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Chapitre 1 : Introduction à la science de l’économie

A. Initiation à l’économie générale


L’économie est une science sociale qui s’intéresse à la production, à la distribution et à
la consommation de biens et de services. Elle étudie comment les individus, les entreprises,
les gouvernements et les nations font des choix sur la façon d’allouer les ressources.
L’économie peut généralement être décomposée en macroéconomie , qui se concentre sur le
comportement de l’économie dans son ensemble, et en microéconomie, qui se concentre sur
les individus et les entreprises.
La science économique est « née » en 1776 avec le traité d’Adam SMITH.
Il existe autant de définitions de la science économique que de livres sur le sujet.
 « l'Economie est l'étude de la manière dont les sociétés utilisent des ressources rares
pour produire des marchandises ayant une valeur et pour les répartir entre une
multitude d'individus ».
 « la science économique étudie comment les individus, les entreprises, les pouvoirs
publics et d’autres organisations sociales font des choix et comment ces choix
déterminent la façon dont les ressources de la société sont utilisées ».
 l'Economie est la « science qui étudie le comportement humain en tant que relation
entre les fins et les moyens rares à usage alternatif ».

B. les agents économiques


Un agent économique est une personne qui a un comportement économique, c'est-à-dire
qui prend des décisions qui influencent l'économie d'un pays. Un agent économique est défini
par :
 ses fonctions : consommer, produire, épargner, etc. ;
 ses ressources : revenus, salaire, impôt, recettes, etc. ;
On distingue cinq grandes catégories d’agents économiques : les ménages, les sociétés
non financières, les sociétés financières, les institutions sans but lucratif au service des
ménages et les administrations publiques.

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1) Les ménages
Un ménage désigne l’ensemble des occupants d’un même logement et disposant d’un
revenu. Les revenus peuvent provenir du travail (par exemple, les salaires), du capital (par
exemple, les intérêts d’un livret A ou des logements qui rapportent un loyer), mais aussi
de revenus de transfert (par exemple, les allocations chômage ou familiales) versés
principalement par l’État. La somme de ces revenus constituera le revenu disponible, une fois
que les impôts directs auront été payés (par exemple, les impôts sur les revenus).
2) Les sociétés non financières
Les sociétés non financières représentent les entreprises privées ou publiques ayant une
activité productive de biens ou de services revendus à un prix significatif.
La production est alors dite marchande. Ces sociétés sont dites non financières car leur
activité n’est pas liée à la production de services financiers.
3) Les administrations publiques
Les administrations publiques désignent les organisations ayant une production non
marchande, c’est-à-dire qu’elles fournissent des services à un prix non significatif ou
gratuitement. Exemple : Les écoles publiques permettent de dispenser un enseignement
gratuit. Les cantines scolaires publiques vendent les repas à un prix non significatif par
rapport au coût réel.
L’État est représenté par l’ensemble des administrations publiques (provinces,
universités, ou encore hôpitaux publics), chacune ayant son propre budget.
4) Les sociétés financières
Les sociétés financières regroupent les banques ou sociétés d’assurance, c’est-à-dire des
organisations qui exercent des activités financières. Leur production est marchande.
5) Les institutions sans but lucratif au service des ménages
Les institutions sans but lucratif au service des ménages regroupent les organisations dont
la finalité n’est pas de faire du profit. Elles tirent leurs ressources des subventions de l’État,
des dons effectués par les entreprises (par exemple, les mécénats) ou par les ménages. Les
syndicats, les partis politiques ou encore les associations.

C. Notions des besoins et désirs


1) Le besoin
Un besoin est un sentiment de privation, de manque, parallèle à la notion de désir, que
l'individu cherche à faire disparaître par la consommation d'un bien. C'est une demande
exprimée ou latente, d'ordre individuel ou collectif. Les besoins sont au cœur même de
l'activité économique puisque leur existence est la raison d'être de la production. L’homme
éprouve un très grand nombre de besoins. Evidemment, ces besoins ne sont pas identiques
d’un individu à l’autre :
 Une personne âgée a d’autres besoins qu’un enfant ou un adolescent.
 Les besoins éprouvés par une personne riche se distinguent de ceux d’une personne
pauvre.
 Les besoins d’une personne en bonne santé sont différents de ceux d’une personne
malade.
De plus, la publicité essaie de créer de nouveaux besoins pour chaque consommateur.
D’ailleurs, il est parfois difficile de distinguer entre les besoins créés par la publicité et les
besoins sans lien apparent avec le marketing. Néanmoins, tous les besoins ont un point
commun : Ils nous poussent à agir !

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Le psychologue Abraham Maslow (1908-1970) a distingué entre cinq grandes catégories de
besoins :

 Besoins physiologiques : Besoins liés à la survie


 Besoin de sécurité : Besoin de se sentir à l’abri de tout danger
 Besoin d’appartenance : Besoin de faire partie d’un groupe, d’une famille
 Besoin d’estime : Besoin d’être accepté dans ce groupe, cette famille
 Besoin d’accomplissement de soi : Besoin de réaliser ses propres désirs, de s’apprécier
soi-même
Selon Maslow, les différentes étapes ne peuvent pas être sautées. Avant de pouvoir
s’apprécier soi-même, une personne doit d’abord être acceptée et estimée par d’autres
personnes, se sentir en sécurité et ne pas éprouver de besoins physiologiques. Réflexion : La
classification de Maslow est acceptée par de nombreux économistes. Néanmoins, d’autres
économistes critiquent Maslow et affirment que certaines étapes peuvent bel et bien être
sautées. Par exemple, l’estime des autres, est-elle vraiment plus importante que
l’accomplissement de soi-même ? Un individu doit-il vraiment connaître l’accueil favorable
d’un groupe avant de pouvoir s’accomplir soi-même ?
2) Les désirs et les besoins
La plupart des gens pensent que tout dont ils ont besoin pour être totalement heureux est
d’avoir un peu plus que ce qu’ils ont déjà maintenant : un peu plus de temps libre, un peu plus
d’argent, etc.
Cette opinion est évidemment fausse. Une fois ces besoins satisfaits, d’autres besoins
apparaîtront.
 La solution des économistes
Pour résoudre la problématique évoquée ci-dessus, l’économie distingue entre besoins
primaires et besoins secondaires :
 Les besoins primaires sont les besoins vitaux, nécessaires pour vivre, par exemple manger,
boire, dormir, se vêtir, se loger, etc.
 Les besoins secondaires correspondent à des désirs. Ils sont créés mais leur satisfaction
n’est pas nécessaire à la survie. Par exemple, il y a vingt ans, peu de gens éprouvaient le
besoin de posséder une voiture climatisée.

La frontière entre besoins primaires et besoins secondaires reste évidemment floue et


change d’une personne à l’autre. Par exemple le besoin de posséder une voiture peut être un
besoin primaire à la campagne où les transports publics sont peu nombreux et, en même
temps, un besoin secondaire en ville où les transports publics sont plus développés.
 Les besoins sont naturels et nécessaires
 Les désirs sont éphémères et infinis

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Chapitre 2 :
Conceptualisation et sectorialisation des TIC

L'économie numérique au sens scientifique du terme est l'étude des biens immatériels
qui sont par définition des biens non rivaux à coût marginal nul. Cette définition induit de
nouvelles relations, de nouveaux modèles d'échange/partage, uniquement possible par
Internet, un nouveau concept de propriété privée. L’économie des biens immatériels diffère
fondamentalement de l’économie de biens matériels.
A la différence des biens matériels, les biens immatériels sont « non rivaux », c'est-à-dire
qu’on n’est pas en rivalité pour les consommer. A la différence par exemple d’un pain, que
l’on ne peut plus manger une fois qu’on l’a donné, les idées et les autres biens informationnels
peuvent toujours être utilisés par soi-même après qu’on les donnés à d’autres. En fait, on ne
« donne » pas une idée à quelqu’un, on la « copie » de notre esprit vers le sien, sans en perdre
l’usage. Dès le moment où les biens immatériels sont « numérisés », c'est-à-dire codés sous
forme nombres, ils peuvent être copiés à l’identique, à l’infini, sans aucune perte.
En économie, le coût marginal est le coût de copie d’un exemplaire supplémentaire d’un bien.
A. Conceptualisation et approche définitionnelle
Le mariage des deux concepts (économie et numérique) désigne ainsi le secteur d’activité
économique relatif aux technologies de l’information et de la communication notamment à la
production et la vente de biens, services et contenus numériques. Il s'agit d'un sous-domaine
complet de l'économie, à ne pas confondre avec le secteur du numérique qui relève de
l'économie classique, ni avec la numérisation de l'économie, processus inéluctable portant sur
tous les biens matériels et sur tous les services.
Comme ces biens immatériels sont des créations de l’esprit de nature artistique ou
intellectuelle, l'économie numérique apporte de nouveaux modèles et de nouvelles possibilités
pour l'économie de la connaissance et l'économie de la culture.
Le commerce électronique est une activité économique par laquelle une personne propose
ou assure à distance et par voie électronique la fourniture de biens ou de services. Comme
toute activité économique, le commerce électronique exige le support d’un contrat précédé
d’une offre commerciale électronique.

B. Généralités sur les TIC


Les technologies de l’information et de la communication (TIC) renvoient à un ensemble
de technologies fondées sur l’informatique, la microélectronique, les télécommunications
(notamment les réseaux), le multimédia et l’audiovisuel qui, lorsqu’elles sont combinées et
interconnectés, permettent de rechercher, de stocker, de traiter et de transmettre des
informations sous forme de données de divers types (texte, son, image fixe, vidéo, etc.), et
permettent l’interactivité entre des personnes et des machines. Par conséquent, les TIC
permettent aux étudiants et aux professeurs non seulement de présenter et de prendre
connaissance d’informations sous divers formats médiatiques, mais également d’en
rechercher, d’en produire, d’en communiquer, d’en analyser et d’en transformer. Pour Bruce
et Levin (1997), les TIC sont des médias d’apprentissage avant tout parce qu’elles ont une
fonction de médiation, c’est-à-dire qu’elles constituent des moyens de mettre en relation des
personnes, des objets et des idées.

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1) Les ressources numériques
Ces dernières années, la révolution des nouvelles technologies a envahi notre vie, plus
particulièrement, le domaine éducatif par l’émergence des TICE (Technologies de
l'Information et de la Communication appliquées à l'Enseignement). L’intégration des TIC
dans l’action d’enseignement-apprentissage exige un changement des approches
d’apprentissage, notamment par les outils de construction des savoirs adaptés aux nouvelles
situations intégrant les TIC.
Les ressources numériques correspondent donc à un nouveau type de ressources
documentaires exploitées dans l’enseignement. Elles constituent l'ensemble des services en
ligne, des logiciels de gestion, d'édition et de communication (portails, logiciels outils, plates-
formes de formation, moteurs de recherche, applications éducatives, portfolios). Il s’agit aussi
des données (statistiques, géographiques, sociologiques, démographiques, etc.), des
informations (articles de journaux, émissions de télévision, séquences audio, etc.) et des
œuvres numérisées (documents de références générales, œuvres littéraires, artistiques ou
éducatives, etc.). Celles-ci deviennent utiles à l'enseignant ou à l'apprenant dans le cadre d'une
activité d'enseignement/apprentissage utilisant les TIC pour une activité ou un projet présenté
dans le cadre d'un scénario pédagogique.
C. Principales fonctions et activités
L’économie numérique est plus qu’un sous-domaine de l’économie industrielle. Il ne
s’agit pas seulement de revisiter des questions classiques de l’économie industrielle comme la
fixation des prix en ligne, les stratégies de différenciation entre les offres physiques en ligne,
la régulation des marchés numériques ou l’effet de la publicité, mais aussi d’aborder de
nouvelles questions de recherche comme l’économie des plateformes, des big data et de la vie
privée.
L’économie numérique est enfin porteuse d’un nouveau paradigme méthodologique lié à
l’existence de traces et de données massives et variées qui peuvent être collectées sur Internet
ou via des objets connectés. Les chercheurs peuvent aussi mettre en œuvre des
expérimentations à grande échelle et observer des comportements en temps réel.

1) Fonctionnement et mesure des TIC


Les offres commerciales des entreprises, effectuées par voie électronique (via Internet),
doivent respecter des obligations imposées tant par le droit national (Code de la
consommation) que par le droit communautaire (directives, règlements).
Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent envers
une ou plusieurs autres, à effectuer une opération.
 Les parties au contrat électronique : le vendeur (cybermarchand ou e-marchand) et
l’acheteur (cyberacheteur ou cyberconsommateur).
 Les conditions de validité : le contrat électronique doit respecter les quatre conditions de
validité : le consentement, la capacité, l’objet et la cause.
Le consentement des parties au contrat doit exister et être exempt de vices (erreur, dol,
violence). Lors d’une transaction électronique, le cyberacheteur exprime son consentement en
cliquant sur un bouton qui l’invite à valider une décision d’achat. Le cybermarchand doit
mettre en œuvre une procédure de validation obligatoire du « oui » par double clic.
L’affichage d’un prix erroné entraîne un vice du consentement et donc la nullité du contrat.
Le consentement se traduit par l’acceptation de l’offre commerciale.
La capacité : toute personne majeure peut contracter car elle dispose d’une pleine
capacité. Toutefois, le mineur non émancipé et le majeur incapable (sous tutelle ou curatelle),
doivent être représentés lors de la conclusion du contrat. Il est cependant difficile pour le
cybermarchand de s’assurer que les personnes connectées satisfont bien aux critères requis
pour avoir accès à tel ou tel produit ou service.

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L’objet : la prestation promise doit être licite et conforme à l’ordre public. Le
cybermarchand est obligé de s’assurer que les produits proposés sont autorisés par les lois
nationales.
La cause : les raisons qui ont conduit les parties à contracter doit être licite et conforme à
l’ordre public et aux bonnes mœurs.
2) Les principaux acteurs
Il est difficile de parler de " secteur du numérique ", car la révolution digitale a d'abord
créé un nouveau modèle économique avec l'Internet, puis bouleversé tous les secteurs
économiques existants. Industrie, banque, hôtellerie, santé, etc. Le cœur de l'activité
numérique se trouve dans les secteurs de l'informatique, les télécoms et le web. Toutefois,
les acteurs du numérique en parlent comme d'un "secteur" ou d'une "filière", mais tout en
analysant l'impact du numérique secteur par secteur, branche par branche.
Cependant, il est à signaler que toutes les entreprises n'ont pas pris le tournant de
la transformation numérique. Les grandes entreprises sont de plein pied dans cette
révolution, les PME et TPE, beaucoup moins.
D. Composantes des TIC
Il englobe les services de télécommunications, l’audiovisuel, l’industrie du software, les
réseaux informatiques, les équipements informatiques et télécoms, les services d’ingénierie
informatique, les services et contenus en ligne.
Les TIC sont un ensemble de technologies utilisées pour traiter, modifier et échanger des
informations, plus spécifiquement des données numérisées. La naissance

E. Gestion nationale des TIC


La culture du numérique est faible, quasiment inexistante au Tchad. Cela s’explique par le
fait que, pour la jeunesse tchadienne, Internet ici n’est rien d’autre qu’un luxe et quand on
l’utilise c’est uniquement pour se rendre sur les réseaux sociaux. Les métiers du web et ses
réelles potentialités sont méconnues. Les acteurs du numérique au Tchad font donc face à
beaucoup de difficultés.

1) Le commerce en ligne toujours embryonnaire.


Pendant que des groupes comme alibaba dominent le secteur du commerce en ligne dans
le continent, ici, il est quasiment inexploité, avec une seule entreprise vraiment opérationnelle
à ce jour, et cette dernière n’a pas un très bon chiffre d’affaire. La majeure partie des
consommateurs ne sait pas comment fonctionne une carte électronique. Par ignorance et par
peur de l’arnaque, ils ne font pas confiance aux sites de ventes en ligne. Au Tchad, on est pas
à l’aise devant un prix fixe : on aime négocier. Point de boite postale, la livraison pose donc
problème. Quelques petites entreprises préfèrent se faire payer lors de la livraison. Les
entreprises de commerce en ligne ont fait l’erreur de débarquer du jour au lendemain sans
étudier l’environnement tchadien et évidemment, sans expliquer simplement ce qu’est le
commerce en ligne. Les entreprises commencent à cibler les expatriés et les cadres
supérieurs, une tactique, qui, à long terme, leur coûtera énormément.

2) Le dilemme du contenu de qualité tchadien


Le principal défi des créateurs de contenu tchadien sur le web c’est de tout miser sur la
qualité et principalement de cibler les Tchadiens. Parce qu’on juge la pertinence d’un contenu
par les retours de la communauté à laquelle il s’adresse. Des sites web, des blogs, des chaines
YouTube voient le jour, mais malheureusement, abandonnent rapidement car l’indifférence de
la grande majorité du public est un obstacle infranchissable. Il est impossible pour un lycéen
ou un étudiant d’ouvrir une vidéo YouTube à cause de nos forfaits qui ne le permettent pas.
Regarder une vidéo implique de dépenser une grande partie de son forfait, très onéreux.

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Quand il est question d’ouvrir un lien ou d’apporter des retours sur un sondage, un article
ou une étude, il n y a presque personne. Alors devrions-nous continuer à produire du contenu
tchadien ? Oui. Je dirais que tout dépend de la motivation, mais dans les sites collaboratifs
comme Wikipédia c’est presque impossible sans l’aide de la communauté. Toujours dans
l’optique du contenu tchadien collaboratif, le site Wiki Hanana, un Wikipédia tchadien a été
créé, mais malheureusement n’a toujours aucune contribution de membres.

3) La solution serait d’abord d’intéresser les internautes


Des jeunes s’intéressent un peu plus au numérique, c’est dans ce sens que l’association
Wenaklabs organise depuis 1 an déjà l’heure du Net, qui est un rendez-vous bimensuel
d’apprentissage et de vulgarisation sur les TIC. C’est ouvert à tous, les participants et invités
sont en légère augmentation, mais le manque de sponsors est un frein à la rencontre.
Intéresser est plus facile qu’impliquer quelqu’un dans le numérique. Surtout l’internaute
tchadien qui justifie tout retard par le tarif de la connexion internet. Les passionner et les
sensibiliser sur la nécessité de leur contribution dans le numérique tchadien est la seule
solution.

4) Moyens utilisés pour les TIC


Un réseau de télécommunication est un ensemble d’équipements interconnectés
échangeant des informations à distance sous forme numérique et / ou analogique téléphonie,
réseaux informatiques.
5) Domaines d'application des TIC
Les domaines d’application des TIC sont :
 Commerce ;
 Transport (billetterie électronique et réservation en ligne);
 Education ;
 Géolocalisation ;
 Administrations ;
 secteur médical ;
 Loisir, etc.
Les Sites Web sont utilisés pour faire de la publicité, se faire connaître et pour vendre les
produits et les services des entreprises de la localité, diffuser l'information quelque soit le
secteur (université par exemple).
Les sites Web peuvent être utilisés pour faire des achats en ligne. Les paiements sont faits
avec des cartes de crédit (la carte bancaire)
A travers l’Internet, il est possible de se documenter, d’accéder à des sources
d’information du monde entier. Cependant, il existe des ressources gratuites et d'autres
payantes.
 Les TICS rassemblent plusieurs domaines : télécommunications, informatique et
l'audiovisuel/ multimédias.
 Un téléphone mobile est pour communiquer mais aussi un terminal pour surfer sur
Internet, consulter des chaines TV, écouter des radios, ou traiter et envoyer des textes.
Les opérateurs de télécommunications ne sont plus seulement des exploitants de réseaux
de télécommunications, ils deviennent des fournisseurs de services Internet: ordinateurs
personnels servait essentiellement au traitement de texte et au calcul avec un tableur. Puis
dans les années 90, il a servi aussi au courrier électronique et aux présentations par
diapositives. Un ordinateur était donc clairement un équipement informatique. Mais avec la
convergence numérique, un ordinateur personnel devient un outil de base pour le domaine de
l’audiovisuel et des multimédias. Il peut être :
 Un terminal téléphonique avec le service de la Voix sur IP.
 Un terminal de vidéocommunication (Skype, Messenger.)

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 Un écran de télévision pour recevoir des émissions en ligne ou en mode de rattrapage.
 Un écran pour regarder les photos ou les vidéos des plateformes de services générés par
l’utilisateur (Instagram, Flickr, Youtube, etc.).
 Un outil pour monter des films à partir d’un ensemble de vidéos prises avec son
caméscope ou son smartphone.
 Un outil professionnel dans les entreprises pour les applications de travail collaboratif et
de communications intégrées où l’audiovisuel joue un rôle croissant.

F. Performances du Tchad
Le .td est désormais l’identité numérique du Tchad. Un nom de domaine lancé lors du forum
sur le système des noms de domaine (DNS) organisé les 17 et 18 décembre 2019 par l’agence
de développement des technologies de l’information et de la communication (ADTIC). Le
système de nommage de l’identité numérique du Tchad sera désormais attribué à tous les
utilisateurs de l’intérêt afin de conserver ce nom qui est propre à Tchad.

Très longtemps l’on ignorait l’identité numérique du Tchad. Tantôt .org, .com, .fr sont au tant
des noms utilisés à travers l’administration publique et privée du Tchad. Le nommage du .td
vient mettre fin aux amalgames quant à l’utilisation des noms de domaine. C’est l’initiative de
l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication du
Tchad (ADETIC) pour la promotion de l’identité tchadienne sur le plan numérique.

Le Tchad faisant partie des premiers pays de l’Afrique Centrale à connaître l’Internet,
l’engagement du Tchad dans cette politique des noms de domaines, vise à impacter
positivement les utilisateurs de l’Internet à faire valoriser leur identité numérique.

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Chapitre 3 : L’ère du numérique
Le numérique est l'une des périodes les plus fondamentales de la transformation du
monde que nous ayons jamais connu. Il fournit une occasion unique pour les dirigeants
mondiaux de façonner notre avenir. En même temps, il place également une importante
responsabilité sur leurs épaules pour s'assurer que ces transformations auront un impact positif
sur les entreprises et la société. Les consommateurs, et en particulier, ceux de la génération C
sont déjà pleinement adaptés à l'environnement numérique.

A. Croissance continue et la dématérialisation


Au cours de la dernière décennie les possibilités croissantes de la vie dans les mondes
en ligne ont continué à remettre en cause les conceptions anthropologiques traditionnelles
fondées sur le lieu de l'ethnographie. L'augmentation de la possibilité de vivre dans le monde
en ligne et le digital soulève la question sur de nouvelles façons de vivre ensemble et de plus,
la manière d'étudier cette nouvelle façon d'être dans le monde qui est en train de prendre
forme. Il est nécessaire donc de reconfigurer la notion de l'être humain à la lumière de l'espace
numérique et de la numérisation de la vie. Fondamentalement, ce que nous définissons
comme la subjectivité, d'identité, de soi, est le résultat de certains contextes culturels et
sociaux dans certaines circonstances.
Par conséquent, il est aujourd'hui plus urgent que jamais de redécouvrir l'humain à
l'intérieur de la numérisation et de l'accent sur les risques de crédit et de manipulation des
données, la manipulation et de l'irresponsabilité institutionnelle par le système politique en
vue de l'acteur social et de sa subjectivité. Les inconvénients pour la société qui sont
implicites avec la numérisation sont ici à aborder.
En effet l'augmentation de la connectivité et la transparence peuvent causer la fin de la
vie privée, une perte d'emplois, et la division de la société. Les gens aujourd'hui n'ont par
exemple pas le courage de mettre fin à des relations selon le mode traditionnel, ils le font par
Messenger ou texto. Ils se nourrissent d'informations à propos d'une personne tiers via
Facebook, Twitter, textes et d'autres méthodes qui sont de véritables supports marketing pour
exposer sa vie et son image.
Dans le monde réel, vous devez faire un effort quand vous allez travailler, le courage
d'aborder quelqu'un qui vous intéresse et d'être charmant et avec des applications on trouve de
nombreuses personnes à la fois et on peut choisir un partenaire avec peu d'effort, et certains
pourraient dire que cela peut créer un handicap social en ce qui concerne les relations futures.
Le plus important des problèmes de l'ère numérique est l'impact comportemental et la façon
dont nous interagissons les uns avec les autres sur une base quotidienne. En présence des
réseaux sociaux, les gens ont la constante envie de chercher de l'information, de
communication, de contrôle et d'orienter leurs pensées à d'autres personnes et d'autres
mondes.

B. Bouleversement économique des marchés


Le numérique a modifié en profondeur les manières de produire, d’échanger et de
consommer. Pour la plupart des entreprises, l’Internet est devenu un canal de communication
et de vente incontournable. Il est difficile pour un consommateur d’échapper à l’écosystème
de services de Google, Facebook ou Apple pour communiquer, se divertir, rechercher de
l’information ou commander des produits.
L’ensemble de l’économie est désormais converti au « numérique ». La question est de
comprendre comment le numérique va à court et moyen terme transformer les marchés, les
organisations, l’espace et la société ? Quels seront les effets de ces transformations
numériques sur la concurrence, l’innovation, l’emploi, la croissance économique, le
commerce international, le bien-être des individus, etc. ? La révolution numérique en cours
repose sur trois piliers :

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1) Le premier est technologique, à travers les capacités de transmission et de traitement de
données toujours plus massives, le développement de l’intelligence artificielle et des
objets connectés. L’appropriation de ces technologies par les entreprises permet des
innovations majeures à la fois sur les procédés (gains de productivité) et sur les produits
(Nouveaux marchés, nouveaux produits ou services).
2) Le second pilier est économique, avec l’apparition d’acteurs économiques puissants qui
sont en mesure de réorganiser les chaînes de valeur et d’imposer de nouveaux modèles
d’affaires et d’intermédiation. Dans tous les secteurs, les entreprises doivent s’adapter
pour mieux répondre aux attentes des consommateurs et à la concurrence de ces nouveaux
acteurs, en déployant des innovations organisationnelles et marketing.
3) Le troisième pilier de cette révolution numérique est social avec de nouveaux modes
de sociabilité et d’actions collectives. Le numérique stimule les innovations d’usages et de
consommation (consommation collaborative, co-production et diffusion de connaissance,
communautés). Mais il remet aussi en question les pouvoirs centralisés et la souveraineté
des États, et appelle à de nouvelles formes de régulations économiques et de gouvernance.

C. Succès des réseaux sociaux


Beaucoup d'utilisateurs des réseaux sociaux ignorent le fonctionnement économique de
ceux-ci, les méthodes utilisées pour gagner de l'argent, les conséquences, avantages et
inconvénients pour les entreprises. La principale problématique est donc : En quoi et
comment les réseaux sociaux sont-ils liés à l'économie mondiale ?
Des sites qui, à première vue, paraissent gratuit et où il est donc difficile de s'imaginer
comment ces réseaux sociaux arrivent-ils à obtenir un tel chiffre d'affaire (12,466 milliards de
dollars pour Facebook en 2014). Plusieurs méthodes sont utilisées pour rapporter de l'argent,
mais la publicité reste l'outil de rentabilité majeur de ces réseaux.
En effet, environ 85 % des revenus proviennent notamment de la publicité sur
mobiles, qui est en très forte croissance. De nouvelles techniques permettraient encore
d'augmenter leurs bénéfices (Forcer les marques à acheter de la publicité, développer les
applications sur mobiles,...). Enfin, 15 % des revenus proviennent des éditeurs de jeux et
d'applications intégrées ou associées. Autorisations d'accès aux plates-formes pour les
développeurs de jeux en ligne, accès payants aux sites sont les principaux moyens d'amasser
de l'argent.

1. Les réseaux sociaux : Impacts et conséquences sur l'économie mondiale

Malgré ce que l'on pourrait penser, les réseaux sociaux ont leur place sur le marché. En
effet, ceux-ci sont indirectement liés au fonctionnement de l'économie mondiale, que ce soit à
travers les entreprises, des projets d'introduction en Bourse ou encore des investisseurs.
Les entreprises utilisent de plus en plus les réseaux sociaux. Il s'avère que ceux-ci peuvent
être un véritable atout pour le développement et l'activité de certains professionnels (aspect
marketing, augmentation de la publicité, aide au recrutement,...). A l'échelle mondiale, 90 %
des entreprises utilisant les réseaux sociaux rapportent qu'elles font des bénéfices d'après une
étude de l'institut Makinsey Global !
Mais, derrière cette apparence positive, se cache aussi une autre conséquence moins
flatteuse de ces réseaux. Étant donné que la plupart des entreprises les utilisent, les salariés y
travaillant ne s'en servent pas uniquement pour la promotion de leur boîte mais également
pour surfer sur le web à des fins personnelles. Distraction et pertes se font donc ressentir mais
pourtant de plus en plus d'entreprises y ont recours.

2. L'évolution économique des réseaux sociaux


Malgré leurs chiffres d'affaire et leurs bénéfices bien plus qu'alléchant, les réseaux sociaux
n'en restent pas là. Étant décrit comme un phénomène de mode lors de leurs créations, ils ont
réellement prouvé le contraire en se développant assez rapidement. Ils ont révolutionné
Internet et notre façon de communiquer.

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Les statistiques sur l'augmentation du nombre d'utilisateurs ces dernières années sont
impressionnantes : + 21 % d'utilisateurs chaque années.
Concernant les chiffres d'affaires, nous estimons que, grâce à la publicité et les applications
sur mobiles, il y aurait un taux de croissance annuel de 25 %.

D. Robotisation et intelligence artificielle

L’IA peut se définir comme un ensemble de technologies visant à réaliser


informatiquement des tâches traditionnellement effectuées par l’humain.

Avec le développement de l'intelligence artificielle, l'automatisation menace désormais


également les emplois de travailleurs hautement qualifiés. Cette évolution représente à la fois
une importante menace et une exceptionnelle opportunité pour l'économie mondiale et les
investisseurs. Jusqu'à présent, les principales victimes de la robotisation étaient les ouvriers
ainsi que les emplois faiblement qualifiés dans le secteur des services (caissiers, etc.).
L'agence de presse a ainsi récemment indiqué que pas moins de 400 dépêches sont écrites
chaque jour par des robots avec un bon accueil global par les lecteurs qui les trouvent
particulièrement lisibles. Le programme d'intelligence artificielle Watson d'IBM fait pour sa
part mieux que les oncologues dans le diagnostic du cancer et le choix du traitement à
prescrire au patient.

Inévitablement, le développement de l'intelligence artificielle va se traduire par la


destruction de nombreux emplois et de substantielles économies dans de nombreux secteurs.
Intrinsèquement, cette évolution est de nature à aggraver les inégalités économiques et
sociales risquant d'accentuer la montée du populisme et de miner la croissance.

Dans le courant du 20e siècle, l'évolution technologique a permis non seulement de


réaliser d'énormes améliorations de la productivité, qui se sont elles-mêmes traduites par une
amélioration du niveau de vie de chacun, mais elle a aussi permis de créer des emplois. La
période 1946-1975, baptisée les Trente Glorieuses d'un point de vue économique, avait ainsi
vu la mécanisation détruire plus de 70% des emplois agricoles ou plus d'un quart des emplois
totaux en France.

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Chapitre 4 : Marché des TIC

A. Marché dans le secteur TIC

Les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) jouent aujourd'hui un


rôle essentiel dans le développement d'un pays. Elles sont un secteur transversal à l'Economie
et à la Société en général et contribuent à la modernisation, la compétitivité et l'innovation.
Le marché de l’internet au Tchad est composé par des opérateurs de téléphonie mobile
(TIGO et AIRTEL) et des fournisseurs d’accès à internet (FAI) répartis entre les grossistes
notamment SOTEL TCHAD et SUDATCHAD ainsi que les semi-grossistes à savoir les
entreprises œuvrant dans le domaine de distribution de capacités internet.
1) La segmentation du marché
Pour que son plan de marchéage soit en cohérence avec la structure du marché,
l'entreprise va le segmenter.
a) Définition.
Cette opération consiste à découper le marché pour regrouper les consommateurs en
groupes homogènes, selon des critères quantitatifs ou qualitatifs. Un segment de marché est
donc un ensemble de consommateurs ayant des besoins et des comportements d'achat
identiques. Les différences entre les segments doivent être suffisamment grandes pour
permettre d'identifier ces derniers et d'agir sur eux. Par ailleurs, la taille des segments doit être
suffisante pour qu'ils constituent une cible.
b) Les critères de segmentation.
Les critères de segmentation peuvent être :
 des critères démographiques : âge, taille, sexe du consommateur visé...
 des critères socio-économiques : niveau de revenu, catégorie socioprofessionnelle, niveau
d'instruction du consommateur visé.
 des critères socio-psychologiques : personnalité, valeurs, croyances...
 des critères géographiques : pays, climat, caractéristiques régionales, caractère urbain ou
rural du consommateur visé...
 des critères liés à l'acte d'achat : moment de l'achat, attitude vis à vis du produit...
L'entreprise va utiliser l'un ou l'autre de ces critères, en fonction de ses besoins, pour
segmenter le marché.
c) Les stratégies mercatiques.
A partir des données de la segmentation, l'entreprise peut adopter plusieurs stratégies pour
s'adapter aux différents segments du marché :
 une offre indifférenciée : elle s’adresse à l’ensemble des segments du marché, sans
prendre en compte les différences existant entre les consommateurs. Son principal
avantage réside dans les coûts de production (fabrication de produits standardisés) et de
politique mercatique (coûts de communication) qui sont moins élevés. Son principal
inconvénient est de satisfaire imparfaitement la plupart des clients.
 une offre concentrée : l’entreprise propose un seul produit pour un seul segment et
développe une stratégie de niche dans les segments où elle pense détenir un avantage
compétitif. L'avantage se situe dans la possibilité de concentrer ses ressources et son
action sur une cible plus restreinte. Cette stratégie présente l'inconvénient de cantonner
l’entreprise à une partie limitée de son marché potentiel et donc de la fragiliser.
 une offre différenciée : l’entreprise vise les différents segments du marché pour mieux
répondre aux besoins spécifiques des groupes de consommateurs. L'avantage d'une telle
stratégie est qu'elle permet de mieux lutter contre la concurrence. L'inconvénient majeur
est qu'elle se traduit par un accroissement des coûts de production et de communication

12
B. Moyens de paiement électronique
Les moyens de paiement sont multiples : espèce, chèque, carte bancaire, titres
interbancaires, virement, etc. Chacun a son rôle et chacun dispose de règles spécifiques. Avec
l’essor des transactions effectuées en ligne, le paiement en espèces est de moins en moins
populaire. Le paiement électronique vient ainsi remplacer les méthodes de paiement
classiques.
1) Le paiement électronique : définition et avantages
Le paiement électronique concerne les transactions qui ont lieu en ligne. Il se définit
comme un moyen qui permet de payer un bien ou un service sur internet et se fait en général
par carte bancaire ou par virement bancaire. Les transactions sont faciles et rapides. Elles sont
de plus en plus fiables grâce à des outils de sécurité et d’anti-fraude. Un compte en ligne peut
être consulté à n’importe quel moment. L’internaute, ainsi, pourra surveiller son budget et son
historique de transactions sans avoir à se déplacer en banque.
Il existe différentes méthodes qui permettent d’effectuer des paiements en ligne:
 Le paiement par prélèvement automatique : c’est un prélèvement électronique effectué
en ligne. Une somme d’argent est prélevée du compte bancaire d’un client, elle sera
destinée au paiement des biens ou des services d’une manière automatique. Par exemple,
pour le règlement mensuel d’une facture, le paiement électronique par prélèvement est le
moyen le plus adapté.
 E-check : le chèque électronique remplace le chèque classique dans les transactions sur le
web. Le principe est le même, l’argent est transféré d’une manière électronique d’un
compte bancaire à un autre.
 La carte prépayée : il s’agit d’une carte qui contient une somme d’argent précise et qui
peut être utilisée dans le paiement d’un bien ou d’un service spécifique. Les cartes
cadeaux émises par les magasins sont un exemple des cartes prépayées.
 La carte de crédit : la carte bancaire reste un moyen très répandu. Elle est sécurisée, car
en cas de fraude, la banque peut intervenir et bloquer les transactions. Le paiement par
carte bancaire est instantané.
 Les portefeuilles : avec le développement du web, les consommateurs se sont tournés
vers une autre méthode qui est le portefeuille connu également sous le nom de l’e-wallet.
Les portefeuilles sont privilégiés pour leur facilité, car le paiement est effectué
directement sans avoir à saisir les coordonnées bancaires. De nombreux sites et
applications sont mis à disposition des internautes comme Paypal, Payoneer, et Alipay
pour la Chine.
 Les virements en ligne : les paiements électroniques effectués par virement nécessitent
une durée plus longue pour être pris en compte, ce qui permet de les annuler en cas
d’erreur ou de fraude. Pourtant, leur inconvénient reste au niveau des coûts.
Quelle que soit la plateforme de paiement électronique ou le portefeuille que vous décidez
d’utiliser, il est essentiel de faire des recherches sur les avantages et la sécurité offerts par
chacun d’eux. L’achat en ligne peut être très pratique à condition qu’il soit effectué de façon
sécurisée, fiable et économique.

C. Fiscalité et autres prélèvements


Le dispositif fiscal tchadien prévoit des régimes d’imposition et un ensemble
d’impôts et taxes auxquels sont soumis les contribuables. Ce dispositif légal
comprend trois (3) types de régimes d’imposition adaptés à la taille des
entreprises sur la base du critère de chiffre d’affaires annuel. A chacun de ces
régimes, correspondent des obligations et des formalités particulières.
Ces régimes sont les suivants :
 Le Régime du Réel d’Imposition (RRI);
 Le Régime Simplifié d’Imposition (RSI) ;
 Le Régime de l’Impôt général libératoire (IGL).

13
1) Le Régime du Réel d’Imposition
a) Le principe
Le régime du bénéfice réel d’imposition est un régime qui s’applique aux
entreprises dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes supérieur ou égal à 500
millions de francs CFA (Article 999 CGI).
Les entreprises dont le chiffre d’affaires s’abaisse en dessous de la limite de
500 millions de francs, sont soumises au régime du bénéfice réel simplifié, ou
le cas échéant, au régime de l’impôt général libératoire, que lorsque leur chiffre d’affaires est
resté inférieur à cette limite pendant trois exercices consécutifs.
Le chiffre d’affaires de 500 millions de francs FCFA est ajusté au prorata du temps d’exploita
tion pour les entreprises qui commencent ou cessent leurs activités en cours d’année.
b) Obligations des contribuables
Les contribuables relevant du régime du bénéfice réel d’imposition sont astreints à des
obligations comptables et fiscales.
Sur le plan comptable, ils sont tenus de produire leurs états financiers annuels conformément
au droit comptable OHADA, au droit comptable bancaire ou au Code de la conférence inter
africaine des marchés des Assurances (CIMA).
Sur le plan fiscal, ces contribuables doivent mensuellement souscrire leurs déclarations
d’impôts et en effectuer le paiement auprès de la recette des Impôts de rattachement dans le
délai prévu à l’article 842, 844, à 847, 851, 860, 861 et 885 du Code général impôt (CGI).
Ils sont tenus de produire leur déclaration de résultat et leurs états financiers au service des
Impôts du lieu d’exercice de leur activité, au plus tard :
Le 30 avril conformément à l’article 1006 du CGI suivant la date de clôture de
l’exercice comptable.
Les contribuables visés à l’article 999 du CGI doivent obligatoirement fournir en même temps
que la déclaration, deux copies de leur bilan établi conformément aux indications du droit
comptable OHADA à l’Administration fiscale.
2) Le Régime Simplifié d’Imposition
a) Le principe
Le Régime simplifié d’Imposition (RSI) s’applique aux personnes physiques
ou morales dont le chiffre d’affaires annuel, hors taxes supérieur ou égal à 100 millions de F
CFA et inférieur à 500 millions de F CFA. Ces contribuables
peuvent facturer, collecter et déduire de la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée)
au regard de l’article 58 du CGI.
Sont également soumises au RSI, les personnes physiques ou morales qui réalisent un chiffre
d’affaires annuel hors taxes supérieur ou égal à 50 millions de F CFA et inférieur à 100
millions de F CFA. Ces contribuables peuvent également facturer, collecter et déduire la TVA
(Article 58 alinéa 2).
Le chiffre d’affaires limite compris entre 50 et 100 millions de francs est ajusté au prorata du
temps d’exploitation pour les contribuables qui commencent ou cessent leurs activités en
cours d’année.
b) Obligations des contribuables
Les contribuables soumis au régime du réel simplifié d’imposition (RSI) sont tenus de
produire dans un délai de quatre (4) mois de la clôture de l’exercice, une déclaration
conformément à la disposition de l’article 998 du CGI ci-après :
 Le chiffre d’affaire réalisé au cours de l’exercice clos au 31 décembre précédent ;
 Les achats et stock ;
 Les frais généraux ;
 Les immobilisations.
Aussi, pour leurs états financiers annuels conformément au droit comptable OHADA et l’artic
le 998 alinéa 3 du CGI, ils sont autorisés à tenir une comptabilité simplifiée qui comporte les r
egistres obligatoires suivants :
– un livre des achats ;

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– un relevé des frais généraux ;
– un livre des salaires et des charges sociales ;
– un livre de recettes (ventes et prestations réalisées) ;
– un relevé des immobilisations.
Par ailleurs, ces contribuables doivent trimestriellement souscrire leurs déclarations d’impôts
et en effectuer le paiement auprès de la recette des Impôts de rattachement.
2) Régime de l’Impôt Général Libératoire (IGL)
Sont soumis à un Impôt général libératoire (IGL) exclusif du paiement de la contribution des
patentes et licences, de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, de la taxe forfaitaire,
de la taxe d’apprentissage et de la TVA, les personnes physiques réalisant un chiffre d’affaires
annuel hors taxes inférieur à 50 millions de FCA quel que soit la nature de d’activité qu’elles
exercent (article 31 du CGI).
Le taux de l’impôt sur le chiffre d’affaires des sociétés télécoms au Tchad est passé de 7% à
9% depuis le 1er janvier 2018.
Le montant de la redevance annuel est reparti entre plusieurs agences de l’Etat à savoir :
 ARCEP
 ADETIC
 ENASTIC
 Le trésor public

15
Chapitre 5 : Enjeux de l’économie numérique

A. Quels sont les enjeux de l'économie numérique?

Les progrès observés ces dernières années dans le domaine de technologies de


l’information et de la communication permettent d’envisager le développement de nouveaux
produits et services. Ces innovations offrent de nouvelles opportunités de croissance pour les
entreprises mais remettent aussi en cause des modèles de régulation antérieurs. Le
développement de l’économie numérique revêt ainsi de multiples enjeux qu’il convient
d’explorer pour en apprécier des opportunités conformes aux contraintes légales.

 Des opportunités de croissance pour les entreprises : avec les nouvelles technologies de
l'information et de la communication (TIC), l'activité économique s'est enrichie avec de
nouveaux moyens et procédures...
 Les enjeux de la protection intellectuelle : l'ensemble de ces nouvelles activités liées à
l'essor de l'économie numérique nécessite un environnement juridique qui puisse répondre
à ses spécificités.
 L’enseignement et la formation pédagogiques en ligne : la rédaction de lettre de
motivation, une lettre personnalisée et adaptée à votre demande en ligne.

Cette nouvelle économie dite numérique est aujourd’hui au cœur de la croissance et de la


compétitivité des nations et des entreprises à l’échelle planétaire. Longtemps restée spécifique,
elle est devenue le secteur le plus dynamique de l’économie mondiale avec un taux de
croissance double de celui de l’économie classique dans la plupart des pays développés. Elle
est le principal facteur de gain de compétitivité pour les économies de ces pays et représente
désormais plus de 30% de la croissance mondiale. Cela constitue une véritable révolution qui
redessine, pour le présent et le futur proche, des changements décisifs pour la société comme
pour l’économie mondiale sous tous leurs aspects et dans tous les domaines, imposant du coup
de nouvelles règles, conventions et lois qui régentent les relations internationales. L’économie
numérique a remis en cause et transformé en profondeur les processus de production, de
distribution, de vente et de consommation des biens et services.

La conséquence immédiate en est un bouleversement radical dans les modes de vie et de


communication, les usages professionnels, les habitudes de consommation des états et de
leurs citoyens. De nouveaux besoins, suscités par une offre de plus en plus agressive,
subliminale et diversifiée, sont ainsi nés dans des domaines aussi variés que la santé
(télémédecine), l’éducation (e-learning), l’énergie et l’environnement, la culture (contenus
numériques), le commerce (e-commerce) les médias et les loisirs (site web, blogs, tweet, etc.),
la sécurité, la défense (réseaux fermés de télécommunication), les transports, les
administrations et le secteur public (e-administration), les services (e-services), les modes de
production et l’industrie, l’informatisation et le management des entreprises (e-management).

Comme on le voit, en trois décennies, les nouvelles technologies se sont progressivement


incrustées au cœur des métiers créant ainsi de nouveaux secteurs, métiers, produits et services
supportant le processus de numérisation de l’économie, c’est-à-dire la transformation des
informations utilisées ou fournies en informations numériques et qui constituent autant
d’opportunités qui s’offrent à tous les acteurs de l’économie mondiale et leur permet de
conquérir les marchés clés du futur et de répondre ainsi adéquatement aux grands défis qui se
posent dans la redéfinition des principes du commerce international, pour l’avènement d’un
nouvel ordre économique mondial. Cette « nouvelle économie » exige des acteurs

16
économiques (états, entreprise et autres usagers) une nouvelle manière de « faire des affaires
et créer de la valeur » pour laquelle Internet et ses outils et services sont à la fois le vecteur et
le symbole.

B. Les principaux défis de l’économie numérique


L’économie numérique soulève de nombreux défis pour les gouvernements dans la mise
en place de leur politique fiscale. Ces défis sont généralement regroupés en trois catégories :
 Les difficultés de percevoir la TVA dans le pays de destination où les biens, services et
incorporels sont acquis par des consommateurs privés auprès de fournisseurs établis à
l’étranger, qui peuvent ne pas avoir de présence physique directe ou indirecte dans ce pays
;
 La capacité de certaines entreprises de tirer des bénéfices commerciaux dans un pays dans
lequel elles n’ont pas de présence physique significative, remettant ainsi en question la
pertinence des règles actuelles, suivant lesquelles l’assujettissement aux impôts dépend de
la présence physique ;
 La capacité de certaines entreprises de faire contribuer les utilisateurs à la valeur de leurs
produits et services numériques, y compris via la collecte et le suivi de données, ce qui
soulève la question de savoir comment attribuer et valoriser cette contribution.
En effet, la numérisation permet aux entreprises de desservir des clients dans le monde
entier sans devoir être présentes physiquement dans le pays où est situé le consommateur. Par
conséquent, un fournisseur peut très bien n’avoir aucun lien avec la juridiction où se situe le
client de sorte que cette juridiction n’est pas en mesure d’imposer à ce fournisseur étranger
qu’il facture et lui reverse la TVA afférente aux biens ou services incorporels livrés au
consommateur final sur son territoire. Cela entraine une diminution des recettes TVA et «
engendre des distorsions de concurrence entre les fournisseurs nationaux qui sont soumis à
l’obligation de facturer la TVA sur les ventes aux clients locaux, et les fournisseurs étrangers
qui peuvent échapper à cette obligation ou à l’égard desquels il peut être difficile de faire
respecter les obligations liées à la TVA ».

C. Les enjeux géopolitiques et géoéconomiques


Si l’on essaie maintenant de la définir plus précisément, nous dirons que la géoéconomie
est l’analyse des stratégies d’ordre économique « notamment commercial » décidées par les
États dans le cadre de politiques visant à protéger leur économie nationale ou certains pans
bien identifiés de celle-ci, à aider leurs « entreprises nationales » à acquérir la maîtrise de
technologies clés et/ou à conquérir certains segments du marché mondial relatifs à la
production ou la commercialisation d’un produit ou d’une gamme de produits sensibles.

La géoéconomie s’interroge sur les relations entre puissance et espace, mais un espace «
virtuel » ou fluidifié au sens où ses limites bougent sans cesse, c’est-à-dire donc un espace
affranchi des frontières territoriales et physiques caractéristiques de la géopolitique. Corollaire
de cette définition, un dispositif géoéconomique regroupera l’ensemble des instruments à la
disposition d’un État, susceptibles d’être mobilisés par lui au service de la satisfaction de tout
ou partie des objectifs susmentionnés qu’il s’assignerait.
Enfin, dernière précision, les stratégies géoéconomiques sont le fait, le plus souvent des
États développés mais peuvent, le cas échéant, être initiées par des pays industrialisés non-
membres du « club occidental » pris au sens classique.

Certains peuvent être tentés de s’interroger sur les similitudes éventuelles entre
géoéconomie et ce que d’aucuns nomment « guerre économique ». En fait, n’en serait-elle
qu’un simple succédané ou, dit autrement, une façon plus moderne et actualisée de
caractériser cette dernière ?

17
Une première distinction concerne les acteurs. Alors que des entreprises voire certains
groupes d’intérêts non gouvernementaux organisés (associations de consommateurs,
organisations environnementalistes, lobbies divers, etc.) peuvent pratiquer leurs propres
politiques de guerre économique, à l’échelle d’un marché national ou à un niveau planétaire,
les pratiques géoéconomiques sont poursuivies par les seuls États, celles-ci étant initiées de
leurs propres chefs ou en liaison étroite avec des entreprises considérées par eux comme
stratégiques.

1) Géopolitique et géoéconomie

À ce stade, il nous semble également important de poser en quoi la géoéconomie se


différencie de la géopolitique.

En premier lieu, revenons brièvement au concept de géopolitique. Héritière de l’histoire


de la fin du siècle passé et de la première moitié du vingtième, la géopolitique a nourri la
controverse durant plusieurs décennies avant de connaître une soudaine popularité liée à
certains travaux de refondation.

Géographe et fondateur de la revue Hérodote, Yves Lacoste souligne dans le préambule


du remarquable Dictionnaire de Géopolitique dont il a assuré la direction, que dans « les
multiples cas où l’on parle de géopolitique aujourd’hui, il s’agit en fait de rivalités de pouvoir
sur des territoires et sur les hommes qui s’y trouvent ; dans ces confrontations de forces
politiques, ajoute-t-il, chacune d’entre elles use de divers moyens, et notamment d’arguments,
pour prouver qu’elle a raison de vouloir conserver ou conquérir tel territoire et
qu’inversement les prétentions de sa rivale sont illégitimes ». Plus précisément, écrit-il, « une
situation géopolitique à un moment donné d’une évolution historique se définit, par des
rivalités de pouvoirs de plus ou moins grande envergure, et par des rapports entre des forces
qui se trouvent sur différentes parties du territoire en question ».

En définitive, la géopolitique étudie les relations de puissance entre l’homme en tant


qu’acteur de son destin, l’espace et le territoire nourricier. En d’autres termes, nous dirons que
la géopolitique est une méthode particulière qui repère, identifie et analyse les phénomènes
conflictuels, les stratégies offensives ou défensives centrées sur la possession d’un territoire,
sous le triple regard des influences du milieu géographique, pris au sens physique comme
humain, des arguments politiques des protagonistes du conflit, et des tendances lourdes et
continuités de l’histoire.

Comme la géopolitique, la géoéconomie représente, nous l’avons vu plus haut, une


méthode d’analyse et d’interprétation des rapports de force sur le plan international.
Toutefois, des distinctions fondamentales existent entre ces deux concepts. La première
différence découle de ce que la géoéconomie est avant tout le fait des États et de grandes
entreprises à la stratégie mondiale, ce qui n’est pas le cas de la géopolitique puisque non
seulement les États, les entreprises mais aussi les groupes humains, politiquement constitués
ou non, s’appuyant sur des représentations historiques datées, participent à travers leurs
actions à ces stratégies de conquête de territoires qui constituent le champ d’observation de la
géopolitique.

Enfin, autre distinction essentielle, pour ne pas dire fondamentale, le but ultime des
politiques géoéconomiques n’est pas le contrôle de territoires, il est d’acquérir la suprématie
technologique et commerciale.

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Au total, si la géoéconomie apparaît distincte de la géopolitique, ne peut-on pas dire pour
autant que l’avènement de la géoéconomie marquerait la fin de la géopolitique ? En d’autres
termes, la géoéconomie est-elle appelée à supplanter la géopolitique à l’aube du XXI e siècle ?

La réponse est nécessairement négative. En aucun cas, la géoéconomie ne signifie la fin


des conflits et des revendications territoriales. Il n’est qu’à observer la guerre dans l’ex-
Yougoslavie, les conflits en Afrique centrale, dans la région des grands lacs ou encore au
Proche-Orient pour comprendre que la géopolitique en tant que méthode d’interprétation des
phénomènes et rivalités de pouvoir relative à des territoires a encore de beaux jours devant
elle.

En revanche, il est vrai, la validité de la géopolitique marque un recul certain dans les pays
développés dès lors qu’il s’agit d’expliciter les actions et conflictualités des États occidentaux
entre eux. Certes, l’interprétation géopolitique reste utile à la compréhension d’une multitude
de phénomènes essentiellement internes, par exemple les motivations d’une revendication
régionale dans tel ou tel pays occidental, mais sa portée est plus limitée lorsqu’on se situe au
niveau de l’État dans le cadre de ses relations avec ses partenaires industriels. Là prévaut
l’approche interprétative de la géoéconomie.

D. Cybercriminalité et Cybersécurité
La cybercriminalité est une activité criminelle qui cible ou utilise un ordinateur, un réseau
informatique ou un appareil mis en réseau. La plupart des activités cybercriminelles (mais pas
toutes) sont commises par des cybercriminels ou des pirates informatiques qui veulent se faire
de l'argent.
La cybercriminalité est définie comme un crime lorsqu’un ordinateur est l’objet du crime
ou est utilisé comme outil pour commettre une infraction. Un cybercriminel peut utiliser un
appareil pour accéder aux informations personnelles d’un utilisateur, à des informations
confidentielles professionnelles, à des informations gouvernementales, ou pour désactiver un
appareil. Vendre ou obtenir les informations citées plus haut est aussi considéré comme de la
cybercriminalité.
1) Impact de la cybercriminalité sur la société
La cybercriminalité a instauré une menace majeure pour les utilisateurs d’Internet, des
millions d’informations utilisateur ayant été volées ces dernières années. Il a également eu un
impact énorme sur l’économie de nombreux pays. Le président d’IBM, Ginni Rometty, a
décrit la cybercriminalité comme « la plus grande menace pour chaque profession, chaque
secteur, chaque entreprise du monde ».

2) Cybersécurité

La cybersécurité est une solution défensive pour protéger tout système connecté à Internet
contre les cybermenaces et les attaques. Il convient de toujours appliquer les règles de
cybersécurité pour protéger les données des entreprises, petites et grandes, comme des
personnes.

3) Quels sont les avantages de la cybersécurité?


Premièrement, la cybersécurité s’appuie sur des protocoles cryptographiques utilisés pour
chiffrer les emails, les fichiers et les autres données sensibles. Cela permet non seulement de
protéger les informations qui sont transmises, mais également de se prémunir contre la perte
ou le vol.
Quels sont les différents types de fournisseurs de cybersécurité?
Les fournisseurs dans le domaine de la cybersécurité utiliseront généralement la sécurité des
points d’accès, des réseaux et la protection avancée contre les menaces, ainsi que la

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prévention des pertes de données (DLP). Les trois fournisseurs de cybersécurité les plus
connus sont Cisco, McAfee et Trend Micro.

E. la règlementation,
A cet effet, les technologies de l’information et de la communication doivent
bénéficier d’une attention considérable, afin d’en tirer le plus grand profit, en raison
de leur nature de catalyseurs de croissance et de développement.
A cette fin, le défi des gouvernements est triple :
 engager des actions de fond pour la transformation numérique avec un impact réel
et palpable sur la politique économique,
 améliorer les conditions de vie quotidienne à travers le plus grand d’accès possible
aux services numériques et aux facilités qu’ils apportent,
 et créer un environnement juridique capable de réguler, de sécuriser et de
promouvoir tous les tenants de la vie et de l’Economie numérique.

F. Perspectives stratégiques
La République du Tchad veut accélérer sa transformation par le numérique. Socle de la
nouvelle économie, les technologies de l’information et de la communication seront en effet
davantage intégrées dans les différents secteurs stratégiques socioéconomiques. Un nouveau
plan stratégique de développement du numérique et des postes 2020-2030 est annoncé à cet
effet.

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