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Conclusion ………………………………………………………………………………………………..
Bibliographie
Annexes
PREAMBULE
L’économie de la construction n’apparait dans le langage du bâtiment et des travaux publics que depuis
une vingtaine d’années. Mais pourtant c’est l’un des plus vieux métiers intervenant dès l’origine dans l’acte
de construire et plus connu des anciens sous le terme de « métreur ».
Il n’y aurait pas de projet, de réalisation des travaux sans, au préalable, la présence d’une personnalité :
Rigoureuse
Méthodique
Et structurée,
qui établisse et compare les éléments constitutifs d’une opération de construction. Aujourd’hui, l’ancien
métreur est devenu un homme pluridisciplinaire qui travaille en amont des projets pour non seulement
quantifier les matériaux mis en charge, mais en donner la valeur financière en tenant compte des exigences
ou des impératifs liés à la réalisation même de l’ouvrage.
Un Métreur,
Un Prescripteur,
Un Estimateur,
Un Coordinateur,
Un Gestionnaire,
Un Contrôleur.
Nous qui sommes étudiants aujourd’hui en Etudes et Economie de la Construction, nous devrons faire
face à la réalité, nous devrons jouer un rôle important qui sera le nôtre demain, dans notre activité
professionnelle. Nous valons plus que tout homme de terrain, même si celui-ci est précieux pour la phase
opérationnelle, car nous comprendrons par expérience qu’il ne peut y avoir de bons chantiers sans de bonnes
études au préalable.
Nous aurons l’opportunité demain de travailler à tous les stades de l’acte de construire et nos parcours
seront peut être différents, car nous aurons la chance d’intégrer les équipes des trois principaux intervenant
de la construction :
Le Maître d’ouvrage
Le Maître d’œuvre
L’Entreprise
Et aussi bien en bâtiment qu’en Génie Civil, voire même dans des entreprises de Travaux Publics, et pour
chacun des intervenants, bien qu’il ait un rôle différent de celui des autres, concourt pour le même objet, la
même réalisation.
Il nous faut alors acquérir au sein de notre formation, non seulement les connaissances techniques
nécessaires à notre futur activité professionnelle, mais surtout développer un caractère pugnace, rigoureux,
méthodique et structuré.
Bien des documents que nous établirons, ne dormiront pas au fond de nos tiroirs de bureau. Encore plus
aujourd’hui, avec l’accélération des moyens de communication, notre travail sera exporté en interne et encore
plus en externe à notre entité. C’est notre propre image que nous aurons à défendre et notre avenir dépendra
aussi bien du fond que de la forme de nos travaux.
Quelle serait l’attitude d’une entreprise donnant le dossier d’appel d’offre à un économiste pour la phase
quantitative du projet, si celui-ci lui remet après ses calculs un document que l’on pourrait qualifier de
brouillon, voire de « torchon » ?
Si tant est que les calculs soient justes, mais que la présentation, les libelles des articles soient inexistants,
nous pourrions considérer notre travail comme inexploitable et en mesurer les conséquences pour notre
activité…
RIGUEUR
METHODES
STRUCTURES
INTRODUCTION
Dans le cadre de développement des localités, vu le surplus, la masse des
élèves qui ne cesse pas d’augmenter et le manque flagrant des places pédagogiques.
La commune De beni douala a lancé le projet de construction d’un lycée (1000/300)
Et ce dernier à pour être servir les futurs lycéens dans des bonnes conditions.
Notre objet est d’élaborer un avant métré et une étude détaillée des prix
pour en arriver à un devis quantitatif et estimatif.
CHAPITRE I : DEFINITION
Le stage pratique est l’application et l’exploitation sur terrain des théories et procédés
acquis lors de notre formation de technicien supérieur en métré et études des prix.
Aussi, il nous permet de découvrir la vie professionnelle en situant les responsabilités des
intervenants à travers la réglementation en vigueur.
CHAPITRE I : DEFINITION
Définition du métré
Ainsi que la connaissance des matériaux et les conditions de leurs mises en œuvre afin
de reprendre aux règles de construction et aux règlements qui régies.
Le rôle du métreur :
Le rôle du métreur vérificateur est principalement le calcul des quantités ainsi que
l’étude des prix mais ce rôle diffère selon le statut de l’organisme employeur.
1) Le du métreur vérificateur dans un bureau d’étude :
- Analyse des dossiers techniques
- Elaboration des avants métrés et pour arriver à un devis quantitatif
- Etablissement des attachements contradictoires
- Vérification des situations des travaux des entreprises
- Etablissement des décomptes
- Suivi des travaux
2) Le rôle de métreur au sein d’une entreprise :
- Etude des prix afin de permettre d’offrir une bonne soumission.
- Etablissement des attachements.
- Etablissement des situations.
- Etablissements de DGD.
- Organisation d’approvisionnement, consommation et stock des matériaux.
- Etablissement des rapports mensuels sur la gestion du chantier en terme (frais, taxe,
etc…) ce qui induit à des bilans financier.
3) Le rôle dans l’organisme autant maître de l’ouvrage :
- Analyse des pièces techniques et graphiques
- Vérification des documents remis par le maitre de l’œuvre et l’entreprise
(quantitatif, estimatif, attachement, situation)
- Etude des prix pour toutes négociations de prix proposée par un cocontractant.
CHAPITRE II : ASPECT CONTRACUEL
SOUMISSION
Remets, revêtus de ma signature, un bordereau des prix et un détail estimatif établis conformément au
cadre figurant au dossier du projet de marché de réalisation d’un (BLOC ENSEIGNEMENT + BLOC
LOGEMENTS) d’Un Lycée 1000 à , Lots : Terrassements, Gros Œuvre, Assainissement Intérieur,
Enduits Revêtements, Peinture Vitrerie , MENUISERIE DE BOIS ET METHALIQUE
J'affirme sous peine de résiliation de plein droit du présent marché ou de sa mise en régie aux torts
exclusifs de l'entreprise que la dite entreprise ne tombe pas sous le coup des interdictions édictées par la
législation et la réglementation en vigueur et les dispositions de la loi n°03-12 du 25.10.2003 portant
approbation de l’ordonnance N°03.03. du 17.07.2003 relative à la concurrence et la loi N°04.02 du
23.06.2004 fixant les règles applicables aux pratiques commerciales.
DECLARATION A SOUSCRIRE
Etablie en application des dispositions de l’art.7 du décret présidentiel 03-301 du 11 /09/ 2008 modifiant
l'article 45 du décret présidentiel N° 02-250 du 24 /07/2002 portant la réglementation des marchés publics.
TITRE I : D I S P O S I T I O NS G E N E R A L E S
D'une part,
ET,
D’autre part.
1. La Soumission ;
2. La déclaration à souscrire ;
3. Le cahier des prescriptions spéciales et son annexe ;
4. Le devis descriptif ;
5. Le Bordereau des prix unitaires ;
6. Le devis quantitatif estimatif ;
7. Le cahier des prescriptions techniques.
8. Le planning d’exécution
ARTICLE 34 / : MANDATEMENT
En vertu de l’article 77 du décret présidentiel n°02-250 du 24.07.2002 portant réglementation des marchés
publics, le délai ouvrant droit au mandatement d’une situation de travaux est de trente (30) Jours à compter de
sa réception par le maître de l’ouvrage.
La date de mandatement est portée, le jour de l’émission du mandat et par écrit, à la connaissance du
cocontractant par le service contractant.
ARTICLE 43 / : NANTISSEMENT
L'entrepreneur est autorisé à mettre son marché en nantissement dans les conditions prévues par la
réglementation en vigueur notamment l'article 97 du décret présidentiel n°02-250 du 24.07.2002 portant
réglementation des marchés publics.
En conséquence, une copie du marché portant la mention "exemplaire unique" sera remise à l'entrepreneur.
Le créancier nanti devra se conformer aux dispositions du code civil, relatives au nantissement. Sont désignés :
Comme comptable chargé des paiements : Monsieur le trésorier de la Wilaya de Tizi-Ouzou
Comme Fonctionnaire compétent pour fournir les renseignements : Monsieur le directeur du logement et des
équipements publics de la wilaya de Tizi-Ouzou.
ARTICLE 51/: VARIATION DANS LES PRIX EN FONCTION DES CIRCONSTANCES ECONOMIQUES
Si les circonstances économiques varient, il est procédé dans le cadre des dispositions législatives et
réglementaires en vigueur à un réajustement des comptes, conformément aux dispositions des articles 55 à 59
du décret présidentiel 02-250 du 13 Joumada El Oula 1423 correspondant au 24 juillet 2002 portant
réglementation des marchés publics.
S (1 + K)
H = -----------------
So (1 + Ko)
S - So
----------- < 5 %
So
So + SK
H = ----------------
So (1 + Ko)
CHAPITRE II : ASPECT CONTRACUEL
S - So
---------- > 5 %
So
S (1 + K) - 0, 05 So
H = ----------------------------
So (1 + Ko)
b) Les indices de base pris en considération sont ceux du mois de l'ordre de service de démarrage des travaux
(paramètres aux dénominateurs).
c) Les paramètres aux numérateurs ont pour valeur les valeurs afférentes au mois considéré publiées au
journal officiel de la République algérienne Démocratique et Populaire.
ARTICLE 59 : DIVERS
. GENERALITES :
1-Organisation du chantier :
٭L’entreprise et ses sous-traitants s’il y a lieu doivent prendre l’ensemble des dispositions nécessaires pour
l’exécution dans les meilleures conditions possibles de toutes les prestations du présent marché.
٭L’organisation du chantier consiste à définir et à coordonner les moyens humains et matériels nécessaires à
la réalisation de l’ouvrage tout en restant fidèle aux directives générales imposées par le maître de l’ouvrage
et le maître de l’œuvre pour assurer une meilleure qualité de mise en œuvre respecter les délais contractuels
et bénéficier de l’économie de bonne gestion du chantier et de son installation rationnelle.
٭L’entreprise est tenue d’installer le chantier conformément aux dispositions générales de sécurité et
prévention ; le chantier doit être équipé aux frais de l’entreprise de :
Voies d’accès et chemins
Clôture et signalisation
Bureau équipé mis à la disposition du maître de l’ouvrage et du maître de l’œuvre
Installations nécessaires à la fabrication du béton
Baraque et parc de stockage des matériaux
Installation de levage et transport sur chantier
Matériel tel que, pompes, machine à air comprimé, échafaudage, éléments de coffrage aluminium ou
métallique et matériel roulant (camion, dumpers, pelles mécaniques …………etc.
2- PIQUETAGE ET IMPLANTATION :
٭La première phase d’exécution à entreprendre sur chantier après son installation et l’implantation de
l’ouvrage prévus dans le cadre du marché.
٭Avant toute modification de la morphologie du terrain d’assiette, il est demandé à l’entreprise de procéder
au piquetage et implantation provisoire pour déterminer les aires concernées par les terrassements et fouilles
prévues et d’en aviser par écrit le maître d’œuvre de toutes modifications pouvant y affecter le projet.
٭Après une pré-reception par le maître d’œuvre de cette 1er phase, l’entreprise entamera les terrassements
nécessaires à l’implantation définitive des ouvrages constatés sur PV de réception établi par le BET, qui
autorisera l’exécution des fouilles.
1- TERRASSEMENT
1.1 Terrassement en grande masse :
L’entreprise doit procéder au décapage de la terre végétale
Procédera au transport et stockage des terres de déblai si besoin, en limite du chantier, ou à la décharge
publique préalablement désignée par l’autorité locale.
1.2 Fouilles en puits pour fondations :
Sont exécutées à l’engin mécanique ou manuel pour semelles isolées, longrines, buses et regard dans terrain
de toute nature exceptée la roche compacte y compris jet de pelles sur berges, réglage des fonds de fouilles,
dressement des parois, la protection contre la pénétration des eaux de ruissellement, pompage des eaux si
nécessaire, était.
Les terrains meubles sont des terrains qui peuvent être excavés manuellement ou mécaniquement sans emploi
d’explosif.
Sont considérées comme fouilles en puits et en tranchée, toutes parties ou tranches d’excavation
correspondant aux ouvrages tels que fondations (semelles et longrines), canalisation, regard, caniveaux,
réservoirs enterrés,………etc.
Si les excavations sont exécutées au moyens d’engins mécaniques, elles sont poussées jusqu’à niveau tel
qu’elles respectent une garde d’au moins 15cm par rapport au niveau de fond de fouilles indiqués sur plan.
Le fond de fouilles est dégagé et nivelé manuellement.
Par ailleurs, dans le cas de sur profondeurs d’excavations exécutées en plus par l’entreprise , celle ci est tenue
de réaliser à ses frais les remblais nécessaires au moyen d’un matériau agrée par le maître de l’œuvre et
suivant ses prescriptions.
Si, à la profondeur indiquée par les fouilles on rencontre un terrain de résistance jugée insuffisante,
l’entreprise est tenue d’en référer au maître de l’œuvre. Dans le cas de déblais supplémentaires à exécuter, il
est tenu compte du supplément de travaux de fouilles et du supplément de fondations au prix unitaire du
marché.
Si le maître de l’œuvre estime que le terrain de résistance suffisante est atteint avant d’arriver à la cote
prévue aux plans, les travaux peuvent se limiter à la nouvelle cote fixée cela avec le CTC.
En aucun cas l’entrepreneur ne peut commencer le bétonnage sans y avoir été autorisé par le maître de
l’œuvre qui après examen des fouilles, juge s’il y a lieu ou non d’apporter des modifications aux fondations
prévues.
L’entrepreneur doit creuser et entretenir à ses frais toutes les dérivations détournements provisoires
nécessaires pour assurer le libre écoulement des eaux pendant l’exécution des travaux.
Il doit éviter tous déversements non autorisés par qui de droit, des eaux fosses, caniveaux ou rigoles ou sur
les terrains riverains.
L’entrepreneur prend à sa charge toutes les mesures de sécurité voulues pour empêcher tout éboulement des
terres et en général pour assurer la stabilité des talus, ainsi que la propreté des fouilles.
Il n’est pas dédommage pour les éboulements et en général pour tout terrassement supplémentaire dont la
cause lui est imputable, et qu’il est tenu de réparer à ses frais.
1.3 Remblais :
Les remblais sur les semelles de fondation et autour des autres massifs de béton en fondation est réalisé avec
des terres de déblais compacté et arrosé par couche successive de 30cm maximum d’épaisseur à l’aide
d’engin agrée. Le maître de l’œuvre pourra imposer le damage manuel la ou il n’est pas possible de réaliser le
compactage à l’aide d’engin mécanique.
Les terres utilisées ou réutilisées pour les remblais de fouilles autour des fondations ne doivent pas être de type
agressif (marne, argile gonflante)
2 GROS-ŒUVRES :
2.1Matériaux utilisés pour le béton armé :
Les ciments éventés ayant dans leur masse des traces de formations de grumeaux ne sont plus utilisables et
leur emploi est interdit. Pour le ciment en vrac, l’entrepreneur devra soumettre au représentant du maître de
l’œuvre les dispositions qu’il envisage pour le stockage. Le maître de l’œuvre se réserve le droit de ne pas
accepter les modes de stockage qui ne présenteraient pas à ses yeux les garanties suffisantes. Les installations
d’emmagasinage des ciments livrés en vrac devront offrir toutes les garanties à leur protection contre
l’humidité durant le stockage. Le stockage en sacs doit être prévu au sec dans une baraque.
La qualité et la granulométrie des granulats donnés pour le béton devront être soumis à l’agrément du maître
de l’œuvre. Les granulats doivent être transportés, manutentionnés et stockés de façon à éviter et minimiser la
pollution, la ségrégation, l’altération ou le mélange. Les aires de stockage seront prévues pour chaque
catégorie de granulat. Les agrégats jugés poussiéreux devront être lavés avant leurs emplois.
Trois nuances d’acier seront utilisées pour la réalisation de ce projet .Les ronds lisses (ADX) ou tors (HA) de
diamètre 8mm pour les armatures transversales des poutres des poteaux (cadres ,étriers) nuance Fe 22 en
=2200mm². Les aciers à haute adhérence (HA) de divers diamètres, Fe 40 dont en=400 Kgt/mm². Les treillis
soudés principalement pour les tables de compression des planchers réalisés en corps creux et dont
en=4500Kgt/mm² ainsi que le dallage intérieur et l’extérieur sur hérissonage en pierres sèches ou TVO.
2.2 Mise en œuvre des bétons :
a) Qualité du béton
Les bétons à mettre en œuvre sont caractérisés par des résistances à la compression mesurées à l’âge de 7 et
28 jours par compression axiale de cylindres droits.
Le dosage théorique en ciment, la résistance à 28 jours en compression des bétons est la suivante :
- Ciment CPA 325 : 325Kg
- Résistance à la compression : 275 bars à 28 jours
b) Etude des bétons :
La compression des bétons sera arrêté après une étude préalable effectuée à la diligence de l’entrepreneur par
un laboratoire agrée, cette étude sera entreprise suffisamment à l’avance pour que les résultats en soient
connus avant tout bétonnage définitif.
L’étude aura pour but de déterminer pour les bétons les valeurs optimales, la qualité des matériaux utilisés
ainsi que leur dosage.
Du pois du ciment par mètre cube du béton en place, les dosages théoriques pourraient être modifiés en
fonction des résultats des essais.
- Du dosage en eau.
- Du dosage en granulats ainsi que la granulométrie de ceux-ci les valeurs seront déterminées pour que
les bétons satisfassent aux conditions suivantes :
1) La résistance nominale mesurée sur le chantier à 28 jours devra être au moins égale à 275 bars.
2) La consistance mesurée au cône de L’ABRAMS conduira à des affaissements compris entre 2.5 et 6cm
Le dosage du béton est destiné à offrir les garanties de résistance escomptée et à présenter une protection
efficace des armatures.
c) Essais de convenance :
L’étude de laboratoire terminée, l’entrepreneur exécutera sur le chantier des gâchées d’essai en utilisant le
ciment et les agrégats retenus et le dosage théorique, si la résistance nominale à 7 jours est satisfaisante. Le
bétonnage pourra commencer aussitôt. Sinon. Une étude complémentaire sera faite. Dans ce cas l’étude
complémentaire portera d’abords sur la vérification de la consigne relative au dosage en eau sur la qualité de
ciment.
L’étude complémentaire faite, deux nouvelles gâchées seront faites et devront conduire toutes deux à des
résistances nominales satisfaisantes à défaut. Le représentant du maître de l’œuvre pourrait demander une
révision de l’étude du laboratoire.
d) Condition préalable à tout bétonnages :
Avant tous bétonnage il faut que :
- La composition du bétonnage soit agrée par le représentant du maître de l’œuvre
- Le représentant du maître de l’œuvre ait réceptionné les coffrages le ferraillage.
- L’entrepreneur ait la totalité des équipements et matériaux nécessaires sur le chantier.
- Le représentant du maître de l’œuvre ait approuvé le programme de bétonnage.
e) Reprise des bétons :
A chaque reprise du béton durci, la surface de l’ancien béton est repiquée si besoin et est nettoyée à vif.
La surface reprendre est nettoyée à l’air comprimé ou parfaitement lavée à grande eau. La surface de reprise
est mouillée longuement et abondamment de façon à ce que l’ancien béton soit saturé avant d’être mis en
contact avec le béton frais. Sa surface ne doit pas être cependant ruisselante ni retenir de flaque d’eau.
L’élimination de l’eau en excès est assurée.
f) Prélèvement des bétons de chantier :
Le béton constitutif des éprouvettes est prélevé suivant les ordres du représentant du maître de l’œuvre aux
instants et dans les conditions fixés par lui. Tout prélèvement se fera sous la surveillance du maître de
l’œuvre qui pourra refuser les moules en fonction de leur usure.
3- Coffrage des ouvrages :
Les coffrages et échafaudages doivent être tel que les contraintes qui s’y produisent par l’action des charges
qu’ils auront à porter pendant l’exécution du travail jusqu’au décoffrage ne déposant pas les contraintes de
sécurité consacrées par l’entreprise pour les matériaux qui les composent. Il y a lieu notamment de se
procurer du poids et de la poussée hydrostatique du béton en place. Du choc résultant de la déversant du
béton, de la circulation du personnel de l’entreposage des matériaux et des vents.
Les coffrages doivent présenter une étanchéité suffisante pour éviter les pertes de laitance particulièrement
pendant le serrage et vibrage du béton.
Les coffrages en bois doivent être enduits avec l’huile de coffrage pour ne pas absorber l’eau au béton.
Pour faciliter le décoffrage, l’entreprise peut utiliser des produits spéciaux pour autant qu’ils ne provoquent
pas de taches et ne nuise pas sur la qualité du béton.
Les coffrages doivent être nettoyés et débarrassés de tout corps étranger (clous, chutes d’armatures, cailloux,
terres, ciment sec etc. …..) .puis purges à l’air comprimé avant de procéder au bétonnage.
La réutilisation du bois de coffrage dépend de sa qualité qui sera jugé par le maître d’œuvre.
4- MAÇONNERIE ENDUIT - REVETEMENT
4.1-Maconnerie
La maçonnerie de briques est mise en œuvre conformément aux indications des plans et aux besoins aux
instructions du maître de l’œuvre.
Les briques sont posées à plein bain de mortier de ciment, les joints refluant le mortier. Si les vides sont
constatés dans les joints de maçonnerie, les murs ou parties de murs incriminés sont à démolir et à
reconstruire aux frais de l’entreprise.
Lors de la pose des briques, on vérifiera si elles sont suffisamment humides afin d’éviter qu’elles n’absorbent
pas l’eau du mortier ; si nécessaire on arrose les briques avant leur mise en œuvre. On balaie fortement les
endroits de reprise, et on repère à mortier neuf toutes les briques qui vacillent. Les parements sont jointoyés à
mesure de l’avancement des maçonneries. Le rejointoiement des parement, dans les cas ou il est prévu, est
luit un mortier de ciment après achèvement total des maçonneries.
Dans le cas des murs en doubles parois, des arrachement seront prévus tous les deux mètres carrés pour les
parois, constituant le même plan ainsi qu’a chaque changement de direction (croisement de briques) pour assurer
la rigidité de ces ouvrages.
Les briques et autres matériaux en terre cuite, doivent être bien formés, bien cuit, non durs, sonores, sans
crevasse, fêlure, ni ébréchure l’emplois de briques casses peut toutefois être toléré aux endroits et dans les
proportions indiquées par le maître de l’œuvre.
Les briques doivent être choisies et triées éventuellement avant leurs arrivées sur le chantier.
Le sable entrant dans la composition des mortiers doit être propre, lavé sans limons ni impureté organique et
granulométrie variable de 0.5 à 5mm maximum.
Les mortiers sont fabriqués à la bétonnière au moment de la mise en œuvre et par petites quantités, les
surfaces à enduire sont bien nettoyées et humides .un mortier dont la prise a commencé avant sa mise en
œuvre doit être rejeté. Il ne peut en aucun cas être regaché.
4.2- ENDUIT
a)- Enduits au ciment lissés
Les enduits extérieurs sont exécutés au mortier de ciment dosé à 350 kg/m3 de CPA 325 de mortier frais.
L’eau utilisée doit exemple d’huile, acide sel et autre substances nuisibles, le sable utilisée pour la confection
du mortier doit provenir de carrière, il est cristallin, fin crissant sous la pression des doits, exemple de
matières organiques être peut contenir plus de 2% en poids de matières terreuse ou argileuse impalpable. Sa
granulométrie est comprise entre 1.2 et 1.8 les surfaces à enduire sont soigneusement nettoyées et arrosées
avant l’application de la première couche d’enduit. si les surfaces du support s’avéraient trop lisse, elles
seront préalablement striées, décapées ou piquées.
Les enduits ne sont jamais appliqués sur fond contenant chaux, peinture, matière grasse et autres éléments
affaiblissant l’adhérence.
Les enduits sont appliqués en deux couches :
- la première couche d’accrochage, dune épaisseur moyenne de 1.5cm est giclée à la truelle et dressée à la
taloche (c’est une couche de dégrossissage).
- La deuxième couche de finition est dressée à la règle et parachevé à la taloche, son exécution ne doit
être pas dépassé les 24 heures après la première coche.
Les épaisseurs moyennes de cette couche de finition est de 0.5 à 1cm
L’enduit fini doit être sans gerçure ni soufflure, très homogène et un aspect régulier.
Les surfaces enduites doivent être parfaitement d’aplomb et les arrêtes très vives. Une tolérance maximale de
4mm étant admise sur une règle de 2.00m.
Pour les enduits intérieurs, le dosage de ciment peut être ramené à 450kg de CPA 325 par m3 de mortier au
sable. Pour rattraper une importante épaisseur à enduire au ciment, il faut appliquer un treillis métallique
galvanisé (grillage) que l’on fixe de place par les pointes et enrobé par le mortier lisse.
b)- Enduit au plâtre sur murs et plafonds
Enduits au plâtre normal, appliqué en deux couches dressé à la règle et polie à la truelle dans tous les sens :
- la première couche au plâtre gras de 8 à 10mm d’épaisseur
- la deuxième couche de finition au plâtre fin de 8 à 10mm d’épaisseur.
Les surfaces enduites seront lisses, sans cloque ni creux sans fissures sans et teinte uniforme, toute surface
ensuite au plâtre touchée par les eaux d’arrosage ou intempéries doit être reprises.
4.3- REVETEMENTS
a)- Revêtement en carreaux de granito
Exécuté en carreaux granito de 25x25cm de 1er choix, couleur à définir par l’architecte suivant modèle a
présenté par l’entrepreneur. Il sera exécuté sur surface (bureaux, archives, paliers et cages d’escalier)
Les marches et contre marches seront en dalle granito de même nuance, de couleur, de dimension suivant le plan
d’exécution.
les carreaux en granito sont trompés avant la pose pour être imbibés d’eau et posés sur lit de sable fin avec
mortier de ciment dosé à 450kg/m3 CPA 325 ,jointures parfaitement régulières ne dépassant pas 2mm.
Ces joints sont cachés avec laitance en ciment blanc puis nettoyage avec la sciure de bois pour obtenir une
surface parfaitement plane.
Tous travaux présentant des enfoncements ou hors niveaux entre carreaux dépassant 2mm seront refusés. Dans
ce cas le ponçage à la pierre poncée sera exigé pour avoir des surfaces entièrement plane et joint aplani, cela sans
aucun plus value des prix unitaires de cette prestation.
Les découpes seront exécutées avec le plus grand soin avec un outil approprié. les faces coupées sont placées au
droit des murs à revêtir de plinthes.
b)- Revêtement en carreaux de faïence
Les carreaux de faïence de 15x15cm en terre cuite de 1 er choix, sont exempts de toutes craquelures et ébréchures.
Les faces sont planes, et chaque pièce doit être calibrée avant la pose.
La teinte des faïence est blanche, toutefois le contractant peut présenter à l’approbation du maître de l’œuvre des
teintes différentes, en fonction des possibilités d’approvisionnement sur le marché local, sans que le prix unitaire
de son offre soit pour autant modifier.
Le mortier de pose est dosé à 500kg/ de ciment portland artificiel par M3 de sable rude.
Les faïences sont trompées avant la pose de manière à être complètement imbibées d’eau.
Les joints ne pouvant en aucun cas dépasser une épaisseur de 2mm sur le support imbibé d’eau à refus.
La surface du support doit être préalablement striée ou décapée. La pose se fait à plein bain de mortier avec
joints refluant.
L’arrête des faïence de la rangée supérieure est arrondie à l’endroit de rencontre des faïences avec l’enduit.
La faïence devra être saillie de 2mm par rapport au plan de l’enduit. les découpes sont exécutées avec le plus
grand soin. Les carreaux environnant les prises de courant et interrupteurs sont percés à la meule.
Tous les travaux présentant des enfoncements ou hors niveaux entre carreaux dépassant 2mm sont refusés.
c)- Revêtement plinthes :
exécuté en carreaux de plinthes vernissées , en terre cuite de 7x20cm de couleur noir ou autre choix de
l’architecte, plaquées au mortier de ciment dosé à 500kg/m3 (CPA325).
Sera exécuté au bas des cloisons intérieures pour tous les espaces composant l’immeuble ainsi que la cage
d’escalier.
5).ETANCHEITE
L’entrepreneur est entièrement responsable de l’étanchéité de tous les ouvrages exécutés avec soin. Il doit
remédier pendant la période de garantie décennale aux dégradations éventuellement provoquées par manque ou
défaut d’étanchéité dans les travaux qui lui incombent, en cours de travaux
L’entrepreneur prend toutes les précautions pour préserver l’exécution d’étanchéité des effets de la pluie.
a)- forme de pente
Réalisée avec un béton maigre dosé à 250 kg/m3 de ciment CPA 325 pour obtenir une pente de 1.5cm/m
d’écoulement des eaux pluviales. Elle est soigneusement finie à la taloche sur toutes les parties verticales des
acrotères et de cheminée ou autre recevant le relevé d’étanchéité en paxalumin.
b)- Film polyane
ce film protégé l’isolant thermique de la pénétration d’eau due au coulage du béton de pente , la continuité du
film est assurée par la soudure thermoplastique ou par l’application d’un ruban (scotch) adhésif plastique prévu à
cet effet et soigneusement appliqué pour joindre les bords de recouvrement de 2cm minimum.
6-ELECTRICITE
Ce présent descriptif a pour objet la description des travaux du lot électricité du projet cité ci-dessus.
L’alimentation se fera avec un câble de section approprié selon la position de l’alimentation générale (poste
transformateur SONELGAZ) à l’armoire général qui distribua à son tour vers les tableaux.
Tous les travaux seront exécutés selon les normes en vigueur.
Prise de terre : un (01) conducteur de cuivre nu étamé 1x 28 mm² posé en fond de fouilles assurent la
protection des personnes par des dispositifs différentiels qui seront placés à la tête des branchements
principaux et secondaires.
DISTRIBUTION :
L’alimentation de la chaufferie et de la salle de jeu se feront par des circuits distincts (circuit force et circuits
autres usages) .vu le seul niveau existant, la distribution sera de type en peigne.
a) Portes intérieures :
Le bois dormant sera en sapin du Nord en cadre de 12.00 cm et comportera les feuillures
La porte d'entrées et celle de l'intérieure seront du type à âme creuse (iso planes) à 02 faces en contre-
plaqué (05 mm avec Lames en bois rouge 25mm d'épaisseur). A l'intérieur sont prévus des montants et
traverses en sapin.
Le ferrage se fera par pattes de scellement. La serrure est encastrée avec une poignée moulée en acier
chromé.
Il sera prévu des chambranles et recouvrements du joint maçonnerie - bois. Elles recevront une simple
pente avec une poignée moulée en acier chromé.
Les portes des W.C et des salles de bains recevront des serrures à bée de came et verrou intérieur dé
condamnable de l'extérieur.
b) Fenêtres et portes-fenêtres :
Les fenêtre et les portes-fenêtres seront en cadre de 12cm avec au sans persiennes. Le bois est de
même qualité que les portes.
c) Portes de gaines techniques :
Elles seront de même qualité que les portes intérieures.
e) Essais :
Les installations seront réalisées avec la supervision du maître d’œuvre, qui se réserve le droit de faire
toutes vérifications et demander tous les essais en cours et à la fin des travaux.
A la fin des travaux, au jour fixé par le maître de l'œuvre en présence de l'entrepreneur, il sera procédé
à la vérification des divers éléments de l'installation.
Les canalisations d'eau froide et leurs accessoires seront mis en charge à la pression de service avec
tous les robinets de puisage et de vidange fermés et avec les robinets d'arrêt ouverts.
Aucune fuite ne devra se relever pendant une période d'observation d'au moins quatre (04) heures.
Ces essais auront lieu après exécution des peintures sur tuyauteries et canalisations.
Si toute fois les conditions extérieures ne permettent pas de faire un essai complet, une partie d'essais
pourra accorder sous réserve, la vérification et de l'obtention des garanties.
B) CHAUFFAGE :
La Chaufferie est composée chaudière à foyer pressurisé équipées de tous les accessoires de sécurité et de
régulation Puissance150 000 kcal/h, d’un bruleur à mazout puissance 168 000Kcal/h, vase d’expansion
V=200 litres
B- VITRERIE:
a) Verre clair:
II sera posé à bain de mastic sur menuiserie de bois un verre clair de 4mm d'épaisseur sur tous les bois
extérieurs.