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A mon père.

A toi mon père, le seul homme que je n'ai pas connu.

A toi, dont tout ce que j'ai gardé, c'est un passé si confus.

A toi, l'homme dont on parle tant, l'homme avec le plus grand coeur.

A toi, le père des neuf. J'espère que tu sais, que tu vies toujours dans nos coeurs.

Tu sais, partout où je vais, on s'éprend en me voyant. Tous, ils s'écrient :

''N'es-tu pas le fils d’Emmanuel ? Oh mais, tu es sans faute sa photocopie !’’

''La vie est si injuste. Elle arrache si vite les gens biens. Mais lui, il n'aurait pas dû s'en aller si tôt’’

''Je n'arrive toujours pas à croire qu'il ne soit plus là... Qui saura gérer tout ce qu'il laisse derrière
lui ?’’

Oh père, toi que je n'ai jamais connu, laisses-moi verser une larme, avant de poursuivre mes écrits.

Une fois, Arlette a dit, ''Si tu étais toujours là, nous ne serions pas, autant, entrain de souffrir.

Une dame aussi a dit, que tu étais si attentionné, que tu leur partageais des pagnes à chaque fête,

Que tu traversais, tout le temps, la frontière, juste pour voir comment allaient les tiens.

Oh toi, père. Je ne t'ai jamais connu, mais tu restes mon unique modèle.

Parfois, j’aimerai tant dire ''Bonjour Papa'', ''Ça va Papa ?'', ''J'peux avoir mon p'tit déj', Papa ?’’

Mais tu es parti, bien avant; oui, bien avant même, que je ne sache de quoi je parle.

Je vois ce père tenir la main de son fils dans la rue, ils ont l'air plein de bonheur.

Et moi, je me demande comment le ciel a t'il pu juger mieux de me priver de ce bonheur.

Je me demande si tu me vois de là où tu es. Je me demande,

Si tu nous vois, nous tes enfants, éparpillés un peu partout dans le monde.
Je me demande, si tu es fier de chacun de nous. Tous, nous luttons, à notre manière,

Pour devenir quelqu'un pour nos mères, leur prendre le fardeau que tu leur as laissé en partant...

Parlant de nos mères, elles ont su nous porter tête haute jusqu'à présent.

Tu ne leur as pas laissé le choix, et elles ne nous ont pas abandonnés.

Elles ont pleuré ta mort, mais il fallait vite sécher les larmes et élever des enfants.

Elles étaient à la fois, notre père, et notre mère. Elles ont su être aussi douce que ferme.

Maintenant, nous sommes tous grands, papa. Et tu as même deux petits fils.

Oui, nous avons grandit, Papa. Mais, occupés à se chercher un peu partout, tes fils,

Ils évitent de se poser la question, ''Mais enfin, il est où notre père dans tout ça ?!?’’

Parce que la réponse à cette question, aussi tragique que mélancolique, risque de faire mal.

Alors on se sert les dents, et on fait comme si de rien n'était, comme si tout va bien.

J'espère que tu es là, à veiller sur chacun de nous, à nous protéger, papa.

J'espère que tu es fier de chacun de nous, et de tes merveilleuses femmes.

Oui, tu peux être fier, papa. Parce que tu nous as appris à vivre, dans l'amour.

Dieu est amour, et toi, mon Père, tu as montré à tous ceux qui t'ont croisé,

Que tous, nous pouvons vivre dans l'amour, dans la paix, à tous jamais.

Alors,

A toi mon père,

Toi que je n'ai jamais connu,

Que ton âme, à jamais, repose en paix.

#Un Père, Tel que vous n'en avez jamais rencontré,


#Un Père d'amour, Un model pour tous.

@Ducharme_Angel°

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