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Comme Bartimée, abandonnons le

vieux manteau afin de recouvrer la


vue
Publié le 18 avril 2018 par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 
Marc 10 : 46à 52
«  Ils arrivèrent à Jéricho, et lorsque Jésus sortit avec ses disciples et une assez
grande foule, le fils de Timée, Bartimée, mendiant et aveugle etait assis au
bord du chemin. Il entendit que c’était Jésus de Nazareth et il se mit à crier :
Fils de David, Jésus, aie pitié de moi  ! Plusieurs le reprenaient pour le faire
taire ; mais il criait beaucoup plus fort  ! Fils de David, Jésus, aie pitié de moi.
Jésus s’arrêta, et dit  : Appelez-le. Ils appelèrent l’aveugle en lui disant  : Prends
courage, lève-toi, il t’appelle. L’aveugle jeta son manteau et se levant d’un
bond vint vers Jésus. Jésus, prenant la parole, lui dit  : Que veux-tu que je te
fasse  ? Rabbouni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue. Jésus lui dit  :
va ta foi ta sauvé, aussitôt, il recouvra la vue, et suivit Jésus sur le chemin. »
 
La scène se passe à la sortie de Jéricho. Jéricho dans la Bible symbolise, la
ville des forteresses à abattre, la ville des géants de la malédiction.
Regardons quelques versets de la Bible qui nous rappelle l’importance du
vêtement pour mieux comprendre le geste de Bartimée.

Esaie 61  : 10 : il m’a couvert du manteau de la délivrance ou enveloppé du

manteau de justice.
Adam et Eve après leur désobéissance, connurent qu’ils étaient nus et ils se
sont cousus des feuilles de figuier. Ils s’en firent des ceintures pour se tenir
devant Dieu et faire taire leur conscience qui les accusait. Mais nous savons
que Dieu les a revêtus d’habit de peau. Ce qui pour nous, annonce le
manteau de justice dont nous sommes revêtus par le sacrifice de jésus.
Apocalypse 16 : 15 nous dit : Heureux celui qui veille et qui garde ses
vêtements  ; afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voit pas sa honte !
Apocalypse 3 : 18 Jésus dit  : Venez à moi acheter des vêtements blancs, afin
que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas.
 
Il est étonnant que Bartimée se dévête publiquement pour venir à Jésus.
Nous voyons dans ce geste une détermination de sa part. L’aveugle jeta son
manteau. Il n’est pas dit : il le plia et le posa à terre. Il aurait pu craindre
qu’il lui soit volé pendant qu’il se rendait auprès de Jésus. Non il le jeta…
Certainement pas devant lui, mais assurément comme quelque chose dont
on se dépouille, qu’on abandonne derrière soi, pour oublier à tout jamais.
Nous sommes à Jéricho, c’est une ville située à  240 mètres au-dessous du
niveau de la mer. Il y fait chaud, même très chaud pendant la saison d’été
(40 à 50 degrés à l’ombre, ce n’est pas rare). Il y règne vraiment un climat
tropical. Le port d’un manteau, dans ces conditions n’est vraiment pas
l’idéal, pour s’habiller dans cette ville.
 
Alors que représente le manteau de Bartimée ?     
 
A cette époque les aveugles portaient un manteau, ce qui permettait de les
reconnaître, de les identifier, pour qu’ils reçoivent l’aumô ne. En se
dépouillant de son manteau Bartimée se dépouille de sa situation d’aveugle
et de mendiant. Il abandonne et renonce à sa source de revenus, c’est-à -dire
son RMI de l’époque. Il manifeste qu’il veut changer d’identité, car c’est son
manteau qui lui permet d’être reconnu. Oui il a vraiment décidé de changer
son gagne pain, sa source de revenu.
 Il décide de sortir du rejet, de l’amertume, de la crainte des hommes, du
jugement (quels péchés ses parents ont-ils pu commettre ? ou lui même
pour qu’il soit dans cette situation) de la culpabilité,
- de sa propre justice   
- sa religion
- son lit
- son linceul
- son cercueil dans lequel il est enfermé. Il est dans les ténèbres physiques,
mais aussi spirituelles. Il est aveugle physique mais aussi spirituel, car la
cécité, dans la Bible représente la cécité spirituelle et l’endurcissement de
cœur par rapport à Dieu et à Jésus.
 
Romains 13  : 1 nous dit  : dépouillez-vous des œuvres des ténèbres, celles de
nos péchés, mais aussi celles que nous héritons avec notre nature adamique,
par nos parents.
 
Luc 18 : 35 Comme Jésus approchait de Jéricho, entendant le foule passer,
Bartimée demande ce que c’était, on lui répond : C’est Jésus de Nazareth qui
passe. Certainement qu’il avait entendu parler des miracles que Jésus
accomplissait.
 
Sa foi s’éveille dans son cœur : La foi vient de ce que l’on entend et non de
que nous voyons. C’est le cas de Bartimée aveugle, il ne peut voir mais
seulement entendre. Il dispose son cœur à croire. Il croit dans les choses
invisibles comme si elles étaient. Il a entendu, ses oreilles ont entendu. Il ne
se contente pas seulement d’écouter, il croit en Jésus, c’est le point
important.
Il se dépouille après avoir entendu la parole de Jésus : Appelez-le  ! dit
Jésus… prends courage, lève toi il t’appelle. Dans son cœur la lumière jaillit.
C’est la réponse à son cri : Fils de David est pitié de moi ! Cette interpellation
nous montre qu’il est juif. En un instant ce passage de la Bible prend vie en
lui.
Esaie 42 : 6 et 7 : Moi l’Eternel je t’ai appelé pour le salut (Jésus) et je te
prendrai par la main. Je te garderai, je t’établirai pour traiter alliance avec le
peuple pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles,
pour faire sortir les captifs, et de leur cachot ceux qui habitent dans les
ténèbres, et Jean 5  : 25  : En vérité, en vérité je vous le dis l’heure vient, et elle
et déjà venue où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui
l’entendront vivront.
En un instant Bartimée se dépouille, se lève d’un bond, pour sortir,
s’arracher à son sépulcre. Comme une flèche, il vient s’exposer à la lumière
de Jésus.
 Autre point important : c’est lui qui décide d’abandonner son manteau, en
toute liberté sans aucune pression. Il décide que rien ne vienne entraver
l’œuvre de Jésus sa vie. La foi est une ferme assurance des choses qu’on
espère, une démonstration de celles que l’on ne voit pas. Bartimée
manifeste une belle démonstration de foi en se dépouillant pour allez
jusqu'à Jésus. Bartimée ne s’est pas approché de Jésus, il s’est exposé,
ouvert à Jésus, il s’est laissé sonder par Jésus dans sa nudité sans rien
cacher. Jésus ne pouvait qu’honorer sa foi et son cri. Bartimée savait que
Jésus allait agir. Jésus est le rémunérateur de notre foi. Le dialogue s’engage
entre Jésus et Bartimée :
 
 Jésus : Que veux-tu que je fasse pour toi ?
 Bartimée : Rabbouni, que je recouvre la vue.
 Jésus : va ta foi ta sauvé.
 
Aussitô t il recouvra la vue et suivit Jésus dans le chemin ou sur le chemin,
maintenant il ne se contente pas de rester assis désœuvré sur le bord du
chemin, il se tient debout et marche dans la voie de la vie qu’ouvre Jésus
dans sa vie. Le plus étonnant c’est qu’il n’est pas retourné prendre son
manteau. Pourtant des personnes de la foule ont dû crié  : Hé Bartimée tu
oublies ton manteau, ou des écologistes de lui dire : Hé Bartimée tu pollues
la nature en laissant ton manteau. C’est vrai qu’il devait sentir mauvais ce
manteau.
Maintenant, Bartimée suit Jésus sur le chemin sans se laisser influencer par
les remarques des uns et des autres. Il fortifie ses muscles spirituels,
Bartimée rentre dans les choses nouvelles de Dieu. Il est une nouvelle
création, les choses anciennes sont passées. En suivant Jésus, il sait qu’il
trouve : Salut, justice, délivrance, vie éternelle, vie en plénitude, en
abondance, guérison.
 
Maintenant posons-nous la question que serait devenu Bartimée, s’il n’avait
pas abandonné son manteau ou s’il était retourné le chercher ?
Il aurait peut-être reçu la guérison physique, mais sa vie intérieure, son
cœur n’aurait pas été changé, il ne serait pas devenu le nouveau Bartimée
qui maintenant, va travailler pour vivre et devenir disciple de Jésus. Il y
aurait eu un combat dans sa vie, sa guérison il ne l’aurait pas gardée. Le
doute se serait installé dans sa vie. C’est ce que nous dit la parabole :
 Marc 2  : 21-22 : Personne ne coud une pièce de drap neuf à un vieil habit,
autrement la pièce de drap neuf emporterait une partie du vieux, et la
déchirure serait pire. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles
outres, autrement le vin nouveau fait rompre les outres et le vin et les outres
sont perdus, mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Nous
allons citer 3 exemples pour illustrer cette parabole et le geste de Bartimée
qui se dépouille de son vieux manteau.
-1- Nous avons rencontré un homme, dont le témoignage illustre ceci.
Pendant de nombreuses années, il avait été le second d’un gourou dans le
bouddhisme. Aujourd’hui, il est devenu chrétien, il lui a fallu passer par la
délivrance pour expulser tous les esprits de ténèbres ayant trait au
bouddhisme venu dans sa vie. Il témoigne, aujourd’hui de sa délivrance.
Mais dit-il : Si je reprenais une seule fois la position du lotus comme
auparavant, tous les esprits de ténèbres expulsés reviendraient
immédiatement, oui vraiment il faut abandonner le vieil homme pour
revêtir le nouveau, se dépouiller du vieux manteau pour revêtir le nouveau.
 
-2 Toujours pour illustrer ce changement d’attitude dans la vie de Bartimée,
prenons le cas de l’apô tre Pierre après la résurrection de Jésus.
La Bible nous dit qu’il est retourné à son ancien métier : pécheur sur la mer
de Galilée avec d’autres disciples de Jésus. Pendant qu’ils pêchent un
homme apparaît sur la rive de la mer de Galilée :
 Situons la scène : voilà quelques jours Pierre a renié Jésus à trois reprises.
Il a pleuré amèrement ses déclarations nous dit la Bible. Pierre éprouve un
gros poids de culpabilité sur la conscience et le cœur, car il aimait Jésus.
Pour oublier, Pierre découragé de lui-même reprend son métier : pêcheur,
pensant oublier… mais quand on lui annonce le nom du visiteur, aperçu sur
la rive de la mer de Galilée, c’est Jésus ! Tout revient au grand galop dans
ses pensées et son cœur. Il ne supporte pas de revoir Jésus. Le poids de
culpabilité est trop grand, il ne se pardonne pas. Il ne veut pas se laisser
exposé nu à la lumière de Jésus, devant la sainteté de Jésus comme l’a fait
Bartimée, alors il se couvre d’un manteau et d’une ceinture, comme le firent
Adam et Eve pour se présenter devant Dieu. Avouons que c’est insensé de
se couvrir de vêtements pour se jeter à l’eau. En réalité Pierre cherche à se
couvrir de sa propre justice. Il cherche une justice ou une auto justice pour
se présenter devant jésus. Comme nous l’aurions sû rement fait à sa place
Jésus est plus grand que le reniement de Pierre et également plus grand que
la propre justice de Pierre, et il va la rétablir : Jean 21  : 15
 
3ème exemple du manteau : La chenille                 
  
La chenille rampe sur le sol ou ailleurs et se nourrit de feuilles. Ensuite, elle
devient une chrysalide et s’enferme dans un cocon, comme dans un
manteau en quelque sorte. Le cocon se suspend au bout d’un fil et se tient à
la verticale. Le cocon, pour la chrysalide, s’est son moyen de protection. Elle
s’y développe, se fortifie. Le moment venu elle devra percer ce cocon et en
sortir comme d'un manteau à abandonner, pour ne pas y mourir. Elle doit
briser, percer et sortir un jour de soleil pour que le papillon qui s’est formé
à l’intérieur prenne vie. Il doit sortir la tête la première et dans la position
verticale un jour de soleil. Il va exposer ses ailes au soleil pour qu’il les
sèche. Comme Bartimée, il abandonne son manteau et se laisse exposer au
soleil de Jésus, la lumière du monde. Quand ses ailes sont sèches, il s’envole
avec la liberté du Saint-Esprit, c’est une nouvelle création : d’une chenille
rampante, le voilà devenu un beau papillon, et pourtant que d’épreuves et
de victoires, il a du traverser pour abandonner son « manteau » et passer de
la position rampante à la situation de liberté du papillon.
 La chenille se nourrit de feuilles, cela symbolise les œuvres de la chair dans
la Bible. Maintenant le papillon va se nourrir de nectar. Le nectar c’est ce
qu’il y a de meilleur. Le nectar devient du miel. Le miel nous fait penser au
pays de lait et de miel qu'est la terre promise. Si on veut aider le papillon à
sortir de son cocon en le brisant, il va mourir. Sa lutte est absolument
nécessaire pour sa délivrance. Sa lutte physique pour abandonner son
manteau est absolument indispensable à sa survie en développant ses
muscles. Le cocon peut-être son cercueil. Si le fil se rompt et que le cocon
tombe à l’horizontal, le cocon se percera mais le papillon ne pourra jamais
prendre son envol et va mourir.
La chenille représente notre situation avant la nouvelle naissance. Nous
étions comme des rampants attacher aux choses de la terre, produisant des
œuvres de la chair, nous en nourrissant. Nous étions enfermés comme dans
ce cocon.
Comme ce cocon suspendu à la verticale, nous montre qu’il faut vraiment
lever notre regard vers le haut, vers Jésus, ainsi que notre cœur, et décider
de sortir du cocon et nous seul, pour devenir une nouvelle création, vivant
dans la liberté du Saint-Esprit. Dans ce cocon ou manteau spirituel, Dieu
utilise les épreuves que nous traversons pour développer nos muscles
spirituels. Il nous apprend à percer au-delà des difficultés. Car lui-même est
le Dieu de la percée 2 Samuel 5  : 20.
Sachons que nos efforts, pour grandir spirituellement, Dieu saura les
employer pour nous rapprocher de lui. Tenons-nous debout comme la
chrysalide dans le cocon, perçons et exposons-nous nus devant Jésus,  sans
retenue afin qu’il sèche nos ailes spirituelles. Ainsi nous pourrons voler
pour lui, dans la liberté du Saint-Esprit.
Sachant que nos efforts, pour grandir spirituellement, Dieu saura les
employer pour nous rapprocher de lui. Tenons-nous debout comme la
chrysalide dans le cocon, perçons et exposons-nous nus devant Jésus le
soleil de justice,  sans retenue afin qu’il sèche nos ailes spirituelles. Ainsi
nous pourrons voler pour lui, dans la liberté du Saint-Esprit.
 
- Comment le message du manteau de Bartimée, du manteau de Pierre ou
du cocon me parle-t-il ?                 
 Posons nous nous 3 questions.
1. Suis-je comme Pierre quand je viens à Jésus ? dans la honte et la
culpabilité ?
Est-ce j’essaie de cacher ma nudité par ma propre justice ?
2. Suis-je comme Bartimée, nu ou dépouillé totalement, suis-je
dépouillé à 100%, totalement ou 50% ou 98%
3. Suis-je encore dans le cocon, luttant pour percer avant de prendre
mon envol ? et de rentrer dans ma destinée.
 
JETTE TON MANTEAU
Message de Line Antoine du 20 septembre 2016
 
 
Texte de référence : Marc 10 v 46 à 53
Alors que nous étions dans un moment de prière et
d’adoration, ce message s’est imposé à mon esprit… Je vais
donc le partager avec vous.
M arc 10 v 46 à 53
V 46 Ils arrivèrent à Jéricho. Et lorsque Jésus en sortit, avec
ses disciples et une assez grande foule, le fils de Timée,
Bartimée, mendiant, aveugle, était assis au bord du chemin.
Dieu ne nous a pas appelé à être mendiant au bord de la rue
car il nous a fait à son image.
V 47 Il entendit que c’était jésus de Nazareth et il se mit à
crier : Fils de David, Jésus, aie pitié de moi !
Quand nous avons des problèmes, nous devons nous tourner
vers Jésus… crier à lui comme a fait cet homme appelé
Bartimée, mendiant et bien qu’étant aveugle, a reconnu en
Jésus le Messie puis qu’il l’a appelé fils de David… V 47…Fils de
David aie pitié de moi !
V 48 « Plusieurs le reprenaient pour le faire taire ; mais il
criait beaucoup plus fort : Fils de David aie pitié de moi !
Quand tu veux marcher avec Dieu, beaucoup voudront te faire
taire…Mais personne n’a réussi à faire taire Bartimée parce
qu’il avait la foi et qu’il l’a manifesté en criant beaucoup plus
fort que ceux qui voulaient l’en empêcher « Fils de David aie
pitié de moi » !
V 49 Jésus s’arrêta, et dit : Appelez-le. Ils appelèrent l’aveugle,
en lui disant : Prends courage, lève-toi, il t’appelle.
Quand tu es malade, ton frère ou ta sœur doit pouvoir te
dire : Prends courage et lève-toi. Et toi tu dois t’efforcer de te
lever. C’est ce qu’a fait cet aveugle, lassé de sa situation…Et il
fit s’arrêter Jésus…Pourtant il y avait une grande foule, mais
dans cette foule il y avait un homme déterminé à changer de
vie…
V50 « L’aveugle jeta son manteau, et se levant d’un bond, vint
vers Jésus ».
Bartimée, aveugle, jeta son manteau avec détermination car il
savait que ce manteau le tenait captif, sous malédiction et qu’il
devait s’en débarrasser. Ainsi il rentra dans une nouvelle vie et
alla jusqu’au bout.
Jetons nos vieux manteaux !… Prophétiquement déposons nos
vieux manteaux…notre vieille nature…notre passé…pour
suivre dignement Jésus.
V51 «  Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te
fasse? Rabbouni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la
vue ».
Jésus s’adresse maintenant à chacun de nous. Il te dit : Que
veux-tu que je fasse pour toi?...A toi de répondre…tout en
sachant qu’en ayant sur toi le vieux manteau, tu es
spirituellement aveugle ; mais en le jetant comme l’a fait
Bartimée, tu peux commencer une nouvelle vie avec Christ.
En Jésus nous avons la vue et la vie. Quand nous venons à
Christ, nous voyons par l’esprit…Nous volons comme l’aigle.
Que je recouvre la vue :
Mat 6 v 22- 23 dit ceci : L’œil est la lampe du corps. Si ton œil
est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est
en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres… Quand
on a une bonne vue que dit la parole tout le corps est éclairé
car l’œil est la lampe du corps.
Sans la vue on est dans les ténèbres…Il faut donc sortir des
ténèbres pour venir à la lumière. Pour suivre Jésus il faut
recouvrer la vue… et pour voir, il faut crier fort pour que le
Seigneur entende et intervienne…faisant ainsi tomber les
écailles de tes yeux. Amen !
V 52-53  « Et Jésus lui dit : Va, ta foi t’a sauvé. Aussitôt il
recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin ».
Il sera toujours fait selon Ta foi. Amen !
Marc 9 v 23-24 dit ceci : « Jésus lui dit : Si tu peux !...Tout est
possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écria : Je
crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » Si tu cries sans
avoir la foi, alors tais-toi…ou alors crie pour demander à Dieu
de venir au secours de ton incrédulité.
Bartimée recouvra la vue parce qu’il a jeté son vieux manteau
et en même temps toute sa saleté… Il était sale parce qu’il était
assis au bord du chemin, mendiant, recevant tous les jours,
poussières, éclaboussures d’eaux sales, ordures, etc. Il était
exposé à toutes ces mauvaises choses...et n’en voulait plus !...
Bartimée n’était pas un enfant de Dieu ,mais créature de Dieu !
Mais quand il croisa le chemin de Jésus, quand il fit une
rencontre avec lui, il s’est dit aujourd’hui c’est mon jour ! Ce
Jésus qui passe là…il n’est pas n’importe qui…Il faut que
quelque chose se passe entre lui et moi aujourd’hui. Son cri a
fait arrêter Jésus ; son cri a fait intervenir le Seigneur.
La parole de Dieu dit dans le livre des Psaumes 34 v 7 «  quand
un malheureux crie l’Éternel entend et le sauve…de toutes ses
détresses »
Ce jour-là, Bartimée savait ce qu’il devait faire. Il a fait des
actes de foi… Il a crié fort, personne ne pouvait le faire taire, il
a jeté son vieux manteau, et Alléluia ! Il a fait une rencontre
extraordinaire avec Jésus ! Ainsi ce même jour il a reçu
plusieurs miracles ...Il a recouvré la vue et reçu le salut. Gloire
à Dieu ! Il est passé des ténèbres à la lumière ! Il a changé de
position ! Il a changé d’identité : il n’est plus mendiant, mais il
est devenu le un enfant de Dieu. Alléluia ! Il est passé de la
mort à la vie et la reconnaissance a fait qu’il a suivi Jésus…
dans le chemin…car Il est le chemin ! Amen.
Et toi, veux-tu faire une expérience avec Jésus-
Christ aujourd’hui même ? Veux-tu le rencontrer?
Tu sais ce qui te tient captif ; tu sais quel(s) manteau(x) tu dois
ôter… Jette ton manteau ce soir. Crie à Dieu pour qu’il
intervienne dans tes situations car rien ne lui est impossible…
Il exauce les prières ! Détourne-toi de tes mauvaises voies, sois
déterminé et SUIS-LE " JÉSUS". Amen !
 

Le vêtement de Bartimée, l'aveugle


 

 « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi » (v. 48)


 « Bon courage, lève-toi, il t'appelle » (v. 49)
 « Alors, jetant loin son vêtement, il se leva d'un bond et vint à Jésus » (v. 50)
 « Aussitôt il recouvra la vue et le suivit dans le chemin » (v. 52)

Lire : Marc 10 : 46-52


 
 
            Quelle description vivante Marc fait de cette scène ! Voici un aveugle assis
sur le bord poussiéreux du chemin. Son ouïe aiguisée perçoit le bruit encore lointain
de la foule, le murmure des conversations, le piétinement des sandales. Il ne peut
voir, mais il entend dire que Jésus le Nazarénien va passer, Celui dont, de toutes
parts, on rapporte tant de récits qui touchent le coeur.
 
 
 
« Fils de David, Jésus, aie pitié de moi » (v. 48)
 
            Souvent sans doute Bartimée avait-il médité sur cette puissance de guérison,
sur ces paroles de grâce qu'on lui avait rapportées, et qui concordaient si bien avec
les anciennes prophéties et avec les promesses qu'il entendait à chaque sabbat
dans la synagogue.
            Ce Jésus de Nazareth était certainement le Messie, ce Fils de David attendu
depuis si longtemps. N'était-il pas né à Bethléhem, n'était-il pas en ce moment en
chemin pour monter à Jérusalem, la ville du grand Roi ?
            Et voilà que Bartimée apprend que dans la foule qui passe devant lui, se
trouve effectivement Jésus de Nazareth. Sentant profondément sa pauvreté et sa
misère, il crie, il implore de la pitié – pitié de la part du Fils de David – pitié, à la porte
de Jéricho, la ville maudite par Josué – pitié pour l'aveugle Bartimée, le mendiant,
comme il y en a eu jadis pour Rahab, la prostituée – pitié pour sa cécité, comme il y
en a eu pour d'autres aveugles.
            Il insiste, son cri domine le bruit de la foule, d'autant plus fort qu'on essaie de
le faire taire. Aussitôt il attire la compassion du Seigneur, et sa parole de consolation
et de guérison.
            Mais auparavant il entend de Celui qu'il appelait si fort, ces mots : « Lève-toi,
il t'appelle ».
 
 
 
« Bon courage, lève-toi, il t'appelle » (v. 49)
 
            Merveilles de la grâce ! L'arche de Dieu, avec son propitiatoire d'or, s'arrête
en passant les murs de Jéricho, et le fils de Timée est appelé dans la présence de
Celui qui, humble Fils de l'homme, est Seigneur de toute la terre. Il est invité à
présenter lui-même sa requête aux pieds mêmes du Fils de David et du Seigneur de
David.
            En obéissant au message du Seigneur, Bartimée quitte sa posture de
mendiant, et dans sa hâte à obéir, il jette loin son vêtement. Et c'est en ceci que
l'aveugle nous enseigne aujourd'hui.
            Peu importe ce que ce vêtement ait pu être, haillon ou robe précieuse ou que
Bartimée ait pensé que ce qui était bon pour mendier au bord de la route ne
conviendrait pas dans la présence du Roi. C'est le renoncement qui est la leçon à
apprendre.
            En fait le mendiant était très anxieux d'obéir à l'ordre royal. On le voit à la
manière dont il se lève : « d'un bond » ! Cette promptitude à répondre à l'appel du
Maître lui fait abandonner son long vêtement : il entraverait ses pas, l'empêcherait
d'avancer.
            Le renoncement à soi-même est essentiel si l'on veut être véritablement
dévoué à Christ. « Etre crucifié avec Christ » (Gal. 2 : 20) ne va pas sans douleur.
Comme Paul nous avons besoin de la miséricorde du Seigneur pour être trouvés
fidèles. A ceux qui, comme Bartimée, crient à Lui pour obtenir cette miséricorde, le
même message qui a été donné au bord de la route de Jéricho, retentit encore :
« Bon courage, lève-toi, il t'appelle ».
 
 
 
 « Alors, jetant loin son vêtement, il se leva d'un bond et vint à Jésus » (v. 50) 
 
            Bartimée ne s'arrête pas pour ceindre son vêtement sur ses reins. Il aura plus
de liberté de mouvement sans lui. Il le jette ! « Jetant loin son vêtement, il se leva
d'un bond et vint à Jésus ».
 
            Il arrive parfois que même les vêtements qui nous semblent nécessaires
nous empêchent d'obéir promptement aux commandements du Seigneur. Une
circonstance quelconque qui touche à nos aises et à notre confort peut être pour
nous « la robe » du mendiant. Ces choses peuvent sans doute varier beaucoup,
mais quoi qu'il en soit, elles nous arrêtent. Celui qui se trouve assis au bord du
chemin tendant la main pour recevoir une petite aumône, ne méprise pas son vieux
manteau alors que souffle un vent froid. D'autres sont mieux partagés ; il leur faut
des vêtements et des fourrures splendides, de bons feux dans de belles maisons,
des champs fertiles, de gros revenus et des amis riches. Avec quelle difficulté
entreront-ils dans le royaume et viendront-ils vers le Roi ! (Matt. 19 : 23-24).
            Mais riche ou pauvre, combien souvent « les affaires de cette vie » (2 Tim. 2 :
4), superflues ou nécessaires, empêchent-elles une prompte réponse ou même
simplement une réponse aux paroles du Seigneur Jésus ! Au jeune homme qui
venait à Lui avec toutes ses richesses, Il dit : « Viens, suis-moi » (Luc 18 : 22). Mais
ses richesses étaient une entrave, et le sacrifice trop grand. Il s'en alla. Il n'était pas
disposé à jeter loin son vêtement de religion respectable et à suivre Jésus dans le
chemin.
            L'appel du Maître montre toujours de manière décisive, s'il y a ou non dans le
coeur une foi active. Ceux qui croient au Seigneur Jésus, à sa grandeur royale, à son
amour ineffable, sont ceux qui obéissent avec rapidité à son appel : « Viens, suis-
moi ». Alors, barque et poissons, père et foyer sont, tel le vêtement du mendiant,
jetés loin comme des obstacles à devenir des disciples dévoués de tout leur coeur.
 
 
 
« Aussitôt il recouvra la vue et le suivit dans le chemin » (v. 52)
 
            Si nous ne nous ceignons pas pour la course, comment pourrions-nous courir
dans le chemin des commandements du Seigneur ?  (Ps. 119 : 32). Si nous voulons
suivre de près le chef de la foi, qui est aussi celui qui la mène à son
accomplissement, il y a des fardeaux qu'il nous faut mettre de côté, ainsi que le
péché qui nous enveloppe si aisément (Héb. 12 : 1-2). Délivrés de ces chaînes nous
courrons et ne nous lasserons pas.
            Nous rendre au culte, à la réunion d'évangélisation ou de prière, à l'étude de
la Parole, cela nécessite quelque effort, quelque sacrifice de nos aises. Pour nous
adonner régulièrement à la prière et à la lecture de la Bible, il faut jeter par-dessus
bord les oreillers du confort. « Lève-toi, Il t'appelle ».
            Cela, et mille autres formes de l'activité chrétienne attendent une réalisation
de notre part. Mais pour entreprendre n'importe laquelle de ces tâches d'une manière
aussi complète que nous le pouvons, il nous faut renoncer à nos heures d'agrément,
d'indolence, d'indulgence pour les faveurs et les plaisirs du monde. Il nous faut jeter
loin le vêtement, et être prêts pour obéir vite à la parole du Maître.
           
 
            Jetons donc loin de nous les haillons de notre inutilité et de notre pénurie, et
allons au Seigneur pour recevoir « un vêtement de louange au lieu d'un esprit
abattu » (Es. 61 : 3), et aussi ses directions continuelles pour notre service en le
suivant dans le chemin où nous n'avons encore jamais marché.
 

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