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Le développement durable : des actions mises en place

pour un résultat mitigé

Cinquante ans auparavant, le rapport Meadows (1972) faisait état de notre modèle
économique et de production qui fait tendre notre planète vers une fin prématurée. Trente
ans en arrière le sommet de la terre à Rio (1992) démocratise un terme connu de tous,
« le développement durable ». Le développement durable est « un développement qui
répond aux besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures à
répondre aux leurs » selon l’Insee. Il se base sur trois piliers : économique, social (moins
prit en compte) et environnemental. Mais alors que les problèmes environnementaux sont
de plus ne plus prégnants, que nos esprits sont de plus en plus éclairés sur le sujet, notre
inaction fait tâche. Oui nous agissons, mais la plupart du temps sur le court terme, voir le
long terme (Accord de Paris). Cependant, ces accord ou protocoles agissent-ils sur nos
modèles sur exploiteur et sur consommateurs de ressources en tout genre ? Que se
passe-t-il en cas de non respect des accords ?

Nous pouvons prendre la notion de « jour du dépassement », qui est la date à


partir de laquelle l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète, c’est à dire
que nous exploitons plus de ressources que de la terre ne peut produire en une année
(selon WWF). Cela permet de mettre en exergue nos sociétés sur exploitantes et sur
productrices. Mais, ce concept ne fait l’unanimité chez les chercheurs car certains
facteurs (comme le pétrole) qui mettent plusieurs millions d’années avant de se régénérer
sont prise en compte. Malgré tout, il permet une prise de conscience collective face à des
enjeux plus qu’ancrer dans notre présent. Or depuis que nous mesurons ce jour du
dépassement, il n’a fait que descendre jusqu’a cette année. Le jour du dépassement était
le 29 juillet en 2021. Ce qui signifie que le 29 juillet, nous avons consommé tout ce que la
terre génère en une année. Ce qui nous montre que, en 30 ans d’action (ou plutôt
d’inaction) les protocoles et les accords n’ont pas eu de réel impact sur nos
consommations en ressources. Donc ces accords n’ont pas eu d’effets sur nos modèles
capitalistes et il ne sont pas mis à mal par le non respect de ceux-ci. Une lueur d’espoir
reste toujours vive selon le climatologue Gilles Ramstein : « nous sommes en train de
changer notre vision du monde et la vision de notre place dans le monde ». Mais
comment changer de vision quand on renforce nos désirs par de nouveaux besoins ?
Comment faire lorsque le désir est l’essence de l’homme ?

André Gorz parlait de « norme de la suffisance » dans son livre L’éloge de suffisant.
Cela parait être la meilleure solution or comment faire pour se contenter du nécessaire
lorsqu’on se trouve dans une ère du confort ? Où tout est fait pour nous simplifier la vie.

En deuxième solution, nous pouvons retrouver espoir en la notion de


développement durable avec l’Accord 2030. Il essaye de faire changer les comportement
sur le long terme grace à la dimension sociale (grâce à l’éducation, souvent laissées de
côté).

Bibliographie

http://www.fondationecolo.org/blog/CR-Gorz-eloge-du-suffisant

https://theconversation.com/climat-comment-la-question-des-modes-de-vie-est-
devenue-centrale-117343

https://www.linfodurable.fr/environnement/le-jour-du-depassement-symptome-dune-
surexploitation-de-la-planete-27879

https://www.ecologie.gouv.fr/ODD

https://www.wwf.fr/jour-du-depassement

https://www.lepoint.fr/sciences-nature/le-jour-du-depassement-est-il-
fiable-29-07-2021-2437205_1924.php

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