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ALLAIN Gabriel – DEBREIL Damien

TD2

SAE : Situer une organisation

BUT GEA Sceaux

10 décembre 2021
ALLAIN Gabriel – DEBREIL Damien TD2

SAE Situer une organisation : Renault


A l’attention des correcteurs : pour des raisons évidentes de confidentialité, les informations
et les documents juridiques communiqués dans ce rapport ont été anonymisés et certaines
données chiffrées ont été supprimées.

Ce livrable constitue le travail fourni dans le cadre de la SAE « Situer une organisation ». Le
but de ce travail est de choisir une organisation (une association, un magasin, une entreprise,
une mairie, une école), la présenter en décrivant son environnement socio-économique et
juridique. Nous avons choisi d’effectuer ce travail sur Renault, le constructeur automobile. En
effet, nous voulions sélectionner une organisation conséquente afin de posséder le maximum
d’informations intéressantes pour ce devoir. Cependant, choisir une grande organisation
comporte des risques : se perdre dans les données, ne pas pouvoir effectuer un entretien
représentatif ou encore être limité par des problématiques de confidentialité. Il est donc
indispensable d’effectuer un travail de recherche important afin de sélectionner les données
les plus pertinentes.

Afin d’organiser ce livrable, nous diviserons ce dernier en trois parties distinctes :

Dans un premier temps nous développerons une approche économique dont l’objectif est de
situer Renault en fonction de critères économiques, c'est-à-dire déterminer à quel type
d’organisation elle appartient et les multiples externalités dont elle est à l'origine. De plus,
nous identifierons le secteur d’activité de l’organisation, son marché et ses défaillances.

Dans un second temps nous verrons l’approche juridique de cette organisation à travers la
présentation du statut juridique de Renault. Ensuite, nous exposerons un problème de droit
rencontré par l’entreprise. Enfin, nous présenterons deux documents juridiques liés à ce
problème de droit.

Dans un dernier temps nous adopterons une approche sociologique dans laquelle nous
examinerons les interactions des acteurs entre eux dans un département de l’organisation
ainsi que leurs représentations de leurs métiers. Pour cela, nous observerons leurs
comportements au sein de ce département, et réaliserons un entretien avec un membre de

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ce département afin de mieux comprendre son positionnement, sa raison d’être ainsi que ses
relations avec des pairs.

Table des matières


SAE Situer une organisation : Renault .................................................................................2

Approche économique ................................................................................................................ 4


Le secteur d’activité et sa place dans la comptabilité nationale : ................................................................. 4
La contribution au PIB : .................................................................................................................................. 4
Son environnement et ses interactions avec l’environnement : ................................................................... 5

Approche Juridique ..................................................................................................................... 8


La forme juridique :........................................................................................................................................ 8
Problème juridique : .................................................................................................................................... 9
Document juridique : ................................................................................................................................... 13

Approche Sociologique ............................................................................................................. 14


L’observation : ............................................................................................................................................. 14
L’entretien : ................................................................................................................................................. 17
La mise en relation : ..................................................................................................................................... 23

Conclusion ................................................................................................................................ 24

Sources ..................................................................................................................................... 24

Annexe ..................................................................................................................................... 25

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Approche économique
L’approche économique se déroulera selon le plan suivant : nous aborderons premièrement
le secteur d’activité de l’entreprise et sa place dans la comptabilité nationale. Dans un second
temps, nous verrons comment la contribution de Renault au PIB est mesurée. Dans un
troisième temps, nous présenterons le marché dans lequel évolue l’entreprise, ainsi que le
respect ou non des critères de la concurrence pure et parfaite. Dans une quatrième partie,
nous identifierons et présenterons son environnement et ses interactions avec
l’environnement, c’est-à-dire ses externalités. Dans le cadre d’une cinquième partie, nous
établirons les données permettant de calculer le partage de la valeur ajoutée dans
l’organisation ainsi que les ratios caractéristiques.

Le secteur d’activité et sa place dans la comptabilité nationale :

Commençons par identifier le secteur d’activité et la place dans la comptabilité nationale :

L’entreprise Renault est une SNF, c’est-à-dire une société non financière. La fonction
économique principale d’une SNF est de produire des produits marchands. Rappelons qu’une
production marchande correspond à des produits payants et dont le prix est destiné à couvrir
plus de 50% du coût de fabrication. La valeur de la production est égale à qt × pt avec pt le
prix de marché.

Parmi les autres secteurs institutionnels, on distingue les ménages (MEN), les administrations
publiques (APU), les institutions financières (IF), les institutions sans but lucratif au service des
ménages (ISBLSM) ou encore le reste du monde (RDM).

La contribution au PIB :

La contribution de Renault au PIB national s’effectue de la même manière que pour les autres
organisations :

Le PIB est obtenu par la somme des valeurs ajoutées, c’est-à-dire la différence entre le chiffre
d’affaires et la somme des consommations intermédiaires. De manière algébrique, la formule
permettant de calculer le PIB serait : PIB = Somme VA ; ou bien : PIB = CA – CI

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Présentons maintenant le marché de l’organisation et effectuons une analyse concurrentielle


en respectant les critères de la concurrence pure et parfaite :

L’entreprise Renault est un constructeur automobile, elle s’inscrit donc dans le marché
automobile de biens et de services à l’échelle nationale et internationale. Observons
maintenant si l’organisation respecte les critères de la concurrences pure et parfaite :

Les offreurs sont nombreux sur le marché. En effet, il y a entre quinze et vingt concurrents
directs à Renault sur le marché national parmi lesquels PSA, Volkswagen, BMW, Fiat ou encore
Toyota par exemple.

Les biens et services sont également substituables, c’est-à-dire que les marques concurrentes
offres des biens et services similaires à ceux de Renault. Pour prendre un exemple, les voitures
de Renault sont assimilables aux voitures de Peugeot.

On observe aussi la libre circulation des produits et des facteurs de production dans un marché
donné (le marché européen par exemple) et également dans le cadre des accords de libre-
échange.

Néanmoins, le critère de la libre entrée / sortie sur le marché n’est pas respectée. En effet,
des besoins capitaux et des ressources énormes sont nécessaires pour rentrer dans ce marché,
ce qui est quasiment impossible pour la plupart des agents économiques.

Enfin, Renault dispose d’une information parfaite via les salons, les médias et internet.

Son environnement et ses interactions avec l’environnement :

L’environnement de l’entreprise correspond au territoire sur lequel l’entreprise est implantée.


On peut alors citer le siège social, les bureaux d’études, les usines qui sont en contact
rapprochés avec des lieux de vie tels que les villes. L’entreprise Renault est en constante
interaction avec cet environnement et produit des externalités. En effet, la production de
Renault utilise des ressources en énergie, en eau, en matières premières et en produits
industriels. Cette production produit des dégagements polluants et sont à l’origine d’un bilan
carbone positif. De plus, les conditions de travail sont parfois difficiles. Tous ces éléments
s’inscrivent en tant qu’externalités négatives.
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Les données permettant de calculer le partage de la valeur ajoutée sont la production (P) et
les consommations (CI). On sait que la production pour Renault est égale à 47 975 000 000€ ;
et que la consommation est égale à 46 196 000 000€. On effectue la différence des deux :
47 975 000 000 – 46 196 000 000 = 1 779 000 000€

Le taux d'autofinancement permet d'appréhender les ressources d'une organisation pour


assurer son activité. Ce dernier donne aussi donne sa capacité d'autofinancement. Il s’obtient
par la relation suivante : épargne brute / FBCF

En remplaçant les libellés par les montants, on obtient :

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- -586 000 000 / 25 914 000 000 = -0,03%

Le taux d'investissement est la part de l'investissement dans la valeur ajoutée. Il se calcule en


divisant la formation de capital fixe (FBCF) par la valeur ajoutée : (FBCF / Valeur ajoutée) x 100

En remplaçant les libellés par les montants, on obtient :

- (25 914 000 000 / 1 779 000 000) = 14,56%

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Approche Juridique
Nous diviserons l’approche juridique en trois parties. Dans un premier temps, nous
identifierons la forme juridique de l’organisation. Dans un second temps, nous exposerons un
problème de droit rencontré par l’organisation. Enfin, nous fournirons deux documents
juridiques internes à l’organisation en lien avec le problème juridique.

La forme juridique :

Donnons dans un premier temps la forme juridique de l’entreprise :

Renault est une société par actions simplifiée (SAS) c’est-à-dire une personne morale qui obéit
aux règles des sociétés commerciales. Elle doit donc se conforter aux dispositions communes
à toutes les sociétés figurant dans le Code Civil ainsi qu’à celles prévues dans le Code de
Commerce. Sa dénomination sociale est « Renault SAS ». Comme son nom l’indique, elle est
une forme de société par actions, tout comme les SASU (société par action simplifiée
unipersonnelle).

C’est une société organisée et existant selon le droit français enregistrée au registre du
commerce et des sociétés (RCS) de Nanterre sous le numéro B780129987. Le siège de Renault
SAS se situe au 13/15 Quai Alphonse le Gallo, 92100, Boulogne-Billancourt, France.

La date de création de Renault est le 1er Janvier 1900, le


montant de son capital social est de 533 941 113 euros.

Renault comptabilise 295 722 284 actions réparties de la


manière suivantes : l’Etat français représente 15,01% ;
Nissan possède 15% ; Daimler 3,10% ; les salariés 3,48 ;
l’entreprise elle-même possède 1,53% et 61,88% sont
détenues par le public.

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Renault SAS possède trois organes de direction :

Le premier est le Board of Management, qui regroupe les membres les plus importants de
l’entreprise tels que Luca De Meo (Président directeur général de Renault), Clotilde Delbos
(directrice général adjointe, directrice financière de Renault), Gianluca de Ficchy (directeur
des achats de l’Alliance), Jose Vicente de los Mozos (directeur industriel du Renault) ou encore
Gilles le Borgne (directeur de l’ingénierie de Renault).

Il y a ensuite le Conseil d’Administration avec Jean-Dominique Senard (Président du Conseil


d’Administration) ainsi que 16 administrateurs.

Enfin, il y a le Comité Général de Direction avec ses 15 directeurs, tels que Quitterie de
Pelleport (directrice juridique de Renault) ou Luc Julia (directeur scientifique de Renault).

Déterminons maintenant les différentes branches du droit auxquelles Renault est rattachée :

Les activités de Renault entrent dans le giron du droit privé et du droit public.

Au sein du droit privé, trois catégories sont touchées. En premier il y a le droit des affaires, qui
regroupe le droit commercial, le droit des sociétés, le droit de la concurrence, le droit
bancaire. La deuxième catégorie est le droit civil qui comporte le droit des obligations. Enfin,
il y a le droit du travail.

Au niveau du droit public, les catégories concernées sont le droit pénal, le droit fiscal, droit
administratif.

Problème juridique :

Faits :

Un inventeur salarié d’une entreprise effectue une invention hors mission qui s’inscrit dans le
domaine des activités de l’entreprise. L’entreprise est intéressée par l’invention et souhaite
devenir propriétaire de cette dernière. Cependant, le salarié précise que l’invention n’entre
pas dans le cadre de son travail et estime qu’il doit être rémunéré à un régime différent.

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Problème de droit :

Une entreprise doit-elle indemniser un salarié lorsqu’il réalise une invention hors mission
profitable à l’entreprise ?

Majeure :

Comme l’indique l’article L. 611-1 du Code de la propriété intellectuelle, « Toute invention


peut faire l’objet d’un titre de propriété industrielle par le directeur de l’Institut national de la
propriété industrielle qui confère à son titulaire ou à ses ayants cause un droit exclusif
d’exploitation. ».

En vertu de l’article L. 611-6 du Code de propriété intellectuelle, « Le droit au titre de propriété


industrielle mentionné à l’article L. 611-1 appartient à l’inventeur ou à son ayant droit. […] »

Comme l’indique l’article L. 611-7 alinéa 1 du Code de propriété intellectuelle, « Les inventions
faites par le salarié dans l’exécution soit d’un contrat de travail comportant une mission
inventive qui correspond à ses fonctions effectives, soit d’études et de recherches qui lui sont
explicitement confiées, appartiennent à l’employeur. Les conditions dans lesquelles le salarié,
auteur d’une telle invention, bénéficie d’une rémunération supplémentaire sont déterminées
par les conventions collectives, les accords d’entreprise et les contrats individuels de travail.
[…] ».

Conformément à l’article L.611-7 alinéa 2 du Code de propriété intellectuelle, « Toutes les


autres inventions appartiennent au salarié. Toutefois, lorsqu’une invention est faite par un
salarié soit dans le cours de l’exécution de ses fonctions, soit dans le domaine des activités de
l’entreprise, soit par le connaissance ou l’utilisation des techniques ou des moyens spécifiques
à l’entreprise, ou de données procurées par elle, l’employeur a le droit, dans les conditions et
délais fixés par décret en Conseil d’Etat, de se faire attribuer la propriété ou la jouissance de
tout ou partie des droits attachés au brevet protégeant l’invention de son salarié. Le salarié
doit obtenir un juste prix qui, à défaut d’accord entre les parties, est fixé par la commission de
conciliation (instituée par l’article L. 615-21 du Code de propriété intellectuelle) ou par le
tribunal de grande instance : ceux-ci prendront en considération tous éléments qui pourront
leur être fournis notamment par l’employeur et par le salarié, pour calculer le juste prix tant
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en fonction des apports initiaux de l’un et de l’autre que de l’utilité industrielle et commerciale
de l’invention. »

D’après le règlement R.611-1 et suivant du Code de propriété intellectuelle), « le salarié auteur


d'une invention en fait immédiatement la déclaration à l'employeur. En cas de pluralité
d'inventeurs, une déclaration conjointe peut être faite par tous les inventeurs ou par certains
d'entre eux seulement. »

La jurisprudence du Tribunal de Grande Instance de Paris (TGI, 3ème chambre, 1ère section)
admet les paramètres de calcul du juste-prix suivants : « (A x B x C) – D (A étant les économies
réalisées par an ; B étant le coefficient de contribution aux économies réalisées. Cette valeur
peut être assimilée à un taux de redevance afin de tenir compte de la dépréciation du brevet
dans le temps ; C étant le coefficient de contribution personnelle de l’inventeur à l’invention ;
D étant le coût d’obtention et de maintien en vigueur du brevet ; Le juste prix a donc été
calculé : (A x B x C) – D) »

Mineure :

Dans le cas d’espèce étudié, un salarié a effectué une invention et envisage le dépôt d’un
brevet, comme le permet l’article L611-1 CPI.

Le principe commun voudrait que le droit au brevet appartienne à l’inventeur, comme indiqué
à l’article L611-6 CPI. Or l’inventeur est ici salarié, il faut donc appliquer le régime d’exception
des inventions de salariés prévu à l’article L611-7 CPI.

L’inventeur a considéré que sa mission et son poste au sein de l’entreprise ne s’inscrivaient


pas dans des activités de conception qui lui étaient explicitement confiées. Sa mission
consistait en effet à exécuter des opérations de routines dans une unité de fabrication, et non
dans un centre d’étude. En revanche comme l’invention allait être exploitée par l’entreprise,
elle entrait pleinement dans le domaine des activités de l’entreprise prévu à l’article L611-7
aliéna 2 et entrait donc dans la catégorie des « inventions hors mission attribuables » qui sont
régies par l’article L611-7 alinéa 2 CPI.

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L’inventeur salarié a donc déclaré l’invention à son employeur et a proposé un classement de


l’invention comme « invention hors mission attribuable » (R611-1 à R611-5 CPI). L’employeur
a ensuite donné son accord sur cette proposition de classement dans le délai de 2 mois prévu
à l’article R611-6, ce délai partant de la déclaration d’invention. Puis dans le délai de 4 mois
partant de cette même déclaration, l’employeur a fait valoir son droit d’attribution total de
l’invention et du brevet, dans la mesure où l’invention allait effectivement être exploitée et
permettre de réelles économies.

Cette attribution par l’employeur a ouvert un droit pour l’inventeur salarié d’obtenir en
contrepartie un « juste prix » calculé en fonction des apports de chacun et de l’utilité
industrielle et commerciale de l’invention (article L611-7 aliéna 2 CPI). On notera que ce juste
prix doit être évalué selon le cas d’espèce et se distingue de la rémunération supplémentaire
applicable aux « inventions de mission » prévue à l’article L611-7 alinéa 1 CPI, où des montants
forfaitaires sont prévus dans une grille de rémunération de l’entreprise.

Une discussion a été engagée avec l’inventeur pour définir le montant du juste prix, celui-ci
pouvant être calculé suivant plusieurs formules établies par la jurisprudence. La méthode de
calcul retenue est issue de la jurisprudence du Tribunal de Grande Instance de Paris (TGI, 3ème
chambre, 1ère section), basée sur les économies engendrées par l’invention. Dans cette
jurisprudence, les paramètres retenus sont les suivants : (A x B x C) - D

A étant les économies réalisées par an : ici plusieurs centaines de milliers d’euros

B étant le coefficient de contribution aux économies réalisées. Cette valeur peut être assimilée
à un taux de redevance : ici 2% pour les dix premières années, 1% pour les dix années
suivantes, afin de tenir compte de la dépréciation du brevet dans le temps (durée de vue
maximale du brevet : 20 ans)

C étant le coefficient de contribution personnelle de l’inventeur à l’invention. Dans le cas


d’espèce le coefficient de contribution est de 100%

D étant le coût d’obtention et de maintien en vigueur du brevet : coût de dépôt, taxes,


honoraires du conseil, annuités, et estimation des coûts futurs.

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Le juste prix a donc été calculé : (A x B x C) – D

L’employeur et le salarié sont tombés d’accord sur ce montant. L’employeur a toutefois


conditionné cet accord à la signature d’un engagement de confidentialité obligeant l’inventeur
salarié à ne communiquer et divulguer aucune information sur ce sujet tant à l’intérieur de
l’entreprise qu’à l’extérieur, sous peine de sanctions prévues par la loi et le règlement
intérieur. Cette obligation demeurera même après la fin des fonctions de l’employé dans
l’entreprise.

Conclusion :

Lorsqu’un salarié d’une entreprise effectue une invention hors mission qui s’inscrit dans le
domaine des activités de l’entreprise, il doit être indemnisé au juste prix de son invention par
son employeur, ce juste prix pouvant être calculé en fonction des économies réalisées par
l’entreprise.

Document juridique :

Les documents juridiques sont les suivants : Un extrait d’un brevet déposé et un engagement
de confidentialité. Ces sont fournis en annexe.

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Approche Sociologique

L’approche sociologique sera divisée en trois parties. La première partie traitera de nos
observations au sein de l’entreprise. La deuxième partie repose sur un entretien mener avec
un acteur de l’entreprise. Enfin, la troisième partie consistera en une mise en relation de
l’observation et de l’entretien.

L’observation :

Dans le cadre de ce devoir, nous sommes allés visiter le Technocentre, plus exactement les
bureaux de la direction juridique de Renault et avons pu évaluer les interactions entre les
différents acteurs du département de la propriété intellectuelle, c’est-à-dire les brevets.

Dans un premier temps, établissons l’agencement du Technocentre (TCR) à Guyancourt (78).


Le TCR est découpé en plusieurs bâtiments dont le principal est appelé « La Ruche ». Il y a
également « l’Avancée », « le Diapason » ou encore « le Gradient » dans lequel nous avons
effectué nos observations.

Le Gradient regroupe différentes fonctions tertiaires de l’entreprise (commerce, logistique,


immobilier) et une partie de la direction juridique de Renault, dont le département de la
propriété intellectuelle. Nous avons alors effectué nos observations selon plusieurs axes : les
déplacements dans l’espace de travail ; les interactions entre les acteurs (de hiérarchie égale
et différente) ; l’environnement général, c’est-à-dire le bruit, l’agencement au sein du service,
la disposition des bureaux et du matériel. La durée de cette observation est d’une heure et
demie.

Voici un schéma récapitulatif de l’espace de travail de la propriété intellectuelle. Il permettra


d’illustrer les principaux déplacements observés pour un ingénieur brevet (flèches vertes). La
disposition des bureaux et l’organisation de l’espace est celle d’un open-space, agencement
très répandu en entreprise. La disposition précise du service figure sur le schéma.

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En entrant dans le service, nous nous sommes installés près de la machine à café. De ce point
de vue, nous pouvions alors observer l’ensemble du service : les déplacements et les
interactions entre les acteurs (notons que dans un souci de notation des résultats, nous avons
préféré observer un seul ingénieur brevet dans ses déplacements et interactions, après avoir
constaté que les comportements des ingénieurs brevet était similaires en tous points. Nous
appellerons ainsi l’ingénieur observé le sujet de l’étude).

Commençons par les déplacements :

Durant la durée de l’observation, le sujet de l’étude s’est déplacé douze fois. Il s’est déplacé
quatre fois pour s’entretenir avec le manager brevet, six fois pour s’entretenir avec son
assistante, une fois pour s’entretenir avec le comptable et une fois afin de prendre sa pause à
la machine à café (cf. schéma). Évidemment, tous ses collègues ont effectué le même type de
déplacements pendant l’heure et demie d’observation. Etant donné qu’il y a douze ingénieurs
brevet dans le service, si on admet qu’ils ont tous effectué douze déplacements pendant le
temps d’observation, on obtient un résultat de 144 déplacements en une heure et demie de
temps pour les ingénieurs brevet (12 x 12 = 144).

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En ce qui concerne les assistantes, nous avons observé : cinq déplacements pour réclamer des
signatures aux différents ingénieurs brevet, six déplacements pour l’imprimante et un
déplacement lors de la pause à la machine à café.

Le manager brevet s’est déplacé deux fois : une fois pour s’entretenir avec un ingénieur et une
fois pour imprimer des documents.

La responsable du département propriété intellectuelle n’était pas présente le jour de


l’observation.

Voici un tableau reprenant ces éléments :

Passons à présent aux interactions entre les différents acteurs :

Nous avons distingué deux types d’interactions pendant cette observation : des interactions
formelles et informelles.

En ce qui concerne le sujet d’étude (comprendre ici l’ingénieur brevet pris comme référence),
il s’entretient avec le manager brevet, le comptable et d’autres ingénieurs de manière
formelle. Cependant, il s’exprime de manière informelle avec son collègue voisin, ainsi qu’avec
son assistante. Ces observations sont reportables à tous les ingénieurs brevet du service.

Pour les assistantes, les interactions sont informelles entre elles et avec leur ingénieur brevet
rattaché.

Le manager brevet s’exprime de manière formelle lorsqu’il s’adresse à un ingénieur brevet.

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Notons également que les interactions sont particulièrement décontractées lors de la pause,
en particulier au niveau de la machine à café, ce qui tranche avec l’ambiance feutrée et
studieuse qui règne globalement le reste du temps. Les collègues, ingénieurs comme
assistantes, échangent alors sur des sujets divers et s’échangent des plaisanteries.

Autrement, on distingue bien le système hiérarchique qui est mis en place. En effet, les
ingénieurs sont regroupés entre eux, les assistantes entre elles, le comptable est isolé. On
remarque aussi que la directrice du département de la propriété intellectuelle possède un
bureau isolé de l’open-space. De plus, de manière générale, les catégories
socioprofessionnelles sont marquées dans le sens où les fonctions sont regroupées par zones :
ingénieurs d’un coté, assistantes de l’autre.

L’entretien :

En ce qui concerne l’entretien, nous avons choisi un ingénieur brevet. En effet, c’est un métier
fortement présent dans le département de la propriété intellectuelle. Il est donc plutôt
représentatif dans ses interactions.

L’interview a pour intérêt de présenter les acteurs et leur organisations formelles et


informelles. Il s’agit aussi d’interroger le sujet de l’étude sur ses représentations du métier et
sur la dynamique identitaire (c’est-à-dire les relations qui s’établissent entre cette personne
et l’écosystème).

Voici la retranscription de notre entretien :

Quel est votre rôle dans l’organisation ?

« Je suis ingénieur brevet, c’est-à-dire chargé d’accompagner les équipes de recherche et


développement (R&D) en vue de protéger les inventions et innovations réalisés dans
l’entreprise, tout en vérifiant parallèlement qu’on ne se met pas en risque vis-à-vis des droits
des tiers. Par exemple il ne faudrait pas devenir contrefacteur d’un brevet appartenant à un
concurrent. Mon travail quotidien implique le conseil et la sensibilisation de mes
interlocuteurs aux enjeux de la propriété industrielle. Mes clients internes, c’est-à-dire mon
public, sont potentiellement toute l’ingénierie de l’entreprise et les secteurs de la fabrication,

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soit plusieurs milliers de personnes. J’aide les inventeurs à bien définir leur invention. Il y a un
travail d’analyse et de dossier conséquent car nous devons vérifier que les sujets sont
brevetables, il faut donc réaliser des recherches d’antériorités dans les bases de données pour
vérifier que le sujet est bien nouveau. Lorsqu’on décide de déposer un brevet, il faut rédiger
un document mêlant technique et juridique, qui sera ensuite déposé auprès d’un office de
brevet national, par exemple l’INPI pour la France, l’Office Européen des Brevets pour l’Europe
etc. Puis nous entrons dans une discussion technique et juridique avec l’examinateur de ces
offices de brevet pour obtenir la délivrance du brevet. La procédure et ces échanges avec les
offices peuvent prendre plusieurs années. Je traite une multitude de dossiers en parallèle, soit
une centaine de nouveaux dossiers par an, et un suivi ponctuel des brevets anciens toujours
dans notre portefeuille. »

Quelle formation et parcours avez-vous eu ?

« J’ai une formation d’ingénieur en mécanique obtenu à l’Université de Technologie de


Compiègne (UTC). Auparavant j’ai obtenu un bac E (maths et techno), ai fait une année en
maths sup puis ai enchainé avec un DUT Génie Mécanique à Cachan avant d’intégrer l’UTC.

Mais travailler dans la propriété industrielle et les brevets a nécessité de compléter cette
formation par un diplôme spécifique obtenu au Centre d’Etude Internationales de la Propriété
Industrielle (CEIPI) à Strasbourg qui m’a permis de consolider des connaissances en droit. Ma
fonction est en effet au carrefour de la technique et du droit. On a ensuite dans ce métier des
titres supplémentaires qui sont obtenus soit sur examen soit par la validation des acquis : par
exemple le titre de Conseil en propriété industrielle, qui permet d’exercer la profession à titre
libéral et de représenter des clients devant les offices de brevets. J’ai déjà exercé ce métier
comme Conseil au sein d’un cabinet mais aujourd’hui ma fonction est bien en tant que salarié
pour le compte d’une seule entreprise. »

Quelle est votre perception de votre métier ?

« Ce métier est assez exigeant sur le plan des compétences requises : bagage technique de
type ingénieur ou doctorat, nombreuses formations juridiques, veille constante sur l’évolution
du droit et de la jurisprudence. Le métier requiert aussi des qualités humaines de curiosité

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technique, d’ouverture et dialogue avec les inventeurs. On a coutume de dire qu’on pratique
la maïeutique, c’est-à-dire qu’on aide les inventeurs à s’exprimer (quel problème se pose t-
ils ? quelles solutions trouvent-ils ?), ce qui sort parfois du cadre normal de leur travail « le nez
dans le guidon », les gens de l’ingénierie sont davantage obnubilés par les projets et le suivi
des coûts et des délais. Il faut donc parfois les aider à lever le nez pour mieux cerner leur
invention et obtenir la meilleure protection pour l’entreprise. Comme cette discipline est
pointue, il faut aussi expliquer régulièrement à quoi sert un brevet et comment cela se
construit. »

Quels sont vos principaux interlocuteurs dans le cadre de votre travail ?

« Mes interlocuteurs sont multiples : au premier chef je dirais les inventeurs qui sont
principalement issus des équipes de R&D, c’est-à-dire l’ingénierie. Mais les inventeurs
peuvent aussi être basés dans les usines, dans la logistique, au commerce, l’après-vente.

Au sein de mon équipe, je travaille étroitement avec une assistante administrative


(« paralégal ») qui m’épaule au quotidien dans de nombreuses tâches : récupération des
documents et consultations techniques, des signatures des inventeurs, préparation des
brevets à déposer, échanges avec les cabinets, avec les offices de brevets. En fait dans ce
métier les procédures nous amènent à réaliser de nombreuses formalités et à suivre de
nombreux délais. Certains délais ratés engendrent des surcoûts, d’autres délais ratés
engendrent des pertes de droits. L’aide de l’assistante est cruciale.

Je travaille étroitement avec mes managers N+1 et N+2, pour expliquer ce que je fais, et
prendre des décisions sur les dossiers. Inversement les managers donnent des orientations,
expliquent la politique et les orientations de l’entreprise.

J’évolue au quotidien et ai beaucoup d’échanges avec mes autres collègues ingénieurs brevets
ainsi que les autres assistantes administratives. Nous échangeons sur de nombreuses
questions transversales, impliquant l’organisation ou toute l’équipe. Ceci se fait au fil de l’eau,
dans des réunions formelles (plénière, ou à quelques personnes), mais aussi de façon
informelle sur le plateau open-space. On peut ajouter que les échanges informels lors du
déjeuner ou des cafés quotidiens sont très importants. Ils aident à se sociabiliser, à échanger

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sur des problématiques particulières, apprendre les uns des autres, détendre l’atmosphère
etc. De façon plus rare on organise des repas d’équipe, séminaires ou afterwork qui sont aussi
des occasions informelles et décontractées de fédérer l’équipe.

Dans le suivi des procédures brevet, j’échange également avec les cabinets de brevets, avec
les examinateurs des offices de brevet.

Au sein de l’équipe, je dois également partager de nombreuses informations avec un assistant


informatique qui nous épaule dans l’utilisation des outils, par exemple pour diffuser des
tableaux de reporting, pour vérifier et corriger les anomalies sur les fichiers dans notre base
de données interne.

J’ai également besoin de suivre les coûts, les factures et les primes accordées aux inventeurs.
Je travaille donc également avec un comptable qui nous aide dans ces différentes tâches de
suivi budgétaire.

Dans le cadre de mes relations avec des sociétés tierces, je suis également amené à travailler
en binôme avec des juristes, pour préparer ou négocier un contrat. Et bien entendu, je dois
échanger directement avec des personnes de ces sociétés extérieures, qui peuvent être des
fournisseurs, des organismes de recherche. »

De quelles façons échangez-vous avec vos interlocuteurs ?

« Les échanges prennent de multiples formes :

Réunions de direction (propriété intellectuelle) :

- Participants : plénière (environ 25 personnes, ingénieurs brevet, juristes, assistantes,


apprentis/stagiaires)
- Périodicité : réunions mensuelles
- Sujets généraux intéressant toute la direction, reporting etc.

Réunions de département (brevet) :

- Participants : ingénieurs brevet uniquement + manager (env. 12 personnes)

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- Périodicité : tous les 15 jours


- Sujets spécifiques brevets

Réunions bilatérales avec le Manager

- Participants : 2
- Périodicité : tous les 15 jours
- Dossiers traités par l’ingénieur brevet, prise de décision et validation par le manager

Echanges « au fil de l’eau » avec les interlocuteurs (in situ ou en télétravail). Les échanges se
font sur le plateau open-space, ou par email, ou sur Teams (outils de discussion instantanée).
Il faut souligner l’importance des échanges informels au cours des déjeuners ou des cafés,
comme évoqué précédemment. Les cafés ont même été instaurés sous la forme de cafés
virtuels sur Teams lorsque l’équipe a été confinée en télétravail durant la crise sanitaire. Un
créneau de 20 mn est bloqué dans les agendas de toute l’équipe chaque matin. Ceux qui le
souhaitent se connectent et sont certains de retrouver une partie au moins des collègues pour
échanger.

A noter : une part conséquente du travail est réalisé en dehors des réunions de travail. L’étude
des dossiers et la rédaction de documents nécessite de bloquer des créneaux dans l’agenda
personnel pour ne pas être dérangé.

L’organisation du travail subit actuellement une forte transformation au profit du télétravail.


Les personnels qui le peuvent sont désormais en distanciel entre 3 et 4 jours par semaine. Les
plateaux en « open-space » vont de ce fait être restructurés pour accueillir une partie de
l’équipe, et non la totalité. Les bureaux vont devenir flexibles, plusieurs personnes se
partageant le même poste de travail selon un planning défini en commun. »

Y a-t-il une dynamique de groupe ou d’affinités au sein de votre équipe ?

« Oui nécessairement. Une entreprise est une aventure humaine, dans laquelle on développe
des affinités avec certains collègues et moins avec d’autres. Nécessairement les groupes sont
structurés par fonctions, les juristes fonctionnent d’abord avec des juristes, les ingénieurs avec

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les ingénieurs, les assistants entre eux. Les gens peuvent se regrouper par catégorie socio-
professionnelles (cadres vs non cadres) ou par filières (ingénieurs issus d’une formation
technique vs juristes/avocats issus d’une formation juridique), les modes de pensées peuvent
être différents, mais globalement dans une entreprise comme la mienne, les gens se parlent
et échanges beaucoup sans véritable barrière ou a priori. Il y a de très nombreuses situations
qui permettent de casser ces silos et de fonctionner de façon transversale. »

Fin de l’entretien

Afin de bien synthétiser les différentes réponses du sujet de l’étude, nous avons réalisé le
schéma suivant qui retrace toutes les interactions qu’il a avec les autres acteurs de
l’entreprise :

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La mise en relation :

Dans cette partie nous confronterons nos observations avec les réponses du sujet de l’étude
dans l’entretien. En ce qui concerne l’observation, nous avions distingué des relations
informelles souvent lors des pauses ou entre des acteurs de meme catégories socio-
professionnelles. Ces informations sont partiellement vérifiées par les réponses de
l’entretien :

En effet, l’ingénieur parle « d’affinités créees par fonctions ». Il confirme également notre
observation en parlant de regroupement « par catégories socio-professionnelles ».
Néanmoins, il nuance son propos en ajoutant que dans l’organisation Renault, il y a beaucoup
d’occasion d’entrer en interaction avec tous types de profils. Il cite notamment « des repas
d’équipe, séminaires ou afterwork qui sont aussi des occasions informelles et décontractées
de fédérer l’équipe. »

Au cours de l’observation, nous avions noté beaucoup d’interactions entre les ingénieurs
brevet et les assistantes ce qui se vérifie par les réponses apportées par le sujet : « je travaille
étroitement avec une assistante administrative (…) l’aide de l’assistante est cruciale. Cette
observation est la même pour les relations entre l’ingénieur et son supérieur, le manager
brevet (appelés N+1 et N+2) : « Je travaille étroitement avec mes managers N+1 et N+2 (…)
expliquent la politique et les orientations de l’entreprise.

Néanmoins, plusieurs éléments de l’entretien n’ont pas été relevés dans l’observation tels que
les échanges avec les cabinets de brevet, qui s’effectuaient par mail durant notre observation
donc compliqués à noter ; ou encore les échanges avec l’ingénieur informatique, que nous
n’avons pas aperçu pendant notre observation. De manière générale, il cite des interactions
avec des acteurs extérieurs à l’organisations, que nous n’avons pas pu analyser, mais qui sont
néanmoins intéressants.

Il évoque aussi sa manière de travailler, notamment par le biais du télétravail que nous n’avons
pas senti durant notre observation. Il nous a informé des nouvelles dispositions qui allaient
être mise en place concernant le télétravail et la création de bureau flexibles : on parle de
travail hybride. On comprend alors que nos observations seront à revoir complètement afin

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de déceler les nouveaux modes d’interaction une fois cette mesure mise en application. Une
fois encore, on saisit l’importance des échanges informels qui, même en télétravail,
continuent d’avoir leur place. On peut citer l’exemple donné par le sujet qui évoque la mise
en place d’horaires en commun pour prendre le café avec les collègues en visio-conférence.

Conclusion
Renault en tant que constructeur automobile est un acteur économique majeur en France,
tant sur le plan des véhicules et services commercialisés que pour les emplois concernés, au
sein de l’entreprise ou en cascade au sein des innombrables fournisseurs impliqués dans la
fabrication des véhicules. Cette entreprise a également une histoire vieille de plus d’un siècle
et constitue un bien économique et culturel national. Renault a longtemps été considéré
comme vitrine sociale en France, un symbole du monde ouvrier. L’expression « ne pas
désespérer Billancourt » est restée célèbre (citation de Jean-Paul Sartre). Renault doit
constamment innover et faire face à une concurrence effrénée dans le domaine automobile.
Celle-ci est aujourd’hui mondiale. Les technologies sont en rupture : on passe du thermique à
l’électrique. De nouveaux services et prestations sont à inventer. Aujourd’hui, tout est
remanié avec la prépondérance d’internet et du numérique : conception, fabrication,
distribution. De nouvelles méthodes de management se développent et accompagnent les
évolutions de la société, comme par exemple l’accroissement du télétravail.

Sources
Approche économique : le site société.com, les bilans annuels 2019 et 2020, ainsi que le
rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels de Renault 2019.

Approche juridique : informations et documents confidentiels internes à l’entreprise.

Approche sociologique : observation dans le milieu et réponses du sujet.

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Annexe
Documents juridiques : Premièrement, nous fournirons ici la demande de brevet relative au
problème de droit étudié dans la partie juridique du livrable. De plus, nous communiquerons
l’engagement de confidentialité que l’inventeur a signé.

Pour des raisons de confidentialité et d’autorisation, nous avons pris soin de masquer tous
noms ou données sensibles dans ces documents.

Demande de brevet et engagement de confidentialité :

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Autres documents annexes :

Voici les organigrammes de la direction juridique de Renault, ainsi qu’un organigramme plus
précis sur le département de la propriété intellectuelle :

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