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Pr B. HAMZA
Président du Comité National d’Ethique Médicale
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2°-/ Ce droit à la santé a un coût qui intègre
nécessairement des considérations économiques. Il est tributaire
d’une triple spirale :
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une large consultation à la section technique. Celle-ci a d’abord,
établi un état des lieux avec les données relatives à la situation
sanitaire de la Tunisie, aux dépenses de santé et aux régimes
d’assurance-maladie.
Le Comité a écouté les points de vue d’un certain nombre
de responsables de la discipline médicale, celle-ci ayant été
évoquée tant au point de vue technique, que financier et éthique.
C’est à partir de cette consultation, que le Comité a choisi
de consacrer la 3ème Conférence annuelle, ouverte au public, à ce
sujet, ce qui lui a permis d’écouter des compétences médicales
et non médicales. Le débat qui s’est instauré, les diverses
approches qui s’y sont développées ont contribué à une
meilleure connaissance du thème et ont été l’objet de la réponse
à la saisine de monsieur le Ministre de la Santé publique.
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la thérapie par substitution d’organes et au recours à la
génétique qui permettent d’agir efficacement ou en amont du
processus morbide.
C’est certes la rançon du progrès, mais de plus en plus, il y
a une tendance à diversifier les investigations, une
médicalisation sous-couvert de la dynamique du progrès.
S’agissant des coûts, l’on peut l’aborder sous deux
aspects :
- la légitimité des coûts ;
- l’efficacité des dépenses.
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rapide évolution des techniques, des thérapeutiques et les
conséquences économiques
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Par ailleurs, le CNEM estime qu’une place particulière
doit être consacrée à la prévention.
A l’évidence la démarche consistant à intervenir en
amont de la maladie ou de risque s’inscrit idéalement dans
l’éthique.