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Secousse ou succession de secousses plus ou moins violentes du sol. Un séisme
résulte du relâchement brutal de contraintes dans la croûte terrestre qui provoque un
glissement de deux compartiments le long d'une faille et un rebond élastique. Ces
secousses peuvent être imperceptibles ou très destructrices.
La rupture qui s'en suit provoque des vibrations, légères ou fortes, de la surface
du sol. Le foyer du séisme est le point initial de la rupture. Immédiatement au-dessus,
l'épicentre est le lieu d'intensité maximale du choc en surface. Ces ondes de choc se
propagent en cercles concentriques à partir du foyer et de l'épicentre, diminuant
d'intensité à mesure qu'elles s'en éloignent. Ces ondes sismiques sont les ondes
primaires (ondes P) et les ondes secondaires (ondes S). Les ondes P provoquent un
déplacement des objets dans la direction de propagation des ondes de choc. Ce sont
les premières que l'on ressent lors d'un séisme, car elles se propagent plus vite que les
ondes S, qui déplacent les objets dans un sens perpendiculaire à la direction de
propagation.
Six sortes d'ondes de choc sont engendrées au cours de ce processus. Deux sont
classées comme ondes de volume — c'est-à-dire qu'elles se propagent à l'intérieur de
la terre — et les quatre autres sont des ondes de surface. Les ondes transmettent aux
objets deux types de mouvements. Les ondes primaires ou de compression (ondes P)
les font osciller d'avant en arrière dans la même direction que leur propagation, alors
que les ondes secondaires ou de cisaillement transversal (ondes S) transmettent des
vibrations perpendiculaires à leur direction. Les ondes P se propagent toujours à plus
grande vitesse que les ondes S ; ainsi, quand un tremblement de terre se produit, les
ondes P sont les premières à se manifester et à être enregistrées dans les observatoires
sismologiques du monde entier.
I-1-QU’EST-CE QUE LE RISQUE SISMIQUE :
Le risque sismique est définie comme l’estimation de pertes au cours d’une
période de référence et dans la région considérée. Il est proportionnel au nombre de
vies humaines et à la valeur des biens exposés. Il dépend donc du développement de
la région. Dans un désert parfait le risque sismique est nul, quelque soit la sismicité
du lieu.
Parmi les catastrophes naturelles qui affectent la surface de la terre, les
secousses sismique sont sans doute celles qui ont le plus d’effets destructeurs dans les
zones urbanisées.(voir tableau)
avec d=0.9h
lx 1 h 1
Dalle reposant sur quatre appuis 0.4 t
ly 45 l x 40
lx 1 ht 1
Dalle reposant sur deux appuis 0 .4 1
ly 35 l x 30
ht 1
Plancher en corps creux :
l 22.5
IV- LE DIMENTIONNEMENT :
IV-1-Calcul des Sollicitations:
Avant de calculer les efforts et de déterminer les sections des différents
éléments d'une ossature ou d'un ouvrage que l'on projette, il faut d'abord en définir les
dispositions d'ensemble (forme, dimensions), il est donc indispensable de déssiner à
l'échelle toutes les vues nécessaires.
Les efforts sont déterminés en appliquant les méthodes de la résistance des
matériaux.
IV-2- Forces agissant sur la construction:
les ossatures des constructions (ou structure) ont pour objet de résister aux effets des
différentes forces appliquées, elles doivent assurer la transmission de ces forces
depuis leur point d'application jusq'au sol.
Ces forces comprennent :
Les charges permanentes, et en particulier le poids propre de la construction.
Les surcharges d'exploitation.
Les surcharges climatiques.
Au effets de ces forces s'ajoutent ceux qui sont dus aux : séismes, déplacement,
tassement inégaux de fondation, …etc.
Les surcharges à prendre en compte dans les bâtiments sont définies par la norme
qui fixe les valeurs des surcharges pour les bâtiments à usage d'habitation et de
bureaux, et pour certains bâtiments publics.
V)-ETAPES DE CALCUL :
Pour effectuer la descente de charge, on considére chaque travée de plancher
indépendant (un poteau porte la moitié de travée de part et d’autre), puis on différenci
les charges permanentes et celles d’exploitation, ensuite on effectu la descente de
charges niveau par niveau par calcul cumulé à partir du haut.
V-1)-Calcul des Semelles de fondation:
Les fondations d'une construction sont constituées par les parties de l'ouvrage
qui sont en contact avec le sol, les éléments de fondation transmettent les charges au
sol, leur bonne conception et réalisation découlent de la bonne tenue de l'ouvrage.
Les massifs de fondations doivent être stables, ils ne doivent pas donner lieu à des
tassements différentiels.
L'étude géotechnique et géologique a pour but de préciser le type, le nombre et
la dimension des fondations nécessaires pour fonder un ouvrage donné sur un sol
donné. Il est donc nécessaire d'adapter le type et la structure de fondation à la nature
du sol qui va supporter l'ouvrage.
V-1-1)- Prédimensionnement :
L’organigramme suivant indique la méthode de prédimensionnement des
semelles isolées et filantes. (Voir la page suivante).
Données : G, Q, a, b, sol
Semelle Semelle
Continue Isolée
S1 Aire approché :
B1 S1 = (G+Q)/ sol = B²1a/b S1 a Et S1b
1.00 A1 B1
b a
8 d . fe / s
Nappes supérieures ┴ A
Nappes supérieures┴ B
Ay Ax / 4
N U ( A a)
Ay
8 d1. f e / s
Nu 0.045 u h fc28b
1 1.15 1
10% pour les poteaux intermédiaires voisins des poteaux de rive dans les
bâtiments comportant plus de trois travées.
1 1.1 1 1.1 1
Longueur libre lo
la longuer libre d'un poteau appartenant à un bâtiment à étages multiples est
comptée :
Entre faces supérieurs de deux planchers consécutifs
La jonction avec la fondation à la face supérieure du premier plancher.
Longueur de flambement lf
la longueur de flambement dépend des liaisons d'extrémités, dans le cas des
bâtiments :
lf =0.7l0 ; si le poteau est encastrées dans un massif de fondation ou assemblées à
des poutres de planchers ayant au moins la même raideur que lui et le
traversant de part en part (cas d'un poteau intérieur).
lf =l0 dans tous les autres cas.
Rayon de giration i
I min
i
B Avec Imin : moment quadratique minimal de la section de béton
seul par rapport à un axe passant par le centre de surface
B : aire de la section droite de béton
Elancement
On appelle élancement le rapport de la longueur de flambement lf au rayon
de giration de la section droite du béton seul i
lf
i
Section B Imin i
type
a
a/23
b ab Ba3/12 23lf/a
V-4-2)-Hypothèses de calcul
H
h1
Inclinaison = Arctang(H/D)
Charges permanentes :
Les charges permanentes sont dues aux poids propre des marches, et le poids
des paillasses.
Marches :
G1=25kN/m3 (h/cos+H/2) + enduits + revêtements.
Paillasses :
G2=25kN/m3h1+enduits + revêtements.
Vérification de la flèche
On procède au calcul des flèches en application des principes de l’article
A.4.6,1, qui a pour but d’évaluer les flèches des poutres, une première intégration des
courbures donne les rotations (ou déviation angulaire); l’intégration donne les
déformations normales à la fibre moyenne.
Le calcul de déformation d’une poutre fléchie se fait par la formule classique
M 1
de la Résistance des Matériaux y' ' que l’on intègre deux fois. Le calcul de
EI r
x et y sont les taux minimaux d’acier en travée dans le sens “x” et dans le sens “y”,
doivent satisfaire les conditions suivantes:
Le calcul des voiles en béton armé, se fait en considérons le voile comme une
poutre isostatique de longeur unitaire, appuyé sur ses deux extrémités, et chargé
triangulairement par le poids des terres, si on a à l’extrémité du voile une surcharge
(exemple : parking…), cette derniére s’appliquera comme une charge rectangulaire.
p w l '3 w p e l '3 e
M
8.5(l ' w l ' e )
entière, l'expression du Moment sur l'appui étudié.
Le Moment en travée est déterminés par la relation suivante:
x x
M ( x ) ( x) M w (1 ) M e
l l
Les moments d ‘inertie des sections transversales sont les mêmes dans les
différentes travées en continuité.
La fissuration est considérée comme non préjudiciable à la tenue du béton
armé et de ses revêtements.
Dans le cas ou l’une de ces trois hypothèses n’est pas vérifiée, on peut
appliquer la méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
relativement élevé (méthode de Caquot).
Données :
Combinaison de base : Nu = 1.35 G + 1.5 Q
Longueur de flambement :lf
Section du poteau : a,b ou D
Matériaux : fc28 , fe
Rayon
I min
i
de giration
oui
oui 50 non
0.85 50
2
2 0.6
1 0.2
35
(-1cm d'enrobage)
Section réduite
Type Br = (d-2)²/4
Br = (a-2) (b-2)
Section
A'su
Données : M
u,
h, d, b, fc28, s, b
d
h
Asu fbu = 0.85 fc28 /b
fsu = fe /s
b l = fe /sEs
l = 7/7+2l
l = 0.8 l (1-0.4 l )
= Mu /bd² fbu
Augmenter h
NON Section en Té
5/3 Augmenter f
c28
l Diminuer f
e
OUI
OUI NON
Utilisation des
l armatures
comprimées
NON ( l )bd 2 f bu
A' su
0.186 (d d ' ) f su
0.8 l bdf bu
OUI Asu A' su
f su
OUI
0.104
u 1.25 1 1 2
NON
u (solution dans[0,1/6] de
l'équation 4éme degrés u =1-0.936(1-2) u = 0.8u
bdf bu
u = 5u²(3-8u) / 3(1-u)² u = (16u-1)/15 Asu u
f su
bdf bu bdf bu
Asu u Asu u
f su f su
Organigramme de Calcul à L'ELU d'une section en Té en flexion simple
h
Asu
Modification de
s NON la section en Té
OUI
NON OUI
l OUI
0.186
NON
Section
rectangulaire
(b0,h)
u = 0.8
Organigramme de Vérification à L'ELS d'une section rectangulaire en flexion
simple
Y1 Solution positif de
by1² + 30(As+A's)y1 - 30(As'd' + Asd) = 0
K=Mser/I
bc = Ky1
st = 15K(d-y1)
sc = 15K(y1-d')
bc bc
et
Redimensionner la
st st section à l'ELS
NO
N
et
sc sc
OU
I
ELS Vér
Calcul des
poteaux
ifié