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éblouissant, lui parler d’un air doux » , les termes mélioratifs (« éblouissant« , « doux« ) accentués par des
adverbes intensifs (« bien« , « si« ) révèlent la fascination de Julien pour Mme de Rênal.
- Cette fascination est mutuelle comme en témoignent les adverbes intensifs de la phrase suivante, qui dévoile le
point de vue de Mme de Rênal sur Julien Sorel : « joues si pâles » , « si rose« .
- La multiplication de ces adverbes intensifs semble parodier l’incipit de La Princesse de Clèves où Mme de La
Fayette décrit un coup de foudre à l’aide de ces mêmes procédés littéraires.
- Il s’agit bien sûr d’une subtile parodie car chez Stendhal, le cadre n’est pas la fastueuse cour d’Henri II
comme dans La Princesse de Clèves, mais une maison bourgeoise.
- Le décalage entre le style précieux et l’univers décrit peut ainsi prêter à sourire.
B – La transformation des personnages
Conclusion
- Stendhal crée une scène de rencontre amoureuse originale où le lecteur assiste à la métamorphose des