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TP Circuits
Hyperfréquences
Pr. M. HABIBI
Dr. A. BENDALI
Sommaire
V- Diagramme de rayonnement P
Introduction Générale sur le Logiciel ADS
Manipulations Pratiques
Le logiciel ADS (Advanced Design System) est un logiciel de simulation des circuits et
systèmes en hyperfréquences. Il permet de réaliser des simulations diverses grâce à des
bibliothèques de composants actifs et passifs micro-ondes et des bibliothèques d’équations
mathématiques.
- L’analyse fréquentielle,
- Le calcul des paramètres de transfert (gain en tension, en courant,
transimpédance, transadmittance),
- Le calcul du bruit linéaire.
Le moteur de simulation Paramètres S, on l’utilise pour :
2. Démarrage du logiciel
Après avoir lancé le logiciel, la fenêtre de démarrage du logiciel (figure 2) s’ouvre et donne
accès à différents menus : File, View, Window, DesignKit et DesignGuide.
Selon que l’on désire réaliser des simulations circuits (Analog/RF Design) ou des simulations
systèmes (DSP Design), il suffit de sélectionner le type de simulation que l’on désire
effectuer en sélectionnant la bonne dans le menu Tools/Advanced Design System Setup du
menu principal.
Pr : M.HABIBI & A.BENDALI Page 4 S3 Master ST
TP Circuits Hyperfréquences
data : les fichiers des résultats de simulation y sont stockés avec l’extension .ds.
networks : les fichiers des schématiques des circuits y sont stockés avec l’extension
.dsn.
Vous devez donc créer un nouveau projet dans lequel vous travaillerez tout au long du TP,
vous lui attribuez un nom et rentrez l’unité par défaut dans la commande length unit. Une
fois ce dernier créé, vous allez utiliser essentiellement deux fenêtres de travail différentes :
On visualise les résultats des simulations sous formes de graphiques, en polaire ou en linéaire,
ou de tableaux. On peut effectuer des calculs sur ces données numériques en introduisant des
équations et en ayant accès à des expressions mathématiques complexes prédéfinies.
Figure 1 : Quadripôle
2.1.Ligne (Z0, ℓ)
cos( ) j Z 0 sin( )
ABCD j sin( ) / cos( )
Z 0
2.2.Impédance en série
1 Z
ABCD
0 1
2.3.Impédance en parallèle
1 0
ABCD 1
1
Z
2.4.Réseau en Pi
Z2
1 Z2
ABCD
Z 1
2 Z 22 1 Z 2
Z Z 1
1 Z1
2.5.Réseau en T
2
1 Z 1 2Z Z 1
2
1
ABCD Z 2 Z
1 1 Z 2
Z2 Z 1
3. Manipulation
Par application du principe d’équivalence entre les matrices ABCD des 2 quadripôles :
A- Partie théorie
a- Calculer les impédances (Z1 et Z2) du réseau en Pi qui a la même réponse que la ligne
à la fréquence f0.
b- Trouver l’équivalence de Z1 et Z2 en termes de self (L) et de capacité (C).
c- Calculer L et C à la fréquence f0=2.45GHz.
B- Parie pratique
a- Dans la fenêtre Schematic simuler la ligne microruban pour une longueur de 35mm et
de largeur 12mm et d’impédance caractéristique ZC = 10Ω dans la bande de fréquence
[1-10] GHz.
b- Dans une autre fenêtre Schematic simuler le réseau en Pi que vous avez trouvé dans la
partie théorique et pour la même bande de fréquence.
c- Simuler les deux quadripôles (ligne et réseau en Pi) dans une même fenêtre Schematic.
Interpréter ?
(S11=S22=S33=S44=0)
Donc les propriétés générales des multiports réciproques et sans pertes sont données sous la
forme suivante :
SS[ =٭I]
5. Manipulation
Les coupleurs dits "Branch-Line" (Figure 4) sont des coupleurs directionnels, généralement
utilisés pour une répartition à 3dB de l'énergie, avec une différence de phase de 90° entre la
Dans cette section nous présentons une conception du coupleur à deux branches fonctionnant
à la fréquence f0=2.5GHz. La figure 4 illustre la géométrie du coupleur que nous allons
concevoir. Ce coupleur doit être conçu sur un substrat de type FR4 epoxy ayant une épaisseur
de hauteur h=1.6mm, de permittivité relative εr=4.4, de tangente de perte égale à 0.02 et
d’impédance caractéristique Z0 = 50Ω.
1. Définition
Les filtres sont des circuits qui rejettent certaines fréquences et en transmettent d'autres. Ils
sont généralement classés en trois types: passe-bas, passe-haut et passe-bande (figure 1). Les
filtres fonctionnent avec les mélangeurs et le signal de l’oscillateur local pour sélectionner les
signaux utiles et rejeter les autres signaux et le bruit excessif. Dans une architecture à
conversion directe, le filtrage est nécessaire à la fréquence porteuse et à la bande de base.
Pour les architectures à étage IF, un filtre IF est indispensable.
Figure 1 : Types de filtres idéaux avec leurs symboles (a) passe bas (b) passe haut (c) passe
bande
Les pertes d’insertion sont définies comme le niveau de pertes mesuré à la résonance
relativement à la réponse électrique en transmission, ce qui correspond à l’atténuation du
paramètre │S21│ à la fréquence centrale. Dans la méthode des pertes d’insertion, la réponse
d’un filtre est représentée par sa fonction d’atténuation (1), qui a pour forme :
𝑀(ω2 )
𝑃𝑝𝑟 (ω) = 1 + 𝑁(ω2 ) (1)
où M et N sont des polynômes réels en ω2.
Cette fonction de pertes d’insertion sera assimilée à des fonctions approximatives qui sont
physiquement réalisables, que nous trouvons par exemple dans la réalisation des filtres passe-
bas de Butterworth (2) :
ω
𝑃𝑝𝑟 (ω) = 1 + 𝐾 2 (ω )2𝑁 (2)
𝑐
r
ξ= 1010 − 1
Pour pouvoir créer des filtres passe haut, passe bande ou coupe bande à partir du prototype
passe bas, on doit effectuer la transformation de fréquence.
Un prototype de filtre passe bas, composé d’éléments localisés capacitifs et inductifs est
défini. La conception de tous les types de filtre sera basée sur ce prototype passe bas, pour
lequel quelques transformations nécessaires seront effectuées (transformation d’impédance et
de fréquence). Les deux schémas possibles du prototype du filtre passe bas sont présentés
dans la figure 3. Ils sont composés alternativement par les capacités parallèles et les
inductances séries. L’ordre du filtre (n pair ou impair) imposera le nombre de composants du
prototype. En général, les éléments gi du circuit du filtre prototype sont normalisés par rapport
à l’impédance de source (g0 = 1) et à la pulsation de coupure (ωc = 1). Dans la plupart des cas,
l’impédance de charge est supposée égale à l’impédance de source d’où gn+1 = g0 = 1. A
chaque type de filtre d’ordre donné n, correspondent des valeurs de gi.
gk g
Ck = R Lk = R S ωk
S ωc c
La transformation en fréquence du plan de passe-bas (ω) vers le plan de passe-bande (ω’) est
définie par:
1 ω0 ω’
ω→ ( − )
Δ ω’ ω0
ω2 −ω1
avec : ω0 = ω1 ω2 et Δ= ω0
ω0 : pulsation centrale
Δ Δ L RS gk
Ck’ = ω =R Lk’ = Δωk =
0Lk S ω0 g k 0 Δω0
La deuxième étape consiste à remplacer les capacités en parallèle par un circuit résonant LC
en parallèle, dont les valeurs sont les suivantes:
C gk Δ R Δ
Ck’ = Δωk = R Lk’ = ω = ω Sg
0 S Δω0 0Ck 0 k
Pour déterminer l’ordre du filtre et les coefficients gk du prototype du filtre Tchebychev passe
bas, on utilise l’abaque de la figure 4 (ordre du filtre) et le tableau de la figure 5 (les valeurs
de gk).
Pour les résonateurs demi-onde couplés en parallèle, les filtres sont constitués de lignes demi-
onde couplés en parallèle sur la moitié de leur longueur avec les résonateurs adjacents. Cette
disposition assure un plus fort couplage entre les résonateurs, et permet de concevoir des
filtres possédant une bande passante plus large que celle de la topologie à lignes couplées en
série. Pour ce type de filtre (filtre à lignes couplés en parallèle), la fréquence centrale est fixée
par la longueur des lignes alors que la bande passante est déterminée par le couplage inter -
résonateurs. Les équations de synthèse des paramètres géométriques de la structure du filtre
parallèle sont données par :
𝐽 0,1 𝜋.𝐹𝐵𝑊
=
𝑌0 2𝑔0 𝑔1
𝐽 𝑗 ,𝑗 +1 𝜋.𝐹𝐵𝑊
= , 𝑗 = 1à 𝑛 − 1
𝑌0 2 𝑔 𝑗 𝑔 𝑗 +1
𝐽 𝑛 ,𝑛 +1 𝜋.𝐹𝐵𝑊
=
𝑌0 2𝑔𝑛 𝑔𝑛 +1
où g0, g1, ... gn sont les éléments d'un prototype passe-bas de type échelle avec un seuil
normalisé c = 1, et FBW est la largeur de bande fractionnaire du filtre passe-bande. Les Jj,j+1
sont les admittances caractéristiques des inverseurs J et Y0 est l'admittance caractéristique de
la ligne microruban.
Pour concevoir la structure présentée dans la figure 6, les impédances caractéristiques des
modes pair et impair des résonateurs à lignes couplés parallèles, sont déterminées par les
équations:
𝐽𝑗,𝑗+1 𝐽𝑗,𝑗+1 2
(𝑍0𝑒 )𝑗 ,𝑗 +1 = 𝑍0 1 +
𝑌0 + 𝑌0
𝐽𝑗,𝑗+1 𝐽𝑗,𝑗+1 2
(𝑍0𝑜 )𝑗 ,𝑗 +1 = 𝑍0 1 −
𝑌0 + 𝑌0
5. Manipulation
A- Conception du filtre passe bas (éléments localisés)
Le filtre passe bas doit fonctionner dans la bande [0-1] GHz. Il doit donner une atténuation de
30dB à la fréquence 2GHz. Pour faire cette conception, les étapes suivantes sont
indispensables :
a- Calculer le nombre d’éléments du filtre pour obtenir une réponse de type Tchebychev.
b- Pour la loi de Tchebychev, indiquer les paramètres r et gk.
c- Calculer les valeurs des éléments LK et CK du filtre sachant qu’il est adapté à 50 Ω en
entrée et en sortie (1er élément est une inductance).
d- Faire la construction du filtre sous ADS et voir les réponses fréquentielles du filtre.
Conception d’un filtre passe-bande dont le 1er circuit résonnant est un circuit parallèle. Les
spécifications sont :
Objectif :
1. Etude du composant
1.1. Définition du schéma équivalent
On considère le composant comme une boite noire qu’il s’agit de caractériser en mesurant ses
paramètres S. On aboutira par cette démarche à un schéma équivalent valable sur une gamme
de fréquences. Cela nous permettra par la suite d’insérer notre composant dans un schéma
électrique qu’on optimisera en fonction d’un cahier de charges.
Le composant est situé dans la librairie « Sub Networks ». L’analyse se fait sur la gamme
[0.5 – 20] GHz.
Ajouter entre la grille et le drain une capacité parasite 𝐶𝐺𝐷 = 0.1 𝑝𝐹. L’analyse se fait dans la
gamme [0.5 – 20] GHz.
Si le cercle de stabilité coupe l’abaque, mais leur intersection ne contient pas le centre
de l’abaque (figure1-a), alors la zone d’instabilité est représentée par l’intersection.
Si le cercle de stabilité coupe l’abaque et si l’intersection contient le centre de
l’abaque (figure 1-b), alors la zone de stabilité est représentée par l’intersection.
Si le cercle de stabilité ne coupe pas l’abaque, alors la stabilité est vérifiée sur tout
l’abaque.
(a) (b)
2. Caractérisation du gain
Le composant est unilatéral (𝐶𝐺𝐷 = 0 𝑝𝐹).
1 − |ΓS |2 2
1 − |ΓL |2
𝐺𝑇𝑈 = . |S | . = G1 . G0 . G2
|1 − S11 ΓS |2 21 |1 − S22 ΓL |2
a. Dans quel cas cette expression est-elle maximale, quelle est la valeur maximale du
gain ?
b. Compléter le fichier de simulation précédent afin de calculer le gain transducique
maximum en fonction de la fréquence (obtenu à partir de l’outil MaxGain).
c. Superposer 𝐺𝑚𝑎𝑥 et le paramètre𝑆21 dans un même graphe. Justifier l’allure des deux
courbes.
Les outils GsCircle et GlCircle permettent de définir les impédances de source ou de charge
qui désadaptent le composant.
Objectif :
1. Choix technologique
Le composant FET étudié porte la référence cf_nec_NE900200_19930730, il se situe dans la
bibliothèque suivante : Microwave transistor library Chip GaAs FETs. Ses caractéristiques
sont les suivantes:
Caractéristiques Valeurs
𝐺𝑊 : largeur de grille 1500µm
𝐺𝐿 : longueur de grille 0.50µm
𝑃𝑑𝑖𝑠𝑠 _𝑚𝑎𝑥 : puissance maximale dissipée 3000 mW
𝑉𝑡 : tension de pincement - 3.1 V
𝑉𝑏𝑟 : tension de claquage 18 V
𝐼𝐷𝑆𝑆 : courant de saturation à𝑉𝐷𝑆 = 3𝑉 385.32 mA
La source est à la masse. Les capacités placées à l’entrée et à la sortie de l’étage amplificateur
servent à découpler les étages entre eux. La tension des sources d’alimentation est variable.
2. Caractérisation statique : DC
Le dispositif à tester (transistor simple stabilisé) est attaqué par une source de puissance
d’amplitude variable : l’élément P_1Tone de la librairie source avec 𝑍 sa résistance interne de
50 et 𝑃 sa puissance disponible variable (power exprimée en dBm). Le transistor est chargé
par la charge 𝑅𝑜𝑝 permettant de fournir un maximum de puissance en fonctionnement linéaire
à 1.8 𝐺𝐻𝑧.
a. Réaliser les simulations suivantes à la fréquence 1.8 𝐺𝐻𝑧 pour une gamme de
puissance d’entrée comprise entre -20 𝑑𝐵𝑚 et 15 𝑑𝐵𝑚.
b. Observer la forme de la tension de sortie en fonction du temps à l’aide de l’élément 𝑉𝑡 .
c. Relever le spectre du signal de sortie à l’aide de l’élément 𝑃𝑠𝑝𝑒𝑐 .
d. Mesurer la puissance de sortie du transistor à l’aide de l’outil 𝑃𝑓𝑐 sur le fondamental et
ses harmoniques 2 et 3 en fonction de la puissance d’entrée : relever le gain linéaire, la
puissance de sortie pour un gain compressé de 1 𝑑𝐵 et le point d’interception d’ordre
3.
a. Définition
Les amplificateurs de puissance dans les architectures RF (Radio Fréquence) sont conçus pour
amplifier linéairement les signaux radiofréquences avec la plus grande efficacité possible et
avec les plus faibles re-grossissements de spectre ou bruit ajouté. Comme les composants
actifs de l'amplificateur fonctionnent à la puissance maximale, les effets de saturation, de
conversion non linéaire et de mémoire sont inévitables.
Dans les amplificateurs de puissance RF, le transistor peut se comporter soit comme une
source de courant haute impédance, soit comme un interrupteur basse impédance.
La topologie du circuit seule ne permet pas forcément de définir le mode d’opération du
transistor ou la classe de fonctionnement de l’amplificateur. Ces classes sont regroupées en
deux catégories, suivant le mode d’opération du transistor :
les classes sinusoïdales: cette catégorie comprend des classes nommées A, B, AB et C.
Le transistor se comporte comme une source de courant et la puissance de sortie est
proportionnelle à la puissance d’entrée.
les classes à haut rendement: dans cette catégorie se trouvent les classes notées D, E, F
et S. Le transistor se comporte comme un interrupteur: c’est alternativement un court-
circuit et un circuit ouvert et la puissance de sortie n’est pas une fonction linéaire de la
puissance d’entrée.
Suivant la valeur de l’angle de conduction, qui dépend de la polarisation du transistor et
de la dynamique du signal d’entrée, on distingue les différentes classes de fonctionnement
sinusoïdales.