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LISBONNE
Laetitia Guilloud
Introduction
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Sur la notion de règle de reconnaissance et de règle secondaire, cf. Ph. G ERARD,
« L’idée de règle de reconnaissance : valeur, limites et incertitudes », in R.I.E.J.,
n° 65, 2010, pp. 65-85.
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H.L.A. HART, Le concept de droit, trad. M. van de Kerchove, Bruxelles,
Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 2005 (2e édition), p. 114.
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« Dire qu’une règle donnée est valide, c’est reconnaître qu’elle satisfait à tous les
critères fournis par la règle de reconnaissance et qu’elle constitue ainsi une règle du
système », ibidem, p. 122.
16
Ibidem, p. 232.
17
Ibidem, p. 249.
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Selon l’article 19 §1 TUE modifié par le Traité de Lisbonne, la Cour de justice de
l’Union européenne « comprend la Cour de justice, le Tribunal et des tribunaux
spécialisés » .
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CJCE, 23 avril 1986, Parti écologiste « Les Verts » contre Parlement européen,
aff. 294/83, Rec. pp. 1339 et ss., point 23 : « la Communauté économique
européenne est une Communauté de droit en ce que ni ses États membres ni ses
institutions n’échappent au contrôle de la conformité de leurs actes à la charte
constitutionnelle de base qu’est le traité ».
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La Cour de justice évoquait déjà la « compétence légiférante » de la Haute
Autorité de la C.E.C.A. (CJCE, 15 juillet 1960, Italie contre Haute Autorité,
aff. 20/59, Rec. pp. 663 et ss.). Par la suite, elle a fait référence au « système
législatif du traité » (CJCE, 17 décembre 1970, Köster aff. 25/70, Rec. pp. 1161 et
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d’appliquer des règles énoncées dans des lignes directrices, dès lors qu’ils les ont
acceptées (CJCE, 15 octobre 1996, Ijssel-Vliet Combinatie BV contre Minister van
Economische Zaken, aff. C-311/94, Rec. pp. I-05023 et ss. : « Il résulte de
l’obligation de coopération découlant de l’article 93, paragraphe 1, du traité, d’une
part, et de l’acceptation des règles énoncées dans les lignes directrices, d’autre part,
qu’un État membre, tel le Royaume des Pays-Bas, est tenu d’appliquer les lignes
directrices lorsqu’il adopte une décision à l’égard de la demande d’aide pour la
construction d’un bateau destiné à la pêche », point 44. Voir également CJCE, 24
mars 1993, CIRFS contre Commission, aff. C-313/90, Rec. pp. 1125 et ss. à propos
d’une « discipline » de la Commission acceptée par les États membres).
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Cf. les articles 149 TFUE (emploi), 156 TFUE (protection sociale), 168 TFUE
(santé publique), 173 TFUE (industrie) et 181 TFUE (recherche) .
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manifeste dans l’article 218 §11 TFUE. Selon cet article : « un État
membre, le Parlement européen, le Conseil ou la Commission peut
recueillir l’avis de la Cour de justice sur la compatibilité d’un accord
envisagé avec les traités. En cas d’avis négatif de la Cour, l’accord
envisagé ne peut entrer en vigueur, sauf modification de celui-ci ou
révision des traités ». Le contrôle préventif n’étant pas systématique,
la Cour de justice a, en outre, accepté de se prononcer sur un recours
en annulation formé soit à l’encontre de la décision de conclure
l’accord, soit à l’encontre des actes d’exécution de cet accord. Cette
jurisprudence peut cependant conduire à remettre en cause les accords
conclus. Dans ce cas, il appartiendra à l’Union de renégocier avec ses
partenaires afin de trouver une solution acceptable par toutes les
parties. Néanmoins, pour éviter la mise en cause de la responsabilité
internationale de l’Union, la Cour s’efforce, dans la mesure du
possible, de procéder à une interprétation conforme plutôt qu’à une
annulation de la mesure contestée. Elle peut également choisir de
maintenir les effets de l’acte annulé lorsque « d’importants motifs de
sécurité juridique » l’exigent.
Le Tribunal de première instance avait tenté d’ouvrir une brèche
dans cet ordonnancement des sources. Dans une affaire concernant un
règlement adopté pour la mise en œuvre de plusieurs résolutions du
Conseil de sécurité de l’ONU, il avait refusé d’exercer le contrôle de
la légalité du règlement au regard du droit communautaire primaire,
au motif que cela impliquerait qu’il « examine, de façon incidente, la
légalité desdites résolutions »51. Or, les résolutions du Conseil de
sécurité de l’ONU ne pouvaient, selon le Tribunal, faire l’objet d’un
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TPI, 21 septembre 2005, Yusuf et Al Barakaat International Foundation contre
Conseil et Commission, aff. T-306/01, Rec. 2005 pp. II-3533 et ss.
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La solution retenue pas le Tribunal a fait l’objet de critiques au sein de la doctrine.
Cf. notamment D. SIMON et F. MARIATTE, « Le Tribunal de première instance des
Communautés : Professeur de droit international ? À propos des arrêts Yusuf, Al
Barakaat International Foundation et Kadi du 21 septembre 2005 », in Europe,
n° 12, 2005.
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Article 223 §2 TFUE.
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Article 226, alinéa 3 TFUE.
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Article 228 §4 TFUE.
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Soulignons d’ailleurs que le Traité de Lisbonne consacre la compétence de
principe des États membres pour mettre en œuvre le droit de l’Union. Ce n’est que
« lorsque des conditions uniformes d’exécution des actes juridiquement
contraignants de l’Union sont nécessaires, [que] ces actes confèrent des
compétences d’exécution à la Commission ou, dans des cas spécifiques dûment
justifiés […] au Conseil » (article 291 §2 TFUE).
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B.2. Les actes non législatifs pris sur le fondement direct des
traités
Depuis l’arrêt « Köster » déjà évoqué, la Cour de justice
distinguait les actes de base, adoptés sur le fondement direct des
traités considérés comme les actes législatifs de l’Union, et les actes
d’exécution adoptés sur le fondement de ces derniers. La base
juridique de l’acte était donc le critère de distinction des actes
législatifs et des actes d’exécution de l’Union. Les actes de base
pouvaient être élaborés selon diverses procédures, en fonction de la
disposition conventionnelle sur le fondement de laquelle ils étaient
adoptés, sans que cette différence de procédure ne se traduise par une
différence de rang hiérarchique.
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Cf. R. MEHDI et F. PICOD, « Article I-33 », in L. Burgogue-Larsen, A. Levade,
F. Picod, Traité établissant une Constitution pour l’Europe, commentaire article par
article, Bruxelles, Bruylant, 2007, p. 453 : « on ne peut qu’être frappé par le
caractère redondant des règlements délégués par rapport aux actes d’exécution ».
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C. BLUMANN, « Article I-35 », in Traité établissant une Constitution pour
l’Europ…, ibidem, p. 469.
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