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CARACTERISATION
HYDROCHIMIQUE DU SYSTEME
PHREATIQUE COTIER DU SAHEL
DE SFAX, TUNISIE
Habib Smida

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Lassaad Dassi
WATMED 2 - Marrakech 14-17 November 2005

CARACTERISATION HYDROCHIMIQUE DU SYSTEME PHREATIQUE


COTIER DU SAHEL DE SFAX, TUNISIE.

Rouaida Trabelsi, Moncef Zaїri, Idriss Mabrouki, Habib Smida et Hamed Ben
Dhia
Laboratoire Eau, Energie et Environnement, Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sfax,
BP : W, 3038, Sfax, Tunisie. Tel: 216 74 274088, Fax: 216 74 275595

E-mail: : trabrouaida@yahoo.fr; Moncef.zairi@enis.rnu.tn

Introduction
Les ressources en eau constituent le bien économique et environnemental le plus précieux pour les
pays affectés par l'aridité, en particulier ceux du Maghreb, qui connaissent déjà une situation de stress
hydrique. Selon les prévisions, au delà de 2025, ces pays seraient en situation de pénurie d’eau
(moins de 500 m 3 /habitant/an). Cette situation est d'autant plus alarmante pour la Tunisie, qu’elle
dispose des ressources en eau les plus faibles dans la région, et qu’elle est déjà très proche de la
moyenne de 528 m3 /habitant pour l’année 1995 [Ministère de l’environnement, 2001].
Sur un effectif total de 196 aquifères phréatiques recensées à travers le pays, il a été constaté que 54
unités aquifères ont franchi le seuil optimal de l’exploitation de leurs ressources et se trouvent
classées dans la catégorie des nappes aquifères surexploitées à raison de 104 %. Cette moyenne
masque certaines valeurs extrêmes de surexploitation (120 à 130 %) concernant les nappes
phréatiques de la côte Est du Cap Bon et du Sahel de Sousse et de Sfax [Rekaya, 1993, Ministère de
l’environnement, 2001].
Dans les aires côtières, l'agriculture en irrigué constitue une tradition bien ancrée. Les nappes
phréatiques existantes ont été exploitées dans le passé d'une façon harmonieuse et c'est seulement
au cours des dernières décennies, avec le développement de l'agriculture et la prolifération des puits
équipés en groupes motopompes, que l'essoufflement des nappes s'est manifesté. La situation
actuelle dans ces régions est alarmante [Gaaloul, 2003].
La surexploitation des nappes phréatiques dans ces secteurs conjuguée à l’élévation du niveau de la
mer, va déboucher sur une salinisation du sol et des eaux qui représente l’un des plus grave
processus de dégradation des terres. L’intrusion verticale et horizontale des eaux salées présente le
risque majeur [Hsissou, 2001et Post, 2005].
Cette communication décrit l’évolution hydrochimique du système phréatique dans les aires côtières
du bassin de Sfax qui est une étape primordiale pour le choix du type de model d’aménagement
adéquat.
La détermination de l’origine de la salinité des eaux de la nappe a été approchée à partir de l’étude de
l’évolution dans l’espace des éléments chimiques majeurs (HCO3, Cl, SO4, Na, Ca, Mg) et des
éléments mineurs (NO3 et K). Les faciès d’eau et les processus de minéralisation ont été analysés par
des techniques graphiques (Stiff, Durov étendu, Piper et d’éléments pris deux à deux), ainsi une
variation spatiale du chimisme de l’eau de cette nappe est visualisée.

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L’objective spécifique de cette étude est d’identifier : les différentes sources et origines de salinisation,
l’effet des eaux marines sur la qualité des eaux souterraines et l’évolution spatiale de la qualité des
eaux de cette nappe.

Présentation de la zone d’étude


La zone d’étude ‘‘plaine du sahel de Sfax’’ est une partie de la Tunisie orientale, située entre les
parallèles 34°00’ et 35°30’Nord et les méridiens 9°30’ et 11°30’Est, la région forme une bande côtière
qui s’étend sur 180km et un arrière-pays distant de 120km [Maliki, 2000]. (fig 1)
La plaine de sahel de Sfax présente une topographie monotone montrant des monticules à grand
rayon de courbure séparées par de vastes cuvettes, généralement subsidentes, et occupées par des
sebkhas qui sont, du Nord au Sud [Maliki, 2000] : S.El Ghorra ; S.El Jem ; S.Bou Jmel ;
S.Mechiguigue ; S. Noual.
Le réseau hydrographique de la région de Sfax est peu développé [Zébidi, 1989 et Maliki, 2000] vu la
rareté et la faiblesse du régime pluviométrique de la région, ainsi que la nature du paysage steppique,
marqué par l’absence de reliefs important qui sont capables de favoriser le dynamisme de
l’écoulement.
La région est soumise à un climat méditerranéen de type aride à semi-aride. Les températures
présentent une moyenne interannuelle de l’ordre de 20°C. La moyenne interannuelle des
précipitations est de l’ordre de 210mm.
La figure 1 montre la carte géologique simplifiée de la zone d’étude, ce sont surtout les affleurements
du Mio-pliocène et du Quaternaire qui dominent.

Tunis
Algeria

Tunisia Mediterranean
n

Sousse
ea

Marocco
oc

Sfax
ic
nt
la
At

Algeria
Libya
Egypt
Lybia

Mauritania Mali Niger


0 Mahdia
1000 Km 0 1 00 Km

Zéramdine
Kssour Essaf

El Jem

S. El Jem

S. El Gorra Djebeniana

S. Mechéguigue
S. Bou Jemel

I. Kerkenna

Sfax

Mahrés Quaternaire
Pliocène marin
Collines miopliocéne

S. Noual Miocène supérieur


Skhira
Autres affleurements

Trias
Sol de Sebk has
Limite du bassin de Sfax

Figure1. Carte géologique simplifié et de localisation du bassin de Sfax.

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Matériels et méthodes
Un ensemble de 450 échantillons d’eau de nappe a été sélectionnée et étudié. Un GPS (A global
positioning system) est utilisé pour la localisation des points d’eau et la lecture des altitude. Les
mesures effectuées incluent le pH, la conductivité électrique et les températures.
Le dosage du potassium et des sulfates a été effectué par gravimétrie, les chlorures, les nitrates, les
carbonates et le calcium par titrimétrie. La spectrométrie d’absorption atomique est utilisée pour
mesurer les concentrations du magnésium et du sodium. La salinité en terme de TDS est mesure par
évaporation.

Résultats et Interprétation
Cadre hydrogéologique
Les études hydrogéologiques (El Batti, et Adrieux (1977), Hajjem (1980), Zebidi (1989), Beni Akhy
(1994) et Maliki (2000)) menées sur la région ont pu identifiées deux principales formations aquifères;
la première correspond aux système d’aquifère phréatique et la deuxième correspond à la nappe
captive du miocène supérieur.
La premières est facilement accessible mais elle est vulnérable à la pollution et à la surexploitation ; la
deuxième fournis un soulagement aux systèmes d’aquifères libres ces derniers années mais le
problème qu’elle a un caractère fossile et elle est très peu renouvelables.
Le système phréatique qui nous concerne dans cette étude est logé dans les assises sablo-argileuses
du Quaternaire et du Mio-pliocène. Le substratum est constitué d’un imperméable de nature argileuse
à argilomarneuse du Mio-pliocène moyen à inférieur [Hajjem, 1980].
En général, les formations aquifères ont un caractère alluvionnaire et possèdent une géométrie
lenticulaire, une étendue horizontale limitée et une continuité verticale irrégulière [Maliki, 2000].
La figure 2 montre la distribution des niveaux piézomètriques de la nappe phréatique du bassin de
Sfax. La carte traduit un écoulement souterrain pluridirectionnel vers un exutoire principal qui est la
mer, et vers des exutoires secondaires qui sont les sebkhas, la direction générale de l’écoulement est
NW-SE.
Les zone préférentielles de recharge sont les reliefs de Médasse Sidi Saleh et Jbel Aref-Bou Lathieb.
Les lits d’oued constituent des zones d’alimentation de la nappe, ceci est déduit à partir des
perturbations des isopièzes à ces niveaux. Le gradient hydraulique est en moyenne de 3 (10-3), mais
généralement il est très variable en fonction des changements latéraux du faciès de la formation
aquifère et des appels d’eau liés à la surexploitation.

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Figure2. Carte piézomètrique et de localisation des points d’eaux de la nappe phréatique du


bassin de Sfax

Etude de la qualité des eaux


La figure 3 montre la distribution des teneurs en chlorures dans les eaux souterraines de l’aquifère. La
carte présente une évolution croissante depuis l’amont vers l’aval.
Dans la partie amont, des teneurs de l’ordre de 500 mg/l sont réparties d’une façon homogène sur
toute la zone d’étude et même aux alentours des sebkhas. Des zones avec des teneurs de l’ordre de
1000 mg/l sont observés au Sud Ouest du bassin prés des dépôts triasiques affleurantes. Dans les
zones côtières les plus fortes teneurs (entre 2000 et 4000 mg/l) sont enregistrés indiquant un mélange
entre les eaux douces et les eaux de mer [Calvache, 1991].

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Figure3. Carte de répartition spatiale des teneurs en chlorures et de localisation des points
d’échantillonnage pour l’année 2002.

Le tableau 1 présente la variabilité et l’ordre de grandeur des paramètres physico-chimiques et des


concentrations en éléments majeurs des eaux de la nappe à l’échelle de tout le secteur étudiée.
Les résultats des analyses chimiques montrent une large variation de la composition chimique des
eaux. Les valeurs de la conductivité électrique varient entre un minimum de 1070 µS/cm et un
maximum de19720 µS/cm. Le pH des eaux varie entre 6.69 et 11.56 avec une moyenne de 7.433. Et,
les salinités varient entre 0.6 g/l et 13.2 g/l avec une moyenne de 5.06 g/l.
Constituants Moyenne Maximum Minimum
pH 7,433 9,88 6,69
TDS (g/l) 4,957 16 0,6298
Conductivité (µS/cm) 6170,626 19720 796
Na (mg/l) 754,698 3050 36
Ca (mg/l) 553,558 1661,994 13,456
Mg (mg/l) 198,168 833,49 7,484
K (mg/l) 13,569 310,2 0,47
Cl (mg/l) 1010,269 5510 27
SO4 (mg/l) 2235,671 7380 162
HCO3 (mg/l) 140,008 834,48 24,4
NO3 (mg/l) 43,883 516,095 0,443
Tableau1. Sommaire statistique des concentrations des différents constituants des eaux
souterraines du bassin de Sfax.

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Cette hétérogénéité chimique de l’aquifère nous conduit à raisonner en considérant la répartition des
analyses suivant des groupes homogènes, déduits à partir des représentations graphiques, en
utilisant les diagramme de Stiff, les diagramme piper , les digrammes de Durov étendues et les
diagramme cartésiens [Hussin, 2004].
Les diagrammes de Stiff (fig 4) ont permis de diviser les eaux de la nappe en quatre groupes
homogènes : I, II, III et IV. La répartition de l’ensemble des échantillons entre ces groupes est de 33%,
23%, 39%, 5% respectivement.
Pour comparer les groupes entre eux et mettre en évidence le type d’anion ou de cation dominant, on
a représenté les analyses chimiques sur le diagramme piper [El Achheb, 2001]. Dans la figure 4, nous
avons reportés les points représentatifs des échantillons d’eau de chaque groupe à part.
Pour le groupe I, on note une dominance des sulfates sur les chlorures et les carbonates. On attribue
à ce groupe un faciès de type Sulfaté calcique. Le deuxième groupe et de même sulfaté calcique mais
avec des taux plus faibles en calcium.
Le diagramme des cations du troisième groupe montre que le faciès est sodique à cause de la
dominance nette du sodium par rapport au calcium et au magnésium, le groupe III est donc de type
sulfaté sodique.
Alors que le groupe IV montre une dominance des chlorures sur les différents autres ions, de ce fait
on l’attribue un faciès de type chloruré.

Figure4. Digramme de Stiff (a) et Diagramme Piper (b) des échantillons d’eaux soutrraines

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Cette notion de groupe des échantillons avec des faciès différents l’un de l’autre correspondait
certainement à des processus chimiques spécifiques. La compréhension de la répartition spatiale des
différentes composées chimiques des eaux souterraines est une étape extrêmement difficile en
présence de plusieurs types d’entrées (précipitation, évaporation, mouvement ascendant et
descendant des eaux, intrusion des eaux marines et activités anthropogéniques) [Pierre, 2005].
Pour essayer de gérer cette difficulté nous avons eu recours à l’utilisation des diagrammes de Durov
étendu.
La figure 5 montre que les échantillons du casier 1 sont des eaux de faible salinité et correspondait à
des eaux d’infiltration de type HCO3-Ca, dans les casiers 2 et 3 on assiste dans l’eau à une
augmentation des concentrations en Na au dépens des concentrations en Ca .Cela est la
conséquence de l’intervention des particule d’argile dans le sédiment qui ont plus d’affinité au Ca que
pour Na, c’est ce qu’on appelle processus d’échange ionique directe [Cardona, 2004].
Dans le casiers 4, Ca et SO4 sont dominant reflétant les réaction de dissolution de la calcite
essentiellement et d’autres minéraux comme le gypse et la dolomite, la figure 6 montre que la plupart
des échantillons du groupe I sont dans le casiers 4.
Dans le casier 5, on rencontre les eaux du groupe I, II et III. Leur composition résulte ainsi des
réactions de mélange des eaux de différentes origines. Les groupe II et III se présentent aussi dans le
casier 6 avec une abondance plus importante du groupe III indiquant une richesse plus importante en
ion sodium.
La majorité des échantillons du groupe IV se localise dans les casiers 8 et 9.
Dans le casier 7 Cl et Ca sont les ions dominant, dans le casier 8 seul Cl est dominant et dans le
casier 9 Cl et Na sont dominant, ce sont les ions caractéristiques de l’eau de mer. Cette analyse
reflète les réactions d’échange ionique inverse que subit l’eau de type Na-Cl et avec lesquelles le Na
est réduit préférentiellement en faveur du Ca. Cette tendance d’échange n’est évidente que dans les
zones côtières qui subissent l’effet de l’intrusion marine [Petelas, 1999].

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(a) (b)

(c) (d)

Figure5. Représentation du Diagramme de Durov étendu pour les échantillons du groupe I (a),
II (b), III (c), et IV (d).

La figure 6 montre la corrélation entre NO3 et Cl pour les quatre groupes. On remarque que le groupe
III la plus importante corrélation, un effet qui dérive de l’évapotranspiration des fertilisants.
Dans les conditions d’aridité, le phénomène de retour des eaux d’irrigation conduit à une
augmentation des teneurs en quelques constituants chimique de l’eau souterraine suite à un nombre
de processus à savoir : l’évapotranpiration, dissolution des minéraux, solution des fertilisants et les
résidus de l’agricultures. On assiste ainsi à une diminution des teneurs en Ca, HCO3 et SO4 en
faveur du Na, K, Cl et NO3 [Cardona, 2004].
Les valeurs importantes des teneurs en nitrates qui peuvent allez même jusqu’au 500 mg/l et les
fortes corrélations entre NO3 et Cl du groupe III, déduit à partie du calcul des coefficient de
corrélation, suggère l’importance de l’impact des activités agricole sur les eaux de la nappe phréatique
du bassin de Sfax. Et cela, explique l’augmentation des teneurs en sodium pour ce groupe
d’échantillons.

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500 NO3(mg/l)
450
400
350 G1
300 G2
250 G3
200
G4
150
100
50 Cl (mg/l)
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000

Figure6. Evolution des nitrates en fonction des chlorures des quatre groupes

Conclusion
Suite au développement socio-économique résultant de l’évolution industrielle et agricole, la région du
Sahel de Sfax montre un besoin incessant de ressources en eaux douces.
Ces eaux sont en partie fournies à partir de la nappe phréatique qui se trouvait de plus en plus
sollicitée, ainsi une dégradation quantitative et qualitative est identifiée.
L’identification des processus géochimique qui contrôlent l’évolution de la minéralisation des eaux est
essentielle pour la prédiction à long terme de la qualité des eaux des systèmes aquifère [Petelas,
1999].]
L’étude hydrochimique a permis de caractériser la salinisation que subit la nappe phréatique du Sahel
de Sfax, ainsi la minéralisation se fait par la dissolution du gypse et du calcite de l’encaissant, par les
réactions ioniques directes et inverse, par l’impact des activités agricoles et par l’intrusion des eaux
salées dans les zones côtières et plus précisément sur les côtes Nord (Djebeniana). Cette hypothèse
d’intrusion marine est justifiée par les fortes teneurs en chlorures, la détection d’un faciès chloruré
sodique et la présence des réactions d’échange ionique inverse qui sont caractéristiques des
mouvements de mélange des eaux douces avec les eaux de mer.
Cette étude offre une opportunité d’identifier les processus et les réactions chimiques qui gouvernent
la minéralisation et caractériser les sources et les origines de la salinisation. Dans une deuxième
étape, l’analyse de l’historique de la pézométrie et de la qualité des eaux souterraines de la zone et le
contrôle de l’état de la nappe sont nécessaire pour modeler le phénomène et tester les différents
scénarios nécessaires pour choisir les meilleurs qui seront exécutés au cours de la modification [Bear,
2001].

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