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[Chapitre 5 : Programme des TP]

Chapitre V

Programme des TP

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[Chapitre 5 : Programme des TP]

5.1 Partie 1 : sous Matlab


Cette partie est consacrée à la mise en œuvre de la méthode des différences finies pour quelque cas
simple, tel que l’étude d’une poutre en flexion pour le 1D et le problème de consolidation pour le 2D.
5.1.1 Flexion simple d’une poutre
Considérons une poutre de longueur L simplement appuyée et uniformément chargée par une charge q [2]:

Figure 5.1 Poutre uniformément chargée


D’après les lois de la RDM, le moment fléchissant et l’effort tranchant sont données par :
𝐸𝐼𝑦 ′′ = −𝑀𝑥 (90)
𝑞𝑥(𝑙−𝑥)
𝑀𝑥 = (91)
2
𝑑𝑀𝑥
𝑇= (92)
𝑑𝑥

Le but de ce TP consiste à calculer et tracer les diagrammes du moment et effort tranchant à l’aide de la
méthode des différences finies. La discrétisation et la résolution de l’équation 90 permet d’obtenir les
valeurs de l’élongation y en fonction desquelles on peut aisément déterminer celles de M et T.
L’écriture discrétisée de l’équation 90 est :
𝑞𝑥𝑖 (𝐿−𝑥𝑖 )
𝑦𝑖′′ = −
2𝐸𝐼
{𝑥 = (𝑖 − 1)ℎ, 𝑖 = 1,2, … , 𝑁 (93)
𝑖
𝑦(1) = 0, 𝑦(𝑁) = 0
En utilisant un schéma centré, on aura :
𝑦𝑖+1 −2𝑦𝑖 +𝑦𝑖−1 𝑞𝑥𝑖 (𝐿−𝑥𝑖 )
=
ℎ2 2𝐸𝐼
𝑞𝑥𝑖 (𝐿−𝑥𝑖 )
(94)
𝑦𝑖+1 − 2𝑦𝑖 + 𝑦𝑖−1 = − ℎ2
2𝐸𝐼

C’est le schéma numérique qui donne les valeurs de l’élongation y sur toute la longueur de la poutre. Le
moment fléchissant et l’effort tranchant peuvent être obtenus par les schémas suivants :
𝑦𝑖+1 −2𝑦𝑖 +𝑦𝑖−1
𝑀𝑖 = −𝐸𝐼𝑦𝑖′′ = −𝐸𝐼 (95)
ℎ2
𝑑𝑀𝑖 𝑀𝑖+1 −+𝑀𝑖−1
𝑇𝑖 = = (96)
𝑑𝑥 2ℎ

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Le programme Matlab listé ci-dessous, mis en œuvre ces schémas pour tracer les diagrammes du moment
et l’effort tranchant.
clc
clear all
% Données géométriques
e=3e+06;ic=1.7e-03;tt=0;q=120;l=4;
% Discrétisation
h=0.1;
t=0:h:l;
% Nombre de points
n=length(t);
% Coefficient de l’équation différentielle
m=1;c=0;k=0;;
f=q*t.*(l-t)/2;f=f/(e*ic)
% Initialisation de la matrice de passage
alpha=m/h^2-c/(2*h);beta=k-2*m/h^2;gama=m/h^2+c/(2*h);
a=zeros(n,n);
% conditions initiales (Boundary conditions)
y(1)=0;y(n)= 0;
r1=q*l/2;rl=q*l/2;
% Construction de la matrice de passage et vecteur membre droit
for i=1:n
if i==1
a(i,i)=1;
b(i)=f(i);
end
if i==n
a(i,i)=1;
b(i)=f(i);
end
if i==2
a(i,i)=beta;a(i,i+1)=gama;
b(i)=f(i)-alpha*y(1);
end
if i==n-1
a(i,i-1)=alpha;a(i,i)=beta;
b(i)=f(i)-gama*y(n);
end
if and(i>2,i<n-1)
a(i,i-1)=alpha;a(i,i)=beta;a(i,i+1)=gama;
b(i)=f(i);
end
end

% Calcul des déflexions le long de la poutre


y=inv(a)*b';
% Dérivée d’ordre deux de la déflexion
ys(1)=0;ys(n)=0;
for i=2:n-1
ys(i)=(y(i+1)-2*y(i)+y(i-1))/h^2;
end
% Dérivée de premier ordre de la déflexion
yv(1)=0;yv(n)=0;
for i=2:n-1
yv(i)=(y(i+1)-y(i-1))/(2*h);
end

% Moment fléchissant mf

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mf=e*ic*ys;
% Effort tranchant tf=dmf/dt
tf(1)=r1;tf(n)=-rl;
for i=2:n-1
tf(i)=(mf(i+1)-mf(i-1))/(2*h);
end
% SOLUTION exacte
% Vecteur déflexion
ye=(q*l*t.^3/12-q*t.^4/24-q*t*l^3/24)/(e*ic);
% Vecteur dérivée seconde élongation
yse=q*t.*(l-t)/(2*e*ic);
% Vecteur dérivée première déflexion
yve=(q*l*t.^2/4-q*t.^3/6-q*l^3/24)/(e*ic);
% Moment fléchissant mf
mfe=q*t.*(l-t)/2;
% Effort tranchant tf=dmf/dt
tfe=(q*l/2-q*t);
pp=zeros(1,n);
vv=zeros(1,n);
% Diagramme déflexion
figure; plot(t,y,'-r',t,ye,'-b' ,'LineWidth',4);
hold on; plot(t,pp,'LineWidth',4);
Xlabel('distance');
Ylabel('deflexion')
legend('DIFFERENCE FINIE','SOLUTION EXACTE','Location','north')
% Diagramme Moment fléchissant
figure; plot(t,-mf,'-r',t,-mfe,'-b','LineWidth',4);
hold on; plot(t,pp,'LineWidth',4);
Xlabel('distance');
Ylabel('Moment de flexion')
legend('DIFFERENCE FINIE','SOLUTION EXACTE','Location','north')
% Diagramme Effort tranchant
figure; plot(t,tf,'-r',t,tfe,'-b','LineWidth',4);
hold on; plot(t,pp,'LineWidth',4);
Xlabel('distance');
Ylabel('Effort tranchant')
legend('DIFFERENCE FINIE','SOLUTION EXACTE','Location','north')
grid on
0
DIFFERENCE FINIE
-0.01
SOLUTION EXACTE

-0.02

-0.03
deflexion

-0.04

-0.05

-0.06

-0.07

-0.08
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
distance

Figure 5.2 Diagramme de la déflexion

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0
DIFFERENCE FINIE

SOLUTION EXACTE
-50

Moment de flexion
-100

-150

-200

-250
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
distance

Figure 5.3 Diagramme du moment fléchissant


250
DIFFERENCE FINIE
200 SOLUTION EXACTE

150

100
Effort tranchant

50

-50

-100

-150

-200

-250
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
distance

Figure 5.4 Diagramme de l’effort tranchant


5.1.2 Problème de consolidation
Considérons une colonne de sol homogène dont les déformations et les mouvements d’eau sont
uniquement verticaux. Ces hypothèses sont réalisées par exemple dans un massif semi-infini à surface
horizontale, à la condition qu’il soit chargé par une pression uniforme et que la surface du massif soit
perméable avec une charge hydraulique constante et uniforme [4 ; 7].

Figure 5.5 Hypothèses géométriques de la théorie de la consolidation unidimensionnelle

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Généralement, le problème de consolidation est régit par l’équation de Terzaghi proposée en 1923, et qui
s’écrit :
𝜕𝑢(𝑧,𝑡) 𝜕2 𝑢(𝑧,𝑡)
= 𝑐𝑣 (97)
𝜕𝑡 𝜕𝑧2

Conditions aux limites


Considérons une couche d’épaisseur H limitée à sa partie supérieure par une surface perméable et à sa
partie inférieure par une surface imperméable. Compte tenu de l’orientation de l’axe des profondeurs oz,
ces conditions s’écrivent :

Figure 5.6 Conditions aux limites pour l’équation de la consolidation


On peut alors formuler l’équation de consolidation par l’écriture suivante :
𝜕𝑢(𝑧𝑖 ,𝑡𝑗 ) 𝜕2 𝑢(𝑧𝑖 ,𝑡𝑗 )
= 𝑐𝑣
𝜕𝑡𝑗 𝜕𝑧𝑖 2
𝑧𝑖 = (𝑖 − 1)∆𝑧, 𝑖 = 1,2, … , 𝑁
𝑡𝑗 = (𝑗 − 1)∆𝑡, 𝑗 = 1,2, … , 𝑀 (98)
𝑢(𝑖, 1) = 𝜌𝑔𝑧
𝜕𝑢(𝑖,𝑗)
( )
{ 𝑢 1, 𝑗 = 0, 𝜕𝑧
|
𝑖=𝑁
=0

Discrétisation de l’équation différentielle


𝑢𝑖,𝑗+1 −𝑢𝑖,𝑗−1 𝑢𝑖+1,𝑗 −2𝑢𝑖,𝑗+𝑢𝑖,−1,𝑗
= 𝑐𝑣 (99)
2∆𝑡 ∆𝑧2
𝑢𝑖,𝑗+1 − 𝑢𝑖,𝑗−1 = 2𝑟(𝑢𝑖+1,𝑗 − 2𝑢𝑖,𝑗 + 𝑢𝑖−1,𝑗) (100)
Avec
∆𝑡𝑐𝑣
𝑟= , (101)
∆𝑧 2
𝜕𝑢(𝑖,𝑗) 𝑢𝑁+1,𝑗 −𝑢𝑁−1,𝑗
𝜕𝑧
| = =𝜌𝑤 𝑔, 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑢𝑁+1,𝑗 = 𝑢𝑁−1,𝑗 + 𝜌𝑤 𝑔 (102)
𝑖=𝑁 2∆𝑧

C’est le schéma numérique général qui donne les valeurs de la pression interstitielle à n’importe quelle
profondeur de la couche de sol. Les valeurs de la solution peuvent être obtenues en développant ce

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schéma par incrémentation de i et j en vue de l’écrire sous une forme matricielle qui facilitera la résolution
du système d’équations linéaires ainsi obtenu. Ou bien, pour sa simplicité en matière de programmation, il
est préférable d’utiliser la méthode itérative en mettant le schéma ci-dessus sous la forme suivante :
2𝑟 (𝑢𝑖+1,𝑗+𝑢𝑖−1,𝑗 )−𝑢𝑖,𝑗+1 +𝑢𝑖,𝑗−1
𝑢𝑖,𝑗 = 4𝑟
(103)

Cette méthode consiste à initialiser la matrice solution u avec des valeurs nulles et utiliser par la suite
l’équation 102 dans un processus itératif pour la mettre à jour en fonction d’un nombre d’itérations
suffisant pour atteindre la précision ciblée.
L’exemple numérique ci-dessous, illustre cette procédure itérative :
𝜕𝑢(𝑧𝑖 ,𝑡𝑗 ) 𝜕2 𝑢(𝑧𝑖 ,𝑡𝑗 )
= 𝑐𝑣
𝜕𝑡𝑗 𝜕𝑧𝑖 2
𝐾𝑁 𝐾𝑁
𝛾 = 18 , 𝛾𝑤 = 10 , 𝑐𝑣 = 0.1
𝑚3 𝑚3
𝑢 (𝑖, 1) = 𝛾𝑧 = 18𝑧 = 0, 9, 18, 27, 36
𝑧 = 0, 0.5, 1, 1.5, 2
𝑡 = 0, 0.5, 1, 1.5, 2
𝜕𝑢(𝑖,𝑗)
{ 𝑢(1, 𝑗) = 0, | =0
𝜕𝑧 𝑖=𝑁
𝜕𝑢(𝑖,𝑗) 𝑢𝑁,𝑗 −𝑢𝑁−2,𝑗
𝜕𝑧
| = =𝜌𝑤 𝑔, 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑢𝑁,𝑗 = 𝑢𝑁−2,𝑗 + 𝜌𝑤 𝑔 = 𝑢𝑁−2,𝑗 + 10
𝑖=𝑁−1 2∆𝑧

On initialise la matrice u par des valeurs nulles à l’exception des valeurs aux frontières qui sont données.
𝑢𝑖𝑗 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐
𝑢 (𝑖, 1) = 0, 9, 18, 27, 36 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖 = 1,2,3,4
𝑧 = 0, 0.5, 1, 1.5, 2
𝑡 = 0, 0.5, 1, 1.5, 2
0.5∗0.1
𝑟= = 0.2
0.52
{𝑢 (4, 𝑗) = 𝑢(2, 𝑗) + 10 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑗 = 1,2,3,4
Par incrémentation de l’équation 103, on trouve :
2𝑟 (𝑢𝑖+1,𝑗+𝑢𝑖−1,𝑗 )−𝑢𝑖,𝑗+1 +𝑢𝑖,𝑗−1
𝑢𝑖,𝑗 = 4𝑟

- Première itération
2𝑟 (𝑢3,𝑗+𝑢1,𝑗)−𝑢2,𝑗+1 +𝑢2,𝑗−1 0.4(0+0)−𝑢2,𝑗+1+𝑢2,𝑗−1 −𝑢2,𝑗+1+𝑢2,𝑗−1
𝑖 = 2 ∶ 𝑢2,𝑗 = = =
4𝑟 0.8 0.8
−𝑢2,3 +𝑢2,1 0+18
𝑗 = 2 ∶ 𝑢2,2 = 0.8
= = 22.5
0.8
−𝑢2,4 +𝑢2,2 0+22.5
𝑗 = 3 ∶ 𝑢2,3 = 0.8
= = 28.125
0.8
2𝑟 (𝑢4,𝑗+𝑢2,𝑗)−𝑢3,𝑗+1 +𝑢3,𝑗−1 0.4(𝑢4,𝑗+𝑢2,𝑗)−𝑢3,𝑗+1 +𝑢3,𝑗−1
𝑖 = 3 ∶ 𝑢3,𝑗 = =
4𝑟 0.8

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[Chapitre 5 : Programme des TP]

0.4(𝑢4,2 +𝑢2,2 )−𝑢3,3+𝑢3,1 0.4(𝑢2,2 +10+𝑢2,2 )−𝑢3,3 +𝑢3,1 0.4(22.5×2+10)−0+27


𝑗 = 2 ∶ 𝑢3,2 = = = = 27.5
0.8 0.8 0.8
0.4(𝑢4,3+𝑢2,3)−𝑢3,4+𝑢3,2 0.4(𝑢2,3+10 +𝑢2,3)−𝑢3,4+𝑢3,2 0.4(28.125∗2+10)−0+5
𝑗 = 3 ∶ 𝑢3,3 = = = = 39.375
0.8 0.8 0.8

les valeurs de u calculées dans la première itération sont utilisées pour reprendre le même calcul dans la
deuxième itération. Pour que les résultats données par cette méthode soient fiables, il faut que le nombre
d’itérations soit suffisant ce qui nécessite un cout calculatoire très important.
Le programme Matlab qui illustre cette méthode est listé ci-dessous.
clc
clear all
% Bornes supérieures de l'intervalle suivant x ety
lx=5;ly=2;
% Discritisation de l'interalle
b=0.5; % b=cv*dt/dz^2
dy=0.1;cv=0.1
dx=0.1;dy=b*dx^2/cv
x=0:dx:lx;
y=0:dy:ly;
nx=length(x);
ny=length(y);
row=1000;g=10;ro=1800
% Coefficients de l'equation diférentielle 2D
r=cv*dx/dy^2;
% Conditions aux limites
p=zeros(nx,ny);
pn=zeros(nx,ny);
% Conditions aux limites
p(:,1)=ro*g*x*1; % à t=0 u=row*g*z
p(1,:)=0 % u=0 pour z=0 pour tout t
p(nx,:)=p(nx-2,:)+row*g*1; % extremite inferieure permeable

i=2:nx-1;
j=2:ny-1;
nit=500;
for it=1:nit
pn=p;
p(i,j)=(2*r*(pn(i+1,j)+pn(i-1,j))-(pn(i,j+1)-pn(i,j-1)))/(4*r);
p(:,1)=ro*g*x*1*1; % à t=0 u=row*g*z
p(1,:)=0 % u=0 pour z=0 pour tout t
p(nx,:)=p(nx-2,:)+row*g*1; % extremite inferieure permeable
end

figure;surf(x,y,p')
Ylabel('Time(T) \rightarrow')
Xlabel('{\leftarrow} Depth (Z)')
zlabel('Solution profile (P) \rightarrow')

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6
x 10

Solution profile (P) 


1.5

0.5
5
0 4
2 3
1.5
2  Depth (Z)
1
Time(T)  0.5 1
0 0

Figure 5.7 Représentation graphique de la solution


Ce graphique montre que la pression interstitielle est maximale à la base et nulle en surface.
5.2 Partie 2 : Utilisation du logiciel FLAC pour l’étude d'un cas pratique:
FLAC (Fast Lagrangian Analysis of Continua) est un programme conçu à base de la méthode des
différences pour résoudre les problèmes de géotechnique. FLAC offre une large gamme de capacités pour
résoudre des problèmes complexes en mécanique. Les matériaux sont représentés par des éléments dans
une grille qui est ajustée par l'utilisateur pour déterminer la forme de l'objet à modéliser. Chaque élément
se comporte selon une loi de contrainte / déformation linéaire ou non linéaire prescrite en réponse aux
forces appliquées ou aux contraintes aux limites.
en outre, FLAC, inclut de nombreuses fonctionnalités spéciales, notamment:
• des éléments d'interface pour simuler des plans distincts le long desquels des glissements peuvent se
produire;
• modèles d'eaux souterraines et de consolidation;
• modes de déformation plane, de contrainte plane et de géométrie axisymétrique;
• modèles d'éléments structurels (par exemple, revêtements de tunnel, boulons d'ancrage, géogrilles, etc.);
• Analyse dynamique complète;
pour illustrer l’utilisation de FLAC, on va commencer par un exemple simple qui traite le glissement d’un
talus. Le facteur de sécurité est calculé, pour un remblai de 10 m de hauteur avec un angle d'inclinaison de
45 °. Le poids volumique de l'argile limoneuse est de 20 kN / m3, la cohésion est de 12,38 kPa et l'angle
de frottement interne est de 20 °. L’accélération gravitationnelle appliquée est prise égale à 10 m / sec2
[8].

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Modélisation du problème
Cette phase débute par le choix des options du modèle qui consiste à définir toutes les configurations
nécessaires au traitement du problème. En cliquant sur « New project », la boite de dialogue suivante
s’ouvre :

Figure 5.8 Choix des options du modèle


Pour notre cas, on choisit « Include factor of safety », puis, on clic sur « Ok », sur la fenêtre qui apparait,
on saisit le nom de fichier à attribuer au projet et on clic sur « Ok » pour enregistrer.

Figure 5.9 Enregistrement du projet


Le modèle géométrique du talus est généré par en choisissant [Build]/[Generate]/[Slope] :

Figure 5.10 Choix du modèle géométrique

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En sélectionnant « Slope », la fenêtre suivante apparaît:

Figure 5.11 Génération du modèle géométrique


Après la saisie de toutes les données géométriques, on clic sur « Ok » pour créer le modèle virtuel de
FLAC.

Figure 5.12 Modèle virtuel de FLAC

Discrétisation et conditions aux limites


L’étape suivante consiste à définir les conditions aux limites, le maillage et les propriétés du sol en
choisissant [Build]/[Virtual]/[Edit] :

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Figure 5.13 Choix des conditions aux limites

Figure 5.14 Choix du maillage

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[Chapitre 5 : Programme des TP]

Figure 5.15 Saisie des propriétés du sol


L’affectation du sol au modèle se fait en cliquant sur « Set all ». et enfin, on clic sur « Ok » puis
« Execute » pour créer le modèle final de FLAC.
Résolution et analyse de la stabilité du talus
Avant d’entamer la phase de calcul, on affecte une valeur de 10 m/s2 à l’accélération gravitationnelle en
choisissant l’outil [Settings]/[Gravity] et en cliquant par la suite sur « Execute », ensuite, on choisit « Save »
pour sauvegarder le modèle final qui vient d’être créé.

Figure 5.16 Valeur de l’accélération gravitationnelle

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[Chapitre 5 : Programme des TP]

Le calcul du facteur de sécurité est performé en sélectionnant l’outil [Run] / [SolveFoS]. une boîte de
dialogue s’ouvre pour paramétrer les options de calcul du facteur de sécurité, comme le montre la figure
ci-dessous.

Figure 5.17 Options de calcul du facteur de sécurité


L’analyse est lancée en cliquant sur le bouton « Ok ».

Figure 5.18 Progression de l’analyse


Exploitation des résultats
Une fois le calcul terminé, on peut visualiser les résultats graphiquement en choisissant l’outil [Plot]/
[Model] et sélectionner le type de résultat à générer.

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Figure 5.19 Options de génération graphique des résultats


La génération graphique des résultats se fait par un simple clic sur le bouton « Ok ».
JOB TITLE : stabilite (*10^1)
2.250
FLAC (Version 7.00)

LEGEND
1.750

23-Dec-19 0:14
step 11694
-1.667E+00 <x< 3.167E+01
-1.017E+01 <y< 2.317E+01 1.250

Boundary plot

0 1E 1
0.750
Factor of Safety 0.93
Max. shear strain increment
0.00E+00
2.50E-03
5.00E-03 0.250
7.50E-03
1.00E-02
1.25E-02

Contour interval= 2.50E-03 -0.250


Extrap. by averaging

-0.750

0.250 0.750 1.250 1.750 2.250 2.750


(*10^1)

Figure 5.20 Résultat de l’analyse du facteur de sécurité


Cette figure visualise l’allure de la ligne de glissement et la valeur du facteur de sécurité obtenue qui est
égale à 0.93 dans cet exemple.

50

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