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Introduction générale
Le génie électrique est un domaine qui regroupe les trois spécialités électronique,
électrotechnique ainsi que l’automatique, le facteur essentiel qui lie ces trois techniques est
l’énergie.
Dans la Grèce antiquet, energeia voulait dire « en travail », « en action ». Le français
a conservé cette signification. L’énergie, c’est au quotidien une force en action ! Un coup
de pied dans un ballon de football produit un mouvement du ballon vers le partenaire ou les
buts de l’adversaire. La force de la passe ou du shoot a donné son énergie au ballon. La
flamme de la cuisinière à gaz fournit l’énergie nécessaire à l’eau de cuisson des pâtes.
L’énergie produite par les réacteurs d’un avion lui permet de voler et de ne pas s’écraser au
sol. L’énergie d’une chute d’eau permet de fabriquer de l’électricité. L’énergie lumineuse
du soleil alimente la croissance des plantes.
On peut donc en déduire une première définition simple : L'énergie caractérise la
capacité à produire des actions, par exemple à engendrer du mouvement, modifier la
température d'un corps ou à transformer la matière. L'énergie provient de différentes
sources que l'on trouve dans la nature : le bois, le charbon, le pétrole, le gaz, le vent, le
rayonnement solaire, les chutes d'eau, la chaleur interne de la terre, l'uranium. Elle peut
prendre différentes formes : chaleur, énergie musculaire, énergie mécanique, chimique,
énergie électrique par exemple. Ses formes multiples peuvent se transformer l'une en
l'autre.
L’électronique est l'ensemble des techniques qui utilisent des signaux électriques
pour capter, transmettre et exploiter une information. Une exception est l'électronique de
puissance utilisée pour la conversion électrique-électrique de l’énergie par contre
l'électrotechnique est l’utilisation technique de l'électricité, soit en tant que support
d'énergie, soit en tant que support d'information. Tandis que l’automatique est tout
système qui exécute toujours le même cycle de travail pour lequel il a été programmé.
La particularité de l'Électrotechnique par rapport à l'Électronique, l'Automatique et
l'Informatique vient du fait que la première s'intéresse essentiellement au traitement et à la
conversion de l'énergie électrique plutôt qu'au traitement du signal (ou de l'information). La
figure 1 illustre cette complémentarité. Pour mieux comprendre la liaison entre ces trois
grandes techniques, prenons l’exemple de la domotique. Le terme domotique est composé
du regroupement de deux mots. Domo qui signifie maison, et automatique.
La domotique regroupe donc l'ensemble des techniques et technologies permettant
l'automatisation et l'amélioration des tâches au sein d'une maison ou d'un appartement.
Pour ce faire, les appareils de la maison sont intégrés à des systèmes de
communications qui permettent de gérer les automatismes. La domotique couvre les portes
automatiques, les systèmes de sécurité et de télésurveillance, le chauffage, la gestion de
l’énergie, de l’équipement électroménager, audiovisuel et bien plus.
Cours Etat de l’art du génie électrique 2ème Année Licence Génie Electrique
Cette matière fait partie intégrante des « sciences de l’ingénieur » et regroupe l’ensemble
des connaissances scientifiques et technologiques associées aux industries suivantes :
– L’industrie de la production d’énergie électrique, c’est-à-dire l’ensemble des centrales
thermiques, nucléaires, hydroélectriques, éoliennes, etc.
– L’industrie du transport ou de la distribution électrique, c’est-à-dire l’ensemble des lignes
électriques constituant le maillage des territoires, des transformateurs, des postes de
conversions et d’interconnexion, etc.
– L’industrie de la conversion de l’énergie électrique, c’est-à-dire l’ensemble des
convertisseurs statiques et dynamiques, des machines et moteurs électriques, etc.
– L’industrie de l’appareillage et des installations électriques, c’est-à-dire l’ensemble des
dispositifs permettant l’utilisation industrielle ou particulière de l’électricité.
Le point commun à tous les éléments de cette liste est la notion d’énergie, qui est
fondamentale et incontournable dans le monde physique. C’est ce qui fait que le champ
d’application de cette matière est si vaste.
Sur un plan purement scolaire, l’énergie électrique est une matière qui fait partie intégrante
des « Sciences de l’Ingénieur » et qui s’inscrit généralement dans les parcours de type «
EEA » (Électronique, Électrotechnique, Automatique). C’est une science appliquée qui fait
souvent partie de l’enseignement technique et technologique dans les lycées et des
enseignements liés à l’ingénierie dans les études supérieures.
L’étude des modèles classiques des moteurs et des modèles matriciels qui
permettent aujourd’hui des pilotages fins et très rentables.
La motorisation représente en effet un domaine particulièrement imposant qui couvre
quasiment toutes les gammes de puissances mises en jeu sur les réseaux. Afin de mettre en
évidence les points communs et les angles d’approche classiques, le chapitre 11 présente
un « tour d’horizon » des principes de fonctionnement des convertisseurs
électromécaniques les plus courants.
Enfin, l’étude des réseaux électriques constitue une approche généralement liée à certaines
écoles d’ingénieur assez proches de l’industrie de la production et du transport de l’énergie
électrique.
C’est pourtant un point central de la culture génie électrique, qui mérite une place centrale
dans les formations correspondantes.
Il est impératif de bien connaître les lois de base de l’électricité pour pouvoir accéder aux
différents chapitres de cet ouvrage. Sous forme de rappels, la loi des mailles, la loi des
nœuds, les conventions « récepteur » et « générateur », sont rappelés ci-dessous, de façon
adaptée et suffisante à l’étude des systèmes de conversion d’énergie. Toutes ces notions
étant des outils indispensables à l’étude des circuits électriques, il est naturel de les
considérer par la suite comme des prérequis de fond.
Elle est également incontournable pour l’étude des circuits électriques, et s’écrit ainsi : « la
somme des courants orientés à un nœud de circuit est nulle ». Encore une fois l’exemple
figurant sur la figure 2 présente un nœud de principe, à quatre branches, idéal pour mettre
en œuvre le mécanisme de la loi des nœuds à travers l’équation correspondante.
En convention récepteur, la puissance électrique s’écrit également : p = u.i, mais cette fois:
Si p = u.i > 0, le dipôle reçoit de la puissance du reste du circuit.
Si p = u.i < 0, le dipôle fournit de la puissance au reste du circuit.
Ces considérations reviennent bien au fait qu’un générateur est naturellement fait pour
fournir de la puissance (p fournie > 0) et un récepteur pour en recevoir (p reçue > 0).
Quand la puissance s’inverse c’est que le sens du transfert est en réalité inverse à celui
pressenti dans l’approche du circuit.
( )
Inductance : ( ) ; (Le coefficient s’appelle l’inductance, son unité est
l’Henry( )).
( )
Condensateur : ( ) ; (Le coefficient s’appelle la capacité, son unité est
Farad( )).
On parle de régime (permanent) continu dès lors que les grandeurs électriques (courants et
tensions) d’un circuit sont indépendantes du temps. C’est le cas lors qu’on utilise des
générateurs de tension ou de courant continu telles les piles, accumulateurs, batteries,
génératrices à courant continu, etc.
Dans ce régime particulier, les formules générales de fonctionnement des inductances et
condensateurs se simplifient considérablement (voir la figure 4). Étant donné que ces deux
récepteurs deviennent sans effet en régime continu, les résistances restent alors les seuls
récepteurs linéaires existants. On retiendra ainsi l’ensemble des caractéristiques générales
du régime continu citées ci-dessous :
• Les condensateurs sont équivalents à des « circuits ouverts ».
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La puissance reçue par la charge est alors : P = U.I = R.I2, celle fournie par le générateur
est alors : P = E.I.
Régimes variables
Il existe deux grands types de régimes variables, c’est-à-dire dans lesquels les grandeurs
électriques dépendent du temps : les « régimes transitoires » et les « régimes entretenus
périodiques ».
• Les régimes transitoires : ce sont des évolutions particulières des grandeurs électriques
qui apparaissent lors des modifications brutales des caractéristiques d’un circuit électrique.
En général ils ne se produisent pas de façon répétée, sinon on parle de régime entretenu
périodique.
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Pour caractériser facilement les grandeurs électriques variables des régimes périodiques, on
dispose de paramètres incontournables qui sont : la période, la fréquence, la valeur
moyenne et la valeur efficace. Ces notions sont des notions phares en électrotechnique et il
est impératif de les maîtriser parfaitement d’autant qu’elles sont universelles dans le
domaine des régimes périodiques. La figure5 représente une grandeur périodique
quelconque, s (en électronique on parle plus généralement de signal), pour laquelle on
précise l’ensemble de ces notions.
• La période : c’est la durée de répétition de la grandeur, on la note T et elle s’exprime en
secondes (s).
• La fréquence : c’est le nombre de périodes effectuées par seconde par la grandeur, on la
note et elle s’exprime en Hertz (Hz).
• La pulsation : c’est l’équivalent d’une vitesse de rotation de la grandeur, on la note
et elle s’exprime en radians par seconde (Rad/s). Attention, cette grandeur
n’est définie qu’en régime sinusoïdal.
Valeur moyenne
La valeur moyenne d’une grandeur variable s’appelle aussi la « composante continue »,
c’est-à dire la partie constante de cette grandeur. Pour le signal périodique s, de période T,
on note < s > sa valeur moyenne dont on retiendra l’écriture générale :
∫ ( )
( )
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Valeur efficace
La valeur efficace d’une grandeur variable est une notion très largement utilisée en
électricité dès lors qu’on s’intéresse aux régimes variables. On note S ou Seff la valeur
efficace du signal périodique s et on retiendra absolument la formulation générale :
√ ∫ ( )
( )
C’est la recherche de la puissance par effet Joule due à un courant alternatif qui mène à la
notion de valeur efficace. En réalité la valeur efficace d’un courant alternatif est celle qui
produit la même puissance consommée par effet Joule qu’un courant continu de même
valeur. On retiendra par exemple qu’un courant de 10A efficace passant dans une
résistance produira la même chaleur quelle que soit la nature de ce courant.
Autrement dit, et c’est très important en électrotechnique, le fait de prendre en compte les
valeurs efficaces des tensions et des courants permet d’unifier l’écriture des puissances
électriques. Ces considérations sont développées dans le chapitre relatif aux puissances.
Étant donné des formules précédentes, on remarque que la valeur moyenne d’une somme
est égale à la somme des valeurs moyennes, en revanche c’est généralement faux pour les
valeurs efficaces. En d’autres termes :
si s(t) = s1(t)+s2(t) alors < s >=< s1 > + < s2 > mais attention : Seff ≠S1eff + S2eff.
C’est en régime sinusoïdal que les transformateurs, les machines tournantes, etc., ont un
fonctionnement optimal. C’est également en régime sinusoïdal qu’il est possible de
transporter l’énergie électrique sous très haute tension grâce à l’utilisation des
transformateurs. Sans pour autant les développer dans ce chapitre, il est important de
comprendre qu’un certain nombre de raisons font que ce régime correspond à la plus
grande partie des configurations rencontrées dans le domaine de l’énergie électrique, et
donc de l’électrotechnique. Il est impératif de maîtriser parfaitement les notions et les
méthodes d’approche, elles sont incontournables pour aborder les chapitres suivants sans
difficulté.
( ) ( ) √ ( )
Par ailleurs, la grande majorité des récepteurs électriques sous tension sinusoïdale sont des
récepteurs à tendance inductive. Ainsi, dans la plupart des cas, le courant i (t) traversant un
dipôle alimenté par la tension u(t) est en « retard » par rapport à cette tension. En
électrotechnique on écrit alors, par convention, les courants dans les charges sous la
forme :
( ) √ ( )
Cette écriture (avec le signe « moins » dans le sinus) est une convention d’écriture propre à
l’électrotechnique mais est rarement utilisée en électronique ou automatique. C’est juste
une écriture « habituelle » qui se base sur la nature la plus fréquente des charges
électriques.
Electrotechnique
Définition
L’électrotechnique désigne les applications techniques de l’électricité. En réalité,
l’électrotechnique regroupe les disciplines traitant l’électricité en tant qu’énergie. On peut
citer la production, le transport, la distribution, le traitement, la transformation, la gestion
et l’utilisation de l’énergie électrique. Parfois appelée Génie électrique, on peut situer sa
naissance avec l'invention de la dynamo en 1869.
Conduite du réseau
Le réseau de transport : utilisant des lignes à haute tension, dont le rôle est
d'assurer les mouvements d'énergie au niveau national (entre les principales
centrales de production et les grands centres consommateurs) et international
(interconnexion avec les pays voisins), et de permettre l'équilibre production -
consommation.
Les réseaux de distribution : à moyenne et basse tension, dont le rôle est
l'acheminement de détail à l'ensemble des consommateurs.
Le réseau est constitué de lignes à basse (110 ou 230 volts), moyenne, haute et très haute
tension (plusieurs centaines de kilovolts).La raison de ces différentes tensions est la
nécessité de limiter les pertes sur le réseau pour permettre le transport d'énergie sur des
distances relativement longues. En effet, pour une même puissance à alimenter, plus on
élève la tension, moins les pertes en lignes induites (échauffement des câbles) sont
importantes. En revanche, plus la tension est importante, plus la technique requise
(notamment en termes d'isolement) est coûteuse. Le choix du niveau de tension est un
optimum entre coût d'investissement initial et coût des pertes en lignes tout au long de
l’exploitation, compte tenu des impératifs de sécurité et de l'état de l’art.
Schématiquement, on élève donc de façon très importante la tension en sortie de centrale,
puis on diminue graduellement la tension au fur et à mesure que l'on se rapproche du
consommateur final.
Le réseau domestique est alimenté en basse tension, soit 230 V en monophasé (entre
phase et neutre) ou 400 V en triphasé. Cette tension, même si elle peut être mortelle, se
manipule assez facilement avec des équipements faciles de conception et peu
encombrants.
Au niveau d'un quartier, le réseau est alimenté en 20 kV (15 kV sur certains vieux
réseaux français, mais aussi dans de nombreux autres pays)
Au niveau régional, on rencontre des réseaux de répartition en 63 kV et 90 kV.
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Enfin, le transport au niveau national se fait en 400 kV. Le réseau 225 kV français
a un rôle hybride entre répartition (notamment au niveau des grandes
agglomérations et soutien au réseau 400 Kv.
EN RESUME
Production :
L’énergie électrique est une énergie secondaire, elle est produite à partir d’énergies
primaires (eau, vent, soleil, pétrole, uranium). Cette énergie est produite dans des
centrales par des alternateurs à partir de l’énergie fournie par des turbines ou de la
chaleur.
Transport :
Il est effectué par EDF, en Très Haute Tension (THT) par des lignes aériennes sous des
tensions de 225kV ou 400 kV. Ces lignes relient les lieux de production et d’utilisation,
elles alimentent les postes de répartition où la tension est abaissée (225, 150, 90 ou 63
kV) pour alimenter le réseau régional de distribution qui est constitué de postes source
qui transforment le 63 kV en 20kV.
Distribution :
A partir des postes source, la distribution s’effectue en 20 kV. On distingue deux types de
distribution :
Réseau rural :
Ce sont essentiellement des lignes aériennes longues qui alimentent des utilisateurs en
faible puissance, mais elles sont soumises aux intempéries.
Réseau urbain : Il est constitué de câbles souterrains, qui sont peu influencés par les
intempéries, mais la puissance installée par unité de surface est beaucoup plus importante.
Amérique du Nord, Brésil, Ouest du Japon, etc. : 60 Hertz
Chemins de fer en Allemagne, Suisse, Autriche, Suède : 16 2/3 Hertz (=50/3)
Certains chemins de fer et métros aux États-Unis : 25 Hz
Pour éviter les pertes par effet Joule, dans les lignes de transport ou de distribution d'énergie
électrique on doit élever la tension. On résout ce problème en utilisant des transformateurs
élévateurs ou abaisseurs de tension qui fonctionnent en courant alternatif.
II.1.2 Présentation
Il est constitué de deux parties électriques isolées, l’enroulement primaire et le secondaire, lié
magnétiquement par un circuit magnétique. Pour des impératifs de fabrication et d’efficacité
la réalisation pratique donne à ce dernier une autre forme : circuit magnétique cuirassé et
bobinages concentriques figure 1.
C’est le courant primaire qui impose le sens positif du flux dans le circuit magnétique. Le
marquage des tensions et des courants traduit le sens de transfert de l’énergie figure 2.
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II.1.3 Symbolisations
Les trois figures suivantes représentent les symboles des transformateurs les plus souvent
rencontrés figure 3.
La seconde comporte un circuit magnétique cuirassé. Une colonne centrale porte l'ensemble des
bobinages primaires et secondaires alors que les colonnes latérales servent à fermer le circuit magnétique.
II.1.6Fonctionnementdu transformateur
Le transformateur, intégré dans un poste électrique, est composé d'un noyau de fer et de deux
bobines de cuivre. Le courant passe dans la bobine primaire puis dans la bobine secondaire,
qui contient moins de spires, ce qui permet d’en diminuer la tension. Le transformateur
monophasé est composé d’un noyau et deux bobines, tandis que le transformateur triphasé
comporte 3 noyaux et 6 bobines. Le transformateur comporte deux enroulements de
résistances r1 et r2 comportant N1 ou N2 spires. Le primaire reçoit la tension u1(t) et absorbe
le courant i10(t). Le secondaire délivre la tension u20(t) et un courant i20(t) nul puisqu’il est à
vide. Le flux f1(t) créé par l’enroulement primaire se décompose en un flux de fuite au
primaire ff1(t) auquel s’ajoute le flux commun fC0(t) dans le circuit magnétique figure 5.
𝑃 𝑃 . 𝐼 . 𝑐𝑜𝑠𝜑
L’essentiel
1. Les transformateurs de distribution ont pour fonction d’adapter la tension du réseau (HT) à
la tension d’utilisation (BT).
2. Le rapport de transformation est indépendant du courant débité, il dépend uniquement du
nombre de spires.
3. Le transformateur est constitué de trois parties :
Un circuit magnétique qui canalise le flux ;
Un circuit électrique qui comporte deux enroulements : le primaire et le secondaire ;
des organes accessoires qui permettent d’assurer les fonctions : support, protection,
manutention, refroidissement.
Les transformateurs sont caractérisés par leurs grandeurs assignées qui sont :
Puissance, tension primaire et secondaire, fréquence, couplage des enroulements.
Le couplage se désigne par des lettres majuscules coté haute tension et des lettres minuscules
coté basse tension. La combinaison des trois couplages de base : étoile (Y,y), triangle (D,d), et
zig-zag (Z,z) permet d’obtenir 12 déphasages différents entre les tensions primaires et
secondaires, on les appelle les indices horaires (de 30o en 30o )
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II.2.4 Synthèse
On rencontre les moteurs à courant continu dans les applications de faible puissance lorsque
la source d'énergie électrique est continue (piles ou batteries). Ces moteurs sont à aimants
permanents ou à inducteur série. Deux exemples: l'automobile et les jouets.
Pour les puissances plus élevées, la machine à courant continu est utilisée pour la variation de
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vitesse lorsqu'on souhaite une large plage de variation (par exemple de 1 à 100).
L’électronique de puissance qui lui est alors associée est relativement simple et peu coûteuse.
Mais le coût de la machine est élevé, et le collecteur est fragile. De plus en plus cette solution
est remplacée par l'association machine alternative et convertisseur de fréquence.
Une figure en coupe de la machine asynchrone permet de situer les différentes pièces (Figure
11.a) et de les voir sur la photo d’une réalisation en écorché de la machine (Figure 12.b).
a) b)
2. Rotor
Le rotor comporte un enroulement bobiné à l’intérieur d’un circuit magnétique constitué de
disques en tôle empilés sur l’arbre de la machine. Cet enroulement est obligatoirement
polyphasé, même si le moteur est monophasé, et, en pratique, toujours triphasé à couplage en
étoile. Les encoches, découpées dans les tôles sont légèrement inclinées par rapport à l’axe de
la machine de façon à réduire les variations de réluctance liées à la position angulaire
rotor/stator et certaines pertes dues aux harmoniques.
Figure 13
On établit ensuite que le couple de la machine asynchrone peut être contrôlé en réglant la
vitesse de rotation de ce vecteur.
En l’accélérant, on augmente la valeur du couple (figure 14.b), en le ralentissant on réduit
cette valeur, voire on obtient un couple de freinage (couple négatif - figure 14.c).
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b) c)
La position actuelle du vecteur représentatif du flux statorique peut être estimée à partir de la
mesure des courants et tensions au stator. Sa position au prochain pas de temps dépendra de la
valeur du vecteur des tensions qui sera appliquée d’ici là. Faisant le lien avec la thématique «
électronique de puissance », on montre qu’avec un onduleur de tension, 7 valeurs différentes
peuvent être appliquées à un instant t (figure 14d).
Figure 14d. Vecteur des différentes tensions applicables et topologies correspondantes de l’onduleur
de tension
Le vecteur des tensions statoriques est, au cours de la période de temps où celui-ci est
appliqué et en première approximation, l’image de la direction dans laquelle évoluera le
vecteur des flux statoriques. Fonction de l’amplitude (inférieure ou supérieure à sa référence),
de la direction actuelle de ce vecteur (le secteur qu’il occupe), et de la direction que l’on
souhaite lui voir prendre par la suite (fonction du couple souhaité), l’un ou l’autre de ces 7
vecteurs de tensions sera appliqué.
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III.1 Introduction
L'électronique de puissance est l'une des branches de l'électrotechnique, elle concerne les
dispositifs (convertisseurs) permettant de changer la forme de l'énergie électrique. Elle
comprend l'étude, la réalisation, la maintenance :
des composants électroniques utilisés en forte puissance
des structures des convertisseurs
de la commande de ces convertisseurs
des applications industrielles de ces convertisseurs
VI.1 Définition
À l’origine de toutes les énergies renouvelables que l’humanité exploite aujourd'hui, il n'y a
que deux grandes sources : le Soleil et la Terre. Toutefois, les spécialistes aiment à classer ces
énergies en cinq grands types qui présentent chacun leurs spécificités.
Le terme énergie renouvelable est employé pour désigner des énergies qui, à l'échelle
humaine au moins, sont inépuisables et disponibles en grande quantité. Ainsi il existe cinq
grands types d'énergies renouvelables : l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'énergie
hydraulique, la biomasse et la géothermie. Leur caractéristique commune est de ne pas
produire, en phase d'exploitation, d'émissions polluantes (ou peu), et ainsi d'aider à lutter
contre l'effet de serre et le réchauffement climatique.
Le soleil : L’énergie solaire est l’énergie transmise par le soleil sous la forme de lumière et de
chaleur. Cette énergie est virtuellement inépuisable à l’échelle des temps humains, ce qui lui
vaut d’être classée parmi les énergies renouvelables.
L’énergie solaire peut être utilisée directement par l’Homme pour s’éclairer (fenêtres, puits de
lumière), se chauffer et cuisiner (chauffe-eau solaire, four solaire) ou pour produire de
l’électricité par l’intermédiaire de panneaux photovoltaïques.
Indirectement, l’énergie solaire est aussi la source de la plupart des énergies renouvelables et
des hydrocarbures fossiles. Elle est en effet responsable de la mise en mouvement des masses
d’eau (énergies marines) et d’air (énergie éolienne), du cycle de l’eau (énergie hydraulique) et
de la photosynthèse (biomasse et hydrocarbures). Seuls trois types d'énergie ne dérivent pas
de l’énergie solaire : l’énergie marémotrice ; l’énergie géothermique ; l’énergie nucléaire. Le
potentiel de cette source d’énergie est donc immense
A. Définition
On appelle énergie solaire, l'énergie que l'on peut tirer du rayonnement du Soleil. L'énergie
solaire photovoltaïque correspond à l'électricité produite par des cellules dites
photovoltaïques. Ces cellules reçoivent la lumière du Soleil et sont capables d'en transformer
une partie en électricité. La modularité compte pour l'un de leurs avantages. En effet, des
panneaux photovoltaïques peuvent être utilisés aussi bien à des fins domestiques qu'à la
production d'énergie à grande échelle.
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B. Centrales éoliennes
Le vent : L’énergie éolienne est l’énergie du vent dont la force motrice est utilisée
dans le déplacement de voiliers et autres véhicules ou transformée au moyen d’un
dispositif aérogénérateur comme une éolienne ou dans un moulin à vent en une
énergie diversement utilisable. C'est une des formes d'énergie renouvelable.
Elle tire son nom d’Eole, le maître des Vents dans la Grèce antique.
L’énergie éolienne est produite sous forme d'électricité par une éolienne. Des éoliennes
formées d'un mat surmonté d'un générateur électrique entraîné par une hélice, sont
positionnées idéalement sur les plans d'eau ou les collines ventées.
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L'eau : L'énergie hydraulique est l'énergie fournie par le mouvement de l'eau, sous toutes ses
formes : chute, cours d'eau, courant marin, marée, vagues. Ce mouvement peut être utilisé
directement, par exemple avec un moulin à eau, ou plus couramment être converti, par
exemple en énergie électrique dans une centrale hydroélectrique. L'énergie hydraulique est en
fait une énergie cinétique lié au déplacement de l'eau comme dans les courants marins, les
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cours d'eau, les marées, les vagues ou l'utilisation d'une énergie potentielle comme dans le cas
des chutes d'eau et des barrages.
A. Définition
Le terme d'énergie hydraulique désigne l'énergie qui peut être obtenue par exploitation de
l'eau. Une catégorie d'énergies moins soumise aux conditions météorologiques, mais qui reste
réservée à une production d'envergure. Dans les énergies hydrauliques, on trouve :
Les barrages qui libèrent de grandes quantités d'eau sur des turbines afin de produire de
l'électricité.
L'énergie marémotrice qui joue sur l'énergie potentielle des marées, une énergie liée aux
différences de niveaux d'eau et aux courants que celles-ci induisent.
L'énergie hydrolienne qui exploite les courants marins.
L'énergie houlomotrice qui compte sur l'énergie cinétique des vagues et de la houle.
L'énergie thermique qui peut être tirée -- de manière prudente pour éviter notamment toute
perturbation des flux naturels des mers -- de la différence de température entre les eaux
profondes et les eaux de surface.
L'énergie osmotique qui produit de l'électrique grâce à la différence de pression que génère la
différence de salinité entre l'eau de mer et l'eau douce.
B. Centrales hydroélectriques
Les centrales hydroélectriques convertissent l’énergie de l’eau en mouvement en énergie
électrique.
VI.6 Géothermie
La géothermie : La géothermie, du grec géo (la terre) et thermos (la chaleur) est un mot qui
désigne à la fois la science qui étudie les phénomènes thermiques internes du globe terrestre,
et la technologie qui vise à l'exploiter. Par extension, la géothermie désigne aussi parfois
l'énergie géothermique issue de l'énergie de la Terre qui est convertie en chaleur.
Pour capter l'énergie géothermique, on fait circuler un fluide dans les profondeurs de la Terre.
Ce fluide peut être celui d'une nappe d'eau chaude captive naturelle, ou de l'eau injectée sous
pression pour fracturer une roche chaude et imperméable. Dans les deux cas, le fluide se
réchauffe et remonte charger de calories (énergie thermique). Ces calories sont utilisées
directement ou converties partiellement en électricité.
L'énergie géothermique est localement exploitée pour chauffer ou disposer d'eau chaude
depuis des millénaires, par exemple : en Chine, dans la Rome antique et dans le bassin
méditerranéen.
La géothermie est une énergie renouvelable provenant de l'extraction de l'énergie contenue
dans le sol. Cette chaleur résulte essentiellement de la désintégration
radioactive des atomes fissiles contenus dans les roches. Elle peut être utilisée pour le
chauffage, mais aussi pour la production d'électricité. Il s'agit de l'une des seules énergies ne
dépendant pas des conditions atmosphériques. En revanche, elle dépend de la profondeur à
laquelle elle est puisée. La géothermie profonde -- quelque 2.500 mètres pour 150 à 250 °C --
permet de produire de l'électricité. La géothermie moyenne -- dans les gisements d'eau
notamment de 30 à 150 °C -- alimente les réseaux de chaleur urbains. La géothermie à très
basse énergie -- entre 10 et 100 mètres de profondeur et inférieure à 30 °C -- est celle
exploitée par les pompes à chaleur. Notons toutefois que pour que l'énergie géothermique
demeure durable, le rythme auquel est puisée cette chaleur ne doit pas dépasser la vitesse à
laquelle celle-ci voyage à l'intérieur de la Terre.
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V.1 Introduction
Le génie électrique est la branche de la physique appliquée qui traite de la mise en
œuvre, dans des dispositifs fabriqués par l’homme, de phénomènes électriques et
magnétiques. Cette discipline couvre des domaines d’applications qui se sont sans cesse
élargis au cours du 20ème siècle et continuent à faire l’objet de développements importants
dans des secteurs d’activités stratégiques, comme l’électronique, les systèmes de
télécommunication et la gestion de l’énergie. Les besoins en termes de main d’œuvre
qualifiée dans ce domaine sont énormes. Pourtant, on constate une désaffection constante des
étudiants qui rechignent à choisir cette filière.
Il est vrai que le génie électrique est une discipline difficile à apprendre (et à enseigner
!). Elle exige en effet, de la part des étudiants, un niveau d’abstraction beaucoup plus élevé
que dans d’autres disciplines. En mécanique les notions élémentaires de position, de vitesse,
de forces, … sont des notions intuitives, correspondant à des expériences vécues par tout un
chacun et sur lesquelles l’enseignant peut s’appuyer pour introduire les concepts de base. Les
lois qui régissent un dispositif mécanique sont faciles à visualiser, car elles peuvent être
illustrées au moyen d'expériences qui montrent de manière directe les relations mises en jeu.
En revanche, nul n'a jamais vu une charge, un courant ou un potentiel électrique autrement
que par les effets qu'ils produisent. Ces grandeurs ne peuvent être visualisées qu'au travers
d'une instrumentation (voltmètre, ampèremètre, oscilloscope) qui mesure les valeurs de
certains paramètres et ne donnent qu'une vision indirecte des phénomènes physiques en jeu.
Dans les machines électriques ces grandeurs évoluent de plus simultanément dans le temps et
dans l'espace. Comprendre dès lors comment elles peuvent interagir pour créer des efforts
mécaniques est loin d'être immédiat.
Le Département de génie électrique (DGÉ) offre un environnement des plus stimulants
pour les études supérieures et la recherche. Ayant comme objectif principal la formation de
professionnels hautement qualifiés.
L’impact phénoménal du génie électrique sur la société d’aujourd’hui n’est plus à démontrer
et ne semble pas près de s’estomper, puisqu’on assiste à une explosion des domaines de
spécialisation et un besoin accru de compétences multidisciplinaires. Le DGÉ est aujourd’hui
bien positionné pour relever ces défis et pour continuer à former des ingénieurs de haut
niveau.
Les ingénieurs en génie électrique travaillent dans plusieurs domaines dont l’aéronautique, le
biomédical, l’énergétique, l’informatique, les systèmes électriques et électroniques, de même
que les télécommunications. Ils contribuent à la conception industrielle, la gestion et la mise
sur pied de projets. Ils utilisent les mathématiques, des notions d’informatique, ainsi que leur
habileté à comprendre des concepts technologiques pour parvenir à leurs fins.
V.5 Réalisations
Les travaux des ingénieurs-électriciens sont liés à différents domaines de la technologie. Ils
conçoivent l’intelligence matérielle utilisée pour fabriquer divers objets, tels que des lecteurs
MP3 ou des stimulateurs cardiaques. L’énergie électrique est bien sûr au cœur de leurs
réalisations de même que l’électronique, les microprocesseurs, les puces et la miniaturisation
des objets.