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Alors, vous savez déjà qu’avant les femmes françaises ne sont pas considérées comme de vrais

individus pour les hommes. Elles n’ont que des activités domestiques, extérieure à la société civile,
elle sont considérées comme des mères ou ménagères, loin des fonctions sociales que certaines
désirent.

Par exemple, avant 1789, c’est toujours le père qui décide le mariage de leurs enfants. Pour les fils,
c’est jusqu’à 25ans, mais pour les filles, c’est toujours, c’est le père qui choisit et décide le mari pour
eux.

Et puis, bien sûr, à cet époque, les femmes sont soumise aux hommes. à la maison, quand elles sont
célibataires, elles sont soumise à son père, et après, quand elles sont mariées, elles sont soumise à
son mari. Avant 1965, elles ont aucun droit sur l'administration des biens communs, et elles ne
peuvent pas exercer une profession sans autorisation de son mari .

Et puis, par rapport de la fidélité, si la femme trompe son mari, elle est prisonnière d’au moins 3
mois jusqu’à 2 ans. Par contre, si un homme trompe sa femme, il doit payer seulement une petite
somme d’argent, et seulement s'il amène son amante au domicile conjugal, c’est-à-dire, à la maison
où il vit avec sa femme

Ensuite, pour l’avortement, avant 1975, l’avortement est un crime. En 1942, c’est la peine de mort
pour les gens qui avortent. Et les gens qui avortent, c’est la femme qui avorte son bébé bien sûr, mais
aussi les gens qui aident cet femme dans son avortement, et les gens qui pratiquent l’avortement
comme les médecins par exemple. Un exemple, il y a une femme qui s’appelle Marie-Louise, elle a
pratiqué 27 avortements en secret pendant des années, et elle est guillotinée en 1943

Voilà vous savez que c’est très dur d’être une femme à l’époque. Voici les paroles, les cris d’une
femme : « En vérité, je suis bien ennuyée d'être une femme : il me fallait une autre âme, ou un
autre sexe, ou un autre siècle (...) O liberté, idole des âmes fortes, aliment des vertus, tu n'es pour
moi qu'un nom »

Et puis, en 1789, vous savez déjà que c’est la Révolution française. Avec la Révolution française, la
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est née. Par contre, dans cette déclaration des droits,
les femmes sont exclues, sont oubliées, sont mises à côté, la déclaration ne concerne que les
hommes ! Donc, les femmes ne sont pas contentes, ne sont pas d’accords. Elles commencent à créer
des petites associations des femmes, et puis des manifestations pour demander l’égalité pour les
femmes. En 1791 (2 ans après la Déclaration des droits de l’homme), Olympe de Gouges compose la
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (vous voyez bien qu’elle concerne les femmes  !).
Dans cette Déclaration, elle déclare que la femme est libre et égale aux hommes en droits.  .. Mais…
elle est guillotinée 2 ans après  !

Bon, après, les femmes, elles continuent, elles n’arrêtent jamais de combattre pendant des années,
pendant des décennies, des siècles pour l’égalité, les droits de des femmes. Au fur et à mesure, elles
les obtiennent. En 1944, c’est le droit de vote. En 1965, c’est le droit d’exercer une profession. En
1975, droit d’avortement (Il y a une histoire, un événement qui déclenche l’obtention de ce droit, mais
je crois que j’ai pas le temps pour le raconter). Voilà, et puis l’égalité des salaires et l’égalité
professionnelle dans les années suivantes.

Eh bien, je viens de faire un bref parcours sur l’évolution des droits de la femme. Si vous avez des
questions, vous pouvez me les poser, et Cindy va vous donner les réponses  

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