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La conduite suicidaire
Présenté par :
_zouaoui chaimaa
_bouammar nour el houda
Mr ;boutaleb
2021-2022
Conduite suicidaire
Que faire lorsque vous craignez une conduite suicidaire ?
Évaluer l’urgence suicidaire de la personne Une urgence suicidaire peut être moyenne,
forte, ou extrême.
_ Afin de vous aider à évaluer l’urgence de la situation et pour guider votre intervention
subséquente, parlez ouvertement avec la personne de son envie de mourir. Le plus simple est
de lui demander directement si elle sait :
« Comment et Quand veut elle se suicider ? »
L’intervention sera différente si une personne vous dit qu’elle veut se suicider dans la
journée et qu’elle a en sa possession un moyen pour le faire, comparativement à une autre qui
a des flashs suicidaires et qui n’en a planifié ni l’endroit, ni le moyen, ni le moment de son
suicide.
Évaluer le risque suicidaire Le risque suicidaire peut être moyen, élevé ou extrême selon
que l’on retrouve chez la personne peu ou plusieurs facteurs associés au suicide, soit
prédisposants, contribuants ou précipitants.
Nous devons aussi tenir compte dans notre évaluation des facteurs de protection qui font
diminuer le risque.
Il est très difficile de se satisfaire des grilles d’évaluation du risque suicidaire, que l’on
peut trouver ici et là, car les facteurs sont trop nombreux, il est difficile donc, de mettre une
valeur exacte au risque.
Toutefois il est important de prendre en considération la létalité du scénario en
questionnant sur les intentions et les moyens, et essayer ainsi, d’évaluer adéquatement
l’élaboration de celui-ci.
Les questions directes où, quand, comment, peuvent sembler embarrassantes à poser,
mais il est souvent nécessaire d’aller au-delà de l’indisposition que ces questions peuvent
susciter et se rappeler qu’elles peuvent être réconfortantes et apaisantes pour une personne qui
tente de se suicider.
Aborder le sujet directement permet de considérer la personne dans ce qu’elle vit
actuellement et dans son intention de mourir.
Celle-ci pourra alors interpréter les questions directes comme une compréhension de sa
souffrance.
Lorsque les questions sont précisent les réponses le seront également et permettront de
mieux apprécier la situation et de mieux évaluer l’urgence et la dangerosité du passage à
l’acte.
De l’idéation à l’intention :
Une personne est généralement considérée en URGENCE MOYENNE lorsqu’elle :
– Désire parler et qu’elle est à la recherche de communication,
– Cherche des solutions à ses problèmes,
– Peut penser au suicide mais n’a pas de scénario suicidaire précis ou établis
– Maintient des projets réels pour les prochains jours,
– Pense encore à des moyens et à des stratégies pour faire face à la crise,
– N’est pas anormalement troublée, mais psychologiquement souffrante.
Référence :