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ANTENNE D’AMDJARASS
nourbenharba@gmail.com
0023598313030
Linux est, comme tout Unix est un système d’exploitation entièrement orienté
fichier, tant les données (fichiers de données de tout type comme une image
ou un programme), que les périphériques (terminaux, souris, clavier, carte
son, etc.) ou encore les moyens de communication. On peut dire que le
système de fichier est le cœur de tout système Unix.
❑Le système qui gère les fichiers sous Linux est un peu déroutant au début,
surtout quand on est habitué à celui de Windows. En effet, ici vous ne
trouverez pas de C:\, D:\.
❑Au lieu de séparer chaque disque dur, lecteur CD, lecteur de disquettes et
lecteur de carte mémoire… Linux place en gros tout au même endroit.
Le système de fichiers de
Linux est hiérarchique. Il
décrit une arborescence
de répertoires et des
sous-répertoire, en
partant d’un élément de
base appelé la racine ou
root directory.
❑Sous linux, c’est au contraire le slash / qui sert de séparateur. Il n’y a pas de
C: sous Linux, la racine (le début) s’appelant juste / (slash).
❑Le dossier sous Linux ressemble plutôt a ceci: /usr/bin/. On dit que bin est un
sous-dossier de usr, lui-même situé à la racine.
Gestion des fichiers 6 Nour Kerim Hemiss
Types des fichiers
Les fichiers ordinaires sont aussi appelés fichiers réguliers, ordinary files ou
regular files. Ce sont des fichiers tout à fait classiques qui contiennent des
données. Par données, comprenez n’importe quel contenu:
▪ Texte;
▪ Image;
▪ Audio
▪ Bibliothèque déprogrammation;
▪ Script;
▪ Etc.
Gestion des fichiers 8 Nour Kerim Hemiss
Les fichiers catalogues
Les fichiers catalogues sont les répertoires, dossiers ou directory. Les
répertoires permettent d’organiser le disque dur en créant une hiérarchie. Un
répertoire peut contenir des fichiers normaux, des fichiers spéciaux et d’autres
répertoires, de manière récursive.
Un répertoire n’est rien d’autre qu’un fichier particulier contenant la liste des
fichiers eux-mêmes présents dans ce répertoire. Cette notion se révèlera utile
lorsque la question des droits sera abordée.
▪ Sur les anciens systèmes Unix un nom de fichier ne pouvait pas dépasser 14 caractères. Sur les
systèmes actuels, dont linux, on peut aller jusqu’à 255 caractères. L’éventuelle extension est
comprise dans la longueur du nom du fichier.
▪ Un point extrêmement important: Linux fait la distinction entre les noms de fichiers en
minuscules et en majuscules. Toto, TOTO, ToTo et toto sont des noms de fichiers différents, avec
un contenu diffèrent.
▪ La plupart des caractères (les chiffres, les lettres, les majuscules, les minuscules, certains signes,
les caractères accentués) sont acceptés, y compris l’espace. Cependant quelque caractères sont
à éviter car ils ont une signification particulière au sein du Shell: & () ~ <espace> / \ | ‘ ?- (en
début de nom).
Gestion des fichiers 11 Nour Kerim Hemiss
Chemins
Il y a en fait deux façons de changer de dossier : en indiquant un chemin relatif, ou en indiquant un
chemin absolu.
Les chemins relatifs
un nom de chemin peut aussi être relative à sa position courante dans le répertoire. Le système (ou le
Shell) mémorise la position actuelle d’un utilisateur dans le système de fichier, le répertoire actif. Vous
pouvez accéder à un autre répertoire de l’arborescence depuis l’emplacement actuel sans taper le
chemin complet uniquement en précisant le chemin le plus court relativement à votre position
actuelle au sein de l’arborescence.
Il faut pour cela souvent utiliser deux entrées particulières de répertoires:
.
▪ Le point représente le répertoire courant, actif. Il est généralement implicite;
Contrairement aux chemins relatifs, les chemins absolus fonctionnent quel que soit le dossier dans
lequel on se trouve.
▪ ne contient pas de . ni de ..
Après avoir vu comment étaient organisés les fichiers sous linux, nous allons apprendre à
les manipuler.
Par exemple comment lister le contenu d’un fichier? Comment le déplacer, le copier, le
supprimer?
C’est donc un chapitre à la fois simple et riche que nous allons voir ensemble, tout au long
Les répertoires
Pwd
La commande pwd « Print Working Directory , c’est-à-dire « afficher le dossier actuel »
C’est une commande très simple qui ne prend aucun paramètre.
cd
La commande cd, abréviation de change directory permet de changer de dossier.
la commande cd ne prend pas plein de paramètres mais juste un seul: le nom de dossier dans
lequel vous souhaitez aller.
Par exemple: après avoir tapé cd /, on se retrouve à la racine. L’invite de commande va
changer et ~ sera remplacé par un /.
mkdir dossier
On peut créer deux dossier (ou plus) en même temps en les séparant là aussi par des
espaces:
mkdir mondossier autredossier
Il y’a un paramètre utile avec mkdir : -p. il sert à créer tous les dossier intermediaires. Par
exemple: mkdir –p amdjarass/enastic/asrs
Créera le dossier amdjarass, puis à l’intérieur le sous-dossier enastic, puis à l’intérieur
encore le sous-dossier asrs .
Gestion des fichiers 17 Nour Kerim Hemiss
Les répertoires
rmdir
La commande rmdir (remove directory) supprime un ou plusieurs répertoires. Elle ne peut pas
supprimer une arborescence. Si les fichiers sont dans le répertoire, la commande retourne
une erreur.
Le répertoire ne doit donc contenir ni fichiers, ni répertoire et ceci même si les sous-
répertoires sont vides.
rmdir rep [rep2]…[repn]
Il n’y a pas de paramètre –r (pour récursif) à la commande rmdir. Pour supprimer une
arborescence vous devez utiliser la commande rm.
Gestion des fichiers 18 Nour Kerim Hemiss
COMMANDES DE MANIPULATION DES FICHIERS
Les fichiers
touch
Créer des fichiers vides
Pour des tests vous pouvez avoir besoin de créer des fichiers vides. Une commande pratique
pour cela est touch. Utilisée avec uniquement le nom d’un fichier en argument, elle crée un
fichier avec une taille nulle.
$ touch fichiertest1
$ ls –l fichiertest1
Si aucun nom n’est indiqué, c’est le contenu du répertoire de travail(ou courant) qui est
affiché. Elle supporte plusieurs paramètres, les plus utiles sont les suivants:
▪ -a affiche tous les fichiers y compris les fichiers cachés (ils commencent par un point);
▪ -l format de sortie long: dans l’ordre nous avons le type (d pour répertoire), les permissions, le nombre de
liens pour un fichier ou le nombre d’entrées pour un répertoire, le propriétaire, le groupe, la taille en
octets, la date de dernière modification et enfin le nom du fichier;
La commande cat est rapide. Trop rapide. Tout le fichier est lu et affiché d’un coup dans la
console, ce qui fait que l’on n’a pas le temps de le lire s’il est très gros.
C’est là qu’une autre commande comme less devient vraiment indispensable. La grosse
différence entre less et cat, c’est que less affiche progressivement le contenu du ficher, page
par page.
Notez qu’il existe une autre commande très proche: more. La différence entre more et less
c’est que more est trop vieux et possède peu de fonctionnalités, tandis que less est beaucoup
plus puissant et rapide
La commande ln permet de créer des liens entre les fichiers, c’est-à-dire qu’elle permet de
créer des raccourcis.
Ces raccourcis qu’on appelle des liens sous linux, sont un peu plus complexes que ceux que
vous avez l’habitude de voir sous Windows. En effet, on peut créer deux types de liens:
▪ des liens physiques : ce type de lien est plus rarement utilisé que le lien symbolique. Un lien physique
permet d’avoir deux noms de fichiers qui partagent exactement le même contenu, c’est-à-dire le même
inode. Exemple: $ ln fichier1 fichier2.
▪ des liens symboliques : le principe du lien symbolique est que l’on crée un lien vers un autre nom de
fichier. Cette fois-ci on pointe vers le nom de fichier et non vers l’inode directement. Pour créer un lien
symbolique, on utilise la commande ln, mais avec le paramètre –s (s comme symbolique).
Exemple: $ ln –s fichier1 fichier2.
▪ -u, –update : accoler seulement les nouveaux fichiers et ensuite les copier
dans l’archive
▪ -f, –file=ARCHIVE : utiliser le fichier ou le périphérique d’ARCHIVE
▪ -v, –verbose : utiliser le mode bavard lors du traitement des fichiers
Exemples :
Créer une archive nommée archive.tar à partir des fichiers foo et bar
# tar -cf archive.tar foo bar
Lister tous les fichiers de archive.tar en mode bavard
# tar -tvf archive.tar
Nous avons vu comment lister les noms des fichiers (ls), comment voir le contenu d’un
fichier (more, cat), comment copier un fichier (cp), et comment changer le nom d’un
fichier (mv). Toutes ces commandes agissent sur des fichiers considérés comme un tout.
Il manque donc, pour être complet, un outil permettant de faire des modifications à
l’intérieur d’un fichier. Linux dispose pour cela d’un éditeur qui se nomme vi.
Il existe quatre ordres permettant de déplacer la fenêtre en avant et en arrière sur le texte. Il s’agit
des ordres :
[Ctrl] + F, fait avancer la fenêtre de 24 lignes, vers la fin du texte. (F comme Forward)
[Ctrl] + B, fait reculer la fenêtre de 24 lignes, vers le début du texte. (B comme Backward)
[Ctrl] + D, fait avancer la fenêtre de 12 lignes, vers la fin du texte. (D comme Down)
[Ctrl] + U, fait reculer la fenêtre de 12 lignes, vers le début du texte. (U comme Up)
Pour positionner très rapidement le curseur près de l’endroit où l’on désire aller, on
dispose des trois ordres H, M, L (lettre majuscule) qui sont des ordres de positionnement
relatifs à la fenêtre courante.
On dispose de deux ordres permettant d’insérer du texte à l’intérieur d’une ligne, ce sont les
ordres i et a. L’ordre i a pour effet d’insérer du texte avant le curseur courant, alors que « a » a
Dans les deux cas, après avoir émis l’ordre i ou a, l’éditeur passe en mode insertion,
l’utilisateur tape ensuite les modifications qu’il veut faire dans le fichier, puis il signale la fin
▪ Si le curseur est positionné sur la première lettre du mot, dw efface le mot entier et les blancs qui suivent.
▪ Si le curseur est positionné entre deux mots, dw efface les blancs jusqu’au prochain mot.
Cet ordre peut être précédé d’un nombre et c’est ainsi que 3dw fera l’effet de trois dw successifs.
Gestion des fichiers 39 Nour Kerim Hemiss
Effacement d’une ligne ou d’une fin de ligne
Pour effacer une ligne, il suffit, quelque soit l’endroit où se trouve le curseur dans la
ligne, d’émettre l’ordre dd. Comme on l’aura deviné, l’ordre 4dd permettra d’effacer 4
lignes successives à partir de la ligne contenant le curseur.
Pour effacer depuis le curseur jusqu’à la fin de la ligne courante, utiliser la commande
D.
Remplacement d’un caractère par un caractère
Pour réaliser cette modification, il suffit de positionner le curseur sur le caractère à
remplacer, émettre l’ordre r, et taper le nouveau caractère.
Remplacement de n caractères par n caractères
Il faut positionner le curseur sur le premier caractère à modifier, taper l’ordre R, taper
les nouveaux caractères, et taper [Echap] quand le remplacement est terminé.
Gestion des fichiers 40 Nour Kerim Hemiss
Remplacement d’un mot par un mot
Pour cela on dispose de l’ordre cw qui permet de remplacer un mot par un autre
quelle que soit leur longueur respective. Positionner le curseur sur le premier
caractère du mot à remplacer, émettre l’ordre cw, taper le nouveau mot, et appuyer
Quand vous émettez l’ordre cw, la dernière lettre du mot à modifier, est remplacée par
Cet utilitaire (General Regular Expression Parser, analyseur général d’expression régulière)
sélectionne toutes les lignes qui satisfont une expression régulière (ou rationnelle).
Syntaxe
grep [options] expreg [fichiers] Cette commande recherche dans les fichiers ou sur son entrée
standard des lignes de texte qui satisfont l’expression régulière expreg indiquée. Sa sortie
peut être redirigée dans un fichier.
Options :
▪ -c donne seulement le nombre de lignes trouvées obéissant au critère;
▪ -l donne seulement le nom des fichiers où le critère a été trouvé;
▪ -v donne les lignes où le critère n’a pas été trouvé;
▪ -i ne pas tenir compte de la casse (ne pas différencier majuscules minuscules);
Gestion des fichiers 42 Nour Kerim Hemiss
La commande grep
Options :
▪ n pour n’afficher que les numéros des lignes trouvées
▪ pour imposer que le motif corresponde à un mot entier d’une ligne
Constructions :
grep est souvent inclus dans un tube qui lui fournit en entrée le fichier à étudier.
Expressions reconnues
Grep ne reconnait pas toutes les expressions rationnelles étendues.
Voici la liste des symboles utilisables par grep :
▪ . * [ ] [^ ] ^ $
▪ . signifie un caractère quelconque
▪ * répétition du caractère situé devant
▪ ^ début de ligne
Gestion des fichiers 43 Nour Kerim Hemiss
La commande grep
Expressions reconnues
▪ $ fin d’une ligne (donc "e$" mots se terminant par e)
▪ [...] contient une liste ou un intervalle de caractères cherchés
▪ [^..] caractères interdits.
Attention ! Pour éviter une confusion entre les interprétations de ces symboles
spéciaux par grep ou par le shell, il est indispensable de "verrouiller" expreg en
plaçant l’expression entre guillemets " " (et non entre quotes !).
▪ Sécurité
▪ Un propriétaire
▪ Un groupe propriétaire
▪ Lister
$ ls –l [fichier]
▪ Colonnes 3 et 4
Gestion des fichiers Nour Kerim Hemiss
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Modifier
▪ Options
▪ -R ou --recursive
▪ Options
▪ -R ou --recursive