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Série de TD 2
Correction
Exercice 1.
Exercice 2.
R2 → R2
Soit l’application f définie par :
(x, y) 7→ (x + y, x − y)
Exercice 3.
1
Exercice 4.
Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie et f une application linéaire de E dans F .
Montrer que f est un isomorphisme si et seulement si l’image par f de toute base de E est une base
de F .
=⇒ Supposons que f E −→ F est un isomorphisme.
Soit B = {v1 , ...; vn } une base de E, Montrerons que f (B) = {f (v1 ), ...; f (vn )} est une base de F .
On a bien
ker f = {0E } dim ker f = 0
f E −→ F est un isomorphisme ⇐⇒ =⇒
Im f = F dim Im f = dim F
Le théorème du Rang implique que
Donc
dim F = dim Im f = rang f = dim E = n
Alors pour monter que f (B) = {f (v1 ), ...; f (vn )} est base de F , il suffit de montrer que la famille f (B)
est libre (card(f (B)) = dim F = n).
Soient λ1 , ..., λn ∈ R tq
X n
λi f (vi ) = 0F
i=1
On a
Xn n
X
f( λi vi ) = λi f (vi ) = 0F
i=1 i=1
Donc
n
X
λi vi ∈ ker f = {0E }
i=1
⇐= Supposons qu’il existe une base B = {v1 , ...; vn } de E telle que f (B) = {f (v1 ), ...; f (vn )} est une
base de F .
Montrons que f E −→ F est un isomorphisme
On a bien
dim E = dim F = n
Donc, pour monter que f est un isomorphisme de E sur F , il suffit de montrer que f est injective
(ker f = 0E ).
Soit x ∈ ker f ⊆ E, (f (x) = 0F ). B = {v1 , ...; vn } est une base de E, alors ∃(λ1 , ..., λn ) ∈ Rn tel que
n
X
x= λi vi
i=1
Donc
n
X
f (x) = λi f (vi ) = 0F
i=1
Puisque f (B) est une famille libre, cette derniére égalité, montre que λi = 0.
Donc
Xn Xn
x= λi vi = 0vi = 0E
i=1 i=1
2
On a donc montré que
ker f = 0E
Exercice 5.
= {(y, y, −3y), y ∈ R}
= {y(1, 1, −3), y ∈ R}
= V ect(v1 ) avec v1 = (1, 1, −3)
comme 3w3 = w1 + w2 ,
Im f = V ect(w1 , w2 )
D’autre part, la famille {w1 , w2 } est libre et donc {w1 , w2 } est une base de Im f .
3
5.5 - Écrire la matrice associée à f dans la Base canonique.
,
f (0, 1, 0) = (1, 2, 3) = 1e1 + 2e2 + 3e3
et
f (0, 0, 1) = (1, 1, 2) = 1e1 + 1e2 + 2e3
Donc
2 1 1
M = MBc (f ) = 1 2 1
3 3 2
On remarque que
x 2x + y + z
M y = x + 2y + z = f (x, yz)T
z 3x + 3y + 2z
Exercice 6.
Soient f et g deux applications linéaires de R3 définies par par : f (x, y, z) = (2x − 2y − 3z, x − y −
2z, −x + y + 2z) et g(x, y, z) = (x − 2y, x − y + z, y − z).
6.1 - Déterminer f ◦ g et g ◦ f en utilisant le calcul matriciel.
4
6.2 - Déterminer les rangs de f et g.
n o
Im f = f (x, y, z) x, y, z ∈ R
n o
= (2x − 2y − 3z, x − y − 2z, −x + y + 2z) x, y, z ∈ R
= V ect(w1 , w2 , w3 ) avec w1 = (2, 1, −1), w2 = (−2, −1, 1) et w3 = (−3, −2, 2)
comme w1 = −w2
Im f = V ect(w1 , w3 )
D’autre part, la famille {w1 , w3 } est libre et donc {w1 , w3 } est une base de Im f . Alors
rang f = dim Imf = 2
Exercice 7.
Soit (e1 , e2 , e3 , e4 ) la base canonique de R4 et f l’application linéaire de R4 dans lui-même définie par
f (e1 ) = 3e1 + e2 + e3 + e4 , f (e2 ) = e1 + e2 − e3 + e4 , f (e3 ) = e1 − e2 + e3 − e4 et f (e4 ) = e1 + e2 − e3 + e4 .
= {(0, y, 0, −y), y ∈ R}
= {y(0, 1, 0, −1), y ∈ R}
= V ect(u) avec u = (0, 1, 0, −1)
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7.3 - Soit F = Vect(e3 , e4 ). F et Ker(f ) sont-ils supplémentaires ?
On a
dim F + dim Ker f = 3 < 4 = dim R4
Donc Ker f et F ne sont pas supplémentaires
Exercice 8.
F ×G → E
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de E. Montrer que l’application h :
(x, y) 7→ x + y
On a
Donc
f est injective ⇐⇒ Ker f = {(0E , 0E )} ⇐⇒ {(x, − x) / x ∈ F ∩ G} = {(0E , 0E )} ⇐⇒ F ∩ G = {0E }
On a
Donc
f est surjective ⇐⇒ Im f = E ⇐⇒ F + G = E
8.4 - est un isomorphisme ssi F ⊕ G = E.
festinjective F ∩ G = {0E }
f est un isomorphisme ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ F ⊕ G = E
festsurjective F +G=E
Exercice 9.
Soient F1 et F2 deux sous espaces vectoriels d’un espace vectoriel E. On note F1 × F2 l’ensemble de
E × E définie par :
F1 × F2 = {(x1 , x2 ) tq x1 ∈ F1 et x2 ∈ F2 }.
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9.1 - Monter que F1 × F2 est un sous espace vectoriel de E × E.
Donc
n
X m
X
(x1 , x2 ) = λi (vi , 0E ) + βj (0E , wj ) ∈ vect(B)
i=1 j=1
n
X m
X Xn m
X
λi (vi , 0E ) + βj (0E , wj ) = (0E , 0E ) =⇒ ( λi vi , βj wj ) = (0E , 0E )
i=1 j=1 i=1 j=1
n
X m
X
=⇒ λi vi = 0E et βj wj = 0E =⇒ ∀i λi = 0 et ∀j βj = 0.
i=1 j=1
9.3 - Considérons l’application f : F1 ×F2 −→ E, définie par f (x1 , x2 ) = x1 +x2 . f est-elle linéaire ?
Im f = {f (x1 , x2 ), / (x1 , x2 ) ∈ F1 × F2 }
= {x1 + x2 , / (x1 , x2 ) ∈ F1 × F2 }
= F1 + F2
7
9.5 - Considérons l’application h : F1 ∩ F2 −→ Kerf , telle que h(x) = (x, −x). h est-elle linéaire ?
9.7 - Montrer que h est un isomorphisme. En déduire que dim kerf = dim(F1 ∩ F2 ).
Soit y ∈ Kerf = {(x, −x) / x ∈ F1 ∩ F2 }. Alors, il existe x ∈ F1 ∩ F2 tel que y = (x, −x)
Donc il existe x ∈ F1 ∩ F2 tel que
y = (x, −x)
Par conséquent h est surjective.
Ceci prouve que h est un isomorphisme et dim kerf = dim(F1 ∩ F2 ).
Puisque Ker u et Im u deux sous espaces vectoriels de E, la question 9.8 montre que
Donc
dim E = dim (Im u + Ker u) + dim (Im u ∩ Ker u).
8
9.10 - Montrer que E = Ker u ⊕ Im u ⇐⇒ Im u = Im u2 .
D’ou
Im u ⊆ Imu2
Soit y ∈ Im u2 . Alors il existe x ∈ E tel que y = u2 (x) et donc y = u2 (x) = u(u(x1 )) = u(x2 ) avec
x2 = u(x1 ), ce qui montre que
Im u2 ⊆ Imu
Soit x ∈ E. Alors il existe x1 ∈ E tel que u(x) = u2 (x1 ). Soit alors x0 = x − u( x1 ) et y = u(x1 ). On a
bien x = x0 + y et y ∈ Imu et
Par conséquent ∀x ∈ E, ∃ (x0 , y) ∈ Keru × Imu tel que x = x0 + y. Ce qui montre que
E = Ker u + Im u
De plus, dim E = dim Ker u + dim Im u. Ceci prouve
E = Ker u ⊕ Im u
=⇒
Ker u + Im u = E
Ker u ⊕ Im u = E ⇐⇒
Im u ∩ Ker u = 0E
⇐= Supposons que Im u ∩ Ker u = 0E
D’apres la questions 9.9. On a bien
E = Im u + Ker u