Vous êtes sur la page 1sur 36

1

Thème

La déforestation
2

Déforestation en Asie du Sud-Est

Localisation
L’Asie du Sud-Est se situe au sud de la Chine, à l’est de l’Inde et au nord de l’Australie. Elle
est bordée à l’ouest par l’Océan Indien et à l’est par l’Océan Pacifique.
Au XIXe siècle, sa partie continentale formait l’Indochine et sa partie insulaire l’Insulinde.
Il s’agit d’une région très hétérogène en termes de géographie humaine :
- la région a une densité de population différente : moins d’1 hab/km² au centre de l’ile
de Bornéo contre +200hab/km² à Java ;
- 5 groupes linguistiques avec 1 253 langues parlées ;
- diversité religieuse : présence des deux formes du bouddhisme (theravada et
mahayana :ce sont les formes principales du bouddhisme qui en compte 4), l’islam, le
christianisme et l’hindouisme.
En termes de développement aussi les écarts sont criants : le taux d’urbanisation est très
différent d’une région à l’autre, de même que le degré d’éducation de la population ou le
revenu moyen par habitant.

À l’aide de la carte page suivante, habillez la carte vierge de l’Asie du Sud-Est :


 nommer les pays: Chine, Taïwan, Birmanie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Vietnam,
Malaisie, Brunei, Indonésie, Philippines, Timor, Papouasie Nouvelle Guinée
 localiser les océans, mers, golfes…: golfe du Bengale, mer de Chine méridionale,
mer des Philippines, océan Indien, océan Pacifique.
 donner un titre
 orienter la carte
3

Vietnam Papouasie
Chine
Malaisie Nvelle Guinée
Taïwan
Golfe
Brunéi Bengale
Birmanie
Mer de Chine
Thaïlande Indonésie méridionale

Cambodge Philippines Mer des


Philippines

Laos Timor Océan


indien

Océan
Pacifique
4

Le climat

Le climat est tropical, à saisons contrastées1.


Comme son nom l’indique, le climat tropical se situe entre les tropiques. Il est présent en
Asie du sud-est, mais également en Afrique et en Amérique du sud.
Dans le cas qui nous intéresse, l’Asie du sud-est, les saisons contrastées sont apportées par
l’action d’un vent, la mousson.
On parle dès lors de climat tropical des moussons ou climat des moussons.
Les caractéristiques de ce climat sont :
– ………………………………………………………..
– ………………………………………………………..
– …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Pour ces régions, on ne peut pas parler d'été et d'hiver car ceci impliquerait un changement
de température. On parle de saison sèche et saison humide.
Cette alternance de saison sèche et humide est provoquée par un vent, appelé mousson.
Durant la saison humide, le vent « souffle » de l'océan vers les terres, emportant avec lui
l'humidité et donc les précipitations. Durant la saison sèche, ce vent « souffle » du continent
vers l'océan : pas d'humidité2.
1
Il existe également un climat tropical humide ou climat équatorial (situé sous l'équateur). Les climats des régions localisées
sous les tropiques sont dits subtropicaux (ou désertiques chauds).
2
Le processus est en réalité plus complexe puisqu'il dépend des masses d'air en action. Les zones où l’air monte
(mouvement ascendant) sont appelées zones de basse pression ou dépression tandis que celles où l’air descend sont des
5

Déforestation
La déforestation est l’action visant à détruire la forêt (Larousse).
Dans un premier temps, au moment où l’homme se sédentarise et commencer à pratiquer
l’agriculture, la déforestation est localisée et touche surtout les régions tempérées. Le
processus s’accélère jusqu’au XIXe siècle : à cette époque, les forêts primaires de nos
régions ont déjà totalement disparu. Le même phénomène, plus rapide, a lieu en Amérique
du nord dès le XVIIIe siècle.
Ce n’est qu’à partir du XXe siècle que la déforestation touche les forêts tropicales :
Amazonie, Afrique tropicale et Asie du sud-est.

Une forêt primaire est une forêt qui s’est développée sans intervention humaine. La forêt
qui se régénère après avoir subi une destruction par l’Homme est appelée forêt secondaire.

Quantifier avec précision la déforestation, en Asie du Sud-Est ou ailleurs, est extrêmement


difficile et les données à son propos sont très variables d’une source à l’autre. Afin de
préciser notre compréhension du phénomène :
a) Pour chaque pays, calculez la progression entre 2003 et 2017 : il faut faire la différence
entre les gains et les pertes.
b) Établissez ensuite l’évolution en pourcentage : diviser le résultat obtenu au point a) par la
couverture de 2003 et multiplier par 100.
c) Construisez une carte de l’évolution de la couverture forestière dans l’Asie du SudEst.
Pour ce faire, classez les données en 5 groupes :
1. de 0% à -1%: ……………………………………..
2. de -1% à -5% : ……………………………………
3. de -5% à -10%: ……………………………………
4. de -10% à -15%: …………………………………..
5. supérieur à -15%: …………………………………..
Choisissez une plage de couleur qui permet d’observer la progression dans les données et
coloriez chaque pays dans la couleur correspondant à son groupe.

zones de haute pression ou anticyclone.


Saison humide : la haute pression se situe sur l’océan. L’air se charge d’humidité. Arrivé sur la terre, il se réchauffe, monte
(basse pression), laisse l’humidité s’évaporer ce qui crée des précipitations. Celles-ci sont d’autant plus fortes que l’air
s’est chargé d’humidité sur l’océan.
Saison sèche : la haute pression se situe sur terre et pousse un air sec vers l’océan où a lieu la dépression.
Pourquoi les phénomènes de pression changent-ils d’une saison à l’autre ?
Parce que le sol se réchauffe et se refroidit plus vite que l’océan.
Saison humide : la terre se réchauffe progressivement (plus vite que l’océan). L’air chaud s’élève alors sur terre et
redescend sur l’océan, créant une circulation d’air.
Saison sèche : la terre se refroidit plus vite que l’océan. L’air de l’océan est alors plus chaud et s’élève, inversant le sens
de circulation.
6

d) Habillez la carte (légende, titre, orientation…) Afin de vous aidez dans la localisation des
pays, aidez-vous de l'Atlas.
- Gain – Perte = progression entre 2003 et 2017
- Progression / Couverture en 2003 x 100 = évolution en pourcentage

Pays Couverture en Gain entre Perte entre Progression Évolution en


2003 (ha) 2003 et 2017 2003 et 2017 entre 2003 % (entre 2003
(ha) (ha) et 2017 (ha) et 2017)
Birmanie
43 000 000 314 914 2 030 101
(Myanmar)
Brunei 528 000 000 8 770 19 699

Cambodge 9 000 000 109 563 1 586 252

Indonésie 161 000 000 6 970 546 18 507 771

Laos 19 000 000 337 964 1 635 812

Malaisie 29 000 000 2 579 982 5 632 714

Philippines 19 000 000 272 675 761 174

Thaïlande 20 000 000 499 182 1 267 834

Timor oriental 726 000 000 6 124 20 174

Vietnam 17 000 000 564 188 1 504 546


7

La couleur la plus pertinente à utiliser serait le vert car il est question du couvert végétal (le
brun à la rigueur).

Conclusion : seuls deux pays, le Timor et le Brunei, ont une évolution quasi nulle. C’est
positif car cela signifie qu’ils replantent autant d’arbres qu’ils n’en utilisent.
Malheureusement, il ne s’agit pas des deux plus grands pays de l’Asie du Sud-Est qui,
8

majoritairement donc, perd une quantité impressionnante de couverture forestière.

Quelles sont les causes et les conséquences de cette déforestation dans cette région du
monde ?

Doc 1

V. LEPETIT, « L’Indonésie, championne de la déforestation », dans Courrier international ,


http://www.courrierinternational.com/article/2014/06/30/l-indonesiechampionne-de-la-
deforestation (publié le 30.06.2014, consulté 05.11.2015).
(…) Entre l’an 2001 et 2015, le recul des forêts primaires en Indonésie] est estimé à plus de
6 millions d’hectares, essentiellement à cause de l’activité des industries de la pâte à papier
et de l’agroalimentaire. Cette dernière déboise, afin de gagner des terres agricoles pour la
production d’huile de palme (…). Ces coupes franches dans les forêts primaires (…)
augmentent les émissions de gaz à effet de serre et nuisent de façon drastique à la
biodiversité. (…) Or « les forêts indonésiennes abritent 10 % des espèces végétales
mondiales, 12 % des mammifères, 16 % des reptiles et 17 % des oiseaux », note The Age. Et
celles de Sumatra et Kalimatan sont les seules au monde où tigres, rhinocéros, orangs-outans
et éléphants vivent ensemble, rappelle le correspondant en Indonésie du quotidien. (…) Cette
destruction des forêts tropicales humides, plus rapide qu’au Brésil, est d’autant plus
inquiétante qu’elle se poursuit en dépit d’un moratoire signé il y a cinq ans, qui visait
notamment à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 26 % d’ici à 2020. (…) En fait,
(…) 40 % de cette déforestation est le fruit d’actes illégaux (…). Quant aux autorités (…),
elles sont impuissantes (…). En cause : le manque de moyens et de personnels. (…)
Doc 2
Les conséquences de la déforestation massive en Asie du Sud-Est, http://www.notre-
planete.info/actualites/actu_212_consequences_deforestation_asie.php (mis en ligne
01.08.2014, consultation 05.11.2015). Plus d’un cinquième des espèces végétales et animales
vivant en Asie du Sud-Est serait amené à disparaître d’ici la fin du siècle, selon les travaux
de chercheurs australiens publiés dans la revue Nature du 24 juillet 2014. ( ...) Les espèces
les plus touchées par cette déforestation à outrance seraient les poissons, les crustacés, les
mammifères et les fougères. Les oiseaux et les reptiles pourraient s’en sortir sans trop de
réduction d’effectifs (…).
9

Doc. 3
« L’huile de palme que nous consommons détruit les forêts d’Asie du Sud-Est »,
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2219_huile_de_palme_deforestation.php (mis
en ligne 18.12.2014, consulté 05.11.2015). La moitié des produits de supermarché que nous
consommons contiennent de l'huile de palme. Pourtant, les plantations massives de palmiers
à huile qui permettent sa fabrication ont des conséquences environnementales et écologiques
sans précédent pour la forêt, la biodiversité et les peuples indigènes d'Asie du Sud-Est... (…)
L'huile de palme est aujourd'hui l'huile la plus consommée dans le monde (25 %), dépassant
de peu l'huile de soja (24 %) et de loin celles de colza (12 %) et de tournesol (7 %). Cette
huile provient en majorité d'Asie du Sud-Est (…). Si l'huile de palme présente des avantages
économiques indéniables : hauts rendements, faible coût de revient... Son exploitation
massive est catastrophique pour l'environnement : déforestation massive, destruction de la
biodiversité, appauvrissement des sols, pollutions et contribution au réchauffement
climatique... Selon un rapport du PNUE(1) publié en 2015, les plantations d'huile de palme
sont dorénavant les principales causes de la déforestation des forêts pluviales en Malaisie et
Indonésie. De plus, les Amis de la Terre Pays Bas et Indonésie ont publié un nouveau rapport
en septembre 2016 sur l'expansion massive de la monoculture d'huile de palme en Indonésie,
générée notamment par les importations croissantes d'agrocarburants des pays européens.
(…) Christian Berdot, référent Agrocarburants aux Amis de la Terre France, explique : « La
demande européenne croissante d'huile de palme est directement responsable de la
déforestation et des conflits sociaux en Indonésie. Si cela continue, la forêt de Bornéo sera
détruite ainsi que sa biodiversité exceptionnelle, avec des émissions colossales de gaz à effet
de serre, et en ruinant les chances de sortir de la pauvreté des populations locales ». (…) Le
gouvernement de l'Etat du Sarawak (…) soutient les exploitants forestiers et les compagnies
de plantation de palmiers à huile qui détruisent les forêts dont dépendent les peuples
indigènes pour leur survie. A ce titre, ils ont été invités à quitter leurs terres et à se
sédentariser, sous la violence si nécessaire (…)
10

Doc 4
A.M. TARDIF, « Causes et enjeux de la déforestation aux Philippines »,
http://redtac.org/asiedusudest/2013/04/02/causes-et-enjeux-de-la-deforestation-
auxphilippines/ (consulté 05.11.2015).
(…) Le DENR (Département de l’environnement et des ressources naturelles) identifie la
croissance de la population comme la cause primaire de la déforestation aux Philippines.
(…) Une autre explication est celle de l’économie de marché orientée vers les exportations.
Le besoin pour les Philippines d’augmenter leur compétitivité, combinée au faible rendement
des terres déjà cultivées, favoriseraient le défrichement. (…) L’expansion des terres agraires
au détriment des surfaces forestières comporte plusieurs conséquences. D’une part, la
déforestation serait le principal facteur de dégradation environnementale (…). Elle
contribuerait, entre autres, à l’érosion des sols. (…) En outre, un cercle vicieux s’enclenche :
la diminution du rendement des terres incite à l’utilisation croissante de produits chimiques
afin d’augmenter la productivité, lesquels contaminent les sols, exacerbant ainsi leur
dégradation. (…)
Doc 5
« Indonésie : la culture sur brûlis fait tousser toute l’Asie du Sud-Est »,
http://www.20minutes.fr (publié 02.10.2015, consulté 05.11.2015).
Comme chaque année pendant la saison sèche, l’Indonésie est ravagée par des incendies de
forêts et de terres agricoles provoqués avant tout par la culture sur brûlis. Mais cette année,
cette technique agricole (…) utilisée comme moyen de défrichement et de fertilisation dans
les zones tropicales pour laisser place à diverses cultures (notamment des palmiers à huile)
pollue, depuis des semaines et encore plus fortement, plusieurs pays d’Asie du Sud-Est.
Les épaisses fumées provenant des provinces indonésiennes de Sumatra et Kalimantan se
répandent jusqu’en en Malaisie et à Singapour, provoquant une dégradation de la qualité de
l’air (…). Des dizaines de milliers de personnes souffrent d’infections respiratoires en raison
de ce brouillard nocif qui perturbe aussi le trafic aérien en Indonésie.
11

I. Listez les causes et conséquences de la déforestation en Asie du SE


Causes Conséquences
12

II. Organisez-les en un schéma fléché


Développement d'une Augmentation de la
économie d'exportation population

III. Pâte à papier Agroalimentaire Agrocarburants


IV.
Demande
V. internationale

Augmentation de la Augmentation des terres


demande en huile de palme cultivées

Pratique du brûlis Faible rendement des


terres

Déforestation
Utilisation d'engrais
chimique

Moratoire 2009 Emission de CO2 Biodiversité en danger Erosion des sols

Réchauffement Population en danger Pollution des sols


climatique
13

Que signifie RSPO: ………………………………………………………………………………………………………..

Critiques de cette organisation:


………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….

Que signifie POIG: …………………………………………………………………………………………………………..


14

La déforestation en Amazonie brésilienne

1. Décrire :
Positionne la forme au niveau du bassin
amazonien sur la carte du monde
15

Cordillère des Andes

Pérou
Macapa
Amazone aval
Brésil
Belem
Rio Negro Amazone amont

Manaus

Equateur

Madeira Colombie
Santarem

Savoir localiser les pays suivants: La Colombie, le Pérou, Le Brésil et l'Equateur; la chaîne de montagne "Cordillère des Andes"
Les villes suivantes: Manaus, Belem, Santarem et Macapa
L'Amazone (2 X: Amazone amont et Amazone aval) et ses principaux affluents: le "Rio Negro" et le "Madeira"
16

Fleuve Amazone
Le fleuve
Localisation : Amérique du Sud
Longueur : 77025km
Pays traversés: Pérou, Colombie,Brésil
Source : Dans les Andes
Débit : 209000 m³/sec
Part mondiale d’eau douce rejetée dans les océans : 18%
Largeur maximale : 100 kms
Profondeur maximale : 100 m
Nombre d’affluents : +/-1000 affluant
Principaux affluents : Madeira et le Rio Negro
Faune aquatique : Le Boto, le Piranha
Bassin amazonien
Superficie : 6 112 000 km²
Latitude et Longitude : 5olat nord -> 20olat sud
Part du bassin amazonien dans l’Amérique du Sud :40% de l’Amérique du sud
Comparaison avec l’Union européenne : 1.2 X la superficie de l’UE
Doc 1 : « Le fleuve Amazone en 1 minute » (vidéo)

Doc 2 :
L’Amazone est un fleuve d'Amérique du Sud. Son débit moyen à l'estuaire de 209 000 m3/s3 est
de loin le plus élevé de tous les fleuves de la planète et équivaut au volume cumulé des six
fleuves qui le suivent immédiatement dans l'ordre des débits. Avec ses 7 025 km, c'est le plus
long fleuve de la Terre avec le Nil4. L'Amazone est aussi le plus grand fleuve par l'immensité de
son bassin. Il draine une surface de 6 112 000 km2 (sans le Tocantins) soit 40 % de l'Amérique
du Sud et l'équivalent d'une fois et demie la surface de l'Union européenne (le Congo, deuxième
fleuve pour la superficie de son bassin atteint seulement 3,8 millions de km²). Le bassin s'étend
des latitudes 5° nord jusqu’à 20° sud. Le fleuve prend sa source dans les Andes, traverse le
Pérou, la Colombie et le Brésil, et se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'équateur. Son
réseau hydrographique compte plus de 1000 cours d'eau. L'Amazone est à lui seul à l'origine de
17

18 % du volume total d'eau douce déversée dans les océans du monde. Ses deux principaux
affluents, le Madeira et le Rio Negro font eux-mêmes partie des 10 plus importants cours d'eau
du monde par leurs débits (32 000 et 29 300 m3/s), et le 3e (rio Japura, 18 600 m3/s) rivalise
avec le Mississippi.
18
19

Qu’est-ce qu’une forêt ?


C’est une grande étendue (supérieure à 5.000m²) couverte d’arbres. On distingue les forêts
primaires des forêts secondaires :
- Forêts primaires : autrefois appelées « forêts vierges », elles sont formées d’espèces indi-
gènes (se dit d’une espèce animale ou végétale qui vit dans son écosystème d’origine).
Aucune trace d’activité humaine n’y est nettement visible et l’écosystème y est globale-
ment préservé
- Forêts secondaires : forêts qui se sont régénérées là où des forêts primaires ont disparu
sous l’effet de phénomènes naturels ou d’activités humaines telles que l’agriculture ou
l’élevage.

La structure de la forêt
La forêt possède une structure verticale. De bas en haut, du sol vers la cime, on observe 5
« étages » ou « strates » de végétation. Des êtres vivants (animaux, végétaux) habitent ces
différentes strates de la forêt. L’étage supérieur de la forêt est appelé la canopée. La canopée est
le lieu principal de la photosynthèse (processus durant lequel les plantes synthétisent des
molécules en utilisant l’énergie de la lumière du soleil. Les feuilles vertes captent le gaz
carbonique et rejettent de l’oxygène).
Les fonctions de la forêt
La forêt assure d’abord des fonctions naturelles :
- réservoir de biodiversité et un habitat pour les espèces animales et végétales
- rôle de protection contre certains risques (inondations, avalanches, glissements de terrain,
sécheresse, érosion,…)
- rôle de purification de l’air (les poussières sont retenues par les mousses)
- rôle de régulateur climatique

La forêt assure aussi plusieurs fonctions économiques, d’abord grâce à la filière du bois. Elle
contient également un potentiel pharmacologique essentiel. Enfin, la forêt reste un lieu
d’habitat pour des millions de personnes.

Qu’est-ce que la déforestation ?


20

C’est la diminution des surfaces couvertes de forêts. Ce déboisement est le résultat de défriche-
ments, le plus souvent intensifs, des forêts. Les causes les plus courantes de la déforestation
sont l’agriculture, la surexploitation forestière, l’exploitation minière.

La déforestation : quel impact ?

- plus de CO2 relâché dans l’atmosphère ; les forêts sont des puits de carbone (puits de
carbone : c’est un réservoir qui absorbe le carbone de l’atmosphère) : un hectare d’arbres
peut absorber jusqu’à 6 tonnes de CO2 par an
- des sols qui s’érodent ; le sol forestier filtre les polluants, facilite l’infiltration de l’eau
dans le sol et régularise le débit des rivières
- moins de précipitations ; les arbres maintiennent le taux d’humidité dans l’atmosphère
et donc la fréquence des pluies
- une biodiversité qui s’éteint ; la disparition de la forêt menace la survie d’un grand
nombre d’espèces animales dont elle constitue l’habitat naturel.

Questionnaire

Répondez aux questions suivantes, à l’aide de l’émission « Le dessous des cartes » (Arte),
consacrée à la déforestation en Amazonie.

1) Carte d’identité. Complétez les mots manquants :


L’Amazonie se trouve en Amérique su sud C’est un biome, donc une région économique Elle
s’étend de la Cordillère des Andes (à l’ouest) jusqu’à l’Atlantique (à l’est). Elle s’étend sur 8
pays.
21

L’Amazonie et l’eau : Elle est traversée par le fleuve amazone le plus long fleuve du monde.
Son bassin hydrographique et son écosystème d’eau douce représentent 17 a 20% des réserves
mondiales d’eau douce.
L’Amazonie et la forêt : C’est la plus grande forêt tropicale humide au monde (5,5 millions de
km²). Selon le 1e inventaire arboricole, 16000 espèces d’arbres différentes y poussent.
L’Amazonie est une réserve de biodiversité unique, car elle a longtmps été a l’abri des hommes

2) L’Amazonie est une forêt qui est urbanisée. Quelles sont les deux étapes de son
urbanisation ? Donnez également les raisons de ces urbanisations :
- apres 1880 et le boom automobile : il faut fabriquer des pneux à partir d’arbrees à caou-
tchiuc (hébéa)
- au 17e siecle les colons portugais et espagnols construisent les premieres villes

3) Le reportage affirme que l’homme est la première cause de déforestation en Amazonie, et


précise dans quels domaines. Citez-les :
- La consommation de viande et de céréales
- Le réseau routier et ferroviaire
- Les barrages
- La présence de concessions minière et pétrolières
22

4) Afin de protéger l’Amazonie de la déforestation, plusieurs mesures sont prises. Certaines


zones sont déjà protégées. Par qui/quoi ?
- Par les états
- Par les territoires indigènes
- Par des zones à statut internationaux(UNESCO)

5) Malgré les mesures de protections mises en place, la forêt amazonienne reste menacée de
déforestation. Quelles sont les menaces récemment identifiées ?
- L’exploitation de sites miniers ou pétroliers
- La construction de barrages au Brésil
23

Depuis 2005, on constate une …………………………….de la déforestation.


24

La déforestation dans le bassin du Congo

Le Bassin du Congo est situé en Afrique centrale et couvre les pays suivants : le
Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du
Congo, la République du Congo, la Guinée équatoriale et le Gabon.
Il comprend environ 70 % de la couverture forestière de l’Afrique. Sur les 530
millions d’hectares du Bassin du Congo, 300 millions sont couverts par la forêt.
La surface forestière est constituée à plus de 99 % de forêts primaires ou
naturellement régénérées, par opposition aux plantations, et à 46 % de forêts
denses de basse altitude.
Le Bassin du Congo présente des taux de déforestation et de dégradation faibles
par rapport à certaines régions du monde. Cependant, le taux de déforestation
nette y est passé de 0,09 % entre 2005 et 2010 à 0,17 % entre 2010 et 2015.
Cette augmentation a été tirée vers le haut par la RDC, où le taux a doublé entre
les deux périodes, passant de 0,11 % entre 2005 et 2010 à 0,22 % entre 2010 et
2015.
La contribution du secteur forestier au PIB et aux économies des pays y présente
globalement une tendance à la baisse. Cependant, cette dernière n’est pas la
même pour tous les pays : pendant que la courbe est décroissante au Cameroun,
en Guinée équatoriale et en RDC, elle est stable au Congo et au Gabon et en
constante croissance en RCA.
Dans les six pays du Bassin considérés, plusieurs causes peuvent expliquer la
déforestation : les causes directes, telles que le développement des
infrastructures ou l’expansion agricole, et des causes sous-jacentes, comme le
développement économique ou l’expansion démographique.
Néanmoins, l’agriculture constitue la cause principale, en particulier
l’agriculture itinérante sur brûlis pratiquée par les populations.
Compléter la carte et la légende en coloriant les 6 pays du Bassin du Congo.
25

Cameroun République Démocratique du Congo


(RDC)
Congo République Centrafricaine

Guinée équatoriale (RCA)

Gabon

La RDC est le deuxième plus vaste pays d'Afrique après l'Algérie. Il s'étend de
l'océan Atlantique au plateau de l'Est et correspond à la majeure partie du bassin du
fleuve Congo

Superficie de la RDC: 2 345 409 km² = 77x la Belgique ou 4x la France,


26

Carte de la
RDC:
Localiser
le fleuve
Congo et
colorier
ses pays
voisins

Congo
27

Pays Population Superficie PIB/hab Croissance


démographique
Cameroun 23 799 022 475 650 km² 1 527 $USD
2,37 %

Congo 5 279 517 341 821 km² 2 148 $USD 3,68 %

RDC 95 784 841 2 345 410 km² 3,30 %


562 $USD

Guinée équato-
2 015 334 28 051 km² 2,67 %
riale 10 174 $USD

Gabon 2 074 656 267 667 km²


7 667 $USD 1,96 %

RCA 5 745 135 622 984 km² 510 $USD 2,14 %


28
29

Graphique sur la répartition du couvert forestier des pays du bassin du Congo

Les causes de la déforestation:


On distingue les causes directes des causes indirectes
La cause directe de la déforestation ou de la dégradation forestière est celle qui a une action
directe sur la superficie forestière de départ : on peut citer le défrichement en vue de
l’agriculture sous toutes ses formes ou le développement des infrastructures de base comme
la construction des routes.
Les causes indirectes ou sous-jacentes, encore appelées causes structurelles, sont celles qui
déclenchent ou qui expliquent les causes directes. Ce sont par exemple les facteurs sociaux
qui influencent le comportement des agents de la déforestation, notamment des facteurs
économique, ethnologique, démographique, politique, institutionnel ou culturel. On peut
associer à cela les événements sociaux déclencheurs, comme les conflits armés à l’origine de
la migration des populations.
30

Colorier dans 2 couleurs différentes les causes directes et indirectes.


Extension des infrastructures
 Transport (route, chemin de fer, etc.) Facteurs démographiques Facteurs culturels
 Accroissement naturel  - Attitudes, valeurs et
 - Marchés (publics et privés)
croyances des populations
(fécondité et mortalité)
 - Peuplement (ruraux et urbains) (manque d’égards pour la fo-
 Migration
rêt, etc.)
 - Services publics (réseaux d’eau,
d’électricité, etc.)  Densité de population  Comportements des individus
 - Entreprises privées (extraction mi-  Croissance urbaine et des ménages
nière, etc.) DIRECTS  INDERCT
 CASUES DIRECTS
Facteurs économiques Extraction du bois
Facteurs politiques et
 Croissance du marché et com-  Commerciale (gérée par
institutionnels
mercialisation l'Etat, privée,..)
 - Politique officielle (de développe-
 Structure économique (indus-  Bois de chauffage (usage es-
ment économique, etc.)
trialisation, exportation/impor- sentiellement domestique)
 - Climat politique (corruption,
tation)  Poteaux
mauvaise gestion, etc.)
 Variation du marché (prix du  Production de charbon de
bois,….)  - Droit de propriété (octroi des
bois (usage domestique et
titres, etc.)
 Absence de matières premières industriel)
 INDERCT
 INDERCT  DERCT

Expansion de l'agriculture Facteurs technologiques


Autres facteurs 
 Agriculture permanente (petits Changement agrotechnique (in-
et grands exploitants, agricul- tensification/extensification)
 Facteurs biophysiques (sé-
cheresse, incendie,…) ture de subsistance et agricul-  Modernisation des outils de
ture commerciale) production
 Evénements sociaux déclen-
cheurs (révolution, troubles  - Agriculture itinérante (sur  Plans d'aménagement
brûlis et traditionnelle)
sociaux, guerres,…)  Main d'œuvre diplômée (ingé-
 DIRECTS  - Elevage extensif (petit et nieur agronome, garde fores-
grand tier)
 propriétaire)  INDERCT
 - Colonisation DIRECTS
31

La déforestation en République Démocratique du Congo

Contexte économique de la République démocratique du Congo


Remarque:
Le pays est aussi appelé plus simplement Congo, ou plus souvent RDC, Congo-
Kinshasa ou RD Congo pour le différencier du Congo voisin, elle-même
appelée « Congo-Brazzaville » pour la même raison
La République démocratique du Congo (RDC) couvre une superficie 2 345 000
km2 et présente une diversité climatique sur l’ensemble de son territoire. La
population totale de la RDC est estimée à 70 millions d’habitants (Banque
mondiale 2014), ce qui donne une densité de 27 habitants au km2. Cette
population vit surtout en milieu rural (69,6 %), alors que le milieu urbain ne
compte que 30,4 % du total.
La superficie des forêts naturelles – 145 millions d’hectares – représente 10 %
de l’ensemble des forêts tropicales du monde et plus de 47 % de celles de
l’Afrique. Ces forêts sont indispensables à la conservation et la biodiversité.
Sur le plan économique, la RDC compte parmi les pays les plus riches au monde
en ressources naturelles, notamment minérales (le diamant, le cobalt, l’or ou le
coltan), hydriques et forestières.
Les principaux secteurs d’activité tels que l’agriculture et les forêts, l’industrie
et les mines, les services fournissent respectivement 40 %, 28 % et 32 % du PIB.
En 2014, la contribution du secteur minier a été de 12 % du PIB, de 9 % du
budget de l’État et de 50 % des recettes d’exportation. Dans le Katanga par
exemple, on a la forêt de Miombo qui est menacée suite à l’exploitation minière.
Le gouvernement compte accroître de façon substantielle la contribution du
secteur minier au budget de l’État, en le faisant passer de 9 % en 2014 à 25 % en
2020.
L’agriculture, y compris l’élevage, a fortement progressé au fil des années dans
tous les pays du Bassin du Congo. En l’absence d’une amélioration de la
technologie et des techniques de production, cette augmentation de production
agricole ne peut s’expliquer que par une augmentation des superficies cultivées
et donc par une déforestation et une dégradation des forêts plus importante.
L’extraction industrielle du bois semble être la principale cause de dégradation
des forêts, tant en Asie du Sud-Est, en Amérique latine qu’en Afrique. La RDC
est un cas à part. L’exploitation forestière y est peu développée, malgré sa
richesse forestière qui représente plus de 62 % du couvert forestier du Bassin du
Congo.
Par contre, la consommation ménagère de bois énergie dans les centres urbains
en RDC augmente du fait de la croissance de la population et de l’absence
d’autres sources d’énergie. Les ménages dépendent fortement du combustible de
bois pour leurs besoins quotidiens en énergie de cuisson (à hauteur de 87 % à
Kinshasa et de 95 % à Kisangani). Pour les seules villes de Kinshasa et
Kisangani, le volume du marché du bois énergie (4,9 millions m3) représente
32

plus de douze fois le volume de la production nationale officielle de bois


d’œuvre évaluée à 400 000 m3 (2014). À Kinshasa, la capitale du pays, qui
regroupe près de 6 millions d’habitants, la valeur totale du marché du charbon
de bois est estimée à 143 millions de dollars US en 2014, soit 3,1 fois la valeur
des exportations nationales de bois d’œuvre du pays,
Les guerres civiles que vit la RDC depuis les années 2000 jusqu’à ce jour ont
favorisé l’octroi de nombreux permis d’exploitation qui ne respectaient pas le
code forestier de la RDC. En 2015, le gouvernement, après enquête, a décidé
d’annuler 91 des 156 concessions forestières accordées dans le pays. La plupart
avaient été attribuées pendant les dix années de guerre civile en RDC, de 2002 à
2012.
Cela révèle l’impact négatif des conflits armés et leur influence sur le processus
de formation et de reconstruction de l’État, mais aussi dans la gestion de
l’administration forestière en bas de l’échelle.
Le déplacement des réfugiés de guerres est un facteur indirect de déforestation et
de dégradation forestière en République du Congo, en particulier au nord, dans
le département de la Likouala, et au sud, avec deux régions qui ont eu à
accueillir des milliers de réfugiés fuyant la guerre civile en RDC.
La figure suivante montre que les densités de population des six pays étudiés
sont en constante augmentation sur toute la période de l’étude. Le taux de
croissance démographique varie entre 2 % et 4 %. Les taux les plus élevés sont
enregistrés en RDC et en Guinée équatoriale.

Au niveau de la déforestation, qu'est-ce qui distingue la RDC des autres pays


tropicaux (Asie du SE, Amérique latine)? … L’exploitation forestière y est peu
développée
………………………………………………………………………….
Quel est la principale utilisation du bois en RDC? ………………………………
Besoins ménagers (cuisson chauffage)
……………………………………………………………………………….
En quoi les guerres contribuent à la déforestation?
Le déplacement des réfugiés de guerres est un facteur indirect de
déforestation et non-respect des permis d’exploitions
33

Par ailleurs, la faiblesse de la gouvernance forestière, exacerbée par l’absence de


textes d’application de certaines lois, une application insuffisante des lois et
règlements et une proximité des zones de consommation et d’exportation
(notamment dans le Sud Congo) sont de nature à encourager l’exploitation
illégale, les trafics de bois de feu et de charbon, l’attribution de parcelles ou de
permis de construire en zone protégée, etc.

Quel facteur évoqué contribue à accroître la déforestation?


……………………………………………………………

Comment combattre la déforestation?


Tracer des limites
Dans un tel contexte, combattre la déforestation requiert des plans
d’aménagement forestier qui reposent sur deux principes. D’une part, il faut
tracer les limites des zones forestières de façon à identifier les zones à protéger
absolument du fait de leur haute valeur écologique, comme les forêts
marécageuses (les « séries de conservation »). D’autre part, hors de ces zones à
protéger, il faut fixer des plans de coupe des arbres permettant le renouvellement
de l’écosystème forestier concerné. Dans ces forêts, il ne s’agit jamais de coupes
claires, « à blanc », mais de prélèvements de l’ordre d’un arbre par hectare (un
terrain de foot) tous les trente ans.
En RDC, de tels plans d’aménagements existent aujourd’hui dans quelques
grandes concessions qui assurent 73 % du bois légalement exporté. Il faut aussi
concevoir des plans d’aménagement forestier durable, de manière urgente, pour
les forêts communales et communautaires. Les collectivités locales doivent fixer
les surfaces agricoles pour éviter leur expansion et le recul des forêts. Pour que
le système fonctionne, il faut un engagement de très nombreux acteurs, depuis
34

les communautés de base jusqu’au sommet de l’Etat.


Sur ces bases, en RDC, une stratégie de Réduction de la déforestation et de la
dégradation des forêts (REDD +) a été validée par différentes instances
internationales, dont l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI),
financée pour l’essentiel par la Norvège depuis 2017. L’Agence française de
développement [AFD, partenaire du Monde Afrique] entend contribuer à la mise
en œuvre des priorités arrêtées dans ce cadre.

Un « bien commun »
Il s’agit tout d’abord de l’essor d’une filière artisanale légale, durable,
contrôlable par des autorités locales renforcées, pour satisfaire la demande
nationale. Ensuite, l’objectif est de poursuivre la mise en ordre du système des
concessions allouées à des entreprises. Car pour marginal qu’il soit, ce segment
a prouvé son efficacité dans les pays voisins de la RDC depuis vingt-cinq ans.
La preuve ? Sur 300 millions d’hectares de forêts dans le bassin du Congo,
31 millions d’hectares se trouvent sous concessions formelles. Les deux tiers,
20 millions d’hectares, sont exploités dans le cadre de plans d’aménagement
forestier qui comportent, outre un zonage et des coupes raisonnées, des
obligations en termes d’emplois et d’équipements collectifs comme les écoles et
les dispensaires, qui n’existeraient pas autrement dans ces zones reculées.

En conclusion, il ne s’agit donc pas de promouvoir une exploitation


« industrielle » prédatrice, mais de mobiliser tous les acteurs, de l’agriculteur à
l’entrepreneur forestier, du maire au garde forestier pour la gestion de leur « bien
commun » : des forêts qu’il faut connaître, respecter et gérer, si on prétend les
protéger.

Quelles solutions pour limiter la déforestation?


……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….
35

Causes
Nord Kivu Sud Kivu Maniema Equateur Bas Congo
directes
Agri itin. sur Agri itin. sur Agri itin. sur Agri itin. sur
1er Carbonisation
brûlis brûlis brûlis brûlis
Agri itin. sur Exploitation Exploitation Plantation/ Agri.
2ème
brûlis minière minière agri. perenne Industrielle
Exploitat. du Bois de Exploitation Exploitation
3ème Bois de chauffe
bois artisanale chauffe ind. du bois ind. du bois
Plantation/ Exploitation du Exploitat. du Exploitat. du
4ème Carbonisation
agri. perenne bois artisanale bois artisanale bois artisanale
Bois de Mauvaise Exploitat. du Bois de Feux de
5ème
chauffe politique envir bois artisanale chauffe brousse

Causes Province Kasai


Bandundu Kasai oriental Katanga
directes orientale occidental
Agri itin. sur Agri itin. sur Agri itin. sur Agri itin. sur Agri itin. sur
1er
brûlis brûlis brûlis brûlis brûlis
Plantation/ Carbonisatio Exploitation du Exploitation du
2ème Carbonisation
agri. perenne n bois artisanale bois artisanale
Exploitation
Bois de Bois de Exploitation Bois de
3ème du bois
chauffe chauffe minière chauffe
artisanale
Exploitation Feux de Exploitat. du
4ème Feux de brousse Carbonisation
ind. du bois brousse bois artisanale
Exploitation Exploitation
5ème Carbonisation Carbonisation Bois de chauffe
ind. du bois minière
36

Compléter les cartes page suivante en représentant par numéro l'importance de chaque cause dans chaque province

1 2 3 4 5

Agriculture Exploitation
Carbonisation
itinérante sur minière

Exploitation Exploitation
Bois de chauffe
artisanale du bois industrielle du bois

Vous aimerez peut-être aussi