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Dr Stéphanie Chacar
Février 2019
Exemple : Obésité
1 Les composants du poids corporel
2 Les graisses corporelles
3 La composition du tissu adipeux
Les adipocytes
4 Etiologie de l’obésité
5 Evaluation de l’obésité
6 Types de l’obésité
7 Gestion de l’obésité chez les adultes
- Stratégies de modification du mode de vie
- Intervention nutritionnelle
- Les diètes
Exemple : Obésité
8 Gestion de l’obésité chez les enfants
- Causes de l’obésité
- Conséquences
- Evaluation
- Intervention nutritionnelle
Les composants du poids corporel
Le corps est défini comme un modèle bi-compartimental:
- La masse grasse :
Elle comprend les graisses de réserve (tissu adipeux) aussi bien que
les graisses de constitution.
• Chez l’homme: 10 à 25 %
• Chez la femme: 18 à 30 %
1) La différentiation des progéniteurs d’adipocytes en une cellule constituée par une vacuole
lipidique.
2) Les petits adipocytes nouvellement différenciés accumulent progressivement plus de
lipides au fil du temps et se différencient en adipocytes matures.
3) Quand un adipocyte atteint sa capacité maximale d’hypertrophie, il meurt et il sera
attaqué par les macrophages ce qui entraîne une inflammation des tissus et un
dysfonctionnement des adipocytes.
Les adipocytes du tissu adipeux blanc
• L’hyperplasie :
- Le nombre des adipocytes augmente chez les enfants ayant un poids normal et
obèses jusqu’à l’adolescence mais il augmente plus rapidement chez les obèses.
- Elle peut avoir lieu à l'âge adulte quand les adipocytes atteignent leur taille
maximale et que l’apport énergétique continue à surpasser les dépenses.
- S’il y a un regain d’adiposité avant l'âge de 5 ans et ½, ceci est un indicateur que
l’enfant sera en surpoids ou obèse à l'âge de 16 ans et durant l'âge adulte.
Les adipocytes du tissu adipeux blanc
• L’hypertrophie:
- Avec la perte de poids (de graisses), c’est la taille des adipocytes qui
diminue mais pas leur nombre!!!
• Facteurs environnementaux
- Influences socio-culturelles
- Influences psychologiques
- Mode de vie
• Habitudes alimentaires
• Activité physique
Neuromédiateurs hormonaux
• La noradrénaline et la dopamine :
Elles sont sécrétées par le SNS en réponse à la prise alimentaire, elles agissent sur
l’hypothalamus pour stimuler la satiété.
• L’adrénaline :
Le jeûne et la faim diminuent l’activité du SNS et induisent une augmentation de
l’activité de la médullo-surrénale avec augmentation de sécrétion de l’adrénaline qui
mobilise les substrats de réserve pour les besoins énergétiques de l’organisme.
• Sérotonine et neuropeptide Y :
- La baisse du taux cérébral de sérotonine et l’augmentation du taux de
Neuropeptide Y sont associées à une stimulation de l’appétit pour les HCO.
- Le Neuropeptide Y augmente en cas de jeûne et peut être un facteur qui aboutit à
une augmentation de l’appétit après un régime.
• Les incrétines :
- Des peptides intestinaux secrétés suite à un repas
- Stimulent la sécrétion d’insuline par les cellules ß pancréatiques
- Réduisent la sécrétion de glucagon par les cellules α pancréatiques
- Réduisent la vidange gastrique et pourraient même induire directement une
diminution de la prise alimentaire
• La cholécystokinine ou CKK :
- Secrétée par le grêle et inhibe la prise alimentaire
- Stimulée par l’arrivée de graisses et de protéines dans l’intestin
- Stimule la contraction de la vésicule biliaire et stimule les secrétions du pancréas
exocrine
Peptides gastro-intestinaux
• La bombésine :
- Secrétée par les cellules nerveuses du tube digestif.
- Réduit la prise alimentaire et stimule la sécrétion de CKK.
• L’apolipoprotéine A 4 :
- Synthétisée et secrétée par l’intestin au moment de la sécrétion lymphatique des
chylomicrons.
- Après son passage dans la circulation, une petite portion de l’Apo A4 traverse la
barrière hémato-méningée et inhibe l’appétit par action sur des récepteurs
cérébraux.
• L’entérostatine :
- Une portion de la lipase pancréatique.
- Stimule la satiété suite à un repas riche en lipides.
• Le peptide YY3-36 :
- Sécrété par les cellules endocrines du grêle et du côlon en réponse à la prise
alimentaire.
- Inhibe la sécrétion du Neuropeptide Y au niveau de l’hypothalamus induisant une
inhibition de l’appétit (stimulation de la satiété).
Hormones régulatrices de la prise alimentaire
• Insuline :
- Agit sur le SNC tout en inhibant l’apport alimentaire et agit sur les tissus
périphériques pour stimuler la lipogenèse.
- Une diminution de l’activité de l’insuline induit une réduction de l’activité du SNS
et par conséquent une diminution de la thermogenèse.
• Leptine :
- C’est une adipocytokine qui renseigne le cerveau sur la quantité de graisses
emmagasinée dans l’organisme.
- Sa sécrétion par le tissu adipeux est proportionnelle au pourcentage de graisses
corporelles.
- Au niveau de l’hypothalamus, elle inhibe le Neuropeptide Y ce qui diminue
l’appétit.
• Ghréline :
- C’est l’hormone de la faim qui est produite par l’estomac.
- Agit sur l’hypothalamus pour stimuler l’appétit et sur les autres tissus pour
diminuer l’oxydation des graisses.
Hormones régulatrices de la prise alimentaire
• Adiponectine :
- Secrétée par les cellules adipeuses.
- Intervient dans la sensibilisation des tissus à l’action de l’insuline.
- Permet de garder une insulinémie modérée ou basse, ce qui est favorable à
l’inhibition du gain de poids.
• Hormones thyroïdiennes :
- Modulent la réponse tissulaire aux catécholamines secrétés par le SNS.
- Une baisse de la T3 diminue la réponse tissulaire au SNS => gain de poids chez les
obèses
• Résistine :
- Une adipocytokine exprimée principalement dans les adipocytes.
- Elle antagonise l’action de l’insuline.
• Visfatine :
- Une adipocytokine sécrétée par le tissu adipeux.
- Exerce un effet analogue à celui de l’insuline.
- Son taux sanguin augmente avec l’adiposité et la résistance à l’insuline.
Facteurs régulateurs de la dépense énergétique
La cause fondamentale du surpoids et de l’obésité est un déséquilibre
énergétique entre les calories consommées et dépensées, associé à
une vie sédentaire.
• Les aliments épicés stimulent et augmentent la TEF dans une proportion de 33%
comparées aux repas sans épices et cet effet peut se prolonger sur plus de 3
heures.
• La TEF est influencée par la résistance à l’insuline (↓), l'âge (↓) et l’activité
physique (↑).
Dépense énergétique liée à l’activité physique
• Non convenable pour les athlètes, les femmes enceintes ou allaitantes et les
personnes > 65 ans
Evaluation de l’obésité
2. Détermination du tour de taille et du pourcentage des graisses
corporelles.
• IRM
- Utilisé pour mesurer la taille des organes viscéraux, la taille du squelette et la
distribution de la graisse intra-abdominale.
- Méthode non invasive mais coûteuse.
2 types d’obésité
• Les dépenses sont énormes => chercher des plats moins chers.
• La réduction des apports doit se faire de façon équilibrée. Il est illusoire d’insister sur des
régimes trop restrictifs, qui seraient fatalement déséquilibrés.
• Rétablir une alimentation équilibrée en corrigeant les principales erreurs : petits déjeuners
inexistants, repas sautés, pulsions alimentaires caloriques, grignotage, boissons alcoolisées,
alimentation non diversifiée et la sédentarité.
6. Aide sociale
Stratégies de modification du mode de vie
1. Fixation d’objectifs faciles à atteindre
• Faire les achats des denrées alimentaires selon une liste préétablie.
• Ne pas laisser les assiettes pleines à table en dehors des heures des
repas.
Stratégies de modification du mode de vie
4. Faire face aux obstacles
1 A. Identifier et définir les problèmes 1 B. Identifier et définir les problèmes
du poids (surpoids, obésité, obésité des habitudes alimentaires et identifier
sévère, obésité morbide) les émotions stimulant la prise
alimentaire
• Bien dormir.
6. Aide sociale
• Les apports caloriques habituels vont de 1200 à 1800 par jour mais
ne devraient pas être inférieurs à 800.
Glucides
Les besoins en HCO doivent constituer environ 55 % des besoins
énergétiques. Favoriser la consommation des glucides complexes
riches en fibres.
Fibres alimentaires
Un régime riche en fibres alimentaires (35 à 38 g/jour) favorise une
perte de poids via la suppression de l’appétit.
Intervention nutritionnelle
Lipides
• Les recommandations actuelles tendent vers un apport en lipides
inférieur à 30%, riche en acides gras mono et polyinsaturés.
Intermittent fasting
Intermittent fasting Volumetric
Intermittent diet
fasting
Ketogenicfasting
Intermittent diet
Detox diet
Intermittent fasting
Mediterranean diet
Intermittent fasting
Intermittent fasting
Paleo diet
Intermittent
Whole30fasting
diet Mind diet
Intermittent fasting
Les diètes (lifestyle diets) – Jeûne intermittent
Consommation d’aliments
permise
Période de jeûne
• Diète équilibrée!!
Les diètes (lifestyle diets) – Régime volumineux
• Consiste à consommer des aliments volumineux et pauvres en Calories.
• One treat per day : popcorn, ice cream écrémé, peanut butter.
Diète cétogène =
En l'absence de glucides, l’organisme va utiliser les
matières grasses pour fabriquer de petites molécules
appelées cétones ou corps cétoniques qui vont alors
servir d'énergie.
« Il s'agit de pousser l'organisme à fabriquer sa propre
énergie à partir du gras ».
Les diètes (lifestyle diets) : Diète cétogène
• Consommer les graisses provenant de l’huile d’olive, de l’avocat,
huile de coco … éviter les graisses trans.
• Les gens ne peuvent pas suivre cette diète pour longtemps => Faire
attention comment introduire les HCO de nouveau d’une façon
saine.
Les diètes (lifestyle diets) : Diète détox
• Détox = éliminer les toxines et les produits chimiques de l’organisme
provenant de la pollution, des cigarettes, de l’alcool, d’une
alimentation déséquilibrée, des pesticides …
• Notre organisme est fait pour éliminer ces toxines : le système digestif,
les poumons, les reins, le foie, la peau, le système lymphatique.
• Les gens ont recours au détox pour se soulager après prise excessive
d’aliments.
• Les aliments permis sont les fruits, les légumes, les fruits
oléagineux, la viande maigre, les poissons riches en oméga 3, l’huile
d’olive, l’huile de noix.
• Les aliments interdits sont les céréales (blé, avoine, orge), les
légumineuses (haricots, lentilles…), les produits laitiers, le sucre
raffiné, le sel et les aliments transformés.
Les diètes (lifestyle diets) : Diète Paléo
La diète idéale
• La diète idéale est la diète équilibrée, modérée !!!
• Il s’agit de créer une petite poche dans l’estomac branchée directement sur
l’intestin grêle, en court-circuitant ainsi la partie proximale de l’intestin grêle et le
duodénum => l’alimentation passe directement dans la petite poche de l’estomac,
ensuite dans l’intestin grêle, sans traverser le duodénum ni la première partie
d’intestin grêle.
Procédures chirurgicales – Pontage gastrique
• En moyenne, la réduction de l'excès de poids après une opération de
pontage gastrique est corrélée à environ 30% à 40% du poids initial.
• Ceci arrive uniquement chez les patients qui ont eu un pontage gastrique.
• Recommandations:
- Réduire la consommation du sucre rapide.
- Eviter les fluides hypertoniques.
- Manger de petites portions.
- Bien mastiquer.
- Quantité modérée de graisses.
Procédures chirurgicales – Anneau gastrique
• Sépare l’estomac en 2 poches.
• L’anneau ne joue que sur le volume. Pour perdre du poids, une personne doit
contrôler sa ration calorique et limiter les graisses qui font grossir.
Procédures chirurgicales – La Sleeve gastrectomie
• Procédure chirurgicale généralement effectuée par laparoscopie.
• Les enfants en surpoids et obèses risquent davantage de rester obèses une fois
arrivés à l’âge adulte et de contracter des maladies non transmissibles telles que le
diabète et les maladies cardiovasculaires à un âge plus précoce.
• Les conséquences les plus graves du surpoids et de l’obésité de l’enfant, qui souvent
ne se manifestent pas avant l’âge adulte, sont notamment:
- maladies cardiovasculaires (surtout cardiopathies et accidents vasculaires
cérébraux);
- Hypertension;
- diabète;
- troubles musculosquelettiques, surtout ostéoarthrite;
- certains types de cancer (de l’endomètre, du sein et du côlon).
Evaluation de l’obésité - Courbes de croissance
• Chaque enfant est spécial et se développe à un rythme particulier.