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les
de la prépa
Une approche différente
pour réussir sa Prépa
Physique MPSI
Première année
P C S I
P T S I
BCPST
Collection dirigée par Laurent Desmottes
Professeur en classes préparatoires
Composition : IndoLogic
www.hachette-education.com
ISBN : 978-2-01-181255-1
Chapitre 1 : Optique 19
énoncés corrigés
• QCM 1 : Miroir sphérique 20 29
• QCM 2 : Appareil photographique 21 33
• QCM 3 : Loupe 23 38
• QCM 4 : Doublet 25 41
• QCM 5 : Lunette de Galilée 27 45
Chapitre 2 : Électricité 51
énoncés corrigés
• QCM 1 : Régime sinusoïdal forcé 52 64
• QCM 2 : Puissance 53 71
• QCM 3 : Filtre passif 55 74
• QCM 4 : Fonction de transfert 57 79
• QCM 5 : Filtre actif 60 86
• QCM 6 : Filtre actif 62 89
Chapitre 3 : Mécanique 95
énoncés corrigés
• QCM 1 : Brouillard 96 108
• QCM 2 : Électron dans un champ
électrique et magnétique 97 112
• QCM 3 : Pendule en translation 99 121
• QCM 4 : Looping 101 127
• QCM 5 : Interaction gravitationnelle 103 132
• QCM 6 : Satellite 106 137
4
Chapitre 4 : Thermodynamique 139
énoncés corrigés
• QCM 1 : Immersion d’une cloche 140 153
• QCM 2 : Détentes d’un gaz parfait 142 157
• QCM 3 : Détente dans le vide 143 162
• QCM 4 : Mélange de deux gaz 146 167
• QCM 5 : Cycle Diesel 148 171
• QCM 6 : Cycle de Carnot 150 175
5
Comment
travailler
les QCM?
• Qualité contre quantité
• Faites-vous plaisir en travaillant
• Dépêchez-vous d’aller lentement
• Ne tombez pas dans le piège de la spéculation
• Ne jouez pas à la devinette
• Soyez stratège en vérification
7
Préambule
Les idées développées dans ce chapitre concourent à la réalisation d’un seul et
même objectif : votre réussite. Pour des raisons de clarté, ces idées sont exposées
de manière linéaire, mais elles représentent en réalité plusieurs facettes d’une seule
et même philosophie.
Ne cherchez donc pas à mémoriser ces idées coûte que coûte. Laissez-vous bouscu-
ler par une démarche qui ne va pas forcément de soi, mais dont l’efficacité est
pourtant avérée.
Il n’y a pas de recette miracle : les conseils prodigués ici ne produiront pas les effets
escomptés si vous vous contentez de vous y conformer, mais sans grande conviction.
Pour que la méthode porte ses fruits, vous devrez vous y engager résolument, et être
intimement persuadé que c’est bien là la meilleure façon de travailler, et la seule qui
soit réellement payante à court, moyen et long terme.
Il faudra donc vous approprier les idées qui sont développées dans les pages
qui suivent, les reformuler avec vos propres mots, et les hiérarchiser à votre
convenance. Certaines vous parleront davantage que d’autres : commencez par
mettre en application celles que vous avez envie d’adopter. Les meilleures méthodes
sont bien sûr celles que vous aurez mises au point et peaufinées vous-mêmes.
Certains étudiants réussissent très brillamment aux concours : ce ne sont pas forcément
les plus savants ni les plus travailleurs, mais tous ont en commun le fait d’avoir, plus
ou moins consciemment, mis au point et utilisé des méthodes efficaces. Il y a bien sûr
mille et une façons de décrire les méthodes de travail qui marchent : selon les écoles
pédagogiques, les concepts et le vocabulaire employé changent. Mais les réalités sous-
jacentes sont toujours les mêmes. Ces méthodes, en apparence diverses et variées, se
ressemblent étrangement. On y retrouve toujours un dénominateur commun :
Les méthodes qui marchent sont tellement à l’encontre des idées reçues, tellement
à l’opposé de celles utilisées par la grande majorité des étudiants qu’il vous faudra
peut-être beaucoup de temps … et beaucoup d’échecs avant de vous résoudre à les
adopter. Ce sont pourtant les seules méthodes qui marchent, et elles ont de plus le
mérite d’être simples, et pleines de bon sens.
Si vous voulez en faire le plus possible, vous devrez vous dépêcher et respecter
scrupuleusement le timing que vous vous êtes imposé (par exemple : 24 questions /
deux heures, soit 5 minutes par question). Ce faisant, vous vous concentrerez sur
l’horloge, sur ce que font les autres et sur votre performance, au lieu de vous concen-
trer sur le contenu de l’exercice. En réalité, vous ne serez performant qu’en terme
de nombre de questions traitées, et non en terme de nombre de questions réussies.
Peut-être serez-vous satisfait de vous à la sortie de l’épreuve : si c’est le cas, profitez-
en, car votre satisfaction risque d’être de courte durée !
En cherchant à répondre au plus grand nombre de questions possible, vous risquez
de négliger voire d’occulter totalement deux étapes essentielles de tout exercice :
la lecture attentive de l’énoncé et la vérification.
Acceptez-vous qu’il est impossible, sauf pour quelques individus, d’obtenir la
qualité et la quantité ? Il vous faut choisir : qualité contre quantité. Qualité ou
quantité ? Vous n’aurez pas les deux !
La plupart des comportements improductifs adoptés par les étudiants procèdent d’idées
fausses et d’observations inexactes, et sont générés par des sentiments négatifs (peur
de l’échec, peur de décevoir, manque de confiance en soi) qui les font réagir de façon
inappropriée. Tordons alors le cou à quelques unes de ces idées fausses.
Peut-être faites-vous partie de ceux qui considèrent que la Prépa est un mal
nécessaire. Mais qui peut dire, avant même d’avoir débuté sa vie professionnelle,
aujourd’hui plus que jamais jalonnée d’infléchissements de trajectoire, que ce qu’il
apprend ne lui sera d’aucune utilité ? Une telle conception de la Prépa est-elle
seulement compatible avec le métier d’ingénieur auquel elle prépare, métier qui
consiste par essence à s’adapter à des situations aussi déroutantes qu’inédites ?
Disposez-vous du recul nécessaire pour en juger, et faut-il vous en remettre à l’avis
d’étudiants qui ne vous précèdent que de deux ou trois ans ?
C’est ici que les QCM trouvent leur utilité.
Le premier intérêt des QCM est leur caractère ludique. Ils attirent et séduisent par
leur apparente facilité : énoncés courts, absence de rédaction, réponses préétablies,
similitude avec les sudokus que l’on remplit sur le coin d’une table pour se détendre
ou tuer le temps, sachant qu’on n’y passera pas trois heures.
Ceci étant, il y a plein d’autres bonnes raisons de travailler à l’aide de QCM, même
si vous n’envisagez pas de vous présentez au concours ENAC, et même si le QCM ne
peut en aucun cas se substituer ni précéder l’assimilation du cours, la réalisation et
la mémorisation de fiches résumé et de fiches méthode. Voici quelques-unes de ces
raisons.
11
• Pour maintenir à un niveau élevé votre concentration et votre efficacité, vous devez
travailler sur des séquences courtes avec des objectifs clairement identifiés et
limités. Les QCM répondent à ces deux exigences.
• Les QCM vous obligent à travailler les fondamentaux, qui doivent être totalement
maîtrisés, et non pas à peu près maîtrisés, dans toutes les configurations possibles
et imaginables. Vous vous apercevrez peut-être au détour d’un QCM combien
une notion de base présentée dans un énoncé légèrement différent peut vous
déstabiliser ! Nul besoin d’aller travailler des annales qui ressemblent à des romans
fleuves et vous éloignent de vos bases, si ces bases ne sont pas préalablement
« bétonnées ». C’est l’option qualité contre quantité.
• Les QCM vous confrontent immédiatement à une évaluation. Vous ne pourrez
pas, en lisant la correction, vous en tenir à un jugement approximatif du genre :
« j’avais compris dans les grandes lignes » : le score vous obligera à regarder la
vérité en face. Une des conditions de la progression, c’est d’accepter ce score sans
complaisance, et d’en faire une analyse lucide et rigoureuse … tout en gardant le
moral : vous vous êtes quand même bien amusé, et vous n’avez pas perdu votre
temps puisque vous avez mis le doigt sur une lacune que vous allez retravailler !
12
Comment travailler les QCM ?
13
Ne jouez pas à la devinette
Il n’y a qu’une seule façon de trouver la réponse à une question : c’est de la résoudre
en rédigeant la solution. Même si, dans sa présentation ludique, le QCM n’est pas
sans rappeler un célèbre jeu télévisé, il n’y a pas de place ici pour la devinette. Ne
la jouez pas au feeling, vous avez de grandes chances de vous tromper. Méfiez-vous
de vos impressions lorsqu’elles ne reposent pas sur des argumentations fondées et
rigoureuses.
un travail n’est pas achevé tant qu’il n’a pas été vérifié.
Vous devez partir du principe que tant que vous n’avez pas vérifié le résultat d’une
question sous toutes ses coutures, c’est comme si vous ne l’aviez pas traitée. Autre-
ment dit, vous avez travaillé pour rien. Votre taux de réussite avant vérification
avoisine peut-être les 40 %. L’étape de la vérification vous permet d’atteindre les
100 % : c’est donc l’étape la plus productive, sa valeur ajoutée est considérable.
Encore faut-il accepter de consacrer à cette étape le temps nécessaire. Une vérifica-
tion bâclée, c’est du temps de perdu : autant ne rien faire ! Puisque vous avez décidé
de vérifier, vous devez vérifier jusqu’au bout. Dans la vérification aussi, privilégiez la
qualité. À titre d’exemple, il n’est pas absurde de concevoir qu’à une question dont
la résolution vous aura déjà demandé 5 minutes, il vous faille consacrer 5 minutes
supplémentaires simplement pour vérifier.
Voici quelques idées.
• La vérification suit des procédures codifiées, détaillées et reproductibles. C’est à
vous que revient la tâche d’élaborer ces procédures systématisées de vérification.
14
Comment travailler les QCM ?
Il n’y a pas de place ici pour l’improvisation : vos procédures doivent être rôdées,
éprouvées et perfectionnées tout au long de l’année. Il ne faut rien laisser au
hasard (enfin … le moins possible !).
• La vérification doit être validée. C’est pourquoi la relecture de votre brouillon
n’est pas une vérification en soi, car elle n’est assortie d’aucune validation. Nous
donnerons plus loin des exemples de vérifications.
Les procédures : que faut-il vérifier ?
1. Vérification des lignes de calcul et du résultat
La majorité des calculs consistent en une succession d’égalités pour lesquelles il faut
vérifier l’homogénéité entre les membres de gauche et de droite. Cela concerne :
a) les dimensions. Cette vérification ne peut se faire que si vos calculs sont litté-
raux. C’est pourquoi il faut toujours privilégier le calcul littéral, et différer le plus
possible l’application numérique. Y compris si l’énoncé ne semble s’intéresser
qu’à des valeurs numériques : dans ce cas, définissez vous-même les grandeurs
littérales dont vous aurez besoin.
Exemples
(2E − E1 ) r 2 est fausse puisqu’elle égalise un
• En électricité, l’expression i = 2 2
R + 5Rr + 2r 2
courant à une tension.
(2E − E1 ) r qui conduit à sommer au dénominateur
• De même, l’expression i = 2 2
R + 5 r + 2r 2
des Ω2 et des Ω (Ohms).
Exemples
• L’expression dS = r 2sinθd θd ϕ est erronée car un vecteur ne peut pas être pas
égal à un scalaire.
Exemples
• Si l’expression dS = r 2sinθd θ est juste en ce qui concerne les dimensions, elle est
néanmoins erronée car dS, qui représente un élément de surface, est un infini-
ment petit d’ordre deux, et le membre de droite un infiniment petit d’ordre un.
• Par ailleurs, l’écriture ∫∫∫ r sinθdrdθ
2
est incorrecte puisqu’à une intégrale
triple doit correspondre un infiniment petit d’ordre trois et non deux !
15
Quand vérifier ? Si le résultat final est inhomogène, vous devrez remonter
ligne à ligne jusqu’à retrouver la 1ère ligne où s’est glissée l’erreur d’homo-
généité. Le plus sage et le moins mangeur de temps est donc de vérifier
l’homogénéité de chaque ligne de calcul au moment même où vous l’écri-
vez, ou de le faire le plus souvent possible, dès que vous y pensez.
2. Vérification du résultat
a) En vous appuyant sur des considérations physiques que vous n’avez, si possible,
pas utilisées lors de votre résolution, vérifiez le signe, le sens, le sens de varia-
tion ou l’ordre de grandeur du résultat. Essayez même de les prévoir avant
d’effectuer les calculs.
Exemples
• Les lignes de champ électrostatique créées par un objet chargé négativement
sont nécessairement orientées vers cet objet, et non pas vers l’infini.
→
• Le champ électrostatique E créé par une distribution volumique de charges est
continu en tout point de l’espace.
• La pression dans un liquide en équilibre augmente de haut en bas.
• Les valeurs usuelles de capacité des condensateurs utilisés dans les montages
électroniques varient entre 10−12 F et 10−6 F.
Exemple
La relation trigonométrique cos (θ + π / 2) = − sin θ peut être testée rapide-
ment à l’aide de deux valeurs particulières (ce qui n’a bien sûr pas valeur de
démonstration !) :
3. Vérification complète
Si toutes les procédures précédentes ont aboutit, vous vous estimerez peut-être satis-
fait, et passerez à la question suivante. Sans doute à tort ! La vérification complète
s’avère souvent très utile.
16
Comment travailler les QCM ?
Si par contre l’étape précédente n’a pas été concluante, vous ne pourrez pas échapper
à cette vérification complète, qui consiste à recommencer totalement le travail. Voici
deux façons de procéder.
a) Vérification croisée
D’une efficacité maximale, cette technique devrait être pratiquée systématiquement.
Elle consiste à utiliser une méthode totalement différente de celle que vous avez
utilisée à la première mouture. Dans le cas où plusieurs vérifications croisées sont
possibles, cela augmente vos chances de réussite. Si toutes les méthodes convergent
vers un même résultat, vous pouvez raisonnement être satisfait. En cas de divergen-
ce, vous devrez démêler le vrai du faux. C’est ainsi que procède Météo France qui
obtient ses prévisions jusqu’à j+7 en faisant tourner ses computers sur 5 modèles
différents. Si les 5 modèles convergent, elle affichera un indice de confiance de 5/5 ;
si seulement trois modèles convergent, l’indice chutera à 3/5, etc.
Exemples
• Imaginons un exercice de mécanique qui pourrait être résolu indifféremment
à l’aide du principe fondamental de la dynamique, du théorème de l’énergie
cinétique ou du théorème de l’énergie mécanique, et ce aussi bien dans un
référentiel galiléen que dans un référentiel non galiléen.
→
• Ou encore un exercice d’électrostatique dans lequel le champ E pourrait être
calculé soit à l’aide du théorème de Gauss, soit par la méthode intégrale.
b) Vérification simple
Dans le cas où vous ne disposez d’aucune méthode de substitution, vous relire ne
servirait à rien, car la plupart des erreurs d’étourderie et de raisonnement vous
échapperont : ce sont les vôtres, vous y êtes habitué, elles ne vous choquent plus. De
plus, la relecture est une activité plus passive que la 1ère lecture ou l’écriture : il n’y
a guère de valeur ajoutée, donc vous risquez de vous ennuyer et aurez tendance à
expédier le travail en pure perte.
Vous devez donc prendre une feuille blanche et recommencer. Mais pas à l’identique !
En essayant de modifier votre deuxième mouture afin qu’elle s’écarte le plus possi-
ble de la première. Objectif : casser la mémoire du stylo et les mauvais automatismes
qui vous feraient réécrire exactement les mêmes erreurs aux mêmes endroits.
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Exemples
• Détaillez les calculs et ajoutez des lignes intermédiaires.
• Inversez membre de gauche et membre de droite dans les équations.
• Effectuez les calculs dans un ordre légèrement différent.
• Écrivez les hypothèses.
4. Utilisation de la calculatrice
Un mot sur l’emploi de la calculatrice.
On entend souvent dire que les étudiants font trop confiance à la calculatrice. Comme
si la calculatrice pouvait se tromper et leur jouer de mauvais tours ! En réalité, la
calculatrice ne se trompe jamais. Ce sont seulement les étudiants qui se piègent
eux-mêmes par étourderie ou parce qu’ils ne maîtrisent pas toutes les fonctionnali-
tés de leur calculatrice (notamment l’emploi des parenthèses multiples, les règles de
priorité entre opérations, et l’utilisation des puissances de 10).
Pour y palier, voici quelques conseils.
• La calculatrice ne doit pas se substituer au calcul mental. Avant d’effectuer une
opération à la calculatrice, évaluez mentalement, par le biais d’approximations
plus ou moins grossières, la puissance de dix et le premier chiffre significatif du
résultat qui doit s’afficher ensuite. Cette gymnastique vous paraîtra épuisante au
début, surtout si vous êtes rouillé, mais vous verrez que cela n’est pas inaccessible
et que cela peut même devenir un jeu. Veillez à effectuer cette vérification mentale
avant d’utiliser la calculatrice, afin de pas être influencé par le résultat : votre
vérification n’en sera que plus probante.
La calculatrice n’est utile qu’à ceux qui sont capables de s’en passer.
18
chapitre 1
Optique
énoncés corrigés
19
énoncés
> QCM 1 Miroir sphérique
• Question 1
Un miroir sphérique de centre C et de sommet S est plongé dans un milieu
homogène et isotrope d’indice n. Dans la suite, toutes les distances algébriques
sont comptées positivement dans le sens de propagation de la lumière incidente.
Exprimer la vergence V du miroir.
2 2n
A V =− B V =−
nSC SC
n SC
C V = D V =−
SC 2n
• Question 2
Donner les positions des foyers objet F et image F’ du miroir.
• Question 3
Quelle doit être la vergence V d’un miroir sphérique placé dans l’air (indice n = 1)
pour qu’il donne d’un objet réel placé à 10 m du sommet, une image droite
(de même sens que l’objet) et réduite dans le rapport 5 ?
A V = −0,4 δ B V = −12,2 δ
C V = 3,7 δ D V = 12 δ
20
chapitre 1 : Optique énoncés
• Question 4
Quelle est la nature d’un tel miroir ?
• Question 5
Un objet est placé dans un plan orthogonal à l’axe optique du miroir passant par
le centre C. Où se trouve l’image ?
• Question 6
Exprimer dans ce dernier cas le grandissement G du miroir.
1
A G=1 B G=−
2
C G=2 D G = −1
A p ′ = 93 mm B p ′ = 129 mm
C p ′ = 141 mm D p ′ = 245 mm
21
énoncés
• Question 2
Cet appareil photographique est utilisé pour photographier le ciel nocturne. Son
format est le 24 × 36, ce qui signifie que la pellicule photographique mesure 24 mm
de hauteur et 36 mm de largeur. Quel est le champ du ciel photographié ?
• Question 3
Calculer, en minute d’arc ( ’ ), le diamètre apparent θ du disque lunaire vu
par l’objectif de l’appareil photographique. On supposera la Lune sphérique, de
rayon 1 740 km, et de centre situé à 384 000 km de l’objectif.
A θ = 0, 086′ B θ = 16′
C θ = 31′ D θ = 1800′
• Question 4
Avec cet appareil, on photographie la pleine Lune, l’axe optique de l’objectif
étant dirigé vers le centre du disque lunaire. On effectue un tirage de la pellicule
sur du papier de format 10 × 15 cm2. Quel est le diamètre d du disque lunaire
sur le papier ?
A d = 1,4 mm B d = 5,1 mm
C d = 2,6 mm D d = 31,0 mm
• Question 5
L’objectif d’un projecteur de diapositive est assimilé à une lentille mince conver-
gente qui donne, d’un objet réel, une image inversée et de même dimension,
sur un écran placé à 0,2 m de l’objet. Calculer la distance focale image fp′
de cet objectif.
A fp′ = 2 cm B fp′ = 5 cm
C fp′ = 20 cm D fp′ = 50 cm
22
chapitre 1 : Optique énoncés
• Question 6
Le projecteur précédent forme l’image d’une diapositive de format 24 × 36 mm2
sur un écran situé à 4,5 m de distance. Quelle est la taille de l’image sur l’écran ?
B Oeil
q′
q
C
A′ FA O F′
L
Un observateur dont la vision est normale, se sert d’une lentille mince convergente
L de centre optique O et de distance focale image f ′ comme d’une loupe. Il observe
l’image virtuelle A′ B ′ que donne la loupe d’un objet réel AB .
En s’aidant de considérations géométriques (cf. figure ci-dessus) et de la relation
de conjugaison des lentilles minces, exprimer la quantité Gt = A′ B ′ / AB en
fonction de f ′, de d = A′C et de la distance δ = OC qui sépare le centre optique O
de la lentille L du centre optique C de l’œil.
d+δ f′
A Gt = B Gt =
2f ′ d + 2δ
f′+δ d + f′ −δ
C Gt = D Gt =
d f′
23
énoncés
• Question 2
Lorsque l’observateur regarde un objet AB à travers la loupe, il voit son image
A′ B ′ sous l’angle θ ′. Lorsqu’il enlève la loupe sans changer la distance de l’objet
à son œil, il voit cet objet AB sous l’angle θ (cf. figure page précédente). On définit le
grossissement G de la loupe par le rapport G = θ ′/θ.
Exprimer G en fonction de f ′, δ et d. On supposera les angles suffisamment petits
pour que l’on puisse confondre le sinus et la tangente de ces angles avec leurs
valeurs exprimées en radian.
f ′ (d − δ ) − f ′ 2 δ (d − δ ) + f ′ 2
A G= B G=
d2 f ′2
C G=
f′+δ
−
δ2
D G=
( f ′ + δ ) (d + δ )
f′ f ′d f ′d
• Question 3
Quelle est la valeur de d donnant un grossissement maximum ?
A d=f′+δ B d=∞
C d = 4f ′ D d = 4(f ′ + δ )
• Question 4
Que vaut alors ce grossissement Gmax ?
f ′ + 2δ f′+δ
A Gmax = B Gmax =
f′ δ
f′ f′+δ
C Gmax = D Gmax =
δ f′
24
chapitre 1 : Optique énoncés
• Question 5
L’observateur maintient fixe la position de la loupe par rapport à son œil
et, suivant la position de l’objet, il accommode de l’infini jusqu’à sa distance
minimale de vision distincte dm.
Calculer la variation ∆G = G(∞ ) − G(dm ) du grossissement.
A ∆G =
δ2
B ∆G =
(2 f + δ)
2
f ′dm f ′dm
f ′2 + δ 2 f ′2
C ∆G = D ∆G =
f ′dm δ dm
• Question 6
Le centre optique de l’œil est placé à 18 cm du centre optique de la loupe.
Quelle doit être la valeur f0′ de la distance focale image de la loupe pour que le
grossissement maximal Gmax soit égal à 10 ?
A f0′ = 1 cm B f0′ = 10 cm
C f0′ = 2 cm D f0′ = 5 cm
A O1 Ao = −20 cm B O1 Ao = 10 cm
C O1 Ao = −10 cm D O1 Ao = −40 cm
25
énoncés
• Question 2
Quelle est alors la position O1 Ai de l’image Ai Bi par rapport à O1 ?
A O1 Ai = −20 cm B O1 Ai = −10 cm
C O1 Ai = 15 cm D O1 Ai = 40 cm
• Question 3
On place après L1 un viseur constitué d’une lentille convergente L2, de même
axe optique que L1, de distance focale image f2 = 40 cm et un écran E disposé
orthogonalement à l’axe optique à une distance O2 E = 80 cm du centre optique
O2 de L2. Calculer la distance O1 O2 entre les centres optiques des lentilles L1 et
L2 pour que l’on observe sur l’écran une image nette de l’objet Ao Bo .
A O1 O2 = 50 cm B O1 O2 = 10 cm
C O1 O2 = 70 cm D O1 O2 = 5 cm
• Question 4
On désire utiliser le système optique constitué par l’association de la lentille
L1 suivie de la lentille L2, pour transformer un faisceau cylindrique de rayons
parallèles à l’axe optique et de diamètre d à l’entrée du système, en un faisceau
cylindrique de rayons parallèles à l’axe optique et de diamètre D à la sortie du
système. Calculer la distance O1O2 qui permet de réaliser un tel système.
A O1 O2 = 30 cm B O1 O2 = 10 cm
C O1 O2 = 40 cm D O1 O2 = 20 cm
• Question 5
Calculer le rapport D des diamètres.
d
D D
A =1 B =2
d d
D D
C =3 D =4
d d
26
chapitre 1 : Optique énoncés
A FA f B FA f′
= =
F ′ A′ f ′ F ′ A′ f
C FA. F ′ A′ = − f f ′ D FA. F ′ A′ = f f ′
• Question 2
A′ B ′
Exprimer la relation de Newton donnant le grandissement transversal Gt =
AB
de la lentille en fonction de la position FA de l’objet par rapport au foyer objet
F et de la distance focale image f ′.
FA f′
A Gt = B Gt =
f′ FA
f′ FA
C Gt = − D Gt = −
FA f′
• Question 3
Une lunette de Galilée destinée à observer les objets terrestres est constituée
d’un objectif convergent assimilé à une lentille mince L1 de centre optique O1,
de distance focale image f1′ = 25 cm et d’un oculaire divergent que l’on peut
également assimiler à une lentille mince L2 de centre optique O2 et de distance
focale image f2′ = −5 cm. Les axes optiques des deux lentilles sont confondus et
définissent l’axe optique de l’instrument.
Calculer numériquement la distance e = O1O2 entre les centres optiques des
lentilles pour que le système soit afocal, c’est-à-dire pour qu’un observateur
27
énoncés
dont l’œil est normal puisse voir, en accommodant à l’infini, l’image que donne
la lunette d’un objet situé à l’infini.
A e = 10 cm B e = 20 cm
C e = 30 cm D e = 25 cm
• Question 4
Un rayon lumineux entre dans l’instrument en faisant un angle α1 avec l’axe
optique. Exprimer l’angle α2 que fait avec l’axe optique le rayon qui émerge de
la lunette.
• Question 5
On définit le grossissement G d’un instrument par le rapport G = α i / α o de
l’angle αi sous lequel un observateur voit un objet à travers l’instrument sur
l’angle αo sous lequel il voit le même objet à l’œil nu. Calculer le grossissement
G de la lunette dans le cas de l’observation d’un objet à l’infini par un œil normal
qui n’accommode pas.
A G=5 B G = −2
C G = −4 D G=6
• Question 6
La lunette étant toujours afocale, un objet de dimension AB est disposé dans le
plan de front orthogonal à l’axe optique à une distance finie O1 A de l’objectif
de la lunette. L’objectif en donne une image intermédiaire A′ B ′ reprise par
l’oculaire qui en donne une image définitive A″ B ″ observable par un œil qui
doit maintenant accommoder. Calculer dans ces conditions le grandissement
transversal de la lunette défini par le rapport γ = A″ B ″ / AB .
28
corrigés
> QCM 1 Miroir sphérique
• Question 1 : réponse B
> Réponse B
1 1 2
+ = (1)
SA′ SA SC
mais attention :
2
V ≠
SC
29
corrigés
Le signe de la vergence peut d’ailleurs aisément être vérifié pour les deux
types de miroirs sphériques.
2n
Pour un dioptre convergent par exemple : SC < 0 et V =− > 0.
SC
30
chapitre 1 : Optique corrigés
• Question 2 : réponse C
La relation de conjugaison du miroir sphérique est :
1 1 2
+ =
SA′ SA SC
• Le foyer principal image F ′ est l’image d’un point objet A situé à l’infini sur
SC
l’axe optique, donc : SF ′ =
2
• Le foyer principal objet F a pour image un point A′ situé à l’infini sur l’axe
SC
optique, donc : SF =
2
> Réponse C
• Question 3 : réponse A
Notons AB l’objet dont le miroir sphérique donne une image A′ B ′.
SA = −10 m
L’énoncé fournit deux informations : 1
G =
5
A′ B ′ SA′
• Relation de grandissement : G= =− (3)
AB SA
31
corrigés
SA′ 1 SA
D’après la relation (3) : − = soit SA′ = − =2m
SA 5 5
1 1 1 1
D’après la relation (2) : V = − + = − − = -0, 4 d
SA′ SA 2 10
> Réponse A
• Question 4 : réponse C
2
La vergence d’un miroir sphérique placé dans l’air (n = 1) est : V = − .
SC
La discussion sur le signe de V n’offre que deux possibilités :
• soit V > 0 (miroir convergent) et dans ce cas SC < 0. Le centre C est situé
dans le milieu où se propage la lumière, donc le miroir est concave
• soit V < 0 (miroir divergent) et dans ce cas SC > 0. Le centre C n’est pas
situé dans le milieu où se propage la lumière, donc le miroir est convexe.
• Question 5 : réponse A
La relation de conjugaison du miroir sphérique est :
1 1 2
+ = (1)
SA′ SA SC
où A et A′ désignent respectivement les intersections avec l’axe optique des
plans de front contenant l’objet et l’image.
32
chapitre 1 : Optique corrigés
1 1 2 1 2 1 1
+ = soit = − = et SA′ = SC donc A′ = C .
SA′ SC SC SA′ SC SC SC
> Réponse A
• Question 6 : réponse D
SA′
La relation de grandissement est : G = − . Compte tenu du fait que A = A′ = C,
cette relation donne : SA
SC
G=− = −1
SC
> Réponse D
33
corrigés
fa′ = 0,135
135 m et p = −3 m donc :
fa′p 0,135
135 × ( − 3)
p′ = = = 0, 141
1 m = 141 mm > Réponse C
fa′ + p 0,135 − 3
• Question 2 : réponse A
La mise au point se faisant sur le ciel
nocturne à l’infini, la pellicule est située
lentille dans le plan focal image de l’appareil pho-
pellicule tographique. En chaque point de la pelli-
cule se forme l’image d’un point du ciel.
a O F′ Les rayons émergents qui y concourent
a correspondent à des rayons incidents qui
a ont tous la même inclinaison par rapport
à l’axe optique. Cette inclinaison est déter-
B′
minée à l’aide du seul rayon qui ne soit pas
dévié à la traversée de la lentille, celui passant par le centre optique O.
34
chapitre 1 : Optique corrigés
a a
nα =
Dans le triangle ( AF ′ B ′ ) rectangle en F ′ : tan soit α=a
arctan
fa′ fa′
• Suivant le petit axe de la pellicule : a = 12 mm, soit α = 5, 08° donc le
champ angulaire photographié vaut : 2α = 1 10
0, 1
16 °.
• Suivant le grand axe de la pellicule : a = 18 mm, soit α = 7,59° donc le
champ angulaire photographié vaut : 2α = 1 15
5, 1
18 °.
Finalement, le champ photographié vaut 10° × 15°. > Réponse A
• Question 3 : réponse C
Notons RL = 1 740 km le rayon de la Lune et dL = 384 000 km la distance
Lune–Objectif. En adoptant les mêmes notations qu’à la question précédente :
R
θ = 2α = 2 arctan L = 0,519°° = 31′ > Réponse C
dL
Cet angle étant très petit, il est possible d’approximer sa tangente à la valeur
de l’angle en radian :
RL
θ = 2α 2 = 9, 06
06.1
100 −3 rad = 0, 519 ° = 31′
dL
On veillera à ne pas confondre radian et degré.
On rappelle que le « diamètre apparent » est un angle et non pas une
distance. Par ailleurs, les minutes d’arc (notées ’) sont comptées dans la
base hexadécimale (1° = 60 ’) tout comme les minutes de temps (notées min).
Les secondes d’arc ne sont plus en vigueur.
35
corrigés
• Question 4 : réponse B
Notons d0 le diamètre du disque lunaire sur la pellicule.
On peut considérer que la Lune est située à l’infini et reconduire à l’identi-
que le raisonnement de la question 1 :
d / 2 d / 2
θ /2 = a
arctan 0 0 d’où : d0 = θ fa′ = 9, 06
06.1
100 −3 × 135 = 1, 22 mm.
fa′ fa′
100 25
Le tirage sur papier s’accompagne d’un grandissement : G = = .
24 6
Finalement, le diamètre d du disque lunaire sur le papier vaut :
Gd0 = 5, 1 mm
d = Gd > Réponse B
• Question 5 : réponse B
L’objectif du projecteur satisfait aux deux relations des lentilles minces
avec origine au centre optique O :
1 1 1
• la relation de conjugaison : − = (1)
OA′ OA f p′
A′ B ′ OA′
• la relation de grandissement : G = = (2)
AB OA
OA′
La relation (2) donne : G= = −1
1 , soit : OA′ = −OA (3)
OA
On sait par ailleurs que : AA′ = 0, 2 m.
D’après la relation de Chasles et la relation (3) :
f p′ =
OA.OA′
=−
OA
=−
OA
=−
( −0,1) = 0, 05
05 m = 5 cm
OA − OA′ 2OA 2 2
> Réponse B
36
chapitre 1 : Optique corrigés
Une fois de plus, une lecture active de l’énoncé est recommandée. On sera
particulièrement attentif ici au fait que l’image est repérée par rapport à
l’objet et non pas par rapport au centre optique de la lentille comme cela
est habituellement le cas.
Toute erreur de signe mène évidemment à la catastrophe. Comme souvent
en optique, elle ne se traduit pas par un simple changement de signe du
résultat, ce qui la rend plus difficile à détecter. La seule parade, c’est
de prendre son temps, sans minimiser la question, d’être concentré … et
de vérifier.
0, 2
Donc : f p′ = = 0, 05
0 m.
4
• Question 6 : réponse C
On réutilise les relations (1) et (2) de la question précédente avec cette fois-ci :
f p′ = 0, 05 m et AA
AA′ = 4, 5 m
−4, 5 ± 19, 35
OA = , soit : OA1 = −4,4494
4494 m et OA2 = −0,0506
0506 m.
2
37
corrigés
Le projecteur étant beaucoup plus proche de la diapositive (l’objet) que de
l’écran (où se forme l’image), la seule solution acceptable est :
0506 m ,
OA = −0,0506 d’où : OA′ = OA + AA′ = 4,4494
4494 m
A′ B ′ OA′ 4, 4494
D’après la relation (2) : G= = = = −87, 9
AB OA −0, 0506
OA = −0 0 m et OA′ = OA + AA′ = 4, 45
0, 05 4 m
OA′ 4, 4
45
soit : G = = = −89.
OA −0, 0 05
38
chapitre 1 : Optique corrigés
1 1 1
La relation de conjugaison de la loupe s’écrit : − =
OA′ OA f ′
1 1 1 f′−O OAA′
Isolons OA : = − =
OA OA′ f ′ f ′.O
OAA′
f ′.O
OAA′ f ′ (δ − d )
d’où : OA = = (3)
f′−O OAA′ d + f ′ − δ
OA′ d + f′−δ
Gt = = > Réponse D
OA f′
• Question 2 : réponse C
A′ B ′
Dans le triangle (CA′ B′) rectangle en A′ : tan θ ′ =
CA′
AB
Dans le triangle (CAB) rectangle en A : tan θ =
CA
nθ θ
Dans le cadre de l’approximation des petits angles : tan et an θ ′ θ ′
ttan
Le grossissement de la loupe s’écrit alors :
A′ B ′
θ′ A′ B ′ CA CA CO + OA
G= = CA′ = . = Gt . = Gt .
θ AB AB CA′ CA′ CA′
CA
39
corrigés
Reportons l’expression (3) de OA obtenue à la question 1 dans le résultat
précédent :
f ′ (δ − d ) f ′ (δ − d )
CO + −δ +
d + f′ −δ d + f′ −δ d + f′ −δ −δ (d + f ′ − δ ) + f ′ (δ − d )
G = Gt . = . =
CA′ f′ −d − f ′d
On obtient finalement, après simplification :
d ( f ′ + δ) − δ2 f′+δ δ2
G= = - > Réponse C
f ′d f′ f ′d
Notons que d’un énoncé à l’autre (QCM 2 et QCM 3), donc d’une année à
l’autre, le grandissement est noté tantôt G tantôt Gt, et que G représente
tantôt le grandissement tantôt le grossissement. Voilà qui doit inciter le
candidat à avoir une lecture attentive, et à faire preuve de vigilance et de
souplesse.
• Question 3 : réponse B
Dans l’expression du grossissement G obtenue à la question précédente, le
δ2
seul terme variable est . Ce terme est par ailleurs positif car f ′ et d sont
f ′d
positifs.
δ2
G est donc maximal lorsque s’annule, c’est-à-dire quand d = ∞. ∞
f ′d
> Réponse B
• Question 4 : réponse D
Cette question est une simple application des résultats des questions 2 et 3 :
• Question 5 : réponse A
f′+δ
D’après la question 4 : G(∞ ) = Gmax =
f′
f′+δ δ2
D’après la question 2 : G (dm ) = −
f′ f ′dm
δ2
Donc : G = G(∞ ) − G (dm ) =
∆G > Réponse A
f ′ dm
40
chapitre 1 : Optique corrigés
• Question 6 : réponse C
Nous avons déterminé le grossissement maximum à la question 4 :
f′+δ
Gmax =
f′
δ 0, 1
18
Donc : f ′0 = = = 0, 02
02 m = 2 cm > Réponse C
Gmax − 1 10 − 1
Ai Bi O1 Ai
• la relation de grandissement : Gt = = (2)
Ao Bo O1 Ao
O1 Ai 1 1
La relation (2) donne : Gt = = soit : O1 Ai = O1 Ao (3)
O1 Ao 2 2
En remplaçant dans la relation (1), on obtient :
2 1 1 1 1
− = soit =
O1 Ao O1 Ao f1 O1 Ao f1
41
corrigés
Foyers d’une lentille
Les deux foyers d’une lentille convergente sont réels, tandis que les
deux foyers d’une lentille divergente sont virtuels, comme l’indique la
figure ci-dessous.
Lentille convergente Lentille divergente
• Question 2 : réponse B
La relation (3) établie à la question précédente donne directement le résultat :
1
O1 Ai = O1 Ao = -10 cm > Réponse B
2
• Question 3 : réponse C
La présence de deux lentilles nécessite l’utilisation de notations rigoureuses.
Notons :
• Ao Bo l’objet primitif ;
• Ai Bi l’image de Ao Bo à travers la lentille L1 (Ai Bi joue également le rôle
d’objet pour la lentille L2) ;
• A2 B2 l’image de Ai Bi à travers L2. A2 B2 est l’image finale donnée par le
doublet de lentilles : elle est placée dans le plan de l’écran E.
1 1 1
La relation de conjugaison de la lentille L2 s’écrit alors : − = .
O2 A2 O2 Ai f2
42
chapitre 1 : Optique corrigés
1 1 1 f − O2 A2
Déterminons O2 Ai : = − = 2
O2 Ai O2 A2 f2 f2.O2 A2
f2.O2 A2 40 × 80
d’où: O2 Ai = = = −80 cm
f2 − O2 A2 40 − 80
Lorsqu’un objet est situé à 2 distances focales image devant une len-
tille convergente, l’image est située à 2 distances focales image der-
rière la lentille, et le grandissement transversal vaut -1 (méthode de
Silbermann en focométrie).
• Question 4 : réponse D
Système afocal
Seul un système afocal peut transformer un faisceau incident de rayons
parallèles en un faisceau émergent de rayons également parallèles. Le
qualificatif « afocal » signifie que le système {L1, L2 } n’a pas de foyers, ce
qui revient à dire que ses foyers F et F ′ sont rejetés à l’infini (attention à
ne pas confondre F et F ′ avec les foyers F1 et F 1′ de la lentille L1 ou avec
les foyers F2 et F 2′ de la lentille L2).
43
corrigés
Réutilisons les notations introduites au début de la question précédente pour
désigner l’objet primitif Ao Bo, l’image intermédiaire Ai Bi et l’image finale
A2 B2. Puisque le faisceau incident est constitué de rayons parallèles à l’axe
optique, l’objet Ao Bo est situé à l’infini. Donc Ai sera confondu avec F 1′ .
• Puisque le faisceau émergent est constitué de rayons parallèles à l’axe
optique, l’image finale A2 B2 est située à l’infini. Donc Ai sera confondu
avec F2.
Par conséquent : F1′ = F2 et :
• Question 5 : réponse B
La résolution de cette question s’appuie une construction graphique. On a
représenté sur la figure ci-dessous le faisceau cylindrique incident, et son
devenir à la traversée des deux lentilles constituant le doublet afocal.
L1 L2
F2 d D
F1′ O1 O2 = F1
D F2O2 f 40
= = 2 = =2 > Réponse B
d F1′O1 − f1 20
Le bon placement des foyers des deux lentilles sur la figure est impératif,
et évitera les amalgames dus à la précipitation du candidat. Il convient
effectivement de faire ici la distinction entre différents doublets afocaux.
• La lunette astronomique, constituée de deux lentilles convergentes. Son
grossissement est négatif et supérieur à 1 en valeur absolue. Elle donne une
image plus grosse que l’objet mais inversée, ce qui n’est pas préjudiciable
à l’observation des étoiles.
44
chapitre 1 : Optique corrigés
AB ON A′ B ′ A′ B ′ FO
= = donc : = (1)
FA FO FO AB FA
A′ B ′ OM AB donc : A′ B ′ F ′ A′ (2)
= = =
F ′ A′ F ′O F ′O AB F ′O
En confrontant les relations (1) et (2), on obtient :
F ′ A′ FO
= soit FA. F ′ A′ = FO. F ′ O = OF .OF ′ = ff ′ > Réponse D
F ′O FA
45
corrigés
L’étude d’un cas particulier simple permettait d’éliminer d’office
d’office
NON deux solutions.
FA 0
Lorsque A = F, l’image A′ est rejetée à l’infini, d’où : = = 0.
F ′ A′ ∞
Les réponses A et B sont donc fausses.
• Question 2 : réponse B
La relation de Newton donnant le grandissement transversal en fonction de
FA et de f ′ est directement déduite de la relation (1) :
FO f′
Gt = = > Réponse B
FA FA
• Question 3 : réponse B
Système afocal
Seul un système afocal peut donner d’un objet situé à l’infini une image
également située à l’infini. Le qualificatif « afocal » signifie que le système
{L1 , L2 } n’a pas de foyers, ce qui revient à dire que ses foyers F et F ′ sont
rejetés à l’infini (attention à ne pas confondre F et F ′ avec les foyers F1 et
F ′1 de la lentille L1 ou avec les foyers F2 et F ′2 de la lentille L2).
Par conséquent : F ′1 = F2 et :
e = O1O2 = O1 F ′1 + F ′1 O2 = O1 F ′1 + F2O2 = O1 F ′1 − O2 F2 = f ′1 + f ′2 = 25 − 5 = 20 cm
> Réponse B
46
chapitre 1 : Optique corrigés
• Question 4 : réponse D
La réussite de cette question nécessite la maîtrise du tracé des rayons
lumineux.
Procédure 1
On trace un second rayon incident, parallèle au premier et passant
par le centre optique de la lentille. Ce second rayon traverse la lentille
sans être dévié et coupe le plan focal image de la lentille en un foyer
secondaire image M ′. Les deux rayons incidents étant parallèles entre
eux, les supports des rayons émergents qui leur correspondent se
coupent en M ′.
Procédure 2
On détermine l’intersection M du support du rayon incident avec le
plan focal objet de la lentille : ce point sera le foyer secondaire objet.
On trace un second rayon incident dont le support passe par M et par
le centre optique de la lentille. Ce second rayon traverse la lentille sans
être dévié. Les supports des deux rayons incidents se coupant en M, les
rayons émergents qui leur correspondent sont parallèles entre eux.
Ces deux procédures sont valables aussi bien pour une lentille
convergente que pour une lentille divergente.
47
corrigés
Revenons maintenant à la question.
L1 L2
a1 O1 F2′ O2 F1′= F2
a1
M a2
O1 F ′1 f′
F1′ M = O1 F ′1 .tan α1 = O2 F2. tan
tan α 2 soit n α2 =
tan tan α1 = − 1 . tan α1 .
. tan
O2 F2 f ′2
> Réponse D
48
chapitre 1 : Optique corrigés
α2
NON Le grossissement d’une lunette de Galilée, égal ici à α1
, est forcément
positif, puisqu’elle est destinée à l’observation d’objets éloignés sur
Terre. Les réponses A et B, qui proposent des grossissements négatifs,
sont donc fausses.
La réponse C ne convient pas non plus : son grossissement est bien
positif, mais inférieur à 1, ce qui n’est pas réaliste pour un instrument
optique dont l’objectif principal est de grossir.
Rappelons que le fait d’éliminer trois réponses sur quatre ne permet pas
de faire l’économie d’une résolution dans le détail, la possibilité qu’aucune
réponse ne soit bonne n’étant jamais à exclure totalement.
• Question 5 : réponse A
Imaginons que l’observateur regarde à travers la lunette un arbre situé à
grande distance, et vu à l’œil nu sous l’angle αo. S’il vise précisément le pied
de l’arbre, cela signifie deux choses :
• d’une part, les rayons incidents issus du pied de l’arbre forment à l’entrée
de la lentille un faisceau cylindrique de rayons parallèles à l’axe optique.
Le système étant afocal, les rayons émergents qui leur correspondent
forment donc un faisceau cylindrique de rayons également parallèles à
l’axe optique.
• d’autre part, les rayons incidents issus du sommet de l’arbre forment à
l’entrée de la lentille un faisceau cylindrique de rayons parallèles entre
eux et inclinés d’un angle αo par rapport à l’axe optique. Le système étant
afocal, les rayons émergents qui leur correspondent forment donc un
faisceau cylindrique de rayons également parallèles entre eux et inclinés
d’un angle α i par rapport à l’axe optique. On a représenté sur la figure
ci-dessous le seul faisceau cylindrique issu du sommet de l’arbre.
L1 L2
ao O1 F2′ O2 F1′ = F2
ao
M ai
49
corrigés
On comprend dès lors que la détermination du grossissement G de l’instrument
nous ramène à la question précédente, les angles αo et α i n’étant ni plus ni
moins que les angles α1 et α2.
On obtient donc :
αi α2 f′
G= = =− 1 =5 > Réponse A
α o α1 f ′2
• Question 6 : réponse C
Nul besoin d’utiliser les relations de conjugaison des deux lentilles pour
répondre à cette question. Une simple détermination graphique suffit.
O1M O1 F1′ f′
= =− 1
O2 N O2 F2 f2′
O1M AB 1
Or : O1M = AB et O2 N = A″ B″
B donc = = .
O2 N A″ B ″ γ
f2 ′
Finalement : g =- > Réponse C
f1 ′
50
chapitre 2
Électricité
énoncés corrigés
51
énoncés
> QCM 1 Régime sinusoïdal forcé
Le dipôle AB représenté sur le schéma A
de la figure ci-contre est alimenté par i
une source tension parfaite de force
électromotrice instantanée : L
• Question 1
Exprimer L en fonction de R, C et ω pour que le dipôle AB soit équivalent à une
résistance pure Réq.
RC ω R2C
A L= B L=
1 + R2C 2ω2 1 + RC ω
R2C RC ω
C L= D L=
1 + R2C 2ω2 1 − RC ω
• Question 2
Calculer L sachant que R = 100 Ω, C = 100 / 3 µF et ω = 400 rad.s −1.
A L = 120 mH B L = 200 mH
C L = 50 mH D L = 37 mH
• Question 3
La valeur efficace de la force électromotrice du générateur vaut E0 = 180 V.
Calculer la valeur efficace de l’intensité du courant I dans la bobine.
A I = 1,2 A B I = 3,7 A
C I = 4,2 A D I=5A
52
chapitre 2 : Électricité énoncés
• Question 4
Calculer les valeurs efficaces UAD et UDB des différences de potentiel uAD et uDB.
• Question 5
Calculer les valeurs efficaces I1 et I2 des intensités des courants circulant respec-
tivement dans la résistance et dans le condensateur.
A I1 = 1 A et I2 = 4 A B I1 = 3 A et I2 = 4 A
C I1 = 2 A et I2 = 7 A D I1 = 7 A et I2 = 2 A
• Question 6
Calculer la puissance moyenne P, consommée sur une période par le dipôle AB.
A P = 1 200 W B P = 120 W
C P = 75 W D P = 900 W
53
énoncés
Exprimer la puissance moyenne P, calculée sur une période, qui est absorbée
par la résistance R.
RE02 RE02
A P= B P=
R + L02ω 2
2
R + L12ω2
2
RE02 E 02
RC ωE
C P= D P=
L12ω2 + L02ω2 R2 + L02ω2
• Question 2
Calculer la valeur R0 de R pour laquelle la puissance P est maximale.
L0 L1
A R0 = ( L1 + L0 )ω B R0 = C R0 = L1ω D R0 =
L1C ω L0C ω
• Question 3
Calculer L1 lorsque P a sa valeur maximale PM sachant que R0 = 12 Ω.
A L1 = 7, 37 10 −2 H
37.1 B L1 = 3, 82 10 −2 H
82.1
C L1 = 1, 72 10 −1 H
72.1 D L1 = 5, 15 10 −1 H
15.1
• Question 4
Calculer dans ces conditions la valeur maximale PM de P.
• Question 5
Pour une valeur R1 de R ( R1 > R0 ) , la puissance délivrée par le générateur
vaut P1 = 1 936 W. Calculer R1 en adoptant désormais pour L1 la valeur trouvée
précédemment.
A R1 = 70 Ω B R1 = 45 Ω C R1 = 34 Ω D R1 = 16 Ω
• Question 6
Calculer la valeur de C pour que, lorsque R = R1, la tension aux bornes du
générateur soit en phase avec le courant qu’il débite.
A 10 −6 F
C = 38.10 B 10 −6 F
C = 106.10
C 10 −6 F
C = 340.10 D 10 −6 F
C = 507.10
54
chapitre 2 : Électricité énoncés
R1 R2
A T0 = B T0 =
R2 R1 + R2
R2 R1
C T0 = D T0 =
R1 R1 + R2
• Question 2
Donner l’expression de ω0.
1 R1 + R2
A ω0 = B ω0 =
R1C R1R2C
1 1
C ω0 = D ω0 =
R2C ( R1 + R2 ) C
55
énoncés
• Question 3
On donne R1 = 1 MΩ, R2 = 10 MΩ et C = 11 pF.
A f0 = 15,9
9 kHz B f0 = 75,3
3 kHz C f0 = 1, 7 kHz D f0 = 8, 6 kHz
• Question 4
Montrer que l’équation différentielle à laquelle obéit la valeur instantanée vs(t)
de la tension de sortie peut se mettre sous la forme :
dvs
τ + vs = G0ve
dt
Exprimer τ.
R1R2C
A ( )
τ = R1 + R 2 C B τ=
R1 + R2
C τ = R1C D τ = R2C
• Question 5
Exprimer G0.
R1 R2 R2 R1
A G0 = B G0 = C G0 = D G0 =
R2 R1 + R2 R1 R1 + R2
• Question 6
Parmi les quatre figures ci-dessous, quelle est celle qui représente la loi d’évolution
en fonction du temps de la tension de sortie vs(t) lorsque la tension d’entrée est
un échelon de tension d’amplitude V0 ?
vs vs
R1 R1
.V .V
R1 + R2 0 R2 0
t t
0 τ 0 τ
Figure 1 Figure 2
56
chapitre 2 : Électricité énoncés
vs vs
R1 R1
R2 .V0 R1 + R2 .V0
t t
0 τ 0 τ
Figure 3 Figure 4
A Figure 1 B Figure 2
C Figure 3 D Figure 4
Vs
Exprimer T 1 ( j ω ) = . R C
Ve
D
1
A T 1 ( jω
j ω ) = 1 − jrC
jr C ω B T 1 ( jω
j ω) =
1 + jrC ω
1 1 − jrC ω 1 + jrC ω
C T 1 ( jω
j ω) = D T 1 ( jω
j ω) =
2 1 + jrC ω 1 − jrC ω
57
énoncés
• Question 2
Déterminer l’impédance interne Z th de la représentation de Thévenin du
générateur équivalent au circuit du point de vue de ses bornes de sortie A et B.
R r
A Z th = B Z th =
2 (1 + jRC
jRC ω ) 2 (1 + jrC
jrC ω )
R R r
C Z th = D Z th = +
2 2 1 + jrC ω
• Question 3
Exprimer le déphasage ϕ1 de la tension de sortie vs(t) par rapport à la tension
d’entrée ve(t).
• Question 4
On donne ω = 1 000 rad.s −1, C = 1 µF.
π
Quelle valeur r0 doit-on donner à r pour avoir ϕ1 = − ?
2
A r0 = 5 000 Ω B r0 = 1 000 Ω
C r0 = 3 000 Ω D r0 = 2 000 Ω
• Question 5
R
On connecte une charge Ru = = 500 Ω entre les bornes A et B du circuit.
2
Quelle est la nouvelle valeur ϕ′1 du déphasage de la tension de sortie vs(t) par
rapport à la tension d’entrée ve(t) pour r = r0 ?
58
chapitre 2 : Électricité énoncés
• Question 6
On envisage maintenant d’utiliser le circuit représenté sur le schéma de la figure
ci-dessous dans lequel l’amplificateur opérationnel idéal fonctionne en régime
V
linéaire. Exprimer la fonction de transfert T 2 ( j ω ) = s du montage.
Ve
R2
R1
−
+
r
Ve Vs
C
R2 − jjrR
rR1C ω R1 − jjrR
rR2C ω
A T 2( jω
jω) = B T 2( jω
jω) =
R1 + jjrR
rR2C ω R2 + jjrR
rR2C ω
r − jjR
R1R2C ω R1 − jjrR
rR2C ω
C T 2 ( jω
jω) = D T 2( jω
jω) =
R1 + jjR
R2C ω R1 + jjrR
rR1C ω
• Question 7
Quelle doit être la relation entre R1 et R2 pour que le module de la fonction de
transfert soit égal à l’unité : T 2( j ω ) = 1 ?
A R1 = R2 B R1 = 2R2
R
C R1 = 2 D R1 = 3R2
2
• Question 8
Donner, dans ce cas, l’expression du déphasage ϕ2 (ω) de la tension de sortie
vs(t) par rapport à la tension d’entrée ve(t).
59
énoncés
> QCM 5 Filtre actif
• Question 1
On considère le circuit représenté sur le schéma de la figure ci-dessous dans
lequel l’amplificateur opérationnel idéal fonctionne en régime linéaire. Ce
circuit est alimenté à l’entrée par une source délivrant une tension sinusoïdale
ve (t ) = Ve .sin (ωt ) de pulsation ω. On désigne par V e et V s les amplitudes
complexes des tensions complexes associées respectivement aux tensions
d’entrée ve(t) et de sortie vs(t).
R2
R1
Ie −
+
r
Ve Vs
C
R1 − jjrR
rR2C ω R2 − jrR
jrR1C ω
A T = B T =
R1 + jjrR
rR1C ω R2 + jjrR
rR1C ω
r − jjR
R1R2C ω R1 + jjR
R1R2C ω
C T = D T =
r + jR1R2C ω R2 − jjR
R1R2C ω
• Question 2
On donne R1 = 1 000 Ω. Calculer R2 pour que le module de la fonction de transfert
T soit indépendant de ω.
A R2 = 2 000 Ω B R2 = 500 Ω
C R2 = 750 Ω D R2 = 1 000 Ω
60
chapitre 2 : Électricité énoncés
• Question 3
Que vaut alors T ?
1
A T = B T =1
2
2
C T = 2 D T =
2
• Question 4
On désigne par ϕ le déphasage de la tension de sortie par rapport à la tension
ϕ
d’entrée. Donner, dans ces conditions, l’expression de tan .
2
ϕ ϕ
A tan = 1 − rC ω B tan = R2C ω − 1
2 2
ϕ ϕ
C tan = −rC ω D tan = −RR1C ω
2 2
• Question 5
On donne ω = 103 rad.s −1 et C = 1 µF.
π
Calculer r pour que ϕ = − .
2
A r = 2 000 Ω B r = 5 000 Ω
C r = 750 Ω D r = 1 000 Ω
• Question 6
Ve
Calculer, dans ces conditions, l’impédance complexe d’entrée Z e = définie
Ie
par le rapport des amplitudes complexes de la tension V e sur le courant I e
délivrés à l’entrée par le générateur.
A Z e = 1 000 (1 + j ) B Z e = 500 j
C Z e = 500 (1 − j ) D Z e = 1 000 Ω
61
énoncés
> QCM 6 Filtre actif
• Question 1
Sur le circuit représenté ci-dessous, les résistors ont des résistances de valeurs
R1 = 4,7 kΩ, R2 = 5,6 kΩ, R3 = 2 kΩ, et le condensateur, une capacité de valeur
C = 15 nF. L’amplificateur opérationnel est supposé parfait et fonctionne en
régime linéaire.
u
Déterminer le facteur d’amplification en tension A0 = s , en régime continu
ue
établi.
R2
R1
− is
+
ue R3 us
A A0 = −0,84 B A0 = −1,2
C A0 = 0,84 D A0 = 1,2
• Question 2
Quelle est la fréquence de coupure f0 à −3 dB du système ?
A f0 = 1 895 Hz B f0 = 2 258 Hz
C f0 = 11 900 Hz D f0 = 14 200 Hz
62
chapitre 2 : Électricité énoncés
• Question 3
La tension d’entrée ue est sinusoïdale d’amplitude 8 V et de fréquence 5,2 kHz.
Déterminer l’amplitude Us,m de la tension de sortie.
A U s,m = 0, 78 V B U s,m = 1, 1 V
C U s,m = 2, 3 V D U s,m = 3, 3 V
• Question 4
Quel est alors, en degrés, le déphasage de la tension de sortie par rapport à la
tension d’entrée ?
• Question 5
Calculer l’amplitude Is,m du courant de sortie is de l’amplificateur opérationnel.
A I s,m = 52 µA B I s,m = 1, 9 mA
C I s,m = 2, 7 mA D I s,m = 3, 4 mA
• Question 6
La tension d’entrée est maintenant une tension créneau de fréquence 50 kHz.
Quelle est la forme de la tension de sortie us ?
63
corrigés
> QCM 1 Régime sinusoïdal forcé
• Question 1 : réponse C
Calculons l’impédance complexe équivalente Z éq du dipôle AB.
1 1 + jRC ω 1 R .
Y RC = Y R + Y C = + jCω
jC = donc : Z RC = =
R R Y RC 1 + jRC ω
Attention : Réq ≠ R !
Identifions Réq et X éq :
R R (1 − jjRC
RC ω ) R2C ω
R − jjR
Z éq = jjL
Lω + = jLω + = jLω +
1 + jRC ω (1 + jRC
jRC ω ) (1 − jjRC
RC ω ) 2 2 2
1+ R C ω
soit :
Z éq =
R
+ j Lω −
R2C ω
=
R
+ j
(
Lω + R2C ω LC ω2 − 1
)
2 2 2 2 2 2 2 2 2
1+ R C ω 1 + R C ω 1
+ RCω
1 + R2C 2ω2
Réq
Xéq
64
chapitre 2 : Électricité corrigés
soit : ( )
L ω + R2C 2ω3 = R2C ω
et finalement :
R 2C
L= > Réponse C
1 + R 2C 2 ω 2
• Question 2 : réponse A
Simple application numérique de la question précédente :
100 1
1002 × .10−6
R2C 3 3 3
L= = 2 = 2 =
1 + R2C 2ω2 2 100 −6 2 4 25
1 + 100 × .10 × 4 400
00 1+
3 3
65
corrigés
On rappelle qu’il n’y a vérification que s’il y a concordance entre au minimum
deux cheminements distincts. On invite donc le candidat à poursuivre le
calcul de simplification le plus loin possible, et à retarder le recours à la
calculatrice. La concordance des résultats donnés à la calculatrice par les
100
1002 × .10−6
fractions 3 d’une part, et 3 d’autre part, peut
2
2 100 −6 2 25
1 + 100 × .10 × 400
3
être considérée comme de bon augure.
• Question 3 : réponse D
Nous avons vu à la question 1 que le dipôle AB était équivalent à une résis-
tance pure Réq de valeur :
R
Réq =
1 + R2C 2ω2
Il convient donc de simplifier le schéma du montage :
Définissons les grandeurs complexes A
instantanées associées à la force
i
électromotrice e(t) d’une part, et à
l’intensité i(t) du courant d’autre
e Réq
part :
π
j ωt −
2
• e(t ) = E0 2.e
B
π
car e(t ) = E0 2.sin (ωt ) = E0 2.cos ωt −
2
π
j ωt −
2
• i(t ) = I 2.e en phase avec e(t ) car le dipôle AB est purement
résistif.
La loi d’Ohm aux bornes de Réq s’écrit en notation complexe :
π
π j ωt −
e(t ) j ωt − E 2.e 2
2
i(t ) = soit I 2.e = 0 et finalement :
Réq Réq
2
100
0 × 1 + 1002 ×
180 .10−6 × 4002
I=
E0
=
(
E0 1 + R C ω 2 2 2
) = 3
Réq R 100
18 25
I= × =5A > Réponse D
10 9
66
chapitre 2 : Électricité corrigés
• Question 4 : réponse C
Considérons le schéma simplifié ci-dessous.
Les grandeurs complexes instan-
A
tanées associées à la force élec-
i
tromotrice e(t) d’une part, et aux
tensions uAD(t) et uDB(t) d’autre Z AD uAD
part, s’écrivent :
π
j ωt −
e D
2
• e(t ) = E0 2.e d’une part,
π
j ωt − + ϕ AD Z DB u DB
• u (t ) = U 2
AD AD 2.e
π
j ωt − + ϕ AD
2
et u AD (t ) = U AD 2.e B
d’autre part.
π π
j ωt − + ϕ AD j ωt −
2 2
d’où : U AD 2.e = jjRC
RC ωE
ωE0 2.e
100
U AD = RC
RC ωE0 = 100 × .10−4 × 400 × 180 = 240 V
3
67
corrigés
Z DB Z R 1 + R2C 2ω 2
• uDB (t ) = e(t ) = DB e(t ) = e(t ) = (1 − jRC
jRC ω ) e(t )
Z éq Réq 1 + jRC ω R
π π
j ωt − + ϕDB j ωt −
d’où : U DB 2.e 2
= (1 − jjRC
RC ω ) E0 2.e 2
> Réponse C
• Question 5 : réponse B
68
chapitre 2 : Électricité corrigés
U DB U DB 100
• I2 = = = C ωU DB = .10−6 × 400 × 300 = 4 A
ZC 1 3
Cω
> Réponse B
• Question 6 : réponse D
Puissance U2
UI = RI 2 = 0 0
moyenne P R
69
corrigés
Le seul composant du dipôle AB à consommer de la puissance est donc le
résistor :
Présis = U DB .I1 = 300 × 3 = 900 W
Théorème de Boucherot
En régime sinusoïdal forcé, la puissance moyenne totale consommée par
un réseau passif est égale à la somme des puissances moyennes consom-
mées par chacun des dipôles constitutifs du réseau, et ceci quelque soit
l’architecture du réseau.
Autrement dit, peu importe que les dipôles soient associés en série ou en
parallèle.
> Réponse D
P = E0 I = 180 × 5 = 900 W
R 100 100
Réq = = = = 36 Ω et P = Réq I 2 = 36 × 52 = 900 W .
1 + R2C 2ω2 1 + 16 25
9 9
70
chapitre 2 : Électricité corrigés
Notons :
• e(t ) = E0 2.cos (ωt ) la valeur instantanée de la force électromotrice
i 3 (t ) = I3 2.e (
t + ϕ3 )
j ωt+
e(t ) = E0 2.e jωt et
e(t )
La loi d’Ohm aux bornes de (L1,R) s’écrit en notation complexe i 3 (t ) = ,
Z3
soit :
E 2.e jωt E0
I3 2.e (
t + ϕ3 )
j ωt+ I3 =
= 0 et, par égalité des modules : .
R + jjL1ω R + L12ω2
2
RE02
RII32 =
P=R > Réponse B
R + L12ω 2
2
71
corrigés
• Question 2 : réponse C
RE02 dP
Là où la fonction P ( R ) = est maximale, sa dérivée s’annule.
R2 + L12ω2 dR
2 2
( 2 2
dP E0 R + L1 ω − 2R
=
2
=
)
E02 L12ω2 − R2
.
( )
( ) ( )
2 2
dR R2 + L12ω2 R2 + L12ω2
dP
=0 si et seulement si : R = R0 = L1ω .
dR
E 02
P ( R0 ) = et P(0) = 0 d’où P ( R0 ) > P (0) : la valeur R = R0 corres-
2 L1ω
pond bien à un maximum de la fonction P(R).
> Réponse C
• Question 3 : réponse B
Compte tenu de la question précédente, on a :
R0 12
R = R0 = L1ω soit L1 = = = 3, 82 10 −2 H
82.1
ω 100π
> Réponse B
• Question 4 : réponse A
Comme il a été établi à la question 2 :
E 02 E2 2202
PM = = 0 = = 2 017 W > Réponse A
2 L1ω 2R0 2 × 12
72
chapitre 2 : Électricité corrigés
• Question 5 : réponse D
R1 E02
D’après la question 1 : P1 = d’où l’équation du 2nd degré en R1 :
R12 + L12ω2
E 02
R12 − R1 + L12ω2 = 0
P1
de discriminant :
E04 2204
( ) × (100π)
2 2
∆ = b2 − 4ac = 2
− 4 L12ω2 = − 4 × 3,82.10−2 = 49
P1 1 9362
• Question 6 : réponse B
La tension aux bornes du générateur est en phase avec le courant qu’il
débite si le dipôle équivalent aux trois branches passives est une résistance
pure, donc si son impédance complexe Z éq et son admittance complexe Y éq
sont réelles.
Compte tenu de la disposition en parallèle des trois branches, nous utiliserons
l’admittance afin de simplifier les calculs.
En parallèle, les admittances s’ajoutent :
1 1
Y éq = Y 1 + Y 2 + Y 3 = + jC ω +
jL0ω R1 + jjL
L1ω
1 R − jL
jL1ω R1 1 L1ω
Y éq = j C ω − + 1 = + j Cω − − .
L0ω R12 + L12ω2 R12 + L12ω2 L0ω R12 + L12ω2
73
corrigés
Y éq est réelle si et seulement si sa partie imaginaire est nulle, d’où :
1 L 1 3, 82 10−2
82.1
C= + 2 1 2 2 = +
( )
2 2 2
L0ω R1 + L1 ω 1 × (100π ) 162 + 3, 82
82.1 0−2 × (1
10 00π )2
100
> Réponse B
R2 R2
Ve R1 C Vs équivalent à : Ve Z Vs
1 1 1 + jR1C ω R1
Calculons Z : = + jC ω = , d’où Z= .
Z R1 R1 1 + jR1C ω
74
chapitre 2 : Électricité corrigés
La fonction de transfert T ( jω
j ω ) s’obtient par simple application d’un pont
diviseur de tension :
R1 R1
VsZ 1 + jR1C ω R1 R1 + R2
T ( jω
j ω) = = = = =
Ve R2 + Z R + R1 R1 + R2 + jR1R2C ω 1 + j R1R2C ω
2
1 + jR1C ω R1 + R2
T0
En identifiant avec la forme proposée pour T ( jω
j ω) : T =
ω
on aboutit à : 1+ j
ω0
R1 R1 + R2
T0 = et ω0 =
R1 + R2 R1 R2C
> Réponse D
• Question 2 : réponse B
La réponse est donnée par l’équation 1 de la question précédente.
> Réponse B
• Question 3 : réponse A
f0 est en réalité la fréquence de coupure fc du filtre.
T0 T0
G( ω ) = T ( j ω ) = =
ω 2
1+ j ω
ω0 1+
ω0
75
corrigés
2
ω
• G(ω) est maximal lorsque 1 + est minimal, soit lorsque ω = 0. Le
ω0
filtre est un passe-bas et : Gmax = G(
G(0) = T0 .
Gmax
• La pulsation de coupure ωc = 2π fc est définie par : G (ω c ) = Soit :
2
T0 T0
= de solution : ωc = ω0.
2 ω
2
1+ c
ω 0
Finalement :
ω0 R + R2 1..1
1006 + 10 10 6
10.10
f0 = = 1 = = 15 900 Hz
2π 2π R1R2C 2 × 3,14 × 1.10 × 10.106 × 11.10−12
πR 6
f0 = 15, 9 kHz
> Réponse A
• Question 4 : réponse B
R2 Dans le montage initial, les cou-
i rants dans les trois branches
i1 i2 étant définis comme sur la figure
ci-contre, l’écriture de la maille
ve R1 C permet d’aboutir rapidement à la
solution :
vs + R2i = ve (1)
vs dv
i = i1 + i2 = +C s (2)
R1 dt
76
chapitre 2 : Électricité corrigés
R2 dv R1R2C dvs R1
vs + vs + R2C s = ve , soit + vs = ve .
R1 dt R1 + R2 dt R1 + R2
R1 R2C R1
τ = et G0 = > Réponse B
R1 + R2 R1 + R2
Il existe une autre façon d’obtenir très rapidement cette équation différentielle.
Le raisonnement est le suivant.
dv
j ωV
dt
d 2v
( jω)2 V = −ω 2 V
dt 2
Vs T0
T ( jω) = = ;
Ve 1+ j ω
ω0
1 1 dvs
équivalente à j ωV s + V s = T0 V e et transposable en : + vs = T0ve
ω0 ω 0 dt
1 RRC R1
τ= = 1 2 et G0 = T0 =
ω 0 R1 + R2 R1 + R2
77
corrigés
• Question 5 : réponse D
La réponse est contenue dans la question précédente. > Réponse D
• Question 6 : réponse A
t < 0 : ve (t ) = 0
La tension d’entrée ve(t) est définie par :
t > 0 : ve (t ) = V0
On supposera que le condensateur est initialement déchargé : vs(t) = 0
pour t < 0.
La tension aux bornes du condensateur étant une fonction continue du
temps :
( )
vs 0+ = vs 0− = 0( ) (condition initiale).
dvs
L’équation différentielle τ
+ vs = G0V0 est du 1er ordre avec 2nd membre
dt
constant. Elle admet pour solution :
t
−
vs (t ) = K .e τ + G0V0 et, compte tenu de la condition initiale : K = −G0V0.
t t
− R1 −
Finalement : vs (t ) = G0V0 1 − e τ = V0 1 − e τ .
R1 + R2
> Réponse A
78
chapitre 2 : Électricité corrigés
R 1
• dans la branche (R, R) : vC (t ) − vB (t ) = ve (t ) = ve (t )
R+R 2
r jrC ω
• dans la branche (r, C) : vC (t ) − vA (t ) = ve (t ) = ve (t )
1 1 + jrC
jrC ω
r+
jC ω
Par additivité des tensions :
1 jrC ω 1 − jrC ω
vs = v A − vB = vC − vB − (vC − v A ) = ve − ve = ve
2 1 + jrC ω 2 (1 + jrC
jrC ω )
V s vs 1 − jrC ω
T 1 ( jω
jω) = = =
V e ve 2 ( 1 + jrC ω )
> Réponse C
• Question 2 : réponse D
Pour déterminer l’impédance interne Z th du générateur de Thévenin
équivalent au circuit vu des bornes A et B, il faut éteindre le générateur
idéal de tension, c’est-à-dire le remplacer par un fil.
Il est alors judicieux de redessiner le circuit, pour reconnaître l’association
en série de deux associations parallèles :
R
r équivalent à:
B A
C B Zth A
R
r
R2 jC ω R r
Z th = + = + > Réponse D
2R r + 1 2 1 + jrC ω
jC ω
• Question 3 : réponse A
Le déphasage ϕ1 de la tension de sortie vs(t) par rapport à la tension
d’entrée ve(t) est l’argument de la fonction de transfert T 1 ( jω
jω) :
1 − jrC ω
g (T 1 ) = arg
ϕ1 = arg = arg (1 − jrC ω ) − arg (2) − arg (1 + jrC ω )
2 (1 + jrC ω )
> Réponse A
80
chapitre 2 : Électricité corrigés
• Question 4 : réponse B
D’après la question précédente :
1 ϕ
r= tan − 1
Cω 2
1 π
Donc : r0 = tan = 1 000 Ω > Réponse B
1.1
100−6 × 1000 4
• Question 5 : réponse C
Le pont fonctionne maintenant en sortie fermée, donc sa fonction de transfert
est modifiée.
Utilisons le générateur de Thévenin équivalent au circuit vu des bornes
A et B.
R r
• Son impédance interne a été calculée à la question 2 : Z th = + .
2 1 + jrC ω
• Sa force électromotrice instantanée complexe est égale à la tension en
sortie ouverte, calculée à la question 1 :
1 − jrC ω
e th = (v s )sortie ouverte = v .
2 (1 + jrC
jrC ω ) e
vs R (1 − jjrC
rC ω )
D’où : T 1 ( jω
jω) = =
ve 4 (r + R + jrRC
jrRC ω )
et :
r RC ω π
ϕ ′1 = arg (T 1 ) = − arctan (r0C ω ) − arctan
n 0 = − − arctan (2) = −71, 6°
r0 + R 4
> Réponse C
81
corrigés
• Question 6 : réponse D
Il est totalement déconseillé de chercher à résoudre ce genre de circuit en
recourant à « l’artillerie lourde » des équations des mailles, des équations
des nœuds et de la loi d’Ohm généralisée en régime sinusoïdal forcé avec
la notation complexe : une telle démarche conduirait à devoir résoudre un
système linéaire d’équations très lourd à manipuler. Des résultats tout prêts
à l’emploi sont disponibles dans le cours, et leur utilisation est beaucoup
plus simple et moins risquée : pont diviseur de tension ou théorème de
Millman par exemple. Encore faut-il s’assurer que l’on est bien dans les
conditions de leur application !...
R2
R1
i− = 0
−
ε=0
+
r i+ = 0
Ve Vs
C
Puisque i − = i + = 0 :
Notons au passage que si l’A.O. n’était pas idéal, les courants d’entrée
i − et i + ne seraient pas nuls, et les dipôles correspondants ne seraient plus
associés en série.
La nature (série ou parallèle) d’une association ne se reconnaît donc pas à
sa disposition géométrique, mais à l’état électrique qui la caractérise.
Dans le cas présent, il est donc possible de faire apparaître deux ponts
diviseurs de tension dans lesquels u(t) représente la tension commune aux
bornes de R1 et de r :
R2
u
R1
A i− = 0
−
ε=0
+
r B i+ = 0
Ve Vs
C
R1 u r u
83
corrigés
Appliquons la relation du pont diviseur de tension en notation complexe.
R1
• Pont diviseur 1 : u=
R1 + R2
(
Vs − Ve ) (1)
r jrC ω
• Pont diviseur 2 : u=− Ve = − Ve (2)
1 1 + jrC
jrC ω
r+
jC ω
Par substitution de u entre (1) et (2), on obtient :
R1 jrC ω
R1 + R2
(
Vs − Ve = − )
1 + jrC ω
Ve
R1 R1 jrC ω
Vs = − Ve
R1 + R2 jrC ω
R1 + R2 1 + jrC
C ω ( R1 + R2 )
jrC R − jjrR
rR2C ω
Vs = 1 − Ve = 1 Ve
rR1C ω
R1 + jjrR rR1C ω
R1 + jjrR
Vs rR2C ω
R1 − jjrR
Et finalement : T2 ( jω ) = = > Réponse D
Ve rR1C ω
R1 + jjrR
Comme annoncé plus haut, une autre méthode consiste à appliquer deux
fois de suite le théorème de Millman.
Ve Vs
+
R1 R2 R2 Ve + R1Vs
• Au nœud A : VA = = (3)
1 1 R1 + R2
+
R1 R2
Ve
r Ve
• Au nœud B : VB = = (4)
1 1 + jrC ω
+ jC ω
r
84
chapitre 2 : Électricité corrigés
• Question 7 : réponse A
Le module de la fonction de transfert s’écrit :
R12 + (rrR C ω)
2
R2Cω
T2 ( jω
jω) =
R12 + (rrR C ω)
2
R1Cω
Il vient immédiatement :
T2 ( jω
jω) = 1 si et seulement si R1 = R2 .
> Réponse A
85
corrigés
• Question 8 : réponse B
Dans le cas où R1 = R2 , la fonction de transfert s’écrit :
R1 − jjrR
rR1C ω 1 − jrC ω
T2 ( jω
jω) = =
R1 + jjrR
rR1C ω 1 + jrC ω
1 − jrC ω
g (T 2 ) = a
ϕ2 (ω ) = arg arg arg (1 − jrC ω ) − arg (1 + jrC ω )
= arg
1 + jrC ω
arctan ( −rC ω ) − arctan (rC ω )
ϕ2 (ω ) = arctan
> Réponse B
π π
et avec l’expression D : ϕ2 ( ∞ ) = − .
Avec les expressions A et C : ϕ2 ( ∞ ) =
NON 2 2
Les réponses A, C et D doivent donc être éliminées.
86
chapitre 2 : Électricité corrigés
• Question 2 : réponse D
Le module de la fonction de transfert s’écrit :
R12 + (rrR
R2C ω )
2
T =
R12 + (rrR
R1C ω )
2
dT
T est indépendant de ω si = 0, ce qui donne comme solution évidente :
dω
R2 = R1 = 1 000 W > Réponse D
• Question 3 : réponse B
Dans le cas où R1 = R2, le module de la fonction de transfert s’écrit :
R12 + (rrR
R1C ω )
2
T = =1
R12 + (rrR
R1C ω )
2 > Réponse B
87
corrigés
• Question 4 : réponse C
Dans le cas où R1 = R2, la fonction de transfert s’écrit :
R1 − jjrR
rR1C ω 1 − jrC ω
T = =
R1 + jjrR
rR1C ω 1 + jrC ω
1 − jrC ω
g (T ) = arg
ϕ = arg = arg (1 − jrC ω ) − arg (1 + jrC ω )
1 + jrC ω
ϕ = arctan ( −rC ω ) − arctan (rC ω ) = −2 arctan (rC ω )
ϕ
soit finalement : tan − ω
= −rC > Réponse C
2
• Question 5 : réponse D
D’après la question précédente :
1 ϕ 1 π
r=− tan
n = − −6 tan − = 1 000 W > Réponse D
Cω 2 10 × 103 4
• Question 6 : réponse C
Ie Ve − Vs Ve − Vs Ve − Vs
= = soit Ie = (5)
2 R1 + R2 2r r
88
chapitre 2 : Électricité corrigés
Vs 1 − jrC ω 1 − jrC ω
D’après la question 4 : T = = d’où : Vs = Ve .
Ve 1 + jrC ω 1 + jrC
jrC ω
89
corrigés
R2
E R1
A i− = 0
− is
ε=0
S
B i+ = 0 +
ue us
R3
équivalent à :
i Z
e
E R1
A i− = 0
− is
ε=0
S
B i+ = 0 +
ue us
R3
90
chapitre 2 : Électricité corrigés
uEA (t ) ue (t )
• d’une part : ie (t ) = = (1)
R1 R1
uAS (t ) us (t )
• et d’autre part : ie (t ) = =− (2)
Z Z
Par substitution de ie (t ) entre (1) et (2), on obtient :
Z us (t ) Z R2
us (t ) = − ue (t ) soit T ( jω) = =− =− (3)
R1 ue (t ) R1 R1 + jjR
R1R2C ω
• Question 2 : réponse A
Le gain G(ω) du filtre est le module de la fonction de transfert :
R2
G( ω ) = T ( j ω ) = (4)
R1 1 + ( R2Cω
Cω)
2
R2
Gmax = G(
G( 0 ) =
R1
Gmax R2 R2
G (ω 0 ) = = =
R1 2 R 1 + ( R Cω
2C ω 0 )
2 2
1
91
corrigés
• Question 3 : réponse D
D’après l’expression (4) du gain établie à la question précédente :
us,m R2
G( ω ) = =
ue,m R 1 + ( R Cω
2C ω )
2
1
donc :
R2 R2
us,m = ue,m = ue,m
R1 1 + ( R2C ω ) R1 1 + ( R2C.2πf )
2 2
et numériquement :
. 3
5, 6.10
us,m = .8 = 3,, 3 V
( )
2
. 3 1 + 5, 6.103 × 15.10−9 × 2 × 3,14
4, 7.10 103
14 × 5, 2.10
> Réponse D
• Question 4 : réponse C
L’expression (3) de la fonction de transfert T ( j ω ) a été établie à la question 1 :
R2
T ( jω) = −
R1 + jjR
R1R2C ω
R2
ϕ = arg [T ( j ω
ω))] = arg − = arg ( − R2 ) − arg ( R1 + jR1R2C ω )
1 R + jR
j R R
1 2C ω
ϕ = 180 − arctan ( R2C ω ) = 110°
> Réponse C
92
chapitre 2 : Électricité corrigés
• Question 5 : réponse C
Notons i3 l’intensité du courant circulant dans le résistor de résistance R3,
dans le sens conforme aux conventions « récepteur ».
Au nœud S, la loi des nœuds s’écrit en amplitude complexe :
2 2
3, 3..cos (110) 8 3, 3..sin (110)
is,m = − + = 2,7
7mmA
2.103 4, 7.103 2.103
> Réponse C
• Question 6 : réponse B
Attention : les résultats des questions précédentes ne sont valables qu’en
régime sinusoïdal forcé. La tension d’entrée étant maintenant une tension
créneau, il faut établir l’équation différentielle reliant ue(t) et us(t). Pour
cela, on peut bien sûr avoir recours aux équations des mailles et des nœuds,
mais il existe une façon plus rapide et plus élégante d’obtenir l’équation
différentielle.
93
corrigés
Transposition permettant de passer de la fonction de transfert à
l’équation différentielle, et réciproquement
j ωu
du
dt
1
jω
u
∫ udt
us (t ) R2 1 R2 1
T ( jω) = =− soit us (t ) = − ue (t ) .
ue (t ) R1 1 + jjR
R2C ω R1 1 + jjR
R2C ω
1 1
donc : us (t ) = −
jR1C ω
ue (t ) transposable en : us (t ) = −
R1C ∫
ue (t )dt .
> Réponse B
94
chapitre 3
Mécanique
énoncés corrigés
95
énoncés
> QCM 1 Brouillard
• Question 1
On disperse un brouillard de fines
z
V1 gouttelettes sphériques d’huile, de
masse volumique ρh = 1, 3.103 kg.m −3,
dans l’espace séparant les deux
g E d plaques horizontales d’un condensa-
teur plan distantes de d = 2.10−2 m.
Les gouttelettes obtenues sont
ez
z′ V2 chargées négativement en raison
des frottements qu’elles subissent à
la sortie du pulvérisateur et sont supposées ne pas avoir de vitesses initiales
(cf. figure ci-dessus). Toutes les gouttelettes sphériques ont même rayon R mais
→
n’ont pas forcément la même charge −q. En l’absence de champ électrique E
une gouttelette est soumise à son poids (on prendra pour l’accélération de la
pesanteur la valeur g = 9,81 m.s−2), à la poussée d’Archimède de la part de
l’air ambiant de masse volumique ρa = 1, 3 kg.m −3 et à une force de frottement
→ → →
visqueux f , proportionnelle et opposée à sa vitesse v , de norme f = 6πηR v ,
où η = 1, 8.10 −5 S.I. est le coefficient de viscosité de l’air.
→
Montrer que la vitesse v (t ) des gouttelettes peut se mettre sous la forme :
t
→ − →
v (t ) = −v0 1 − e τ . ez
Exprimer τ.
9 ρh R3 2 ρa R 4 ρa R2 2 ρh R2
A τ= B τ= C τ= D τ=
2 η 3 η 9 η 9 η
• Question 2
Exprimer v0.
2R 2 9R2
A v0 =
9η
(ρh − ρa ) g B v0 =
2πη
(ρh − ρa ) g
9R2 R3
4πR
C v0 =
2η
(ρa − ρh ) g D v0 =
3η
(ρh + ρa ) g
96
chapitre 3 : Mécanique énoncés
• Question 3
On mesure une vitesse limite v0 = 2.10−4 m.s−1. Calculer le rayon R des gouttelettes
d’huile.
A R = 2,53.10−6 m B R = 7,42.10−6 m
C R = 1,13.10−6 m D R = 4,67.10−6 m
• Question 4
On applique une différence de potentiel U = V1 − V2 > 0 aux bornes du condensa-
→
teur de façon à ce que le champ électrique E uniforme et constant qui apparaît dans
l’espace compris entre les armatures soit dirigé suivant la verticale descendante
(cf. figure de la question 1).
Exprimer la relation qui existe entre U et la norme E du champ électrique.
E d E
A U= B U = Ed C U= D U =2
d E d
• Question 5
Une gouttelette est immobilisée pour U = 3 200 V. Calculer la valeur absolue q de
sa charge.
A q = 4,8.10−19 C B q = 1,6.10−19 C
C q = 8,0.10−19 C D q = 3,2.10−19 C
→ →
{ →→→
→
}
et muni d’un repère cartésien O, ex , ey , ez , sous l’action d’un champ électrique
→
E = E. ex et d’un champ magnétique B = B. ey , tous deux uniformes et station-
naires. On désigne par x, y et z les coordonnées cartésiennes de M dans ℜ, et
97
énoncés
→ →
ex par v0 = v0 . ez la vitesse initiale de M telle
• Question 2
Dans le cas particulier où E = 10 V.m−1, et B = 10−5 T, la trajectoire est un cercle
de rayon R. Calculer R.
• Question 3
Que vaut alors l’abscisse xm de M sur P ?
• Question 4
En supposant E = 1 kV.m−1, déterminer B afin que le mouvement de M soit
rectiligne et uniforme.
A B=2T B B = 2 mT C B = −4 mT D B = −200 mT
98
chapitre 3 : Mécanique énoncés
• Question 5
qB
On suppose E et B non nuls et on pose ωc = . L’équation différentielle d’évo-
m
d 2x
lution de l’abscisse x de M s’écrit sous la forme + ωc2x = a, où a est une
dt 2
constante indépendante du temps. Déterminer a.
q q
A a= ( E + BBvv0 ) B a=− ( E + BBvv0 )
m m
q q
C a= ( Bv0 − E ) D a= ( E − BBvv0 )
m m
• Question 6
2E
On suppose B = . Exprimer x(t).
v0
mE mE
A x(t ) = − 1 + cos (ωct ) B x(t ) = cos (ωct ) − 1
qB2 qB2
mE mE
C x(t ) = 1 − cos (ωct ) D x(t ) = 1 + cos (ωct )
qB2 qB2
99
énoncés
• Question 1
Quelle doit être la longueur du fil pour que la période des petits mouvements du
pendule soit T0 = 1 s ? On prendra pour norme de l’accélération de la pesanteur
→
g = −g. e→y, la valeur g = 9,8 m.s−2.
A = 1,141
141 m B = 0,714
714 m C = 1,312
312 m D = 0,248
248 m
• Question 2
Le repère ℜ’ est maintenant animé d’un mouvement de translation rectiligne
→ →
uniformément accéléré d’accélération constante a = a. ex.
→ →
Calculer le moment 0′ Fie par rapport au point O’ de la force d’inertie d’entraî-
→
nement Fie qui s’applique au point P dans le référentiel ℜ’.
→ → → → → →
A O′ Fie = −macos
a θ. ez B O′ Fie = ma (cos θ − sin θ) . ez
→ → → → → →
C O′ Fie = ma (cos θ + sin θ) . ex D O′ Fie = −ma sin
n θ.ey
• Question 3
→ →
Calculer le moment O′ Fic par rapport au point O’ de la force d’inertie de
→
Coriolis Fic qui s’applique au point P dans le référentiel ℜ’.
2
→ → 2 → → → 2 d θ →
A O′ Fic = −m a. ez B O′ Fic = m .e
dt 2 x
→ → dθ → → → →
C O′ Fic = −m cos θ . ez D O′ Fic = 0
dt
• Question 4
Déduire du théorème du moment cinétique appliqué en O’ dans ℜ’ au point
matériel P l’équation différentielle à laquelle obéit l’angle θ.
d 2θ g a d 2θ a g
A = cos θ + sin θ B = − cos θ + sin θ
dt 2 dt 2
d 2θ a g d 2θ g a
C = − sin θ + cos θ D = − sin θ − cos θ
dt 2 dt 2
100
chapitre 3 : Mécanique énoncés
• Question 5
Déterminer la valeur θ0 de l’angle θ correspondant à la position d’équilibre du
pendule.
a a
A θ0 = − arctan B θ0 = arctan
g g
g g
C θ0 = arctan D θ0 = − arctan
a a
• Question 6
Exprimer la période T des petits mouvements autour de la position d’équilibre
θ0 en fonction de , a et g.
A T = 2π
a B T = 2π
a2 + g 2 a2 + g 2
C T = 2π
g D T = 2π
2 2
a +g a+g
101
énoncés
À l’instant t = 0, le mobile est libéré en H sans vitesse initiale à la hauteur
h au-dessus de I, point le plus bas du demi-cercle.
Exprimer en fonction de , h, g et θ, la norme vP de la vitesse du point P lorsqu’il
est à l’intérieur du demi cercle.
• Question 2
→
Donner l’expression de la norme R de la réaction R exercée par le rail sur le
point P.
2mg mg
A R=
(h − + cosθ) B R=
(h + − cosθ)
2mg mg
C R=
(h − + sin θ) D R=
(2h − 2 + 3 cos θ)
• Question 3
De quelle hauteur minimale hm doit-on lâcher le mobile sans vitesse initiale en H
pour qu’il arrive jusqu’en A, point le plus haut du demi cercle ?
5 3
A hm = B hm = 2 C hm = D hm =
2 2
• Question 4
Donner dans ces conditions (h = hm ) l’expression de la réaction RI en I, point le
plus bas de la trajectoire.
5
A RI = 3mg B RI = 2mg C RI = 6mg D RI = mg
2
102
chapitre 3 : Mécanique énoncés
• Question 5
Exprimer la norme vA de la vitesse du mobile lorsqu’il arrive au point A après
avoir été lâché sans vitesse initiale depuis une hauteur h = hm.
A v A = 2 g B vA = g C vA = 2g
gh D vA = 0
• Question 6
On désigne par xC l’abscisse du centre du demi cercle. Calculer, pour h = hm,
l’abscisse x0 du point P lorsque la trajectoire du mobile coupe l’axe Ox tangent
au demi-cercle en I après être passée par le point A.
A x0 = xC B x0 = − C x0 = xC − 2 D x0 = 0
103
énoncés
−1
1 1
A µ = m1 + m2 B µ= +
m1 m2
−1
1 1
C µ = (m1m2 )
1/ 2
D µ= −
m
1 m2
• Question 2
Quelles sont, au cours du mouvement de A, les grandeurs conservatives ?
• Question 3
{ →→→
}
Le référentiel ℜ* est muni du repère cartésien C, ex , ey , ez , Le mouvement de
→ → → →
A s’effectue dans le plan C, ex , ey . On désigne respectivement par r = r et
→
ϕ →
ex , r la coordonnée radiale et l’angle orienté du système de coordonnées
polaires. Exprimer l’énergie mécanique E m de A.
2 2
1 dr dϕ Gm1m2
A Em = µ + r 2 −
2 dt dt r2
2
1 dr d 2ϕ Gm1m2
B Em = µ + r 2 2 −
2 dt dt r
2 2
1 dr dϕ Gm1m2
C Em = µ + r 2 −
2 dt dt r
2
1 dr d 2ϕ Gm1m2
D Em = µ + r 2 2 +
2 dt dt r2
104
chapitre 3 : Mécanique énoncés
• Question 4
dr
Donner l’expression de l’énergie cinétiqueE c de A en fonction de r(ϕ ), , µ et Lz
→ dϕ
la composante sur l’axe C, ez du moment cinétique de A en C.
µL
µ Lz 2 1 d 2r µL
µ Lz 2 1 d 2r
A Ec = 2
1+ B Ec = 1+ 2
2r r dϕ2 2
2r r dϕ2
2
Lz 2 2
1 dr µ Lz 2 1 dr
C Ec = 1 + 2 D Ec = 1 + 2
2µr 2 r dϕ 2r 2 r dϕ
• Question 5
1
En introduisant la fonction u(ϕ ) = dans les expressions précédentes, on
r(ϕ )
d 2u 1
établit l’équation différentielle suivante : + u = . Expliciter p.
d ϕ2 p
µLz 2
µL Gm1m2 Lz 2
A p= + B p=
2Gm1m2 2E m µGm1m2
Lz 2 Gm1m2 Gm1m2
C p= + D p=
2µGm1m2 2E m 2E m
• Question 6
Le système à deux corps constitué par une sonde interplanétaire et la Terre,
que l’on assimile à des points matériels, est supposé isolé du reste de l’Univers.
La sonde, de masse m1 négligeable devant celle de la Terre, se confond avec le
point matériel fictif A précédemment étudié, tandis que la Terre se confond avec
le centre de masse C du système. Calculer la vitesse de libération vl de la sonde
dans ℜ* à une altitude de 400 km pour une masse m2 = 5, 98.1024 kg de la Terre,
supposée sphérique, de rayon RT = 6 470 km.
A . −1
vl = 10, 8 km.s B vl = 341 km.s−1
105
énoncés
> QCM 6 Satellite
• Question 1
→ →
On désigne par ℜG T , ex 0 , e→y 0 , ez 0 un référentiel dont l’origine coïncide avec
le centre T de la Terre et dont les axes sont dirigés vers trois étoiles fixes de
la sphère céleste. Dans ce référentiel que l’on suppose galiléen, la Terre est
animée d’un mouvement de rotation uniforme de vecteur vitesse de rotation
→ →
Ω = Ω.ez0 . La Terre, de masse M, est supposée sphérique de rayon R et parfai-
tement homogène.
Un satellite de masse m, supposé ponctuel et exclusivement soumis à la force de
gravitation de la Terre, est placé sur une orbite circulaire à une altitude h.
L’application du théorème du moment cinétique au satellite en T dans ℜG montre
que sa trajectoire dans ℜG :
• Question 2
Calculer la vitesse v0 du satellite sur sa trajectoire dans ℜG en fonction de son
altitude h. On désigne par G la constante de gravitation universelle.
M M MG MG
A v0 = G B v0 = G C v0 = D v0 =
R+h h R+h h
• Question 3
Calculer la période de révolution T0 du mouvement du satellite en fonction de
son altitude h.
MG ( R + h)3
A T0 = 2π B T0 = 2π
( R + h)3 MG
C T0 = 2π
MG
D T0 = 2π
( R + h)3
R+h MG
106
chapitre 3 : Mécanique énoncés
• Question 4
Calculer l’énergie mécanique E mt du satellite sur sa trajectoire dans ℜG.
mM
mMG mM
mMG
A E mt = B E mt = −
R+h 2 ( R + h)
mM
mMG mM
mMG
C E mt = D E mt = −
2 ( R + h) R+h
• Question 5
Calculer l’énergie mécanique Ems du satellite lorsqu’il est immobile au sol en un
point M de la Terre situé à la latitude λ.
mM
mMG 1 mM
mMG 1
A E ms = − + mR2Ω2 sin2 λ B E ms = + mR2Ω2 cos λ
R 2 2R 2
mM
mMG 1 mM
mMG 1
C E ms = − + mR2Ω2 cos2 λ D E ms = + mR2Ω2 sin λ
R 2 2R 2
• Question 6
Exprimer l’énergie E sat qu’il est nécessaire de fournir au satellite pour le placer
sur son orbite.
MG h R2Ω2
A E sat = m 1 − + sin2 λ
2 R R + h 2
MG R R2Ω2
B E sat = m 1 + + sin2 λ
2R h 4
MG R + h R2Ω2
C E sat = m 1 − − cos λ
R R 2
MG h R2Ω2
D E sat = m 1 + − cos2 λ
2R R + h 2
107
corrigés
> QCM 1 Brouillard
• Question 1 : réponse D
Dans le référentiel du laboratoire, supposé fixe et galiléen, chaque gouttelette
est soumise à trois forces :
→ → 4 →
• son poids : P = m g = πR3ρh g
3
• la poussée d’Archimède, égale à l’opposé du poids du volume d’air déplacé
→ 4 →
par la gouttelette : FA = − πR3ρa g
3
→ →
• la force de frottement visqueux : f = −6πηR v
→
4 3 → 4 3 → → 4 dv
πR ρh g − πR ρa g − 6πηR v = πR3ρh
3 3 3 dt
→
dv 9 η v → ρ →
=− 2
+ 1 − a g
dt 2 ρh R ρh
→
Attention : g = −g. e→
z
2 ρh R2
En posant τ = , on obtient finalement :
9 η
dvz 1 ρ
+ vz = g a − 1
dt τ ρh
108
chapitre 3 : Mécanique corrigés
Cette équation différentielle linéaire du 1er ordre en vz, avec 2nd membre
constant, admet pour solution :
vz (t ) = vz,1(t ) + vz,2
avec :
t
−
• vz,1(t ) = A.e τ solution de l’équation différentielle sans second membre ;
2R 2
• vz,2 = C ste =
9η
(ρa − ρh ) g solution particulière de l’équation avec second
membre.
t
− 2R 2
Donc : vz (t ) = A.e τ +
9η
(ρa − ρh ) g
La constante d’intégration A est déterminée à l’aide de la condition initiale :
2R 2 2R 2
vz (0) = 0 = A +
9η
(ρa − ρh ) g d’où A=− (ρa − ρh ) g .
9η
t
→ 2R 2 − →
Finalement : v (t ) = −
9η
(ρh − ρa ) g 1 − e τ . ez
→ 2 ρ hR 2 2 R2
v (t ) est bien de la forme proposée avec τ = et v0 = ( ρ h − ρ a ) g.
9 η 9η
> Réponse D
kg.m −3 .[m ]
2
109
corrigés
• Question 2 : réponse A
L’expression de v0 a été établie à la question précédente :
2R 2
v0 = ( ρ h − ρa ) g > Réponse A
9η
Vérifions que cette expression est bien homogène à une vitesse.
2R 2 [m ]2 . kg.m
.m −3 . m.s −2 [kg ].[m ]2 [m ]
(ρh − ρa ) g s’exprime en : = = .
9η . −2
N.s.m [N].[s]3 [s]
• Les quatre expressions proposées ayant la dimension d’une vitesse,
NON aucune ne peut être éliminée pour cause d’inhomogénéité.
• Le mouvement des gouttelettes étant nécessairement vertical
descendant, v0 doit être positif. L’expression de la réponse C est
donc fausse.
• L’expression de la réponse D est également fausse, mais pour une
raison plus subtile : ρh et ρa, qui interviennent respectivement dans
le poids et la poussée d’Archimède, forces de sens contraires,
doivent forcément être associées par une différence, et non par
une somme !
• Question 3 : réponse C
D’après l’expression de v0 établie à la question 1 :
• Question 4 : réponse B
Condensateur plan idéal
Un condensateur plan idéal est constitué de deux armatures planes
parallèles, de dimensions grandes devant la distance qui les sépare, ce qui
permet de négliger les effets de bord. Dans ce cas :
110
chapitre 3 : Mécanique corrigés
→ →
Ici, d’après l’énoncé : E = − E. ez et V = V ( z ).
→ dV
Par conséquent, la relation E = − gradV se réduit à E =
dz
et puisque E est uniforme :
V1 − V2 U
E= = d’où : U= E
Ed . > Réponse B
z1 − z2 d
L’analyse dimensionnelle s’avère particulièrement payante dans cette question :
• l’unité du potentiel et de la tension est le Volt ;
• l’unité du champ électrique est le Volt.mètre-1. Il est possible de la retrou-
→
ver à l’aide de la relation E = − gradV dans laquelle les coordonnées du
vecteur gradient sont toujours des dérivées par rapport aux coordonnées
d’espace (donc : mètre−1).
La réponse B est la seule qui propose une expression qui respecte les
dimensions. Toutes les autres doivent être éliminées.
• Question 5 : réponse A
→
En présence du champ électrique E , chaque gouttelette est maintenant
soumise à quatre forces :
→ 4 →
• son poids : mg = πR3ρh g
P = mg
3
→ 4 →
• la poussée d’Archimède : FA = − πR3ρa g
3
→ →
• la force de frottement visqueux : f = −6πηR v
→ →
• La force électrique : Fe = − q E
Le principe fondamental de la statique appliqué à la gouttelette s’écrit :
4 3 → 4 3 → → → →
πR ρh g − πR ρa g − 6πηR v −qE = 0
3 3 →
0
et en projection sur l’axe Oz :
4 3
− πR (ρh − ρa ) g + qE = 0
3
4πR3 (ρh − ρa ) g
gd
soit : q=
3U
( ) × (1,3.10 )
3
4 × 3,14 × 1,1
13 10−6
3.10 3
− 1, 3 × 9, 81 × 2.1
100−2
q=
3 × 3200
q = 4, 8.10−19 C > Réponse A
111
corrigés
Toutes les valeurs de q proposées représentant des multiples de
NON la charge élémentaire e = 1, 6.10 −19 C, aucune réponse ne peut être
écartée.
d 2x qE
dt 2 (t ) = m
2
d y
2 (t ) = 0
dt
d2z
2 (t ) = 0
dt
112
chapitre 3 : Mécanique corrigés
→ →
Compte tenu des conditions initiales M (t = 0) = O et v (t = 0) = v0 . ez , on
obtient par deux intégrations successives les coordonnées du vecteur vitesse
et du vecteur position à un instant t quelconque :
dx qE
dt (t ) = m t qE 2
x(t ) = 2m t
dy
(t ) = 0 et y(t ) = 0
dt z(t ) = v t
dz 0
dt (t ) = v0
→ →
La trajectoire de l’électron est donc située dans le plan O,, ex , ez . Elle est
parabolique, et son équation cartésienne est obtenue en substituant le
temps des expressions de x(t) et z(t) :
z qE
t= donc x( z ) = z2
v0 2mv02
L’abscisse xe de l’électron sur l’écran vaut alors :
qE −1, 6.10−19 × 10
xe = x( z0 ) = z2=
2 0
× 0,12 = −3, 5.1
100−2 m
2mv0 2 × 9,1.10−31 × 500 0002
xe = − 3, 5 cm > Réponse C
xe
113
corrigés
• Question 2 : réponse D
Dans le référentiel du laboratoire ℜ, supposé galiléen, l’électron est soumis
à deux forces :
→ →
• son poids : P = mg
vx 0 −qBvz
→ → →
• la force magnétique : Fm = q v ∧ B = q vy ∧ B = 0
v 0 qBvx
z
→ →
en particulier, à l’instant initial : Fm (t = 0) = −qBv0 . ex force orientée dans
le sens des x positifs.
Numériquement :
mg = 8, 9.10−30 N
P = mg
et Bv0 = 1, 6.10−19 × 10−5
Fm (t = 0) = q Bv −5
× 500 000 = 8.1
100−19 N
On pourra donc négliger l’action du poids.
Le principe fondamental de la dynamique appliqué à l’électron s’écrit :
→
∑ F = m a→
dvx
dt
−qBvz
dvy
0 = m
dt
qBvx
dvz
dt
→
Compte tenu de la direction de v0 , la trajectoire de l’électron est située dans
→ . On obtient alors le système d’équations différentielles :
le plan O,→
ex , ez
dvx qB
dt = − m vz (1)
dvz = qB v (2)
dt m
x
114
chapitre 3 : Mécanique corrigés
d (2)
• À l’aide des équations et (1), on obtient :
dt
2
d 2vz qB dvx qB
= = − vz
dt 2 m dt m
de solutions :
qB
vx (t ) = A.c
A.cos
os −
m
t + ϕ
v (t ) = D.c qB
D.cos
os − t + ψ
z m
vx (t = 0) = A.cos
.cos ϕ = 0 (5)
vz (t = 0) = D.cos ψ = v0 (6)
• les deux autres sont déduites des relations (1) et (2) :
dvx qB qB
dt (t ) = A m .sin
.sin −
m
t + ϕ
dv
z (t ) = D qB qB
.sin
.s in − t + ψ
dt m m
115
corrigés
dvx qB qB qB
dt (t = 0) = A m .sin
.sin ϕ = −
m
vz (t = 0) = −
m
v0 (7)
d’où
dvz (t = 0) = D q
qBB
.sin ψ =
qB
vx (t = 0) = 0 (8)
dt m m
qB
vx (t ) = v0 .sin
.sin − t
m
(9)
donc :
v (t ) = v .cos qB
0 .cos − t (1
10)
z m
mv0 qB
x(t ) = cos −
cos
t − 1
(11)
qB m
et par intégration :
z(t ) = − mv0 qB
sin − t (12)
qB m
mv0
2
mv0
2
x écran
2
x − q B + z = q B (13)
B
> Réponse D
116
chapitre 3 : Mécanique corrigés
Base de Frénet
Si un point matériel se déplace le long d’une trajectoire (C ) imposée
(exemple : un coureur cycliste lors d’une étape du Tour de France), la
donnée d’une seule coordonnée suffit pour le situer sans équivoque : son
abscisse curviligne s (USI : m), appelée encore coordonnée de Frénet,
qui représente la longueur de l’arc M
0 M , c’est-à-dire la distance parcou-
rue depuis l’origine M0 de la trajectoire.
Le mouvement d’un tel point peut être décrit à l’aide de la base de Frénet
→ →
uT , uN , qui est orthonormée et ne comporte que deux vecteurs :
→
• le vecteur uT est tangent à (C ) en M et uT v
orienté dans le sens du mouvement ; M
→
• le vecteur uN est normal à (C ) en M et uN
orienté dans le sens convexe → concave
de la courbe. r
Dans la base de Frénet : M0 C
→ → ds
v = v.uT avec v=
dt
dv
→ → → aT = dt : accélération tangentielle
et a = aT .uT + aN .uN avec 2
a = v : accélération normale
N
R
→
R est le rayon de courbure de la trajectoire, défini par MC = R. uN . C est
le centre de courbure, toujours placé du côté concave de (C ).
→
Ici, l’électron n’est soumis qu’à la force magnétique Fm . Cette force, tou-
→
jours orthogonale au vecteur vitesse v , ne travaille pas. Par conséquent, en
→
vertu du théorème de l’énergie cinétique, la norme de v reste constamment
égale à v0. →
Par ailleurs, Fm étant orthogonale à la trajectoire :
Fm = q Bv = q Bv
B 0
117
corrigés
→
Enfin, Fm étant orthogonale à la trajectoire, il en est de même, conformé-
→
ment au PFD, du vecteur accélération a :
→
→ → Fm B 0 v02
q Bv mv0
a = aN = = = d’où R=
m m R qB
• Question 3 : réponse A
L’abscisse xm de l’électron sur l’écran est obtenue à l’aide de l’équation (13)
de la trajectoire circulaire, établie à la question précédente :
2 2
mv0 2
mv0
x − q B + z = q B (13)
2 2
mv0 2
mv0
Pour z = z0, x = xm : xm − q B + z0 = q B
2
mv0 mv0 2 2 2 2 2
xm = − − z0 = R − R − z0 = 0, 284 − 0, 284 − 0, 1
qB q B
• Question 4 : réponse B
Si l’électron est en mouvement rectiligne uniforme, son vecteur vitesse est
→ →
constamment égal à : v (t ) = v0 . ez
→ →
et la force magnétique est constamment égale à : Fm (t ) = −qBv0 . ex
Par ailleurs, les forces électrique et magnétique se compensent à chaque
→ → → → → → →
instant : Fe + Fm = 0 , Fe = − Fm , donc Fe = Fm , soit q E = q B
Bv0
E 103
B= = = 2.10−3
−3
T = 2 mT > Réponse B
v0 500 000
118
chapitre 3 : Mécanique corrigés
Si B < 0, les deux forces sont orientées dans le sens des x négatifs et
NON ne peuvent pas se compenser. Les réponses C et D doivent donc être
éliminées.
• Question 5 : réponse D
Le principe fondamental de la dynamique appliqué à l’électron s’écrit :
→ → →
Fe + Fm = m a
dvx
dt
−qBvz qE
dvy
0 + 0 = m
dt
qBvx 0
dvz
dt
dvx qB qE
dt = − m vz + m (14)
dvz = qB v (15)
dt m
x
d (14)
Des équations et (15), il résulte que :
dt
2
d 2vx qB dvz qB
=− = − vx
dt 2 m dt m
d 2x
+ ωc2x = a (16)
dt 2
119
corrigés
La constante a peut être déterminée par l’étude de l’instant initial :
• x(t = 0) = 0
• et d’après l’équation (14) :
d 2x q
(t = 0) = ( E − Bv0 )
Bv
dt 2 m
q
donc : a= ( E − BBvv 0 ) > Réponse D
m
• Question 6 : réponse B
2E
Avec B = , l’équation différentielle (16) s’écrit en définitive :
v0
d 2x q qE
+ ωc2x = ( E − Bv0 ) = −
Bv
dt 2 m m
Elle s’intègre en :
mE
x(t ) = K .cos (ωct + χ ) −
qB 2
solution de l ′équation
sans second membre solution
particulière
mE
soit : K = et χ = 0.
qB2
mE
Finalement : x (t ) = cos ( ω ct ) − 1 > Réponse B
qB 2
120
chapitre 3 : Mécanique corrigés
g
Le mouvement est périodique de pulsation ω 0 = et de période
2π .
T0 = = 2π
ω0 g
gT02 9, 8 × 12
Donc : = 2
= = 0,248
248 m > Réponse D
4π 4 × (3,14)2
121
corrigés
• Question 2 : réponse A
Accélération d’entraînement du point P
→
→ d 2OO ′ dω → →
ae ( P ) = 2
+ ∧ O ′ P + ω ∧ ω ∧ O ′P
dt ℜ dt
→
où ω désigne le vecteur rotation instantanée du référentiel ℜ’ par rap-
port au référentiel ℜ.
→ → →
Dans ce problème, et dans la base cylindrique er , eθ , ez , la force d’inertie
→
d’entraînement Fie qui s’applique au point P dans le référentiel ℜ’ est :
→
−ma.sin θ
→ →
Fie = −m a = −ma. ex = −ma.cos θ
0
→ →
Le moment O′ Fie par rapport au point O’ de la force d’inertie d’entraîne-
→
ment Fie qui s’applique au point P dans le référentiel ℜ’ est :
−ma.sin θ 0
→ → → →
= - ma.cos q.
MO′ Fie = O ′P ∧ Fie = 0 ∧ −ma.cos θ = 0
q ez
0 0 −ma.cosθ
a
> Réponse A
• Question 3 : réponse D
Accélération de Coriolis du point P
→ → dO ′P
ac ( P ) = 2 ω ∧
dt ℜ′
→
où ω désigne le vecteur rotation instantanée du référentiel ℜ’ par
rapport au référentiel ℜ.
122
chapitre 3 : Mécanique corrigés
→ → → →
Donc : ω= 0 et ac ( P ) = 0 .
→ → → → →
Dans ce problème : Fic = 0 donc O′ Fic = 0
> Réponse D
• Question 4 : réponse D
→ → →
On conserve dans cette question la base cylindrique er , eθ , ez comme base
de travail.
Dans le référentiel ℜ’, non galiléen, la masse m est soumise à trois forces :
mg.cos θ
→ →
• son poids : P= m
mgg = −mg.sin θ
0
→ −T
• la tension du fil : T = 0
0
123
corrigés
→
−ma.sin θ
• la force d’inertie d’entraînement : Fie = −ma.cos θ d’après la question 2
0
• la force d’inertie de Coriolis est nulle d’après la question 3.
Les moments par rapport au point O′ de ces forces dans le référentiel ℜ ′ sont :
mg.cos θ 0
→ → →
• pour le poids : O′ P = O′ P ∧ P = 0 ∧ −mg.sin θ = 0
0 0 −m g.sin θ
−T 0
→ → →
• pour la tension du fil, force centrale : T = O′ P ∧ T = 0 ∧ 0 = 0
O′
0 0 0
0
→ →
• pour la force d’inertie d’entraînement : O′ Fie = 0
d’après
−ma.cosθ
a
la question 2.
Enfin, le moment cinétique du point matériel P appliqué en O′ dans ℜ′ vaut :
0
0
→ dO ′ P dθ dθ →
LO′ = O ′P ∧ m = 0 ∧ m = 0 = m2 .e
dt ℜ ′ d t dt z
0
0 m2 dθ
dt
Le théorème du moment cinétique appliqué en O′ dans ℜ′ au point matériel
L→ → →
d
P s’écrit : O′ = ∑ F
O′
dt
ℜ′
d 2 dθ
→ → → → → → →
dt m dt . ez = O′ P + O′ P + O′ Fie
ℜ′
0 0 0 0
0 = 0 + 0 + 0
2 −m g.si
siin θ 0 −m.cos
.cos θ
2 d θ
m
dt 2
124
chapitre 3 : Mécanique corrigés
d 2θ g a
= − .sin θ − .cos θ > Réponse D
dt 2
• Question 5 : réponse A
dθ d 2θ
À l’équilibre du pendule dans ℜ′: =0 donc = 0.
dt dt 2
• Question 6 : réponse B
La difficulté de cette question réside dans la confusion possible entre petits
mouvements autour de la position d’équilibre θ0, et petits mouvements
autour de la position verticale.
u = θ − θ0 soit encore θ = θ0 + u.
Dès lors :
sin sin (θ0 + u) = sin
n θ = sin sin θ0 ..co
cos u + ccos
cos os θ0 .sin u
cos (θ0 + u) = cos
coss θ = cos cos θ0 ..co
oss u − sin
sin θ0 ..si
sin u
125
corrigés
Dans l’approximation des petits mouvements autour de la position
d’équilibre θ0 :
sin u ≈ u
u≈0 et à l’ordre 1 :
cos u ≈ 1
d’où les expressions approchées de sin θ et cosθ :
sin
n θ ≈ sin
sin θ0 + u.cos sin θ0 + (θ − θ0 ) ..cos θ0
.cos θ0 = sin
coss θ ≈ cos .sin θ0 = cos θ0 − (θ − θ0 ) ..si
cos θ0 − u.sin sin θ0
sin
d 2θ g a
= − sin θ0 + (θ − θ0 ) . cos θ0 − cos θ0 − (θ − θ0 ) .sin θ0
dt 2
d 2θ g a g a
+ .cos θ0 − .sin θ0 θ = − [sin θ0 − θ0 . cos θ0 ] − [ccos
os θ0 + θ0 .sin θ0 ]
dt 2
g a
La pulsation s’écrit donc : ω = .cos θ0 − .sin θ0
.sin
a
D’après la question précédente : θ0 = − arctan
g
1 1 g
cos θ0 = 2
=
2
=
1 + tan θ0 a a + g2
2
1+ 2
g
d’où :
g2 a
sin cos2 θ0 = − 1 − 2
n θ0 = − 1 − cos =−
a + g2 a + g2
2
a2 + g 2 a2 + g 2 2π
ω= = et T = = 2π
a2 + g 2 ω a2 + g 2
> Réponse B
126
chapitre 3 : Mécanique corrigés
127
corrigés
Nous opterons pour le théorème de l’énergie cinétique, appliqué au mobile
entre les points H et P :
1 1 → → →
2
mvP 2 − mvH 2 =
2
∑W HP F = WHP P + WHP R
0
1 →
mvP 2 = P .HP = −mg.→
ey .HP = −mg ( yP − yH )
2
= mg ( yH − yP ) = mg h − (1 − cco
os θ)
• Question 2 : réponse D
• Le théorème de l’énergie cinétique et le théorème de l’énergie mécanique
→
font tous deux disparaître la réaction R, parce qu’elle ne travaille pas.
• Le théorème du moment cinétique appliqué en C fait également disparaître
→
R, mais pour une autre raison : cette force est centrale.
Cette question ne peut donc être résolue qu’à l’aide du PFD, qui restera
toujours l’expression la plus porteuse d’information.
128
chapitre 3 : Mécanique corrigés
0
→
Par ailleurs, dans la même base le vecteur vitesse s’écrit : v = dθ
dθ dt
et sa norme vaut : v= (3)
dt
• Question 3 : réponse A
Pour atteindre le point A, le mobile doit évidemment être lâché d’une
NON altitude supérieure ou égale à celle de A, qui vaut 2: cela invalide
immédiatement les réponses C et D.
Par ailleurs, la liaison entre le mobile et le rail est unilatérale : cela signifie
que le rail n’est pourvu d’aucun dispositif de type mâchoire, permettant de
retenir le mobile. Le risque est donc le décrochement : le mobile ne par-
viendra en A que s’il n’a pas décroché avant d’y parvenir.
129
corrigés
Condition de non-décrochement
La condition de non-décrochement n’est pas v ≠ 0 mais :
R≠0 ou plus exactement ici R > 0.
• Question 4 : réponse C
L’expression de la norme R de la réaction exercée par le rail sur le point P a
mg
été établie à la question (2) : R = (2h − 2 + 3. cos θ)
mg
Au point I, où θ = 0, la réaction s’écrit : RI =
(2h + )
et, dans les conditions de la question précédente (h = hm) :
RI = 6m
mg > Réponse C
• Question 5 : réponse B
La relation établie à la question 1 donne l’expression de la norme de la vi-
tesse du mobile au point P après avoir été lâché sans vitesse initiale depuis
une hauteur h :
130
chapitre 3 : Mécanique corrigés
• Question 6 : réponse C
À l’instant où le mobile quitte le rail au point A, son vecteur vitesse est hori-
zontal et vaut, d’après la question précédente :
→ →
vA = − g . ex
Le mouvement ultérieur est celui d’une chute libre, avec vitesse initiale,
depuis une hauteur 2.
Le PFD, appliqué lors de la chute au mobile soumis à son seul poids, s’écrit :
→ →
ma = mg
soit, en projection sur les deux axes Ox et Oy du plan vertical de la trajectoire :
d 2x
dt 2 = 0
2
d y = −g
dt 2
y( x ) = −
( xC − x)2 + 2
2
La trajectoire est donc une branche de parabole convexe de sommet A. Elle
coupe l’axe Ox au point d’abscisse x0 tel que y = 0, d’où :
x0 = xC − 2 > Réponse C
131
corrigés
• Rappelons que la trajectoire d’une chute libre n’est verticale qu’en
NON l’absence de composante horizontale de la vitesse initiale. Dans
→ →
tous les autres cas, elle est parabolique. Ici, vA . ex ≠ 0, donc la
réponse A est impossible.
• Par ailleurs, l’origine du mouvement parabolique étant en A
d’abscisse xC, les expressions B et D, qui ne font pas intervenir xC,
doivent être éliminées.
m2 m2 → →
CA1 = A2 A1 = r et d 2C
CA
A1 m2 d 2 r (3)
m1 + m2 m1 + m2 =
dt 2 m1 + m2 dt 2
En reportant (2) et (3) dans (1), on obtient :
→ →
m1m2 d 2 r Gm1m2 r →
= − = Fg
m1 + m2 dt 2 →3
r
132
chapitre 3 : Mécanique corrigés
• Question 2 : réponses A et D
→
Donc, le moment cinétique LC de A en C est conservé : la réponse D est
bonne.
> Réponses A et D
133
corrigés
• Question 3 : réponse C
En coordonnées polaires (r, ϕ) :
r,ϕ
• l’énergie cinétique du point A s’écrit :
2 2
1 1 1 dr dϕ
Ec = µv2 = µ (vr 2 + vϕ2 ) = µ + r2
2 2 2 dt dt
• Question 4 : réponse C
L’expression de l’énergie cinétique a été établie à la question précédente :
2 2
1 dr dϕ
Ec = µ + r 2
2 dt dt
dr dr d ϕ
Or : =
dt d ϕ dt
2 2
1 dr d ϕ µr 2 d ϕ 2 1 dr
2 2
dϕ
d’où : Ec = µ + r 2 = 1 + 2 (4)
2 d ϕ dt dt 2 dt r d ϕ
134
chapitre 3 : Mécanique corrigés
→ → → dϕ
et sa composante sur l’axe Cz vaut : Lz = LC .ez = µr 2 (5)
dt
En reportant (5) dans (4), on obtient :
2
L z2 1 dr
Ec = 1 + 2 > Réponse C
2mr2 r d j
d 2r
NON • La dérivée seconde d ϕ2
ne peut pas apparaître dans l’expression
135
corrigés
• Question 5 : réponse B
1 1
En utilisant le changement de variable u = équivalent à r = , on peut
r u
écrire :
dr dr du 1 du
= =− 2
d ϕ du d ϕ u dϕ
dE m L 2 du d ϕ du d 2u d ϕ du d ϕ
= 0 = z 2u +2 − Gm1m2
dt 2µ d ϕ dt d ϕ d ϕ2 dt dϕ d
dtt
Lz 2 d 2u
u + − Gm1m2 = 0
µ d ϕ2
d 2u Gm1m2 1
d’où l’équation différentielle recherchée : +u= =
d ϕ2 Lz 2 p
Lz 2
Finalement : p= > Réponse B
µGm1m2
• Question 6 : réponse A
La vitesse de libération est la vitesse qui confère à la sonde une énergie
mécanique nulle, lui permettant d’atteindre l’infini avec une vitesse nulle :
1 Gm1m2
E m = µvl2 − =0
2 RT + h
2Gm1m2 2Gm1m2 2Gm2
d’où : vl = ≈ =
µ ( RT + h) m1 ( RT + h) ( RT + h)
136
chapitre 3 : Mécanique corrigés
6, 67.10−11 × 5, 98
2 × 6, 1024
98.1
vl = = 10 800 m.s−1 = 10, 8 km.s
. −1
6 870 000
> Réponse A
→
Donc, le moment cinétique LT du satellite en T est conservé, ce qui signifie
que la trajectoire du satellite est inscrite dans un plan contenant le centre
→
T de la Terre, le rayon vecteur et Fg . > Réponse A
• Question 2 : réponse C
→
L’orbite du satellite étant circulaire, la force Fg est normale au déplace-
ment. En vertu du PFD, l’accélération est donc également normale, et vaut
v02
, où ρ désigne le rayon de courbure de la trajectoire, égal ici au rayon de
ρ
l’orbite circulaire. Le PFD s’écrit donc scalairement :
GmM v02 MG
Fg = =m d’où v0 = > Réponse C
( R + h)
2
R+h R+h
• Question 3 : réponse D
MG
Sur son orbite, le satellite garde une vitesse constante, égale à : v0 = .
R+h
Pendant une période de révolution T0 , il parcourt la distance d = 2π ( R + h),
d’où :
137
corrigés
2π ( R + h) 2π ( R + h) ( R + h)3
v0 = , soit T0 = = 2π
T0 v0 MG
> Réponse D
• Question 4 : réponse B
L’énergie mécanique du satellite sur sa trajectoire vaut :
1 mM
mMG mM
mMG mM
mMG mM
mMG
E mt =E ct +E pt = mv02 − = − = −
2 R + h 2 ( R + h) R + h 2 ( R + h)
> Réponse B
Le satellite est engagé dans une trajectoire fermée. Il est donc lié
NON à la Terre,
Terre et son énergie mécanique est strictement négative : les
réponses A et C sont donc impossibles.
• Question 5 : réponse C
Au sol, le satellite décrit autour de l’axe des pôles un cercle de rayon
r = R.cos
R λ, à la vitesse angulaire Ω, et à la vitesse : vs = rΩ
r Ω = RΩ.cos λ.
Son énergie mécanique vaut donc :
1 mM
mMG mM
mMG 1
E ms =E cs +E ps = mvs2 - =- + mR2Ω2 .cos2 l
2 R R 2
> Réponse C
• Question 6 : réponse D
mM
mMG mMG
mM 1
Esat =Emt −Ems = − − − + mR2Ω2.cos2 λ
2 ( R + h) R 2
1 1 R2Ω2
Esat = m M
MG
G − − .cos2 λ
R 2 ( R + h) 2
MG ( R + h) + h R2Ω2
Esat = m − .cos2 λ
2R ( R + h) 2
MG h R 2Ω 2
Esat = m 1+ − .cos2 λ
2 R ( R + h) 2
> Réponse D
138
chapitre 4
Thermodynamique
énoncés corrigés
139
énoncés
> QCM 1 Immersion d’une cloche
• Question 1
Une cloche cylindrique de masse m, dont l’épaisseur des parois est négligeable,
est renversée puis plongée verticalement dans une cuve remplie d’eau. On
désigne respectivement par S et H0 la section et la hauteur du cylindre, par ρ la
masse volumique de l’eau et par p0 la pression atmosphérique extérieure.
La cloche s’enfonce dans le liquide en emprisonnant un volume d’air initial égal à
son volume intérieur (cf. figure ci-dessous). La répartition de la masse de la cloche
est telle que, dans son état d’équilibre final, elle flotte en restant verticale.
air S
p0 air
H0
h eau
H
mg m mg
A h= H0 B h= + H0
mg + p0 S ρS mg + p0 S
m mg + p0 S m
C h = H0 − D h= H0 −
ρS mg ρS
• Question 2
Exprimer le volume V1 de l’air emprisonné dans la cloche.
p0 S 2 mg + p0 S
A V1 = H0 B V1 = H0
mg + p0 S p0 S 2
p0 S 2 mg
C V1 = H0 D V1 = H0
mg p0 S 2
140
chapitre 4 : Thermodynamique énoncés
• Question 3
Calculer la pression p1 de l’air dans la cloche.
A p1 = p0 + ρgh B p1 = p0 + ρgH0
mg
C p1 = ρg ( H0 − h) D p1 = p0 +
S
• Question 4
Une vanne située dans la partie supérieure de la cloche permet d’évacuer une
quantité d’air suffisante pour que la cloche s’enfonce jusqu’à ce que la base du
cylindre affleure juste la surface de l’eau dans la cuve. Calculer la pression p2 de
l’air dans la cloche.
mg
A p2 = p0 + ρgH0 B p2 = p0 +
S
mg
C p2 = p0 + 2ρgH0 D p2 =
S
• Question 5
Calculer le volume V2 de l’air dans la cloche.
m 2m
A V2 = B V2 =
ρ ρ
p0 S 2 mg + p0 S
C V2 = H0 D V2 = H0
mg p0 S 2
• Question 6
La cloche vide est maintenant déposée à l’endroit sur l’eau et elle est remplie
d’un liquide de masse volumique ρ0 > ρ. Quel est le volume maximal VM de
liquide que l’on peut mettre dans la cloche avant qu’elle coule ?
ρ0 SH0 − m ρ0
A VM = B VM = SH
SH0
ρ ρ
ρSH0 − m ρ
C VM = D VM = SH
SH0
ρ0 ρ0
141
énoncés
> QCM 2 Détentes d’un gaz parfait
• Question 1
Une enceinte cylindrique fermée par un piston, mobile sans frottement (figure
ci-dessous), contient 500 g d’hélium gazeux, monoatomique, de masse molaire
M = 4 g.mol−1. Dans l’état (1) initial, le volume de l’enceinte est V1 = 100 L, et le
gaz, supposé parfait, est à la température T1 = 600 K. On rappelle que l’énergie
interne de n moles de gaz parfait monoatomique à la température T s’écrit
3
U = nRT où R ≈ 8, 31 J.mol −1.K −1 désigne la constante des gaz parfaits.
2
He
A cv = 1, 38 .K −1.kg −1
38 kJ.K B cv = 2, 91 .K −1.kg −1
91 kJ.K
C cv = 3, 12 .K −1.kg −1
12 kJ.K D cv = 5, 19 .K −1.kg −1
19 kJ.K
• Question 2
Par déplacement du piston, le gaz subit une détente isotherme, supposée
réversible, qui le conduit à l’état (2) caractérisé par un volume V2 = 250 L.
Calculer la pression p2 du gaz dans l’état (2).
A p2 = 2, 49 106 Pa
49.1 B p2 = 2, 49 103 Pa
49.1
C p2 = 9, 97 106 Pa
97.1 D p2 = 9, 97 103 Pa
97.1
• Question 3
Quel est le travail W1,2 reçu par le gaz au cours de cette évolution isotherme ?
142
chapitre 4 : Thermodynamique énoncés
• Question 4
On envisage une nouvelle évolution réversible, constituée d’une détente
adiabatique entre l’état (1) et un état intermédiaire (3) de volume V3 = V2, suivie
d’un chauffage isochore entre l’état (3) et l’état final (2), défini précédemment.
Déterminer la température T3 de l’état intermédiaire.
A T3 = 326 K B T3 = 416 K
C T3 = 866 K D T3 = 1 105 K
• Question 5
Calculer le travail W1,3,2 reçu par le gaz au cours des évolutions successives
(1) → (3) → (2).
• Question 6
Déterminer la variation d’entropie ∆S du gaz entre l’état (1) et l’état (2) :
A ∆ = −3 807 J.K −1
∆S B ∆ = −952 J.K −1
∆S
C ∆ = 952 J.K −1
∆S ∆ = 0 J.K −1
D ∆S
piVi − p f V f
A ∆U = B ∆U = 0
nγ
p f V f − piVi p f V f − piVi
C ∆U = D ∆U =
nR γ −1
143
énoncés
• Question 2
Un récipient cylindrique horizontal muni d’un piston mobile p qui peut coulisser
sans frottement le long du cylindre est séparé en deux compartiments A et B par
une paroi fixe p0. L’ensemble constitué par le cylindre, le piston et les parois est
adiabatique. Sur la face externe du piston s’exerce la pression atmosphérique
p0 que l’on suppose uniforme et constante.
Dans la situation initiale, le compartiment A de volume VA contient n moles d’un
gaz parfait à la pression p0, le compartiment B, de volume VB, est vide (pression
négligeable).
p p0
p0 A B
On perce dans la paroi fixe P0 un orifice suffisamment petit pour que le piston se
déplace infiniment lentement. On suppose, dans un premier temps, que VB est
suffisamment petit pour que dans l’état d’équilibre final le piston n’arrive pas en
butée sur P0. Calculer le volume ∆V balayé par le piston lors de l’évolution du
gaz vers l’état d’équilibre final caractérisé par le volume final Vf1 de l’ensemble
des deux compartiments.
A ∆V
V = VA + VB − V f 1 B ∆V
V = V f 1 − VA + VB
C ∆V
V = V f 1 + VA − VB D ∆V
V = V f 1 − VB
• Question 3
Calculer, en appliquant le premier principe de la thermodynamique, le volume
final Vf1 du gaz.
γ −1 γ −1
A V f 1 = VA + VB B V f 1 = VB + VA
γ γ
γ VB
C V f 1 = VB + VA D V f 1 = γVA +
γ −1 γ −1
144
chapitre 4 : Thermodynamique énoncés
• Question 4
Calculer la température finale Tf1 du gaz.
p0 γ −1 p0 γ −1
A Tf 1 = VB + VA B Tf 1 = VA + VB
nR γ nR γ
p0 γ p0 V
C Tf 1 = VB + VA D Tf 1 = γVA + B
γV
nR γ −1 nR γ − 1
• Question 5
Calculer la variation d’entropie ∆S1 du gaz.
A ∆S
∆S1 = nγR
γR ln 1 +
( γ − 1) VB B ∆S1 =
∆S
nγR
ln 1 +
( γ − 1) VB
γV
VA γ −1 γV
VA
nγR VA
γV nR VA
γV
C ∆S1 =
∆S ln 1 + D ∆S1 =
∆S ln 1 +
γ −1 ( γ − 1) VB γ ( γ − 1) VB
• Question 6
On suppose maintenant que VB est suffisamment grand pour que dans l’état
d’équilibre final le piston soit en butée sur P0. Calculer la pression finale pf 2
du gaz.
VB VA
A p f 2 = γp0 B p f 2 = ( γ − 1) p0
VA VB
p0 VB VA
C pf 2 = D p f 2 = γp0
γ VA VB
• Question 7
Calculer la température finale Tf 2 du gaz.
A Tf 2 =
γp
p0VA
B Tf 2 =
( γ − 1) p0VA
nR nR
p0VA p0VB
C Tf 2 = D Tf 2 =
nγR n ( γ − 1) R
145
énoncés
> QCM 4 Mélange de deux gaz
• Question 1
Un récipient à parois adiabatiques est séparé en deux compartiments par une
paroi adiabatique. Dans l’état d’équilibre initial, chaque compartiment contient
un gaz parfait diatomique dont on notera respectivement cp et cv les capacités
thermiques molaires à pression et à volume constants, la constante des gaz
parfaits étant notée R. On désigne respectivement par n1, p1, T1 et n2, p2, T2
le nombre de moles, la pression et la température des gaz contenus dans les
compartiments (1) et (2) (figure ci-dessous).
n1 p1 T 1 n2 p2 T 2
(1) (2)
T1 + T2 n1T1 + n2T2
A Tf = B Tf =
n1 + n2 2
n1T1 + n2T2 T1 + T2
C Tf = D Tf =
n1 + n2 2
• Question 2
Exprimer la pression finale pf du mélange.
146
chapitre 4 : Thermodynamique énoncés
• Question 3
Exprimer les pressions finales pf 1 et pf 2 de chacun des gaz dans le mélange en
fonction de pf, n1 et n2.
n2 n1
A pf 1 = pf et pf 2 = pf
n1 + n2 n1 + n2
n1 n2
B pf 1 = pf et pf 2 = pf
n1 + n2 n1 + n2
n1n2 n1n2
C pf 1 = pf et p f 2 = pf
n1 + n2 n1 + n2
D pf 1 = pf et pf 2 = pf
• Question 4
Calculer la variation d’entropie ∆S(1) du système constitué par l’ensemble des
deux gaz parfaits en fonction de p1, p2, pf, T1, T2 et Tf lorsque n1 = n2 = 1.
Tf 2 p1p2
A ∆S
∆S(1) = cp ln + R ln + 2R ln 2
T1T2 pf 2
T1T2 pf 2
B ∆S
∆S(1) = cp ln + R ln + 2R ln 2
Tf 2 p1p2
T1T2 pp
C ∆S
∆S(1) = cp ln + R ln 1 22 − 2R ln 2
Tf 2 pf
Tf 2 p1p2
D ∆
∆S
S(1) = cp ln + R ln
T1T2 pf 2
• Question 5
Calculer la variation d’entropie ∆S(2) du système constitué par l’ensemble des
deux gaz parfaits lorsque T1 = T2 = T0, p1 = p2 = p0 et n1 = n2 = 1.
A ∆S(2) = 0 B ∆S
∆S(2) = −2R ln 2
C ∆S
∆S(2) = 2R ln 4 D ∆
∆S
S(2) = 2R ln 2
147
énoncés
• Question 6
Calculer la variation d’entropie ∆S(3) du système constitué par l’ensemble des
deux gaz parfaits lorsque T1 = T2 = T0 et p1 = p2 = p0, et lorsque les molécules qui
remplissent chaque compartiment sont identiques.
A ∆S
∆S(3) = 2R ln 2 B ∆S(3) = 0
C ∆S
∆S(3) = −2R ln 2 D ∆
∆S
S(3) = 2R ln 4
p
3
pM 4
2
5
pm 1
V
0 Vm VM
148
chapitre 4 : Thermodynamique énoncés
On donne :
VM
• le rapport volumétrique de compression : βv = = 17
Vm
A T2 = 910 K B T2 = 1 325 K
C T2 = 574 K D T2 = 1 591 K
• Question 2
Calculer la température T3 au point 3 du cycle.
A T3 = 798 K B T3 = 1 411 K
C T3 = 1 034 K D T3 = 1 201 K
• Question 3
Calculer la température T5 au point 5 du cycle.
A T5 = 712 K B T5 = 1 005 K
C T5 = 478 K D T5 = 882 K
• Question 4
Quelle est, en kJ.kg−1, la quantité de chaleur Qc reçue par un kg d’air au cours
de la phase de combustion entre les points 2 et 4 ?
149
énoncés
• Question 5
Quelle est, en kJ.kg−1, la quantité de chaleur Qf échangée avec le milieu extérieur
par un kg d’air entre les points 5 et 1 ?
• Question 6
En déduire, en kJ.kg−1, le travail W échangé avec le milieu extérieur par un kg
d’air au cours d’un cycle.
p
A
T(t)
B
D
Text C
V
0
150
chapitre 4 : Thermodynamique énoncés
• Question 1
Pour que la machine fonctionne en pompe à chaleur qui réchauffe la pièce,
• Question 2
δQ
L’efficacité thermique η(t) de la pompe est définie par le rapport η = − c , où
δW
δW est le travail total échangé au cours d’un cycle. Exprimer η(t).
Text T (t )
A η((t ) = B η((t ) =
T (t ) − Text Text
T (t ) − Text T (t )
C η((t ) = D η((t ) =
T (t ) T (t ) − Text
• Question 3
On suppose, dans un premier temps, que la pièce est thermiquement isolée de
l’extérieur et que sa température initiale est T (0) = T0 > Text. Calculer l’intervalle
de temps t1 pendant lequel la pompe à chaleur doit fonctionner, à puissance
mécanique constante, pour que la température de la pièce atteigne la valeur T1 > T0.
C T C T
A t1 = Text ln 1 B t1 = T1 − T0 − Text ln 1
P T0 P T0
C T C T
C t1 = T1 − T0 ln ext D t1 = T0 − T1 ln ext
P T1 P T0
151
énoncés
• Question 4
On suppose maintenant que la puissance P est directement fournie à une
résistance chauffante de capacité thermique négligeable et que la pièce est
initialement à la température T0. Calculer l’intervalle de temps t2 au bout duquel
la température de la pièce atteint la valeur T1.
C (T1 − T0 ) C (T1 + T0 )
2
A t2 = B t2 =
P (T1 + T0 ) P 2
C (T1 − T0 ) C
C t2 =
P 2
D t2 = (T1 − T0 )
P
• Question 5
On suppose maintenant que la pièce présente une fuite thermique. Lorsque sa
température est T (t), elle échange avec l’extérieur, pendant l’intervalle de temps
dt, une quantité de chaleur δQ = − kC [T (t ) − Text ] dt où k est une constante.
La pompe est arrêtée lorsque la température de la pièce vaut 295 K alors que
Text = 290 K. On constate qu’au bout de 3 heures la température de la pièce a
chuté de 3°C. Calculer la valeur de k.
A 10 −4 s −1
k = 17, 2.1 B 10 −5 s −1
k = 32, 4.1
C 10 −6 s −1
k = 84, 8.1 102 s −1
D k = 46, 8.1
• Question 6
Montrer que la température maximale Tmax qu’il est possible d’obtenir dans la
pièce en présence de la fuite thermique lorsque la pompe fonctionne et que le
régime permanent est établi se déduit de la relation :
2 P 2
A Tma x − 2 Text + Tmax + Text = 0
2kC
P
B Tex2 t − Text + Tmax = 0
kC
P
C Tma
2
x − Text + Text = 0
kC
2
P 3
D 2Text + Tmax − Text = 0
kC
152
corrigés
> QCM 1 Immersion d’une cloche
• Question 1 : réponse B
Résoudre cette question nécessite d’avoir recours successivement au
théorème d’Archimède, au PFD, à la loi des gaz parfaits et à celle de la
statique des fluides.
La définition du système est une étape cruciale du raisonnement. Nous
choisirons comme système {cloche + air emprisonné dans la cloche}. Il est
possible de faire un autre choix : {cloche + air + eau dans la cloche}. Le
choix conditionne l’écriture de la poussée d’Archimède et du PFD, sans
pour autant affecter le résultat final qui demeure inchangé.
Nous travaillerons avec un axe vertical ascendant Oz, d’origine O située à la
surface de l’eau dans la cuve.
z air S
p0 C air
H0
O B
h eau
H
153
corrigés
• L’air emprisonné dans la cloche, supposé parfait, subit une compression
isotherme. La loi des gaz parfaits, appliquée successivement aux états
initial et final, s’écrit :
p0V0 = p1V1
p0 H0 S = p1 ( H0 − H ) S
p0 H0
p1 = (2)
H0 − H
→
• L’équation locale de la statique des fluides grad p = ρ g s’écrit en pro-
jection sur l’axe Oz : dp = −ρgdz
∫p0
dp = −ρg ∫
0
dz
d
p1 = p0 + ρg (h − H ) (3)
p0 H0
p1 = m
(4)
H0 − h +
ρS
mg
p1 = p0 + (5)
S
m mg
h= + H0 > Réponse B
rS mg + p0 S
Dans ce type d’exercice, il est conseillé de vérifier, dès qu’elle est écrite,
l’homogénéité de chaque ligne de calcul.
154
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
• Question 2 : réponse A
Le volume V1 s’écrit : V1 = ( H0 − H ) S
m
Substituons H en utilisant la relation (1) : V1 = H0 − h + S
ρS
Substituons h en utilisant le résultat de la question précédente :
mg p0 S 2
V1 = H0 − H0 S = H0 > Réponse A
mg + p0 S mg + p0 S
• Question 3 : réponse D
Les relations (4) et (5) fournissent deux expressions de p1. Une seule corres-
mg
pond à celles proposées : p1 = p0 + > Réponse D
S
• Question 4 : réponse B
La condition géométrique de l’affleurement de la base du cylindre à la sur-
face de l’eau dans la cuve s’écrit simplement : h = H0 (6)
Dans cette question, l’air emprisonné dans la cloche n’est plus un système
fermé : le nombre de moles varie, et il n’est pas possible d’exploiter la loi
des gaz parfaits. La relation (2) n’est donc plus valable, de même que, par
voie de conséquence, le résultat de la question 1.
m
H = H0 − ρS (1′ )
p = p + ρg ( H − H ) (3′ )
2 0 0
mg
p2 = p0 + > Réponse B
S
155
corrigés
On constate que p2 = p1. Ce résultat était prévisible. En effet, dans les
questions 3 et 4, la cloche (sans l’air emprisonné cette fois) est en équilibre
sous l’action de trois forces :
• son poids ;
• la force pressante exercée par l’air extérieur sur la base de la cloche ;
• la force pressante exercée par l’air emprisonné sur la base de la cloche.
(Notons que les forces pressantes exercées sur la surface cylindrique laté-
rale de la cloche s’annulent par symétrie de révolution.)
Les deux premières forces étant inchangées d’un équilibre à l’autre, il en
va de même de la troisième force, signe que la pression intérieure reste
la même.
• Question 5 : réponse A
Le volume V2 s’écrit : V2 = ( H0 − H ) S
m
Substituons H en utilisant la relation (1’) : V2 = > Réponse A
r
• Question 6 : réponse C
Avant qu’elle soit envahie par l’eau de la cuve et coule, la cloche est totalement
immergée sur une hauteur H0. À cet instant, le système {cloche + liquide liquide}
est soumis à trois forces :
→ →
• le poids de la cloche : P = −mmg.ez
→ →
• le poids du liquide : P0 = −ρ0VM g.ez
→ →
• la poussée d’Archimède : FA = ρSH0 g. ez
rSH0 - m
À l’équilibre : VM = > Réponse C
r0
156
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
cv = 3, 12 .K -1 .kg -1
12 kJ.K
> Réponse C
157
corrigés
• Question 2 : réponse A
Appliquons la loi des gaz parfaits dans l’état (2) au système fermé constitué
nRTT2
des n moles d’hélium : p2 = .
V2
La transformation (1) → (2) étant isotherme, T2 = T1, donc :
nRT
T1 mRTT1 0, 5 × 8, 3
311 × 600
p2 = = = = 2, 49 106 Pa
49.1
V2 MV2 10 × 250.10 −3
4.10 −3
> Réponse A
• Question 3 : réponse B
Le seul travail étant celui des forces de pression extérieures :
2
W1,2 = ∫
1
− pedV
0, 5 × 8, 3
311 × 600 250
W1,2 = − ln = −5, 71 105 J = −571 kJ
71.1
10−3
4.1 100
> Réponse B
158
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
NON (1) → (2) est une détente : les réponses C et D ne peuvent donc pas
convenir.
• Question 4 : réponse A
Relation de Laplace
Elle peut être utilisée sous trois formes différentes (a), (b) et (c) :
Pour un système fermé constitué d’un gaz parfait subissant une
transformation adiabatique quasi statique au cours de laquelle seules
les forces de pression extérieures travaillent :
pV γ = C ste (a)
1− γ γ ste
C p, m
p T = C (b) où γ= .
γ −1 ste
Cv , m
TV =C (c)
3 R
Cv , m = R= (d’après la relation de Mayer C p,m − Cv,m = R),
2 γ −1
2 5
d’où : γ −1= et γ=
3 3
2
100 3
T3 = 600 = 326 K > Réponse A
250
159
corrigés
Lors d’une transformation adiabatique d’un gaz :
• la température croît s’il s’agit d’une compression ;
• la température décroît s’il s’agit d’une détente.
• Question 5 : réponse B
La transformation (1) → (3) → (2) se décompose en deux étapes :
W1,3,2 = W1,3 + W3,2
∆U
U1,3 = W1,3 + Q1,3 = W1,3
0
3 3mR
Finalement : W1,3,2 = W1,3 = ∆U1,3 = nR (T3 − T1 ) =
nR (T3 − T1 )
2 2M
et numériquement :
3 × 0, 5 × 8, 31
W1,3,2 = (326 − 600) = −4, 27 105 J = −427 kJ
27.1
2 × 4.10 −3
> Réponse B
La transformation (1) → (3) est une détente, donc W1,3,2 est négatif,
NON ce qui exclut définitivement
définitivement les réponses C et D.
160
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
• Question 6 : réponse C
• L’étape (3) → (2) est isochore, donc on choisira d’appliquer la relation (d)
qui se simplifie en :
dT 3mR dT
dS = nCv,m =
T 2M T
3mR T2
et s’intègre pour donner : ∆S3,2 =
∆S ln
2M T3
Finalement :
3mR T2 3 × 0, 5 × 8, 31 600
∆S = ∆S3,2 = ln = ln = 952 J.K −1
2M T3 2 × 4.10−3 326
> Réponse C
161
corrigés
L’entropie étant une fonction d’état, sa variation ne dépend pas du chemin
suivi, mais uniquement des états initial et final. Une autre façon d’obtenir
le résultat consiste donc à intégrer la relation (d) sur la transformation
isotherme (1) → (2) de la question 2 :
3mR T2 mR V2 mR V2 0, 5 × 8, 3 31 250
∆ =
∆S ln + ln = ln = ln = 952 J.K −1
2M T1 M V1 M V1 4.1
10 −3
100
0
162
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
Dès lors :
nR nR nRT
Tf − n
nRT
RTi
U=
γ −1
T et ∆U
U = U f − Ui =
γ −1
(
T f − Ti =) γ −1
Enfin, d’après la loi des gaz parfaits :
p f V f - piVi
DU = > Réponse D
g -1
W = ∫ − pedV
• Question 2 : réponse A
Aucune connaissance de Thermodynamique n’est requise pour répondre à
cette question. Une lecture attentive de l’énoncé suffit.
Un volume est toujours positif. Le volume ∆V balayé par le piston est donc
l’opposé de la variation de volume de l’ensemble des deux compartiments :
163
corrigés
• Question 3 : réponse A
Le premier principe de la Thermodynamique appliqué au gaz entre les états
initial et final s’écrit :
∆U = W + Q
∫
W = − pedV = − p0 d
dV ∫
V = − p0 ( − ∆V ) = p0 ∆V
Compte tenu des résultats des questions 1 et 2, la relation (1) s’écrit alors :
(p V − piVi )=p
f f
γ −1
0 (V A + VB − V f 1 ) (2)
V f 1 − VA
= VA + VB − V f 1
γ −1
(
V f 1 − VA = ( γ − 1) VA + VB − V f 1 )
γV f 1 = γVA + ( γ − 1) VB
γ −1
V f 1 = VA + VB > Réponse A
γ
164
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
• Question 4 : réponse B
D’après la loi des gaz parfaits appliquée au gaz à l’état final :
p0V f 1 p0 γ −1
Tf 1 = = VA + VB > Réponse B
nR nR γ
• Question 5 : réponse B
Le gaz étant parfait, sa variation d’entropie ∆S peut s’écrire de deux façons
différentes :
Tf 1 Vf 1
∆∆S
S = ncv ln + nR ln (3)
Ti Vi
Tf 1 pf 1
∆∆S
S = ncp ln
T − nR ln p (4)
i i
Tf 1 =
p0VA ( γ − 1) VB = T 1 + ( γ − 1) VB donc
Tf 1 ( γ − 1) VB
nR 1 + VA
γV
i
VA
γV Ti
= 1+
γV
VA
∆S
∆
Tf 1
S = ncp ln =
nγ R
ln 1 +
( γ − 1) VB > Réponse B
Ti γ − 1 γ VA
165
corrigés
Ce résultat appelle un commentaire.
La transformation étant adiabatique, l’entropie échangée Se est nulle,
donc :
∆
∆SS = Sc ≥ 0
Le déplacement infiniment lent du piston confère à la transformation un
caractère quasi statique. Pour autant, elle n’est pas réversible, car le gaz
ne peut pas, sans intervention extérieure, quitter le compartiment B pour
revenir dans le compartiment A.
Par conséquent : DS > 0 ce qui est bien conforme au résultat établi
plus haut.
• Question 6 : réponse D
Dans cette question, à l’état final, le piston P arrive en butée sur la paroi
P0, donc :
Vf 1 = VB
(p VB − p0VA
f2 ) = p (V + VB − VB ) = p0VA
0 A
γ −1
p f 2VB − p0VA = ( γ − 1) p0VA
p f 2VB = γ p0VA
VA
p f 2 = g p0 > Réponse D
VB
• Question 7 : réponse A
D’après la loi des gaz parfaits appliquée au gaz à l’état final :
p f 2VB g p0VA
Tf 2 = = > Réponse A
nR nR
166
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
∆U
U =W
+Q
=0 (1)
0 0
∆U =
∆U1 + ∆
U2 (2)
gaz 1 gaz 2
167
corrigés
En vertu des relations (1) et (2), on peut alors écrire :
( ) (
n1cv T f − T1 + n2cv T f − T2 = 0 )
n1T1 + n2T2
soit Tf = (3) > Réponse C
n1 + n2
• Question 2 : réponse D
Le mélange gazeux étant considéré comme parfait, on peut lui appliquer la
loi des gaz parfaits :
(n1 + n2 ) RT f (4)
pf =
V1 + V2
n1RT
RT1 n2 RT
RT2
V1 = (5) et V2 = (6)
p1 p2
168
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
• Question 3 : réponse B
La loi des gaz parfaits appliquée à chaque gaz à l’état final donne :
n1R
RT
Tf n2 R
RT
Tf
pf 1 = et pf 2 =
V1 + V2 V1 + V2
soit, compte tenu de l’expression (4) :
n1 n2
pf 1 = pf et pf 2 = pf > Réponse B
n1 + n2 n1 + n2
La réponse A est fausse, car elle propose une pression pf 1 qui décroît
NONlorsque la fraction molaire du gaz 1 augmente.
Les réponses C et D sont fausses car elles donnent pf 1 = pf 2. En outre,
la réponse D contredit la loi de Dalton qui veut que la pression
totale d’un mélange parfait de gaz parfaits soit égale à la somme des
pressions partielles :
pf = pf 1 + pf 2 aboutirait ici à pf = 2pf !
• Question 4 : réponse A
La variable S étant extensive, on lui applique le principe d’additivité, à
l’instar de ce qui avait été fait pour la variable U à la question 1 :
∆S(1) = ∆S1,(1) + ∆S
∆S2,(1)
gaz 1 gaz 2
dT dp
dS = ncp − nR
T p
qui, appliquée successivement à chacun des deux gaz, et intégrée entre les
états initial et final, donne (compte tenu de la question 3) :
Tf pf 1 Tf n1p f
∆∆S
S1,(1) = n1cp ln − n1R ln = n1cp ln − n1R ln
T1 p1 T1 (n1 + n2 ) p1
Tf pf 2 Tf n2 p f
∆∆S
S2,(1)
1) = n2cp ln − n2 R ln = n2cp ln − n2 R ln
T2 p2 T2 (n1 + n2 ) p2
169
corrigés
Tf pf n1
∆∆S
S1,(1) = n1cp ln − n1R ln − n1R ln
T1 p1 n1 + n2
∆ Tf pf n2
∆S
S2,(1) = n2cp ln
T2
− n2 R ln
p2
− n2 R ln
n1 + n2
et, lorsque n1 = n2 = 1 :
Tf pf 1 Tf pf
∆∆S
S1,(1) = cp ln
T1
− R ln
p1
− R ln = cp ln
2 T1
− R ln
p1
+ R ln 2
∆S Tf pf 1 Tf pf
= cp ln − R ln − R ln = cp ln − R ln + R ln 2
2,(1) T2 p2 2 T2 p2
Tf 2 pf 2 Tf 2 p1 p2
∆S
∆S(1) = cp ln − R ln + 2R ln 2 = c p ln + R ln + 2 R ln 2
T1T2 p1p2 T1T2 pf 2
> Réponse A
• Question 5 : réponse D
Lorsque T1 = T2 = T0, p1 = p2 = p0 et n1 = n2 = 1, les expressions de Tf et pf
obtenues aux questions 1 et 2 se simplifient pour donner :
Tf = T0 et pf = p0
∆
∆SS( 2) = 2 R ln 2 > Réponse D
Le système {gaz
gaz 1 + gaz 2}
gaz étant en évolution adiabatique (absence
NON d’entropie échangée) et spontanée irréversible (création d’entropie) :
∆S(2) > 0
∆S
Les réponses A et B sont donc impossibles.
170
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
• Question 6 : réponse B
Les conditions initiales de température, de pression et de composition
chimique sont maintenant les mêmes dans les deux compartiments. La sup-
pression de la paroi n’entraîne donc aucune modification, et l’entropie du
système { gaz
gaz 1 + gaz 2} demeure inchangée :
gaz
∆
∆SS( 3) = 0 > Réponse B
Comme dans la question précédente, on a : Tf = T0 et pf = p0
Toutefois, n1 et n2 n’étant pas connus, l’expression de ∆S(1) établie à la
question 4 n’est pas valable ici.
pV γ = C ste (a)
1− γ γ ste
p T = C (b)
γ −1
TV = C ste (c)
On insiste sur le fait que si une seule des 5 conditions énumérées ci-dessus
fait défaut, la relation de Laplace n’est plus valable.
V V
On connaît T1 = Tm et le rapport volumétrique de compression βv = M = 1 ,
γ −1
ce qui nous conduit à choisir la forme (c) : TmVM = T2Vm γ −1 V m V2
γ −1
V
T2 = Tm M = Tmβv γ −1 = 293 × 170,4 = 910 K > Réponse A
Vm
171
corrigés
• Question 2 : réponse C
Au cours de la transformation 1 → 2 → 3, les soupapes sont fermées, donc
le nombre n de moles de gaz est conservé.
• À l’état 1 :
p V
n= m M
RTm
• À l’état 3 :
p V
n= M m
RT3
5
p T 60.10
10 × 293
soit, en égalisant : T3 = M m = = 1034 K > Réponse C
pmβv 105 × 17
• Question 3 : réponse D
La transformation 4 → 5 possède les mêmes propriétés que la transfor-
mation 1 → 2 (cf. question 1). Il est donc possible d’utiliser la relation de
Laplace.
On connaît T4 = TM, p4 = pM et V5 = VM, et on cherche T5, ce qui nécessite
d’avoir recours à deux équations.
• La forme (c) de la relation de Laplace :
γ −1
V
TM V4 γ −1 = T5VM γ −1 d’où T5 = TM 4 (1)
VM
PmVM PM V4 V4 PT
n= = d’où = m M (2)
RTm RTM VM PM Tm
état 1 état 4
172
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
> Réponse D
• Question 4 : réponse B
Dans cette question et les suivantes, toutes les grandeurs énergétiques
manipulées (énergie interne, travail et chaleur) sont massiques, c’est-à-dire
qu’elles s’entendent pour 1 kg de gaz.
Vm
ncv R
W23 = ∫
Vm
− pe dV
=0
0
d’où Q23 = ∆U23 =
m
(T3 − T2 ) =
M ( γ − 1)
(T3 − T2 ) (4)
ncp γRR
Q34 = ∆H34 = (TM − T3 ) = (TM − T3 ) (5)
m M ( γ − 1)
R
Qc = γTM + (1 − γ ) T3 − T2
M ( γ − 1)
8, 3
31
Qc = (1, 4 × 2073 − 0, 4 × 1034 − 910) = 1,131.106 J.kg −1
29.10−3 × 0, 4
Qc = 1 131 kJ.kg −1
> Réponse B
173
corrigés
• Question 5 : réponse C
Le premier principe de la Thermodynamique appliqué entre les états 5 et 1
s’écrit : ∆U
U51 = W51 + Q f
ncv R
d’où : Q f = ∆U51 = (Tm − T5 ) = (Tm − T5 )
m M ( γ − 1)
et numériquement :
8, 3
31
Qf = (293 − 882) = −4, 22 105 J.kg −1 = −422 kJ.kg
22.1
−1
29.10 −3 × 0, 4
> Réponse C
• Question 6 : réponse A
L’énergie interne U est une fonction d’état, donc sa variation au cours d’un
cycle est nulle : ∆U cycle = 0
Le premier principe de la Thermodynamique appliqué à un cycle s’écrit :
∆U
U cycle = W + Qc + Q f = 0
174
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
∫
W = − pedV
∫
W = − pdV
W =−
∫ pdV
Dans ce cas, W représente :
– l’aire absolue intérieure au cycle dans un diagramme de Clapeyron,
si le cycle est parcouru en sens trigonométrique ( W > 0) ;
– l’opposé de l’aire absolue intérieure au cycle dans un diagramme de
Clapeyron, si le cycle est parcouru en sens horaire ( W < 0).
La machine thermique étudiée ici, une pompe à chaleur, est à classer, comme
le réfrigérateur, parmi les récepteurs dithermes : tous deux sont alimentés
par le réseau EDF.
Par conséquent :
W > 0, et le cycle est parcouru dans le sens trigonométrique ADCBA.
Enfin, la machine n’est ditherme que si les températures des sources
chaude et froide sont distinctes, la température de la source chaude étant
supérieure à celle de la source froide, soit :
175
corrigés
• Question 2 : réponse D
Au cours d’un cycle, le fluide reçoit les énergies δW, δQc et δQf , lesquelles
satisfont aux deux principes de la Thermodynamique :
δQc δQ f
• 2nd principe : dS = δSe + δSc = δSe =
+ =0 (2)
nul car
T (t ) Text cycle
réversible
Text
De l’équation (2), on tire : δQ f = − δQc
T (t )
que l’on reporte dans l’équation (1) :
T
δW + δQc 1 − ext = 0
T (t )
T (t )
δQc = − δW
T (t ) − Text
δQc T (t )
η(t ) = − = (3) > Réponse D
δW T (t ) − Text
• Question 3 : réponse B
La difficulté de cette question réside dans le fait que la source chaude
de la pompe à chaleur n’est pas un thermostat, de capacité thermique
infinie et température constante, mais un volume d’air de capacité thermi-
que finie, donc de température T(t) variable avec le temps. Cela oblige
à raisonner sur des quantités élémentaires, et à résoudre une équation
différentielle.
C Text
d’où l’équation différentielle : 1 − dT = dt
P T
176
chapitre 4 : Thermodynamique corrigés
P ∫ T0
1 −
T
dT = ∫0
dt
C
[T − Text ln T ]T10 = [t ]t01
T
P
C T
soit finalement : t1 = T1 − T0 − Text ln 1 > Réponse B
P T0
• Question 4 : réponse D
L’efficacité thermique de la résistance chauffante d’un radiateur électrique
est égale à 1, ce qui signifie que la totalité de l’énergie électrique dissipée
par effet Joule est utilisée pour élever la température de la pièce.
Pendant l’intervalle de temps dt, la température de l’air de la pièce s’élève
de dT, et le bilan s’écrit : CdT = Pdt
Cette équation différentielle s’intègre, entre les dates t = 0 et t2, pour donner :
T1 t2
C ∫ T0
dT = P
dT ∫ 0
dt
d
C
soit finalement : t2 = ( T1 − T0 ) > Réponse D
P
• Question 5 : réponse C
Dans cette question, la pompe à chaleur est arrêtée.
Dorénavant, le système étudié est l’air de la pièce. Pendant l’intervalle de temps
dt, celui-ci échange avec l’extérieur la quantité de chaleur élémentaire :
δQ
Q = −k C [T (t ) − Text ] dt
kC
L’air étant en évolution isochore : δQ = CdT
dT
d’où l’équation différentielle : = − kdt
T − Text
qui s’intègre, entre la date t = 0 à laquelle T (0) = 295 K , et la date t, pour
donner :
T (t )
dT t
∫
T ( 0 ) T − Text
= −k d
0
dt ∫
ln (T − Text )
T (t )
= − k [t ]0
t
T (0)
T (t ) − Text
ln = − kt
T (0) − Text
177
corrigés
1 T (0) − Text
soit finalement : k= ln
t T (t ) − Text
Numériquement, lorsque t = 3 heures : T (t ) = T (0) − 3 = 295 − 3 = 292 K
1 295 − 290
d’où : k= ln 10 −6
= 84, 8.1
−6
s −1 > Réponse C
3 × 3600 292 − 290
• Question 6 : réponse A
Pendant l’intervalle de temps dt, l’air de la pièce échange :
• avec la pompe à chaleur en fonctionnement, la quantité de chaleur éta-
blie aux questions 2 et 3 :
PT (t )
δQ1 = −δQc = dt
T (t ) − Text
δQ
Q2 = − k
kCC [T (t ) − Text ] dt
PTT (t )
dt − kC [T (t ) − Text ] d
dtt = C
CdT (6)
T (t ) − Text
La température maximale Tmax qu’il est possible d’obtenir dans la pièce cor-
respond à l’établissement du régime permanent, soit à : dT = 0
L’équation (6) se simplifie alors en :
PT
Tmax
− kC (Tmax − Text ) = 0
Tmax − Text
P
2
Tmax − 2 Tex + 2
Tmax + Text = 0 > Réponse A
extt 2k C
2kC
178
chapitre 5
Électromagnétisme
énoncés corrigés
179
énoncés
> QCM 1 Noyau atomique
Du point de vue du potentiel et du champ électrique qu’ils créent, les noyaux de
certains atomes légers peuvent être modélisés par une distribution volumique
de charge à l’intérieur d’une sphère de centre O et de rayon a. On désigne par
→ →
r = OP le vecteur position d’un point P quelconque de l’espace. Pour r < a, la
charge volumique ρ(P) qui représente le noyau varie en fonction de r suivant la
loi :
r2
ρ(r ) = ρ0 1 − 2
a
où ρ0 est une constante positive.
• Question 1
Exprimer la charge totale Q du noyau.
1 8
A Q= πε 0ρ0a3 B Q= πρ0a3
3 15
3 ρ0a2
C Q= πε 0ρ0a2 D Q=
5 2π
• Question 2
Les propriétés de symétrie du champ électrostatique permettent d’affirmer que :
A le champ électrique est contenu dans les plans de symétrie des charges.
B le champ électrique est orthogonal aux plans d’anti-symétrie des charges.
C le champ électrique est orthogonal aux plans de symétrie des charges.
D le champ électrique est contenu dans les plans d’anti-symétrie des charges.
• Question 3
→
Calculer le champ électrique Eext ( P ) en tout point P extérieur à la sphère (r > a)
→ 2ρ0a3 → → ρ0a3 →
A Eext ( P ) = r B Eext ( P ) = r
15ε 0r 3 2πε 0r 2
→ 2πρ0a2 → → →
C Eext ( P ) = r D Eext ( P ) = 0
ε 0r 2
180
chapitre 5 : Électromagnétisme énoncés
• Question 4
→
Calculer le champ électrique E int ( P ) en tout point P intérieur à la sphère (r < a).
→ ρ0 2 3r 2 →
A E int ( P ) = − r
2πε 0 3 4a2
→ 3ρ0 3 4r 2 →
B E int ( P ) = − r
2πε 0 4 3a2
→ ρ0 1 r 2 →
C E int ( P ) = − r
ε 0 3 5a2
→ →
D E int ( P ) = 0
• Question 5
Exprimer le potentiel Vext ( P ) créé par le noyau lorsque r > a.
ρ0a2 4ρ0a2
A Vext ( P ) = B Vext ( P ) =
4πε 0 3πε 0r
2ρ0a3 πρ0a2
C Vext ( P ) = D Vext ( P ) =
15ε 0r 3ε 0r
• Question 6
Exprimer le potentiel Vint (P) créé par le noyau lorsque r < a.
ρ0 a2 r 2 r4
A Vint ( P ) = − +
ε0 4 6 20a2
ρ0 a2 r 2 r 3
B Vint ( P ) = + −
4πε 0 3 2 a
ρ0 a2 r 2 r
C Vint ( P ) = − −
ε 0 6 3 3a
4πρ0 r 2 r4
D Vint ( P ) = + 2
ε 0 6 4a
181
énoncés
> QCM 2 Atome d’hydrogène
• Question 1
Le noyau d’un atome d’hydrogène, supposé ponctuel, de charge électrique
e ≈ 1, 6.10 −19 C , est localisé en O, origine du système de coordonnées sphériques.
La charge électrique −e de l’électron de cet atome est, elle, répartie dans tout
l’espace, avec une charge volumique :
r
− 2
a0
ρ(r ) = ρ0 .e
R
4 − 2
A Q( R ) = e + πa03ρ0 1 − e a0
3
R
− 2
a0
B Q( R ) = e + 2πa03ρ0 − 2π
2πa03ρ0 .e
R
R −2
C Q( R ) = e + 4πa03ρ0 − πa03ρ0 1 + 2 .e a0
a0
2
R R −2
R
D Q( R ) = e + πa03ρ0 − πa03ρ0 1 + 2 + 2 .e a0
a0 a0
• Question 2
Calculer la charge totale contenue dans tout l’espace et en déduire ρ0.
3e e
A ρ0 = − B ρ0 = −
4πa03 2πa03
e e
C ρ0 = − D ρ0 =
πa03 πa03
182
chapitre 5 : Électromagnétisme énoncés
• Question 3
Exprimer la composante radiale Er(r) du champ électrique créé par l’atome
(ε0 désignant la permittivité du vide) :
2
e r − 2a
r
r
A E r (r ) = 1 + 2 + 2 a .e 0
4πε 0r 2 a0
0
r
e r −2
B E r (r ) = 1 + 2 .e a 0
4πε 0r 2 a0
r
e − 2
C E r (r ) = .e a 0
2πε 0r 2
r
e − 2
D E r (r ) = 2
.e a 0
4πε 0a0
• Question 4
Le potentiel électrostatique créé par l’atome s’exprime sous la forme suivante :
r
e 1 − 2a
V (r ) = + K .e
0
4πε 0 r
Déterminer K.
1
A K=0 B K =
a0
1 2
C K = D K =
2a0 a0
• Question 5
On suppose désormais que l’électron est assimilable à un point matériel M, de
charge −e localisée en M, que sa trajectoire est un cercle de rayon a0 et de centre
O fixe dans le référentiel R du laboratoire supposé galiléen, et que l’atome est
isolé du reste de l’univers. Calculer l’énergie mécanique m de l’électron dans R.
On négligera les forces d’interaction gravitationnelle entre les deux particules.
e2 e2
A m = − B m = −
2πε 0a0 4πε 0a0
e2 e2
C m = − D m = −
4πε 0a02 8πε 0a0
183
énoncés
• Question 6
Expérimentalement, on mesure une énergie mécanique m de −13,6 eV.
1
Calculer a0, sachant que ≈ 9, 0.109 SI.
4πε 0
A a0 = 53 pm B a0 = 53 nm
C a0 = 0,11 nm D a0 = 0,21 pm
• Question 1
Quelle est la dimension de la constante a0 ?
• Question 2
→
Exprimer le champ électrique E.
→ r → r
→ q r − a0
→ q r 2 1 − a0
A E = .e B E = + .e
4πε 0 r 3 2πε 0 r 2 a0 r
→ r → r
→ q r 1 2 − a0
→ q r 1 1 − a0
C E = + .e D E = + .e
2πε 0 r 2 a0 r 4πε 0 r 2 a0 r
184
chapitre 5 : Électromagnétisme énoncés
• Question 3
→
Calculer le flux sortant Φ(R) du champ électrique E à travers une sphère de
rayon R centrée sur O.
R R
q R − a0 q R − a0
A Φ(( R ) = + 2 .e B Φ(( R ) = + 1 .e
4πε 0 a0 ε 0 a0
R R
q R − a0 q −
C Φ(( R ) = + 1 .e D Φ(( R ) = .e a0
2πε 0 a0 4πε 0
• Question 4
Les limites Φ(0) et Φ(∞) du flux Φ quand R tend respectivement vers zéro et vers
l’infini sont :
q q
A Φ((0) = et Φ((∞ ) = 0 B Φ((0) = et Φ((∞ ) = 0
ε0 2πε 0
q q
C Φ((0) = et Φ((∞ ) = 0 D Φ((0) = et Φ((∞ ) = 0
4πε 0 2ε 0
• Question 5
On en déduit que la distribution de charges qui crée ce potentiel est constituée :
• Question 6
Calculer le potentiel V0(r) créé par la distribution de charges répartie dans tout
l’espace.
r
q q − a0
A V0 (r ) = B V0 (r ) = − .e
4πε 0r ε 0r
r r
q − q −
C V0 (r ) = e
a0
+ 1 D V0 (r ) = e
a0
− 1
2πε 0r 4πε 0r
185
énoncés
> QCM 4 Disque chargé
• Question 1
Un disque infiniment mince, de centre O, d’axe Oz et de rayon a, porte une
charge totale Q uniformément répartie sur sa surface.
Calculer le potentiel V1(z) en tout point M (0, 0, z) de l’axe Oz, dans le cas où
z est positif.
Q z2 z Q a2 z
A V1( z ) = 1− 2 + B V1( z ) = 1+ 2 −
4πε 0a a a 4 ε 0a z a
Q z2 z Q z2 z
C V1( z ) = 1+ 2 − D V1( z ) = 1+ 2 +
2πε 0a a a 2ε 0a a a
• Question 2
Calculer le potentiel V2(z) en tout point M (0, 0, z) de l’axe Oz, dans le cas où
z est négatif.
Q z2 z Q z2 z
A V2 ( z ) = 1+ 2 + B V2 ( z ) = − 1− 2 −
2πε 0a a a 4πε 0a a a
Q a2 z Q z2 z
C V2 ( z ) = 1+ 2 + D V2 ( z ) = − 1+ 2 −
4 ε 0a z a 2ε 0a a a
• Question 3
→
On désigne par ez le vecteur unitaire porté par l’axe Oz. Exprimer le champ
→
électrique E1( z ) en tout point M(0, 0, z) de l’axe Oz, dans le cas où z est positif.
→ Q z/a → → Q z/a →
A E1 ( z ) = + 1 . ez B E1 ( z ) = − + 1 . ez
2πε 0a2 1 − z 2 / a2 2πε 0a2 2
1+ z /a 2
→ Q z/a → → Q z/a →
C E1 ( z ) = − − 1 . ez D E1 ( z ) = 2
− 1 . ez
4πε 0a 2
1+ z /a 2
4πε 0a 1 − z / a
2 2
186
chapitre 5 : Électromagnétisme énoncés
• Question 4
→
Exprimer le champ électrique E2 ( z ) en tout point M (0, 0, z) de l’axe Oz, dans le
cas où z est négatif.
→ Q z/a → → Q z/a →
A E2 ( z ) = − 1 . ez B E2 ( z ) = − + 1 . ez
2πε 0a2 1 − z 2 / a2 4πε 0a 1 + z 2 / a2
→ Q z/a → → Q z/a →
C E2 ( z ) = + 1 . ez D E2 ( z ) = − − 1 . ez
4πε 0a2 1 − z 2 / a2 2πε 0a2 2
1+ z /a 2
• Question 5
Calculer la variation du champ électrique à la traversée de la distribution :
→ → →
δ E = lim E1 ( ε ) − E2 ( − ε )
ε →0
→ Q → → Q →
A δE = . ez B δE = . ez
4πε 0a2 2πε 0a2
→ → → Q →
C δE = 0 D δE = .ez
πε 0a2
• Question 6
On perce dans le disque un trou circulaire de rayon b centré en O. Calculer la
→
variation δ E 0 du champ électrique lors du passage d’un point M1(0, 0, ε) au
point M2(0, 0, −ε) quand ε → 0.
→ → → Q →
A δE0 = 0 B δ E0 = . ez
πε 0 (a − b)
2
→ Q → → Q →
C δ E0 = − . ez D δ E0 = . ez
4πε 0b2 πε 0a2
187
énoncés
> QCM 5 Solénoïde
Un solénoïde mince d’axe Oz et de longueur est constitué de N spires circulai-
res jointives identiques de rayon R parcourues par un courant d’intensité I. On
désigne par z la cote d’une spire vue sous un angle α depuis un point M de l’axe
Oz à la cote zM (cf. figure ci-dessous).
y
R ey
Ox a1 a a2
z
ex ez z M
• Question 1
Compte tenu de la symétrie des sources, on peut affirmer que :
A en tout point de l’axe Oz, le champ magnétique est porté par cet axe.
B le champ magnétique est orthogonal au plan xOy en tout point de ce plan.
C le champ magnétique est uniforme en tout point de l’espace.
D le champ magnétique est nul à l’extérieur du solénoïde.
• Question 2
Exprimer, en fonction de α, le champ magnétique créé en M par la spire située
à la cote z sur l’axe Oz.
→ µ0 I → → I →
A B = sin2 α.ez B B = cos3 α. ez
R µ0 R
→ µ0 I → → I →
C B = sin3 α.ez D B = tan3 α.ez
2R µ0 R
188
chapitre 5 : Électromagnétisme énoncés
• Question 3
Une variation dz de la cote z d’une spire entraîne une variation dα de l’angle α.
Exprimer dz en fonction de α et dα.
R R
A dz = dα B dz = dα
tan2 α cos2 α
R R
C dz = dα D dz = dα
sin3 α sin2 α
• Question 4
Exprimer le nombre dN de spires contenues dans un élément de longueur dz
de solénoïde.
A
B dN =
N
dz
dN = dz
N
2N N
C dN = dz D dN = dz
2
• Question 5
Exprimer le champ magnétique en tout point M de l’axe Oz en fonction des angles
α1 et α2 définis sur la figure de l’énoncé.
→ → NI →
A B =
µ 0 NI →
(cos α1 − cos α2 ) .ez B B =
2µ 0
( )
sin2 α1 − sin2 α2 . ez
2
→ NI → → µ 0 NI →
C B = ( tan α1 − tan α2 ) .ez D B = (sin α1 − sin α2 ) .ez
2µ 0 2
• Question 6
Exprimer le champ magnétique en tout point M de l’axe Oz d’un solénoïde
infini constitué de n spires par unité de longueur parcourues par un courant
d’intensité I.
→ µ 0nI → → →
A B = . ez B B = µ 0nI . ez
4π
→ nI → → nI →
C B = . ez D B = . ez
µ0 2µ 0
189
énoncés
> QCM 6 Bobine torique à section carrée
• Question 1
Une bobine est constituée par un fil conducteur bobiné en spires jointives sur un
tore circulaire à section carrée de côté a et de rayon moyen R (cf. figure ci-dessous).
On désigne par n le nombre total de spires et par I l’intensité du courant qui les
parcourt.
a
I
M
x
O
• Question 2
Il en résulte que les lignes de champ du champ magnétique passant par un point
quelconque M situé à l’intérieur de la bobine sont :
190
chapitre 5 : Électromagnétisme énoncés
• Question 3
Calculer la norme du champ magnétique qui règne en un point M(x,y) quelcon-
que du plan xOy à l’intérieur du tore.
µ 0nI µ 0nI
A B= B B=
2π x2 + y2 2πx
µ 0nI µ 0nIx
nI
C B= D B=
2πy 2π x2 + y2
• Question 4
Calculer le flux ϕ du champ magnétique à travers la surface d’une spire dont la
normale est orientée dans le sens du champ.
µ 0nI
nIa
a 2R + a µ 0nI
nIa
a R + a
A ϕ= ln B ϕ= ln
2π 2R − a 2π R − a
µ 0nI
nIa
a R + 2a µ 0nI
nIa
a R
C ϕ= ln D ϕ= ln
2π 2R − 2a 2π a
• Question 5
On désigne respectivement par Bmax et Bmin les valeurs maximum et minimum
du champ magnétique à l’intérieur de la bobine. Calculer la valeur numérique
a
du rapport pour une variation relative du champ de 10 % :
R
Bmax − Bmin
2. = 10 %
Bmax + Bmin
a a
A = 0, 1
100 B = 0, 050
R R
a a
C = 0, 075 D = 0, 200
R R
191
corrigés
> QCM 1 Noyau atomique
• Question 1 : réponse B
La charge totale est obtenue par sommation intégrale triple :
Q= ∫∫∫ ρ(r )d τ
boule de
rayon a
d
τ = r 2 sin θ dr
d
θ d
ϕ
infiniment petit infiniment petit infiniment petit infiniment p
peti
etit
d’ordre 3 d’ordre 1 d’ordre 1 d’ordre 1
3 5a 0
8
Q= ππρρ0 a 3 > Réponse B
15
192
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
1
3 [ ][
Q= π ε0 ρ0 a 3
≡ C] [F][
][m ]−1
3
−1 −3 [m ]
[F][][m ] [C][][m ]
• Question 2 : réponses A et B
> Réponses A et B
• Question 3 : réponse A
Er (r, θ, ϕ )
→ →
En coordonnées sphériques, E ( P ) s’écrit : E ( P ) = Eθ (r, θ, ϕ )
E (r, θ, ϕ )
ϕ
193
corrigés
Les symétries sont « fortes », champ et potentiel sont demandés en tout
point : tous les critères convergent vers le choix d’une résolution par le
théorème de Gauss :
→ Q
Φ=
S
∫∫∫∫
E ( P ).dS = int érieure à S
ε0
(1)
Dans cette question, où le point P est à l’extérieur de la boule chargée (r > a),
la charge intérieure à S est celle calculée à la question 1 :
8
Qint érieure à S = πρ0a3 (3)
15
8πρ0a3
Donc, d’après (1), (2) et (3) : 4πr 2 Eext ( P ) =
15ε 0
→ 2ρ0a3 → 2 ρ0 a 3 →
E ext ( P ) = .er = .r > Réponse A
15ε 0r 2
15 ε 0 r 3
→
Attention à ne pas confondre le vecteur unitaire er avec le rayon vecteur
→ →
r er .
r = r.
C.m −3 . [m ]
3
2ρ0a3 → [C]
3 [
. r ≡ m] ≡
15ε 0r 3 F.m −1 . [m ] [F].[m ]
La charge q d’un condensateur, sa capacité C et la tension u à ses bornes
sont reliées par la relation :
2ρ0a3 → [V ]
q = Cu soit [C] = [F].[ V ] et finalement : . r ≡ .
15ε 0r 3 [m ]
NON L’expression de la réponse B, qui s’exprime en [V], est fausse.
194
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
• Question 4 : réponse C
Cette question est dans la continuité de la précédente. Cette fois-ci, le point P
est à l’intérieur de la boule chargée (r < a). La charge intérieure à S est donc
celle d’une boule de rayon r :
r π 2π
r4 r4
Qint érieure à S = ∫∫∫
∫∫∫
∫∫∫∫
boule de
ρ0 r 2 − 2 sin
a
sin θdrd
0
a 0 ∫
d θd ϕ = ρ0 r 2 − 2 dr sin θd θ d ϕ
0
∫ ∫
rayon r
r
r3 r5
os θ]0 . [ϕ ]0
Qint érieure à S = ρ0 − 2 . [ − ccos
π 2π
3 5a 0
1 r2
Qint érieure à S = 4πρ0r 3 − 2 (4)
3 5a
→ ρ0r 1 r 2 → ρ0 1 r2 →
E int ( P ) = − .e = − .r > Réponse C
ε 0 3 5a2 ε 0 3 5a 2
r
• Question 5 : réponse C
V ne dépendant que de r, et le champ électrique étant radial :
→ dV
E = −grad V se simplifie en E (r ) = −
dr
soit
∫
V (r ) = − E (r )dr .
∫
Vext ( P ) = − Eext ( P )dr
195
corrigés
À défaut d’indication de l’énoncé, et en l’absence de charge à l’infini, il
convient de fixer le potentiel nul à l’infini. On en déduit la valeur de la
constante d’intégration K1 :
Vext (∞ ) = 0 + K1 = 0 d’où K1 = 0.
2ρ 0a 3
Finalement : Vext ( P ) = > Réponse C
15ε 0r
• Question 6 : réponse A
Cette question est dans la continuité de la précédente. Cette fois-ci, le point
P est à l’intérieur de la boule chargée (r < a) :
∫
Vint ( P ) = − Eint ( P )dr
ρ0 r r3 ρ r r3 ρ0r 2 1 r2
Vint ( P ) = − ∫ − 2
ε 0 3 5a
dr = − 0
ε0 ∫ −
3 5a2 dr = − −
2ε 0 3 10a2
+ K2
( ) (
Vint r = a − = Vex t r = a + )
7ρ0a2 2ρ a2
− + K2 = 0
60ε 0 15ε 0
ρ0a2
K2 =
4ε 0
ρ0 a2 r 2 r4
Finalement : Vint ( P ) = − + > Réponse A
ε0 4 6 20a 2
Dans l’expression de la réponse C, le dernier des trois termes entre
NON parenthèses n’a pas la même dimension que les deux premiers, signe
que cette réponse est fausse.
196
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
Q( R ) = e + ∫∫∫ ρ(r )d τ
boule de
rayon R
r R r π 2π
− 2 − 2
Q( R ) = e + ∫∫∫
boule de
ρ0 .e a0
r 2 sin θd
drd θd ϕ = e + ρ0 r 2.e ∫
0
a0
∫ ∫
dr sin θd θ dϕ
0 0
d
rayon R
3 2 R / a0 π 2π
a
et : Q( R ) = e + ρ0 0
2 ∫ 0
g( x )dx sin ∫
sin θd θ d ϕ
0
∫
0
3
a
[G(x )]0 cos θ]0 [ϕ ]0
[ − cos
2 R / a0 π 2π
Q( R ) = e + ρ0 0
2
1 R
Q( R ) = e + πa03ρ0 G 2 − G(0)
2 a0
2
R R − 2
R
La vérification
vérification par un cas particulier s’avère toujours rapide et
NON efficace.
efficace. Ici, il est évident que l’on doit retrouver Q(0) = e. La réponse C,
qui donne Q(0) = e + 3πa03ρ0 , doit donc être écartée.
197
corrigés
• Question 2 : réponse C
La charge totale contenue dans tout l’espace correspond à la limite :
Q(∞ ) = lim Q( R )
R →∞
R R −2
2 R
Or : m 1 + 2 + 2 .e a0 = 0
lim
R →∞ a0 a0
e
et finalement : r0 = − > Réponse C
pa03
• Question 3 : réponse A
Soit M un point quelconque de l’espace repéré par ses coordonnées sphériques
(r, θ, ϕ).
Er (r, θ, ϕ )
→ →
E ( M ) s’écrit : E ( M ) = Eθ (r, θ, ϕ ) et V(M) s’écrit : V ( M ) = V (r, θ, ϕ ).
)
E (r, θ, ϕ )
ϕ
198
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
ε0 (1)
→ → →
Φ= ∫∫ E ( M ).dS =
S
∫∫ E (r ).e . ddSS.e =
∫∫ S
r r ∫∫ E (r )r .sin θdθdϕ.
∫∫ r
S
r
2
π 2π
D’après la question 1 :
2
r r −2
r
et d’après la question 2 :
2
r r −2
r
2
r r −2
r
199
corrigés
Donc, d’après (1), (2) et (3) :
2
e r − 2 a0
r
2 r
4πr E r (r ) = 1 + 2 + 2 .e
ε0 a0 a0
2
e r r − 2 a0
r
Er ( r ) = 2
1 + 2 + 2 .e > Réponse A
4 πε
πε 0r a0 a0
• Question 4 : réponse B
V ne dépendant que de r, et le champ électrique étant radial :
→ dV
E = −grad V se simplifie en E r (r ) = − (4)
dr
Le potentiel électrostatique est donné par l’énoncé :
r
e 1 − 2a
V (r ) = + K .e
0
4πε 0 r
dr 4πε 0r a0 a0
2
e r − 2 a0
r r
e r Kr 2 − 2 a r
1 + 2 + 2 .e = 0
1 + 2 + 2 .e
4πε 0r 2 a0 a0 4πε 0r 2 a0 a
0
1
soit : K= > Réponse B
a0
200
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
• Question 5 : réponse D
L’énergie mécanique m de l’électron est la somme de son énergie cinétique
c et de son énergie potentielle électrostatique p :
m = c + p (5)
2
e2 dθ v2
− = − me a0 = − me
4πε 0a02 dt a0
1 e2
d’où : c = mev2 = (6)
2 8πε 0a0
e2
donc : p = − (7)
4πε 0a0
e2
m = − > Réponse D
8π
πε 0a0
πε
201
corrigés
[C]2 [C]2 = J ,
NON Ce résultat a bien la dimension d’une énergie car =
F.m −1 . [m ] [F]
[]
comme l’indique l’expression de l’énergie potentielle électrostatique
d’un condensateur de charge q et de capacité C :
1 q2
élec =
2C
En revanche, l’expression de la réponse C s’exprime en [J]. [m ] et
−1
• Question 6 : réponse A
Convertissons l’énergie mécanique en Joule :
( )
2
e2 1, 6.10 −19 × 9.1109
a0 = − = = 5, 3.10 −11 m = 53 pm
8πε 0 m 2 × 2, 18.10 −18
> Réponse A
202
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
Dès lors, le facteur pré exponentiel a la dimension d’un potentiel, ce que l’on
vérifie aisément :
q [C] [C] = V
≡ =
4πε 0r F.m −1 . [m ] [F]
[ ]
• Les angles font figure de point singulier puisqu’ils ont une unité, le
radian, mais pas de dimension, comme l’indique clairement la formule
de la surface d’un disque :
S =
R2
π .
[m ]2 [∅] [m ]2
• Question 2 : réponse D
Champ électrique et potentiel électrostatique sont reliés par la relation :
→
E = −grad V
∂V
∂r
→ 1 ∂V
E = −
r ∂θ
1 ∂V
r.sin θ ∂ϕ
→ r
→ q r 1 1 − a0
E = + .e > Réponse D
πε 0 r 2 a0 r
4 πε
203
corrigés
• Question 3 : réponse B
Notons S la surface sphérique de rayon R et centre O, orientée vers l’exté-
rieur. Un vecteur élément de surface s’écrit :
→
dS = R2.sin θd θd ϕ. er
→
Calculons le flux sortant du champ électrique E à travers S :
→ → →
Φ(( R ) = ∫∫ E .ddSS =
S
∫∫ E. e . ddSS. e =
∫∫ S
∫∫∫∫ E.ddSS
r r
S
S
π 2π
∫ ∫ os θ]0 [ϕ ]0 = 4πR2 E ( R )
R ) [ − ccos
2 2 π 2π
Φ(( R ) = R E ( R ) sin θd θ
sin d ϕ = R E ((R
0 0
R
q R −
Φ ( R) = + 1 .e a0
> Réponse B
ε 0 a0
• Question 4 : réponse A
Les limites demandées s’obtiennent sans difficulté :
q
Φ ( 0) = et Φ (∞ ) = 0 > Réponse A
ε0
• Question 5 : réponse A
Le théorème de Gauss s’écrit :
→ Qin
Φ= ∫∫∫∫ E ( M ).).ddSS =
S
int érieure à S
ε0
204
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
q
Φ((0) = donc, en vertu du théorème de Gauss: Qint érieure à S = q
q.
ε0
Cela signifie que la charge totale dans tout l’espace est nulle, donc qu’une
charge −q est répartie dans tout l’espace.
> Réponse A
• Question 6 : réponse D
D’après le théorème de superposition, le potentiel V (r) créé par la distribu-
tion de charges est la somme du potentiel V1(r) créé par la charge ponctuelle
q placée en O et du potentiel V0(r) créé par la charge −q répartie dans tout
l’espace :
V (r ) = V1(r ) + V0 (r )
q
Or : V1(r ) =
4πε 0r
donc :
r
q -
V0 (r ) = V (r ) − V1(r ) = e
a0
- 1 > Réponse D
4 pe 0r
205
corrigés
> QCM 4 Disque chargé
• Question 1 : réponse C
206
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
L’étude des symétries fait apparaître des symétries faibles. En effet, le point
N n’appartient qu’à un seul plan de symétrie de la distribution de charges, le
→ →
plan N , er , ez . Par conséquent, conformément aux propriétés de symétrie
→
énoncées à la question 2 du QCM 1, E ( N ) s’écrit :
Er (r, θ, z )
→
E (N ) = 0
E z (r, θ, z )
207
corrigés
En reportant σ, dS et PM dans l’expression du potentiel, on obtient :
Q a
rdr
rdr 2π
V (z) =
4 π ε 0 a2
2 ∫0 2
r +z 2 ∫
0
dθ
Q a
r 2 + z 2 . [θ]2π
V (z) = 2
2
4 π ε 0a 0 0
V (z) =
Q
2πε 0a2
( a2 + z 2 − z 2 )
Q z2 z2
V (z) = 1+ 2 − (1)
2πε 0a a a2
z2 z Q z2 z
= donc V1 ( z ) =
2πε
1+ 2 −
πε 0a a a
> Réponse C
a2 a
• Question 2 : réponse A
Dans cette question où z est négatif :
z2 z
=−
a2 a
L’expression (1) du potentiel établie à la question précédente se transforme
alors pour donner :
Q z2 z
V2 ( z ) = 1+ 2 + > Réponse A
2πε
πε 0a a a
208
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
• Question 3 : réponse B
→
On utilise la relation différentielle liant E à V :
→
E = −grad V
→ dV1 →
E1 ( z ) = −grad
grad V1( z ) = − . ez
dz
→ Q z / a2 1 →
E 1( z ) = − − . ez
2πε 0a 1 + z / a
2 2 a
→ Q z /a →
E 1( z ) = − + 1 . ez > Réponse B
πε 0a 2
2πε 2
1+ z /a 2
Quant aux champs des réponses A et D, ils ne sont pas définis pour
z > a, donc faux.
• Question 4 : réponse D
Dans cette question où z est négatif :
→ dV2 →
E 2 ( z ) = −grad V2 ( z ) = − . ez
dz
→ Q z / a2 1 →
E 2(z) = − + . ez
2πε 0a 1 + z 2 / a2 a
209
corrigés
→ Q z /a →
E 2(z) = − − 1 . ez > Réponse D
πε 0a 2
2πε 2
1+ z /a 2
Quant aux champs des réponses A et C, ils ne sont pas définis pour
z < −a, donc faux.
• Question 5 : réponse D
Pour ε > 0 :
→ Q → → Q →
lim
m E 1( ε ) = . ez et lim
m E 2 ( − ε)
ε) = − . ez
ε→0 2πε 0a2 ε→0 2πε 0a2
donc :
→ Q → Q → Q →
δE = . ez − − . ez = . ez > Réponse D
2πε 0a2 2πε 0a2 π πεε 0a 2
• Question 6 : réponse A
Continuité ou discontinuité du champ électrique ?
• En tout point où est placée une charge condensée (surfacique, linéique
ou ponctuelle), le champ électrique n’est pas défini. En présence d’une
charge surfacique, il y a discontinuité du champ.
• En tout autre point (vide de charge, ou présence d’une charge volumi-
que), le champ électrique est défini et continu.
210
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
211
corrigés
• En un point N (r, θ, 0) quelconque du plan xOy, le champ magnétique
s’écrit a priori :
Br (r, θ)
→
B ( N ) = Bθ (r, θ)
B (r, θ)
z
• Question 2 : réponse C
Méthodes utilisées en magnétostatique pour calculer le champ
magnétique
• Utiliser le théorème d’Ampère, si
1) en tout point de l’espace, le problème présente des symétries
« fortes » (une seule coordonnée du vecteur champ magnétique est
non nulle) ;
2) en tout point de l’espace, le problème ne dépend que d’une seule
variable d’espace ;
3) la distribution de courants est d’extension infinie ;
→
4) on demande de calculer B en tout point de l’espace.
• Utiliser le calcul intégral (relation de Biot et Savart) si :
5) le problème présente des symétries « faibles » (au moins deux coor-
données du champ magnétique sont non nulles) ;
6) le problème dépend d’au moins deux variables d’espace ;
7) la distribution de courants est d’extension finie ;
→
8) Si on ne demande de calculer B qu’en certains points de l’espace.
Vérifions que nous sommes dans le cas de figure où les critères 5), 6), 7)
et 8) sont réunis.
5) et 6) En un point Q(r, θ, z) quelconque de l’espace, le champ magnétique
s’écrit, d’après la question précédente :
Br (r, z )
→
B (Q ) = 0
Bz (r, z )
213
corrigés
où P(R, θ, z) est un point quel- y
conque de la spire de cote z, et eq
→ →
I d = IRd
IRdθ. eθ un petit élément P
de courant centré sur le point P R
Ox H a1 a a2
(cf. figure ci-contre). z
z M
On a alors :
−R
PM = PH + HM = 0
zM − z
0 − R IR ( zM − z ) dθ
Rdθ ∧ 0 =
Id ∧ PM = I R 0
0 zM − z 2
IR dθ
→ →
L’étude des symétries effectuée à la question 1 a établi que B ( M ) = B( M ). ez.
→
Or, la décomposition du vecteur unitaire mobile er dans la base cartésienne
→ → → →
fixe n’a pas de composante suivant ez : er = cos θ. ex + sin
sin θ.ey .
Il s’en suit que la composante radiale du produit vectoriel ne sera pas rete-
nue, et que l’intégrale s’écrit plus simplement :
→ →
µ 0 IR2. ez
B(M ) =
∫
spire de
4πPM PM 3
dθ
cote z
R
Par ailleurs : PM = soit, en reportant :
sin α
→ µ0 I → µ I → 2π
B(M ) =
∫
spire de
4πR
πR
n3 α. ez dθ = 0 sin3 α. ez
sin
4πR
R ∫ 0
d
dθ
cote z
214
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
→ µ0 I → m I →
n3 α.ez [θ]0 = 0 sin
2π
B(M ) = sin n 3 a. ez > Réponse C
4πR
R 2R
• Question 3 : réponse D
zM − z
On a : cotan α =
R
Cette relation se différencie, à (α, z) variables et (zM, R) constants, pour
donner :
dα dz
d
− =−
sin2 α R
R
soit : dz = dα > Réponse D
sin 2 α
• Question 4 : réponse B
• Le solénoïde de longueur comporte N spires.
N
• 1 mètre de solénoïde suivant l’axe Oz comporte donc spires.
N
Un élément de longueur dz de solénoïde comporte alors dz spires, d’où
la relation :
N
dN = dz > Réponse B
215
corrigés
• Question 5 : réponse A
• Il a été établi à la question 2 que la spire de cote z crée en M le champ
magnétique :
→ µ I →
n3 α.ez
B spire ( M ) = 0 sin
2R
→ µ 0 NI →
B(M ) =
2
. ez [ − cos α ]αα 2
→ µ 0 NI →
B( M ) = ( cosα 1 - cos
cos α 2 ) . ez > Réponse A
2
• Question 6 : réponse B
Le nombre n de spires par unité de longueur suivant l’axe Oz est donné par
dN N
la relation de la question 4 : n = =
dz
Dès lors, d’après la question précédente, le champ magnétique créé en tout
point M de l’axe Oz par le solénoïde de longueur finie s’écrit :
→ µ 0nI
B(M ) = (cosα1 − cos α2 ) .→
ez
2
216
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
• α1 → 0 donc cos α1 → 1
• α2 → π donc cos α2 → −1
→ →
Finalement : B ( M ) = µ 0nI . ez > Réponse B
• Question 2 : réponse A
En un point M(r, θ, y) quelconque situé à l’intérieur de la bobine, le champ
magnétique s’écrit a priori :
Br (r, θ, y )
→
B ( M ) = Bθ (r, θ, y )
By (r, θ, y )
→ →
Le plan méridien M , er , ey est plan de symétrie de la distribution de
courants. Donc, en vertu de la propriété 1 énoncée à la question 1 du
→
QCM 5, le champ magnétique B ( M ) est orthogonal à ce plan :
0
→
B ( M ) = Bθ (r, θ, y )
0
Autrement dit, les lignes de champ du champ magnétique sont des cercles
d’axe Oy. > Réponse A
217
corrigés
• Question 3 : réponse B
Complétons l’étude des symétries de la question précédente par une étude
des invariances.
Toute rotation d’angle θ autour de l’axe Oy laisse la distribution de courants
inchangée, donc le problème dépend de deux variables d’espace, r et y :
0
→
B ( M ) = Bθ (r, y )
0
→
En réalité, comme nous le verrons plus loin, B ( M ) ne dépend pas de la
variable y lorsqu’on se limite à le calculer à l’intérieur du tore, ce qui nous
ramène à un problème monovariant.
Par ailleurs, la distribution de courants est certes d’extension finie, mais la
symétrie de révolution du tore empêche tout effet de bord.
En définitive, et en dépit des apparences, nous sommes bien dans les condi-
tions de l’application du théorème d’Ampère. Au demeurant, le calcul du
champ magnétique par Biot et Savart s’avère totalement impraticable.
→ → → 2π
• ∫ B .d = ∫ B (r, y) e . rrddθ. e = ∫ rB (r, y) dθ = rrBB (r,r, y) ∫
C C
θ θ
C
0
d θ = 2πrB (r, y)
→
• Le disque S de rayon r est orienté suivant ey , et traversé par n fils parcou-
→
rus par des courants dirigés suivant ey , donc: Itotal = n
nI
218
chapitre 5 : Électromagnétisme corrigés
µ 0nI
B( x ) = > Réponse B
2ππx
x
• Question 4 : réponse A
Le flux ϕ du champ magnétique à travers la surface d’une spire dont la
normale est orientée dans le sens du champ s’écrit :
→
ϕ= ∫∫ B .ddS
spire
→ → µ 0nI → →
∫∫ B(r ).e . ddSS.e = ∫∫ 2πr .e . ddrd
spire
θ θ
spire
drdy
rdy. e
rdy θ
θ
µ 0nI R +a / 2
dr +a / 2
ϕ=
2π ∫ R −a / 2 r ∫
−a / 2
dy
µ 0nI
[ln r ]RR +− aa // 22 .[ y ]− a / 2
+a / 2
ϕ=
2π
µ 0nI
nIa
a R + a / 2 µ 0nI nIa
a 2R + a > Réponse A
ϕ= ln = ln
2π R − a / 2 2π 2 R − a
219
corrigés
• Question 5 : réponse A
Reprenons l’expression (1) du champ magnétique :
µ 0nI
B( r ) =
2πr
On a :
µ 0nI µ 0nI
• Bmax = =
2π ( R − a / 2) π (2R − a )
µ 0nI µ 0nI
• Bmin = =
2π ( R + a / 2) π (2R + a )
1 1
−
Bmax − Bmin 2 R − a 2 R +a
Dès lors : 2. = 2.
Bmax
max + Bm
1 1
min +
2R − a 2R + a
2.
Bmax − Bmin
= 2.
(2R + a) − (2R
2R − a )
Bmax
max + Bm
min (2R + a) + (2R
2R − a )
Bmax − Bmin 2a a
2. = 2. =
Bmax
max + Bmin
m 4 R R
Bmax
max − Bm
Donc 2. min
= 10 % = 0,100 si et seulement si :
Bmax
max + Bm
min
a
R
= 0, 100 > Réponse A
220
chapitre 6
Annales 2009
énoncés corrigés
• Préambule 222
• QCM 1 : Filtre passif 222 233
• QCM 2 : Ressort 224 236
• QCM 3 : Sphère creuse chargée 226 239
• QCM 4 : Lunette astronomique 228 243
• QCM 5 : Machine de Stirling 229 248
• QCM 6 : Circuit rLD en régime
stationnaire 231 251
221
énoncés
Préambule
Ce dernier chapitre présente l’intégralité des QCM de Physique proposés aux
épreuves d’admissibilité du concours de recrutement d’élèves pilote de ligne de
l’ENAC année 2009. Elle va vous permettra de vous tester dans les conditions
réelles du concours, qui sont les suivantes.
• La durée de l’épreuve est de deux heures.
• L’épreuve comporte 36 questions, regroupées en blocs indépendants de 6
questions liées, clairement identifiées comme telles.
• Chaque candidat doit choisir au plus 24 questions parmi les 36 proposées.
Il est inutile de répondre à plus de 24 questions, le correcteur automatique
à lecture optique ne corrigeant que les 24 premières réponses auxquelles le
candidat a répondu, quelle que soit la teneur de ces réponses.
• Chaque question propose 4 possibilités de réponse : A, B, C ou D.
• Chaque question comporte exactement zéro, une ou deux réponse(s) exacte(s).
À vous de jouer !
222
chapitre 6 : Annales 2009 énoncés
• Question 2
Déterminer la pulsation ωc de coupure à −3 dB de Σ1.
1 C1 + C2
A ωc = B ωc =
( R1 + R2 ) (C1 + C2 ) ( R1 + R2 ) C1C2
C ωc =
( R1 + R2 ) (C1 + C2 ) D ωc =
R1 + R2
R1R2C1C2 R1R2 (C1 + C2 )
• Question 3
En déduire la fréquence fc de coupure à −3 dB de Σ1.
• Question 4
Calculer φ pour ω = 2ωc.
A φ = −1,1° B φ = 0, 4
46° C φ = −26, 6° D φ = −63, 4°
• Question 5
Exprimer la puissance moyenne P dissipée dans le résistor de résistance R1
lorsque ω = ωc.
ue2,m ue2,m
A P= B P=
4 R2 4 R1
2 2
ue2,m R ue2,m R
C P= 1+ 1 D P= 1+ 2
2R2 R2 2R1 R1
• Question 6
Calculer la durée τ pendant laquelle le résistor de résistance R1 dissipe une
énergie totale de 1 J, si ue,m = 2 V.
A τ = 1 ms B τ = 3 min 42 s
C τ = 16 min 40 s D τ = 3,4 ms
223
énoncés
> QCM 2 Ressort
Dans le référentiel du laboratoire R supposé galiléen, une masselotte A que
l’on assimile à un point matériel de masse M = 200 g est fixée à l’extrémité
d’un ressort de masse m, de raideur k = 10 N.m−1 et de longueur à vide L0,
disposé verticalement comme le montre la figure ci-dessous. L’autre extrémité
→ →
O du ressort est fixe dans R, car solidaire d’un bâti. On désigne par g = g. ez où
g = 9, 80 m.s −2 le champ de pesanteur terrestre.
O ey
ex
ez g
m dz
MA zA
• Question 1
En négligeant tout frottement et en supposant m = 0, exprimer la période T0 des
oscillations de la masselotte lorsque cette dernière est mise en mouvement.
1/ 2 1/ 2
L L
A T0 = 2π 0 B T0 = 0
g g
1/ 2 1/ 2
M k
C T0 = 2π D T0 =
k M
• Question 2
En négligeant tout frottement et en supposant m = 0, déterminer l’allongement
∆L du ressort lorsque la masselotte occupe sa position d’équilibre.
A ∆L = 9,80 cm B ∆L = 19,6 cm
C ∆L = 5,10 cm D ∆L = 44,2 cm
224
chapitre 6 : Annales 2009 énoncés
• Question 3
Afin d’étudier l’influence de la masse m du ressort sur la pulsation des oscillations,
on considère à l’instant t une tranche T infinitésimale du ressort, de cote z, de masse
→ → → →
dm, d’épaisseur dz et de vitesse v ( z ) = ( z / z A ) vA , vA = vA. ez étant la vitesse de A
et zA la cote de A (cf. figure précédente). Exprimer l’énergie cinétique dTk de T.
mz 2v2A mz 2v2A
A d Tk = dz B d Tk = dz
2z 3A z 3A
• Question 4
En déduire, en intégrant sur toutes les tranches élémentaires du ressort, l’éner-
gie cinétique totale Tk du ressort.
mv2A mv2A
A Tk = B Tk =
3 6
mv2A
C Tk = 2mv2A D Tk =
4
• Question 5
En admettant la conservation de l’énergie mécanique m du ressort et de la
masselotte : m = k + + p, où = (1 / 2) Mv est l’énergie cinétique de A
T A
k
A
k
2
A
1/ 2 1/ 2
k k
A ω= B ω=
M + m M / 3 + m
1/ 2 1/ 2
k k
C ω= D ω=
( M + m) / 2 M + m / 3
225
énoncés
> QCM 3 Sphère creuse chargée
• Question 1
Une sphère creuse (S), de centre O, de rayon extérieur R et de rayon intérieur αR
(α < 1), est électriquement chargée en volume avec une charge volumique uniforme
ρ (cf. figure ci-dessous). On repère un point M de l’espace par son vecteur position
→ → →
r = OM = r. er où r = OM et er = OM / r . ε0 désigne la permittivité du vide.
r r
(S)
R
→
Calculer le champ électrostatique EI (r ) produit par (S) dans la région (I) définie
par r > R.
→ ρR3 → → 3
A EI (r ) = (1 − α )
3r 2ε 0
. er B (
EI (r ) = 1 − α 3 ) 3ρrRε 2
→
. er
0
→ ρR3 → → ρR3 →
C EI (r ) = (1 − α ) . er D EI (r ) = α 3 . er
6πr 2ε 0 r 2ε 0
• Question 2
→
Exprimer le champ électrostatique EII (r ) produit par (S) dans la région (II) définie
par αR < r < R.
→ α3ρR2 → → ρr →
A EII (r ) = − . er B EII (r ) = . er
3r ε 0 3ε 0
→ → → ρr α3ρR3 →
C EII (r ) = 0 D EII (r ) = − . er
3ε 0 3r 2ε 0
226
chapitre 6 : Annales 2009 énoncés
• Question 3
En déduire le potentiel électrostatique VI (r) de la région (I) en choisissant son
origine à l’infini.
ρR3 3
A VI (r ) = α3
r ε0
(
B VI (r ) = α3 − 1 ) 3ρrRε
0
3 3
ρR
C VI (r ) = (1 − α )
6πr ε 0
(
D VI (r ) = 1 − α3 ) 3ρrRε
0
• Question 4
Quelle est l’expression du potentiel électrostatique VIII (r) de la région (III) définie
par r < αR ?
2 2
(
A VIII (r ) = 1 − α2 ) ρ2Rε (
B VIII (r ) = 1 − α3 ) ρεR
0 0
2
ρR
(
C VIII (r ) = 1 − α3 ) 4ρπεR D VIII (r ) = α2
2ε 0
0
• Question 5
Lorsque 1− α < <1, (S) devient une coquille sphérique de faible épaisseur, que l’on
assimile à une sphère de rayon R, uniformément chargée en surface, de charge
surfacique σ. Exprimer σ.
A σ=
(1 − α ) Rρ B σ = 3 (1 − α ) Rρ
3
C σ = (1 − α ) Rρ αρR3
D σ=α
• Question 6
Dans l’hypothèse de la question précédente (1− α << 1), déterminer la différence
de potentiel U = VI ( R ) − VIII (0) .
σ σ
A U= B U=
ε0 R ε0
σ
C U= D U=0
2ε 0 R
227
énoncés
> QCM 4 Lunette astronomique
• Question 1
La lunette astronomique représentée sur
la figure ci-contre est constituée des deux
lentilles minces convergentes (L1) et (L2),
O1 O2 respectivement assimilées à un objectif et
à un oculaire de distances focales images
(L2) f ′1 = 115 mm et f ′2 = 20 mm.
(L1)
f ′2 f ′1
A Ga = − B Ga = −
f ′1 f ′2
f ′1 f ′2
C Ga = −1 D Ga = 1 −
f ′2 f ′1
• Question 2
La limite de résolution angulaire de l’œil étant de 1,5 minute d’arc (notation
1,5′), quel doit être l’écart angulaire θm minimal entre deux étoiles, afin qu’elles
apparaissent séparées à travers la lunette ?
A θm = 0, 32′ B θm = 3, 8′ C θm = 1, 2′ D θm = 0, 26′
• Question 3
À quelle distance p′1 de O2 trouve-t-on l’image de O1 par (L2) ?
A p′1 = 5, 21
2 mm B p′1 = 17,4
4 mm C p′1 = 23,5
5 mm D p′1 = 7, 35
3 mm
• Question 4
Le diamètre de la monture circulaire de (L1) est de 4 cm. Quel est le diamètre D ′ 1
de l’image de la monture de (L1) par (L2) ?
A D ′1 = 2, 6 mm B D ′1 = 3, 8 mm
C D ′1 = 5, 1 mm D D ′1 = 7, 0 mm
228
chapitre 6 : Annales 2009 énoncés
• Question 5
La lunette est désormais utilisée pour observer un objet situé à 50 m de (L1).
De quelle distance d faut-il déplacer l’oculaire pour obtenir une image nette de
l’objet à travers l’instrument ?
• Question 6
On retire (L2) puis on place un photodétecteur dans le plan focal image de (L2).
Le diamètre apparent de la galaxie d’Andromède, assimilée à un objet optique
circulaire situé à l’infini, étant de 2,5°, quel est le diamètre D′ de l’image de cette
galaxie dans le plan focal image de (L1) ?
229
énoncés
Le rapport des capacités thermiques à pression et volume constants vaut
γ = cp / cv = 1, 4. On note R ≈ 8, 31 J.mol −1.K −1 la constante des gaz parfaits.
Préciser les caractéristiques du cycle.
• Question 2
Exprimer le travail W3→4 reçu par le gaz lors de la transformation (3) → (4).
RT3 (β − 1)
A W3→ 4 = RT B W3→ 4 = βR
RT
T3
RT3 (1 − ln β )
C W3→ 4 = RT D W3→ 4 = R
RT
T3 ln β
• Question 3
En déduire la chaleur Q3→4 reçue par le gaz lors de la transformation (3) → (4).
• Question 4
Que vaut la chaleur Q2→3 reçue par le gaz lors de la transformation (2) → (3) ?
A Q2→3 = 14,5
5 kJ B Q2→3 = 8, 1 kJ C Q2→3 = 5, 8 kJ D Q2→3 = 10,4
4 kJ
• Question 5
Déterminer le travail W reçu par le fluide au cours du cycle.
A W = − R (T3 − T1 ) ln (1 + β ) B W = R (T3 − T1 ) ln β
C W =R
RT
T3 ln β D W =R
RT
T1 ln β
• Question 6
Calculer l’efficacité η = −W / Q3→ 4 de la machine.
230
chapitre 6 : Annales 2009 énoncés
K
L
E D u
• Question 2
D est un résistor de résistance R = 150 Ω. Calculer la durée τ1 au bout de laquelle
la tension aux bornes de D vaut 63,2 % de sa valeur finale.
A τ1 = 3,3 ms B τ1 = 2,9 ms
C τ1 = 25 ms D τ1 = 1 ms
231
énoncés
• Question 3
D est une bobine d’inductance L′ = 350 mH. Calculer la durée τ2 au bout de
laquelle l’intensité du courant atteint 63,2 % de sa valeur finale.
A τ2 = 15,5 ms B τ2 = 25 ms
C τ2 = 33 ms D τ2 = 42,5 ms
• Question 4
D est désormais un condensateur de capacité C = 200 nF. Que vaut le facteur de
qualité du circuit ?
A Q = 79 B Q = 35
C Q=1 D Q = 0,5
• Question 5
D étant toujours un condensateur de capacité C = 200 nF, après fermeture de K :
• Question 6
Quelle est la tension finale u∞ aux bornes du condensateur pour t → ∞ ?
A u∞ = 0 V B u∞ = 1 V
C u∞ = 2 V D u∞ n’est pas définie.
232
corrigés
> QCM 1 Filtre passif
• Question 1 : réponse A
Notons Za l’impédance complexe du dipôle équivalent à l’association en
parallèle des deux résistors, et Zb l’impédance complexe du dipôle équiva-
lent à l’association en parallèle des deux condensateurs.
Le montage se simplifie, comme l’indique le schéma ci-dessous.
R1
Za
R2 ua
ue us équivalent à : ue Zb us
C1 C2
Σ1 Σ1
Calculons Za et Zb.
En parallèle, les admittances complexes s’ajoutent :
1 1 1 R + R2 R1R2
• = + = 1 d’où Za =
Za R1 R2 R1R2 R1 + R2
1 1
• = jC1ω + jC2ω = j (C1 + C2 ) ω d’où Zb =
Zb j (C1 + C2 ) ω
T (0 ) = 1 et T (∞ ) = 0.
233
corrigés
• Question 2 : réponse D
Le gain du filtre est le module de la fonction de transfert établie à la question
précédente :
1
G( ω ) = T ( j ω ) =
R R (C + C2 )
2
1+ 1 2 1 ω
R1 + R2
Gmax = G(
G( 0 ) = 1
Gmax
G (ωc ) =
2
soit :
1 1
=
2 R R (C + C2 )
2
1+ 1 2 1 ωc
R1 + R2
R1 + R2
de solution ωc = > Réponse D
R1 R2 ( C1 + C2 )
• Question 3 : réponse B
La fréquence fc de coupure à −3 dB est définie par :
ωc R1 + R2
fc = =
2π 2π R1R2 (C1 + C2 )
πR
soit numériquement :
ωc 103
3.1
fc = = = 955 Hz
2π 2 × 3, 14 × 1.1
100 × 2.103 × 250.10 −9
3
> Réponse B
234
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
• Question 4 : réponse D
φ représente l’avance de phase de la tension us(t) par rapport à la tension
ue(t), autrement dit le déphasage du filtre, égal à l’argument de la fonction
de transfert établie à la question 1 :
R R (C + C2 ) ω
φ = arg T ( j ω ) = − arctan
n 1 2 1 ω = − arctan
R1 + R2 ωc
Lorsque ω = 2ωc :
• Question 5 : réponse B
Notons ua(t) la tension aux bornes du dipôle équivalent d’impédance Za
(cf. figure de la question 1).
La puissance moyenne P dissipée dans le résistor de résistance R1 s’écrit :
ua2,m
P= (1)
2R1
Lorsque ω = ωc :
ue,m ue,m ue,m
ua,m = d’où l’amplitude réelle : ua,m = ua,m = =
1− j 1− j 2
En reportant dans (1), on obtient :
2
ue,m
P= > Réponse B
4 R1
235
corrigés
• Question 6 : réponse C
Lorsque ω = ωc, la période T du signal vaut :
1 1
T = Tc = = = 1, 05
05.1
100 −3 s = 1
1,,05
05 ms
fc 955
Supposons que τ >> Tc : il est alors possible de tenir un raisonnement à puis-
sance constante, égale à la puissance moyenne, ce qui revient à négliger la
partie non entière de τ/Tc devant sa partie entière.
D’après la question précédente, l’énergie totale dissipée par effet Joule
dans le résistor de résistance R1 pendant la durée τ s’écrit :
ue2,m 4 R1
= Pτ = τ d’où τ=
4 R1 ue2,m
et numériquement :
4 × 103 × 1
τ= = 1 000 s = 16 min
n 40 s > Réponse C
22
τ >> Tc : l’hypothèse est validée.
d2z
M = Mg − k ( z − L0 )
dt 2
d2z k kL
+ z=g+ 0 (1)
dt 2 M M
236
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
Cette équation différentielle linéaire du 2nd ordre, avec 2nd membre et sans
dérivée première, admet des solutions purement harmoniques de pulsation :
1/ 2
k
ω0 =
M
et de période :
1/ 2
2π M
T0 = = 2π > Réponse C
ω0 k
• Question 2 : réponse B
À l’équilibre de la masselotte, l’écriture (1) du PFD se réduit à :
d2z k kL
2
+ zéq = g + 0
dt
M M
0
Mg
zéq = L0 +
k
L’allongement du ressort vaut alors :
Mg
∆L
∆L = zéq − L0 =
k
et numériquement :
0, 2 × 9, 8
80
∆ =
∆L = 0, 196 m = 19,6
6 cm > Réponse B
10
• Question 3 : réponse A
À l’instant t, la masse m du ressort étant répartie uniformément sur sa
longueur zA, la masse dm d’une tranche infinitésimale T du ressort est pro-
portionnelle à l’épaisseur dz de cette tranche :
m
dm = dz
zA
L’énergie cinétique de la tranche T s’écrit alors :
1
d Tk = d m.v2 ( z )
dm
2
2
1 m zvA
d Tk = dz .
2 z A z A
soit finalement :
mz 2v A2
d Tk = dz > Réponse A
2 z A3
237
corrigés
• Question 4 : réponse B
L’énergie cinétique totale Tk du ressort est le résultat de la sommation inté-
grale de l’énergie cinétique élémentaire obtenue à la question précédente :
mz 2vA2
Tk = ∫
ressort
d Tk = ∫
ressort
2z A3
dz
mv A2
Finalement : Tk = > Réponse B
6
Si la totalité de la masse m était ramassée au point A, l’énergie cinéti-
NON que totale du ressort s’écrirait :
mv2A
Tk =
2
Chaque tranche infinitésimale T du ressort ayant une vitesse v(z) stric-
tement inférieure à vA, il s’ensuit que Tk est forcément strictement
inférieure à la valeur précédente :
mvA2
Tk <
2
Le résultat de la réponse C ne peut donc pas convenir.
• Question 5 : réponse D
La conservation de l’énergie mécanique du système {ressort + masselotte
masselotte}
s’écrit :
m = Tk + Ak + p = C ste
soit, compte tenu de la question précédente :
mvA2 MvA2 1
+ k ( z A − L0 ) = C ste
2
m = +
6 2 2
238
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
2
1 dz 1
( M + m / 3) A + k ( z A − L0 ) = C ste
2
2 dt 2
2
dz A k
+ ( z A − L0 )2 = C ste = C
dt M + m/3
239
corrigés
• Dans cette question, où le point M est situé dans la région (I) (r > R), la
charge intérieure à Σ vaut :
QI = ∫∫∫ ρd τ
αR
R<r < R
QI = ∫∫∫
αR < r < R
ρr 2 sin θdrd
drd θd ϕ = ρ r 2dr
dr sin θd
dθθ dϕ
αR
∫ ∫
0
∫
0
R
r3
QI = ρ . [ − cos θ]0 . [ϕ ]0
π 2π
3 αRR
3
(
QI = 1 − α3 ) 4πρ3R (3)
• Question 2 : réponse D
Le point M est maintenant situé dans la région (II) définie par αR < r < R.
αR
• Le calcul de flux Φ reste inchangé.
• La charge intérieure à Σ vaut cette fois-ci :
r π 2π
∫
QII = ρ r 2dr sin θd θ d ϕ
αR
R
∫ 0
∫
0
3 αRR
4πρr 3 4πα3ρR3
QII = − (4)
3 3
240
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
• Question 3 : réponse D
V ne dépendant que de r, et le champ électrique étant radial :
→ dV
E = −grad V se simplifie en E (r ) = − , soit
dr
∫
V (r ) = − E (r )dr
Lorsque le point M est situé dans la région (I) (r > R) :
∫
VI (r ) = − E I (r )dr
(
VI (r ) = 1 − α 3 ) 3ρrRε > Réponse D
0
• Question 4 : réponse A
La détermination du potentiel VIII(r) ne peut se faire qu’en utilisant la
continuité du potentiel aux frontières des trois régions de l’espace. Elle
nécessite donc la détermination préalable du potentiel VII(r).
• Lorsque le point M est situé dans la région (II) (αR < r < R ) :
∫
VII (r ) = − E II (r )dr
et, d’après la question 2 :
ρr α3ρR3 ρ α3 R3 ρ r 2 α3 R3
∫
VII (r ) = − −
3ε 0 3r 2ε 0
dr = −
3ε 0 ∫ r − r 2 dr = − 3ε 2 + r + K 2
0
241
corrigés
En l’absence de charge ponctuelle ou linéique, le potentiel est continu à la
frontière des régions (I) et (II) :
( )
VII R − = VI R + ( )
On en déduit la valeur de la constante d’intégration K2 :
ρR2 1 3 3 ρR
2
− + α + K 2 = 1 − α
3ε 0 2 3ε 0
( )
2
1 ρR ρR2
K2 = 1 − α3 + + α3 =
2 3ε 0 2ε 0
Finalement :
ρ r 2 α3 R3 R2
VII (r ) = − 6 − 3r + 2
ε0
• Lorsque le point M est situé dans la région (III) (r < αR), la charge inté-
rieure à Σ est nulle. Donc, d’après le théorème de Gauss :
→ →
EIII = 0
et :
∫
VIII (r ) = − EIII (r )dr = K 3
(
VIII (r ) = 1 − α 2 ) ρ2Rε > Réponse A
0
(
σ 4π
πR
)
R2 = ρ 4πR2 ( R − αR )
surface de (S) volume de
e (S)
242
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
soit finalement :
σ = ( 1 − α ) Rρ > Réponse C
• Question 6 : réponse D
En modélisation surfacique, le potentiel est continu à la traversée de la
surface chargée (S) :
VI ( R ) = VIII (αR )
243
corrigés
Dans le cas de la lunette astronomique, constituée de deux lentilles minces
convergentes, notons :
• F1 et F′1 les foyers de l’objectif (L1) ;
• F2 et F′2 ceux de l’oculaire (L2) ;
• AB un objet primitif ;
• A′B′ l’image de AB à travers la lentille (L1). A′B′ joue également le rôle
d’objet pour la lentille (L2) ;
• A″B ″ l’image de A′B ′ à travers (L2). A ″B ″ est l’image finale donnée par la
lunette.
L’oculaire étant placé de telle sorte que l’instrument soit afocal :
• AB est situé à l’infini, donc A′ est confondu avec F 1′ ;
• A″B ″ est situé à l’infini, donc A′ est confondu avec F2.
Par conséquent : F1′ = F2 et :
O1O2 = 115 + 20 = 1
135
35 mm
(L1) (L2)
O1 F1' = F2 O2 a′
a
a
M
244
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
Considérons les triangles (O1F′1M) et (O2 F′1M) : tous deux sont rectangles en
F′1 et possèdent en commun le côté F′1M, qui représente le côté opposé par
rapport aux angles α et α’.
On peut alors écrire :
O1 F ′1 f ′1
F 1′ M = O1 F 1′ .tan α = O2 F2.tan
.tan α ′ soit tan
n α′ = .tan
..ta
tannα = − ..tan α
O2 F2 f ′2
tan α α et tan α ′ α ′
f 1′ a′ f 1′
d’où α′ = − .α et Ga =
a
=-
f 2′
> Réponse B
f 2′
• Question 2 : réponse D
Le grandissement angulaire de la lunette, établi à la question précédente,
s’écrit : f 1′
α′
Ga = =−
α f 2′
L’écart angulaire θm minimal entre deux étoiles est la valeur absolue de l’angle
α qui correspond à un angle α’ égal à la limite de résolution angulaire de
l’œil :
f 2′ 20
θm = α = α′ = × 1, 5 = 0,26′ > Réponse D
f 1′ 115
245
corrigés
• Question 3 : réponse C
Pour déterminer la position de l’image de O1 par la lentille (L2), il suffit
d’appliquer la relation de conjugaison de la lentille (L2) :
1 1 1
− =
p1′ O2O1 f 2′
soit : f 2′ .O2O1
p1′ =
f 2′ + O2O1
20 × ( −13
−1355)
p1′ = = 23,5
5 mm > Réponse C
20 − 135
• Question 4 : réponse D
La relation de grandissement transversal de la lentille (L2) s’écrit :
A2 B2 O2 A2
Gt ,2 = =
AB O2 A
• Question 5 : réponse D
Dans cette question, la lunette n’est plus afocale. Elle continue néanmoins
à former une image finale A″B″ à l’infini, donc A’ reste confondu avec F2.
246
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
1 1 1
− =
O1 A′ O1 A f 1′
soit :
f 1′ .O1 A 0,115 × ( −50)
O1 A′ = = = 0,11527
11527 m
f 1′ + O1 A 0,115 − 50
O1 F2 = 0,11527
11527 m
> Réponse D
• Question 6 : réponse A
Les rayons parvenant au centre optique O1 de la lentille (L1), en provenance
de la circonférence de la galaxie d’Andromède, forment un cône de révolu-
tion d’angle au sommet β = 2,5°. Ces rayons n’étant pas déviés, le diamètre
D’ de l’image s’obtient simplement :
D′
b b
O1 F ′1
(L1)
β
D ′ = 2 f 1′ .tan = 2 × 115 × tan(1, 25°) = 5, 0 mm
2
> Réponse A
247
corrigés
> QCM 5 Machine de Stirling
• Question 1 : réponses A et D
Machines dithermes
Le travail W des forces de pression extérieures reçu par le fluide
caloporteur d’une machine ditherme au cours d’un cycle, réversible ou
non, est :
• négatif si le cycle est parcouru en sens horaire dans le diagramme de
Clapeyron p = f (V) : la machine est alors un moteur ;
• positif si le cycle est parcouru en sens trigonométrique dans le
diagramme de Clapeyron p = f (V) : la machine est alors un récepteur.
Variable d’état
On appelle variable d’état d’un système toute grandeur thermodynamique
X caractérisant l’état du système à une date donnée. Autrement dit, la
variation ∆XX = X 2 − X 1 du système entre les dates 1 et 2 ne dépend que
des états 1 et 2, et pas du chemin suivi pour parvenir de 1 à 2.
En particulier, pour un cycle : ∆X = 0.
Sont variables d’état :
la pression p, le volume V, la température T, le nombre de moles n, la
masse m, l’énergie interne U, l’enthalpie H, l’entropie S.
Il s’ensuit que la variation d’entropie du gaz est nulle au cours d’un cycle :
la réponse D est bonne.
> Réponses A et D
248
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
• Question 2 : réponse D
Lors de la transformation (3) → (4), le seul travail est celui des forces de
pression extérieures : 4
W3→4 = − pedV ∫ 3
β < 1 donc ln β < 0 et W3 → 4 est négatif, ce qui est conforme au résultat at-
tendu pour une détente. En revanche, les réponses B et C, qui proposent un
travail positif, doivent être éliminées.
• Question 3 : réponse A
Le premier principe de la Thermodynamique appliqué entre les états 3 et 4
s’écrit :
∆U
U3→ 4 = W3→ 4 + Q3→ 4 (1)
249
corrigés
• Question 4 : réponse A
Le premier principe de la Thermodynamique appliqué entre les états 2 et 3
s’écrit :
∆U
U2→3 = W2→3 + Q2→3
Finalement :
R
Q2→3 = ∆U2→3 = (T3 − T1 )
γ −1
Numériquement :
8, 3
31
Q2→3 = (1200 − 500) = 1, 45
45.1
1004 J = 14,5
5 kJ > Réponse A
0, 4
• Question 5 : réponse B
Le travail W reçu par le fluide au cours du cycle est :
250
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
• Question 6 : réponse D
L’efficacité de la machine de Stirling, qu’il convient de nommer rendement
maintenant qu’il a été établi qu’il s’agit d’un moteur, vaut :
W
η= −
Q3→ 4
et d’après les questions 3 et 5 :
T3 − T1
η=
T3
Numériquement :
1200 − 500
η= = 0, 5
58 > Réponse D
1200
1 2
m = Li (1)
2
1 2
e = Cu (2)
2
Dipôle linéaire
Un dipôle est linéaire si la tension u à ses bornes est proportionnelle à
l’intensité i du courant qui le parcourt :
u = ki où k est une constante.
En convention « récepteur » :
di
• pour une bobine idéale : u= L
dt
donc une bobine est un dipôle non linéaire : la réponse B est bonne.
du
• pour un condensateur idéal : i=C
dt
donc un condensateur est un dipôle non linéaire : la réponse C est fausse.
> Réponses B et D
• Question 2 : réponse B
Notons i l’intensité du courant circulant dans le circuit dans le sens indiqué
sur la figure ci-dessous.
• La loi d’Ohm aux bornes du résistor
i K L
de résistance R s’écrit :
u
i= (1)
R
• La loi des mailles s’écrit : E R u
di
L + u + ri
ri = E (2)
dt
r
En reportant (1) dans (2) on obtient :
L du r
+ 1 + u = E
R dt R
soit finalement :
du R + r R
+ u= E
dt L L
252
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
Cette équation différentielle linéaire du 1er ordre avec 2nd membre constant
admet pour solution :
R +r
− t R
u(t ) = K1.e L + E (3)
R + r
solution de
l’ESSM solution
pa
articuli
rticulière
( ) ( )
i 0 − = i 0+ = i(
i(0 ) = 0
et :
u(0) = Ri
Ri(
i(0) = 0 (4)
Cette condition initiale permet de déterminer la constante d’intégration K1.
D’après (3) et (4) :
R R
u(0) = K1 + E =0 donc K1 = − E
R+r R+r
et :
R +r R +r
R − t − t
u(t ) = E 1 − e L
= u∞ 1 − e
L
R+r
On a alors :
u ( τ1 ) = 0, 632 u∞
soit :
R +r
− τ
e L 1 = 1 − 0, 632 = 0, 368 ≈ e −1
R+r
τ1 =1
L
et finalement :
L 0, 5
τ1 = = = 2, 9.10−3 s = 2, 9 ms > Réponse B
R + r 150 + 20
253
corrigés
• Question 3 : réponse D
Le montage est maintenant équiva- L
lent à celui de la figure ci-contre.
i K
La loi des mailles s’écrit :
di
L)
( L + L′ + ri = E E L′ u
dt
soit finalement :
r
di r E
+ i=
dt L + L′
L L + L′
L
Cette équation différentielle linéaire du 1er ordre avec 2nd membre constant
admet pour solution :
r
− t E
i(t ) = K 2.e L+ L′ +
r
solution de
l’ESSM solution
pa
articuli
rticulière
L + L′ 0, 5 + 0, 3
35
τ2 = = = 4, 25
25.1
100−2 s = 42,5
5 ms > Réponse D
r 20
254
chapitre 6 : Annales 2009 corrigés
• Question 4 : réponse A
Le montage est finalement équivalent à celui de la figure ci-dessous :
i K L
E C u
1 L 1 0, 5
Numériquement : Q= = = 79 > Réponse A
r C 20 200 10 −9
0.1
• Question 5 : réponses A et D
À t > 0, après fermeture de K :
du
• aux bornes du condensateur : i=C (5)
dt
di
• la loi des mailles s’écrit : L + u + ri
ri = E (2)
dt
d 2u du
En reportant (5) dans (2) on obtient : LC
+ rC +u= E
dt 2 dt
d 2u r du 1 E
soit finalement : + + u=
dt 2 L dt LC LC
Cette équation différentielle linéaire du 2nd ordre avec 2nd membre constant
admet pour solution : u(t ) = u1(t ) + E (6)
solution
solution de particulière
re
l’ESSM
En cherchant des solutions u1(t) de la forme A.eρt à l’équation sans 2nd mem-
bre, on aboutit à l’équation caractéristique :
r 1
ρ2 + ρ + =0
L LC
255
corrigés
Cette équation de second degré, où l’inconnue est ρ, admet pour
discriminant :
2
r 4 1 r 2C 1 1
∆ = b2 − 4ac = − = − 4 = − 4
L LC LC L LC Q 2
1
• ∆ > 0 (régime apériodique) si − 4 > 0,
0 soit Q < 0, 5.
Q2
1
• ∆ = 0 (régime critique) si − 4 = 0,
0 soit Q = 0, 5.
Q2
1
• ∆ < 0 (régime pseudo-périodique) si − 4 < 0,
0 soit Q > 0, 5.
Q2
D’après la question précédente : Q = 79 > 0, 5
donc le régime est pseudo-périodique, et la réponse A est bonne.
Que l’on cherche au problème des solutions en u(t) ou en i(t), le type de
régime transitoire est le même.
Dans l’expression (6), la solution de l’ESSM est la solution du régime tran-
sitoire. Celui-ci étant toujours de courte durée, la solution de l’ESSM tend
toujours vers zéro lorsque t tend vers l’infini :
lim
m u1(t ) = 0 (7)
t →∞
• Question 6 : réponse C
D’après (6) et (7) :
u∞ = E = 2 V > Réponse C
256