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Électronique

(technique)
branche de la physique appliquée,
traitant entre autres de la mise en forme
et de la gestion de signaux électriques,
permettant par exemple de transmettre
ou recevoir des informations

L'électronique est une branche de la


physique appliquée, « qui s'intéresse au
phénomènes de conduction électrique et
aux équipements associés[1] ». Elle traite
« du mouvement des porteurs de charge
dans le vide, les gaz et les
semiconducteurs, des phénomènes de
conduction électrique qui en résultent, et
de leurs applications[2] ».

Composants de circuits électroniques.

Pour les articles homonymes, voir


Électronique.

On parle d'électronique surtout quand les


circuits électriques comportent des
éléments amplificateurs et notamment
des semi-conducteurs[1]. Le terme
électrotechnique recouvre en principe
l'ensemble des applications de
l'électricité, mais en français, on en exclut
les domaines des télécommunications et
des technologies de l'information[3], que
l'on considère ainsi du domaine exclusif
de l'électronique.

Les métiers de l'électronique se


répartissent en domaines assez
spécialisés, qui constituent chacun un
domaine d'étude : électronique
numérique, électronique de
puissance, etc.

Généralités
L'électronique est une discipline
technique ou science de l'ingénieur, l'une
des branches les plus importantes de la
physique appliquée, auxiliaire dans la
plupart des industries.

Le mot électronique, qui désigne d'abord


les faits et théories relatifs à l'électron,
prend un sens technique au milieu du
e
 siècle. Les inventeurs qui ont
développé les industries et techniques
qui utilisent l'électricité — télégraphe,
éclairage électrique, moteur électrique,
téléphone, radiocommunication, ont
travaillé empiriquement, tandis que les
savants élaboraient une théorie
électronique de la matière. La notion
d'« appareil électronique » surgit du
classement des dispositifs de détection
des ondes radio, dont les principaux sont
le récepteur à cristal, un semi-conducteur
dont la théorie est alors
« incomplètement connue[4] » et le
dernier le « détecteur électronique », dont
le principe est directement lié au flux
d'électrons issus de la cathode chauffée.
Ce tube électronique permet
l'amplification, dont tirent rapidement
parti de nombreuses applications.
Certaines, comme la radiodiffusion, vont
diffuser leurs produits dans le grand
public. Cette invention marque, pour la
plupart des auteurs, le début de
l'électronique comme spécialité[5].
La physique quantique donne les
éléments pour comprendre le
fonctionnement des semiconducteurs.
La découverte de l'effet transistor vers
1947[6], puis la fabrication de circuits à
l'état solide séparent le sens courant de
« électronique » de l'électron particule.
L'usage considère les phénomènes
impliquant des flux électroniques,
comme l'arc électrique et l'effet corona et
leurs applications, comme hors du
champ de l'électronique[2].

La situation de l'électronique au sein de


l'électrotechnique — ensemble des
applications de l'électricité — est
imprécise. L'utilisation de
semiconducteurs est parfois un critère[1],
d'autres auteurs estiment que
l'électrotechnique s'occupe du transfert
de la puissance, tandis que l'électronique
étudie la transmission, par l'électricité, de
l'information[7]. Cependant, l'étude de la
transmission de l'information est
largement indépendante de celle de
l'électricité. Ses notions sont purement
mathématiques. Elle communique avec
l'électronique parce que celle-ci sert à
convertir ces informations en signaux,
mais n'a aucun besoin de connaître les
lois physiques qui régissent l'électricité,
déterminées dès le e
 siècle[8]. Seules
la conception et la fabrication des
composants électroniques peuvent
mobiliser des resources scientifiques
plus récentes. Chaque domaine a
développé les méthodes et les modèles
mathématiques adaptés à son activité.
L'électronique et l'électrotechnique sont
étroitement mêlées et ne connaissent
aucune séparation institutionnelle[a].

Énergie et signal électriques …

Un instrument électronique, l'oscilloscope, produit


q , p ,p
une représentation visuelle du signal électrique.

Un système électronique se décompose


en deux parties :

l'une gère l'énergie électrique


nécessaire à son fonctionnement et
aux systèmes mécaniques,
acoustiques, thermiques ou autres qu'il
pilote ;
l'autre traite les signaux porteurs
d'information.

Le signal électrique est la tension


électrique variable qui transporte
l'information. La puissance
correspondante est indifférente quand il
s'agit de traitement du signal ; on la rend
aussi faible que possible du moment que
sa faiblesse ne compromet pas l'intégrité
du signal.

Les traitements les plus complexes se


font ainsi avec des courants faibles.
Lorsque le système demande une sortie
en puissance, il ne reste qu'à transformer
au mieux la puissance de l'alimentation
électrique en une puissance analogue au
signal. Cette partie de l'électronique
s'intéresse à l'efficacité : quelle partie de
l'énergie consommée par l'alimentation
se retrouve dans la sortie utile. Le
développement des applications
d'électronique mobile, où la
consommation électrique se paie d'une
diminution de l'autonomie, amène à se
préoccuper de l'efficacité même si les
puissances sont faibles.

L'électronique s'applique fréquemment au


contrôle d'un système qui implique des
grandeurs mécaniques ou d'autre nature.
Des capteurs permettent la conversion
des grandeurs impliquées — force,
pression acoustique, position,
temps, etc. — en signal électrique, des
actionneurs produisent les grandeurs
physiques souhaitées — résistances
chauffantes, moteurs, etc..

Une bonne partie des applications de


l'électronique traite le signal provenant
d'autres systèmes électroniques en
direction d'autres systèmes
électroniques.

Électronique et électrotechnique …

Selon la norme internationale,


l'électrotechnique regroupe l'ensemble
des applications de l'électricité, incluant
l'électronique[9]. En français, on a
tendance à séparer les deux spécialités.
L'électrotechnique traiterait la production,
la distribution, la conversion de l'énergie
électrique ; elle s'occuperait des courants
forts, tandis que l'électronique traiterait
de courants faibles. Cette différenciation
historique n'a plus de raison d'être. La
gestion de l'énergie concerne de très
faibles puissances quand il s'agit de
dispositifs autonomes, tandis que la
régulation des alimentations électriques
et des moteurs et la conversion entre
courants alternatifs et continus font
appel à l'électronique avec de fortes
puissances[10].

Électronique et société …

Les impacts de l'électronique sur la vie


dans la société moderne sont majeurs.

L'électronique, appliquée aux


télécommunications, puis à
l'informatique, participant et reliant
presque toutes les productions
industrielles, a élaboré des abstractions
utiles dans la plupart des domaines
techniques. Elle a profondément modifié
la notion de signal ; ce concept,
popularisé, sert soit en propre, soit
comme métonymie non seulement dans
l'activité industrielle, mais encore dans
l'économie. Elle a produit le concept
mathématique d'information, et absorbé
celui, d'origine mathématique,
d'algorithme.

L'électronique structure un système


technique, que Marshall McLuhan
appelle âge électronique[11] et Manuel
Castells L'Ère de l'information[12]. Les
auteurs qui commentent la « société de
l'information » l'opposent le plus souvent
à l'ère industrielle, que structure la
circulation des objets produits en masse,
bien que le développement de
l'électronique corresponde à une
production et une circulation plus
massives d'objets matériels.

Alors que l'électronique entrait dans une


phase de développement exponentiel
— loi de Moore —, des auteurs ont
systématisé les concepts de signal et
d'information, ainsi que celui de
rétroaction, également développé dans le
cadre de l'électronique avec les systèmes
bouclés[13], pour développer une théorie
cybernétique débordant sur les sciences
sociales[14], qui a largement pénétré dans
le grand public par des ouvrages de
science-fiction.

En une cinquantaine d'années,


l'électronique a infiltré tous les secteurs
de la société, ce qui a entraîné
l'adaptation du système social afin que
ses cohérences soient maintenues[15],[16].

Ces adaptations concernent en


particulier la production industrielle, où
l'électronique de l'information, et le
remplacement des automates par des
robots entraînent une remise en cause du
fordisme[17], en accomplissant le projet
du taylorisme de retirer de l'atelier les
irrationnels humains en inscrivant les
procédures de production dans la
mémoire des machines[18].

Historique
Article connexe : Histoire de l'électricité.

L'électronique, au sens qu'a pris ce mot,


remonte à l'invention du premier
composant capable d'amplifier un signal
électrique, et, par conséquent,
d'entretenir une oscillation, la triode de
Lee De Forest en 1907. Cette possibilité
va transformer les télécommunications,
télégraphe, téléphone et radiodiffusion,
son premier domaine d'application, avant
de se diffuser dans le domaine des
machines à calculer, qui deviennent
ordinateurs et dans celui des automates,
qui contrôlent toute sorte de processus.

L'époque du tube …

Pentode 6146-B.

Article détaillé : Historique des tubes


électroniques.
L'électronique surgit d'emblée comme
une industrie. Les derniers inventeurs du
e
 siècle comme Edison ou Bell ont
prospéré grâce aux brevets, et ont
construit de grandes organisations qui
les exploitent et ferment la voie aux
nouveaux arrivants. L'invention du tube
électronique va donner lieu à des
batailles juridiques, paralysantes jusqu'à
la première Guerre mondiale. Les
mesures d'urgence que prend le
gouvernement américain en 1916
débloque la situation afin que l'industrie
produise des systèmes de
communication radio pour la marine. La
paix revenue, ces capacités servent à
lancer, à partir de 1920, la radiodiffusion,
premier usage domestique de
l'électronique. Pour maintenir leur
position, les industries rivales, General
Electric et AT&T, organisent des
laboratoires de recherche où les
ingénieurs appliquent les découvertes de
la physique, et orientent la recherche
plutôt vers le perfectionnement des
produits existants, que vers l'exploration
de nouvelles voies[19].

Dès l'application de l'électronique à la


radiodiffusion émerge une électronique
populaire construite par des radio-
amateurs et des bricoleurs. Avec le poste
à galène, c'est le seul à utiliser encore un
semiconducteur[19]. Des publications
comme La radio mais c'est très simple,
d'Eugène Aisberg, dont la première
édition remonte à 1936, aident les
amateurs à se perfectionner. Ce secteur
fonctionne plus par échange de recettes
et de procédés et expérimentation libre
que par assimilation des résultats de la
physique théorique. La guitare électrique
émerge ainsi avant la fin des années
1920, suivie par une quantité
d'instruments de musique comme le
theremin ou les ondes Martenot[20].

L'époque du transistor …
Transistor 2N34 de 1953.

L'utilisation des semiconducteurs ouvre


l'époque de l'électronique à l'état solide,
qui s'oppose à l'électronique à tubes par
sa taille réduite et son fonctionnement à
basse tension. L'électronique à l'état
solide permet d'augmenter
considérablement le nombre des
composants sur un circuit de même
taille, et consomme beaucoup moins
d'énergie que le tube[b].
Ferdinand Braun avait décrit la diode à
cristal dès 1878, mais l'invention du tube,
plus susceptible d'une production
industrielle, l'avait fait considérer comme
obsolète. La physique quantique donne
dans les années 1920 une théorie à la
circulation des électrons dans les
métaux et explique le phénomène ; les
laboratoires Bell ont constituent un
groupe d'étude en 1936[21]. Des
recherches analogues ont lieu en
Allemagne, en Angleterre et dans
d'autres pays.

La seconde Guerre mondiale mobilise les


chercheurs pour le radar. Les tubes
électroniques ne fonctionnent pas aux
très hautes fréquences que les
ingénieurs veulent atteindre,
encourageant à reprendre les recherches
sur les redresseurs à l'état solide, avec
deux matériaux, le germanium et le
silicium[22]. À la paix, les laboratoires
reprennent leurs travaux. Julius Edgar
Lilienfeld avait déposé un brevet de
dispositif à effet de champ en 1926, mais
le principe exige de contrôler
parfaitement la conductivité de la couche
superficielle du cristal. La recherche sur
l'état de surface débouche fortuitement
sur un nouveau principe[23].

La structure du premier transistor à


pointes  [24]
(en) sur cristal de germanium
que développent John Bardeen et Walter
Brattain aux Laboratoires Bell fin 1947
reste très proche de la diode du
récepteur à cristal de galène. À la suite
de cette expérience, William Shockley
élabore la première théorie du
fonctionnement du transistor
bipolaire[c],[25]. Six mois plus tard, le
même laboratoire produit un transistor à
jonction tirée  [26],
(en) dont les jonctions
sont constituées à la fabrication du
cristal. En 1951, le laboratoire concurrent
de General Electric et RCA met au point
un transistor à jonctions par alliage  [27],
(en)

dans lequel des apports forment les


jonctions de part et d'autre d'un substrat.
En 1954, Bell dépose les premiers
brevets pour le transistor à jonctions par
diffusion 
(en)
[28]. Ce procédé va permettre
la fabrication en masse. Bell est alors
contraint par les autorités de céder des
licences d'exploitation pour ses brevets
de transistors. Parmi les acquéreurs, une
compagnie japonaise qui deviendra
Sony. Un nouveau venu, Texas
Instruments produit le premier transistor
au silicium. En 1959, Jean Hoerni, de
Fairchild Semiconductor, met au point le
procédé planar, qui permet la fabrication
de plusieurs transistors sur le même
substrat et sera ensuite constamment
perfectionné[29]. La même année, Bell
Labs produit un transistor à effet de
champ à grille métal-oxyde, selon l'idée
initiale de Lilienfeld ; mais ce procédé ne
sera optimisé industriellement que vers
1985[30].

À partir de 1954, le transistor se diffuse


dans le grand public avec la radio à
transistors (en) portable qu'a lancée
Sony[25] : « le premier récepteur radio à
transistor qui sera bientôt vendu en
France en grande série fonctionnera plus
de 500 heures avec 3 piles de lampe de
poche ! » annonce un magazine[31].

Le transistor va remplacer le tube dans


presque toutes ses applications. En
1984, le Répertoire mondial des
transistors contient plus de
27 000 références.
L'époque du circuit intégré …

Plaquette de silicium d'un circuit intégré.

Dès les premières années de


l'électronique à semiconducteurs,
l'ingénieur britannique Geoffrey
Dummer  (en) présente le projet de
fabriquer des montages électroniques
complet dans un seul bloc solide, plus
fiable que la multiplicité de composants
soudés sur des supports.
Jack Kilby, de Texas Instruments, montre
en 1958 le premier circuit intégré, un
oscillateur complet fabriqué en
laboratoire sur une plaquette de
germanium. C'est une preuve de la
viabilité de son idée originale : un semi-
conducteur peut servir à constituer non
seulement des transistors et des diodes,
mais aussi des résistances et des
condensateurs, tous les éléments d'un
circuit complet[32]. Son circuit n'est
cependant pas un circuit intégré
monolithique : il comprend plusieurs
éléments semiconducteurs assemblés
dans un boîtier[33].
Au début des années 1960, la
perspective de réaliser des circuits
intégrés à grande échelle déclenche un
enthousiasme boursier pour l'innovation
électronique[34].

Le procédé planar permet de fabriquer de


nombreux composants sur un seul
support. On coupe ensuite le support en
transistors isolés. Pour créer un circuit, il
faut pouvoir isoler chacun des
transistors pour qu'ils fonctionnent
indépendamment. Robert Noyce ayant
trouvé un procédé, Fairchild Electronics
met sur le marché le premier circuit
intégré monolithique, une porte logique,
en 1962. C'est le procédé qui permet
l'intégration à grande échelle et la
fabrication en masse. Le remplacement
des transistors à jonction par des
transistors à effet de champ à oxyde de
silicium, plus simples à fabriquer et plus
petits, permet de proposer des circuits
de plusieurs centaines de milliers de
composants, dont les prototypes et les
masques sont réalisés par lithographie à
faisceau d'électrons, et qui, une fois au
point, sont diffusés par centaines de
milliers d'unités[35].

Le développement du circuit intégré


provoque une accélération de la
spécialisation de l'électronique. Des
équipes optimisent les circuits et les
autres électroniciens les considèrent
comme des composants, à assembler
selon leurs caractéristiques publiées. La
théorie des circuits, dès lors, peut se
baser sur des entités mathématiques,
comme l'amplificateur opérationnel idéal,
ou, pour la logique, des portes logiques
ou des bascules.

Dérivations …

L'électronique a créé les moyens de son


propre développement, en premier lieu
avec des instruments de mesure comme
l'oscilloscope, qui, en rendant visible la
trace des variations de tension
électrique, donne corps à la notion de
signal, mais aussi avec la possibilité
d'effectuer des mesures sur des
phénomènes fugaces.

Le développement de l'électronique a
permis celui de la science et des
techniques de télécommunications, puis
la naissance de l'informatique.

L'électronique s'est d'abord appliquée aux


réseaux téléphoniques, permettant le
multiplexage des signaux, qui multiplie le
nombre de communications possibles
sur une même ligne. Cette application
amène la théorie de l'échantillonnage et
celle de l'information. Les commutateurs
des lignes téléphoniques sont des
automates d'autant plus complexes que,
pour optimiser l'utilisation des lignes, on
admet que plusieurs chemins sont
possibles pour réaliser une liaison.
Électromécaniques aux débuts, ils
réalisent les commutations plus
rapidement avec l'électronique logique.
La théorie de l'information et
l'algorithmique sont les fondements de
l'informatique.

L'informatique, devenue une discipline


abstraite, détachée de son support
matériel, a produit les concepts et les
méthodes nécessaires au
développement de l'électronique elle-
même : concept de système, logiciels de
simulation de circuits, méthode de
traitement de signal, etc.

Le développement actuel de
l'électronique implique :

la recherche d'une intégration


croissante des composants, qui passe
par la compréhension fine des
mécanismes et phénomènes en œuvre
au niveau de la physique moléculaire
ou électronique (développement de
nanotechnologies) ;
la nécessité d'utiliser le plus
efficacement possible l'énergie
électrique.
Certains envisagent un changement
complet de principes de base, passant
de l'électronique logique au calcul
quantique.

Disciplines de l’électronique
L’électronique est une famille de
disciplines se distinguant suivant le type
de signal traité, la famille d’application ou
encore le niveau hiérarchique qu’occupe
l’élément étudié dans le système global.

Types de signaux …

L'électronique a pour objet le traitement


par des composants matériels du signal
électrique et la distribution de la
puissance électrique.

Les signaux sont classés en deux grands


types :

signaux analogiques ;
signaux numériques.

L'étude du signal et la distinction entre le


signal utile et le bruit de fond sont du
domaine de la théorie de l'information.

Électronique analogique …

Article détaillé : électronique analogique.

La discipline s’intéresse au traitement


des signaux analogiques, dont la
grandeur est continue, mais peut être
divisée en échantillons discrets.

Les transducteurs et leurs interfaces


immédiates sont toujours analogiques.
Le convertisseur analogique-numérique
(CAN) permet de transformer un signal
analogique en signal numérique et le
convertisseur numérique-analogique
(CNA), inversement. Dans ces systèmes,
la limite entre numérique et analogique
est indiscernable.

Exemple : convertisseur sigma-


delta :

Un convertisseur
analogique-digital sigma-
delta compare le signal
analogique entrant à une
tension, analogique, qu'il
génère par l'intégration
temporelle des résultats
précédents — un signal
logique, dont la valeur ne
peut être que 0 ou 1 et ne
varie qu'à l'instant de
l'échantillonnage. Le signal
qui en sort est à la fois
analogique et logique.

Le procédé convertit
ensuite dans le domaine
numérique
l'échantillonnage sur 1 bit à
haute fréquence en signal
numérique avec le nombre
de bits et la fréquence
d'échantillonnage requise.

Électronique numérique …

Articles détaillés : Électronique


numérique et Intégrité du signal.

L'électronique numérique s'intéresse


exclusivement à l'information pure, sans
transport de puissance.

Elle traite des signaux échantillonnés et


dont l’espace de valeurs est discret. Le
nombre de valeurs que peut prendre un
échantillon est limité. Celles-ci sont
codées par des nombres binaires. Tout
signal numérique peut se réduire à une
suite de valeurs binaires, avec seulement
deux possibles, 1 et 0. L’électronique
numérique est utilisée en particulier dans
les systèmes contenant un
microprocesseur ou un microcontrôleur.
Un ordinateur est constitué en majeure
partie par de l’électronique numérique. Le
traitement numérique du signal remplace
de plus en plus le traitement analogique.
Dans les applications grand public, cette
évolution est particulièrement
remarquable dans les domaines de
l'audiovisuel : téléphonie, télévision,
audio, vidéo.
Les signaux dans les circuits logiques
restent des grandeurs continues. Dans
les circuits logiques, les grandeurs
électriques peuvent prendre une infinité
de valeurs entre le maximum et le
minimum. Il faut envisager toutes ces
valeurs et le temps de passer de l'une à
l'autre pour garantir un niveau qui signifie
1 ou 0 sans ambiguïté. L'intégrité du
signal, c'est-à-dire la garantie que le
signal électrique correspond au signal
logique, est un objectif majeur de
l'électronique numérique, d'autant plus
difficile à obtenir que la cadence de
renouvellement des informations est
élevée.
Électronique de puissance …

Article détaillé : électronique de


puissance.

L’électronique de puissance s'intéresse


au contrôle ou à la transformation de
quantités significatives d'énergie
électrique.

L’électronique de puissance a comme


champ d’application l’électrotechnique
domestique et industrielle, où elle
remplace les anciennes solutions
électromécaniques.

Les questions de puissance et


d'efficacité concernent aussi tous les
dispositifs de l'électronique numérique,
particulièrement les appareils
autonomes, non reliés à une source
d'énergie électrique.

Structure de l’objet d’étude …

Certaines disciplines de l’électronique se


définissent par la place qu’occupe l’objet
de l’étude dans la structure d’un système
électronique, du plus élémentaire au plus
complexe.

Physique des composants …

Le composant électronique se situe au


niveau le plus simple. Le savoir-faire
technologique regroupe l’ensemble des
connaissances et outils nécessaires pour
fabriquer un composant et s'appuie sur la
physique des composants, qui fait
essentiellement appel aux compétences
dans les sciences fondamentales, telles
que la physique du solide et des
procédés chimiques, et aux lois de
l'électricité et de l'électromagnétisme.

Circuit électronique …

Articles détaillés : Circuit électrique et


Circuit électronique.

Le circuit électrique est le principal objet


d’étude de la science de l’électronique.
Un circuit électronique est un système
incluant plusieurs composants
électroniques associés. Le mot circuit
vient du fait que le traitement s’effectue
grâce à des courants électriques
circulant dans les composants
interconnectés, qui doit obligatoirement
prendre la forme d'un parcours fermé
d'un pôle du générateur à l'autre.

La théorie des circuits, issue de l'étude de


e
l'électricité au  siècle, fournit une
base à la conception des circuits
électroniques.

Les systèmes électroniques modernes


comportent des millions de composants
élémentaires. Le génie des circuits
électroniques ne s’intéresse qu’à la
réalisation de fonctions (ou modules)
relativement simples, nécessitant jusqu'à
quelques millions de composants.

Taille des circuits électroniques …

Le classement précédent se recoupe


avec un classement suivant la taille des
circuits électroniques considérés.

Électronique des tubes à vide …

Article détaillé : Tube électronique.

Comme son nom l’indique, elle recourt à


des tubes à vide, ou tubes électroniques
comme composants actifs élémentaires
(diodes à vide, triodes, tétrodes,
pentodes…). Elle ne subsiste guère plus
aujourd’hui de certains composants
d’émetteurs radio de très forte
puissance, en voie de disparition, et dans
des applications vintage comme, en
audio, l'amplificateur pour guitare
électrique à tubes.

Électronique discrète …

Article détaillé : Circuit discret.

Elle recourt à des composants


élémentaires individuels ou « discrets »
(par opposition à intégrés) assemblés le
plus souvent sur des cartes
électroniques. Ce type de conception
électronique n’est guère plus utilisée que
pour des montages expérimentaux ou
dans le cadre de l’électronique de loisir,
car elle a été supplantée par la micro-
électronique. Sur une carte électronique
actuelle, bien que les circuits intégrés
accomplissent les principales fonctions,
on trouve cependant toujours les
composants discrets nécessaires à leur
mise en œuvre (résistances et
condensateurs essentiellement).

Micro-électronique …

Article détaillé : Microélectronique.

La miniaturisation des composants


électroniques élémentaires a commencé
dans les années 1950. La taille des
composants élémentaires n’a cessé de
diminuer, pour atteindre des dimensions
de l’ordre de quelques dizaines de
nanomètres. Ces progrès sont devenus
possibles grâce aux avancées dans les
procédés de traitement des matériaux
semi-conducteurs, notamment du
silicium, qui ont permis de réaliser
plusieurs millions de composants
élémentaires sur une surface de
quelques millimètres carrés. La micro-
électronique, synonyme de « électronique
intégrée » s’intéresse aux systèmes
utilisant des composants de dimensions
micrométriques et nanométriques.

Nano-électronique et électronique
moléculaire …
Articles détaillés : Nanoélectronique et
Électronique moléculaire.

Dans les systèmes de l’électronique


moderne, le préfixe « micro » commence
à être obsolète, dans la mesure où l’on
voit apparaître des composants dont la
taille se mesure en nanomètres et
parfois comparable à celle des
molécules. On évoque ainsi la nano-
électronique, les nanotechnologies et
l’électronique moléculaire. Des avancées
techniques récentes permettent même
d’envisager la conception de
composants basés sur la propriété des
électrons et de leur spin : la spintronique.

Microsystèmes …
Article détaillé : Microsystème.

Avec les progrès dans les micro- et nano-


technologies, on observe une fusion des
systèmes appartenant à différents
domaines techniques (mécaniques,
thermiques, optiques…) autour des
circuits et systèmes électroniques. Ces
fusions sont souvent appelées
« systèmes à traitement de signal multi-
domaine », ou « systèmes multi-
domaines ». À l’origine de ces progrès
sont les procédés d’usinage du silicium
très évolués, qui permettent de réaliser
des structures tridimensionnelles sur les
mêmes cristaux de silicium avec les
circuits électroniques. Cette proximité
offre une interpénétration des
traitements traditionnellement se
déroulant dans des domaines différents,
et une coexistence des signaux de
différentes natures physiques
(thermique, mécanique, optique…) dans
un même système. Ainsi, depuis les
années 1990, les microsystèmes
électromécaniques (MEMS) sont
produits et utilisés en grandes quantités.

Exemples de microsystèmes :

Interrupteurs optiques[36],
Connecteurs optiques,
Matrices de micro-miroirs, ou DMD
(Digital Micromirror Device) qui
définissent les pixels : la première
projection cinéma numérique publique
d'Europe effectuée par Philippe Binant,
en 2000, reposait sur l'utilisation d'un
MOEMS développé par Texas
Instruments[37],
VCSEL à longueur d'onde variable
(Diode laser à cavité verticale émettant
par la surface),
Microbolomètres (bolomètre à l'échelle
micrométrique).

Base théorique

Méthodes de conception …

Article détaillé : Conception assistée par


ordinateur pour l'électronique.
La modélisation des propriétés
électroniques d'un circuit se base sur les
principes fondamentaux de l'électricité et
de l'électromagnétisme (loi d'Ohm,
théorème de Gauss, loi de Lenz-Faraday),
les modèles de fonctionnement des
matériaux semi-conducteurs (jonction P-
N, effet transistor, effet d'avalanche), les
outils mathématiques et statistiques
(nombre complexe, transformée de
Fourier, transformée en ondelettes, loi de
Gauss). Les études liées aux signaux de
haute fréquence font appel aux
méthodes associées à l'analyse de la
propagation des ondes (équations de
Maxwell). L'étude des composants
électroniques au niveau atomique intègre
les résultats et méthodes associées à la
physique quantique.

La simulation de circuits électroniques


par un modèle mathématique est un
procédé très répandu et d'un niveau très
avancé. Certains logiciels informatiques
peuvent intégrer de nombreux
paramètres, comme la température ou
les champs électromagnétiques. Le
modèle inclut le schéma fonctionnel et le
placement des composants, le routage
du signal. La conception de circuits
intégrés complexes comprend des
étapes intermédiaires, telles que la
synthèse logique ou l'analyse des délais.
Les composants électroniques
programmables (microprocesseur,
Circuit logique programmable, DSP)
déplacent davantage encore la
conception dans le domaine
informatique : ils apportent la flexibilité
et la baisse des coûts.

Méthodes de fabrication …

La fabrication de circuits électroniques


s'est extrêmement diversifiée depuis les
années 1980. Alors que la fabrication de
prototypes peut toujours se faire parfois
de manière artisanale, la production de
grande à très grande série dans des
usines de plus en plus complexes et
coûteuses, permet d'obtenir une
technologie toujours plus performante et
plus fiable à des prix raisonnables. Alors
que l'industrie de la micro-électronique
demande des investissements de plus en
plus importants pour suivre les
évolutions techniques, les industries de
technique standard sur circuit imprimé
cherchent à améliorer leur rendement
(robots de fabrication/assemblage/test,
GPAO, délocalisations).

Une des méthodes d'assemblages les


plus utilisées en industrie aujourd'hui est
la technique de montage en surface
(SMD, Surface-mount technology) de
composants miniatures.
Méthodes d'essai …

Les essais d'un circuit électronique sont


une étape importante. Il s'agit souvent de
systèmes complexes dont on ne peut
garantir la fiabilité et les performances,
même après de nombreuses simulations.
On distingue les tests unitaires, pour la
mise au point de prototypes, et les tests
en série, plus ou moins automatisés,
destinés à repérer les défauts de
fabrication et/ou d'assemblage. De
nombreux outils existent pour faciliter
cette étape importante : appareillage de
mesure (multimètre, oscilloscope, etc.),
normes pour la mesure automatisée
(JTAG, GPIB), systèmes de contrôle
automatisés.

Perturbations …

Articles détaillés : Compatibilité


électromagnétique et Transfert
thermique.

Comme tout système, un circuit


électronique interagit avec son
environnement. Il génère des
perturbations, celles de l'environnement
perturbent son fonctionnement. Ces
interactions doivent être minimisées.
L'intégration des composants et des
systèmes les rend souvent plus
sensibles aux perturbations,
l'augmentation des fréquences de
fonctionnement et la généralisation des
systèmes radioélectriques ont
augmentent le niveau global des champs
perturbateurs. La compatibilité
électromagnétique fait désormais partie
des impératifs de la conception
électronique. La taille des cellules
élémentaires des composants
électroniques les rend également parfois
sensibles aux perturbations des
particules du rayonnement cosmique. La
nécessité de maintenir la température
des composants dans la plage pour
laquelle ils ont été conçus rend la
question du transfert thermique
incontournable et parfois délicat.
Industrie électronique
L'industrie électronique regroupe les
entreprises qui fabriquent les
composants, les circuits et les appareils
électroniques. Elle comprend de
nombreux intermédiaires, les entreprises
sous-traitantes comprenant les
« Electronics Manufacturing Services »
(EMS) et les fabricants d'équipement
d'origine (OEM) ; des fournisseurs de
produit fini aussi bien que des
intégrateurs qui construisent des
systèmes à la demande.

L'électronique a permis l'intégration de


fonctions de plus en plus complexes et
performantes dans la majeure partie des
domaines techniques et scientifiques et
des objets de la vie courante. Les
appareils électroniques fabriqués ont des
applications très diverses, de
l'électronique grand public à l'industrie
spatiale.

Entreprises …

En France …

En 2019, l’industrie électronique


française représente un chiffre d'affaires
global de 15 milliards d'euros, réalisé par
environ 1 100 entreprises représentant
200 000 emplois directs[38].
Impact environnemental …

Articles détaillés : Impact


environnemental du numérique et
Informatique durable.

Réparateurs de matériel électronique aux Comores.

Le contrôle électronique des systèmes


produit le plus souvent une amélioration
de leur efficacité énergétique, mais ce
n'est pas sans contreparties.
L'industrie électronique, comme les
autres, produit une quantité de plus en
plus importante de déchets comprenant
de nombreux éléments précieux
— contact recouverts d'or, pistes en
cuivre, etc. — et/ou toxiques — brasures
contenant du plomb[d], etc.. Une directive
européenne sur les déchets
électroniques traduite dans le droit
français en 2014[39] oblige les enseignes
qui vendent les équipements
électroniques à les reprendre en fin de
vie[40].

La multiplication du nombre d'appareils


électriques et électroniques, y compris le
matériel informatique et les réseaux de
télécommunications augmente la
consommation d'électricité, dont la
production émet des gaz à effet de serre
et génère de déchets (éventuellement
radioactifs).

Les appareils électroniques étant


presque tous des biens de
consommation à courte durée de vie, ils
sont renouvelés de plus en plus
fréquemment [réf. souhaitée]. Les
améliorations apportées par les
fabricants trouvent donc une application
rapide. Face à des produits électroniques
concurrents aux fonctionnalités
similaires, la consommation électrique
réduite d'un appareil peut devenir un
argument commercial de vente, mais les
produits remplacés deviennent des
déchets.

Annexes

Bibliographie …

(en) John Peter Colett, « The history of


electronics : from vacuum tubes to
transistors », dans John Krige &
Dominique Pestre, Companion
Encyclopedia to science in the
twentieth century, 2003 (1re éd. 1997)
(présentation en ligne ), p. 253-274.
Michel Fleutry, Dictionnaire
encyclopédique d'électronique anglais-
français, La maison du dictionnaire,
1991 (ISBN 2-85608-043-X)
Henri Lilen, Une brève histoire de
l'électronique, Paris, Vuibert, 2003.
Henri Lilen, La belle histoire des
révolutions numériques : De
l'électronique aux défis de l'intelligence
artificielle, De Boeck supérieur, 2019
(présentation en ligne ).

Articles connexes …

Automate
Circuit électrique
Électronicien
Électrotechnique
Microprocesseur
Opto-électronique
Signal électrique
Télécommunications

Liens externes …

Notices d'autorité :
Bibliothèque nationale de France
(données ) ·
Bibliothèque du Congrès ·
Gemeinsame Normdatei ·
Bibliothèque nationale de la Diète
Notices dans des dictionnaires ou
encyclopédies généralistes :
Encyclopædia Britannica  •
Encyclopedia of Modern Ukraine  •
Encyclopédie Treccani  • Encyclopédie
Larousse
Ressource relative à la santé :
 Medical Subject Headings
(en)

Notes et références
a. En France, Fédération des industries
électriques, électroniques et de
communication.
b. Une double triode de faible
puissance (ECC 8080 Telefunken),
consomme 2,1 W pour le chauffage
de la cathode.
c. Gardée secrete au départ, la théorie
sera publiée fin 1950 sous le titre
Electrons and holes with application
to transistor electronics (Électrons et
trous avec leur application à
l'électronique à transistors).
d. Les distributeurs de composants
électroniques proposent désormais
des composants sans plomb,
répondant à la Directive RoHS.

1. Richard Taillet, Loïc Villain et Pascal


Febvre, Dictionnaire de physique,
Bruxelles, De Boeck, 2013, p. 233.
2. Commission électrotechnique
internationale, « Dispositifs
électriques et magnétiques :
Généralités », dans IEC 60050
Vocabulaire électrotechnique
international, 1987/1994 (lire en
ligne ), p. 151-11-13.
3. Commission électrotechnique
internationale, « Dispositifs
électriques et magnétiques :
Généralités », dans IEC 60050
Vocabulaire électrotechnique
international, 1987/1994 (lire en
ligne ), p. 151-11-11.
4. Adolphe Ganot, Georges Maneuvrier
(Éditeur scientifique) et Marcel
Billard (Éditeur scientifique), Traité
élémentaire de physique, Paris, 1918,
26e éd. (lire en ligne ), p. 1055.
5. Lilen 2003.
6. (en) William F. Brinkman et al., « A
History of the Invention of
theTransistor and Where It Will Lead
Us », IEEE Journal of solid-state
circuits, vol. 32, no 12,
décembre 1997, p. 1858-1865 (lire
en ligne )
7. Gérard Villemin, « Électronique -
Historique » , s.d. (consulté le
16 octobre 2020).
8. (en) G. W. A. Dummer, Electronic
inventions and discoveries :
Electronics from its earliest
begennings to the present day,
Pergamon, 1983 (présentation en
ligne ), p. 1-2.
9. Outre le Vocabulaire
électrotechnique international, voir
« A1.1 Définition de
l'électrotechnique »
10. J. M. Dutertre, « Électrotechnique :
cours » , sur emse.fr (consulté le
23 octobre 2020).
11. (en) Marshall McLuhan, Understanding
media, Ark, 1987 (1re éd. 1964).
12. Paris, ed. Fayard, trois volumes
1998-1999, réédité 2001.
13. David A. Mindell, « Opening Black’s
Box : Rethinking Feedback’s Myth of
Origin », Technology and Culture,
vol. 41, juillet 2000, p. 405-434 (lire
en ligne ), spécifiquement p. 406.
14. (en) Dominique Pestre, « Science,
political power and the State », dans
John Krige & Dominique Pestre,
Companion Encyclopedia to science
in the twentieth century, 2003
(1re éd. 1997) (présentation en
ligne ), p. 253-274
15. Bertrand Gille (dir.), Histoire des
techniques, Gallimard, coll. « La
Pléiade », 1978.
16. « Électricité, électronique,
civilisation » , Revue Culture
technique, 1987.
17. Benjamin Coriat, L'atelier et le robot :
Essai sur le fordisme et la
production de masse à l'âge
électronique, Paris, Christian
Bourgois, 1990 ; « Recension » ,
Formation Emploi, 1990.
18. Conclusion de (en) Yves Cohen,
« Scientific management and the
production process », dans John
Krige & Dominique Pestre,
Companion Encyclopedia to science
in the twentieth century, 2003
(1re éd. 1997) (présentation en
ligne )
19. Colett 2003.
20. Laurent de Wilde, Les fous du son :
d'Edison à nos jours, Paris, Grasset,
2016.
21. Brinkman 1997, p. 1858.
22. Brinkman 1997, p. 1859.
23. Brinkman 1997, p. 1860.
24. Fleutry 1991, p. 653.
25. Brinkman 1997, p. 1861.
26. Fleutry 1991, p. 337.
27. Fleutry 1991, p. 22.
28. Fleutry 1991, p. 199.
29. Fleutry 1991, p. 647-648.
30. Brinkman 1997, p. 1862.
31. Henri François, « L'électronique et les
systèmes nerveux synthétiques »,
La Cité. Revue de la Cité
Universitaire de Paris, janvier 1957,
p. 86 (lire en ligne ).
32. (en) « From concept to cosmos: How
Jack Kilby's integrated circuit
transformed the electronics
industry » , 2019 (consulté le
4 novembre 2020).
33. (en) Federico Faggin, « The MOS
Silicon Gate Technology and the
First Microprocessors » , 2015.
34. Brinkman 1997, p. 1863.
35. Faggin 2015.
36. Interrupteurs optiques, p. 11-13.
37. Cahiers du cinéma, n°hors-série, avril
2000, p. 32.
38. A. Dieul, « Faire gagner l’industrie
française grâce à l’électronique » ,
sur Electronique-ECI, 15 mars 2019
(consulté le 30 mai 2019)
39. Décret no 2014-928 du 19 août 2014
relatif aux déchets d'équipements
électriques et électroniques et aux
équipements électriques et
électroniques usagés , sur le site
legifrance.gouv.fr du 19 aout 2014
40. Qu’est-ce qu’un DEEE ? , sur le site e-
dechet.com, consulté le 16
décembre 2015

Portail de l’électricité et de l’électr


Portail de la physique

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