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Douala

capitale économique du Cameroun


Douala

Héraldique

Vue aérienne
Administration
Pays Cameroun
Région Région du Littoral
Département Wouri
Maire Roger Mbassa Ndine
Démographie
Population 3 793 000 hab. (2021[1])
Densité 9 251 hab./km2
Géographie
Coordonnées 4° 03′ nord, 9° 42′ est
Altitude 13 m

Superficie 41 000 ha = 410 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Douala

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Douala est la capitale économique et le principal centre d'affaires du Cameroun, en Afrique centrale.
Peuplée de 3,7 millions d’habitants[1],[2], elle est l'une des deux plus grandes villes du pays avec la
capitale politique Yaoundé. La ville se développe à partir de son port de commerce sur l'estuaire du
fleuve Wouri ouvert sur le golfe de Guinée. Chef-lieu de la région du Littoral et du département du
Wouri, elle a le statut de communauté urbaine constituée de six communes d'arrondissement.

Toponymie

Panorama.
Pont Joss.

Palais des rois Bell.

Pour le commun des habitants de Douala, le nom de cette cité est une altération phonétique d’Ewalé,
nom de l’ancêtre éponyme des Duala. Cette version est contestée par Ebélé Wei qui, dans l’ouvrage
Paradis tabou, autopsie d’une culture assassinée, professe que : « La ville de Douala qui (…) porte
officiellement son nom actuel depuis le décret colonial allemand du 1er janvier 1901, le portait déjà
rituellement depuis 1578 par la grâce de son fondateur Ewalé quand celui-ci installa son peuple au
bord du Wuri, en un lieu qu’il baptisa péremptoirement Madu M’Ewalé ou l’embouchure d’Ewalé (situé
entre l’estuaire et le plateau Joss, et plus tard étendu vers l’Aqua Beach, aux alentours de Bonamouti.
Madu M’Ewalé progressivement simplifié en Madumwalé, puis en Madumalé, est la forme plurielle
de Dul’Ewalé, simplifié en Duwalé qui par la « faute » du génitif A de Duwal’A Mbedi est devenu Duala.
Dès lors, l’on peut considérer comme une anecdote ou un simple jeu de mot l’hypothèse situant
l’étymologie de Duala à l’exclamation « Dua, Ala! » (« Démarre, vas-y ! ») qui n’a rien à voir avec le
débarquement des fils d’Ewalé, et encore moins avec le patronyme de l’ancêtre donné au site par
voie de baptême »[3].

Aujourd’hui, Douala est une mosaïque des différentes ethnies de toutes les régions du Cameroun.

Géographie
Douala, ses routes et l'aéroport.

Plan de peu antérieur à 2016

Douala. Plan, de peu antérieur à 2013

Situation

Vidéo externe
https://www.youtube.com/watch?v=S2yMdrWzaRw

2019-01-07 Douala by Drone

Site portuaire situé en bordure de l'océan Atlantique, au fond du golfe de Guinée, à l'embouchure du
fleuve Wouri, Douala a le plus grand port du pays, et l'un des plus importants d'Afrique centrale. La
ville s'étend sur les deux rives du fleuve. Depuis octobre 2017, un second pont s'étend sur le fleuve
pour en relier les deux rives.

Climat

Le climat de Douala est de type équatorial : il se caractérise par une température à peu près
constante, autour de 26°, et des précipitations très abondantes, particulièrement pendant la saison
des pluies, de juin à octobre. L'air est presque constamment saturé d'humidité : 99 % d'humidité
relative en saison des pluies, mais 80 % en saison sèche, saison sèche « relative », d'octobre à mai[4].
Températures et précipitations moyennes à Douala - altitude : 17 m - latitude: 4°03' N
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année

Température minimale
24,2 24,5 24,4 24,3 24 23,3 22,8 22,7 22,8 23,1 23,5 24,1 23,6
moyenne (°C)

Température maximale
29,9 30,1 29,9 29,6 29,1 27,8 27 26,8 27,5 28,1 28,8 29,5 28,7
moyenne (°C)

Précipitations (mm) 82 107 227 294 313 310 370 358 352 377 271 113 3 174
Source : Tableau climatique de Douala (en °C et mm, moyennes mensuelles) fr.climate-data.org (https://fr.climate-dat
a.org/afrique/cameroun/littoral/douala-890444/#climate-table)

Ces précipitations sont à l'origine de fréquentes inondations, qui contribuent en outre au


développement de maladies telles que le choléra ou le paludisme. Pour remédier à ces difficultés, un
projet de drainage des eaux pluviales et d’aménagement de plusieurs quartiers riverains des drains a
été lancé en 2019[5]. Ces drains sont des poubelles remplies de plastique et sont peu curées. Ce qui
ne ralenti pas les inondations qui paralysent la ville toutes les années de puis 2000.

Article détaillé : Inondations à Douala en 2020.

Canal de drainage (2020).


Nouveau pont sur le Wouri.

Vue du quartier Bonanjo.

Histoire

Article détaillé : Chronologie de Douala.

Faute d'écrits, l'histoire de Douala, comme celle du Cameroun et d'une grande partie de l'Afrique
centrale, ne nous est connue que par des témoignages extérieurs, très rares avant le xve siècle.

Au ive siècle av. J.-C.[6], un explorateur carthaginois du nom de Hannon longe les côtes africaines,
découvre de hautes montagnes en éruption qu'il nomme, « Char des dieux », puis une baie qu'il
appelle « corne du Sud ». Hannon aurait ainsi découvert le mont Cameroun. On doute aujourd'hui que
les Carthaginois soient allés aussi loin.

Entre les xe et xiiie siècles, certaines communautés (les Bakoko et les bassa[7]), auraient résidé à
Ngog Lipondo (en Bakoko) ou Ngog Lituba en bassa avant de descendre jusqu'aux berges du fleuve
Wouri dans la région du Littoral.

Au xve siècle, en 1472, des explorateurs portugais conduits par Fernâo do Po reconnaissent la côte
de l'actuel Cameroun. Ils découvrent notamment une grande montagne, puis l'estuaire d'un fleuve
doté d'une grande population de crevettes. Ils baptisent la montagne Serra de Fernao do Po et le
fleuve Rio dos Camaroes (Rivière des crevettes). Ils auraient ainsi reconnu le Mont Cameroun et
l'estuaire du Wouri, le fleuve qui traverse Douala.

Les Espagnols arrivent plus tard et délogent les Portugais mais adoptent le nom donné par ces
derniers, l'adaptant en espagnol : Rio de Camarones.

En 1578, les Douala, partis du bassin du Congo , s'installent non loin de l’estuaire. Les nouveaux
arrivants trouvent sur place deux autres peuples, les Bakoko et les Bassa .

L’« estuaire des crevettes » est sans doute le Wouri (dérivé du nom Ewoli/Ewodi), car l'espèce de
crevettes dite mbeatoe (Callianassa Turnerana White) remonte l'estuaire tous les trois à cinq ans et
envahit le fleuve, phénomène très surprenant[8].

Les Portugais s'installent au large, dans l’île de Bioko, qu’ils baptisent Fernando Poo, et délaissent la
côte.

Jusqu'au xixe siècle, la plupart des Européens qui viennent au Cameroun sont des commerçants,
notamment des Portugais, des Espagnols, des Hollandais, des Français, des Anglais et des
Allemands. Ils achètent de l’ivoire, du caoutchouc, des esclaves (…) en échange d’alcool, de produits
manufacturés, de poudre (…) aux habitants de la région côtière qui leur servent d'intermédiaires avec
l'intérieur du pays. Cette situation dure jusqu’à la colonisation du Cameroun par les Allemands en
1884.

Le protectorat, les mandats et les tutelles

En 1840, l'Anglais Thomas Buxton prend la tête d'une expédition britannique vers les côtes ouest-
africaines. Il est accompagné entre autres par le pasteur jamaïcain John Clarke et son compatriote
le Dr G.K. Prince. Le 1er janvier 1841, l'expédition de T. Buxton fait une escale à Fernando Po
(Malabo : actuelle capitale de la Guinée équatoriale). Mais compte tenu des circonstances assez
favorables pour leur mission d'évangélisation, l'expédition décide de s'établir sur l'île. De là, le pasteur
Clarke et le Dr Prince pénètrent en amont de l'estuaire. C'est ainsi qu'ils établissent les premiers
contacts avec les riverains. Les Anglais rebaptisent le Rio de Camarones Cameroons Town.
Une fois retournés en Angleterre, Clarke et Prince recrutent pour la prochaine mission africaine.
Parmi les recrues, un dessinateur des docks de l'Amirauté de Dovonport, Alfred Saker.

En février 1844, arrivé à Fernando Po, Alfred Saker opère sa première conversion en la personne de
Thomas Horton Johnson. Ce dernier l'accompagne l'année suivante dans sa première mission de
pasteur africain du Béthel à Cameroons Town. Le 16 juin 1845, Alfred Saker et Johnson s'établissent
sur les terres de King Akwa, à l'endroit où se trouve aujourd'hui le temple du centenaire, à Douala. Au
même moment, Joseph Jackson Fuller arrive à Fernando Po en provenance de la Jamaïque, et
apporte vite une contribution décisive à la « Mission Afrique ».

En 1872, se servant des travaux du révérend jamaïcain Joseph Merrick sur la grammaire de la langue
Isubu, Alfred Saker traduit les saintes Écritures en langue douala.

Colonisation allemande (1884-1914)

Le 12 juillet 1884, un traité de protectorat est signé avec les rois Douala, négocié par le Dr E. Schmidt,
le représentant de la firme allemande Woermann-Linie[9].

Le 14 juillet 1884, l'explorateur allemand Gustav Nachtigal, exerçant comme Consul de son pays en
Afrique du Nord, débarque dans l'estuaire de Cameroons Town pour prendre possession du territoire.
Le drapeau de l'Empire allemand est hissé sur Bell Town, en présence des représentants d'autres
communautés douala, comme Akwa Town, Hickory Town et Deido Town, plus précisément sur le
plateau Joss[10]. La ville, qui compte à peine 30 000 habitants, devient sous le nom allemand de
Kamerunstadt la capitale du pays de 1885 à 1901.

La corvette allemande SMS Olga durant la canonnade de Hickorytown (aujourd'hui Douala) le 21 décembre 1884.
Jetée du port de Douala (ca 1905)

En 1888, Théodor Christaller fonde la première école sur le plateau Joss, sur le site de l'actuel
Douala.

Le 1er janvier 1901, par décret du gouverneur allemand, la ville devient Douala. Le nom d'origine,
Kamerunstadt, est transmis à l'ensemble du pays. Par ailleurs, la capitale est transférée à Buéa
jusqu'en 1908, date à laquelle elle revient à Douala, pour repartir à Yaoundé en 1910.

En 1905, une pagode est construite à Bonanjo, quartier de la ville, par le roi August Manga Ndoumbe.
Il s'agit toujours d'un monument emblématique de la ville : c'est le Palais des rois Bell.

Un différend d'interprétation du traité de 1884 entre les rois Douala Manga Bell (August Manga
Ndoumbe, décédé vers 1910), Dika Mpondo Akwa et les autorités allemandes, relatif à des questions
foncières ayant entraîné des expropriations, conduit le roi à fomenter des émeutes en 1910. Par la
suite, les autorités traditionnelles tentent de soulever le reste du Cameroun contre les autorités
allemandes. Le 8 août 1914, au terme d'un long procès, le roi du peuple douala, Rudolf Douala
Manga Bell, principal instigateur du complot anti-allemand, et son secrétaire Ngosso Din, sont
condamnés à mort et pendus[11].

Protectorats britannique et français

Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, les troupes alliées envahissent le Cameroun. Le


27 septembre 1914, un détachement français appuyé par des navires britanniques et français prend
Douala. Des troupes françaises et britanniques occupent la ville jusqu'en février 1916, date à laquelle
les troupes britanniques se retirent. Durant la Première Guerre mondiale, les Français et les
Britanniques implantent leur base arrière dans le village de Suellaba, près de Douala.

En 1927, la ligne de chemin de fer du centre relie Douala à Yaoundé. La même année est également
construite une halle commerciale au bord de la Besseke, afin de centraliser le commerce et de mieux
prélever les taxes.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les autorités camerounaises restent d'abord fidèles à l'État
français. Au cours de la nuit du 25 au 26 août 1940, le capitaine Leclerc et ses 22 hommes
débarquent dans les marais de Douala et rallient le détachement du capitaine Louis Dio (armée
française régulière du Cameroun) à la cause de la France libre[12]. Celui-ci revenait de Fort-Lamy
(N'Djamena) avec un détachement de tirailleurs sénégalais.

En septembre 1945, dans la ville, des colons ouvrent le feu sur une manifestation de grévistes la
faisant dégénérer en émeute. Les affrontements s'étendent et un avion sera même utilisé pour
mitrailler les émeutiers. Officiellement, selon les autorités coloniales, le bilan serait de 8 morts et
20 blessés mais, selon l'historien Richard Joseph, ce bilan serait très inférieur à la réalité et les morts
se compteraient en dizaines[13].

C'est principalement à Douala que s'organisent après 1945 les premiers syndicats du Cameroun.
C'est également à Douala qu'est fondé l'Union des populations du Cameroun (UPC) en 1948[14]. Dans
les années 1950, le chef de la région de Douala Léon Salasc s'emploie à neutraliser toute
contestation à travers une surveillance généralisée de la population. André Bovar, le président de
l'Assemblée territoriale du Cameroun, précise : « Léon Salasc tenait la ville tout à fait en main. Il avait
un service de renseignement très au point. Au point de savoir, parmi les Européens, qui couchait
avec qui. Quand un Européen protestait, il lui disait : on sait que vous avez couché avec un tel. Le
gars se calmait[14]. »

Comme d'autres villes camerounaises, Douala est le théâtre en mai 1955 de manifestations contre
l’arrestation de militants indépendantistes. Une fusillade autour de la prison provoque, selon les
chiffres de la gendarmerie, sept morts et une soixantaine de blessés parmi les manifestants. Le
siège de l'Union des populations du Cameroun (UPC) est incendié peu après[14].

Douala se trouve régulièrement en opposition avec le pouvoir en place dans les années 1990. En
1991, une opération ville morte aboutit à des élections présidentielles anticipées. John Fru Ndi, alors
principal opposant au régime, arrive en tête du scrutin présidentiel de 1992 à Douala. Son parti, le
Social Democratic Front, arrive en tête des élections municipales de Douala en 1996.

Après l'indépendance (1960)

Le gouvernement central de Yaoundé aurait alors « fermé le robinet des crédits » à Douala, et modifié
la loi de finance dès 1996 pour centraliser au niveau de l'État les recettes municipales de Douala.
Ainsi, entre 1996 et 2001, la ville de Douala n'aurait reçu que de petites parties du budget qui lui était
dévolu (par exemple, pour l'exercice 1999-2000, la ville n'aurait reçu que 800 millions de francs CFA
sur son budget de 69 milliards). La suspension du budget municipal aurait rendu impossible
l'entretien de la voirie, et causé sa dégradation. Les routes de la ville, non revêtues et non
entretenues, se seraient ainsi fortement dégradées, rendant certains quartiers inaccessibles en
voiture pendant la saison des pluies. Il en aurait été de même pour l'adduction d'eau et les caniveaux.
Cela aurait d'ailleurs participé à engendrer l'épidémie de choléra qui est apparue dans la ville en
2004. Cette mauvaise voirie aurait engendré le développement des Bensikins, les taxis-motos de
Douala. Cependant, depuis la victoire du RDPC (parti présidentiel) aux élections municipales et
législatives de 2002, de nombreux travaux de réfection de la voirie auraient été mis en œuvre[15].
[réf. nécessaire]

Douala, comme d'autres métropoles africaines, n'échappe pas à la violence urbaine[16] qui explose
lors d'émeutes ou de pillages[17]. En 2000, le gouvernement met sur pied un « commandement
opérationnel » pour lutter contre le banditisme à Douala, permettant de faire intervenir l'armée. Le
commandement opérationnel prend la forme d'un escadron de la mort, tuant plus d'un millier de
personnes en quelques mois. Il sera découvert en 2001 qu'une partie des tués n'avait pas de rapport
avec le crime organisé[14].

Politique et administration

Articles détaillés : Communauté urbaine de Douala et Quartiers de Douala.

Statut et organisation administrative

Eduard von Brauchitsch est un des premier architecte de la ville durant l'occupation allemande.

La commune mixte urbaine de Douala créée en juin 1941 par un arrêté du Gouverneur Pierre
Cournarie rallié à la France Libre[18], est érigée en commune de plein exercice en 1955[19]. La
République fédérale du Cameroun indépendante instaure la commune à régime spécial en 1967, elle
est dirigée par un Délégué du gouvernement nommé par décret présidentiel de 1967 à 2020.

La ville de Douala a depuis 1987, le statut de Communauté urbaine (eq. commune urbaine à régime
spécial). Ce régime dérogatoire supprime la fonction de maire au profit d'un délégué du
gouvernement nommé par la présidence. La loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 modifie le
régime de la communauté urbaine, qui reste dirigée par un délégué du gouvernement, mais qui crée
également cinq communautés urbaines d'arrondissement (Douala I, II, III, IV et V) dotées de conseils
municipaux élus. Depuis 2020, le Maire de la Ville de Douala est élu par les conseillers municipaux
des six communes d'arrondissement.
Communes Superficie
Population

Chef-lieu Centres d’État-civil secondaires


d'arrondissement (km2) (2018)

Akwa • Akwa Nord • Bonadoumbé •


Douala I 26,30 352 275 Bonanjo
Deïdo et Akwa Nord

Babylone • Kassalafam • New-Bell Congo


Douala II 17,11 412 551 New Bell • New-Bell Haoussa • Nkololoun • New-
Bell Bandjoun • New-Bell • Youpwé

Bassa Logbaba • Bépanda • Boko •


Dibamba-Bonaloka • Dibom • Japoma •
Logbessou • Madagascar II • Ndogbati I •
Douala III 113,00 1 020 061 Logbaba
Ndogbong • New Town Aéroport • Nylon-
Bassa • Tergal • Zone Tergal • Ndogpassi
III • Ngodi Bakoko

Douala IV 35,00 395 536 Bonassama Ndobo • Ngwélé • Mambanda

Bangué • Bépanda Omnisport • Bépanda


Petit Wouri • Cité des palmiers • Cité Sic
Bassa • Kotto • Logpom • Maképé •
Douala V 210,00 859 988 Bonamoussadi Maképé-Missoké • Mbanya Pays-Bas •
Mbengue City • PK 12 Carrefour
Massoubou • Sobikago • Bépanda-
Bonamoussongo • Bonamoussadi Cité

Douala VI 368 8 623 Manoka Bakwat • Cap Cameroun

Douala 923 3 049 034

Liste des maires et délégués du gouvernement


Article détaillé : Liste des maires de Douala.

Les délégués du gouvernement se succèdent à la tête de la Communauté urbaine depuis sa création


en 1987, elle est dirigée par un maire élu depuis mars 2020.

Liste des maires et délégués du gouvernement depuis 2001[20]


Période Identité Étiquette Qualité

2001 2006 Edouard Etonde Délégué du militaire (Colonel)


Ekoto gouvernement

30 septembre 2006 2020 Fritz Ntonè Ntonè Délégué du médecin


gouvernement

4 mars 2020 2025 Roger Mbassa RDPC économiste, haut


Ndine fonctionnaire
Consulats et représentations étrangères

En 2021, trente-cinq pays sont représentés à Douala, par 9 consulats généraux, 24 consulats
et une
représentation, notamment pour les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Belgique, le
Liban, la République centrafricaine, le Nigeria, la Guinée équatoriale[21].

Population et société

Démographie

La population de Douala est estimée à 4 millions d'habitants en 2015 avec un taux d'accroissement
de 6,4 %. Elle a triplé en vingt ans de 1980 à 2000[22] et attire plus de 100 mille nouveaux arrivants
chaque année[23]. Elle constitue la plus grande ville du Cameroun et parmi les 25 plus importantes
agglomérations d'Afrique.
La ville tire son nom de l'ethnie qui l'a fondée, les Doualas. Néanmoins,
Douala est aujourd'hui une mosaïque des différentes ethnies qui composent le Cameroun, la ville
devant sa croissance récente à l'exode rural qui a poussé des centaines de milliers de camerounais à
quitter leurs campagnes pour s'installer dans les villes.
La ville de Douala compte 3 peuples
autochtones : Les Bassa, les Doualas et les Bakokos.

Évolution démographique [réf. nécessaire]

1916 1920 1924 1927 1931 1933 1935 1937 1939

29 400 26 400 44 500 54 600 37 000 52 600 56 500 79 400 69 800

1941 1944 1947 1949 1954 1956 1976 1987 1991

76 700 73 800 115 500 77 600 192 400 224 300 637 000 810 000 884 000

1999 2001 2014 2020 - - - - -

1 448 300 1 574 978 2 943 000 3 375 000 - - - - -

Enseignement

Le département du Wouri compte 39 établissements d'enseignement secondaire publics en 2020,


dont 32 lycées et 7 collèges, 23 francophones et 16 bilingues, 29 pour l'enseignement général et 10
pour de l'enseignement technique[24].

Principaux lycées techniques


LTDB (lycée technique de Douala bassa)

LTDN (Lycée technique de Douala Ndog-passi)

LTDK (lycée technique de Douala koumassi)

LYPOBO (lycée polyvalent de Bonaberi)

LTDN(lycée technique de Douala bonadoumbe)


LTDA(Lycée technique de Douala Akwa)
Principaux lycées d'enseignement général
Lycée bilingue de Logpom II Lycée de la cité des palmiers
Lycée bilingue de Bonaberi Lycée de Maképé
Lycée bilingue de Nylon Brazzaville Lycée Mongo Joseph
Lycée bilingue de New-Bell Lycée d'Akwa-Nord
Lycée bilingue de Deïdo Lycée bilingue de Bépanda
Lycée de Nylon Ndog-Passi Lycée d'Oyack
Lycée de Ndog-hem Lycée de Japoma
Lycée d'Akwa Lycée de Nyalla
Lycée de Sodiko Lycée bilingue de Bobongo Petit Paris
Lycée Joss Lycée bilingue de Mambanda.
Lycée Français Dominique Savio Lycée de PK 21
Entrée du Lycée Joss

Intérieur du Lycée Joss

Entrée du Lycée de New-Bell


Intérieur du Lycée de New-Bell

Batiments du Lycée de New-Bell

Enseignement supérieur
Université de Douala Institut universitaire du golfe de guinée
École Nationale Supérieure Polytechnique de Institut universitaire de la côte
Douala
Douala Institute of Technology
École normale supérieure de l'enseignement
Institut Supérieur de Gestion et d’Hôtellerie
technique de Douala
(ISGH)
Université catholique Saint Jerôme de Douala
CAE Oxford Aviation Academy Douala

Cultes
Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Douala.

Église Orthodoxe Saint Constantin et Sainte Hélène.

Les habitants de la métropole multiconfessionnelle qu'est Douala disposent de nombreux lieux de


culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Douala (Église
catholique), Église évangélique du Cameroun (Communion mondiale d'Églises réformées), Église
presbytérienne camerounaise (Communion mondiale d'Églises réformées), Union des églises
baptistes du Cameroun (Alliance baptiste mondiale), Mission du plein évangile Cameroun
(Assemblées de Dieu)[25]. Il y a aussi des mosquées musulmanes.

La Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul construite en 1936, est le siège de l'Archidiocèse catholique


de Douala, érigé en diocèse en 1955, puis archidiocèse en 1982. L'église orthodoxe est présente par
l'église Saint-Constantin et Sainte-Hélène. La ville de Douala est le siège de plusieurs dénominations
protestantes du Cameroun, Église évangélique du Cameroun, Assemblée chrétienne Témoins du
Christ, Union des églises baptistes du Cameroun, Église baptiste camerounaise (EBC), Congrégation
Baptiste Camerounaise (CBC), Église Anglicane. L'Union islamique du Cameroun (UIC) a pour siège
Douala[26].

Médias

Beaucoup de médias publics et privés cohabitent à Douala, qu'il s'agisse de chaînes de télévisions,
de chaînes de radio ou de la presse écrite.

Quelques chaînes de télévisions camerounaises recevables à Douala ou émettant depuis Douala :


CRTV, Spectrum Télévision (STV 1 et STV 2), Canal 2 international, Equinoxe TV, LMTV [27]. Toutefois,
de nombreux foyers reçoivent les chaînes télévisions étrangères grâce à la câblodistribution ou au
satellite. Toutefois, il convient de préciser que la première chaîne de télévision privée a vu le jour en
1999. Il s'agit de TV Max, qui était en réalité un câblodistributeur bien que fonctionnant comme une
chaîne de télévision[28]. C'était bien avant le décret du No 158/2000 du 3 avril 2000 fixant les
conditions et les modalités de création et d’exploitation des entreprises de communication
audiovisuelle. Un décret qui est intervenu dix (10) ans après la loi de 90 sur la liberté de
communication sociale au Cameroun.

Quelques radios camerounaises recevables à Douala ou émettant depuis Douala : FM 94, RTS, Magic
FM, RTM, Radio Equinoxe, TBC, CRTV radio poste national, CRTV radio chaîne du centre, radio Venus,
radio balafon, RTM, Nostalgie. Il existe dans ce sillage des radios thématiques comme Radio
Environnement (qui s’occupe de la protection de la nature et dirigée par l’UICN Afrique centrale),
Radio « Il est écrit », Radio Bonne Nouvelle, Radio Vie Nouvelle, Radio Véritas, Radio Reine, Voice of
the Cross, etc. (des radios chrétiennes).

Quelques journaux écrits camerounais accessibles à la population de Douala : Cameroon Tribune, Le


Messager, Mutations, La Nouvelle Expression, Le Jour, Repères, Ouest Littoral.

Quelques sites d'information en ligne accessibles à la population : africapresse.com,


cameroononline.org, camerounvoice.com, ka-media.org

Depuis 2005, le champ médiatique camerounais connait un dynamisme sans précédent avec une
démultiplication des médias de divers ordres (radios, presse écrite, télévision, médias
cybernétiques). Ce dynamisme semble aussi se remarquer au niveau de l'expression. Au Cameroun,
on observe des cadres d'expression assez pluriels[29] et même diversifiés. Comme lieu d'échanges,
de discussion ou de débats, l'espace public tel qu'il émerge prend aussi des formes particulières.
Comme le relève Owono Zambo, « on peut distinguer le cadre formel de l’espace public (différents
médias) du cadre informel (débits de boisson, marchés, associations féminines, etc.)»[29].

Culture et patrimoine

Articles connexes : Liste de monuments du Cameroun et Liste des œuvres publiques de Douala.

Vue du Boulevard de la Liberte a Akwa


L’architecture de Douala est fortement influencée par la présence de nombreuses demeures et
bâtisses construites sous l'occupation allemande qui subsistent encore çà et là, dans des quartiers
tels qu’Akwa, Bonanjo, Bali, Deido. On note toutefois que le paysage tend à se moderniser avec la
construction de multiples immeubles depuis le début des années 2000.

Statue de la nouvelle Liberté

Rond-point Deïdo, statue de la nouvelle Liberté dite Ndjoundjou (monstre).

Restauré en 2007 et présenté au Salon urbain de Douala 2007. La sculpture est considérée comme
l'un des symboles de la ville.

Patrimoine architectural
Patrimoine architectural de Douala
N° Nom Date Époque Fonction Propriétaire Condition Géo

Résidence du État
1 1891 Allemande Administration Bonne
Gouverneur camerounais

Occupation État Mauvaise (en


2 Ancienne Poste 1908-1910 Allemande
illicite camerounais danger)

Administration,
Moyenne
siège État
3 Hôpital allemand 1896 Allemande (présence de
d'associations camerounais
squatters)
et habitat

Bâtiments de
l'Administration Début État
4 Française Administration Mauvaise
Portuaire et des xxe siècle camerounais
Douanes

Ancien
Début État
5 commissariat de Allemande Administration Mauvaise
xxe siècle camerounais
police de Douala

Palais des rois


Divers activités Famille Mauvaise (en 4
6 Bell dit « La 1905 Allemande
privées Douala Bell danger) 9° 4
Pagode »

Résidence du
commerçant
Villa Mandessi Occupation Mauvaise (en
7 1904- 1910 Allemande David
Bell illicite danger)
Mandessi
Bell

Ancien Siège de la État


8 1927 Française Administration Moyenne
Woermann Linie camerounais

Bonne
Chambre de
Chambre de État (menacé par le
9 Commerce de 1927 Française
commerce camerounais développement
Douala
prévu)

Gare de État
10 1927 Allemande Démolie Démolie
Bessengué camerounais

Résidence de
Tribunal de État
11 fonction du Chef 1930 Française Bonne
grande instance camerounais
de Circonscription

1930 État
12 Hôtel de ville Française Administration Bonne
(1927 ?) camerounais

13 Bâtiments 1930-1934 Française Hôpital État Mauvaise


anciens de camerounais
l'hôpital
Laquintinie à
Akwa

Moyenne
Palais de justice État (menacé par le
14 1930 Française Cour d'appel
de Douala camerounais développement
prévu)

Cathédrale Saint-
Archidiocèse Bonne
15 Pierre-et-Saint- 1936 Française Religieuse
de Douala (restaurée)
Paul (Douala)

Église orthodoxe
Communauté
16 St Constantin et 1959 Française Religieuse Bonne
hellénique
Ste Hélène

Union des
1909
Temple du églises
17 (reconstruit Française Religieuse Bonne
centenaire baptistes du
1947)
Cameroun

État
18 Stèle du roi Akwa 1935 Française Commémorative Bonne
camerounais

Mémorial à État
19 1886 Allemande Commémorative Bonne
Nachtigal camerounais

Ancienne maison
des célibataires Ex-
20 1947 Allemande Sans Mauvaise
de la Woermann REGIFERCAM
Linie

Église
Temple de
21 1899 Allemande Religieuse évangélique Bonne
Bonalembé
du Cameroun

Native
Native Baptist
22 1849 Allemande Religieuse Baptist Bonne
Church
Church

Usine des eaux de État


23 1894 Allemande Démolie Démolie
Bonakouamouang camerounais

Poste centrale de Poste centrale État


24 1952-1957 Française Bonne
Douala (Bonandjo) camerounais

Immeuble Années État


25 Française Administration Bonne
Pochard 1930 camerounais
26 Trésorerie Début Allemande Administration État Moyenne
e
générale de xx  siècle camerounais
Douala

Recette Début État


27 e
Allemande Administration Moyenne
municipale xx  siècle camerounais

Fin xixe /
Résidences des État
28 Début Allemande Administration Mauvaise
fonctionnaires (3) e
camerounais
xx  siècle

État
29 Salle des fêtes 1953 Française Salle des fêtes En restauration
camerounais

Régie des Début Bureau État


30 Allemande Moyenne
chemins de fer xxe siècle CAMRAIL camerounais

Tourisme

Le tourisme est également développé avec des lieux à visiter comme[30]:

Le Temple du centenaire

La Nouvelle Liberté

La Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul

Le palais des anciens rois Bell (la Pagode)

Le musée maritime national

L’espace Doual’Art

La Galerie MAM

Langues
Article connexe : Langues au Cameroun.

Ville cosmopolite attirant les populations de diverses ethnies camerounaises et d'Afrique centrale,
plusieurs langues vernaculaires y sont parlées, aux côtés des langues autochtones telles que le
douala et le bassa.

La ville de Douala comporte une forte minorité anglophone originaire des Régions du Nord-Ouest
(Cameroun) et du Sud-Ouest (Cameroun) ainsi que du Nigeria et d’autres pays d’Afrique anglophone.

En 2014, 63,7 % des habitants de Douala de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que
76,4 % savent le parler et le comprendre[31].
Estimation des effectifs de francophones en 2015 à Douala[32]
Population totale estimée en 2019 4 110 000

Population de 15 ans et plus estimée en 2015 1 790 000

Pourcentage sachant lire et écrire le français 63,7 %

Pourcentage sachant parler et comprendre le français 76,4 %

Nombre de francophones analphabètes estimé en 2015 227 330

Transports

Les déplacements urbains sont marqués par l'encombrement et la congestion de la voirie, ils sont
assurés par les transports informels tels que les moto-taxis, les taxis partagés et les mini-bus
appelés cargos. D'autre part la Socatur (Société camerounaise de transport urbain) exploite une
dizaine de lignes de bus[33]. La ville est reliée par le transport aérien avec l’Aéroport international de
Douala.

La gare de Douala dessert le Transcamerounais qui relie vers Yaoundé et Nkongsamba à


Ngaoundéré.

Économie

Douala est la seconde plus grande ville du pays, après sa capitale Yaoundé avec plus de trois
millions d’habitants, avec un fort brassage ethnique.

L'activité économique est intense[30].

Bonanjo et le port de Douala

Le port de Douala
Article détaillé : Port autonome de Douala.
La ville de Douala s’est imposée comme capitale économique du pays par son port qui a permis le
développement de près de 80 % de l’activité industrielle du Cameroun. À lui seul, le port draine plus
de 95 % du trafic portuaire du pays.

Le port de Douala-Bonaberi est jusqu’à ce jour la principale ouverture maritime du Cameroun et de la


Communauté économique d'Afrique centrale, CEMAC.

Les principaux produits exportés sont le bois (du Cameroun et de Centrafrique), les fruits
(notamment les bananes) et le pétrole.

Les grandes entreprises

Les plus grandes entreprises du pays ont installé leurs sièges sociaux à Douala plutôt qu'à Yaoundé.

La ville abrite également le siège du Centre africain de recherches sur bananiers et plantains.

Corruption et lourdeurs administratives

La corruption, omniprésente au Cameroun, entrave le développement économique de Douala. Le


transport de marchandises est régulièrement pris pour cible, puisque, par exemple, sur l'axe Douala-
Bojongo via Buea, on ne compte pas moins de 33 postes de contrôle où il devra payer en moyenne
1 000 francs CFA de « taxe parafiscale[34]. Ainsi, selon Niels Marquartd, ancien ambassadeur des
États-Unis au Cameroun, la corruption au Cameroun décourage l'investissement dans le pays[35].

Par ailleurs, le GICAM, syndicat patronal du Cameroun se plaint quant à lui du harcèlement fiscal et
douanier dont seraient victimes les entreprises[36].
Personnalités liées à Douala

Rudolf Douala Manga Bell (1873-1914), roi douala

Louis Brody (1892-1951), acteur allemand

René Douala Manga Bell (1927-2012), prince et chef traditionnel douala[37]

Isaac Moumé Etia (1889-1939), écrivain-interprète et haut fonctionnaire

Paul Soppo Priso (1913-1996) industriel et homme d'affaires camerounais.

Francis Bebey (1929-2001), auteur, compositeur.

Manu Dibango (1933-2020), musicien, saxophoniste et chanteur, world jazz, ethno-jazz.

Jean-Pierre Dikongué Pipa (1940-), cinéaste.

Joseph Bessala (1941-2010), boxeur, premier médaillé olympique camerounais (1968).

Patrick Baudry (1946-), deuxième astronaute français et premier astronaute du continent africain

Ntonè Ntonè Fritz (1954-), délégué du gouvernement

Philomène Nga Owona (1959- ), colonelle de l'armée camerounaise.

Élise Mballa (1961-), chorégraphe

Angèle Etoundi Essamba (1962-), photographe

Narcisse Mouelle Kombi(1962- ), écrivain et ministre

Céline Koloko Sohaing (1966-), femme d'affaires

Petit-Pays (1967-), chanteur, auteur-compositeur et danseur-chorégraphe


Blaise Bang (1968-), artiste plasticien

Hemley Boum (1973-), romancière

Achillekà Komguem (1973-), peintre, sculpteur et vidéaste

Aimé-Issa Nthépé (1973-), athlète

Jean-Alain Boumsong (1979 -), footballeur

Pierre Womé (1979-), footballeur

Samuel Eto'o (1981-), footballeur

Fabrice Dicka (1982-), joueur de rugby à XV

Christian Ngan (1983-), entrepreneur, homme d'affaires et financier

Emmanuel Ngom Priso (1984-), athlète

Killamel (1984-), rappeur

Véronique Mang (1984-), athlète

Irma Pany (1988-), chanteuse

Téclaire Bille (1988-2010), footballeuse.

Paul-Georges Ntep (1992-), footballeur

Pascal Siakam (1994-), joueur de la National Basketball Association

Remise des clés de la Ville en 2013 à Dr. Lambert Sonna Momo

Alain Foka (1964-), journaliste camerounais.

Ajara Nchout (1993-), footballeuse camerounaise.

Hervé Nguetchouang (1987-), acteur.

Lambert Sonna Momo, (1970-), citoyen d'honneur de la ville

Jumelage et coopération internationale


Douala est jumelée avec plusieurs villes dans le monde[38],[39] :

 Trieste (Italie) depuis 1971  Taiyuan (Chine) depuis 1999

 Philadelphie (États-Unis) depuis 1986  Windhoek (Namibie) depuis 2000

 Dakar (Sénégal) depuis 1994  Ouagadougou (Burkina Faso) depuis 2012

 Strasbourg (France)  Agadir (Maroc) depuis 2013

 Akhisar (Turquie)  Sfax (Tunisie) depuis 1997

 Newark (New Jersey) (États-Unis)  Durban (Afrique du Sud) depuis 2015

Galérie

Travail dans la ville

Couturière
Photographe

Méchanicienne
Laveur de voitures
Commerçant mobile

Chauffeur de taxi
Commerçant de médicaments

Vendeur à la sauvette
Commercant d'eau glacée

Boulanger

Menuisiers
Charpentier

Coiffeuse
Artisan Bottier
Marchand de fruits

Artisan Fabricant de Marmite

Vente de plantains et prunes grillés


Vendeuse de poulet au marché des poulets, Makepe
Chauffeurs de moto

Notes et références

1. (en) PopulationStat, « Douala, Cameroon Population » (https://populationstat.com/cameroon/d


ouala) , sur PopulationStat.com (consulté le 20 avril 2020)

2. « Cameroun » (http://www.populationdata.net/?option=pays&pid=38&nom=cameroun) (consulté


le 7 février 2016).
3. Jean Philémon Megopé Foondé, Douala. Toponymie, histoire et cultures, Yaoundé, Ifrikiya, 2011
(ISBN 9789956473533).

4. « Douala » (http://www.cimed.org/index.php/cimed_fr/layout/set/popup/Les-fiches-sante/Liste-de
s-pays/Afrique/Cameroun/Douala) , sur www.cimed.org, juillet 2012 (consulté le 14 février 2013)

5. « L’Ambassadeur visite un projet de drainage pluvial à Douala », Ministère de l'Europe et des


Affaires étrangères, 31 mai 2019 [1] (https://cm.ambafrance.org/L-Ambassadeur-visite-un-projet-d
e-drainage-pluvial-a-Douala)

6. datation d'après P. Salama, in Histoire générale de l'Afrique, tome 2, p. 554

7. « A la découverte du peuple Mpo’o - Culturebene », Culturebene,‎10 août 2012 (lire en ligne (htt
p://www.culturebene.com/6428-a-la-decouverte-du-peuple-mpoo.html) , consulté le
20 avril 2018)

8. Manuel d'histoire du Cameroun, infra, p. 58

9. « Douala » (https://www.britannica.com/place/Douala) , sur britannica.com (consulté le


4 août 2019)

10. Adalbert Owona, « La naissance du Cameroun (1884-1914) », Cahiers d'études africaines, vol. 13,
no 49,‎1973, p. 16–36 (DOI 10.3406/cea.1973.2724 (https://dx.doi.org/10.3406/cea.1973.2724) ,
lire en ligne (http://www.persee.fr/doc/cea_0008-0055_1973_num_13_49_2724) , consulté le
21 avril 2017).

11. « Histoire de la ville de Douala » (https://web.archive.org/web/20170606081706/http://www.doual


a-guide.net/articles.php?id=98) (version du 6 juin 2017 sur l'Internet Archive), sur www.douala-
guide.net.

12. Mark Dike DeLancey, Mark W. Delancey, Rebecca Neh Mbuh, Historical Dictionary of the Republic
of Cameroon, Rowman & Littlefield, USA, 2019, p. 176

13. Saïd Bouamama, Figures de la révolution africaine, La Découverte, 2014.

14. Thomas Deltombe, Manuel Domergue, Jacob Tatsita, KAMERUN !, La Découverte, 2018

15. « Thèse Institut de recherche pour le développement : l’approvisionnement et la distribution


alimentaires à Douala » (http://www.cartographie.ird.fr/publi/Hatcheu.pdf) [PDF],

29 octobre 2011

16. VIOLENCE, DÉLINQUANCE ET INSÉCURITÉ A DOUALA (http://www.ucl.ac.uk/dpu-projects/drivers_


urb_change/urb_society/pdf_violence_rights/Mpacko_violence_douala.pdf) , Michèle M’PACKO,
août 2000

17. « État des lieux: Douala reste une ville morte, les violences se poursuivent à Bamenda, un
semblant de calme ailleurs. » (http://www.cameroon-info.net/article/etat-des-lieux-douala-reste-u
ne-ville-morte-les-violences-se-poursuivent-a-bamenda-un-110169.html) , sur cameroon-info.net,
28 février 2008.
18. Juridis périodique no 24, Arrêté du Haut-commissaire du Territoire du Cameroun du 25 juin 1941,
p. 83 (https://books.google.fr/books?id=yghuyL8Bdp8C&hl=fr&source=gbs_navlinks_s) , Juridis
SA, Yaoundé, octobre 1995

19. Loi organique 55/1489 du 18 novembre 1955 relative à la réorganisation municipale en Afrique
Occidentale française, en Afrique équatoriale Française, au Togo, à Madagascar et au Cameroun

20. « Les dirigeants successifs » (https://www.osidimbea.cm/collectivites/littoral/douala-communau


te-urbaine/) , sur osidimbea.cm (consulté le 12 avril 2020)

21. Embassy Pages, Douala (https://www.embassypages.com/ville/douala) , 2021

22. Virginie Laure Nantchop Tenkap Géocarrefour, L'action publique urbaine à l'épreuve des réformes
du service d’eau à Douala (https://journals.openedition.org/geocarrefour/9686) , 2015

23. Guévart et al., 2006 ; CUD, 2009

24. Carte scolaire du Cameroun, Département du Wouri (http://www.schoolmapcm.org/departement-2


9-wouri.html) , (consulté en 2020)

25. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of
Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 484-486

26. Osidimbea, Confessions religieuses (https://www.osidimbea.cm/associations/religion/) , 2021

27. Simon Ngono, Les Débats télévisés dans l'espace public au Cameroun : logiques et jeux d'acteurs,
Paris, Édilivre, 17 novembre 2016, 168 p. (ISBN 978-2-334-21534-3)

28. Simon Ngono, Les Débats télévisés dans l'espace public au Cameroun : logiques et jeux d'acteurs,
Paris, Édilivre, 2016, 168 p. (ISBN 978-2-334-21534-3, lire en ligne (https://www.edilivre.com/catalo
g/product/view/id/797638/s/les-debats-televises-dans-l-espace-public-au-camer-256b7bcd3f/#.W
F_z177Hol0) ), p. 62

29. Owono Zambo, « L’espace de la parole publique au Cameroun : un risque (encore) actuel » in
Simon Ngono, Les Débats télévisés dans l'espace public au Cameroun, Paris, Édilivre, 2016,
collection, « Classique », 168 p., Paris, Édilivre, 2016, 168 p. (ISBN 978-2-334-21534-3), p. 5

30. Julie Gailhard, « Les 10 choses incontournables à faire à Douala » (https://generationvoyage.fr/vi


siter-douala-faire-voir/) , sur generationvoyage.fr, 16 juillet 2021

31. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 30

32. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 31

33. Codatu, Entretien avec la Directrice générale de la Socatur (https://www.codatu.org/actualites/entr


etien-avec-lydienne-mouloby-ngalle-bibehe-dg-de-la-socatur-a-douala-cameroun/) , 1er mars 2019

34. Thèse Institut de recherche pour le développement : L’Approvisionnement et la distribution


alimentaires à Douala, page 167 et s. (http://www.cartographie.ird.fr/publi/Hatcheu.pdf)

35. Mutations - 8 novembre 2006 (http://fr.allafrica.com/stories/200611080154.html)


36. « Bulletin du GICAM n°28 - 04/2005 » (https://web.archive.org/web/20070928141906/http://www.l
egicam.org/pdf/Bulletin28.pdf) (version du 28 septembre 2007 sur l'Internet Archive).

37. Emmanuel Batamag, « Cameroun : qui était Son Altesse Royale le Prince René Douala Manga
Bell ? » (https://www.afrik.com/cameroun-qui-etait-son-altesse-royale-le-prince-rene-douala-mang
a-bell) , sur afrik.com, 4 janvier 2013.

38. Osidimbea, La Ville de Douala (https://www.osidimbea.cm/collectivites/littoral/douala-communau


te-urbaine/)

39. Communauté urbaine de Douala, Coopération internationale (https://webcache.googleuserconten


t.com/search?q=cache:9DCsumXXN0gJ:https://www.douala.cm/article/200-cooperation-internati
onale-et-jumelage+&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=fr)

Voir aussi

Bibliographie
D. Beling-Nkouma et R.P. Engelbert Mveng, Manuel d'histoire du Cameroun, Yaoundé, Centre
d'édition et de production pour l'enseignement et la Recherche, 1983

René Gouellain, Douala. Ville et histoire, Paris, Institut d'ethnologie / Musée de l'Homme, 1975, 402
p.

Jonas Houvounsaci et Marc Pabois, Douala, capitale économique. L'architecture, Lyon, Lieux-Dits,
2011, 56 p. (ISBN 9782362190070)

Guy Mainet, Douala, croissance et servitudes, Paris, L'Harmattan, 1985

Jean Philémon Megopé Foondé, Douala. Toponymie, histoire et cultures, Yaoundé, Ifrikiya, 2011.

B. Michelon, « Le quotidien à Douala », in Urbanisme (353):25-30, 2007

Gilles Séraphin, Vivre à Douala. L'imaginaire et l'action dans une ville africaine en crise. Paris,
L'Harmattan, 2000

Jacques Soulillou, Douala : un siècle en images, L'Harmattan, Paris, 2018, 121 p.


(ISBN 978-2-343-13815-2)

« L’espace de la parole publique au Cameroun : un risque (encore) actuel », dans Simon Ngono, Les
Débats télévisés dans l'espace public au Cameroun, Paris, Édilivre, coll. « collection « Classique » »,
2016, p. 5-13.

Simon Ngono, Les Débats télévisés dans l'espace public au Cameroun : logiques et jeux d'acteurs,
Paris, Édilivre, 2016, 168 p. (ISBN 978-2-334-21534-3).

Articles connexes
Communauté urbaine de Douala

Quartiers de Douala
Gare de Bessengué

Institut français du Cameroun

Musée maritime de Bonanjo

Traité germano-douala

Chronologie de Douala

Liens externes
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Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/n79091517)  ·
Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4013157-9)  ·
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WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n79-091517)

Notice d'autorité: Bibliothèque Nationale de France, données (https://data.bnf.fr/fr/11956699/151


78359/douala__littoral__cameroun_/#related_documents)

Site web officiel de la ville de Douala au Cameroun (https://www.douala.cm/)

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