Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
!"# %&’&(’)"
#* ,&’-.*-"-,/01# 2
56%7/)*’/#
Apprendre et raisonner
pour les ECNi
Kiyoka Kinugawa-Bourron
Neurogériatre, Unité d’explorations fonctionnelles, Hôpital Charles-Foix (AP-HP)
Édouard Karoubi
Gériatre, Service de gériatrie, Hôpital Paul-Brousse (AP-HP)
Géraldine Voegeli
Psychiatre, CMME, Unité Troubles de l’humeur, Hôpital Saint-Anne
Ce logo a pour objet d'alerter le lecteur sur la menace que représente
DANGER pour l'avenir de l'écrit, tout particulièrement dans le domaine universi-
taire, le développement massif du « photocopillage ».
Cette pratique qui s'est généralisée, notamment dans les établissements
d'enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au
LE point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nou-
PHOTOCOPILLAGE velles et de les faire éditer correctement est aujourd'hui menacée.
TUE LE LIVRE Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi
que le recel, sont passibles de poursuites. Les demandes d'autorisation de
photocopier doivent être adressées à l'éditeur ou au Centre français d'ex-
ploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.
Tél. 01 44 07 47 70.
Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour
tous pays.
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit,
des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l'autorisation de l'éditeur est illicite et
constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d'une part, les reproductions strictement
réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d'autre
part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d'information de l'œuvre
dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la pro-
priété intellectuelle).
AvAnt-propos V
Table des matières
Avant-propos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V
Abréviations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IX
ÉNONCÉS
Neurologie
Questions isolées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Dossiers progressifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Psychiatrie
Questions isolées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Dossiers progressifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
Gériatrie
Questions isolées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
Dossiers progressifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227
Dossier transversal
Dossier progressif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283
CORRIGÉS
Neurologie
Questions isolées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 289
Dossiers progressifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297
Psychiatrie
Questions isolées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 391
Dossiers progressifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399
Gériatrie
Questions isolées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487
Dossiers progressifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 495
Dossier transversal
Dossier progressif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 573
AbréviAtions IX
ECG Électrocardiogramme
EEG Électroencéphalogramme
EHPAD Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
EMG Électromyogramme
ENMG Électroneuromyogramme
EVA Échelle visuelle analogique
FEVG Fraction d'éjection ventriculaire gauche
FLAIR Fluid Attenuated Inversion Recovery
FOGD Fibroscopie œsogastroduodénale
FSH Folliculostimuline
GABA Acide γ-aminobutyrique
GDS Geriatric Depression Scale
GHB Acide γ-hydroxybutyrique
HAD Hospitalisation à domicile
HbA1c Hémoglogine glyquée
HBPG Hémibloc postérieur gauche
HBPM Héparines de bas poids moléculaires
HNF Héparine non fractionnée
HSV Herpes simplex virus
HTA Hypertension artérielle
HTAP Hypertension artérielle pulmonaire
HTIC Hypertension intracrânienne
HVG Hypertrophie ventriculaire gauche
ICOMT Inhibiteur de la catéchol-O-méthyl-transférase
IADL Instrumental ADL
IDM Infarctus du myocarde
IMAO Inhibiteur de la monoamine oxydase
IMC Indice de masse corporelle
IMV Intoxication médicamenteuse volontaire
INR International Normalized Ratio
IPS Indice de pression systolique
IRM Imagerie par résonance magnétique
IRSNa inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline
ISRS Inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine
IV Intraveineuse
IVA Interventriculaire antérieure
JLD Juge des libertés et de la détention
LCS Liquide cérébrospinal
LDH Lacticodéshydrogénase
LDL Low Density Lipoprotein
LH Luteinizing Hormone
MADRS Montgomery-Åsberg Depression Rating Scale
MAPA Mesure automatique de la pression artérielle
MDMA 3,4-Méthylène-dioxy-méthamphétamine
MDPH maison départementale des personnes handicapées
MMS Mini-Mental State
MMSE Mini-Mental State Examination
MNA Mini Nutritional Assessment
MuSK Muscle-Specific Kinase
NFS Numération-formule sanguine
NIHSS National Institute of Health Stroke Score
NINDS National Institute of Neurological Disorders and Stroke
NMDA Acide N-méthyl-D-aspartique
NORB Névrite optique rétrobulbaire
X AbréviAtions
OAP Œdème aigu du poumon
PA Pression artérielle
PAD Pression artérielle diastolique
PAS Pression artérielle systolique
PCR Polymerase Chain Reaction
PCZ Pas cocher zéro
PFLA Pneumonie franche lobaire aiguë
PHC Psychose hallucinatoire chronique
PPC Pression positive continue
PPSB Prothrombine, proconvertine, facteur Stuart et facteur antihémophilique B
PSA Prostate Specific Antigen
RL/RI Rappel libre/Rappel indicé
RSA Revenu de solidarité active
rt-PA Recombinant Tissue-Plasminogen Activator
SAS Syndrome d'apnées du sommeil
SAU Service d'accueil des urgences
SCZ Si cocher zéro
SERM Modulateur sélectif du récepteur aux œstrogènes
SIADH Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique
SPCD Symptômes psycho-comportementaux de la démence
TCA Temps de céphaline activée
TCA Trouble du comportement alimentaire
TCC Thérapie cognitivo-comportementale
TDM Tomodensitométrie
THC Tétrahydrocannabinol
TOC Trouble obsessionnel compulsif
TP Temps de prothrombine
TS Tentative de suicide
TSA Troubles du spectre autistique
TSH Thyroid Stimulating Hormone
TSHus TSH dosage ultrasensible
UPDRS Unified Parkinson's Disease Rating Scale
VHC Virus de l'hépatite C
VIH Virus de l'immunodéficience humaine
VZV Virus de la varicelle et du zona
AbréviAtions XI
ÉNONCÉS
mes notes
PSYCHIATRIE
Questions isolées
QI 201
Concernant le méthylphénidate (Ritaline®), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A il s'agit d'un antipsychotique
� B il s'agit d'un psychostimulant
� C c'est le traitement de référence de l'autisme
� D c'est le traitement de référence de l'hyperactivité
� E c'est un traitement possible de la narcolepsie
QI 202
Parmi les symptômes suivants, lequel (lesquels) rencontre-t-on au cours de l'épisode
maniaque ?
� A humeur douloureuse
� B fuite des pensées
� C labilité émotionnelle
� D hyperactivité motrice désordonnée
� E jeux de mots
QI 203
Parmi les symptômes suivants, lequel est caractérisé par un arrêt brusque du déroulement et
de l'énonciation de la pensée ?
� A freezing
� B pit-stop
� C barrages
� D amnésie
� E diffluence
QI 204
Parmi les thèmes délirants suivants, lequel (lesquels) est (sont) fréquemment retrouvé(s) au
cours des épisodes de mélancolie ?
� A négation d'organe
� B filiation
� C incurabilité
� D négation de Dieu
� E indignité
QI 205
Au cours de laquelle des pathologies psychiatriques suivantes le risque suicidaire est-il
maximal ?
� A le syndrome dépressif caractérisé
� B les troubles du spectre autistique
� C la psychose hallucinatoire chronique
� D les troubles du comportement alimentaire
� E l'accès maniaque
QI 206
Parmi les symptômes suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui n'évoque(nt) pas un état
maniaque ?
� A automatisme mental
� B tachypsychie
� C logorrhée
� D baisse de la libido
� E anxiété permanente
QI 207
Quelle(s) est (sont) la (les) perturbation(s) des conduites alimentaires rencontrée(s) au cours
de l'état maniaque ?
� A boulimie
� B anorexie
� C hyperphagie
� D amaigrissement
� E vomissements
QI 208
Quelle(s) est (sont) la (les) perturbation(s) du sommeil que l'on peut rencontrer au cours
de l'état maniaque ?
� A cauchemars
� B insomnie partielle
� C insomnie totale
� D hypersthénie
� E terreur nocturne
QI 209
La polysomnographie explore le sommeil en recueillant (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A l'électroencéphalogramme
� B l'électromyogramme
� C la détection des mouvements des jambes
� D la pression artérielle
� E la saturation en oxygène
QI 210
De quelle nature une illusion, perception déformée, peut-elle être ?
� A auditive
� B olfactive
� C visuelle
� D cénesthésique
� E tactile
QI 211
Lors d'une évaluation psychiatrique, la présentation du patient doit être évaluée. Parmi les
éléments suivants, lequel (lesquels) permet(tent) d'évaluer la présentation ?
� A prosodie
� B mimique
� C apparence
� D incohérences du discours
� E activité psychomotrice
98 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 212
Parmi les troubles mentaux suivants, lequel est le plus fréquent en France ?
� A épisode dépressif caractérisé
� B trouble anxieux généralisé
� C autisme
� D troubles phobiques
� E schizophrénie
QI 213
Parmi les propositions suivantes, quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de trouble
psychiatrique ?
� A consommation de toxique
� B précarité sociale
� C sexe féminin
� D âge < 15 ans
� E contexte de guerre
QI 214
Concernant le transfert en psychologie médicale, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
� A il désigne tout investissement affectif du patient vers le médecin
� B il désigne tout investissement affectif du médecin vers le patient
� C il est inconscient
� D un transfert positif génère de la sympathie pour le médecin
� E il n'existe pas toujours de contre-transfert
QI 215
L'espérance de vie des patients souffrant de troubles mentaux est diminuée car (une ou plu-
sieurs réponses possibles) :
� A ils sont plus âgés
� B il existe un risque suicidaire augmenté
� C la prévalence des néoplasies est plus fréquente
� D ils ont des comportements addictifs
� E ils sont souvent plus comorbides (hypertension artérielle, obésité…)
QI 216
Que comprennent les fonctions instinctuelles ?
� A le sommeil
� B le langage écrit
� C l'alimentation
� D la sexualité
� E le langage oral
QI 217
Concernant le sommeil normal, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A le sommeil lent représente plus de 50 % du sommeil total
� B le sommeil paradoxal représente plus de 30 % du sommeil total
� C des mouvements oculaires surviennent pendant le sommeil lent léger
� D les états du sommeil alternent selon une organisation cyclique
� E les états du sommeil sont analysables sur un hypnogramme
ÉNONCÉS 99
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 218
Quels sont, parmi les éléments suivants, des déterminants de la santé mentale ?
� A consommation de toxique
� B environnement familial
� C climat
� D environnement culturel
� E facteurs génétiques
QI 219
Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) caractérise(nt) la phobie sociale ?
� A agressivité contre un tiers
� B peur injustifiée persistante
� C crainte du jugement extérieur
� D absence de conscience du caractère pathologique des comportements
� E stratégie d'évitement
QI 220
Parmi les structures de soins suivantes, lesquelles sont rattachées au secteur de soin
psychiatrique ?
� A hospitalisation complète
� B établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)
� C centre médicopsychologique (CMP)
� D centre d'activité thérapeutique à temps partiel (CATTP)
� E appartements collectifs
QI 221
Chez un adulte jeune présentant un état d'agitation aiguë, qu'est-il nécessaire de rechercher
prioritairement ?
� A une intoxication aiguë
� B une infection méningée
� C un sevrage en substance psychoactive
� D un effet secondaire des benzodiazépines
� E une hypoglycémie
QI 222
Quel est le thème le plus fréquemment retrouvé dans les symptomatologies délirantes
aiguës ?
� A filiation
� B négation
� C persécution
� D érotomanie
� E grandeur
QI 223
Concernant les tentatives de suicide, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A elles incluent dans leur définition les idées suicidaires
� B elles sont plus fréquentes chez la femme
� C elles vont concerner 5 % de la population des adultes au cours de leur vie
� D la tentative de suicide médicamenteuse est la modalité la plus fréquente
� E on estime à moins de 100 000 le nombre de tentatives de suicide par an en France
100 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 224
Parmi les médicaments suivants, lequel n'est pas un anxiolytique ?
� A bromazépam (Lexomil®)
� B hydroxyzine (Atarax®)
� C diazépam (Valium®)
� D alprazolam (Xanax®)
� E aripiprazole (Abilify®)
QI 225
Lors d'une conversion hystérique, quel(s) symptôme(s) est (sont) fréquent(s) ?
� A aphasie
� B dysphonie
� C spasme
� D cécité
� E contrôle du clignement des yeux à la menace
QI 226
Quel(s) élément(s) parmi les suivants est (sont) utile(s) à l'évaluation du risque d'une crise
suicidaire ?
� A antécédent personnel de tentative de suicide
� B antécédents familiaux suicidaires
� C isolement social
� D insertion professionnelle
� E capacité de résilience
QI 227
Concernant l'état mixte, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A il est à risque très augmenté de suicide
� B il associe des hallucinations à des convulsions
� C il associe des symptômes dépressifs à des symptômes maniaques
� D il associe une dépression caractérisée et une démence débutante
� E toutes les propositions sont fausses
QI 228
Concernant la crise suicidaire chez les sujets âgés, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
� A les idées suicidaires sont rarement exprimées
� B le repli sur soi est un symptôme d'alerte
� C le refus de soins peut en être la traduction
� D le refus de s'alimenter peut en être la traduction
� E les sujets âgés sont à faible risque de passage à l'acte
QI 229
Concernant les règles de prescriptions des anxiolytiques, quelle(s) est (sont) la (les) proposi-
tion(s) exacte(s) ?
� A ils ne doivent pas être arrêtés brutalement après un traitement de 8 jours
� B il n'est pas recommandé d'associer deux anxiolytiques
� C la durée de prescription recommandée est 4 à 12 semaines
� D il est nécessaire de débuter à la posologie la plus faible
� E la durée de traitement est de 2 à 4 semaines
ÉNONCÉS 101
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 230
Quel(s) est (sont) le(s) symptôme(s) évocateur(s) de narcolepsie ?
� A des accès de sommeil multiples et courts
� B une abolition brève du tonus musculaire sans altération de la confiance
� C des cauchemars nocturnes
� D des hallucinations nocturnes
� E des paralysies du sommeil
QI 231
Concernant les troubles anxieux pendant la grossesse, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
� A ils sont rares (< 5 % des grossesses)
� B ils surviennent rarement au deuxième trimestre
� C ils concernent des préoccupations en rapport avec la grossesse
� D ils sont un facteur de risque d'épisode dépressif du post-partum
� E ils sont associés à des vomissements gravidiques
QI 232
De quel genre de trouble est évocatrice la crainte de commettre des actes sacrilèges au cours
d'offices religieux chez une femme de 35 ans ?
� A une phobie sociale
� B un trouble obsessionnel compulsif mystique
� C une phobie d'impulsion
� D un délire mystique
� E un trouble de personnalité antisociale
QI 233
Parmi les symptômes suivants, lequel (lesquels) appartien(nen)t au syndrome négatif décrit
dans la schizophrénie ?
� A idées délirantes
� B pauvreté du discours
� C hallucinations
� D apragmatisme
� E altération du cours de la pensée
QI 234
Par quoi se manifeste la catatonie ?
� A de l'aboulie
� B de la léthargie
� C du négativisme
� D de la pathomimie
� E de la catalepsie
QI 235
Dans quel(s) cas propose-t-on l'électroconvulsivothérapie comme traitement d'un état dépres-
sif caractérisé ?
� A s'il existe une composante mélancolique
� B s'il existe une composante anxieuse majeure
� C s'il existe un risque suicidaire majeur
� D s'il existe une résistance au traitement
� E chez la femme enceinte
102 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 236
Concernant la fréquence de la schizophrénie en France, quelle(s) est (sont) la (les) proposi-
tion(s) exacte(s) ?
� A elle est de un pour 1 000
� B elle est de un pour 100
� C elle est de cinq pour 100
� D la prévalence ne varie pas selon les lieux et les populations
� E la prévalence varie avec des facteurs environnementaux
QI 237
Quelles sont les hallucinations les moins évocatrices de schizophrénie ?
� A hallucinations acoustico-verbales
� B hallucinations visuelles
� C hallucinations gustatives
� D hallucinations auditives
� E hallucinations cénesthésiques
QI 238
Quand le risque maximum de rechute après un premier épisode dépressif caractérisé se
situe-t-il ?
� A dans les 2 semaines après l'arrêt du traitement
� B dans les 3 premiers mois après le traitement
� C 3 à 6 mois après l'arrêt du traitement
� D 6 à 8 mois après l'arrêt du traitement
� E 9 à 12 mois après l'arrêt du traitement
QI 239
Le syndrome de Cotard (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est une forme de schizophrénie
� B est une forme de mélancolie délirante
� C peut comporter un délire d'immortalité
� D peut comprendre une négation du monde
� E peut comprendre un délire de filiation
QI 240
Parmi les manifestations suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) une (des) parasomnie(s) ?
� A la narcolepsie
� B le somnambulisme
� C les terreurs nocturnes
� D les cauchemars répétés
� E les éveils confusionnels
QI 241
Le déni de grossesse (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est le trouble psychiatrique le plus fréquent de la grossesse
� B est un refus volontaire de l'état gestationnel
� C est associé à une complaisance somatique
� D favorise le post-partum blues
� E est un facteur de risque de schizophrénie ultérieure
ÉNONCÉS 103
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 242
Parmi les propositions suivantes, quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de rechutes
dépressives ?
� A antécédents familiaux de trouble de l'humeur
� B épisode initial prolongé
� C âge de début tardif (après 40 ans)
� D présence d'une comorbidité psychiatrique
� E persistance de symptômes résiduels dépressifs
QI 243
Quels symptômes associe classiquement l'état de stress post-traumatique ?
� A un syndrome de répétition
� B une composante délirante
� C des conduites d'évitement
� D une hyperactivation neurovégétative
� E une altération du fonctionnement social
QI 244
Quel mécanisme caractérise le délire rencontré au cours des délires paranoïaques ?
� A imaginatif
� B interprétatif
� C intuitif
� D hallucinatoire
� E aucun ne prédomine dans le délire paranoïaque
QI 245
Concernant le traitement par le méthylphénidate (Ritaline®, Quasym®), quelle(s) est (sont) la
(les) proposition(s) exacte(s) ?
� A il s'agit d'un dérivé des amphétamines
� B il est réservé à la prescription hospitalière
� C il existe des formes à libération prolongée
� D un épisode dépressif non traité est une contre-indication
� E un électrocardiogramme est recommandé avant la prescription
QI 246
Parmi les propositions suivantes, quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de schizophrénie ?
� A sexe féminin
� B jeune âge du père à la naissance
� C antécédents familiaux de schizophrénie
� D antécédents familiaux de troubles anxieux
� E migration
QI 247
Dans quel(s) type(s) de troubles du sommeil les hypnotiques sont-ils indiqués ?
� A insomnie transitoire
� B apnées du sommeil
� C terreur nocturne
� D insomnie réactionnelle
� E syndrome des jambes sans repos
104 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 248
Quelle(s) est (sont) l'(les) indication(s) classique(s) des thymorégulateurs ?
� A traitement curatif de la mélancolie délirante
� B traitement curatif des épisodes maniaques
� C traitement préventif de la rechute de l'épisode maniaque
� D traitement curatif des troubles obsessionnels compulsifs
� E prévention des rechutes des troubles schizo-affectifs
QI 249
Quel est, parmi les propositions suivantes, le principal neurotransmetteur ciblé par les
anxiolytiques ?
� A histamine
� B sérotonine
� C dopamine
� D GABA
� E noradrénaline
QI 250
Parmi les effets secondaires suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) fréquemment rencontré(s)
après l'introduction de méthylphénidate ?
� A syndrome dépressif
� B épisode maniaque
� C perte d'appétit
� D retard de croissance
� E instabilité tensionnelle
QI 251
Concernant la prise en charge de la schizophrénie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
� A il faut privilégier les antipsychotiques atypiques
� B la durée de traitement minimale est de 1 an
� C la clozapine est un traitement de première ligne
� D elle ouvre droit à une ALD 100 %
� E il est nécessaire de surveiller le poids des patients
QI 252
Parmi les propositions suivantes, quel est l'antidépresseur de première intention dans le trai-
tement de l'état dépressif caractérisé ?
� A un ISRS
� B un IRSNa
� C un IMAO
� D un imipraminique
� E aucun de ces traitements
QI 253
Selon le DSM-5, qu'associe l'épisode dépressif caractérisé ?
� A quatre symptômes typiques
� B pendant au moins 2 semaines
� C avec un changement par rapport à l'état antérieur
� D une détresse cliniquement significative
� E ne se superpose pas à une schizophrénie
ÉNONCÉS 105
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 254
Concernant les troubles bipolaires, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A sa prévalence est comprise entre 1 et 4 % de la population générale
� B l'âge d'entrée dans la maladie se fait entre 15 et 25 ans
� C il est plus fréquent chez la femme
� D il n'altère pas l'espérance de vie des patients
� E il altère l'activité professionnelle des patients
QI 255
Parmi les tableaux cliniques suivants, lequel (lesquels) appartien(nen)t à la classification DSM-5
des troubles du comportement alimentaire ?
� A boulimie
� B coprophagie
� C anorexie mentale
� D hyperphagie
� E tricophagie
QI 256
Quel(s) élément(s) parmi les suivants justifie(nt) une prise en charge en urgence d'une crise
suicidaire ?
� A le patient a une famille très présente et investie
� B le patient a un accès immédiat à un moyen de se suicider
� C le patient vous décrit une planification précise à court terme
� D le patient exprime sa souffrance
� E le patient arrive à rationaliser sa décision
QI 257
Quels sont les déterminants de la précarité ?
� A niveau social
� B difficulté d'accès aux soins
� C conduite addictive
� D nationalité étrangère
� E trouble bipolaire
QI 258
De quelle pathologie le symptôme de reviviscence est-il une manifestation ?
� A de la schizophrénie
� B des phobies sociales
� C des états de stress post-traumatique
� D des boulimies
� E des conversions hystériques
QI 259
Parmi les antidépresseurs suivants, lequel est déconseillé pendant la grossesse ?
� A fluoxétine (Prozac®)
� B paroxétine (Deroxat®)
� C sertraline (Zoloft®)
� D citalopram (Seropram®)
� E aucun de ces antidépresseurs n'est déconseillé pendant la grossesse
106 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 260
Concernant l'épidémiologie de l'anorexie mentale, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
fausse(s) ?
� A sex-ratio : 1 homme pour 8 femmes
� B 5 % de la population caucasienne
� C maladie inexistante dans les pays en voie de développement
� D entrée dans la maladie le plus souvent entre 15 et 25 ans
� E la guérison concerne 20 % des patientes
QI 261
Chez l'adulte, quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de troubles psychiatriques ?
� A stress professionnel
� B consommation d'alcool
� C obésité
� D homosexualité
� E chômage
QI 262
Concernant la schizophrénie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A 50 % des patients sont obèses
� B 50 % des patients sont alcooliques
� C le risque de mortalité est multiplié par 3 chez ces patients
� D le suicide est rare
� E 50 % des patients consomment du cannabis
QI 263
Quels sont les diagnostics différentiels à évoquer devant un tableau compatible avec une
schizophrénie ?
� A l'épilepsie
� B une encéphalite herpétique
� C une intoxication chronique au cannabis
� D une alcoolisation aiguë
� E aucun de ces diagnostics
QI 264
Parmi les propositions suivantes, quel est l'effet secondaire non attribuable aux neuroleptiques ?
� A prise de poids
� B hyperprolactinémie
� C mydriase
� D syndrome extrapyramidal
� E insuffisance cardiaque
QI 265
Parmi les critères DSM-5 suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui appartien(nen)t à la défi-
nition de l'anorexie mentale ?
� A amaigrissement avec refus de maintenir le poids au-dessus de la normale minimale
� B amaigrissement avec vomissements
� C peur de prendre du poids
� D phobie sociale
� E déni de la maigreur
ÉNONCÉS 107
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 266
Parmi les formes cliniques de schizophrénie suivantes, laquelle est caractérisée par une pré-
dominance du syndrome positif ?
� A schizophrénie hébéphrénique
� B schizophrénie paranoïde
� C schizophrénie catatonique
� D schizophrénie héboïdophrénique
� E schizophrénie pseudo-névrotique
QI 267
Au cours de la schizophrénie, qu'associe le syndrome catatonique ?
� A une humeur triste
� B une catalepsie
� C un négativisme
� D une écholalie
� E des stéréotypies
QI 268
À quel(s) risque(s) la prise au long cours de benzodiazépine expose-elle le sujet ?
� A risque de confusion
� B risque de méningiome
� C risque d'amnésie
� D risque de démence
� E risque de réaction paradoxale
QI 269
Quelle(s) est (sont) l'(les) indication(s) classique(s) des antipsychotiques ?
� A trouble obsessionnel compulsif
� B trouble délirant chronique
� C trouble schizophrénique
� D état d'agitation
� E autisme
QI 270
Parmi les critères DSM-5 suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui appartien(nen)t à la défi-
nition de l'anorexie mentale ?
� A peur intense de perdre du poids
� B aménorrhée secondaire
� C aménorrhée primaire
� D dysmorphophobie
� E anxiété
QI 271
Parmi les symptômes suivants, lesquels sont des symptômes psycho-comportementaux de la
démence (SPCD) ?
� A apathie
� B aboulie
� C anxiété
� D euphorie
� E irritabilité
108 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 272
La dépression compliquant un deuil (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est plus fréquente chez les sujets âgés
� B concerne 15 % des deuils à 1 an du décès
� C apparaît précocement dans le processus de deuil, dès la phase initiale
� D a un pronostic identique à un état dépressif caractérisé standard
� E n'expose pas au risque suicidaire
QI 273
Les idées délirantes chez le patient schizophrène (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A ont des thèmes variés et multiples
� B concernent un patient sur deux
� C ont des mécanismes variés
� D sont peu systématisées
� E sont caractérisées par une adhésion totale
QI 274
Le post-partum blues (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A n'est pas un état pathologique
� B est fréquent
� C débute classiquement dans la première semaine post-accouchement
� D dure 2 semaines en moyenne
� E justifie la prescription d'anxiolytiques à demi-vie courte
QI 275
Quelle(s) attitude(s) appartien(nen)t aux restrictions alimentaires rencontrées dans
l'anorexie ?
� A restrictions sélectives des aliments caloriques
� B diminution de la taille des bouchées
� C alimentation mixée exclusive
� D alimentation liquide exclusive
� E exclusion de la vitamine C
QI 276
Au cours du syndrome maniaque, qu'est-il possible de constater ?
� A une humeur gaie et exaltée
� B des idées de grandeur
� C une tachypsychie
� D une pensée polarisée
� E une labilité émotionnelle
QI 277
Quel(s) est (sont) le(s) risque(s) lié(s) à l'état maniaque ?
� A risque de comportements sexuels à risque
� B risque de prise de produit toxique
� C risque convulsif majeur
� D risque de déshydratation
� E risque d'hyperkaliémie
ÉNONCÉS 109
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 278
Quelle est la durée minimale d'évolution des symptômes pour parler d'épisode maniaque ?
� A 3 jours
� B 7 jours
� C 15 jours
� D 21 jours
� E 1 mois
QI 279
Quels éléments distinguent un épisode hypomaniaque d'un épisode maniaque ?
� A la durée des symptômes
� B l'absence de troubles du sommeil
� C l'absence de troubles de la sexualité
� D une intensité moins marquée des symptômes
� E l'absence de rupture avec l'état antérieur
QI 280
Quelle(s) atteinte(s) trophique(s) peu(ven)t compliquer l'anorexie mentale ?
� A alopécie
� B hypotrophie des glandes salivaires
� C hypertrichose
� D hypotrophie des lobes frontaux
� E ovaires polykystiques
QI 281
Concernant les CMP (centres médicopsychologiques), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
� A ce sont des équipes exclusivement constituées de médecins psychiatres
� B ils sont sectorisés
� C ils sont le pendant ambulatoire des soins sectorisés hospitaliers
� D ils proposent une offre de soins diversifiée
� E ils peuvent s'adresser aux adultes ou aux enfants
QI 282
La paraphrénie est (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A un délire intuitif
� B une forme de trouble bipolaire
� C un délire imaginatif
� D associée à la survenue d'une maladie d'Alzheimer
� E une complication fréquente des syndromes autistiques
QI 283
Parmi les propositions suivantes, quel(s) est (sont) le(s) symptôme(s) physique(s) qu'on peut
rencontrer au cours d'une crise aiguë d'angoisse ?
� A sueurs
� B bradycardie
� C érythème facial
� D fièvre
� E nausées et vomissements
110 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 284
Quelle(s) est (sont) l'(les) aide(s) visant à protéger les sujets en situation de précarité ?
� A le RSA (revenu de solidarité active)
� B l'allocation de rentrée scolaire
� C l'APL (aide personnalisée au logement)
� D l'AME (aide médicale d'État)
� E l'APA (allocation personnalisée d'autonomie)
QI 285
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) une (des) complication(s)
sévère(s) de l'anorexie ?
� A ostéoporose
� B hyponatrémie
� C hypokaliémie
� D anémie carentielle
� E œdèmes
QI 286
Quelle(s) est (sont) la (les) pathologie(s) psychiatrique(s) fréquemment rencontrée(s) en situa-
tion de précarité ?
� A schizophrénie
� B troubles anxieux
� C états de stress post-traumatique
� D conduites suicidaires
� E troubles de la personnalité
QI 287
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) caractérise(nt) un trouble délirant
persistant ?
� A le délire dure plus de 6 mois
� B le fonctionnement n'est pas altéré
� C le patient ne consomme pas de drogue psychoactive
� D il y a absence d'hallucinations
� E il y a absence de désorganisation
QI 288
L'automatisme mental (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est un syndrome délirant
� B est un ensemble d'hallucinations intrapsychiques
� C est caractérisé par un écho de la pensée
� D est caractérisé par le devinement de la pensée
� E est caractérisé par le ralentissement du cours de la pensée
QI 289
L'érotomanie (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est un délire de mécanisme intuitif
� B est plus fréquent chez les hommes
� C est caractérisée par une adhésion forte
� D est caractérisée par une thématique de toute puissance sexuelle
� E peut justifier une hospitalisation sous contrainte
ÉNONCÉS 111
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 290
Quels sont les diagnostics différentiels à évoquer devant une anorexie mentale d'installation
récente chez une adolescente ?
� A trouble des conduites
� B maladie de Crohn
� C hypothyroïdie
� D panhypopituitarisme
� E diabète insulinodépendant
QI 291
Le caractère saisonnier des troubles de l'humeur (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A n'existe que pour les accès maniaques
� B peut corréler avec une saison particulière
� C peut corréler avec une date anniversaire
� D est affirmé par la survenue d'au moins trois épisodes
� E est affirmé si les troubles existent au moins deux années successives
QI 292
Lors du bilan d'un trouble bipolaire, un bilan somatique est nécessaire. Que comprend ce
bilan ?
� A TSHus
� B électroencéphalogramme
� C électromyogramme
� D électrocardiogramme
� E bilan hépatique
QI 293
Concernant le trouble bipolaire, quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque identifié(s) parmi
les suivants ?
� A antécédent familial
� B traumatisme sexuel dans l'enfance
� C obésité
� D consommation d'alcool
� E antécédent d'état dépressif du post-partum
QI 294
Quelle doit être la prise en charge d'un épisode maniaque ?
� A hospitalisation en psychiatrie
� B réhydratation
� C introduction d'un thymorégulateur
� D traitement sédatif
� E prévention de la thomboembolie
QI 295
Parmi les mesures d'hospitalisation sous contrainte, laquelle (lesquelles) se fait (font) sur déci-
sion du directeur de l'établissement d'accueil ?
� A admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers (ASPDT) classique
� B ASPDT en urgence
� C admission en soins psychiatriques en péril imminent (ASPPI)
� D admission en soins psychiatriques sur décision du représentant de l'État (ASPDRE)
� E aucune de ces modalités
112 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 296
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de mauvais pronostic au cours de l'anorexie mentale ?
� A prise en charge rapide
� B déni de la maladie prolongé
� C sexe féminin
� D sexualité épanouie
� E antécédent maternel d'anorexie
QI 297
Quelle(s) est (sont) la (les) complication(s) du traitement au long cours par les neuroleptiques ?
� A perte de poids
� B gynécomastie
� C syndrome extrapyramidal
� D hypertension artérielle
� E dyskinésies tardives
QI 298
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de bon pronostic du trouble schizophrénique ?
� A sexe masculin
� B début précoce
� C environnement familial favorable et aidant
� D mauvaise reconnaissance des troubles par le patient
� E bonne observance des antipsychotiques
QI 299
Quelle est la durée minimum du deuil compliqué chez l'adulte selon le DSM-5 ?
� A 4 semaines
� B 3 mois
� C 6 mois
� D 12 mois
� E 18 mois
QI 300
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de troubles psychiatriques de la grossesse et du
post-partum ?
� A accouchement à terme
� B accouchement par césarienne
� C mère célibataire
� D grossesse gémellaire
� E grossesse non désirée
QI 301
Quelles questions n'appartiennent pas au questionnaire SCOFF ?
� A « vous faites-vous vomir parce que vous vous sentez mal d'avoir mangé ? »
� B « diriez-vous que la nourriture domine votre vie ? »
� C « aimez-vous téter votre langue ? »
� D « avez-vous récemment perdu plus de 6 kg en 3 mois ? »
� E « avez-vous encore des règles ? »
ÉNONCÉS 113
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 302
Parmi les propriétés suivantes, laquelle (lesquelles) appartien(nen)t aux benzodiazépines ?
� A anxiolytiques
� B sédatives
� C myorelaxantes
� D orexigènes
� E amnésiantes
QI 303
Quelle(s) est (sont) la (les) modification(s) pharmacocinétique(s) liée(s) au vieillissement ?
� A diminution de l'absorption
� B augmentation de la fixation protéique
� C augmentation du volume de distribution
� D diminution du métabolisme hépatique
� E diminution du métabolisme rénal
QI 304
Un patient schizophrène décrit « sentir la présence de l'électricité dans ses membres ». De
quoi s'agit-il ?
� A d'un délire de persécution
� B d'un délire mégalomaniaque
� C d'une hallucination visuelle
� D d'une hallucination tactile
� E d'une hallucination cénesthésique
QI 305
Quelles sont les comorbidités les plus fréquentes chez le schizophrène ?
� A tabagisme
� B diabète
� C hypothyroïdie
� D cancer du côlon
� E hypertension artérielle
QI 306
Quel(s) est (sont) le(s) critère(s) usuel(s) d'hospitalisation des patients souffrant
d'anorexie mentale ?
� A perte de poids > 10 %
� B vomissements quotidiens
� C échec de la renutrition ambulatoire
� D hypothermie < 35 °C
� E pouls < 65/min
QI 307
Parmi les mesures suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) que l'on peut mettre en place lors d'un
état maniaque ?
� A ALD 30 à 100 %
� B sauvegarde de justice
� C curatelle
� D admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers (ASPDT)
� E mise en examen
114 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 308
Quel(s) est (sont) le(s) thymorégulateur(s) qui a (ont) une AMM en première intention dans la
prise en charge des troubles bipolaires ?
� A lithium (Téralithe®)
� B rispéridone (Risperdal®)
� C carbamazépine (Tégrétol®)
� D divalproate (Dépakine®)
� E olanzapine (Zyprexa®)
QI 309
Selon le DSM-5, quels critères parmi les suivants sont nécessaires au diagnostic de trouble
anxieux généralisé ?
� A appréhension du trouble
� B persistance du trouble au moins 3 mois
� C présence de trois symptômes associés comme la fatigabilité, l'irritabilité, la tension
musculaire
� D inquiétude non justifiée
� E absence d'état post-traumatique
QI 310
Quelle(s) mesure(s) comprend la prise en charge du trouble anxieux généralisé ?
� A arrêt des excitants
� B sommeil régulier
� C pratique d'une activité physique régulière
� D technique de relaxation
� E psychanalyse
QI 311
Quelles sont les caractéristiques de la prise en charge nutritionnelle de l'anorexie mentale ?
� A la première phase concerne la renutrition
� B la première phase est hospitalière
� C la renutrition est progressive
� D la renutrition est la plus rapide possible
� E la seconde phase consiste en une rééducation nutritionnelle
QI 312
Par quoi se caractérise le trouble panique ?
� A la répétition des attaques de panique
� B le caractère imprévisible des attaques de panique
� C l'existence d'un facteur déclenchant identifiable
� D l'apparition progressive d'une anxiété anticipatoire
� E un caractère invalidant pouvant conduire à l'agoraphobie
QI 313
Parmi les phobies suivantes, quelles sont celles qui sont des phobies spécifiques ?
� A phobie d'animaux
� B phobie sociale
� C phobie du sang
� D agoraphobie
� E phobie scolaire
ÉNONCÉS 115
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 314
Chez un patient traité par le lithium, quels examens de surveillance proposez-vous ?
� A TSH
� B calcémie sanguine
� C NFS
� D créatinine
� E électrocardiogramme
QI 315
Quel(s) est (sont) le(s) critère(s) diagnostique(s) du trouble obsessionnel compulsif ?
� A présence d'obsession ou de compulsion
� B symptômes évoluant depuis plus de 6 mois
� C retentissement quotidien estimé à plus d'une heure
� D absence de toxicomanie
� E absence de pathologie psychiatrie
QI 316
Que comporte classiquement le traitement des troubles obsessionnels compulsifs ?
� A un antidépresseur imipraminique
� B un antidépresseur inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine
� C un thymorégulateur
� D une psychanalyse
� E une psychothérapie cognitivo-comportementale
QI 317
Parmi les éléments suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) nécessaire(s) pour poser le diagnos-
tic d'état de stress post-traumatique ?
� A d'avoir été exposé directement à l'événement traumatique
� B que l'événement traumatique ait été oublié
� C que le patient adopte des stratégies d'évitement
� D que les perturbations durent plus de 2 mois
� E qu'il existe une altération du fonctionnement social
QI 318
Quelles sont les deux complications principales survenant chez les patients présentant un état
de stress post-traumatique ?
� A état dépressif caractérisé
� B attaque de panique
� C toxicomanie
� D alcoolisme
� E schizophrénie
QI 319
Concernant les troubles de la personnalité, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A ils concernent 10 % de la population
� B le patient n'a pas conscience de son trouble
� C le trouble paranoïaque est le plus fréquent
� D ils sont associés aux conduites addictives
� E ils sont associés à une majoration du risque suicidaire
116 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 320
Quel(s) est (sont) le (les) symptôme(s) fréquemment rencontré(s) dans la personnalité
borderline ?
� A instabilité émotionnelle
� B théâtralisme
� C sentiment de déréalisation
� D peur intense d'être abandonné
� E transgressions répétées
QI 321
La boulimie est définie selon le DSM-5 par (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A la survenue d'épisodes récurrents d'hyperphagie incontrôlée
� B l'existence de comportements compensatoires pour limiter la prise de poids
� C une perturbation de l'estime de soi
� D l'association systématique à l'anorexie mentale
� E des épisodes d'hyperphagie au moins 1 fois par mois pendant 3 mois
QI 322
Quelle(s) est (sont) la (les) contre-indication(s) aux benzodiazépines ?
� A insuffisance cardiaque
� B insuffisance respiratoire
� C insuffisance hépatique
� D syndrome d'apnées du sommeil
� E asthme
QI 323
L'épisode dépressif caractérisé du sujet âgé (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est un facteur de risque majeur de passage à l'acte suicidaire
� B est associé à un risque de déclin fonctionnel
� C est marqué par une humeur dépressive nette
� D peut se manifester par l'exacerbation de symptômes somatiques
� E peut se manifester par des plaintes mnésiques
QI 324
Quelle(s) circonstance(s) justifie(nt) une hospitalisation au cours d'une maladie bipolaire ?
� A risque suicidaire
� B présence de comorbidités complexes
� C mise en danger de soi
� D insomnie importante
� E isolement social
QI 325
Au cours des troubles paniques, quelle est la psychothérapie de choix ?
� A la psychanalyse
� B la psychothérapie de soutien
� C la psychothérapie cognitivo-comportementale
� D la thérapie familiale
� E l'hypnose
ÉNONCÉS 117
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 326
Une ordonnance de placement provisoire (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A permet le placement d'un mineur
� B est réservée aux seuls patients en précarité
� C est prononcée par un médecin
� D est prononcée si la santé et la sécurité d'un mineur sont en danger
� E permet le placement exclusivement auprès des services de l'Aide sociale à l'enfance
QI 327
Concernant l'admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers (ASPDT) classique,
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A elle est régie par une loi du Code de la santé publique
� B la décision d'admission est prononcée par le préfet
� C deux certificats médicaux sont nécessaires
� D les deux certificats doivent dater de moins de 8 jours
� E la demande ne peut être faite que par un membre de la famille
QI 328
La narcolepsie-cataplexie est (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A une maladie rare
� B une maladie héréditaire à transmission mendélienne
� C caractérisée par la survenue d'accès de sommeil diurnes multiples, courts et incoercibles
� D caractérisée par la survenue d'hallucinations nocturnes à l'endormissement
� E caractérisée par des abolitions brèves du tonus musculaire avec altération de la
conscience
QI 329
Le syndrome de Kleine-Levin est un trouble du sommeil (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A de l'adulte jeune
� B prédominant chez la femme
� C marqué par des accès d'insomnie par périodes courtes
� D associé à une désinhibition sexuelle
� E associé à des troubles cognitifs
QI 330
La boulimie (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est aussi fréquente chez les hommes que chez les femmes
� B a une prévalence de l'ordre de 1,5 % dans la population générale
� C est plus fréquente en zone rurale
� D est sous-diagnostiquée
� E est fréquemment associée à la consommation de cannabis
QI 331
Quelles sont parmi les propositions suivantes les étapes usuelles de changement d'un
comportement ?
� A inaction
� B décision
� C action
� D maintien
� E frustration
118 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 332
Parmi les maladies suivantes, lesquelles s'accompagnent d'un risque suicidaire augmenté ?
� A trouble bipolaire
� B état de stress post-traumatique
� C schizophrénie
� D troubles de la personnalité
� E psychose paranoïaque
QI 333
La psychose puerpérale, ou psychose du post-partum, (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est fréquente (1 % des naissances)
� B débute classiquement dans les premières semaines après la naissance
� C doit faire éliminer une thrombophlébite cérébrale
� D peut comporter des phases mélancoliques et des phases maniaques
� E doit faire recherche une prise de toxique
QI 334
La dépression du sujet âgé, après 65 ans (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est caractérisée par sa fréquence élevée (4 % des plus de 65 ans)
� B est favorisée par l'existence de comorbidités multiples
� C est favorisée par l'entrée en institution
� D est favorisée par le tabagisme
� E est à faible risque suicidaire
QI 335
Quelles peuvent être les complications somatiques de la boulimie ?
� A hypercalcémie
� B iléus réflexe
� C hypertrophie des parotides
� D syndrome de Mallory-Weiss
� E érosions dentaires
QI 336
Quels sont les mécanismes classiques à l'origine des idées délirantes ?
� A interprétatif
� B hallucinatoire
� C perceptif
� D intuitif
� E imaginatif
QI 337
Une admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers (ASPDT) peut faire l'objet
d'une mesure de levée émise par (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A un juge des libertés et détention
� B un juge des mineurs
� C un juge des affaires familiales
� D la commission départementale des soins psychiatriques
� E la famille
ÉNONCÉS 119
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 338
Parmi les symptômes suivants, laquelle (lesquelles) appartien(nen)t au syndrome de sevrage
en opiacés ?
� A nausées
� B constipation
� C hypothermie
� D insomnie
� E transpiration
QI 339
Parmi les substances illicites suivantes, lequel (lesquels) est (sont) un (des) produit(s) de
synthèse ?
� A ecstasy (MDMA)
� B GHB (acide gammahydroxybutyrique)
� C buprénorphine
� D cocaïne
� E méthamphétamine
QI 340
La boulimie (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est moins fréquente que l'anorexie mentale
� B est de meilleur pronostic que l'anorexie mentale
� C est souvent moins diagnostiquée que l'anorexie mentale
� D est plus souvent associée à une symptomatologie anxiodépressive que l'anorexie
mentale
� E a une nette prédominance féminine comme l'anorexie mentale
QI 341
Parmi les mesures d'hospitalisation suivantes, laquelle (lesquelles) ne nécessite(nt) qu'un seul
certificat médical initial ?
� A admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers (ASPDT) classique
� B ASPDT en urgence
� C admission en soins psychiatriques en péril imminent (ASPPI)
� D admission en soins psychiatriques sur décision du représentant de l'État (ASPDRE)
� E aucune de ces mesures : deux certificats sont nécessaires pour une ASP
QI 342
Quel(s) est (sont) parmi les médicaments suivants, celui (ceux) qui est (sont) proposé(s) dans le
traitement de la dépendance aux opiacés ?
� A méthadone chlorhydrate
� B naloxone
� C buprénorphine
� D antidépresseur ISRS
� E flumazénil
QI 343
Le trouble de personnalité antisociale est (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A marqué par un fort repli sur soi
� B marqué par une forte impulsivité
� C diminue avec l'âge
120 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 344
Parmi les propositions suivantes, laquelle n'est pas une déviance sexuelle ?
� A exhibitionnisme
� B voyeurisme
� C masturbation
� D pédophilie
� E frotteurisme
QI 345
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de mauvais pronostics de la boulimie ?
� A présence de conduites addictives
� B absence de vomissements
� C début tardif
� D patient présentant un poids normal
� E patient obèse
QI 346
La sismothérapie (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A n'est pas recommandée en première ligne dans le trouble bipolaire
� B permet d'espacer les récidives
� C permet une régression rapide des symptômes sévères
� D est proposée en cas de catatonie
� E est recommandée en cas d'intolérance aux psychotropes
QI 347
Concernant le trouble obsessionnel compulsif, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
� A la maladie est fréquente
� B il est sous-diagnostiqué
� C la maladie débute classiquement après 40 ans
� D un épisode dépressif caractérisé est une comorbidité fréquente
� E la schizophrénie est une comorbidité fréquente
QI 348
L'hypersexualité est un comportement sexuel (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A de fréquence excessive
� B incontrôlable
� C sans retentissement sur le fonctionnement de la personne
� D qui peut être associé à un épisode maniaque
� E qui peut se rencontrer au cours de syndromes frontaux
QI 349
Qu'évalue le test de Fagerström ?
� A le nombre de cigarettes fumées par jour
� B le tabagisme en paquets-années
� C l'âge d'initiation
� D la tolérance de l'interdose nocturne
� E quelle cigarette serait conservée au cours du nycthémère
ÉNONCÉS 121
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 350
Quels sont les éléments classiques de la prise en charge de la boulimie ?
� A thérapie cognitivo-comportementale
� B neuroleptiques
� C antidépresseur ISRS
� D suivi nutritionnel
� E dépistage des œsophagites
QI 351
Parmi les complications non psychiatriques suivantes, laquelle (lesquelles) peut-on rencontrer
au cours d'une intoxication par la cocaïne ?
� A syndrome coronaire aigu
� B accident vasculaire cérébral
� C dissection aortique
� D bronchospasme
� E crise convulsive
QI 352
Le trouble de personnalité histrionique associe plusieurs éléments parmi les suivants : lesquels ?
� A une labilité émotionnelle
� B une quête affective
� C un théâtralisme
� D une attitude provocante
� E une distorsion cognitive
QI 353
Les dysfonctions sexuelles sont des troubles (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A rares (moins de 1 % de la population)
� B potentiellement engendrés par des facteurs psychologiques
� C pouvant compliquer un diabète
� D pouvant compliquer un syndrome d'apnées du sommeil
� E toujours occasionnels
QI 354
Au cours d'une hospitalisation en psychiatrie sous contrainte, la période initiale de 72 heures
doit respecter plusieurs règles parmi les suivantes : lesquelles ?
� A deux examens psychiatriques doivent être réalisés
� B deux examens somatiques non psychiatriques doivent être réalisés
� C deux certificats médicaux doivent être établis (à la 24e heure et avant la 72e heure)
� D le psychiatre certificateur ne peut pas être celui qui a rédigé le certificat initial
� E une levée de la mesure est possible à la demande du psychiatre de l'établissement
d'accueil
QI 355
Qu'associe le binge eating disoder selon le DSM-5 (hyperphagie boulimique) ?
� A survenue récurrente d'épisodes d'hyperphagie incontrôlée
� B existence d'une sensation de faim lors de ces épisodes
� C sensation de dégoût de soi et de culpabilité
� D fréquence supérieure à un par semaine pendant au moins 2 mois consécutifs
� E existence de comportements compensatoires inappropriés et récurrents
122 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 356
Quelles sont les altérations du cours de la pensée parmi les symptômes suivants ?
� A barrages
� B néologisme
� C fading
� D paralogisme
� E prosodie
QI 357
Chez le sujet âgé, le risque suicidaire (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A augmente avec l'âge
� B est associé à une prévalence augmentée des pendaisons
� C est associé à un taux de suicide réussi élevé
� D justifie la prescription de neuroleptique
� E peut nécessiter une sismothérapie
QI 358
Parmi les éléments sémiologiques suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui est (sont) rencon-
tré(s) dans le trouble de l'humeur du post-partum ?
� A sentiment d'incapacité en tant que mère
� B phobies d'impulsion
� C troubles des interactions mère-bébé
� D idées délirantes centrées sur l'enfant et le couple
� E absence de souffrance de l'enfant
QI 359
Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) proposée(s) dans le
traitement d'une psychose du post-partum ?
� A hospitalisation
� B sismothérapie
� C arrêt de l'allaitement
� D antidépresseurs
� E antipsychotiques (neuroleptiques)
QI 360
Concernant la dépression de l'adolescent, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A une tentative de suicide est possible
� B une tentative de suicide est un facteur de risque de récidive
� C les tentatives de suicides sont majoritairement le fait des garçons
� D elle est très souvent associée à une pathologie psychiatrique sous-jacente, en particu-
lier dysthymique
� E le sex-ratio est de 1 fille pour 2 garçons
QI 361
Concernant le pronostic de l'épisode dépressif du post-partum, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
� A il ne récidive pas
� B il peut révéler un trouble bipolaire
� C il n'impacte pas le développement psychomoteur de l'enfant
� D le risque d'infanticide est inexistant
� E le risque suicidaire doit être évalué
ÉNONCÉS 123
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 362
Parmi les traitements suivants, lequel (lesquels) est (sont) un (des) antipsychotique(s) ?
� A fluoxétine
� B alprazolam
� C halopéridol
� D tianeptine
� E clozapine
QI 363
Quels sont les principes de prescription des psychotropes chez les sujets âgés ?
� A éviter d'associer deux psychotropes de la même famille
� B ne pas prescrire plus de deux psychotropes
� C commencer le traitement à des posologies plus faibles
� D vérifier les coprescriptions
� E les thymorégulateurs sont contre-indiqués
QI 364
Au cours du syndrome maniaque, qu'est-il est possible de constater ?
� A une anorexie
� B de la fièvre
� C des vomissements
� D une insomnie
� E une libido excessive
QI 365
La prescription d'un antidépresseur chez l'adolescent (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A est justifiée dans les humeurs dépressives
� B est justifiée dans les épisodes dépressifs caractérisés d'intensité sévère
� C doit être accompagnée d'une contraception chez la jeune fille
� D justifie une surveillance étroite de la survenue de comportements suicidaires, en parti-
culier à l'initiation du traitement
� E justifie une surveillance de l'IMC et des stades de maturation pubertaires de Tanner
QI 366
Chez un patient ayant des antécédents psychiatriques, devant un état d'agitation aiguë,
quelles sont les étiologies non psychiatriques à évoquer prioritairement ?
� A effet secondaire des antidépresseurs
� B intoxication ou sevrage en cannabis
� C fécalome
� D effet paradoxal des benzodiazépines
� E globe urinaire
QI 367
Parmi les complications suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) imputable(s) aux sels de
lithium ?
� A épisode de thrombose veineuse ou d'embolie pulmonaire
� B insuffisance rénale
� C insuffisance surrénalienne
� D insuffisance thyroïdienne
� E ulcère gastrique
124 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 368
Parmi les symptômes suivants, lesquels sont des « cognitions catastrophistes » ?
� A peur intense sans objet
� B sensation de perte de contrôle
� C sensation ébrieuse
� D peur de la saleté
� E peur de mourir
QI 369
La fluoxétine est le seul antidépresseur ayant une AMM chez l'enfant et l'adolescent. À quelle
classe thérapeutique appartient-elle ?
� A imipraminique
� B IMAO
� C inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine
� D inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline
� E antidépresseur α2-bloquant
QI 370
Parmi les traitements suivants, lequel (lesquels) est (sont) thymorégulateur(s) ?
� A bromazépam
� B lithium
� C carbamazépine
� D paroxétine
� E valproate de sodium
QI 371
Quelle est la durée de traitement minimale d'un premier épisode dépressif caractérisé ?
� A 1 mois
� B 3 mois
� C 6 mois
� D 12 mois
� E 18 mois
QI 372
Les troubles de l'orgasme (une ou plusieurs réponses possibles) :
� A n'incluent pas l'éjaculation précoce
� B sont fréquents chez la femme
� C incluent les dyspareunies
� D n'incluent pas les vulvodynies
� E sont liés chez l'homme le plus souvent à des troubles de l'érection
QI 373
Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) des troubles de personnalité narcissique ?
� A perception grandiose de sa propre existence
� B dévalorisation des proches
� C souvent perçus comme des personnes agressives
� D risque important d'isolement social
� E risque important de conduites addictives
ÉNONCÉS 125
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 374
Concernant l'admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers (ASPDT), quelle(s) est
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A elle comporte une période initiale d'observation de 8 jours
� B elle peut aboutir à un programme de soins ambulatoires ou en HAD
� C elle peut aboutir à une hospitalisation complète en secteur fermé
� D le juge des libertés et de la détention est en charge de statuer sur les modalités de
soins
� E la mesure d'ASPDT dure 15 jours et expire en l'absence de décision du juge
QI 375
Quels sont les facteurs prédictifs d'arrêt du tabac parmi les suivants ?
� A long délai entre l'éveil et la première cigarette
� B éthylisme
� C entourage tabagique
� D consommation faible
� E initiation à un âge jeune
QI 376
Le delirium tremens peut associer plusieurs signes parmi les suivants : lesquels ?
� A propos incohérents
� B inversion du rythme nycthéméral
� C catatonie
� D hallucinations cénesthésiques essentiellement
� E crises d'épilepsie
QI 377
Concernant le tabagisme en France, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A l'âge moyen d'initiation est 16 ans
� B la prévalence du tabagisme a augmenté entre 2005 et 2010
� C un fumeur sur deux présente des signes de dépendance
� D il est la première cause de mortalité évitable en France
� E il cause en France 30 000 morts par an
QI 378
Parmi les pathologies psychiatriques suivantes, quelle est celle rarement source d'insomnie
secondaire ?
� A état dépressif caractérisé
� B épisode maniaque
� C schizophrénie
� D trouble anxieux
� E état de stress post-traumatique
QI 379
Parmi les toxiques suivants, lequel présente le potentiel addictif le plus fort ?
� A héroïne
� B nicotine
� C alcool
� D cocaïne
� E benzodiazépine
126 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 380
Concernant le syndrome d'apnées du sommeil, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
� A sa fréquence augmente avec la sévérité de l'obésité
� B les ronflements sont un symptôme fréquent
� C il existe des complications psychosociales handicapantes
� D il doit être traité avec des benzodiazépines
� E il est un facteur de risque de suicide
QI 381
Quel(s) est (sont) le(s) symptôme(s) diurne(s) compatible(s) avec une apnée du sommeil ?
� A irritabilité
� B tristesse de l'humeur
� C anxiété
� D phobie du sommeil
� E céphalées matinales
QI 382
Selon la classification CIM, quels critères parmi les suivants définissent un usage à risque
d'une substance addictive ?
� A consommation pendant au moins 6 mois
� B entraînant une incapacité à remplir les obligations majeures de la vie (maison, travail)
� C entraînant des prises de risque
� D entraînant des actes de transgression
� E conscience du caractère pathologique de la consommation
QI 383
Parmi les médicaments suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui peu(ven)t aider au maintien
de l'abstinence au cours du sevrage alcoolique ?
� A acamprosate
� B alprazolam
� C méprobamate
� D baclofène
� E naltrexone
QI 384
Concernant l'admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers (ASPDT) en urgence,
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A c'est le directeur de l'établissement qui décide de l'admission
� B deux certificats sont nécessaires
� C elle est régie par le Code pénal
� D la demande peut émaner de n'importe quelle personne justifiant de relations anté-
rieures avec le patient
� E deux certificats médicaux doivent être établis dans les 72 premières heures
QI 385
Quels sont les processus qui régulent l'alternance veille-sommeil ?
� A processus homéostasique
� B processus nocturne
� C processus circadien
� D processus bulbopontique
� E processus hippocampique
ÉNONCÉS 127
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 386
Quelle(s) est (sont) la (les) pathologie(s) psychiatrique(s) fréquemment rencontrée(s) exposant
à la précarité ?
� A schizophrénie
� B troubles anxieux
� C états de stress post-traumatique
� D conduites suicidaires
� E troubles de la personnalité
QI 387
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de troubles psychiatriques de la grossesse et du
post-partum ?
� A maltraitance dans l'enfance
� B précarité
� C multiparité
� D femmes migrantes
� E grossesse chez l'adolescente
QI 388
Parmi les symptômes suivants, lequel (lesquels) appartien(nen)t au syndrome positif décrit
dans la schizophrénie ?
� A idées délirantes
� B pauvreté du discours
� C hallucinations
� D apragmatisme
� E émoussement des affects
QI 389
Parmi les mécanismes psychiques suivants, lequel n'est pas un mécanisme à l'origine d'idées
délirantes ?
� A interprétatif
� B intuitif
� C hallucinatoire
� D sensitif
� E imaginatif
QI 390
Le syndrome négatif chez le psychotique associe les éléments suivants sauf un : lequel ?
� A apragmatisme
� B trouble du cours de la pensée
� C illogisme
� D retrait social
� E histrionisme
QI 391
Quelles sont les contre-indications au lithium ?
� A hypertension artérielle
� B épilepsie
� C hyperthyroïdie
� D grossesse
� E insuffisance rénale
128 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 392
Concernant le lithium, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A il est le thymorégulateur de référence
� B il est facilement absorbé
� C il se lit aux protéines plasmatiques
� D l'excrétion est rénale
� E il ne passe pas dans le lait maternel
QI 393
Avant de commencer un traitement par lithium, il est nécessaire de réaliser un bilan. Que
comprend-il ?
� A TSH
� B électrocardiogramme
� C créatininémie
� D scanner cérébral
� E échographie rénale
QI 394
Parmi les effets secondaires suivants, lequel n'est pas attribuable au lithium ?
� A tremblements
� B polyuro-polydipsie
� C diarrhée
� D hépatite
� E hypothyroïdie
QI 395
Quelles sont les caractéristiques du somnambulisme ?
� A les yeux sont fermés
� B le regard est vide
� C les gestes sont rapides et saccadés
� D le patient peut se lever et marcher
� E le patient peut parler
QI 396
Le soin psychiatrique en France est organisé en secteur. Concernant le secteur, quelle(s) est
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A c'est une zone géographique délimitée
� B il n'a aucune mission de prévention
� C c'est une offre de soins publique
� D la sectorisation ne concerne pas la pédopsychiatrie
� E la sectorisation est opposable au libre choix du médecin
QI 397
Quels sont les bénéfices de l'organisation sectorielle du soin psychiatrique ?
� A l'égalité d'accès territoriale
� B la continuité des soins
� C la gratuité
� D l'existence d'une offre ambulatoire et intermédiaire de proximité
� E la volonté de désinstitutionnalisation
ÉNONCÉS 129
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 398
Parmi les symptômes psychiatriques suivants, lequel est le plus évocateur d'une schizophrénie ?
� A humeur triste
� B délire de négation
� C aboulie
� D hallucination auditive
� E désorganisation
QI 399
Face à une attaque de panique, que proposez-vous ?
� A d'installer le patient au calme
� B une benzodiazépine par voie intramusculaire
� C une benzodiazépine par voie orale
� D une contention physique sur brancard
� E des mesures de contrôle de la respiration
QI 400
Concernant les suicides, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
� A le taux de suicide abouti augmente avec l'âge
� B la prévalence est maximale chez les hommes de plus de 85 ans
� C la défenestration est la cause de suicide réussi la plus fréquente
� D ils représentent la première cause de mortalité chez les 25–30 ans
� E il est plus fréquent chez les troubles bipolaires que chez les troubles anxieux
130 ÉNONCÉS
mes notes
PSYCHIATRIE
Dossiers progressifs
DP 21 (++)
Madame L. vous a été adressée en hospitalisation par son psychiatre traitant pour une symp-
tomatologie résistante et sévère.
À l'entretien d'accueil, vous trouvez une patiente très ralentie, le visage crispé, qui parle peu
et très lentement. Elle vous raconte n'avoir plus envie de rien, plus plaisir à rien.
Question 1
Quel(s) symptôme(s) est (sont) décrit(s) dans l'énoncé ?
A athymormie
B bradyphémie
C logorrhée
D aboulie
E anhédonie
Question 2
Quel(s) symptôme(s) pouvez-vous également rechercher pour étayer votre hypothèse
diagnostique principale ?
A troubles du sommeil
B stéréotypies
C troubles de la concentration
D dissociation idéo-affective
E incurie
Question 3
Madame L. ne voit plus personne de son entourage, ne se lave plus les cheveux, a perdu 6 kg
en 1 mois.
Elle met cela en lien avec le décès de sa cousine, qu'elle aimait beaucoup, il y 2 mois.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) caractérise(nt) votre diagnostic ?
A trouble de l'adaptation
B épisode dépressif caractérisé
C deuil pathologique
D intensité légère
E intensité sévère
Question 4
Vous questionnez Madame L. sur ses antécédents médicaux non psychiatriques : elle a tou-
jours été en très bonne santé. En revanche, depuis 2 mois, son tube digestif ne fonctionne
plus du tout, ce qui l'inquiète énormément. « C'est ma faute de toute façon, tout est de ma
faute, maintenant je pourris de l'intérieur, c'est ma punition. »
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) vien(nen)t préciser votre diagnostic ?
A caractéristiques psychotiques
B caractéristiques mélancoliques
C syndrome de Capgras
D syndrome de Cotard
E syndrome de Stendhal
Question 5
Vous évoquez un syndrome de Cotard, forme particulière de mélancolie délirante.
Quel(s) est (sont) l'(les) autre(s) élément(s) définissant une mélancolie ?
Pôle cérébral et gérontologique : Neurologie/Psychiatrie/Gériatrie
ÉNONCÉS 131
© 2017, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
A idées délirantes
B culpabilité inappropriée
C sentiment d'incurabilité
D idées suicidaires
E accélération psychomotrice
Question 6
Vous appelez votre collègue psychiatre qui suit Madame L. Madame L. a reçu pour le
moment trois lignes de traitement antidépresseur de la classe des ISRS, sans réponse
thérapeutique.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) vous semble(nt) une (des) stratégie(s)
thérapeutique(s) valable(s) ?
A switch pour un autre ISRS
B swith pour un IRSNa
C électroconvulsivothérapie
D début d'une psychothérapie cognitivo-comportementale
E switch pour une benzodiazépine
Question 7
Vous prévoyez de réaliser pour Madame L. une cure d'électroconvulsivothérapie (ECT).
Quels éléments font partie du bilan pré-ECT ?
A bilan biologique avec TP, TCA
B consultation de neurologie
C consultation d'anesthésie
D imagerie cérébrale
E ponction lombaire
Question 8
Le rendez-vous d'anesthésie n'a pas pu être fixé avant 15 jours. Dans l'intervalle, vous déci-
dez d'essayer une nouvelle ligne de traitement antidépresseur, et optez pour un IRSNa, la
venlafaxine.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) juste(s) concernant le délai d'efficacité d'un traite-
ment antidépresseur ?
A on ne peut pas percevoir cliniquement l'efficacité d'un traitement antidépresseur
avant 3 semaines
B on peut percevoir cliniquement l'efficacité d'un traitement antidépresseur au mieux
après 8–10 jours de traitement
C on peut percevoir cliniquement l'efficacité d'un traitement antidépresseur au mieux
après 4 à 6 semaines de traitement
D on ne peut pas conclure à l'inefficacité d'un traitement antidépresseur avant 4 à
6 semaines de traitement
E on peut conclure à l'inefficacité d'un traitement antidépresseur dès 8–10 jours de
traitement
Question 9
Après 8 jours de venlafaxine, l'état de Madame L. est radicalement transformé : elle est
maquillée de façon très appuyée, vous accueille dans sa chambre enroulée dans sa serviette
de toilette, rigole très fort et plaisante avec des patients de l'unité d'en face qu'elle ne connaît
pas. L'entretien est difficile à mener tant elle ne vous laisse pas parler, et débite un discours
fleuve émaillé de jeux de mots.
Quel(s) est (sont) le(s) symptôme(s) décrit(s) dans l'observation ci-dessus ?
A logorrhée
B apragamatisme
C ludisme
D théatralisme
E désinhibition comportementale
132 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 10
Vous reprenez l'anamnèse avec Madame L., qui vous apprend qu'elle a pu connaître ce
genre d'état à plusieurs reprises par le passé, que ça lui a permis de faire des voyages
seule quand elle était jeune, de monter une association internationale dans laquelle elle
était encore très active avant l'épisode actuel. « En dehors de ça je suis plutôt timide et
réservée, donc quand je suis dans cet état-là, j'en profite à fond, vous lance-t-elle avec un
clin d'œil. »
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) décri(ven)t votre diagnostic ?
A rémission de l'épisode dépressif
B virage hypomaniaque sous antidépresseur
C trouble bipolaire
D trouble unipolaire récurrent
E trouble de la personnalité hystérique
Question 11
Le virage hypomaniaque est confirmé, vous recevez par ailleurs un proche de la patiente, qui
confirme l'existence d'autres épisodes de ce genre dans les antécédents.
Quel(s) ajustement(s) thérapeutique(s) vous semble(nt) pertinent(s) ?
A switch de l'IRSNa pour un ISRS
B diminution de l'IRSNa
C arrêt de l'IRSNa
D ajout d'un traitement thymorégulateur
E ajout d'un traitement sédatif
Question 12
Vous choisissez comme traitement thymorégulateur une molécule de la classe des antipsy-
chotiques, l'olanzapine.
Quel(s) autre(s) type(s) de traitements thymorégulateurs aurai(en)t pu être proposé(s) ?
A lithium
B neuroleptiques sédatifs
C antidépresseurs
D benzodiazépines
E antiépileptiques
Question 13
Le soir même, les infirmiers vous appellent au téléphone pour vous prévenir que Madame L.
souffre d'un torticolis très douloureux.
Quelle est votre hypothèse diagnostique principale ?
A contracture musculaire liée au stress
B trouble somatoforme
C dyskinésies tardives aux neuroleptiques
D stéréotypie motrice
E dystonie aiguë aux neuroleptiques
Question 14
Quels éléments vont faire partie de votre prise en charge ?
A arrêt de l'olanzapine en urgence
B réduction de la posologie de l'olanzapine si possible
C bêtabloquants type Avlocardyl® (propranolol)
D correcteurs des neuroleptiques type Lepticur® (tropatépine)
E benzodiazépines type Valium® (diazépam)
Question 15
Le torticolis de Madame L. cède rapidement sous 10 mg de Lepticur®, elle est rassurée.
Elle en profite pour vous interroger sur un autre effet secondaire de ce médicament qui l'a
inquiétée particulièrement lorsqu'elle a lu la notice : la prise de poids.
ÉNONCÉS 133
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 22 (++)
Psychiatre en libéral, un patient de 18 ans vous est amené par ses parents qui s'inquiètent
de le voir de plus en plus isolé, de moins en moins en contact avec eux, ses deux sœurs mais
aussi avec ses amis. Monsieur H. a abandonné le lycée depuis 2 mois et dort mal, toujours
sur ses gardes.
Vous le recevez seul en entretien et le questionnez sur les inquiétudes de ses parents : il reste
très peu loquace, semble sur ses gardes. Lorsque vous insistez, il vous rétorque vivement : « Je
vais très bien je n'ai rien à vous dire, ca ne vous concerne pas, de toute façon ». Il jette des
regards furtifs vers la porte du bureau derrière lui, et s'interrompt parfois dans ses phrases,
comme s'il tendait l'oreille.
Question 1
Quel(s) symptôme(s) peu(ven)t expliquer vraisemblablement le silence de ce jeune patient ?
A ralentissement psychomoteur
B réticence
C tristesse de l'humeur
D négativisme
E diffluence
Question 2
Le jeune homme vous semble effectivement très réticent, opposant un refus actif de parler
de ses symptômes.
Qu'évoque la présence d'une réticence importante comme celle présentée par Monsieur H. ?
A une participation délirante
B une tristesse de l'humeur
C une discordance idéo-affective
D un syndrome autistique
E des troubles des fonctions instinctuelles
Question 3
Vous faites entrer les parents de Monsieur H. avec l'accord de ce dernier. Ils vous expliquent
que leur fils a depuis 5 mois des attitudes étranges. Il parle tout seul à voix basse, s'inter-
rompant quand quelqu'un entre dans la pièce, redouble de méfiance envers tout le monde y
compris eux, et a cessé de s'alimenter en famille. Par ailleurs, les parents se plaignent de ne
plus comprendre les émotions de leur fils, qui sourit parfois sans raison, gardant le reste du
temps un visage parfaitement immobile et sans expression. « On ne le reconnaît plus ».
Quel(s) symptôme(s) reconnaissez-vous dans la description des parents et à partir de votre
propre observation clinique ?
A anhédonie
B troubles cognitifs
C froideur des affects
D discordance idéo-affective
E attitudes d'écoute
Question 4
Monsieur H. se fâche en entendant ses parents vous livrer leurs inquiétudes et décrire son
comportement « je vous avais dit de pas en parler, ça va être pire, ils vont encore plus m'insul-
ter, personne ne peut m'aider je dois régler ça tout seul ». Vous rebondissez sur ses propos et
le questionnez sur ce « ils » : « Ceux qui me parlent tous le temps », répond Monsieur H., irrité
134 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
mais toujours aussi impassible. « Ça ne s'arrête jamais, seulement quand je dors. Je n'arrive
plus à me concentrer et en plus ils me font peur ».
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) caractérise(nt) votre principale hypothèse
diagnostique ?
A trouble délirant persistant
B trouble schizophrénique
C trouble du spectre autistique
D de type héboïdophrénique
E de type paranoïde
Question 5
Vous suspectez fortement l'entrée dans une schizophrénie paranoïde chez ce jeune homme.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) caractérise(nt) un délire paranoïde ?
A délire flou, peu cohérent
B délire très organisé, systématisé
C prédominance des symptômes négatifs
D prédominance des symptômes productifs
E hallucinations essentiellement visuelles
Question 6
Monsieur H. refuse l'hospitalisation, soutenu par ses parents qui redoutent une stigmatisation
trop grande de leur fils. Vous décidez d'instaurer un traitement de fond en ambulatoire.
Quelle classe médicamenteuse allez-vous privilégier en première intention ?
A thymorégulateurs type lithium
B thymorégulateurs type antiépileptiques
C neuroleptiques classiques
D antipsychotiques atypiques
E méthylphénidate
Question 7
Vous débutez un traitement antipsychotique par rispéridone 4 mg/j.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des effets secondaires communs à cette
classe médicamenteuse ?
A toxicité métabolique
B syndrome extrapyramidal
C hyperprolactinémie
D sédation
E néphrotoxicité
Question 8
Au bout de 4 semaines à dose efficace de rispéridone (contrôlée par un dosage à 1 semaine
de traitement), vous ne constatez pas d'amélioration évidente sur la symptomatologie déli-
rante, toujours très active.
Quels sont les facteurs de résistance au traitement antipsychotique les plus fréquents ?
A ambivalence aux soins
B difficultés d'observance
C consommation concomitante de toxiques
D troubles du sommeil
E prédominance de la symptomatologie productive
Question 9
Vous avez un doute sur la prise régulière du traitement et sur la consommation concomitante
de cannabis, que vous exposez au patient. Il vous répond qu'il a pas mal fumé, c'est vrai, ces
dernières années mais qu'il a complètement arrêté depuis 2 mois.
Quels examens paracliniques allez-vous demander ?
A dosage sanguin du cannabis
B toxiques urinaires incluant un THC
ÉNONCÉS 135
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 10
Les toxiques urinaires reviennent positifs au cannabis (THC), la rispéridonémie plasmatique a
chuté de moitié depuis le dernier dosage. Vous axez votre entretien sur l'éducation thérapeu-
tique auprès de Monsieur H.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) décri(ven)t l'intrication entre cannabis et
schizophrénie ?
A la consommation de cannabis peut provoquer la survenue d'une schizophrénie
B la consommation de cannabis peut précipiter l'apparition d'une symptomatologie
schizophrénique chez des sujets déjà vulnérables
C la consommation de cannabis peut aggraver les symptômes schizophréniques
D la consommation de cannabis est un facteur de résistance aux traitements
antipsychotiques
E la consommation de cannabis n'a aucun lien avec la schizophrénie
Question 11
Malgré votre travail en lien avec la famille de Monsieur H., il interrompt ses consultations avec
vous et vous le perdez de vue.
Vous êtes joint au téléphone 1 mois plus tard par le psychiatre des urgences, qui reçoit
Monsieur H. suite à une crise clastique au domicile : il a cassé tous les meubles de sa chambre
et a commencé à se frapper la tête avec ses poings en hurlant « tais-toi, tais-toi, tais-toi ! ». Il
est extrêmement angoissé et se montre ambivalent aux soins mais ne s'oppose pas formelle-
ment. Le psychiatre des urgences vous demande des précisions sur l'histoire de la maladie de
Monsieur H. et vous demande votre avis sur la conduite à tenir.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) vous semble(nt) être le(s) plus adaptée(s) ?
A reprise du suivi ambulatoire de façon rapprochée
B prise en charge sur le secteur psychiatrique
C hospitalisation en urgence
D sous contrainte
E en soins libres
Question 12
Le psychiatre des urgences décide d'une hospitalisation à la demande d'un tiers sur le secteur.
Parmi les propositions suivantes, quels documents sont nécessaires pour la mettre en œuvre ?
A deux certificats médicaux dont un émanant d'un psychiatre extérieur à l'établissement
B certificat médical émanant du préfet
C arrêté préfectoral
D certificat émanant du directeur de l'établissement
E demande manuscrite et signée du tiers
Question 13
Quels sont les éléments clés devant figurer sur un certificat médical pour une admission en
soins psychiatriques à la demande d'un tiers ?
A description de l'état du patient
B diagnostic psychiatrique
C nécessité de soins urgents
D nécessité d'une surveillance médicale constante
E impossibilité à consentir à ses soins
Question 14
L'hospitalisation est très bénéfique à Monsieur H., dont la symptomatologie régresse en
3 semaines, permettant la levée de la mesure de contrainte. La bonne observance du traite-
ment à l'hôpital et l'absence de consommation de cannabis pendant le séjour ont contribué
à cette bonne réponse au traitement.
Que pouvez-vous mettre en place pour améliorer l'observance de Monsieur H. à sa sortie ?
136 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
A psychoéducation
B suivi rapproché
C prise journalière des traitements au centre médicopsychologique
D administration des traitements par les parents
E passage du traitement à une forme à libération prolongée (injection mensuelle)
Question 15
Monsieur H. accepte une injection d'antipsychotique de forme retard. Il revient vous voir très
inquiet car il a constaté que du lait s'écoulait de ses mamelons depuis 2 semaines.
Quelle est l'hypothèse étiologique la plus probable ?
A consommation de toxiques
B adénome surrénalien
C hyperprolactinémie aux neuroleptiques
D hallucination cénesthésique
E dissociation anxieuse
DP 23 (+++)
De garde aux urgences psychiatriques, vous recevez l'appel de Madame P., très inquiète pour
son mari, 56 ans. Elle vous décrit des crises de colère au domicile se soldant régulièrement
par des menaces suicidaires : Monsieur P. se met un couteau sur la carotide, part en forêt en
emportant ses boîtes de médicaments, etc.
Question 1
Parmi les éléments suivants, lesquels allez-vous chercher à apprécier au téléphone avec
Madame P., afin d'évaluer le risque suicidaire ?
A le contexte : événements de vie récents
B la létalité des moyens en sa possession
C les antécédents personnels de tentatives de suicide
D les antécédents familiaux de suicide
E le degré d'intentionnalité
Question 2
Madame P. vous relate que son mari n'est jamais passé à l'acte et n'a aucun antécédent fami-
lial de suicide. Elle vous raconte en revanche le contexte : son mari est atteint d'une maladie
de Crohn depuis ses 20 ans, et vit avec une iléostomie depuis 18 ans. Sa dernière poussée
remonte à 4 mois auparavant et a nécessité une chirurgie en urgence à Montpellier pendant
les vacances familiales. Monsieur P. estime que cette chirurgie a été très mal réalisée. « Il pense
que le chirurgien l'a massacré, mutilé, il lui en veut énormément ». Plusieurs complications
postopératoires sont survenues, Monsieur P. a perdu 15 kg et est très amoindri physiquement
et psychiquement depuis cet épisode. Il a reçu avant-hier un courrier du chirurgien en ques-
tion, qui réfute point par points les fautes que lui reproche Monsieur P. Ce courrier l'a mis
dans une rage folle. Par ailleurs, Madame glisse que Monsieur possède une arme à feu dans
sa résidence secondaire, « c'est une famille de chasseurs ». « Et comme c'est quelqu'un qui
peut partir au quart de tour… », ajoute-t-elle, inquiète.
Parmi les éléments rapportés par Madame P., lesquels vous renseignent sur le degré d'urgence
de cette crise suicidaire ?
A possession d'une arme à feu
B la réception du courrier avant-hier
C intentionnalité élevée
D impulsivité
E contexte de vie difficile
Question 3
Vous êtes inquiet et proposez une visite à domicile. Monsieur P. vous accueille avec un aga-
cement manifeste. « Toute la résidence va encore jaser, ils passent leur temps à m'épier, vous
êtes venus en voiture banalisée, j'espère ? » Il refuse de vous communiquer les coordonnées
de son médecin traitant « je ne vois pas en quoi ça vous concerne, et qu'est ce que vous
voulez lui raconter de toute façon ? » Vous racontez les craintes de Madame qui l'ont poussée
ÉNONCÉS 137
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
à vous appeler, et lui proposez d'évaluer l'aide que vous pouvez lui apporter. « Ce n'est pas
vous qui allez pouvoir faire quelque chose du haut de vos 30 ans, je suis chef d'une entreprise
internationale, je me suis débrouillé seul avec ma maladie de Crohn depuis 20 ans malgré
ma stomie, alors si vous insinuez que je suis dingue, vous pouvez passer votre chemin, et ce
n'est pas la peine de jeter des regards entendus à mon épouse, qui n'aurait jamais dû vous
raconter tout ça ».
À quel trouble de personnalité pensez-vous concernant Monsieur P. ?
A personnalité psychopathique
B personnalité obsessionnelle
C personnalité paranoïaque
D personnalité narcissique
E personnalité borderline
Question 4
Sur quel(s) argument(s) évoquez-vous une personnalité paranoïaque chez Monsieur P. ?
A instabilité émotionnelle
B hypertrophie du moi
C méfiance envers autrui
D interprétativité
E transgressions répétées
Question 5
Lorsque vous abordez les menaces suicidaires qui inquiètent son épouse, Monsieur P. mini-
mise, banalise. Il ne souhaite aucun soin et vous met plus ou moins poliment à la porte. De
retour aux urgences vous appelez Madame P. pour évaluer l'indication à une hospitalisation
sous contrainte : Madame P. fait marche arrière, dit ne pas être si inquiète que ça que son
mari mette fin à ses jours, son arme à feu ne fonctionne d'ailleurs plus depuis longtemps,
« pareil pour son chirurgien, il ne le ferait pas bien sûr » mais elle ne supporte plus ses cris et
ses colères au quotidien.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) envisageable(s) dans l'immé-
diat dans cette situation complexe ?
A admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers (ASPDT)
B admission en soins psychiatriques sur décision du représentant de l'État (ASPDRE)
C suivi ambulatoire pour réévaluation
D injonction de soins
E proposer du soutien à Madame P.
Question 6
Au staff du service, vous vous interrogez sur les situations qui permettent de lever le secret
médical, au vu des menaces sur le chirurgien que Madame P. a évoquées puis sur lesquelles
elle s'est ensuite rétractée.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des obligations légales de levée du secret
médical ?
A signalement de violences sur mineur de moins de 15 ans ou sur incapable majeur
B signalement des sévices sur patients majeurs, avec leur autorisation
C signalement du caractère dangereux de patients détenteurs d'armes
D déclaration des naissances
E déclaration des maladies contagieuses
Question 7
Vous recevez quelques jours plus tard un appel de la sœur de Monsieur P. qui confirme votre
diagnostic de personnalité. Elle est pour sa part très inquiète pour son petit-neveu de 11 ans,
que vous n'avez pas pu rencontrer la dernière fois : il est décrit comme très en retrait, en
difficulté dans les relations sociales, encoprétique. Elle vous demande conseil sur ce qu'elle
peut faire à son niveau pour aider son neveu, sachant que sa belle-sœur ne veut rien entendre
concernant un suivi psychologique pour cet enfant.
Quelle(s) attitude(s) vous semble(nt) ici la réponse la plus adaptée ?
A signaler une information préoccupante à la CCIP
B requérir une ordonnance de placement provisoire
138 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 8
Après plusieurs années sans nouvelles, l'épouse de Monsieur P. vous contacte à nouveau :
Monsieur P. ne va pas mieux et tient des discours de plus en plus inquiétants. Il est désormais
persuadé que les voisins ont installé des caméras de vidéosurveillance dans son appartement.
Il sait que son voisin d'en face est brestois et pense que lui et le chirurgien sont de mèche
pour le faire mettre en prison suite aux menaces de Monsieur P. sur le chirurgien. Madame P.
est inquiète car il commence à insinuer qu'elle pourrait faire partie du complot. Il a installé un
double verrou sur la boîte aux lettres, ne sort presque plus de la résidence, et enregistre toutes
ses conversations avec sa femme.
Quel(s) qualificatif(s) décri(ven)t le délire de Monsieur P. ?
A dissociatif
B interprétatif
C systématisé
D en secteur
E hallucinatoire
Question 9
Le surlendemain, Monsieur P. vous est amené par la police, suite à une altercation avec le
voisin d'en face, qu'il a violemment pris à partie dans le hall de l'immeuble.
Quel(s) est (sont) l'(les) argument(s) qui vous décide(nt) à faire une admission en soins psychia-
triques sur décision du représentant de l'État (ASPDRE) ?
A dangerosité pour autrui
B troubles à l'ordre public
C l'épouse est une persécutrice
D impossibilité à consentir aux soins
E échec des prises en charge ambulatoires proposées auparavant
Question 10
Parmi les documents suivants, quels sont ceux qui seront nécessaires pour mettre en œuvre
l'ASPDRE ?
A une demande de tiers
B un arrêté préfectoral
C un certificat médical émanant d'un médecin extérieur à l'établissement d'accueil
D un certificat médical émanant d'un médecin appartenant à l'établissement d'accueil
E deux certificats médicaux dont un émanant d'un médecin extérieur à l'établissement
d'accueil
Question 11
Parmi les dispositifs suivants, quels sont ceux prévus par la loi du 5 juillet 2011 au sujet de
l'organisation des soins psychiatriques sans consentement ?
A une période d'observation de 24 h
B une période d'observation de 72 h
C un certificat des 24 h
D un certificat des 72 h
E une audience devant le juge des libertés et de la détention dans les 3 jours suivant
l'admission
Question 12
Monsieur P. souhaite contester la mise en œuvre pour lui de soins psychiatriques sans consen-
tements et vous interroge sur ses voies de recours.
Quelles sont les modalités de recours à l'ordonnance formulée par le juge des libertés et de
la détention (JLD) ?
A saisine du JLD par le patient
B saisine du JLD par le conjoint
ÉNONCÉS 139
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
C saisine du JLD par une personne de l'entourage susceptible d'agir dans l'intérêt du
patient
D saisine du JLD par le tiers qui a signé la demande
E saisine du JLD par le Procureur de la République
Question 13
La mesure de contrainte n'est pas levée en dépit de la saisine du JLD par Monsieur P.
L'instauration d'un traitement antipsychotique permet progressivement l'instauration d'une
alliance avec Monsieur P. Après une dizaine de jours, l'amendement de la symptomatologie
délirante et la prise de conscience de l'épisode aigu qui la suit, font apparaître un syndrome
dépressif caractérisé. Vous souhaitez introduire de l'escitalopram à 10 mg/j.
Quels examens paracliniques prescrivez-vous à Monsieur P. avant de démarrer le traitement
antidépresseur ?
A NFS, plaquettes
B bilan hydroélectrolytique
C bilan métabolique
D électrocardiogramme
E aucun bilan paraclinique
Question 14
Trois jours plus tard, vous croisez le médecin de garde qui reste inquiet pour Monsieur P. Il a
été appelé pour lui hier, l'a trouvé très tendu et lui a prescrit de la cyamémazine 25 mg matin,
midi et soir.
Vous demandez à l'externe de réaliser un électrocardiogramme pour Monsieur P.
Question 15
Parmi les propositions suivantes, laquelle correspond à votre décision au vu de
l'électrocardiogramme ?
A vous poursuivez le traitement tel quel
B vous modifiez le traitement au vu de l'allongement du QT
C vous modifiez le traitement même si le QT est normal
D vous arrêtez tout le traitement psychotrope
E il vous manque des éléments pour décider
140 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 24 (++)
Monsieur F., 43 ans, vient vous voir en consultation car il n'arrive plus à aller au travail. Il se
dit triste, extrêmement angoissé, se tortille sur sa chaise en se tordant les mains. Il n'arrive
plus à faire quoi que ce soit à la maison, même prendre sa douche lui demande trop d'effort.
« Du coup je reste allongé toute la journée sur mon lit… De toute façon, je n'ai plus de plaisir
à rien, Docteur ».
Question 1
Vous évoquez un épisode dépressif caractérisé (EDC).
Quels éléments sont nécessaires au diagnostic d'un EDC ?
A une évolution depuis au moins 7 jours
B une évolution depuis au moins 15 jours
C au moins un épisode similaire dans les antécédents personnels
D au moins un épisode similaire dans les antécédents familiaux
E une altération marquée du fonctionnement socioprofessionnel
Question 2
Quel(s) symptôme(s) est (sont) ici rapporté(s) par le patient ?
A aboulie
B ralentissement psychomoteur
C agitation anxieuse
D clinophilie
E incurie
Question 3
Quel(s) autre(s) symptôme(s) aurai(en)t pu être rapporté(s) par le patient ?
A troubles de la concentration
B aphasie
C hypersomnie
D réveils précoces
E anorexie
Question 4
Votre entretien confirme le diagnostic d'épisode dépressif caractérisé. Monsieur F. a déjà tra-
versé des épisodes similaires dans son passé notamment lorsqu'il a commencé une classe
préparatoire après le bac, cursus qu'il a d'ailleurs dû abandonner pour cette raison. L'épisode
en question avait duré 6 mois, et s'était résolu sous fluoxétine à l'époque.
Sa mère a fait de nombreux séjours à l'hôpital pour dépression, et il décrit son père comme
un grand nerveux.
Il vous apprend par ailleurs que l'épisode actuel survient dans un contexte professionnel diffi-
cile pour lui car il a été contraint d'accepter un changement de poste qui a bouleversé toutes
ses habitudes de travail, générant chez lui un sentiment de ne pas être à la hauteur.
Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) vous semble(nt) justifiée(s) ?
A introduction d'un traitement anxiolytique
B introduction d'un traitement neuroleptique
C introduction d'un traitement thymorégulateur
D introduction d'un traitement antidépresseur
E abstention thérapeutique
Question 5
Vous démarrez un traitement antidépresseur par fluoxétine 20 mg/j et revoyez Monsieur F.
2 semaines plus tard. Aucun changement n'est visible quant à la symptomatologie dépres-
sive, il est toujours extrêmement tendu et anxieux, sans idées suicidaires toutefois. « Je vous
préviens, Docteur, vous me ferez pas venir à l'hôpital ! ».
Quel(s) élément(s) fait (font) partie de votre stratégie thérapeutique ?
A changement d'antidépresseur
B pas de modification de l'antidépresseur
C adaptation du traitement symptomatique
ÉNONCÉS 141
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
142 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
ÉNONCÉS 143
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 25 (++)
Vous recevez en consultation Madame O. 25 ans : celle-ci vient à la demande de ses parents,
qui s'inquiètent de ses obsessions. Elle a arrêté sa scolarité 1 mois après la rentrée et passe ses
journées dans sa chambre et dans la salle de bains.
À l'entretien, vous rencontrez une jeune fille au visage très inexpressif, s'exprimant peu et
restant très méfiante.
Elle commence par vous dire qu'elle ne comprend pas pourquoi ses parents s'inquiètent, et
tient un discours flou, que vous ne parvenez pas toujours à suivre mais qui se veut rassurant :
« tout va bien », « pas de quoi s'inquiéter ». « si je me concentre vraiment bien, mes obses-
sions partiront », « il faut bien que je vérifie ». Vous ne parvenez pas à lui faire expliciter les
obsessions en question.
Le courrier de son médecin généraliste évoque, lui, une « dépression atypique ».
Question 1
Quel terme sémiologique décrit le mieux l'attitude de Madame O. ?
A déni des troubles
B rationalisme morbide
C anosognosie
D réticence
E athymormie
Question 2
Après avoir demandé l'autorisation à Madame O., vous faites entrer ses parents, qui atten-
daient en salle d'attente. Vous comprenez que la demande de soins émane principalement de
la mère de Madame O. Celle-ci vous décrit les obsessions en question : plusieurs fois par jour
elle retrouve Madame O. devant le miroir de la salle de bains en train de scruter son visage l'air
impassible. Par ailleurs, elle l'a plusieurs fois retrouvé assise sur le bord du lit à faire des gestes
bizarres, parfois en marmonnant en même temps. À chaque fois, Madame O. est très fortement
contrariée d'être ainsi surprise, s'emporte contre sa mère, dénie ce que celle-ci a vu tout en lui
demandant de ne pas en parler à quiconque. Vous constatez effectivement que Madame O.,
toujours impassible, contient sa colère dans votre bureau en entendant sa mère raconter cela.
« On a pensé à un TOC, Docteur », dit la mère.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des arguments en défaveur d'un trouble
obsessionnel compulsif ?
A absence de retentissement sur le fonctionnement global
B trop grand retentissement sur le fonctionnement global
C caractère égosyntonique
D âge de début
E absence d'obsession idéative sous-tendant les compulsions
Question 3
Madame M. hésite puis finit par dire que sa fille lui a confié une fois avoir entendu des voix.
Cette dernière lui jette un regard furieux.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles vous semblent être des hypothèses diagnostiques ?
A épisode psychotique aigu
B trouble bipolaire avec caractéristiques psychotiques
C psychose paranoïaque
D trouble obsessionnel compulsif sévère
E psychose hallucinatoire chronique
Question 4
En reprenant l'anamnèse avec les parents, vous comprenez que ces phénomènes évoluent de
façon progressivement croissante depuis maintenant 5 ans, sans période d'accalmie.
Quelle est désormais l'hypothèse diagnostique la plus probable ?
A entrée dans la schizophrénie
B trouble bipolaire mal équilibré
C trouble de la personnalité grave
144 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
D trouble de l'adaptation
E phobie scolaire
Question 5
Vous suspectez fortement une entrée dans la schizophrénie pour cette jeune fille.
Quel(s) symptôme(s) est (sont) en lien avec la dimension délirante de la schizophrénie ?
A froideur du contact
B méfiance
C hallucinations acoustico-verbales
D conflits parentaux
E soliloquie
Question 6
Outre la symptomatologie « productive » ou délirante, vous explorez également la dimension
déficitaire ou négative de la symptomatologie.
Quel(s) symptôme(s) négatif(s) pourriez-vous rechercher ?
A isolement social
B anhédonie
C apragmatisme
D aboulie
E hyporexie
Question 7
Quel(s) symptôme(s) dissociatif(s) pourriez-vous rechercher ?
A émoussement affectif
B rires immotivés
C troubles cognitifs
D stéréotypies
E interprétativité
Question 8
Vous complétez l'anamnèse somatique : Madame O. a été opérée de l'appendicite à l'âge
de 13 ans, présente un asthme intermittent sans traitement de fond et ne consomme pas de
toxiques en dehors d'un tabagisme à 2 paquets-années.
Vous souhaitez faire un bilan avant de prescrire un traitement de fond à Madame O.
Quel(s) est (sont) l'(les) examen(s) paraclinique(s) indiqué(s) ici ?
A électroencéphalogramme
B imagerie cérébrale
C électrocardiogramme
D bilan métabolique
E toxiques urinaires
Question 9
Le bilan paraclinique revient strictement normal en dehors d'un cholestérol total légèrement
haut, avec une prédominance de LDL-CT.
Vous décidez de débuter une prescription d'antipsychotique atypique, et prescrivez de l'aripi-
prazole à 10 mg/j. Méfiante, Madame O. vous demande des explications précises sur ce que
ça va faire à son cerveau.
Quel est le mécanisme d'action des antispychotiques ?
A régulation de la signalisation sérotoninergique
B régulation de la signalisation GABAergique
C régulation de la signalisation noradrénergique
D régulation de la signalisation adrénergique
E régulation de la signalisation dopaminergique
ÉNONCÉS 145
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 10
Vous continuez à suivre Madame O. Deux mois plus tard, elle revient vous voir en consultation.
Le contact est très mauvais, elle est incurique et présente des troubles massifs du cours de la
pensée. Au milieu d'une phrase, elle s'interrompt complètement, fait une pause, et repart sur
tout autre chose sans en paraître dérangée. Vous avez par ailleurs du mal à entendre la fin de
ses phrases car elle a tendance à parler de plus en plus doucement.
Quel(s) trouble(s) du cours de la pensée est (sont) décrit(s) ci-dessus ?
A fading
B ralentissement psychomoteur
C bradyphémie
D dévidement de la pensée
E barrages
Question 11
Après 3 mois de traitement prescrit à bonnes doses, vous ne percevez toujours aucun effet de
l'aripiprazole sur votre patiente, qui va toujours très mal.
Quel(s) examen(s) vous semble(nt) utile(s) de faire ou refaire à ce stade ?
A alcoolémie
B toxiques urinaires
C TSH
D aripirazolémie
E TP, TCA
Question 12
L'aripiprazolémie, dans la zone cible, confirme que l'observance était bonne. Les toxiques
urinaires sont à nouveau négatifs.
Vous décidez de modifier le traitement antipsychotique et introduisez de l'olanzapine à 15 mg/j.
Quels sont les effets secondaires majeurs des antipsychotiques atypiques ?
A toxicité hépatique
B toxicité néphrologique
C toxicité métabolique
D toxicité neurologique
E toxicité ophtalmologique
Question 13
Après 1 mois d'olanzapine 15 mg, vous ne constatez toujours aucune amélioration et êtes
inquiet pour votre patiente, à laquelle vous proposez donc une hospitalisation. Madame O.
accepte, même si l'hôpital lui fait très peur.
Vous recevez le lendemain un appel de sa mère demandant s'il ne vaut pas mieux qu'elle
« fasse interner sa fille de force », au cas où elle voudrait changer d'avis. « C'est vraiment
urgent qu'elle soit soulagée, je n'en peux plus de la voir comme ça » vous dit-elle.
Parmi les propositions suivantes, laquelle pourrait décrire votre attitude ?
A hospitalisation à la demande d'un tiers
B hospitalisation en péril imminent
C hospitalisation en soins libres
D réassurance de la mère
E signalement administratif d'une information préoccupante auprès de la CCIP
Question 14
Madame O. a pu être hospitalisée. Après l'échec d'une première ligne de traitement par
rispéridone pendant 2 mois à dose efficace, l'équipe médicale s'apprête à lui proposer un
traitement par clozapine.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) fait (font) référence à un effet secondaire
propre à la clozapine ?
A anémie cytolytique
B neutropénie
C thrombopénie
146 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
D insuffisance hépatocellulaire
E myopéricardite
Question 15
L'interne du service doit aller expliquer la gestion du traitement médicamenteux par clozapine
à Madame O.
Sur quel(s) élément(s) doit-il insister ?
A nécessité d'une NFS hebdomadaire durant 18 semaines puis mensuelles
B nécessité d'un bilan hépatique mensuel
C nécessité de conserver le carnet de suivi clozapine
D nécessité d'une observance rigoureuse
E nécessité de prendre la clozapine à jeun
DP 26 (+++)
Madame G., 33 ans, vient vous voir en consultation accompagnée de son mari. Vous la suivez
depuis maintenant 12 ans pour un trouble bipolaire de type 1 bien équilibré sous lithium.
Madame G., qui est actuellement parfaitement euthymique, envisage une grossesse et sou-
haiterait arrêter son lithium.
Question 1
Quels sont les éléments d'information que vous pouvez lui apporter ?
A grossesse et bipolarité sont incompatibles
B grossesse et bipolarité sont compatibles à certaines conditions
C il est nécessaire de programmer la grossesse
D il n'est pas nécessaire d'adapter le traitement pharmacologique
E il est nécessaire d'obtenir un bon équilibre thymique avant la grossesse
Question 2
Madame G. vous questionne sur le lithium en particulier.
Quels éléments d'information pouvez-vous lui donner quant au lithium pendant la grossesse ?
A le lithium est contre-indiqué pendant la grossesse
B le lithium peut être remplacé par un autre traitement pendant la grossesse
C le lithium est possible pendant la grossesse quel que soit le terme
D il est préférable d'éviter le lithium pendant le 3e trimestre
E il est préférable d'éviter le lithium pendant le 1er trimestre
Question 3
Le mari vous interroge sur les risques pour le bébé d'une grossesse sous lithium.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont justes au sujet des risques fœtaux d'une
grossesse sous lithium ?
A le risque est surtout présent au moment de l'organogenèse
B le risque tératogène est surtout hépatique
C le risque tératogène est surtout cardiaque
D le risque malformatif est bas (< 1/1 000)
E il n'y a pas de risque fœtal sous lithium
Question 4
Quels sont au contraire les risques d'un trouble bipolaire déséquilibré pendant la grossesse ?
A troubles de l'attachement
B altération des interactions précoces
C risque augmenté de manie du post-partum chez la mère
D risque augmenté de dépression du post-partum chez la mère
E risque augmenté de retard mental chez l'enfant
Question 5
Madame G. et son mari sont formels : ils ne veulent pas d'une grossesse sous psychotrope.
Malgré vos conseils appuyés, elle vous fait part de sa décision d'arrêter le traitement
thymorégulateur.
ÉNONCÉS 147
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Parmi les propositions suivantes, lesquelles décrivent des conduites à tenir envisageables ?
A vous lui annoncez que dans ces conditions vous refusez de la suivre
B même si ce n'est pas votre conseil, vous continuez à suivre et donnez RDV le mois suivant
C vous la faites hospitaliser sous contrainte
D vous l'informez des options thérapeutiques possibles si son état venait à se dégrader
E vous l'informez des risques auxquels elle s'expose
Question 6
Madame G. se maintient sur le plan thymique et tombe enceinte 3 mois plus tard.
Elle revient vous voir à 5 mois de grossesse : elle est fatiguée, irritable, à fleur de peau, dort
mal, ne prend plus de poids. Elle a beaucoup de mal à sortir de chez elle et son mari est de
plus en plus inquiet de la laisser seule le matin.
Dans votre cabinet vous recevez une patiente amimique et ralentie.
Quel(s) autre(s) symptôme(s) pourrai(en)t compléter ce tableau clinique ?
A troubles cognitifs
B anhédonie
C hypersyntonie
D discordance idéo-affective
E bradyphémie
Question 7
Quelle est votre principale hypothèse diagnostique ?
A épisode dépressif caractérisé
B trouble de l'adaptation
C dans le cadre d'un trouble bipolaire
D dans le cadre d'un trouble dépressif récurrent
E sur rupture de traitement
Question 8
Quel(s) élément(s) indispensable(s) est (sont) à rechercher ?
A antécédents familiaux de bipolarité
B niveau d'affirmation de soi
C risque suicidaire
D symptômes de la lignée maniaque
E symptômes psychotiques
Question 9
La poursuite de l'anamnèse auprès de la patiente et du mari confirme un épisode dépressif
caractérisé sans caractère de mixité, sans symptômes psychotiques. Madame G. admet avoir
des idées noires fugaces, sans scénario suicidaire élaboré ni intentionnalité inquiétante. Elle
accepte l'idée de prendre un traitement : vous lui proposez de reprendre le lithium.
Quelles sont les modalités de surveillance du lithium durant cette grossesse ?
A lithiémies rapprochées
B lithiémie cible à la limite inférieure de la fourchette thérapeutique
C lithiémie cible à la limite supérieure de la fourchette thérapeutique
D adaptation posologique à la baisse : reprise à mi-dose
E adaptation posologique à la hausse selon la lithémie
Question 10
La réintroduction du lithium ne suffit pas à stabiliser l'humeur de Madame G. La naissance
approche et vous redoutez les conséquences de sa dépression sur les interactions précoces
avec le bébé à naître.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont justes au sujet des antidépresseurs au cours
de la grossesse ?
A ils sont contre-indiqués pendant la grossesse
B ils peuvent être utilisés pendant la grossesse
C l'allaitement est contre-indiqué sous antidépresseurs
148 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 11
Deux semaines plus tard (Madame G. est désormais à 35 SA), son mari vous appelle inquiet.
Depuis 9 jours, Madame G. a fait le ménage dans tout l'appartement, repeint tous les murs
en rose et dépensé 800 euros en layette. Elle-même soutient qu'elle se trouve dans une forme
éblouissante.
Que traduit cette situation selon vous ?
A une thymorégulation insuffisante
B une thymorégulation efficace
C un retour à l'euthymie sous antidépresseur
D un virage de l'humeur sous antidépresseur
E une consommation de toxiques
Question 12
Quel(s) autre(s) symptôme(s) aurai(en)t pu venir compléter ce tableau clinique ?
A logorrhée
B raccourcissement du temps de sommeil sans fatigue
C asthénie en lien avec une insomnie
A augmentation de la libido
E coq-à-l'âne
Question 13
Vous parvenez à convaincre le mari et la patiente de la nécessité de soins urgents.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) fait (font) partie de votre stratégie
thérapeutique ?
A hospitalisation sous contrainte
B hospitalisation en urgence
C arrêt de l'antidépresseur
D limitation des stimulations
E arrêt du traitement sédatif
Question 14
Heureusement, le virage a été pris en charge à temps et l'état de Madame G. s'améliore en
1 semaine avec le rétablissement d'un sommeil de bonne qualité. Le mari, que vous recevez
en entretien familial, vous dit toute sa gratitude et tient un discours rassurant : « tout va bien
aller maintenant, on est tirés d'affaire, le plus dur est passé ».
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) fait (font) partie du discours que vous
lui tenez ?
A le post-partum est une période positive qui va aider à stabiliser l'humeur de Madame G.
B le post-partum est une période très mobilisante sur le plan psychologique
C le post-partum est une période à haut risque quand on présente un trouble de l'humeur
D il y a nécessité de laisser Madame G. respirer un peu et d'espacer le suivi dans cette
période délicate
E il y a nécessité de maintenir un suivi très rapproché en cette période à risque
Question 15
Madame G. continue de fluctuer et vous introduisez une bithérapie par lithium et antipsy-
chotique atypique (olanzapine 10 mg/j), qui permet de très bien stabiliser l'humeur, au prix
d'une prise de 4 kg.
Trois ans plus tard, Madame G. voudrait planifier une nouvelle grossesse. Elle vous avoue
qu'elle essaie déjà depuis 7 mois mais que rien ne se passe « Il faut dire que je n'ai jamais
vraiment récupéré mes règles depuis la dernière hospitalisation ». Madame G. a été jusque-là
une jeune femme parfaitement réglée.
Quel(s) élément(s) diagnostique(s) vous semble(nt) le(s) plus probable(s) ?
A aménorrhée primaire
B aménorrhée secondaire
ÉNONCÉS 149
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 27 (+)
Interne en psychiatrie, vous admettez dans vos lits Madame L., 28 ans, adressée par sa mère
qui est aussi son médecin traitant, car la jeune femme n'arrive plus à se lever le matin, a du
mal à se laver et se renferme beaucoup sur elle-même. Sa mère vous dit d'emblée soupçonner
un épisode dépressif caractérisé.
Question 1
Quel(s) autre(s) symptôme(s) pourrai(en)t venir confirmer ce diagnostic ?
A amimie
B anorexie
C anhédonie
D barrages
E accélération psychomotrice
Question 2
La poursuite de l'anamnèse vient compléter le syndrome dépressif : Madame L. est effective-
ment ralentie, triste, n'a plus goût à rien, dort mal la nuit et a perdu l'appétit. La pesée vous
apprend qu'elle a perdu 6 kg.
Quelles sont les dimensions indispensables à rechercher ou à évaluer ?
A risque de passage à l'acte hétéro-agressif
B risque suicidaire
C symptômes de la lignée maniaque
D caractéristiques psychotiques
E caractéristiques mélancoliques
Question 3
Madame L. ne décrit aucun épisode évocateur d'hypomanie ou de manie spontanées dans les
antécédents. En revanche il ne s'agit pas du premier épisode dépressif.
Vous cherchez à évaluer le risque suicidaire.
Quels sont les grands axes de cette évaluation ?
A évaluation du risque
B évaluation de l'humeur
C évaluation de l'isolement
D évaluation du danger
E évaluation de l'urgence
Question 4
Madame L. vous confie à voix basse avoir de temps à autre pensé à se supprimer. « Mais je
sais que ce serait égoïste ».
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des facteurs de risque de passage à l'acte
suicidaire ?
A lettre d'adieu laissée à l'entourage
B métier à risque : infirmier, policier…
C antécédents personnels de tentative de suicide
D antécédents de traumatisme dans l'enfance
E interrogatoire ciblé sur le suicide par le médecin
Question 5
Elle n'a jamais tenté de se suicider, ni personne dans la famille. « Quand je ne me sens pas
bien, je me tape la tête contre les murs ».
150 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des facteurs protecteurs vis-à-vis du risque
suicidaire ?
A étayage familial soutenant
B insertion socioprofessionnelle
C volontarisme du patient
D pathologie somatique intercurrente
E croyances religieuses
Question 6
« Je suis fatiguée, je n'y arrive plus toute seule » vous dit Madame L.
Quels éléments font partie de la conduite à tenir ?
A rapprochement des consultations
B adaptation du traitement médicamenteux
C hospitalisation programmée
D hospitalisation en urgence
E hospitalisation sous contrainte
Question 7
Vous trouvez un lit d'hospitalisation pour Madame L. dans 4 jours.
D'ici là, vous décidez d'introduire un traitement médicamenteux.
Quels éléments seront décisifs dans votre choix du traitement adapté en première intention ?
A traitements reçus par le passé
B posologies reçues pour chaque molécule
C durée de traitement pour chaque molécule
D antécédents de virage hypomaniaque sous antidépresseur
E antécédents de dépendance aux antidépresseurs
Question 8
Madame L. a traversé au cours de sa vie trois épisodes dépressifs déjà, le premier à 18 ans,
le deuxième à 20 ans et le 3e à 23 ans. Lors du seul épisode dépressif traité, il y a 5 ans,
Madame L. a reçu de l'escitalopram (un ISRS) à 10 mg/j pendant 6 mois, traitement auquel
elle avait bien répondu.
Quel(s) élément(s) fait (font) partie de votre stratégie thérapeutique ?
A reprise de l'escitalopram 10 mg
B escitalopram 20 mg/j
C changement de classe d'antidépresseur
D traitement symptomatique par thymorégulateur
E traitement symptomatique à visée anxiolytique
Question 9
Au moment où Madame L. est admise à l'hôpital, son état n'a pas changé et elle a encore
perdu 1 kg. Elle est manifestement très tendue.
Quel(s) élément(s) fait (font) partie de la stratégie thérapeutique initiale ?
A augmentation de l'escitalopram à 20 mg
B switch pour un autre ISRS
C switch pour un IRSNa
D pas de changement du traitement
E majoration de l'anxiolyse
Question 10
Madame L. est apaisée sur le plan de la tension interne par le cadre hospitalier et le traitement
par neuroleptiques sédatifs que vous lui avez prescrit.
Cependant, 1 mois plus tard, le contenu des entretiens évolue peu. Le contact reste mauvais
avec une éviction du regard, et le discours de Madame L. reste teinté de cognitions dépressives
massives avec une autodévalorisation, une culpabilité, un pessimisme. Depuis deux jours, elle
parle d'une catastrophe qui pourrait intervenir, et qui impacterait son entourage. « Tout est de
ma faute, tout est de ma faute, je suis condamnée à vivre avec ça ».
ÉNONCÉS 151
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 14
Le diagnostic d'autisme Asperger semble assez probable au vu des éléments cliniques recueil-
lis auprès de la mère.
Quels tests vous permettraient de le confirmer ?
A HDRS
B ADI-R
C ADOS
D YMRS
E MADRS
Question 15
Vous évoquez le diagnostic auprès de la patiente, puis l'annoncez à sa mère à sa demande.
Sa réaction est d'abord très violente puis elle se calme et vous pose des questions quant à
l'origine des troubles du spectre autistique (TSA).
Quels éléments de réponse pouvez-vous lui apporter ?
A les TSA sont des troubles neurodéveloppementaux
B les TSA sont des troubles d'origine plurifactorielle
152 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 28 (+++)
Monsieur T., 70 ans, consulte son médecin traitant car sa femme se plaint de ses accès de sommeil
la journée qui empêchent toute activité. Il a 68 ans et peu d'antécédent en dehors d'une hyper-
trophie de la prostate et d'un épisode dépressif réactionnel dans les suites d'un licenciement.
Ses traitements associent tamsulosine (Josir®) et lorazépam (Temesta®).
L'examen clinique est normal : pouls : 69/min, TA : 141-78 mmHg, T : 1,75 m ; P : 89 kg.
Il s'endort facilement dans la matinée et après le déjeuner. Lui et sa femme se couchent à
22 h 00 le soir, il prend un Temesta® 2,5 mg à 21 h 45.
Question 1
Quelles sont les étiologies d'hypersomnolence diurne que vous évoquez en priorité chez ce
patient ?
A syndrome dépressif
B syndrome d'insuffisance du sommeil
C syndrome des apnées du sommeil
D effet secondaire du Temesta®
E narcolepsie-catalepsie
Question 2
Pour évaluer l'hypersomnolence diurne, quel outil utilisez-vous ?
A l'échelle de Fagerström
B l'échelle de Lilan
C les critères DSM-5
D l'échelle d'Epworth
E le score EPICES
Question 3
Quels sont les éléments utiles à préciser pour caractériser l'hypersomnolence ?
A anxiété associée
B circonstances de survenue
C sensation de sommeil non réparateur
D caractère irrépressible
E activité onirique associée
Question 4
Votre principale hypothèse diagnostique est un syndrome des apnées du sommeil, compte
tenu de l'indice de masse corporelle du patient.
Quels autres symptômes diurnes recherchez-vous ?
A céphalées matinales
B irritabilité
C anxiété
D hyperphagie
E idées suicidaires
Question 5
Quels symptômes nocturnes recherchez-vous ?
A ronflements
B apnées constatées par l'épouse
C cauchemars
D nycturie
E myoclonies d'endormissement
ÉNONCÉS 153
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 6
Quels sont les éléments cliniques importants à noter lors de cette consultation ?
A périmètre abdominal
B périmètre cervical
C pression artérielle
D pouls périphériques
E auscultation cardiaque
Question 7
Vous avez longtemps interrogé le patient qui dit se sentir « sans énergie » et avoir du mal à
faire les choses qu'il aime. Il se déclare inquiet pour sa santé.
Que décidez-vous ?
A de majorer le traitement anxiolytique
B d'introduire des antidépresseurs
C d'introduire des thymorégulateurs
D de débuter une psychothérapie
E de réévaluer la symptomatologie d'allure psychiatrique après la prise en charge des
apnées du sommeil
Question 8
Quel examen proposez-vous pour faire le diagnostic d'apnée du sommeil ?
A oxymétrie nocturne
B IRM cervicale
C polygraphie nocturne
D polysomnographie nocturne
E électroencéphalogramme du sommeil
Question 9
Vous prescrivez une polygraphie ventilatoire à votre patient.
Quelles mesures simple proposez-vous dans l'attente des résultats ?
A arrêt du Temesta®
B arrêt de la consommation d'alcool
C activité physique régulière
D lire 1/2 heure au lit avant de s'endormir
E régime hypocalorique
Question 10
Le patient est très inquiet à l'idée d'arrêter son Temesta®.
Quel(s) symptôme(s) en rapport avec un sevrage en benzodiazépine réévaluerez-vous lors de
votre prochaine consultation ?
A anxiété
B tremblements
C fièvre
D confusion
E insomnie
Question 11
Lors de cette consultation, quel risque en rapport avec le syndrome des apnées du sommeil
(SAS) devez-vous évoquer avec votre patient ?
A baisse de la libido
B baisse du rendement intellectuel
C risque majoré de maladie d'Alzheimer
D risque majoré d'accident de la voie publique
E risque de crise convulsive
154 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 12
La polygraphie ventilatoire est fortement positive, confirmant le diagnostic de syndrome des
apnées du sommeil.
Quel(s) élément(s) parmi les suivants permet(tent) de juger de la gravité de la maladie ?
A poids
B indice de masse corporelle
C index d'apnées-hypopnées
D intensité de la somnolence diurne
E existence d'une cardiopathie associée
Question 13
De quel traitement spécifique faut-il discuter avec le médecin spécialiste du sommeil ?
A orthèse d'avancée mandibulaire
B mini-trachéotomie
C oxygénothérapie nocturne
D pression positive continue
E méthylphénidate
Question 14
Quels bénéfices le patient peut-il espérer de sa pression positive continue (PPC) ?
A régression de la fatigue et de l'hypersomnolence
B diminution du risque accidentogène
C amélioration des performances intellectuelles
D diminution de l'anxiété
E amélioration des troubles de l'humeur
Question 15
Quelles sont les complications cardiovasculaires associées au syndrome des apnées du
sommeil ?
A hypertension artérielle
B accident vasculaire cérébral
C arrêt cardiaque hypoxique
D syndrome coronarien
E embolie pulmonaire
DP 29 (++)
À la demande de l'interne, vous allez voir aux urgences un patient très agité.
Il s'agit d'un homme de 52 ans, célibataire sans enfant, admis la veille pour une entorse de
cheville suite à une chute mécanique dans un escalier.
Ses principaux antécédents sont un éthylisme chronique et une hypertension artérielle sous
propranolol (Avlocardyl®).
Lorsque vous arrivez dans sa chambre aux urgences, vous trouvez un patient très agité, impa-
tient et ne tenant pas en place (il marche dans la pièce alors que vous lui parlez). Il répond en
dilettante à vos questions. Il demande à aller fumer et veut aller jouer au PMU. La télévision
diffuse la chaîne « Equidia » avec un niveau sonore important.
La pancarte ne montre pas de température mais vous notez de la sueur sur son front.
Question 1
Quelles sont vos premières décisions ?
A contention physique
B mise en veille du téléviseur
C retrait des objets contendants
D benzodiazépine per os
E neuroleptique IM
ÉNONCÉS 155
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 2
Vous regardez les prescriptions du patient : paracétamol (Doliprane®) 1 g × 4/j, néfopam
20 mg × 4/j, enoxoparine 40 mg × 1/j.
L'examen physique est normal selon votre collègue des urgences.
Qu'évoquez-vous ?
A un hématome sous-dural aigu
B une méningite
C un sevrage alcoolique
D un effet secondaire du paracétamol
E un effet secondaire du néfopam
Question 3
Vous avez réexaminé le patient et n'avez pas non plus trouvé d'anomalie. Vous découvrez
un scanner cérébral non injecté réalisé la veille ne montrant qu'une atrophie cortico-sous-
corticale modérée.
Que proposez-vous pour traiter le sevrage alcoolique ?
A neuroleptiques
B benzodiazépines systématiques
C benzodiazépines selon les symptômes
D vitaminothérapie
E hyperydratation orale
Question 4
Vous avez prescrit du diazépam selon le protocole CIWA-R.
Sur quels paramètres ce protocole ajuste-t-il la délivrance de diazépam ?
A la pression artérielle systolique
B le pouls
C la fièvre
D les sueurs
E les tremblements
Question 5
Le lendemain, vous êtes rappelé aux urgences. Le patient est à nouveau agité mais il alterne
des phases de prostration avec un regard obnubilé et perplexe. Ses propos sont incohérents. Il
s'adresse à vous comme la « sorcière maléfique qui menait le génocide contre les turfistes avec
votre armée de fourmis et d'araignées bouffeuses d'homme… ».
Quelle(s) autre(s) anomalie(s) recherchez-vous en faveur d'un delirium tremens ?
A hypersomnolence
B inversion du rythme nycthéméral
C hallucinations visuelles
D désorientation temporo-spatiale
E déshydratation
Question 6
Quelles sont les complications somatiques possibles à court terme ?
A crise convulsive
B œdème cérébral
C déshydratation
D hématome cérébral
E fièvre
Question 7
Votre patient continue à délirer malgré la poursuite des benzodiazépines en systématique.
Quel traitement proposez-vous ?
A transfert en soins continus ou unité spécialisée
B transfert sous contrainte
C neuroleptiques par voie parentérale
156 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 8
Le patient est admis dans une unité d'alcoologie pour la gestion du delirium tremens.
Quelle(s) complication(s) redoutez-vous dans les 8 jours ?
A hémorragie méningée
B déshydratation aiguë
C crise convulsive
D syndrome de Korsakoff
E syndrome polyuro-polydipsique
Question 9
Le lendemain à lors de la visite, l'état du patient semble s'améliorer. Il a dormi correctement,
ne présente plus d'hallucination ni d'épisodes de délire à thème de persécution.
Il reste confus.
Quelle(s) anomalie(s) clinique(s) vous oriente(nt) vers une encéphalopathie de Gayet-Wernicke ?
A tremblements de repos
B syndrome cérébelleux
C fasciculations
D hypertonie oppositionnelle
E troubles de l'oculomotricité
Question 10
La situation s'améliore en 3 jours si bien que le patient est reçu en entretien.
Quels éléments parmi les suivants précisez-vous ?
A recherche de co-intoxications
B recherche d'antécédents familiaux d'éthylisme
C recherche d'arguments pour une schizophrénie
D recherche d'argument pour un autisme
E précision de la consommation déclarée d'alcool
Question 11
Le patient a commencé à boire à l'âge de 13 ans au collège. Sa consommation a beaucoup
augmenté après la perte de son emploi où il ne pouvait plus se rendre suite à un retrait de
permis de conduire pour conduite en état d'ivresse. Sa seule famille est une sœur qui vie en
province et avec qui il n'a plus de contact.
Lors de cet entretien, vous considérez le patient dépendant de l'alcool.
Quels sont les arguments témoignant de cette dépendance ?
A consommation quotidienne estimée à 14 verres
B épisode actuel de delirium tremens
C désir persistant de réduire sa consommation
D retentissement socioprofessionnel
E consommation d'alcool dans la 1re heure après le lever
Question 12
Il ressort de cet entretien motivationnel que le patient est demandeur d'une aide au sevrage.
Quels sont les supports de prise en charge qui vous paraissent adaptés pour ce patient ?
A psychothérapie cognitivo-comportementale
B psychothérapie analytique
C incitation à reprendre contact avec sa sœur
D rendez-vous chez l'assistante sociale
E orientation vers le milieu associatif spécialisé (Alcooliques Anonymes)
Question 13
Le patient vous demande si vous comptez lui prescrire un médicament « pour l'aider dans
cette épreuve ».
ÉNONCÉS 157
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Quel(s) est (sont), parmi les suivants, le(s) traitement(s) médicamenteux qui a (ont) montré un
intérêt dans le maintien de l'abstinence ?
A clonazépam
B acamprosate
C buprénorphine
D naltrexone
E baclofène
Question 14
Vous optez pour un simple suivi psychothérapeutique et une supplémentation vitaminique
et protéinée d'autant plus que le patient est récalcitrant à l'idée d'un traitement médica-
menteux : « un ami prenait un médicament horrible qui le rendait malade dès qu'il buvait un
verre ». Il s'agit probablement d'un effet antabuse.
Parmi les propositions suivantes concernant l'effet antabuse, quelle(s) est (sont) celle(s) qui
est (sont) exacte(s) ?
A il est provoqué par la prise de baclofène
B il est provoqué par la prise de disulfiram
C il comprend des nausées et vomissements
D il comprend des frissons avec sensation de grelottement
E il comprend une tachycardie
Question 15
Quelles sont, parmi les suivantes, les complications somatiques associées à l'addiction à
l'alcool ?
A cardiomyopathie
B pancréatite aiguë
C cancer du côlon
D nécrose de la tête fémorale
E cytopénies
DP 30 (+++)
Madame D., 59 ans, consulte sur les conseils de son pneumologue-tabacologue. Le courrier
précise qu'elle est atteinte d'une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) de
stade II de Gold avec des lésions d'emphysème.
Elle n'a pas d'autres antécédents médicaux.
Question 1
Lors de cette première consultation, parmi les propositions suivantes, que recherchez-vous
comme comorbidités psychiatriques, particulièrement fréquemment associées au tabagisme ?
A des antécédents de syndrome dépressif
B des antécédents de troubles anxieux
C des antécédents de troubles obsessionnels compulsifs
D des antécédents de troubles phobiques
E des antécédents de schizophrénie ou de bouffée délirante aiguë
Question 2
Parmi les propositions suivantes et d'une manière générale, que va rechercher votre interro-
gatoire lors de cette première consultation ?
A la consommation d'alcool
B la consommation de benzodiazépine
C les habitudes alimentaires
D les problèmes de poids
E la consommation de cannabis
Question 3
Cette patiente a 59 ans et est célibataire depuis son divorce 18 ans auparavant. Son fils
unique vit au Paraguay. Immigrée d'origine polonaise, elle a appris le français « sur le tas » et a
158 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
décroché son poste de concierge après des années de petits boulots non déclarés il y a 5 ans.
Vous ne retrouvez pas d'antécédent psychiatrique en dehors d'un épisode dépressif réaction-
nel après son divorce en 2004, pour lequel elle a été traitée par un antidépresseur 18 mois.
Elle a quelques amies mais se décrit comme une « solitaire qui aime les mots croisés et la
télévision ». Elle ne boit jamais d'alcool et ne fume plus de cannabis depuis l'âge de 22 ans
et sa grossesse.
Elle n'a jamais arrêté de fumer sauf pendant sa grossesse.
Elle se dit « motivée car le pneumologue lui a expliqué que son poumon était malade » mais
décrit une réelle appréhension.
Quels éléments de la consommation de tabac doivent être encore précisés ?
A âge de début
B durée du tabagisme
C nombre de cigarettes par jour
D mode de consommation
E nature du tabac (brun, blond, light)
Question 4
La patiente fume 25 cigarettes par jour depuis l'âge de 14 ans (plus tôt 15/j au début puis 20),
elle n'a jamais fumé de cigares, de cigarettes roulées ou de chicha.
À combien de paquets-années est estimé son tabagisme cumulé ?
A 14 paquets-années
B 20 paquets-années
C 30 paquets-années
D 45 paquets-années
E 100 paquets-années
Question 5
Vous suspectez que la patiente soit dépendante de la nicotine compte tenu de son tabagisme
quotidien.
Quels autres éléments vont permettre d'évaluer la dépendance chez cette patiente ?
A délai entre le réveil et la première cigarette
B délai moyen entre deux cigarettes dans la journée
C consommation plus soutenue en fin de journée
D identification de la cigarette indispensable de la journée
E difficulté à ne pas fumer dans les endroits interdits
Question 6
Le score de Fagerström est à 5, témoignant d'une dépendance moyenne à la nicotine car
elle garderait sa 1re cigarette (1 heure après le lever) et fume plus le matin « en triant le
courrier ».
Quels sont les facteurs de risque d'échec du sevrage que présente cette patiente ?
A son âge
B son tabagisme cumulé
C son niveau socio-économique
D sa faible consommation d'alcool
E l'absence d'entourage
Question 7
Lors de cet entretien, la patiente vous demande quelles sont les autres pathologies liées au
tabac qu'elle peut encore développer.
Quelles sont les pathologies associées au tabac ?
A cancer du sein
B cancer du larynx
C cancer du pancréas
D athérome
E anosmie
ÉNONCÉS 159
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 8
Vous ramenez l'entretien vers une vision positive du sevrage et des bénéfices qu'elle peut en
tirer.
Quels sont-ils ?
A meilleure qualité de sommeil
B amélioration secondaire de l'anxiété
C perte de poids
D amélioration rapide de la condition respiratoire
E régression des troubles de l'odorat et du goût
Question 9
La patiente vous décrit le souvenir d'envies brutales de fumer lors de sa grossesse, qu'elle
avait du mal à contenir.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) concernant ce
phénomène ?
A il s'agit d'une attaque de panique
B il s'agit d'un phénomène de craving
C ce phénomène témoigne de la dépendance nicotinique
D ce phénomène témoigne d'une dépendance psychologique
E ce phénomène est plus fréquent chez les femmes
Question 10
Quel traitement vous paraît le plus adapté en première intention pour cette patiente ?
A benzodiazépine
B substitut nicotinique
C varénicline
D bupropion
E hydroxzine
Question 11
Vous avez opté pour des substituts nicotiniques.
Concernant ce traitement, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) parmi les
suivantes ?
A ils permettent de limiter l'intensité du syndrome de sevrage
B ils sont plus efficaces que le placebo à 6 mois
C ils sont plus efficaces que les antidépresseurs
D ils sont toujours contre-indiqués chez coronariens
E ils sont adaptés au degré de dépendance du patient
Question 12
Vous proposez un suivi psychothérapeutique à la patiente.
Quelle(s) thérapie(s) vous paraît(ssent) ici adaptée(s) ?
A psychothérapie cognitivo-comportementale
B psychanalyse
C psychothérapie de soutien
D thérapie familiale
E entretiens motivationnels
Question 13
Vous programmez un suivi prolongé pendant 6 mois.
Un mois plus tard, la patiente est toujours abstinente. Elle a pris1 kg. Elle décrit des difficul-
tés initiales à l'endormissement et un peu d'énervement au travail mais qui ont disparu. Elle
culpabilise car elle a délaissé les patchs transdermiques de nicotine pour vapoter.
Vous la rassurez sur cette consommation.
Quels sont les avantages du vapotage par rapport au tabac ?
A augmentation du taux de sevrage à 6 mois si associé au substitut nicotinique
B pas d'inhalation de monoxyde de carbone
160 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 14
Au troisième mois, la patiente n'a pas rechuté mais elle souhaite que vous lui prescriviez de la
varénicline (Champix®) car elle a peur de rechuter.
Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles lui faites-vous ?
A de majorer la dose de nicotine
B d'arrêter le vapotage
C de lui prescrire de la varénicline
D d'augmenter la fréquence du suivi
E de lui prescrire un anxiolytique
Question 15
Lors de l'entretien, la patiente vous livre que son fils consomme du cannabis et que cela l'in-
quiète beaucoup car elle a lu que le cannabis favorisait l'autisme.
Vous la rassurez.
Quels sont les tableaux cliniques associés à la consommation chronique de cannabis ?
A trouble psychotique bref
B troubles anxieux
C troubles dépressifs
D précipitation d'une entrée dans la schizophrénie
E syndrome amotivationnel
DP 31 (+++)
Madame K. 30 ans, vous est adressée en hospitalisation par un confrère psychiatre.
Elle se plaint de tristesse, de difficulté à dormir et d'angoisses la nuit.
Son mari, qui l'a accompagnée, et que vous faites entrer dans un deuxième temps vous
confirme son inquiétude pour son épouse, qui ne sort plus du tout de chez eux.
Elle a beaucoup déménagé ces dernières années pour le travail de son mari, et vous
ramène des éléments de son dossier médical afin que vous ayez toutes les informations
nécessaires.
Question 1
Vous voyez que le suivi psychiatrique a commencé en 2006, suite à une rupture sentimentale
avec un collègue de travail.
Vous lisez le dossier de l'époque.
22 mars 2006
• Aucun antécédent psychiatrique connu.
• Ce jour : aboulie, anhédonie, tristesse de l'humeur.
– « je suis sûre qu'il ne me trouvait pas à la hauteur, ma famille n'était sûrement pas assez
bien pour lui. »
– « j'ai l'impression qu'il en a parlé à tout l'open space, les gens me regardent en
ricanant. »
• Troubles du sommeil à type de retard à l'endormissement.
• Idées suicidaires fugaces sans projet de passage à l'acte.
• En arrêt par le médecin traitant depuis 15 jours.
Quel(s) vous semble(nt) être l'(les) élément(s) diagnostique(s) juste(s) ?
A trouble anxieux type phobie sociale
B épisode dépressif caractérisé
C sans caractéristiques mélancoliques
D avec caractéristiques catatoniques
E trouble de la personnalité de type paranoïaque
ÉNONCÉS 161
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 2
Le psychiatre de l'époque conclut effectivement à un épisode dépressif caractérisé (EDC), sans
davantage de précision.
Quels auraient été des arguments en faveur d'un épisode dépressif caractérisé avec caracté-
ristiques mélancoliques ?
A idées délirantes
B culpabilité
C idées suicidaires
D incurabilité
E auto-accusations
Question 3
Quels auraient été des arguments en faveur d'un épisode dépressif caractérisé avec caracté-
ristiques catatoniques ?
A cataplexie
B catalepsie
C négativisme
D agitation
E symptômes neurovégétatifs
Question 4
Vous poursuivez la lecture du dossier.
• DONC : début de traitement antidépresseur par fluoxétine 20 mg/j + zolpidem 10 mg au
coucher.
Que pensez-vous de cette prescription initiale ?
A prescription adaptée aux recommandations en première intention dans un épisode
dépressif caractérisé
B il aurait été plus adapté de prescrire un tricyclique en première intention
C il aurait été plus adapté de prescrire un IRSNa en première intention
D il aurait été intéressant de rechercher d'autres éléments à l'anamnèse
E il aurait été intéressant de faire un bilan paraclinique préthérapeutique
Question 5
La prescription vous semble logique au vu de la symptomatologie dépressive décrite
(ISRS + traitement symptomatique hypnotique). Cependant, vous auriez souhaité avoir plus
d'éléments concernant l'anamnèse.
Quels sont les éléments manquant selon vous à l'anamnèse initiale et qui auraient pu influer
sur la prise en charge ?
A type de logement
B sources de revenus
C antécédents personnels médicaux
D antécédents personnels d'épisode d'hypomanie/manie
E antécédents familiaux psychiatriques
Question 6
Vous reprenez avec la patiente cette anamnèse manquante. Elle n'a aucun antécédent médi-
cal, ni aucun antécédent familial psychiatrique, n'a jamais consommé de toxiques et a un
électrocardiogramme normal (contrôlé avant une compétition sportive).
Concernant les antécédents d'épisodes hypomaniaques, quel(s) symptôme(s) allez-vous
rechercher ?
A dissociation idéo-affective
B logorrhée
C raccourcissement du temps de sommeil sans fatigue
D diminution de l'énergie orientée vers un but
E dépenses inconsidérées
162 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 7
La patiente ne rapporte pas de véritable période d'excitation. « Ce dont vous me parlez ne
m'évoque rien, mais par contre ça fait longtemps que de temps en temps j'ai des idées
bizarres dont j'ai du mal à me défaire, ça va, ça vient ».
Madame K. rapporte depuis environ 2013 des idées de persécution de la part de ses collègues.
« J'étais persuadée qu'ils faisaient tous partie d'un complot qui visait à me pousser hors de
l'entreprise, à me forcer à demander ma démission. »
« À un moment j'ai même douté de ma belle-famille, je ne pouvais plus faire confiance à
personne, même ma sœur était avec eux. »
« Encore aujourd'hui, je me demande si c'était vrai ou pas. »
Parmi les éléments suivants, lesquels décrivent la symptomatologie décrite par Madame K. ?
A excitation psychomotrice
B syndrome délirant
C thématique de persécution
D thématique mégalomaniaque
E en secteur
Question 8
Quelles autres dimensions pouvez-vous utiliser pour décrire votre syndrome délirant ?
A déni
B participation affective
C mécanisme
D aigu/chronique
E sévère/non sévère
Question 9
Vous êtes étonné par le calme et l'impassibilité de Madame K. en vous racontant ces éléments
qui vous inquiètent beaucoup.
Au vu de ce que vous savez de ses antécédents de dépression, certaines questions en parti-
culier vous semblent importantes à résoudre pour mieux comprendre dans quoi s'inscrit ce
syndrome délirant.
Quelles sont ces questions que vous vous posez et que vous allez chercher à investiguer :
A est-ce qu'il y a eu une dimension suicidaire inquiétante lors de cet épisode ?
B est-ce qu'il y a eu une dimension anxieuse prédominante à la même période ?
C est-ce que cet épisode est survenu concomitamment à une symptomatologie dépressive ?
D est-ce que cet épisode est survenu concomitamment à une symptomatologie maniaque ?
E est-ce que cet épisode est survenu concomitamment à une symptomatologie
hypomaniaque ?
Question 10
Madame K. ne se rappelle pas avoir été triste ni exaltée à ce moment-là, Il n'y avait pas de
dépenses irraisonnées, ni de comportement bizarre en dehors de cette méfiance envers tout
son entourage, qui la rendait effectivement anxieuse. Elle était plutôt calme, et continuait
à aller au sport toutes les semaines et à en tirer du plaisir, même si elle était sur ses gardes.
Ses dires sont confirmés par son mari.
Quelles hypothèses pouvez-vous mettre de côté au vu de ce que vient de vous dire la patiente ?
A manie délirante
B bouffée délirante aiguë
C schizophrénie
D pharmaco-psychose
E mélancolie délirante
Question 11
Vous reprenez la lecture du dossier.
10 décembre 2013.
• N'a plus de traitement antidépresseur depuis 2007.
• Thymie OK même si un peu repliée.
ÉNONCÉS 163
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 12
L'hypothèse d'une pathologie psychotique se confirme chez Madame K.
Dans le service, elle se montre très désaffectivée, a des rires parfois immotivés et un discours
parfois décousu et difficile à suivre.
Quel est le diagnostic le plus probable ?
A pharmaco-psychose
B premier épisode psychotique
C psychose hallucinatoire chronique
D schizophrénie hébéphrénique
E schizophrénie paranoïde
Question 13
Vous annoncez le diagnostic à la patiente, qui ne manifeste quasiment aucune réaction. « Ah,
tant mieux, j'avais peur que ce soit de la dépression ».
Vous lui donnez quelques éléments d'information sur la schizophrénie.
Parmi les éléments suivants concernant la schizophrénie, lequel (lesquels) est (sont)
juste(s) ?
A la prévalence de la schizophrénie est d'environ 1 %
B la prévalence de la schizophrénie est d'environ 10 %
C l'étiopathogénie inclut une dimension génétique
D l'étiopathogénie inclut une dimension environnementale
E la schizophrénie débute classiquement à la trentaine
Question 14
Quel(s) élément(s) peu(ven)t faire partie de la prise en charge en dehors du traitement
médicamenteux ?
A prise en charge orthophonique
B prise en charge sociale
C remédiation cognitive
D réhabilitation psychosociale
E psychoéducation
Question 15
Vous décidez d'introduire de l'aripiprazole et montez le traitement jusqu'à 30 mg/j.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) juste(s) concernant ce
traitement ?
164 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 32 (++)
Vous recevez à l'hôpital Monsieur G., 67 ans, qui vous a été adressé par le service d'accueil
des urgences (SAU) où il est passé la veille pour une crise suicidaire.
Vous jetez un œil au compte rendu du SAU : il est fait état d'une tentative de défenestration
depuis le 5e étage.
Les antécédents psychiatriques sont une dépression à l'âge de 43 ans suite à une rupture
sentimentale, avec des idées suicidaires, qui avait répondu à la venlafaxine. Les antécédents
somatiques sont une hypertrophie bénigne de prostate et un flutter auriculaire.
Cet ancien expert-comptable est décrit par sa femme comme quelqu'un de très actif même
retraité. Vous recherchez les examens complémentaires réalisés au service d'accueil des
urgences mais la page est manquante dans le compte rendu.
Question 1
Quels examens auriez-vous prescrit en particulier à ce patient ?
A dosage du PSA
B électrocardiogramme
C alcoolémie
D toxiques urinaires
E électroencéphalogramme
Question 2
Le service d'accueil des urgences vous faxe la page manquante du compte rendu.
L'électrocardiogramme confirme le flutter, l'alcoolémie était à 0,8 g/l, la recherche de toxiques
urinaires est négative.
Selon quelle(s) dimension(s) analyse-t-on une crise suicidaire ?
A risque
B sévérité
C urgence
D danger
E caractère aigu ou chronique
Question 3
Quel(s) est (sont) le(s) sujet(s) le(s) plus à risque de tentative de suicide ?
A femmes
B hommes
C sujets âgés
D milieu socio-économique défavorable
E milieu socio-économique favorisé
Question 4
Quels sont les sujets les plus à risque de suicide abouti ?
A femmes
B hommes
C sujets âgés
D milieu socio-économique défavorable
E milieu socio-économique favorisé
Question 5
Vous recevez Monsieur G. et menez un entretien à la recherche d'un syndrome dépressif.
Quel(s) symptôme(s) de ralentissement psychomoteur recherchez-vous ?
ÉNONCÉS 165
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
A bradyphémie
B latence de réponse importante
C bradypsychie
D tachypsychie
E faible fluence verbale
Question 6
Quel(s) symptôme(s) de tristesse de l'humeur allez-vous rechercher ?
A élation de l'humeur
B aboulie
C tachyphémie
D anhédonie
E douleur morale
Question 7
Quel(s) symptôme(s) de troubles des fonctions instinctuelles allez-vous rechercher ?
A modification de l'appétit
B variation de poids
C augmentation de l'activité sportive
D augmentation de la libido
E troubles du sommeil
Question 8
Monsieur G. est ralenti, douloureux, clinophile, totalement anhédonique et n'arrive plus à se
lever pour aller à ses nombreuses activités. Vous concluez à un épisode dépressif caractérisé
sur trouble dépressif unipolaire récurrent.
Quelle(s) autre(s) dimension(s) clinique(s) de l'épisode actuel aurait-il fallu explorer afin de
préciser votre diagnostic ?
A présence de symptômes de la lignée maniaque
B présence de caractéristiques psychotiques
C présence de caractéristiques mélancoliques
D persistance des idées suicidaires
E présence de symptômes dissociatifs
Question 9
Quel(s) antécédent(s) devez-vous par ailleurs rechercher en particulier pour étayer votre
diagnostic ?
A antécédent personnel d'épisode maniaque ou hypomaniaque
B antécédent familial de troubles bipolaires
C antécédent familial de fibrillation auriculaire
D antécédent familial de cancer de prostate
E antécédent personnel de schizophrénie
Question 10
Le complément d'anamnèse vous permet cette fois de poser votre diagnostic : épisode dépres-
sif caractérisé sans éléments mélancoliques ni psychotiques sur un trouble dépressif récurrent.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) peu(ven)t être indiquée(s) en 1re
intention ?
A inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
B inhibiteurs sélectifs de la recapture de la noradrénaline
C tricycliques
D IMAO sélectifs
E IMAO non sélectifs
Question 11
Vous décidez d'instituer de la venlafaxine à 150 mg/j.
Quelles sont les principales voies de neurotransmissions activées par cet antidépresseur ?
166 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
A dopaminergique
B histaminique
C sérotoninergique
D GABAergique
E noradrénergique
Question 12
Vous surveillez la tolérance de votre antidépresseur. Au bout de deux semaines de traite-
ment, Monsieur G. se plaint de nausées persistantes sans aucun argument pour une gas-
tro-entérite virale épidémique. La pression artérielle est normale. Vous prélevez une biologie
de contrôle :
• Hb : 13,2 g/dl, leucocytes : 10 700/ml, plaquettes : 203 000/ml ; créatininémie : 62 μmol/l ;
ASAT/ALAT : 32/35 UI/l ; GGT : 165 UI/l ; PAL : 135 UI/l ; TSHus 2,2 mUI/l.
Le bilan est comparable à celui du SAU sauf pour le bilan hépatique.
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s qui corresponde(nt) à votre princi-
pale hypothèse diagnostique ?
A cholécystite aiguë
B hépatite cytolytique
C hépatite cholestatique
D origine médicamenteuse
E origine lithiasique
Question 13
Il se trouve que Monsieur G. commençait à s'améliorer sur le plan du moral ; il est moins
ralenti, vous le voyez d'avantage dans le couloir à échanger avec les autres patients, son dis-
cours s'est enrichi, il critique désormais complètement ses idées suicidaires et voudrait vous
demander une permission pour aller au cinéma samedi après-midi. En revanche, il est un peu
ennuyé de vous en parler mais il a du mal à uriner et de lève 5 fois la nuit pour aller aux toi-
lettes « pour 3 gouttes à chaque fois ».
Quelle va être votre décision concernant le traitement ?
A continuer la venlafaxine et y associer un second antidépresseur
B diminuer la posologie de venlafaxine
C arrêter la venlafaxine
D initier un autre antidépresseur
E notifier une contre-indication à vie aux antidépresseurs
Question 14
Vous décidez d'introduire de la paroxétine à 20 mg/j.
À quelle classe appartient cette molécule ?
A anxiolytique
B antidépresseur ISRS
C tricyclique
D IMAO
E hypnotique
Question 15
Monsieur G. poursuit son amélioration et tolère parfaitement bien la paroxétine, son bilan
hépatique s'est normalisé en 5 jours.
Quel effet secondaire fréquent craint-on lorsqu'on initie un traitement par ISRS (inhibiteur
sélectif de la recapture de la sérotonine) ?
A syndrome sérotoninergique
B retentissement métabolique
C syndrome extrapyramidal
D retentissement cognitif
E dyskinésies tardives
ÉNONCÉS 167
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 33 (+++)
Monsieur D., 72 ans, vous est adressé en hospitalisation par son psychiatre traitant pour une
symptomatologie dépressive résistant aux premières lignes de traitement antidépresseur.
En parcourant le courrier du psychiatre, vous trouvez comme antécédents :
• apnée du sommeil appareillée ;
• obésité morbide ;
• allergie aux acariens ;
• hypertrophie bénigne de la prostate.
Il n'a en revanche absolument aucun antécédent psychiatrique, ni personnel ni familial.
Monsieur D. est marié, a deux fils et trois petits enfants, a fait une belle carrière comme ingé-
nieur dans le bâtiment et pilote de petits avions sur ses temps de loisir.
Il a commencé à se déprimer lorsque son épouse l'a laissé seul au domicile conjugal pour aller
aider sa sœur en Allemagne : il ne sortait plus du lit, ne se lavait plus, avait perdu 8 kg en
1 mois, ruminait toute la journée l'angoisse qu'il lui arrive quelque chose.
Le médecin généraliste avait alors débuté de la paroxétine 20 mg. Devant l'absence d'effica-
cité au bout de 15 jours, il l'a passé à de la venlafaxine 150 mg/j.
Question 1
Que pensez-vous de ce premier changement de traitement ?
A le médecin généraliste a attendu assez longtemps pour changer de traitement
B le médecin généraliste n'a pas attendu assez longtemps pour changer de traitement
C l'ordre des deux médicaments est logique d'un point de vue pharmacologique
D l'ordre des deux médicaments n'est pas logique d'un point de vue pharmacologique
E il n'y avait pas d'indication à traiter de façon médicamenteuse
Question 2
Au bout de 5 semaines de venlafaxine 150 mg, bien tolérée mais pas plus efficace (Monsieur D.
ne répondait plus aux appels et se renfermait dans un mutisme de plus en plus marqué), le
médecin change à nouveau pour de l'escitalopram 10 mg puis 15 mg.
Que pensez-vous de ce deuxième changement de traitement ?
A le médecin généraliste a attendu assez longtemps pour changer de traitement
B le médecin généraliste n'a pas attendu assez longtemps pour changer de traitement
C l'ordre des deux médicaments est logique d'un point de vue pharmacologique
D l'ordre des deux médicaments n'est pas logique d'un point de vue pharmacologique
E il aurait dû commencer une thérapie cognitivo-comportementale
Question 3
Vous recevez Monsieur D. en entretien d'admission.
Il recoit donc en ce moment :
• escitalopram (Seroplex®) 15 mg/j ;
• cyamémazine (Tercian®) 25 mg : 1-1-1 + 1 si besoin ;
• hydroxyzine (Atarax®) 100 mg au coucher.
Quels examens complémentaires vont faire partie de votre bilan systématique ?
A IRM cérébrale
B électroencéphalogramme
C électrocardiogramme
D bilan thyroïdien
E bilan métabolique
Question 4
Le lendemain de l'arrivée de Monsieur D., vous récupérez le bilan biologique, qui montre dans
l'ensemble un bilan normal, en particulier le bilan thyroïdien, mais des HDL-CT à 0,28 g/l.
L'infirmière du service a mesuré une tension artérielle à 142 mmHg ce matin, ce qui est un
chiffre habituel selon Monsieur D. Votre externe a réalisé avec soin un examen somatique, qui
retrouve un examen cardiopulmonaire normal, un intertrigo des orteils, un périmètre abdomi-
nal à 114 cm et relève une certaine incurie générale.
Quel diagnostic faites-vous pour ce patient ?
168 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
A syndrome extrapyramidal
B syndrome métabolique
C syndrome anticholinergique
D syndrome sérotoninergique
E syndrome de glissement
Question 5
Vous avez demandé à votre externe de réaliser un électrocardiogramme (ECG), que voilà.
Question 6
Votre externe vous demande comment on calcule un QT corrigé.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) au sujet de ce calcul ?
A QT c ( en ms ) = QT (en ms)
√ RR'(en s)
B QT c ( en ms ) = QT (en ms)
√ RR'(en ms)
C QT c ( en ms ) = QT (en s)
√ RR'(en ms)
D on calcule l'intervalle QT en prenant le début de l'onde Q et le sommet de l'onde T
E on calcule l'intervalle QT en prenant le début de l'onde Q et la fin de l'onde T
Question 7
Rassuré par un avis cardiologique ne contre-indiquant pas l'usage de tricycliques, vous déci-
dez de débuter de la clomipramine à 25 mg/j devant l'absence de réponse à une ligne d'ISRS
et à une ligne d'IRSNa bien conduites.
Que va-t-il falloir surveiller en particulier chez ce patient ?
A la fonction rénale
B la fonction hépatique
C l'électrocardiogramme
D l'apparition d'une dysurie
E la prise de poids
Question 8
Quatre semaines plus tard, la posologie a été progressivement augmentée à 150 mg/j. La
clomipraminémie est dans la zone thérapeutique. La tolérance est médiocre, avec une dysurie
qui gêne Monsieur D.
Après une brève amélioration, l'état de Monsieur D. se dégrade à nouveau. Il reste toute la
journée au lit, ne se rase plus, voit tout en noir, est persuadé qu'il ne se remettra jamais de sa
maladie malgré tous vos efforts.
ÉNONCÉS 169
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Parmi les propositions suivantes, quel(s) symptôme(s) dépressif(s) relevez-vous dans l'énoncé
ci-dessus ?
A bradyphémie
B clinophilie
C incurie
D hypomimie
E sentiment d'incurabilité
Question 9
Quels sont les éléments de votre diagnostic ?
A épisode dépressif caractérisé
B avec caractéristiques catatoniques
C pharmaco-résistant
D au sein d'un trouble bipolaire de type I
E au sein d'un trouble bipolaire de type II
Question 10
Vous décidez de commencer un traitement par électroconvulsivothérapie (ECT).
Que vous faut-il auparavant impérativement ?
A le consentement du patient
B une imagerie cérébrale sans contre-indication
C une ponction lombaire sans contre-indication
D une consultation de neurologie
E une consultation d'anesthésie
Question 11
L'IRM cérébrale revient sans contre-indication à l'électroconvulsivothérapie mais le compte
rendu fait état d'une « atrophie cortico-sous-corticale marquée, non en rapport avec l'âge,
signes de leucopathie vasculaire diffuse ».
Avec quel diagnostic est compatible ce compte rendu ?
A séquelles d'accident vasculaire cérébral temporal
B vieillissement cérébral normal pour l'âge
C maladie de Parkinson débutante
D démence débutante d'origine vasculaire
E lésions en rapport avec une dépression
Question 12
Au vu de ce résultat, vous interrogez à nouveau la famille, qui avait oublié de vous dire qu'un
diagnostic de MCI (Mild Cognitive Impairment) avait été posé il y a deux ans.
Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes concernant les liens entre
dépression et démence ?
A une entrée dans la démence peut se faire sur un mode d'allure dépressive
B démence et dépression sont très comorbides
C la dépression peut donner un tableau d'allure démentielle
D les ECT aggraveront la démence
E un traitement antidépresseur d'épreuve aidera à faire la part des choses
Question 13
Vous démarrez les ECT, qui se déroulent bien.
Après la 6e séance, les infirmiers vous appellent sur votre astreinte car Monsieur D. tient des
propos incohérents, s'est levé au milieu de la nuit en prenant sa douche et faisant son sac, dit
qu'il va rater son avion. Il vous demande s'il peut faire son check-out tout de suite et si l'hôtel
peut lui commander un taxi.
Quelles hypothèses diagnostiques vous semblent les plus probables ?
A mélancolie délirante
B virage en manie délirante
C syndrome confusionnel post-critique
170 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 14
Monsieur D. répond aux ECT à partir de la 7e séance, avec un retour à l'euthymie complet à
la 10e séance permettant l'espacement des séances puis l'arrêt de la cure après 14 séances au
total. Il vous interpelle sur la question des troubles de la mémoire, qui lui semblent particuliè-
rement impressionnants et invalidants.
Quel(s) élément(s) de réponse pouvez-vous lui donner ?
A les troubles mnésiques liés aux ECT ne concernent que la mémoire antérograde
B les troubles mnésiques liés aux ECT ne concernent que la mémoire rétrograde
C les troubles mnésiques liés aux ECT peuvent concerner la mémoire antérograde
comme rétrograde
D les troubles mnésiques liés aux ECT sont définitifs
E les troubles mnésiques liés aux ECT sont transitoires
Question 15
Un an plus tard, l'épouse de Monsieur D. vous ramène son mari en consultation, « il rechute,
Docteur » : Monsieur D. est souriant dit être très content d'aller 2 fois par semaines au
club de bridge et adorer quand sa femme lui cuisine des tartes aux pommes. En revanche,
Madame rapporte des moments d'emportement sans raison, des moments où il se perd
dans les rues de leur village qu'il connaît pourtant par cœur. Il n'arrive plus à faire fonction-
ner la box ni la machine à laver, alors que c'étaient deux tâches qui lui incombent. Il reste
parfois l'air triste, les yeux dans le vague sans rien faire pendant des heures mais ne verbalise
aucune tristesse et est partant si on lui propose une activité. « il est clairement mieux le
matin, en tous cas ».
Quel(s) argument(s) vous fait (font) davantage pencher vers une aggravation de la démence
que vers une rechute dépressive ?
A absence d'aboulie
B présence d'anhédonie
C troubles de la mémoire procédurale
D aggravation vespérale
E labilité émotionnelle
DP 34 (++)
Vous descendez au service d'accueil des urgences à la demande des urgentistes voir une
patiente de 31 ans adressée par son médecin traitant, inquiet de son état psychiatrique et
en particulier d'idées suicidaires. Elle n'a aucun antécédent sauf une chirurgie de kystes de
l'ovaire gauche et la notion de rhinite allergique. Elle est cadre chez IBM, récemment céliba-
taire (séparation non désirée il y a 4 mois) elle est revenue vivre chez sa mère, divorcée depuis
20 ans. Elle ne prend plus de contraception depuis 3 mois.
Elle a consulté son médecin ce matin car elle se sentait « à bout » et « épuisée » malgré la
prescription de Zoloft® (sertraline). C'est au cours de la discussion qu'elle a avoué avoir récu-
péré dans la pharmacie de sa mère des médicaments (Lexomil® [bromazépam], Théralène®
[alimémazine], Anafranil® [clomipramine]).
Les urgentistes l'ont examiné et n'ont noté aucune anomalie neurologique, cardiovasculaire
ou respiratoire.
Dès le début de l'entretien, vous êtes frappé par le calme de la patiente.
Question 1
Lors de l'évaluation du risque suicidaire de cette patiente, que précisez-vous ?
A consommation de toxiques
B antécédents psychiatriques
C le poids de la patiente
D l'estime que la patiente a d'elle-même
E l'existence d'une fratrie
ÉNONCÉS 171
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 2
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) corresponde(nt) à votre opinion de la
situation de la patiente ?
A son âge constitue un facteur de risque de suicide abouti
B l'intentionnalité est élevée
C le risque létal est faible
D son sexe constitue un facteur de risque de suicide abouti
E il s'agit d'une urgence psychiatrique
Question 3
Quelle modalité de prise en charge vous semble adaptée ?
A prise en charge ambulatoire
B hospitalisation sans consentement au péril imminent
C hospitalisation en soins libre
D hospitalisation sans consentement à la demande d'un tiers
E hospitalisation sans consentement à la demande d'un représentant de l'État
Question 4
Concernant les tentatives de suicide, il exact que (une ou plusieurs réponses possibles) :
A la prévalence est plus élevée chez les sujets jeunes de moins de 25 ans
B elles sont plus fréquentes chez l'homme
C elles vont concerner 5 % de la population des adultes au cours de leur vie
D la tentative de suicide médicamenteuse est la modalité la plus fréquente
E on estime à moins de 200 000 le nombre de tentatives de suicide par an en France
Question 5
Quelles mesures parmi les suivantes vont permettre de réduire le risque suicidaire chez cette
patiente ?
A mise en pyjama
B inventaire des effets personnels
C hospitalisation en secteur spécialisé
D dispensation des traitements par voie parentérale
E surveillance rapprochée de l'état psychique
Question 6
Quel(s) antécédent(s) psychiatrique(s) recherchez-vous particulièrement chez cette patiente ?
A antécédents de dépressions
B antécédents de suicides intrafamiliaux
C antécédents familiaux de dépression
D autisme
E stigmate de maladie bipolaire
Question 7
Quelle pathologie psychiatrique est pourvoyeuse du risque suicidaire le plus élevé ?
A le trouble de l'adaptation
B l'autisme
C la psychose hallucinatoire chronique
D les troubles obsessionnels compulsifs
E l'accès maniaque
Question 8
Quel(s) élément(s) clinique(s) chez la patiente évoque(nt) un syndrome dépressif sans symp-
tômes psychotiques ?
A une hypersexualité
B une hyperphagie
C une hypersomnie
D une diffluence
E un syndrome dissociatif
172 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 9
La patiente décrit une perte de l'appétit progressive accompagnée d'une perte de poids de
5 kg. Depuis le départ de son compagnon, elle a des difficultés à s'endormir et se réveille
depuis 15 jours au petit matin sans pouvoir se rendormir. Elle est donc épuisée et désespérée
avec des pics réguliers où elle a un sentiment de « mort imminente ». Elle arrive encore à
travailler mais n'y prend plus de plaisir ; ses week-ends sont longs et synonymes de solitude
et d'ennui continu.
Quel diagnostic retenez-vous ?
A troubles anxieux généralisés
B personnalité paranoïaque
C personnalité borderline
D épisode dépressif caractérisé sévère
E mélancolie délirante
Question 10
Quel(s) traitement(s) vous paraît(ssent) adapté(s) dans ce contexte ?
A maintenir le traitement actuel en majorant la posologie
B antidépresseur tricyclique
C inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénergique
D sismothérapie
E lithium
Question 11
Quel est le délai nécessaire minimal pour réévaluer l'efficacité d'un traitement antidépresseur ?
A 1 semaine
B 2 semaines
C 4 semaines
D 3 mois
E 6 mois
Question 12
Quel bilan biologique minimal proposez-vous si vous débutez un traitement par antidépres-
seur tricyclique ?
A créatinémie
B électrocardiogramme
C bêta-hCG
D IRM cérébrale
E examen ophtalmologique
Question 13
En cas de réponse au traitement antidépresseur, pendant combien de temps traitez-vous la
patiente ?
A arrêt dès la rémission clinique pour limiter la toxicité cardiaque cumulative
B 3 mois
C 6 mois à 1 an
D à vie
E un relais par thymorégulateur est nécessaire au 6e mois
Question 14
En cas d'intoxication par les traitements que la patiente avait stockés, quels risques vitalux
pouvaient survenir ?
A hémorragie digestive
B dépression respiratoire
C troubles du rythme cardiaque
D épilepsie
E insuffisance rénale aiguë
ÉNONCÉS 173
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 15
L'évolution clinique est rassurante, vous proposez une psychothérapie cognitivo-comporte-
mentale à la patiente.
Quels sont les arguments vrais concernant la psychothérapie cognitivo-comportementale ?
A la patiente n'a aucune contre-indication, en particulier pas d'antécédent suicidaire
B elle est plus efficace que la psychanalyse dans cette indication
C en l'absence de signe de gravité, elle peut constituer la seule thérapie d'un épisode
dépressif
D elle permet de prévenir les rechutes
E elle est une forme de thérapie familiale
DP 35 (+++)
Vous recevez en consultation Sylvie, 18 ans, car elle est inquiète au moment où elle va entrer
en PACES car elle appréhende de diminuer ses entraînements quotidiens d'athlétisme et de
devoir renoncer aux championnats départementaux.
Elle vous explique courir 10 km tous les matins et aller au club trois soirs par semaine. Elle fait de
la musculation tous les samedis matin. La jeune femme ressent une grande culpabilité dès qu'elle
ne pratique pas cette activité sportive. « C'est plus fort que moi. C'est comme si une petite voix
m'obligeait à faire du sport, et si je ne le fais pas, je me sens très coupable, pas à la hauteur. J'ai
l'impression que je ne mérite pas de manger. Je sais, c'est stupide, mais c'est plus fort que moi ».
Son alimentation est constituée de légumes et de fruits issus de l'agriculture biologique ainsi que
de yaourts 0 %. Viandes, poissons, pain, matières grasses ont disparu de son assiette et vous
évaluez ses apports à 1 000 kcal/j. Le sommeil est très perturbé avec une insomnie d'endormis-
sement et des réveils multiples. Il lui arrive de se réveiller en milieu de nuit et faire 100 exercices
de flexion-extension ainsi que 50 pompes « pour se détendre ». Pendant la journée, elle passe
12 heures par jour à son bureau pour étudier et éprouve des difficultés de concentration. « Je
pense, sans fin, au repas précédent ou au suivant ». Elle vous explique que les matières grasses
se « déposeraient » sur ses cuisses et son ventre « déjà limites » pour la compétition d'athlétisme.
Sur le plan social, vous constatez un isolement important dont elle se plaint. Elle vous explique
qu'elle refuse régulièrement les invitations de ses amis afin de se concentrer sur ses études ou
parce qu'elle fuit les pintes de bière et les soirées autour de bonbons et pot de tarama.
Le discours tranche avec l'état de maigreur que vous constatez : elle. pèse 48 kg pour 1,77 m
(IMC à 15,3 kg/m2). Pour un poids initial à 59 kg il y a 2 ans.
Question 1
Quels éléments sémiologiques avez-vous retrouvés à l'interrogatoire ?
A tachypsychie
B cognitions erronées concernant l'alimentation
C éléments délirants à thématique d'empoisonnement
D éléments délirants à thématique de transformation corporelle
E restriction alimentaire qualitative
Question 2
Quel est votre diagnostic principal ?
A addiction au sport
B boulimie
C anorexie mentale
D schizophrénie débutante
E trouble obsessionnel compulsif
Question 3
Quels sont les arguments en faveur de ce diagnostic selon le DSM-5 ?
A amaigrissement avec refus de maintenir le poids au-dessus de la normale minimale
B amaigrissement avec vomissements
C peur de prendre du poids
D aménorrhée
E déni de la maigreur
174 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 4
Concernant l'épidémiologie de l'anorexie mentale, quelles sont les propositions fausses ?
A le sex-ratio est équilibré
B elle concerne 5 % de la population caucasienne
C la maladie est inexistante dans les pays en voie de développement
D l'entrée dans la maladie se situe le plus souvent entre 15 et 25 ans
E la guérison concerne 20 % des patientes
Question 5
Vous diagnostiquez une anorexie mentale. Elle vous avoue que son médecin traitant, inquiet,
a prescrit un bilan biologique : une neutropénie à 1 200 PNN/mm3, une anémie à 10,3 g/dl,
une clairance de la créatinine estimée via la formule de Cockroft à 75 ml/min, une kaliémie
à 2,3 mmol/l, une cytolyse hépatique à 1,5 fois la normale, une TSH et T4 normales avec
une T3L abaissée. Le bilan d'hémostase est normal. L'entretien avec le médecin traitant vous
apprend une hospitalisation en médecine pour une altération de l'état général avec une perte
de poids 2 ans plus tôt.
Quelle(s) anomalie(s) de l'électrocardiogramme pouvez-vous retrouver ?
A grandes ondes T
B sous-décalage du ST
C bradycardie
D tachycardie ventriculaire
E ondes U
Question 6
Quelles peuvent être les causes de l'hypokaliémie ?
A usage de laxatifs
B usage de diurétiques
C vomissements
D insuffisance surrénale
E usage d'hormones thyroïdiennes
Question 7
Par quel(s) symptôme(s) peut se manifester cette hypokaliémie ?
A diarrhée
B vomissements
C céphalées
D crampes
E polyuro-polydypsie
Question 8
Quelle est la stratégie de prise en charge la plus adaptée ?
A retour au domicile avec supplémentation orale type Diffu K®
B hospitalisation en médecine pour supplémentation potassique par perfusion
C hospitalisation libre en psychiatrie
D hospitalisation sans consentement
E hospitalisation en réanimation pour surveillance scopée et supplémentation intravei-
neuse
Question 9
Il est décidé de poursuivre les soins en unité de soins continus.
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) adaptée(s) à la prise en charge
thérapeutique en urgence ?
A isolement de la famille
B alimentation sur sonde nasogastrique
C psychothérapie
D neuroleptiques
E transfusion de culots globulaires
ÉNONCÉS 175
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 10
Deux jours plus tard, la kaliémie est corrigée et Sylvie refuse la poursuite des soins en secteur
psychiatrique. Elle reconnaît les vomissements.
Que proposez-vous ?
A sortie contre avis médical
B admission en médecine
C organisation de soins psychiatriques ambulatoires
D hospitalisation à la demande d'un tiers
E hospitalisation à la demande d'un représentant de l'État
Question 11
Sylvie a finalement accepté l'hospitalisation en milieu spécialisé où la renutrition est poursuivie.
Quels sont vos principes de prise en charge ?
A mise en place d'un contrat thérapeutique
B sevrage des vomissements et des laxatifs
C lithium
D neuroleptique déshinibiteur
E séparation systématique du milieu familial
Question 12
Quels sont les diagnostics différentiels à évoquer ?
A panhypopituitarisme
B trouble des conduites
C diabète insulinodépendant
D maladie de Crohn
E schizophrénie
Question 13
Quelles sont les mesures spécifiques pour prévenir le syndrome de renutrition inappropriée ?
A supplémentation en magnésium
B supplémentation en phosphore
C régime pauvre en sodium
D apport calorique progressivement croissant
E supplémentation potassique
Question 14
Quel(s) autre(s) examen(s) allez-vous proposer à la patiente ?
A fibroscopie œsogastroduodénale
B coloscopie
C ostéodensitométrie
D échographie cardiaque
E radiographie de thorax
Question 15
Quels sont les facteurs de mauvais pronostic de l'anorexie mentale de Sylvie ?
A délai diagnostique
B sexe féminin
C vomissements associés
D IMC au diagnostic
E déni des troubles
DP 36 (++)
Zoé, 23 ans, est accompagnée au service d'accueil des urgences par sa mère à 03 h 30 de
matin. Celle-ci est inquiète et est allée chercher sa fille chez elle en pleine nuit car Zoé lui a
envoyé des SMS d'adieu. Sa fille lui expliquait qu'elle partait pour le pays imaginaire retrouver
176 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Peter Pan avec qui elle avait rendez-vous à la tour Eiffel. Zoé n'a aucun antécédent médical,
elle fume 20 cigarettes par jour. Son frère aîné ainsi que son oncle paternel sont atteints de
schizophrénie.
L'interrogatoire et l'entretien sont difficiles à mener. Elle semble complètement absente à
certains moments avec des difficultés à établir le contact. Peu expressive, elle alterne les
phases où elle est figée et mutique et celles où elle répond à plusieurs de vos questions dans
le désordre et sans cohérence. Son visage est fermé, le regard perdu, fixe et sans expression.
Les constantes vitales sont normales, elle n'a pas de fièvre. L'examen clinique, neurologique
en particulier, est normal.
Question 1
Parmi les diagnostics suivants, lesquels sont possibles chez cette patiente ?
A intoxication aiguë aux benzodiazépines
B syndrome confusionnel
C conversion hystérique
D premier épisode psychotique
E alcoolisation aiguë
Question 2
Vous avez évoqué la possibilité d'un syndrome confusionnel.
Quel(s) élément(s) serai(en)t en faveur de ce diagnostic ?
A désorientation temporo-spatiale
B hallucinations visuelles
C fluctuations de la vigilance
D hallucinations auditives
E tremblements
Question 3
Vous êtes frappé par les troubles de l'attention de Zoé.
Quelles pathologies psychiatriques pourraient expliquer ces troubles ?
A syndrome dépressif sévère
B phobie sociale
C personnalité borderline
D hallucinations intrapsychiques
E convulsions complexes
Question 4
La suite de l'entretien est marquée par l'explication de Zoé sur son projet de voyage au
pays imaginaire en s'en volant depuis le 2e étage de la tour Eiffel. Lors de l'entretien, elle
réfute s'appeler Madame Z., mais a une identité secrète cachée depuis sa naissance et conclut
qu'elle est née d'une gestation autrui pour Wendy après insémination trans-télépathique de
sa génitrice par le sperme de Peter Pan. Au pays imaginaire, elle sera l'héritière.
Vous penchez de plus en plus pour une étiologie psychiatrique. Quels sont vos arguments ?
A examen physique normal
B antécédent familial de schizophrénie
C début brutal des troubles
D thématique du délire
E présence d'hallucinations visuelles
Question 5
Quelles sont les caractéristiques du délire de la patiente ?
A thématique de filiation
B thématique mystique
C thématique mégalomaniaque
D systématisé en réseau
E non systématisé
ÉNONCÉS 177
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 6
Quel(s) examen(s) parmi les suivants demandez-vous en urgence ?
A ponction lombaire
B IRM cérébrale
C électroencéphalogramme
D électrocardiogramme
E bêta-hCG urinaire
Question 7
Alors que l'électrocardiogramme venait d'être fait et que l'infirmier lui demandait d'uriner
dans un pot pour doser les bêta-hCG, Zoé se met à hurler et tente de partir en courant. Elle
est arrêtée par un autre infirmier et un aide-soignant. Elle revient dans son boxe en hurlant
au secours et en se débattant.
Que proposez-vous alors ?
A appeler le Procureur de la République pour une demande d'hospitalisation sous
contrainte
B demander à la mère de raisonner sa fille
C mettre en place une contention physique
D prescrire un psychotrope sédatif
E rassurer la patiente, lui expliquer que vous vous inquiétez trop pour elle pour pouvoir
la laisser refuser les soins
Question 8
Vous prescrivez un sédatif à la patiente.
Que lui proposez-vous en première intention ?
A diazépam per os
B chlorpromazine (Largactil®) per os
C diazépam IM
D chlorpromazine (Largactil®) IM
E propofol IV
Question 9
Vous décidez d'hospitaliser la patiente.
Quelle(s) modalité(s) vous semble(nt) adaptée(s) ?
A hospitalisation en soins psychiatriques libre
B hospitalisation en soins psychiatriques à la demande d'un tiers
C hospitalisation en psychiatrie à la demande du représentant de l'État
D hospitalisation en soins psychiatriques avec péril imminent
E aucune de ces propositions
Question 10
Vous n'avez pas prescrit de bromazépam.
Quelles sont les propriétés pharmacologiques de ce traitement ?
A antiproductif
B sédatif
C anticonvulsivant
D hypnotique
E myorelaxant
Question 11
Vous avez opté pour le Largactil®, un neuroleptique phénothiazidique.
Quelles sont les propriétés pharmacologiques de ce traitement ?
A alpha-adrénergiques
B bêta-adrénergiques
C anticholinergiques
D antidopaminergiques
E antisérotoninergiques
178 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 12
Vous êtes frappé par les longues séquences de mutisme de Zoé.
Quel(s) élément(s) orienterai(en)t vers un syndrome catatonique ?
A rires immotivés
B stéréotypies motrices
C échopraxie
D catalepsie
E agitation
Question 13
Le mutisme de Zoé n'est pas catatonique mais reflète ses moments d'hallucinations acousti-
co-verbales. Après quelques jours d'hospitalisation, vous jugez utile d'introduire de la rispé-
ridone (Risperdal®).
Quel bilan préthérapeutique est nécessaire ?
A NFS
B créatinine
C bilan hépatique
D glycémie à jeun
E électroencéphalogramme
Question 14
Vous êtes appelé un soir par l'interne de garde car votre patiente s'est dégradée très bruta-
lement. Il souhaite l'adresser aux urgences pour réaliser un scanner et un électroencéphalo-
gramme. Elle est très agitée avec des difficultés à parler avec un bégaiement et une contraction
ininterrompue des mâchoires. Elle ne cesse de regarder en l'air.
Quelle est votre principale hypothèse ?
A crise convulsive
B akathisie
C crise de panique
D conversion hystérique
E dystonie aiguë
Question 15
Vous retenez le diagnostic de dystonie aiguë.
Quelle(s) proposition(s) thérapeutique(s) faites-vous ?
A arrêt de la rispéridone
B diminution de la posologie de la rispéridone
C benzodiazépine
D phénobarbital
E tropatépine (Lepticur®)
DP 37 (+++)
Madame R., 29 ans, se présente aux urgences accompagnée de son compagnon, qui prend la
parole pour évoquer son inquiétude. Leur relation a débuté il y a un mois, tout se passait alors
très bien. « Notre relation a tout de suite été très intense, mais aujourd'hui tout a brutalement
changé. Elle m'a proposé de nous installer ensemble, mais j'ai préféré attendre encore un
peu, ce qu'elle a très mal vécu. Elle m'a alors parlé de suicide, d'en finir. Elle est devenue très
anxieuse, imprévisible et me dit souvent qu'elle ne vaut rien. »
Madame R. explique qu'elle a le sentiment de toujours répéter les mêmes difficultés dans sa vie
sentimentale. Toutes commencent par période fusionnelle, intense, marquée par un fort inves-
tissement relationnel et une idéalisation de son compagnon, puis survient rapidement une
déception. Elle devient alors exigeante, colérique, réagit brutalement sans raison apparente,
multiplie les provocations et les menaces de rupture, et peut même aller jusqu'à des gestes sui-
cidaires dans ces moments-là. Ses manifestations affectives oscillent entre des extrêmes, alliant
comportements agressifs, hyperexpressivité émotionnelle, regrets et culpabilité. Finalement,
pensant que son compagnon va finir par la quitter, elle choisit de rompre la première.
Cela fait la quatrième relation qui se déroule sur le même mode. Elle ressent également des
accès d'anxiété très intenses, avec une sensation de vide, de n'être « plus elle-même », qu'il
lui arrive de soulager par des gestes auto-agressifs (scarifications).
ÉNONCÉS 179
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
À l'entretien Madame R. est très anxieuse et a du mal à rester assise. Elle vous explique vouloir
prendre des médicaments pour dormir et ne plus penser.
Au cours de l'année écoulée, vous retrouvez six passages aux urgences pour des tableaux
similaires, avec, à deux reprises, un contexte de scarifications des avant-bras ayant néces-
sité quelques points de suture. On note également deux hospitalisations en psychiatrie au
décours d'ingestions médicamenteuses volontaires. Enfin, il y a 5 ans, un épisode dépressif
majeur survenu après une rupture sentimentale a nécessité une prescription de fluoxétine et
de bromazépam.
Question 1
Que comporte le tableau sémiologique présenté par cette patiente ?
A une crainte de l'abandon
B une impulsivité
C une instabilité émotionnelle
D une désorganisation motrice
E un théâtralisme
Question 2
Quel trouble de la personnalité évoquez-vous ?
A personnalité borderline
B personnalité histrionique
C personnalité paranoïaque
D personnalité schizoïde
E aucune de ces réponses
Question 3
Vous retenez le diagnostic de personnalité borderline.
Quelles peuvent en être les complications ?
A le suicide
B les addictions
C les conduites sexuelles à risque
D le trouble obsessionnel compulsif
E l'épisode hallucinatoire bref
Question 4
Au cours de l'entretien la patiente vous explique consommer depuis plusieurs années entre
1 et 2 baguettes de bromazépam (Lexomil®).
Quelle est la durée maximale d'une prescription de benzodiazépine ?
A 2 semaines
B 4 semaines
C 8 semaines
D 12 semaines
E 24 semaines
Question 5
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A il peut être utile d'associer deux types de benzodiazépines pour soulager l'anxiété
B l'oxazépam (Séresta®) est la seule benzodiazépine qui n'a pas de métabolisme
hépatique
C pour diminuer l'abus de prescription et la consommation de benzodiazépines, la pres-
cription sur ordonnance sécurisée est maintenant obligatoire
D il est toujours recherché la posologie minimale en termes d'efficacité pour un traite-
ment médicamenteux
E avant la prescription d'une molécule de la classe des benzodiazépines il faut systéma-
tiquement réaliser un bilan sanguin avec fonction hépatique et rénale
Question 6
Madame R. vous explique que ce traitement l'aide à contrôler les sensations de malaise
intense avec la peur de ne pas trouver de secours ou de ne pas pouvoir s'échapper en cas de
180 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
besoin qu'il lui arrive de ressentir lorsqu'elle se trouve au milieu d'une foule, par exemple dans
les grands magasins.
Parmi les propositions suivantes, quelle est votre principale hypothèse diagnostique ?
A trouble panique avec agoraphobie
B trouble anxieux généralisé
C trouble obsessionnel compulsif
D trouble conversif
E trouble somatoforme
Question 7
Parmi les symptômes suivants, lesquels sont évocateurs d'une attaque de panique ?
A peur de mourir
B hallucinations cénesthésiques
C hypoxémie
D dépersonnalisation, déréalisation
E palpitations
Question 8
Pour évoquer un trouble panique, quels sont les deux éléments cliniques que vous devez
retrouver ?
A réponse aux benzodiazépines
B répétition des attaques de panique
C intensité des attaques de panique
D troubles du sommeil
E anxiété anticipatoire
Question 9
L'antécédent d'épisode dépressif majeur chez Madame R. vous fait rechercher un éventuel
diagnostic de trouble bipolaire.
Laquelle des propositions suivantes pose le diagnostic d'un trouble bipolaire de type I ou II ?
A présence d'antécédent familial de trouble bipolaire
B consommation de toxiques
C présence d'un antécédent d'épisode maniaque ou hypomaniaque
D présence d'un antécédent de virage de l'humeur sous antidépresseur
E aucune de ces propositions
Question 10
Lors de l'entretien la patiente a exprimé des idées suicidaires. Elle rapporte avoir chez elle
suffisamment de médicaments pour en finir. Elle refuse les soins.
Quelle mesure doit être envisagée en urgence ?
A retour au domicile
B soins psychiatriques libres
C soins psychiatriques à la demande du représentant de l'État
D admission en clinique
E soins psychiatriques à la demande d'un tiers
Question 11
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont nécessaires pour la mise en place d'une telle
hospitalisation ?
A présence de troubles mentaux
B présence d'une pathologie somatique lourde mais refus du traitement recommandé
C impossibilité, pour le patient, à consentir à ses soins
D nécessité de soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier
E demande écrite d'un parent pour un mineur de moins de 15 ans
Question 12
Au décours de l'hospitalisation, vous proposez une prise en charge spécifique pour le trouble
panique dont souffre la patiente.
ÉNONCÉS 181
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 13
Quel traitement proposez-vous en première intention dans le cadre du trouble de la person-
nalité de Madame R. ?
A thymorégulateur
B antipsychotique
C antidépresseur
D psychothérapie
E aucune des propositions précédentes
Question 14
La patiente vous interroge sur ce qu'est une personnalité dite « normale » et vous demande
comment vous faites la différence entre caractère et tempérament chez un sujet.
Parmi ces propositions, quelles sont celles qui correspondent à la définition du caractère ?
A dimensions biologiques, innées de la personnalité
B dimensions de la personnalité déterminées par les expériences de la vie et l'apprentis-
sage social
C aspect stable de la personnalité d'un sujet
D aspect de la personnalité susceptible d'évoluer au cours de la vie
E seul élément qui caractérise la personnalité d'un sujet
Question 15
Le trouble de personnalité borderline fait partie du cluster B (personnalités émotionnelles ou
dramatiques).
Quelle(s) autre(s) personnalité(s) parmi les suivantes fait (font) partie de ce même cluster ?
A personnalité histrionique
B personnalité obsessionnelle-compulsive
C personnalité antisociale
D personnalité schizotypique
E personnalité évitante
DP 38 (+++)
Monsieur S., 69 ans, est hospitalisé en psychiatrie à la demande de son psychiatre traitant
pour un épisode dépressif caractérisé.
Cet homme, retraité, ancien chercheur en géologie est le deuxième enfant d'une fratrie
de quatre. Ses deux parents étaient professeurs de biologie. On note chez sa sœur une bouf-
fée délirante aiguë à 24 ans. Il est marié depuis 36 ans et a une fille de 32 ans. Il a eu une car-
rière universitaire brillante. Retraité depuis 2011, à 69 ans il est toujours très actif, orateur dans
de très nombreux congrès. Ses antécédents somatiques sont un traumatisme crânien suite à
un accident de la voie publique en 1971 et un accident de laboratoire il y a 23 ans, entraînant
une explosion et des acouphènes, compliqués d'insomnies. Il présente une insuffisance rénale
chronique, d'apparition récente. Il ne fume pas et boit un ou deux verres de vin le week-end.
Ses antécédents psychiatriques sont une première dépression à l'âge de 21 ans après un échec
à l'entrée de l'école normale supérieure sans prise en charge spécifique, puis un deuxième
épisode dépressif caractérisé, compliqué par une tentative de suicide par intoxication médica-
menteuse volontaire (IMV), suite à un conflit avec son employeur avec deux hospitalisations,
traité par Anafranil® (clomipramine). À partir de 30 ans, il décrit des épisodes anxieux traités
par Lexomil® (bromazépam) par périodes de 3 mois environ. Il reconnaît une consommation
importante de benzodiazépines et d'hypnotiques depuis. Lors du 1er entretien, il vous raconte
un échec de psychothérapie analytique (« il y a des choses à dire sur mon passé mais ça ne
m'aidait pas à régler mes problèmes du présent ») puis un suivi avec un psychiatre libéral.
182 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Malgré cette prise en charge, il décrit des « crises d'angoisse » avec symptômes physiques,
« boule dans le ventre », « impression que je vais déraper, pas m'en sortir », ainsi que la pour-
suite de ses grandes difficultés de sommeil, de moins en moins bien contenues par les traite-
ments hypnotiques. « J'ai essayé le Temesta® avant que mon psychiatre me le change pour le
Xanax®. Il m'a proposé d'être hospitalisé quand je lui ai parlé du Stilnox® et de l'Imovane® et
de mon insuffisance rénale ». En effet, depuis a deux ans, il a augmenté la posologie à 2 cp. et
l'a assorti d'un Imovane®. Il vous confie que l'idée d'arrêter ses Stilnox®, le crispe et lui donne
mal au ventre rien que d'y penser. Monsieur S. est logorrhéique. Il se dit triste, « au bout de
ma vie ». Vous constatez des idées suicidaires, sans toutefois que Monsieur S. n'évoque de
scénario suicidaire précis. Il a moins bon appétit et a perdu du poids.
Traitement à l'entrée (courrier du psychiatre) : Norset® (mirtazapine) 15 mg 2 cp. le soir,
Prothiaden® (dosulépine) 75 mg 1 cp. le soir, Xanax® (alprazolam) 0,5 mg 3 cp. par jour si
besoin, Stilnox® (zolpidem) 1 cp. si besoin, Imovane® (zopiclone) 7,5 mg 2 cp. au coucher.
Question 1
Quel est le tableau clinique prédominant dans l'observation ?
A syndrome dépressif caractérisé
B démence débutante
C trouble anxieux et addiction aux benzodiazépines et hypnotiques
D délire paranoïde
E état mixte
Question 2
Concernant le syndrome dépressif caractérisé, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes
vous paraît(ssent) correspondre à la situation clinique de votre patient ?
A le risque suicidaire est faible
B il n'existe pas de composante délirante
C il existe une négation des troubles
D la logorrhée témoigne d'un possible état mixte
E il existe très certainement une maladie neurodégénérative déjà avancée
Question 3
Monsieur S. évoque d'emblée sa dépendance aux benzodiazépines, et le désir de la prendre
en charge.
Quel(s) élément(s) de l'observation témoigne(nt) d'une addiction aux benzodiazépines et aux
hypnotiques ?
A forte posologie consommée
B posologie croissante dans le temps
C poly-intoxication
D durée de la consommation
E anxiété anticipatrice
Question 4
Quel(s) est (sont) le(s) mécanisme(s) d'action des benzodiazépines ?
A agoniste des récepteurs GABAergiques
B antagoniste des récepteurs GABAergiques
C prosérotoninergique
D antisérotoninergique
E antihistamnique
Question 5
Quel(s) symptôme(s) est (sont) évocateur(s) d'un syndrome de sevrage en benzodiazépines ?
A myalgies
B insomnies
C hypermnésie
D rebond anxieux
E hyperphagie
ÉNONCÉS 183
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 6
Vous débutez donc le sevrage en benzodiazépines chez Monsieur S. avec son accord.
Quel(s) est (sont) l'(les) élément(s) augmentant le risque de syndrome de sevrage sévère pré-
sent(s) dans l'observation ?
A consommation d'alcool
B présence d'une dimension anxieuse importante
C âge du patient
D sexe du patient
E demi-vie courte de la benzodiazépine utilisée
Question 7
Vous récupérez le bilan.
• NFS, plaquettes, ionogramme, TP, TCA, bilan hépatique : normaux.
• Urée : 5,22 mmol/l ; créatininémie : 107 μmol/l, soit DFG : 59 le 14/09/16.
• Bilan lipidique : normal, calcémie : 2,38, ferritine : 166 ng/ml.
• PSA : 0,64 ng/ml, TSH : 1,78 mUI/l (0,36–3,74) ; albuminémie : 40,2 g/l préalbuminémie :
0,44 g/l.
Quelles sont parmi les suivantes les modalités qui correspondent à celle de votre stratégie de
sevrage en benzodiazépines chez Monsieur S. ?
A interruption conjointe de l'alprazolam et des deux hypnotiques
B baisse progressive de la posologie d'alprazolam
C passage du traitement hypnotique en monothérapie
D perfusion initiale de flumazénil
E introduction de l'aripiprazole à la place de l'alprazolam
Question 8
Vous profitez de la réunion de service du matin pour rappeler aux internes et aux étudiants les
règles de prescription des benzodiazépines.
Parmi les suivantes, quelles sont les règles usuelles de bonne prescription des benzodiazépines ?
A posologie d'attaque élevée puis baisse par paliers de 5 jours
B privilégier systématiquement les demi-vies courtes
C baisse des posologies chez les sujets de plus de 65 ans
D durée limitée dans le temps
E pas d'association à un hypnotique ou un autre anxiolytique
Question 9
Quelles sont les contre-indications absolues aux benzodiazépines ?
A grossesse
B syndrome des apnées du sommeil
C cirrhose Child C
D intoxication connue aux opioïdes et carbamates
E âge < 10 ans
Question 10
La cousine de Monsieur S. appelle dans le service afin d'avoir des nouvelles. Elle est très
inquiète car sa mère, la tante de votre patient était aussi dépressive et est morte par suicide.
Elle aimerait connaître le diagnostic psychiatrique pour savoir si la maladie a un caractère
héréditaire.
Parmi les propositions suivantes, quelles propositions vous paraissent exactes ?
A vous ne pouvez pas répondre aux questions de cette dame par téléphone
B vous lui donnez le diagnostic mais ne répondez pas sur le caractère héréditaire ou non
C vous lui répondez sur le caractère héréditaire sans pouvoir préciser le diagnostic
D vous lui donnez le diagnostic et la rassurez sur le caractère héréditaire de sa maladie
E vous pouvez lui proposer d'organiser un entretien familial si c'est Monsieur S. qui vous
en fait la demande
184 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 11
Au bout de 5 semaines, le patient une anxiété de fond persistante. Par ailleurs quelques nuits
sont difficiles mais dans l'ensemble le sommeil est possible sans hypnotique. Devant la symp-
tomatologie thymique est peu intense, mais les symptômes anxieux et les insomnies vous
décidez d'introduire du Xeroquel® (quétiapine), qui est bien toléré et permet une amélioration
clinique.
Lors des entretiens, vous êtes frappé par le caractère persistant de certains traits de person-
nalité. Ainsi, tout au long de l'entretien, et concernant de nombreux épisodes de sa vie, on
perçoit un vécu de préjudice massif, tant au niveau professionnel que personnel, qui a dicté
ses épisodes dépressifs, ses choix de lieux de vie, et a conduit ce patient à intenter de multi-
ples procès contre ses persécuteurs. Vous considérez que Monsieur S. présente un trouble de
la personnalité.
Parmi les troubles de la personnalité suivants, lequel semble être celui qui caractérise votre
patient ?
A personnalité borderline
B personnalité antisociale
C personnalité paranoïaque
D personnalité évitante
E personnalité dépendante
Question 12
Vous considérez que Monsieur S. présente plusieurs traits de personnalité paranoïaque.
Quels arguments cliniques iraient dans ce sens ?
A sexe masculin
B hypertrophie du moi
C rigidité psychique
D toxicomanie
E méfiance
Question 13
Quelles pathologies psychiatriques sont plus fréquentes chez les personnalités paranoïaques ?
A addiction
B schizophrénie
C trouble du comportement alimentaire
D trouble bipolaire
E aucune de ces propositions
Question 14
Deux semaines après sa sortie, la secrétaire d'hospitalisation vous informe que Monsieur S. l'a
contactée pour savoir comment obtenir son dossier médical.
Parmi les propositions suivantes, quels éléments de réponse votre secrétaire peut-elle donner
à Monsieur S. ?
A il est impossible d'obtenir son dossier médical
B il est possible d'obtenir les informations communicables de son dossier médical
C il faut faire un courrier au chef de service
D il faut faire un courrier au directeur de l'hôpital
E il faut faire un courrier à la CNIL
Question 15
Quels sont les documents communicables au patient ?
A compte rendus d'hospitalisation
B résultats d'examens
C feuilles de prescription
D notes manuscrites du médecin
E informations confidentielles délivrées par les proches
ÉNONCÉS 185
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 39 (++)
Madame D., 52 ans, est hospitalisée pour la première fois à pour idées suicidaires. Ses princi-
paux antécédents psychiatriques sont :
• un trouble de l'usage de l'alcool évoluant depuis 2000, sevré de 2010 à 2015 suite à deux
hospitalisations, reprise actuelle ponctuelle de consommations ;
• une hospitalisation en 2006 pour symptomatologie dépressive, traité par Anafranil®
(clomipramine) ;
• une addiction au Néocodion® (codéine) prise en charge en 2011 avec instauration du
Subutex® (buprénorphine) jamais arrêté depuis ;
• une addiction aux benzodiazépines avec surconsommation de Xanax® (alprazolam), puis
sevrage total fin 2015, reconsomme actuellement du Séresta® avec mésusage.
Sur le plan somatique, on note une hypothyroïdie supplémentée et une appendicectomie.
Elle est ménopausée depuis 2 ans, avec un traitement hormonal substitutif. Concernant les
toxiques : cannabis occasionnel plusieurs fois par an ; tabac sevré depuis 2007 (10 PA) ; pas
de consommation de caféine, d'héroïne ou de cocaïne depuis plus de 30 ans (consommation
régulière pendant plusieurs mois à l'âge de 22 ans alors qu'elle vivait à New York). On note
un trouble de l'usage de l'alcool chez son père et un probable trouble de l'usage de l'alcool
chez sa mère.
Avant l'âge de 4 ans, la patiente a vécu chez ses grands-parents maternels à Paris (raisons
professionnelles),puis de 4 à 10 ans avec ses parents avant un divorce, dans un contexte diffi-
cile. Elle vit seule depuis l'âge de 23 ans. Elle vit à proximité de sa mère avec qui elle entretient
une relation conflictuelle. Son père est décédé il y 20 ans, elle l'a très peu connu. Contexte
social plutôt aisé.
Traitement d'entrée : Effexor® (venlafaxine) 37,5 mg : 1-0-2, Séresta® (oxazépam) 50 mg :
0-0-1-2, Subutex® (buprénorphine) 2 mg : 1 cp. 3 ×/j, Estima Gé® (progestérone) 100 mg :
0-0-1, Estrava® (œstrogène) crème : 1/j.
Question 1
Parmi les propositions suivantes concernant la buprénorphine (Subutex®), lesquelles sont
exactes ?
A c'est un agoniste partiel des récepteurs aux opiacés
B c'est un antagoniste des récepteurs aux opiacés
C elle peut être prescrite sur une ordonnance standard
D elle peut être prescrite par tout médecin
E la durée de prescription maximale est de 28 jours
Question 2
Concernant la dépendance aux opiacés, la patiente est d'accord pour entamer le sevrage en
buprénorphine (Subutex®). Quel(s) symptôme(s) parmi les suivants pourrait-elle présenter lors
de ce sevrage ?
A nausées et vomissements
B myosis
C bâillement
D majoration des troubles du sommeil à type d'insomnie
E hypothermie
Question 3
Pour aider au sevrage en opioïdes, que proposez-vous ?
A flumazénil
B naloxone
C augmentation de la posologie de benzodiazépine
D introduction de baclofène
E aucune de ces propositions
Question 4
Vous êtes frappé par la polytoxicomanie de la patiente.
Quels facteurs de risque de toxicomanie présente-t-elle ?
186 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
A âge de la patiente
B sexe féminin
C absence du père
D alcoolisme familial
E contexte social
Question 5
La décroissance de la buprénorphine (Subutex®) est bien tolérée, permettant d'atteindre au
cours de l'hospitalisation l'objectif du sevrage total. À la demande de la patiente un sevrage
en benzodiazépines est réalisé.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) correspond(ent) à votre stratégie de prise
en charge ?
A arrêt en 1 fois de l'oxazépam (Séresta®) après le sevrage en Subutex®
B arrêt progressif du Séresta®
C introduction d'un hypnotique (zolpidem)
D flumazénil le soir
E polyvitaminothérapie B1, B6, PP et C
Question 6
Vous reprenez l'anamnèse familiale et récente.
Divorcée du père de ses deux enfants de 20 et 17 ans après 13 ans de vie commune, elle a eu
une relation de 2 ans avec un autre homme qui l'aurait escroquée et utilisée comme prête-
nom pour créer une société alors qu'il était interdit bancaire, nombreux prêts d'argent.
Après un parcours scolaire classique, elle devient journaliste. Dernier emploi de 2009 à
2012, avant un licenciement dans un contexte de harcèlement de la part de son supérieur
hiérarchique direct. Quelques emplois ponctuels depuis hors journalisme. Actuellement au
chômage.
Bon entourage amical.
Depuis 18 mois, dans un contexte de difficultés relationnelles, elle décrit un fléchissement thy-
mique avec plusieurs lignes d'antidépresseurs. Elle majore alors ses consommations de ben-
zodiazépines et de Subutex® et reprend ponctuellement des consommations d'alcool. Depuis
sa rupture amoureuse, il y a 3 mois, à son initiative, apparition d'idées suicidaires fugaces.
Lors de votre évaluation du risque suicidaire quels éléments devez-vous prendre en compte ?
A l'estime de soi
B le degré d'envahissement du champ de la pensée
C son index de masse corporelle
D sa situation sociale et familiale
E la personnalité sous-jacente
Question 7
Les idées suicidaires sont apparues deux mois plus tôt et sont centrées sur la défenestration,
sans que l'on constate un fort degré d'envahissement du champ de la pensée et sans prépa-
ration d'un projet suicidaire.
Examen à l'entrée
Taille : 160 cm, poids : 70,6 kg, IMC : 27,6 kg/m2.
Bonne présentation, de bon contact. Discours cohérent et orienté. La patiente déclare ne plus
prendre de plaisir dans ses différentes activités professionnelles ou autres. « Je n'arrive pas à
me pousser pour aller à la marche nordique alors que j'avais programmé des sorties avec mon
club ». Vous êtes frappé par la lenteur de son discours. La vie lui semble « importante, même si
je n'ai pas été capable de saisir les opportunités pour être épanouie et ce sera toujours ainsi ».
Vous notez également une tristesse de l'humeur, une autodévalorisation importante. « Plus
rien de bon ne pourra m'arriver, maintenant ».
Parmi les caractéristiques sémiologiques suivantes, lesquelles sont présentes chez la patiente ?
A bradypsychie
B bradyphémie
C aboulie
D apragmatisme
E péjoration de l'avenir
ÉNONCÉS 187
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 8
Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) vous aurai(en)t alerté sur une composante
mélancolique ?
A hallucinations auditives
B idées d'incurabilité
C anhédonie totale
D idées de culpabilité
E insomnie d'endormissement
Question 9
Sur le plan thérapeutique, il a été discuté en réunion de service de l'introduction de Lamictal®
(lamotrigine) auquel elle avait déjà répondu en association avec l'Effexor®.
À quelle visée ce traitement est-il prescrit ?
A antidépresseur
B antipsychotique de première génération
C antipsychotique atypique
D thymorégulateur
E antiépileptique
Question 10
L'introduction du thymorégulateur permet une amélioration de l'humeur.
Quels éléments de surveillance proposez-vous ?
A glycémie
B bilan hépatique
C NFS
D bilan lipidique
E créatininémie
Question 11
Elle exprime des difficultés à prendre des décisions dans la vie courante et un besoin d'être ras-
surée dans ces choix, une difficulté à faire des choses seules notamment pour ses démarches
administratives, une recherche de relations notamment amoureuses avec mise en difficultés
(notamment financières) pour maintenir ses relations et un vécu abandonnique important.
Parmi les traits de personnalité suivants, lequel correspond à celui de Madame D. ?
A trouble de personnalité paranoïde
B trouble de personnalité histrionique
C trouble de personnalité dépendante
D trouble de personnalité évitante
E trouble de personnalité borderline
Question 12
Madame D. présente un trouble de la personnalité dépendante pour laquelle elle initie une
psychothérapie cognitivo-comportementale.
Quels sont les comportements et pathologie psychiatriques fréquemment associés au trouble
de la personnalité dépendante ?
A un trouble de l'humeur
B un trouble obsessionnel compulsif
C un trouble anxieux
D un trouble du comportement alimentaire
E des conduites addictives
Question 13
Quels éléments comprend le processus de psychothérapie cognitivo-comportemental ?
A programme au long cours
B identification d'une problématique précise avec le patient
C définition d'un contrat avec le thérapeute
D désensibilisation par exposition progressive au stimulus anxiogène
E analyse indirecte des processus psychiques inconscients
188 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
Question 14
Une prise en charge sur le plan social est initiée au cours de l'hospitalisation devant les dettes
et l'incapacité qu'exprime Madame D. à réaliser les différentes démarches administratives.
Madame D. est d'accord pour cette prise en charge.
Parmi les mesures suivantes, laquelle (lesquelles) semble(nt) adpatée(s) dans la situation de
Madame D. ?
A mesure de sauvegarde de justice
B curatelle
C tutelle
D interdiction bancaire
E dossier MDPH
Question 15
Madame D. accepte la curatelle proposée par l'assistante sociale du service.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) concernant la tutelle ?
A la demande doit être faite par la patiente
B la demande doit être faite par un médecin
C un certificat médical rédigé par un psychiatre est nécessaire
D la curatelle est assortie d'une perte du droit de vote
E l'autorisation du curateur doit être obtenue pour les démarches administratives
simples comme une demande de pièce d'identité
DP 40 (+)
Madame P., 32 ans, est hospitalisée dans votre unité à la demande de son psychiatre
traitant. Celui-ci a envoyé un courrier d'adressage qui n'est pas encore arrivé. Vous
reprenez toute l'anamnèse avec elle. Elle vous explique venir pour un état dépressif non
soulagé par les médicaments depuis bientôt 4 mois. Elle est repliée, peu loquace, visi-
blement anxieuse et vous explique qu'elle ne ressent plus rien « je n'ai plus d'émotions,
même avec mes 3 enfants et mon mari ». Elle ne dort quasiment plus depuis 10 jours et
a perdu 5 kg.
Question 1
Parmi les diagnostics suivants, quel est le plus probable ?
A premier épisode psychotique
B épisode dépressif caractérisé
C épisode mixte
D épisode hypomaniaque
E épisode dissociatif
Question 2
Quel(s) élément(s) anamnestique(s) pourrai(en)t modifier votre prise en charge ?
A caractéristiques mélancoliques
B caractéristiques psychotiques
C évaluation du risque suicidaire
D épisodes préalables d'excitation hypomaniaque ou maniaque
E antécédent personnel de dépression
Question 3
Madame P. a traversé plusieurs épisodes dépressifs. Le premier a fait suite à la découverte
dramatique du corps de sa mère, suicidée par pendaison alors que la patiente avait 17 ans. Sa
maman était « traitée par lithium pour une psychose maniaco-dépressive » vous dit-elle. Il y a
eu ensuite quatre épisodes dépressifs dont trois ont nécessité une hospitalisation ; l'un d'eux
est survenu en post-partum.
Elle est vendeuse dans un magasin de vêtements et vous raconte avoir traversé son premier
état dépressif à 17 ans. « Après j'ai eu une période un peu fofolle de 6 mois où je suis partie aux
États-Unis, j'étais ultra-sociable, j'avais une libido au plafond et j'ai essayé toutes les drogues
ÉNONCÉS 189
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
de Miami. Ça m'a passé d'un coup d'un seul, du jour au lendemain j'étais rentrée en France et
j'ai ensuite fait ma deuxième dépression. Les dépressions c'est mon grand problème ».
Dans quel trouble psychiatrique s'inscrit probablement l'épisode actuel ?
A trouble de la personnalité
B trouble dépressif récurrent
C trouble bipolaire
D trouble de l'adaptation
E trouble schizo-affectif
Question 4
Quel(s) argument(s) va (vont) dans le sens d'un trouble bipolaire ?
A antécédent de moment d'exaltation thymique
B antécédent de dépression du post-partum
C antécédent familial de dépression
D antécédent familial de bipolarité
E aucune de ces propositions
Question 5
Le traitement actuel est : aripiprazole (Abilify®) 10 mg/j ; venlafaxine 225 mg/j ; prazépam
10 mg × 4/j ; zolpidem (Stilnox®) 10 mg 1 cp. au coucher.
Quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) au sujet de la venlafaxine ?
A c'est un antidépresseur
B c'est un thymorégulateur
C elle appartient à la classe des ISRS
D elle appartient à la classe des antiépileptiques
E elle appartient à la classe des IRSNa
Question 6
La venlafaxine a été augmentée 3 jours auparavant de 150 à 225 mg par jour par le psy-
chiatre traitant d'après la patiente. Vous décidez de ne pas modifier le traitement pour le
moment et de surveiller Madame P. Après 4 jours d'hospitalisation, vous la voyez sortir de
sa chambre, passer plus de temps avec les autres patients. Elle est à nouveau maquillée et
parle plus fort. Le lendemain, elle propose de faire la bise à l'infirmière qui vient lui délivrer
son traitement.
Quel est votre diagnostic ?
A rémission de l'épisode dépressif
B acclimatation au milieu hospitalier
C virage de l'humeur
D dû au traitement antidépresseur
E dû au traitement thymorégulateur
Question 7
Outre la familiarité, et la légère désinhibition décrite ci-dessus, quel(s) autre(s) symptôme(s) de
la lignée manique allez-vous rechercher pour étayer votre diagnostic ?
A logorrhée
B raccourcissement du temps de sommeil avec asthénie
C raccourcissement du temps de sommeil sans fatigue
D bradyphémie
E hypersyntonie
Question 8
Vous décidez d'adapter le traitement, quelles mesures prenez-vous ?
A diminution de la venlafaxine
B arrêt de la venlafaxine
C majoration de l'aripiprazole (Abilify®)
190 ÉNONCÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
D introduction de fluoxétine
E introduction de cyamémézine (Tercian®)
Question 9
Vous avez eu les bons réflexes, la thymie de Madame P. se stabilise sous Abilify® (aripiprazole)
20 mg/j et vous parvenez à diminuer rapidement le Tercian® (cyamémézine). La patiente
demande sa sortie de façon précipitée : « mes enfants ont besoin de moi ».
Quatre mois plus tard, son psychiatre traitant vous rappelle car Madame P. a rechuté dans la
dépression très rapidement à la sortie de l'hôpital. Il a changé le thymorégulateur pour de la
lamotrigine.
Quelles sont les règles de prescription de la lamotrigine ?
A introduction progressive
B arrêt progressif
C surveillance de la toxicité hématologique
D surveillance de la toxicité rénale
E surveillance de la toxicité dermatologique
Question 10
Vous acceptez de réhopsitaliser Madame P. et vous lui proposez la réalisation d'électroconvul-
sivothérapie (ECT).
Quels sont les bénéfices de l'ECT par rapport aux antidépresseurs que vous réclame la
patiente ?
A pas de risque de virage sous ECT
B l'ECT traite la manie autant que la dépression
C taux de succès supérieur sur la dépression des bipolaires
D absence de risque de pérenniser le déséquilibre du trouble
E meilleure tolérance
Question 11
Madame P. finit par accepter votre proposition thérapeutique.
Quels examens sont indispensables avant de réaliser une ECT ?
A consultation d'anesthésie
B bilan métabolique biologique
C ponction lombaire
D imagerie cérébrale de référence
E électromyogramme
Question 12
Madame P. tolère très bien la première séance.
Quels effets indésirables cliniques surveillez-vous néanmoins ?
A convulsions
B céphalées
C désorientation temporo-spatiale
D mouvements anormaux
E aphasie
Question 13
Parmi les examens biologiques suivants, lesquels prescrivez-vous à Madame P. après sa pre-
mière séance ?
A dosage des CPK pour dépister une rhabdomyolyse excessive
B D-dimères pour exclure une thrombose veineuse cérébrale
C cortisolémie à 8 h 00 pour dépister une insuffisance surrénalienne
D lactatémie pour autoriser la seconde séance d'ECT
E aucun de ces examens
ÉNONCÉS 191
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
Question 14
Au bout de la sixième séance, Madame P. ressent les bénéfices de l'électroconvulsivothérapie :
l'humeur remonte, le sommeil se rétablit et les premières permissions se déroulent bien. En
revanche, elle se plaint de troubles de la mémoire : « vous m'aviez prévenue, mais c'est quand
même super désagréable ».
Quelles sont, parmi les suivantes, les propositions justes concernant ces troubles de la
mémoire ?
A ils sont quasi systématiques
B ils sont plus présents en fin de cure
C ils concernent la mémoire antérograde
D ils concernent la mémoire rétrograde
E ils sont partiellement résolutifs
Question 15
La cure d'ECT a été un succès. Madame P. est euthymique. Vous introduisez un traitement
thymorégulateur de relais. Vous optez pour le Tégrétol® (carbamazépine) un thymorégulateur.
Quelles propositions sont justes concernant ce traitement ?
A il a pour objectif de prévenir les épisodes maniaques
B il a pour objectif de prévenir les épisodes dépressifs
C il devra être pris au moins 6 mois
D il devra être pris au long cours
E il peut être associé à des traitements symptomatiques
192 ÉNONCÉS
mes notes
DOSSIER TRANSVERSAL
Dossier progressif
DP 61
Monsieur P., âgé de 78 ans, est hospitalisé en psychiatrie via le service d’accueil des urgences
(SAU) : sa famille est très inquiète car il ne s’alimente quasi plus depuis 2 semaines, reste
au lit la plus grande partie de la journée, refuse de se laver et tient des propos très noirs. À
l’entretien, il garde les yeux mi-clos, parle très lentement avec une voix quasiment inaudible ;
vous percevez une douleur morale intense : « Tout est de ma faute, je n’ai pas été capable de
protéger ma famille. Maintenant, à cause de moi, il va leur arriver quelque chose de terrible,
je le sens, ça approche. Je vais rester comme ça, sans cœur, jusqu’à la fin des temps, ce sera
ma punition. »
Monsieur P. est à la retraite depuis 17 ans, a travaillé toute sa vie comme cadre dans une
compagnie d’assurances, est marié, a eu trois enfants.
Dans ses antécédents psychiatriques, vous retrouvez un probable épisode dépressif non pris
en charge à l’âge de 29 ans suite au décès accidentel de son frère, épisode qui avait duré
8 mois.
Question 1
Suite à ce premier et bref entretien, parmi les propositions suivantes, quel diagnostic vous
semble le plus probable ?
£ A délire paranoïaque
£ B mélancolie délirante
£ C schizophrénie hébéphrénique
£ D psychose hallucinatoire chronique
£ E schizophrénie héboïdophrénique
Question 2
Le praticien hospitalier de l’unité confirme votre hypothèse de mélancolie délirante et évoque
même un syndrome de Cotard. Votre externe vous demande discrètement quels symptômes
présentés par le patient entrent dans ce cadre sémiologique ?
£ A ralentissement psychomoteur
£ B négation d’organes
£ C idée de damnation
£ D clinophilie
£ E négativisme
Question 3
Vous décidez de prescrire d’emblée des tricycliques devant la gravité du tableau clinique.
Quels examens feront partie de votre bilan préthérapeutique ?
£ A bilan biologique métabolique
£ B électroencéphalogramme
£ C électrocardiogramme
£ D électromyogramme
£ E imagerie cérébrale
Question 4
Trois semaines plus tard, Monsieur P. est moins ralenti, s’alimente mieux, mais la symptoma-
tologie délirante persiste.
Quelles options thérapeutiques de deuxième intention peuvent être envisagées ?
£ A bithérapie ISRS + tricycliques
£ B antipsychotiques atypiques
£ C thymorégulateurs de type antiépileptiques
£ D psychothérapie
£ E électroconvulsivothérapie
Pôle cérébral et gérontologique : Neurologie/Psychiatrie/Gériatrie
ÉNONCÉS 283
© 2017, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
mes notes DOSSIER TRANSVERSAL Dossier progressif
Question 5
La famille de Monsieur P. est très réticente à envisager l’électroconvulsivothérapie. Vous pro-
posez d’introduire de la rispéridone (un antispychotique atypique) en traitement adjuvant du
traitement antidépresseur.
Parmi les propositions suivantes, quelle voie de signalisation ciblez-vous plus particulièrement
avec ce traitement ?
£ A voie sérotoninergique
£ B voie noradrénergique
£ C voie glutamatergique
£ D voie dopaminergique
£ E voie cholinergique
Question 6
Deux mois après le traitement, le patient présente un faciès figé et un tremblement de repos.
Quel(s) signe(s) est (sont) évocateur(s) de tremblement iatrogénique dû aux neuroleptiques ?
£ A bilatéralité
£ B asymétrie
£ C association au syndrome cérébelleux
£ D tremblement de repos
£ E tremblement postural
Question 7
Le patient rapporte que sa mère avait un tremblement.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le tremblement essentiel ?
£ A tremblement de repos
£ B tremblement d’action
£ C bilatéral
£ D peut toucher la voix et le chef
£ E aggravé par l’alcool
Question 8
Le patient présente un syndrome akinéto-rigide, bilatéral, avec un tremblement de repos. Le
DaTSCAN est justifié en cas de doute pour différencier la maladie de Parkinson d’un syndrome
parkinsonien lié aux neuroleptiques.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le DaTSCAN ?
£ A présence de dénervation dopaminergique dans le syndrome parkinsonien lié aux
neuroleptiques
£ B normal dans le syndrome parkinsonien lié aux neuroleptiques
£ C il s’agit d’une scintigraphie cérébrale
£ D il s’agit d’une IRM fonctionnelle
£ E le ligand se lie au transporteur de la dopamine
Question 9
Quels sont les médicaments qui peuvent entraîner un syndrome parkinsonien ?
£ A antiémétique : métoclopramide (Primpéran®)
£ B antihistaminique : alimémazine (Théralène®)
£ C antidépresseur inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine : fluoxétine (Prozac®)
£ D thymorégulateur : lithium (Téralithe®)
£ E antiarythmique : amiodarone (Cordarone®)
Question 10
Le patient présente un syndrome parkinsonien iatrogénique dû aux neuroleptiques. Quelques
mois après, le patient présente des dyskinésies.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les dyskinésies ?
£ A les dyskinésies peuvent être induites par la L-dopa dans la maladie de Parkinson
£ B les dyskinésies précoces dues aux neuroleptiques ont une atteinte bucco-facio-masticatoire
£ C les dyskinésies tardives dues aux neuroleptiques ont une atteinte bucco-facio-masticatoire
£ D il s’agit de mouvements anormaux mêlant dystonie et chorée
£ E les dyskinésies précoces dues aux neuroleptiques peuvent être traitées par injection
d’anticholinergique
284 ÉNONCÉS
DOSSIER TRANSVERSAL Dossier progressif mes notes
Question 11
Six mois plus tard, à la suite d’une chute dans la rue vous voyez le patient en consultation.
Quelles sont les manœuvres qui vous permettent d’évaluer le risque de chute chez ce patient ?
£ A Walking Talking test
£ B Timed up and Go Test
£ C Brudzinski test
£ D manœuvre de Froment
£ E test de Tinetti
Question 12
Votre examen clinique complémentaire montre : auscultation cardiaque normale, une hyper-
tonie plastique des membres supérieurs, une akinésie, une marche à petits pas. Le patient
décrit sa vue qui est depuis 1 an plus floue et il est ébloui par la lumière. Il se plaint parfois
d’une toux au moment des repas. L’état bucco-dentaire montre une langue noirâtre. Les
constantes sont : PA : 135/55 mmHg couché, 130/60 mmHg debout à 3 min, pouls : 80/min
couché et 90/min à 3 min debout, T° : 7,2 ° C, taille : 170 cm, poids : 55 kg.
Quels sont les facteurs de risque de chute que présente le patient ?
£ A maladie de Parkinson
£ B dénutrition
£ C hypotension orthostatique
£ D dégénérescence maculaire liée à l’âge
£ E cataracte
Question 13
Quelle est votre prise en charge pour diminuer le risque de chute
£ A dopathérapie
£ B bas de contention
£ C anticholinesthérasique
£ D kinésithérapie
£ E agoniste dopaminergique
Question 14
Comment recherchez-vous un risque de dénutrition chez ce patient ?
£ A IMC
£ B mesure circonférence brachiale
£ C pli cutané
£ D dosage protides
£ E dosage albumine
Question 15
Vous concluez à une dénutrition. Quelles sont les mesures que vous proposez au patient en
première intention ?
£ A alimentation hypercalorique hyperprotidique
£ B perfusion d’albumine
£ C orthophoniste
£ D alimentation entérale
£ E amphotéricine b (Fungizone®) en solution buvable
ÉNONCÉS 285
CORRIGÉS
mes notes
PSYCHIATRIE
Questions isolées
QI 201 QI 212
Réponse : B, D, E. Réponse : D.
QI 202 QI 213
Réponse : B, C, D, E. Réponse : A, B, E.
QI 203 QI 214
Réponse : C. Réponse : A, C, D, E.
QI 204 QI 215
Réponse : A, C, E. Réponse : B, D, E.
QI 205 QI 216
Réponse : E. Réponse : A, C, D.
QI 206 QI 217
Réponse : A, D, E. Réponse : A, D, E.
QI 207 QI 218
Réponse : B, C, D. Réponse : A, B, D, E.
QI 208 QI 219
Réponse : B, C, D. Réponse : B, C, E.
QI 209 QI 220
Réponse : A, B, C, E. Réponse : A, C, D.
QI 210 QI 221
Réponse : A, B, C, D, E. Réponse : A, B, C, D, E.
QI 211 QI 222
Réponse : B, C, E. Réponse : C.
Pôle cérébral et gérontologique : Neurologie/Psychiatrie/Gériatrie
CORRIGÉS 391
© 2017, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 223 QI 236
Réponse : B, C, D. Réponse : B, E.
QI 224 QI 237
Réponse : E. Réponse : B.
QI 225 QI 238
Réponse : B, C, D. Réponse : D.
QI 226 QI 239
Réponse : A, B, C, D, E. Réponse : B, C, D.
QI 227 QI 240
Réponse : A, C. Réponse : B, C, E.
QI 228 QI 241
Réponse : A, B, C, D. Réponse : C.
QI 229 QI 242
Réponse : B, C, D. Réponse : A, B, D, E.
QI 230 QI 243
Réponse : A, B, D, E. Réponse : A, C, D, E.
QI 231 QI 244
Réponse : B, C, D. Réponse : B.
QI 232 QI 245
Réponse : C. Réponse : A, B, C, D, E.
QI 233 QI 246
Réponse : B, D, E. Réponse : C, E.
QI 234 QI 247
Réponse : C, E. Réponse : B, D.
QI 235 QI 248
Réponse : B, D. Réponse : B, C, E.
392 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 249 QI 262
Réponse : D. Réponse : A, C, E.
QI 250 QI 263
Réponse : A, C, D, E. Réponse : A, B, C.
QI 251 QI 264
Réponse : A, D, E. Réponse : E.
QI 252 QI 265
Réponse : A. Réponse : A, C, E.
QI 253 QI 266
Réponse : B, C, D, E. Réponse : B.
QI 254 QI 267
Réponse : A, B, E. Réponse : B, C, D, E.
QI 255 QI 268
Réponse : A, C, D. Réponse : A, C, E.
QI 256 QI 269
Réponse : B, C, E. Réponse : B, C, D.
QI 257 QI 270
Réponse : A, B, C, D. Réponse : A, D.
QI 258 QI 271
Réponse : C. Réponse : A, C, D, E.
QI 259 QI 272
Réponse : E. Réponse : B, D.
QI 260 QI 273
Réponse : A, C, D. Réponse : A, C, D.
QI 261 QI 274
Réponse : A, C, E. Réponse : A, B, C.
CORRIGÉS 393
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 275 QI 288
Réponse : A, B. Réponse : B, C, D.
QI 276 QI 289
Réponse : A, B, C, E. Réponse : A, C, E.
QI 277 QI 290
Réponse : A, B, D. Réponse : B, D, E.
QI 278 QI 291
Réponse : B. Réponse : B, C, E.
QI 279 QI 292
Réponse : A, D. Réponse : A, B, E.
QI 280 QI 293
Réponse : A, C. Réponse : A, B, E.
QI 281 QI 294
Réponse : B, C, E. Réponse : A, B, C, D.
QI 282 QI 295
Réponse : C. Réponse : A, B, C.
QI 283 QI 296
Réponse : A, C, E. Réponse : B, E.
QI 284 QI 297
Réponse : A, D, E. Réponse : B, C, E.
QI 285 QI 298
Réponse : A, B, C, D, E. Réponse : C, E.
QI 286 QI 299
Réponse : B, D. Réponse : D.
QI 287 QI 300
Réponse : A, B, C, D, E. Réponse : B, C, E.
394 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 301 QI 314
Réponse : C, E. Réponse : A, D, E.
QI 302 QI 315
Réponse : A, B, C, D, E. Réponse : A, B, C, D, E.
QI 303 QI 316
Réponse : A, C, D, E. Réponse : B, E.
QI 304 QI 317
Réponse : E. Réponse : A, C, E.
QI 305 QI 318
Réponse : A, B, E. Réponse : A, C, D.
QI 306 QI 319
Réponse : C, D, E. Réponse : A, B, D, E.
QI 307 QI 320
Réponse : A, B, D. Réponse : A, C, D.
QI 308 QI 321
Réponse : A, B, D, E. Réponse : A, B, C.
QI 309 QI 322
Réponse : A, B, C, D, E. Réponse : B, C, D.
QI 310 QI 323
Réponse : A, B, C, D. Réponse : A, B, D, E.
QI 311 QI 324
Réponse : A, C, E. Réponse : A, B, C, E.
QI 312 QI 325
Réponse : A, B, D, E. Réponse : C.
QI 313 QI 326
Réponse : A, C, E. Réponse : A, D.
CORRIGÉS 395
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 327 QI 340
Réponse : A, C. Réponse : B, C, D.
QI 328 QI 341
Réponse : A, C, D. Réponse : B, C, D.
QI 329 QI 342
Réponse : A, D, E. Réponse : A, C.
QI 330 QI 343
Réponse : B, D. Réponse : A, B, C, D, E.
QI 331 QI 344
Réponse : B, C, D. Réponse : C.
QI 332 QI 345
Réponse : A, B, C, D. Réponse : A, E.
QI 333 QI 346
Réponse : B, C, D, E. Réponse : A, C, D, E.
QI 334 QI 347
Réponse : A, B, C. Réponse : A, B, D.
QI 335 QI 348
Réponse : C, D, E. Réponse : A, B, D, E.
QI 336 QI 349
Réponse : A, B, D, E. Réponse : A, D, E.
QI 337 QI 350
Réponse : A, D. Réponse : A, C, D, E.
QI 338 QI 351
Réponse : A, D, E. Réponse : A, B, C, D, E.
QI 339 QI 352
Réponse : A, B, E. Réponse : A, B, C, D.
396 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Questions isolées mes notes
QI 353 QI 366
Réponse : B, C, D. Réponse : A, B, D.
QI 354 QI 367
Réponse : A, C, D, E. Réponse : B, D.
QI 355 QI 368
Réponse : A, C. Réponse : A, B, E.
QI 356 QI 369
Réponse : A, C. Réponse : C.
QI 357 QI 370
Réponse : A, B, C, E. Réponse : B, C, E.
QI 358 QI 371
Réponse : A, B, C, D. Réponse : C.
QI 359 QI 372
Réponse : A, B, C, E. Réponse : B, D, E.
QI 360 QI 373
Réponse : A, B, D. Réponse : A, B, D, E.
QI 361 QI 374
Réponse : B, E. Réponse : B, C, D.
QI 362 QI 375
Réponse : C, E. Réponse : A, D.
QI 363 QI 376
Réponse : A, C, D. Réponse : A, B, E.
QI 364 QI 377
Réponse : A, D, E. Réponse : B, C, D.
QI 365 QI 378
Réponse : B, D, E. Réponse : C.
CORRIGÉS 397
mes notes PSYCHIATRIE Questions isolées
QI 379 QI 390
Réponse : B. Réponse : E.
QI 380 QI 391
Réponse : A, B, C. Réponse : A, B, D, E.
QI 381 QI 392
Réponse : A, E. Réponse : A, B, D.
QI 382 QI 393
Réponse : B, C, D. Réponse : A, B, C.
QI 383 QI 394
Réponse : A, D, E. Réponse : D.
QI 384 QI 395
Réponse : A, C, E. Réponse : B, D, E.
QI 385 QI 396
Réponse : A, C. Réponse : A, C, E.
QI 386 QI 397
Réponse : A, C, E. Réponse : A, B, D, E.
QI 387 QI 398
Réponse : A, B, D, E. Réponse : E.
QI 388 QI 399
Réponse : A, C. Réponse : A, C, E.
QI 389 QI 400
Réponse : D. Réponse : A, B, D, E.
398 CORRIGÉS
mes notes
Légendes
PSYCHIATRIE Pourquoi la réponse est bonne ou pas
DP 21
400 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 401
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
402 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 22
Réponse 1 : 3 points
CORRIGÉS 403
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
404 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 405
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
406 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 407
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 23
408 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 409
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
410 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 411
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
412 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 413
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 24
414 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 415
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
416 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 417
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
418 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 25
CORRIGÉS 419
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
420 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 421
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
422 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 26
CORRIGÉS 423
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
424 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 425
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
426 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 427
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 27
428 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 429
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
430 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 431
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
432 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 28
CORRIGÉS 433
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
434 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 435
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 29
CORRIGÉS 437
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
438 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 439
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
440 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 30
CORRIGÉS 441
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
442 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 443
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
444 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 31
446 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 447
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
448 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 449
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 32
450 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 451
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
452 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 453
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 33
454 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
B QT ( en ms )
QT c ( en ms ) =
Ö RR¢ ( en ms )
C QT ( en s )
QT c ( en ms ) =
Ö RR¢ ( en ms )
CORRIGÉS 455
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
456 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 457
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 34
458 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 459
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
460 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 461
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 35
Réponse 1 : 6 points
462 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 463
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
464 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 465
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 36
466 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 467
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
468 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 469
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 37
470 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 471
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
472 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 473
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
DP 38
474 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 475
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
476 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 477
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
478 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 39
CORRIGÉS 479
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
CORRIGÉS 481
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
482 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
DP 40
CORRIGÉS 483
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
484 CORRIGÉS
PSYCHIATRIE Dossiers progressifs mes notes
CORRIGÉS 485
mes notes PSYCHIATRIE Dossiers progressifs
486 CORRIGÉS
mes notes
Légendes
DOSSIER TRANSVERSAL Pourquoi la réponse est bonne ou pas
DP 61
E tremblement postural ✓
Connaître les caractéristiques de tremblement typique de la maladie de Parkinson
574 CORRIGÉS
DOSSIER TRANSVERSAL Dossier progressif mes notes
CORRIGÉS 575
mes notes DOSSIER TRANSVERSAL Dossier progressif
▲
N° Réponses OK PCZ SCZ Commentaires
D il s'agit de mouvements ✓ Sémiologie typique
anormaux mêlant dystonie
et chorée
E les dyskinésies précoces ✓ De type tropatépine (Lepticur®)
dues aux neuroleptiques
peuvent être traitées par
injection d'anticholinergique
Le terme de dyskinésies est habituellement réservé aux dyskinésies induites par la L-dopa dans
la maladie de Parkinson et induites par les neuroleptiques
576 CORRIGÉS
DOSSIER TRANSVERSAL Dossier progressif mes notes
CORRIGÉS 577
Elsevier Masson S.A.S
65, rue Camille-Desmoulins
92442 Issy-les-Moulineaux Cedex
Dépôt légal : novembre 2017
Composition : SPI