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CHAPITRE II 

: INITIATION À LA VIE UNIVERSITAIRE

INTRODUCTION

La réforme du système universitaire est d’actualité depuis quelques années partout dans le
monde. Les changements induits par cette réforme concernent non seulement les méthodes,
les moyens et les programmes d’enseignement mais également les acteurs universitaires et
tout particulièrement les étudiants à qui tout ce système est dédié.

Selon le Larousse, un étudiant est : "personne qui suit des cours d'une université ou d'un
enseignement supérieur spécialisé". Devenir un étudiant implique qu’il faut entreprendre des
études des études supérieures, un certain type de formation, si possible conduisant avec sûreté
vers une insertion professionnelle réussie, au bout d'un certain nombre d'années
d'apprentissage.

Après le BAC, l’étudiant primo-arrivant est confronté à de nombreuses difficultés qu’on peut
traduire par les questions suivantes : "quel type de formation choisir : ingénieur, technique,
commercial, médecine, artistique, lettres, multimédia... et pour quel type de métier après ?".
Ensuite il s’agit pour lui de s’interroger sur la durée de son cursus : cycle court ou long de
formation, avec ou sans passerelles entre les différents types d'études choisies ? Dans quel
type d'institution : université, grandes écoles avec ou sans classes préparatoires, dans le
domaine public ou privé ? Comment se fait l’admission dans l’établissement choisie ? Avec
quel type de concours ou de procédure de sélection ? Ce qui amène à la question corollaire :
En suis-je capable ? Mon dossier scolaire est-il suffisamment correct ? Quels sont les
contenus des cours, les conditions pédagogiques et d'évaluation, l'encadrement ? Quel est le
coût financier de la formation ? Cela peut constituer un frein pour certaines familles. Y a-t-il
des stages en entreprise, rémunérés ou non, en liaison avec le futur métier, avec un bon
système de tutorat ? Y a-t-il une aide pour trouver des stages ? Quels sont les débouchés
professionnels ? L'école aide-t-elle les étudiants à trouver des stages et des emplois à la
sortie ? Quels sont ces emplois types ?
Une fois qu’il trouve les réponses à ces questions, il s’agit alors pour l’étudiant de se
consacrer intégralement à ses études. Dans ce chapitre, notre propos est consacré aux attitudes
qu’un étudiant doit avoir afin de tirer le plus de profit des enseignements qu’il réco it durant
son cursus universitaire.

SECTION I : ACCLIMATATION À LA VIE ESTUDIANTINE

1- Suivre, réfléchir et réagir autrement

Contrairement au lycée où il est question d’assimiler les cours, à l’université, il s’agit de


construire le savoir. Une fois que le parcours de formation et le projet de formation ont été
définis, l’étudiant doit se consacrer entièrement à ses études. L’enseignement dispensé en
amphi n’est pas exhaustif. L’enseignant ne peut aborder pendant son cours tous les aspects
des questions de recherche. Les informations doivent être complétées par les recherches
personnelles de l’étudiant. Pour ce faire, il a à sa disposition des ouvrages sur le contenu de sa
formation, les outils informatiques, des moteurs de recherches sur internet…

Pendant les séances de CM, TD, TP… l’étudiant doit avoir une attitude participative. Il doit
participer aux débats suscités par les questions le cours. Contrairement au lycée où
l’enseignant était détenteur de la vérité, le cours à l’université demande à l’étudiant de
participer de façon active. Toutes les questions soulevées par le cours peuvent faire l’objet de
débat dans la classe. Et ce dans l’ordre et le calme.

2- Apprendre pour restituer correctement

Le savoir acquis à l’université est d’abord et avant tout l’œuvre de l’étudiant. Contrairement
au lycéen ce dernier doit être capable de compléter ce qu’il a appris en cours et de le restituer
en tout temps et tout lieu :
• Il doit être capable de retranscrire ses connaissances sous forme de productions écrites
(dissertations, résumés, plans, mémoires...) ou de productions orales (exposés individuels, en
groupes, présentations spécifiques...) ;

• Le savoir-faire acquis lors de stages obligatoires ou non, de jobs d'été ou pendant


l'année en complément des études, de travaux en équipe ou en groupes de projets ;

• Le savoir-être (attitudes et comportements à adapter comme ceux de l'écoute active


vis-à-vis du professeur...) ;

• Des savoir-faire faire pour ceux qui s'engagent vers des carrières d'encadrement qui
touchent divers aspects comme le travail sur ses freins éventuels, la délégation, la
transmission d'informations et la gestion de ses flux, le contrôle des tâches et les corrections
nécessaires. Dans la plupart des domaines, l'étudiant a déjà l'expérience de l'enseignement
secondaire, même s'il apprend de nouvelles techniques de restitution liées au supérieur.

SECTION II : RÉUSSIR SON PARCOURS UNIVERSITAIRE

1- Attitudes à adopter

L’étudiant doit être minutieux, responsable et très bien organisé. En effet, l’étudiant a souvent
du mal à gérer la liberté qu’il acquiert une fois sorti du lycée. Liberté qui augmente au fur et à
mesure qu'il s'avance dans ses études, car l'enseignement supérieur considère que sa maturité
est suffisante pour qu'il soit autonome, ce qui n'est pas toujours le cas en particulier dans les
premières années à l’université.

Ainsi la gestion de son emploi du temps au jour le jour lui incombe. Il a la responsabilité
d’agencer ses priorités en fonction de ses objectifs (hiérarchisation apprise sur le tard
généralement ou en classes préparatoires pour ceux qui les ont suivies).
Il doit pouvoir gérer le stress et la pression des examens. Apprendre à maitriser ses émotions,
ne pas tout garder pour soi, ni tout dévoiler, pour faire face à la colère, à la haine, à la tristesse
ou à la peur de ne pas être à la hauteur.

La gestion parfaite de ses finances lui incombe. Certes la plupart des étudiants perçoivent de
leurs familles de quoi subsister. Mais bon nombre des étudiants occupent de petits boulots ou
des jobs plus ou moins importants pendant leurs études afin d’améliorer leurs quotidiens. Ces
jobs n’ont parfois rien à avoir avec la filière de formation de l’étudiant donc ne participent pas
à sa formation.

La vie en communauté nécessite qu’il s’organise afin de soigner son apparence physique et sa
santé. Dans cette optique, il est conseillé à l’étudiant d’être toujours propre, soigner sa tenue
vestimentaire, son corps, et son esprit grâce à la pratique du sport, et d’une bonne hygiène de
vie. Il doit développer son estime de soi ainsi que sa confiance en soi. Ces aspects ne sont
certes pas couramment abordés pendant cette période de la vie. Cependant, c'est une bonne
estime de soi qui permet aussi la réussite aux examens et une bonne intégration dans la vie
active. La confiance en soi permet de ne pas se détourner de ses objectifs malgré les
difficultés rencontrées.

2- Se former pour le diplôme + le métier

L’étudiant doit avoir conscience qu’il se forme non seulement pour avoir un diplôme, mais
également pour avoir les qualifications requises pour la profession qu’il doit exercer plus tard.
Tout au long de son cursus universitaire, il incombe à l’étudiant de préparer son intégration
dans la vie professionnelle. Comme noté un peut plus haut, il doit apprendre de toutes les
situations qui se présentent à lui. Aussi doit-il :

• s'approprier de nouvelles cultures d'entreprises liées à la discipline et à son futur


métier lors des stages ;

• forger des éléments de sa future image personnelle et professionnelle à savoir la


prestance, l’assurance, la maturité nécessaire pour une meilleure intégration future ; avoir de
nouvelles valeurs dispensées par l'enseignement supérieur ou les futures entreprises cibles.
• de nouvelles règles du jeu professionnel dispensées dans le cadre des cours ou des
stages ou autres travaux de recherche.

Il doit travailler sur l’aspect relationnel de sa personnalité. Il doit modifier comportement en


fonction des types de personnes auxquelles il est confronté ; il doit développer son sens du
savoir-vivre (utile par exemple lors de déjeuners d'affaires, de contacts dans les salons
professionnels...) ; les attitudes à avoir lorsqu’il est face aux différents groupes de son
environnement comme l'administration, les professeurs, la famille, les amis, l'entreprise et la
société en général (recherche de communications spécifiques et d'adaptation aux
interlocuteurs) enfin il lui faut travailler sur l’attitude à avoir face aux regards des autres et sur
soi-même. Ce dernier point mérite que l'on s'y attarde puisqu'un regard sur soi peut cacher des
complexes fondamentaux (d'infériorité, d'imposture par rapport à la place que l'on occupe...).
Il faut dire que l'idée que l'étudiant se fait de ses compétences et de son savoir prime sur ce
qui existe vraiment. De même, dans l'hypercompétition dans laquelle l'étudiant se trouve pour
entrer sur le marché du travail, le regard que portent les autres sur lui-même peut avoir des
incidences positives, mais aussi négatives, qu'il conviendra de gérer au mieux.

CONCLUSION

Les difficultés auxquels l’étudiant est confronté à son arrivée à l’université sont nombreuses.
Les premières sont liées aux choix de l’établissement, du cursus, de la formation… ensuite
nous avons l’adaptation à la vie et la culture universitaire. Pour réussir cette étape, l'étudiant
doit apprendre puis savoir restituer un certain nombre de ses connaissances : on parle alors de
restitution de savoirs. Il doit s'organiser au mieux, gérer un certain nombre de facteurs
spécifiques. Il doit aussi s'approprier de nouvelles données (cultures, valeurs, environnement
professionnel...) et travailler sur son relationnel. Un de ses plus gros travaux, dont il n'a pas
forcément conscience, c'est la création de sa nouvelle identité professionnelle à l'issue de sa
formation initiale. Il est maintenant obligé de s'internationaliser, de concevoir son projet
professionnel et, enfin, de passer à l'action de manière efficace.
CHAPITRE IV : INTRODUCTION AUX TECHNIQUES DU TRAVAIL UNIVERSITAIRE

INTRODUCTION

SECTION I : TECHNIQUES D’ASSIMILATION DU SAVOIR

1- Lire à l’université

Une bonne séance de lecture débute par une bonne concentration. La lecture est influencée par
les conditions dans lesquelles on lit et par les dispositions personnelles au moment de la
lecture.

Pour tirer le meilleur d’une séance de lecture, il convient de la diviser en étape :

- Étape 1 : la préparation. Cette étape consiste préparer sa lecture. Elle vous permettra
également d’atteindre un état de concentration. Elle consiste à :

• Rattacher le texte à lire aux objectifs du cours.

• Réviser d’abord les concepts et notions du cours auquel se réfère le sujet de lecture.

- Étape 2 : Le survol du texte. Cette étape permet de se faire une idée de l’ouvrage à lire
sans pour autant entrer dans le fond du texte. Au cas où l’ouvrage est assez
volumineux, il comporte une table des matières, une préface ainsi qu’une introduction,
ainsi :
 La lecture du titre de chaque section (pour un court texte) ou de la table des matières
(pour un texte plus long). On a une idée des nouvelles notions auxquelles il faudra
accorder plus d’attention.
 On peut également anticiper l’organisation d’un chapitre, ce qui facilite la prise de
notes.
 L’introduction vise à présenter au lecteur le sujet d’un texte tout en suscitant son
intérêt. C’est un bon point de départ lorsque l’on manque de motivation !
 Finalement, le rôle de la préface est de présenter le point de vue de l’auteur. La lecture
de la préface permet donc de prévoir les particularités du texte.
- Étape 3 : La compréhension du message véhiculé par le texte. Il s’agit de s’assurer
d’avoir bien compris chaque paragraphe du texte avant de passer au suivant. Lire le
texte autant de fois que nécessaire pour en comprendre l’essence. L’objectif de
l’auteur doit guider toute interprétation qui est faite du texte.
- Étape 4 : identifier les passages importants. Cela permet une relecture aisée du texte
grâce :
 Au marquage des passages importants à la mine (gardez les surligneurs pour une
seconde lecture). Inscrire des notes dans les marges, noter des mots-clés et des
indications qui vous permettront de faire des liens avec vos notes de cours.
 Respecter un équilibre entre les passages soulignés et le reste du texte. Rappelez-vous
qu’il n’est pas nécessaire de surligner plus 10% d’un texte.
- Étape 5: la synthèse du texte. À la fin du texte, il est conseillé de faire un petit résumé
de ce qu’on a retenu soit :
- En énumérant sur la fiche de lecture l’ensemble des points importants,
- Ou faire la synthèse devant un imaginaire.
- Interroger le professeur sur les questions qui seront restées sans réponse

2- Chercher un document à la bibliothèque ou une référence sur internet

a- Recherche documentaire à la bibliothèque

L’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a entrainé


un véritable changement dans notre façon de concevoir la recherche d’information grâce à
Internet, qui offre une masse d’information impressionnante. Pourtant, la bibliothèque
demeure l’endroit de prédilection pour mener une recherche documentaire, car c’est là qu’on
trouve les outils de recherche les plus variés et les plus sûrs. Car en plus de documents
physiques, les bibliothèques ont des sites internet qui sont presque devenus des portails
donnant accès à un nombre impressionnant de ressources, fournissant d’utiles points de départ
pour des recherches.
Le bibliothécaire est la personne de référence à qui il faut s’adresser dans une bibliothèque. Il
connaît les collections de la bibliothèque et ses ressources ainsi que les ouvrages de référence
de base. Il peut répondre à des questions en tout genre, aider à la recherche, suggérer des
pistes, initier à l’utilisation des outils de recherche et animer des séances de formation (en
effet, les bibliothèques universitaires organisent des ateliers d’initiation à la recherche tout au
long de l’année). Par contre, le bibliothécaire ne fera pas la recherche pour l’étudiant. Les
collections des bibliothèques sont reparties par facultés, écoles et départements qui les
constituent et selon la disposition du campus.

Lorsqu’on entre dans une bibliothèque, on a tendance à consulter directement les documents
dans les rayonnages. Cela permet un contact direct avec les livres et favorise les découvertes.
Mais attention, cette façon de procéder présente des inconvénients :

-les livres empruntés ou en réparation ne seront pas sur les rayons et vous aurez une vision
incomplète des collections.

-un livre ne peut être physiquement classé qu’à un seul endroit. Or, il peut couvrir plusieurs
domaines. Ainsi, un livre d’Histoire et Géographie sera-t-il classé soit en Histoire, soit en
Géographie et donc, forcément absent de l’un des rayons qu’il concerne. Pour éviter ces
désagréments, il convient de consulter directement le catalogue de la bibliothèque.

Pour effectuer une recherche, il faut consulter le catalogue. Le catalogue est l’outil qui permet
de repérer les documents de la bibliothèque. Le catalogue fait l’inventaire de divers types de
documents : monographies, ouvrages de référence, documents audiovisuels, des périodiques
électroniques et des sites Internet, etc., qu’il est possible de trouver au sein de la bibliothèque,
indiquent leur localisation (physique ou virtuelle) et leur disponibilité.

Les recherches se font selon les caractéristiques bibliographiques des documents (auteur, titre,
lieu d’édition, éditeur, collection, année de publication, et physiques : nombre de pages et
dimensions. Suit la liste des vedettes-matière (sujets) qui décrivent le contenu du document)

En ce qui concerne les périodiques, la recherche ne peut se faire par la consultation du


catalogue informatisé. En effet, seuls les titres et l’état des collections y sont mentionnés.

La recherche des articles doit donc se faire autrement, à partir d’un cédérom, Généralis.
Attention : la consultation de ce cédérom ne vous donnera pas les articles complets, seulement
les références du périodique. Notez bien celles-ci et regardez ensuite sur le catalogue
informatisé afin de voir si la bibliothèque possède le périodique. Si c’est le cas, notez la cote
et regardez sur le présentoir correspondant. Celui-ci contient toute la collection pour l’année
en cours, pour les années antérieures demandez le périodique au personnel de la bibliothèque.

b- La recherche documentaire sur internet

Le Web peut être identifié à un vaste fourre-tout où il est souvent difficile de se repérer.
Trouver l’information est tout un art, dont l’apprentissage demande du temps et de la
patience. Il vous faut apprendre à connaître les différents moteurs de recherche et surtout à
évaluer la qualité de l’information que vous trouvez.

Chaque moteur de recherche a son mode d’emploi. Sachez qu’on trouve en général deux
niveaux de recherche : simples et avancés, et qu’il faut utiliser des opérateurs booléens pour
les interroger. Les opérateurs booléens, “ et ”, “ ou ”, “ sauf ” permettent de combiner des
critères de recherche (ils peuvent parfois être symbolisés par +, -, espace) :

- l’opérateur “ et ” permet de rechercher des documents contenant simultanément


plusieurs termes,

- l’opérateur “ ou ” permet de rechercher des documents contenant soit le premier terme,


soit le second, soit encore les deux à la fois,

- l’opérateur “ sauf ” permet d’éliminer de la recherche des notions non pertinentes.

3- La prise de notes

La prise de note est très importante pour chaque apprenant. En plus de permettre d’avoir à
nouveau accès à une information donnée, la prise de notes facilite la mémorisation et la
compréhension. Écrire aide à ne pas se disperser. Ainsi, que ce soit un ouvrage, un cours, un
document audiovisuel, les notes qui s’y rapportent doivent être efficaces, c’est-à-dire
organisées, exhaustives, synthétiques, exploitables et exploitées.

Écouter, comprendre, synthétiser et noter cette séquence se répète à chaque idée forte.
Toutefois, il n’existe pas de recette unique pour prendre des notes. À chacun de trouver sa
propre méthode, son style, sa stratégie pour optimiser sa prise de notes.
Vos notes doivent être utilisables. Le code utilisé, la mise en page, les abréviations… doivent
vous permettre de relire vos notes et les utiliser. Ce sont des supports qui doivent vous servir.
Il ne sert à rien de prendre des notes que vous ne relirez jamais.

Une bonne prise de note débute par

il convie de noter le plan annoncer au début du cours. Cela permet de suivre aisément le
déroulement du cours et insérer les titres de parties à la fin du cours ou lors de la relecture de
vos notes.

Essayez de repérer la phrase clé qui résume une pensée : l’intervenant insiste souvent

Sur l’essentiel. Repérez certains mots qui marquent les relations logiques entre les idées ou les
étapes : d’abord, ensuite, premièrement, deuxièmement, passons à… notez du "sens" et non
du "son". Écrivez avec vos mots. L’essentiel est de comprendre le contenu et d’être capable
de le restituer. Si vous ne comprenez pas une expression, demandez des éclaircissements à
l'enseignant. Notez les définitions importantes et/ou bien les références bibliographiques des
définitions.

N’hésitez pas à :

- Utiliser des codes couleurs pour les titres, les définitions, les exemples…

- Faire des schémas, des flèches, des dessins…

- Noter précisément les exemples donnés par l’enseignant, ou les anecdotes si cela vous
aide à faire un lien entre la théorie et la pratique.

L’utilisation des abréviations vous permettra de gagner du temps dans votre prise de notes. Il
convient alors de mettre au point un système d’abréviations. Voici quelques règles
communément utilisées :

Supprimer les mots inutiles

Les articles, certains adjectifs, certains verbes.

Ex : se reposer est bon pour la santé devient : Repos bon pr santé.

Utiliser des symboles mathématiques : flèches, +, =…

Abréger la fin des mots

– tion est remplacé par ° (abréviation = abrévia°)


–ement, -ment, -ent, -ant sont remplacés par t minuscule exposant (évidemment = evidemt)

– que est remplacé par q (fanatique = fanatiq)

Supprimer les voyelles : Cordialement : Cdt

Numéroter les pages

Inscrire la date du cours

Inscrire le nom du cours et le nom de l’enseignant

Piochez dans les points suivants pour construire le type de mise en page qui vous convient :

Les titres : Souligner, surligner, écrire en couleur, écrire en majuscule, hiérarchiser


visuellement sur la feuille, numéroter (I, II, III, 1 , 2, 3 ou A, B, C, a, b, c….)

Prévoir une marge importante (à droite ou à gauche) pour : noter les références
bibliographiques, les exemples, compléter vos notes, noter vos nouvelles abréviations, vos
observations personnelles, les questions à poser, les renvois à d’autres notes, les définitions…

Si vous ne voulez pas laisser de marge ou bien si vous avez oublié d’en faire une, vous
pouvez : encadrer en couleur ou non les références bibliographiques, les exemples, vos
observations personnelles, les questions à poser, les renvois à d’autres notes, les définitions…

Utiliser des flèches, des puces pour les corrélations et les énumérations en y ajoutant un
décalage de votre texte sur votre feuille.

SECTION II : CAPITALISER LE SAVOIR

1- Élaborer une fiche de lecture

L’objectif d’une fiche de lecture est double et paradoxal : il doit à la fois permettre au lecteur
de comprendre l’ouvrage sans le lire tout en lui donnant envie de le lire. Une fiche de lecture
permet d’évaluer la compréhension d’un texte, et la capacité à synthétiser et analyser :
l’aptitude à s’approprier un texte et à s’en distancer.
Le plan de la fiche de lecture comprend trois grandes parties, l’introduction, le développement
(synthèse et analyse) et la conclusion). Le document doit tenir en moyenne en 5/7 pages.

Plan
Introduction
L’introduction doit comporter des éléments généraux pour situer l’auteur et l’ouvrage. Cela
consiste à présenter l’auteur (nationalité, université ou centre de recherche, profession,
discipline, recherches, courant de pensée, etc.) et essayer de situer l’ouvrage étudié dans
son parcours.
Il faut aussi préciser la nature de l’ouvrage : est-ce le produit d’une thèse, des actes d’un
colloque, un ouvrage collectif, fait-il partie d’une trilogie, etc.
Il faut préciser l’apport de l’ouvrage : a-t-il fait débat dans la communauté scientifique ou
médiatique, un best-seller, etc.
Développement : synthétiser et analyser
« Synthétiser » : la synthèse du document est la reprise avec vos propres mots les idées
majeures de l’ouvrage, c’est un condensé où l’on suit l’analyse et les arguments de
l’auteur. Qu’a-t-il voulu démontrer ? Quel est son cheminement ? Sur quels
exemples clés appuie-t-il son analyse ? On peut reprendre trois ou quatre « belles citations
», jamais plus. La synthèse est une affaire de choix, de sélection des thèmes, des exemples
et des arguments ; et c’est à vous de faire ce choix.

« Analyser » : consiste à éclairer, commenter et « élargir » les principales idées du texte.


L’étudiant doit faire appel à ses propres connaissances et à son esprit critique pour les
confronter aux idées de l’auteur, sans tomber dans la simplicité. Il s’agit de commenter des
points précis ou des thématiques particulières abordées dans l’ouvrage, et là encore c’est à
vous de faire les choix. Les questionnements peuvent être : en quoi mes connaissances
confirment, illustrent ou contredisent-elles tel propos de l’auteur ? À quels travaux majeurs
peut-on relier ces arguments/ces thématiques ? Qu’apporterait tel autre auteur dans le débat
sur cette question ? Qu’apporterait tel travail d’une autre discipline ? Quels arguments
pourrait-on y opposer ? L’auteur se défend-il des attaques possibles ? Que peut-on dire sur
la qualité même de l’argumentation ? Que peut-on dire de la bibliographie et des auteurs les
plus cités ? En quoi les outils auxquels a recours l’auteur sont-ils ou pas pertinents ? Que
dire de la structure générale du texte/des parties et des titres des chapitres et des sous-
parties ? En quoi le texte apporte-t-il un regard nouveau sur le domaine précis?
Exemples des deux types de plans

Plan A : Synthèse puis analyse Plan B : Synthèse analytique


=> faire en deux parties, distinguer. => mêler la synthèse et l’analyse dans un
développement structuré.
I) Synthèse.
- soit reprendre les parties du livre Faire soi-même un plan :
- pour certains livres bien structurés et courts,
- soit reprendre les thématiques on peut reprendre les parties et les synthétiser.
- soit pour un livre dense au plan confus,
II) Analyse personnelle. on reprend les thématiques importantes.
- soit reprendre les parties du livre
- soit reprendre les thématiques qu’il éclaire
Faire attention à la paraphrase.

Faire attention aux répétitions et paraphrases

Conclusion : faire le bilan et une ouverture

La conclusion doit mettre en perspective les principaux acquis de l’argumentation et


dégager la portée de l’ouvrage. Qu’apporte-t-il, en définitive, à la discipline ? L’auteur a-t-
il tenu ses promesses ? Pourquoi ? Quel a été l’impact de l’ouvrage ? A-t-il changé quelque
chose ? Quelle est l’importance, scientifique ou médiatique du texte aujourd’hui ? Qu’est-
ce que l’auteur a publié depuis ? S’y est-il défendu de ces critiques ? Qu’est-ce que m’a
apporté scientifiquement ou personnellement la lecture du texte ? etc.

2- Élaborer une fiche de révision

La fiche de révision est importante pendant l’apprentissage. Non seulement elle permet de
réviser, mais aussi de comprendre ses cours en les organisant.
L’élaboration d’une fiche de révision permet de classer les informations et de les organiser
afin de retenir seulement les idées importantes. Écrire le cours avec tes mots te permettra de
mieux le mémoriser. Élaborer des fiches après chaque cours permet de réviser efficacement,
et surtout d’être plus serein avant les contrôles ou les examens. Il suffit de les relire pour se
remémorer de tout.

Comment élaborer une bonne fiche de lecture :

- Il faut soigner l’écriture, écrire avec différentes couleurs, sauter des lignes afin d’aérer
la fiche : tout cela donne l’envie de lire la fiche

- Lors de la rédaction, il faut éviter de copier tout le cours. Il faut y inscrire les grandes
idées, les dates ou les définitions importantes avec ses propres mots.

- Débuter par le plan du cours. Retenir le plan du cours permet de ne rien oublier le jour
de l’examen. Au tout début de la fiche, écrire les grandes parties et les sous-parties, puis, pour
le cœur de la fiche, écrire les grands axes en rouge et les sous-parties en vert.

- Une bonne manière de retenir un cours est de le schématiser. Tu peux également faire
des cartes mentales, des diagrammes organisés autour d’une idée principale avec des
ramifications.

Une fois terminer, il faut relire régulièrement ses fiches cela permet de les mémoriser petit à
petit.

CONCLUSION

Chaque individu à une façon qui lui est propre d’organiser son travail. Les résultats qu’on
obtient dépendent très souvent des efforts consentis. Mais il convient de noter un point
important, la réussite n’est pas seulement une question d’intelligence. En effet, la réussite
repose en grande partie sur le choix de procédés qui permettent de réaliser les tâches de la
manière la plus efficace (pour soi).

Adopter de nouvelles méthodes de travail intellectuel peut sembler ardu. C’est en persévérant
que vous développerez de bonnes habitudes qui vous serviront tout au long de votre
formation.

COURAGE !

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