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CONCEPTION D’UNE STRUCTURE BIOCLIMATIQUE

RESUME

Une étude Bioclimatique revient à étudier le terrain, le relief est l’orientation de la


construction.

Mots clefs : bâtiment – construction – Gaz a effet de serre

INTRODUCTION GENERALE
La protection de l’Environnement est la question essentielle de ces dernières
décennies, posant les bases de la viabilité et de la durabilité des ressources disponibles ; elle
est donc inévitable dans tous les secteurs de production, d’où il faut tenir comptes des
règlementations, accords et tout ce qui entre en jeux dans le secteur de développement et
amélioration en matière d’environnement. Cela implique de se préoccuper des enjeux
écologiques, des stratégies de luttes contre les rejets et autres formes de pollutions dans le
cadre du développement durable.

Ces enjeux touchent toutes les parties : non seulement les pays industrialises, qui se placent
au sommet de la chaine des rejets de gaz polluant ; mais aussi, les pays en voie de
développement qui doivent prendre en compte les erreurs des pays développes en vue
d’éviter d’emboiter le pas en terme de pollution ; et ce en gardant à l’esprit une discipline de
prévention contre ce mal. Si le Programme des Nations Unies pour l’Environnement ‘PNUE’
fixe une ligne de conduite et les principes d’amélioration de cette environment pour les
générations futures, les parties impliquées se doivent de soutenir les mesures pour empêcher
la prolifération des facteurs de pollution et manifester le désir de partager les différentes
innovations et expériences pour pallier aux problèmes environnementaux et de faire des
mises au point sur le sujet. D’où, il convient de mettre en lumière mais aussi de recourir aux
stratégies et diverses techniques qui envisagent une amélioration du secteur de
l’environnement et des réductions des rejets.

C’est ce soucis qui a motivé l’objectif général poursuivi dans notre étude, celui de
proposer des solutions environnementales durables dans le domaine de construction, limitant
ainsi l’empreinte écologique de la structure ou plus particulièrement du bâtiment depuis son
érection mais aussi au cours de son cycle de vie. Pour y parvenir, nous passerons par les
objectifs spécifiques suivants :

- étudier le Concept du Bio-climatisme se déclinant parfaitement comme étant une


adaptation des performances réunissant Construction et protection de l’environment ;
- analyser en profondeur chaque aspect qu’il implique jusqu’au choix des matériaux
adaptés à la réalité des régions tropicales.

Dans l’hypothèse que les méthodes de constructions les plus rependues dans notre région
sont favorables aux émanations de gaz polluant et par ailleurs défavorables a la protection du
milieu de vie.

Pour l’obtention des données et informations sur la question, la méthode utilisée


principalement reste une recherche documentaire approfondie.

Ce travail, outre son introduction et sa conclusion, est structuré de la manière suivante :


CHAPITRE I. CONSTRUCTION ET ENVIRONNEMENT

I.1. Introduction
Les activités humaines, couvant un constant désir d’innovation et d’amélioration dans
la plus part des secteurs de production des biens et services, ont eu comme conséquences
dans la plupart des cas, des effets néfastes ; ces conséquences sont de nature à émettre des gaz
qui ont tendance à retenir une partie du rayonnement infrarouge renvoyé par la terre vers
l’espace et réchauffent l’atmosphère (Doutey, 2021). Nous pouvons en citer plusieurs comme
le Méthane (CH4), l’Ozone (O3), l’Oxyde Nitreux (N2O), etc… et le Dioxyde de Carbone
(CO2) qui a été, au niveau mondial, le principal émis au cours de ces dernières années ; dont
l’excès cause des bouleversements climatiques multipliant ainsi des évènements
extraordinaires graves. La figure 1 une illustre en détail les proportions d’émission de Gaz à
Effet de Serre (GES en sigle) par secteur d’activité humaine.

Figure 1. Secteurs d’émission de gaz à effet de serre


Source : (Doutey, 2021)

Il est donc nécessaire de penser à contraindre ces éléments à certaines restrictions


dans le but de minimiser au maximum leurs empreintes écologiques, pouvant être défini
comme : «une mesure de la pression qu’exerce l’être humain sur son environnement»
(Garrett, 2022).
Nous pouvons constater que le secteur de construction en générale et plus
particulièrement celui du bâtiment, ayant une importance économique en croissance, n’est
pas à écarter concernant ces différents aspects du développement durable. Si tout le long du
cycle de vie d’une construction, elle est sujette à un tas de problèmes d’émissions de polluant
en tout genre (gazeux et solide), de part la consommation d’Energie, la production des
déchets et autres éléments liés à son érection. D’où il est nécessaire que ce domaine évolue
dans le souci d’innovation en terme d’amélioration sur les enjeux environnementaux et ce,
concernant avant tout, les produits et systèmes de réduction de consommation énergétique,
les modelés organisationnels, les technologies et procèdes constructifs, les matériels (dont la
visée d’une meilleure intégration projet / chantier /matériaux) ainsi que les matériaux eux-
mêmes (Deshayes, 2012).

I.2. Enjeux principaux

Si la priorité est donnée à une consommation modérée des ressources et de maitrise


d’utilisation d’énergie, ces enjeux se déclinent principalement en 4 modules, à savoir :
1. L’énergie dans la construction ;
2. L’aménagement de bâtiments Écoresponsables ;
3. La dynamisation des filières disponibles ;
4. La réorganisation de l’ingénierie.
I.2.1. Analyse énergétique

Quand on additionne les GES émis par la production d’énergie nécessaire aux
activités de confort (électroménager, éclairage, chauffage, etc.) et celle de production des
matériaux nécessaires pour la fabrication des logements et autres types de construction, on
constate qu’une quantité trop importante est rejetée par an ; mais aussi que ces éléments
augmentent largement les dépenses liées à l’aspect énergétique. Si tout porte à croire que cela
ne concerne que les pays du Nord, cela est pourtant à tort car les pays du Sud sont plus
touchés par des problèmes de coupure et de gabegie d’énergie ; d’où, il est grand temps de
considérer l’importance d’une diminution drastique de consommation d’énergie aux
bâtiments et d’en concevoir de nouveaux qui soient « passifs » ou pratiquement
écoresponsables, par ailleurs énergétiquement efficient.
1. A. Bilan Energétique d’une construction
Un bilan énergétique se définit comme l’étude de tous les apports et de toutes les
déperditions thermiques, c’est une analyse de la performance énergétique (Poirier, 2012).
Etablir le bilan énergétique d’un bâtiment revient à faire un Diagnostic de sa Performance
Energétique (DPE), c’est une analyse pouvant permettre d’évaluer certains paramètres tels
que la quantité de GES émise et les dépenses (annuelle ou mensuelle) résultant des différents
usages nécessitant l’emploi d’énergie, grâce à une description de tous les systèmes et
mécanismes consommant l’énergie comme la ventilation, la production d’eau chaude,
l’éclairage etc… en vue de s’assurer que leur usage soit idoine.
Le DPE permet également de définir la Classe Energétique d’un bâtiment toujours suivant
sa consommation d’énergie (s’exprimant en kilowatt par heure d’Energie Primaire, kW
hep/m2) et son niveau d’émission (s’exprimant en kilogramme équivalent CO2, kg
eqCO2/m2) annuel par mettre carrée d’une construction comme expliqué ci-dessous (figure
2).

Figure 2. Classes Energétiques des bâtiments

Source : (Baticopro, 2018)


- Classes d’Energie : allant de A a G pour les bâtiments d’habitation, ces 7 classes
determinent leurs niveaux selon qu’ils sont Economes (classe A) ou gaspilleurs
(classe G) en energie
- Classes d’Emission : pareil que pour la classe d’Energie, 7 classes determinant si un
Si dans certains pays comme la France, cet aspect est pris obligatoirement en compte
pour les logements, les pays du Sud, tels que la RDC, devraient s’y mettre en raison des
problèmes plus pertinents liés aux couts toujours plus conséquent, l’irrégularité et voire
même l’accessibilité parfois réduite d’énergie électrique.
1. B. Notion d’Energie Grise
Il est nécessaire d’évoquer le concept l’Energie Grise, important dans ce secteur de
construction ; elle est définie comme étant : «celle nécessaire à l’extraction, la fabrication et
le transport des matériaux nécessaire dans un projet de construction » (Bosse-Platiere, et al.,
2014). Parler de Construction et d’Environnement nécessiterait de penser à diminuer
également cette énergie car, une évaluation de la performance énergétique d’un projet de
construction reviendrait à considérer l’ensemble des énergies mise en œuvre de près ou de
loin tout le long du processus.
Selon Philippe Lefevre, cette energie pourrait etre categoriser en en deux autres sortes :
- Energie Grise non renouvelable : ou Energie ProcedE, soit l’apport d’energie
necessaire dans le processus de mise en œuvre pendant le cycle de vie ;
- Energie Grise renouvelable sur toute la duree de vie hors mis en œuvre.
Mais aussi, sa réduction de ce facteur, renouvelable ou non, serait possible en favorisant les
éléments suivant
- Une mise en œuvre de mixité fonctionnelle, un site adapté, une optimisation de
l’espace par compacité et simplicité au niveau architecturale ;
- Une utilisation des matériaux de qualité équivalente les moins énergivores en
s’appuyant sur une bonne Analyse de Cycle de Vie (ACV) au niveau du bâtiment ;
- Une économie de l’eau et du carburant, mais également donner un privilège aux
ressources proches du site, a une bonne gestion des déchets et un déplacement durable
du personnel au niveau du chantier;
- Une prévision des postes de maintenance, entretien, renouvellement des équipements,
sobriété, mais également soumettre les usagers à des informations de bonnes pratiques
au niveau de l’exploitation ;
- Enfin, gérer la fin de vie du projet de la manière la plus optimale en pensant à la
réutilisation sur place ou dans un secteur proche et penser au recyclage des matières
utilisées.

1. C. Gestion d’énergie
Une gestion plus rationnelle passe par le concept du Trias Energetica (Legrand, et al.,
2017) évoquant 3 aspects :
1. Diminuer la consommation d’énergie en rappelant que l’énergie la plus durable est celle
qui n’est pas consommée. Elle inclut différentes actions, dont maximiser l’apport de lumière
naturelle pour l’éclairage, isoler les façades et les toitures pour réduire les besoins en
chauffage ou en refroidissement, ou encore utiliser des appareils économes en énergie, tels
que l’éclairage au LED ;

2. Utiliser les sources d’énergie durable telles que le vent, l’eau et le soleil, mais aussi la
géothermie via l’installation de chauffe-eau solaires, de panneaux photovoltaïques,
d’éoliennes ou de pompes à chaleur ;

3. Utiliser l’énergie fossile de la manière la plus efficace possible pour répondre aux
besoins restants en limitant, par exemple, la longueur des conduites des systèmes de
chauffage et de refroidissement.
Figure 3. Les 3 règles du Trias Energetica

Source : (Recticel, 2022)

I.3. Efficience Energique des constructions


I.3.1. Concepts de bâtiment énergétiquement durable
Les concepts de construction durable ont en commun l’idée de limiter non seulement leur
impact sur l’environnement mais surtout à garantir une qualité supérieure en tout aspect id est
esthétique, durabilité et résistance. C’est aussi considérer les ouvrages depuis leur érection
jusqu’à leur démolition soit, tout le long de leur cycle de vie ; voire même de leur conception,
en passant par les choix des produits à utiliser pour finir par leur recyclage.
Selon Stephane Thiers, ce genre de construction peut se définir par des contextes et
dénominations variés, sur base des différentes approches et performances qu’elles présentent,
on peut donc citer :
1. A. Selon une approche énergétique :
Les concepts purement énergétiques accompagnent des réglementations visant la
performance énergétique des bâtiments :
- Le bâtiment à basse consommation ou « basse énergie » (en anglais : low energy house) :
Ce bâtiment se caractérise par des besoins énergétiques plus faibles que les bâtiments
standards. Ce premier niveau de performance peut être atteint par l'optimisation de l'isolation,
la réduction des ponts thermiques et l'accroissement des apports passifs. Ce concept ne
comprend à priori aucun moyen de production local d'énergie, sans toutefois l’exclure ;
- Le bâtiment « passif » (en anglais : passive house) : Ce bâtiment très faiblement
consommateur d'énergie ne nécessite pas de systèmes de chauffage ou de rafraîchissement
actifs : les apports passifs solaires et internes et les systèmes de ventilation suffisent à
maintenir une ambiance intérieure confortable toute l'année. Ce concept inclut également une
réduction des besoins en électricité spécifique et éventuellement une production d'électricité à
base de sources d'énergie renouvelables. En pratique, un petit système d'appoint est
nécessaire au maintien du confort thermique durant les jours les plus froids ; il est le plus
souvent associé à la ventilation ;
- Le bâtiment « producteur d'énergie » (en anglais : Near zero energy house) : Il est doté
de moyens de production d'énergie locaux. Cependant, cette dénomination ne spécifie ni le
niveau de consommation ni la part de cette consommation couverte par la production ni
même la nature de l'énergie produite. Il s'agit donc plus d'une caractéristique du bâtiment que
d'un concept de bâtiment à proprement parler. L'expression "bâtiment producteur d'énergie"
est néanmoins parfois employée pour désigner un « bâtiment à énergie positive » ;
- Le bâtiment « zéro énergie » ou « zéro net » (en anglais : net zero energy house) : Ce
bâtiment combine de faibles besoins d'énergie à des moyens de production d'énergie locaux.
Sa production énergétique équilibre sa consommation si celle-ci est considérée sur une année.
Son bilan énergétique net annuel est donc nul ;
- Le bâtiment « à énergie positive » : Ce bâtiment producteur d'énergie dépasse le niveau «
zéro énergie », il produit globalement plus d'énergie qu'il n'en consomme. Comme le
précédent, ce bâtiment est raccordé à un réseau de distribution d'électricité vers lequel il peut
exporter le surplus de sa production électrique ;
- Le bâtiment autonome : Un bâtiment est autonome lorsque sa fourniture énergétique ne
dépend d'aucune ressource distante. Ainsi la totalité de l'énergie consommée par le bâtiment
est produite sur place à partir de ressources locales. En pratique, le bilan net d'énergie de ce
bâtiment est nul à tout instant. Un tel bâtiment se passe des avantages apportés par les
réseaux d’approvisionnement (foisonnement, sécurité d’approvisionnement), ce qui impose
l’usage de moyens de stockage d'énergie (batteries d'accumulateurs, inertie thermique etc.).
Ce type de bâtiment est particulièrement adapté aux sites isolés ou insulaires car il évite les
coûts de raccordement aux divers réseaux.

1. B. Au sens plus large :


Ces différentes approches globales visent à apprécier la « qualité environnementale » du
bâtiment. Cependant, les critères de performances environnementales considérés sont
nombreux et variables selon les approches, parfois subjectifs, et donc sujets à débats et
controverses. D’autres concepts sont basés sur une approche économique. Les principaux
concepts identifiés sont les suivants :
- « zero utility cost house », « net zero annual energy bill » ou « zero energy affordable
housing » : Ces expressions, plutôt évoquées au Japon ou aux Etats-Unis d'Amérique,
désignent des bâtiments dont la facture énergétique est nulle : la vente d’une partie de la
production énergétique du bâtiment compense les frais engendrés par l’achat de l’énergie
consommée (électricité, hydrocarbures etc.). Cette approche est privilégiée dans l’habitat
social pour lequel la facture énergétique représente une part importante du budget des
occupants. L’objectif est atteint grâce à la réduction des consommations et à l’usage de
ressources énergétiques renouvelables gratuites. Mais le bilan dépend de facteurs non
physiques tels que les prix des énergies ou les offres commerciales des fournisseurs ;
- « maison neutre en carbone », « maison zéro carbone » ou « bâtiment à émission zéro »
(en anglais carbon neutral house ou low carbon house) : Ces expressions désignent un
bâtiment dont le fonctionnement n’induit aucune émission de CO2. Cette orientation, qui
s'inscrit dans la démarche du protocole de Kyoto, vise à réduire la participation du bâtiment à
l’accroissement de l'effet de serre. La démarche "zéro carbone" est généralement associée à
un mode de vie, dont la portée, au-delà du bâtiment, englobe les modes de déplacement, voire
les modes de consommation des occupants du bâtiment. L'une des conséquences de cette
démarche est l'utilisation exclusive de ressources énergétiques renouvelables. Le projet
BedZed, en Angleterre, a été réalisé selon ce principe ;
- Le bâtiment « vert », « durable », « soutenable » ou « écologique » (en anglais : green
building) : Ces qualificatifs font référence à des notions surtout symboliques dont les
concepts associés sont mal définis4. Ils dépassent très largement le cadre énergétique et
soulignent plutôt le faible impact environnemental du bâtiment, par exemple par les
matériaux mis en oeuvre. L'une des multiples facettes de tels bâtiments peut éventuellement
correspondre à l'un des concepts présentés plus haut ;
- Le bâtiment « intelligent » (en anglais : intelligent building) : Cette expression désigne un
bâtiment qui présente une forme « d’intelligence », généralement apportée par des automates
programmables et des systèmes informatiques de supervision. Ces équipements visent à
améliorer la gestion de certaines fonctions modulables du bâtiment, telles que la protection
solaire, la ventilation, le chauffage, l'éclairage ou la sécurisation des accès. Il existe une
multitude de définitions de ce concept, cependant l'objectif essentiel du bâtiment intelligent
semble être l’amélioration du confort et de la productivité des occupants à l'intérieur du
bâtiment. Par conséquent les préoccupations énergétiques et environnementales peuvent y
être secondaires, voire absentes.

I……. Conclusion partielle

C’est par le toit que les pertes de chaleur sont les plus importantes, mais elle peut également
se dissiper par le mur et les fenêtres, toute surface en contact avec l’extérieur
« pont thermique » (Bosse-Platiere, et al., 2014).
L’idée est de produire de l’énergie positive
Double vitrage et isolant pour empêcher le transfert d’énergie (Bosse-Platiere, et al., 2014)

Ou placer les isolants


CHAPITRE II. NOTION DE BIOCLIMATISME
CHAPITRE III. ETUDE ET CHOIX DES MATERIAUX
CHAPITRE IV. ETUDE COMPARATIVE DES COUTS (Maison
classique et Maison Bioclimatique)
CONCLUSION

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