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RESUME
INTRODUCTION GENERALE
La protection de l’Environnement est la question essentielle de ces dernières
décennies, posant les bases de la viabilité et de la durabilité des ressources disponibles ; elle
est donc inévitable dans tous les secteurs de production, d’où il faut tenir comptes des
règlementations, accords et tout ce qui entre en jeux dans le secteur de développement et
amélioration en matière d’environnement. Cela implique de se préoccuper des enjeux
écologiques, des stratégies de luttes contre les rejets et autres formes de pollutions dans le
cadre du développement durable.
Ces enjeux touchent toutes les parties : non seulement les pays industrialises, qui se placent
au sommet de la chaine des rejets de gaz polluant ; mais aussi, les pays en voie de
développement qui doivent prendre en compte les erreurs des pays développes en vue
d’éviter d’emboiter le pas en terme de pollution ; et ce en gardant à l’esprit une discipline de
prévention contre ce mal. Si le Programme des Nations Unies pour l’Environnement ‘PNUE’
fixe une ligne de conduite et les principes d’amélioration de cette environment pour les
générations futures, les parties impliquées se doivent de soutenir les mesures pour empêcher
la prolifération des facteurs de pollution et manifester le désir de partager les différentes
innovations et expériences pour pallier aux problèmes environnementaux et de faire des
mises au point sur le sujet. D’où, il convient de mettre en lumière mais aussi de recourir aux
stratégies et diverses techniques qui envisagent une amélioration du secteur de
l’environnement et des réductions des rejets.
C’est ce soucis qui a motivé l’objectif général poursuivi dans notre étude, celui de
proposer des solutions environnementales durables dans le domaine de construction, limitant
ainsi l’empreinte écologique de la structure ou plus particulièrement du bâtiment depuis son
érection mais aussi au cours de son cycle de vie. Pour y parvenir, nous passerons par les
objectifs spécifiques suivants :
Dans l’hypothèse que les méthodes de constructions les plus rependues dans notre région
sont favorables aux émanations de gaz polluant et par ailleurs défavorables a la protection du
milieu de vie.
I.1. Introduction
Les activités humaines, couvant un constant désir d’innovation et d’amélioration dans
la plus part des secteurs de production des biens et services, ont eu comme conséquences
dans la plupart des cas, des effets néfastes ; ces conséquences sont de nature à émettre des gaz
qui ont tendance à retenir une partie du rayonnement infrarouge renvoyé par la terre vers
l’espace et réchauffent l’atmosphère (Doutey, 2021). Nous pouvons en citer plusieurs comme
le Méthane (CH4), l’Ozone (O3), l’Oxyde Nitreux (N2O), etc… et le Dioxyde de Carbone
(CO2) qui a été, au niveau mondial, le principal émis au cours de ces dernières années ; dont
l’excès cause des bouleversements climatiques multipliant ainsi des évènements
extraordinaires graves. La figure 1 une illustre en détail les proportions d’émission de Gaz à
Effet de Serre (GES en sigle) par secteur d’activité humaine.
Quand on additionne les GES émis par la production d’énergie nécessaire aux
activités de confort (électroménager, éclairage, chauffage, etc.) et celle de production des
matériaux nécessaires pour la fabrication des logements et autres types de construction, on
constate qu’une quantité trop importante est rejetée par an ; mais aussi que ces éléments
augmentent largement les dépenses liées à l’aspect énergétique. Si tout porte à croire que cela
ne concerne que les pays du Nord, cela est pourtant à tort car les pays du Sud sont plus
touchés par des problèmes de coupure et de gabegie d’énergie ; d’où, il est grand temps de
considérer l’importance d’une diminution drastique de consommation d’énergie aux
bâtiments et d’en concevoir de nouveaux qui soient « passifs » ou pratiquement
écoresponsables, par ailleurs énergétiquement efficient.
1. A. Bilan Energétique d’une construction
Un bilan énergétique se définit comme l’étude de tous les apports et de toutes les
déperditions thermiques, c’est une analyse de la performance énergétique (Poirier, 2012).
Etablir le bilan énergétique d’un bâtiment revient à faire un Diagnostic de sa Performance
Energétique (DPE), c’est une analyse pouvant permettre d’évaluer certains paramètres tels
que la quantité de GES émise et les dépenses (annuelle ou mensuelle) résultant des différents
usages nécessitant l’emploi d’énergie, grâce à une description de tous les systèmes et
mécanismes consommant l’énergie comme la ventilation, la production d’eau chaude,
l’éclairage etc… en vue de s’assurer que leur usage soit idoine.
Le DPE permet également de définir la Classe Energétique d’un bâtiment toujours suivant
sa consommation d’énergie (s’exprimant en kilowatt par heure d’Energie Primaire, kW
hep/m2) et son niveau d’émission (s’exprimant en kilogramme équivalent CO2, kg
eqCO2/m2) annuel par mettre carrée d’une construction comme expliqué ci-dessous (figure
2).
1. C. Gestion d’énergie
Une gestion plus rationnelle passe par le concept du Trias Energetica (Legrand, et al.,
2017) évoquant 3 aspects :
1. Diminuer la consommation d’énergie en rappelant que l’énergie la plus durable est celle
qui n’est pas consommée. Elle inclut différentes actions, dont maximiser l’apport de lumière
naturelle pour l’éclairage, isoler les façades et les toitures pour réduire les besoins en
chauffage ou en refroidissement, ou encore utiliser des appareils économes en énergie, tels
que l’éclairage au LED ;
2. Utiliser les sources d’énergie durable telles que le vent, l’eau et le soleil, mais aussi la
géothermie via l’installation de chauffe-eau solaires, de panneaux photovoltaïques,
d’éoliennes ou de pompes à chaleur ;
3. Utiliser l’énergie fossile de la manière la plus efficace possible pour répondre aux
besoins restants en limitant, par exemple, la longueur des conduites des systèmes de
chauffage et de refroidissement.
Figure 3. Les 3 règles du Trias Energetica
C’est par le toit que les pertes de chaleur sont les plus importantes, mais elle peut également
se dissiper par le mur et les fenêtres, toute surface en contact avec l’extérieur
« pont thermique » (Bosse-Platiere, et al., 2014).
L’idée est de produire de l’énergie positive
Double vitrage et isolant pour empêcher le transfert d’énergie (Bosse-Platiere, et al., 2014)