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Fiscalité
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ESSAI DE FISCALITE A MADAGASCAR
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Fiscalité à Madagascar
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INTRODUCTION
Depuis le début de la crise politique qui sévit { Madagascar en 2009, l’Administration exerce
d'importantes pressions pour accroître leurs recettes et notamment les recettes fiscales en
soumettant ainsi les entreprises autant malgaches qu’étrangères { des contraintes fiscales
multiformes. Nous entendons tous les jours dans les salons d’affaires, dans les divers ateliers ou
Facebook
journaux, la fréquence des contrôles fiscaux.
Twitter
De plus, l'entreprise dans son contexte est appelée à être en relation avec son environnement.
Celui ci se constitue des fournisseurs, des clients, de l'Administration,....Elle a donc vis-à-vis de

$
ceux-ci, des droits mais aussi des obligations qu'elle est tenu de respecter. En ce qui concerne
ses rapports avec l'Administration, on peut citer ceux qu'elle entretient particulièrement avec
l'Administration fiscale.
Durant son fonctionnement, l'entreprise exploite divers types d'informations lui provenant de
Courriel
toutes parts. Ces informations peuvent lui provenir de l'intérieur du territoire national, tout
comme elles peuvent lui provenir de l'extérieur du territoire national. Il peut s'agir des
informations sur le cours des matières premières, sur les commandes ou les livraisons à
effectuer, sur la législation fiscale ambiante, notamment sur les différents impôts et taxes
Avez-vous
auxquelstrouvé ce document
elle est assujettie, utile
pour ne citer ?
que celles-ci. L'usage qu'elle en fait conditionne sa
pérennité et sa compétitivité. L'entreprise doit donc être à l'écoute de son environnement, en
adoptant un comportement opportuniste lui permettant de s'adapter à tout moment à celui-ci.
Pour son bon fonctionnement, l'entreprise doit être en harmonie avec sa fiscalité. Et surtout
tout dirigeant se doit de consacrer une attention minimale à la gestion des risques fiscaux de son
entreprise.
La fiscalité se définit comme l'ensemble des dispositions légales régissant les impôts et taxes mis
à la charge du contribuable et dont le produit est dévolu à l'Etat en vue d'assumer ses missions
régaliennes. Elle constitue un des aspects essentiels de la gestion des entreprises pouvant
conditionner son essor ou sa faillite.
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Que l’on soit entrepreneur dirigeant une petite structure locale ou responsable au sein d’un
groupe de sociétés, la fiscalité est un domaine qui ne laisse jamais indifférent et qui suscite des
réactions parfois contrastées. D’aucuns s’y intéressent avec l’énergie défensive d’un corps
attaqué par un virus, toujours en éveil, prêts aux efforts nécessaires pour sauvegarder la santé
de l’entreprise face { ce coût récurr ent qui est censé grever les bénéfices.
D’autres se bornent { concéder qu’ils n’y entendent pas grand -chose et à faire confiance à leur
comptable ou conseiller fiscaliste (parfois peut-être de manière trop passive, voire aveugle), en
souhaitant payer le moins possible d’impôts, le tout bien sûr sans enfreindre les obligations
légales.
Quelle est alors le meilleur moyen d’agir ? Subir ou réagir ? Endurer ou anticiper ?
Nous essayerons d’y répondre dans cet ouvrage, mais avant tout essayer de comprendre ce
qu’est le risque, les différents impôts et enfin apporter des solutions applicables en matière de
gestion de risque fiscale.

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PREMIERE PARTIE : LES IMPOTS ET


LA MAITRISE DU RISQUE FISCAL

CHAPITRE 1. LES IMPÔTS ET TAXES À MADAGASCAR


Pour bien cerner les risques fiscales nous devons tout d’abord connaitre quels sont les impôts,
dans cette partie de notre recherche, nous essaierons de les définir et voir les points d’impact
fiscaux pour les entreprises. Toutefois, nous n’allons pas tous les abord er, mais les plus
importants qui constituent les plus grand risques fiscaux pour les entreprises.
Le système fiscal malgache est formé par deux sous- systèmes d’importance variée. Il faut
d’abord citer le système formé par les impôts d’Etat, ensuite celui constitué par les impôts
locaux, c’est { dire qui sont prélevés au profit des collectivités territoriales.
Les impôts perçus au profit de l’Etat sont les plus nombreux et les plus importants en volume.
On peut les répartir en trois grandes catégories : les impôts sur le revenu (Section 1), les droits
d’enregistrement des actes et mutations (Section 2) et la Taxe sur la Valeur Ajoutée ( Section 3).
Avant d’aborder ces différents impôts et taxes, ci-dessous les définitions des principaux termes
fiscaux :
a) L’assiette fiscale

L’assiette fiscale est le montant auquel s’applique le taux d’imposition ou de taxation.


b) Le contribuable

Le contribuable est soit une personne physique, soit une personne morale assujettie { l’impôt ou
à la taxation.
c) Champs d’application

C’est l’ensemble de biens, d’activités, de situation ou d’opération concernés par l’application de


l’assiette fiscale.
d) Territorialité fiscale

La territorialité est le principe selon lequel le champ d’application d’une règle d’imposition est
limité à un espace territorial.
e) Le fait générateur

Le fait générateur est l’opération ou l’acte par lequel l’impôt ou la taxe est dû par le contribuable.

SECTION 1 – LES IMPÔTS SUR LE REVENU

SOUS-SECTION 1 - L’IMPÔT SUR LE REVENU (IR)


Chaque contribuable est imposable { l’impôt sur le revenu sur l’ensemble des bénéfices et
revenus perçus individuellement ou par chaque société et ce sur toute opérations réalisées à
Madagascar.
a) L’assiette de l’IR ou la base imposable

L’assiette de l’IR est constituée par le bénéfice net déterminé d’après les résultats d’ensemble
des opérations de toute nature effectuées par les entreprises. Ce qui constitue le revenu fiscal de
la société. Il est bien nécessaire de distinguer le revenu fiscal et le revenu que comptable ou

théorique du contribuable. En effet, le revenu comptable est le revenu calculé selon les règles
comptables par le contribuable. Toutefois il peut être différent du revenu fiscal du fait de
certaines charges qui ne sont pas déductible fiscalement. Cette déductibilité est définie par la loi
fiscale et sont essentiellement :
- Toutes charges qui ne sont pas nécessaires { l’exploitation de la société (Dons et sponsorings
…);
- les dépenses engagées dans le cadre des libéralités des dirigeants (Vacances payées pour le DG,
la scolarité des enfants de la direction etc …) ;
- les amortissements calculés en dehors des taux fixés par la loi fiscale (Tableau 1) ;
- les provisions constituées sans objet ou qui ne sont pas liés à des évènements probables; ici il
est à noter que selon la pratique fiscale, les provisions constituées pour les congés du personnel
ne sont pas déductibles fiscalement. Cette non-déductibilité est dû au fait que ces congés ne
seront pas payés { l’employé que lors de son départ et cet évènements e st improbable sauf dans
le cadre d’une liquidation prochaine ou un licenciement collectif certain.
b) La territorialité de l’IR

Le principe de territorialité permet d’imposer { Madagascar tous les bénéfices réalisés sur le
territoire malgache quelle que soit la nationalité de la personne assujettie. A contrario, les
bénéfices ou revenus réalisés par les sociétés résidant à Madagascar même en dehors du
territoire malgache est aussi imposable. La source du revenu ou du bénéfice entre aussi en jeu,
en effet, si ce dernier est de source malgache, qui signifie réalisé par un résident ou l’exécution
du contrat générant le revenu a eu lieu { Madagascar, l’imposition { l’IR est obligatoire sauf dans
le cas d’une imposition { l’IRCM (Impôt sur les Revenus des Capitaux Mobiliers).
d) Le fait générateur

Le fait générateur de l’IR est la clôture de l’exercice comptable { travers la détermination du


résultat fiscal.
e) Le taux de l’IR

Depuis 2008 Madagascar a entamé une réduction progressive des impôts sur le revenu effectuée
chaque année fiscale, depuis cette année 2008 { ce jour, le taux de l’IR est passé de 25% { 21%
pour 2012.
f) Le paiement de l’IR

Le paiement de l’IR se fait en deux étapes : la première étape est constituée par les acomptes
payés en cours de l’exercice et la seconde par le paiement réel de l’IR diminué des acomptes.
Cette dernière étape se fait après 4,5 mois de la clôture de l’exercice comptable.
Exemple : Exercice comptable clos le 31/12 – Paiement de l’IR le 15 mai de l’année suivante.
Dans le cas où les acomptes payés sont supérieurs au montant de l’IIR réellement dû, il est
constaté un crédit d’impôt reportable jusqu’{ épuisement.

SOUS-SECTION 2 - L’IMPÔT SUR LE REVENU SALARIAUX ET ASSIMILÉS (IRSA)


a ) Les traitements et salaires

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