Vous êtes sur la page 1sur 13

Introduction

Le traitement d’image est un domaine très vaste qui a connu, et qui


connait encore, un développement important au cours des dernières
décennies.
Et c’est une étape primordiale dans la visualisation, l’analyse,
l’interprétation, le stockage est la transmission des images.
En effet, tous les secteurs scientifique (physique, biologie, médecine,
astronomie, automatique,…) font appel à cette discipline.
Par traitement d’image, on désigne l’ensemble des opérations appliquées
sur les images numérique transformant un image en une autre. On trouve
qu’une image est une représentation d’une personne ou d’une chose. Avec un
ensemble d’informations organisées avec une fonction (x,y), par exemple on
trouve pour l’imagerie médicale, qui est la plus utile a l’être humaine, et il
travaille avec lui pour améliorer son diagnostic de la maladie. Il est considéré
comme un moyen d’obtenir des images du corps humain et de les restituer a
partir de divers phénomènes physique.
Dans ce chapitre, nous avons consacré l’étude a l’image et l’image médicale
comme type predomin.
 Définition de l’image :

L’image est une représentation d’une personne ou d’un objet par la


peinture, la sculpture, le dessin, la photographie, le film, etc. C’est aussi un
ensemble structuré d’informations qui, après affichage sur l’écran, ont une
signification pour l’œil humain.

Elle peut être décrite sous la forme d’une fonction I(x, y) de brillance
analogique continue, définie dans un domaine borné, tel que x et y sont
les coordonnées spatiales d’un point de l’image et I est une fonction
d’intensité lumineuse et de couleur. Sous cet aspect, l’image est inexploitable
par la machine, ce qui nécessite sa numérisation.

 Acquisition d'une image :

L'étude de cette étape passe immanquablement par le système


d'acquisition qui fait référence : l'œil. On utilise plus couramment des
caméras vidéo, ou récemment pourquoi pas des appareils photos
numériques. En médecine, on utilise des imageurs IRM, TEP, scanner X,
écho doppler, échographie, scintigraphie etc.

Tous ces systèmes peuvent être comparés à des capteurs. Il ne faut pas
oublier qu'il y a une étape de conversion analogique/numérique. C'est
souvent cette étape qui limite la résolution de l’image.

L'une des caractéristiques intéressantes de ces capteurs est la taille du plus petit
élément (pixel).
 Caractéristiques d’une image numérique :

L’image est un ensemble structuré d’informations caractérisé par les paramètres


suivants :

a. Pixel :

Contraction de l’expression anglaise « Picture éléments » : éléments


d’image, le pixel est le plus petit point de l’image, c’est une entité calculable
qui peut recevoir une structure et une quantification. Si le bit est la plus
petite unité que peut traiter un ordinateur, le pixel est le plus petit élément
que peuvent manipuler les matériels et logiciels d’affichage ou
D’impression. La lettre A, par exemple, peut être affichée comme un
groupe de

Figure( 1) Lettre A affichée comme un groupe de pixel

La quantité d’information que véhicule chaque pixel donne des nuances entre
images Monochromes et images couleurs. Dans le cas d’une image monochrome,
chaque pixel est codé sur un octet, et la taille mémoire nécessaire pour afficher une
telle image est directement liée à la taille de l’image.

Dans une image couleur (R.V.B.), un pixel peut être représenté sur
trois octets : un octet pour chacune des couleurs : rouge (R), vert (V) et
bleu (B).
b. Dimension :
C’est la taille de l’image. Cette dernière se présente sous forme de matrice
dont les éléments sont des valeurs numériques représentatives des
intensités lumineuses (pixels). Le nombre de lignes de cette matrice
multiplié par le nombre de colonnes nous donne le nombre total de pixels
dans une image.
c. Résolution :
C’est la clarté ou la finesse de détails atteinte par un moniteur ou une imprimante
dans la Production d’images. Sur les moniteurs d’ordinateurs, la résolution est
exprimée en nombre de pixels par unité de mesure (pouce ou centimètre), elle
peut s'exprimer en DPI (« dots per inch » : points par pouce) ou en PPP (points
par pouce). On utilise aussi le mot résolution pour désigner le nombre total de
pixels affichables horizontalement ou verticalement sur un moniteur ; plus grand
est ce nombre, meilleure est la résolution.

Le choix de la résolution dépend de la destination finale de l'image : la


résolution d'un écran informatique (moniteur) est de 72 DPI ; en
conséquence, toute image destinée à l'affichage sur l'écran ne nécessite
qu'une résolution de 72 voire 75 DPI. Dans le cas d'une numérisation, on
peut calculer avec précision la résolution idéale. Pour affichage à écran, la
formule de calcul est : Taille de destination (en points) / Taille d'origine
(en pouces).

d. Bruit :

Le bruit est un terme issu du domaine de l'acoustique et désigne un signal parasite.


Que ce soit pour le son ou pour l'image, le principe est identique : sur tout signal de
base vient s'adjoindre un ensemble d'informations parasites aléatoires.
Un bruit (parasite) dans une image est considéré comme un phénomène de
brusque variation de l’intensité d’un pixel par rapport à ses voisins. Sur une
image, le bruit est particulièrement visible dans les zones sombres.
Pourquoi ?
Simplement car le capteur perçoit moins de lumière et dispose donc de
moins d'informations électriques. Si le signal diminue, la proportion de
bruit augmentera. La solution : éclairer.
De la même manière, la sensibilité influe sur la qualité de l'image car le
capteur n'est pas nativement apte à supporter de hautes sensibilités. Plus
on augmente la sensibilité et plus la mesure de la lumière sera
approximative, donc plus le signal sera amplifié, tout comme le bruit par la
même occasion.
e. Histogramme :

L’histogramme des niveaux de gris ou des couleurs d’une image est une
fonction qui donne la fréquence d’apparition de chaque niveau de gris (couleur)
dans l’image. Pour diminuer l’erreur de quantification, pour comparer deux
images obtenues sous des éclairages différents, ou encore pour mesurer
certaines propriétés sur une image, on modifie souvent l’histogramme
correspondant.
L’histogramme est une courbe en deux dimensions pour laquelle l’axe vertical
représente le nombre de pixel de l’image ou encore la proportion de ces pixel
dans l’image, tandis que l’axe horizontal représente l’ensemble des valeurs de
luminosité potentielles de l’image comme se présente la figure ci-dessous
(Figure ) :

Figure : Un histogramme.

Il permet de donner un grand nombre d’information sur la distribution


des niveaux de gris (couleur) et de voir entre quelles bornes est repartie la
majorité des niveaux de gris (couleur) dans les cas d’une image trop claire
ou d’une image trop foncée.
Il peut être utilisé pour améliorer la qualité d’une image (Rehaussement
d’image) en introduisant quelques modifications, pour pouvoir extraire les
informations utiles de celle-ci.
f. Contours :
Les contours représentent la frontière entre les objets de l’image, ou la limite
entre deux pixels dont les niveaux de gris représentent une différence
significative. Les textures décrivent la structure de ceux-ci. L’extraction de
contour consiste à identifier dans l’image les points qui séparent deux
textures différentes.
g. Luminance :
C’est le degré de luminosité des points de l’image. Elle est définie aussi
comme étant le quotient de l’intensité lumineuse d’une surface par l’aire
apparente de cette surface, pour un observateur lointain, le mot luminance
est substitué au mot brillance, qui correspond à l’éclat d’un objet. Une
bonne luminance se caractérise par :
- Des images lumineuses (brillantes) ;
- Un bon contraste : il faut éviter les images où la gamme de contraste
tend vers le blanc ou le noir ; ces images entraînent des pertes de
détails dans les zones sombres ou lumineuses.
- L’absence de parasites.

h. Contraste :
C’est l’opposition marquée entre deux régions d’une image, plus précisément
entre les régions sombres et les régions claires de cette image. Le contraste
est défini en fonction des luminances de deux zones d’images.

Si L1 et L2 sont les degrés de luminosité respectivement de deux zones voisines


L −L
A1 et A2 d’une image, le contraste C est défini par le rapport : C = 1 2
L1
L’imagerie médicale  :
L'imagerie médicale regroupe les moyens d'acquisition et de restitution d'images du corps
humain à partir de différents phénomènes physiques tels que : l'absorption des rayons X, la
résonance magnétique nucléaire, la réflexion d'ondes ultrasons ou la radioactivité.
On associe parfois à l’imagerie médicale les techniques d'imagerie optique comme
l'endoscopie.
Les techniques de l’imagerie médicale sont considérées surtout comme outil diagnostique,
elles sont aussi largement utilisées dans la recherche biomédicale.

 Caractéristiques :

L’image médicale et comme toute image numérique est définit par un ensemble de
caractéristiques, on va citer les plus importantes dans notre travail, tout d’abord il faut
définir l’unité de base et le plus petit élément dont une image est constitué qui est:

Le Pixel: qui est une entité calculable qui peut recevoir une structure et une quantification.
Si le bit est la plus petite unité d’information que peut traiter un ordinateur, le pixel est le
plus petit élément que peuvent manipuler les matériels et logiciels d’affichage ou
d’impression. Chaque pixel a une position et une valeur dite: Luminance.

La Luminance : est le degré de luminosité des points de l’image. Elle est définie aussi
comme étant le quotient de l’intensité lumineuse d’une surface par l’aire apparente de cette
surface, pour un observateur lointain, le mot luminance est substitué au mot brillance, qui
correspond à l’éclat d’un objet.

la Dimension : C’est le nombre de pixels multiplié par le nombre d'octets nécessaires au


codage d'un seul pixel. Les images brutes codifient en général chaque pixel sur un octet (images
satellites METEOSAT, SPOT, Landsat.); certaines images dédiées à un type précis de carte
graphique codifient le pixel sur un demi octet ou même sur un seul bit (format d'image noir et
blanc binaire). Par contre les images naturelles de très haute qualité sont codées sur 3, 4, voire 6
octets par pixel. Ces fichiers sont donc très volumineux et subissent une compression pour le
stockage et la transmission.
Image à niveau de gris: Le niveau de gris est la valeur de l’intensité
lumineuse en un point. La couleur du pixel peut prendre des valeurs
allant du noir au blanc en passant par un nombre fini de niveaux
intermédiaires.

Donc pour représenter les images à niveaux de gris, on peut attribuer à


chaque pixel de l’image une valeur correspondant à la quantité de
lumière renvoyée. Cette valeur peut être comprise par exemple entre 0
et 255. Chaque pixel n’est donc plus représenté par un bit, mais par un
octet. Pour cela, il faut que le matériel utilisé pour afficher l’image soit
capable de produire les différents niveaux de gris correspondant. Le
nombre de niveaux de gris dépend du nombre de bits utilisés pour
décrire la " couleur " de chaque pixel de l’image. Plus ce nombre est
important, plus les niveaux possibles sont nombreux.

Les types d’image médicale :


Types d’imagerie m ́médicale Parmi les m ́méthodes d’imagerie m
́médicales les plus couramment employées en médecine, on peut citer
d’une part les méthodes tomographiques basés soit sur les rayons X
(radio- logie conventionnelle, tomodensitomètre ou CT-scan,
angiographie,...) soit sur la r ́résonance magnétique (IRM), les m
́méthodes ́é chographiques utilisant les ultra-sons, et enfin les m
́méthodes optiques utilisant les rayons lumineux.

 Figure ( ) image médicale


1. Les champs magnétiques :
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de visualiser la
structure anatomique de

Tout volume du corps, en particulier des tissus mous tels que le


cerveau, la moelle épinière, les viscères, les muscles ou les tendons.
(IRM anatomique). L’IRM permet aussi de suivre l’activité d’un organe
tel le cerveau, a travers l’afflux de sang oxygène ́e dans certaines de ses
zones (IRM fonctionnelle).

Figure() : Scanner d’IRM.

2. La radioactivité
La radioactivité utilise les rayons X. Passant à travers une
certaine partie du corps, ils impressionnent un film
radiographique, plus ou moins noirci en fonction de l’organe
traversé. La radio ressemble ainsi a une ombre chinoise, ou les os
apparaissent en blanc et les structures moins
denses (comme les poumons) en noir

Figure() :Un échantillon d’images radiographiques


3. Les rayons X :
Les rayons X (RX) sont des ondes ́é lectromagnétiques de même nature
que les ondes de Lumière mais plus énergétiques. Ils ont la propriété
d’être attenues par toutes sortes de

Substances y compris les liquides et les gaz. Ils peuvent traverser le


corps humain, ou` seront Plus ou moins attenués suivant la densité des
structures traverses. Ils L’utilisation de rayons X est d’usage courant.
Ces rayonnements, comme les rayons gamma Sont ionisants et donc
dangereux. En particulier, l’irradiation d’une cellule en phase de mitose
peut provoquer une mutation de l’ADN et peut provoquer l’apparition
d’un cancer à terme. Toutefois, grâ ce aux mesures de radioprotection,
le risque inhérent aux examens X est limite au maximum.

Différents types d’examens utilisent les rayons X :

Radiographie Utilisant des rayons X et parfois l’injection de


produit de contraste. Les images Obtenues sont des projections
des organes et des différents systèmes suivant un plan.
Généralement, la radiographie est utilisée pour le système
osseux car il s’agit du système le plus visible sur une
radiographie du corps.

Scanner X Tomographie utilisant les rayons X : Les images


obtenues sont des coupes Millimétriques (ou infra-
millimétriques) pouvant être ́é tudiées dans tous les plans de
L’espace, ainsi que des images tridimensionnelles.

Scanner DEXA : Mesurant la densité osseuse (ou ostéo


densitomètre).
Les ultrasons
Les ultrasons sont des ondes sonores imperceptibles a l’oreille
humaine. Comme toutes les ondes sonores, les ultrasons sont absorbés
ou réfléchis parles substances qu’ils rencontrent.

L’échographie
L’ ́é chographie est une technique d’exploration de l’intérieur du corps
basée sur les ultra- sons.
Une sonde envoie un faisceau d’ultrasons dans la zone du corps à
explorer. Selon la nature des tissus, ces ondes sonores sont réfléchies
avec plus ou moins de puissance. Le traitement de ces échos permet
une visualisation des organes observés.

La scintigraphie
La scintigraphie est une technique d’imagerie qui fait intervenir la
médecine nucléaire.

Elle permet de visualiser le fonctionnement d’un organe (cœur,


poumons, reins vessie, Organes digestifs) ou de tout un système
(système ostéome-articulaire, système immunitaire). Elle permet en
procédant au marquage de certaines molécules de l’organisme, d’en
étudier la circulation dans le corps (scintigraphie des globules blancs
par exemple). Les cellules marquées peuvent être visualisées.
Figure() : image d’échographie.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons étudié l'image, ses caractéristiques et
types, et présenté la définition de l'image médicale, ses caractéristiques
et types.

Vous aimerez peut-être aussi