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I.2/ La constante solaire : C’est le flux solaire moyen reçu par une surface plane orientée perpendiculairement aux
rayons solaires en dehors de l’atmosphère terrestre. Les mesures effectuées par la NASA à bord des satellites
avancent une valeur moyenne de 1353 W / m 2 , certains ouvrages avancent la valeur de1390 W / m 2 et d’autres 1367
Les mesures par satellite ont permit d’établir une formule empirique, d’une précision acceptable, donnant la constante
solaire I en fonction du jour j de l’année : I = 1353. (1 + 0.033. cos (0,984. J))
PN
h
Sud X
O δo
α
PS
Ouest
Y
Les angles (h) et () varient au cours de la journée à cause de la rotation de la terre sur elle-même, c'est pour cette
raison qu'un second système de coordonnées a été défini et axé sur la direction des pôles, c'est le système des
coordonnées horaires :
OX’ dans le plan (OX, OZ) est perpendiculaire à OZ’, OY’ vers l’ouest et OZ’ vers le pôle nord.
Z X’
ω
PN Z’ δ
Nord Sud X
O δo
PS
Ouest
Y Y’
25
20
15
10
Déclinaison °
-5
-10
-15
-20
-25
0 50 100 150 200 250 300 350 400
Jour de l'année
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I.4 / Angle d'incidence du rayonnement solaire sur un plan quelconque ():
La question est donc de calculer l'angle () entre un rayon arrivant directement du soleil et la normale à un plan
quelconque (souvent ce plan représente la face avant réceptrice du rayonnement solaire (insolateur par exemple).
L'orientation du capteur solaire est définie par :
a/ son inclinaison (i) : Angle que fait le capteur avec le plan horizontal.
b/ son azimut () : Angle que fait la normale à la surface du capteur et le plan méridien. (voir Figure I.6)
cos = cos h sin i cos (A- ) + cos i sin h
z
i
sud
x
ouest
Y
Un système qui fonctionne toute l’année devra être dimensionné en prenant les valeurs d’ensoleillement les plus
pessimistes.
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En conclusion la terre reçoit l'énergie et du soleil et de l'atmosphère, pour simplifier ces multiples réflexions et
émissions, on subdivise le rayonnement solaire provenant au sol en rayonnement direct et rayonnement diffus,
l'ensemble forme le rayonnement global.
m
m Atmosphère
Fig I.7: Influence de la courbure du globe terrestre sur le trajet parcouru par les RS.
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(m) est la masse atmosphérique lorsque l'incidence est normale à la terre, elle varie quand l'incidence fait un angle α
avec l'horizon. :
m m
sin m
m sin
Les estimations des différentes masses atmosphériques mα sont rapportées à la masse (m) qui prend arbitrairement la
valeur (m=1) pour un trajet normale au sol sous une pression d'un bar au niveau de la mer. Si par exemple (α) est de
30° alors la masse atmosphérique mα sera double du cas où le soleil est normal à la surface considérée et ainsi le
rayonnement qui atteint le sol la moitié de sa valeur.
Absorption par les gaz atmosphériques :
Le principal constituant de l'atmosphère est l'azote moléculaire N2 très stable chimiquement ce qui explique son
abondance. L'oxygène est le second constituant mais le plus important pour la vie, son origine est la photosynthèse
liée à l'énergie solaire. L'absorption par les gaz atmosphériques (Ozone, gaz carbonique, vapeur d'eau…) est assimilée
à une épaisseur d'eau condensable présentant les mêmes caractéristiques d'absorption représentée par le coefficient
(w), qui varie selon les saisons : En hiver, w=1 cm, en été, w=2 cm
Pour une grande période quelconque de l'année, ce coefficient est pris égale à la moyenne pondérée des deux cas
précédent. Quant à la diffusion moléculaire, elle fait intervenir le trajet optique, caractérisé par (mα).
I.8/ Rayonnement solaire au sol : L’atmosphère ne transmet pas la totalité du rayonnement solaire qu’elle reçoit
- Le rayonnement direct est celui qui traverse l’atmosphère sans subir de modifications.
- Le rayonnement diffus est la part du rayonnement solaire diffusé par les particules solides ou liquides en
suspension dans l’atmosphère. Il n’a pas de direction privilégiée.
- Le rayonnement global est la somme du rayonnent direct et diffus.
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Le rayonnement direct reçu par une surface orientée en permanence vers le Soleil et qui reçoit donc le rayonnement
solaire sous une incidence normale est désigné par I.
Rayonnement direct :
On peut évaluer le rayonnement direct sur un plan perpendiculaire au rayonnement solaire par la relation :
TL
I 1370 exp (w.m-2)
0.9 9.4 sin(h)
Où TL est le facteur de trouble de Linke :
Rayonnement diffus
L’éclairement solaire diffus D sur un plan horizontal peut être déterminé de plusieurs manières en fonction des
données disponibles :
Par utilisation de l’expression suivante : D 54.8 sin(h) TL 0.5 sin(h) (w.m-2)
0,7. 109 -3
tg () = = 5.10
1.5 .10 11
soleil terre
d
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Ih : est le rayonnement direct reçu sur une surface horizontale.
cos
On défini également le facteur d’inclinaison Rb= tel que : Idir= Ih. Rb
sinh
La composante directe du rayonnement solaire est donnée par les expressions empiriques suivantes :
a) conditions normales par ciel clair :
-1
I= 1230 exp.[3,8 . sin(h + 1,6)]
Le rayonnement diffus :
Le rayonnement diffus est le rayonnement émis par des obstacles (nuages, sol, bâtiments) et provient de toutes les
directions. La part du rayonnement diffus n’est pas négligeable et peut atteindre 50% du rayonnement global
(selon la situation géographique du lieu).
Les expressions empiriques permettant d'estimer la composante du rayonnement solaire diffus sont ci- dessous :
a) Part du ciel :
* Part du ciel sur une surface horizontale :
- par ciel clair : Dc,h = 125.( sinh )0,4
- par ciel très clair, on multiplie cette dernière expression par 3/4, si le ciel est couvert, on la multiplie par 4/3 .
1 + cos i
* Part du ciel sur une surface d'inclinaison quelconque : Dc(i) = Dc,h. 2
b) Part du sol :
Le tableau suivant donne quelques valeurs de l'albédo pour divers types de sols :
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Nature du sol Albédo (%) Nature du sol albédo (%)
Terre végétale sèche 10 à 25 Neige fraîche 80 à 90
Terre végétale humide 8à9 Béton 3 à 55
Sable sec 18 à 40 Aluminium poli 85
Sable humide 9 à 18 Eau 07
Herbe verte 15 à 26 Sol calcaire 14
Herbe sèche 19 à 32 Goudron 13
Brique sombre 27
entre le lever et le coucher du soleil, le rayonnement instantané a comme expression: G(t) = Gmax.cos(.t)
2.
tel que : = T où T = 2 . t
Calculons Gmax : L'énergie globale reçue du lever jusqu'au coucher du soleil s'écrit :
tc t
2
W G( t ).dt G max. t cos( .t). dt
tl t
2
t
t 2
W .Gmax . t cos( . t).d( . t)
t t
2
t
W= Gmax. .[ sin(2 )-sin(-2 )]
t .W
W= 2.Gmax. D’où Gmax=
2 . t
.W
Enfin G(t) prend l'expression suivante : G(t)= .cos( .t)
2 . t t
W = G* : représente l'apport en ensoleillement par beaux jours.
Pour les journées non ensoleillées, on remplace (W) par (Gm).
Gm: représente l'apport en ensoleillement par ciel couvert qui se calcule de la façon suivante :
( G - G*)
G = (1-Gm + .G* , Gm =
(1-)
est la fraction d'insolation définie comme suit : On mesure, pour une journée, le temps durant lequel a brillé le
soleil. Cette durée est la durée d'insolation quotidienne notée (S).
S
La fraction d'insolation notée (), est par définition : =
t
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Où : t est la durée astronomique du jour (intervalle entre le lever et le coucher du soleil).
A titre d'exemple pour la ville d'Alger, au mois de Mai la durée du jour t = 13,95 heures et la durée moyenne
9,9
d'ensoleillement S = 9,9 heures. La fraction d'insolation pour le mois de Mai à Alger est donc : 13,95 = 0,71
(On appelle jour clair, un jour pour lequel est aux alentours de 0,8, G : est le rayonnement solaire global
en [W/m2]. Le terme (1 - ).Gm représente la moyenne des jours par ciel couvert.
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