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I.4.2 Élément de mesure ou élémentsecondaire ................................................................... 16
2
II.6 Paramètres géométriques et observations expérimentales de LVDT ............................ 33
3
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 65
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 67
4
LISTE DES FIGURES
Figure I.7 :Relation entre grandeur mesurée et sortie d’un transmetteur . ............................. 23
5
Figure III.1 :Algorithme d’optimisation par colonies d’abeilles artificielles ....................... 44
Figure III.2 :Structure du modèle FLANN optimisé par l’algorithme ABC ......................... 51
Figure III.4 : La variation de l’erreur MSE end fonction des itérations (LVDT-1) ................. 53
Figure III.6: La variation de l’erreur MSE end fonction des itérations (LVDT-2) .................. 54
Figure III.7 :Compensation de la non linéarité du LVDT-1 par ELM (sinus) ....................... 55
Figure III.11 :Compensation du non linéarité du LVDT-1 par GA-ANN (NP=10) ............... 57
Figure III.12 :Compensation du non linéarité du LVDT-1 par GA-ANN (NP=50) ............... 58
Figure III.18 :La variation de l’erreur MSE en fonction des itérations (LVDT du laboratoire)
.................................................................................................................................................. 64
6
LISTE DES TABLEAUX
7
INTRODUCTION GENERALE
La mesure dans l’industrie est évidemment associée aux transducteurs qui constituent une
des composantes principales de la chaîne de mesure et d’acquisition. Le transducteur de
déplacement inductif à transformateur différentiel (LVDT) en constitue un exemple typique.
Le transducteur LVDT est largement répandu dans différents secteurs industriels. Il fait
justement l’objet de ce mémoire de fin d’études dans lequel on s’intéresse au problème de
compensation de sa non-linéarité afin de garantir une mesure fiable et précise. En effet, le
LVDT présente une caractéristique Tension/Position ou Tension/déplacement globalement non
linéaire, dont le degré de non-linéarité varie en fonction de la nature du transducteur et des
conditions d’exploitation.
Pour montrer les performances de l’approche proposée, des données expérimentales reprises
d’autres travaux sont utilisées. Ainsi, une étude comparative est menée avec d’autres approches
utilisant des concepts différents pour la synthèse de compensateurs tels que l’approche ELM,
l’algorithme DE et l’approche ANN-GA.
8
Ensuite, nous avons appliqué le modèle FLANN-ABC aux données expérimentales du
LVDT du laboratoire d’automatique appliquée de l’Université de Boumerdès. Nous avions
prélevé nous-mêmes ces données et composé la base pour l’apprentissage du réseau FLANN
optimisé par la stratégie ABC. Les résultats sont très concluants comme le montre l’étude
expérimentale menée sur le LVDT du laboratoire.
Le présent mémoire est composé de trois chapitres. Le premier chapitre présente des
généralités sur les mesures, les capteurs et les termes spécifiques utilisés en instrumentation
industrielle.
Dans le troisième chapitre, nous avons élaboré une approche de compensation de la non-
linéarité du transducteur LVDT basée sur le modèle neuronal FLANN optimisé par l’algorithme
de colonies d’abeilles artificielles (ABC). Les performances de l’approche proposée sont
illustrées à travers différentes applications utilisant des données expérimentales prélevées sur
un LVDT disponible au niveau du laboratoire d’automatique appliquée de l’Université de
Boumerdès.
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Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
Chapitre I
I.1 Introduction
La mesure est une étape cruciale dans l’acquisition scientifique de la connaissance et le
capteur est un composant incontournable de tout système moderne de mesure. Les définitions et
les termes utilisés en instrumentation obéissent à des normes standards manipulées aussi bien par les
concepteurs et les fabricants que par les utilisateurs [1].
L'objectif de ce chapitre est de définir les termes spécifiques utilisés en instrumentation pour
décrire les caractéristiques des instruments qui constituent l'ensemble de leurs systèmes de contrôle.
Les généralités que nous présentons dans ce chapitre et qui se rapportent essentiellement aux
instruments de mesure associés aux transmetteurs ou non sont, dans la plupart des cas, applicables
aux autres éléments constituant la boucle de régulation à savoir, les régulateurs, les convertisseurs,
les actionneurs, etc .
Tout phénomène quantifiable d'une façon suffisamment précise est considéré comme une
grandeur, cette grandeur peut être une propriété physique ou, au sens plus large, un état ou une
composition chimique [2].
I.2.2 Mesurande
La mesurande est le terme standard utilisé pour désigner la grandeur qui fait l'objet d'une
mesure [2].
I.2.3 Variable
10
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
le niveau ou le pH sont des variables. Notons que dans le contrôle des procédés, on ne mesure
que des variables : des quantités, des propriétés et des états [2].
I.2.4 Paramètre
Le terme paramètre est souvent utilisé avec le sens de variable de procédé, bien qu'en
mathématiques un paramètre désigne une valeur constante dans une équation.
ΔS
G= ΔE (I.1)
I.2.5 Signal
Un signal est une grandeur mesurable dont une caractéristique en porteuse d'une information
relative à une autre grandeur que le signal représente. Ainsi, la variation de l'intensité d'un signal
électrique peut représenter une variation du niveau dans un procédé [2].
I.3 Transducteur
Un transducteur de mesure est un dispositif qui reçoit une information sous la forme d’une
grandeur physique quelconque, soit la grandeur d’entrée et la transforme ou la traduit en une
information qui se présente sous la forme d'une grandeur physique de même nature ou de nature
différente, soit la grandeur de sortie.
Le transducteur est donc un dipôle d'entrée et de sortie. Tout transducteur est le siège de
transferts d'énergie; les capteurs, par exemple, sont des transducteurs. Dans un thermomètre à
thermocouple, le capteur transforme l'énergie thermique en énergie électrique. En
instrumentation, les transducteurs électriques sont les plus importants. Leur énergie d'entrée peut
être de type:
— mécanique (déplacement);
11
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
— massique;
— électromagnétique (rayonnement).
La grandeur de sortie, évidemment électrique, peut être une variation de capacité électrique,
d'induction, de résistance, de tension, etc.
Tout instrument de mesure constitue une chaîne univoque plus ou moins complexe, c’est-à-
dire une suite de plusieurs transducteurs qui sont tous le siège d'un transfert d'énergie. Cette
chaine est constituée d'au moins deux transducteurs: le signal de sortie du premier transducteur
constitue le signal d'entrée du transducteur suivant. Un instrument de mesure est donc constitué
essentiellement de deux transducteurs:
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Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
pour laquelle il a été conçu; il est par ailleurs apte à répondre quantitativement aux variations
de cette grandeur.
Ainsi, le mercure des thermomètres en verre est le capteur sensible aux variations de
température; souvent, le petit réservoir qui contient cet élément sensible est considéré comme
faisant part intégrante du capteur [2].
Fonctionnant en générateur, un capteur actif est généralement fondé dans son principe sur
un effet physique qui assure la conversion en énergie électrique de la forme d’´energie propre
à la grandeur physique à prélever, énergie thermique, mécanique ou de rayonnement. Les plus
classiques sont :
13
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
Il s’agit généralement d’impédance dont l’un des paramètres déterminants est sensible à la
grandeur mesurée. La variation d’impédance résulte :
- Soit d’une variation de dimension du capteur, c’est le principe de fonctionnement d’un grand
nombre de capteur de position, potentiomètre, inductance à noyau mobile, condensateur à
armature mobile.
- Soit d’une déformation résultant de force ou de grandeur s’y ramenant, pression accélération
L’impédance d’un capteur passif et ses variations ne sont mesurables qu’en intégrant le
capteur dans un circuit électrique, par ailleurs alimenté et qui est son conditionneur [3].
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Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
La mesure d'une grandeur active (self-operated) ne nécessite pas de source d'énergie extérieure.
Contrairement à la mesure d'une grandeur passive. Comme on peut le mettre en évidence dans
les exemples suivants :
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Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
passive et l'énergie nécessaire pour la mesure est appelée énergie d’activation ou énergie
d’excitation.
La grandeur passive que l'on veut mesurer module, par ses variations, l'énergie d'activation;
c'est cette énergie que l'on évalue. La grandeur active est donc à une seule entrée et la grandeur
passive à deux entrées.
Il importe de distinguer d'une part, l'énergie d’alimentation (air comprimé, courant électrique)
nécessaire au fonctionnement d'un appareil tel qu'un transmetteur pour élaborer et amplifier les
signaux transmis et, d'autre part, l’énergie d’activation, qui peut d'ailleurs faire partie de
l'énergie d'alimentation, indispensable à la mesure elle-même qu'elle soit ou non transmise
Notons que lorsque l'énergie prélevée par le capteur est trop faible ou lorsque l'élément
secondaire est trop éloigné, une pré-amplification peut s'avérer nécessaire [2].
16
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
Si l'élément secondaire est modifié afin de transmettre des signaux normalisés ou standard à une
distance plus ou moins importante, l'élément secondaire devient un transmetteur. La modification
essentielle est d'y associer un amplificateurqui permet au signal d'entrée de moduler l'alimentation
d'une source extérieure délivrant ainsi un signal de sortie en relation définie avec le signal d'entrée,
mais à un niveau énergétique supérieur. Ce traitement du signal d'entrée est qualifié de conditionnement
[2].
I.4.2.2 Module
Le module est un assemblage de composantes inter-reliées qui constitue un instrument ou une partie
d'un appareil. Il peut être détaché (comme un bloc unitaire) et inter-changé par un autre. Un module a
une fonction et une performance bien définies, ce qui permet de le tester indépendamment comme
un tout [2].
Les concepts se rapportant aux instruments de mesure s'appliquent aussi bien à l'ensemble de la
chaîne de mesure qu'à chaque transducteur, ou à tout autre élément d'une boucle de régulation.
Ces caractéristiques influent sur la relation existant entre le signal d'entrée d'un transducteur et
son signal de sortie. Certaines d'entre elles, comme l'étendue de mesure, la sensibilité ou la précision
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Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
sont des caractéristiques statiques; d'autres, comme le temps de réponse, sont des caractéristiques
dynamiques.
Par ailleurs, les caractéristiques des instruments de mesure peuvent être classifiées en deux
catégories [2]:
Les caractéristiques fonctionnelles décrivent des généralités relatives aux possibilités d'un
instrument sans mentionner la qualité des performances de cet instrument [2].
L'étendue de mesure (range) d'un instrument correspond à l'intervalle compris entre les deux
valeurs extrêmes de la grandeur mesurée perceptibles par l'instrument. L'instrument peut être un
instrument de mesure, un convertisseur, un transmetteur ou un récepteur de signaux, indicateur ou
régulateur.
Les grandeurs mesurées peuvent être des variables de procédés ou des signaux standards.
Les deux valeurs extrêmes s'appellent la portée maximale et la portée minimale. La portée
maximale ou minimale de mesure est la valeur extrême maximale ou minimale de la grandeur que
l'instrument est susceptible de mesurer dans des conditions déterminées.
Sauf indication contraire, c’est l'étendue de mesure des grandeurs d'entrée qui est considérée.
Les portées maximale et minimale peuvent être en unités techniques (engineering units) de
variables [2]:
0% à100%
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Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
L'étendue d'échelle (span ou full scale) est la différence algébrique entre la valeur de la
portée maximale et la valeur de la portée minimale exprimées en unités techniques des
grandeurs mesurées [2].
L'échelle (scale) d'un indicateur d'un instrument de mesure est l'ensemble des traits de
graduation répartis sur son cadran. Larépartition des graduations est effectuée suivant la loi de
transfert reliant le signal de sortie ou la graduation à la grandeur mesurée (signal d'entrée). Si la
loi de transfert est linéaire de type:
y = ax (I.2)
la courbe de graduation est, comme l'illustre la (Figure I.3.a) une ligne droite où les
∆y
graduations sont équidistantes et l'échelle est dite linéaire ( ⁄∆x est constant); c'est le cas des
débitmètres magnétiques. Si la loi de transfert est exponentielle de type:
∆p = aQ2 (I.3)
par exemple, ce qui représente la relation entre le débit Q et la pression différentielle ∆P,
la courbe n'est pas linéaire et les graduations deviennent plus espacées lorsqu'on se rapproche
de la portée maximale; un tel appareil possède une échelle non-linéaire (Figure I.3.b).
19
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
Une méthode de mesure est dite par déviation ou par déplacement, lorsque la mesure
s'accompagne d'un changement proportionnel de position des éléments mobiles (ou de
l'équipage mobile) de l'instrument par rapport à une autre position de référence; c'est le cas des
mesures de pressions effectuées au moyen du manomètre de BOURDON et des mesures de
températures par le thermomètre à thermocouple (Figure I.2). La chaine de mesure est alors
ouverte sans rétroaction. Il peut y avoir ou non apport d'énergie extérieure ou d'énergie
d'alimentation (supply) pour activer la grandeur ou pour amplifier le signal.
Une méthode de mesure est dite par comparaison lorsqu'on élabore une grandeur connue pour la
comparer à la grandeur à mesurer. En général, la grandeur de comparaison est opposée à la
variable jusqu'à ce que l'écart entre les deux soit nul, d’où l'appellation méthode de zéro ou
méthode par opposition. C'est le cas des mesures de résistance effectuées au moyen d'un pont
de WHEATSTONE et des transmetteurs à équilibre de forces. Un détecteur d'écart, ou de
zéro, est donc requis.
Les méthodes par comparaison nécessitent forcément une source d'énergie extérieure. Elles
sont cependant plus précises que les méthodes par déviation car elles n'entrainent que des
déplacements négligeables des composants de l'instrument, ce qui évite les problèmes d'usure
ou d'hystérésis causés par des déviations importantes ou répétées.
20
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
Il existe d'autres méthodes de mesure moins importantes parmi lesquelles on peut citer les
méthodes des valeurs égales pour la mesure des hautes températures par filament chauffé, ainsi que
la détection de seuils prédéterminés.
Cetavantage apparent est cependant limité .En effet, la graduation du galvanomètre n'est alors
valable que si le thermocouple capteur possède toujours les mêmes caractéristiques.
21
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
I.6 Le Transmetteur
I.6.1 Définition
C’est un dispositif qui converti le signal de sortie du capteur en un signal de mesure standard.
Il fait le lien entre le capteur et le système de contrôle commande (Figure I.6). Le couple
capteur+transmetteur réalise la relation linéaire (Figure I.7) entre la grandeur mesurée et son
signal de sortie.
22
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
Figure I.7 Relation entre grandeur mesurée et sortie d’un transmetteur [3].
Le microcontrôleur permet :
23
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
- Rangeabilité.
- Répétabilité.
24
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
- Standardisation
La tension est induite par le champ magnétique et l’amplitude obtenue est proportionnelle
à la vitesse d’écoulement du flux conducteur.
25
Chapitre I Généralités sur les mesures et les transducteurs
E = B ∗ L ∗ V (I.4)
→ →→ (I.5)
Em= V^ B
I.8 Conclusion
L’objectif de ce chapitre est de présenter des généralités et définitions sur les capteurs, les
transmetteurs et les mesures.
Apres avoir introduit les concepts de base concernant la structure de base de la chaine de
mesure, et les déférents type des capteurs (capteur passif et actif), on a défini le transmetteur ;
c’est un dispositif qui converti le signal de sortie du capteur en un signal de mesure standard ;
les capteurs et les transmetteurs sont les plus importants éléments dans la chaine de mesure.
Nous nous sommes également intéressés aux transmetteurs intelligents et leurs avantages
dans l’industrie. Ensuite, nous avions brièvement passé en revue les capteurs inductifs de
déplacement dont le LVDT, objet du présent travail, en fait partie. Le chapitre suivant traitera
avec plus de détails le transducteur inductif LVDT et présentera ses principales
caractéristiques.
26
Chapitre II
II.1Introduction
Le vocable “transducteur de déplacement” englobe tous les dispositifs fournissant un signal
électrique proportionnel à la valeur d’un déplacement [6].
Les transducteurs décrits dans ce chapitre sont basés sur le principe du transformateur
différentiel (technologie LVDT : Linear Voltage Differential Transformer). On s’y intéressera
à la structure du transducteur de déplacement LVDT, son principe de fonctionnement général,
sa configuration électrique ainsi que sa caractéristique. Cette dernière est déterminante car elle
est assujettie à plusieurs phénomènes qui impactent la performance du transducteur.
Les enroulements sont placés sur une bobine creuse à travers laquelle un noyau magnétique
peut se déplacer.
Le noyau magnétique fournit un cheminement permettant de relier les bobines par le biais
du flux magnétique.
27
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
Lorsque l’enroulement primaire est raccordé à une alimentation CA, le courant commence à
circuler dans les enroulements secondaires. La figure II.1 comprend un schéma électrique
simplifié.
Les enroulements secondaires A et B sont connectés en opposition de série de sorte que les
deux tensions VA et VB sont en opposition de phase et la tension de sortie du capteur est VA-
VB.
Si le noyau est en position centrale, des tensions de grandeur égale mais en opposition de
phase seront induites dans chaque enroulement secondaire et la tension nette en sortie sera égale
à zéro.
Lorsque le noyau se déplace dans une direction, la tension dans la bobine secondaire
correspondante augmente tandis que l’autre bobine subit une réduction de tension
complémentaire. L’effet net est une tension de sortie au niveau du capteur qui est
proportionnelle au déplacement.
Si l’on connaît la grandeur et la phase en sortie par rapport au signal d’excitation, on peut en
déduire la position et la direction du mouvement du noyau à partir de la position zéro.
La tension de sortie d’un LVDT est une fonction linéaire du déplacement sur son étendue de
mesure calibrée. Au-delà de cette gamme, la tension de sortie devient de moins en moins
linéaire. L’étendue de mesure est définie comme la distance ± depuis la position zéro du capteur.
28
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
La vue en coupe transversale d’un LVDT est illustrée à la Figure II.4 avec une excitation
sinusoïdale primaire de tension Vp et un courant Ip de fréquence f.
29
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
Où :
v = k1 x(1 − k 2 x 2 ) (II.3)
1
Où x = 2 (x1 − x2 ) est le déplacement de l’armature.
30
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
1
Avecx0 = 2 (x1 + x2 ) (II.5)
Et k 2 = 1⁄(b + 2d + x )x (II.6)
0 0
k2 est un facteur non linéaire dans (II.3), avec le terme de non-linéarité ∈ étant :
ϵ = x2 k2 (II.7)
16π3 flp np ns 2b x2
v = r (1 − 2b2 ) (II.8)
107 ln 0 3m
ri
31
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
Pour une excitation sinusoïdale primaire donnée, la tension secondaire de sortie v n'est pas
linéaire par rapport au déplacement x. Ceci est montré à la Figure II.5dans laquelle la région
linéaire est indiquée xm.
Cette limitation est inhérente à tous les systèmes différentiels, et les méthodes de
compensation non linéaire sont proposées principalement par la conception et l'agencement
appropriés des bobines. Certains de ceux-ci sont donnés comme suit :
II.5Linéarité du LVDT
L'une des meilleures caractéristiques d'un transducteur est la linéarité, c'est-à-dire que la
sortie est linéairement proportionnelle à l’entrée. Le calcul de la linéarité fait référence à une
ligne droite montrant la relation entre la sortie et l'entrée. Cette ligne droite est dessinée en
utilisant la méthode des moindres carrés des données d'étalonnage. Cette ligne droite est parfois
appelée une droite idéale exprimant la relation entrée-sortie. La linéarité est simplement une
mesure de la déviation maximale de l'un des points d'étalonnage de cette ligne droite [7].
32
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
La Figure II.6montre la courbe d'étalonnage réelle, c'est-à-dire une relation entre entrée et
sortie et ligne droite tiré de l'origine en utilisant la méthode des moindres carrés. Le degré de
non linéarité du LVDT s’exprime par la relation suivante :
Les données expérimentales sont reprises de la référence [7]. Elles sont collectées à partir de
deux LVDT différents ayant les spécifications indiquées dans le tableau II.1. Les paramètres
variables du LVDT conventionnel sont choisis comme la plus basse gamme pour LVDT-1 et la
plus haute gamme pour LVDT-2.
33
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
Les données obtenues en effectuant des expériences sur les deux LVDT sont données dans
le Tableau II.2 et le Tableau II.3. Les courbes de réponse de sortie de deux LVDT sont
représentées sur la Figure II.7 et la Figure II.8. Il est clair que la réponse de sortie des deux
LVDT montre la présence de non-linéarité.
-6.30 -2.91
-5.08 -2.38
-4.10 -1.87
-3.02 -1.35
-1.94 -0.84
-0.99 -0.34
0.05 0.15
1.20 0.90
1.20 0.90
34
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
2.21 1.90
3.20 3.00
4.22 4.10
5.92 2.67
6.37 3.20
7.46 3.72
8.49 4.21
9.51 4.70
10.57 5.21
11.53 5.69
12.68 6.22
13.73 6.72
14.70 7.22
Déplacement du noyau (en mm) Signal de tension de sortie conditionnée (en mV)
-30 -5.185
-25 -5.017
-20 -4.717
-15 -4.039
-10 -2.896
-5 -1.494
0 0.001
5 1.462
35
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
10 1.810
15 3.962
20 4.799
25 5.225
30 5.276
2
%NL = × 100 = 27.70%
7.22
36
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
2
%NL = × 100 = 27.70%
7.22
Il a été observé à partir des graphiques ci-dessus (Figure II.7 et Figure II.8), que la relation
entre le déplacement d'entrée et la sortie de tension de LVDT est non linéaire.
Les capteurs de déplacement LVDT sont montés de façon à ce que le noyau et les
bobinages ne soient pas en contact physique. Le coefficient de frottement et la masse du
noyau confèrent à l’ensemble une faible inertie. Cette caractéristique en fait le rend idéal
pour mesurer des flèches, faire des tests de vibration de produits fragiles ou des mesures de
tension et de glissement de fibres ou autres produits extrêmement élastiques.
En raison de leur coefficient de frottement très faible, les LVDT possèdent une durée de
vie très longue. Ceci est important lors de tests de fatigue des matériaux et de structures et, en
particulier, pour les mesures effectuées dans les avions, missiles ou autres véhicules spatiaux
ainsi qu’en environnement industriel très sévère.
37
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
Résolution infinie
Le fonctionnement du LVDT est basé sur l’induction. Ceci, ajouté au très faible frottement,
donne au capteur une résolution infinie.
Réjection transversale
Le signal issu du capteur est très sensible au déplacement axial du noyau, mais
relativement insensible à son déplacement radial. En conséquence, les LVDT sont utilisables
pour des applications dans lesquelles le mouvement du noyau n’est pas uni-rectiligne. Par
exemple, en robotique pour la mesure de déplacement le long d’un axe, d’un support dont le
mouvement est bi- ou tridimensionnel.
Excellente robustesse
La nature des matériaux utilisés et la qualité de leur assemblage rendent les capteurs
LVDT très résistants aux chocs et vibrations importantes souvent rencontrés en
environnement industriel.
Séparation noyau-bobinage
Une gaine amagnétique est insérée entre le corps, le noyau et les bobinages. Elle permet de
protéger les bobinages de l’action des liquides sous pression et corrosifs. La construction du
capteur autorise une étanchéité hermétique des bobinages, évitant la réalisation d’un ensemble
mobile dynamiquement étanche. Un joint statique est nécessaire dans le cas de travail en
atmosphère pressurisée.
Les LVDT peuvent travailler dans les milieux hostiles les plus divers. Le corps étanche en
acier inoxydable peut résister à la corrosion chimique des liquides et des gaz, autorisant son
38
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
2- Industrie automobile
3- Industrie électronique
4- Aéronautique
5- Médical
39
Chapitre II Transducteurs de déplacement inductifs
6- Bâtiment
7- Industrie mécanique
II.9 Conclusion
Il a été examiné dans ce chapitre le principe de fonctionnement du LVDT, les avantages de
ce transducteur, ces utilisations et applications dans l’industrie, ainsi que sa caractéristique
position/tension qui, comme montré à travers les courbes expérimentales présentées dans ce
chapitre, manifeste une allure globalement non linéaire.
La non linéarité du LVDT doit être compensée pour une utilisation fiable et correcte, surtout
que les domaines d’application de ce transducteur sont multiples et variés et touchent même
des industries très sensibles telles que l’avionique et le médical. Le problème de compensation
de la non linéarité du LVDT peut être formulé comme un problème d’optimisation non linéaire.
Le chapitre suivant est dédié justement à cette problématique particulière où l’on fera appel à
une approche méta-heuristique à recherche global, en l’occurrence le concept ABC (Artificial
Bee Colony), pour la traiter.
40
Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Chapitre III
III.1 Introduction
La caractéristique linéaire d’un transducteur est souvent synonyme du bon dimensionnement
de l’appareil de mesure. En instrumentation électronique, les transducteurs ont des réponses
non linéairement liées aux variables physiques qu’ils détectent. Ceci influe sans doute sur la
performance des systèmes impliquant ce type de transducteurs à caractéristique non linéaire,
dont les systèmes de régulation et de contrôle industriels qui nécessitent de fonctionner en toute
fiabilité.
41
Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Dans le concept ABC, chaque solution représente une source de nourriture potentielle dans
l’espace de rechercher. La qualité de la solution recherchée correspond à la qualité de la position
de nourriture.
Les abeilles artificielles cherchent à exploiter les sources de nourriture dans l’espace de
recherche.
Après l’initialisation, la population des solutions est soumise à des cycles répétés
C = 1, 2, … , Cmax , ces cycles représentent des processus de recherche conduits par les
butineuses actives (Employed bees), inactives (Onlooker bees) et les éclaireuses (Scout).
Où k ∈ {1, 2, … , BN}(BN est le nombre des butineuses actives) et j ∈ {1, 2, … , SN} sont
des indices choisis au hasard. Bien que k est déterminé aléatoirement, il doit être différent dei.
ϕij est un nombre aléatoire appartenant à l’intervalle [-1, 1], il contrôle la production d’une
source de nourriture dans le voisinage dexij .
42
Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
celui de la source précédente, celle-ci est remplacée par la nouvelle. Dans le cas contraire
l’ancienne est conservée.
Pour un problème de minimisation, la fitness est calculée suivant cette formule [8] :
1
sifi (x⃗⃗⃗i ) ≥ 0
1+fi (x
⃗⃗⃗i )
fit i (x⃗⃗⃗i ) = { (III.2)
1 + abs(fi (x⃗⃗⃗i ))si fi (x⃗⃗⃗i ) < 0
A ce stade, les butineuses inactives et les éclaireuses sont entrain d’attendre au sein de la
ruche. A la fin du processus de recherche, les butineuses actives partagent les informations sur
le nectar des sources de nourriture ainsi que leurs localisations avec les autre abeilles via la
danse frétillante. Ces dernières évaluent ces informations tirées de toutes les butineuses actives,
et choisissent les sources de nourriture en fonction de la valeur de probabilité Pi associée a cette
source, et calculée par la formule suivante [1] :
fiti
Pi = ∑SN (III.3)
n=1 fitn
Où fit i est la fitness de la solutioni, qui est proportionnelle à la quantité du nectar de la source
de nourriture de la position (i).
La source de nourriture dont le nectar est abandonné par les abeilles, les éclaireuses la
remplacent par une nouvelle source. Si durant un nombre de cycle prédéterminé appelé
« limite » une position ne peut être améliorée, alors cette source de nourriture est supposée être
abandonnée.
43
Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Entrées: S, W, O
44
Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
L’algorithme ABC déroule trois phases jusqu’à atteindre une qualité de solution où un
nombre maximum de cycles cmax souhaités (ou MCN). Ces phases sont la phase d’abeilles
employées, Onlookers, et les scouts [9].
45
Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
T Compteur de tentative Ti = 0 /i = 0 … . Ne
d’amélioration d’une solution
Chaque abeille employée i tente d’améliorer sa situation par une recherche locale, elle
réalise les opérations suivantes [2] :
2. Evaluation de la solution candidate vij .en calculent fi et la fitness fit i par l’équation
(III.2).
fiti
pi = Ne fit
(III.6)
∑g=1 g
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Après la phase des employées, chaque Onlookerj va réaliser les opérations suivantes [9] :
1. Choisir une solution i avec probabilité pi reliée à la fitness des sources de nourriture
partagées par les employées
2. Essayer d’améliorer la solution i en utilisant le même mécanisme décrit dans l’équation
(III.5)
3. Evaluer la solution i en utilisant l’équation (III.2)
Si une meilleure position est trouvée par l’Onlooker, la position de l’abeille employée qui
correspond à cette solution est mise à jour et son compteur est mis à 0. Sinon, le compteur
correspondant est incrémenté [2].
L’algorithme ABC est un algorithme d’optimisation très intéressant par ses qualités par
rapport aux autres algorithme.il a les avantages et les limites suivantes [9]:
1. Possibilité de parallélisation:
L’algorithme ABC est constitué de trois phases, les deux premières phases peuvent très bien
être implémentées en utilisant les techniques de parallélisation, ce qui permet la réduction du
temps global de l’algorithme [9].
L’algorithme ABC utilise un nombre minimal de paramètres, le nombre d’abeilles qui contrôle
la taille de l’algorithme, le nombre maximum des cycles qui contrôle l’arrêt de l’algorithme et
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
enfin le paramètre limite qui décide quand changer une source qui ne s’améliore pas par une
autre aléatoirement créée [9].
Parmi les concepts étudiés dans la littérature, on recense ceux qui se basent sur le calcul de
modèles inverses à partir de la caractéristique non-linéaire du transducteur LVDT. Pour le
calcul de ce modèle, différentes techniques de l’intelligence artificielle ont été employées à
l’exemple des réseaux de neurones artificiels, les systèmes flous, les algorithmes génétiques,
…ect.
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Considérons le problème de l'apprentissage avec un réseau de neurones plat, qui est un réseau
sans couches cachées. Soit V le vecteur d'entrée de dimension N. Chaque élément d’entrée
subit une expansion trigonométrique non linéaire pour former des éléments P = 301 de telle
sorte que la matrice résultante ait la dimension N × P. Étant donné que le nième élément
d'entrée est, 1≤ n≤N, l'expansion fonctionnelle est effectuée comme [9]
𝑣𝑛 , 𝑖=1
𝑠𝑖 = { 𝑠𝑖𝑛(𝑖𝜋𝑣𝑛 ), 𝑖𝑒𝑠𝑡𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒 (III.7)
𝑐𝑜𝑠(𝑖𝜋𝑣𝑛 ), 𝑖𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
Soit le vecteur de poidsW composé de Q = 301 éléments . La sortie, y est donnée comme :
𝑦 = ∑Q
𝑖=1 𝑊𝑖 𝑆𝑖 (III.8)
𝑌 = 𝑆. 𝑊 𝑡 (III.91)
À l'itération, le signal d'erreur entre le modèle estimé et le modèle désiré e (k) peut être
calculé comme :
Où d (k) est le signal souhaité qui est identique au signal de commande donné à l'actionneur
de déplacement. En se basant sur l’erreur, on définit la fonction où qui s’exprime par :
1
𝜖(𝑘) = 𝑁 ∑𝑗∈𝑃 𝑒𝑗2 (𝑘) (III.11)
Le vecteur de poids W peut être ajusté par l'algorithme ABC selon le mécanisme suivant :
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Où k est une solution dans le voisinage de i, est un nombre aléatoire entre [-1,1] puis les
évaluer
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Ainsi formulé, la sortie produite par le réseau FLANN-ABC est comparée avec la sortie
désirée et l'erreur d’estimation du modèle inverse est donc évaluée. A la fin du processus
d’optimisation par ABC, le réseau FLANN fournit la caractéristique inverse du transducteur
LVDT qui sera utilisé pour déduire la caractéristique linéarisée.
Comme montré dans le deuxième chapitre, et à partir des données indiquées dans les
tableaux II.2 et II.3 et les courbes de caractéristiques des LVDT (LVDT-1 et LVDT-2) tracées
dans les Figures II.7 et II.8, il apparaît clairement que les deux LVDT présentent des
caractéristiques Position/Tension non-linéaires.
L’approche de compensation par réseau FLANN-ABC est appliquée aux données LVDT-1
et LVDT-2 en considérant une architecture de réseau composé de 301 poids à optimiser. La
taille de la population est 100, et le cycle maximal est fixé à 1500. Avec ces paramètres, on
obtient les résultats montrés sur les figures III.3 et III.5. La performance de l’approche est
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
évaluée dans le Tableau III.2. Les figures III.4 et III.6 illustrent l’évolution de l’erreur
quadratique moyenne en fonction des itérations.
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Figure III.4 : La variation de l’erreur MSE end fonction des itérations (LVDT-1)
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Figure III.6: La variation de l’erreur MSE end fonction des itérations (LVDT-2)
- Le compensateur basé sur le réseau ANN optimisé par les algorithmes génétiques (ANN-
GA)
Le Tableau III.3 résume les performances obtenues par l’emploi des différentes approches
de compensation de non-linéarité. D’après ces résultats, la performance du modèle FLANN-
ABC est nettement supérieure avec une erreur moyenne d’estimation de 0,000260138 réalisée
au cours d’un temps moyen d’apprentissage de l’ordre de 9.476907 secondes.
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Sinus 0 0.0087
ELM [3]
Sigmoïde 0.156 0.0088
F=0.4
CR=0.9
Algorithme DE
1,49.e+03 0.000311
[3]
NP=100
Pour mieux appréhender les différences entre les approches de compensation de non-
linéarité étudiées, nous avons convenu de reproduire les tracés des caractéristiques du LVDT-
1 et LVDT-2 avant et après compensation telles qu’elles ont été reportées dans la référence [3].
Leur illustration est donnée par souci de comparaison entre les résultats que nous avions obtenus
par l’approche FLANN-ABC. Celles-ci sont montrées en Figures III.7-III.12.
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Le LVDT du laboratoire est un LVDT du type KL-68004 (figure III.11) qui est caractérisé
par :
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Le banc d’essai est du type KL-61001A (figure III.12) qui comprend les éléments suivants :
Bloc d’alimentation
Port d’interface USB
Affichage du statut et DCV
Puce unique et EPROM
Convertisseurs A/D et D/A
Amplificateurs
Sélecteurs
Potentiomètre
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Le circuit de conditionnement est assuré par le module KL-63008 (figure III.13) que est
constitué par :
Des diodes
Des amplificateurs
Des résistances
Des transistors
Les données obtenues en effectuant des expériences sur le LVDT du laboratoire sont données
dans le Tableau III.4. La courbe de réponse de sortie du LVDT du laboratoire est représentée
sur la Figure III.14
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
-5.18 -2.15
-4.93 -2.04
-4.44 -1.84
-3.51 -1.44
-3.03 -1.24
-1.72 -0.69
-1.19 -0.47
-0.92 -0.15
-0.13 -0.04
0.12 0.05
0.53 0.22
1.24 0.52
1.64 0.68
2.31 0.96
2.51 1.04
2.95 1.23
3.55 1.48
4.19 1.76
4.71 1.98
5.02 2.11
5.97 2.51
7.37 3.25
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
Il peut être conclu à partir de la figure III.16 , que la relation entre le déplacement d'entrée
et la tension de sortie du LVDT comporte une zone de non-linéarité qu’il est important de
compenser pour une utilisation fiable et correcte.
En appliquant notre modèle FLANN optimisé par l’algorithme d’optimisation ABC sur le
LVDT du laboratoire, on a trouvé les résultats indiqués sur le tableau III.5 et la figure III.17.
L’erreur moyenne d’estimation du modèle inverse du LVDT est illustrée par la figure III.18.
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
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Chapitre III Compensation de la non-linéarité du transducteur LVDT
D’après les résultats obtenus, il est facile de constater que le modèle FLANN-ABC a permis
de calculer le modèle inverse de la caractéristique du LVDT du laboratoire, que l’on est arrivé
à exploiter efficacement pour la compensation de sa non-linéarité.
III.7 Conclusion:
Dans ce chapitre, on a proposé un modèle de compensation de la non-linéarité des
transducteurs LVDT basé sur le réseau FLANN optimisé par l’algorithme ABC. Le modèle
proposé est validé sur les données de deux différents LVDT « LVDT-1 et LVDT-2 »reprises
de la littérature ainsi que sur nos propres données expérimentales prélevées sur le LVDT
disponible au niveau de notre laboratoire.. Les performances obtenues sont comparés aux
résultats obtenus à l’aide d’autres méthodes avancées.
Il est clair que le modèle FLANN-ABC donne les meilleurs résultats avec un temps
d’exécution court, et une meilleure erreur moyenne d’estimation du modèle inverse.
Les résultats préliminaires ont montré que le développement de nouveaux modèles basés
sur les principes des abeilles pourrait certainement contribuer à la résolution de problèmes
plus complexes.
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CONCLUSION GENERALE
La qualité de la mesure dans une chaine d’acquisition simple ou complexe est l’une des
préoccupations majeures auxquelles sont confrontés les opérateurs industriels. L’objet de notre
travail s’inscrit au cœur de cette problématique, à travers duquel nous nous sommes attelés à
traiter le problème de compensation de la non-linéarité des transducteurs de déplacement
inductifs à transformateur différentiel LVDT. Ce problème qui revient souvent en pratique est
dû à différents facteurs qui sont étroitement liés à la nature physique de l’appareil de mesure et
aux conditions d’exploitation.
Pour mieux appréhender cette problématique, nous avions commencé par introduire les
concepts de base concernant la structure de la chaine de mesure, les déférents types des capteurs
(capteur passif et actif) et les transmetteurs.Nous nous sommes également intéressés aux
transmetteurs intelligents et leurs avantages dans l’industrie. Ensuite, nous avions brièvement
passé en revue les capteurs inductifs de déplacement dont le LVDT en fait partie.
Dans une deuxième phase du travail, on s’est focalisé sur le principe de fonctionnement du
LVDT, les avantages de ce transducteur, ces utilisations et applications dans l’industrie, ainsi
que sa caractéristique position/tension qui présente une allure globalement non linéaire.
La non-linéarité du LVDT doit être compensée pour une utilisation fiable et correcte, surtout
que les domaines d’application de ce transducteur sont multiples et variés et touchent même
des industries très sensibles telles que l’avionique et le médical.
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Il est clair que le modèle FLANN-ABC donne les meilleurs résultats avec un temps
d’exécution court, et une meilleure erreur moyenne d’estimation du modèle inverse.
Les résultats préliminaires ont montré que le développement de nouveaux modèles basés
sur la stratégie d’optimisation par colonies d’abeilles pourrait certainement contribuer à la
résolution de problèmes plus complexes, vu les performances tant prouvées de cette stratégie
méta-heuristique. L’implémentation de l’approche proposée sur cartes d’acquisition constitue
une piste très intéressante pour une extension future de ce travail.
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BIBLIOGRAPHIE
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