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ELECTRONIQUE

INFORMATIQUE
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I-GENERALITES
I.1-NOTIONS DE BASES

I.1.1-Définition

L’électronique est une science technique, ou science de l’ingénieur, constituant l'une


des branches les plus importantes de la physique appliquée, qui étudie et conçoit les
structures effectuant des traitements de signaux électriques, c'est-à-dire
de courants ou de tensions électriques, porteurs d’informations.
Dans cette définition la notion de l’information sens le plus large désigne toute
grandeur (physique, telle la température, le son ou la vitesse, ou abstraite, telle
une image, un code…) qui peut évoluer en temps réel selon une loi inconnue à
l’avance, ou plus souvent prévu à cet effet (calcul des équations booléennes).
les systèmes électroniques sont souvent conçus en deux parties :

• l’une, opérative, gère les signaux de puissance porteurs d'énergie (courants


forts) ;
• l’autre, informationnelle, gère les signaux porteurs d’information (courants
faibles).
Dans les systèmes électroniques classiques traitant le monitoring des outils de
performance bi-directionnelle d’information.
Les applications électroniques peuvent être divisées selon deux groupes distinct : le
traitement de l’information et la commande.
La première englobe les domaines tel que l’informatique, les télécommunications,
les mesures, tandis que la seconde s'occupe de la gestion de l'information (elle
donne des ordres pour ainsi dire), par exemple les microprocesseurs, les PIC….

L'électricité ou l'électrotechnique serait selon cette différenciation la science des


courants forts et l'électronique la science des courants faibles.
En fait, les faibles grandeurs électriques généralement utilisées dans certaines
applications électroniques, s'expliquent en partie par le fait que
La croissance de l'électronique s'est faite par 2 apports simultanés :

• la réduction de la taille des composants élémentaires mis en œuvre (transistors


et autre structures semblables) permettant une intégration de plus en plus
efficace, ce qui a considérablement augmenté la puissance et le champ d'action
des fonctions réalisées

la sophistication progressive des méthodes et principes employés (traitement du


signal, d'abord essentiellement analogique, puis numérique, voire sous forme de
logiciel intégré dans les composants)

1
Les conséquences pratiques ont été notamment l'intégration de fonctions
électroniques de plus en plus complexes et performantes dans la majeure partie des
domaines techniques (industriels, scientifiques…) et des objets de la vie courante.
La croissance de l'électronique a été accélérée par l'invention des technologies
de CMOS puis par celle du microprocesseur. Federico Faggin, ingénieur italien est
en 1968 chez Fairchild-SGS à Agrate Brianza1, puis à Palo Alto avec Thomas Klein1,
le concepteur du premier circuit intégré commercial à grilles auto-alignées, le
Fairchild 3708, puis chef de projet de la TSG, la première méthode pratique pour la
fabrication des circuits intégrés MOS Le développement de l'électronique a
également permis celui de la science et des techniques de l'informatique ainsi que
certaines avancées sociales (communications) :
Les axes de développement actuels de l'électronique sont liés à :

• la recherche d'une intégration croissante des composants (loi de Moore), qui


passe par la compréhension fine des mécanismes et phénomènes en œuvre au
niveau de la physique moléculaire ou électronique (développement
de nanotechnologies) ;

L’électronique est une famille de disciplines se distinguant suivant le type de signal


traité, la famille d’application ou encore le niveau hiérarchique qu’occupe l’élément
étudié dans le système global.

L'électronique a pour objet le traitement par des composants matériels (avec parfois
mise en œuvre de logiciel interne) de ce qui est appelé des signaux électroniques.

Traditionnellement, les signaux sont classés en 3 grands types :

• signaux analogiques ;
• signaux numériques ;
• signaux de puissance ;

I.1.2-Électronique analogique.
La discipline s’intéresse au traitement continu des signaux analogiques, c’est-à-dire
ceux évoluant d’une façon continue dans le temps et considérés comme tels (par
opposition aux signaux discrétisés ou numérisés pour lesquels on ne prend en
compte qu'un nombre fini d'états). Ils peuvent donc prendre des valeurs appartenant
à un espace de valeurs continu (ou continu par intervalles). La plupart des systèmes
physiques le sont, car les grandeurs physiques évoluent le plus souvent d’une façon
continue (par exemple, la température).
Le domaine de l'analogique est traditionnellement divisé en plusieurs sous-
domaines :

• L'instrumentation
• Les fréquences audio (en lien avec l'électroacoustique)

2
• Les fréquences radio
• Les hyperfréquences (encore appelées fréquences radar ou hautes fréquences)
• La production et la propagation des ondes électromagnétiques
• La vidéo
• Le traitement du signal analogique
• Le codage du signal…
Ce dernier ne permet ni le stockage de l'information, ni d'effectuer des produits ou
des divisions par des variables..

I.1.3-Electronique numérique.
Par opposition, l’électronique numérique s’intéresse au traitement des signaux dont
l’espace de valeurs est discret.
Ainsi, le nombre de valeurs que peuvent prendre ces signaux est limité. Celles-ci
sont codées par des nombres binaires, un signal numérique ne peut prendre que
deux valeurs : 1 et 0.
L’électronique numérique est utilisée en particulier dans les systèmes contenant
un microprocesseur ou un microcontrôleur.
Par exemple, un ordinateur est un appareil constitué en majeure partie par de
l’électronique numérique.
notamment dans les hautes fréquences. De plus, certaines fonctions comme la
mesure ou l'amplification sont intrinsèquement analogiques et ne pourront pas,
actuellement, devenir numériques. Les capteurs sont en très grande majorité
analogiques, mais les fabricants leur ajoutent de plus en plus souvent une sortie
numérique permettant un transfert d'information moins sensibles aux perturbations,
grâce à des convertisseurs ADC.
Les signaux numériques étant également des signaux discrets en temps, on utilise
en général un oscillateur à quartz (horloge) de manière à synchroniser les différentes
parties d'un circuit entre elles.
On appelle les circuits régis par une horloge (ou plus) des circuits synchrones.
La fréquence (ou fréquence d’horloge), exprimée en hertz (Hz) d’un circuit numérique
représente le nombre de changements d’état possibles d’une valeur par seconde.
Cependant, il est tout à fait possible de travailler de manière asynchrone
(indépendamment d'une horloge) si on organise le fonctionnement du circuit de
manière que ses différentes parties se synchronisent entre elles par des échanges
de signaux de contrôle (on parle de handshaking). On parle alors de mode de
transfert asynchrone.

I.1.4-Électronique mixte
On parle d’électronique mixte lorsque l'on est en présence d’un système dans lequel
coexistent les signaux numériques et analogiques.
Les modules particuliers à cette discipline sont le convertisseur analogique-
numérique (CAN) et le convertisseur numérique-analogique (CNA). Ils permettent de
transformer un signal analogique en signal numérique et vice versa, en réalisant ainsi

3
une interface entre les modules purement analogiques (comme les capteurs) et
purement numériques.
Par exemple, un thermomètre à affichage numérique prélève la température (qui est
une grandeur analogique), mesure sa valeur, la code en une séquence numérique et
puis l’affiche sur un écran. Ainsi, les deux premières opérations sont effectuées par
des modules de l’électronique analogique, la troisième nécessite une conversion
analogique-numérique et la dernière relève d’un traitement numérique.

I.1.5-Électronique de puissance.
L’électronique de puissance est l’ensemble des techniques qui s’intéressent à
l’énergie contenue dans les signaux électriques, contrairement aux autres disciplines
électroniques, qui elles s'intéressent principalement à l’information contenue dans
ces signaux.

L'objectif est le contrôle ou la transformation de l'énergie électrique.


La concrétisation de l'électronique de puissance repose sur deux types de dispositifs.
D'une part, les convertisseurs permettent de changer la forme de l’énergie électrique.
D'autre part, les transducteurs permettent de transformer l'énergie électrique en une
énergie de nature physique différente ou cette deuxième forme d'énergie en une
énergie électrique. Les transducteurs les plus courants sont les moteurs
électriques et les turbines. L’électronique de puissance a comme champ d’application
l’électrotechnique domestique et industrielle, où elle remplace les anciennes
solutions électromécaniques.

I.1.6-Circuit électronique.
Un circuit électronique est le principal objet d’étude de la science de l’électronique.
Un circuit électronique est un système incluant plusieurs composants
électroniques associés..
La branche étudiant les propriétés des circuits électroniques s’appelle « théorie des
circuits »
La discipline qui étudie la méthodologie permettant de réaliser une fonction de
traitement particulière à base d’un circuit s’appelle « conception des circuits
électroniques »3.
Les systèmes électroniques modernes comportent des millions de composants
élémentaires. Pour cette raison le génie des circuits électroniques ne s’intéresse qu’à
la réalisation de fonctions (ou modules) relativement simples, nécessitant jusqu'à
quelques milliers de composants.

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Base théorique (Méthodes mathématiques)

Il existe un certain nombre d'outils pour la modélisation des propriétés électroniques


d'un circuit. On peut citer les principes fondamentaux de l'électricité et de
l'électromagnétisme (loi d'Ohm, théorème de Gauss, loi de Lenz-Faraday), les
modèles de fonctionnement des matériaux semi-conducteurs (jonction P-N, effet
transistor, effet d'avalanche),
les outils mathématiques et statistiques (nombre complexe, transformée de Fourier,
transformée en ondelettes, loi de Gauss). Les études liées aux signaux de hautes
fréquences font appel aux méthodes associées à l'analyse de la propagation des
ondes (équations de Maxwell…). La mise en œuvre de signaux rapides au sein d'une
carte électronique nécessite des analyses et l'utilisation de logiciels de simulation
spécifiques. L'étude des composants électroniques au niveau atomique intègre les
résultats et méthodes associées à la physique quantique.

I.2.Identification des composants


I.2.1 Identification des Résistances

Le remplacement d'une résistance dans un circuit électronique nécessite la prise en compte


des paramètres suivants : la valeur nominale, la tolérance, et, la puissance nominale.

Inscriptions :

Ces données sont exprimées au moyen de chiffres, de lettres ou de bagues de couleur selon
un code bien défini.

Quand la valeur ohmique est indiquée en chiffres, on peut trouver par exemple les
inscriptions suivantes :

0,301 ± 1 % - 1 W ± 1 % - 1 W 19,6 ± 1 % 2.10 ± 1 % etc....

On remarque que l'indication de puissance peut être omise et que l'on peut trouver un
point à la place de la virgule.

Parfois pour les valeurs ohmiques inférieures à 1 000 , le symbole "" est remplacé par
la lettre "R" ; si cette valeur est décimale, la lettre "R" peut prendre la place de la
virgule ou du point comme dans les exemples suivantes :

100 R ± 10 % = 100 , tolérance ± 10 %

R499 ± 1 % = 0,499 , tolérance ± 1 %

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Pour des résistances produites par le même constructeur et de valeur supérieure à 1
000 , la lettre "R" est remplacée par la lettre "K" (multiplicateur : x 1 000) :

8K2 = 8,200 k = 8 200 

2K15 + 2,15 k = 2 150 

Code des couleurs :

Si les dimensions des résistances agglomérées et à couche ne permettent pas l'inscription


des paramètres en entier on a recours au système des anneaux de couleur disposés autour
du corps cylindrique des résistances , à partir d'une des deux bornes.

Avec une méthode, la lecture des paramètres est toujours possible quelle que soit la position
de la résistance sur le montage et est plus durable dans le temps.

Les codes internationaux sont au nombre de deux :

le code à quatre couleurs, le code à cinq couleurs

Le premier code à quatre couleurs est reporté sur la figure 11 ; comme on peut le voir,
chaque anneau de couleur, selon la position occupée, a une signification particulière

le code à quatre couleurs, le code à cinq couleurs

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La lecture débute à partir de la bande la plus proche de l'une des extrémités de la résistance
; les couleurs des deux premiers anneaux indiquent les deux premiers chiffres significatifs de
la valeur ohmique, la couleur du troisième anneau donne le coefficient de multiplication et
enfin le quatrième la tolérance.

L'éventuelle absence du quatrième anneau sous-entend une valeur avec tolérance de ± 20


% et si le premier anneau est plus large que les autres alors, il s'agit de résistances
bobinées et non plus agglomérées (voir figure 7-a).

Quelques exemples de lecture de valeurs ohmiques sont reportés ci-dessous :

• premier anneau : marron = 1


• deuxième anneau : rouge = 2
• troisième anneau : rouge = 00 (102)
• quatrième anneau : or = ± 5 %

Nous obtenons pour cet exemple une valeur nominale de 1 200  ± 5 % comme illustrée
figure 11.

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Les résistances agglomérées et à couche ont des valeurs ohmiques normalisées pour
chaque tolérance. Les tableaux des figures 13 et 14 montrent les valeurs ohmiques des
résistances couramment utilisées avec les tolérances respectives de ± 10 % et de ± 5 %.

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La puissance maximale que peut dissiper une résistance est exprimée en chiffres
(exemple 1 W, 2 W, etc...) ou sous la forme d'un code inscrit sur le corps de l'élément, dans
le cas contraire il n'existe aucune indication.

Pour les résistances agglomérées, la puissance maximale pouvant être dissipée est en
fonction de ses dimensions (voir figure 2-c). Pour les autres types de résistance, quand cette
différenciation n'est pas évidente, il faut se référer aux techniques de fabrication adoptées
par les divers constructeurs et consulter le catalogue de ces derniers.

I.2.2 Marquage des résistances CMS


Les résistances CMS sont marquées d'un code numérique de trois ou quatre chiffres.

• Avec le marquage à quatre chiffres, les trois premiers représentent la valeur, le quatrième
est le multiplicateur en puissance de dix ; pour les valeurs inférieures à 100 la position du
séparateur décimal est représenté par la lettre R.
• Avec le marquage à trois chiffres, les deux premiers représentent la valeur, le troisième est le
multiplicateur en puissance de dix ; pour les valeurs inférieures à 10 la position du séparateur
décimal est représenté par la lettre R.

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Exemples

Valeur 3 chiffres 4 chiffres

0,01 ohm R01 0R01

0,22 ohm R22 0R22

1,5 ohm 1R5 1R50

15 ohms 150 15R0

100 ohms 101 1000

4,7 kilohms 472 4701

12 mégohms 126 1205

I.2.3 - POTENTIOMÈTRES

La technique de fabrication des potentiomètres est très variable mais selon le type
d'éléments résistifs, il est possible de faire les distinctions suivantes :

• Potentiomètre à élément résistif chimique ou potentiomètre au graphite.


• Potentiomètre bobiné.

Sur la figure 16-a illustre la structure de base d'un potentiomètre au graphite .

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La figure 16-b représente un potentiomètre bobiné dans lequel la résistance est constituée
d'un fil résistif enroulé sur un support approprié.

Sur l'élément résistif glisse un contact mobile (curseur) sur lequel est fixé mécaniquement un
axe de commande isolé du curseur.

En tournant cet axe, on fait varier la valeur ohmique entre la borne reliée au curseur et
chacune des bornes latérales fixées aux extrémités de la résistance (figure 17-a).

Une rotation en sens horaire de l'axe entraîne une augmentation de la résistance (Ra) entre
le curseur (C) et l'extrémité A, tandis que la résistance Rb entre le curseur et
l'extrémité B diminue. Une rotation en sens inverse entraîne des effets contraires
(Rb augmente, Ra diminue).

Ayant une structure et un aspect extérieur différents, le potentiomètre illustré dans la figure
18, appelé "SLIDER" ou "potentiomètre rectiligne", est caractérisé par une configuration
droite de l'élément résistif. Le curseur se déplace en translation, commandé par un levier
externe ; il est constitué par un ressort en forme de "U" qui glisse en contact électrique sur
l'élément résistif et sur une lamelle conductrice parallèle et isolée de celui-ci. Cette lamelle
est reliée à la borne centrale extérieure

I.2.4 Identification des Condensateurs :


1 - IDENTIFICATION DES CONDENSATEURS FIXES

Chaque condensateur est caractérisé par un marquage qui regroupe les caractéristiques
électriques de fonctionnement exprimées sous forme d'un code alphanumérique ou de
couleurs comme celui des résistances.

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Selon les normes internationales, plus ou moins suivies par les fabricants de composants
électroniques, chaque condensateur doit disposer du marquage

suivant : Capacité nominale en pF, nF ou µF (l'unité peut être omise), Tension de service
nominale en volts, Tolérance sur la valeur de la capacité en %, Sigle du type de
condensateur, Sigle du constructeur, Date de fabrication.

Les deux premières données (capacité et tension de service nominale) sont toujours
précisées.

Voici quelques exemples que l'on peut trouver sur le corps des composants :

En clair : 470 pF - 160 V - 5 % ; 22 nF - 630 V - 10 % ... En code alphanumérique : 470 J ;


022 K 630 ... En code couleurs : jaune, violet, marron, vert ; rouge, rouge, orange,
blanc, bleu ... En code mixte (alphanumérique et couleurs) : 470 J avec bande rouge ;
0,022 K avec bande noire ...

La tendance aujourd'hui consiste à éliminer du marquage tout ce qui n'est pas indispensable
et à garder les données les plus importantes des condensateurs. Beaucoup de constructeurs
éliminent donc du marquage les symboles des unités de mesure (pF, nF, µF, V, %) ainsi que
le zéro qui précède la virgule ou le point. Dans ce cas, cependant, la valeur de la capacité
est toujours sous-entendue en microfarads.

Par exemple, un condensateur de 0,047 µF - 630 V - 10 % peut être marqué de la façon


suivante :

Lorsque la tolérance du condensateur est de ± 20 %, Elle n'est généralement pas


indiquée ; donc un condensateur de 0,1 µF.400 V. 20 % peut être marqué simplement .1
/ 400.

Le marquage en code alphanumérique est très répandu, mais il est d'interprétation plus
difficile car il utilise des sigles pour indiquer les données du condensateur : la tolérance et
pour les condensateurs céramiques : le coefficient de température.

Sur la figure 20, un tableau représente le code de marquage des condensateurs céramiques,
tubulaires et à disque selon I.E.C. (International Electrotechnical Commission) qui s'occupe
de la normalisation internationale des composants produits par plusieurs industries.

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1er exemple :

Condensateur marqué : 2K7 PG

On commence tout d'abord par la valeur de capacité, qui d'après le multiplicateur K = 1


000 qui constitue la virgule, sera de 2,7 x 1 000 = 2 700.

Cette valeur comprise entre 1 000 et 10 000 sera exprimée en pF, donc la capacité du
condensateur sera de 2 700 pF.

Les deux lettres P et G indiquent respectivement les tolérances et le coefficient de


température.

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La lettre P, repérée dans la première colonne du tableau, correspond à une tolérance de +
100 % - 0 % dans la troisième colonne alors que la lettre G (première colonne) définit le
coefficient de température -150 x 10-6 /°C (quatrième colonne) qui peut aussi être exprimé
par le code N150.

On aura donc :

2K7 PG = 2 700 pF ; + 100 % - 0 % ; - 150 x 10-6 /°C (N150)

2ème exemple :

Condensateur marqué : 100 JN

100 indique évidemment la valeur de capacité exprimée en pF (100 pF).

La lettre J (première colonne) indique la tolérance qui est ici de ± 5 % car la valeur de la
capacité est supérieure à 10 pF.

La lettre N (première colonne) indique enfin le coefficient de température (quatrième


colonne) égal ici à - 750 x 10-6 /°C (N750).

On aura donc : 100 JN = 100 pF ± 5 % ; - 750 x 10-6 /°C (N750)

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1er exemple :

Condensateur marqué .1 MUIG

L'inscription .1 indique la valeur de capacité en µF car selon ce qui a été dit précédemment,
le sigle .1 représente la valeur 0,1 µF.

La lettre majuscule M (première colonne) indique la tolérance qui devra être lue dans la
troisième colonne, du moment que la valeur de la capacité est supérieure à 10 pF ; elle
correspondra donc à ± 20 %.

15
Le sigle UIG (septième colonne) correspond enfin au coefficient de température - 80 x 10-
6
/°C, lu dans la huitième colonne.

On aura donc :

.1 MUIG = 0,1 µF (100 nF) ± 20 % ; - 80 x 10-6 /°C

2ème exemple :

Condensateur marqué 6p8 D COG.

L'inscription 6p8, où la lettre "p" remplace la virgule, indique la capacité du condensateur


exprimée en pF, qui est donc de 6,8 pF.

La lettre D (première colonne) indique la tolérance qui devra être lue dans la deuxième
colonne car le condensateur a une capacité inférieure à 10 pF : ± 0,5 pF.

Les exemples reportés dans le tableau ci-dessus suffisent à expliquer le marquage.

Le tableau de la figure 23 qui se situe en bas de cette page se réfère à un autre code, utilisé
pour marquer les condensateurs céramiques et polyester ; comme on peut le constater, il
s'agit d'un code entièrement constitué par des bandes de couleurs. Pour pouvoir l'utiliser, il
est tout d'abord nécessaire de définir la forme du condensateur dont on dispose.

On la repère sur les dessins reportés au-dessus du tableau pour déterminer la bande de
couleur qui correspond à la colonne en question.

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Voyons à présent quelques exemples d'application de ce code en sachant que la deuxième
colonne concerne seulement les condensateurs céramiques à disque et tubulaires et la
septième colonne seulement ceux à polyester.

1er exemple :

Condensateur polyester marqué avec les couleurs rouge - violet - orange - noir - jaune.

1ère bande : rouge (1ère colonne) = 2 (3ème colonne),

2ème bande : violet (1ère colonne = 7 (4ème colonne),

3ème bande : orange (1ère colonne) = x 1 000 (5ème colonne).

On obtient ainsi :

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27 x 1 000 = 27 000 pF

4ème bande : noir (1ère colonne) = ± 20 % (6ème colonne) car C = 27 000 pF (> 10 pF). Le symbole
graphique ">" signifie "plus grand que..." alors que le symbole "≤" indique "inférieur ou égal à ...".

5ème bande : jaune (1ère colonne) = 400 V (7ème colonne).

On aura donc :

27 000 pF (27 nF) ± 20 % - 400 V

2ème exemple :

Condensateur céramique "tubulure" marqué avec les couleurs marron - orange - blanc - noir - vert.

1ère bande : marron (1ère colonne) = - 33 x 10-6 /°C (2ème colonne),

2ème bande : orange (1ère colonne) = 3 (3ème colonne),

3ème bande : blanc (1ère colonne) = 9 (4ème colonne),

4ème bande : noir (1ère colonne) = x 1 (5ème colonne).

On obtient donc : 39 x 1 = 39 pF

Pour les condensateurs en polystyrène, on utilise le code des couleurs et littéral reporté dans le
tableau de la figure 24.

18
L'interprétation de ce code ne présente pas de difficulté particulière car la valeur de la
capacité est exprimée en pF, la tolérance et la tension d'isolement (seulement pour les
condensateurs de 1 000 Vncc) sont indiquées en clair.

Les lettres qui figurent dans la première colonne se réfèrent à la tolérance du composant
quand elle n'est pas indiquée en clair, tandis que l'éventuelle bande de couleur (2ème
colonne) est relative à la tension de service quand elle est différente de 1 000 Vncc.

Les exemples reportés dans la table sont suffisamment explicites pour l'interprétation du
code.

Voyons maintenant comment on doit considérer les données reportées dans le tableau de la
figure 25 utilisées par certains constructeurs pour marquer les condensateurs de type
céramique.

Ces condensateurs présentent une bande de couleur sur le haut du corps indiquant le
coefficient de température (3ème et 4ème colonne). La valeur de la capacité est inscrite en
clair sur le corps du composant, la lettre "p" ou "n" remplace la virgule pour indiquer
respectivement les pF ou les nF.

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Quelques exemples :

P68 = 0,68 pF, 4p7 = 4,7 pF, 33p = 33 pF, n15 = 0,15 nF = 150 pF,

2n2 = 2,2 nF = 2 200 pF, 39n = 39 nF.

Pour mieux se rendre compte de la méthode adoptée pour l'interprétation correcte du code,
on peut voir les exemples reportés dans le tableau de la figure 25.

Sur la figure 26, on a indiqué le code utilisé pour le marquage des condensateurs
électrolytiques au tantale.

Pour interpréter convenablement le code, il est nécessaire de bien orienter le condensateur


en se référant au point de couleur qui renseigne sur la polarité du composant (7ème
colonne).

Ce point indique le multiplicateur (4ème colonne) qu'il faut utiliser pour établir la valeur
correcte de la capacité désignée par les bandes de couleur correspondant aux première,
deuxième et troisième colonne.

Les exemples reportés dans le tableau sont suffisamment explicites, mais il faut cependant
préciser que certains fabricants de ce type de condensateurs adoptent le marquage en clair.

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2. - NORMALISATION DES VALEURS

Comme les résistances, les condensateurs n'existent pas dans toutes les valeurs et les
fabricants, pour des raisons économiques et de commodité, produisent ces composants
dans des séries de valeur qu'il convient de connaître.

Les valeurs des condensateurs de production courante sont appelées valeurs


standards ou valeurs normalisées figure 27.

21
I.2.5 Schéma des composants analogiques

22
I.2.6 Circuit intégré numérique
Les circuits intégrés numériques les plus simples sont des portes
logiques (et, ou et non), les plus complexes sont les microprocesseurs et les plus
denses sont les mémoires.
On trouve de nombreux circuits intégrés dédiés à des applications
spécifiques (ou ASIC pour Application-specific integrated circuit), notamment pour
le traitement du signal (traitement d'image, compression vidéo...) on parle alors
de processeur de signal numérique (ou DSP pour Digital Signal Processor).
Une famille importante de circuits intégrés est celle des composants de logique
programmable (FPGA, CPLD). Ces composants sont amenés à remplacer les portes
logiques simples en raison de leur grande densité d'intégration

En micro-électronique, un boîtier DIP (Dual Inline Package), est un boîtier de circuit intégré qui
connecte un circuit intégré au monde extérieur.
Les boîtiers DIP peuvent être aussi bien utilisés pour les circuits intégrés (tels que
les microprocesseurs) que pour des rangées de composants électroniques discrets (tels que
les résistances).

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La numération est dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

Un circuit imprimé (ou PCB de l'anglais printed circuit board) est un support, en général une
plaque, permettant de maintenir et de relier électriquement un ensemble de composants
électroniques entre eux, dans le but de réaliser un circuit électronique complexe. On le désigne
aussi par le terme de carte électronique.

Un circuit imprimé.

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Il est constitué d'un assemblage d'une ou plusieurs fines couches de cuivre séparées par un
matériau isolant. Les couches de cuivre sont gravées par un procédé chimique pour obtenir un
ensemble de pistes, terminées par des pastilles. Le circuit imprimé est souvent recouvert d'une
couche de vernis coloré qui protège les pistes de l'oxydation et d'éventuels courts-circuits.
Les pistes relient électriquement différentes zones du circuit imprimé. Les pastilles, une fois
perforées, établissent une liaison électrique, soit entre les composants soudés à travers le circuit
imprimé, soit entre les différentes couches de cuivre. Dans certains cas, des pastilles non
perforées servent à souder des composants montés en surface.

Presque tous les domaines de l'électronique utilisent maintenant des circuits imprimés :

• ordinateur personnel ;
• imprimante ;
• calculatrice ;
• appareillage électroménager, hi-fi ;
• carte que l'on trouve dans les jeux d'arcade…
Certains composants d'ordinateur sont (par construction) des circuits imprimés :

• la carte mère ;
• les barrettes mémoires ;
• les cartes d'extension de micro-ordinateur PCI et ISA ;
• les clés USB..

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