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abdominopelvien :
Gynécologie-
obstétrique
Hépato-gastro-
entérologie,
chirurgie digestive
Apprendre et raisonner
pour les ECNi
Samuel Salama
Gynécologue, obstétricien, andrologue, médecin de la reproduction et sexologue,
Médipôle de Nouméa, Dumbéa, Nouvelle-Calédonie
Conférencier référent depuis de nombreuses années pour la préparation de l'ECN.
Gilles Tordjman
Praticien hospitalier, CHR Robert-Ballanger, Aulnay-sous-Bois
Conférencier référent depuis de nombreuses années pour la préparation de l'ECN.
Elsevier Masson SAS, 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex, France
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Table des matières
Avant-propos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII
Abréviations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IX
ÉNONCÉS
Gynécologie-obstétrique
Questions isolées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Gynécologie-obstétrique
Dossiers progressifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Dossier transversal
Dossier progressif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
CORRIGÉS
Gynécologie-obstétrique
Questions isolées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
Gynécologie-obstétrique
Dossiers progressifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225
Dossier transversal
Dossier progressif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471
AvAnt-propos VII
Abréviations
ADN Acide désoxyribonucléique
ACFA Arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire
ACR American College of Radiology
AFSSAPS Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé
AEG Altération de l'état général
AG Anesthésie générale
AGC Atypical glandular cells
AINS Anti-inflammatoire non stéroïdien
ALAT Alanine aminotransférase
ALD Affection de longue durée
AMM Autorisation de mise sur le marché
ANSM Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
ARN Acide ribonucléique
ARS Agence régionale de santé
ANCA Anticorps anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles
ASA American Society of Anesthesiologists
ASAT Aspartame aminotransférase
ASCA Anticorps antisaccharomyces cerevisiae
ASCUS Atypical squamous cells of undertermined significance
ASP Abdomen sans préparation
AVK Antivitamine K
BG Bacille à Gram
BPCO Bronchopneumopathie chronique obstructive
bpm Battement par minute
BU Bande urinaire
CA Antigène carbohydrate
CHC Carcinome hépatocellulaire
CIN Cervical intra epithelial neoplasia
CIV Communication interventriculaire
CMV Cytomégalovirus
CNGOF Collège national des gynécologues et obstétriciens français
CPRE Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique
CREST Calcinose cutanée, phénomène de Raynaud, dysfonction œsophagienne,
sclérodactylie et télangiectasies
CRP C-Reactive Protein
CST Coefficient de saturation de la transferrinémie
DHEA Déhydroépiandrostérone
DIU Dispositif intra-utérin
DNID Diabète non insulinodépendant
DPI Diagnostic préimplantatoire
ECBU Examen cytobactériologique des urines
ECG Électrocardiogramme
EGF-R Epidermal growth factor receptor
EMA-CO Étoposide, méthotrexate, actinomycine D, cyclophosphamide, vincristine
EOGD Endoscopie œso-gastro-duodénale
EVA Échelle visuelle analogique
FC Fréquence cardiaque
FCSP Fausse couche spontanée précoce
FCU Frottis cervico-utérin
FCV Frottis cervicovaginal
FDG Fluorodésoxyglucose
AbréviAtions IX
FSH Follicle stimulating hormone
FEC 5-fluoro-uracile, épirubicine, cyclophosphamide
FID Fosse iliaque droite
FIGO Fédération internationale des gynécologues et obstétriciens
FOGD Fibroscopie œso-gastro-duodénale
FU Fluoro-uracile
GDS Gaz de sang
GEU Grossesse extra-utérine
GGT Gammaglutamyl-transférase
GIST Gastro intestinal stromal tumor
GLI Grossesse de localisation indéterminée
GnRH Gonadotropin releasing hormone
HAA Hépatite alcoolique aiguë
HAS Haute Autorité de santé
Hb Hémoglobine
Hb1C Hémoglobine glyquée
HBPM Héparine de bas poids moléculaire
HCD Hypochondre droit
HCG Gonadotrophine chorionique humaine
HDJ Hôpital de jour
HELLP Hemolysis, elevated liver enzymes, low platelet count
HER Human epidermal growth factor receptor
HH Hernie hiatale
HIAA Hydroxy-indole-acétique
HNPCC Hereditary non-polyposis colorectal cancer
HPV Human papillomavirus
HRP Hématome rétroplacentaire
HSIL Lésions intraépithéliales de haut grade
HSV Herpes simplex virus
HTA Hypertension artérielle
HU Hauteur utérine
ICSI Intra cytoplasmic sperm injection
Ig Immunoglobuline
IGF Insulin-like growth factor
IGH Infection génitale haute
IIU Insémination intra-utérine
IM Intramusculaire
IMC Indice de masse corporelle
INCA Institut national du cancer
INPES Institut national de prévention et d'éducation pour la santé
INR International normalized ratio
IPP Inhibiteur de la pompe à protons
IRM Imagerie par résonance magnétique
IST Infection sexuellement transmissible
IVA Artère interventriculaire antérieure
IVD Intraveineuse directe
IVG Interruption volontaire de grossesse
IVL Injection intraveineuse lente
LCS liquide cérébrospinal
LDH Lactate déshydrogénase
LH Luteinizing hormone
LMNH Lymphomes malins non hodgkiniens
LSIL Lésions intraépithéliales de bas grade
X AbréviAtions
MALT Mucosa-associated lymphoid tissue
MAP Mycobacterium avium paratuberculosis
MI Membre inférieur
NASH Non alcoolic steato hepatitis
NFS Numération formule sanguine
OAP Œdème aigu du poumon
OMI Œdèmes des membres inférieurs
OMS Organisation mondiale de la santé
OPN Os propres du nez
ORL Oto-rhino-laryngologique
OS Occipitosacré
PAG Petit âge gestationnel
PAL Phospatase alcaline
PAN Pancreatic intraepithelial neoplasia
PBH Ponction biopsie hépatique
PCR Polymerase chain reaction
PNN Polynucléaire neutrophile
PPAP-A Pregnancy-associated plasma protein-A
PROM Premature rupture of membranes
PSE Pousse-seringue électrique
PV Prélèvement vaginal
RAI Recherche d'agglutinines irrégulières
RCF Rythme cardiaque fœtal
RCH Rectocolite hémorragique
RCIU Retard de croissance intra-utérin
RCP Réflexe cutané plantaire ou réunion de concertation pluridisciplinaire
RH Releasing hormone
ROT Réflexe ostéotendineux
RPC Recommandation pour la pratique clinique
RVO Rupture de varice œsophagienne
SA Semaine d'aménorrhée
SAPL Syndrome des antiphospholipides
SHU Syndrome hémolytique urémique
SIADH Syndrome de sécrétion inappropriée en hormone antidiurétique
SIRS Syndrome de réponse inflammatoire systémique
SOPK Syndrome des ovaires polykystiques
TAP Thoraco-abdomino-pelvien
TCA Temps de céphaline activée
TDM Tomodensitométrie
TEP Tomographie par émission de positons
TFI Trouble fonctionnel intestinal
TIAC Toxi-infection alimentaire collective
TIPMP Tumeur intracanalaire papillaire et mucineuse du pancréas
TNF Tumor necrosis factor
TP Taux de prothrombine
TPHA Treponema pallidum hemagglutinations assay
TR Toucher rectal
TSHus Thyréostimuline ultrasensible
TVP Thrombose veineuse profonde
UI Unité internationale
VDRL Venereal disease research laboratory
VGM Volume globulaire moyen
VHB Virus de l'hépatite B
AbréviAtions XI
VHC Virus de l'hépatite C
VIH Virus de l'immunodéficience humaine
VME Version par manœuvre externe
VO Varice œsophagienne
VS Vitesse de sédimentation
XII AbréviAtions
ÉNONCÉS
mes notes
HÉPATO-GASTRO-
ENTÉROLOGIE ET CHIRURGIE
DIGESTIVE
Questions isolées
QI 201
Vous retenez comme éléments anatomophysiologiques de lutte contre le reflux
gastroœsophagien :
A La pince diaphragmatique
B L'angle de His
C La portion d'œsophage intra-abdominal
D Le péristaltisme primaire de l'œsophage
E L'hyperpression basale du sphincter inférieur de l'œsophage
QI 202
Vous retenez en faveur du caractère fonctionnel d'une dysphagie :
A Sa variabilité dans le temps
B Son déclenchement volontiers paradoxal
C Son caractère secondaire à un trouble de la motricité œsophagienne
D L'absence d'une cause obstructive organique
E La présence systématique d'anomalies manométriques
QI 203
Devant les résultats biologiques suivants chez un homme de 63 ans, sans plainte clinique
en dehors d'une asthénie d'installation rapidement progressive, prédominant à l'effort
(Hb : 8,2 g/dl ; VGM : 67 μ3 ; plaquettes : 378 000/mm3 ; ferritine : 2 mg/l), quels examens vous
paraissent devoir être discutés ?
A Un dosage de la vitamine B12
B Une endoscopie œso-gastro-duodénale
C Une iléocoloscopie
D Une électrophorèse de l'hémoglobine
E Une capsule du grêle
QI 204
Chez un patient correctement vacciné contre l'hépatite à VHB :
A L'antigène HBs est positif
B L'anticorps anti-HBs est positif
C L'anticorps anti-HBc est négatif
D L'anticorps anti-HBe est positif
E L'ADN du VHB est indétectable par les techniques les plus sensibles de PCR
QI 205
Concernant les hernies hiatales ?
A Le mécanisme le plus fréquent est par roulement
B Elles sont palpables le long de la ligne blanche
C Elles sont constamment présentes en cas de reflux gastroœsophagien
QI 206
Parmi les examens endoscopiques digestifs suivant, lesquels imposent d'être réalisés sous
anesthésie générale ?
A L'endoscopie œso-gastro-dudodénale
B La coloscopie
C La rectosigmoïdoscopie
D L'entéroscopie à double ballon
E L'échoendoscopie biliopancréatique
QI 207
L'échoendoscopie permet :
A De visualiser le corps et la queue du pancréas par voie transgastrique
B De repérer des microcalculs vésiculaires par voie transduodénale
C De réaliser une ponction d'une tumeur sous-muqueuse du fundus
D De drainer par voie transgastrique un faux kyste de l'isthme du pancréas
E De ponctionner à l'aiguille, par voie transœsophagienne, une adénopathie médiastinale
QI 208
Dans quelle(s) localisation(s) primitive(s), l'échoendoscopie permet un staging T et N ?
A Canal anal
B Rectum
C Côlon
D Pancréas
E Cardia
QI 209
Devant une élévation de la gastrinémie, vous évoquez en priorité :
A Une gastrite atrophique
B Une prise d'AINS
C Un syndrome de Zollinger-Ellison
D Une prise d'IPP
E Une prise d'antiacide
QI 210
Concernant la colectomie :
A Une hémicolectomie gauche avec curage ganglionnaire et section première des vais-
seaux est le traitement de première intention d'un adénocarcinome du sigmoïde
B Une hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire et section première des vais-
seaux est le traitement de première intention d'un adénocarcinome du transverse droit
C Une hémicolectomie droite ne nécessite classiquement pas de stomie de décharge
D Une hémicolectomie gauche nécessite au moindre doute une stomie de décharge
E Une colectomie totale avec anastomose iléoanale est le traitement de référence des
polyposes adénomateuses familiales
QI 211
L'arrêt brutal de la consommation d'alcool chez un éthylique chronique :
A Nécessite systématiquement une hydratation abondante
B Nécessite un apport de vitamine B1
98 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 212
Devant un prédelirium tremens, vous retenez :
A Une prise en charge hospitalière s'impose
B Une hydratation orale ou veineuse doit être installée précocement
C L'utilisation de polyionique glucosé à 5 % est le soluté privilégié mais systématique-
ment associé à de la vitamine B1
D Une sédation par une benzodiazépine orale à demi-vie courte doit être privilégiée
E Une contention mécanique est préférable à une contention chimique par neuroleptiques
QI 213
Concernant les risques de la coloscopie avec polypectomie :
A La mortalité peut être considérée comme nulle
B La morbidité globale est faible
C Le risque majeur est la perforation
D Le risque hémorragique est inférieur à 10 % après polypectomie
E Un épisode de bactériémie est possible
QI 214
Parmi les molécules suivantes, lesquelles diminuent la pression de repos du sphincter inférieur
de l'œsophage ?
A La nifédipine (Adalate®)
B Le métronidazole (Flagyl®)
C La trinitrine
D La dompéridone (Motilium®)
E Le métoclopramide (Primperan®)
QI 215
Parmi les agents infectieux suivants, lesquels provoquent des diarrhées invasives ?
A Le bacille de Koch
B La listeria
C La Yersinia
D L'Helicobacter pylori
E La Klebsiella oxytoca
QI 216
Quels virus donnent des diarrhées invasives ?
A Le rotavirus
B Le cytomégalovirus
C L'herpès virus
D Le coxackie virus
E Aucun virus ne provoque de diarrhées entéro-invasives
QI 217
Quels parasites parmi les suivants provoquent des diarrhées non invasives ?
A La cryptosporidie
B La Toxocara cani
C L'Isospora belli
ÉNONCÉS 99
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
D L'amibe
E La giardia
QI 218
Concernant les symptômes en faveur d'une alcoolodépendance, vous retenez :
A La pituite matinale
B La confusion mentale
C L'ivresse aiguë
D L'élévation isolée de la gama-GT
E Une macrocytose
QI 219
Les principales causes de TIAC en France sont :
A Le Clostridium difficile
B Le Clostridium perfringens
C Les salmonelles
D L'Escherichia coli
E Le staphylocoque doré
QI 220
Quelle(s) caractéristique(s) est(sont) évocatrice(s) de l'ascite cirrhotique ?
A Ascite pauvre en protides
B Ascite riche en amylase
C Ascite d'aspect citrin
D Ascite hémorragique
E Ascite d'aspect chyleux
QI 221
Quelle(s) est(sont) la(les) condition(s) de réalisation d'une coloscopie sous anesthésie générale ?
A La coloscopie peut se faire en hospitalisation ambulatoire
B La préparation colique nécessite une purge sur trois jours
C Tout traitement par antiagrégant plaquettaire doit être impérativement arrêté avant
l'examen
D L'anesthésie peut être pratiquée par le gastroentérologue
E Un régime sans résidus est prescrit pendant quelques jours avant l'examen
QI 222
Quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) concernant les modalités pratiques de réalisation
du test immunologique de dépistage de saignement occulte dans les selles ?
A Il est nécessaire de suivre un régime excluant les aliments riches en tryptophane trois
jours avant
B Le test immunologique a une meilleure spécificité que le test Hemoccult® pour le
dépistage des cancers colorectaux
C Le dépistage par test immunologique a été mis en place en 2015
D C'est le médecin traitant qui remet le test au patient
E Une coloscopie doit être proposée en cas de positivité
QI 223
Parmi les facteurs de risque de développer un adénocarcinome pancréatique, vous retenez :
A Alcoolisme chronique
B Tabagisme
100 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
C Mutation BRCA2
D Syndrome HNPCC
E Cystadénome séreux
QI 224
Les lésions prédisposantes au cancer du pancréas sont :
A La pancréatite aiguë alcoolique
B La pancréatite aiguë auto-immune
C La pancréatite aiguë héréditaire
D Les TIPMP
E Le cystadénome mucineux
QI 225
Concernant le dépistage et prévention du cancer du pancréas, vous retenez :
A La lutte contre le tabagisme
B Le dosage du CA 19-9
C La réalisation d'un scanner pancréatique chez le diabétique
D Une consultation génétique en cas de suspicion de mutation du gène BRCA2
E La duodénopancréatectomie céphalique prophylactique en cas de TIPMP évolutive du
Wirsung
QI 226
Au cours d'un syndrome de sevrage alcoolique, il est habituel de retrouver :
A Des tremblements
B Des myoclonies
C Une tachycardie
D Une hypotension orthostatique
E Un onirisme avec hallucinations visuelles
QI 227
Devant une dysphagie aiguë chez un patient sous chimiothérapie cytotoxique pour
un carcinome bronchique, vous retenez, en première intention, après l'examen buccal
suivant :
ÉNONCÉS 101
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 228
Parmi les agents antiviraux suivants lesquels peuvent être utiles dans l'hépatite à VHB ?
A Adéfovir
B Interféron alphapéguylé
C Entécavir
D Lamivudine
E Ténofovir
QI 229
Parmi les propositions suivantes, lesquelles retenez-vous dans le contexte d'un portage chro-
nique non agressif du VHB ?
A Antigène HBs +
B ASAT et ALAT normales à plusieurs dosages
C ADN du VHB positif
D Anticorps anti-HBc + en IgM
E Antigène HBe +
QI 230
Parmi les données sérologiques suivantes, lesquelles sont compatibles au profil d'un sujet
guéri ?
A AgHBs +
B Anticorps anti-HBs +
C Anticorps anti-HBc +
D Antigène Hbe +
E Anticorps anti-HBe +
QI 231
Concernant le virus de l'hépatite A (VHA), vous retenez :
A Il s'agit d'un virus à ARN
B Sa contamination est principalement orofécale
C Il est une des causes principales d'hépatite aiguë
D Le diagnostic repose sur une PCR dans les selles
E Son infection peut être prévenue par une vaccination
QI 232
Concernant le virus de l'hépatite B (VHB), vous retenez :
A Il s'agit d'un virus à ARN
B Ses modes de contamination privilégiés sont sexuels ou maternofœtaux
C Il est une dans le monde la principale cause d'hépatite chronique
D Son diagnostic repose sur une PCR dans les selles
E Son infection peut être prévenue par une vaccination
QI 233
Parmi les marqueurs d'activité d'une hépatite chronique à VHB, vous retenez :
A Une élévation des ALAT
B La découverte d'une périartérite noueuse
C La positivité de l'AgHBs
D Un ADN du VHB supérieur à 100 000 copies/ml
E Des lésions nécrotico-inflammatoires du foie coté Métavir A2 sur la biopsie du foie
102 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 234
Concernant l'histoire naturelle de l'hépatite à VHB :
A L'incubation est très courte (< 2 semaines)
B La présentation initiale la plus fréquente est la forme asymptomatique
C Dans les formes symptomatiques, la phase ictérique fait classiquement suite à une
phase prodromique pseudogrippale
D Moins de 10 % des patients évolueront vers un portage chronique
E La majorité des porteurs chroniques évolueront vers la cirrhose
QI 235
Concernant l'histoire naturelle de l'hépatite à VHC :
A L'incubation est très courte (< 2 semaines)
B La présentation initiale la plus fréquente est la forme asymptomatique
C Dans les formes symptomatiques, la phase ictérique fait classiquement suite à une
phase prodromique pseudogrippale
D Plus de 60 % des patients évolueront vers un portage chronique
E La majorité des porteurs chroniques évolueront vers la cirrhose
QI 236
Devant un patient immunocompétent hospitalisé en urgence pour une hépatite cytolytique
profonde (ASAT : 840 ; ALAT : 1320), douloureuse, fébrile (39,8 °C), sévère, (TP : 22 % et
troubles de la vigilance), dans un contexte de leucopénie (PNN : 1 200/mm3) et thrombopénie
(62 000), vous évoquez en priorité :
A Une hépatite de primo-infection à VHC
B Une hépatite fulminante de primo-infection à VHB
C Une hépatite à EBV sévère
D Un choc septique sur angiocholite aiguë
E Une hépatite sévère de primo-infection herpétique
QI 237
Au décours d'une diarrhée d'allure infectieuse, vous évoquez une infection :
A À CMV en cas de pneumopathie associée
B À Chlamydiae en cas d'urétrite associée
C À Escherichia coli O157:H7 en cas de syndrome hémolytique et urémique associée
D À Campylobacter jéjuni en cas de syndrome de Guillain-Barré associé
E À Salmonella typhi en cas d'épistaxis associée
QI 238
Devant une endocardite à streptococcus bovis, quel examen vous paraît indispensable ?
A Une radio pulmonaire de face
B Une radio panoramique dentaire
C Un examen TDM des sinus de la face
D Un examen dermatologique
E Une coloscopie totale
QI 239
Un ulcère de la petite courbure antrale est un diagnostic retenu :
A Sur des critères cliniques
B En endoscopie digestive haute
C Par une échographie sus-mésocolique
D Devant un breath test positif
E Au cours d'un examen par vidéocapsule du grêle
ÉNONCÉS 103
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 240
Parmi les suivantes, quelles causes retenez-vous à l'apparition d'un ulcère gastrique :
A Un portage chronique d'Helicobacter pylori
B Une infection à Helicobacter heilmanii
C Une consommation d'alcool aiguë
D Une prise unique de 1 000 mg d'aspirine, dans les 48 heures précédentes
E Une maladie de Crohn
QI 241
Le diagnostic d'une infection à Helicobacter pylori est réalisable :
A Devant une sérologie positive
B Sur des biopsies antrales
C Sur des biopsies fundiques
D Sur des biopsies duodénales
E devant la positivité d'un test à l'urée C13 marqué
QI 242
Le syndrome de Zollinger-Ellison :
A Est une cause rare d'ulcère gastroduodénal
B Doit être systématiquement évoqué devant un ulcère jéjunal
C Est secondaire à une hypersécrétion de gastrine
D Nécessite la recherche d'une tumeur à gastrine de localisation le plus souvent
pancréatique
E Est secondaire à une infection à Helicobacter pylori
QI 243
Parmi les suivants, quel examen vous paraît le plus spécifique au diagnostic d'un gastrinome ?
A Échoendoscopie pancréatique
B Tomodensitométrie injectée du pancréas
C Scintigraphie à octréotide : Octreoscan®
D IRM hépatique
E Un dosage de la gastrinémie
QI 244
Devant un syndrome ulcéreux typique non compliqué chez un patient ne prenant pas d'AINS :
A L'EOGD est obligatoire
B L'EOGD est indispensable à un diagnostic de certitude
C L'EOGD est fonction de l'âge du patient
D L'EOGD peut être remplacée par un test respiratoire au carbone 13
E Une sérologie Helicobacter pylori positive permet d'éviter l'EOGD
QI 245
Sur le résultat histologique de la biopsie antrale réalisée au cours d'une EOGD pour épigastral-
gies, il est noté « infiltration lymphoplasmocytaire avec de nombreux polynucléaires neutro-
philes de la sous-muqueuse ». Vous retenez :
A Il s'agit d'un résultat normal
B Il s'agit d'une antrite active
C Il s'agit d'un probable lymphome gastrique
D Il s'agit d'un plasmocytome gastrique
E La présence d'Helicobacter pylori dans la suite du compte rendu est très probable
104 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 246
Parmi les complications de la maladie ulcéreuse, vous retenez comme possibles :
A Une hémorragie digestive aiguë par atteinte de l'artère gastroduodénale antérieure
sur un ulcère bulbaire
B Une occlusion digestive haute pas sténose bulbaire postulcéreuse du genu superius
C Une péritonite aiguë par perforation d'un ulcère bulbaire
D Un adénocarcinome duodénal postulcéreux
E Un lymphome gastrique sur un ulcère antral
QI 247
Devant une douleur biliaire, vous retenez en faveur d'une cholécystite aiguë :
A Une fièvre
B Une cytolyse biologique
C Une cholestase ictérique
D Un épaississement de la paroi vésiculaire à l'échographie
E Un épanchement périvésiculaire visible en échographie
QI 248
Au cours d'une colique hépatique typique :
A La fébrilité est la règle
B La douleur siège au niveau de l'hypochondre droit
C L'irradiation typique est en hémi-ceinture droite
D Une cytolyse biologique est fréquente
E La cholestase biologique d'accompagnement se limite à une élévation de la GGT
QI 249
Au cours d'une colique hépatique :
A La douleur est épigastrique près d'une fois sur deux
B La douleur provoquée à la palpation de l'aire vésiculaire bloque l'inspiration profonde
C La douleur est fréquemment nocturne
D L'irradiation douloureuse est classiquement scapulaire droite
E L'échographie réalisée au décours de la douleur peut être strictement normale
QI 250
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les causes de syndrome dysentérique ?
A Ischémie mésentérique
B Salmonellose
C Rectocolite ulcérohémorragique
D Une maladie de Crohn de localisation jéjunale + articulaire
E Une colite aiguë à CMV chez un patient récemment transplanté du foie
QI 251
Parmi les propositions cliniques suivantes, lesquelles vous font évoquer, chez un patient por-
teur d'un carcinome épidermoïde de l'œsophage, une classification T4NxM + ?
A Un ganglion de Troisier
B Une dysphonie
C Une toux à la déglutition
D Une hépatomégalie hétéromultinodulaire
E Un syndrome de Claude Bernard-Horner
ÉNONCÉS 105
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 252
Dans les suites d'une gastrectomie totale pour adénocarcinome fundique, vous proposez :
A Une fragmentation des repas
B Une vitaminothérapie B12 injectable
C Une supplémentation en fer
D Une supplémentation orale en calcium et vitamine D
E Une limitation des sucres rapides en dehors des repas
QI 253
Sont considérés comme facteurs de risques d'adénocarcinome gastrique :
A Une infection à Helicobacter pylori
B Une gastrite atrophique de Biermer
C Une gastrite hyperplasique de ménétrier
D Un adénome gastrique
E Un antécédent de gastrectomie
QI 254
Les traitements hémostatiques spécifiques proposables devant une hémorragie ulcéreuse
active, sont :
A L'injection d'adrénaline périulcéreuse
B La pose d'un clip artériel
C La ligature élastique
D L'injection de colle hémostatique
E La destruction artériolaire au plasma argon
QI 255
Quels sont les principaux facteurs de risques des adénocarcinomes œsophagiens ?
A L'obésité
B L'alcoolotabagisme
C Le sexe masculin
D L'endobrachyœsophage
E Un antécédent de néoplasie ORL
QI 256
Devant une diarrhée de l'adulte, le prélèvement de selle vous paraît :
A Systématique
B À réserver aux diarrhées persistantes ou chroniques
C Utile en cas de signes de sévérité
D Utile en cas de syndrome dysentérique
E Médico-légale en cas d'épidémie
QI 257
Devant une ferritinémie élevée, quel résultat est le plus orientant vers une hémochromatose
primitive ?
A Ferritinémie supérieure à 1 000 mmol/l
B Concentration intrahépatique en fer supérieure à 200 μmol/g de foie
C Coloration de Pearls + sur la PBH
D Absence d'une cause secondaire à l'hémochromatose
E Coefficient de la transferrinémie supérieur à 50 mmol/l sur 2 dosages successifs
106 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 258
Une infection spontanée de liquide d'ascite est retenue devant :
A Une culture positive du liquide d'ascite
B Une élévation des PNN dans l'ascite supérieure à 250/mm3
C Un taux de protide supérieur à 30 g
D Une élévation des lymphocytes dans l'ascite supérieure à 250 mm3
E La présence d'un Escherichia coli sur la culture
QI 259
Le traitement d'une infection spontanée d'ascite repose sur :
A Une antibiothérapie probabiliste débutée avant obtention des résultats bactériologiques
B Une quinolone systématique
C Une association pipéracilline-tazobactam en cas d'infection nosocomiale
D Une association amoxicilline-anticorps clavulanique en cas d'infection communautaire
E Des perfusions d'albumine humaine en cas d'insuffisance rénale
QI 260
Sur une biopsie endoscopique d'iléite, quel signe histologique est spécifique de la maladie
de Crohn ?
A Abcès intracryptique
B Abcès transmuraux
C Infiltration lymphoplasmocytaire du chorion
D Nécrose caséeuse
E Présence de follicules tuberculoïdes
QI 261
Concernant les téniasis en France :
A La plus fréquente est liée au ténia du porc (Taenia solium)
B Il s'agit le plus souvent de cas d'importation de ténia de bœuf (Taenia saginata)
C Leur présentation la plus classique est une épilepsie
D Leur mode de révélation est dominée par une anorexie avec amaigrissement
E Leur diagnostic repose sur la découverte d'anneau dans les selles ou les sous-vêtements
QI 262
M. T. malien de 42 ans, de retour d'un séjour de six semaines au sud-Mali, consulte pour une
diarrhée hydrique fébrile à 39 °C. Quel examen demandez-vous en première intention ?
A Une coproculture
B Une parasitologie des selles
C Une recherche de toxine a et b du Clostridum difficile dans les selles
D Une hémoculture
E Un frottis – goutte épaisse
QI 263
Devant un syndrome dysentérique aiguë, fébrile à 39 °C, chez un patient de retour d'une
croisière sur le Nil, vous retenez ?
A La présence de formes végétatives d'entamoeba dans les selles de ce patient signe
l'amibiase aiguë
B Le caractère fébrile impose une échographie abdominale en urgence
C Les hémocultures sont indispensables
D Un frottis goutte épaisse paraît indispensable
E Vous débutez un traitement par métronidazole sans attendre les résultats infectiologiques
ÉNONCÉS 107
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 264
Quels diagnostics évoquez-vous chez un touriste de retour du Cameroun, fébrile à 39 °C,
présentant cette image scannographique ?
A Abcès amibien
B Abcès à pyogène
C Angiome hépatique
D Kyste hydatique
E Tumeur hépatique nécrosée
QI 265
Devant un prurit anal de l'enfant, vous disposez de cet examen positif :
QI 266
Quels éléments cliniques vous feront proposer une coloscopie chez un patient de 45 ans
considéré comme porteur d'une colopathie fonctionnelle ?
A Une précédente coloscopie normale mais datant de cinq ans
B Une anorragie d'allure canalaire
C Des modifications récentes du transit
D Des antécédents de cancer colique chez un oncle paternel
E Un amaigrissement récent
108 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 267
Devant une diarrhée chronique, quels éléments clinicobiologiques orientent vers une tumeur
neuroendocrine sécrétante de la sérotonine ?
A Caractère moteur de la diarrhée
B Urticaire pigmentaire
C Flusch
D Élévation de la chromogranine A sanguine
E Élévation urinaire des cinq HIAA
QI 268
Concernant l'hypertension portale :
A Elle se définit comme une élévation de la pression portale supérieure à 12 mmHg
B Elle de définit comme une élévation du gradient de pression portocave de plus de
5 mmHg
C Est retenue uniquement sur les données d'un cathétérisme droit
D Se diagnostique sur des données cliniques, échographiques et endoscopiques
E Est constante en cas d'élastométrie élevée
QI 269
Parmi les causes possibles d'hypertension portale, vous retenez :
A La cirrhose alcoolique
B L'hyperplasie nodulaire régénérative induite par la prise d'Imurel® (azathioprime)
C La schistosomiase hépatique
D Une thrombose portale aiguë paranéoplasique
E Un syndrome de Budd-Chiari
QI 270
Le syndrome ulcéreux typique comporte :
A Une épigastralgie à irradiation postérieure
B Une douleur de l'hypochondre g dans 50 % des cas
C Une évolution par poussées
D Une rythmicité par les repas
E Une faim douloureuse possiblement insomniante
QI 271
Devant une maladie ulcéreuse duodénale, non liée à l'Helicobacter pylori, chez un patient
jeune, ne prenant pas d'AINS :
A Vous demandez une gastrinémie à jeun avant tout traitement par IPP
B Vous évoquez la possibilité d'une maladie de Crohn
C Vous évoquez un adénocarcinome gastrique
D Vous proposez un traitement par IPP de quatre semaines
E Vous instaurer un traitement par IPP à vie
QI 272
Concernant la sténose ulcéreuse sur ulcère prépylorique :
A Il s'agit du profil évolutif le plus probable de ce type de localisation
B Elle peut être révélée par des vomissements postprandiaux tardifs chroniques avec
alcalose métabolique hypochlorémique
C Elle peut se révéler par une occlusion haute avec dilatation gastrique et « clapotage à
jeun »
D Elle nécessite une aspiration gastrique première
E Son diagnostic est affirmé par une TDM abdominale
ÉNONCÉS 109
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 273
Après un traitement d'éradication d'Helicobacter pylori, la poursuite d'un IPP à dose curative
A Est systématique en cas d'ulcère duodénal
B Est systématique en cas d'ulcère gastrique
C Est préconisé après une hémorragie digestive
D Est préférable en cas de douleurs persistantes
E Est inutile en cas d'un traitement par aspirine à dose antiplaquettaire
QI 274
Concernant les examens biologiques devant une pancréatite aiguë, vous retenez ?
A La lipasémie est l'examen diagnostique de référence
B La lipasémie est l'examen de surveillance de référence
C Le dosage des triglycérides doit être réalisé dans le bilan d'entrée
D Le dosage de la calcémie doit être réalisé dans le bilan d'entrée
E La CRP est l'élément majeur de sévérité
QI 275
Concernant les examens morphologiques devant une pancréatite aiguë, vous retenez ?
A La TDM, injecté, à 48 heures du début clinique, est l'examen diagnostique de référence
B La TDM injectée est l'examen de surveillance de référence en cas de suspicion de
surinfection
C L'échographie est l'examen morphologique à faire en urgence pour évaluer la sévérité
de la pancréatite
D L'échographie est l'examen à faire en urgence pour évaluer au mieux la morphologie
pancréatique
E L'échographie est l'examen morphologique à faire en urgence, car retardé il peut
retrouver un « sludge » lié au jeûne, orientant faussement vers une étiologie biliaire
QI 276
Parmi les propositions suivantes concernant la colite à Clostridium difficile, lesquelles sont
exactes ?
A Elle ne survient qu'en contexte hospitalier
B Elle est favorisée en cas d'immunodépression
C Le traitement de première intention est le métronidazole (Flagyl®) IV
D La vancomycine par voie orale peut être directement utilisée
E Il s'agit d'un des principaux diagnostics différentiels d'une poussée chez un patient
connu porteur d'une maladie de Crohn
QI 277
Parmi les propositions suivantes concernant les parasitoses digestives, lesquelles sont exactes ?
A Le ténia peut entraîner une carence en vitamine B12
B La giardiose peut être révélée par une atrophie duodénale
C L'amibiase est due à une infection par Entamoeba dispar
D L'anisakiase entraîne une hyperéosinophilie
E L'ascaridiose peut provoquer le syndrome de Löfgren
QI 278
Quelles parasitoses digestives, parmi les suivantes, peuvent s'accompagner d'une éosinophilie ?
A Téniase
B Ascaridiase
110 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
C Giardiase
D Ankylostomiase
E Amibiase
QI 279
Parmi les propositions suivantes concernant l'hépatomégalie, lesquelles considérez-vous
exactes ?
A Au cours de la cirrhose. L'hépatomégalie est constante
B Au cours de la cirrhose. L'hépatomégalie est volontiers à bord inférieur tranchant
C L'hépatomégalie est très rare lors d'une insuffisance cardiaque aiguë droite
D Une hépatomégalie hétéro-multi-nodulaire est suspecte de métastases hépatiques
E En cas de stéatose chronique, une hépatomégalie à bord inférieur mousse est la
règle
QI 280
La découverte d'un nodule 2,5 cm de diamètre, du foie gauche, au cours d'une échographie
semestrielle de surveillance d'un cirrhotique post-VHC, éradiqué :
A Vous fait demander un contrôle échographique trois mois après
B Vous fait demander un dosage de l'alpha-fœto-protéine en première intention
C Vous fait demander un dosage des ACE et CA 19-9 avant discussion d'une coloscopie
D Vous fait demander un complément morphologique rapide par angioscanner
hépatique
E Vous fait demander une biopsie échoguidée dans tous les cas
QI 281
Devant cette IRM hépatique, chez un homme de 60 ans, strictement symptomatique, sans
antécédents particuliers, à bilan biologique normal, vous évoquez :
Source : Gilles Tordjmann.
ÉNONCÉS 111
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 282
Parmi les propositions suivantes concernant l'ascite, lesquelles sont exactes ?
A L'ascite d'origine cardiaque est pauvre en protides
B L'ascite d'origine tuberculeuse est riche en lymphocyte
C Le risque d'infection du liquide d'ascite est plus important si les protides dans le liquide
d'ascite sont à moins de 10 g
D Au cours d'une carcinose péritonéale, des PNN supérieurs à 250/mm3 dans le liquide
d'ascite font retenir l'infection du liquide d'ascite
E Tout cirrhotique présentant de l'ascite doit avoir une ponction exploratrice
QI 283
Parmi les propositions suivantes concernant la classification Forrest sur les ulcères gastroduo-
dénaux, lesquelles sont exactes ?
A Il s'agit d'une classification endoscopique des ulcères hémorragiques
B On reconnaît un ulcère Forrest IIa devant un caillot adhérent
C On reconnaît un ulcère Forrest IIb devant un vaisseau visible
D On reconnait un ulcère Forrest III à son fond blanc
E Un ulcère Forrest III peut expliquer un méléna
QI 284
La découverte d'une polyadénopathie périphérique associée à une diarrhée chronique oriente
vers :
A Un carcinoïde pulmonaire métastatique
B Un lymphome
C Une maladie cœliaque
D Une tuberculose
E Une primo-infection par le VIH
QI 285
Au cours des diarrhées chroniques, est(sont) en faveur d'une malabsorption :
A Une polyadénopathie périphérique
B Une glossite
C Une tétanie
D Un urticaire pigmentaire chronique
E Une hyperpigmentation cutanée
QI 286
Devant une diarrhée chronique, est(sont) en faveur d'une mastocytose digestive :
A Une éruption purpurique des membres inférieurs
B Des flusches
C Un urticaire pigmentaire chronique
D Une anaphylaxie sévère sans étiologie allergique franche
E Une maladie ulcéreuse du grêle
QI 287
Quel(s) résultat(s) biologique(s) orientent vers une mastocytose digestive ?
A Une sérotoninémie élevée
B Une gastrinémie élevée
C Une chromograninémie élevée
D Une tryptasémie élevée
E Une histaminémie élevée
112 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 288
Devant une diarrhée chronique, est(sont) en faveur d'une maladie de Whipple :
A Une polyarthrite séronégative
B Des flusches
C Une démence
D Une polyadénopathie
E Une maladie ulcéreuse du grêle
QI 289
Quel(s) résultat(s) paraclinique(s) orientent vers une maladie de Whipple ?
A Une PCR + sur le LCS pour Tropheryma whippleii
B Une infiltration duodénale par des mastocytes
C Une chromograninémie élevée
D Une infiltration duodénale par des macrophages contenant des inclusions PAS positives
E Une histaminémie élevée
QI 290
Parmi les causes d'ictères cholestatiques par obstacle, vous retenez :
A Une cholangite sclérosante
B Une ampullome watérien
C Une cirrhose biliaire primitive
D Un cholangiocarcinome du hile
E Une douve
QI 291
Parmi les causes d'ictère sans cholestase, vous retenez :
A Une mucoviscidose
B Le syndrome de Gilbert
C Le syndrome de Dubbin-Johnson
D Les infections bactériennes sévères
E Les hémolyses
QI 292
Concernant les ictères cholestatiques, vous retenez :
A Un obstacle sur le cholédoque entraînera une dilatation des voies biliaires visibles en
échographie
B Un obstacle sur le canal hépatique commun entraînera une dilatation de la vésicule
biliaire possiblement palpable
C La cholestase des hépatites virales est due à un obstacle inflammatoire des voies
biliaires
D La cholangite sclérosante entraîne une cholestase par atteinte uniquement des petites
voies biliaires
E La cirrhose biliaire primitive entraîne une raréfaction des petites voies biliaires
QI 293
Un patient de 62 ans se présente avec ictère franc, évoluant depuis trois jours, avec des urines
foncées et des selles décolorées ce matin, sans douleurs, sans fièvre, avec une grosse vésicule
palpable à l'examen clinique. Quelle(s) proposition(s) retenez-vous :
A Votre hypothèse diagnostique principale est une tumeur compressive de la tête du
pancréas
B Le dosage de la bilirubine conjuguée vous permettra de confirmer la cholestase
ÉNONCÉS 113
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 294
Parmi les propositions suivantes concernant les cancers du côlon et du rectum, lesquelles sont
exactes ?
A Une chimiothérapie adjuvante est systématique si la pièce opératoire est T3
B Une chimiothérapie adjuvante type folfox est indiquée en cas de tumeur N +
C Une chimiothérapie à base d'anti-EGF-R est indiquée dans le cancer du côlon métas-
tatique KRAS-NRAS sauvage
D Les patients ayant des métastases hépatiques résécables doivent être opérés
E Une chimiothérapie adjuvante type folfox + bévacizumab est indiquée en cas de
tumeur M +
QI 295
Concernant les besoins nutritionnels de l'adulte sain, vous retenez :
A Les glucides représentent environ 60 % des apports caloriques
B Un apport de 1 g/kg de protéines est conseillé
C Les folates sont apportés principalement par la consommation de légumes verts
D 1 g de calcium/j est recommandé
E 10 mg/j de fer sont suffisants
QI 296
Certaines modifications alimentaires sont indispensables chez la femme enceinte. Lesquelles ?
A Un régime désodé strict pendant le dernier trimestre permet d'éviter les œdèmes
B Une supplémentation en fer est systématique au dernier trimestre
C Un apport en folates est indispensable au premier trimestre
D Une supplémentation en calcium et vitamine D n'est utile qu'en cas d'allaitement
maternel
E Les besoins énergétiques sont peu modifiés par la grossesse
QI 297
Parmi les suivants, quels sont les critères les plus spécifiques de dénutrition ?
A Une baisse de poids supérieure à 10 %
B Un IMC inférieur à 17
C Une urée basse
D Une albuminémie basse
E Une CRP basse
QI 298
Vous retenez comme indication recommandée à la coloscopie :
A Tout trouble du transit de novo chez un homme de plus de 50 ans
B Des douleurs abdominales récentes ne cédant pas un traitement symptomatique quel
que soit l'âge
C Des rectorragies itératives quel que soit l'âge du patient
D Toute anorragie, même en présence d'une pathologie hémorroïdaire, après 50 ans
E Au décours d'une diverticulite sévère
114 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 299
Dans le cadre du dépistage personnalisé du cancer colorectal, vous retenez concernant le
rythme de la surveillance coloscopique :
A Annuelle en cas de polypose adénomateuse familiale
B Tous les cinq ans après une première coloscopie normale chez un patient à risque
moyen
C Tous les cinq ans après une première coloscopie normale chez un patient à risque élevé
D Trois ans après une polypectomie d'un polype adénomateux chez un patient à risque
moyen
E Aucune surveillance après 75 ans
QI 300
Devant une symptomatologie de RGO chez un homme de 35 ans, quel(s) signe(s) impose(nt)
la réalisation d'EOGD :
A Un tabagisme actif
B Une odynophagie
C Une régurgitation nocturne
D Une dysphagie
E Une halitose
QI 301
Vous affirmez le reflux gastroœsophagien devant :
A Une œsophagite peptique à l'endoscopie
B Une béance du cardia en endoscopie
C Un reflux déclenché par une endoscopie gastrique
D Une hypertonie du sphincter inférieur de l'œsophage à la manométrie
E Un temps passé à pH acide supérieur à 5 % lors d'un enregistrement pH-métrique
œsophagien
QI 302
Sont considérées comme des présentations atypiques du RGO :
A La toux chronique
B Les dyspnées asthmatiformes
C Les douleurs thoraciques
D Les ulcérations des cordes vocales
E Les caries dentaires itératives
QI 303
Au cours d'une colique hépatique typique :
A La fébrilité est la règle
B La douleur siège au niveau de l'hypochondre droit
C L'irradiation typique est en hémi-ceinture droite
D Une cytolyse biologique est fréquente
E La cholestase biologique d'accompagnement se limite souvent à une simple élévation
de la GGT
QI 304
Devant une douleur biliaire, vous retenez en faveur d'une cholécystite aiguë :
A Une fièvre
B Une cytolyse biologique
ÉNONCÉS 115
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 305
Parmi les propositions suivantes concernant l'hémochromatose, lesquelles sont exactes ?
A L'atteinte cardiaque est une cardiopathie valvulaire
B L'hémochromatose peut se compliquer de diabète
C Le traitement de référence de l'hémochromatose repose sur la chélation du fer
D Il faut éviter la prescription de vitamine C
E La maladie se révèle dans l'enfance/adolescence
QI 306
Parmi les propositions suivantes concernant le cancer de l'œsophage, lesquelles sont exactes ?
A La coloration vitale par le lugol peut être utile en endoscopie pour le diagnostic de
carcinome épidermoïde
B Une tumeur T2 envahit l'adventice
C Le soutien nutritionnel est essentiel chez les patients ayant un cancer de l'œsophage
et peut nécessiter la mise en place d'une nutrition entérale
D Le TEP-FDG a une place dans l'évaluation des cancers de l'œsophage
E Après traitement par radiochimiothérapie, la surveillance est clinique et radiologique
QI 307
Parmi les propositions suivantes concernant les douleurs abdominales, vous retenez :
A L'échographie abdominale est l'examen de référence devant une douleur avec signe
de Murphy
B Le scanner injecté est l'examen de référence devant toute douleur abdominale
C Des douleurs abdominales pseudochirurgicales récurrentes doivent faire évoquer une
fièvre méditerranéenne familiale
D Des douleurs abdominales en fosse iliaque gauche chez un jeune enfant doivent faire
évoquer une adénolymphite mésentérique
E Un syndrome appendiculaire aigu associé à des rectorragies évoque un diverticule de
Meckel
QI 308
Parmi les propositions suivantes concernant les tumeurs bénignes du foie, lesquelles sont
exactes ?
A L'adénome hépatocellulaire est une tumeur bénigne fréquente du foie concernant
plutôt la femme
B L'hyperplasie nodulaire focale concerne surtout la femme en période d'activité génitale
C L'hyperplasie nodulaire focale présente une cicatrice fibreuse centrale typique visible
en IRM
D L'hémangiome bénin hépatique se rehausse en motte à la prise de contraste
E Les kystes biliaires nécessitent une surveillance tous les cinq ans
QI 309
Une femme de 84 ans, hospitalisée pour fracture du col du fémur, présente, à 72 heures post-
opératoire, un météorisme abdominale majeur associé à des douleurs abdominales diffuses
associées à des glaires fécaloïdes non sanglantes dans la protection. Vous suspectez :
A Syndrome d'Ogilvie
B Fécalome
C Cancer colorectal
116 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
D Volvulus du sigmoïde
E Hernie inguinale étranglée
QI 310
Parmi les propositions suivantes concernant les causes rares de cirrhose, lesquelles sont
exactes ?
A Une hypergammaglobulinémie associée à une cirrhose doit faire rechercher une hépa-
tite auto-immune.
B Le syndrome de Rotor se complique de cirrhose
C Un emphysème pulmonaire associé à une cirrhose doit faire rechercher un déficit en
alpha-1-antitrypsine.
D Une anémie hémolytique associée à une cirrhose doit faire rechercher une maladie de
Wilson.
E Des signes neurologiques pyramidaux associés à une cirrhose doivent faire rechercher
une maladie de Wilson.
QI 311
Parmi les propositions suivantes concernant les hémorragies diverticulaires, lesquelles sont
exactes ?
A Surviennent indépendamment d'une diverticulite
B Cessent spontanément dans plus de 80 % des cas
C Sont d'aggravation progressive
D Sont favorisées par la prise d'AINS
E L'embolisation est inutile. Le traitement est endoscopique ou chirurgical
QI 312
Parmi les propositions suivantes concernant les lithiases biliaires, lesquelles sont exactes ?
A La fréquence des lithiases biliaires asymptomatiques est de l'ordre de 40 % dans la
population générale
B 80 % des patients ayant des lithiases biliaires sont asymptomatiques
C Une maladie iléale favorise les lithiases biliaires
D La colique hépatique est accompagnée d'une obstruction biliaire
E Une paroi vésiculaire supérieure à 6 mm est un signe de cholécystite
QI 313
Avant de conclure à un syndrome hépatorénal chez un patient cirrhotique, quels examens
devez-vous pratiquer ?
A Créatininémie
B ECBU
C Protéinurie des 24 heures
D Ionogramme urinaire
E Hémocultures
QI 314
Parmi les propositions suivantes concernant le bilan martial dans la carence martiale, les-
quelles sont exactes ?
A Le fer sérique est diminué
B La ferritinémie est diminuée
C La capacité totale de fixation de la transferrine est diminuée
D Le coefficient de saturation de la transferrine est augmenté
E Le récepteur soluble de la transferrine est diminué
ÉNONCÉS 117
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 315
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont responsables d'ascite riche en protides à la
ponction ?
A Cirrhose
B Syndrome de Budd-Chiari
C Insuffisance cardiaque
D Syndrome néphrotique
E Ascite d'origine tumorale
QI 316
Parmi les traitements suivants, lesquels ont pour effet secondaire fréquent la constipation ?
A Amitriptyline
B Morphine
C Amoxicilline
D Irinotécan
E Furosémide
QI 317
Parmi les propositions suivantes concernant la dysphagie, lesquelles sont exactes ?
A Une endoscopie digestive haute peut ne pas être réalisée si le patient a moins de
30 ans
B Le diverticule de Zenker est une cause de dysphagie
C Dans la sclérodermie, il existe une hypotonie du sphincter inférieur de l'œsophage
D Dans l'achalasie primitive, il existe une hypotonie du sphincter inférieur de l'œsophage
E Une achalasie objectivée en manométrie chez un homme de 65 ans présentant
une dysphagie récente est suffisante pour expliquer les symptômes ; on arrête les
explorations
QI 318
Parmi les propositions suivantes concernant les toxi-infections alimentaires, lesquelles sont
exactes ?
A La salmonelle est la bactérie la plus souvent mise en cause
B La yersiniose est le plus souvent transmise par la viande de volaille
C Le Clostridium perfringens est le plus souvent transmis à la suite de l'ingestion de
viande de volaille
D L'anisakiase est rare en France
E Le Staphylococcus aureus est responsable de TIAC, souvent quand la nourriture a été
manipulé par quelqu'un ayant un portage de cette bactérie
QI 319
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont plus en faveur du diagnostic de maladie de
Crohn plutôt que de RCH ?
A Granulome épithélioïde
B Sevrage tabagique
C Mucosécrétion très altérée à la biopsie
D Appendicectomie
E Présence de p-ASCA
118 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 320
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des facteurs de risque de cancer de l'estomac ?
A Polype glandulokystique
B Polype adénomateux
C Syndrome HNPCC
D Polypose adénomateuse familiale
E Forte consommation de piment
QI 321
Vous recevez aux urgences une patiente obèse de 65 ans, sans antécédent hormis cinq grossesses
qui se sont bien déroulées. Elle vient pour des vomissements incoercibles, des douleurs et un
gonflement abdominal important. Elle a présenté pendant deux mois des douleurs abdominales
surtout dans l'hypochondre droit associées à des épisodes de fièvre. Elle a vu son médecin traitant
qui l'a traitée comme une gastroentérite virale quatre fois en deux mois. Le scanner des urgences
retrouve une dilatation du grêle avec niveaux hydroaériques et une aérobilie. Votre diagnostic est :
A Poussée inaugurale de maladie de Crohn
B Adénocarcinome du grêle
C Invagination intestinale aiguë
D Iléus biliaire
E Volvulus du grêle
QI 322
Parmi les propositions suivantes concernant l'hémochromatose, lesquelles sont exactes ?
A La sécrétion d'hepcidine n'est plus assurée en cas de mutation homozygote C282Y du
gène HFE
B Une mutation hétérozygote pour HFE est présente chez 1 % de la population générale
C Dans les formes évoluées, il peut survenir un hypogonadisme hypergonadotrope
D L'arthropathie associée à l'hémochromatose touche surtout les petites articulations
E L'objectif du traitement est d'entretenir une ferritinémie inférieure ou égale à 50 mmol/l
QI 323
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des facteurs de risque de lithiase biliaire
cholestérolique ?
A Sexe féminin
B Sténose biliaire bénigne
C Drépanocytose
D Jeûne prolongé
E Prise de fénofibrate
QI 324
Devant des douleurs anales aiguës, vous retenez :
A Associées à une tuméfaction anale, elles sont évocatrices d'une thrombose hémorroïdaire
B À type de tension associée à une fièvre, elles sont évocatrices d'un abcès de la marge
C À type de brûlures intenses périanales associées à une dysurie chez une femme jeune,
elles sont évocatrices d'herpès
D À type de crampes sans facteurs déclenchants, elles sont évocatrices d'un prolapsus
hémorroïdaire
E À type de brûlure anale violentes déclenchées par la défécation, elles sont évocatrices
d'une fissure anale
ÉNONCÉS 119
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 325
Parmi les causes d'hématémèses massives suivantes, retenez les plus fréquentes :
A Un ulcère duodénal hémorragique
B Un ulcère de Dieulafoy
C Une wirsungorragie
D Une rupture de varice œsophagienne
E Un syndrome de Malaury-Weiss
QI 326
Devant une rectorragie massive avec choc hypovolémique, une fois le patient stabilisé hémo-
dynamiquement, quel examen vous paraît le plus indiqué en première intention :
A Une anuscopie
B Une rectosigmoïdoscopie
C Une TDM abdominale injectée
D Une artériographie mésentérique
E Une œso-gastro-duodénoscopie
QI 327
Devant une hématémèse, vous programmez une EOGD diagnostique et thérapeutique :
A Dès l'arrivée du patient aux urgences si le patient est stable hémodynamiquement
B Une fois le malade stabilisé du point de vue hémodynamique
C Systématiquement après lavage gastrique à l'eau glacée par sonde nasogastrique
D Après vidange gastrique par perfusion d'érythromycine
E Avant toute instauration d'un traitement par IPP
QI 328
Au cours d'un ulcère gastrique hémorragique :
A Le saignement témoigne d'une perforation ulcéreuse
B Le saignement est artériel ou artériolaire
C Le saignement peut passer inaperçu
D Les douleurs ulcéreuses permettent toujours d'orienter le diagnostic
E La surveillance endoscopique de la cicatrisation est la règle
QI 329
Les diverticules coliques sont :
A Principalement de siège sigmoïdien
B Très fréquents après 50 ans
C Dans trois cas sur quatre strictement asymptomatiques
D Des hernies muqueuses à travers la musculeuse
E Des lésions prénéoplasiques
QI 330
La diverticulose sigmoïdienne est :
A Le plus souvent asymptomatique
B Peut se compliquer d'hémorragie sévère artériolaire
C Peut se compliquer de microperforation définissant la diverticulite
D Peut se compliquer d'une perforation avec abcès périsigmoïdien
E Peut se compliquer d'une perforation avec péritonite pyostercorale
120 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 331
Parmi les symptômes suivants, lesquels s'inscrivent dans un syndrome dysentérique :
A Selles glairosanglantes
B Stéatorrhée
C Ténesme
D Faux besoins
E Impériosités
QI 332
Parmi les maladies suivantes lesquelles sont responsables de syndromes dysentériques :
A Un adénocarcinome de la charnière rectosigmoïdienne
B Une colite aiguë à CMV chez un patient récemment transplanté du foie
C Une colite à Clostridium difficile au décours d'une antibiothérapie
D Colite ischémique
E Salmonellose
QI 333
Au cours d'une maladie cœliaque, quelles pathologies parmi les suivantes sont associées de
façon non fortuite :
A Spondyarthrite ankylosante
B Diabète
C Cholangite sclérosante primitive
D Maladie de Basedow
E Herpès circiné
QI 334
Parmi les complications possibles de la maladie cœliaque, la plus fréquente est :
A L'hépatite auto-immune
B Le diabète
C Le lymphome intestinal
D L'ostéoporose
E La dermite herpétiforme
QI 335
Au cours d'un régime sans gluten bien conduit, sont exclus :
A Le blé
B Le malt
C L'orge
D L'avoine
E Le quinoa
QI 336
Parmi les suivantes, quels traitements ont une efficacité dans le traitement ou la prévention
de l'encéphalopathie hépatique ?
A Le lactulose
B La rifaximine
C L'ofloxacine
D Le polyéthylène glycol
E La pose d'un tips
ÉNONCÉS 121
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 337
Au cours d'une maladie de Crohn iléale étendue active, quelles anomalies biologiques vous
paraissent possibles ?
A Une carence en vitamine B12
B Une carence en vitamine D
C Une stéatorrhée
D Une carences en folates
E Une hypercalcémie
QI 338
Au cours d'une anémie ferriprive chez un homme de 74 ans, vous retenez en faveur d'un
saignement du grêle sur angiodysplasie :
A Sa fréquence
B Un bilan endoscopique haut et bas normal
C La prise d'AINS
D Une cardiopathie valvulaire sous antivitamine K
E Le résultat de l'examen fourni en pièce jointe
QI 339
Devant une symptomatologie de péritonite, vous retenez en faveur d'une perforation
ulcéreuse :
A Un début brutal
B Une douleur à point de départ épigastrique
C Une fièvre élevée
D Un tympanisme préhépatique
E Une contracture généralisée
QI 340
Au décours d'une appendicectomie, peut survenir :
A Un iléus biliaire
B Une occlusion sur bride
C Un abcès de paroi
D Un abcès du douglas par lâchage de moignon
E Une thrombose portale
122 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 341
Un jeune homme de 24 ans est traité par prednisolone pour une poussée inaugurale de mala-
die de Crohn de forme iléale. Il apparaît une corticodépendance. Vous retenez :
A Il s'agit d'une perte d'efficacité de la corticothérapie
B Il s'agit d'une impossibilité d'interrompre la corticothérapie
C Au-dessous d'une certaine posologie en prednisolone, les symptômes récidivent
D Vous décidez de laisser la dose la plus faible possible de prednisolone au long cours
E Vous décidez d'introduire un traitement immunosuppresseur différent afin de pouvoir
arrêter la prednisolone
QI 342
Vous revoyez, quatre mois après la fin de son traitement antiviral par sofosbuvir + lédipasvir,
un patient connu porteur d'une cirrhose post-VHC découverte, un an auparavant, au décours
d'une hémorragie digestive par rupture de varices œsophagiennes. L'ARN viral est strictement
indétectable.
A Vous considérez ce patient comme guéri de son hépatite à VHC
B Vous considérez ce patient comme guéri de sa cirrhose
C Une recontamination est toujours possible
D Vous poursuivez une surveillance par échographie semestrielle
E Vous arrêtez le traitement par Avlocardyl® introduit au décours de la RVO
QI 343
Parmi les propositions de prise en charge d'une anémie ferriprive chez une femme de 84 ans,
vous retenez comme pertinente(s) :
A La recherche d'une cause gynécologique
B Un traitement d'épreuve par fer avec surveillance hématologique
C Une endoscopie digestive haute seule
D Une endoscopie digestive haute et basse dans le même temps anesthésiologique en
l'absence de contre-indication
E Un examen tomodensitométrique abdominopelvien
QI 344
Quelles sont les causes les plus fréquentes d'anémie ferriprive du patient âgé, retrouvées au
terme des examens endoscopiques haut et bas ?
A Ulcération du collet d'une hernie hiatale
B Angiodysplasies
C Maladie de Crohn iléale
D Diverticulose du grêle
E Un cancer du côlon droit
QI 345
Concernant l'hépatite E, vous retenez :
A La transmission est orofécale ou verticale
B La forme asymptomatique est la plus fréquente
C Symptomatique, il s'agit principalement d'une hépatite cholestatique
D Les formes fulminantes sont possibles au cours de la grossesse
E Les formes chroniques avec évolution cirrhogène touchent les immunodéprimés
ÉNONCÉS 123
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 346
Une patiente de 28 ans appelle de Côte d'Ivoire ou elle est en villégiature, car elle présente
une diarrhée, liquide, fébrile à 39 °C, associée à des nausées sans vomissements. Très asthé-
nique, elle ne rapporte pas de sang dans ces selles. Vous retenez :
A Vous la rassurez et lui proposez de prendre un peu d'Imodium®
B Une consultation immédiate s'impose
C Vous évoquez, en première intention, un paludisme en l'absence de chimioprophy-
laxie adaptée
D Vous évoquez une TIAC
E Vous éliminez totalement l'hypothèse d'une salmonellose ou d'une amibiase
QI 347
Benjamin, 29 ans, athlète marathonien, se prépare au marathon de New York. Il vous appelle
inquiet car, à deux reprises, il a présenté, après une séance intense d'entraînement, des rec-
torragies, sans caillot, associées à des glaires sans selles. Il se sent en forme mais ressent une
sensibilité du flanc gauche. Il n'a pas de fièvre, ne prend aucun médicament. Vous retenez :
A Il s'agit d'une probable colite ischémique angulaire G
B Il s'agit d'une anorragie canalaire d'origine hémorroïdaire
C Vous le rassurer et lui proposer un bain chaud avec des huiles essentielles
D Vous lui préconisez de bien s'hydrater, d'arrêter tout efforts sportifs et de voir son
médecin dès le lendemain matin ou de se rendre aux urgences en cas de récidive
E Vous lui proposez de se rendre immédiatement aux urgences
QI 348
Une jeune femme vous appelle car son compagnon, 34 ans, présente depuis plus de 24 heures
des vomissements incoercibles, associés à des crampes épigastriques violentes, entraînant une
intolérance alimentaire même s'il peut boire. Il n'a pas de fièvre, mais se sent beaucoup mieux
en prenant des douches chaudes. Vous retenez :
A Vous confirmez par votre interrogatoire votre suspicion de consommation de cannabis
B Vous évoquez un syndrome d'hyperhémésis canabinoïde
C Vous lui conseiller de consulter rapidement un service d'urgence pour une réhydrata-
tion intraveineuse
D Vous lui préconisez de consulter un addictologue pour arrêter son intoxication au
cannabis
E Vous le rassurez car il s'agit d'une très certaine gastroentérite aiguë
QI 349
Quelles sont, parmi les suivantes, les causes d'hyperferritinémie ?
A Hémochromatose génétique
B Hépatosidérose métabolique
C Hémolyse chronique
D Inflammation chronique
E Alcoolisme chronique
QI 350
Quelles sont, parmi les suivantes, les causes de surcharge en fer ?
A Hémochromatose génétique
B Hémolyse chronique
124 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
C Inflammation chronique
D Cirrhose alcoolique
E Porphyrie cutanée tardive
QI 351
Une hémochromatose est évoquée au stade 1 :
A Au cours d'un dépistage familial
B Devant une hyperferritinémie asymptomatique
C Devant un fer sérique élevé
D Devant une cytolyse chronique
E Devant une élévation du coefficient de saturation supérieur à 45 %
QI 352
Quels éléments permettent au mieux de retenir une dénutrition protéique ?
A Poids
B Index de masse corporel
C Albuminémie
D Préalbuminémie
E Urée sanguine
QI 353
Parmi les suivantes, quelles cellules portent une pompe à proton membranaire ?
A Les cellules G antrales
B Les cellules bordantes gastriques
C Les neurones (membrane présynaptique)
D Les spermatozoïdes
E Les ostéoclastes
QI 354
Vous retenez comme indication à une cholécystectomie en urgence :
A Une cholécystite aiguë gangréneuse chez un diabétique
B Une migraine accompagnée avec vomissements biliaires chez un patient porteur d'un
calcul mobile de la vésicule biliaire
C La découverte fortuite d'un calcul vésiculaire sur une échographie faite au quatrième
mois d'une grossesse normale
D Un calcul intravésiculaire au cours d'une IRM réalisée devant la suspicion d'une
cholangite sclérosante chez un patient porteur d'une rectocolite ulcérohémorra-
gique
E Une pancréatite aiguë lithiasique
QI 355
Un jeune patient de 15 ans, sous cycline orale pour une acné, consulte en urgence, pour une
impossibilité totale d'avaler ressentie au réveil, y compris la salive, associée à une sensation de
blocage thoracique haut. Vous évoquez en priorité :
A Une primo-infection herpétique
B Une œsophagite à éosinophile
C Une œsophagite peptique au stade de sténose
ÉNONCÉS 125
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 356
Un patient de 53 ans, alcoolique connu, se présente spontanément aux urgences à la suite de
deux épisodes d'hématémèse. Il est Glasgow 15, apyrétique, TA 125/78, pouls à 92, hémo-
culture 12 g. Vous proposez une EOGD :
A Dans les plus brefs délais
B Sans urgence compte tenu de sa stabilité hémodynamique
C Systématiquement après lavage gastrique à l'eau glacée par sonde nasogastrique
D Après vidange gastrique par perfusion d'érythromycine
E Avant toute instauration d'un traitement par IPP
QI 357
Devant une rectorragie massive avec choc hypovolémique, une fois le patient stabilisé hémo-
dynamiquement, quel examen vous paraît le plus indiqué en première intention :
A Une anuscopie
B Une rectosigmoïdoscopie
C Une TDM abdominale injectée
D Une artériographie mésentérique
E Une œso-gastro-duodénoscopie
QI 358
Un taux d'alcoolémie à 0,5 :
A Interdit la conduite automobile en France
B Est obtenue pour une même consommation chez un homme ou une femme
C Équivaut à une concentration de 0,25 mg d'alcool/l d'air expiré
D Est obtenue pour une même consommation à jeun ou avec un repas
E Positive l'éthylotest
QI 359
Parmi les virus suivants, lequel n'entraîne que des hépatites aiguës ?
A Virus amaril
B Virus de l'hépatite C
C VHA
D VHE
E Cytomégalovirus
QI 360
Parmi les suivants, quel(s) marqueur(s) immunologique(s) est(sont) spécifique(s) de la cirrhose
biliaire primitive ?
A Les p-ANCA
B Les anticorps antinucléaires anti-GP210
C Les anticorps anti-LKM de type 2
D Les anticorps antimitochondries de type 2
E Les anticorps antihistones
QI 361
Sur quelle molécule repose le traitement de la cirrhose biliaire primitive :
A La cholestyramine
B La prednisolone
126 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
C L'azthioprime
D L'acide ursodésoxycholique
E Le budésonide
QI 362
Sur quelle(s) molécule(s) repose(nt) le traitement de l'hépatite auto-immune :
A La cholestyramine
B La prednisolone
C L'azthioprime
D L'acide ursodésoxycholique
E Le budésonide
QI 363
À quelle autre pathologie est liée, non fortuitement, la cholangite sclérosante ?
A Rectocolite ulcérohémorragique
B Thyroïdite d'Hashimoto
C Lupus érythémateux disséminé
D Maladie cœliaque
E Sclérose en plaques
QI 364
Quelle(s) exploration(s) permette(nt) une évaluation de la fibrose hépatique ?
A Échographie hépatique
B La biopsie du foie
C Le fibrotest
D L'IRM hépatique
E L'élastométrie
QI 365
Parmi les symptômes clinicobiologiques suivants, lesquels vous orientent vers une maladie de
Wilson aiguë ?
A Des AST à 10 N
B Un jeune âge
C Un syndrome extrapyramidal
D Une hémoglobine à 4 g/dl
E Une haptoglobine inférieure à 0,1
QI 366
Quel symptôme est pathognomonique de la maladie de Wilson ?
A Cuprémie à 2 N
B Cuprurie positive
C Caerulopasmine élevée
D Présence de cuivre sur la PBH
E Anneau de Kayser-Flescher
QI 367
Vous proposerez systématiquement un traitement de l'infection à Helicobacter pylori devant :
A Une sérologie positive
B La présence de germes spiralés sur les biopsies antrales
C Une gastrite lymphoplasmocytaire riche en PNN sur les biopsies fundiques
ÉNONCÉS 127
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 368
Chez un patient porteur d'une BPCO, la découverte d'une gastrite à Helicobacter pylori vous
fait proposer préférentiellement quel traitement parmi les propositions suivantes ?
A Trithérapie de sept jours oméprazole/amoxycilline/clarythromycine
B Trithérapie de 14 jours oméprazole/amoxycilline/clarythromycine/métronidazole
C Trithérapie séquentielle de cinq jours oméprazole/amoxycilline, puis cinq jours
oméprazole/clarythromycine/métronidazole
D Trithérapie de sept jours oméprazole/métronidazole/rifampycine
E Quadrithérapie dix jours oméprazole/cycline/métronidazole/sel de bismuth
QI 369
Concernant le diagnostic de maladie cœliaque, quelle(s) affirmation(s) est/sont exactes ?
A L'examen de première intention à réaliser est le dosage des IGG antigliadines
B La négativité des IGA antitransglutaminases élimine toujours le diagnostic
C L'absence d'un HLA DQ2 ou DQ8 élimine l'hypothèse diagnostique de maladie
cœliaque
D L'endoscopie digestive haute avec biopsies gastriques permet d'affirmer le diagnostic
E La prescription d'un régime sans gluten constitue le meilleur test diagnostique
QI 370
Quelle(s) affirmation(s) retenez-vous à propos de la maladie cœliaque ?
A C'est une allergie au gluten
B C'est une maladie auto-immune caractérisée par une sprue potentiellement réfractaire
C Elle peut être associée à une dermatite herpétiforme
D Elle peut se compliquer de lymphomes MALT
E Elle constitue un facteur de risque de cancer du côlon
QI 371
Le traitement de la maladie cœliaque :
A Est pris en charge à 100 % dans le cadre de l'ALD
B Doit être mis en place et suivi par un diététicien
C Repose sur une corticothérapie par budésonide
D Entraîne une négativation des anticorps en quelques mois
E N'a pas de conséquences sur les modifications histologiques
QI 372
Parmi les caractéristiques d'une diarrhée motrice, vous retenez :
A Le déclenchement postprandial
B L'horaire volontiers nocturne
C L'amélioration par la prise de ralentisseurs du transit
D L'étiologie principalement fonctionnelle
E L'aggravation par le jeûne
QI 373
Parmi les données cliniques suivantes, lesquelles plaident pour une origine organique à une
diarrhée chronique :
A Le caractère nocturne
B Les douleurs abdominales
128 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
C L'amaigrissement
D Le syndrome dysentérique
E La fièvre
QI 374
Parmi ces pathologies, la(es)quelle(s) est/sont cause de diarrhée motrice ?
A La maladie cœliaque
B L'hyperthyroïdie
C Le diabète
D La prise de colchicine
E La pancréatite chronique calcifiante
QI 375
Parmi ces situations, laquelle(lesquelles) constitu(ent) une indication d'une consultation
d'oncogénétique ?
A Survenue d'un cancer du côlon avant 35 ans
B Découverte d'une polypose colique droite non dégénérée chez une patiente aux anté-
cédents personnels de cancer de l'endomètre
C Présence d'une instabilité des microsatellites sur un cancer du côlon survenu à 50 ans
D Survenue d'un cancer du côlon à 68 ans et antécédent d'un cancer urothélial chez un
oncle à 67 ans et d'un cancer de l'endomètre chez la mère à 42 ans
E Découverte d'un polype dégénéré à 64 ans lors d'une coloscopie motivée par un anté-
cédent de cancer du côlon chez la sœur à 69 ans
QI 376
Vous discutez en RCP le dossier d'un patient, sans comorbidités, présentant un adénocar-
cinome du rectum (pôle inférieur à 2 cm de la ligne pectinée), classé us T3N2M0 au terme du
bilan préthérapeutique.
Vous retenez :
A Ce patient relève d'une radiochimiothérapie adjuvante
B La chimiothérapie fera appel à un dérivé du 5-FU
C La chirurgie carcinologique et curatrice emportera le mésorectum
D La chirurgie carcinologique et curatrice sera probablement une amputation abdomi-
nopérinéale
E En fonction du score PTNM, une chimiothérapie adjuvante est de règle
QI 377
Quelles modalités de surveillance proposez-vous après hémi-colectomie droite pour un adéno-
carcinome pT2N0M0 :
A Examen clinique complet tous les quatre à six mois
B Scanner thoraco-abdomino-pelvien annuel
C Dosage des marqueurs tumoraux tous les trois mois pendant deux ans puis tous les six
mois pendant trois ans
D Coloscopie à trois ans
E TEP-scan de clôture à cinq ans
QI 378
Une rectorragie aiguë, sans signe d'intolérance hémodynamique mais avec une déglobulisa-
tion de 2 g d'hémoglobine, chez une patiente de 74 ans, sous Kardegic 75®, vous fait évoquer
prioritairement :
A Une hémorragie diverticulaire
B Une hémorragie ulcéreuse duodénale
ÉNONCÉS 129
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 379
Concernant les hémorragies diverticulaires :
A Leur évolution spontanée est classiquement favorable
B Elles compliquent fréquemment un épisode de diverticulite
C Elles sont favorisées par la prise d'AINS
D Leur traitement est majoritairement endoscopique ou chirurgical
E Le recours à une embolisation dans les formes sévères est préférable
QI 380
Devant des épigastralgies associées à une anémie microcytaire chez une femme de 41 ans,
est retrouvée à l'endoscopie digestive haute une lésion tumorale de la grosse tubérosité qui
est biopsiée :
A La présence sur les biopsies de cellules adénocarcinomateuses indépendantes en
bague à chaton signe la linite gastrique
B La présence d'un stroma pauvre en cellules est en faveur d'une GIST
C La découverte concomittante de lésions ovariennes évoque une tumeur de Krukenberg
D La recherche des récepteurs HER est systématique sur les biopsies
E L'existence d'un clone lymphocytaire B est en faveur d'un MALT
QI 381
L'EOGD réalisée au cours d'un méléna retrouve une maladie ulcéreuse qui est classée selon
Forrest. Parmi les propositions suivantes, vous retenez :
A Un ulcère Forrest Ia relève d'un traitement hémostatique endoscopique
B Un ulcère Forrest III n'a pu expliquer l'hémorragie récente
C Un ulcère Ib saigne en nappe au cours de l'examen
D Un ulcère IIb est reconnaissable par un caillot adhérent
E Le risque de récidive hémorragique devant un ulcère IIa doit être prévenu par un traite-
ment d'hémostase endoscopique
QI 382
Quelle(s) étiologie(s) parmi les suivante(s) expliquerai(en)t un taux de protides supérieur à 50 g
dans l'ascite ?
A Une cirrhose biliaire primitive
B Une maladie veino-occlusive du foie aiguë
C Une tuberculose péritonéale
D Un syndrome néphrotique
E Une carcinose péritonéale d'origine ovarienne
QI 383
Devant un patient porteur d'un adénocarcinome colique droit, Kras sauvage, peu sympto-
matique, découvert devant une extension métastatique hépatique non résécable, votre RCP
conclut en une prise en charge palliative.
Quelle(s) proposition(s) va(vont) dans le sens de votre décision ?
A Hémicolectomie droite systématique « de propreté »
B Prise en charge psychologique adaptée du patient et de son entourage
C Hospitalisation immédiate en unité de soins palliatifs
D Début d'une chimiothérapie de type folfox
E Tentative d'un traitement par anti-EGFR
130 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 384
À propos des tumeurs bénignes du foie, vous retenez :
A La tumeur kystique la plus fréquente est le kyste hydatique
B En cas de polykystose hépatorénale, la complication la plus fréquente est la cirrhose
C L'hyperplasie nodulaire est focale est classiquement diagnostiqué à l'IRM
D Chez une femme jeune sous œstroprogestatifs, la principale tumeur bénigne du foie
est l'angiome
E Devant une fièvre inexpliquée, la découverte de kystes biliaires imposent la ponction
QI 385
Parmi les propositions suivantes concernant le cancer du pancréas, vous retenez :
A La mutation du gène BRCA2 est un facteur de risque du cancer du pancréas
B Le dosage du CA 19-9 a un intérêt pour le dépistage du cancer du pancréas
C Les tumeurs endocrines du pancréas sont toujours bénignes
D La ponction échoendoscopique d'une masse de la tête du pancréas négative élimine
un adénocarcinome
E Les TIPMP ont un potentiel de dégénérescence surtout si elles sont développées au
dépend du canal de Wirsung.
QI 386
Devant une diarrhée de l'adulte, le prélèvement de selles vous paraît :
A Systématique
B À réserver aux diarrhées persistantes ou chroniques
C Utile en cas de signes de sévérité
D Utile en cas de syndrome dysentérique
E Médicolégal en cas d'épidémie
QI 387
Devant un patient alcoolique chronique se présentant en urgence, vous retenez :
A Le dosage de l'amylasémie peut être utile
B Le dosage de la lipasémie est systématique en cas de signes de pancréatite aiguë
C Le dosage de la lipasémie est systématique afin de dépister une réaction pancréatique
D Une élévation (> 3 N) de la lipasémie signera la pancréatite sans proportion avec sa
sévérité
E Le dosage de la lipasémie constitue l'élément essentiel de la surveillance évolutive
d'une éventuelle pancréatite aiguë
QI 388
Quelles atteintes extrahépatiques de l'infection à VHC imposent un traitement antiviral effi-
cace ?
A Cryoglobulinémie symptomatique
B Un diabète
C Un syndrome de Gougerot-Sjögren
D Un lymphome splénique
E Les arthralgies
QI 389
Selon quelles formes une infection péritonéale peut venir compliquer une diverticulite aiguë ?
A Abcès périsigmoïdien
B Un abcès pelvien
C Une péritonite localisée
ÉNONCÉS 131
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 390
Quels signes cliniques orientent vers une pathologie hémorroïdaire ?
A Prurit anal
B Douleurs anales
C Anorragies
D Suintements
E Procidence
QI 391
Quelles lésions histologiques sont considérées comme précancéreuses pour l'adénocarcinome
du pancréas ?
A Les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses (TIPMP)
B Les lésions de néoplasies intraépithéliales pancréatiques (PAN-IN)
C L'hyperplasie des cellules G
D L'association TIPMP et PAN-in
E L'atrophie des îlots de Langerhans
QI 392
Quel(s) examen(s) permette(nt) le bilan d'extension locorégional de l'adénocarcinome rectal ?
A Le toucher rectal
B Le scanner pelvien
C L'IRM pelvienne
D La rectoscopie
E L'échoendoscopie rectale
QI 393
Un adénocarcinome rectal classé T3N1M0 en préopératoire sera traité par :
A Radiothérapie externe néoadjuvante de 45 Gray
B Curiethérapie
C Chimiothérapie à base de 5-fluoro-uracile
D Mucosectomie endoscopique
E Résection rectale chirurgicale emportant le mésorectum
QI 394
Quel est votre diagnostic devant ce patient se présentant aux urgences pour une douleur
anale violente, fébrile, avec l'aspect suivant à l'examen :
132 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées mes notes
QI 395
Devant ce patient se présentant aux urgences pour une douleur anale violente, avec l'aspect
suivant à l'examen, vous retenez :
QI 396
Quels critères clinicobiologiques exigez-vous pour retenir le diagnostic de cirrhose ?
A Une maladie cirrhogène documentée
B Un syndrome d'insuffisance hépatocellulaire
C Des signes d'hypertension portale
D Des modifications morphologiques hépatiques (hépatomégalie ou atrophie hépatique)
E Aucun critère clinicobiologique : le diagnostic de cirrhose est purement histologique
QI 397
Parmi les situations suivantes, lesquelles correspondent à des cirrhoses ?
A Patiente de 55 ans, alcoolique chronique, hospitalisée pour ascite + ictère, associée à
une confusion, avec flapping tremor.
B Patient laossien de 27 ans arrivant en France, avec une cytolyse majeure et un TP à
72 %. AGHBS +. Foie échographiquement atrophique avec hypertrophie du segment
I. Élastométrie à 17 kpa (F4).
C Palpation d'une hépatomégalie à bord inférieur tranchant chez un patient clinique-
ment asymptomatique de 32 ans, chez qui vient d'être découverte, devant une ferriti-
némie élevée, une homozygotie C282Y du gène HFE1
D Fibrotest classé A2F4 au cours du bilan préthérapeutique d'une hépatite à VHC chez
un patient ancien toxicomane sevré
E Cytolyse majeure (ASAT/ALAT 10 N) + chute du facteur V à 45 % + subictère chez une
femme de 51 ans, se plaignant arthralgies, d'asthénie et de fièvre vespérale d'installa-
tion rapide en un mois
ÉNONCÉS 133
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE ... Questions isolées
QI 398
Concernant la maladie cœliaque de l'adulte, vous retenez :
A Il s'agit d'une entéropathie inflammatoire chronique auto-immune
B Sa présentation clinique est variable, dominée par les formes asymptomatiques ou
paucisymptomatiques
C En cas de suspicion clinique, le test biologique diagnostique de première intention est
le dosage des IGA antitransglutaminases
D Dans les cas de déficit en IGA, le dosage des IGG antiendomysium est le test de pre-
mière intention
E En cas de positivité sérologique, une biopsie du grêle per endoscopique est impérative
QI 399
Parmi les propositions suivantes lesquelles vous semblent pertinentes au diagnostic de
pancréatite chronique :
A La présence de calcifications pancréatiques sur le TDM
B L'alternance de dilatations et de sténoses du Wirsung ou des canaux pancréatiques
secondaires
C L'existence d'une insuffisance pancréatique exocrine
D L'existence d'une insuffisance pancréatique endocrine
E Une évolution douloureuse abdominale chronique ou par à-coups.
QI 400
Au cours du bilan morphologique d'une pancréatite chronique, quelle(s) anomalie(s) pouvez-
vous trouver en rapport avec votre diagnostique ?
A La présence de calcifications pancréatiques sur le TDM sans injection
B L'alternance de dilatations et de sténoses du Wirsung ou des canaux pancréatiques
secondaires sur l'IRM
C La présence d'une pseudokyste sur une échographie
D L'existence d'une hypertension portale segmentaire
E Une dilatation des voies biliaires sur une compression par obstacle intrapancréatique
du cholédoque
134 ÉNONCÉS
mes notes
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE
ET CHIRURGIE DIGESTIVE
Dossiers progressifs
DP 21
Niveau de difficulté : 3
Vous êtes appelé auprès de cet homme de 62 ans, sans antécédent, hospitalisé en cardiologie
depuis trois jours, sorti la veille d'unité de soins intensifs cardiologiques, dans les suites d'un
syndrome de menace traité en urgence par la pose d'un stent actif. Il a présenté, au cours
de la nuit, deux épisodes de rectorragies (sang rouge avec caillots, sans mélénas), associés à
un malaise lors de sa dernière tentative de lever, avec chute de sa hauteur, non traumatisante,
sans perte de connaissance. L'examen de ce patient très pâle, au pouls régulier à 68 bpm/min
et à la TA à 90/60, est perturbé par une nouvelle rectorragie. Le traitement de ce patient
associe 250 mg d'aspirine + 75 mg de clopidogrel (Plavix®) + 200 mg d'acébutalol (Sectral®)
+ 5 mg de ramipril (Triatec®), 20 mg d'oméprazole. L'héparinothérapie efficace en perfusion
continue a été interrompue la veille au soir.
Question 1
Quelle(s) proposition(s) diagnostique(s) retenez-vous ?
A Il s'agit d'une hémorragie digestive d'extériorisation basse
B Il s'agit d'une hémorragie d'origine anorectale probable
C Le retentissement hémodynamique est sévère
D L'origine gastroduodénale du saignement est la plus probable
E Il s'agit d'une complication de l'hypertension portale
Question 2
Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) étiologique(s) le(s) plus probable(s) chez ce patient ?
A Une rupture de varices œsophagiennes
B Une gastrite ulcérée aiguë
C Un ulcère de Dieulafoy
D Un ulcère duodénal aigu
E Un syndrome de Malaury-Weiss
Question 3
Quel examen confirmera votre suspicion diagnostique ?
A Une endoscopie œso-gastro-duodénale en urgence
B Une rectosigmoïdoscopie en urgence
C Une coloscopie totale avec iléoscopie sous anesthésie générale
D Une TDM abdominopelvienne en urgence
E Un toucher rectal
Question 4
Quelle(s) est(sont) les conditions préalables indispensables à la réalisation de votre endoscopie
digestive haute diagnostique ?
A Une anesthésie générale
B Une intubation avec ventilation assistée en cas de troubles de conscience
C Une perfusion de 250 mg d'érythromycine, 30 minutes avant le geste
D La pose d'une sonde nasogastrique en aspiration
E Un état hémodynamique stable au moment de la réalisation du geste
Question 5
Quel(s) élément(s) du bilan vous paraî(aissen)t indispensable(s) lors de la prise en charge du patient ?
A Urée/créatininémie
B Ferritinémie
C Groupe Rhésus/RAI
D ECG
E Hémoglobine
Question 6
Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) vous paraî(aissen)t indispensable(s) à la prise en charge
de ce patient ?
A Lutte contre l'hypovolémie par la pose d'un soluté de remplissage
B Début d'un traitement par oméprazole : 10 mg/heure IV au pousse-seringue élec-
trique (PSE)
C Début d'un traitement par sandostatine : 25 μg/heure IV au PSE
D Arrêt de l'aspirine
E Arrêt du clopidogrel
Question 7
La seule anomalie sur le bilan réalisé est une hémoglobine à 7,4 g/dl, soit une perte de cinq
points par rapport à l'entrée. Votre prise en charge immédiate a permis une stabilité hémo-
dynamique mais la rectorragie persiste.
Quelle mesure vous paraît alors indispensable ?
A Une transfusion en urgence de deux culots globulaires O–
B La perfusion de deux plasmas frais congelés
C Le passage de 20 unités de vitamine K1
D Une transfusion rapide de deux culots globulaires isogroupe/iso-Rhésus
E La transfusion de dix unités plaquettaires
Question 8
L'EOGD réalisée en urgence va se révéler strictement normale, excluant toute lésion hémorra-
gique au niveau œso-gastro-duodénal.
Quel(s) examen(s) vous paraî(aissen)t alors immédiatement nécessaires ?
A Une rectosigmoïdoscopie sans préparation
B Une coloscopie après préparation par PEG sous anesthésie générale
C Une IRM pelvienne
D Une TDM abdominopelvienne injectée
E Une échoendoscopie anorectale
Question 9
La rectoscopie est réalisée, permettant de retrouver une lésion polypoïde activement hémor-
ragique. Une hémostase locale est obtenue durablement par pulvérisation endoscopique de
poudre hémostatique. Vous disposez rapidement de l'examen tomodensitométrique suivant :
136 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 10
Une histologie est à ce stade indispensable au diagnostic. Son obtention :
A Est impossible chez ce patient sous bi-anti-agrégation plaquettaire
B Rend nécessaire la réalisation d'une nouvelle rectosigmoïdoscopie
C Se fera sur une biopsie prudente de la lésion sans modification du traitement
D Se fera sur une biopsie prudente de la lésion après arrêt de dix jours du Kardegic®
E Se fera sur une biopsie prudente de la lésion après arrêt de dix jours du Plavix®
Question 11
Quel(s) examen(s) vous paraî(aissen)t strictement utile(s) au bilan d'extension de cette
lésion ?
A Un examen clinique complet avec toucher rectal
B Une IRM pelvienne
C Une radio pulmonaire de face
D Une échoendoscopie anorectale
E Une TEP-scan
Question 12
Au terme de votre bilan, il s'agit d'un adénocarcinome du moyen rectum, situé entre 8 et
14 cm de la marge anale, classé usT3N1M0.
Vous proposez :
A De présenter ce dossier en réunion de concertation pluridisciplinaire oncologique
B De procéder à l'annonce du diagnostic au patient
C De remettre au patient un protocole de soin
D De demander au médecin traitant du patient de réaliser une prise en charge en ALD
E De poser d'emblée une chambre implantable
Question 13
Il est décidé de réaliser une radiochimiothérapie suivie d'une colectomie carcinologique.
Concernant la radiochimiothérapie :
A Il s'agit d'une radiochimiothérapie adjuvante
B Il s'agit d'une radiothérapie externe de 45 Gray délivrée par quatre à cinq séances de
2 Gray hebdomadaires sur cinq semaines
C Elle est potentialisée par une chimiothérapie à base de 5-FU
D Elle ne sera possible qu'après accord des cardiologues
E La chimiothérapie peut être exclusivement orale
Question 14
Concernant la chirurgie :
A Il s'agira d'une iléocolectomie droite avec anastomose iléotransverse non protégée
B Elle sera carcinologique et curatrice avec ablation de tout ou partie du méso-
rectum
C Elle sera réalisée au mieux six semaines après la fin de la radiochimiothérapie
D Elle nécessite l'arrêt du clopidogrel
E Elle impose à une iléostomie de décharge
Question 15
Concernant la surveillance post-thérapeutique :
A Une évaluation clinique trimestrielle est proposée
B Un dosage de l'ACE semestriel n'est utile que s'il était normal en préthérapeutique
C Une TDM thoraco-abdomino-pelvienne semestrielle est proposée
D Une TEP-scan annuelle est proposée
E Une coloscopie totale à six mois est impérative dans ce cas
ÉNONCÉS 137
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 22
Niveau de difficulté : 2
Une femme de 39 ans se présente aux urgences, adressée par son médecin traitant, pour
prise en charge d'une cirrhose alcoolique. Cette cuisinière, d'origine portugaise, mère de
deux enfants, reconnaît une consommation de trois verres de vin par jour de façon régulière
depuis l'adolescence. Elle ne prend pas de médicaments au long cours, n'a jamais été opérée.
Elle se sent très asthénique depuis 15 jours, avec une sensation de pesanteur abdominale,
dyspnée d'effort et œdème des MI. L'examen clinique note 68 kg (+ 5 kg) pour 1,60 m ; FC :
99/min ; TA : 150/80 ; température : 36,8 °C ; ictère cutanéomuqueux franc ; somnolence
avec flapping trémor mais réponses adaptées aux questions. Il existe une matité déclive avec
circulation veineuse collatérale et splénomégalie perceptible. Pas d'hépatomégalie palpable.
L'échographie faite la veille conclut à un « foie atrophique de cirrhose, sans lésion focale sus-
pecte, compliqué de splénomégalie avec ascite moyenne de la grande cavité. Voies biliaires
fines. Réseau portal, veines sus-hépatiques et veine cave inférieure libres en étude Doppler ».
L'ECG est normal. La radio pulmonaire retrouve un petit épanchement liquidien de la base
pulmonaire droite. Le bilan biologique retrouve : Hb : 10,9 g/dl ; VGM : 111 μ3 ; plaquettes :
89 000/mm3 ; leucocytose : 11 900/mm3 (8 700 PNN) ; ASAT : 91 ; ALAT : 28 ; GGT : 548 ;
bilirubine T : 104 pour 88 de conjuguée ; TP : 47 % dont 51 % de facteur V ; ionogramme
sanguin et fonction rénale normaux ; albuminémie : 21 g ; glycémie normale ; ferritinémie :
916 mmol/l ; TSH : 1,29 mUI/l.
Question 1
Au terme de votre analyse sémiologique ?
A Vous retenez le diagnostic d'alcoolisme chronique
B Il existe des anomalies morphologiques hépatiques confirmant la cirrhose
C Il existe un syndrome d'insuffisance hépatocellulaire décompensé
D Il existe un syndrome d'hypertension portale décompensé
E Il existe un syndrome d'hypersplénisme
Question 2
La décompensation actuelle pourrait être liée à :
A Un syndrome septique
B Une infection d'ascite
C Une stéatose microvacuolaire aiguë
D Une hémorragie digestive
E Une thrombose portale aiguë
Question 3
L'état actuel est lié certainement à :
A Une hépatite virale aiguë fulminante
B Une hémochromatose
C Un hépatocarcinome avec thrombose portale
D Une hépatite alcoolique aiguë
E Une pleuropneumopathie à pneumocoques
Question 4
Quels examens, parmi les suivants, vous paraissent indispensables à réaliser dès l'arrivée de
la patiente ?
A Une endoscopie œso-gastro-duodénale
B Un toucher rectal
C Un ECBU
D Une biopsie du foie
E Une ponction d'ascite exploratrice
Question 5
Quel examen vous permettra de retenir formellement votre diagnostic ?
A Un électroencéphalogramme
B Un dosage de l'ammoniémie
C Une ponction biopsie hépatique par voie transpariétale
D Une élastométrie hépatique
E Une ponction biopsie hépatique par voie transjugulaire
138 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 6
Parmi les données histologiques, lesquelles retenez-vous en faveur de votre hypothèse diag-
nostique principale ?
A La stéatose macrovacuolaire
B La stéatose microvacuolaire
C Les corps acidophiles intracytoplasmiques
D Les nodules de régénération
E L'infiltration lymphoplasmocytaire avec présence de PNN
Question 7
Sur votre demande, votre externe calcule un score de Maddrey à 34,7.
À propos de ce score :
A Son calcul fait intervenir le TP
B Son calcul fait intervenir le taux de bilirubine
C Il affirme le diagnostic d'hépatite alcoolique aiguë
D Supérieur à 32, il est en faveur d'une hépatite alcoolique sévère
E Il constitue un facteur pronostique modifiant la prise en charge thérapeutique
Question 8
Le bilan infectieux est normal. L'exploration du liquide d'ascite élimine une infection. Une endo-
scopie digestive haute est réalisée et retrouve « une gastropathie mosaïque simple du fundus et
des varices œsophagiennes de grade 2 remontant entre 38 et 26 cm des arcades dentaires sur trois
cordons, sans varices cardiotubérositaires ». Vous retenez donc le diagnostic de décompensation
ictéroascitique sur hépatite alcoolique aiguë d'une cirrhose probablement purement alcoolique.
Quels résultats d'analyse de l'ascite vous ont permis d'écarter une infection ?
A Un taux de protides à 9 g/l
B La présence bactérienne au direct
C La présence d'un Candida à la culture
D La négativité des estérases leucocytaires sur bandelette
E Un taux de PNN inférieur à 250 mm3
Question 9
Parmi les éléments de votre prise en charge thérapeutique symptomatique, vous retenez :
A Hospitalisation systématique
B Régime hyposodé (< 5 g/24 h)
C Restriction hydrique
D Ponction d'ascite évacuatrice de trois à six litres systématique
E Prévention de l'hyperkaliémie par chélateur (Kayexalate®)
Question 10
Parmi les éléments de votre prise en charge thérapeutique spécifique, vous discutez :
A Antibiothérapie préventive par une quinolone
B Traitement par diurétiques anti-minéralo-corticorticoïdes
C Expansion volémique par albumine humaine
D Corticothérapie générale par voie orale par Solupred® 40 mg/j pendant 21 jours
E Prévention de l'encéphalopathie par laxatif osmotique
Question 11
Compte tenu des données endoscopiques, vous proposez :
A Un traitement par bêtabloquant non cardiosélectif
B Une ligature préventive
C Un traitement par bêtabloquant cardiosélectif
D Une pose d'un shunt portosystémique
E Une surveillance endoscopique annuelle
Question 12
Parmi toutes vos propositions thérapeutiques, laquelle considérez-vous comme curative ?
A La perfusion d'albumine
B La perfusion de N-acétylcystéine
C La corticothérapie par voie générale
D L'arrêt total et définitif de l'alcool
E La transplantation hépatique
ÉNONCÉS 139
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 13
Sous votre traitement, la patiente s'améliore rapidement avec assèchement de l'ascite, dispa-
rition des OMI et des signes d'encéphalopathie, baisse de la bilirubine à 37 μmol/l. Le TP reste
stable à 51 %. Les transaminases demeurent à un mois élevées : ASAT : 60 ; ALAT : 45. Vous
obtenez l'électrophorèse des protéines ci-dessous.
Vous évoquez :
A Un bloc bêtagamma lié à l'alcool
B Un myélome
C Un syndrome d'immunodépression secondaire à la cirrhose
D Une hépatite auto-immune sous-jacente
E Une cirrhose biliaire primitive sous-jacente
Question 14
Quels résultats seront en faveur de votre hypothèse diagnostique ?
A La positivité des anticorps antimitochondries de type M2
B La positivité des anticorps antinucléaires de type moucheté
C La positivité des anticorps antimuscles lisses de type antiactine
D La positivité d'une protéinurie de Bence-Jones
E Une augmentation des IgM
Question 15
Comment modifiez-vous votre prise en charge thérapeutique ?
A Reprise d'une corticothérapie orale jusqu'à normalisation des transaminases
B Inscription sur liste de transplantation hépatique
C Arrêt des bêtabloquants
D Mise en place d'un traitement d'épargne cortisoné par azathioprime (Imurel®)
E Mise en place d'un traitement d'épargne cortisoné par anti TNF-alpha (Remicade®)
DP 23
Niveau de difficulté : 3
M. Moïse B., 78 ans, porteur d'une ACFA sous fluindione (Previscan®) et amiodarone, d'une
hypercholestérolémie sous simvastatine 40 mg, d'un DNID sous metformine 1 000 mg et
répaglinide 2 mg, appendicectomisé, opéré six mois auparavant d'une hernie ombilicale,
se présente aux urgences, à 4 heures, pour un vomissement sanglant survenu la veille vers
18 heures et suivi depuis par deux épisodes de rectorragies avec caillots. L'examen clinique
retrouve un patient en surcharge pondéral (94 kg pour 1,70 m), vertigineux en position
debout, pouls à 114 irrégulier, TA à 98/65, abdomen souple avec hépatomégalie à bord
inférieur tranchant, OMI bilatéraux prenant le godet. Le TR confirme le méléna frais. Vous
obtenez une hémoglobine sur sang capillaire à 7,5 g/dl. Pour des raisons techniques, aucun
bilan biologique ne sera possible avant 6 ou 7 heures du matin.
140 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 1
Quels critères cliniques de sévérité immédiate retenez-vous ?
A La nécessité d'hospitaliser ce patient
B La tachycardie et l'hypotension
C L'existence d'une rectorragie dans les suites de l'hématémèse
D La prise d'antivitamine K
E La surcharge pondérale
Question 2
Quelles mesures d'urgences prenez-vous immédiatement ?
A Pose d'une sonde nasogastrique
B Arrêt des antivitamines K et passage de concentré de complexe prothrombinique (25 UI/kg)
C Prescription d'un groupe, Rhésus RAI, d'une hémoglobine et d'un INR dès que possible
D Perfusion d'une solution de Ringer
E Appel du gastroentérologue pour endoscopie haute immédiate
Question 3
Outre les mesures d'urgences mises en place, quelles sont vos autres prescriptions immédiates ?
A Ésoméprazole 8 mg/heure au pousse-seringue après un bolus de 80 mg IVL
B Une ampoule de 10 mg de vitamine K1
C Transfusion immédiate de 2 culots O–
D Sandostatine : 25 μg/heure au pousse-seringue électrique
E Surveillance scopée en unité de déchoquage en attente des premiers résultats
Question 4
Vos prescriptions sont parfaitement suivies, permettant au patient de se stabiliser, et ce malgré
un nouvel épisode de méléna. Vous obtenez les premiers examens et retenez les anomalies
suivantes : INR : 1,7 ; Hb : 6,8 g/dl ; plaquettes : 98 000/mm3 ; créatininémie normale ; urée :
19 mmol/l ; TCA ; normal ; ASAT : 2 N, ALAT : 4,5 N. Le patient est du groupe A, Rhésus néga-
tif ; RAI < 0. Vous décidez de le transfuser de deux culots globulaires isogroupe/iso-Rhésus.
Quelles sont les motivations de votre transfusion ?
A La profondeur de l'anémie inférieure à 7 g d'Hb/ml
B Les faibles risques de la transfusion
C L'âge du patient
D Le caractère actif de l'hémorragie
E La tolérance médiocre
Question 5
Durant et au décours immédiat de la transfusion :
A Les culots globulaires seront transfusés de façon rapide
B Une surveillance hémodynamique scopée est préférable
C Toute hyperthermie fera interrompre la transfusion
D Une prévention de l'œdème aigu de surcharge est systématique par diurétiques pen-
dant la transfusion
E La poche transfusionnelle est conservée pendant au moins deux heures après la
transfusion
Question 6
Vous réalisez au lit du malade un test de compatibilité du culot groupé A livré :
A Le sang du patient coagulera avec les anti-A
B Le sang du patient coagulera avec les anti-O
C Vous transfuserez le culot s'il coagule avec les anti-A uniquement
D Vous transfuserez le culot s'il coagule avec les anti-A et les anti-B
E Vous transfuserez le culot s'il ne coagule ni avec les anti-A ni les anti-B
Question 7
Le patient débute sa transfusion qui semble bien tolérée. Vous proposez de :
A Refaire une dose de concentré de complexe prothrombinique afin d'avoir une INR
inférieure à 1,5
B Programmer un contrôle de la NFS et de l'INR huit heures après
ÉNONCÉS 141
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 8
L'EOGD est donc réalisée permettant de retrouver deux paquets de varices œsophagiennes
de grade 2 et une varice sous-cardiale activement hémorragique. Un traitement hémostatique
adapté est réalisé dans le même temps, permettant de tarir le saignement.
Quels traitements hémostatiques spécifiques seraient proposables ici ?
A Sclérose au sérum adrénaliné
B Électrocoagulation au plasma argon
C Obturation veineuse par colle biologique
D Pose d'un clip vasculaire
E Shunt portosystémique trans-hépatique (TIPS)
Question 9
Quelles autres mesures thérapeutiques associez-vous ?
A Limitation des apports transfusionnels afin de maintenir un hématocrite à 25 %
B Perfusion veineuse continue de sandostatine pendant 72 heures
C Antibiothérapie systématique après prélèvement d'un bilan infectieux
D Apport de lactulose
E Perfusion systématique d'albumine humaine
Question 10
Quelles causes déclenchantes à cette complication hémorragique devront être systématique-
ment recherchées chez ce patient ?
A Un sepsis
B Une thrombose portale
C Une ascite infectée
D Un hépatocarcinome
E Une décompensation de l'insuffisance cardiaque
Question 11
L'évolution est favorable et vous obtenez la suite de votre bilan biologique : antigène HBs < 0 ;
anticorps anti-HBc+ ; IgG anti-HBc+ ; sérologie : VHC < 0 ; ferritine : 680 mmol/l ; HbA1c :
7,2 % ; cholestérol total : 2 mmol/l ; électrophorèse des protéines normale hormis albuminé-
mie 34 g.
Concernant la pathologie hépatique sous-jacente, vous retenez :
A Il s'agit d'une probable cirrhose post-hépatique B
B Il s'agit d'une hémochromatose primitive certaine
C Il s'agit d'une insuffisance hépatocellulaire d'origine cardiaque
D Il s'agit d'une très probable NASH au stade de cirrhose constituée
E Il s'agit d'une cirrhose compliquée d'hypertension portale
Question 12
Concernant cette hépatopathie, que proposez-vous alors ?
A Une confirmation par ponction biopsie hépatique se discute
B Une élastométrie F4 est suffisante pour retenir le diagnostic
C En l'absence de contre-indication, un bêtabloquant non cardiosélectif doit être introduit
D Un traitement d'éradication des varices œsophagiennes par ligature est impératif
E Des apports limités en sel doivent être conseillés
Question 13
L'échographie hépatique confirme une hépatomégalie stéatosique, avec une hypertrophie
du segment I, avec un bord antérieur irrégulier, sans thrombose ni portale ni des veines
sus-hépatiques, avec une vésicule biliaire lithiasique. Il existe un nodule mesuré à 36 mm dans
le segment VI
Parmi les suivants, quel examen vous paraît alors obligatoire ?
A Un dosage de l'alpha-fœto-protéine
B Une coloscopie
C Une ponction d'ascite
142 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
DP 24
Niveau de difficulté : 2
Un homme de 38 ans, reporter télé, sans antécédent particulier, est hospitalisé via les
urgences pour une diarrhée évoluant depuis cinq jours, sous la forme de 10 à 15 exonéra-
tions glairosanglantes, diurnes et nocturnes, associées à des douleurs abdominales en cadre,
parfois intenses, entraînant des impériosités suivies d'exonérations le plus souvent afécales.
Depuis 24 heures, le patient est fiévreux à 39,5 °C. À l'arrivée, son teint est grisâtre, le pouls
est à 96/min et la TA à 110/70 ; il existe un pli cutané. L'abdomen globalement douloureux
déclenche un cri à la palpation profonde de l'hypochondre droit. Dans un discours très
ralenti, il vous apprend qu'il est de retour d'un bref séjour au Laos. Les premiers résultats
biologiques réalisés montrent : Na : 119 ; kaliémie : 3,8 mmol/l ; Cl : 96 ; urée : 24 ; créatiné-
mie : 138 μmol/l ; RA ; 28 ; CRP : 128 ; leucocytose : 7 600/mm3 ; plaquettes : 196 000/mm3 ;
Hb : 11,4 g/dl ; Hte : 48.
Question 1
Du point de vue de la symptomatologie clinique d'appel, vous retenez :
A Il s'agit d'une diarrhée aiguë
B Il s'agit d'un syndrome dysentérique
C Il s'agit le plus probablement d'une colite infectieuse
D Dans le contexte, vous redoutez avant tout une pneumopathie basale droite à
légionnelle
E Vous ne pouvez exclure ici l'hypothèse d'un paludisme
Question 2
Du point de vue des résultats du ionogramme à votre disposition, vous retenez :
A L'hypothèse d'une insuffisance surrénale aiguë vous impose de débuter un traitement
par hémisuccinate d'hydrocortisone dès réalisation d'une cortisolémie
B Il s'agit d'un SIADH para-infectieux
C Les dosages de la glycémie et de la triglycéridémie normaux élimineraient une « fausse
hyponatrémie »
D Il s'agit d'une hyponatrémie hypo-osmolaire, hypovolémique
E L'hyponatrémie est probablement majorée par une compensation en eau sans apports
suffisants en sel
ÉNONCÉS 143
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 3
Comment complétez-vous votre bilan biologique ?
A Un frottis goutte épaisse
B Une lipasémie
C Un bilan biologique hépatique
D Une série d'hémocultures
E Une coproparasitologie des selles
Question 4
À ce stade, vos diagnostics suspectés sont :
A Une rectocolite ulcérohémorragique en poussée compliquée d'une cholangite scléro-
sante
B Une colite aiguë bactérienne à bactérie entéro-invasive
C Une amibiase digestive compliquée d'un abcès hépatique
D Une pleuropneumopathie basale droite
E Un cancer angulaire colique droit
Question 5
À ce stade, quelle(s) exploration(s) morphologique(s) vous paraî(aissen)t indispensable(s) ?
A Une échographie abdominale
B Une iléocoloscopie sous anesthésie générale
C Une rectosigmoïdoscopie sans préparation avec biopsies rectales
D Une radio pulmonaire de face
E Une TDM cérébrale avec et sans injection
Question 6
Vous obtenez cet examen :
144 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 8
Sur l'anamnèse et l'aspect scannographique, vous retenez le diagnostic d'amoebose hépa-
tique que confirmera secondairement une sérologie positive. Dans l'attente de ce résultat
confirmatif, vous évoquez la possibilité d'une ponction échoguidée de l'abcès.
Concernant la ponction :
A Elle est indispensable au diagnostic
B Elle permet un geste thérapeutique d'aspiration drainage, de faible utilité devant un
petit abcès
C Elle est surtout utile en cas d'absence de réponse dans les quatre jours suivant le début
du traitement médical
D Sa réalisation permettrait de ramener un pus couleur chocolat très spécifique
E Le pus contient rarement des trophozoïtes d'Entamoeba histolytica
Question 9
Du point de vue thérapeutique, vous retenez :
A En l'absence de risque de rupture, la ponction drainage hépatique n'est pas obligatoire
B Un traitement par Flagyl® (métronidazole) constitue l'antibiothérapie de première
intention
C La posologie de métronidazole est classiquement de 1 500 mg/j pendant dix jours, par
voie orale
D Le recours au tindazole est également possible pour des durées plus courtes
E Un traitement par amoebicide de contact : tiliquinol (Intetrix®) doit être instauré au
décours immédiat
Question 10
Du point de vue évolutif, sous traitement bien conduit :
A Une guérison sans séquelle, avec disparition des signes cliniques en deux à trois jours
de traitement est attendue
B Une parasitologie des selles de contrôle à un mois est impérative pour dépister les
portages asymptomatiques
C Un portage endogène ne constituant pas un risque de dissémination, aucune surveil-
lance parasitaire n'est utile
D Une vérification de la morphologie hépatique par échographie est obligatoire
à un mois, car la persistance d'une lésion nodulaire doit conduire à une biopsie
diagnostique
E En l'absence de signe clinique d'appel, aucune vérification morphologique n'est
systématique : la persistance pendant plusieurs mois d'une image cicatricielle étant
la règle
Question 11
Le patient va guérir sans séquelles hépatiques mais il revient vous consulter devant des
douleurs abdominales fréquentes associées à des phases de diarrhées hydriques, per-
sistantes depuis son amoebose, alors que presque deux ans se sont écoulés et qu'il n'a
pas fait de nouveau séjour à l'étranger. Les douleurs sont médioabdominales, à type
de crampes ou de tension, sans nausées ni vomissements, sans fièvre. Peu intenses,
elles sont lancinantes, pouvant durer plusieurs jours pour disparaître de façon aussi
brutale et inexplicable qu'elles se sont installées. Elles s'associent volontiers alors à des
diarrhées, matinales et postprandiales, jamais nocturnes, avec des selles plutôt liquides
ou molles, sans glaire ni sang. La prise d'un peu de Smecta ®, le patient ne prenant
pas d'autres traitements, l'améliore alors quelques jours ou semaines, souvent au prix
d'une phase de constipation. L'examen clinique est normal. Il vous montre le résultat
d'un examen biologique fait pour son assurance bancaire (NFS, fonction rénale, cal-
cémie, glycémie, bilan hépatique, TSH, PSA, sérologie VIH, VHB et VHC) strictement
sans anomalie.
Quelle(s) est(sont) votre(vos) suspicion(s) diagnostique(s) la(es) plus vraisemblable(s) ?
A Une amoebose chronique
B Une colopathie fonctionnelle
C Une maladie de Crohn
D Un cancer colorectal
E Un syndrome de l'intestin irritable
ÉNONCÉS 145
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 12
Quel complément biologique vous paraît alors indispensable au diagnostic ?
A Un dosage de la protéine C réactive
B Une parasitologie des selles
C Un dosage de l'élastase fécale
D Un dosage de la calprotectine fécale
E Aucun examen ne vous semble indispensable
Question 13
Quel complément morphologique vous paraît devoir être discuté devant la symptomatologie
d'appel ?
A Un ASP de face debout + couché
B Une échographie abdominale
C Une TDM abdominopelvienne
D Une EOGD + iléocoloscopie avec biopsies étagées
E Un examen par vidéocapsule du grêle
Question 14
Quel(s) élément(s) clinique(s) vous aurai(en)t fait remettre en cause votre proposition de prise
en charge diagnostique ?
A Un amaigrissement
B La perception d'une masse abdominale
C Des épisodes de diarrhée sanglante
D Quelques glaires lors des phases de constipation
E Une histoire de spondylarthropathie familiale
Question 15
Que proposez-vous d'un point de vue thérapeutique ?
A On rassure le patient sur la bénignité de ces troubles, sur leur apparition fréquente au
décours d'une colite infectieuse, mais on le prévient de sa chronicité
B On privilégie un régime normal, avec une bonne hydratation et une activité phy-
sique régulière, même si pendant les phases de diarrhée un régime sans résidus reste
préférable
C La poursuite des argiles est à éviter et l'utilisation de ralentisseurs du transit paraît
préférable
D L'utilisation d'antispasmodiques en cas de douleurs est proposée
E Compte tenu d'une composante psychogène dans ce type de troubles, des anxio-
lytiques sont systématiquement prescrits, à la demande néanmoins
DP 25
Niveau de difficulté : 3
Un homme de 56 ans vous consulte car il vient de recevoir le résultat du test immuno-
logique de recherche de sang dans les selles, réalisé dans le cadre du dépistage du cancer
colorectal.
Question 1
Pour quelles raisons le cancer colorectal apparaît comme une pathologie relevant d'un
dépistage ?
A Son incidence élevée (plus de 40 000 cas/an)
B Sa mortalité élevée
C L'existence d'une lésion prénéoplasique identifiable et précocement traitable
D L'existence d'un test de dépistage efficace
E Le coût élevé de son traitement
Question 2
Parmi les propositions suivantes, quel(s) élément(s) de l'interrogatoire vous ont fait retenir le
test immunologique de recherche de sang dans les selles, pour le dépistage du cancer colorec-
tal chez ce patient ?
A Une coloscopie faite à 50 ans et ayant permis l'ablation d'un adénome
B Des anorragies anciennes
146 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
ÉNONCÉS 147
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
C Que ce patient est vraisemblablement porteur d'une polypose le plaçant à très haut
risque de développer un nouveau cancer colorectal
D Que la nature « festonnée sessile » des lésions coliques droites est rassurante car il
s'agit de lésions non évolutives
E Que la nature villeuse confère un risque majeur de dégénérescence aux polypes
enlevés
Question 8
Devant ces résultats, vous proposez :
A Un nouvel interrogatoire sur les antécédents familiaux du patient avec arbre
généalogique
B Un dosage des marqueurs ACE et CA 19-9
C Un complément par TDM thoraco-abdomino-pelvienne
D Une échoendoscopie rectale
E Une coloscopie dans trois ans
Question 9
Vous constituez cet arbre généalogique :
DCD 56 ans K Colique
K Colique 61 ans
K endomètre 41 ans
patient Polypes coliques
148 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 12
Compte tenu des données généalogiques, du type de polypes et de leur localisation, d'un
phénotype MSI, vous retenez l'hypothèse d'un syndrome HNPCC.
Que proposez-vous à ce patient ?
A Une consultation oncogénétique dédiée
B Une coloscopie de contrôle à un an
C Une endoscopie digestive haute couplée à la coloscopie
D Une TEP-scan
E Une cytologie urinaire
Question 13
Le frère du patient, 53 ans, averti du risque, vous consulte. Il ne présente aucun antécédent
personnel et son examen clinique est sans particularité. Il vous dit ne pas avoir fait le test de
dépistage proposé.
Que lui proposez-vous ?
A De réaliser le test immunologique proposé
B De réaliser une coloscopie totale sous anesthésie générale
C D'attendre les résultats des tests génétiques en cours
D De faire un scanner de débrouillage
E De réaliser une rectosigmoïdoscopie première avec coloscopie totale complémentaire
en cas de polype MSI+
Question 14
Le patient a une coloscopie complète, considérée comme normale, hormis cet aspect au
niveau du caecum.
Question 15
La lésion apparaît non enlevable endoscopiquement. Les biopsies répondent adénome tubu-
lovilleux en dysplasie de haut grade, avec, sur un prélèvement, doute sur un carcinome invasif,
MSI+.
Quelle(s) attitude(s) retenez-vous ?
A Nouvelle tentative de traitement endoscopique au cours d'une seconde coloscopie par
un autre opérateur
B Réalisation d'un bilan complémentaire par dosage des marqueurs ACE, du CA 19-9 et
d'une TDM TAP
ÉNONCÉS 149
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 26
Niveau de difficulté : 2
Déborah, 26 ans, est connue porteuse d'une maladie de Crohn granulomateuse, iléocolique
droite évoluant depuis dix ans (diagnostic posé devant la découverte d'une iléite au cours
d'une appendicectomie) et considérée comme en rémission complète sous traitement par
azathioprime (Imurel®) à la posologie de 2,3 mg/kg/j pris de façon continue depuis quatre
ans. Elle est hospitalisée en urgence devant un syndrome dysentérique évoluant depuis trois
jours, précédé de vomissements et entraînant une profonde altération de l'état général, avec
somnolence, discrète désorientation temporospatiale, pâleur cutanée sans stigmates de dés-
hydratation, un pouls à 105/min, une TA spontanée à 165/90, sans fièvre mais avec une
anurie depuis plus de 12 heures.
Question 1
Parmi les suivants, quels éléments vous ont fait retenir le diagnostic de syndrome dysentérique ?
A Épreintes
B Ténesme
C Diarrhée nocturne
D Diarrhée afécale
E Exonérations glairosanglantes
Question 2
Quels diagnostics évoquez-vous à ce stade de la prise en charge ?
A Une poussée de Crohn colique
B Une colite à CMV
C Une colite infectieuse entéro-invasive
D Une colite à Clostridium difficile
E Un cancer rectal
Question 3
Quels examens complémentaires vous paraissent ici indispensables en première intention ?
A Ionogramme sanguin/urée/créatininémie
B NFS/plaquettes
C CRP
D Hémocultures
E Coproculture avec recherche toxine du Clostridium difficile
Question 4
Les premiers résultats biologiques, retrouvent : Hb : 8,2 g/dl normochrome normocytaire ; pla-
quettes : 78 000/mm3 ; créatinémie : 220 μmol/l, soit MDRD 35 ml/min ; kaliémie : 5,4 mmol/l ;
CRP : 105.
Devant ces anomalies biologiques, vous retenez en priorité quel(s) mécanisme(s) physiopa-
thologique(s) ?
A Anémie inflammatoire
B Insuffisance rénale toxique
C Anémie hémolytique
D Perte fécale de potassium
E Syndrome hémolytique et urémique
Question 5
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) vous paraî(aissen)t ici indispensable(s) pour confirmer
votre suspicion ?
A LDH
B Biluribine totale + conjuguée
C Test de Coombs direct
D Haptoglobine
E Recherche de schizocytes sur le frottis
150 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 6
La présence de schyzocytes est positive.
Quelle est votre suspicion diagnostique ?
A Une poussée de Crohn colique
B Une colite à CMV
C Une colite infectieuse à Escherichia coli
D Une colite à Clostridium difficile
E Une colite à Salmonella
Question 7
Quel(s) examen(s) vous permettra(ont) de retenir le diagnostic de façon formelle ?
A La positivité de la toxine A du Clostridum difficile dans les selles
B La positivité des coprocultures sur milieu spécialisé à Escherichia coli O157:H7
C Une virémie CMV +
D Des lésions aphtoïdes rectales à la rectosigmoïdoscopie
E Une hémoculture positive à Escherichia coli
Question 8
Quelles complications devez-vous craindre ?
A Hyperkaliémie
B Acidose métabolique
C OAP hypertensif
D Crise convulsive
E Hypoxie anémique
Question 9
Quels sont éléments de votre prise en charge thérapeutique ?
A Oxygénothérapie nasale 3 l/min
B Réhydratation par sérum physiologique
C Kayexalate® oral si hyperkaliémie
D Antibiothérapie par quinolones IV
E Transfusion plaquettaire
Question 10
Vous évoquez la possibilité d'une transfusion sanguine.
Parmi les paramètres suivants, lesquels vous feront récuser la transfusion ?
A Groupe sanguin AB–
B RAI inférieur à 0
C TA à 160/90
D Kaliémie élevée
E Taux d'Hb supérieur à 8 g
Question 11
Dans quels cas discuterez-vous d'une épuration extrarénale par hémodialyse :
A Surcharge hydrosodée
B Clairance de la créatinine inférieure à 20 ml/min
C Hyperkaliémie menaçante
D Poussée hypertensive
E Acidose métabolique
Question 12
Le diagnostic de colite aiguë à Escherichia coli O157:H7 compliquée d'un SHU est retenu et l'évolu-
tion sera favorable en quelques jours. Le compagnon de la patiente vous rapporte qu'il a lui-même
souffert d'un épisode gastroentéritique, sans aucun signe de gravité, mais de façon contempo-
raine de la maladie de Déborah, et qu'il relie à la consommation de steaks hachés congelés.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles considérez-vous exactes ?
A Vous retenez le diagnostic de toxi-infection alimentaire collective
B La différence de gravité est liée à l'état d'immunosuppression pharmacologique de la
patiente
C La différence de gravité est liée à la maladie de Crohn sous-jacente chez la patiente
D L'hypothèse d'une TIAC impose une déclaration à la DDASS
E Une enquête de la DDASS s'avère dans ce cas obligatoire
ÉNONCÉS 151
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 13
Dans l'hypothèse d'une toxi-infection alimentaire collective, votre obligation de praticien
comporte :
A La récupération des restes des produits suspects et leur conservation au froid
B La réalisation d'une coproculture diagnostique à tous les sujets suspects
C La réalisation d'une coproculture de contrôle de guérison à tous les sujets atteints
D La mise en quarantaine des sujets atteints
E La désinfection des locaux
Question 14
Dans l'hypothèse d'une toxi-infection alimentaire collective, les obligations de la DDASS
comportent :
A Enquête exhaustive des cas
B Définition des cas (diarrhée, nausée, fièvre, vomissement, douleur abdominale) et des
témoins, avec enquête cas-témoin
C Analyse microbiologique (patient et aliment)
D Enquête vétérinaire
E Mesures de contrôle et sanction
Question 15
Quels sont les bases de prévention des toxi-infections que vous retiendriez ?
A Respect strict de la chaîne du froid
B Cuisson à cœur des viandes hachées
C Éviter la consommation d'omelette baveuse en cas d'immunodépression
D Hygiène spécifique des mains et des plans de travail avant de cuisiner
E Utiliser des couteaux différents pour le parage des viandes et l'épluchage des légumes
DP 27
Niveau de difficulté : 3
M. Maurice T., cardiologue à la retraite, âgé de 80 ans, consulte pour, selon lui, des « anorra-
gies canalaires banales, sans gravité, d'origine hémorroïdaire ». Il s'excuse de vous déranger
mais désire un examen de confirmation proctologique. Ce patient, parfaitement autonome
hormis une presbyaccousie appareillée, est connu porteur d'une spondylarthrite ankylosante
HLA B27 + traitée par AINS au coup par coup, est opéré de la cataracte et d'une résection
transurétrale pour adénome de prostate sous alphabloquant. Il se dit très affecté par le décès
récent de sa fille d'un gliobastome cérébral (pas d'autres antécédents familiaux).
Question 1
Quels éléments permettent de qualifier les saignements de ce patient d'anorragies canalaires ?
A Saignement rouge frais
B Présence de caillots
C Absence de méléna
D Accompagnant les efforts de défécation
E Survenue en position assise
Question 2
Concernant l'examen proctologique réalisé (voir figure ci-après), vous retenez :
152 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 3
Que proposez-vous alors ?
A La réalisation d'une coloscopie totale sous neuroleptanalgésie
B Une hémorroïdectomie selon la technique de Milligan et Morgan
C La prise d'un laxatif stimulant au long cours
D La prise d'un laxatif de lest ± émollient (mucilage ± huile de paraffine)
E Aucun traitement
Question 4
Le patient refuse a priori d'autres explorations arguant de son âge et du fait qu'il a réalisé un
Hemoccult® il y a cinq ans qui était normal.
Quels sont les éléments de votre argumentaire pour convaincre votre patient ?
A L'origine canalaire d'un saignement rectal est un diagnostic d'exclusion
B Toute rectorragie après 45 ans est une lésion colique jusqu'à preuve du contraire
C Hemoccult® est un outil de dépistage de masse sans rôle individuel
D Devant un Hemoccult® inférieur à 0, le risque de méconnaître une lésion est de 1/2
E L'Hemoccult® a une validité de deux ans
Question 5
La coloscopie est réalisée et permet de retrouver une lésion de 30 cm au-dessus de la char-
nière rectale, de 3 cm de diamètre, ulcérée en son centre, ne se décollant pas à l'injection
sous-muqueuse, et sur laquelle les biopsies confirment la nature adénocarcinomateuse
Lieberkhunienne, infiltrant et peu différenciée.
Du point de vue tumoral, comment poursuivez-vous votre bilan?
A Une TEP-scan
B Un dosage des ACE
C Une TDM thoraco-abdomino-pelvienne injectée
D Une échographie abdominale
E Une IRM pelvienne
Question 6
Quelles sont vos propositions préthérapeutiques ?
A Validation en RCP d'un plan personnalisé de soins remis au patient
B Remplissage d'une demande de prise en charge en ALD par le médecin traitant
C Évaluation oncogériatrique
D Consultation anesthésiologique
E Pose d'une chambre implantable vasculaire (PAC)
Question 7
Quels sont les points essentiels du bilan oncogériatrique ?
A Évaluation de l'autonomie (test de la marche)
B Évaluation de l'état général (classification OMS)
C Évaluation de l'état nutritionnel (poids, IMC, courbe pondérale, albuminémie)
D Évaluation de l'état thymique et cognitif
E Évaluation des comorbidités et de leurs traitements
Question 8
Au terme du bilan la lésion est classée TxNxM0, chez un patient OMS 0, sans comorbidité
significative ni syndrome gériatrique.
La prise en charge thérapeutique de ce patient comportera vraisemblablement :
A Une radiochimiothérapie néoadjuvante
B Une complémentation alimentaire préopératoire par Oral Impact®
C Une transfusion préopératoire
D Une hémicolectomie G carcinologique à but curative première
E Une colostomie définitive
ÉNONCÉS 153
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 9
Le patient a donc une hémicolectomie gauche carcinologique et curative, avec une classifica-
tion sur la pièce opératoire pT3N1M0.
Que proposez-vous alors ?
A De rediscuter le dossier en RCP
B De poser une chambre vasculaire implantable
C De faire un nouveau bilan oncogériatrique
D De proposer une chimiothérapie adjuvante
E De ne rien faire compte tenu de l'âge
Question 10
Le patient va donc avoir une chimiothérapie adjuvante par 5-FU + oxaliplatine.
Quels éléments surveillez-vous pendant la chimiothérapie ?
A L'audition
B L'état nutritionnel (poids et albuminémie si amaigrissement entre 2 cures)
C La NFS avant chaque cure
D L'ECG avant le début de la chimiothérapie
E L'apparition d'une neuropathie sensitive des extrémités
Question 11
Comment entrevoyez-vous la surveillance post-thérapeutique de ce patient ?
A Une évaluation clinique trimestrielle est proposée
B Un dosage de l'ACE semestriel n'est utile que s'il était normal en préthérapeutique
C Une TDM thoraco-abdomino-pelvienne semestrielle est proposée
D Une TEP-scan annuelle est proposée
E Une coloscopie totale à trois ans
Question 12
Le patient est donc surveillé selon le protocole proposé.
Il revient vous voir en urgence deux ans après la fin de son traitement pour des douleurs
abdominales violentes, évoluant depuis une douzaine d'heures, associées à trois épisodes de
vomissements. Il présente une sensibilité scrotale. L'examen clinique retrouve un ballonne-
ment abdominal modéré et cet aspect.
154 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 13
Sur quels éléments étayez-vous votre hypothèse diagnostique ?
A Le caractère irréductible de la hernie
B Un clapotage gastrique
C Une ampoule rectale vide au TR
D Des niveaux hydroaériques plus hauts que larges sur l'ASP
E Une dilatation du grêle au-dessus de l'orifice inguinal à la TDM abdominopelvienne
injectée
Question 14
Quels sont les éléments de votre prise en charge symptomatique ?
A Hospitalisation en HDJ pour prise en charge ambulatoire
B Lutte contre le troisième secteur par une hyperhydratation IV
C Lutte contre les vomissements par métoclopramide IV
D Lutte contre les douleurs par tramadol IV
E Pose d'une sonde nasogastrique en aspiration douce
Question 15
Quels sont les éléments de votre prise en charge curatrice ?
A Chirurgie en urgence
B Réduction peropératoire de la hernie
C Vérification de la vitalité de l'anse
D Résection-anastomose systématique de l'anse incarcérée
E Réparation de l'orifice herniaire éventuellement par plaque
DP 28
Niveau de difficulté : 2
Une femme de 44 ans consulte pour une toux, quinteuse, sèche, évoluant depuis trois mois.
Cette patiente sans antécédent, ne fumant pas et ne prenant pas de médicaments particu-
liers, a été traitée initialement et sans succès pendant dix jours par des macrolides. Elle a pris
également plusieurs semaines des antihistaminiques H1.
Question 1
Quel(s) élément(s) de votre examen clinique vous paraî(aissen)t indispensable(s) pour avancer
dans le diagnostic étiologique ?
A Palpation des aires ganglionnaires sus-claviculaires et cervicales
B Auscultation pulmonaire
C Percussion pulmonaire
D Palpation thyroïdienne
E Examen de la langue et de l'arrière-gorge
Question 2
À ce stade, quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous ici en priorité ?
A Une récidive de coqueluche
B Une toux allergique
C Un reflux gastroœsophagien
D Une sarcoïdose
E Un asthme
ÉNONCÉS 155
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 3
La patiente vous présente cette radio pulmonaire.
Question 8
Si vous proposez la réalisation d'examens complémentaires, lesquels vous paraissent, à ce
stade, discutables ?
A TDM cervicothoracique
B Manométrie œsophagienne
C pH-métrie des 24 heures
D Ibroscopie bronchique
E Impédancemétrie œsophagienne
Question 9
Vous avez réalisé une manométrie œsophagienne qui conclut en une achalasie du cardia.
Ce diagnostic manométrique est porté sur :
A Une hypotonie basale du sphincter supérieur de l'œsophage
B Une hypertonie basale du sphincter inférieur de l'œsophage
C Une absence de relaxation du sphincter inférieur de l'œsophage lors de la dégluti-
tion
D Une hypertonie du corps de l'œsophage
E Une perte du péristaltisme primaire de l'œsophage
Question 10
Parmi les traitements suivants discutables, lesquels retenez-vous comme potentiellement
curatifs ?
A Dilatation pneumatique du cardia
B Cardiomyotomie extramuqueuse chirurgicale
C Injection de toxine botulique intracardiale
D Cardiomyotomie endoscopique
E Inhibiteurs calciques préprandiaux
Question 11
Quel est le risque commun à l'ensemble des traitements proposables devant une achalasie ?
A Le diverticule de Zencker
B La perforation œsophagienne
C La sténose cicatricielle
D Le reflux gastroœsophagien
E La dysphagie
Question 12
Comment entrevoyez-vous la prévention de ces effets secondaires ?
A Traitement par inhibiteurs de la pompe à protons à posologie efficace et en traitement
de fond systématique après tout traitement endoscopique
B Prokinétiques systématiques avant les repas
C Chirurgie antireflux associée systématiquement à un traitement chirurgical
D Déconseiller le décubitus postprandial précoce
E Déconseiller la consommation de boissons alcoolisées et gazeuses
Question 13
Il est décidé de proposer une dilatation pneumatique du cardia.
Quelles complications, immédiates ou retardées, sont possibles avec ce traitement ?
A Hémorragie
B Hernie hiatale
C Récidive
D Fistule œsotrachéale
E Perforation œsophagienne
Question 14
Malgré le traitement, à quel risque pathologique soumet cette achalasie du cardia ?
A Carcinome épidermoïde de l'œsophage
B Adénocarcinome de l'œsophage
C Reflux gastroœsophagien
D Hernie hiatale
E CREST syndrome
ÉNONCÉS 157
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 15
Quel examen sera à proposer en priorité en cas de récidive symptomatique ?
A Numération formule sanguine
B Transit œso-gastro-duodénal
C pH-métrie des 24 heures
D Manométrie œsophagienne
E Endoscopie œso-gastro-duodénale avec biopsies
DP 29
Niveau de difficulté : 2
Durant votre première garde aux urgences, vous recevez, Romuald C., 29 ans, qui, depuis
deux nuits, présente des vomissements associés à des douleurs de l'hypochondre droit,
à des urines foncées et des selles décolorées. Il vous dit : « Je crois que j'ai eu la grippe !
Pendant huit jours, j'ai eu mal partout dans les muscles et aussi dans les jointures des
doigts… avec des plaques rouges partout sur le corps. Ça me démangeait, même au fond
de la gorge. Mais c'est passé. Pourtant j'ai tout arrêté, je prends plus de « cheval », juste
tous les jours de la « beuh », et quand je peux un rail de coke ! Je prends même plus de
Rohypnol® ni même du Codoliprane®, ni du Temgesic® ! Je suis clean ! Je bois juste quatre
ou cinq verres de rhum pour dormir ! » En consultant son dossier informatisé, vous vous
apercevez que ce patient est venu à de multiples reprises aux urgences pour des veinites et
abcès cutanés à la suite d'injections de stupéfiants, de fractures des OPN, de plaies après
des rixes. Son dernier bilan biologique (sérologique) il y a six mois était strictement normal.
À l'examen clinique, considéré comme normal par ailleurs, vous retenez l'absence de traces
d'injections récentes, l'apyrexie, un ictère cutanéomuqueux franc, une franche sensibilité
de l'HCD sur une hépatomégalie dure, sans signes d'insuffisance hépatocellulaire ni d'hy-
pertension portale.
Question 1
Sur les données cliniques dont vous disposez, quelles propositions vous paraissent exactes ?
A Les vomissements sont probablement induits par la consommation de cannabis
B L'absence de fièvre n'est pas en faveur d'un abcès du foie
C Vous excluez l'hypothèse d'une pathologie biliaire
D Vous excluez d'emblée l'hypothèse d'une hépatopathie chronique
E Votre hypothèse diagnostique principale est une hépatite virale aiguë
Question 2
Parmi les suivants, quels examens biologiques vous paraissent immédiatement et strictement
nécessaires ?
A Un dosage du TP
B Une alcoolémie
C Une lipasémie
D Une CRP
E Une série d'hémocultures
Question 3
Quelles recherches virologiques demandez-vous en urgence ?
A Anticorps anti-VHA de type IgM
B Antigène HBs
C ARN du VHC
D Anticorps anti-HBc de type IgM
E Antigène HBe
Question 4
Vous vous interrogez sur l'utilité de demander un bilan morphologique. Quelles seraient les
conclusions possibles de vos cogitations ?
A Aucun examen n'est urgemment utile : une échographie abdominale sera souhaitable
en externe
B Une échographie hépato-bilio-pancréatique dans les plus brefs délais est impérative
C L'absence de dilatation des voies biliaires sur l'échographie en urgence écarte une
cholestase sur obstacle
158 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
D L'étude du parenchyme hépatique peut orienter vers une lésion abcédée ou tumorale
du foie
E Vous vous réservez la possibilité de demander ultérieurement une échographie
cardiaque
Question 5
Vous obtenez ces premiers résultats : TP : 100 % ; ASAT : 6 N ; ALAT : 8 N ; GGT : 835 ; PAL :
1,8 N ; sérologie VIH > 0 ; AgHBs+ ; anticorps anti-HBS < 0 ; IgM anti-HBc > 0.
Fort de ces premières données, quelle(s) proposition(s) diagnostique(s) vous paraî(aissen)t
exacte(s)?
A Il s'agit d'une hépatite virale B aiguë
B Il s'agit d'une hépatite de primo-infection VIH
C Il s'agit d'une hépatite mixte
D Il s'agit d'une hépatite sévère
E Il s'agit d'une cocontamination VHB récente/VIH non datée
Question 6
Votre jeune infirmière se pique accidentellement, de façon néanmoins superficielle et à travers
ses gants, avec le trocart au cours de la ponction sanguine de ce patient. Elle est extrêmement
anxieuse car elle n'est pas certaine de ses vaccinations.
Compte tenu de votre évaluation du risque infectieux dans ce cas, vous proposez à votre
infirmière ?
A La réalisation immédiate d'une sérologie VIH
B Un dosage du titre des anticorps anti-HBs
C Une désinfection minutieuse au Dakin® de la plaie
D Une trithérapie antirétrovirale à débuter immédiatement
E Une sérovaccination anti-VHB immédiate
Question 7
Du point de vue médicolégal, vous retenez:
A Une déclaration d'accident du travail mentionnant le risque biologique est réalisée
B Cette déclaration est à adresser à l'employeur
C Cette déclaration est à adresser au médecin du travail
D Une réévaluation de la prophylaxie anti-VIH à 48 heures est réalisée
E Une surveillance sérologique est programmée par la médecine du travail à j8 pour le
VIH, le VHB et le VHC, puis M3 et M6 pour le VIH
Question 8
Votre infirmière était finalement à jour de ses vaccinations et cette aventure restera pour
elle sans conséquences. Romuald, lui, est pris en charge par le service de maladie infec-
tieuse. Quelques années après, alors que vous débutez votre assistanat, vous le retrouvez
hospitalisé pour des troubles des fonctions supérieures d'installation aiguë. En dehors d'une
consommation quotidienne de 250 ml de rhum, le patient a interrompu toute consomma-
tion toxicomane. Il est actuellement sous une association de Truvada® (ténofovir + emtrici-
tabine) et d'Efavirenz Gé®. Le bilan biologique retrouve à l'entrée : Hb : 10,8 g/dl ; VGM :
108 μ3 ; GB : 16 300/mm3 ; plaquettes : 82 000/mm3 ; TP : 53 % ; bilirubine T : 90 μmol/l ;
bilirubine C : 80 μmol/l ; phosphatase alcalines : 1,5 N ; gamma-GT :10 N ; ASAT : 4 N ;
ALAT : 2,5 N ; albuminémie : 32 g ; ionogramme sanguin normal ; MDRD : 89 ml/min ; ADN
du VHB < 10 unités ; charge virale VIH indétectable. L'échographie abdominale confirme
la splénomégalie et l'hépatomégalie homogène, et retrouve une vésicule biliaire normale.
Il existe un épanchement liquidien de moyenne abondance de la grande cavité péritonéale
et en périhépatique.
En estimant le degré d'alcool du rhum à 40, vous retenez, concernant la consommation de
ce patient :
A Le patient consomme au moins 80 g d'alcool par jour
B L'apport calorique de cette consommation est estimé à 720 Kcal par jour
C Il s'agit d'un alcoolisme chronique
D Cette consommation est probablement la cause de son hépatopathie chronique
actuelle
E Cette consommation est probablement la cause des symptômes neurologiques
actuels
ÉNONCÉS 159
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 9
Quels diagnostics, parmi les suivants, vous paraissent plausibles à ce stade ?
A Une cirrhose alcoolique compliquée d'une hépatite alcoolique aiguë
B Une cirrhose post-VHB décompensée sur le mode ascitique et encéphalopathique
C Une évolution fulminante de l'hépatite B
D Une cirrhose alcoolique compliquée d'une méningoencéphalite
E Une toxicité médicamenteuse
Question 10
Concernant les troubles de consciences, quelle(s) donnée(s) clinique(s) serai(en)t en faveur
d'une encéphalopathie hépatique ?
A Des trémulations linguales
B Une inversion du cycle nycthéméral
C Une paralysie de l'oculomotricité
D Un astérixis
E Un syndrome cérébelleux statique
Question 11
Parmi les propositions suivantes, quels examens vous paraissent, à ce stade, indispensables ?
A Une ponction exploratrice d'ascite
B Une TDM cérébrale
C Un électroencéphalogramme
D Une ponction lombaire
E Une ammoniémie
Question 12
Du point de vue hépatique, proposez-vous une ponction biopsie hépatique ?
A Non, une élastométrie permettra de retenir l'hypothèse de la cirrhose sans risques
B Oui, mais par voie transjugulaire
C Oui, car elle permettra de retenir formellement le diagnostic de cirrhose
D Oui, car elle permettra de retenir formellement le diagnostic d'hépatite alcoolique aiguë
E Oui, car elle est indispensable à la stratégie thérapeutique
Question 13
Le bilan réalisé a permis de retenir le diagnostic de cirrhose alcoolique compliquée d'hépatite
alcoolique aiguë. Le bilan infectieux est strictement négatif. Il existe une gastropathie mosaïque
simple associée à des varices œsophagiennes de grade 1. Le Maddrey est calculé à 28.
Concernant la prise en charge thérapeutique :
A Vous instaurez un traitement par bêtabloquants non cardiosélectifs
B Vous instaurez un traitement par lactulose
C Vous instaurez un traitement diurétique
D Vous instaurez un traitement par prednisolone
E Vous instaurez un régime désodé strict avec arrêt de l'alcool
Question 14
Le patient s'améliore symptomatiquement sous traitement. Il vous interroge sur les possibilités
de transplantation hépatique car il est très inquiet, sa femme est enceinte de six mois.
Concernant ses interrogations sur la transplantation hépatique (TH), vous répondez :
A La TH ne s'entreverrait qu'après échec du sevrage effectif de plus de trois mois
B Le portage du VHB, non répliquant sous traitement, n'est pas une contre-indication
absolue à la TH
C Le portage du VIH, non répliquant sous traitement, n'est pas une contre-indication
absolue à la TH
D La TH est moralement inenvisageable chez un ancien toxicomane
E Au stade de première décompensation, la prise en charge étiologique (sevrage alco-
olique et prise en charge addictologique) devrait éviter de se poser la question de la TH
Question 15
Que proposez-vous s'agissant de son épouse ?
A Vérification de la sérologie VHB
B Vérification de la sérologie VIH
160 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
C Quels que soient ses résultats sérologiques, vous proposez un bilan hépatique
biologique
D Quels que soient ses résultats sérologiques, vous proposez un traitement préemptif
anti-VHB
E Quels que soient ses résultats sérologiques, vous proposez une vaccination de l'enfant
à la naissance
DP 30
Niveau de difficulté : 2
Un homme de 25 ans consulte pour des douleurs épigastriques apparues brutalement il y a
huit jours, sans aucune autre symptomatologie d'accompagnement. Ces douleurs, localisées
au creux épigastrique, parfois nocturnes et insomniantes, sans irradiation particulière, appa-
raissent à type de crampes et sont calmées par la prise alimentaire. L'interrogatoire ne retient
aucun antécédent particulier, hormis un tabagisme effréné depuis un an, relié au stress de
la préparation de l'internat, à 40 cigarettes/jour, et de la prise sporadique d'Aspegic® pour
quelques céphalées. L'examen clinique est sans anomalie. Le patient a réalisé de lui-même
une NFS, dans les limites de la normale.
Question 1
La symptomatologie de ce patient correspond à :
A Un syndrome biliaire
B Un syndrome pancréatique
C Un syndrome appendiculaire
D Un syndrome de reflux gastroœsophagien typique non compliqué
E Un syndrome ulcéreux typique non compliqué
Question 2
La localisation la plus probable de la lésion est :
A L'antre gastrique
B Le cardia
C Le bulbe duodénal
D L'appendice
E La vésicule biliaire
Question 3
Votre hypothèse diagnostique principale est :
A Un syndrome de Mirizzi
B Une appendicite mésocœliaque
C Un ulcère antral
D Une œsophagite ulcérée
E Un ulcère duodénal non compliqué
Question 4
Si votre suspicion s'avère la bonne, quelle est votre hypothèse étiologique :
A Le stress
B Un portage chronique d'Helicobacter pylori
C Une lithiase cholestérolique
D Un stercolithe appendiculaire
E La prise d'AINS chez un porteur d'Helicobacter pylori
Question 5
Quel examen vous permettra de poser le diagnostic de certitude ?
A Une échographie abdominale
B Un test respiratoire à l'urée C13 marquée
C Un scanner abdominal injecté
D Une endoscopie œso-gastro-duodénal avec biopsies antrales et fundiques
E Aucun examen nécessaire mais traitement test par IPP
ÉNONCÉS 161
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 6
Le diagnostic d'ulcère duodénal non compliqué dû à la présence d'Helicobacter pylori est
finalement retenu.
Quelle(s) complication(s) a(ont) été éliminée(s) ?
A Une hémorragie
B Une perforation
C Une transformation adénocarcinomateuse
D Une sténose peptique
E Un lymphome duodénal
Question 7
Parmi les molécules suivantes, laquelle(lesquelles) retenez-vous pour leur activité bactéricide
sur l'Helicobacter pylori ?
A Le métronidazole
B Les sels de bismuth
C L'oméprazole
D La ranitidine
E L'amoxycilline
Question 8
Parmi les propositions thérapeutiques suivantes, vous pouvez indiquer en première intention :
A Oméprazole 20 mg matin pendant 28 jours en monothérapie
B Une trithérapie de sept jours par oméprazole 20 mg matin et soir + amoxycilline
1 000 mg matin et soir + clarythromycine 500 mg matin et soir
C Une trithérapie de sept jours par oméprazole 20 mg matin et soir + amoxycilline
1 000 mg matin et soir + métronidazole 500 mg matin et soir
D Une quadrithérapie de 15 jours par oméprazole 20 mg matin et soir + amoxycilline
1 000 mg matin et soir + métronidazole 500 mg matin et soir et clarythromycine
500 mg matin et soir
E Une quadrithérapie bismuthée de 10 jours par oméprazole 20 mg matin et soir +
pyléra trois comprimés × 4/jour (métronidazole 125, cycline et sels de bismuth)
Question 9
Comment entrevoyez-vous la surveillance ?
A Surveillance clinique (douleurs, apparition de signes de complications) pendant et à la
fin du traitement
B Surveillance biologique de la numération formule sanguine à la fin du traitement
C EOGD à la fin du traitement avec biopsies antrales et fundiques
D Test respiratoire à l'urée marquée un mois après la fin du traitement
E Une sérologie Helicobacter pylori à un an
Question 10
La surveillance proposée met en évidence la persistance d'un portage d'Helicobacter pylori :
A Vous rassurez le patient et lui proposez une abstention thérapeutique
B Vous proposez une surveillance endoscopique annuelle du fait du risque carcinogène
C Vous proposez un deuxième traitement anti Helicobacter pylori probabiliste
D Vous réalisez de nouvelles biopsies gastriques à but de culture bactériologique et
d'antibiogramme
E Vous laissez un traitement de protection gastrique à vie par IPP
Question 11
La fibroscopie confirme la maladie ulcéreuse liée à Helicobacter pylori, mais siégeant à l'angle
gastrique (petite courbure antrofundique) et non de siège duodénale.
Par rapport au siège duodénal, la découverte d'un ulcère gastrique impose :
A La réalisation de biopsies périulcéreuses au cours de l'EOGD diagnostique
B La poursuite des IPP simple doses pendant environ les quatre semaines suivant le
traitement d'éradication d'Helicobacter pylori
C La réalisation d'une EOGD à la fin du traitement de contrôle de cicatrisation
D La réalisation de biopsies aux cours de l'EOGD de contrôle sur la cicatrice ulcéreuse
E La surveillance endoscopique à un an même si l'Helicobacter pylori a été éradiqué
162 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 12
Supposons que les biopsies antrales et fundiques réalisées au cours de la fibroscopie, confir-
mant par ailleurs une maladie ulcéreuse active, aient été négatives pour l'Helicobacter pylori.
Vous retenez :
A L'absence d'Helicobacter pylori sur les biopsies exclut l'infection
B La présence d'une gastrite lymphocytaire serait en faveur d'une infection sous-jacente
C La recherche d'Helicobacter pylori par un deuxième test vous paraît indispensable
dans le contexte
D Un test immunohistochimique serait éventuellement souhaitable sur les biopsies
E Une étude bactériologique à partir des biopsies paraît la solution la meilleure pour
totalement infirmer ou confirmer l'infection par Helicobacter pylori
Question 13
L'absence d'Helicobacter pylori semblant confirmée :
A Vous arrêtez là le bilan étiologique de cette maladie ulcéreuse
B Vous retenez le diagnostic d'ulcère de stress
C Vous vous évertuez à rechercher une prise d'AINS
D Vous demandez un dosage de gastrinémie à jeun après arrêt des inhibiteurs de la
pompe à protons
E Vous demandez un tubage gastrique pour étude la sécrétion acide basale et provoquée
Question 14
Supposons que les biopsies réalisées au cours de l'endoscopie aient conclu sur un MALT avec
présence d'Helicobacter pylori.
Concernant le lymphome de MALT, vous retenez :
A Il s'agit d'un lymphome B
B Il s'agit d'un lymphome de faible évolutivité
C Il s'agit d'un lymphome classiquement limité à la muqueuse gastrique
D Il s'agit d'un lymphome T
E Il s'agit d'un lymphome réactionnel à l'infection par Helicobacter pylori
Question 15
Parmi les propositions thérapeutiques suivantes, que proposez-vous en première intention ?
A Chimiothérapie de type mini-CHOP
B Traitement par MABTHERA
C Traitement en monothérapie par Endoxan® (cyclophosphamide)
D Éradication d'Helicobacter pylori
E Corticothérapie en bolus
DP 31
Niveau de difficulté : 3
M. Sébastien L., 44 ans, appendicectomisé dans l'enfance, ne prenant pas de traitement
au long cours et ne se connaissant pas d'allergies, ayant fait une colique néphrétique
droite il y a un an, se présente aux urgences pour des douleurs abdominales sévères, ayant
débuté depuis près de 24 heures, au niveau du flanc et de la fosse iliaque gauche, d'em-
blée fébriles (à 39,4 °C au moment ou vous le voyez). Ces douleurs, non calmées par prise
d'un gramme de paracétamol, s'étendent maintenant à l'ensemble de l'abdomen, avec
une sensation de tension épigastrique. Le patient rapporte une selle molle, non sanglante,
mais pas de gaz.
Question 1
À ce stade de votre prise en charge, quelles propositions vous paraissent exactes ?
A Votre hypothèse diagnostique principale est une diverticulite aiguë
B Votre hypothèse principale est une pyélonéphrite sur obstacle
C L'âge du patient est un facteur de sévérité
D Le fait qu'il s'agisse d'un homme est un facteur de gravité
E L'absence de sang dans les selles élimine l'hypothèse d'une colite aiguë
ÉNONCÉS 163
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 2
Quelles données cliniques vous paraissent ici décisives dans votre orientation diagnostique ?
A Une douleur déclenchée à gauche au toucher rectal
B Un ictère à urines foncées
C Une langue saburrale
D Une petite hernie ombilicale indolore
E Un empâtement douloureux du flanc gauche
Question 3
Quels résultats biologiques vous paraissent ici indispensables ?
A CRP
B Créatininémie
C Nitrite et leucocytes urinaires
D Réserve alcaline
E Lipasémie
Question 4
L'examen clinique retrouve un météorisme abdominal modéré, une douleur à la pression de
la fosse iliaque G, une hyperthermie à 38,7 °C, un subictère conjonctival. Le toucher rectal
réveille une douleur au-dessus de la prostate. Les premiers résultats biologiques confirment le
syndrome inflammatoire et l'hyperleucocytose à PNN, une cytolyse modérée à 2,5 N et une
phosphatase alcaline à 4 N, sans autre anomalie. La bandelette urinaire est négative.
Fort de ces premières données, quelles propositions vous paraissent exactes ?
A Votre hypothèse diagnostique principale est une diverticulite aiguë
B Votre hypothèse principale est une pyélonéphrite sur obstacle
C Votre hypothèse principale est une angiocholite aiguë
D L'examen indispensable à ce stade est une TDM abdominopelvienne injectée
E L'examen indispensable à ce stade est une échographie sus-mésocolique
Question 5
Votre radiologue vous appelle à l'issue du scanner abdominal et vous prévient qu'il existe une
diverticulite sigmoïdienne franche compliquée d'un petit abcès de 2 cm et d'une pyléphlébite
étendue à l'origine de la veine mésentérique sans répercussions sur le grêle mais avec troubles
de la perfusion hépatique.
Du point de vue scannographique, quelles images vous attendez-vous à retrouver chez ce
patient ?
A Présence de diverticules sigmoïdiens
B Sténose segmentaire courte du sigmoïde
C Pneumomédiastin
D Infiltration périsigmoïdienne
E Niveau hydroaérique de 20 mm périsigmoïdien
Question 6
Du point de vue de la pyléphlébite, vous retenez :
A Il s'agit d'une thrombose portale chronique
B Il s'agit d'une thrombose d'origine septique probable
C Il s'agit d'une thrombose portale aiguë
D Elle explique les images scannographiques parenchymateuses hépatiques
E Elle explique les anomalies biologiques
Question 7
Devant cette thrombose portale, en plus de la cause infectieuse, quelle(s) anomalie(s) asso-
ciée(s) vous paraî(aissen)t plausible(s) ?
A État myéloprolifératif
B Déficit en protéine C
C Déficit en protéine S
D Mutation facteur V
E Syndrome des antiphospholipides
164 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 8
Comment entrevoyez-vous la prise en charge thérapeutique ?
A Hospitalisation en réanimation
B Antalgie efficace selon OMS et EVA
C Équilibration hydroélectrolytique IV : lutte contre le troisième secteur
D Antibiothérapie probabiliste IV anti-BG– et anaérobies
E HBPM à dose curative avec relais par AVK pendant trois mois au minimum
Question 9
Sous traitement bien conduit, à quelle évolution vous attendez-vous ?
A Reperméabilisation complète de la veine porte
B Cicatrisation portale au prix d'un cavernome
C Nécessité d'une chirurgie à froid du sigmoïde
D Abcédation secondaire du foie
E Nécessité d'une endoscopie digestive haute afin d'éliminer des stigmates d'hyperten-
sion portale
Question 10
L'évolution est favorable, avec disparition des symptômes digestifs, normalisation biologique,
permettant une sortie à j5.
Sur les ordonnances de sortie vous mentionnerez :
A Prednisolone (Solupred®) 20 mg/j à doses décroissantes sur dix jours
B Amoxycilline + anticorps clavulanique (Augmentin®) 1000 mg × 3/pendant dix jours
C Fluindione (Previscan®) 20 mg/j pendant trois mois
D Dosage de la CRP au dixième jour
E Dosage de l'INR dans les trois à six jours après le premier dosage réalisé à la sortie (à 2,6)
Question 11
Dix jours après la sortie, le patient présente brutalement une diarrhée hydrique, verdâtre, de
huit à dix selles diurnes et nocturnes, non glairosanglante, associées à des spasmes et à une
ascension thermique à 38 °C. À l'examen, l'abdomen est souple mais ballonné et sensible dans
son ensemble, sans anomalie hémodynamique, mais présente des signes de déshydratation.
Quels examens vous paraissent indispensables au diagnostic ?
A Rectosigmoïdoscopie sans préparation
B Hémocultures avec recherche sanguine des toxines A et B du Clostridium difficile
C TDM abdominale injectée
D Coproculture avec recherche fécale des toxines A et B du Clostridium difficile
E Biopsies rectales
Question 12
Une rectoscopie a été réalisée et conclue ceci : « Aspect de rectocolite évoluant d'un seul
tenant sur l'ensemble des segments rectosigmoïdiens examinés, sans zones saines, associant
des segments érythémateux séparées par de larges dépôts fibrineux donnant un aspect de
fausses membranes. »
Quels sont vos éléments de prise en charge symptomatique ?
A Hospitalisation
B Rééquilibration hydroélectrolytique par voie veineuse
C Mise à jeun stricte
D Antalgiques adaptés à l'EVA et selon paliers OMS
E Prescription de ralentisseurs du transit
Question 13
Quelles sont les mesures curatives discutables en première intention ?
A Arrêt de l'antibiotique responsable si possible
B Métronidazole (Flagyl®) : 500 × 3/jour en IV
C Vancomycine 250 mg × 4/jour, per os
D Métronidazole (Flagyl®) : 500 × 3/jour per os
E Probiotiques type Saccharomyces boulardii : 500 mg/j
ÉNONCÉS 165
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 14
Quelles sont vos mesures préventives ?
A Isolement géographique
B Hygiène des mains, lavage par solutions hydroalcooliques
C Information personnel soignant et entourage
D Entretien des locaux
E Levée de l'isolement autorisé dès négativation des coprocultures
Question 15
Le patient guérit sans séquelles mais reste cependant inquiet du fait du risque de récidive, ce
d'autant qu'il garde des troubles digestifs à type de gonflements postprandiaux avec discrète
constipation.
Que lui conseillez-vous ?
A Un régime sans fibre
B Éviter les antibiotiques présumés en cause dans la colite
C Une colectomie préventive
D Une prise d'anxiolytiques au long cours
E Une hydratation régulière en privilégiant les eaux riches en magnésium
DP 32
Niveau de difficulté : 3
Mme Noura A., 28 ans, originaire du Maroc, sans antécédent hormis une cholestase gravi-
dique au cours de sa première grossesse, consulte en urgence pour des épigastralgies, aiguës,
extrêmement intenses (EVA 8), irradiant vers l'hypochondre droit et remontant vers l'épaule
homolatérale, bloquant la respiration profonde, apparues brutalement au décours d'une
migraine, automédiquée par 400 mg d'ibuprofène. Elle vous présente les résultats de l'écho-
graphie abdominale, faite au décours de sa grossesse, normale hormis un kyste calcifié de 3 cm
du foie droit et un bilan biologique, de la même époque, excluant toute cholestase ou cytolyse.
Question 1
Parmi les données biologiques suivantes, lesquelles sont compatibles avec une cholestase
isolée ?
A Bilirubine conjuguée normale
B Phosphatase alcaline à trois fois la normale
C Taux de prothrombine à 60 %
D Facteur V à 60 %
E ALAT à deux fois la normale
Question 2
Concernant les données échographiques apportées ?
A Elle vous permet d'éliminer une maladie lithiasique
B Elle est en faveur a posteriori de la cholestase gravidique
C Elle est en faveur d'un kyste biliaire simple
D Elle est en faveur d'un kyste hydatique probable
E Elle rend nécessaire une ponction du kyste
Question 3
Ces épigastralgies vous évoquent préférentiellement :
A Une ischémie mésentérique
B Un syndrome ulcéreux non compliqué aux AINS
C Une gastrite HP+
D Une pathologie biliaire lithiasique
E Une pancréatite aiguë alcoolique
Question 4
Parmi les suivants, quels résultats de votre examen clinique orientent votre diagnostic
étiologique ?
A Un signe de Murphy+
B Un méléna au TR
166 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
C Un subictère conjonctival
D Un silence auscultatoire abdominal
E Des urines foncées
Question 5
Quels examens morphologiques vous paraissent immédiatement indispensables ?
A Une EOGD
B Une TDM abdominale injectée en urgence
C Une TDM abdominale injectée à la 48e heure d'évolution des douleurs
D Un abdomen sans préparation
E Une échographie abdominale
Question 6
Votre bilan retrouve uniquement les anomalies suivantes : ASAT : 818 ; ALAT : 342 ; PAL :
169 (normale < 140) ; échographie abdominale : vésicule biliaire semblant un peu tendue,
alithiasique, à paroi fine, avec néanmoins une douleur au passage en regard de la sonde.
Voies biliaires fines.
Du point de vue diagnostique, vous retenez :
A Hépatite vraisemblablement virale
B Cholestase anictérique
C Hépatite médicamenteuse aiguë au paracétamol jusqu'à preuve du contraire
D Migration lithiasique probable
E Cholécystite aiguë
Question 7
Quels examens vous paraissent devoir être discutés pour confirmer votre hypothèse ?
A Une TDM abdominale injectée
B Une bili-IRM
C Une échoendoscopie
D Une paracétamolémie
E Une cholangiopancréatographie rétrograde
Question 8
Une échoendoscopie est faite et confirme la présence de multiples microcalculs intravésicu-
laires, sans autre anomalie.
Que proposez-vous alors ?
A Traitement par acide ursodésoxycholique
B Traitement par cholestyramine
C Sphinctérotomie endoscopique
D Abstention thérapeutique
E Cholécystectomie per cœlioscopie ambulatoire
Question 9
Supposons que l'échoendoscopie qui a été faite confirme la présence de multiples micro-
calculs intravésiculaires associée à un petit calcul enclavé dans l'ampoule de Water.
Que proposez-vous alors en première intention ?
A Traitement par acide ursodésoxycholique
B Traitement par cholestyramine
C CPRE avec sphinctérotomie endoscopique première
D Ablation du calcul perendoscopique dans le même temps de CPRE
E Cholécystectomie seconde
Question 10
À ce stade de votre prise en charge, quelles propositions parmi les suivantes vous paraissent
indiscutables ?
A Surveiller la normalisation du bilan hépatique
B Surveiller l'absence d'élévation de la lipasémie au décours de la CPRE
C Rechercher une maladie génétique de la synthèse biliaire
D Rechercher une hémolyse si les calculs sont pigmentaires
E Cholécystectomie per cœlioscopie ambulatoire rapide
ÉNONCÉS 167
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 11
Si l'échoendoscopie qui a été faite se révèle strictement normale, quels diagnostics vous
paraissent devoir être systématiquement envisagés ?
A Hépatite virale aiguë
B Migration lithiasique
C Hépatite auto-immune
D Hépatite médicamenteuse aiguë
E Spasme sphincter d'Oddi
Question 12
Il s'agissait finalement d'une migration calculeuse confirmée par l'échoendoscopie et ayant
conduit à une cholécystectomie simple. La patiente a poursuivi au décours son traitement
habituel de la migraine avec des crises s'étant spontanément estompée. Plusieurs années
sont passées et elle vous consulte car, à l'occasion de bilans systématiques, alors qu'elle se dit
strictement asymptomatique, a été retrouvée, à plusieurs reprises sur deux ans, une cytolyse
à 2 N en moyenne équilibrée entre les ASAT et les ALAT.
Quels diagnostics vous paraissent envisageables ?
A Hépatite virale à VHA
B Hépatite virale à VHB
C Hépatite auto-immune
D Hépatite au paracétamol
E Une hépatopathie stéatosique non alcoolique
Question 13
À titre étiologique, quels examens complémentaires vous paraissent indispensables ?
A Glycémie + bilan lipidique
B Ferritinémie
C Électrophorèse des protéines
D Antigène HBs
E Sérologie VHC
Question 14
Quels autres examens complémentaires vous paraissent indispensables ?
A Échographie abdominale
B Dosage de l'alphaprotéine
C TP
D Fibroscan
E Ponction biopsie hépatique
Question 15
Le Bilan réalisé retrouve : TP : 100 % ; albuminémie normale ; électrophorèse des protéines
normales ; sérologie VHB et VHC < 0 ; glycémie et bilan lipidique normal ; ferritinémie : 2 N ;
anticorps antitransglutaminases+.
Vous retenez ?
A Cette cytolyse s'explique par une maladie cœliaque
B Il existe une insuffisance hépatocellulaire
C La recherche d'une hypertension portale par EOGD s'impose
D La recherche d'une atrophie duodénale par EOGD s'impose
E Il s'agit d'une hépatite chronique auto-immune
DP 33
Niveau de difficulté : 3
Une Japonaise de 61 ans, vivant à Paris depuis plus de 40 ans, cholécystectomisée, connue por-
teuse d'une gastrite endoscopiquement objectivée cinq ans avant et pour laquelle elle prend de
l'oméprazole 20 mg/j plus ou moins au long cours, vous consulte pour des épigastralgies, non
rythmées par les repas, à type de torsion, en nette aggravation depuis deux mois malgré l'omé-
prazole, associées à un amaigrissement estimé à 5 kg, avec dégoût de la viande, sensibilité à la
palpation. Une numération réalisée en ville met en évidence une hémoglobine à 8,5 g/dl avec un
VGM à 78 μ3. Le compte rendu histologique des biopsies réalisées il y a cinq ans concluait ceci:
« gastrite atrophique en métaplasie intestinale avec plages de dysplasie légère à moyenne ».
168 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 1
Sur les résultats histologiques des biopsies réalisées cinq ans auparavant, concernant la
métaplasie intestinale, vous retenez :
A La métaplasie intestinale correspond à la transformation de l'épithélium gastrique en
épithélium intestinal
B La métaplasie intestinale de l'estomac est un phénomène adaptatif et réversible le plus
souvent cicatriciel d'une infection à Helicobacter pylori
C Le diagnostic de métaplasie intestinale est parfois macroscopique lors de l'endoscopie
D La métaplasie intestinale est à risque de transformation néoplasique
E La métaplasie intestinale peut s'étendre au-dessus du cardia en cas de reflux
Question 2
Sur les résultats histologiques des biopsies réalisées cinq ans auparavant, concernant la
dysplasie, vous retenez :
A Altération acquise de l'architecture et de la fonction cellulaire au sein d'un tissu
B État constamment précancéreux
C Strictement localisée au tissu où elle naît
D Si elle est dépistée à temps, peut bénéficier d'une prise en charge efficace
E Les dysplasies de bas grade correspondent à une augmentation du rapport
nucléocytoplasmique
Question 3
Quel(s) diagnostic(s) suspectez-vous ?
A Un ulcère gastrique non compliqué
B Une anémie ferriprive par saignement digestif gastroduodénal occulte
C Une œsophagite peptique
D Un ampullome watérien
E Un adénocarcinome gastrique
Question 4
Quel(s) examen(s) demandez-vous à titre diagnostique ?
A Un dosage de la ferritinémie
B Une TDM thoraco-abdomino-pelvienne
C Une endoscopie œso-gastro-duodénale avec biopsies dirigées
D Un dosage de l'antigène carcinoembryonnaire
E Une échographie abdominale
Question 5
La fibroscopie œso-gastro-duodénale objective un volumineux ulcère de la petite courbure
antrale à bords infiltrés. Les biopsies répondent « adénocarcinome bien différencié ».
Parmi les propositions suivantes, Quelles lésions gastriques sont considérées comme précan-
céreuses ?
A La gastrite lymphoplasmocytaire HP+
B L'ulcère duodénal
C La gastrite atrophique de Biermer
D La gastrectomie partielle
E Les polypes gastriques hyperplasiques
Question 6
Quel(s) examen(s) vous paraissent indispensables pour votre bilan d'extension ?
A Un examen clinique complet
B Une radio pulmonaire de face
C Une échographie abdominale
D Une TDM thoracoabdominale injectée
E Une échoendoscopie gastrique
Question 7
Au terme de votre bilan, la lésion est classée usT3N1
Que signifie cette classification ?
A Il s'agit de la classification réalisée au terme de l'échoendoscopie gastrique
B Il s'agit d'une classification tumorale définitive
ÉNONCÉS 169
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
170 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 11
Concernant la prise en charge thérapeutique, vous retenez comme indiscutable :
A Elle fera l'objet d'une proposition personnalisée au terme de sa discussion en réunion
de concertation pluridisciplinaire
B Elle sera prise en charge dans le cadre de l'ALD
C Elle sera dans ce cas purement palliative
D Elle comportera une prise en charge psychologique
E Elle comportera une prise en charge nutritionnelle
Question 12
La RCP décide d'une chimiothérapie première pendant trois mois par 5-FU + oxaliplatine +
herceptine.
Avant tout traitement étiologique, quelle(s) mesure(s) vous paraî(aissen)t indispensable(s) ?
A Pose d'une chambre implantable
B Transfusion de deux culots globulaires et apports martiaux
C Vérifier le statut KRAS+ de la tumeur
D Vérifier le statut HER+ de la tumeur
E Bilan cardiologique
Question 13
Quelles principales complications sont à craindre au cours de cette chimiothérapie ?
A Une leucopénie
B Un syndrome main-pied
C Une perforation gastrique
D Une neuropathie périphérique sensitive
E Une cécité
Question 14
Au huitième jour après de la deuxième cure de chimiothérapie, la patiente présente bruta-
lement un méléna, avec déglobulisation (Hb : 6 g/dl) et retentissement hémodynamique. À
l'arrivée aux urgences, la patiente apparaît déshydratée, son abdomen est souple, sa TA est à
75/46, son pouls à 115. Elle est apyrétique. Les premières données biologiques montrent une
Hb à 6 g/dl, des PNN à 430/mm3 et des plaquettes à 80 000/mm3.
Quelles propositions retenez-vous ?
A Il s'agit d'un cancer dépassé et vous bornez votre action à un accompagnement au
décès sous morphiniques
B Vous mettez en œuvre une réanimation efficace contre l'hypovolémie avec transfusion
rapide isogroupe iso-Rhésus
C Vous posez une sonde nasogastrique
D Vous instaurez un traitement par IPP IV au PSE
E Vous prévenez le gastroentérologue pour une EOGD en urgence
Question 15
L'hémostase est obtenue par la pose d'un clip vasculaire. Quatre culots globulaires sont trans-
fusés, permettant d'obtenir une Hb à 8,4 g/dl. La patiente présente une hyperthermie à 40 °C
sans points d'appels infectieux cliniques.
Vous retenez :
A Il s'agit d'une neutropénie fébrile induite par la chimiothérapie
B Vous demandez une radio pulmonaire
C Des hémocultures périphériques et sur PAC sont prélevées
D Un traitement par facteurs de croissance est initié
E Une antibiothérapie par tazocilline est débutée
DP 34
Niveau de difficulté : 2
Mme D., 65 ans, connue porteuse d'une colopathie fonctionnelle ancienne associée à une
symptomatologie typique de reflux gastroœsophagien, vous consulte pour des douleurs abdo-
minales, inhabituelles chez elle, épigastriques ou de l'hypochondre droit, d'apparition nocturnes
ÉNONCÉS 171
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 1
Parmi les caractéristiques de la douleur, lesquelles orientent vers une cause organique et non
fonctionnelle ?
A Sa localisation
B Ses répercussions respiratoires
C Son intensité
D Son caractère nocturne et insomniant
E Son évolution par crises
Question 2
Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) vous paraissent à ce stade pouvoir être évoquées ?
A Une cholécystite aiguë
B Une œsophagite peptique
C Une angiocholite aiguë
D Une pancréatite biliaire
E Une colite aiguë
Question 3
Quels éléments recherchez-vous à l'examen clinique, en faveur de votre diagnostic ou de ses
complications ?
A Des urines foncées au décours de la dernière crise
B Des selles foncées depuis la dernière crise
C Un signe de Murphy
D Une fièvre
E Une douleur à la palpation du douglas
Question 4
Quel(s) examen(s) vous paraî(aissen)t ici indispensables en urgence ?
A Un dosage des transaminases
B Un dosage des phosphatases alcalines
C Une lipasémie
D Une endoscopie œso-gastro-duodénale
E Une échographie sus-mésocolique
Question 5
L'échographie retrouve une lithiase multicalculeuse de la vésicule biliaire dont la paroi apparaît
épaissie à 3,5 mm, avec une vésicule douloureuse au passage de la sonde. Les voies biliaires
intrahépatiques et extrahépatiques sont fines. Le cholédoque est décrit comme un peu trop
bien visible, le pancréas est normal. Le bilan biologique redevient normal hormis une CRP à 36.
Devant ce résultat, vous retenez :
A Le diagnostic de cholécystite aiguë lithiasique
B Une angiocholite
C Une cholangite sclérosante
D Une aérobilie
E La possibilité d'un épisode migratoire récent
Question 6
Que proposez-vous alors ?
A Une cholangiographie per endoscopique avec sphinctérotomie
B Une consultation anesthésiologique
172 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 7
Le bilan préopératoire doit comporter de façon systématique chez cette patiente :
A Une radio pulmonaire de face
B Un ECG 12 dérivations
C Un bilan lipidique
D Un bilan d'hémostase complet
E Uniquement les examens pertinents en fonction du score ASA et du risque opératoire
Question 8
Du point de vue de la prise en charge chirurgicale, vous retenez :
A Qu'elle doit être précoce
B La technique cœlioscopique doit être privilégiée
C Elle débute par la section du hile hépatique
D Elle comporte une cholangiographie per opératoire systématique
E Sa réalisation ambulatoire doit être favorisée
Question 9
La patiente est opérée. Elle sort le soir même mais se présente aux urgences au bout
de 48 heures avec des douleurs abdominales intenses, prédominant sur le flanc et la
fosse iliaque droite, elle est fébriles avec 39,8 °C. Cliniquement, l'état général est très
altéré, avec un ralentissement idéatoire sans désorientation. Le teint est gris. Il existe une
tachycardie à 114/min, une hypotension à 86/57 et une désaturation à 94 malgré une
polypnée (> 20/min). Il existe un empâtement douloureux hémiabdominal droit. Le TR est
sans anomalie.
À ce stade, vous retenez :
A Le diagnostic de sepsis sévère
B Le diagnostic de choc septique
C La porte d'entrée est a priori digestive et le TR n'élimine pas l'hypothèse d'une
péritonite
D Il faut rechercher une porte d'entrée cutanée sur une veinite
E Il s'agit, dans le contexte, d'une très probable angiocholite sur lithiase résiduelle
Question 10
Quelle(s) est(sont) l'(les) élément(s) de votre prise en charge immédiate ?
A Démarrer une oxygénothérapie
B Débuter le remplissage vasculaire via voie veineuse périphérique
C Prélever bilan infectieux (hémoculture, ECBU), inflammatoire (NFS, CRP)
D Prélever GDS + lactates
E Débuter une antibiothérapie (après bilan infectieux)
Question 11
La patiente répond mal au remplissage avec persistance d'une hypotension. Les leucocytes
sont à 24 000/mm3. La CRP est à 96. Lactacidémie à 5,4.
Vous retenez :
A Vous hospitalisez la patiente en réanimation
B Vous débutez un traitement par drogues vasoactives (association de dobutamine et
dopamine)
C Vous proposez une ventilation assistée en cas d'hypoxie inférieure à 60 mmHg
D Dès stabilisation, une TDM thoraco-abdomino-pelvienne sera demandée
E Une corticothérapie est systématique
ÉNONCÉS 173
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 12
Vous obtenez le TDM suivant :
Vous retenez :
A Il s'agit d'une TDM injectée
B La loge de cholécystectomie vous paraît libre
C Dans les limites des images à votre disposition, il n'y a pas de signes de péritonite
D Il existe un épanchement pleural bilatéral
E Il existe un épanchement hydroaérique non organisé de la paroi abdominale
Question 13
Quelle(s) est(sont) votre(vos) suspicion(s) diagnostique(s) ?
A Il s'agit d'une probable pleuropneumopathie
B Il s'agit d'un abcès pariétal
C Il s'agit d'un abcès sous phrénique
D Vous craignez une gangrène
E Il s'agit d'une probable perforation colique sur colite ischémique
Question 14
Dans ce cas, quelle(s) est(sont) votre(vos) mesure(s) thérapeutiques spécifiques ?
A Antibiothérapie générale large spectre par céphalosporine
B Utilisation d'un aminoside à posologie adaptée à la fonction rénale
C Traitement antianaérobies par métronidazole IV fortes doses
D Pansements alcoolisés
E Mise à plat chirurgicale et drainage
Question 15
Votre établissement est en cours de visite d'accréditation et cette patiente a été désignée
comme « patient traceur ». Son dossier d'observation est vérifié :
La lecture du dossier doit légalement permettre de tracer :
A La symptomatologie d'appel ayant fait retenir le diagnostic de lithiase vésiculaire
symptomatique
B Le compte rendu confirmant la pathologie lithiasique
C L'information du patient concernant les bénéfices et risques potentiels de l'intervention
D Le délai entre l'apparition des symptômes, la consultation chirurgicale et la réalisation
de l'intervention
E Le compte rendu opératoire, d'hospitalisation et anatomopathologique de la vésicule
174 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
DP 35
Niveau de difficulté : 2
Mme C. 64 ans, strictement sans antécédent, consulte pour des épigastralgies transfixiantes
intenses évoluant depuis environ trois heures, associées à des nausées sans vomissement,
améliorées par la position en chien de fusil. Cette patiente ne prend aucun médicament,
ne boit pas d'alcool et rapporte seulement deux épisodes de douleurs de l'HCD, nocturnes,
1 mois auparavant, spontanément résolutifs, devant lesquels une échographie abdominale
avait permis de retrouver un sludge vésiculaire isolé.
L'examen clinique est normal.
Question 1
Quel(s) diagnostic(s) retenez-vous ?
A Antécédents récents de coliques hépatiques
B Migration lithiasique
C Ulcère duodénal
D Pancréatite aiguë virale
E Pancréatite aiguë biliaire
Question 2
Quel(s) élément(s) sémiologique(s) à votre disposition vous paraî(aissen)t le(s) plus en faveur
de votre hypothèse diagnostique principale ?
A La localisation épigastrique de la douleur
B Le caractère transfixiant de la douleur
C L'intensité des signes fonctionnels par rapport à la pauvreté de l'examen objectif
D Les crises de coliques hépatiques récentes
E Les vomissements
Question 3
Retenez-vous un ou plusieurs diagnostics différentiels ?
A Un ulcère duodénal perforé bouché
B Une dissection aiguë de l'aorte abdominale
C Une cholécystite aiguë
D Un infarctus du myocarde inférieur
E Une œsophagite peptique
Question 4
Quels examens biologiques vous paraissent immédiatement indispensables à but diagnostique ?
A Un cycle de troponinémie
B Un dosage de D-dimères
C Une amylasémie
D Une lipasémie
E Une amylasurie
Question 5
Quel(s) examen(s) biologique(s) vous paraî(aissen)t immédiatement indispensable(s) à but
étiologique ?
A Alcoolémie
B Triglycéridémie
C Calcémie
D Dosage des transaminases
E PTH
Question 6
Quels examens morphologiques vous paraissent indispensables ?
A Une échographie abdominale en urgence
B Un ASP face debout-couché
C Une TDM abdominale sans injection en urgence
D Une TDM abdominale injectée à la 48e heure d'évolution
E Une CPRE dans les six premières heures d'évolution
ÉNONCÉS 175
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 7
Quels sont les marqueurs prédictifs de sévérité, à l'admission ?
A Fréquence cardiaque supérieure à 90/min
B Fréquence respiratoire supérieure à 20/min
C Leucocytose supérieure à 12 000/mm3
D Hypothermie inférieure à 36 °C
E Hyperthermie supérieure à 38 °C
Question 8
Quel élément vous paraît strictement inutile à l'évaluation de la sévérité au-delà de la 48e
heure ?
A La lipasémie
B La fièvre
C Une élévation de la CRP
D Le scanner
E L'évaluation de la douleur
Question 9
Quels sont les éléments de votre prise en charge immédiate ?
A Hospitalisation en soins intensifs
B Rééquilibration hydroélectrolytique IV par Ringer lactate
C Antalgie efficace
D Antibiothérapie préventive par céphalosporine IV
E Mise à jeun strict jusqu'à disparition des douleurs
Question 10
Si l'évolution est favorable avec disparition des symptômes digestifs au troisième jour et s'il y
a une normalisation biologique progressive, vous proposez :
A Une reprise de l'alimentation orale dès la normalisation clinique
B Une vérification de la vacuité du cholédoque par une échoendoscopie
C La mise en place d'un traitement par acide ursodésoxycholique
D Une évaluation morphologique pancréatique par une nouvelle TDM injectée
E Une cholécystectomie rapide
Question 11
Après une phase d'amélioration, l'état se dégrade à j4 avec récidive douloureuse, apparition
d'une fièvre à 39 °C et d'un subictère cutanéoconjonctival.
Quelles propositions retenez-vous ?
A Vous évoquez en priorité une angiocholite lithiasique
B Un pseudokyste pancréatique surinfecté vous paraît peu vraisemblable
C Cette évolution est simplement le fait de la nécrose pancréatique
D L'hypothèse d'une complication thrombogène portale aiguë devra être éliminée
E Vous retenez une infection nosocomiale sur voie veineuse périphérique
Question 12
Quel(s) examen(s) demandez-vous ?
A Hémocultures systématiques
B Dosage de la lipasémie
C Urée et créatininémie
D TP + facteur V
E TDM abdominale injectée
176 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 13
Vous disposez des clichés scannographiques suivants :
Vous retenez :
A Il existe une dilatation des voies biliaires en faveur de l'angiocholite
B Le tronc porte apparaît injecté, écartant l'hypothèse d'une thrombose
C Il existe une nécrose glandulaire importante
D Il existe des coulées de nécroses probablement surinfectée
E Vous retenez un score Baltazar D
Question 14
Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) retenez-vous ?
A Poursuite d'une antalgie efficace
B Début d‘une antibiothérapie IV par Rocephine® + Flagyl®
C Ponction drainage des foyers de nécrose
D Cholangiographie endoscopique et sphinctérotomie avec désobstruction cholédocienne
E Cholécystectomie première avec cholédocotomie et ablation du calcul
Question 15
La patiente est prise en charge selon vos recommandations et l'évolution est bonne clinique-
ment et biologiquement. Une sortie est programmée à j8 du début des troubles.
Vous conseillez :
A Une cholécystectomie systématique dans le mois
B Un régime pauvre en protéines et en lipides
C La poursuite d'une antibiothérapie pour un total de dix jours
D Un traitement par enzymes pancréatiques type Eurobiol®
E De contrôler le bilan biologique (CRP, NFS, plaquettes, ASAT/ALAT/PAL) avant la
cholécystectomie
DP 36
Niveau de difficulté : 3
Un homme de 47 ans vous consulte pour une asthénie modérée évoluant depuis environ six
mois, associée à des arthralgies et à une discrète dyspnée d'effort. Ce patient ne présente
ÉNONCÉS 177
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
aucun antécédent particulier hormis une appendicectomie dans l'adolescence et une allergie
à la pénicilline. L'examen clinique retrouve une nette surcharge pondérale à 118 kg pour
1,76 m, une TA limite à 155/87, une hépatomégalie modérée à bord inférieur tranchant, sans
autre anomalie.
Question 1
Quelle(s) mesure(s) clinique(s) retenez-vous pour définir au mieux la sévérité de la surcharge
pondérale de ce patient :
A IMC à 38 kg/m2
B Ampliation thoracique
C Tour de taille supérieur à 102 cm
D Âge
E Retentissement rhumatologique
Question 2
Compte tenu de l'IMC et du tour de taille, vous retenez :
A Il s'agit d'une obésité sévère
B Il s'agit d'une simple surcharge pondérale
C Il s'agit d'une obésité gynoïde
D Il s'agit d'une obésité morbide
E Il s'agit d'une obésité androïde ou abdominale
Question 3
Concernant l'obésité, vous retenez :
A L'obésité touche 15 % des Français
B Au dessus de 28 kg/m2, le poids est un facteur indépendant de morbimortalité
C L'obésité abdominale accroît le risque de diabète et de complications vasculaires
D L'obésité est un risque majeur d'infections
E L'obésité est un facteur de risque de cancer
Question 4
Dans ce contexte d'hypertension artérielle chez un patient porteur d'une obésité sévère,
quelle(s) exploration(s) biologique(s) vous paraî(aissen)t indispensable(s) pour retenir le syn-
drome métabolique ?
A Deux glycémies à jeun
B HDL cholestérol
C Uricémie
D Ferritinémie
E Transaminases
Question 5
Vous obtenez ces premiers résultats : NFS, plaquettes, ionogramme sanguin, urée, créatininé-
mie, TP : normaux ; calcémie : 2,24 mmol/l ; uricémie : 1,5 N ; triglycéride : 4,25 g/l ; choles-
térol total : 2,95 g/l prédominant sur le LDL ; glycémie : 1,85 g/l ; ferritinémie : 640 mmol/l ;
TSH normale.
Vous considérez comme vrai :
A Ce patient est porteur d'un diabète non insulinodépendant
B Ce patient est porteur d'une hyperlipémie athérogène
C Ce patient consomme trop de sucres rapides
D Ce patient est certainement alcoolique
E Ce patient est porteur d'un syndrome métabolique
Question 6
Du point de vue de la ferritinémie :
A Elle s'intègre possiblement dans le syndrome métabolique
B Elle témoigne de l'alcoolisme chronique
C Elle rend nécessaire un dosage du coefficient de saturation de la transferrinémie
D Elle est due au syndrome inflammatoire induit par l'obésité
E Elle témoigne d'une hémochromatose primitive
178 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 7
À ce stade, quelle(s) donnée(s) vous orienterai(en)t vers un diagnostic de stéatohépatite non
alcoolique surajoutée :
A Une stéatose hépatique en échographie
B L'absence de consommation d'alcool avouée
C Une élévation modérée des transaminases prédominant sur les ALAT
D Une élévation de la GGT à VGM et PAL normales
E Les données d'une ponction biopsie hépatique
Question 8
Si vous réalisiez une ponction biopsie hépatique, quel(s) élément(s) vous attendez-vous à
retrouver en cas de NASH :
A Stéatose microvacuolaire massive
B Une infiltration lymphoplasmocytaire périportale
C Des corps acidophiles intracytoplasmiques
D La présence de polynucléaires neutrophiles
E Une infiltration éosinophilique
Question 9
Quel(s) bilan(s) vous paraî(aissen)t à proposer à ce stade ?
A Outre la biologie hépatique, une échographie abdominale
B Échographie cardiaque même si ECG normal
C Bilan d'hyperparathyroïdie avec dosage de PTH et radio des mains
D Cycle glycémique + HbA1c + dosage peptide C
E Recherche syndrome d'apnée du sommeil
Question 10
Le bilan réalisé confirme l'élévation des ALAT à 2 N à ASAT normales, une GGT à 3 N, des PAL
normaux. Il existe une DNID avec HBA1c à 7,8 %. L'échographie confirme la stéatose simple.
Le coefficient de saturation de la sidérophylline revient à 92 %.
Vous retenez :
A Il s'agit d'une très probable hémochromatose primitive
B On ne peut éliminer une NASH associée, mais l'hépatomégalie à bord inférieur tran-
chant témoigne d'une cirrhose constituée
C Il n'y a chez ce patient aucun élément en faveur d'une cirrhose et l'hépatomégalie à
bord inférieur tranchant n'est qu'un signe de l'hémochromatose primitive
D La réalisation d'une PBH est à ce stade indiscutable
E La recherche d'une mutation du gène HFE est impérative
Question 11
La mutation C282Y homozygote est retrouvée.
Quelles explorations proposez-vous ?
A Une IRM hépatique avec dosage de la concentration en fer intrahépatique
B Un examen tomodensitométrique de la selle turcique
C Une scintigraphie osseuse
D Une PBH
E Une endoscopie œso-gastro-duodénale
Question 12
Concernant les mesures d'hygiène à proposer, vous retenez :
A Arrêt de toute consommation alcoolique
B Régime hypocalorique adapté
C Vaccination anti-VHB si sérologie VHB–
D Régime pauvre en fer
E Activité physique régulière
Question 13
Quelle(s) est(sont) la(les) mesure(s) curative(s) discutable(s) en première intention ?
A Introduction d'un traitement par metformine
B Utilisation en première intention d'un chélateur martial
ÉNONCÉS 179
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 14
Du point de vue de la prévention familiale :
A Un dépistage familial doit être réalisé chez tous les apparentés du premier degré,
même mineurs
B Ce dépistage repose sur le dosage du coefficient de saturation de la transferrinémie
(CST) ou directement par les tests génétiques
C Une ordonnance sera adressée dans ce sens à tous ces apparentés
D La recherche de la mutation du gène HFE sera demandée chez tous les patients appa-
rentés porteurs d'une élévation du CST
E Tous les sujets homozygotes seront saignés préventivement même en l'absence de
répercussion clinicobiologique
Question 15
Du point de vue de la surcharge pondérale, vous évoquez la possibilité d'une chirurgie
bariatrique
Vous retenez :
A Ce patient relève de ce type de traitement
B L'intervention est toujours précédée d'une EOGD avec recherche d'Helicobacter pylori
C De par son action malabsorptive, la technique la plus efficace est le by-pass gastrique
D La poursuite d'un régime et d'une activité physique est incontournable en postopératoire
E Une prévention des carences et une adaptation des traitements des comorbidités sont
indispensables en postopératoire
DP 37
Niveau de difficulté : 4
Un homme de 56 ans, porteur d'un DNID bien équilibré par une association d'un sulfamide
hypoglycémiant et de metformine, et d'une HTA sous amlodipine, vous consulte pour une
diarrhée faite de quatre à six selles bouseuses et grasses, évoluant depuis six mois environ,
s'associant à des douleurs abdominales évoluant par crises, souvent intenses, principalement
épigastriques et transfixiantes, lui rappelant un épisode de pancréatite aiguë pour lequel il
avait été hospitalisé, trois ans auparavant, et au décours duquel une cholécystectomie cœlio-
scopique avait été réalisée. L'examen clinique est strictement sans anomalie en dehors d'une
légère surcharge pondérale à 82 kg pour 1,77 m, mais le patient est inquiet d'un amaigrisse-
ment inexpliqué de près de 10 kg depuis le début des troubles.
Question 1
Quel(s) mécanisme(s) vous évoquent les caractéristiques cliniques de la diarrhée ?
A Une stéatorrhée
B Une diarrhée motrice
C Une maldigestion
D Une diarrhée sécrétoire
E Une malabsorption
Question 2
Quelle(s) étiologie(s) retiendriez-vous pour expliquer cette diarrhée ?
A Une toxicité des biguanides
B Une neuropathie diabétique
C Une insuffisance pancréatique exocrine
D Une diarrhée biliaire postcholécystectomie
E Une maladie cœliaque
Question 3
Concernant l'épisode de pancréatite aiguë survenu trois ans auparavant :
A Il explique l'évolution actuelle
B L'origine lithiasique vous paraît probable
180 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 4
À ce stade, quelle est votre hypothèse diagnostique ?
A Une nouvelle pancréatite aiguë sur lithiase résiduelle
B Une pancréatite aiguë alcoolique
C Une pancréatite chronique d'origine indéterminée
D Une atrophie pancréatique sénile
E Une tumeur neuroendocrine du pancréas
Question 5
Quel(s) dosage(s) biologique(s) parmi les suivants vous paraî(aissen)t indispensables ?
A Lipasémie
B Calcémie
C Alcoolémie
D Dosage du CA 19-9
E Dosage de l'élastase fécale
Question 6
Du point de vue morphologique, vous retenez :
A L'abdomen sans préparation reste l'examen de référence pour la recherche de calcifi-
cations parenchymateuse
B La TDM sans et avec injection est l'examen de référence
C Les calcifications sont mieux individualisables sur la TDM sans injection
D Avec injection, la TDM est le meilleur examen parenchymateux, notamment pour la
recherche de pseudokystes, tumeurs, etc.
E La pancréato-IRM est l'examen de référence pour l'évaluation des anomalies cana-
laires (dilatations, irrégularités de calibres, anomalies des parois des kystes)
Question 7
Vous obtenez cette TDM :
Question 8
À ce stade, vous retenez le diagnostic :
A De pancréatite auto-immune
B D'une tumeur intrapapillaire et mucineuse du pancréas (TIPMP)
ÉNONCÉS 181
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
182 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
DP 38
Niveau de difficulté : 2
M. D., âgée de 28 ans, originaire de La Martinique, en métropole depuis 18 mois, sans anté-
cédents, vous est adressé pour bilan d'une diarrhée fébrile évoluant depuis 15 jours dans
un contexte de polyarthralgies et d'amaigrissement de 5 kg. Le patient décrit une fièvre
constante à 38, 5 °C associée, en moyenne, à 15 exonérations glairosanglantes afécales et
se plaint de douleurs abdominales diffuses, prédominant au niveau de la fosse iliaque droite.
L'examen clinique retrouve un abdomen globalement météorisé avec une fosse iliaque gar-
gouillante, le toucher rectal est glaireux mais non sanglant, les articulations sont chaudes et
douloureuses, sans épanchement. La température est à 38,8 °C.
Question 1
Concernant la diarrhée présentée par ce patient :
A Il s'agit d'un syndrome dysentérique
B Il s'agit d'une diarrhée motrice
C Elle révèle une atteinte colorectale
D Elle révèle une atteinte iléale certaine
E Elle est possiblement liée à une infection entéro-invasive
Question 2
Quel(s) élément(s) clinicobiologique(s) témoigne(nt) de la sévérité :
A La température est supérieure à 38,5 °C
B La tachycardie
C L'hémoglobine est inférieure à 10 g/dl
D La CRP est supérieure à 50
E L'albuminémie est inférieure à 35 g/l
Question 3
Quel(s) examen(s) vous paraî(aissen)t à ce stade obligatoire(s) ?
A Une coproparasitologie des selles
B Une recherche de toxine du Clostridium difficile dans les selles
C Une rectoscopie avec biopises bactériologiques et anatomopathologiques
D Une sérologie EBV
E Une TDM abdominopelvienne
ÉNONCÉS 183
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 4
Quelle(s) est(sont) l(es) hypothèse(s) étiologique(s) ?
A Une colite ischémique
B Une yersiniose
C Une rectocolite ulcérohémorragique
D Une maladie de Crohn iléocolique et articulaire
E Une amoebose colique
Question 5
Le bilan conclut rapidement en une poussée de rectocolite ulcérohémorragique sévère,
pancolique.
Parmi les résultats suivants, le(s)quel(s) est(sont) en faveur de votre hypothèse diagnostique ?
A Positivité des ASCA
B Positivité des ANCA
C Une aphtose bipolaire
D L'existence d'une fissure anale latérale en raquette
E L'absence d'atteinte iléale
Question 6
Quel(s) résultat(s) endoscopique(s) est(sont) en faveur de votre hypothèse diagnostique ?
A Des lésions inflammatoires débutant à la ligne pectinée
B Une alternance de zones inflammatoires et de zones normales
C L'existence de lésions ulcérées profondes en puits
D Une inflammation histologique étendue au-delà du chorion
E Des abcès cryptiques déformant les glandes coliques
Question 7
Quelles propositions thérapeutiques symptomatiques vous paraissent ici justifiées ?
A Une hospitalisation
B Une lutte contre la diarrhée par ralentisseurs
C Une réhydratation intraveineuse
D Une antalgie par titrage morphinique
E Un régime sans résidus
Question 8
Quelle proposition thérapeutique vous paraît ici justifiée ?
A Une corticothérapie générale débutée en intraveineuse
B Une antibiothérapie
C Un traitement par cinq ASA
D L'introduction d'un traitement par azathioprime (Imurel®)
E Un traitement par anti-TNF alpha d'emblée
Question 9
Au bout de quatre jours de traitement bien conduit, l'état du patient s'altère avec apparition
de nausées et de vomissements. L'abdomen est très météorisé. Vous disposez de cet examen
radiologique réalisé en urgence :
184 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 10
Devant cette complication, vous retenez :
A Il s'agit finalement d'une maladie de Crohn iléale
B Elle témoigne d'un mégacôlon toxique
C Elle signe une colite très sévère
D Son risque principal est la rupture diastatique du caecum
E Elle impose de discuter d'un traitement chirurgical en urgence
Question 11
Afin d'éviter une intervention chirurgicale, un traitement par Remicade® (infliximab), en asso-
ciation avec la corticothérapie est institué avec une efficacité spectaculaire du point de vue
colique.
L'infliximab (Remicade®) est :
A Un anti-TNF-alpha
B Un immunosuppresseur
C Un antilymphocytaire
D Un anticorps monoclonal murin
E Potentiellement allergisant
Question 12
Compte tenu de l'évolution digestive actuelle, comment entrevoyez-vous la suite de la prise
en charge thérapeutique ?
A Arrêt rapide de la corticothérapie initiale
B Instauration systématique d'un traitement de fond par cinq ASA
C Poursuite d'un traitement de fond par infliximab (Remicade®)
D Coloprotectomie totale prophylactique avec anastomose iléoanale
E Surveillance simple en l'absence de récidive
Question 13
Alors que l'évolution sous ce traitement est favorable, le patient se plaint brutalement d'épi-
gastralgies avec nausées, vomissements, intolérance alimentaire totale.
Quel(s) examen(s) demandez-vous en priorité ?
A Une EOGD avec biopsies étagées
B Une TDM thoracique
C Une échographie abdominale
D Un test respiratoire de recherche Helicobacter pylori
E Un bilan biologique hépatique (transaminases/PAL)
Question 14
Une fibroscopie œso-gastro-duodénale est alors réalisée, retrouvant une duodénite aspéci-
fique. Votre anatomopathologiste vous communique ces deux clichés biopsiques :
ÉNONCÉS 185
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 39
Niveau de difficulté : 3
Un mécanicien automobile de 42 ans, appendicectomisé à 11 ans et aux antécédents
d'asthme allergique dans l'enfance, se dit extrêmement stressé depuis six mois. Il relie
à ces soucis l'apparition d'épigastralgies à type de brûlures avec aigreurs le gênant
dans son travail et, depuis peu, à des « remontées de liquides la nuit qui l'étouffent ».
L'examen clinique de ce patient non fumeur mais reconnaissant la consommation d'une
bouteille de vin par jour est strictement normal, hormis une surcharge pondérale à 86 kg
pour 1,68 m.
Question 1
Parmi les symptômes décrits par le patient, vous retenez :
A Pyrosis
B Éructation
C Syndrome postural
D Nausées
E Addiction alcoolique
Question 2
Quel est votre diagnostic ?
A Gastrite aiguë
B Reflux gastroœsophagien non compliqué
C Reflux gastroœsophagien atypique
D Dyspepsie
E Reflux duodénogastrique
Question 3
Quel examen complémentaire proposez-vous ?
A Endoscopie œso-gastro-duodénale
B Une pH-métrie des 24 heures
C Une impédancemétrie
D Une manométrie anorectale
E Un traitement test
Question 4
Vous proposez à ce patient un traitement test après avoir noté qu'il s'automédique depuis
quelques temps, avec un certain succès par des sachets de Gavisconell®, tout en déplorant la
brièveté de son action.
À propos du Gavisconell®, vous retenez :
A Il s'agit d'un antisécrétoire antihistaminique H2
B C'est un médicament en vente libre, non remboursé
C C'est un gel d'aluminium contre-indiqué en cas d'insuffisance rénale
D Il s'agit d'un alginate, agissant comme un gel protecteur de la muqueuse œsopha-
gienne lors des phases de reflux
E Il agit comme un antiacide par effet tampon
186 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 5
Le traitement test que vous proposerez comportera :
A Des conseils de diminution de la consommation d'alcool à moins de 2 unités/j, voire l'arrêt
B Un traitement anxiolytique par benzodiazépines
C Éviter le décubitus postprandial et élever la tête du lit de 15 cm
D Une alerte de la médecine du travail pour adaptation du poste de travail
E Limiter la consommation de boissons gazeuses
Question 6
Vous prescrivez oméprazole 20 mg (une gélule le matin pendant 4 semaines).
Concernant cette prescription, vous retenez :
A Il agit comme un antiacide
B Il bloque de façon définitive la pompe à proton des cellules principales
C II est préférable de le prescrire le soir
D Hormis l'allergie, il ne présente pas de contre-indication
E Ses effets secondaires sont liés à son action sur le Cyt p 450
Question 7
En suivant rigoureusement vos prescriptions, le patient se sent mieux mais il revient vous
consulter devant la réapparition des troubles à l'arrêt du traitement.
Une telle évolution vous évoque:
A Une IPP-dépendance
B Un reflux résistant aux IPP rendant nécessaire un traitement chirurgical
C Une évolution fréquente compte tenu de la physiopathologie du RGO expliquant la
nécessité d'un traitement d'entretien médical
D La possibilité d'un facteur mécanique aggravant type hernie hiatale
E La possibilité d'une pathologie œsophagienne sous-jacente
Question 8
Que proposez-vous alors ?
A Reprise immédiate du traitement par IPP au long cours
B Endoscopie œso-gastro-duodénale
C pH-métrie des 24 heures
D Transit œso-gastro-duodénal
E Impédancemétrie
Question 9
Que recherchez-vous pour retenir formellement votre diagnostic ?
A Une œsophagite peptique
B Une béance cardiale
C Un EBO
D Un diverticule de Zencker
E Une sténose peptique
Question 10
Votre examen conclut en un œsophage de Barrett ulcéré.
Concernant l'œsophage de Barrett, vous retenez :
A Il est également appelé endobrachyœsophage
B Il s'agit d'une métaplasie gastrique ou intestinale
C La présence d'une dysplasie de bas grade témoigne de l'inflammation
D Seule la forme gastrique peut se transformer en adénocarcinome
E La forme intestinale est prénéoplasique de carcinome épidermoïde
Question 11
Quelle prise en charge thérapeutique proposez-vous en première intention ?
A Une œsogastrectomie
B Un traitement antireflux chirurgical
C Un traitement par IPP pleine dose au long cours
D Une protection par alginates postprandiale
E Une lutte contre la relaxation du sphincter inférieur de l'œsophage par dompéridone
au long cours
ÉNONCÉS 187
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
Question 12
En cas de métaplasie intestinale, quelle(s) type(s) de surveillance proposez-vous ?
A Aucune surveillance n'est utile sous traitement
B Une surveillance clinique est suffisante
C Endoscopie œso-gastro-duodénale pendant deux ans
D Biopsies systématiques avec planimétrie
E La coloration au lugol remplace les biopsies
Question 13
Le patient vous interroge sur les possibilités d'un traitement chirurgical définitif du reflux.
Concernant le traitement chirurgical du reflux, vous retenez :
A Il s'agit d'une intervention réalisable sous cœlioscopie consistant en la réalisation
d'une valve antireflux
B La chirurgie doit être systématiquement précédée d'une pH-métrie et d'une manométrie
C Elle est réservée aux reflux sévères ne répondant pas au traitement médical
D Les meilleurs résultats sont obtenus sur des reflux IPP-sensibles
E Elle peut entraîner une dysphagie transitoire et une impossibilité, souvent définitive, à
vomir et à éructer
Question 14
Au cours de la surveillance de ce patient, il est retrouvé une dysplasie de haut grade en foyer
localisé confirmée par deux séries de biopsies faites à quatre semaines (traitement par double
dose d'IPP).
À quelles propositions parmi les suivantes rattachez-vous la terminologie de dysplasie de haut
grade en foyer localisé ?
A Lésions inflammatoires muqueuses
B Modifications cellulaires acquises
C Cancer in situ
D Foyer d'adénocarcinome localisé non infiltrant
E Tis
Question 15
Devant ce résultat, vous pouvez proposer :
A Une échoendoscopie œsophagienne de staging tumorale T et N
B Une TDM TAP d'évaluation de l'extension à distance
C Une présentation en RCP
D Une mucosectomie endoscopique si TisN0M0
E Une œsogastrectomie en cas de lésion T1 ou T2
DP 40
Niveau de difficulté : 3
Un homme de 58 ans, à la suite d'un accident de la voie publique (renversé par une
voiture), est hospitalisé en orthopédie où est réalisée une ostéosynthèse du tibia pour
fracture (intervention simple, non compliquée). Trois jours après l'intervention, ce patient
devient progressivement confus et désorienté. Comme il s'agit d'un éthylique avéré, le
diagnostic de delirium tremens est porté et le traitement suivant est prescrit : polyionique
G 5 % : 3l/24 heures en perfusion ; tiapride (Tiapridal ®) : deux ampoules/l de perfusion ;
clorazépate (Tranxene®) 20 mg : une ampoule en IVL si agitation. Malgré ce traitement,
l'état de ce patient ne s'est pas amélioré et il est transféré en médecine avec : tempé-
rature : 37,2 °C ; état hémodynamique stable ; patient très confus et désorienté ; nuque
souple. ROT tous présents et symétriques ; RCP en flexion bilatérale ; discret tremble-
ment d'attitude ; paralysie du nerf VI bilatérale et intermittente, nystagmus dans le regard
latéral.
Question 1
Concernant le delirium tremens, vous retenez :
A Il s'agit d'un syndrome de sevrage alcoolique témoignant d'une alcoolodépendance
B Il est classiquement précédé d'une phase d'anxiété et d'agitation prémonitoire : le
pré-DT
188 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 2
Quels éléments avez-vous recherché chez ce patient pour poser le diagnostic de delirium
tremens ?
A Agitation avec propos incohérents et délires oniriques, hallucinations visuelles à type
de zoopsies
B Inversion des repères nycthéméraux
C Tremblements avec trémulations linguales
D Astérixis
E Signes neurovégétatifs avec sueurs profuses, hypertension artérielle et tachycardie,
parfois fièvre
Question 3
Quelles données de cette observation vous font remettre en cause la suspicion de delirium
tremens ?
A Une survenue tardive au-delà de la 72e heure de sevrage
B L'absence de signes neurovégétatifs
C L'existence de signes de localisation neurologique
D L'absence d'amélioration sous traitement
E Une perfusion de glucosé sans apports de thiamines (vitamine B1) chez un alcoolique
chronique
Question 4
Quelles sont finalement vos conclusions diagnostiques ici :
A Le diagnostic de delirium tremens est probablement excessif, même si le patient a fait
un syndrome de sevrage
B Il s'agit d'une alcool-dépendance
C L'évolution actuelle est un probable syndrome malin des neuroleptiques
D Il s'agit d'une très probable décompensation encéphalopathique postopératoire d'une
cirrhose alcoolique
E Il s'agit d'un syndrome de Gayet Wernicke de présentation clinique typique
Question 5
Le syndrome de Gayet-Wernicke :
A Est une complication du sevrage alcoolique
B Est une pathologie carentielle de l'alcoolique chronique
C Est lié au manque de thiamine
D Est fréquemment déclenché par un apport excessif de glucose sans compensation en
vitamine B1
E Entraîne un syndrome cérébelleux et des paralysies de l'oculomotricité
Question 6
À ce stade, quelle(s) exploration(s) vous paraî(aissen)t utiles pour retenir votre diagnostic avant
traitement ?
A Dosage de la concentration sur sang veineux de la thiamine
B Ponction lombaire
C TDM cérébrale systématique devant les signes de localisation
D L'IRM cérébrale permet de retrouver des lésions d'allure ischémique du thalamus et
des corps mamillaires assez spécifiques, mais reste réservée aux cas douteux
E Aucun examen n'est utile avant de débuter le traitement vitaminique d'épreuve
Question 7
Comment entrevoyez-vous la prise en charge thérapeutique ?
A Mise en place d'un traitement par Duphalac® en lavements
B Poursuite d'une hydratation abondante par voie veineuse compte tenu des troubles de
conscience
ÉNONCÉS 189
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
C Poursuite d'un traitement par benzodiazépine mais administration par voie orale, en
fonction de l'état d'éveil, en privilégiant le Valium® ou le Seresta®
D Arrêt des neuroleptiques
E Traitement par vitamine B1, IV ou IM, à la dose de 1 000 mg/jour
Question 8
Concernant l'histoire naturelle du syndrome de Gayet-Wernicke chez ce patient, vous retenez :
A La carence en vitamine B1 est toujours secondaire à l'alcoolisme chronique
B Cette carence en vitamine B1 s'associe fréquemment chez l'alcoolique à des carences
en vitamine B6, PP et en phosphore
C La sévérité de la symptomatologie actuelle a probablement été induite par un apport
glucidique important en intraveineux
D L'absence d'une prévention par un apport systématique de vitamine B1 chez un alco-
olique chronique perfusé est ici un facteur majeur déclenchant
E En l'absence de traitement urgent, son évolution peut conduire en une démence avec
amnésie antérograde
Question 9
L'évolution est favorable avec normalisation neurologique.
Quels conseils et prise en charge proposez-vous ?
A Poursuite de la vitamine B1 injectable par voie IM pour un minimum de trois semaines
B Arrêt progressif des benzodiazépines sur quelques jours
C Prise en charge en addictologie
D Réalisation d'une EOGD à la recherche de varices œsophagienne
E Échographie hépatique
Question 10
Vous demandez le passage de liaison addictologique qui retient le diagnostic d'éthylisme
chronique avec dépendance.
Chez cet homme, vous retiendriez comme critères de consommation excessive d'alcool :
A Une consommation d'alcool avouée supérieure à trois unités quotidiennes
B Une consommation d'alcool variable en quantité mais répétée et exposant le patient
à des risques secondaires ou à une nocivité de sa consommation
C Toute consommation d'alcools « forts »
D Une consommation d'alcool de plus de 20 g/j sept fois/semaine
E Une consommation uniquement les vendredis et samedis soirs de 60 à 80 g/soirée
Question 11
Vous retenez comme critères d'alcoolodépendance :
A La tolérance à l'alcool
B L'antécédent de syndrome de sevrage
C L'antécédent de syndrome de Gayet-Wernicke
D L'existence d'idées dépressives lors de la rencontre
E L'existence d'un antécédent de retrait de permis pour conduite en état d'ébriété
Question 12
Parmi les données cliniques suivantes, lesquelles retiendriez-vous chez ce patient comme en
faveur d'un alcoolisme chronique ?
A Une hypertrophie parotidienne
B Des angiomes stellaires
C Une maladie de Dupuytren
D Un rhinophyma
E Une pituite matinale
Question 13
Quels éléments biologiques retenez-vous en faveur d'un alcoolisme chronique ?
A VGM à 100 isolé
B Une cytolyse prédominant sur les ALAT
C Une élévation de la GGT associée à la macrocytose
D Une thrombopénie
E Une élévation du taux sérique de carbohydrate deficient transferrin
190 ÉNONCÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs mes notes
Question 14
Le patient émettant le désir d'un sevrage définitif, quelles aides pharmacologiques vous
semblent proposables ?
A Le recours à un antidépresseur sérotoninergique est indispensable
B L'utilisation d'une benzodiazépine au long cours est la méthode de référence de lutte
contre les phases d'anxiété liée au manque
C Le disulfirame (Esperal®), par son effet antabuse mal toléré, constitue un traitement de
deuxième voire troisième intention
D La naltrexone (Revia®) est indiquée dans toute forme d'alcoolodépendance pour pré-
venir la rechute, à l'exception des sujets présentant une dépendance associée aux
opiacés en raison de son profil antagoniste opiacé
E L'acamprosate (Aotal®) est plus efficace que le placebo pour maintenir l'abstinence
continue des patients alcoolodépendants après sevrage
Question 15
Quelles autres mesures thérapeutiques vous paraissent proposables ?
A Orientation vers une consultation d'addictologie
B Hospitalisation en postcure au décours de cette hospitalisation
C Surveillance simple du sevrage par le médecin traitant
D Mise en invalidité
E Appel du médecin du travail pour adaptation du poste
ÉNONCÉS 191
mes notes
DOSSIER TRANSVERSAL
Dossier progressif
DP 41
Niveau de difficulté : 3
Une femme de 33 ans se présente aux urgences pour des vomissements incoercibles depuis
une semaine. Il s'agit de vomissements surtout matinaux ou déclenchés par les odeurs,
accompagnés de torsions épigastriques, alimentaires et volontiers bilieux, s'accompagnant
d'aigreurs résiduelles, sans fièvre, sans modification du transit. Elle est très inquiète car elle
a vomi ce matin du sang. Elle a pour antécédent deux césariennes (l'un pour stagnation et
l'autre pour non engagement à dilatation complète). Elle ne prend aucune contraception et
ses dernières règles étaient il y a trois mois. Elle rapporte des cycles très irréguliers. Elle est
secrétaire médicale. Elle pèse 75 kg et mesure 1,65 m.
Question 1
Quel(s) élément(s) de votre évaluation clinique immédiate vont à ce stade influer votre prise
en charge ?
A Une évaluation de l'hémodynamique en faveur d'une tachycardie à 112/min et d'une
hypotension à 95/62 mmHg
B La quantité estimée de l'hématémèse par la patiente
C Un amaigrissement de 2 kg depuis le début des troubles
D Une hépatomégalie à bord inférieur tranchant
E Des signes de déshydratation globale
Question 2
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) prescrivez vous initialement?
A Un groupe Rhésus et RAI même en l'absence de répercussion hémodynamique
B Une NFS + plaquettes même si l'hémoglobine capillaire est à 12,4 g/dl
C Un ionogramme sanguin + urée et créatinémie compte tenu des vomissements évo-
luant depuis une semaine
D Une amylasémie afin d'éliminer une orientation pancréatique aux vomissements
E Un dosage de bêta-HCG
Question 3
Quel(s) diagnostic(s) vous paraissent alors le(s) plus probable(s) ?
A Une rupture de varice cardiotubérositaire
B Une grossesse débutante
C Une môle hydatiforme
D Un syndrome de Mallory-Weiss
E Une perforation ulcéreuse duodénale
Question 4
Quelle(s) est(sont) la(les) propositions exacte(s) concernant l'opportunité de réaliser une
endoscopie œso-gastro-duodénale ?
A Une endoscopie œso-gastro-duodénale vous paraît ici inutile compte tenu de la bénig-
nité de l'hématémèse
B Même en l'absence de répercussion hémodynamique ou de déglobulisation, une
hématémèse impose la réalisation dans les six à 12 heures d'une endoscopie haute
diagnostique et éventuellement thérapeutique
C Vous ne retenez pas l'indication d'une endoscopie digestive car cet examen est stricte-
ment contre-indiqué chez une femme enceinte
D Vous réalisez cet examen rapidement si cette patiente est stable hémodynamiquement
E Vous privilégierez un examen sous anesthésie générale compte tenu de l'âge de la
patiente
Question 5
Les bêta-HCG sont à 27 000 mIU/ml. Le reste du bilan montre une discrète hypochlorémie
avec une natrémie normale et réserve alcaline élevée. L'EOGD retrouve une œsophagite pep-
tique avec un syndrome de Mallory-Weiss
Quelle(s) est(sont) la(les) propositions exacte(s) concernant les vomissements de cette patiente ?
A Il s'agit très vraisemblablement de vomissements, s'intégrant aux signes sympathiques
de début de grossesse
B Leur retentissement ionique est en faveur d'un hyperémésis gravidarum
C Ils expliquent les constatations endoscopiques
D Ils nécessitent une surveillance attentive de leur évolution, notamment une perte de poids
ou des signes de déshydratation qui en constituent les principaux signes de sévérité
E Ils nécessitent de rechercher une hyperthyroïdie dans le cadre fréquent de thyrotoxi-
cose transitoire liée à la grossesse
Question 6
Vous réalisez une échographie pelvienne chez cette patiente.
Quel(s) est(sont) les objectifs de cette échographie ?
A Confirmer le caractère intra-utérin de la grossesse
B Dater la grossesse
C Déterminer le nombre de sac et la chorionicité
D Éliminer une grossesse môlaire
E Réaliser une estimation du poids fœtal
Question 7
Il s'agit d'une grossesse unique, intra-utérine, datée à sept SA. La patiente, épuisée, vous
demande des informations sur une éventuelle interruption de grossesse ?
Quelle information lui donnez-vous ?
A Il y a un délai de réflexion minimum de sept jours
B Il faudra obligatoirement faire une méthode chirurgicale
C Elle est dans les délais légaux et il faut prendre le temps de la réflexion après gestion
des vomissements
D Un utérus bicicatriciel complique la procédure
E L'entretien avec la psychologue est obligatoire dans ce contexte
Question 8
Grâce à la prise en charge et à vos traitements, et après discussion avec son conjoint, la
patiente souhaite garder la grossesse.
Quel(s) examen(s) prescrivez-vous ?
A Glycémie à jeun
B Sérologie CMV
C Sérologie VHB
D Sérologie listeria
E Dépistage prénatal non invasif avec recherche d'ADN
Question 9
La grossesse se passe bien. À 25 SA, la patiente se plaint d'un reflux avec pyrosis qui entraîne
plusieurs réveils nocturnes et la gêne réellement.
Que proposez-vous ?
A Éviter la consommation de boissons gazeuses
B Éviter le décubitus postprandial précoce et relever la tête de lit
C Traitement par métoclopramide avant chaque repas
D Proposition d'un alginate au coucher et en cas de reflux
E Oméprazole 20 mg/j à la demande
194 ÉNONCÉS
DOSSIER TRANSVERSAL Dossier progressif mes notes
Question 10
À 32 SA, la patiente consulte pour un prurit généralisé, sans lésions cutanées visibles. Elle est
apyrétique et n'a aucune douleur.
Quelle étiologie vous paraît la plus probable ?
A Cholestase gravidique
B Gale
C Éruption pemphigoïde gestationis
D HELLP syndrome
E Dermatite atopique
Question 11
Sur quels critères retiendrez-vous l'hypothèse d'une cholestase gravidique :
A Une élévation des phosphatases alcalines
B Une élévation des acides biliaires circulants
C Une élévation des transaminases
D Une échographie hépatique normale
E Un taux de prothrombine normal
Question 12
Quel(s) est(sont) le(s) risque(s) pour la mère et le fœtus ?
A Lésions de grattage
B Insomnie et dépression
C Prédisposition aux pathologies hépatobiliaires pour la mère
D Mort fœtale in utero
E Cataracte néonatale
Question 13
Vous retenez le diagnostic de cholestase gravidique.
Que proposez-vous comme prise en charge ?
A Crème cutanée hydratante
B Dosage des acides biliaires dans le liquide amniotique
C Surveillance du monitoring fœtal quotidien
D Traitement par acide ursodésoxycholique (Ursolvan®)
E Arrêt de tous les traitements non absolument nécessaires
Question 14
À 37 SA, à la suite d'une majoration des symptômes cliniques et d'une perturbation du bilan
hépatique, vous décidez d'interrompre la grossesse et de faire naître l'enfant.
Quelle modalité d'accouchement préconisez-vous ?
A Maturation cervicale par prostaglandines
B Déclenchement par Syntocinon®
C Dilatation mécanique du col par ballonet
D Acupuncture
E Césarienne prophylactique
Question 15
Une petite Maélie de 3 020 g est née et se porte très bien. Quatre jours après, la mère se plaint
d'hémorroïdes douloureuses. Vous l'examinez et retrouver cet aspect (l'examen clinique étant
par ailleurs normal) :
ÉNONCÉS 195
mes notes DOSSIER TRANSVERSAL Dossier progressif
Source : Hall, J.F. Modern Management of Hemorrhoidal Disease. Gastroenterology Clinics of North
America, 2013, 42(4), 759–772.
196 ÉNONCÉS
CORRIGÉS
mes notes
HÉPATO-GASTRO-
ENTÉROLOGIE ET CHIRURGIE
DIGESTIVE
Questions isolées
QI 201
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 202
Réponses : A, B, C.
A : caractère capricieux ; B : plus souvent avec les liquides que les solides ; D : elles peuvent
surtout au début accompagner une cause organique.
QI 203
Réponses : B, C, E.
Dans l'ordre plus ou moins entéro-TDM ou entéro-IRM.
QI 204
Réponses : B, C, E.
QI 205
Réponses : D, E
A : 85 % des HH sont par glissement. C'est ce mécanisme qui est parfois associé au RGO ;
B : le siège de la hernie est médiastinal ; C : elles sont associées et favorisantes du RGO mais
la majorité des RGO surviennent sans HH.
QI 206
Réponses : D, E.
A, C : de même que l'échoendoscopie rectale ; B : endoscopie œsogastroduodénale et recto-
sigmoïdoscopie se réalisent souvent en quelques minutes et sans anesthésie chez un patient
bien informé et coopérant. La plupart des autres procédures endoscopiques se réalisent sous
sédation ou anesthésie générale.
QI 207
Réponses : A, B, C, D, E.
L'échoendoscopie est un examen diagnostique : échographie + Doppler pariétale et trans-
pariétale digestive (adénopathies, extension tumorale, visualisation biliaire et pancréatique),
mais également thérapeutique (ponction, biopsies, prothèse).
QI 208
Réponses : A, B, D, E.
QI 209
Réponse : D.
QI 210
Réponses : A, B, D, E.
QI 211
Réponses : A, D.
QI 212
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 213
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 214
Réponses : A, C.
QI 215
Réponses : C, E.
QI 216
Réponses : B, C.
QI 217
Réponses : A, C, E.
QI 218
Réponses : A, B, E.
QI 219
Réponses : B, C, E.
QI 220
Réponses : A, C.
340 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées mes notes
QI 221
Réponses : A, E.
QI 222
Réponses : B, C, D, E.
QI 223
Réponses : B, C, D.
QI 224
Réponses : A, C, D, E.
QI 225
Réponses : A, D, E.
QI 226
Réponses : A, B, C, E.
QI 227
Réponse : D.
QI 228
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 229
Réponses : A, B, C.
QI 230
Réponses : B, C, E.
QI 231
Réponses : A, B, C, E.
QI 232
Réponses : B, C, E.
QI 233
Réponses : A, B, D, E
CORRIGÉS 341
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées
QI 234
Réponses : B, C, D.
QI 235
Réponses : B, D, E.
QI 236
Réponse : E.
QI 237
Réponses : C, E, B.
Anorectite ; E : l'épistaxis précède la diarrhée.
QI 238
Réponse : E.
QI 239
Réponses : B, E.
QI 240
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 241
Réponses : A, B, C, E.
QI 242
Réponses : A, B, C, D.
QI 243
Réponse : C.
QI 244
Réponses : B, C.
QI 245
Réponses : B, E.
QI 246
Réponses : A, B, C, E.
342 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées mes notes
QI 247
Réponses : A, D, E.
QI 248
Réponses : B, C.
QI 249
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 250
Réponses : B, C, E.
QI 251
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 252
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 253
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 254
Réponses : A, B, E.
QI 255
Réponses : A, D.
QI 256
Réponses : C, D, E.
QI 257
Réponse : E.
QI 258
Réponses : B, E.
QI 259
Réponses : A, C, E.
CORRIGÉS 343
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées
QI 260
Réponse : E.
B non visibles sur une biopsie perendoscopique jamais transmurale.
QI 261
Réponse : E.
A, B : non, car le plus fréquent est les ténias du bœuf mais contaminations locales ; C : rareté
des cysticercoses à Taenia solium ; D : non, la présentation est polymorphe mais le plus sou-
vent asymptomatique.
QI 262
Réponse : E.
Toute diarrhée fébrile de retour de zone d'endémie palustre est un paludisme jusqu'à preuve
du contraire.
QI 263
Réponses : A, B, C, E.
QI 264
Réponses : A, B, E.
QI 265
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 266
Réponses : B, D, E.
QI 267
Réponses : A, C, D, E.
B : mastocytoses (attention possibilités de flusch également) ; du point de vue biologique
outre D et E élévation de la sérotonine.
QI 268
Réponses : A, B, D.
QI 269
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 270
Réponses : C, D, E.
344 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées mes notes
QI 271
Réponses : A, B, D.
QI 272
Réponses : B, C, D.
QI 273
Réponses : B, C, D.
QI 274
Réponses : A, C, D.
QI 275
Réponses : A, B, D, E.
QI 276
Réponses : B, D, E.
QI 277
Réponses : A, B, D.
QI 278
Réponses : A, B, D.
QI 279
Réponses : B, C, D, E.
QI 280
Réponse : D.
QI 281
Réponses : A, C, D.
QI 282
Réponses : B, C, E.
QI 283
Réponses : A, D, E.
CORRIGÉS 345
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées
QI 284
Réponses : B, D, E.
QI 285
Réponses : B, C, E.
QI 286
Réponses : B, C, D.
QI 287
Réponses : D, E.
QI 288
Réponses : A, C, D.
QI 289
Réponses : A, D.
QI 290
Réponses : A, B, D, E.
QI 291
Réponses : B, C, E.
QI 292
Réponses : A, E.
QI 293
Réponses : A, B, D.
QI 294
Réponses : B, C, D, E.
QI 295
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 296
Réponses : B, C, E.
346 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées mes notes
QI 297
Réponses : B, D.
QI 298
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 299
Réponses : A, B, D.
QI 300
Réponses : B, D.
QI 301
Réponses : A, E.
QI 302
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 303
Réponses : B, C.
QI 304
Réponses : A, D, E.
QI 305
Réponses : B, D.
QI 306
Réponses : A, C, D.
QI 307
Réponses : A, C, D, E.
QI 308
Réponses : B, C, D.
QI 309
Réponse : B.
CORRIGÉS 347
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées
QI 310
Réponses : A, C, D.
QI 311
Réponses : A, B, D.
QI 312
Réponses : B, C.
QI 313
Réponses : A, B, C, D.
QI 314
Réponses : A, B.
QI 315
Réponses : B, C, E.
QI 316
Réponses : A, B, E.
QI 317
Réponses : B, C.
QI 318
Réponses : A, D, E.
QI 319
Réponses : A, D, E.
QI 320
Réponses : B, C, D.
QI 321
Réponse : D.
QI 322
Réponses : A, D, E.
348 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées mes notes
QI 323
Réponses : A, D, E.
QI 324
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 325
Réponses : A, D, E.
QI 326
Réponse : E.
QI 327
Réponses : A, B, D.
QI 328
Réponses : B, C.
QI 329
Réponses : A, B, C, D.
QI 330
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 331
Réponses : A, C, D, E.
QI 332
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 333
Réponses : B, D.
QI 334
Réponse : D.
QI 335
Réponses : A, B, C.
CORRIGÉS 349
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées
QI 336
Réponses : A, B.
QI 337
Réponses : A, B, C, D.
QI 338
Réponses : A, B, D, E.
QI 339
Réponses : A, B, D.
QI 340
Réponses : B, C, D, E.
QI 341
Réponses : B, C, E.
QI 342
Réponses : A, C, D.
QI 343
Réponses : A, D.
350 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées mes notes
QI 344
Réponses : A, B, E.
QI 345
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 346
Réponses : C, D.
QI 347
Réponses : A, D.
QI 348
Réponses : A, B, C, D.
QI 349
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 350
Réponses : A, B, E.
QI 351
Réponses : A, E.
QI 352
Réponses : C, D.
QI 353
Réponses : B, E.
QI 354
Réponse : A.
QI 355
Réponse : D.
QI 356
Réponses : A, D.
CORRIGÉS 351
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées
QI 357
Réponse : E.
QI 358
Réponses : A, C, E.
QI 359
Réponse : C.
QI 360
Réponses : B, D.
QI 361
Réponse : D.
QI 362
Réponses : B, C, E.
QI 363
Réponse : A.
QI 364
Réponses : B, C, E.
QI 365
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 366
Réponse : E.
QI 367
Réponses : B, C, E.
QI 368
Réponse : E.
QI 369
Réponses : B, C.
352 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées mes notes
QI 370
Réponses : A, B, C.
QI 371
Réponses : B, D.
QI 372
Réponses : A, C, D.
QI 373
Réponses : A, C, D, E.
QI 374
Réponses : B, C, D.
QI 375
Réponses : A, B, C, D.
QI 376
Réponses : B, C, D.
QI 377
Réponses : A, C, D.
QI 378
Réponses : A, C.
QI 379
Réponses : A, C, E.
QI 380
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 381
Réponses : A, C, D, E.
QI 382
Réponses : B, C, E.
CORRIGÉS 353
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées
QI 383
Réponses : B, D, E.
QI 384
Réponses : C, D.
QI 385
Réponses : A, E.
QI 386
Réponses : C, D, E.
QI 387
Réponses : B, D.
QI 388
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 389
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 390
Réponses : A, B, C, D, E.
QI 391
Réponses : A, B, D.
QI 392
Réponses : A, C, E.
QI 393
Réponses : A, C, E.
QI 394
Réponse : E.
QI 395
Réponses : A, D.
354 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Questions isolées mes notes
QI 396
Réponses : A, B, C, D.
QI 397
Réponses : A, B, D.
QI 398
Réponses : A, B, C, E.
QI 399
Réponses : A, B, C, E.
QI 400
Réponses : A, B, C, D, E.
CORRIGÉS 355
mes notes
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE Légendes
Pourquoi la réponse est bonne ou pas
DP 21
358 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 359
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
360 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 361
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
362 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
DP 22
CORRIGÉS 363
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
364 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 365
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
366 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 367
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 23
368 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 369
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
370 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 371
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
372 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
DP 24
CORRIGÉS 373
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
374 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 375
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
376 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 377
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
378 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 379
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 25
380 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 381
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
382 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 383
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
384 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 385
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 26
386 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 387
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
388 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 389
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
390 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
DP 27
CORRIGÉS 391
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
392 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 393
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
394 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 395
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
396 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
Item 291/UE 9. Traitement des cancers : chirurgie, radiothérapie, traitements médicaux des
cancers (chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothérapie). La décision thérapeutique pluri-
disciplinaire et l'information du malade
Item 292/UE 9. Prise en charge et accompagnement d'un malade cancéreux à tous les stades
de la maladie dont le stade de soins palliatifs en abordant les problématiques techniques,
relationnelles, sociales et éthiques. Traitements symptomatiques. Modalités de surveillance
Item 298/UE 9. Tumeurs du côlon et du rectum
DP 28
CORRIGÉS 397
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
398 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 399
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
400 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 401
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 29
402 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 403
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
404 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 405
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
406 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 407
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 30
408 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 409
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
410 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 411
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
412 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
DP 31
CORRIGÉS 413
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
414 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 415
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
416 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 417
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
418 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
DP 32
CORRIGÉS 419
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
420 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 421
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
422 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 423
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 33
424 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 425
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
426 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 427
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
428 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 429
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 34
430 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 431
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
432 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 433
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
434 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
DP 35
CORRIGÉS 435
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
436 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 437
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
438 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 439
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 36
440 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 441
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
442 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 443
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
444 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 445
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
446 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
DP 37
CORRIGÉS 447
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
448 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 449
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
450 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 451
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
452 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 453
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
DP 38
454 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 455
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
456 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
Succès Èchec
colectomie
Source : Dr Gilles Tordjman.
CORRIGÉS 457
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
458 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
DP 39
CORRIGÉS 459
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
+
Oesophagite
–
RGO Compliqué FOGD
– pH-métrie
ORL
Atypique
Pneumologique CST
Spécialisée
Prise en
Cardiologique + charge
spécialisée
460 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 461
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
462 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 463
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
464 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
DP 40
CORRIGÉS 465
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
466 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 467
mes notes HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE... Dossiers progressifs
468 CORRIGÉS
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE… Dossiers progressifs mes notes
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