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Université Abdelmalek Essaadi – FSJES Tanger

Master : Management Public et Gestion des Ressources


Humaines (MPGRH)
Module : Management qualité du service public

Exposé sur :
Le rôle des principes de bonne
gouvernance dans les services
publics territoriaux

Travail encadré par : Réalisé par :


Mr. Sabri Brahim Anass Azaz
Amine Choraichi
Omar El Hallami
Anwar Raoui

Année Universitaire : 2020/2021

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Sommaire :

Introduction

Chapitre I : Bonne gouvernance

Chapitre II : Bonne gouvernance dans le


service public territorial

Conclusion

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Introduction :

Le nouveau management public est un ensemble des pratiques managériales des


affaires publiques issu du secteur privé. Il a pour objectif le rapprochement entre
la gestion publique et la gestion privée, en visant l’efficacité, l’efficience, la
performance et la qualité des services publics.
L’émergence du NMP est incitée par plusieurs raisons :
- Un système administratif inflexible et insensible à l’évolution des besoins
humains.
- Un manque d’adaptation aux changements politiques et aux attitudes des
citoyens.
- Une insatisfaction des citoyens vis-à-vis des services administratifs qui sont
incapables de répondre à leurs exigences.
- Un manque de la performance du secteur public.
- Une accumulation des déficits budgétaires et de dettes publiques.
- Un problème de la bureaucratie.
- Une multiplication des missions de l’état.
Les objectifs du nouveau management public sont :
- La minimisation de toute différence entre la gestion publique et la gestion
privée.
- La satisfaction des citoyens/clients (usagers) des services publics pour lesquels
l’état doit rendre le meilleur service au moindre coût.
- La délégation du pouvoir pour une exécution plus efficace, ce transfert est
censé assurer une exécution plus efficace et efficiente.
- La modernisation et la réforme du secteur public.
- La mise en place d’une gestion publique plus pragmatique.
- L’assurance d’une bonne gouvernance des organisations publiques.

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Les organisations publiques sont des structures destinées à satisfaire les besoins
sociaux, c’est elles qui produisent les services publics. Ces organisations sont la
propriété de l'Etat (police, éducation nationale...) ou si elles ne sont pas propriété
de l'Etat, elles sont contrôlées par l'Etat (la poste).
Les organisations publiques ont pour finalité exclusive la satisfaction de l’intérêt
général, c’est-à-dire la satisfaction de l’ensemble des besoins économiques,
sociaux et de sécurité des citoyens que l’initiative privée ne peut satisfaire.
Ses organisations publiques ont des missions qu’ils doivent réaliser :
- Lesmisions destinées à répondre aux besoins des citoyens (la production des
services publics).
- Les missions de support de l’administration : destinées à assurer le
fonctionnement des organisations publiques : recrutement, formation, gestion
des agents, contrôle de l’administration…
Ces missions sont reparties entre les différentes organisations, par exemple : les
commissions ont une mission de proximité, les régions ont des missions de
développement…
On peut assurer une bonne gouvernance des organisations publiques en
introduisant des concepts qui sont des piliers de la bonne gouvernance telle que
la transparence, l’équité, l’intégrité, la reddition des comptes, la flexibilité et la
responsabilité…
Pour cela, nous avons choisi de traiter la problématique suivante:
Qu’il est le rôle des principes de la bonne gouvernance dans les services publics
territoriaux ?
Nous allons tout d’abord traiter dans un premier lieu la bonne gouvernance
(définition, critères et enjeux) et dans un deuxième lieu la bonne gouvernance
des services publics territoriaux (les principes de la bonne gouvernance des
services publics territoriaux et le rôle de ces principes).

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Chapitre I : Bonne gouvernance
1) Définition de la bonne gouvernance :
Le mot gouvernance est apparu au XIIIème siècle comme équivalent de
gouvernement, issu du latin ‘gubernare’ et du grec ‘kubernan’, signifiant à
l’origine diriger un navire. Il recouvre à la fois l’action d’exercer un pouvoir
politique et celle de diriger quelqu’un ou quelque chose. Importé dans la langue
anglaise à partir du XIV ème siècle (sous la même forme), il s’y changera
progressivement en gouvernance, qui devient ensuite un terme de droit. En 1937
dans un article « the nature of the firm », écrit par l’économiste américain
Ronald COASE. Il définissait celle-ci comme ‘’une école de pensée qui
interprète en terme économique les relations sociales et politiques, l’histoire et
bien évidemment l’entreprise’’.
La gouvernance, telle qu'elle a été formulée par les économistes, signifie ‘’la
gestion managériale des personnes en vue de faire des bénéfices’’. Dans les
années soixante-dix, certains économistes la définiront comme étant ‘’l'ensemble
des dispositifs mis en œuvre par l'entreprise pour mener des coordinations internes
en vue de réduire les coûts de transaction que génère le marché’’.
Quant à la PNUD, elle a adopté la définition suivante : ‘’la gouvernance est
l'exercice des pouvoirs économique, politique et administratif pour gérer les
affaires des pays à tous les niveaux. Elle comprend les mécanismes, procédés et
institutions par lesquels les citoyens et leurs groupes articulent leurs intérêts,
exercent leurs droits légaux, remplissent leurs obligations et gèrent leurs
différences’’.
La gouvernance désigne l'ensemble des mesures et des règles qui permettent
d'assurer le bon fonctionnement et le contrôle d'un Etat, d'une institution ou d'une
organisation qu'elle soit publique ou privée. Apparus en France dans les années
1990 et utilisés au départ pour évoquer le pouvoir politique et étatique, le terme et le
concept de gouvernance ont aujourd'hui été étendus à la sphère économique et à la
gestion des entreprises.
La bonne gouvernance est une approche participative de la gestion des affaires
publiques, basée sur la mobilisation des acteurs politiques, économiques et
sociaux du secteur public ou privé ainsi que la société civile dont le but est de
garantir le développement durable du pays. En effet, Elle entre en actions 3
acteurs territoriaux : l’état, la société civile et le secteur privé :

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- L’état : crée un environnement politique et légal favorable.
- La société civile : facilité les transactions de groupe qui participe aux activités
économiques, politiques et sociales.
- Le secteur privé : produit des emplois et des revenus.
La banque mondiale définie la bonne gouvernance selon le rapport paru en 1992
et intitulé ‘ Gouvernance et développement’, comme étant ‘’la manière dont le
pouvoir est exercé pour gérer les ressources nationales, économiques et sociales
consacrées au développement’’.
2) Critères de la bonne gouvernance :
Dans le rapport de 1994 intitulé “Gouvernance : l’expérience de la Banque
mondiale”, les progrès réalisés par la banque en matière de gouvernance sont
indiqués sous quatre aspects différents qui constituent un canevas par rapport
auquel on peut évaluer ses activités dans ce domaine :
a) Gestion du secteur public : il s’agit là de la dimension la plus facilement
reconnaissable des activités de la Banque mondiale eu égard à la gouvernance.
Le langage de la gestion du secteur public est surtout technique, il change la
structure organisationnelle d’un service sectoriel pour tenir compte de nouveaux
objectifs, fait mieux fonctionner les budgets, aiguise les objectifs de la fonction
publique et soumet les administrateurs des entreprises publiques à des contrats
de performance.
b) Responsabilité : Les gouvernements et leurs fonctionnaires doivent être
comptables de leurs actions.
c) Cadre juridique pour le développement : il convient d’instaurer des systèmes
juridiques adéquats assurant la stabilité et la prévisibilité, éléments essentiels
pour la création d’un environnement économique dans lequel les risques
d’entreprise peuvent être évalués rationnellement.
d) Transparence et information : les thèmes de la transparence et de
l’information sont omniprésents dans la bonne gouvernance et renforcent la
responsabilité. L’accès à l’information par les divers protagonistes du marché
est essentiel à une économie concurrentielle.
3) Enjeux de la bonne gouvernance :
Aujourd'hui, les enjeux attachés à la bonne gouvernance sont multiples.
En effet, la dimension nouvelle accordée à cette problématique dans le discours
sur le développement et dans l'agenda des politiques publiques a donné lieu à

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une diversité d'initiatives dans beaucoup de pays. Placés aujourd'hui au cœur des
préoccupations, les défis de bonne gouvernance deviennent un axe-clé des
politiques et des réformes en faveur du développement économique et social de
tout état.
Cette résurgence de l'intérêt accordé à cette question intervient dans un contexte
où les gouvernements sont appelés à faire face à une demande sociale complexe
et croissante et à s'ajuster à de nouvelles formes d'organisation sociale,
économique et politique. Dans ce processus, l'action publique devient le produit
de négociations avec l'émergence d'acteurs nouveaux (société civile, secteur
privé, etc.) dont il faut concilier les stratégies et les intérêts.
Donc les enjeux liés à la bonne gouvernance sont les suivants :
- Face à une économie globalisée, les défis de productivité et de compétitive
imposent un ajustement permanent des modes de régulation pour répondre aux
exigences de transparence dans la gestion des affaires publiques.
La garantie de principes solides de gouvernance est une des conditions majeures
dans la construction de la démocratie, de l’économie et de la cohésion nationale.
Elle est devenue une dimension du bien-être des populations et un déterminant
de succès dans la gestion des politiques de développement.
- Face aux mutations irréversibles qui s’opèrent dans les sociétés, il est
nécessaire d’adapter les modes de régulation et de coordination favorisant le
déploiement de nouveaux acteurs appelés à partager le processus de production
des règles.
- La bonne gouvernance met l’accent sur la qualité de l’offre de services publics,
le renforcement des institutions et des acteurs, la consolidation des mécanismes
et les procédures de concertation et de participation, la transparence dans la
gestion publique et favorise le partenariat et la convergence de intérêts des
acteurs.
La bonne gouvernance favorise le développement de systèmes performants de
règlement des litiges et tout en garantissant aux populations un meilleur accès
aux droits économiques et sociaux. Elle constitue dès lors un levier pour
entraîner vers des niveaux plus élevés de développement (bien être, mieux être)
qui sont les principales caractéristiques d’une économie citoyenne.
Dans le contexte actuel marqué par la raréfaction des ressources, l’adoption de
modes de gestion des affaires publiques sous-tendues par les valeurs et principes
de bonne gouvernance participe à l’instauration d’un climat de confiance. Sous
ce rapport, la bonne gouvernance apparait comme un levier de mobilisation des
ressources à travers la création d’un environnement favorable à l’investissement
public et privé.

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Chapitre II : Bonne gouvernance dans le service public
territorial
1) Service public territorial :
Le service public désigne une activité dont l’objectif est de satisfaire un besoin
d’intérêt général. Les services publics sont exercés par l’état ou les collectivités
territoriales ou encore par tout organisme privé ou public doté des prérogatives
lui permettant d’assurer les missions ci-dessous :
- Missions de sécurité ou souveraineté : défense, police, justice.
- Missions économiques : travaux publics, transport, communication, urbanisme,
aménagement du territoire…
- Missions sociales : éducation, santé, culture, sport, aide sociale.
Pour le service public, il y a plusieurs principes à respecter :
- La continuité : signifie qu’un service doit être assuré pour certains 24h/24
(appel aux pompiers, distribution d’électricité, service d’urgence d’un
hôpital…), pour d’autres heures d’ouverture. Mais il ne doit jamais être
interrompu, sauf en cas de grève ou de force majeure.
- L’égalité de tous devant la loi : le droit de chacun de pouvoir accéder au
service public. Ce qui ne signifie pas que ses services sont tous gratuits ou que
leur prix est le même pour tous.
- L’adaptabilité : signifie que les organisations publiques évoluent avec le besoin
de la société. Par exemple : toute organisation publique gère aujourd’hui un site
web alors que le besoin ne s’en fait pas sentir au 20éme siècle. Mais le principe
d’adaptabilité justifie aussi certaines hausses de tarif.
2) Principes de la bonne gouvernance dans le service
public territorial :
Les 12 principes sont inscrits dans la stratégie sur l’innovation et la bonne
gouvernance au niveau local, approuvée par une décision du comité des
ministres du conseil de l’Europe en 2008. Ils couvrent des questions telles que le
comportement éthique, l’état de droit, l’efficacité et l’efficience, la transparence,
la bonne gestion financière, la responsabilité :

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- Transparence : la transparence est fondée sur la libre circulation de
l’information. Les personnes concernées peuvent directement avoir accès aux
processus et aux institutions.
- Equité : le droit de chacun à une vie saine et productive, de même qu’un accès
égal pour tous aux ressources vitales et à un espace de vie harmonieux.
- Responsabilité : chaque membre de la communauté est invité à rendre des
comptes.
- Efficacité et efficience : les processus et les institutions donnent des résultats
en fonction des besoins, tout en utilisant au mieux les ressources.
- Vision stratégique : les dirigeants et le public ont une vaste perspective à long
terme de la bonne gouvernance et du développement humain. Ils comprennent
les données historiques, culturelles et sociales dans lesquelles s’inscrit cette
perspective.
- Participation : les acteurs de types différents sont réunis dans le but de
contribuer de manière plus ou moins directe et plus ou moins formelle aux
processus de décision.
- Reddition des comptes : Il désigne généralement l’action par laquelle les
pouvoirs publics doivent de manière plus ou moins périodique selon les régimes
politiques rendre des comptes aux administrés ou aux citoyens.
- Ethique : l’intérêt général est placé au-dessus des intérêts individuels. Il existe
des mesures efficaces pour prévenir et combattre toutes les formes de corruption
ainsi que les conflits d’intérêt sont déclarés en temps voulu, les personnes
impliquées doivent s’abstenir de prendre part aux décisions qui s’y rapportent.
- Compétences et capacités : les capacités professionnelles des personnes qui
assurent la gouvernance sont entretenues et renforcées en permanence afin
d’obtenir une production et un impact plus importants, les fonctionnaires sont
encouragés à améliorer continuellement leurs performances. Des méthodes et
des procédures pratiques sont créées et utilisées, visant à changer les aptitudes
en compétences et à obtenir de meilleurs résultats.
- Réactivité : les objectifs, règles, structures et procédures sont adaptés aux
attentes légitimes et aux besoins des citoyens. Les services publics sont assurés
et il est fait suite aux demandes et aux plaintes dans un délai raisonnable.
- Etat de droit : les collectivités locales respectent la loi et les décisions
judiciaires. Les normes et les réglementations sont adoptées conformément aux
procédures définies par la loi, elles sont appliquées de manière impartiale.

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- Innovation et ouverture d’esprit face au changement : des solutions nouvelles
et efficaces aux problèmes sont recherchées et des méthodes modernes sont
employées pour assurer les services. Il existe une disponibilité d’accepter de
piloter et de tester de nouveaux programmes, ainsi qu’à apprendre de
l’expérience des autres. Il est instauré un climat favorable aux changements en
vue d’atteindre de meilleurs résultats.
3) Rôle de ses principes dans le service public territorial :
Pour la nouvelle constitution, l’organisation territoriale du Royaume est
décentralisée basée sur la régionalisation avancée.
Dans cette perspective et afin de promouvoir la gouvernance territoriale, la
constitution considère les collectivités territoriales comme des personnes
morales de droit public qui gèrent démocratiquement leurs affaires à travers des
conseils élus au suffrage universel direct. L’organisation territoriale du royaume
repose sur les principes de libre administration, de coopération et de solidarité.
Elle assure la participation des populations concernées à la gestion de leurs
affaires et favorise leur contribution au développement humain intégré et
durable.
Il convient de souligner que les régions et les autres collectivités territoriales
participent à la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat et à l’élaboration
des politiques territoriales à travers leurs représentants à la chambre des
conseillers.
De même, sur la base du principe de subsidiarité, les collectivités territoriales
ont des compétences propres, des compétences partagées avec l’Etat et celles qui
leur sont transférables par ce dernier.
Les régions et les autres collectivités territoriales disposent, dans leurs domaines
de compétence respectifs et dans leur ressort territorial, d’un pouvoir
réglementaire pour l’exercice de leurs attributions. Pour combler le déficit dans
les domaines du développement humain, d’infrastructures et d’équipements, il
est créé, pour une période déterminée, au profit des régions, un fonds de mise à
niveau sociale. Il est également créé, en outre, un fonds de solidarité
interrégionale visant une répartition équitable des ressources, en vue de réduire
les disparités entre les régions.
Globalement, la constitution réserve un rôle prééminent aux régions dans
l’élaboration et le suivi des programmes de développement régionaux et des
schémas régionaux d’aménagement des territoires, sous l’impulsion du président
du conseil régional, par rapport aux autres collectivités, dans le respect des
compétences propres de ces dernières.
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La constitution n’a pas manqué de définir clairement le rôle les walis de régions
et les gouverneurs de provinces et préfectures qui représentent le pouvoir central
et assurent au nom du gouvernement ce qui suit :
- Ils veillent à l’application des lois, mettent en œuvre les règlements et les
décisions gouvernementales et exercent le contrôle administratif.
- Ils assistent les présidents des collectivités territoriales et notamment les
présidents des conseils régionaux dans la mise en Œuvre des plans et des
programmes de développement.
- Ils coordonnent les activités des services déconcentrés de l’administration
centrale et veillent à leur bon fonctionnement.
Dans ce cadre, une loi organique sera élaborée fixant notamment les conditions
de gestion démocratique des affaires, les conditions d’exécution des
délibérations et des décisions des conseils régionaux, les conditions d’exercice
du droit de pétition, les compétences propres, les compétences partagées avec
l’Etat et celles qui leurs sont transférables au profit des régions et des autres
collectivités territoriales, le régime financier, l’origine des ressources financières
et les règles de gouvernance relatives au bon fonctionnement de la libre
administration, au contrôle de la gestion des fonds et programmes, à l’évaluation
des actions et à la reddition des comptes.

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Conclusion :

On peut conclure que la bonne gouvernance en tant que processus permettant


d’optimiser la prise de décision, prend en compte la formulation des politiques
des collectivités territoriales, leur adoption, leur mise en œuvre et leur évaluation.
Elle est déterminante pour le développement durable, qualitatif et quantitatif grâce
à la participation et l’adhésion.
Les réformes nécessaires imposent ainsi une meilleure maîtrise du pilotage et de
la gestion du système en valorisant la décentralisation dans les administrations.
La bonne gouvernance suppose la promotion d’une culture de la concertation, la
transparence de la décision, la participation d’acteurs qui se fassent confiance
ainsi que la valorisation des cadres impliqués, visant systématiquement à l’équité,
elle favorise la régulation sociale.
La bonne gouvernance doit s’entendre non plus comme un référentiel abstrait par
rapport auquel il serait possible d’évaluer de manière statique la qualité des
dispositifs mis en place à un instant donné par une entreprise donnée, mais comme
un processus où le conflit, pour jouer son rôle moteur, doit pouvoir s’exprimer.
La bonne gouvernance réside alors, non plus dans la qualité d’une quelconque
architecture organisationnelle dépouillée de toute dimension politique, mais dans
la qualité d’une démocratie entrepreneuriale qui reste à inventer.
Par l’application correcte de tous les principes de la bonne gouvernance, nous
pouvons créer une interaction positive entre le gouvernement et la société civile,
de lutter contre la pauvreté, créer des emplois, renforcer la situation des
populations vulnérables, promouvoir la cohésion sociale et alors aboutir un
développement socio-économique solidaire et équitable sous être au détriment des
ressources naturelles.

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Bibliographie/Webographie :
 https://www.ohchr.org/FR/Issues/Development/GoodGovernan
ce/Pages/AboutGoodGovernance.aspx
 https://www.dri.gouv.sn/les-enjeux
 https://fr.scribd.com/document/167694938/Les-criteres-de-la-
bonne-gouvernance
 https://www.coe.int/fr/web/good-governance/12-principles
 https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-
economique-et-financier/1199029-service-public-definition-
traduction/
 https://creg.ac-
versailles.fr/IMG/ppt/Les_organisations_publiques_AG.ppt

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Table de matière :

Introduction : …………………………………………….. 03

Chapitre I : Bonne gouvernance ……………….……….. 05

1 – Définition de la bonne gouvernance ………...………………. 05


2 – Critères de la bonne gouvernance………………...…………. 06
3 – Enjeux de la bonne gouvernance …………………................. 06

Chapitre II : Bonne gouvernance dans le service public


territorial …………………………………………………. 08

1 – Service public territorial ………………………………........... 08


2 – Principes de la bonne gouvernance dans le service public
territorial ………………………….................................................. 08
3 – Rôle de ses principes dans le service public
territorial…………………………………………………………... 10

Conclusion : ………………………………………………. 12

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