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L’evoluzione dell’uomo in Oriente

L’Orient et, en particulier, les cultures indo-tibétaines sont fortement orientés vers la connaissance
de la conscience et de son évolution. Pendant des millénaires en Inde, des millions de chercheurs
spirituels ont continué à explorer les différentes dimensions intérieures, découvrant l’existence
d’états de conscience toujours plus profonds et unis à la conscience du Tout. Cette tradition
extrêmement précieuse a été transmise en petite partie par des textes écrits et en grande partie "de
maître à disciple" : certaines écoles de recherche spirituelle continuèrent avec la transmission
directe de l’expérience pendant des milliers d’années, par exemple le shivaisme, le jaïnisme, le
yoga et le tantra. La tradition la plus "récente" est le bouddhisme, qui est né "seulement" il y a
deux mille cinq cents ans. Contrairement aux religions occidentales où existe une tradition
théologique souvent déconnectée de l’expérience directe et personnelle, on peut donc écrire sur
Dieu sans avoir jamais eu une expérience mystique, Dans les traditions orientales, on ne transcrit
sur les textes qu’une synthèse du fruit de l’expérience. Souvent les textes sacrés orientaux n’ont
pas d’auteur, mais sont écrits par des groupes entiers comme condensé d’un travail d’école.
Les grandes philosophies orientales considèrent l’être humain comme une unité complexe, dans
laquelle coexistent différents plans d’existence et d’expérience. Ces niveaux ou "corps" sont
généralement divisés du plus grossier au plus subtil. La conscience pure, Atman, qui anime et
vivifie toute la complexité, reste cependant intacte par les actions et les événements extérieurs. Les
êtres humains diffèrent dans leur évolution intérieure du degré de leur identification. Les plus
primitifs s’identifient avec les aspects plus matériels de leur être, puis avec les aspects instinctifs,
émotionnels, jusqu’à arriver aux hommes cultivés qui s’identifient avec leur esprit. Les initiés sont
ceux qui commencent le processus du détachement, c’est-à-dire de la déshdentification progressive
avec leurs aspects ou corps inférieurs, donnant ainsi le départ, avec la pratique de la méditation, à
l’alchimie de la transformation intérieure pour développer les perceptions supérieures de la
conscience, et donc les corps supérieurs spirituels.
Il est fondamental de comprendre que l’Atman ne correspond pas à notre sens commun du moi,
c’est-à-dire à notre identité normale, ou ego, qui est considérée comme une construction mentale.
L’ego, c’est-à-dire la personnalité, est essentiellement une identification avec le corps et avec les
rôles sociaux, et est conditionné par des désirs plus instinctifs et inconscients, comme la survie, les
émotions de colère, de peur, d’amour, de haine. C’est le premier obstacle à comprendre et à
transcender pour commencer une véritable recherche spirituelle. Mais comment arrêter la très forte
illusion de l’ego et ouvrir la porte à l’expérience intérieure qui conduit au Soi, à l’Atman ? La
réponse que donnent les traditions orientales n’est pas contenue dans une série de préceptes moraux
mais dans une série de techniques psychophysiques aptes à accélérer la conscience et l’évolution de
la conscience : les techniques de méditation.
La méditation est essentiellement un état de conscience sans pensées. Les pensées sont les
constituants de l’esprit inférieur qui crée l’ego, le sens de l’identité matérielle séparée du reste du
monde. En arrêtant l’esprit, disparaît aussi le sens de l’ego et vient former le sens intérieur de
l’unité de conscience, ce que la psychologie contemporaine appelle le Soi. La méditation est un état
qui est obtenu par des techniques souvent élémentaires comme l’observation de la respiration ou
l’écoute impartiale de tous les sons; les recherches de neurophysiologie de la méditation menées en
Italie et en Inde ont montré que la méditation atteint un état neurophysiologique très particulier,
caractérisé par des ondes harmoniques très cohérentes, nettement distinct des états de relaxation ou
de concentration.
La méditation semble simple, mais, dans la pratique, l’état de non-mental et donc de non-ego est
très difficile à atteindre. La substance mentale, est en effet caractérisée par une activité psychique
incessante, c’est pourquoi elle fut comparée par beaucoup à un singe qui saute de branche en
branche sans cesse, sans pouvoir arrêter son attention sur tout contenu pendant plus de quelques
instants.
Pour arriver à la méditation, il est donc souvent nécessaire de commencer par des techniques de
concentration, qui aident à calmer l’activité psychique et à entrer dans un état de conscience plus
lent et plus sensible, appelé contemplation, d’où il sera plus facile de glisser dans un état de vide.
L’esprit agité, la concentration, la contemplation et la méditation sont tous des étapes pour entrer en
contact avec eux-mêmes.

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