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Synthèse de l’élément
Technologie de fabrication des circuits intégrés
Réaliser par :
AICHA ADRIOUCH
HIBA TANTAOUI
Professeur responsable :
Pr. N. EL BARBRI
Définition d’un circuit intégré :
Un circuit intégré se présente sous la forme d’une pastille de silicium généralement de
quelques 𝑚𝑚2 , qui contient des éléments actifs (transistors MOS et bipolaires) et/ou
passifs (résistance, inductance et condensateurs) connectés entre eux afin de réaliser
une fonction électronique particulière.
Un bref historique :
1947, Invention du transistor bipolaire par bardeen, Brattain et schockey.
En 1959, le circuit intégré monolithique.
Les premiers circuits intégrés étaient NMOS, les composants CMOS sont
proposées en 1963 par Sah.
1965, première formulation de loi de Moore.
Le circuit intégré de 1961 ne comporte que quelques transistors.
Le pentium 4 comporte des millions de transistors
Les acteurs :
Industrie des systèmes, Concepteur, Fondeurs, Métiers.
Les étapes :
Départ, Conception, Fabrication, Arrivée.
Une salle blanche (ou plus exactement salle propre selon la norme ISO 14644-1)
est une pièce ou une série de pièces où la concentration particulaire est maîtrisée afin
de minimiser l'introduction, la génération, la rétention de particules à l'intérieur,
généralement dans un but spécifique industriel ou de recherche scientifique. Les
paramètres tels que la température, l'humidité et la pression relative sont également
maintenus à un niveau précis (définition selon la norme ISO 14644-1).
Consignes de sécurité
Interdiction de travailler seul
Port des équipements de sécurité obligatoire
L’achat de produits sans avoir pris connaissance des risques et sans l’accord du
responsable de service est interdit.
Ne pas effectuer des mélanges sans connaissance de l’affinité chimique, que ce
soit dans les béchers ou dans l’évier.
Ne jamais reverser l’excédent d’un produit dans son flacon.
Essuyer les goulots des bouteilles après usage.
Ne pas utiliser de produits dont le flacon présente un étiquetage douteux.
Ne pas circuler avec des produits chimiques dans des béchers…
Matériau :
Les semi-conducteurs utilisés :
Le germanium, Le silicium, Les matériaux à grand gap (SiC),
Le silicium est imposé comme le meilleur choix. Il est en effet abondant comme
matière première puisque fait à partir de sable.
D’autre part, son oxyde naturel, et dioxyde de silicium est stable.
Avantages du CMOS :
1. Consommation statique nulle
2. Faible cout
3. Réduction rapide de l’échelle
4. Peu de transistors pour réaliser des fonctions électronique % aux autres
technos.
Différentes étape de la filière CMOS
1. Filière à caisson P
2. Filière à caisson N
3. Filière à double caisson N et P prix
4. Filière SOI (substrat sur isolant)
5. Filière SO
La technologie CMOS :
MOS: Métal Oxyde Silicium : CMOS = (MOS Complémentaire)
Superposition de plusieurs couches de conducteur, isolant et semi -conducteur.
Structure capacitive.
Ensuite le wafer est à nouveau oxydé sur toute sa surface. Il faut maintenant réaliser
source et drain par implantation ionique.
Dans un premier temps, les régions faiblement dopées (zones dites LDD) sont
réalisées par implantation d’ions à basse énergie (Bore pour les zones dopées p et
Phosphore pour les zones dopées n). Ces zones à proximité du canal permettent de
réduire le champ électrique aux jonctions source-canal et drain-canal.
L’étape suivante consiste à réaliser les « espaceurs » de part et d’autre des grilles. La
technique LPCVD est utilisée pour faire croître un oxyde, en général du nitrure de
silicium, à une température d’environ 800 °C. Une gravure anisotrope de cet oxyde
conduit ensuite au dispositif de la figure ci-après.
Wafer oxydé
L’opération suivante est la fabrication des contacts traversants entre les transistors
et le premier niveau d’interconnexion. Ces contacts sont appelés « vias » dans la
technologie micro-électronique.
La métallisation des ouvertures :
La métallisation des ouvertures se fait alors en trois temps :
- Dépôt d’une mince couche de titane par sputtering après une phase de nettoyage
par des ions argon;
- Dépôt d’une couche mince de TiN pour protéger le silicium dans la phase
suivante;
- Remplissage des ouvertures par du tungstène en utilisant un procédé CVD à base
de WF6. Le tungstène « déborde » des ouvertures et un procédé de polissage permet
d’obtenir le dispositif représenté figure ci-contre.
Dans l’étape suivante, une couche conductrice est formée au-dessus des vias. Elle
sera gravée dans une étape ultérieure car les sources et les drains ne sont pas tous
reliés. Fabriquée par sputtering, cette couche est un empilement Ti/TiN/Al/TiN. Cet
empilement assure à la fois l’adhérence, la conductivité et limite l’électro-
migration.
La couche de TiN est une couche d’arrêt pour les attaques chimiques qui suivent.
Cette couche métallique est ensuite gravée en utilisant un nouveau jeu de masques
comme le montre la figure ci-après.
Ensuite, le diélectrique entre les niveaux 1 et 2 est déposé par CVD. Ce diélectrique est
appelé IMD1. Le polissage CMP est également employé pour obtenir une surface plane.
Un nouveau jeu de masques permet de définir les vias entre niveau 1 et niveau 2.
Notons qu’il n’est pas utile de faire passer les contacts de drain du niveau 1 au niveau 2, pour
la réalisation de l’inverseur.
Le procédé se répète comme
dans la fabrication du niveau 1
et on obtient finalement le
dispositif ci-après.
Enfin, la surface en contact avec l’extérieur est passivée pour la protéger contre les agressions
mécaniques et chimiques. Les matériaux les plus utilisés sont des verres dopés et du nitrure
de silicium.
Des ouvertures peuvent être effectuées dans l’oxyde de passivation par gravure sèche en utilisant
un masque adapté. Cette opération est pratiquée pour pouvoir faire les connexions avec les
sorties du boîtier. Ces connexions sont appelées bondings.
Le dispositif final est représenté figure ci-après.
Finition du circuit
Tests des circuits
Après fabrication collective, chaque circuit de la tranche (wafer)
est testé par une machine munie d’une carte à pointes qui lui
permet de se connecter successivement sur les plots de chaque
circuit. Une séquence d’excitation est envoyée pour savoir si le
circuit est bon ou mauvais. Les circuits mauvais sont marqués
avec une tache d’encre et seront éliminés.
Découpage de la tranche
Montage en boîtier et marquage des circuits
Fiabilité et rendement
Notion de rendement
Les procédés de fabrication des circuits semi- conducteurs sont une succession d’étapes de photo-
lithogravure et de dopage...
La très faible dimension des motifs conçus actuellement entraîne un accroissement de la
sensibilité aux défauts induits par:
* Des dépôts de particules;
Ce rendement va varier d’une tranche à l’autre et d’un lot de fabrication sur l’autre. Sur une
plus longue période, il augmente grâce aux réglages rétroactifs effectués. Lorsque le
rendement de la ligne est optimisé, la technologie est dite mature.
𝐴
−√ −1
𝐴0
Y=𝑌0 𝑒
Notion de fiabilité
- Un système est un ensemble de composants interdépendants, conçus pour réaliser
une fonction donnée, dans des conditions précises et dans un intervalle de temps
donné.
- Pour chaque système, il importe de définir clairement les éléments qui le
caractérisent:
* La fonction,
* La structure,
* Les conditions de fonctionnement,
* Les conditions d’exploitation
L’environnement dans lequel il est appelé à opérer.
𝑅(𝑡)=𝑒 −𝜆𝑡