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AGRÉGATION

SESSION 2009
CONCOURS INTERNE
Section : GENIE ÉLECTRIQUE
Option A : ÉLECTRONIQUE ET INFORMATIQUE INDUSTRIELLE
ÉTUDE D’UN SYSTÈME INDUSTRIEL
DUREE : 8 HEURES, COEFFICIENT : 1

Calculatrice autorisée (conformément à la circulaire n° 99-186 du 16 novembre 1999)


Convertisseur en Euro autorisé
Aucun document n'est autorisé

AUTOCOMMUTATEUR TELEPHONIQUE
Ce sujet comporte 4 dossiers distincts :

 Dossier de présentation, texte du sujet avec le travail demandé 25 pages


 Dossier de questionnement 25 pages
 Documents réponses 3 pages
 Dossier documents constructeurs 35 pages
Ce sujet comporte sept parties indépendantes :
Partie 1 : Etude des conditions de transmission du signal analogique.
Partie 2 : Protection de l’autocommutateur et de la ligne.
Partie 3 : Signalisation de numérotation.
Partie 4 : Numérisation de la voix et compression.
Partie 5 : Etude de l’UDLT (Universal Digital Loop Tranceiver).
Partie 6 : Modulations.
Partie 7 : Partie pédagogique.

Une lecture préalable et complète du sujet est indispensable.


Il sera tenu compte de la cohérence avec laquelle les candidats traiteront chaque partie, le jury préférant une
réflexion d’ensemble de la partie abordée à un éparpillement des réponses.
Les candidats sont invités à numéroter chaque page de leur copie et à indiquer clairement le numéro de la
question traitée.
Les candidats sont priés de rédiger les différentes parties du problème sur feuilles séparées et clairement repé-
rées. Chaque question est identifiée par une police gras et repérées par un numéro.
Il leur est rappelé qu’ils doivent utiliser les notations propres au sujet, présenter clairement les calculs et déga-
ger ou encadrer tous les résultats.
Tout résultat incorrectement exprimé ne sera pas pris en compte. En outre les correcteurs leur sauront gré
d’écrire lisiblement et de soigner la qualité de leur copie.
Il sera tenu compte de la qualité de rédaction, en particulier pour les réponses aux questions ne nécessitant pas
de calcul. Le correcteur attend des phrases complètes respectant la syntaxe de la langue française.
Pour la présentation des applications numériques, il est rappelé que lors du passage d’une forme littérale à son
application numérique, il est recommandé aux candidats de procéder comme suit :
- après avoir rappelé la relation littérale, chaque grandeur est remplacée par sa valeur numérique en res-
pectant la position qu’elle avait dans la relation puis le résultat numérique est donné sans calculs intermé-
diaires et sans omettre son unité.
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs hypothèses,
il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
 
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IPBX NEXSPAN XS
A.1 : Fonctions d'un autocommutateur PABX :

Un PABX1 est un autocommutateur privé qui permet :


 le transfert d'appel ;
 la numérotation abrégée,
 le rappel sur poste occupé ;
 la SDA (sélection directe à l'arrivée), Un numéro national est attribué à un poste de l’entreprise, la fin de la commuta-
tion est assurée par le PABX de l’entreprise. Abonnement par 10 numéros de 30 à 100 et par 100 numéros au-delà.
 le double appel,
 le renvoi,

Il permet également :
 l’indication d'appel en instance ;
 l’interception d'appel ;
 la mise en garde ;
 l’identification de l'appelant ;
 le renvoi fixe / filtrage ;
 l’accès à guide parlant ;
 la messagerie vocale,
 la conférence à 3 ;
 la substitution,
 le groupement de poste.

De façon plus générale, les fonctions implémentées sont :


 la mise en relation (réception des demandes, envoi des réponses.. via signalisation),
 la commande (recherche d’itinéraire, taxation, signalisation, rupture de communication...),
 la connexion (mise en place d'un support de communication),
 la surveillance (qualité, état),
 l’exploitation (observation du trafic, évolutions...),
 la maintenance (tests, taux d'erreurs, localisation des défauts),
 le couplage téléphonie informatique (CTI)

Contraintes d’exploitation :
La disponibilité classique est de 99,999% soit moins de 5 mn de coupure par an.
Les PABX restent essentiellement cantonnés à la téléphonie (débits < 64kbps) avec souvent des interfaces propriétaires. Les
évolutions vont vers le couplage téléphonie informatique (CTI). Cette évolution est facilitée par l’utilisation de la voix sur IP
(VoIP) qui permet de nouveaux services (visiophonie...) et l’évolution des normes des réseaux locaux (introduction de la quali-
té de service pour le transport fiable de la voix, alimentation des terminaux par le câblage Ethernet…).

L’ iPBX NeXspan XS de la société MATRA TELECOM

Cet
auto-
com-
muta-
teur
permet
la mise
en
com-
muni-

1
P.A.B.X. : Private Automatic Branch eXchange
-2-
 
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cation de postes téléphoniques de technologies analogique, numérique, sans fil (DECT) et VoIP. Pour la numérotation, en
analogique, l’autocommutateur gère la détection de tonalité multifréquence (DTMF).

Il est possible de connecter n’importe quel type de téléphone analogique à cet autocommutateur ; par contre, les postes télé-
phoniques numériques, DECT et IP doivent être de marque AASTRA impérativement (les protocoles sont propriétaires).

Pour ce qui concerne la voix sur IP, il est possible d’utiliser des commutateurs « switch » pour passer au travers du câblage
réseau du client. Les caractéristiques techniques simplifiées sont données par le constructeur pour la gamme NeXspan sur les
pages suivantes :

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Synoptique simplifié :

Modèle : iPBX NeXspan XS, Modèle M6501-XS de la société AASTRA MATRA TELECOM.

Synoptique de l’interface analogique

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[HC9P5504B5] CO FIDE C [PE B2466H V2.2]


vA0E Filtre D
CAN M
Num E
U
Poste Vbat + vdiff_A0 A0 SLIC M
L
analogique (duplexeur) U
T
vA0R Filtre L
CNA I
Num T
P
I
L
P
E
vA1E Filtre L
CAN X
Num E
E
Poste Vbat + vdiff_A1 A1 SLIC X
U
analogique (duplexeur) E
R
U
vA1R Filtre R
CNA E
Num
M
R
I
E
vA2E Filtre S
CAN C
Num S
E
Poste Vbat + vdiff_A2 A2 SLIC I
P
analogique (duplexeur) O
T
N
vA2R Filtre I
CNA
Num O
N

vA3E Filtre
CAN
Num
Poste Vbat + vdiff_A3 A3 SLIC
analogique (duplexeur)
vA3R Filtre
CNA P
Num
C
M
vA4E
CAN
Filtre D R P
Num M
U
E C
Poste Vbat + vdiff_A4 A4 SLIC M M
L
analogique (duplexeur) U
T
L
E
vA4R Filtre I
CNA T
Num P
I
L
P
E
vA5E Filtre L
CAN X
Num E
E
Poste Vbat + vdiff_A5 A5 SLIC X
U
analogique (duplexeur) E
R
U
vA5R Filtre R
CNA E
Num
M
R
I
E
vA6E Filtre S
CAN C
Num S
E
Poste Vbat + vdiff_A6 A6 SLIC I
P
analogique (duplexeur) O
T
N
vA6R Filtre I
CNA
Num O
N

vA7E Filtre
CAN
Num
Poste Vbat + vdiff_A7 A7 SLIC
analogique (duplexeur)
vA7R Filtre
CNA
Num

Interface analogique Z COFIDEC

Caractéristiques simplifiées :

Le modèle utilisé en support d’étude peut recevoir 6 cartes d’extension (3 dans chaque rack) et peut gérer au maximum, mais
pas simultanément :
 M6501-XS (1 rack) : 64 postes téléphoniques.
 M6501-2XS (2 racks) : 112 postes téléphoniques.

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 32 canaux VoIP.
 accès T2 (60 lignes réseau).
 6 accès T0 (12 lignes réseau).
 12 interfaces S0. La tension de télé-alimentation qui peut être utilisée sur les interfaces S0 est de 48v sans isolation
galvanique, ou 40v avec isolation galvanique.
 8 lignes réseau analogiques.
 lignes inter-auto.
 8 bornes DECT à 2 ou 4 voies.
 250 postes IP.
 256 postes DECT.

Capacité de la matrice de communication :


La matrice permet de gérer 16 jonctions synchrones à 2.048 Mb/s, soit 512 connexions bidirectionnelles. La carte utilise 8
jonctions qui sont réparties de la façon suivante :
 2 jonctions à 2.048 Mb/s utilisant 64 connexions sont utilisées pour les jonctions partagées des 3 positions de cartes
d’extension du coffret principal et de la première carte d’extension du coffret d’extension afin d’assurer la compatibi-
lité avec les cartes d’extension actuelles.
 2 jonctions à 2.048 Mb/s utilisant 64 connexions sont utilisées pour le traitement du signal.
 1 jonction à 2.048 Mb/s utilisant 32 connexions est utilisée pour les auxiliaires vocaux.
 1 jonction à 2.048 Mb/s utilisant 32 connexions est utilisée pour les équipements téléphoniques intégrés à la carte.
 3 jonctions à 2.048 Mb/s utilisant 96 connexions permettent d’allouer 1 jonction (32 IT) à chacune des 3 positions de
cartes d’extension du coffret principal.
 2 jonctions à 2.048 Mb/s utilisant 96 connexions sont utilisées pour les ressources téléphoniques de la carte et pour la
carte fille de traitement du signal optionnelle (ADPCM, annulation d’écho).

Traitement du signal :
Le processeur de traitement de signal de la carte est un TMS 320C5402 de Texas Instruments cadencé à 100 MHz pour le
M6501-XS dans le cas général. Il gère la jonction synchrone 4 de la matrice de commutation. Il offre les fonctionnalités sui-
vantes :
 1 générateur de musique de patience.
 5 générateurs de tonalité.
 4 détecteurs de tonalité.
 4 émetteurs multifréquences.
 8 récepteurs multifréquences.
 4 conférences à 4 participants.
 1 modem V23.
 4 envoyeurs V23 ou Q23 utilisés pour la gestion des postes Class.
 1 pilote de courant de sonnerie.

Description du séquencement d’une communication :


Une communication s’établit en 8 phases :
 décrochage du demandeur ;
 envoi de la tonalité ;
 numérotation ;
 acheminement ;
 retour d'appel ;
 décrochage du demandé ;
 communication ;
 raccrochage.

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B.1 : Principales caractéristiques d’une ligne téléphonique :

Raccordement
Les postes se raccordent derrière PABX sur une paire téléphonique ordinaire.

Alimentation des postes


 L’alimentation est fournie par le PABX sur la paire de liaison à partir de la tension continue - 48 V.
 La distance maximale poste - PABX est :
o jusqu’à 1,5 Km en 5/10 ème mm
o jusqu’à 1,6 Km en 6/10 ème mm
o jusqu'à 2 Km en 8/10 ème mm

Ligne au repos :
Signal continu de -48 VDC, Z : infini

Ligne décrochée :
Signal continu de -22 VDC
ZT= 600 
Courant débité de 30 à 50 mA

Sonneries :
Signal composite, de période 5s :
Pendant 1,7 s : sonnerie avec un signal de -48VDC + 80VAC (50Hz), Z = 12 k ohms
Pendant 3,3 s : silence avec un signal continu de -48 VDC, Z : infini.

Tonalité :
Signal composite: -48VDC + qq mVAC (440Hz) .

C.1 : Raccordement d’un téléphone à l’autocommutateur


Caractéristiques du raccordement d’une ligne d’abonné (Données issues de la
Recommandation UIT-T Q.552)

Caractéristiques d’un câble type d'abonné en cuivre non chargé de 0,5 mm de diamètre données pour une fréquence comprise
entre 300 Hz et 3,4 kHz

L1 R1
R
G1 C
C1

R1=168Ω/km, L1=0,7mH/km, G1=1µS/km, C1=50nF/km

L'impédance d'entrée du câble, Z est calculée pour une impédance de charge égale à :

 ZT = terminaison résistive de 600 Ω, représentant l'impédance nominale de nombreux postes téléphoniques


existants;
 ZT = ZETSI = 270 Ω + (750 Ω // 150 nF), représentant l'impédance nominale des futurs postes téléphoniques.

L'impédance ETSI est un compromis dont l'utilisation a été recommandée comme impédance nominale d'entrée des équipe-
ments dans un réseau à 2 fils (commutateurs et terminaux) et comme impédance d'équilibrage dans les commutateurs.

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Impédance d'entrée Z2 d'un câble de 0,5 mm de différentes longueurs chargé par une charge résistive ZT de 600 Ω

Impédance d'entrée Z2 d'un câble de 0,5 mm avec différentes longueurs chargé par une impédance ZT = ZETSI = 270
Ω+ (750Ω// 150 nF)

D.1 : Accès à la voix sur IP

1.1 Protocoles et standards employés

Pour assurer les communications téléphoniques, le standard utilisé dans l’autocommutateur est le H323

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Description des protocoles utilisés dans H323


 H.225 : Signalisation d'appel, empaquetage, enregistrement au garde-barrière, admission et état
 Q.931 : Signalisation de l’appel, « il y a un appel », permet d’initialiser un appel et d’ouvrir une connexion H.245 par
négociation d’un port dynamique TCP
 H.245 : Signalisation de contrôle des communications multimédia :
Détermination des CoDec (h26x, G7xx), des adresses IP des terminaux, des numéros des ports UDP pour RTP et
RTCP. Il permet également l’activation du partage de données T120 (optionnel).
 T.120 : Contrôle des données et des conférences,
 RTP : Real-time Transport Protocol (IETF), permet aux logiciels de réception de compenser la gigue et de remettre en
séquence les paquets IP. Il utilise le plus fréquemment UDP et permet le transport des données utiles (niveau applica-
tif).
 RTCP : Real-time Transport Control Protocol (IETF), ce protocole permet de transmettre épisodiquement des pa-
quets de contrôle (coordonnées des participants, statistiques, paramètres de qualité…)

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Spécification des codeurs audio


 G711 : codage jusqu’à 4 kHz (1965)
loi A en Europe -> flux de données de 64 Kbit/s
loi µ aux Etats-Unis et au Japon de 56 Kbit/s

 G722 : codage jusqu’à 7kHz (1998)


débit de 48, 56 ou 64 Kbit/s, adapté aux téléconférences
G722.1 : 24 ou 32 Kbit/s, (Siren™ utilisée par Windows™ Messenger)
G723.1 : 6,4 ou 5,3 Kbit/s (1995), intègre le VAD, le DTX et le CNG
sélectionné par le Forum VoIP comme codeur par défaut en bas débit sous H323
 G729 : très utilisée en VoIP sur Frame Relay (1996), intègre le VAD, le DTX et le CNG, débit de 8 Kbit/s

o VAD : capacité à détecter les silences


o DTX : arrêt de la transmission quand le VAD détecte un silence
o CNG : maintient ambiance sonore

Spécifications des codeurs vidéo


 H.261 (40 K à 2 Mbit/s)
 H.263 (bas débit)
 H.264 (visioconférence professionnelle à 192 ou 386 Kbit/s)

Tonalités DTMF (Dual-Tone Multi-Frequency)


Les données DMTF font partie du flux audio et échappent aux techniques de compression de la voix : H.323 utilise le canal de
signalisation (message H.245), ou sur le canal média en RTP en H.323.4 (RFC 2833).

Fonctionnement du protocole H323

Etape 1 : initialisation de l’appel


Adresses IP fixes et connues, l’appel nécessite deux connexions TCP :
 une pour les messages de contrôle d’appel, établie par l’appelant vers habituellement le port 1720 du terminal appelé
(« canal de signalisation d’appel » ou « connexion Q.931 » permettant l’échange des messages définis en H.225.0,
proches de Q.931)
 une pour les messages de contrôle des flux média, sur un port spécifique alloué par l’appelé, servant au transport des
messages H.245 (capacité audio et video respectives, définitions maître-esclave, ouverture des canaux logiques audio
et vidéo (autant de sessions RTP), pour toute la durée de la communication)

Etape 2 : négociation

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Utilisation de la seconde connexion TCP pour le contrôle des flux média et l’échange des capacités (norme H.245). L’appelant
établit le canal de contrôle H.245 (canal logique 0) dès réception du message ALERTING, ou CALL PROCEEDING ou
CONNECT qui fournit le numéro de port à appeler sur le poste distant. Après établissement du canal, le premier message en-
voyé/reçu est TerminalCapability avec :
 numéro de séquence ;
 table des capacités en Codec ;
 combinaison de Codec audio et vidéo supportés.

Etape 3 : ouverture des canaux média


 Ouverture des canaux voix et vidéo dans des canaux logiques unidirectionnels.
 Message H.245 OpenLogicalChannel transporte le numéro identifiant le canal logique, paramètres d’identification
des données (exemple : G.711), adresses et ports UDP où devront être envoyés les rapports de réception RTCP.
 Si plusieurs canaux, vérification des combinaisons de Codec, qui peuvent être asymétriques.
 Après acquittement, B est prêt à recevoir des données RTP de A, et inversement.
 OpenLogicalChannel ack envoyé par B fournit l’adresse IP et le port UDP où A devra envoyer les données RTP, et
le port UDP où A devra envoyer les rapports d’émission RTCP.

Etape 4 : dialogue et échange


 Le flux média est envoyé dans des paquets RTP
 Les rapports de réception RTCP permettent à chaque terminal de mesurer la qualité de service du réseau en indiquant
la fraction de paquets perdus depuis le dernier rapport. Les terminaux réagissent à une diminution de la qualité en di-
minuant les débits ou en changeant de Codeur audio ou vidéo
 La norme H.323 n’autorise qu’une paire RTP/RTCP par session; il peut y avoir 3 types principaux de sessions entre
terminaux H.323 : audio, vidéo et données.

Etape 5 : fin de la communication


 Le premier poste (exemple : B) qui raccroche envoie un message closeLogicalChannel pour chaque canal logique
ouvert. Le poste A en vis-à-vis en accuse réception par un message LogicalChannelAck.
 Après fermeture de ses canaux logiques, A envoie un message H.245 endSessionCommand, puis va attendre le même
message de B, et enfin ferme le message de contrôle H.245
 Enfin A et B doivent envoyer un message H.225 releaseComplete si le canal de signalisation est encore ouvert, puis
le fermer. L’appel est alors terminé.
1.2 Extraits du guide produit NeXspan

Guide Produit NeXspan – Version logicielle R4.2 MATRA Telecom

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IPBX NEXSPAN XS

Sujet
A.1 : Etude des conditions de transmission du signal analogique
Dans cette étude, nous sommes dans un mode de conversation entre deux usagers de l’autocommutateur. Nous utilisons
l’interface analogique. Pour la suite, vous pouvez vous appuyer sur la « Représentation fonctionnelle de l’interface analogi-
que » présente dans le dossier de présentation.

Problématique : comment connecter le téléphone d’un employé à l’autocommutateur avec un minimum de perte de puissance
du signal.

Le poste téléphonique est situé à moins de 10 m de l’autocommutateur, il est branché sur l’interface analogique dont le schéma
structurel suit.

1.3 Le téléphone est raccordé aux entrées/sorties (OUT), LA1-01 et LA2-02, la ligne
téléphonique est raccordée est à un poste analogique.

1.3.1 En considérant que nous sommes dans le cas d’une transmission d’information vers l’employé raccordé
à l’entrée/sortie analogique étudiée, préciser quelles sont les conditions (appellation, conditions sur les
impédances) qui permettent de transférer le maximum de puissance entre l’autocommutateur et le poste
téléphonique de l’employé.

1.3.2 Dans le cadre de cette étude, préciser quelles sont les résistances de la structure d’entrée de
l’autocommutateur qui participent à l’établissement de cette condition, donner la valeur de l’impédance
de sortie de l’autocommutateur.

1.3.3 En considérant que la tension différentielle VTF-RF aux bornes du commutateur vaut 500 mV, préciser ce
que vaut la tension du signal portant la voix aux bornes du poste téléphonique.

1.3.4 Préciser la puissance transmise au téléphone distant.

Schéma structurel de l’entrée analogique :

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1.4 Interfaçage sans perte de puissance

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Le téléphone est relié par une ligne téléphonique à l’autocommutateur, il est situé à 1Km de l’autocommutateur.

1.4.1 Donner le schéma équivalent de la ligne et de la charge vue de l’autocommutateur à partir du modèle
équivalent de la ligne et du modèle retenu pour le téléphone (2 cas sont à considérer, pour les deux types
de téléphone).

1.4.2 Préciser à partir des deux abaques donnés pour deux valeurs de ZT le modèle équivalent de l’ensemble
ligne et charge.

1.4.3 Nous allons déterminer le réseau d’adaptation nécessaire pour adapter l’ensemble ligne et charge pour
une fréquence de 1 kHz dans le cas d’une terminaison résistive.

1.4.3.1 Donner la valeur de l’impédance ainsi que la valeur du composant qui permettent d’annuler la
partie imaginaire.

1.4.3.2 A partir de la résistance de sortie de l’autocommutateur et de la charge restante, en vous aidant


du schéma suivant, proposer un réseau d’adaptation qui permette de se placer dans les conditions de
transfert du maximum de puissance (on exclura une solution avec un transformateur qui est difficile-
ment réglable).
Poste téléphonique Autocommutateur

Réseau à implanter

Z1 Carte de traitement
RT Z2 analogique

1.4.4 Dimensionner les éléments de ce réseau, donner les expressions littérales et les valeurs.

1.4.5 A partir de la résistance de sortie de l’autocommutateur et de la charge, proposer maintenant le réseau


d’adaptation complet qui permet de se placer dans les conditions du transfert du maximum de puissan-
ce.

1.4.6 A partir des différentes représentations structurelles et des documents constructeurs, préciser si c’est
cette solution qui est retenue ou s’il y a une autre solution mise en œuvre ; dans ce cas préciser quel est
le composant qui réalise cette fonction et comment se fait le réglage.

1.5 Passage de 2 fils en 4 fils

La ligne téléphonique qui permet de lier un téléphone interne à l’autocommutateur est une paire torsadée, et les grandeurs
électriques, représentatives des informations échangées par deux usagers ( X interne, Y externe) au cours de leur conversation
téléphonique ainsi que des signaux de signalisation, se présentent, au niveau de la ligne « interne », sous la forme de tensions
différentielles.

Cette interface est appelée duplexeur (HC9P5504B5), On note :


 Vem, la tension de mode commun émise par l’usager Y à destination de l’usager X ;
 Vre, la tension de mode commun reçue par l’usager Y émise par l’usager X ;
 VT=Ve+Vr , VT, tension différentielle sur la ligne téléphonique avecVe, émission à destination de l’usager X, Vr,
émission à destination de l’usager Y.

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Tension émise par Y vers X

Autocommutateur

Vem Tension émise par X reçue par Y

GND

Ligne interne HC9P5504B5


Ligne externe
Vre

GND

Usager X VT=Ve+Vr Usager Y

Fonctionnellement, il faut que le duplexeur :


Elabore, à partir de la tension Vem, la tension Ve.
Elabore, à partir de la tension VT, la tension Vre.

En conclusion, le duplexeur assure trois fonctions complémentaires :


 Conversion mode commun / mode différentiel.
 Séparation de la voie montante de la voie descendante.
 Participe à l’annulation d’écho par la réduction de la diaphonie.

Couplage entre voies (diaphonie).


Télédiaphonie :
 C’est le couplage vers une ligne transmettant dans le même sens.
Paradiaphonie :
 C’est le couplage vers une ligne transmettant dans le sens opposé.

Schéma équivalent du duplexeur pour la transmission d’un signal à partir de l’autocommutateur vers
l’usager X

Schéma équivalent du duplexeur pour la transmission d’un signal de l’usager X vers l’autocommutateur.

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1.5.1 Déterminer la tension au bornes de la ligne VT, chargée par ZT quand on applique un signal sinusoï-
dal à la fréquence de référence de 1020 Hz et de niveau 0 dBm à partir de l’entrée VRX (Vem = VRX ).
Pour cela, vous remarquerez que : R6-01+ R10-01 = R7-01+R11-01= R8-01+R12-01=R9-01+R13-
01=R81=R82=R83=R84=Req

1.5.2 Déterminer l’expression de la tension VTX, à partir du moment ou la charge côté ligne téléphonique est
ZT et quand on applique un signal sinusoïdal à la fréquence de référence de 1020 Hz et de niveau 0
dBm sur l’entrée VRX (Vem = VRX )

1.5.3 Déterminer le niveau de tension de VTX pour ZT=600Ω (résistif), que pensez vous de ce niveau de ten-
sion (comparer avec les grandeurs fournies dans la documentation du constructeur (Trans Hybrid
Loss)?

1.5.4 Pour résoudre ce problème, le constructeur propose le montage suivant, le circuit est appelé « Balance
Network », l’ALI est intégré dans le circuit.

1.5.4.1 Déterminer la nouvelle expression de VTX à partir de VTx , VRx et RF, ZB, R1.

1.5.4.2 Proposer une méthode pour déterminer RF, ZB, R1 qui permette d’annuler le phénomène de
paradiaphonie . Vous justifierez pourquoi ZB est donnée comme une impédance et vous préciserez les
valeurs choisies pour le cas particulier ou ZT=600Ω (résistif)

1.5.5 A partir du schéma structurel du montage du duplexeur HC9P5504B5 et de la documentation du


SICOFI4µ (PEB2466), préciser comment dans l’autocommutateur est réalisée l’opération de réduction
du phénomène de paradiaphonie. Vous préciserez le registre qui permet de programmer le dispositif.

-30-
 
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1.6 Phénomène d’écho.

Un phénomène d’écho se produit sur des liaisons téléphoniques à relativement grande distance. Il a pour source le fait qu’il est
impossible d’équilibrer parfaitement les terminaisons de chaque liaison (le bouclage se fait par l’intermédiaire du réseau 4 fils
qui sert de passerelle et le signal revient sur le réseau deux fils vers l’émetteur). Pour chaque usager, cela se traduit par la
perception de sa propre voix atténuée et retardée dans le temps, voir de provoquer un son ''caverneux'' désagréable. Ce phéno-
mène devient gênant quand le retard est supérieur à 50ms. Il peut également être source d’instabilité.

Ce phénomène se modélise par une propagation multiple où un même signal peut arriver par deux ou plusieurs trajets qu’il
parcourt en des temps différents. On s’intéressera ici à un cas simple en ne considérant qu’un seul chemin indirect retardé.

Problématique : comment établir une liaison entre deux usagers sans que l’écho soit un phénomène gê-
nant.

1.6.1 Modélisation de l’écho.

E(t) S(t)
+
+

Retard : 2T

Attenuation d'amplification : At

1.6.1.1 En considérant que le signal en écho est retardé de T et atténué de At, donner l’expression de
S(t).

1.6.1.2 A partir de l’expression précédente, donner la fonction de transfert de l’ensemble appelée H(f).
Vous préciserez également l’expression de la réponse impulsionnelle h(t).

1.6.2 Réduction de l’écho.

Pour notre cas, nous sommes sur une liaison vers les Etats-Unis, At= 0,2.

-31-
 
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Pour retrouver au niveau de l’usager le signal E(t) et ainsi corriger la distorsion, on utilise dans le récepteur (autocommuta-
teur), un filtre qui annule l’écho de fonction de transfert : Han(f)= 1/H(f).

E(t) S(t) S1(t)


+
Han(f)
+

Retard : 2T

Attenuation d'amplification : At

1.6.2.1 Donner l’expression de Han(f), pour cela vous pourrez utiliser le développement de Taylor sui-
2 3 4 5 n n
vant : 1/(1+x) = 1-x+x -x +x –x +….+(-1) x , valable pour |x| <1. Préciser la condi-
tion qui doit être remplie.

1.6.2.2 Donner la réponse impulsionnelle han(t), et donner l’équation qui permettra d’intégrer le filtre
de façon numérique, vous préciserez les difficultés que vous risquez de rencontrer pour intégrer le fil-
tre ainsi que pour répondre parfaitement au souci d’annulation de l’écho (à partir du document de
présentation, vous préciserez ou est traité le phénomène d’écho au niveau de l’autocommutateur).

B.1 : Protection de l’autocommutateur et de la ligne

Le constructeur recommande de protéger la ligne par deux protections, une protection primaire et une protection secondaire. La
protection primaire est chargée de limiter la tension de défaut entre 500V et 1000V de façon à ce que la protection secondaire
prenne le relais.

La forme de l’impulsion induite due à la foudre est représentée par la figure suivante. La tension maximale VPEAK vaut aux
environs de 10 kV.

2.1 Etude de la protection primaire.

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2.1.1 En vous appuyant sur le schéma structurel, indiquer les composants qui assurent la protection primai-
re.

2.1.2 Indiquer comment la protection primaire agit (essentiellement le trisil).

2.1.3 En considérant que la ligne protégée est longue de 1 km, chargée par un téléphone décroché (600 Ω, on
prendra comme hypothèse que l’influence de la partie capacitive n’affecte pas le calcul suivant ), indi-
quer la valeur du courant maximal qui apparaît au sein de cette ligne si la foudre frappe à proximité
(apparition d’une tension de mode commun VPEAK). Préciser si le composant choisi a été bien dimen-
sionné.

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2.2 Etude de la protection secondaire.

2.2.1 En vous appuyant sur le schéma structurel, indiquer les composants qui assurent la protection se-
condaire.

2.2.2 Indiquer comment la protection secondaire agit, puis indiquer la valeur du courant maximal qui appa-
raît au sein de cette ligne si la foudre frappe à proximité (apparition d’une tension de mode commun
VPEAK). Préciser si le composant choisi a été bien dimensionné.

C.1 : Signalisation de numérotation


La numérotation sur les postes abonnés et par l’intermédiaire de l’autocommutateur s’effectue grâce à une numérotation numé-
rique double ton.

A chaque appui sur l’une de ces touches, le téléphone de l’usager X envoie sur la ligne, à destination de l’autocommutateur
auquel il est raccordé, une tension composite V dite tension DTMF (Dual Tone Multiple Frequencies) telle
L H
que V  EL sinωL t   EHsinωHt  , avec EL = 320 mV et EH = 540 mV, et où f L  et fH  sont définies
2 2
par le tableau suivant :

fH (High)
1209 Hz 1336 Hz 1477 Hz 1633 Hz
697 Hz 1 2 3 A
770 Hz 4 5 6 B
fL (Low)
852 Hz 7 8 9 C
941 Hz * 0 # D

Les composantes spectrales de ces tensions DTMF appartiennent au spectre des fréquences audibles, c’est pourquoi ces ten-
sions sont également véhiculées jusqu’à l’écouteur de l’abonné A, permettant ainsi à ce dernier de vérifier qu’il a correctement
appuyé sur les 10 touches de numérotation.

On donne, l’évolution temporelle de la tension DTMF considérée entre les instants t=0 et t=15 ms, et correspondant à l’appui
sur la touche 5.

Les 2 valeurs associées à chaque couple de fréquences n’étant pas multiples l’une de l’autre, la tension DTMF est une tension
apériodique.

CCITT Recommandations Q.23 et Q.24 (valeurs AT&T) :

Tolérance sur la fréquence à la détection :

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 ON : 1.5%, si une fréquence est détectée mieux que +/- 1.5% elle est valide.
 OFF : 3.5%, si une fréquence est détectée au-dela de +/- 3.5% elle est invalide.

Durées
 Durée signal détecté ON : >40 ms.
 Durée signal détecté OFF: <23 ms.
 Durée de la pause : 40 ms max..
 Interruption du signal : 10 ms min.
 Rapidité de numérotation : 93ms/digit.

Caractéristiques électriques du signal


 Différence d’amplitude maximale ; H/L = +4 dB / - 8 dB min
 Rapport signal sur bruit : 15 dB minimum (Amplitude du signal 5.6 fois plus forte
que celle du bruit)
 Puissance du signal : -26 dBm minimum

3.1 Réalisation des fréquences DTMF

On souhaite intégrer les générateurs de fréquence DTMF par une fonction programmée de façon à pouvoir l’implanter sur tous
les types de support. Nous allons déterminer une méthode économe en mémoire qui permettra d’adapter la demande faite à
partir de chaque canal. Pour cela, nous allons générer une fonction sinusoïdale à l’aide d’une fonction de récurrence.

3.1.1 Montrer que la fonction sinus peut s’écrire sous la forme :

sin( NTe )  2 cos( NTe ) sin[( N  1)Te ]  sin[( N  2)Te ]


TE : période d’échantillonnage

3.1.2 Ecrire l’équation aux différences qui permet de générer une sinusoïde (vous poserez YN = Sin(NωTe))
et donner l’expression complète qui permet de générer un signal DTMF (SN et pour la seconde sinusoï-
de, vous poserez XN = Sin(Nω1Te)).

3.1.3 Préciser le nombre de registres qu’il est nécessaire de renseigner pour générer 8 signaux DTMF.

3.1.4 En utilisant les registres précédents, proposer un programme écrit en speudo-code (voir documents
constructeurs P35) qui permette d’implémenter la numérotation DTMF dans l’autocommutateur ou un
poste numérique.

3.2 Détection des séquences DTMF

Problématique : Réduire le temps de calcul nécessaire à la détection DTMF.

Détection par transformée de Fourrier.

La relation est donnée par :


N 1
X [k ]   x[n]e  j 2kn / N
n 0
k : indice de l’échantillon fréquentiel

n : indice de l’échantillon du signal à analyser

N
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: nombre d’échantillons de la fenêtre d’analyse (temporel et fréquentiel)

X k  : composante fréquentielle du signal


x[n] : composante temporelle du signal
Dans ce cas :

3.2.1 Préciser le nombre de multiplications et d’additions complexes requises pour chaque coefficient

3.2.2 Préciser le nombre de multiplications et d’additions complexes requises pour obtenir tous les coefficients
nécessaires à l’espace spectral analysé.

3.2.3 Préciser le nombre de multiplications et d’additions réelles requises pour obtenir tous les coefficients
nécessaires à l’espace spectral analysé.

3.2.4 Si cette méthode est utilisable compte tenu des contraintes et des recommandations de la CCITT pour
cela vous considérerez que la fréquence d’échantillonnage est de 8 kHz, un temps d’exécution pour une
instruction de 200 ns (cas d’un microcontrôleur dédié fonctionnant avec une fréquence d’horloge de 20
MHz) et 205 échantillons.

3.2.5 Préciser quelle est la stratégie de calcul qui permet de réduire considérablement le nombre d’opérations.

3.2.6 Détermination du nombre de multiplications nécessaires à la réalisation de cette transformation.

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On rappelle que l’algorithme de la FFT peut se mettre sous cette forme pour 8 valeurs :

3.2.6.1 A partir de l’équation de la transformée de fourrier, vous montrerez que


( N / 2 )1 ( N / 2 )1
X [k ]  r 0
x[2r ]W rk
N /2 W k
N r 0
x[2r  1]WNrk/ 2 WN  e  j 2 / N

3.2.6.2 Donner dans ce dernier cas le nombre de multiplications réalisées.

3.2.7 Sur l’exemple avec 8 échantillons et 8 valeurs cherchées, préciser le nombre de fois ou nous avons be-
soin de procéder à cette dichotomie.

3.2.8 Donner en l’expliquant la relation qui permet de déterminer le nombre de multiplications et d’additions
à réaliser.

3.2.9 Préciser si cette méthode est utilisable compte tenu des contraintes des recommandations de la CCITT
(pour cela vous considérerez que la fréquence d’échantillonnage est de 8 kHz, un temps d’exécution
pour une instruction de 200 ns (cas d’un microcontrôleur dédié fonctionnant avec une fréquence
d’horloge de 20 MHz) et 205 échantillons :

3.3 Détection par algorithme de Goertzel.

Les circuits spécialisés échantillonnent avec des fréquences inférieures à 10 MHz, la plupart fonctionnent à 4 MHz. Il est donc
nécessaire de réduire encore le temps de calcul , nous recherchons un procédé économe en temps de calcul, pour cela, nous
allons observer que nous n’avons pas besoin de calculer l’ensemble des transformées de fourrier pour tous les harmoniques,
mais dans le problème qui nous intéresse, il est important de n’extraire que l’amplitude du signal des deux harmoniques qui
constituent le « dual tone ».

3.3.1 Mise en évidence de l’algorithme

Il est important de constater qu’à la détection nous n’avons besoin de détecter que 8 fréquences. Le
principe de l’algorithme est de trouver le filtre à réponse impulsionnelle infinie qui permet de détecter
les fréquences dont nous avons besoin. A partir de la TFD :
N 1
X k    x [ r ]e  j  2  / N rk

r 0
Montrer que cette relation peut se mettre sous la forme :
N 1
X k    x[ r ]h k ( N  r )
r0

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j  2  / N k ( r  N )
hk ( N  r )  e 
Représenter la réponse impulsionnelle du filtre.

3.3.2 Montrer que cela peut se réduire sous la forme d’un filtre dont la fonction de transfert est :

Yk ( z ) 1
H k z    2
X (z) j k
1 e N
z 1
3.3.3 Donner l’équation aux différences permettant d’implémenter ce filtre et préciser le nombre d’opérations
réelles et complexes qu’il est nécessaire de réaliser.

3.3.4 Dans le cadre de la détection DTMF, seule la détection de l’amplitude de chacun des 8 signaux de fré-
quence connue constitutifs du message à analyser est importante. Nous voulons réduire de nombre
d’opérations réelles pour réduire le temps de calcul, proposer une solution qui permette d’obtenir la
structure de l’algorithme de Goertzel à partir de la structure générale du filtre.
2
j k
Yk ( z ) 1 e z 1 N
H k z   
X k ( z ) 1  2 cos 2k z 1  z 2
N
Et montrer que l’algorithme peut s’écrire
2k
Dk n  x(n)  2 cos Dk (n  1)  Dk (n  2)
N
Pour n=N
2
yk n  Dk (n)  Dk (n  1)e
j k
N

3.3.5 Pour réduire le temps de calcul, il est nécessaire de ne plus avoir à réaliser que des opérations réelles.
Comme la phase n’a aucune importance pour nous, il est possible de ne détecter que l’amplitude de
chaque harmonique utile.

Montrer que calculer le module de yk n n=N suffit.

Yk mm  N  X k (N )
3.3.6 A partir de la structure générale de l’algorithme de Goertzel, en déduire le nombre maximal
d’opérations nécessaires au décodage des signaux et l’adéquation des opérations à réaliser en relation
avec la durée d’une période d’échantillonnage ainsi que temps d’exécution nécessaire.

3.3.7 Conclure sur l’utilité d’un tel algorithme. Préciser quelles sont les précautions à prendre avant de
l’implémenter.

D.1 : Numérisation de la voix et compression.


La voix humaine dépend de plusieurs facteurs, la puissance du son émis dépend essentiellement du débit
pulmonaire, la hauteur du son de la tension des cordes vocales, le timbre des différentes cavités (pharyn-
gée, buccale, nasale). De fait, l’ensemble de ces éléments permet un modelage du spectre du son produit
par la vibration des cordes vocales.

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Les seuls sons périodiques que l’homme puisse prononcer sont les voyelles, elles correspondent à des
couples fréquentiels variant de 180Hz à 2500Hz. Les consonnes sont des sons transitoires dont les com-
posantes s’étendent au delà de 5000Hz. Cependant, au delà de 3000 Hz, les composantes n’interviennent
plus que dans le timbre de la voix. Ainsi, pour entendre un message vocal audible, en faisant abstraction
de la fidélité absolue au timbre de la voix, une bande passante allant de 300Hz à 3400Hz est choisie dans
le domaine des télécommunications (téléphonie) pour transmettre la voix.

Dans notre cas, l’échantillonnage, la conversion, le traitement et la compression sont réalisés par
l’intermédiaire du circuit SICOFI 2466. La chaine de traitement est modélisée par la représentation fonc-
tionnelle suivante.

Les valeurs aux entrées et aux sorties sont les valeurs typiques de fonctionnement du composant (la ten-
sion maximale admissible côté ligne téléphonique est de 2,223V). La fréquence d’échantillonnage est de
8KHz.

4.1 Echantillonnage

4.1.1 Vérifier en les précisant que les conditions d’échantillonnage sont bien choisies.

4.1.2 Indiquer pourquoi il n’apparaît pas de filtre anti-repliement devant les convertisseurs.

4.1.3 A partir du schéma de principe suivant du circuit PEB2466, compte tenu que la technologie des conver-
tisseurs utilisés est ∑/∆, expliquer l’utilité et le principe des filtres « Hardware Filters » au niveau de la
structure du PEB 2466.

4.2 Compression

Le schéma de quantification et de restitution du signal quantifié est explicité par la figure suivante.

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L’opération de quantification du signal analogique d’entrée (Vin(t)) donne naissance à un signal quantifié et numérisé qui est
ensuite codé avant transmission. L’émetteur transmet un nombre I qui représente le signal sur un intervalle q. Le récepteur en
recevant le nombre I le reconstitue de son mieux en un signal analogique instantané qui lui correspond. A défaut
d’informations plus précises, il admet que la valeur se trouve au milieu de l’intervalle q correspondant. Le signal reconstitué
est Vo(t). Il existe entre Vin(t) et Vo(t) une erreur. Cette erreur est appelée erreur de quantification ε(t).

Le bruit de quantification sera d'autant plus gênant que le signal Vin(t) sera de faible amplitude. Pour les fortes valeurs de
Vin(t) le bruit sera pratiquement insignifiant.

 (t )  Er (t )  Vin (t )  Vo (t )
Vin(t) : signal d’entrée non quantifié
Vo(t) : signal reconstitué

Rapport signal bruit.

S P 
   10 log S 
 B  dB  PB 
PS : puissance du signal m(t)
PB : puissance du bruit de quantification

On rappelle également que la valeur quadratique moyenne d'un signal est égale à sa valeur efficace au carré.

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4.2.1 Déterminer la puissance du bruit de quantification, pour cela, vous considérerez que la variance d'une
x max
variable aléatoire continue peut s’écrire :  2   ( x  m)
2
p( x)dx
x min
Avec m, valeur moyenne.
o on remarquera l’équiprobabilité des valeurs de ε(t) ;
o on considérera que la puissance du signal ou du bruit s’applique à une résistance appelée R.

4.2.2 Déterminer la puissance du signal d’entrée Vin(t), pour cela, vous considérerez que c’est un signal si-
nusoïdal dont l’amplitude est limitée par –Vin et + Vin.

4.2.3 Déterminer le rapport signal sur bruit pour n bits et montrer qu’il est égal à :

S
   1,76  20.n. log 2  20 logVin   20 log(Vo)
 B  dB
Avec Vo valeur maximale de Vo(t)

4.2.4 Pour garantir les bonnes conditions de transmission de la parole, il est nécessaire que le rapport signal
sur bruit soit au moins de 35db. A partir de l’expression du rapport signal sur bruit théorique, qu’en
concluez-vous ?

4.2.5 Pour atteindre les performances souhaitées, nous devons maintenir l’erreur de quantification constante
dans tout le domaine de quantification. La solution consiste à faire varier le pas de quantification en
fonction de l’amplitude de la tension Vin(t).

 
S  Vi  qk q
Vous allez considérer que    C et que :  k   C , Vik   Vik 1  k 1
B  qk  2 2
 
 2 
Montrer que cela est à l’origine d’une loi de compression logarithmique de la forme :
 Vi   C  1
ln k   k . ln 

 Vi0   C  1 

4.2.6 Donner les limites d’une loi logarithmique.

4.2.7 En pratique, on défini une plage minimum par exemple avec une valeur qui vaut (Vo/87,6) , cette butée
est valable en Europe, toutes les plages situées en dessous de cette butée sont uniformément réparties,
les plages situées au-dessus suivent une loi logarithmique. Dans notre cas, nous disposons de conver-
tisseurs 12 bits et la possibilité de transmettre 8 Bits, par le procédé suivant. La loi est appelée loi A.

Niveaux sur 12 bits Niveaux sur 8 bits n° du segment code segment


2047 à 1024 127 à 112 7 111

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1023 à 512 111 à 96 6 110


511 à 256 95 à 80 5 101
255 à 128 79 à 64 4 100
127 à 64 63 à 48 3 011
63 à 32 47 à 32 2 010
31 à 16 31 à 16 1 001
15 à 0 15 à 0 0 000

Les échantillons sont codés sous 8 bits de la manière suivante :


o 1 bit de signe
o 3 bits pour le numéro du segment de droite sur la caractéristique
o bits pour la position sur le segment de droite

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Caractéristiques de la loi A :

A.x Vin(t ) 1
 Partie linéaire y pour x et x
1  ln A Vo A
1  ln( A. x ) 1
 Partir logarithmique y pour  x 1 avec A=87,6
1  ln A A
4.2.7.1 Dans le cas d’une quantification non uniforme, déterminer le pas de quantification de la loi A,
dans la partie linéaire et dans la partie logarithmique à partir de la définition du pas de quantification
donné par :
dx 2Vo C
A
q ( x )  qo . avec qo  et
dy 2n 1 ln A
4.2.7.2 Á partir du rapport signal sur bruit donné de façon instantanée , montrer que dans la partie li-
néaire nous avons un gain du rapport signal sur bruit important par rapport à un échantillonnage sur
8bits et que le rapport signal sur bruit est supérieur à 35 dB sur la partie logarithmique.
S (t ) 6.Vin(t ) 2
Rapport signal sur bruit : 
B q( x) 2

E.1 : Etude de l’UDLT (Universal Digital Loop Tranceiver)


Le schéma structurel relatif à cette partie est donné ci-dessous :
VCC

RM03 IM03B IM03C 74HC4040 R5_11


1 2 3 4 5 6 10 9
1MEG
1
74HCU04
1
74HCU04 11
CLK Q1
Q2
7
6 1
1k H8KLN0

RST Q3 C8_11
5
16 Q4 3 2 1
RM01 VCC Q5 2
IM03A
1 2 1 2 Q6 4
1 1
Q7 13 100nF
28

2.2k Q8
1

74HCU04 C9_1 12
Q9 14
100nF
VSS
VDD

2 Q10 15
GND

Q11 1
Q12 20
XTAL0/TDC-RDC H2MLN0
Q1 IM02
8

18 24
TONE/MSI RX PCMR8LALN
NLBLN 4
8,192MHz 13 LBL 22
PDL CLK0/RE1 FSLN1
2 2
19 23
CM01 CM02 26 XATALI/CCI BCLK/RE2 R496
22nF LO1 10 1 2
22nF SD01 RXLN1
1 1 25
LO2 100
11
3 SD02
2 LI 15
Vref TX PCME8LN
6 5
SDI1 VD
7 17
SDI2 EN1-TE1
9 16
SDCLK B1B2/SIE/EN2-TE2
12 21
SE/(MU/A) LI SENS/2.048MHZ
8
FRAME
14
MODTRI/SQ
TIP LO1 27
SLAVE/MSTR
LO2
DUPLEXEUR LI MC145423
IM01
RING VREF

TXLN1
TIP - RING : Ligne Téléphonique

Title
Interf ace Numérique (I) Partielle

Size Document Number Rev


A 1

Date: Saturday , May 17, 2008 Sheet 1 of 1

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5.1 Circuit UDLT MC145423

5.1.1 Citer le rôle du circuit IM01. (Document constructeur page 20)

5.1.2 Compléter le tableau du document réponse DR1 pour configurer le circuit IM01 en mode UDLT 1 Mas-
ter-Mode. C’est ce mode qui sera utilisé par la suite.

5.1.3 En vous référant aux caractéristiques analogiques du circuit, citer la différence de potentiel typique
disponible en broche (2) du circuit IM01.

5.1.4 Rechercher la fréquence du signal à appliquer en broche (19) du circuit IM01.

5.2 Génération de l’horloge de référence et du 2,048 MHz.

Production d’une référence temporelle

Phase 1 : On se propose de modéliser le quartz Q1 selon le schéma équivalent suivant :

L C
Im r

Co

Io

5.2.1 Justifier l’organisation de la structure de ce dipôle équivalent.


Co
5.2.2 Sachant que L=6H, r=100 et =400 et que la fréquence de résonance mécanique est de fm=8,192
C
MHz : Calculer le coefficient de qualité Q du quartz et calculer les valeurs de C et Co.

Im
On définit le facteur de mérite M d’un quartz à f proche de la fréquence de résonance mécanique par : M 
Io
rapport des intensités Im et Io .

1 QC
5.2.3 Montrer que M peut être approché par M   , et calculer M pour le quartz de la structu-
rCo m Co
re.

5.2.4 Démontrer que les admittances complexes Ym et Yo du circuit résonant r, L, C et du condensateur Co


1 j
peuvent être approximées à Ym  ; Yo  pour une pulsation  voisine de
  m rM
r (1  2 jQ )
m
m .

Influence de la résistance série r sur fs et fp.

5.2.5 Calculer les fréquences fs (résonance série) et fp (antirésonance parallèle), pour lesquelles l’impédance
du quartz est réelle. (on utilisera les expressions approchées précédentes).

5.2.6 Pour les deux fréquences précédentes, calculer la valeur de l’impédance du quartz.

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Phase 2 : On se propose de modéliser l’amplificateur réalisé avec l’opérateur logique IM03 et la résistance
RM03 :

Détermination de la polarisation de l’opérateur :

5.2.7 Dessiner l’allure de la caractéristique entrée-sortie de l’opérateur logique IM03A.

5.2.8 Si on nomme Ve et Vs les différences de potentiels (référencées à 0V) respectives de l’entrée et de la


sortie, donner les valeurs moyennes de Ve et Vs (Polarisation) en tenant compte de la présence de
RM03.

Détermination de la caractéristique à vide de l’ensemble opérateur IM03A et RM03 autour du point de fonctionne-
ment :

On donne le schéma équivalent suivant, autour du point de fonctionnement de l’opérateur IM03A.

Rs

ve A.v e vs

On donne : A=-20, Rs=20k et RM03=1M.

5.2.9 Calculer l’impédance d’entrée Ze de l’amplificateur réalisé en tenant compte de RM03.


Vs
5.2.10 Calculer le gain G  de l’amplificateur.
Ve

5.2.11 Calculer l’impédance de sortie Zs de l’amplificateur.

Remarque : On admettra pour la suite que ces grandeurs varient peu si l’amplificateur est chargé par un quadripôle
réactif pour lequel on travaille autour de la fréquence de résonance.

Phase 3 : On se propose de faire l’étude de l’oscillateur réalisé :

On fait l’hypothèse selon laquelle la fréquence d’oscillation est proche de fs (elle-même confondue avec fm). Le
schéma utilisé pour le quartz sera donc le suivant :

L C
r

5.2.12 Dessiner le schéma équivalent en petits signaux du dispositif, en faisant apparaître une chaîne d’action
et une chaîne de réaction. On supposera que la résistance d’entrée de l’opérateur est très supérieure à
l’impédance de CM02 à une fréquence voisine de fm. On utilisera G et Zs les gains et résistance de
sortie de l’amplificateur.

Non linéarité et premier harmonique :

5.2.13 Citer la non linéarité qui va limiter l’amplitude de l’oscillation et justifier brièvement que le gain équiva-
lent pour le premier harmonique est réel.

Influence de r :

5.2.14 En négligeant l’influence de r (r=0), calculer la fréquence d’oscillation et vérifier qu’elle est bien pro-
che de fm. La condition de démarrage des oscillations est elle satisfaite ?

-45-
 
Agrégation 2009  option A Documents ressource 

5.2.15 En tenant compte de la présence et de la valeur de r, recalculer la fréquence d’oscillation. Comparer


l’écart entre les fréquences calculées à cette question.

5.2.16 Citer la sortie à utiliser sur le circuit 74HC4040 (IM02) permettant d’obtenir une fréquence de 2,048
Mhz. Dans la suite on utilisera cette configuration.

F.1 : Modulations

6.1 Principes de base de la modulation numérique

6.1.1 Citer le rôle de la modulation.

Deux caractéristiques principales permettent de comparer les techniques de transmission :

6.1.2 Expliquer ce qu’est la probabilité d’erreur Pe par bit transmis. Quelle est sa relation avec le Taux
d’Erreur par Bit (TEB ou BER) ?

6.1.3 Expliquer pourquoi il est utile de connaître l’occupation spectrale du signal emis.

Soit une onde porteuse : s (t )  A cos  2 f 0t  0  avec 0  2 f 0

Dans les procédés de modulation binaire, l’information est transmise avec un paramètre qui peut prendre 2 valeurs,
et dans les procédés de modulation M-aire, l’information est transmise avec un paramètre qui peut prendre M va-
leurs. On associe à un mot de n digits un état de modulation en groupant les n digits sous forme d’un bloc.

6.1.4 Lorsque M=2, l’alphabet du message comporte deux symboles. Donner le nombre de symboles M-aire
(alphabet) correspondant à n symboles binaires indépendants.

6.1.5 En déduire le nombre de bits véhiculés par un symbole M-aire en fonction de M.

6.1.6 Donner l’expression R de la rapidité de modulation d’un signal dont la période de changement d’état est
T, sachant qu’il s’agit du nombre de changement d’état par seconde.

6.1.7 Donner en fonction de n et de R l’expression D du débit binaire d’un signal M-aire dont la période entre
deux bits est Tb .

6.1.8 Que peut-on dire entre le débit de source et la rapidité de modulation dans le cas d’une source binaire.

6.1.9 La qualité d’une liaison est liée au taux d’erreur par bit (TEB). Donner le rapport de définition de TEB.
D
6.1.10 L’efficacité spectrale se définit par le paramètre   où B est la largeur de bande occupée par le
B
signal modulé. Donner la valeur de  en fonction de T, B et M pour un signal M-aire.

6.1.11 En déduire l’intérêt de la modulation M-aire.

6.2 Modulation de Phase MDP M-Aires ou PSK M-Aires

En considérant que le signal modulant est un signal en bande de base de la forme :

c(t )   ck .g  t  kT  . Ce signal peut être éventuellement complexe et s’écrire avec :


k

ck  ak  jbk

-46-
 
Agrégation 2009  option A Documents ressource 

La fonction g  t  est une forme d’onde (le formant) qui est prise en considération dans l’intervalle  0,T  .

 
La modulation numérique transforme le signal c(t ) en un signal m  t   Re 

 c  t  .e 
k
k
j  0 t 0
 en relation avec

l’onde porteuse.

6.2.1 Ecrire m  t  en fonction de ak  t  , bk  t  et des expressions en phase et en quadrature de l’onde por-


teuse.

Les signaux de base ak  t  et bk  t  utilisent le même formant g  t  qui est une impulsion rectangulaire de durée
T et d’amplitude A si t   0, T  , et égale à 0 sinon.

6.2.2 Ecrire ak  t  en fonction de ak , g  t  et T . Faire de même avec bk  t  et bk , g  t  et T .

6.2.3 Sachant que les symboles ck sont répartis sur un cercle et qu’il en résulte l’écriture suivante :
ck  ak  jbk  e jk , écrire les expressions de ak  t  et bk  t  en fonction de k et du formant.

6.2.4 Pour améliorer les performances, les symboles sont répartis régulièrement sur le cercle. Donner
l’expression des phases possibles k en fonction de  , k et M lorsque M  2 .

Ecrire l’expression de m  t  comme la partie réelle d’une somme d’éléments faisant intervenir e
jk
6.2.5 , le
formant et l’expression exponentielle de la porteuse.

6.2.6 En ne considérant qu’un intervalle de temps  kT ,  k  1 T  écrire l’expression de m  t  en fonction de


A l’amplitude du formant et de cos  k  et sin  k  .

6.3 Modulation de Phase MDP-2 ou BPSK (Binary PSK)

6.3.1 Dans ce type de modulation, citer le nombre de bits transmis par période T .

6.3.2 M  2 , ck  e jk prend sa valeur dans l’alphabet 1;1 , Donner les valeurs possibles pour k .

6.3.3 Montrer que l’expression du signal modulé s’écrit :  A.cos 0t  0  si t   0, T  .

6.4 Modulation de Phase MDP-2 ou BPSK (Binary PSK) d’un motif NRZ

6.4.1 Compléter les chronogrammes du document réponse DR1 représentatifs d’un codage binaire à binaire
symétrique NRZ.

6.4.2 Pour le motif d’un bit indépendant NRZ suivant , calculer la fonction d’autocorrélation RxxE   . On
rappelle la définition de la fonction d’autocorrélation normalisée :
1 
RxxE ( ) 
Te 

x(t ) x(t   )dt

-47-
 
Agrégation 2009  option A Documents ressource 

+V

t
Te

6.4.3 Représenter cette fonction RxxE   sur le document réponse DR1 et vérifier qu’il s’agit d’une fonction
triangle.

6.4.4 L’objectif du calcul qui va suivre est de définir la densité spectrale de puissance (DSP) du signal
RxxE   . Pour réaliser ce calcul simplement nous proposons de dériver deux fois le signal RxxE   . Mon-
d2 V2
trer que cette double dérivation permet d’écrire :
d 2
 Rxx ( )   T  (  Te )   (  Te )  2 ( ) 
E

d2
2  xx
6.4.5 Calculer la transformée de Fourier de la fonction R E ( )  . On rappelle que la transformée de
d
Fourier d’une distribution de Dirac décalée est :
F ( (t  Te ))  e j 2fTe

6.4.6 Montrer que la DSP de RxxE   est : RxxE ( f )  V 2Te sin c 2 (fTe )

2 2
Représenter la densité spectrale de puissance du signal NRZ considéré entre  et .
Te Te

 sin  T  
2
1
6.4.7 Sachant que pour G    X T  2
 on a 
T
1 G  d  0,904 X 2 , calculer le pourcentage
  T  
T
de la puissance contenue dans le lobe principal.

6.4.8 Indiquer pourquoi il n’est pas envisageable de transmettre ce signal en bande de base.

6.4.9 Le signal est donc transmis en envisageant dans un premier temps une modulation BPSK. Compléter les
chronogrammes du document réponse DR2 (les variations de phases seront ici liées aux changements
d’états).

6.4.10 Sachant que si  s ( f ) est la densité spectrale de puissance d’un signal en bande de base, alors la densi-
té spectrale de puissance de ce signal modulé en BPSK par une onde de fréquence f 0 est donnée par :
1
 m  f    s  f  f 0    s   f  f 0   , calculer la densité spectrale de puissance G ( f ) associée au
4
motif NRZ précédent.

6.4.11 Représenter l’allure de G ( f ) pour V  1 et f 0  512 Khz . Donner la largeur de la bande utile en fonc-
1
tion de Te et calculer cette valeur pour  256 Khz .
Te
6.5 Modulation DPSK et MDPSK de Motorola

-48-
 
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6.5.1 Une des principales difficultés rencontrées pour démoduler un signal codé en modulation de phase est
l’absence d’une référence de phase absolue. Citer ce qu’apporte la DPSK (Differential Phase Shift
Keying) comme solution à ce problème.

6.5.2 Compléter les chronogrammes DPSK du document réponse DR2.

La modulation MDPSK utilisée dans le circuit MC145423 de Motorola remplace l’inversion de phase d’un signal à
256 Khz par un demi-cycle à 128 Khz pour réduire l’encombrement spectral de la forme d’onde.

6.5.3 En vous référant à la documentation constructeur du MC145423, compléter les chronogrammes


MDPSK du document réponse DR2.

6.5.4 Citer le principe utilisé pour la localisation des bits.

6.5.5 Retrouver sur le chronogramme MDPSK du document réponse DR3 le code transmis par le signal mo-
dulé.

Assimilation à une FSK


On se propose ici de valider le choix de Motorola pour une modulation proche de la FSK. Le principe est le sui-
vant :
VCO centré sur x  t   cos  2 f 0t 
f0

FSK

VCO centré sur


f1
x1  t   cos  2 f1t 

6.5.6 La transformée de Fourier étant considérée comme une opération linéaire, calculer X  f  et
 T T
X 1  f  respectivement pour x  t   cos  2 f 0t  et t    ;  et pour x1  t   cos  2 f1t  et
 2 2
 T T
t   ;  .
 2 2

6.5.7 En déduire l’allure des représentations spectrales de X  f  et X 1  f  puis de


S  f   X  f   X 1  f  pour les fréquences f 0  256 Khz et f1  128Khz .

6.5.8 La représentation de la densité spectrale de puissance de S  f  est la suivante :

-49-
 
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-6
x 10
3

2.5

1.5

0.5

0
-1 -0.5 0 0.5 1
6
x 10

En considérant le premier lobe utile, donner la valeur de la largeur de bande spectrale utile en MDPSK assimilée à une
FSK.

6.5.9 Comparer les résultats des questions 2.4.11 et 2.5.8 et indiquer quel est l’avantage de la répartition pro-
posée par la MDPSK assimilée à une FSK.

G.1 : Partie pédagogique

A partir d’une application utilisant l’autocommutateur Nexspan, particulièrement la mise en œuvre de


l’interface VoIP, identifier les apprentissages (cognitifs ou méthodologiques) qui peuvent être abordés en classe
pour un niveau que vous aurez précisé, puis, vous développerez une séquence pédagogique (cours, TD, TP, syn-
thèse) permettant l’acquisition de l’un de ces apprentissages. Vous prendrez appui par exemple sur les acquisi-
tions à faire au niveau « protocoles de communication » et vous donnerez la liste complète du matériel utilisé
ainsi qu’un descriptif des questions et des réponses. Vous pouvez vous appuyer sur les « Extraits du guide pro-
duit NeXspan ».

-50-
Documents réponse

Document réponse DR1

Question 5-1-2

Signal Etat
Frame 10/20
SDCLK/8Khz
ModTRI/SQ
LI SENS/2.048 Mhz
RE2/BCLK
Master/Slave

Question 6-4-1

1 0 1 1 0 0 1 0 1 Binaire
+V
NRZ
-V
Question 6-4-3

E
Rxx 

-51-
Document réponse DR2
Question 6-4-9

Question 6-5-2

1 0 1 1 0 0
Question 6-5-3

1 0 1 1 0 0

-52-
Document réponse DR3

Question 6-5-5

-53-
HC-5504 B P2
PEB 2466 P6
SMP50/SMPTA P17
U054B48 P19
Documents constructeurs MC145423
74HC04 P30
P20

74HC4040A P32
Pseudo code P34

-54-
 
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A. Syntaxe pour le Pseudo Code


B. Opérateurs
Les opérateurs de calcul sont répartis en 4 groupes de priorité, de la plus forte à la plus faible :

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@ , ^ , NON 6.
* , / , DIV , MOD , ET , << , >> 7.
+ , - , OU , OUEX 8.
= , <> , < , > , <= , >=
9.
Dans une expression, les parenthèses peuvent naturellement être utilisées pour modifier cet ordre de 10.
priorité. 11.
1. Opérateurs arithmétiques C. Structures fondamentales
+ addition [*] Les structures nécessaires et suffisantes en programmation structurée sont l'alternative, partielle ou com-
- soustraction / changement de signe [*] plète, et les itérations.
* multiplication [*]
/ division réelle [*] 1. Alternative
DIV division entière
MOD reste de la division entière (modulo)
2. Opérateurs binaires (bit à bit)
NON négation binaire
ET ET binaire
OU OU binaire 2. Itération à condition initiale
OUEX OU Exclusif binaire
<< décalage à gauche
>> décalage à droite
3. Opérateurs d'accès
= affectation
@ adresse de (préfixe) [*]
3. Itération à condition finale
^ contenu de (suffixe) [*]
[] accès à un élément de tableau [*]
. accès au champ d'un enregistrement [*]
^. accès au champ d'un enregistrement pointé [*]
-> autre écriture de ^. [*] 4. Boucle
4. Opérateurs relationnels
== équivalent à [*]
!= différent de [*]
< inférieur à [*]
> supérieur à [*]
<= inférieur ou égal à [*]
>= supérieur ou égal à [*]
5. Opérateurs logiques
NON négation logique
ET ET logique
OU OU logique
OUEX OU Exclusif logique

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