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TROIS EXPOSÉS
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Préface ................................................................................................... 1
Préface
Décembre 2006
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l. LA RÉALITÉ ÉTENDUE
Bien qu’ils ne pussent pas fournir une image directe des particules
pouvant être vue par l’œil humain, ces essais et ces expériences laissèrent
toutefois penser qu’il existait vraisemblablement plusieurs types de
particules aux propriétés différentes.
Au fur et à mesure de ses progrès, la science présenta une conception
meilleure et plus satisfaisante d’un système de particules, pouvant toujours
être classées systématiquement en fonction de leurs propriétés. Graduelle-
ment, il devint possible de démontrer l’existence des atomes manquants,
dont on pouvait supposer qu’ils existaient. Il fut dès lors implicitement
admis que cette combinaison d’expériences et de théorie prouvait l’exi-
stence de toutes les particules dont pouvait être constituée la matière.
Les particules que nous appelons des atomes sont les plus grandes
particules trouvées dans l’Univers. Les atomes constituent toute la matière
visible dans le monde terrestre, et leurs différentes propriétés occupent
depuis longtemps les scientifiques.
Pour se faire une idée de la petitesse de ces particules, nous pouvons
formuler l’hypothèse intellectuelle suivante : si les particules composant
notre corps humain étaient pressées à un point tel qu’elles se touchent les
unes les autres, toutes les particules de notre corps prendraient si peu de
place qu’elles ne seraient même pas visibles à l’aide d’une loupe. Bien
entendu, malgré ce faible volume, le poids des particules compressées
serait toujours le même que dans leur état d’origine, lorsqu’elles rem-
plissaient notre corps humain.
Cette hypothèse nous montre deux choses. Premièrement : les particules
terrestres sont petites à un degré inconcevable. Deuxièmement : la distance
relative entre elles, dans leur position normale, est extrêmement grande.
D’un point de vue spirituel, la matière terrestre est donc extrêmement
diffuse, étant donné que les particules terrestres sont extrêmement petites et
que la distance relative entre elles est incroyablement grande.
Ce qui est composé de divers atomes est fixé lors de la création par des
forces ou des liens entre chacun des atomes. Toutefois, une caractéristique
importante des atomes est que les liens qui les unissent sont très instables,
ce qui signifie qu’un nombre croissant d’entre eux se brise.
Cette instabilité dans les liens entraîne la détérioration progressive de la
création, visible sous la forme du vieillissement. Le vieillissement est donc
un signe de la disparition d’un nombre toujours plus grand de liens
originaux entre les atomes, là où la création se désintègre graduellement.
Si nous appliquons ce principe à la vie organique, cela signifie que les
organes, en conséquence du vieillissement progressif, remplissent de moins
en moins bien la fonction pour laquelle ils sont conçus.
Si nous considérons le résultat final, qui provoque alors la mort, ce
phénomène est, par conséquent, en relation directe avec un manque de
qualité dans les liens entre les atomes. Si ces liens étaient absolument
stables, notre corps humain ne vieillirait pas, et la mort ne constituerait pas
la fin de notre existence terrestre.
Les particules de l’Obscurité ne sont pas les seules particules que l’on
trouve dans l’Univers. Il existe des particules bien plus petites que les
particules de l’Obscurité, et il est donc évident que l’existence de ces
particules incroyablement petites et légères ne peut être démontrée par des
instruments terrestres.
Dans le monde spirituel, ces particules bien plus petites que les
particules de l’Obscurité sont appelées les particules de la Lumière. Ces
particules de la Lumière ne souffrent pas d’un manque de qualité, et les
liens qui les unissent sont par conséquent absolument stables.
Comme le monde spirituel n’est pas composé de particules de
l’Obscurité, mais exclusivement de particules de la Lumière, bien plus
petites, ce qui appartient au monde spirituel n’est pas soumis au
vieillissement, mais jouit de la vie éternelle.
Dès lors, lorsque nous envisageons le monde spirituel, nous devons être
tout à fait conscients qu’il diffère fondamentalement du monde terrestre en
ce sens qu’il est composé de particules d’une taille et d’une qualité
complètement différentes de celles que nous connaissons dans le monde
terrestre. La supposition de nombreuses personnes selon laquelle le monde
spirituel correspond au monde terrestre est erronée, puisqu’il s’agit de deux
mondes totalement différents, composés de matières entièrement diffé-
rentes.
Si nous revenons à notre première définition de la réalité, nous voyons
que le monde spirituel constitue lui aussi une part physique de la réalité,
puisqu’il est également composé de particules, même si celles-ci sont bien
plus petites que celles du monde terrestre.
Dès lors, le fait que nous ne puissions pas observer ou ressentir le
monde spirituel avec nos organes sensoriels humains n’est, bien entendu,
pas suffisant pour rejeter l’existence de ce monde. Toutefois, l’absence de
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sensation nous indique que notre gamme sensorielle humaine n’est pas
suffisamment développée pour nous permettre de reconnaître le monde
spirituel par ce biais.
Comme le monde spirituel ne peut pas être reconnu par les organes
sensoriels humains, la question de son existence sera, à tout le moins pour
la grande majorité d’entre nous, une question de foi, puisque très peu de
personnes possèdent les facultés mentales permettant de confirmer
l’existence du monde spirituel.
Pour la plupart des gens, donc, la question sera de savoir s’ils croiront ou
non aux expériences qu’ont vécues les élus. S’agissant de l’existence du
monde spirituel, la foi constitue dès lors une condition sine qua non
puisque ces personnes doivent fonder leur attitude sur des hypothèses qui
ne peuvent pas être vérifiées par les lois de la physique.
personnes qui ont une raison évidente de ne pas vouloir rejoindre une
religion ou une autre.
On remarque souvent que les gens adoptent la religion dominante du
lieu où ils sont nés et ont été élevés. Certaines personnes, toutefois,
estiment que les choix religieux proposés dans le lieu en question ne sont
pas satisfaisants. Une telle attitude révèle une conscience basée sur une
réflexion personnelle relative aux possibilités religieuses présentées à la
personne concernée.
Il convient de souligner qu’une telle attitude peut être tout aussi correcte
(et même plus correcte dans bien des cas) que l’attitude des personnes très
pieuses. Cela ne doit pas être compris comme un jugement de l’être
humain, mais uniquement comme un jugement de l’opinion et de la foi de
cette personne.
Grâce à son émancipation, l’athée n’est pas lié par des dogmes religieux
qui pourraient être incorrects, et auxquels la personne profondément pieuse
est, elle, tenue. L’athée souhaite trouver ces véritables valeurs spirituelles
qui, en tous points, sont en harmonie avec les pensées et les sentiments
auxquels cette personne est arrivée dans son développement. Souvent, ces
pensées seront clairement logiques, mais elles manqueront à un certain
point d’une implication émotionnelle. Toute décision prise, dès lors, devrait
être basée sur une recherche consciente de la réalité, qui implique en même
temps le cœur.
Ceux qui recherchent la vérité sans sentiments sont privés de l’amour qui
est tellement nécessaire pour permettre à la personnalité de se développer
en une personne harmonieuse, complète. L’amour doit être la force motrice
qui garde vif l’effort conscient visant à atteindre une conscience jamais
égalée, et qui est nécessaire à tout être humain pour atteindre les grands
buts vers lesquels Dieu souhaite voir tendre toute âme humaine. L’amour
est ce qui est de plus important. Sans amour, cet effort est froid et exempt
de la joie qui devrait remplir chaque âme.
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Comme il existe un monde spirituel, tous les êtres humains ont un corps
astral, un corps astral avec un cerveau spirituel, qui renferme notre pensée
et notre volonté divines ainsi que notre mémoire spirituelle.
Lorsque nous vivons sur Terre, ce corps astral, qui dans ces conditions
peut également être appelé l’âme, est adapté de façon à permettre un
rattachement à notre corps humain. Durant l’incarnation, le cerveau
spirituel peut reprendre les commandes du cerveau humain, sous la forme
d’actions conscientes, lorsque la volonté décide d’interférer.
Ce corps astral est soumis à de nombreuses limitations durant
l’incarnation. Par exemple, nous n’avons pas accès au savoir qui se trouve
dans notre mémoire spirituelle et qui nous vient de la période précédant
l’incarnation. De même, les organes sensoriels spirituels ne peuvent
normalement pas fonctionner durant l’incarnation, de sorte que toute
perception sensorielle est limitée aux possibilités offertes par les organes
sensoriels humains.
Toutefois, ces limitations ont des exceptions. Par exemple, il arrive chez
certaines personnes que quelques particules de Lumière du corps astral se
rassemblent dans des organes sensoriels plus ou moins utiles, permettant à
ces personnes de voir ou d’entendre avec des yeux ou des oreilles
spirituels. Ces personnes douées du don de double vue ou de double ouïe
peuvent souvent faire office de médiums pour le monde spirituel et ainsi
confirmer l’existence de ce monde.
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Bien que le corps astral soit rattaché au corps humain durant l’incar-
nation, il arrive dans certaines circonstances, lorsque le corps humain est
exposé à un stress particulier, qu’il soit libéré temporairement. C’est ce
qu’on appelle une sortie spontanée.
Ces sorties spontanées se produisent lorsque le corps astral plastique est
automatiquement libéré de l’entourage du corps humain. Le corps astral et
le corps humain sont toutefois toujours rattachés l’un à l’autre par le cordon
de vie ou élastique.
Lorsque le corps astral plastique ne doit plus entourer le corps humain,
des particules spirituelles spécifiques s’agglutinent pour former un corps
astral ferme, appelé corps astral temporaire, qui présente la forme et les
caractéristiques du corps humain. Lorsque le corps astral quitte le corps
humain qu’il entoure normalement, l’âme voit et sent généralement avec
les organes sensoriels du corps astral. La distance pouvant séparer l’âme du
corps humain est toutefois limitée par la longueur qui peut être obtenue du
cordon de vie.
De telles sorties spontanées peuvent se produire, par exemple, à la suite
d’un accident grave, lors d’un évanouissement, pendant une anesthésie
puissante, etc. Mais dans tous ces cas, l’âme et le corps humain restent
rattachés par le cordon de vie. Ces sorties n’ont donc rien à voir avec le
processus progressif de la mort, que l’on ne peut pas arrêter. La mort ne se
produit en outre que lorsque la libération est complète, c’est-à-dire lorsque
le cordon de vie lâche irrévocablement sa prise sur le corps humain.
Durant une sortie spontanée, plusieurs choses peuvent se produire dont
l’âme se souviendra lorsqu’elle reviendra et qu’elle entourera à nouveau le
corps humain. Durant la sortie, l’âme peut être transportée tellement loin du
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Dès lors, la vie que nous menons sur Terre est importante pour le
développement de notre personnalité spirituelle, et cette dernière est
importante pour la vie que nous mènerons un jour dans le monde spirituel
lorsque notre corps astral ne sera plus rattaché à de nouveaux corps
humains.
Le rattachement au corps humain, constitué de matière terrestre,
contrairement au corps astral qui est constitué de matière spirituelle, n’est
donc qu’une disposition temporaire, qui doit servir à développer et à
anoblir notre pensée et notre volonté.
Comme il a été dit, des particules spirituelles d’Obscurité dans le monde
terrestre émettent des forces spirituelles d’Obscurité qui peuvent influencer
plus ou moins fortement notre pensée et notre volonté, en fonction de
l’avancement de notre développement spirituel. Donc, chaque fois que nous
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Dès lors, la conscience est due à deux forces divines, appelées la pensée
et la volonté, qui ne s’éteignent pas lorsque le corps humain meurt, mais
qui continuent leur activité après l’éveil dans le monde spirituel, où un
auto-examen de la vie sur Terre prend place. Toutes les actions négatives
qui n’ont pas été regrettées sur Terre doivent être pesées, jusqu’à ce que
l’âme ressente de la peine et du repentir.
Lorsque tout cela a été pesé et a fait l’objet d’un repentir, l’âme entend la
voix de Dieu lui parler. Dieu lui pose des questions auxquelles elle doit
répondre de manière satisfaisante avant que le temps du jugement ne soit
terminé.
Dieu ne demande pas à quelle religion adhérait l’âme lors de sa vie sur
Terre, mais il demande comment elle a cherché à résoudre les problèmes
qu’elle a rencontrés lors de sa vie sur Terre désormais terminée, et si elle a
compris comment elle aurait dû essayer de vaincre les problèmes qui n’ont
pas été résolus de manière satisfaisante. Pour chaque question, l’âme
humaine doit donc réfléchir à ce qu’elle aurait dû faire et se demander si
elle a compris la cause véritable de ses faiblesses.
Chaque fois que l’âme humaine revient d’une nouvelle vie sur Terre où
elle a eu l’occasion de développer sa personnalité spirituelle en vainquant
les pulsions négatives, un temps d’auto-examen s’ensuit avant que l’esprit
humain n’ait l’occasion de se reposer et de rencontrer des amis qui sont
également dans le monde spirituel entre leurs incarnations.
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Étant donné que Dieu n’a pas créé tous les esprits humains en même
temps, la maturité spirituelle de chacun varie fortement, ce qui ressort
clairement du comportement des gens. Dès lors, les objectifs de l’incarna-
tion actuelle varieront d’un individu à l’autre, en fonction de son degré de
développement. Dieu tient compte de ce que chaque individu doit
apprendre lorsqu’Il établit le cadre que l’esprit humain doit chercher à
remplir lors de sa prochaine vie sur Terre.
Au cours de ce long développement, l’esprit humain découvre tout ce
que la vie sur Terre a à offrir. Dès lors, les premières incarnations prennent
place dans des endroits où le niveau culturel est primitif et où les exigences
envers la personne sont donc moins rigoureuses. Graduellement, à mesure
que l’esprit mûrit, le développement se passe ailleurs sur Terre, où le
niveau culturel est plus élevé et où les exigences à l’égard de l’individu
sont donc plus rigoureuses.
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