Vous êtes sur la page 1sur 7

Année Universitaire 2021/2022 ENSAM Casablanca

C orr ecti on d e la s éri e d' exer ci ce


s 2

E xer ci ce 1

Soient E et F deux espaces vectoriels sur le même corps K et soit f une application linéaire bijective
de E dans F (c’est-à-dire un isomorphisme).
1. Montrer que f −1 est une application linéaire.
2. Montrer que pour tout sous espace vectoriel F0 de F , f −1 (F0 ) est un sous espace vectoriel de E.

C orr ecti on d' exer ci ce 1

1. L’application f −1 est bijective. En effet, l’application réciproque d’une application bijective est
bijective. Montrons maintenant que f −1 est linéaire.
* Soient x, y ∈ F , alors ∃!a ∈ E tel que x = f (a) et ∃!b ∈ E tel que y = f (b). Ainsi

f −1 (x + y ) = f −1 (f (a) + f (b)) = f −1 (f (a + b)) = a + b = f −1 (x) + f −1 (y ).

* Soient x ∈ F et λ ∈ K, alors f −1 (λx) = f −1 (λf (a)) = f −1 (f (λa)) = λa = λf −1 (x).


D’où le résultat. 3
r
2. Montrons que f −1 (F0 ) est un sous espace vectoriel de E.
* Il est clair que f (0E ) = 0F ∈ F0 , ce qui implique que 0E ∈ f −1 (F0 ). Ainsi f −1 (F0 ) 6= ∅.
* Soient x, y ∈ f −1 (F0 ), alors f (x), f (y ) ∈ F0 . Comme F0 est un sous espace vectoriel de F ,
on déduit que f (x) + f (y ) ∈ F0 ⇒ f (x + y ) ∈ F0 ⇒ x + y ∈ f −1 (F0 ).
* Soient x ∈ f −1 (F0 ) et λ ∈ K, alors

f (x) ∈ F0 ⇒ λf (x) ∈ F0 ⇒ f (λx) ∈ F0 ⇒ λx ∈ f −1 (F0 ).

Ainsi f −1 (F0 ) est un sous espace vectoriel de E. 3


r

E xer ci ce 2

Soit f ∈ L(R2 , R2 ) définie par f (1, 0) = (2, 3) et f (0, 1) = (3, 2).


1. Déterminer f (x, y ) pour tout (x, y ) ∈ R2 .
2. Déterminer ker(f ) et Im(f ).

C orr ecti on d' exer ci ce 2

1. Déterminons f (x, y ) pour tout (x, y ) ∈ R2 . On a

f (x, y ) = f (x(1, 0) + y (0, 1)) = xf (1, 0) + yf (0, 1) = x(2, 3) + y (3, 2) = (2x + 3y, 3x + 2y ).

2. Déterminons ker(f ) et Im(f ).

1/7 A. Tsouli
Année Universitaire 2021/2022 ENSAM Casablanca
* On a
n o n o
ker(f ) = (x, y ) ∈ R2 ; f (x, y ) = (0, 0) = (x, y ) ∈ R2 ; (2x + 3y, 3x + 2y ) = (0, 0)
n o
= (0, 0) .

* D’après le théorème du rang, on déduit que dim(Im(f )) = 2. Par ailleurs, on a

Im(f ) = Vect{f (1, 0), f (0, 1)}.

Comme f (1, 0) et f (0, 1) sont indépendants et Card{f (1, 0), f (0, 1)} = dim(Im(f )) = 2,
alors la famille {f (1, 0), f (0, 1)} est une base de Im(f ). 3
r

E xer ci ce 3

Soit
f: R4 −→ R3
(x, y, z, t) 7−→ (x − y + z + t, x + 2z − t, x + y + 3z − 3t).
1. Justifier que f est linéaire.
2. Déterminer une base de ker f .
3. Calculer dim(ker f ).
4. L’application f est-elle injective ?
5. Déterminer une base de Imf .
6. Donner le rang de f .
7. L’application f est-elle surjective ?
8. Soit E le sous espace vectoriel de R4 d’équation x = y. Quelle est la dimension de E ?
9. Donner une base de f (E ).

C orr ecti on d' exer ci ce 3

1. Justifions que f est linéaire.


* Soient X = (x, y, z, t), X 0 = (x0 , y 0 , z 0 , t0 ) ∈ R4 . On a

f (X + X 0 ) = f (x + x0 , y + y 0 , z + z 0 , t + t0 )
= (x + x0 − y − y 0 + z + z 0 + t + t0 , x + x0 + 2z + 2z 0 − t − t0 , (1)
x + x0 + y + y 0 + 3z + 3z 0 − 3t − 3t0 )

et
f (X ) + f (X 0 ) = (x − y + z + t, x + 2z − t, x + y + 3z − 3t)
+(x0 − y 0 + z 0 + t0 , x0 + 2z 0 − t0 , x0 + y 0 + 3z 0 − 3t0 )
(2)
= (x + x0 − y − y 0 + z + z 0 + t + t0 , x + x0 + 2z + 2z 0 − t − t0 ,
x + x0 + y + y 0 + 3z + 3z 0 − 3t − 3t0 ).

De (1) et (2), on déduit que f (X + X 0 ) = f (X ) + f (X 0 ).

2/7 A. Tsouli
Année Universitaire 2021/2022 ENSAM Casablanca
* Soient X = (x, y, z, t) ∈ R4 et λ ∈ R. On a

f (λX ) = (λx − λy + λz + λt, λx + 2λz − λt, λx + λy + 3λz − 3λt) = λf (X ).

Donc f est linéaire. 3


r
2. Pour tout X = (x, y, z, t) ∈ ker f , on a f (X ) = (0, 0, 0, 0), ce qui implique que

x−y+z+t = 0 (
x−y+z+t = 0


x + 2z − t = 0 ⇒
x + 2z − t = 0.
x + y + 3z − 3t = 0

Puisque 2(x + 2z − t) − (x − y + z + t) = x + y + 3z − 3t. On déduit alors que t = x + 2z et


y = 2x + 3z. Donc ∀(x, y, z, t) ∈ ker(f ), on a

(x, y, z, t) = x(1, 2, 0, 1) + z (0, 3, 1, 2).


On pose u = (1, 2, 0, 1) et v = (0, 3, 1, 2), alors {u, v} est une famille génératrice de ker f . De
plus, il est facile de montrer que {u, v} est libre, donc {u, v} est une base de ker f . 3 r
3. On a dim(ker f ) = Card({u, v}) = 2. 3 r
4. Comme dim(ker f ) 6= 0, alors f n’est pas injective. 3 r
5. Soit (a, b, c) ∈ Imf . Alors ∃(x, y, z, t) ∈ R4 tel que f (x, y, z, t) = (a, b, c), ce qui implique que


 x−y+z+t = a
x + 2z − t = b
x + y + 3z − 3t = c.

On remarque a = 2b − c, donc (a, b, c) = b(2, 1, 0) + c(−1, 0, 1). On pose w1 = (2, 1, 0) et


w2 = (−1, 0, 1), donc {w1 , w2 } est une famille génératrice de Imf . De plus, on peut facilement
montrer que {w1 , w2 } est libre, donc {w1 , w2 } est une base de Imf . 3 r
6. On a rg(f ) = dim(Imf ) = 2. 3 r
7. Comme rg(f ) < dim(R ) = 3, alors f n’est pas surjective. 3
3 r
8. Pour tout (x, y, z, t) ∈ E, (x, y, z, t) = x(1, 1, 0, 0) + z (0, 0, 1, 0) + t(0, 0, 0, 1). Donc E =
Vect{(1, 1, 0, 0), (0, 0, 1, 0), (0, 0, 0, 1)}. Comme la famille {(1, 1, 0, 0), (0, 0, 1, 0), (0, 0, 0, 1)} est
libre, donc une base de E, on déduit alors que dim(E ) = 3. 3 r
9. On sait que f (E ) est un sous espace vectoriel de R , car l’image d’un sous espace vectoriel
3

par une application linéaire est un sous espace vectoriel. Soit w ∈ f (E ), alors ∃x ∈ E tel que
w = f (x). Or x ∈ E, on déduit ∃!a, b, c ∈ R tels que x = a(1, 1, 0, 0) + b(0, 0, 1, 0) + c(0, 0, 0, 1).
Ainsi
w = f (x)
= f (a(1, 1, 0, 0) + b(0, 0, 1, 0) + c(0, 0, 0, 1))
= af (1, 1, 0, 0) + bf (0, 0, 1, 0) + cf (0, 0, 0, 1)
= a(0, 1, 2) + b(1, 2, 3) + c(1, −1, −3).
Autrement dit f (E ) = Vect{(0, 1, 2), (1, 2, 3), (1, −1, −3)}. D’autre part, il est facile de voir que
la famille {(0, 1, 2), (1, 2, 3), (1, −1, −3)} n’est pas libre, puisque

(1, 2, 3) = 3(0, 1, 2) + (1, −1, −3),

3/7 A. Tsouli
Année Universitaire 2021/2022 ENSAM Casablanca
donc la famille {(0, 1, 2), (1, 2, 3), (1, −1, −3)} n’est pas une base de f (E ). On en déduit alors
que f (E ) = Vect{(0, 1, 2), (1, −1, −3)}. Comme {(0, 1, 2), (1, −1, −3)} est libre, donc une base
de f (E ). Par suite dim(f (E )) = 2. 3 r

E xer ci ce 4

On suppose que E est un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E ). Montrer que les propriétés
suivantes sont équivalentes :
1. ker f = ker f 2 .
2. Imf = Imf 2 .
3. E = Imf ⊕ ker f .
C orr ecti on d' exer ci ce 4

* Montrons que 1 ⇔ 2.
Montrons maintenant que ker f ⊂ ker f 2 . Pour tout x ∈ ker f , on a f (x) = 0. Ce qui implique
que f (f (x)) = f 2 (x) = 0. Alors x ∈ ker f 2 . Par ailleurs, montrons que Imf 2 ⊂ Imf . Comme
f ∈ L(E ), alors f (E ) ⊂ E, ce qui implique que f (f (E )) ⊂ f (E ). Autrement dit Imf 2 ⊂ Imf .
Par suite
ker f = ker f 2 ⇔ dim(ker f ) = dim(ker f 2 )
⇔ dim(E ) − dim(Imf ) = dim(E ) − dim(Imf 2 )
⇔ dim(Imf ) = dim(Imf 2 )
⇔ Imf = Imf 2 .
* Montrons que 1 ⇔ 3.
- Montrons que 1 ⇒ 3. D’après le théorème du rang dim E = dim(Imf ) + dim(ker f ). Donc
pour montrer que E = Imf ⊕ ker f , il suffit de montrer que Imf ker f = {0}. Pour tout
T

y ∈ Imf ker f , on a f (y ) = 0 et y = f (x) avec x ∈ E. Ceci implique que


T

f (f (x)) = f 2 (x) = 0.
| {z }
=y

Alors x ∈ ker f 2 = ker f , c’est-à-dire f (x) = y = 0.


- Montrons maintenant que 3 ⇒ 1. Pour cela, il suffit de montrer que ker f 2 ⊂ ker f . Pour tout
x ∈ ker f 2 , on a f 2 (x) = f (f (x)) = 0, ce qui implique que f (x) ∈ ker f . Or f (x) ∈ Imf ,
alors f (x) ∈ ker f Imf = {0}, autrement dit f (x) = 0. Par suite x ∈ ker f .
T

E xer ci ce 5

Soient E un espace vectoriel de dimension finie et f , g ∈ L(E ). Montrer que f (ker(g ◦ f )) =


T
ker g Imf .

C orr ecti on d' exer ci ce 5

* Montrons que f (ker(g ◦ f )) ⊂ ker g Imf . Pour tout y ∈ f (ker(g ◦ f )), on a y = f (x) avec
T

x ∈ ker(g ◦ f ), c’est-à-dire y = f (x) et g ◦ f (x) = 0, ce qui implique que g (y ) = 0 et y = f (x).


Ainsi y ∈ ker g Imf .
T

4/7 A. Tsouli
Année Universitaire 2021/2022 ENSAM Casablanca
* Montrons que ker g Imf ⊂ f (ker(g ◦ f )). Pour tout y ∈ ker g Imf , on a g (y ) = 0 et y = f (x)
T T

avec x ∈ E, ce qui implique que g (f (x)) = 0 et y = f (x). Ainsi x ∈ ker(g ◦ f ) et y = f (x).


Donc y = f (x) ∈ f (ker(g ◦ f )). 3
r

E xer ci ce 6

Soient E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E ) et soient E1 et E2 deux sous espaces
vectoriels de E tels que E = E1 ⊕ E2 . Montrer que f est injective ⇒ E = f (E1 ) ⊕ f (E2 ).

C orr ecti on d' exer ci ce 6

* Montrons que f (E1 ) f (E2 ) = {0}. Pour tout y ∈ f (E1 ) f (E2 ), on a y = f (x1 ) et y = f (x2 )
T T

avec x1 ∈ E1 et x2 ∈ E2 . Ceci implique que f (x1 ) = f (x2 ). Comme f est injective, alors
x1 = x2 ∈ E1 E2 = {0}. Donc y = f (0) = 0.
T

* On pose g1 = f |E1 : E1 −→ f (E1 ) et g2 = f |E2 : E2 −→ f (E2 ). On a g1 et g2 sont bijectives


puisqu’elles sont surjectives et injectives. Donc g1 ∈ Isom(E1 , f (E1 )) et g2 ∈ Isom(E2 , f (E2 )).
Autrement dit dim(E1 ) = dim(f (E1 )) et dim(E2 ) = dim(f (E2 )). Ainsi

dim(E ) = dim(E1 ) + dim(E2 ) = dim(f (E1 )) + dim(f (E2 )).

On en déduit que E = f (E1 ) ⊕ f (E2 ). 3


r

E xer ci ce 7 (Polynômes interpolateurs de Lagrange)

Soit a, b et c trois réels distincts deux à deux. On considère l’application

f : R2 [X ] −→ R3
P 7−→ (P (a), P (b), P (c))

1. Montrer que f est une application linéaire injective.


2. En déduire que f est un isomorphisme.
3. Soit {e1 , e2 , e3 } la base canonique de R3 . Déterminer pour, j ∈ {1, 2, 3} le polynôme f −1 (ej ).
4. Déterminer l’unique polynôme de R2 [X ] tel que P (9) = 8, P (−1) = −17 et P (1) = 38 .

C orr ecti on d' exer ci ce 7

1. Montrons que f est une application linéaire et injective.


* Montrons que f est une application linéaire.
- Soient P1 , P2 ∈ R2 [X ], on a

f (P1 + P2 ) = (P1 (a) + P2 (a), P1 (b) + P2 (b), P1 (c) + P2 (c))


= (P1 (a), P1 (b), P1 (c)) + (P2 (a), P2 (b), P2 (c))
= f ( P 1 ) + f ( P2 ) .

- Soient λ ∈ R et P ∈ R2 [X ], on a

f (λP ) = (λP (a), λP (b), λP (c)) = λ(P (a), P (b), P (c)) = λf (P ).

5/7 A. Tsouli
Année Universitaire 2021/2022 ENSAM Casablanca
Ainsi f est une application linéaire. 3
r
* Montrons que f est injective. Soit P ∈ ker f . Alors P ∈ R2 [X ] tel que

f (P ) = (0, 0, 0) = (P (a), P (b), P (c)).

Ceci implique que a, b, c sont des racines distinctes de P . Autrement dit P est un polynôme
nul, car deg(P ) ≤ 2 < Nombre de racines. Ceci implique que ker f = {0}. Donc f est
injective. 3
r
2. Puisque dim(R2 [X ]) = dim(R3 ) = 3 et f est injective, alors f est bijective. D’où f est un
isomorphisme. 3
r
3. On a f −1 (e1 ) = f −1 (1, 0, 0) = P1 ∈ R2 [X ] ⇒ (1, 0, 0) = f (P1 ) = (P1 (a), P1 (b), P1 (c)) ⇒
P1 (a) = 1, P1 (b) = 0 et P1 (c) = 0. On déduit alors que b et c sont deux racines distinctes de
P1 . Alors P1 (X ) = λ(X − b)(X − c) avec λ ∈ R. Or P1 (a) = 1, il vient alors λ = (a−b)( 1
a−c)
.
(X−b)(X−c)
Donc P1 (X ) = (a−b)(a−c) . De la même manière, on déduit que f −1 (e2 ) = P2 et f −1 (e3 ) = P3
(X−a)(X−c) (X−a)(X−b)
avec P2 (X ) = (b−a)(b−c) et P3 (X ) = (c−b)(c−a) . 3
r
4. Comme f −1 est un isomorphisme et {e1 , e2 , e3 } est une base de R3 , alors {P1 , P2 , P3 } est une
base de R2 [X ], car l’image d’une base par un isomorphisme est une base. Donc

∀(y1 , y2 , y3 ) ∈ R3 , (y1 , y2 , y3 ) = y1 e1 + y2 e2 + y3 e3 , f −1 (y ) = y1 P1 + y2 P2 + y3 P3 .

En particulier
8
 
−1
f 8, −17, = f −1 (P (9), P (−1), P (1)).
3
Ainsi l’unique polynôme de R2 [X ] tel que P (9) = 8, P (−1) = −17 et P (1) = 8
3 est donné par

P (X ) = 8P1 (X ) − 17P2 (X ) + 83 P3 (X )

1
= 10 (X + 1)(X − 1) − 17 1
20 (X − 9)(X − 1) − 6 (X − 9)(X + 1)

11 2
= − 12 X + 59 25
6X− 4.

E xer ci ce 8

Soient E un espace vectoriel de dimension finie sur le corps R et f ∈ L(E ). On pose Eλ = ker(f −
λIdE ) avec λ ∈ R.
1. Calculer f (x) pour x ∈ Eλ .
2. Montrer que Eλ est un sous-espace vectoriel de E.
3. Soit F ⊂ E un sous-espace vectoriel de E, montrer que f (F ) est un sous-espace vectoriel de E.
4. Si λ 6= 0, montrer que f (Eλ ) = Eλ .

C orr ecti on d' exer ci ce 8

1. Calculons f (x) pour x ∈ Eλ . Pour tout x ∈ Eλ , on a f (x) − λx = 0, c’est-à-dire f (x) = λx. 3


r

6/7 A. Tsouli
Année Universitaire 2021/2022 ENSAM Casablanca
2. Puisque f − λIdE est une application linéaire, alors Eλ est un sous-espace vectoriel de E. 3
r
3. L’image d’un sous espace vectoriel par une application linéaire est un sous espace vectoriel. 3
r
4. Si λ 6= 0, montrons que f (Eλ ) = Eλ .
* Montrons que f (Eλ ) ⊂ Eλ . Pour tout y ∈ f (Eλ ), on a y = f (x) avec x ∈ Eλ , c’est-à-dire
y = f (x) et f (x) = λx. Par suite y = λx ∈ Eλ .
* Montrons que Eλ ⊂ f (Eλ ). Pour tout x ∈ Eλ , on a f (x) = λx ∈ f (Eλ ). Puisque λ 6= 0 et
f (Eλ ) est un espace vectoriel, alors λ−1 λx ∈ f (Eλ ). Autrement dit x ∈ f (Eλ ). 3
r

7/7 A. Tsouli

Vous aimerez peut-être aussi