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Chapitre I : Rappel de transfert de chaleur
1. Généralités…………………………………………………………….01
2. Conduction………..…………………………………………………..03
3. Convection...…………………………………………………………..06
4. Rayonnement.…………………………………………………………07
5. Exemple industriel…………………………………………………….08
Chapitre II : La combustion
1. Définitions………….…………………………………………………09
2. La flamme.……………………………………………………………09
3. Nature et caractéristiques des combustibles..……………………….10
4. Définition de la chaleur de combustion…...………………………...11
5. Réactions de combustion…...………………………………………...11
6. Composition théorique des fumées………………………………….13
7. Teneur théorique des produits agressifs…………………………….13
8. Pouvoirs calorifiques supérieur et inférieur………………………...14
9. Enthalpie des fumées…………………………………………………14
10. Température de combustion…………………………………………15
11. Brûleurs………………………………………………………………19
Chapitre III : Les fours
1. Utilisation des fours...………………………………………………...21
2. Caractéristiques générales des fours tubulaires……………………...21
3. Constitution d’un four tubulaire……………………………………..24
4. Description des différents types de fours…………………………...27
5. Description détaillée d’un four tubulaire……………………………33
6. Rendement thermique d’un four..……………………………………42
7. Méthodes de nettoyage des tubes d’un four……………………….44
8. Régulation et instruments de contrôle………………………………49
9. Sécurité des fours…………………………………………………….54
Chapitre IV : Les chaudières
1. Composition de l’eau………………………………………………..56
2. Composition de l’eau………………………………………………..57
3. Description de la chaudière………………………………………….66
4. Circuits d’une chaudière……………………………………………..70
5. Description d’une chaudière à foyer intérieur et tubes de fumées… 72
6. Autres types de chaudières……………………………………………73
Chapitre V : Applications
Bibliographie
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1 / Généralités :
) = h S (T1 - T2)
Cependant, cette relation n’est valable qu’au premier ordre, car le plus souvent, le
coefficient h dépend de la température.
Les différents modes de transferts de chaleur seront étudiés en détail dans la suite
de ce cours. Le problème sera de déterminer le coefficient h dans chacun des
modes envisagés ci-après.
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la conduction.
a) la conduction
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2 / CONDUCTION :
dQ dT
O .S
dt dL
dq :quantité de chaleur
dt : temps
dT :température
dL : épaisseur du matériau traversé par le flux de chaleur
S : section traversée par le flux de chaleur
O : coefficient de conductivité thermique du matériau.
On voit que le gradient de température (dT/dL) est négatif dans l’équation ci-
dessus :cela signifie que le flux calorifique va du chaud au froid. le signe du
gradient est opposé à celui du flux.
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Tableau 1
Matériau (W/mxK) Matériau (W/m/K)
Argent 419 Grès 1,8
Cuivre 386 Verre 0,78
Aluminium 204 Chêne 0,17
Laine de
Fer (pur) 73 0,038
verre
Acier Inox 16 Eau 0,556
Mercure 8,2 Air 0,0262
Exemples d’applications.
SO'T 'T
q
L § L ·
¨ ¸
© SO ¹
§ L ·
R ¨ ¸ Résistance thermique
© S .O ¹
1 S .O
K Conductance thermique
RTh L
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Les matériaux constituant la paroi ont des conductivités thermiques qui sont,
respectivement Ȝ1, Ȝ2, Ȝ3.
T1 T 2 T 2 T3 T3 T4
q1 q2 q3
§ L1 · § L2 · § L3 ·
¨ ¸ ¨¨ ¸¸ ¨¨ ¸¸
© O1S ¹ © O2 S ¹ © O3 S ¹
§ L ·
T1 T 4
¨ ¸
© O.s ¹
C’est la résistance thermique donc q
¦RThermique
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2 3 L O T 1 T 2
Q
r
Ln e
ri
4 3 L O re ri T 1 T 2
Q
re ri
Toujours T1 est supérieure à T2
3 / CONVECTION :
Le transfert de chaleur par convection apparaît entre deux phases dont
l'une au moins est mobile, en présence d'une différence de
température. Le mouvement des phases peut être provoqué par une
dégradation d'énergie mécanique, le transfert de chaleur est dit de
convection forcée. Le mouvement peut être provoqué par l'existence
même du transfert de chaleur par suite de l'apparition dans le milieu
d'une différence de masse volumique, le transfert de chaleur est dit de
convection naturelle ou libre. Dans ce qui suit, nous nous limiterons au
transfert de chaleur par convection forcée qui est le mode de transfert
de chaleur essentiel pour de nombreux appareils industriels de transfert
de l'énergie thermique.
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3.a- Applications:
- faire bouillir de l’eau dans une casserole
- évaporateur, condenseur, échangeur dans un procédé
- radiateur associe au moteur d’une voiture.
Le flux de chaleur transmis par convection entre une surface et un fluide est donné
par la relation suivante :
QC = h S ( Ts - Tf ) NEWTON
Avec
Qc : le flux de chaleur par convection (KCAL/hr)
hc : coefficient d’échange de chaleur (KCAL/hm2°C)
S : surface d’échange (m2) où surface de contact entre le fluide et le solide
(ts-tf) :différence de température entre la surface du solide Ts et celle du fluide tf
.loin de la surface(°C).
4 / Rayonnement
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NB :
- Si toute l’énergie incidente est absorbée le corps est appelé corps noir
- Si une partie de l’énergie est absorbée, mais que cette partie est constante
quelque soit la longueur d’onde de l’énergie incidente, le corps est appelé corps
gris (dans le cas contraire, c’est un corps coloré).
- Si aucune énergie ne traverse le corps,ce corps est appelé opaque (le
contraire de transparent)
Avec :
Qr :flux de chaleur échangé par rayonnement entre corps 1 et 2
V: La constante de Boltzmann = 4.88.10-8Kcal / h.m2(°K)4
S : surface du corps 1
H: Facteur qui tient compte des facteurs d’emmisivité des deux corps et des
géométries relatives.
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CHAPITRE II : La combustion
1 - Définitions :
• Combustion neutre : combustion sans excès d’air, ni défaut d’air et sans imbrûlés.
• Combustion oxydante : combustion effectuée avec excès d’air ; mais l’excès d’air n’est
pas une garantie de combustion complète (sans imbrûlés).
** Impératifs de la combustion :
** Vitesse de déflagration Vd :
• Du combustible (elle est environ trois fois plus pour l’hydrogène que pour les
hydrocarbures);
• De la température initiale ;
• Elle croit avec le diamètre du conduit et la turbulence.
2-La flamme :
La flamme est le volume dans lequel s’effectue les réactions de combustions ; il peut être
plus grand que la partie visible qui est couramment considérée comme la flamme.
On peut distinguer deux sortes de flammes selon la manière dans s’effectuent les mélanges
comburant /combustible :
On peut, bien entendu, avoir des flammes pour lesquelles on se situe entre ces deux limites.
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Flamme de diffusion
Le combustible gazeux et le comburant sont introduits séparemment .Par diffusion les deux
gaz vont se mélanger progressivement .Le mélange sera d’autant plus accentué que la
turbulence sera forte .La longueur de la flamme est grande par rapport à celle obtenue avec
une flamme de prémélange .
Le combustible liquide est pulvérisé en fines gouttelettes. Les gouttelettes vont, par détente
et chauffage dans l’ouvreau du brûleur, se vaporiser et éventuellement cokefier. les vapeurs
vont diffuser dans le comburant, le comburant va diffuser dans le sens contraire pour venir
oxyder les particules de coke. Globalement on a ainsi une flamme de diffusion.
Les principaux combustibles utilisés dans les fours pétroliers et pétrochimiques sont :
• Gaz naturel
• Fuel - gaz de raffinerie
• Fuel-oils légers et lourds
• Résidus légers et lourds
• Essences
Fuel-gaz de raffinerie
Poids moléculaires …………………..de 8 à 35
H2 (% vol.)………………………… 5% en moyenne
PCI (kcal/kg )……………………….....1500 à15000
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Fuel-oils
PCI (kcal/kg )…………………………… 9500 à 9800
Soufre (% Poids)…………………………4 à 5
Viscosité (cSK à 50°c)…………………... 0 à 1500
Densité ………………………………….0.8 à 1
Vanadium………………………………..jusqu’à400 ppm
5- Réaction de combustion
• Dimensionner le four
• Dimensionner les carnaux et la cheminée
• Evaluer la quantité de produit agressifs libérée.
Les principales réactions de combustion neutres sont données dans le tableau ci-dessous,
avec une température de référence 0°c.
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Ces réaction permettent de déterminer la quantité d’air nécessaire aux brûleurs ainsi que la
composition et la quantité de fumées sèche et humide produites à partir d’un combustible
déterminé.
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On obtient ces valeurs à partir du nombre de molécule des constituants que l’on détermine
à l’aide des équations des réactions.
Soit par les principaux constituants de fumées humides provenant de la combustion de 1kg
de combustible :
Il vient :
Les principaux produits agressifs contenus dans les fumées produites par les combustibles
utilisés sont le CO2, le SO2 et le NO.
Les valeurs spécifiques de ses constituants sont données en tête du tableau ci-contre.
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On appelle pouvoir calorifique inférieur (PCI) la quantité de chaleur dégagée dan les
mêmes conditions que le PCS, mais en admettant que la vapeur provenant de la réaction de
combustion n’est pas condensé.
Les deux valeurs sont liées pour les gaz et les liquides par des relations respectives
suivantes en négligeant la contraction du mélange combustible et comburant :
L’enthalpie des fumées est la chaleur spécifique de ces fumées a cette température.
La chaleur spécifique moléculaire des gaz constituants les fumées varie en fonction de la
température suivant les formules ci-après, lesquelles peuvent être utilisées sans grands
risques d’erreurs pour les niveaux de températures considérés exprimés en degrés Celsius :
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10-Température de combustion :
-Température théorique
-Température potentielle ou température théorique avec excès d’air
-Température effective
-Température pratique ou température d’équilibre.
C’est la température que prendraient les produits d’une combustion si celle-ci était neutre,
complète et athermane. La température théorique est donnée par la formule :
Tt = T + PCI / F.c
T : température ambiante
PCI : exprimé en kcal/kg
F : quantité de fumées en kg
c : chaleur spécifique en kcal/kg, degré Celsius avec en première approximation :
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Température de
Nature combustion
Pour air à 0° c
H2 2 000°c
CO 2 142°c
CH4 1 850°c
C2H2 2 400°c
C’est la température que prendraient les produits d’une combustion complète et athermane
avec excès d’air.
La température potentielle est donnée par la même formule que la température théorique
avec la quantité de fumées F1 calculée en fonction de l’excès d’air, d’où :
Tt = T + PCI / F.c
Cette température caractérise l’excès d’air nécessité par les types de l’équipement de
chauffe et de la chambre de combustion combinés pour brûler correctement le combustible
considéré. Elle permet également de situer le niveau thermique des fumées dans les
différentes zones d’échange et contribue pour une large part au dimensionnement de la
zone de convection.
C’est la température que prendrait les produits d’une combustion complète et athermane
avec excès d’air compte tenu de la chaleur absorbée par les dissociations qui se produisent
dans les fumées
te = T + PCI - Qd
F1 c
Avec Qd = chaleur de dissociation.
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Le calcul de te se fait par approximations successives en supposant au départ que te, ce qui
permet de calculer Qd d’après la composition des fumées et les constantes d’équilibre
chimique.
La température pratique de combustion, appelée aussi température d’équilibre, est celle que
l’on obtiendrait si la flamme était à une température uniforme.
Si l’on pose :
il vient :
Si l’on pose :
p = quantité de combustible en kg ou en m3 brûlée en 1 heure
Q = flux de chaleur rayonnée par la flamme en kcal/h
Il vient :
Q = pq (2)
Or on démontre que :
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Il en résulte que :
Il convient d’attirer l’attention sur l’équation qui permet d’expliquer le phénomène que
nous appellerons « paradoxe des flammes chauffantes ».
L’équation
Q = UµS [(tpr + 273)4 – (t + 273)4]
Montre que, si U µ S ont des valeurs données, la flamme chauffe d’autant plus que tpr est
élevé. Cela signifie en langage vulgaire q’une flamme de surface (S) et de nature (U)
données, contenue dans un foyer donné (µ) dont les parois sont à une température donnée
(t) chauffe d’autant plus que sa température est plus élevé.
On pourrait être tenté de croire que de deux flammes quelconques c’est toujours la plus
chaude qui chauffe le plus. Or, cela n’est pas nécessairement vrai.
Brûlons du gaz haut fourneau dans un foyer de chaudière. La flamme est à peine visible et
son rayonnement est extrêmement faible. Carburons la flamme par une petite injection de
benzène. Elle devient brillante et son rayonnement augmente dans une proportion
considérable. Pourtant, si l’on mesure la température de la flamme dans les deux cas avec
un pyromètre à aspiration, on trouve que la température de la deuxième flamme est plus
faible.
Ce résultat s’explique par l’équation dans laquelle tpr a diminué mais U a augmenté de sorte
que, dans l’ensemble, Q a augmenté. On peut d’ailleurs pousser plus loin le raisonnement
et montrer qu’il doit bien en être ainsi.
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DE PCI = tp –T
F1 c
D’où :
Q = P F1 c (tp – tpr)
Puisque PCI et F1 n’ont pas changé, les deux flammes ont la même température potentielle.
On voit ainsi que le flux de chaleur rayonné Q augmente quand la température pratique tpr
diminue. Cela résulte immédiatement d’ailleurs du principe de l’état initial et de l’état
final.
Il semble paradoxal de dire qu’une flamme chauffe plus parce qu’elle est moins chaude. Le
même résultat semble naturel au contraire si l’on dit que la flamme est moins chaude parce
qu’elle chauffe davantage.
Ne pas perdre de vue que cela n’est vrai qu’à égalité de température potentielle ; Si les
températures potentielles sont différentes, il est impossible de prévoir laquelle des deux
flammes a le grand rayonnement.
11.1 . Définition
Les brûleurs ont pour rôle de provoquer le mélange intime de l’air et du combustible en
vue d’obtenir la combustion complète de celui-ci. L’air de combustion est introduit par des
volets d’air réglables du fait, la plupart du temps, de la dépression qui règne dans le four.
Le combustible, gaz ou huile, débouche dans le courant d’air au centre d’un ouvreau
réfractaire qui, par la chaleur qu’il rayonne, assure la stabilité de la flamme.
Un brûleur est conçu pour brûler soit du gaz, soit de l’huile. Certains brûleurs sont équipés
pour brûler l’un ou l’autre combustible.
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Ils sont de deux types : soit à pré mélange (brûleurs à air induit), soit sans pré mélange.
Dans les premiers,
a. Les brûleurs à mélange : une partie de l’air de combustion est mélangé au combustible
avant que celui-ci ne débouche au du brûleur. Ce pré mélange permet d’obtenir une
combustion plus rapide mais ce type de brûleur ne peut être utilisé sur le gaz dans lesquels
la vitesse de propagation de la flamme est élevée (gaz riche en hydrogène).
b. Les brûleurs sans pré mélange : Ils donnent une flamme de diffusion, l’air de
combustion entrant dans le four parallèlement au jet de gaz et diffusant lentement dans
celui-ci. Ils donnent une flamme plus longue et plus lumineuse que ceux à pré mélange.
Pour obtenir la combustion de l’huile, il faut que celle-ci soit finement pulvérisée dans le
courant d’air de combustion. Cette pulvérisation s »’obtient soit à l’aide des vapeurs d’eau,
soit mécaniquement. Dans les brûleurs pulvérisation à la vapeur, l’huile combustible et la
vapeur sont mélangées dans une chambre de mélange et sortent ensemble par l’orifice des
brûleurs sous l’aspect d’une mousse qui se résout en très fines particules. La
consommation de vapeur et d’environ 35% du pois de celle du combustible.
L’huile arrive sous haute pression au nez du brûleur où elle est pulvérisée par la détente
dans l’orifice de sortie.
Ils ont une souplesse de fonctionnement beaucoup plus grande que ceux à
pulvérisation mécanique. Pour ceux-ci, en cas de modification importante de
régime de marche, il est nécessaire de changer l’orifice pour obtenir une
pulvérisation correcte.
L’huile doit être réchauffée avant d’arriver aux brûleurs à une température telle
que sa viscosité soit suffisamment faible ( de l’ordre de 3 à 50 Angler ). D’autre
part, la vapeur de pulvérisation doit être légèrement surchauffée pour être
complètement séchée.
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Pour effectuer cette combustion complète on met de l’air en excès par rapport à la
valeur stœchiométrique. Cet excès d’air augmente la consommation du
combustible, puisque cet air ambiant va être rejeté à la température des fumés. La
perte de rendement due l’excès d’air est d’autant plus forte que la température
des fumés est élevée, donc que le rendement thermique du four est bas. A la
limite, pour un four qui aurait un rendement de 100%, l’excès d’air n’aurait pas
d’importance.
• par u ventilateur pour les brûleurs soufflés (perte de pression dans les brûleurs
jusqu’à environ 250 daPa) leur capacité peut atteindre jusqu’à 80mw ;
• par le tirage du four pour les brûleurs dits à « tirage naturel » (perte de pression
de 6 à 20 daPa) leur capacité peut atteindre 7mw.
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Les usages des fours tubulaires sont multiples mais chaque cas nécessite une
étude particulière dans le but de concevoir le four le plus économique et le mieux
adapté aux conditions imposées.
Le four doit donc être avant tout agence en vue de la combustion d’une quantité
suffisante de combustible .Il devra comporter les brûleurs nécessaires ; ceux-ci
devront pouvoir être alimentés en combustible et en air. Dans la plus part des
fours de raffinerie, l’admission de l’air de combustion dans le four est obtenue par
la dépression qui règne à l’intérieur du four. Cette dépression est elle même due
au tirage de la cheminée.
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Les températures obtenues dans les produits de la combustion sont toujours très
élevées .On peut, d’ailleurs, les augmenter en préchauffant l’air de combustion par
les fumées allant à la cheminées.
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Les échanges thermiques à l’intérieur du four se font à la fois par les trois
mécanismes de la radiation, de la convection et de la conduction.
Les produits de la combustion cèdent leur chaleur aux tubes par radiation et
convection ;à travers les parois de tubes ,le transfert se fait par conduction ; à
l’intérieur des tubes, c’est la convection qui intervient de nouveau ;enfin ,les pertes
calorifiques à travers les murs du four se font par conduction.
La véritable solution qui est celle actuellement utilisée dans les fours modernes est
d’augmenter le nombre de tubes exposés à la radiation et limiter à une valeur
raisonnable la qualité de chaleur qu’ils absorbent par unité de surface.
D’une façon générale, les fours comportent les parties principales suivantes :
3.1-Charpente et casing :
L’enveloppe métallique du four doit être suffisamment renforcée pour résister aux
actions du vent et supporter le faisceau tubulaire .Elle est constituée d’une
ossature en charpente et de tôles boulonnées ou soudées sur cette charpente
.Comme , en général ,la chambre de combustion est en dépression par rapport à
l’atmosphère du fait du tirage de la cheminée ,cette enveloppe doit être
suffisamment étanche pour éviter l ’ entée de l’air parasite qui aurait un effet
préjudiciable sur le rendement du four.
Les parois verticales (ou la sole dans les fours verticaux) sont percées dans
lesquels sont placés les brûleurs .Un certains nombre de regards permettent
d’observer la combustion, la forme des flammes, la tenue des tubes ;des portes
d’accès à l’intérieur du four sont aussi ménagées dans les parois .Ces regards et
ces portes doivent être hermétiquement clos lorsque le four est en service .
Le revêtement des parois intérieures du four est constitué soit d’un mur en briques
réfractaire, soit d’une couche de béton réfractaire.
Les produits réfractaires utilisés dans les fours de raffinerie sont en général
constitués d’argiles ou de terre de diatomée .Ces produits joignent à leur qualité
réfractaire, une faible perte calorifique ; ils sont donc en même temps isolants.
Les bétons sont constitués d’un liant hydraulique ,en général un ciment fondu
,auquel on ajoute en proportion variables ,suivant les conditions d’utilisation ,des
produits tels que granulés de diatomée et de vermiculite .On obtient ,après
séchage pour l’évaporation de l’eau, d’un béton de faible densité ,résistant bien à
des températures de l’ordre de 1000-1200°c et dont la conductibilité thermique est
de l’ordre de 0,25Kcal/m.h.°c .Les bétons sont appliqués au pistolet pneumatique
sur les parois du four ou ils sont maintenus en place par un grillage métallique
tendu sur aiguilles soudées à la paroi intérieure du four.
Les briques réfractaires sont en général rectangulaires (220 x 110 x 65xmm), mais
on utilise aussi des pièces moulées ou découpées dans des briques standard pour
le montage de murs cylindrique ou de voûtes .Les des murs sont liés entre elles
par un coulis au ciment réfractaire spécial .
Les voûtes, ou plafond des fours, sont construites avec des briques de forme
spécial, suspendues par des crochets en acier ou fonte alliés à une série de fers
profilés reliant les parois verticales du four .Les briques présentent une saillie sur
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une partie de leur épaisseur qui vient reposer sur une saillie correspondante de la
partie inférieur de la brique voisine.
MATERIAUX REFRACTAIRE
4.1 - Les fours dits « cabines » à tubes horizontaux : dans ces fours la forme
générale de la zone de radiation est celle d’un parallélépipède, dont la plus grande
longueur est horizontale .Les tubes sont placés horizontalement le long des parois
latérales les plus longues .Les brûleurs sont situés sur la sole, ou sur la partie
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inférieure des murs latéraux les plus longs ou encore sur les murs d’extrémités ne
recevant pas les tubes.
4.2 - Les fours dits « boites » à tubes verticaux : dans ces fours, la forme
générale de la zone de radiation est celles d’un parallélépipède, les tubes sont
placés, dans la plus part des cas, circonférentiellement le long de la paroi
intérieure .Les brûleurs verticaux sont disposés dans la sole du four. La zone de
convection, placée au-dessus de la chambre, est constituée de tubes verticaux
placés directement dans la cheminée, ou de tubes horizontaux, en général très
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4.3 - Les fours cylindriques verticaux : la zone de radiation se présente sous la forme
d’un cylindre à axe vertical .Les brûleurs sont placés sur la sole, à la base du cylindre .La
surface d’échange couvre les parois verticales et présente donc une symétrie circulaire
par rapport au groupe de chauffage.
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4.4 - Les fours à chauffage par murs radiants : La surface d’échange est placée
dans le plan médian de la chambre de combustion. Les brûleurs sont répartis sur
les parois latérales longitudinales.
4.5 - Les fours dits à double chauffe : Dans ces derniers, le plan des tubes
constituant la surface d’échange, et dans le plan médian des rangs de brûleurs.
Pour tous les types de fours cités ci-dessous, à l’exception des cas ou les brûleurs
sont en voûte, la zone de convection peut être située au-dessous de four. La zone
de convection peut également être placé sur le coté de la zone de radiation. Dans
ce dernier cas des carneaux de fumées très chaudes assurent la liaison entre les
deux zones.
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L’air de combustion est introduit dans les brûleurs, soit par la dépression régnant
dans chambre de combustion (brûleur à tirage naturel), soit à l’aide d’un
ventilateur (brûleurs soufflés).
Les valeurs d’excès d’air les plus couramment admises sont, en pour-cent de l’air
stœchiométrique :
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Les dimensions les plus courantes des tubes de four et tolérances sont indiquées
dans le tableau ci-dessous :
Diamètre extérieur
Pouces 1,9 2,375 2,875 3,5 4 4,5 5,563 6,625 8,625 10,75
mm 48,39 60,3 73 88,9 101,6 114,3 141,3 168,3 219,1 273
Epaisseur moyenne
Pouces 0,145 0,154 0,203 0,216 0,226 0,237 0,258 0,280 0,322 0,365
mm 3,68 3,91 5,16 5,49 5,74 6,02 6,55 7,11 8,18 9,27
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5.2 - Matèriau des tubes : le chois du matériau pour le faisceaux des tubes
repose sur les critères suivants :
Les matériaux les plus usités sont dans le tableau ci-dessous, avec la température
maximum d’emploi pour la résistance à l’oxydation par les fumées.
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*Dans les fours les grades H généralement utilisés car le contrôle de la teneur en carbone permet
de meilleures résistances mécaniques à température élevé .
Tableau II. Matières des tubes les plus couramment utilisées et température limites d’emploi.
•Aux fumées ;
•À l’oxydation ;
•À la corrosion par les cendres de combustibles liquides (vanadates,
sulfates …) et présenter une bonne résistance mécanique à chaud (domaine
élastique et fluage).
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Dans certains cas, on utilise des métaux peu ou pas alliés, mais ils sont alors
protégés de l’action des fumées (température, oxydation) par un garnissage
réfractaire .C’est le cas des supports d’extrémités dans les zones de convection.
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• Fibres céramiques :ces fibres céramiques ,d’un diamètre de 3µm ,sont obtenues
par soufflage d’une masse réfractaire sillico-alumineuse fondue à base de produits
extra purs .Elles sont conditionnées sous les formes suivantes :
- matelas de fibre fixés sur les parois du four par des ancrages soudés sur la
tôlerie et constitués, par exemple, de tige et rondelle,
-modules préfabriqués, assemblage de nappes de fibres céramiques sous
forme de cubes (de section 0,3 x 0,3m) que l’on ancre côte à côte sur la tôlerie.
ƒ Fibres minérales : ces fibres sont obtenues par soufflage d’une masse réfractaire
de roches synthétiques fondues .Les panneaux constitués de ces fibres sont très
isolant et utilisés derrière des murs constitués de briques.
5.5 - Brûleurs :
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Les préchauffeur d’air ont été conçu et mis eau point .Ce sont, en fait, des
échangeurs de chaleur entre les fumées et l’air de combustion pour lesquels on
cherche à obtenir des pertes de charge pour éviter l’emploi de ventilateurs, tout en
ayant un bon coefficient de transfert pour diminuer les investissement pour un taux
de récupération de chaleur donné. D’autre part, les effets de la corrosion à
l’acide sulfurique doivent être pris en considération lorsque la température des
fumées à la sortie du préchauffeur est inférieure au point de rosée (170 à 200°c).
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01
On interpose entre les fumées et l’air de combustion un fluide intermédiaire tel que
l’eau sous pression, de l’huile (fig.2). Le caloduc constitue une application
technologique particulière de ce schéma.
Figure 02
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Figure 03
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Figure 04
• les réchauffeurs statiques : ils peuvent être à tubes de fonte ; à plaques d’acier ;
à tubes d’acier.
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NB :
Dans les fours brûlant des combustibles liquides ,il est important d’utiliser des
appareils dans lesquels les espaces de passage des fumées sont de dimensions
suffisantes pour que les encrassements dues aux cendres , ou éventuellement
des suies ,ne conduisent pas rapidement à une obstruction du circuit des fumées .
NB :
¾ Une partie très faible de la chaleur non absorbée est perdue par
conduction à travers les parois du four (1 à 2 % de la quantité libérée aux
brûleurs)
¾ Les pertes les plus importantes sont les pertes à la cheminée, dissipées
dans l’atmosphère par les fumées qui sortent du four à température
assez élevée.
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a) L’excès d’air de combustion : le débit des fumées s’accroît avec l’excès d’air
aussi faible que possible, tout en veillant à obtenir une combustion complète, sans
imbrûlés ; on peut jouer sur ce facteur par un réglage correct de la combustion,
encore que, même avec des brûleurs bien conçus, on ne puisse descendre en
dessous d’une certaine limite car on risque d’avoir une combustion incomplète
dont les inconvénients sont :
Il faut ,toutefois ,signaler que la température des fumées reste toujours supérieure
à la température d’entrée de la charge dans le four .Généralement ,en raffinerie ,le
fluide entrant au four est préchauffé par un système important d’échangeurs .
Remarque :
% (perte aux fumées dû à leur température de rejet) = température des fumes (°c)
20
c) Possibilité et limite à l’amélioration du rendement d’un four :
On peut alors utiliser les fumées pour réchauffer un autre produit plus froid comme
par exemple surchauffer ou même produire de la vapeur d’eau.
Un autre procédé permettant d’améliorer le rendement d’un four, s’il comporte déjà
une zone de convection, et d’installer à la suite de celle-ci un pré chauffeur d’air de
combustion. Les calories ainsi récupérés augmente la qualité de chaleur libéré par
la combustion .Mais, bien sur, il fait que les surfaces d’échange en radiation et
convection soit alors calculées pour permettre l’absorption de cette quantité de
chaleur supplémentaire .Cependant, cet investissement supplémentaire ne peut
souvent se justifier que pour les fours de grande capacité.
Pourtant, il faut signaler qu’on ne peut réduire tout la température des fumées
.Nous virons en effet que le tirage de la cheminée diminue lorsque la températures
fumées diminue : quand le tirage est trop faible, et devient nécessaire d’utiliser un
ventilateur et la consommation d’énergie nécessaire pour ce ventilateur doit être
prise en compte dans le bilan général.
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La méthode classique utilisée pour éliminer ces dépôts repose sur le soufflage des
suies par un jet de vapeur.
Cela peut être réalisé par des lances équipées de nombreux orifices, placées à
demeure dans la zone de convection et par lesquelles est injecté périodiquement
de la vapeur moyenne pression.
Ce dernier type évite de laisser en place dans les fumées chaudes les lances en
dehors des cycles de ramonage et ont une efficacité plutôt supérieure dans la
mesure où le nombre d’orifice d’injection étant limité, le jet de vapeur est plus
concentré sur les surfaces à nettoyer.
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L’efficacité des souffleurs de suie est malgré tout limitée puisque les tubes
concernés protègent leurs voisins de l’impact du jet de vapeur (on ne peut guère
espérer atteindre plus de 3 rangées de tubes au-dessus et au-dessous de la
lance). Cela conduit à la mise ne place d’un grand nombre de ramoneurs et par
suite à une consommation de vapeur relativement importante (environ 300kg de
vapeur par ramoneur et par cycle).
Les cycles de ramonage sont de une fois par quatre à une fois par jour.
Une technique plus récente fait appel à l’émission d’infra -son par un tube de
résonance.
Cette technique plus efficace (puisque les sons se propagent dans toute la zone
de convection) dans la mesure où les zones ne sont pas trop amortie par la
géométrie du four et peu onéreuse (absence de consommation de vapeur) est
mise en oeuvre avec une très grande fréquence (un cycle de 2 minutes tous les
quatre heures,par exemple).
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Ce procédé consiste à nettoyer les tubes du four, généralement par passe par
l’action de la vapeur et de l’air. Le décokage s’accompli habituellement en deux
phases. ECAILLAGE et COMBUSTION.
a) PHASE D’ECAILLAGE :
Pendant cette phase seule la vapeur est injectée à l’entrée d’une passe à un débit
élevé tandis que l’on chauffe.
Le tube est bonifié et le coke est détaché de la paroi par l’action refroidissante de
la vapeur sur les tubes chauds obligeant le coke à se contracter et à se briser.
L’entraînement de la vapeur à grande vitesse et l’action chimique.
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b) PHASE DE COMBUSTION :
Procédure :
a.
régler la pression de la vapeur au surchauffeur.
b.
Ouvrir la vapeur progressivement sur les deux passes du four.
c.
Ouvrir l’eau d’épuration des fumées au ballon de séparation V3.
d.
Après avoir éliminer les hydrocarbures des serpentins on commence la
phase d’écaillage.
e. Avertir la CTE
f. Augmenter progressivement le débit de vapeur dans les passes à 4500kg/h.
g. Augmenter la température dans la zone de convection à 650°C à raison de
100°C/H durant cette phase il est conseillé d’empêcher que la température
de surface des serpentins ne dépasse les 550°C( si la couleur des tubes est
rouge).
h.
Contrôler la vapeur surchauffée.
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x début d’écaillage.
a. renverser la direction du courant de vapeur chaque fois que la concentration
des particules de poussières du coke diminue.
b. Il est recommandé durant cette phase de :
c. Varier le débit de vapeur par réduction intermittente.
d. Injection d’un additif d’air pendant quelques minutes en surveillant
constamment la température des tubes.
e. A contrôler la phase d’écaillage par une prise d’échantillon d’eau à la sortie
du ballon V3.
Après avoir minimisé la présence du coke dans les serpentins pendant l’opération
d’écaillage on procède à la combustion du coke restant par oxydation directe sous
vapeur.
La température de peau des tubes dans cette phase ne doit pas dépasser 550°C.
Quand on note qu’il n’y a plus de combustion on considère que le décokage de
cette passe est terminé.
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8.1-Regulation :
La régulation dans les fours reste simple et se limite à des fonctions essentielles au
contexte pétrolier.
Rappelons que ce contexte interdit, entre autre, d’utiliser dans toute la mesure du possible
des combustibles nobles pour brûler des produits secondaires, que la législation sur la
pollution interdit de rejeter à l’atmosphère sans qu’ils aient subis préalablement certains
traitements.
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Fonctions:
8.1.a- Principe :
Figure 8.1
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Ce schéma comprend :
Dans le cas de chauffe simultanée avec des combustibles liquides et gazeux, seul
le débit de l’un d’entre eux est soumis à la régulation, le second étant réglé à une
valeur constante.
Précisons que l’on peut régler indifféremment sur l’un ou l’autre combustible selon
le programme imposé.
La régulation du débit du fluide process dans les passes d’un four à pour but
d’assurer une répartition égale à 5%prés au maximum dans chacune des passes
d’un four certains exploitants assurent cette répartition à l’aide d’une vanne à
réglage manuel mais, dans la plus part des cas, ce réglage est assuré par un FIC
(Flow Indicator Controller) monté sur chacune des passes.
• un analyseur de O2
•un analyseur de CO2
• un instrument mesurant le débit ou la pression de combustible
• un instrument mesurant le débit ou la pression de comburant
L’utilisation de cette fonction de régulation n’est pas encore très répandue dans
les fours. Les impératifs sur la pollution et la recherche sur l’amélioration du
rendement de la combustion en favorisant l’emploi.
8.2-Instruments de contrôle :
Le contrôle dans les fours est constitué par un ensemble de fonctions dont
l’importance est grande. Elles permettent de s’assurer de la bonne marche du four
et de déceler toutes les anomalies de fonctionnement, lesquels peuvent être la
conséquence d’un mauvais réglage ou les avant-coureur d’une panne.
Notons que les instruments de contrôle assurent aussi des fonctions de sécurité.
Celles-la seront mentionnées dans le chapitre consacré à la sécurité des fours.
8.2.2- thermocouples :
Etant donné les conditions opératoires très sévères d’un four en service et son
budget relativement important, la sécurité de cet équipement est indispensable.
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Les fonctions de sécurité des fours consistent à éliminer tous les risques éventuels
et à réduire à un degré minimal les dangers afin de protéger l’intégrité du matériel
et d’éviter les préjudices humains.
9.1-fonctions de sécurité :
Ce n’est pas l’extinction en elle –même qui est à craindre, mais ses
conséquences. Lorsque un brûleur s’éteint et l’arrivée du combustible a toujours
lieu d’être, l’enceinte des fumée est occupée par un mélange inflammable qui peut
s’allumer au contact d’un point chaud ( pot de suies en ignition ,torche d’allumage
ou brûleur de soutien laissé en service ). La combustion brusque du mélange
donne lieu à une surpression instantanée importante pouvant produire de très
graves dégâts.
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Tout extinction des brûleurs qui dure plus de quelques seconds est détectée par
des cellules sensibles aux radiations des flammes des combustibles utilisés. Les
cellules agissent par l’intermédiaires de relais sur des sécurités montées en série
avec les autres dispositifs : manque d’eau ,manque de pression du combustible ,
insuffisance de température dans le cas de fuel ,manque d’air de combustion
,manque de tirage , etc.…dont l’intervention en service arrête l’installation .
Certaines sécurités doivent être mises hors service, pendant les opérations de
démarrage, pour permettre l’allumage. D’autres doivent agir dans un sens
déterminé, par exemple, le manque de tirage doit déterminer l’arrêt, mais un
manque de combustible ou d’air de soufflage ne doit pas couper le tirage afin de
permettre le balayage…etc.
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NB :
Les sels minéraux sont responsables des tartres et ils sont également
générateurs des phénomènes de primage ou d’entraînement d’eau et de sels
avec la vapeur.
Quant aux facteurs qui déterminent les phénomènes de corrosion, ils sont des
plus variés :
Propriétés dissolvantes :
L’eau dissout les cristaux ioniques, les composés moléculaires, les gaz
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Formation du tartre :
Les facteurs qui provoquent ou favorisent la déposition des sels sur les parois
chaudes (l’entartrage), sont liés à la baisse de solubilité dans l’eau. Il s’agit
essentiellement de :
Conductibilité thermique :
Conclusion
Les gaz dissous dans l’eau ont notamment les actions néfastes suivantes :
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- le gaz carbonique, qui n’est pas nuisible si la vapeur est sèche, génère de
l’acide carbonique en présence de vapeur condensée, ce qui provoque la
désagrégation des surfaces métalliques,
- l’oxygène est également corrosif en milieu humide et son action accélère
celle du gaz carbonique ; l’attaque est visible dans la génératrice basse du
tuyau, là où circule/s’accumule le condensât : on le repère par la présence
de boues dans le condensât, et surtout par la formation de nombreux
chancre de rouille.
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- le TH, ou titre hydrotimétrique, mesure la dureté de l’eau, dans une unité qui
s’appelle le degré hydrotimétrique français (°f).l’analyse hydrotimétrique est
menée par addition à l’eau d’une liqueur de savon.
TH temporaire=TH- TH permanent
Correspondant à la teneur en carbonates et bicarbonates de Ca et Mg
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Le rinçage doit être réalisé avec beaucoup de soin car, si les chlorures
atteignent les aciers inoxydables, ils causent des corrosions inter cristallines
redoutées pour les purgeurs et les vannes de contrôle.
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3- Description de la chaudière :
- Le foyer F
- Le faisceau tubulaire FT
- Les appareils de récupération R
- Les appareils de tirage T
- Les appareils de sécurité S
- Les appareils de dépoussiérage D
Les appareils de tirage provoquent la circulation des gaz brûlés en surmontant les
pertes de charge.
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3.1.1 - Ballons :
Les chaudières sont équipés d’un ballon supérieur où réservoir d’eau et d’un
ballon inférieur. La vapeur occupe la partie supérieur du corps cylindrique et l’eau
occupe la partie inférieur et cela par différence de densité . Le corps cylindrique
supérieur comprend :
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le ballon inférieur est surtout nécessaire lorsque l’eau utilisée de mauvaise qualité,
c'est-à-dire chargée en sels. Ces derniers se précipitent dans une partie de la
chaudière.
Le faisceau tubulaire est constitué par des tubes verticaux ou fortement inclinés,
ces tubes mettent les deux ballons en communication
Leur rôle est d’épuiser le plus possible la chaleur contenue dans les gaz brûlés
avant leurs rejets dans l’atmosphère en améliorant le rendement de la
chaudière.
3.1.3.a - Le surchauffeur :
3.1.3.b - L’économiseur :
C’est un échangeur de chaleur qui sert à récupérer une partie de la chaleur des
fumées sortant de la chaudière à une température assez élevée et à les
transmettre à l’eau d’alimentation.
La chambre de combustion est tapissée de tube d’eau qui composent les surfaces
de chauffe soumises au rayonnement de la flamme
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3.1.6 - Dépoussiérage :
L’eau qui vient d’un bac, s’écoule le long de tube T, placés devant le passage
des fumées.
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NB :
La circulation de l’eau dans les tubes se fait naturellement .en effet, à mesure
que l’eau monte en température elle se charge de bulle de vapeur et devient de
ce fait plus légère : elle a donc tendance à monter.
Par contre dans les tubes d’alimentation venant du ballon, l’eau est moins
chaude, donc plus dense et de ce fait elle descend. Cette circulation naturelle
est dite thermosiphon.
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Elles comprennent :
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CHAPITRE V : Applications
Exo1 :
Les surfaces intérieures des murs d’un grand immeuble doivent être
maintenues à 22°C, alors qua la température de la surface extérieure est
t = -23°c.
L’épaisseur est de 254mm et sont faits d’un matériaux en brique ayant une
conductivité thermique égale à 0.5Kcal / h.m.°c.
Calculer les pertes de chaleur par m2 de surface et par heure.
Exo2 :
Le mur d’un four est composé de deux couches adjacents, la première
d’épaisseur 22.86cm est en brique réfractaire (Ȝ=2kcal/hm°C),la deuxième
d’épaisseur 12.7cm est en briques isolantes (Ȝ=0.1488kcal/h.m.°c).
La température à l’intérieure du four est 1649°C et la conductance par unité de
surface à la paroi intérieur du mur est 58.58kcl/hm2°C.la température de l’air
ambiant est 25°C et la conductance par unité de surface à la paroi extérieure
du mur est 9.764kcal/hm2°C. en négligeant la résistance thermique de joints de
maçonnerie,calculer :
Exo3 :
La paroi d’un échangeur de chaleur est constituée d’une plaque de cuivre de
9.5mm d’épaisseur, les coefficients d’échange de chaleur sur les deux côtés de la
plaque sont 2340 et 6100 kcal/hm2°C correspondants respectivement aux
températures 82°C et 32°c du fluide, en supposant que la conductivité thermique
de la paroi est 327 kcal/hm2°C
Exo4 :
Calculer le flux de chaleur échangé entre le plancher 15ft(de côté), et la voûte .
Les températures du plancher et de la voûte sont respectivement 1094°c et 316°c
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Exemple :
Solution :
Etude de la combustion :
Réactions de combustion :
H2+1/2O2----------------------------------H20
CH4 + 2O2----------------------------------CO2 + 2H2O
C2H6+7/2O2------------------------------2CO2+3H2O
C3H8+5O2---------------------------------3CO2+4H2O
C4H10+13/2O2----------------------------4CO2+5H2O
C5H12+8O2---------------------------------5CO2+6H2O
C6H14+19/2O2-----------------------------6CO2+7H2O
NB:
H2O formée est à l’état vapeur
On se basant sur les réactions de combustion on déduire le tableau suivant
(basse :100Nm3 de gaz combustible)
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AN: V eau=27.94Nm3
M=ȈMiyi= 17.0808kg/kmole
Calcul de la masse volumique du fuel gaz
ȡ=M/V molaire =17.08/22.4=0.76kg/m3
Calcul de la masse molaire des fumées
M=ȈMiyi= 27.6264 kg/kmole
Calcul de la masse volumique des fumées
ȡ=M/V molaire =27.6264/22.4=1.23 kg/m3
Calcul du débit d’air sec nécessaire pour la combustion d’1kg de
combustible
100mole----------------1166.91mole
1mole--------------------11.6691 mole
17.08--------------------11.6691x29
1kg-----------------------x
x = 11.6691x29/17.08=19.81kg d’air
Donc il faut 19.81 kg d’air pour un 1 kg de gaz
Quantité des fumées rapportées à 1 kg de gaz combustible en négligeant
l’humidité de l’air :
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Gaz carbonique-----------------CP=8.5+3.7.10-4t
PCI=206023.80/17.08=12062.28kcal/kg combustible
La chaleur sensible de l’air=mCPǻT=19.81x0.241x25=118.86 kcal
La chaleur sensible du gaz=mCPǻT=1x25x1.985=49.625 kcal
On négligeant les deux chaleurs sensible devant le PCI
Ș= 100-(H fumées/PCI)x100
Ș= 100-(1749.5/12062.28)x100=85.5%
Conclusion :
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