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Il constitue l'outil de base et l'instrument de référence pour une gestion optimale des
ressources humaines centrée sur une organisation efficiente du travail et le développement
pertinent des compétences. Ce projet pour :
Ce décret a pour objectifs de poser les grands principes de la stratégie de la formation continue
des fonctionnaires et agents de l’Etat, ainsi que les règles régissant leur situation administrative
durant cette période de formation.
Principaux objectifs
Réduction du nombre de statuts en 2010 : La multiplicité des statuts constitue l’une des
complexités du système de la fonction publique. le nombre de ces statuts a été réduit de
70 à 40 statuts.
Mesures apportées par la loi n°50.05 en 2011 :
L’année 2011 a connu l’adoption de certaines mesures relatives aux procédures de
recrutement dont principalement la généralisation du concours comme modalité unique de
recrutement et l’instauration de la procédure d’appel à candidature pour pourvoir les
postes de responsabilité. En effet, la loi n°50.05 impose le recrutement par voie de
concours comme modalité unique. Elle pose également les bases pour la contractualisation
et la mobilité des fonctionnaires (comporte des mesures encourageant les fonctionnaires à
la mobilité, mais ne concerne que 24% de l’effectif de la fonction publique seulement)
Globalement, le SGFP a connu des amendements successifs depuis 1958, qui restent marqués
par des lacunes et a contribué à aggraver les disparités au sein de la fonction publique. D'où la
nécessité d'une refonte globale du SGFP
Le contenu des formations touche des domaines divers de la gouvernance locale : audit et
fiscalité, finances locales, aménagement du territoire, urbanisme, passation des marchés,
planification stratégique, animation socioculturelle et sportive, partenariat et coopération
décentralisée, gestion axée sur les résultats, communication …etc. Ces programmes de
formation fournissent aux élus et cadres des collectivités locales l’accompagnement et l’appui
techniques nécessaires à l’élaboration de leurs plans de développement local, leur offrent des
plateformes de débats et d’échanges favorisant le transfert des connaissances et expériences et
mettent à leur disposition les outils et mécanismes nécessaires pour gérer de manière
démocratique et pertinente les affaires locales.
Cependant, rares sont les élus qui ont su tirer profit de ces formation. En l’absence d’une prise
de conscience politique et d’une réelle volonté de changement chez les élus, la formation
n’aura pas l’impact requis sur la consécration de la démocratie et de la bonne gouvernance
locale, surtout que ces efforts ne sont pas accompagnés de réformes juridiques et
institutionnelles profondes favorisant la performance des ressources humaines et l’honnêteté
des élus.
Le milieu des années 90 a été marqué par une prise en compte croissante de la nécessité
d’améliorer la qualité et l’accessibilité des services publics rendus aux citoyens, comme
condition nécessaire et principal moyen pour un développement durable et inclusif. Ce
mouvement s’est incarné et institutionnalisé avec l’adoption, en juillet 2011, d’une nouvelle
Constitution qui consacre l’obligation de bonne gouvernance, et érige en priorité l’amélioration
du service au citoyen, Ainsi, les pouvoirs publics ont privilégié, comme voie d’amélioration des
services publics rendus aux citoyens, l’implication du secteur privé, national et international, à
travers des contrats de gestion déléguée.
Par la gestion déléguée, la collectivité locale confie à un partenaire privé, public ou mixte, à
travers des contrats administratifs globaux et généralement de longue durée, la responsabilité
de réaliser une mission globale de conception, de construction, de financement de tout ou
partie, de maintenance ou de réhabilitation et d’exploitation d’un ouvrage ou infrastructure
nécessaire à la fourniture d’un service public. La délivrance et la gestion de ce dernier sont
également prises en charge dans le cadre du contrat de délégation. A noter que le délégataire
assume la responsabilité du service public en respectant les principes d'égalité des usagers, de
continuité du service et de son adaptation aux évolutions technologiques, économiques et
sociales. Le délégataire assure ses prestations au moindre coût et dans les meilleures conditions
de sécurité, de qualité et de protection de l'environnement.
a. Raisons de la délégation des services publics :
La gestion déléguée est un mode de gestion auquel recourent les dirigeants des
collectivités locales pour restructurer leurs économies, rationaliser la gestion de leurs
services publics d’intérêt général, réaliser les infrastructures et les financer sans
alourdir leur endettement.
La gestion déléguée est donc un moyen d’assurer une meilleure performance technique
aux activités mises en concession grâce à l’apport de capitaux, de compétences
techniques, organisationnelles et managériales des opérateurs qui ont une expertise
avancée dans le domaine où il leur est fait appel.
Conclusion
Les cadres publics n’arrivent pas à faire face aux exigences qui sont de plus en plus croissantes
de leurs missions en termes d’efficience et de qualité de service, il faut ajouter à ce
management classique d’autres apports notamment relatifs aux leaderships, aux
responsabilisations des managers publics et l’orientation vers le résultat et le contrôle de
performance ………………..