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Informatique 1

Chapitre 04

Introduction à
l’algorithmique
Améliorez votre présentation

Formalisme Structure de
algorithmique contrôle
Formalisme algorithmique
C’est quoi un algorithme

• Le mot algorithme vient du nom d’un grand


mathématicien persan : Al Khawarizmi.
• Un algorithme est une suite finie d’instructions que l’on
applique à un nombre fini de données dans un ordre
précis pour arriver à un résultat.
• L’algorithmique est le domaine qui étudie les
algorithmes.
Exemples d’algorithmes

Recette de cuisine
(pâtes à crêpe)
Exemples d’algorithmes

Notice de montage de meuble


Exemples d’algorithmes

Résolution d’une équation de second degré x2 + 6x + 5 = 0

• Calculer Delta = 62 – 4 x 5 = 16
• Delta > 0 alors
• x1 = -5 et x2 = -1
Exemples d’algorithmes

Résolution d’une équation de second degré Ax2 + Bx + C = 0

• Donner les nombres A, B et C


• Calculer Delta = B2 – 4AC
• Si Delta = 0  x = -B/2A
• Si Delta < 0  Pas de solution
• Si Delta > 0  x1 = (-B -√ )/(2A) et x2 = = (-B +√ )/(2A)
• Afficher le résultat
Comment est structuré un algorithme

Un algorithme est composé de trois (03) étapes

• Initialisation
• Traitement
• Sortie

Un algorithme, pour pouvoir être lu par tous, est écrit en langage


naturel.

Un programme est la traduction d’un algorithme pour être compris


par une machine (ordinateur, calculatrice …).
Structure d’un algorithme

L’en-tête Algorithme nom_de_l’algorithme;

Les déclarations des const liste_des_constantes;


constantes et variables
var liste_des_variables;

Début
action 1;
action 2;
Le corps de l’algorithme .
. Une marque de terminaison (;)
. est utilisée entre chaque action,

action n;
Fin.
Structure d’un algorithme

1. L’en-tête : Il permet simplement d’identifier un algorithme.


2. Les déclarations : C’est une liste exhaustive des objets, grandeurs
utilisés et manipulés dans le corps de l’algorithme ; cette liste est
placée en début d’algorithme.
3. Le corps : Dans cette partie de l’algorithme, sont placées les
tâches (instructions, opérations,…) à exécuter.
4. Les commentaires : Pour permettre une interprétation aisée de
l’algorithme, l’utilisation de commentaires est vivement
conseillée.
Déclaration de constantes et de variables

• Les constantes : Représentent des chiffres, des nombres, des


caractères, des chaînes de caractères … dont la valeur ne peut être
modifiée au cours de l’exécution de l’algorithme.

• Les variables : Peuvent stocker des chiffres, des nombres, des


caractères, des chaînes de caractères… dont la valeur peut être
modifiée au cours de l’exécution de l’algorithme.
Déclaration de constantes et de variables

Les constantes et les variables sont définies dans la partie déclarative


par deux caractéristiques essentielles, à savoir :

• L’identificateur : c’est le nom de la variable ou de la constante. Il


est composé de lettres et de chiffres. Mot clé : const
• Le type : il détermine la nature de la variable ou de la constante
(entier, réel, booléen, chaîne de caractère…). Mot clé : var

Syntaxe :
Const identificateur = valeur;
Var identificateur : type_variable;
Exemple :
Const pi = 3,14;
Var A : entier;
B : réel;
Qu’est ce qu’une variable en algorithmique

L’ordinateur ou la calculatrice qui effectue un algorithme doit stocker


les données entrées par l’utilisateur et les résultats de ses calculs
dans un endroit de sa mémoire.

C’est ce qu’on appelle une variable.

Elle est en général nommée par une lettre :

Valeur = 10 Valeur = -56 Valeur = 16

A B Delta

La variable A La variable B La variable Delta


Delta = 62 – 4 x 5
Règles de nommage des variables

Il est composé d'une suite de lettres ( 'a'..'z') et de chiffres (0..9) dont


le 1er caractère doit être une lettre alphabétique. Il peut cependant
contenir le trait d'union (tiret et non le signe moins).

Remarque 1 : L'identificateur ne doit pas contenir un caractère blanc


(espace) ou des caractères spéciaux.

Exemple : A , SOM, EMD1, EMD2, MOY, NOM sont des identificateurs.


45, 2B , A+2 , G 5 , Poid! ne sont pas des identificateurs.

Remarque 1 : Certains langages de programmation respectent la


casse. C’est-à-dire, un identificateur nommé Examen est différent de
examen
Types de variables

Un type (de variable) détermine l’ensemble de valeurs possibles de la


variable déclarée pour désigner la nature de contenu de la variable et les
opérations pouvant être effectuées sur celle-ci :

• Entier : correspond aux valeurs de l’ensemble des entiers relatifs (…, -2, -
1, 0, 1, 2, …)
• Réel : Correspond aux valeurs de l’ensemble des réels décimaux signés
(nombres avec virgules).
• Caractère : correspond à un seul caractère alphabétique 'a'..'z' et 'A'..'Z',
numérique '0'..'9' ou caractère spécial '+', '/', '*', '-', '<', '=' , ' ?', '$', ?
• Chaîne de caractère : se compose d’une suite de symboles de type
caractère. Une valeur de ce type doit être placée entre ces deux
symboles ‘ ‘
• Logique (Booléen) : type logique qui peut prendre les deux valeurs VRAI
ou FAUX.
L’opérateur d’affectation

• Une affectation est une opération qui consiste à associer une valeur
donnée à une variable.
A  12;
B  A + 15;
• Une affectation détruit le contenu précédent de la variable.
Delta  5;
Delta  7; La valeur finale de delta est 7
• La valeur d’une variable caractère ou chaîne de caractère doit être
déterminé par : ‘ ‘
Prenom  ‘mohamed‘
Lieu  ‘Alger‘
Adresse  ‘ENSH, BP 31, 09000 Blida‘

Syntaxe :
Variable  valeur;
Les opérateurs

• Opérateurs sur les entiers et les réels


Arithmétiques
+ Addition
- Soustraction
* Multiplication
/ Division
DIV Division entière (résultat)
MOD Reste de division entière

Comparaisons
> Supérieur
< Inférieur
>= Supérieur ou égal
<= Inférieur ou égal
= Egal
<> Différent
Les opérateurs

• Opérateurs sur les booléens


Fonctions logiques
NON Fonction NON
ET Fonction ET
OU Fonction OU

• Opérateurs sur les chaînes


Fonctions de concaténation
+ Concaténation
Les instructions de base d’un algorithme

Exemple : Calculer (A+B)/2

• Les entrées :
Entrer A : On demande à l’utilisateur d’entrer 2 valeurs qui
Entrer B : seront stockées dans 2 variables A et B.

• L’affectation :
On calcule (A+B)/2 et on range le
M prends la valeur (A+B)/2
résultat dans la variable M.
• Les sorties
On fait afficher à l’écran le contenu de
Afficher M
la variable M
Notre premier algorithme

Exemple : Calculer (A+B)/2

• Langage naturel
Entrer A
Entrer B
M prends la valeur (A+B)/2
Afficher M

• Question
Comment modifier cet algorithme pour qu’il calcule et affiche la
moyenne de 3 nombres A, B et C entrés par l’utilisateur ?
Notre premier algorithme

Exemple : Calculer (A+B+C)/3

• Langage naturel
Entrer A
Entrer B
Entrer C
M prends la valeur (A+B+C)/3
Afficher M
Exemples d’algorithmes

Exemple 1 : On veut calculer la moyenne générale d’un étudiant


connaissant son nom et prénom et ses 3 notes : Contrôle continue,
travaux pratique et EMD.

Etape 1 :
• Données nécessaires : Le nom, prénom, Contrôle continue,
travaux pratique et EMD
• Objectif : calculer la moyenne générale,
Exemples d’algorithmes

Pseudo algorithme :
- Lire le Nom et Prénom
- Lire Contrôle continue, Travaux pratique et Examen.
- Calculer la Somme = Contrôle Continue + Travaux pratique +
Examen.
- Calculer la moyenne = Somme / 3.
- Afficher la moyenne.
Notre premier algorithme

Algorithme exemple1;
var CC, TP, EMD, Moyenne : réel
Début
Lire(CC);
Lire(TP);
Lire(EMD);
Moyenne  (CC+TP+EMD)/3;
Ecrire(Moyenne);
Fin.
Les commentaires dans les algorithmes

Pour la lisibilité de l'algorithme on peut insérer des commentaires à n'importe quel


endroit de l'algorithme.

Syntaxe :
//Mettre les commentaires ici en une seule ligne
{
Mettre les commentaires ici
en multi-lignes
}

Exemple :
//Lecture des notes CC, TP et EMD
Lire(CC, TP, EMD);
{Calculer la somme }
Somme  CC + TP + EMD;
//Calculer la moyenne
Moyenne  Somme / 3;
//Afficher le résultat
Ecrire(Moyenne);
Lecture des données dans les algorithmes

Cette action permet de fournir des données saisies au programme. Cette action de
lecture est exécutée selon les étapes suivantes :

1. Arrête l'exécution du programme.


2. Lit la ou les valeurs introduites par l'utilisateur sur le périphérique d'entrée
(Clavier).
3. Range la ou les valeurs lues dans les cases mémoires associées aux variables
spécifiées.).
4. Relance l'exécution du programme à partir de l'action qui suit l'action qui a
provoqué la lecture.
Syntaxe :
LIRE(<liste_des_variables>);

La liste des variables désigne une ou plusieurs variables séparées par des virgules.
Les variables doivent être de type entier, réel, caractère ou chaîne de caractères.

Exemple :
Lire(‘Veuillez donner la note du contrôle continue : ‘, CC);
Affichage des données dans les algorithmes

Cette action permet d'afficher les données résultats du programme sur l'écran.
Syntaxe :
ECRIRE(<liste_des_variables>);
La liste des variables désigne une ou plusieurs variables séparées par des virgules.
Les variables doivent être de type entier, réel, caractère ou chaîne de caractères.
Exemple :
Lire(‘Veuillez donner la note du contrôle continue : ‘, CC);
La liste des expressions désigne une ou plusieurs expressions séparées par des
virgules.

Une expression peut être :


• Soit une seule variable mémoire de type entier, réel, caractère ou chaîne de
caractères. Ecrire ( min, max, nom) ;
• Soit une valeur constante de type entier, réel , caractère ou chaîne de
caractères. Ecrire ( 'moyenne=' , 12 , 'Matricule : ' , 19025);
• Soit une expression arithmétique mélangeant des constantes et des variables.
Ecrire ( 'Minimum=' , min , ' Maximum=' , max ) ;
Ecrire ( 'Moyenne=' , (Emd1+Emd2+Emd3)/3 ) ;
Les organigrammes

Un organigramme est une représentation graphique détaillée des


différentes étapes de traitement à accomplir.

On utilise des symboles adoptés par l’Américan National Standards


Institute. Ces symboles ont chacun une signification particulière.
Symboles d’un organigramme
Trace d’un algorithme

L'état d'une variable mémoire représente la valeur en mémoire de


cette variable à un instant donné.

L'état d'une variable mémoire n'est définie que avant ou après


l'exécution d'une action.

On suppose que toute variable mémoire non initialisée par une


action de lecture ou d'affectation ne porte pas de valeur.

La trace ou le déroulement d'un algorithme est donc une suite


d'états des variables mémoires manipulées dans cet algorithme.
Trace d’un algorithme

Exemple 1 :
Donner la trace de l'algorithme de résolution de Ax + B = 0 pour A=7
et B=21

Var A, B, X : réel ;
Début
Lire(A); Actions A B X Affichage
Lire(B);
Lire(A) 7
X  -B / A;
Ecrire(x); Lire(B) 21
Fin. X -B/A -3 -3
Trace d’un algorithme

Exemple 2 :
Donner la trace de l'algorithme suivant pour A=7 et B=12

Var A, B : Entier ;
Début
Lire(A);
Lire(B);
A  A + B;
B  A – B; Actions A B Affichage
A  A – B; Lire(A) 7
Ecrire(A, B);
Lire(B) 21
Fin.
A  A + B 28 -3
B  A – B 7
A  A – B 21 21 7
Structures de contrôle
Les structures de contrôle

Une structure de contrôle est une action qui permet d'exécuter un


ensemble d'actions lorsque une condition spécifique est vérifiée.
Il existe deux types de structure de contrôle:

• Actions conditionnelles
• Actions répétitives
Actions conditionnelles

Une action conditionnelle est une action qui ne s'exécute que


lorsqu'une condition est vérifiée.
Syntaxe:

Si conditions alors
actions;
FSi;

L'action ou les actions <actions> s'exécutent


lorsque la condition <conditions> est vraie.

Rien ne s'exécute lorsque la condition


<conditions> est fausse.
Actions conditionnelles

Exemple 1 : On veut calculer la moyenne générale d’un étudiant


connaissant son nom et prénom et ses 3 notes : Contrôle continue,
travaux pratique et EMD.

Lorsque l’étudiant ai une moyenne supérieure ou égale à 10, on


affiche le message supplémentaire suivant : L’étudiant est admis.
Caractéristiques de la structure alternative

Algorithme exemple1;
var CC, TP, EMD, Moyenne : réel
Début
Lire(CC);
Lire(TP);
Lire(EMD);
Moyenne  (CC+TP+EMD)/3;
Ecrire(‘La moyenne est : ‘, Moyenne);
si moyenne >= 10 alors
Ecrire(‘Etudiant admis’);
Fin.
Action conditionnelle alternée

Une action conditionnelle alternée est une action qui exécute


l'action1 lorsque la condition est vraie et exécute l'action2 dans le
cas contraire.

Notation :
Si conditions alors
actions1
Sinon
actions2;
FSi;

- L'action <actions1> s'exécute lorsque la


condition <condition> est vraie.
- L'action <actions2> s'exécute lorsque la
condition <conditions> est fausse.
- On ne met pas de point virgule pour l’action
qui vient juste avant le sinon
Action conditionnelle alternée

Exemple 1 : On veut calculer la moyenne générale d’un étudiant


connaissant son nom et prénom et ses 3 notes : Contrôle continue,
travaux pratique et EMD.

Vérifier si l’étudiant est admis ou non.


Action conditionnelle alternée

Algorithme exemple1;
var CC, TP, EMD, Moyenne : réel
Début
Lire(CC);
Lire(TP);
Lire(EMD);
Moyenne  (CC+TP+EMD)/3;
Ecrire(‘La moyenne est : ‘, Moyenne);
si moyenne >= 10 alors
Ecrire(‘Etudiant admis’)
sinon
Ecrire(‘Etudiant non admis’);
fsi;
Fin.
Action conditionnelle alternée

Exemple 2 : Ecrire un algorithme qui demande deux nombres


distincts à l’utilisateur et qui affiche le plus petit des 2 nombres.

Remarque : Si les deux nombres sont égaux, on affiche un message


d’erreur.
Action conditionnelle alternée

Algorithme exemple2;
var nombre1, nombre2 : réel
Début
Ecrire(‘Veuillez donner deux nombres distincts : ’);
Lire(nombre1);
Lire(nombre2);
si nombre1 = nombre2 alors
Ecrire(‘Erreur ! Les deux nombres sont égaux’)
sinon
Si nombre1 < nombre2 alors
Ecrire(‘Le plus petit des deux
nombres est ‘, nombre1)
sinon
Ecrire(‘Le plus petit des deux
nombres est ‘, nombre2);
fsi;
fsi;
Fin.
Action conditionnelle alternée

Trace de l’algorithme
Nombre1 = 10 et nombre2 =15
nombre1 nombre2 Affichage
10
15
Le plus petit des deux nombres est 10

Trace de l’algorithme
Nombre1 = 20 et nombre2 = 20

nombre1 nombre2 Affichage


20
20
Erreur ! Les deux nombres sont égaux
Action conditionnelle alternée

Exemple 3 : Ecrire un algorithme qui calcule la valeur de la fonction


f(x) = 1/x.

Algorithme exemple3;
Var x, y : réel;
Début
Lire(x);
si x = 0 alors
Ecrire(‘Pas de solution’)
sinon
y  1 / x;
Ecrire(y);
Fsi;
Fin.
Action conditionnelle imbriquée

On peut combiner les deux types d'action conditionnelle de manière


séparée ou imbriquée.

Si condition1 Alors
Action1 ;
Fsi;
Si condition2 Alors
Action2;
Si condition3 Alors
action3
Sinon
Si condition4 Alors
action4 ;
Fsi;
Fsi ;
Fsi;
Action conditionnelle imbriquée

Exemple :

Si a >0 Alors
x:=b*2
Sinon x:=0 ;
Fsi;
Si a< -3 Alors
y:=a*5+b;
Si b-a<0 Alors
y:=1
Sinon
Si b= -30 Alors
Ecrire(b)
Fsi;
Fsi
Sinon
Ecrire(a) ;
Fsi;
Action conditionnelle imbriquée

Exemple 1 : Ecrire un algorithme qui résout une équation de second


degré Ax2 + Bx + C = 0
Action conditionnelle imbriquée

Algorithme equation_second_degre1;
Var A, B, C, X, Delta, X1, X2 : réel;
Début
Lire(A, B, C);
si A = 0 alors
Ecrire(‘Ce n’’est pas une équation de second degré’)
sinon
Delta  B*B – 4 * A * C;
si Delta < 0 alors
Ecrire(‘Pas de solution’);
fsi;
si Delta = 0 alors
X1  -B/2*A;
Ecrire(‘Une solution : ‘, X1);
fsi;
si Delta > 0 alors
X1  (-B-√ )/2A;
X2  (-B+√ )/2A;
Ecrire(‘Deux solutions : ’, X1,’ et ‘, X2);
fsi;
fsi;
Fin.
Action conditionnelle imbriquée

Algorithme equation_second_degre2;
Var A, B, C, X, Delta, X1, X2 : réel;
Début
Lire(A, B, C);
si A = 0 alors
Ecrire(‘Ce n’’est pas une équation de second degré’)
sinon
Delta  B*B – 4 * A * C;
si Delta < 0 alors
Ecrire(‘Pas de solution’);
sinon
si Delta = 0 alors
X1  -B/2*A;
Ecrire(‘Une solution : ‘, X1);
sinon
X1  (-B-√ )/2A;
X2  (-B+√ )/2A;
Ecrire(X1,’ et ‘, X2);
fsi;
fsi;
fsi;
Fin.
Action conditionnelle imbriquée

Exemple 2 : Ecrire un algorithme qui détermine le maximum de trois


nombres.

Algorithme maximum;
Var A, B, C, MAX : réel;
Début
Lire(A, B, C);
MAX  A;
si B > MAX alors
MAX  B;
fsi;
si C > MAX alors
MAX  C;
fsi;
Ecrire(‘Le maximum des trois nombres est : ‘, MAX);
Fin.
Action conditionnelle imbriquée

Remarque : Parfois la condition n’est pas simple, elle s’appelle alors


expression logique composée. Une expression logique composée est
une combinaison de plusieurs opérations de comparaison utilisant les
opérateurs logique de base qui sont la négation (non), l’union (Ou) et
l’intersection (et).

Exemple 3 :
Déterminer si un nombre A donné se trouve dans l’intervalle [-20.5,
50.5].
Action conditionnelle imbriquée

Algorithme intervalle1;
Var A : réel;
Début
Lire(A);
si (A>=-20,5) et (A<=50.5) alors
Ecrire(A, ‘ appartient à l’’intervalle’)
sinon
Ecrire(A,’ n’’appartient pas à l’’intervalle’);
fsi;
Fin.
Action conditionnelle imbriquée

Algorithme intervalle2;
Var A : réel;
B : booléen;
Début
Lire(A);
si (A>=-20,5) et (A<=50.5) alors
B  vrai
sinon
B  faux;
fsi;
si B = vrai alors
Ecrire(A, ‘ appartient à l’’intervalle’)
sinon
Ecrire(A,’ n’’appartient pas à l’’intervalle’);
fsi;

Fin.
Structure de choix

L’instruction case permet


de faire un choix parmi
plusieurs possibilités,
suivant la valeur d’une
expression de choix
appelée sélecteur. Cette
expression doit être de
type ordinal
Structure de choix

Syntaxe :

CAS expression PARMI


Domaine 1 : instruction 1 ;
Domaine 2 : instruction 2 ;
.
.
.
Domaine n : instruction n ;
SINON autre(s) instruction(s) ;
FIN ;

- Où domaine est une liste de constantes ou un intervalle.


- Le type des éléments du domaine doit correspondre à celui du
sélecteur expression.
Structure de choix

Exemple :

Si p = 1 alors x  SQR(A) ; Fsi ;


Si p = 2 alors x  Ln(A) ; Fsi ;
Si p = 5 alors x  Exp(A) ; Fsi ;
Si (p = 9) ou (p = 11) alors x  SQRT(A) ; Fsi ;
Si (p>=12) et (p<=20) alors xA*A+1;

devient
Cas p parmi
1:x sqr(A);
2:x ln(A);
5:x exp(A);
9,11: x sqrt(A);
12..20: x A*A+1;
Fin;
Quelques exemples

Exemple :
Ecrire un algorithme qui demande un nombre à un utilisateur et
l’informe ensuite si ce nombre est pair ou impair.
Quelques exemples

Algorithme pair_impair;
Var A : entier;
Début
Lire(A);
si A MOD 2 = 0 alors
Ecrire(A, ‘ est un nombre pair’)
sinon
Ecrire(A, ‘ est un nombre impair’);
fsi;
Fin.
Structures conditionnelles à choix

L’instruction case permet de faire un choix parmi plusieurs possibilités, suivant la


valeur d’une expression de choix appelée sélecteur. Cette expression doit être de
type ordinal.

CAS expression PARMI


DOMAINE1:INSTRUCTIONS1;
DOMAINE2:INSTRUCTIONS2;

DOMAINEn:INSTRUCTIONSn;
SINON AUTRES_INSTRUCTIONS;
FIN;
Structures conditionnelles à choix

1. L’expression doit être de type scalaire discret et non réel.


2. Comme dans le cas des autres structures conditionnelles, chaque traitement
peut comporter une ou plusieurs instructions.
3. DOMAINE_i peut être un ensemble de valeurs qui seront séparées par des
virgules ou un intervalle de valeurs (vi .. vf)
4. Si la valeur de l’expression est différente des valeurs proposées alors c’est le
traitement qui suit la clause sinon qui sera exécuté.
5. La clause sinon et son traitement sont facultatifs dans la structure.

Cas expression parmi


1,2,10:instructions1; //expression=1 ou 2 ou 10
20..30:instructions2; //expression dans [20, 30]
15:instructions3; //expression = 15
40,50..60:instructions4; //expression=40 ou dans [50,60]
sinon insctructions5;
Fin;
Structures conditionnelles à choix

Exemple 1 :
Ecrire un algorithme qui demande successivement un nombre réel r1, un
opérateur op et un deuxième nombre réel r2 puis affiche le résultat de
l’application de l’opérateur op sur r1 et r2.

Op prends les valeurs *, /, +, -

Exemple :
R1 = 10
Op = ‘*’
R2 = 20
Affichage 200
Structures conditionnelles à choix

Algorithme exemple1;
Var r1, r2 : réel;
Op : caractère;
Début
Ecrire(‘Veuillez donner un nombre réel ‘);
Lire(r1);
Ecrire(‘Donnez l’’opérateur à appliquer ‘);
Lire(op);
Ecrire(‘Donnez un deuxième nombre réel ‘);
Lire(r2);
Cas op parmi
‘+’:Ecrire(r1,op,r2,’ = ‘, r1+r2);
‘-’:Ecrire(r1,op,r2,’ = ‘, r1-r2);
‘*’:Ecrire(r1,op,r2,’ = ‘, r1*r2);
‘/’:début
si r2 = 0 alors
Ecrire(‘Erreur’)
sinon Ecrire(r1,op,r2,’ = ‘, r1/r2);
Fsi;
fin;
sinon Ecrire(‘Erreur’);
Fin;
Fin.
Structures conditionnelles à choix

Exemple 2 :
Ecrire un algorithme qui demande un mois en chiffre et puis l’affiche en lettre

Exemple :
M = 1 afficher Janvier
M = 5 afficher Mai
Structures conditionnelles à choix

Algorithme exemple2;
Var m : nombre;
Début
Ecrire(‘Veuillez donner un nombre entier ‘);
Lire(m);
Cas m parmi
1:Ecrire(‘Janvier’);
2:Ecrire(‘Février’);
3:Ecrire(‘Mars’);
4:Ecrire(‘Avril’);
5:Ecrire(‘Mai’);
6:Ecrire(‘Juin’);
7:Ecrire(‘Juillet’);
8:Ecrire(‘Août’);
9:Ecrire(‘Septembre’);
10:Ecrire(‘Octobre’);
11:Ecrire(‘Novembre’);
12:Ecrire(‘Décembre’);
sinon Ecrire(‘Erreur’);
Fin;
Fin.
Actions répétitives

La structure itérative répète l’exécution d’une opération ou d’un


traitement

On distingue 2 cas :
• Le nombre de répétition est connu
• Le nombre de répétition n’est pas connu ou variable
INTRODUCTION A
Quel message voulez-vous
L’ALGORITHMIQUE
diffuser ?

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