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Histoire des Beffrois

Le beffroi était le gardien de la ville, par sa hauteur il permettait de détecter


rapidement tout départ de feu ou invasion. A cette fin, des terrasses, tourelles ou
galeries à claire-voie étaient aménagées pour les guetteurs. Employés par la Cité,
les guetteurs sont les gardiens de la sécurité. Ils effectuent des gardes de douze
heures avant d'être relayés. Le guetteur remplit son rôle d'alarme à l'aide d'une
trompe, sorte de cor en cuivre délivrant un son puissant. Il donne ensuite la
direction du danger à l'aide de drapeau, lanterne ou pot à feu. A chaque heure, le
guetteur sonne sa trompe et s'adresse à la population. "Il est dix heures, priez pour
les trépassés" à Bergues ou encore "Cambrésiens, dormez en paix, le Gallu veille".
Il s'agit là en fait d'un moyen de prouver sa vigilance.
Chaque commune possédait un trésor qu’elle se devait de protéger. Il était
notamment composé de numéraires, d’objets précieux, de sceaux en argent,… et
surtout de chartes. Elles étaient conservées précieusement dans des coffres.
En parallèle de toutes les fonctions évoquées auparavant, le beffroi avait un rôle
fondamental qui est celui de régler temporellement la vie de la commune en
indiquant les heures. Les cloches jouaient une fonction importante dans les villes
du Moyen Âge et une salle spéciale leur était réservée au sommet du beffroi.
Le beffroi de l'Hôtel de Ville
d'Armentières.
D'abord construit au Moyen Âge, le beffroi
d'Armentières fut détruit sur ordre de Louis
XI, avant d'être rebâti en 1510. Il fut ensuite
intégré à l'Hôtel de Ville en 1724, à l'issue
d'importants travaux entrepris par les
échevins.
Le beffroi constituait alors un symbole
extérieur de puissance et de prospérité.
De nouveau détruit en 1918 lors de la
Première Guerre mondiale, le beffroi
d'Armentières fut entièrement reconstruit par
l'architecte Louis Marie Cordonnir. Le
nouvel édifice fut inauguré en 1934, après
neuf années de travaux.
De style néo-flamand, le beffroi
d'Armentières porte également des
traces de son histoire médiévale.
Réalisé en pierre blanche et en brique,
il culmine à une hauteur de 67 mètres3
et offre une vue panoramique des
environs jusqu'à 30 kilomètres à la
ronde.
Un escalier en bois de 96 marches
permet d'accéder au carillon, constitué
de 11 cloches, dont notamment une
grosse cloche de bronze pesant
1 220 kg.
Il fait résonner chaque heure l'air de
Quand Madelon...
Le beffroi d'Arras est un ouvrage de
charpente
Le beffroi a été commencé durant le
XVe siècle et est terminé en 1554 sur les
plans de Jacques le Caron. Construit
dans le style gothique flamboyant, le
beffroi a été détruit puis reconstruit à
deux reprises de manière identique. La
première fois en 1833, car il menaçait de
s'écrouler et la seconde fois, en 1914, à
la suite des bombardements allemands
durant la Première Guerre mondiale.
Tandis qu'au Moyen Âge, le beffroi
avait des fonctions militaires ; la cloche
sonnait l'ouverture et la fermeture des
portes de la ville et le bâtiment servait
de prison
ll est accolé à la façade postérieure de
l'hôtel de ville.
Le beffroi de Bailleul est situé dans
le département du Nord à Bailleul,
il mesure 62 mètres.
Il fait également partie de la liste
des 23 beffrois français admis au
patrimoine mondial de l'Humanité
par l'Unesco en 2005.
Le campanile abrite un carillon de
35 cloches pesant plus de
5 000 kg qui sonne tous les quarts
d'heures.
À l'origine le beffroi de Bailleul
était une tour en bois qui servait
d'abord à faire la guerre puis
comme tour de guet.
Au XIIIe siècle il fut édifié en
pierre dont seul la salle gothique
existe encore actuellement. Il fut
détruit de nombreuses fois à
cause des guerres et d'incendies
et fut reconstruit à chaque fois.
Sa dernière reconstruction date
de 1932 après la Première
Guerre mondiale par Louis-
Marie Cordonnier qui garda la
façade austère qu'elle possédait
avant la guerre.
Le beffroi de Bergues est l'attraction
la plus célèbre de la ville. Sa
construction a commencé au
XIIIe siècle. Il a du être reconstruit une
première fois au XIVe, après l'invasion
française de 1383, et à nouveau au
XVIe. Restauré au XIXe, Il a été
endommagé par un incendie en 1940 et
détruit par dynamitage par les troupes
allemandes, lors de leur retraite en
1944, reconstruit en 1961.
Au sommet du beffroi, se trouve un
carillon de 50 cloches qui sonne pour
le marché le lundi et d'autres festivités,
comme le célèbre carnaval.
Le beffroi de Béthune fut construit une
première fois en 1346, reconstruit en 1388, il a
été classé monument historique en 1862.
Symbole de l’Histoire médiévale et
contemporaine de Béthune, le Beffroi surplombe
la ville. Situé sur la Grand-Place, il est le centre
géographique, politique, historique, culturel et
affectif de la ville. Parmi ses fonctions
nombreuses, il faut rappeler celle qui en fait un
point d’observation idéal pour scruter la
campagne environnante et prévenir du danger.
Le beffroi de Béthune incarne aussi au nom de
l’histoire les franchises communales de la ville,
ces libertés coutumières octroyées aux bourgeois
par les comtes d’Artois.
Il abrite un carillon de 35 cloches.
Cette tour de 33 m est surmontée d'un campanile
de 17 m, lui-même surmonté d'un dragon
nommé « Beffy ».
Le beffroi de Boulogne-sur-Mer est un ancien
donjon érigé au XIIe siècle à Boulogne-sur-Mer,
pour le premier château comtal connu.
Il est situé place Godefroy-de-Bouillon.
Sa construction serait attribuée à Renaud de
Dammartin, comte de Boulogne de 1191 à 1214.
Philippe Hurepel, qui succéda à Renaud de
Dammartin, acheva son château qui s'éleva sur un
autre site à l'angle oriental de l'enceinte urbaine. Il
céda donc son donjon devenu inutile aux bourgeois
de la haute ville qui en firent leur beffroi.
Le beffroi avait pour fonction d'accueillir la cloche
qui rythmait le temps de la vie sociale, d'offrir un
abri sûr pour le sceau, la Charte et autres
documents,
L'étage octogonal, que l'on connaît aujourd'hui fut
établi au début du XVIIIe par l’ingénieur Martinet
pour remplacer une flèche en ardoise détruite en
1712 par un incendie.
C'est en 1395 que Cambrai obtint
définitivement de l'empereur Venceslas
l'autorisation de posséder un beffroi,
fonction qu'occupe le clocher de l'église
Saint-Martin à partir de 1550. Cette
église fut détruite à la révolution, le
beffroi fut heureusement épargné. Il est
érigé en style gothique entre 1447 et
1474, et s'élançait alors à près de
57 mètres.
Endommagée en 1528 par la foudre, puis
lors du siège de 1595, sa partie
supérieure fut démolie en 1698. Sa
reconstruction fut achevée en 1736 et mit
le clocher dans les proportions où il se
trouve de nos jours. La flèche torse fut
remplacée par un dôme surmonté d'un
lanternon qui donnèrent au beffroi sa
silhouette à près de 62 mètres.
Au XVe siècle, le sommet est couvert d'une flèche torse remplacée au XVIIIe par
un lanternon.
Quatre sculptures réalisées en 1922 par Marcel Gaumont ornent les angles. Elles
évoquent quatre figures de l'histoire de la ville.
L'hôtel de ville de Comines,
construit en brique et orné de vitraux,
est relié au beffroi par une galerie.
Le beffroi, d'une hauteur totale de
58 mètres, est constitué d'une tour
quadrangulaire de 22  mètres de haut,
en brique soulignée de pierre
blanche, surmontée d'un bulbe à huit
pans couvert d'ardoise de 11 mètres
de haut supporté par une charpente
en béton. Deux lanternes superposées
et un bulbe décoratif porteur d'une
girouette à tête de monstre ornent son
faîte. Autour du campanile, le haut de
la tour porte un chemin de ronde
encadré de quatre tourelles d’angle.
La construction du beffroi de Douai
a été entreprise en 1380, sur
l'emplacement d'une précédente tour
en bois, afin de servir de tour de guet.
Un bâtiment également de style
gothique fut érigé sur le côté ouest de
la tour ainsi qu'une chapelle sur le
flanc sud. L'ensemble fut terminé en
1475 et un carillon fut installé dès
1391 dans le beffroi et rythme depuis
la vie des Douaisiens.
Beffroi de Dunkerque
Hôtel de ville.
La ville confie la construction du
nouvel édifice à un architecte
lillois, Louis Marie Cordonnier
(qui a notamment réalisé
l'immeuble de la Chambre de
commerce de Lille). L'auteur
choisit le style néo flamand,
mélangeant brique et pierre. Le
30 mai 1897, la première brique
est posée, et quatre années plus
tard, le 17 septembre 1901, le
président de la République Émile
Loubet, en compagnie du tsar
Nicolas II de Russie, inaugure
l'hôtel de ville de Dunkerque
assez proche dans sa partie avant
de ce que l'on connaît
aujourd'hui.
Beffroi de Dunkerque.
La tour haute de 58 mètres est construite en brique dans
le style gothique. Elle est à l'origine rattachée à l'église
Saint-Éloi et lui sert de clocher. En 1558, les français
menés par le maréchal de Thermes envahissent la ville
et brûlent l’église. Seule la tour subsiste. L'ancienne
tour, séparée de la nouvelle église par une partie des
ruines de la première église, reste isolée et sert à la fois
de clocher, de beffroi municipal, et d'amer. En 1782, le
beffroi est définitivement séparé de l'église par une rue.
En 1835, on modifie son couronnement. Après la
Première Guerre mondiale, le 15 avril 1923, on modifie
la base afin qu'elle reçoive un cénotaphe à la mémoire
des morts de la Grande Guerre, réalisé par Pierre Fritel.
Le Beffroi sert toujours de clocher et abrite
actuellement un carillon de 48 cloches datant de 1962 :
le bourdon Jean Bart pèse 5 tonnes. Ce carillon est
toujours utilisé aujourd'hui et peut être visité.
La Chambre de commerce de Lille
est un édifice construit au début du XXe
pour remplacer la Vieille Bourse devenue
trop exiguë.
Le bâtiment a été édifié sur la place du
Théâtre entre 1910 et 1921 par l'architecte
Louis-Marie Cordonnier. Son style néo-
flamand n'est pas sans rappeler la richesse
et la majesté des célèbres hôtels de ville
des anciens Pays-Bas. Son beffroi, orné
d'une horloge à quatre cadrans et haut de
76 mètres, domine l'opéra de Lille. De
style néo-régionaliste, il est aussi orné de
motifs végétaux et de volutes faisant
référence au style lillois du XVIIe Le hall
d'honneur est doté d'une grande coupole
majestueuse qu'accompagnent des
fresques et des galeries bordées de
colonnes.
Le beffroi de l'hôtel de ville de Lille, inauguré en
1932, est le plus haut de la région Nord-Pas-de-
Calais. L'ensemble architectural, à la fois massif
pour l'Hôtel de ville, et exceptionnellement fin et
élancé pour son beffroi a été conçu par l'architecte
Émile Dubuisson.
En brique rouge et béton « façon pierre sculptée »
culmine à 101 m de hauteur affirmant la puissance
politique et commerciale de la capitale régionale. La
brique rouge répond au vert des platanes qui
entourent le bâtiment.
Le beffroi accueille une belle collection d'œuvres
contemporaines, qui complète celles qui décorent
les différentes salles municipales. Avec ses 104 m
de hauteur, le beffroi de Lille est le plus grand
bâtiment municipal de France et le plus haut beffroi
d'Europe. Surnommé gratte-ciel en Flandre par les
Lillois lors de son inauguration, il reste avec ses 400
marches, le bâtiment municipal le plus élevé de
France.
La tour d’Aire-sur-la-Lys est un beffroi
d’Hôtel de Ville. Il est de style baroque et
carré, il a été construit en même temps que
l’Hôtel de Ville auquel il est accolé et avec
lequel il communique. Le beffroi s’élève à
30 toises, d’après les plans de l’architecte
Héroguel, soit environ 58 mètres. Il repose
sur quatre gros piliers, de briques et de
pierres de 2 mètres d’épaisseur. Une
horloge à 4 cadrans et un carillon ont été
installés en 1724. Le 1er étage du beffroi
forme ce que l’on appelle la « Salle du
Loup ». On y accède par l’arrière de l’hôtel
de ville. Le terme de loup remonte à
l’époque où le sceau de la ville représentait
un loup courant.
Le beffroi de Calais est
agrémenté d’une horloge à
quatre cadrans orientés vers
les quatre points cardinaux.
L’hôtel de ville de Calais est
situé place du Soldat Inconnu.
Son beffroi est inscrit au
patrimoine mondial de
l'UNESCO en 2005.
Le beffroi tout en brique rouge
de Courtrai et en pierre
blanche est accessible aux
visiteurs, il suffit de gravir les
175 marches pour accéder à la
terrasse supérieure et
découvrir un magnifique
panorama sur Calais et ses
environs.
L’Hôtel de ville
de Calais et son
beffroi.
L'hôtel de ville de Cateau Cambresis
est édifié à partir de 1533 sur une base
certainement plus ancienne.
Le beffroi, de style renaissance, est plus
tardif, il est édifié en 1705 par Jacques
Nicolas de Valenciennes, avec l'agrément
de Fénelon.
Le beffroi comporte quatre étages avec
superposition d'ordres : ordre toscan au rez-
de-chaussée, puis, successivement, ordre
dorique, corinthien et composite. Certains
de ses éléments sont typiques de
l'architecture flamande, comme le triangle
faîtier du pignon "à pas de moineau".
La flèche du beffroi est
agrémentée d'un campanile
et de quatre petits
clochetons. Le carillon,
installé en 1716 rythme
toujours la vie de la cité.
L'Hôtel de Ville actuel D’Estaires.
Conçu par M. Dumas, le même
architecte à qui l'on doit l'église St-
Vaast, est un monument du style
Renaissance Flamand construit de
1928 à 1930.
En 2007-2008, d'importants travaux de
rénovation du Beffroi ont été réalisés.
Le coq a été remplacé par une
girouette aux armoiries de la ville.
L'ensemble de la façade et le toit ont
été nettoyés et rénovés.
Gravelines fait édifier son premier beffroi en 1608 mais
très vite cette tour communale subit les assauts du temps,
aggravant l’état du bâtiment au fil des années.
En 1821, l’édifice devient trop dangereux pour les passants
et les maisons, il est donc détruit. Malgré les faibles
ressources de la commune, l’attachement de cette dernière à
la symbolique du beffroi est telle qu’elle choisit de le
reconstruire dès 1827 sur les fondations de l’ancien.
Le beffroi de Gravelines est un beffroi civil isolé. Il se
présente sous la forme d’une tour carrée coiffée d’un
lanternon polygonal couvert d’ardoises et d’une girouette
fonctionnelle depuis 1903.
L’édifice est bâti en briques de sable jaune, en pierre
calcaire et en pierre de taille sur trois étages carrés avec
dans l’angle sud-est un escalier intérieur en vis. Le
troisième niveau loge, dans un oculus, une horloge à quatre
cadrans. En décembre 2005, une troisième cloche a été
ajoutée afin d’augmenter le nombre de sons du carillon.
Le beffroi communal d’Hesdin mesure 70 mètres de hauteur. La base est
une tour carrée très simple de trois étages, contenant trois cachots voûtés
superposés. Elle est couronnée d’une plate-forme ajourée de décors à
volutes. C’est à ce niveau que prend naissance le quatrième étage, percé sur
chaque face d’une fenêtre à meneaux et couronné d’une frise d’arcades en
plein cintre. Cette tour se termine par une lanterne octogonale, qui renferme
une cloche de 2000 kilos baptisée Danièle, Marie, Pauline, Henriette.
Par testament du 10 février 1875, M. Daniel Lereuil, avocat, fils du Maire,
lègue à la ville la somme de 12 000 F or. Appelé à se prononcer sur l’emploi
de ce legs, le conseil municipal décide de l’appliquer à la reconstruction de
la partie supérieure du beffroi, qui sera érigée selon les plans de l’architecte
hesdinois Clovis Normand. Comme le testament ne suffit pas à solder
l’importance des travaux, M. Paul Lereuil, maire d’Hesdin et père du
testateur, prend à son compte le complément de la dépense. En 1878, la
nouvelle tour communale est inaugurée.

Photo à la diapo suivante


Hôtel de ville d’Hesdin et son beffroi.
Le beffroi de Loos se dresse en saillie au centre de la
façade. C’est une tour carrée de brique rouge,
agrémentée de cadrans et surmontée de clochetons.
Cette tour se compose de trois niveaux d'élévation et 
prend l'aspect d'un véritable donjon renforcé
d'échauguettes et de mâchicoulis. Au bas de la tour,
un porche voûté permettait à l’époque le passage des
voitures. Cette entrée est gardée par un mascaron :
une tête d’homme barbu. Au-dessus s’ouvre une
bretèche abritée par une grande arcade décorée d’une
mosaïque où sont représentées les armes de la ville
déposées sur un fond bleu. La pointe du beffroi est
composée de quatre échauguettes percées de
meurtrières, ensemble coiffé d’un lanternon à toiture
en ardoise surmontée d’une flèche.
Beffroi de Loos.
Autrefois l’église de Merville était
située sur la place de l’Hôtel-de-
Ville. Elle a été détruite en 879 (par
les Vikings), en 1347 (par les
Français), en 1881 (par un incendie)
et en 1918 lors de la Première Guerre
mondiale. Après le conflit, on décide
de la reconstruire à l’emplacement où
elle se dresse aujourd’hui.
Son intense tête-à-tête avec le beffroi
dure depuis 1927, année de son
inauguration.
Hôtel de ville
de Merville et
so beffroi.
La Tour du Guet à Pont sur
Sambre.
Ce maigre beffroi de 4 mètres de côté
sur 18 mètres 20 de hauteur date de la
fin du XVIe siècle.
Dans le clocheton se trouve la cloche
du collège de oratoriens de Thuin.
Transcription de l'inscription de type
capitale antique : COLLEGH
THVDINIESIS PATRUM
ORATORY.
On peut penser que cette cloche
fondue en 1660 fut rapportée en
France par les armées révolutionnaires
lors de la prise de Thuin par le
Général Marceau le 10 Mai 1794.
Des documents anciens nous
apprennent que la Tour du Guet
servait de Chambre de Justice aux
Seigneurs d'Aymeries.
Au rez-de-chaussée se situait le
cachot sous lequel il y aurait un
souterrain. On accédait autrefois à la
salle du 1er étage par l'extérieur, la
salle de garde se situait quant à elle au
second étage, et la salle de guet au
dernier étage, sous le clocheton.
La Ville de Saint-Pol-sur-Mer  inaugure
en 2003 le premier beffroi du troisième
millénaire, Oeuvre de Daniel Cacheux,
architecte D.P.L.G., il se dresse au
dessus de la Ville, du haut de ses 33
mètres.
La brique rappelle ici le matériau le plus
utilisé dans la région.Le carillon du
beffroi de la Ville de Saint Pol sur Mer
est exceptionnel . En plus de ses treize
cloches, il comprend, en effet, les quatre
Jacquemarts les plus grands d'Europe.
Chaque Jacquemart mesure 1,80 mètre.
Ils représentent des personnages
marquant ou symboliques de la ville.
Au sommet du beffroi du Quesnoy
se tient son carillon de 48 cloches
pour un poids total de 7525kg, situées
dans une immense chambre sous le
lanternon. Les cloches se répartissent
en trois groupes :
Les 4 premières cloches sont sous les
poutres portant l'étage du clavier du
carillonneur. Le reste est réparti de
part et d'autre de la partie haute de la
chambre des cloches.

Une horloge électronique permet de


faire tinter les cloches suivant l'heure:
Aux heures : "Pierrot Bimberlot"
 Aux quarts : "Auprès de ma blonde"
 Aux demies : "L'hymne Européen"
 Aux trois quarts : ‘’Nous n'irons plus
au bois ’’ .
Inscrit à l’Inventaire
Supplémentaire des Monuments
Historiques, de style anglo-
normand, l'Hôtel de Ville du
Touquet Plage a été construit
entre 1929 et 1931.
Le beffroi de 38m surplombe
l'entrée des services installés au
rez-de-chaussée.
Il contient un carillon sonnant les
quarts et les demies.
Hôtel de ville – Beffroi – Le Touquet -Plage
Construite entre 1903 et 1906 par
Charles Planckaert à la gloire d'un
commerce et d'une industrie alors
florissants, l'ancienne Chambre de
Commerce de Tourcoing est un
bâtiment de style flamand avec beffroi
d'angle. Une réalisation remarquable,
où pierre et brique se marient en
rappelant la Renaissance et le début du
XVIIe siècle.
Textes et photos viennent du net.

Musique : Aranguez -P.Dutot –Trompette .

Mars 2016
Je fais partie des 200 créateurs de PPSMANIA, tous bénévoles.

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