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1) Les ménages
Un ménage désigne l’ensemble des occupants d’un même logement et disposant d’un
revenu. Les revenus peuvent provenir du travail (par exemple, les salaires), du capital (par
exemple, les intérêts d’un livret A ou des logements qui rapportent un loyer), mais aussi
de revenus de transfert (par exemple, les allocations chômage ou familiales) versés
principalement par l’État. La somme de ces revenus constituera le revenu disponible, une fois
que les impôts directs auront été payés (par exemple, les impôts sur les revenus).
2) Les sociétés non financières
Les sociétés non financières représentent les entreprises privées ou publiques ayant une
activité productive de biens ou de services revendus à un prix significatif.
La production est alors dite marchande. Ces sociétés sont dites non financières car leur
activité n’est pas liée à la production de services financiers.
3) Les administrations publiques
Les administrations publiques désignent les organisations ayant une production non
marchande, c’est-à-dire qu’elles fournissent des services à un prix non significatif ou
gratuitement. Exemple : Les écoles publiques permettent de dispenser un enseignement
gratuit. Les cantines scolaires publiques vendent les repas à un prix non significatif par
rapport au coût réel.
L’État est représenté par l’ensemble des administrations publiques (provinces,
universités, ou encore hôpitaux publics), chacune ayant son propre budget.
4) Les sociétés financières
Les sociétés financières regroupent les banques ou sociétés d’assurance, c’est-à-dire des
organisations qui exercent des activités financières. Leur production est marchande.
5) Les institutions sans but lucratif au service des ménages
Les institutions sans but lucratif au service des ménages regroupent les organisations dont
la finalité n’est pas de faire du profit. Elles tirent leurs ressources des subventions de l’État,
des dons effectués par les entreprises (par exemple, les mécénats) ou par les ménages. Les
syndicats, les partis politiques ou encore les associations.
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Le psychologue Abraham Maslow (1908-1970) a distingué entre cinq grandes catégories de
besoins :
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Chapitre 2 :
Conceptualisation et sectorialisation des TIC
L'économie numérique au sens scientifique du terme est l'étude des biens immatériels
qui sont par définition des biens non rivaux à coût marginal nul. Cette définition induit de
nouvelles relations, de nouveaux modèles d'échange/partage, uniquement possible par
Internet, un nouveau concept de propriété privée. L’économie des biens immatériels diffère
fondamentalement de l’économie de biens matériels.
A la différence des biens matériels, les biens immatériels sont « non rivaux », c'est-à-dire
qu’on n’est pas en rivalité pour les consommer. A la différence par exemple d’un pain, que
l’on ne peut plus manger une fois qu’on l’a donné, les idées et les autres biens informationnels
peuvent toujours être utilisés par soi-même après qu’on les donnés à d’autres. En fait, on ne
« donne » pas une idée à quelqu’un, on la « copie » de notre esprit vers le sien, sans en perdre
l’usage. Dès le moment où les biens immatériels sont « numérisés », c'est-à-dire codés sous
forme nombres, ils peuvent être copiés à l’identique, à l’infini, sans aucune perte.
En économie, le coût marginal est le coût de copie d’un exemplaire supplémentaire d’un bien.
A. Conceptualisation et approche définitionnelle
Le mariage des deux concepts (économie et numérique) désigne ainsi le secteur d’activité
économique relatif aux technologies de l’information et de la communication notamment à la
production et la vente de biens, services et contenus numériques. Il s'agit d'un sous-domaine
complet de l'économie, à ne pas confondre avec le secteur du numérique qui relève de
l'économie classique, ni avec la numérisation de l'économie, processus inéluctable portant sur
tous les biens matériels et sur tous les services.
Comme ces biens immatériels sont des créations de l’esprit de nature artistique ou
intellectuelle, l'économie numérique apporte de nouveaux modèles et de nouvelles possibilités
pour l'économie de la connaissance et l'économie de la culture.
Le commerce électronique est une activité économique par laquelle une personne propose
ou assure à distance et par voie électronique la fourniture de biens ou de services. Comme
toute activité économique, le commerce électronique exige le support d’un contrat précédé
d’une offre commerciale électronique.
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1) Les ressources numériques
Ces dernières années, la révolution des nouvelles technologies a envahi notre vie, plus
particulièrement, le domaine éducatif par l’émergence des TICE (Technologies de
l'Information et de la Communication appliquées à l'Enseignement). L’intégration des TIC
dans l’action d’enseignement-apprentissage exige un changement des approches
d’apprentissage, notamment par les outils de construction des savoirs adaptés aux nouvelles
situations intégrant les TIC.
Les ressources numériques correspondent donc à un nouveau type de ressources
documentaires exploitées dans l’enseignement. Elles constituent l'ensemble des services en
ligne, des logiciels de gestion, d'édition et de communication (portails, logiciels outils, plates-
formes de formation, moteurs de recherche, applications éducatives, portfolios). Il s’agit aussi
des données (statistiques, géographiques, sociologiques, démographiques, etc.), des
informations (articles de journaux, émissions de télévision, séquences audio, etc.) et des
œuvres numérisées (documents de références générales, œuvres littéraires, artistiques ou
éducatives, etc.). Celles-ci deviennent utiles à l'enseignant ou à l'apprenant dans le cadre d'une
activité d'enseignement/apprentissage utilisant les TIC pour une activité ou un projet présenté
dans le cadre d'un scénario pédagogique.
C. Principales fonctions et activités
L’économie numérique est plus qu’un sous-domaine de l’économie industrielle. Il ne
s’agit pas seulement de revisiter des questions classiques de l’économie industrielle comme la
fixation des prix en ligne, les stratégies de différenciation entre les offres physiques en ligne,
la régulation des marchés numériques ou l’effet de la publicité, mais aussi d’aborder de
nouvelles questions de recherche comme l’économie des plateformes, des big data et de la vie
privée.
L’économie numérique est enfin porteuse d’un nouveau paradigme méthodologique lié à
l’existence de traces et de données massives et variées qui peuvent être collectées sur Internet
ou via des objets connectés. Les chercheurs peuvent aussi mettre en œuvre des
expérimentations à grande échelle et observer des comportements en temps réel.
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L’objet : la prestation promise doit être licite et conforme à l’ordre public. Le
cybermarchand est obligé de s’assurer que les produits proposés sont autorisés par les lois
nationales.
La cause : les raisons qui ont conduit les parties à contracter doit être licite et conforme à
l’ordre public et aux bonnes mœurs.
2) Les principaux acteurs
Il est difficile de parler de " secteur du numérique ", car la révolution digitale a d'abord
créé un nouveau modèle économique avec l'Internet, puis bouleversé tous les secteurs
économiques existants. Industrie, banque, hôtellerie, santé, etc. Le cœur de l'activité
numérique se trouve dans les secteurs de l'informatique, les télécoms et le web. Toutefois,
les acteurs du numérique en parlent comme d'un "secteur" ou d'une "filière", mais tout en
analysant l'impact du numérique secteur par secteur, branche par branche.
Cependant, il est à signaler que toutes les entreprises n'ont pas pris le tournant de
la transformation numérique. Les grandes entreprises sont de plein pied dans cette
révolution, les PME et TPE, beaucoup moins.
D. Composantes des TIC
Il englobe les services de télécommunications, l’audiovisuel, l’industrie du software, les
réseaux informatiques, les équipements informatiques et télécoms, les services d’ingénierie
informatique, les services et contenus en ligne.
Les TIC sont un ensemble de technologies utilisées pour traiter, modifier et échanger des
informations, plus spécifiquement des données numérisées. La naissance
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Quand il est question d’ouvrir un lien ou d’apporter des retours sur un sondage, un article
ou une étude, il n y a presque personne. Alors devrions-nous continuer à produire du contenu
tchadien ? Oui. Je dirais que tout dépend de la motivation, mais dans les sites collaboratifs
comme Wikipédia c’est presque impossible sans l’aide de la communauté. Toujours dans
l’optique du contenu tchadien collaboratif, le site Wiki Hanana, un Wikipédia tchadien a été
créé, mais malheureusement n’a toujours aucune contribution de membres.
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Un écran de télévision pour recevoir des émissions en ligne ou en mode de rattrapage.
Un écran pour regarder les photos ou les vidéos des plateformes de services générés par
l’utilisateur (Instagram, Flickr, Youtube, etc.).
Un outil pour monter des films à partir d’un ensemble de vidéos prises avec son
caméscope ou son smartphone.
Un outil professionnel dans les entreprises pour les applications de travail collaboratif et
de communications intégrées où l’audiovisuel joue un rôle croissant.
F. Performances du Tchad
Le .td est désormais l’identité numérique du Tchad. Un nom de domaine lancé lors du forum
sur le système des noms de domaine (DNS) organisé les 17 et 18 décembre 2019 par l’agence
de développement des technologies de l’information et de la communication (ADTIC). Le
système de nommage de l’identité numérique du Tchad sera désormais attribué à tous les
utilisateurs de l’intérêt afin de conserver ce nom qui est propre à Tchad.
Très longtemps l’on ignorait l’identité numérique du Tchad. Tantôt .org, .com, .fr sont au tant
des noms utilisés à travers l’administration publique et privée du Tchad. Le nommage du .td
vient mettre fin aux amalgames quant à l’utilisation des noms de domaine. C’est l’initiative de
l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication du
Tchad (ADETIC) pour la promotion de l’identité tchadienne sur le plan numérique.
Le Tchad faisant partie des premiers pays de l’Afrique Centrale à connaître l’Internet,
l’engagement du Tchad dans cette politique des noms de domaines, vise à impacter
positivement les utilisateurs de l’Internet à faire valoriser leur identité numérique.
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Chapitre 3 : L’ère du numérique
Le numérique est l'une des périodes les plus fondamentales de la transformation du
monde que nous ayons jamais connu. Il fournit une occasion unique pour les dirigeants
mondiaux de façonner notre avenir. En même temps, il place également une importante
responsabilité sur leurs épaules pour s'assurer que ces transformations auront un impact positif
sur les entreprises et la société. Les consommateurs, et en particulier, ceux de la génération C
sont déjà pleinement adaptés à l'environnement numérique.
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1) Le premier est technologique, à travers les capacités de transmission et de traitement de
données toujours plus massives, le développement de l’intelligence artificielle et des
objets connectés. L’appropriation de ces technologies par les entreprises permet des
innovations majeures à la fois sur les procédés (gains de productivité) et sur les produits
(Nouveaux marchés, nouveaux produits ou services).
2) Le second pilier est économique, avec l’apparition d’acteurs économiques puissants qui
sont en mesure de réorganiser les chaînes de valeur et d’imposer de nouveaux modèles
d’affaires et d’intermédiation. Dans tous les secteurs, les entreprises doivent s’adapter
pour mieux répondre aux attentes des consommateurs et à la concurrence de ces nouveaux
acteurs, en déployant des innovations organisationnelles et marketing.
3) Le troisième pilier de cette révolution numérique est social avec de nouveaux modes
de sociabilité et d’actions collectives. Le numérique stimule les innovations d’usages et de
consommation (consommation collaborative, co-production et diffusion de connaissance,
communautés). Mais il remet aussi en question les pouvoirs centralisés et la souveraineté
des États, et appelle à de nouvelles formes de régulations économiques et de gouvernance.
Malgré ce que l'on pourrait penser, les réseaux sociaux ont leur place sur le marché. En
effet, ceux-ci sont indirectement liés au fonctionnement de l'économie mondiale, que ce soit à
travers les entreprises, des projets d'introduction en Bourse ou encore des investisseurs.
Les entreprises utilisent de plus en plus les réseaux sociaux. Il s'avère que ceux-ci peuvent
être un véritable atout pour le développement et l'activité de certains professionnels (aspect
marketing, augmentation de la publicité, aide au recrutement,...). A l'échelle mondiale, 90 %
des entreprises utilisant les réseaux sociaux rapportent qu'elles font des bénéfices d'après une
étude de l'institut Makinsey Global !
Mais, derrière cette apparence positive, se cache aussi une autre conséquence moins
flatteuse de ces réseaux. Étant donné que la plupart des entreprises les utilisent, les salariés y
travaillant ne s'en servent pas uniquement pour la promotion de leur boîte mais également
pour surfer sur le web à des fins personnelles. Distraction et pertes se font donc ressentir mais
pourtant de plus en plus d'entreprises y ont recours.
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Les statistiques sur l'augmentation du nombre d'utilisateurs ces dernières années sont
impressionnantes : + 21 % d'utilisateurs chaque années.
Concernant les chiffres d'affaires, nous estimons que, grâce à la publicité et les applications
sur mobiles, il y aurait un taux de croissance annuel de 25 %.
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Chapitre 4 : Marché des TIC
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B. Moyens de paiement électronique
Les moyens de paiement sont multiples : espèce, chèque, carte bancaire, titres
interbancaires, virement, etc. Chacun a son rôle et chacun dispose de règles spécifiques. Avec
l’essor des transactions effectuées en ligne, le paiement en espèces est de moins en moins
populaire. Le paiement électronique vient ainsi remplacer les méthodes de paiement
classiques.
1) Le paiement électronique : définition et avantages
Le paiement électronique concerne les transactions qui ont lieu en ligne. Il se définit
comme un moyen qui permet de payer un bien ou un service sur internet et se fait en général
par carte bancaire ou par virement bancaire. Les transactions sont faciles et rapides. Elles sont
de plus en plus fiables grâce à des outils de sécurité et d’anti-fraude. Un compte en ligne peut
être consulté à n’importe quel moment. L’internaute, ainsi, pourra surveiller son budget et son
historique de transactions sans avoir à se déplacer en banque.
Il existe différentes méthodes qui permettent d’effectuer des paiements en ligne:
Le paiement par prélèvement automatique : c’est un prélèvement électronique effectué
en ligne. Une somme d’argent est prélevée du compte bancaire d’un client, elle sera
destinée au paiement des biens ou des services d’une manière automatique. Par exemple,
pour le règlement mensuel d’une facture, le paiement électronique par prélèvement est le
moyen le plus adapté.
E-check : le chèque électronique remplace le chèque classique dans les transactions sur le
web. Le principe est le même, l’argent est transféré d’une manière électronique d’un
compte bancaire à un autre.
La carte prépayée : il s’agit d’une carte qui contient une somme d’argent précise et qui
peut être utilisée dans le paiement d’un bien ou d’un service spécifique. Les cartes
cadeaux émises par les magasins sont un exemple des cartes prépayées.
La carte de crédit : la carte bancaire reste un moyen très répandu. Elle est sécurisée, car
en cas de fraude, la banque peut intervenir et bloquer les transactions. Le paiement par
carte bancaire est instantané.
Les portefeuilles : avec le développement du web, les consommateurs se sont tournés
vers une autre méthode qui est le portefeuille connu également sous le nom de l’e-wallet.
Les portefeuilles sont privilégiés pour leur facilité, car le paiement est effectué
directement sans avoir à saisir les coordonnées bancaires. De nombreux sites et
applications sont mis à disposition des internautes comme Paypal, Payoneer, et Alipay
pour la Chine.
Les virements en ligne : les paiements électroniques effectués par virement nécessitent
une durée plus longue pour être pris en compte, ce qui permet de les annuler en cas
d’erreur ou de fraude. Pourtant, leur inconvénient reste au niveau des coûts.
Quelle que soit la plateforme de paiement électronique ou le portefeuille que vous décidez
d’utiliser, il est essentiel de faire des recherches sur les avantages et la sécurité offerts par
chacun d’eux. L’achat en ligne peut être très pratique à condition qu’il soit effectué de façon
sécurisée, fiable et économique.
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1) Le Régime du Réel d’Imposition
a) Le principe
Le régime du bénéfice réel d’imposition est un régime qui s’applique aux
entreprises dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes supérieur ou égal à 500
millions de francs CFA (Article 999 CGI).
Les entreprises dont le chiffre d’affaires s’abaisse en dessous de la limite de
500 millions de francs, sont soumises au régime du bénéfice réel simplifié, ou
le cas échéant, au régime de l’impôt général libératoire, que lorsque leur chiffre d’affaires est
resté inférieur à cette limite pendant trois exercices consécutifs.
Le chiffre d’affaires de 500 millions de francs FCFA est ajusté au prorata du temps d’exploita
tion pour les entreprises qui commencent ou cessent leurs activités en cours d’année.
b) Obligations des contribuables
Les contribuables relevant du régime du bénéfice réel d’imposition sont astreints à des
obligations comptables et fiscales.
Sur le plan comptable, ils sont tenus de produire leurs états financiers annuels conformément
au droit comptable OHADA, au droit comptable bancaire ou au Code de la conférence inter
africaine des marchés des Assurances (CIMA).
Sur le plan fiscal, ces contribuables doivent mensuellement souscrire leurs déclarations
d’impôts et en effectuer le paiement auprès de la recette des Impôts de rattachement dans le
délai prévu à l’article 842, 844, à 847, 851, 860, 861 et 885 du Code général impôt (CGI).
Ils sont tenus de produire leur déclaration de résultat et leurs états financiers au service des
Impôts du lieu d’exercice de leur activité, au plus tard :
Le 30 avril conformément à l’article 1006 du CGI suivant la date de clôture de
l’exercice comptable.
Les contribuables visés à l’article 999 du CGI doivent obligatoirement fournir en même temps
que la déclaration, deux copies de leur bilan établi conformément aux indications du droit
comptable OHADA à l’Administration fiscale.
2) Le Régime Simplifié d’Imposition
a) Le principe
Le Régime simplifié d’Imposition (RSI) s’applique aux personnes physiques
ou morales dont le chiffre d’affaires annuel, hors taxes supérieur ou égal à 100 millions de F
CFA et inférieur à 500 millions de F CFA. Ces contribuables
peuvent facturer, collecter et déduire de la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée)
au regard de l’article 58 du CGI.
Sont également soumises au RSI, les personnes physiques ou morales qui réalisent un chiffre
d’affaires annuel hors taxes supérieur ou égal à 50 millions de F CFA et inférieur à 100
millions de F CFA. Ces contribuables peuvent également facturer, collecter et déduire la TVA
(Article 58 alinéa 2).
Le chiffre d’affaires limite compris entre 50 et 100 millions de francs est ajusté au prorata du
temps d’exploitation pour les contribuables qui commencent ou cessent leurs activités en
cours d’année.
b) Obligations des contribuables
Les contribuables soumis au régime du réel simplifié d’imposition (RSI) sont tenus de
produire dans un délai de quatre (4) mois de la clôture de l’exercice, une déclaration
conformément à la disposition de l’article 998 du CGI ci-après :
Le chiffre d’affaire réalisé au cours de l’exercice clos au 31 décembre précédent ;
Les achats et stock ;
Les frais généraux ;
Les immobilisations.
Aussi, pour leurs états financiers annuels conformément au droit comptable OHADA et l’artic
le 998 alinéa 3 du CGI, ils sont autorisés à tenir une comptabilité simplifiée qui comporte les r
egistres obligatoires suivants :
– un livre des achats ;
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– un relevé des frais généraux ;
– un livre des salaires et des charges sociales ;
– un livre de recettes (ventes et prestations réalisées) ;
– un relevé des immobilisations.
Par ailleurs, ces contribuables doivent trimestriellement souscrire leurs déclarations d’impôts
et en effectuer le paiement auprès de la recette des Impôts de rattachement.
2) Régime de l’Impôt Général Libératoire (IGL)
Sont soumis à un Impôt général libératoire (IGL) exclusif du paiement de la contribution des
patentes et licences, de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, de la taxe forfaitaire,
de la taxe d’apprentissage et de la TVA, les personnes physiques réalisant un chiffre d’affaires
annuel hors taxes inférieur à 50 millions de FCA quel que soit la nature de d’activité qu’elles
exercent (article 31 du CGI).
Le taux de l’impôt sur le chiffre d’affaires des sociétés télécoms au Tchad est passé de 7% à
9% depuis le 1er janvier 2018.
Le montant de la redevance annuel est reparti entre plusieurs agences de l’Etat à savoir :
ARCEP
ADETIC
ENASTIC
Le trésor public
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Chapitre 5 : Enjeux de l’économie numérique
Des opportunités de croissance pour les entreprises : avec les nouvelles technologies de
l'information et de la communication (TIC), l'activité économique s'est enrichie avec de
nouveaux moyens et procédures...
Les enjeux de la protection intellectuelle : l'ensemble de ces nouvelles activités liées à
l'essor de l'économie numérique nécessite un environnement juridique qui puisse répondre
à ses spécificités.
L’enseignement et la formation pédagogiques en ligne : la rédaction de lettre de
motivation, une lettre personnalisée et adaptée à votre demande en ligne.
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économiques (états, entreprise et autres usagers) une nouvelle manière de « faire des affaires
et créer de la valeur » pour laquelle Internet et ses outils et services sont à la fois le vecteur et
le symbole.
La géoéconomie s’interroge sur les relations entre puissance et espace, mais un espace «
virtuel » ou fluidifié au sens où ses limites bougent sans cesse, c’est-à-dire donc un espace
affranchi des frontières territoriales et physiques caractéristiques de la géopolitique. Corollaire
de cette définition, un dispositif géoéconomique regroupera l’ensemble des instruments à la
disposition d’un État, susceptibles d’être mobilisés par lui au service de la satisfaction de tout
ou partie des objectifs susmentionnés qu’il s’assignerait.
Enfin, dernière précision, les stratégies géoéconomiques sont le fait, le plus souvent des
États développés mais peuvent, le cas échéant, être initiées par des pays industrialisés non-
membres du « club occidental » pris au sens classique.
Certains peuvent être tentés de s’interroger sur les similitudes éventuelles entre
géoéconomie et ce que d’aucuns nomment « guerre économique ». En fait, n’en serait-elle
qu’un simple succédané ou, dit autrement, une façon plus moderne et actualisée de
caractériser cette dernière ?
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Une première distinction concerne les acteurs. Alors que des entreprises voire certains
groupes d’intérêts non gouvernementaux organisés (associations de consommateurs,
organisations environnementalistes, lobbies divers, etc.) peuvent pratiquer leurs propres
politiques de guerre économique, à l’échelle d’un marché national ou à un niveau planétaire,
les pratiques géoéconomiques sont poursuivies par les seuls États, celles-ci étant initiées de
leurs propres chefs ou en liaison étroite avec des entreprises considérées par eux comme
stratégiques.
1) Géopolitique et géoéconomie
Enfin, autre distinction essentielle, pour ne pas dire fondamentale, le but ultime des
politiques géoéconomiques n’est pas le contrôle de territoires, il est d’acquérir la suprématie
technologique et commerciale.
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Au total, si la géoéconomie apparaît distincte de la géopolitique, ne peut-on pas dire pour
autant que l’avènement de la géoéconomie marquerait la fin de la géopolitique ? En d’autres
termes, la géoéconomie est-elle appelée à supplanter la géopolitique à l’aube du XXI e siècle ?
En revanche, il est vrai, la validité de la géopolitique marque un recul certain dans les pays
développés dès lors qu’il s’agit d’expliciter les actions et conflictualités des États occidentaux
entre eux. Certes, l’interprétation géopolitique reste utile à la compréhension d’une multitude
de phénomènes essentiellement internes, par exemple les motivations d’une revendication
régionale dans tel ou tel pays occidental, mais sa portée est plus limitée lorsqu’on se situe au
niveau de l’État dans le cadre de ses relations avec ses partenaires industriels. Là prévaut
l’approche interprétative de la géoéconomie.
D. Cybercriminalité et Cybersécurité
La cybercriminalité est une activité criminelle qui cible ou utilise un ordinateur, un réseau
informatique ou un appareil mis en réseau. La plupart des activités cybercriminelles (mais pas
toutes) sont commises par des cybercriminels ou des pirates informatiques qui veulent se faire
de l'argent.
La cybercriminalité est définie comme un crime lorsqu’un ordinateur est l’objet du crime
ou est utilisé comme outil pour commettre une infraction. Un cybercriminel peut utiliser un
appareil pour accéder aux informations personnelles d’un utilisateur, à des informations
confidentielles professionnelles, à des informations gouvernementales, ou pour désactiver un
appareil. Vendre ou obtenir les informations citées plus haut est aussi considéré comme de la
cybercriminalité.
1) Impact de la cybercriminalité sur la société
La cybercriminalité a instauré une menace majeure pour les utilisateurs d’Internet, des
millions d’informations utilisateur ayant été volées ces dernières années. Il a également eu un
impact énorme sur l’économie de nombreux pays. Le président d’IBM, Ginni Rometty, a
décrit la cybercriminalité comme « la plus grande menace pour chaque profession, chaque
secteur, chaque entreprise du monde ».
2) Cybersécurité
La cybersécurité est une solution défensive pour protéger tout système connecté à Internet
contre les cybermenaces et les attaques. Il convient de toujours appliquer les règles de
cybersécurité pour protéger les données des entreprises, petites et grandes, comme des
personnes.
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prévention des pertes de données (DLP). Les trois fournisseurs de cybersécurité les plus
connus sont Cisco, McAfee et Trend Micro.
E. la règlementation,
A cet effet, les technologies de l’information et de la communication doivent
bénéficier d’une attention considérable, afin d’en tirer le plus grand profit, en raison
de leur nature de catalyseurs de croissance et de développement.
A cette fin, le défi des gouvernements est triple :
engager des actions de fond pour la transformation numérique avec un impact réel
et palpable sur la politique économique,
améliorer les conditions de vie quotidienne à travers le plus grand d’accès possible
aux services numériques et aux facilités qu’ils apportent,
et créer un environnement juridique capable de réguler, de sécuriser et de
promouvoir tous les tenants de la vie et de l’Economie numérique.
F. Perspectives stratégiques
La République du Tchad veut accélérer sa transformation par le numérique. Socle de la
nouvelle économie, les technologies de l’information et de la communication seront en effet
davantage intégrées dans les différents secteurs stratégiques socioéconomiques. Un nouveau
plan stratégique de développement du numérique et des postes 2020-2030 est annoncé à cet
effet.
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