 𝛽𝑓 ( ) + 𝛾𝑓 ( ) + 𝛿𝑓(1)
0 3 3

trouver 𝛼, 𝛽, 𝛾 𝑒𝑡 𝛿 tels que cette formule soit exacte sur l’espace vectoriel des polynômes de
degré le plus élevé possible

2) Par un changement de variables, donnez la formule sur l’intervalle quelconque [𝑎, 𝑏]


3 4
3) Calculez ∫2 𝑒 −𝑥² 𝑑𝑥 et ∫3 𝑒 −𝑥² 𝑑𝑥 par la formule précédente. En déduire 𝐼3 et 𝐼4
1
4) On pose 𝑓 (𝑛) = 𝐼𝑛 . On a alors lim 𝐼𝑛 = 𝑓(0) = 𝐼 . Interpolez 𝑓 par le polynôme P
𝑛→+∞
sur les données
1 1 1 1 1 1
(4 , 𝑓 (4)) ; (3 , 𝑓 (3)) ; (2 , 𝑓 (2)) et calculez 𝑃(0)

Problème

Première partie

Soient les deux fonctions suivantes : 𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = ln(1 + 2𝑥)

On cherche à calculer numériquement l’aire comprise entre ces deux courbes

1. On note ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)


a) Etudier la fonction ℎ. Montrer qu’il existe deux valeurs pour lesquels ℎ s’annule :
une valeur évidente (laquelle ?) et une valeur que l’on note 𝛼 dans un intervalle
𝐼 = [𝑖, 𝑖 + 1] où 𝑖 est un entier.
𝑥0 ∈ 𝐼
b) Pour approcher 𝛼, on définit la suite suivante : {
𝑥𝑛+1 =𝑔(𝑥𝑛 )

Montrer que cette suite converge bien vers 𝛼 . Calculer deux itérés.

c) Ecrire la méthode de Newton qui permet de trouver une approximation de 𝛼 .


Justifier le choix du 𝑥0 qui assure la convergence et calculer quatre itérés. Donner
une valeur approchée de 𝛼.
2. Soit la formule d’intégration numérique suivante
1 1 2
∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [𝑎𝑓(0) + 𝑏𝑓 (3) + 𝑐𝑓 (3) + 𝑑𝑓(1)] + 𝑅(𝑓)
𝑎) Déterminer 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 de sorte que 𝑅(𝑓) = 0 quelle que soit 𝑓 appartenant à
l’espace vectoriel des polynômes de degré le plus grand possible. Quel est le système
que résout 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 ?
𝑏) Résoudre le système précédent par la méthode de Gauss et en déduire la
factorisation LU de la matrice.
𝑐) Quel est le degré de précision de la formule ?
𝑑) Par un changement de variables, donner la formule d’intégration numérique sur
[0, 𝛼]. Donner une approximation de l’aire comprise entre les deux courbes 𝑓 et 𝑔

Deuxième partie

On cherche à résoudre numériquement l’équation différentielle suivante

𝑦 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥, 𝑦(𝑥)) 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏]


{
𝑦(𝑎) = 𝑦𝑎
𝑏−𝑎
On divise l’intervalle [𝑎, 𝑏] en N+1 points 𝑥𝑖 = 𝑎 + 𝑖 ∗ ℎ 𝑖 = 0,1,2 … 𝑁 avec ℎ = et on
𝑁
se donne la formule d’intégration numériques suivantes :
1
1 3 1 3 2 1
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [ 𝑓(0) + 𝑓 ( ) + 𝑓 ( ) + 𝑓(1)] + 𝑅(𝑓)
0 8 8 3 8 3 8

1. Par un changement de variable adéquat, déduire la formule d’intégration sur


[𝑥𝑛 , 𝑥𝑛+3 ]
2. On propose pour résoudre l’équation différentielle, le schéma suivant :
1 3 3 1
𝑦𝑛+3 − 𝑦𝑛 = 3ℎ [8 𝑓𝑛 + 8 𝑓𝑛+1 + 8 𝑓𝑛+2 + 8 𝑓𝑛+3 ] où 𝑦𝑖 est une approximation de
𝑦(𝑥𝑖 ) et 𝑓𝑖 = 𝑓(𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ). Comment a-t-on obtenu ce schéma ? A combien de pas est
ce schéma ? Est-il implicite ou explicite ?
3. Etudier l’ordre de ce schéma (on pourra utiliser la méthode de la question 2c de la
première partie en cherchant l’erreur de la formule d’intégration sur [0,3h])

TP1

Calculez les approximations de l’intégrale


2𝜋
𝐼(𝑓) = ∫0 𝑥𝑒𝑥𝑝(−𝑥) cos(2𝑥) 𝑑𝑥 ≅ −0,122122604618968
En utilisant les méthodes du point milieu du trapèze et Simpson, conclure ( prendre
ℎ = 0 , 01 𝜋)
TP2

Le but de cet exercice est de tester différentes méthodes numériques permettant de résoudre
les problèmes de Cauchy de type

𝑑𝑦(𝑡)
= 𝑓(𝑡, 𝑦(𝑡)) 𝑠𝑖 𝑡 > 𝑡0
{ 𝑑𝑡 (1 − 1)
0
𝑦(𝑡0 ) = 𝑦
On considère l’intervalle 𝐼 = [𝑡0 ; 𝑇] sur lequel sera calculée la solution approchée du
problème étudié. On discrétise l’intervalle I. On note ℎ𝑛 le pas de discrétisation avec

ℎ𝑛 = (𝑇 − 𝑡0 )/𝑛 où n est entier donné. On note 𝑦𝑖 l’approximation de 𝑦(𝑡𝑖 ). On se propose


d’approcher la solution de (1-1) par trois méthodes : Méthode d’Euler explicite, Méthode
d’Euler implicite, et une méthode de type Runge KUTTA 2 ou Heun
𝑦𝑖+1 −𝑦𝑖
= 𝑓(𝑡𝑖 , 𝑦𝑖 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = 0,1,2, …
Schéma D Euler explicite { ℎ𝑛
𝑦(0) = 𝑦 0
ℎ𝑛
𝑦 − 𝑦𝑖 = (𝑓(𝑡𝑖 , 𝑦𝑖 ) + 𝑓(𝑡𝑖+1 , 𝑦𝑖 + ℎ𝑛 𝑓(𝑡𝑖 , 𝑦𝑖 )) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = 0,1,2, …
Schéma de Heun { 𝑖+1 2
𝑦(0) = 𝑦 0
𝑡−𝑦
Soit l’équation différentielle : 𝑦 ′ = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑦(0) = 1 (𝐸)
2
1) Résoudre l’équation (E)
2) Méthode de Euler explicite
Ecrire un fichier Comparaison.m qui prend en entrée n résous numériquement
(E) par la méthode de Heun et Euler et représente graphiquement les courbes
approchées de y et la courbe exacte pour n=10 ; n=25 ; n=50 et n=100 sous
quatre sous fenêtres. On utilisera la commande subplot
TP3
Soient la matrice et les vecteurs colonnes suivants
5/8 −1/4 1/8 1 5
𝐴 = (1/4 0 1/4) ⃗𝑏 = (−1) 𝑢1 = ( 2 )
⃗⃗⃗⃗
1/8 −1/4 5/8 1 −4
On définit pour 𝑛 ≥ 1, la suite de vecteurs

𝑢 ⃗ 𝑛 + 𝑏⃗
⃗ 𝑛+1 = 𝐴𝑢
1) Construire une fonction suite.m calculant les premiers termes de la suite ⃗⃗⃗𝑢𝑛 . Cette
fonction aura comme arguments d’entrée les données suivantes : la matrice A, le
second membre 𝑏⃗, le terme initial ⃗⃗⃗⃗
𝑢1 et le nombre de termes voulus 𝑛𝑏𝑖𝑡
2) Représenter graphiquement l’évolution de chacune des composantes. Qu’observe-t-
on ?
3) Soient
5 6 3 1 2
𝐴𝑏 = (−1 5 −1) ⃗
𝑏 = (−1) 𝑢1𝑏 = (1)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 2 0 1 0
Observe-t-on le même comportement si on remplace ⃗⃗⃗⃗ 𝑢1 par ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢1𝑏 ?
Que se passe-t-il si on remplace 𝐴 par 𝐴𝑏 (quel que soit le terme initial)

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