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II.

Modélisation des éléments du réseau électrique de puissance à


courant alternatif
II.2 Modélisation de la ligne de transport

Les lignes de transport électrique à courant alternatif (AC) sont des éléments essentiels dans
réseaux électriques. Ils permettent l’acheminent (transport, répartition et distribution) de la
puissance électrique du producteur vers l’utilisateur. Le transport de la puissance électrique
s’effectue en faisant circuler des courants alternatifs sous des tensions alternatives dans les
différentes parties du réseau électrique y compris les lignes de transport. Cette circulation de
courants dans les conducteurs des lignes électriques provoque l’apparition des phénomènes
parasites de différentes natures (thermique (perte joule), magnétique (flux magnétique),
électrostatique (charges électrostatiques), et fuite électrique (fuite de courant et effet
couronne)). Chaque phénomène est présenté mathématiquement par un paramètre électrique.
Avec tous les phénomènes parasites, on peut représenter ces pertes par des éléments de circuit
équivalent de la figure suivante (On regardera ensuite la raison pour chacun de ces éléments) :

 Les paramètres longitudinaux


- La résistance R (présente le phénomène parasite thermique (perte joule))
- L’inductance L (présente le phénomène parasite magnétique (flux magnétique))
 Les paramètres transversaux
- La capacité C (présente le phénomène parasite électrostatique (charges
électrostatiques))
- La conductance G (présente le phénomène de fuite électrique (fuite de courant et
effet couronne))

Fig. 1 Représentation schématique des composants du modèle équivalent d'une ligne de


transport électrique à courant alternatif

II.2.1 Paramètres longitudinaux de la ligne de transport

II.2.1.1 Résistance de la ligne

Il convient de noter que la dégradation d'énergie en forme thermique est un phénomène


général en physique, phénomène décrit par la thermodynamique. En électricité, si on place
une tension aux bornes d'un conducteur, il apparaît un courant. La dissipation d'énergie se
manifeste par un échauffement et une chute de potentiel le long du conducteur ; il y a

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conversion d'énergie électrostatique (contenue dans le générateur par exemple) en énergie
thermique (échauffement par effet Joules).

Autrement dit, lorsqu'on branche un conducteur à une tension donnée, il résulte un courant,
dont l'intensité dépend de la résistance du conducteur au passage de ce courant.

Les résistances d’un conducteur homogène de longueur l en (m), de section uniforme (S) en
(mm²) et de résistivité (ρ) en (Ω. mm² /m) à 20℃ est donnée par la formule :

(Ω/km)

II.2.1.2 Inductance de la ligne

a. Définition

Lorsqu'un courant circule dans un conducteur, il est responsable de la création d'un champ
d'induction magnétique. Si le courant est variable dans le temps, le champs d'induction le sera
aussi et alors intervient le phénomène d'auto-induction : ce champ variable rétroagit sur le
courant qui le crée, en ralentissant la variation de ce courant. Cet effet correspond à un
stockage d'énergie dans le circuit auto-inductif, sous forme magnétique.

Electriquement parlant, l’inductance est la grandeur du conducteur qui relie la tension induite
aux bornes du conducteur à la vitesse de la variation du courant circulant dans ce conducteur.
Magnétiquement parlant, l’inductance relie le flux magnétique autour d’un conducteur au
courant circulant dans ce conducteur. La variation de l’intensité de courant dans les
conducteurs fait changer le nombre de ligne du champ magnétique et l’intensité de celui-ci
dans le circuit.

Tout variation du flux couple induit une tension proportionnel à la vitesse de variation du
flux.

avce

b. Inductance d’un conducteur

b.1 Inductance d’un conducteur due au flux intérieur

Un courant électrique d’intensité I, parcourant un fil conducteur, crée un champ magnétique


autour de celui –ici.

D’après la loi de Maxwell, l’intégrale linéique de l’intensité de champ magnétique est égale
au courant entouré.

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Fig. 2 Champ magnétique crée par un conducteur rectiligne parcouru par un courant.

Soit un conducteur de rayon (r) parcouru par un courant (I), considérant le champ magnétique
(H) crée à l’intérieur de ce conducteur a une distance (x) du centre. Soit (Ix) le courant entoure
par un cercle de rayon (x). (H) constant à chaque point du cercle.

Fig. 3 Conducteur électrique massif

→ (At/m)

Sachant que :

Donc :

Le flux travers une section d’épaisseur (dx) et de longueur de (1m) est :

Supposant que la densité du courant est uniforme :

( )→ ( )

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Le flux intérieur entoure seulement une partie du conducteur, donc comme le courant, il
constitue une portion du flux total.

∫ ∫

→ ∫ (Wbt/m)

μ0 : La permittivité du vide ou de l’air μ0 = 4π.10-7 (H/m)

(H/m)

b.2 Inductance d’un conducteur due au flux extérieur

Pour déterminer le flux extérieur entre deux contours situes respectivement à la distance (D1)
et (D2) du centre du conducteur, considérant un élément d’épaisseur (dx) entre (D1) et (D2).

Fig. 4 Conducteur électrique de section circulaire plein

→ (At/m) x>r

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Sachant que : (Wb/m2)

Donc :

Le flux à travers un cylindre d’épaisseur (dx) et de longueur de (1m) est :

Le flux crée entre deux contours (D1) et (D2).

(Wb.t/m)

Si D1= r et D2=D

Ce flux est venu d’une source magnétique extérieure (conducteur extérieur) distant de (D2=D)
et appliqué au conducteur de rayon (D1= r).

L’inductance du conducteur due au flux extérieure sera :

b.3 Inductance d’un conducteur due au flux total

Le flux de liaison total est :

Sachant que :

* +

En posant:

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Le flux crée par un conducteur est :

(Wb.t/m)

L’inductance du conducteur est:

(H/m) avec

b.4 Inductance d’un ensemble de n conducteur en parallèles parcourus chacun par un


courant

Fig. 5 Flux d’un ensemble de conducteurs en parallèles

Considérant (n) conducteurs parallèles parcourus chacun par un courant ( … ) et considérons


que le système est équilibré ( I1+ I2+ ……..+ In= 0 ).

On a calculé le flux dû au conducteur (1) seul et on a ajouté la contribution des flux des
conducteurs 2,3,……n, en faisant la superposition.

Soit le flux crée par le conducteur (2), les lignes de ce flux sont des cercles concentriques.

La ligne (ψ1) du flux, n’entoure pas le conducteur (1).

Les lignes (ψ2) et (ψ3) et (ψp) du flux crée par le conducteur (2) entourent le conducteur (1).

La ligne (ψ2) et (ψp) du flux crée par le conducteur (2) marque les limite extrêmes du flux due
au conducteur (2) entourant le conducteur (1).

En appliquant la formule précédente décrivant flux crée entre deux contours (D1) et (D2)
, le flux total crée autour du conducteur (1) a un point (p) distant de du
centre du conducteur (1) est :

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D’une manière générale, le flux total crée autour d’un conducteur (k) a un point (p) disant de
(Dpk) du centre du conducteur (k) est :

(Ψkj) est le flux crée par le conducteur (j) autour de (k), c’est le flux mutuel.

Djk = Dkj est la distance entre deux conducteurs (j) et (k).

Dkk = r’k est le rayon du conducteur (k).

[∑ ∑ ]

D’où

[∑ ∑ ]

Comme le point (p) est supposé très loin des conducteur, les valeurs :

Donc :

[∑ ] (Wb.t/m)

b.5 Inductance des lignes triphasées

b.5.1 Disposition triangle équilatéral (espacements égaux)

Les trois conducteurs de la ligne sont de rayon r et espaces de la distance D. Les courants dans
les conducteurs sont équilibrés et satisfont la relation :

I1+ I2 + I3 = 0

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Fig. 6 Disposition des conducteurs triphasés en triangle équilatéral

En appliquant la relation ( [∑ ]), on peut déterminer le flux dû


conducteur (1) dû au courants I1, I2 et I3.

[∑ ]

[∑ ]

* ( ) ( ) +

* ( ) ( )+

On a : I1= -(I2 + I3)

Donc :

* ( ) ( )+

* ( )+ * ( )+

L’inductance du conducteur (1) est :

* ( )+ (H/m)

A cause de la symétrie, les trois inductances sont égales.

L’inductance linéique par phase de la ligne est :

* ( )+ (H/m)

r'=g11 est le rayon moyen géométrique du conducteur (RMG) ( √ ).

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b.5.2 Disposition quelconque

Si les conducteurs des phases de la ligne ne sont pas régulièrement espacés, les capacités et
les inductances des phases sont différentes. Ce problème peut être résolu par la transposition
de la ligne.

La transposition de la ligne est la permutation des conducteurs de phase à des intervalles


réguliers le long de la ligne telle que chaque conducteur occupera sa position originale.

Fig. 7 Transposition des conducteurs triphasés de la ligne

Les trois conducteurs de la ligne sont de rayon (r) et les courants dans les conducteurs sont
équilibrés et satisfont la relation I1 + I2 + I3 = 0.

Les distances D12 ≠ D23 ≠ D31, les inductances des phases sont différentes, cela conduit à des
chutes de tension différentes dans chaque phase par conséquent les tensions à la sortie de la
ligne sont différentes.
En appliquent la relation ( [∑ ]) on peut déterminer le flux du
conducteur (1) dû aux courants I1, I2 et I3 dans les positions I, II et III.

Fig. 8 Liaisons triphasées à disposition quelconque

* ( ) ( ) +

* ( ) ( ) +

* ( ) ( ) +

Le flux moyen de la phase (1) sera égale à :

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Donc :

* ( ) ( )+

Comme I1 = – (I2 + I3), donc :

* ( ) ( )+

* ( ) ( )+

[ ( ) ( )]


[ ( )] [ ( )]

L’inductance linéique d’une phase de la ligne est :

√ √
[ ( )] [ ( )] (H/m)

II.2.2 Paramètres transversaux de la ligne de transport

II.2.2.1 Capacité de la ligne

L’effet capacitif correspond au troisième phénomène (après phénomène résistif en phénomène


inductif) très important dans le conducteur électrique. Lorsqu'on applique une différence de
potentiel à deux conducteurs isolés l’un de l’autre, on assiste à une accumulation de charges
par influence électrostatique. C'est cela l'effet capacitif. Il peut être ardemment recherché et
dans ce cas on fabrique des condensateurs précis ou de grande capacité. Très souvent, l'effet
capacitif est présent à titre parasitaire comme par exemple lors d'accumulation de charges
entre deux lignes conductrices. Dans ce cas, on cherche à minimiser ses effets sur le temps de
réponse de la ligne.

Les charges superficielles sur le conducteur de la ligne créent un champ électrique


perpendiculaire à la surface du conducteur et un courant capacitif (effet capacitif).

Pour un circuit donné, on définit sa capacité C comme le rapport de la charge accumulée sur
la tension appliquée à ses bornes, soit en fait son aptitude à emmagasiner des charges
électriques, de l'énergie électrostatique. Pour les conducteurs électriques, le phénomène
capacitif est représenté par la capacité linéique C' de la ligne qui présente le rapport de la
quantité de charges accumulées par influence électrostatique sur la différence de potentiel
entre les deux conducteurs isolés de la ligne. Pour son calcul, le fait qu’un conducteur soit

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creux ou plein ne joue plus aucun rôle puisque la charge se concentre à la périphérie (loi de
faraday).

a. Capacité d’une ligne monophasée

Fig. 9 Liaison monophasée

( )

(F/m)
( )

(F/m)
( )

b. Capacité d’une ligne triphasée

b.1 Capacité d’une ligne triphasée avec espacement de phase égal

On montre les trois conducteurs A, B et C de la ligne triphasée de transport aérienne ayant des
charges (qa, qb et qc) par mètre de longueur, respectivement. Que les conducteurs soient
équidistants (mètres D) de l'autre. Nous allons trouver la capacité de conducteur de ligne à
neutre dans cette ligne espacés symétriquement. En se référant à la figure suivante.

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Fig. 10 Liaison triphasée avec espacement de phase égal

et

* ( ) ( )+
* ( ) ( )+

{ * ( )+

(F/m)
( )

b.2 Capacité d’une ligne triphasée avec espacement de phase inégal

Fig. 11 Liaison triphasée avec espacement de phase inégal

[ ( ) ( )]

[ ( ) ( )]

{ * ( )+

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(F/m)
( )

Où :

√ √

Deq : Distance géométrique moyenne.

b.3 Capacité totale d’une ligne triphasée (phase/phase + phase/terre)

Dans un système triphasé, il y a des capacités entre les lignes et la terre, mais également entre
lignes. L'objectif est de synthétiser le tout dans une seule capacité "moyenne"
égale pour les trois lignes :

Fig. 12 Capacités présentes dans une ligne électrique triphasée

( ) ( )

Dans laquelle les et sont les permittivité diélectrique du vide et du matériau (dans le cas
de l'air pour les lignes vaut environ 1).

On peut démontrer en utilisant le théorème de Kennelly que :

Avec :

: Capacité totale de ligne couplée en étoile ;

CL (C ph/ph) : Capacité mutuelle entre phases (phase-phase) (Capacité couplée en triangle) ;

: Capacité mutuelle entre phases (phase-phase) couplée en étoile et équivalente (après


transformation de de Kennelly) à la capacité mutuelle entre phases couplée en triangle
(C ph/ph). (CYph/ph=3. C ph/ph) ;

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CT : Capacité à la terre (phase-terre) (Capacité couplée en étoile Cph/ter) ;

II.2.2.2 Conductance de la ligne

La conductance G du milieu diélectrique séparant chaque deux conducteur est représentée par
une résistance shunt (en Siemens). La résistance shunt dans ce modèle a une valeur de 1/G
Ohms. Elle doit être représentée en parallèle aux capacités pour que le modèle équivalent de
la ligne électrique soit complet.

La conductance (G) est due à l’effet couronne (effet corona) des conducteurs et aux courants
superficiels de fuite au long des chaînes d’isolateurs (fuites de courant causées par la pollution
sur les isolateurs par exemple), notamment lorsque ces courants superficiels et ces pertes par
effet couronne sont les plus élevés. Ces conditions étant particulièrement rares, il est donc
généralement admis de négliger la conductance transversale G des lignes.

II.2.3 Modèle équivalent de la ligne électrique de transport

La modélisation d’une ligne électrique dépend de la longueur (l) de la ligne, de la tension qui
lui est appliquée et de la précision demandée.

Selon la longueur de la ligne, on distingue trois types de lignes : les lignes courtes, moyennes
et longues. La modélisation de toutes ces lignes exige une précision dans les calculs, et doit
tenir compte du fait que leurs paramètres ne sont pas regroupés, mais plutôt repartis
uniformément le long de chaque ligne.

Les lignes de longueurs courtes et moyennes peuvent être représentées par des paramètres
concentrés et celles dites longues sont nécessairement représentées par des paramètres
repartis. Leurs limites de longueur qui seront données dans la suite concernent les réseaux
dont la fréquence est de 50 Hz ou 60 Hz.

Les trois types de lignes selon la longueur (l) sont :

- ligne longue (l > 250 km)


- ligne moyenne (80 < l < 250 km)
- lignes courtes : (l < 80 km)

Les lignes courtes et les lignes moyennes sont suffisamment modélisables avec un modèle à
une seule section à paramètres concentrés, généralement en π ou en T. En fait, Avec une seule
section, le modèle en π n'est valable qu'en basse fréquence pour de faible longueur de ligne.
Quand la longueur augmente (l < 80 km) ou la fréquence des courants ou des tensions
augmente (variation très rapide suite à un défaut par exemple), le nombre de sections en π à
connecter en série pour avoir une modélisation correcte doit être augmenté. Ce modèle à
plusieurs sections connectés en série, appelé « modèle à des paramètres repartis, est
nécessairement utilisable pour modéliser les lignes longues.

Le nombre de sections en π doit augmenter proportionnellement avec la fréquence et


inversement proportionnel à la longueur de ligne.

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II.2.3.1 Modèle de la ligne longue (l > 250 km)

L’énergie électrique se propage le long de la ligne électrique sous forme d’une onde
électromagnétique caractérisée par une tension et un courant. Les paramètres de la ligne sont
répartis sur toute la longueur de la ligne. En effet, la ligne est considérée comme une
succession de quadripôles ou sections, généralement en π, où chaque section est constituée de
paramètres élémentaires concentrés par unité de longueur (1 km) (R’, L’, C’ et G’).

Avec :

̅ (Ω/km) l’impédance linéique série de la ligne.

̅ (S/km ou Siemens/km) l’admittance linéique shunt de la ligne.

Fig. 13 Modèle équivalent à paramètres repartis (succession de quadripôles élémentaires


par unité de longueur) d'une ligne électrique longue à courant alternatif.

L’impédance caractéristique de la ligne est :

̅
̅ √̅ (Ω)

Le coefficient de propagation de l’onde électromagnétique est :

̅ √̅ ̅
Avec :

α : le coefficient d’amortissement en Neper/km.

β : le coefficient de phase (rad/km).

Vu la complexité du modèle paramètres reparties à plusieurs sections, le modèle équivalent en


π de la ligne longue est considéré utilisable, même avec perte de précision (modèle
approximatif) ; mais, strictement dans le cas de faible fréquence (50 Hz ou 60 Hz) des
courants et des tensions électriques de la ligne (fonctionnement de la ligne électrique sans
défaut et sans variations rapides).

Le modèle équivalent en π de la ligne longue est le suivant :

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Fig. 14 Modèle équivalent à paramètres concentrés en π d'une ligne électrique longue à
courant alternatif (modèle approximatif).

̅ ̅ ̅ (Ω)

̅ (̅ )
̅
(S)

Avec :
̅ : Impédance série totale de la ligne du modèle équivalent en π.

̅ : Admittance shunt totale du modèle équivalent en π.

II.2.3.2 Modèle de la ligne moyenne (80 < l < 250 km)

Pour la ligne moyenne, l’effet de répartition des paramètres est négligeable. Les paramètres de
la ligne sont proportionnels à sa longueur.

̅ ̅ avec ;

̅ ̅

X est la réactance inductive de la ligne.

Fig. 15 Modèle équivalent à paramètres concentrés en π d'une ligne électrique moyenne


à courant alternatif.

Remarque :

Il existe d’autres modèles équivalents à paramètres concentrés avec différentes configurations


telle que la configuration en T et la configuration en Γ.

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II.2.3.3 Modèle de la ligne courte (l < 80 km)

Il s’agit généralement des lignes dont la tension ne dépasse pas 69 kV.


La capacité de la ligne peut être négligée.

̅ ̅

Fig. 16 Modèle équivalent à paramètres concentrés d'une ligne électrique courte à


courant alternatif.

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