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LANCEMENT

2021, c’est aussi le secteur de l’environnement, eau et


électricité. Même si les gouvernements qui se sont
succédés ont affiché une volonté réelle pour satisfaire
les Guinéens, il est à noter que plusieurs difficultés ont
éclatées. Dans le domaine environnemental, la
dégradation de l’écosystème due aux activités minières,
la participation de la Guinée à la COP26 ont été
constatées. Sur le plan de la desserte en eau potable et
électricité, les clients se sont pleins du déficit de ces
denrées et ont été régulièrement victimes de
l’augmentation des frais de factures et d’incendies dans
les foyers. Le condensé dans ces différents secteurs
c’est avec Mohamed Lamine Touré !
TOURE EN-EAU-ELECT
ENVIRONNEMENT
Sur le plan environnemental, l’année 2021 a commencé par des feux
d’origine inconnue. A Donghol Touma dans la préfecture de Pita,
12cases sont parties en fumée en la date du 04janvier. À Dara Labé
également, un feu mystérieux a ravagé 19 cases, 3 maisons le 22
février, à Sangaredi dans Boké, au moins 10 cases, une maison et une
grande quantité de vivres ont été consumées par les flammes. Tout
laisse à croire que la dégradation de l’environnement serait à la base
de ces sinistres comme l’explique le journaliste scientifique
Aboubacar Camara.
BOB 16 12 2021
Sous le leadership du ministre Oyé Guilavogui, le ministère de
l’environnement s’est s’engagé en 2021 à restaurer le couvert végétal
Guinéen. Avec le thème Reboiser, un acte citoyen pour préserver notre
environnement, la campagne de reboisement 2021 a été lancé le 12
juillet à Koundoura. Cette deuxième édition de l’initiative
présidentielle avait pour objectif, le reboisement de plus de 2 000
Hectares pour plus de 3 millions de plants. C’est aussi une occasion
d’informer et de sensibiliser les acteurs du développement, les
responsables politiques et administratifs, ainsi que les citoyens appelés
à participer activement à la gestion durable de l’environnement.
Durant toute cette période de reboisement, plusieurs activités sont
menées sur le terrain. Dr Kassory Fofana lors d’une visite dans la forêt
d’Entag va prévoir la mise en terre de 4000 plants sur 2 hectares et
Oyé GUILAVOGUI va aussi donner le ton pour la mise en terre de
2000 plants sur le site des berges du barrage Kinkon dans la préfecture
de Pita. A Kindia, lors du démarrage de la campagne de reboisement
dans le site de koukou dans la commune urbaine, le ministre de
l’environnement indiquait.
BOB 25AOUT
2021, c’est aussi la tenue des travaux de l’atelier sur l’examen et la
validation du Rapport national établissant l’état de l’environnement en
Guinée. Il faut également noter le lancement au niveau national des
activités du projet de coopération régionale pour de nouveaux
indicateurs de comptabilité écosystémique en Afrique pour permettre
de doter les pays bénéficiaires d’un dispositif opérationnel efficace
d’une comptabilité écosystémique du capital naturel. La relance du
projet de gestion de la réserve de biosphère du centre forestier Ziama a
été aussi une préoccupation des autorités Guinéennes en collaboration
l’agence française pour le développement. Un projet de don relatif à la
gestion des ressources naturelles, minières et de l'environnement d'une
valeur de 65 .000.000$ dont 35.000.000 pour le secteur minier et
30.000.000 pour celui de l'environnement financé par la Banque
Mondiale a été également voté en 2021 par les députés de la 9em
législature.
Dans le cadre de la lutte contre la coupe abusive et le trafic illicite du
bois, le ministère de l’environnement va procéder à l’annulation des
agréments de coupe et de cartes professionnelles d’exploitants
artisanaux de bois. Une décision qui va créer une colère chez la
fédération de la filière bois.
BOB FEDERATION BOIS
Malgré cette colère et pour joindre la parole à l’acte, le ministère de
l’environnement va multiplier des visites sur le terrain. Une mission
du ce département va saisir un important stock de bois dans la
préfecture de Mamou au cours de la première quinzaine du mois de
mai.
BOB SAISI BOIS
Le sujet sur la pollution de l’environnement est resté une équation
difficile à résoudre pour les autorités administratives de Fria 2021.
Au-delà d’une vague de fumée qui se dégage régulièrement, les cours
d’eau sont touchés par les déchets que rejette l’usine à partir des
canalisations de l’industrie par où une eau contaminée coule avec des
égouts pour déboucher dans certains quartiers. Le journaliste
chroniqueur scientifique, Aboubacar Camara explique.
BOB CHRONIQUEUR
Le changement intervenu le 05septembre ne va pas épargner ce
département. Dans les reformes du CNRD, plus de 500consevateurs
de la nature vont être envoyés à la retraite. Ce département dirigé
désormais par Loupou Lamah directement s’atteler à la participation
de la Guinée à la COP26 pendant que le pays assure la présidence du
Groupe des 77. A la tribune de cette rencontre sur le climat, la
ministre de l’environnement déclare.
BOB
2021, c’est aussi dans le secteur de l’eau.

ENTRETIEN AVEC DG METEO 22-02-2021


ELECTRICITE
Le 05 01 2021, un autre incendie
Koloma : un handicapé perd 12 millions GNF dans un incendie, il
demande de l’aide.
Un incendie s’est déclaré dans la nuit du mercredi 27 à jeudi 28
janvier à Koloma nassouroulaye dans la commune de Ratoma dans les
environs de 2 h du matin. C’est une chambre d’un réparateur des
appareils électroniques (postes téléviseurs, radios, amplificateurs
etc…) . Pas de perte en vie humaine mais les dégâts sont énormes.
Environs 12 millions GNf et des biens d’autruis.
Le propriétaire des lieux revient sur les circonstances

« j’ai quitté à l’atelier là où je travaille vers 21h hier. C’est dans les
environs de 2h que la fumée m’a réveillé dans ma chambre et dès que
j’ai constaté cela, je suis aussitôt sortis et alerté mon voisin qui a
réveillé tout le monde. Malgré l’intervention des voisins qui ont versés
de l’eau j’ai tout perdu. Les biens des gens, les écrans et une Somme
de 12 millions GNF. Je suis très paniqué.« , a déclaré Sory Oularé
victime

Sory Oularé handicapé de son état demande de l’aide aux personnes


de bonnes volontés « Je ne me retrouve plus. Je demande au Président
de m’aider, les appareils des clients sont partis en fumée, je ne sais pas
comment les rembourser. Je remercie quand même le voisinage pour
son assistance vu mon état.« , a-t-il ajouté.

Selon cette victime, la mauvaise installation du bâtiment serait la


cause. Pour lui son concessionnaire a utilisé les petits câbles.

Ratoma : le Service d’Incendie et de Secours ou la misère à l’état


pur
La commune de Ratoma d’environ 800 mille âmes reparties entre ses
32 quartiers, ne dispose que de 116 agents sapeurs-pompiers. Pire, il
n’y a qu’un seul camion d’intervention opérationnel d’une capacité de
2 500 litres. L’unique ambulance est, quant à elle, en panne. Voilà les
conditions lamentables dans lesquelles se trouve le service de la
protection civile de cette grande municipalité de la capitale Conakry.
C’est son premier responsable, le lieutenant-colonel Mohamed
Camara qui a dressé l’amer constat à l’occasion d’une journée porte
ouverte qu’il a organisée ce jeudi 3 juin.
« Notre mission est de sauver, protéger et apporter l’aide à la
population contre les catastrophes à savoir : les incendie, inondation,
accident de circulation et toute autre action menaçant la sécurité
publique. Quand il y a des cas d’incendie ou un accident de la
circulation, à cause de l’indiscipline de certains chauffeurs, nous
avons des difficultés à accéder aux victimes. Souvent, nous sommes
obligés de faire appel aux agents de la police routière ou de la
gendarmerie pour procéder au balisage », s’est indigné l’officier
secouriste tout en précisant que les autres services homologues dans
les autres communes de Conakry sont confrontées aux mêmes
difficultés notamment Matoto et Kaloum.

Parlant toujours de la commune Ratoma, le lieutenant-Colonel


Mohamed Camara précise : « nous avons un manque criard de
matériels spécifiques. Pour toute la commune, nous n’avons qu’un
seul camion-citerne qui a été adapté avec une cuve de 2 500 litres et
une motopompe. C’est pourquoi d’ailleurs la population se plaint très
souvent de nos services à cause de l’insuffisance d’eau à laquelle nous
sommes régulièrement confrontés sur les théâtres d’incendie. Nous
avons un manque de réserve d’eau et à cela s’ajoute à la faible
capacité de nos camions. Une fois sur le terrain, notre Lance à Débit
Variable (LDV) est de 150 à 500 litres d’eau par minute. Si nous
faisons l’établissement de deux LDV à savoir 200 chacune, cela fait
400 litres par minute. Ce qui fait que nous ne pouvons pas intervenir
plus de 8 minutes. Les citoyens ne connaissant pas ces détails,
accusent les sapeurs-pompiers. Dans la commune, il n’y a pas de
bouche d’incendie encore moins des poteaux d’incendie. Il s’agit des
prises d’eau. Si nous vidons notre unique camion, il faut retourner à la
base ou faire appel à un renfort au niveau des privés. »
INCENDIE T6 09/01/2021
INCENDI A COBAYAH 19/01/2021
29 janvier
Youssouf Soumah, volontaire de la croix-rouge guinéenne, a été
victime d’un incendie ce jeudi 28 janvier aux environs de 19h, au
quartier Wanindara.
Selon lui, ce feu qui a presque ravagé le contenu de sa maison, a été
provoqué par un court-circuit.
« Depuis hier, il y avait des petits problèmes autour de notre ligne. On
a donc coupé le disjoncteur. Aujourd’hui aux environs de 19h, nous
avons constaté un court-circuit dans la maison, sans pour autant savoir
son origine étant donné qu’on avait coupé le disjoncteur depuis la
veille. Mais ça a fait des dégâts vraiment. Il y a des conséquences
graves. Presque tout a été consumé, on est encore en train débarrasser
les autres chambres pour pouvoir mesurer l’ampleur exacte de
l’incendie. (…). Quand il y a eu l’incendie, mon petit frère qui est à
Bambéto, a pris le véhicule pour venir. Lui aussi a percuté une dame
sur le chemin, qui est aussitôt décédée »,a-t-il raconté.

Cet autre cas d’incendie relance le débat sur les court-circuits qui font
de nombreux dégâts et parfois même des pertes en vies humaines dans
notre pays.
AUGMENTATION DES FRAIS DE FACTURE D’EDG (22 02
2021)
Augmentation de la facture d’électricité : les précisions de la Direction
d’EDG
Dans un communiqué publié dans la soirée de ce samedi 20 février
2021, la Direction générale de la société Électricité de Guinée (EDG),
a apporté des précisions sur la facturation d’eau et d’électricité après
le plan de riposte contre le Covid-19, initié par le gouvernement
guinéen.

Depuis quelques jours, des citoyens de Conakry se plaignent de la


hausse des factures déposées par la Société des eaux de Guinée (SEG)
et électricité de Guinée (EDG).
Manque de courant à wanindara 11 03 2021 TENEMA
INCENDIE CHEZ GUILLAUME 12/03/2021
Incendie au grand marché de N’zérékoré : la commission
d’évaluation parle de plus de 9 milliards fg de perte financière
La commission d’évaluation des dégâts matériels de l’incendie
survenu le week-end dernier au grand marché, a remis aux autorités de
N’zérékoré ce jeudi le document définitif des dégâts dans la salle du
bloc préfectoral

En prenant la parole dans la circonstance, le président de la


commission, Oua Dopavogui, inspecteur régional du commerce est
revenu sur les détails du drame.

« Le nombre de commerçants victimes est de 158 personnes et le


nombre de conteneurs enregistrés est de 186. Pourquoi 186 ? Parce
qu’i y a certains commerçants qui ont deux ou trois conteneurs. Les
pertes financières est de 9 milliards 864 millions 660 milles francs
guinéens », a t- il expliqué.

Très ému par les pertes, le préfet, Colonel Sékou Keita a d’abord
remercié la commission avant de faire part de sa désolation suite à cet
incendie.

« Nous sommes satisfaits du résultat obtenu par la commission


d’évaluation. J’exprime ma compassion aux victimes parce que les
pertes sont énormes. Nous ferons tout pour remonter ce résultat aux
autorités compétentes pour les dispositions à prendre. Nous sommes à
leur côté parce qu’on ne peut rien faire sans les commerçants. Pour
manger, il faut le marché et tout est au marché. Donc, ça veut dire que
la vie de nos populations dépend d’eux. Nous sommes à leur côté pour
toute éventualité », a-t-il indiqué.

Même avis pour la première autorité communale, Moriba Albert


Délamou qui a laissé entendre que les autorités à la base useront de
leurs moyens pour demander aux plus hautes autorités du pays de
venir au secours des victimes.

Pendant ce temps, tous les regards des victimes restent désormais


braqués sur les nouvelles autorités du pays.
Kankan : le Mouvement citoyen pour l’électrification de la Haute
Guinée se réveille !
Après plusieurs mois de manifestations pour exprimer son ras-le bol
face aux coupures intempestives du courant et exiger la construction
d’un barrage hydroélectrique pour la région, le mouvement citoyen
pour l’électrification de la Haute Guinée, avec à sa tête le jeune
Ousmane M’bia Kaba, a suspendu ses activités le 05 septembre
dernier, suite à une déclaration lue devant les médias par leur porte-
parole Mamoudou Kaba. Aujourd’hui, ce collectif de jeunes qui s’est
érigé en fervent défenseur des intérêts de la ville de Kankan, veut faire
son grand retour sur la scène des manifestations pour protester contre
l’eternel problème de courant et la desserte en eau potable qui devient
une denrée très rare.

Ce dimanche, dans la soirée, malgré qu’ils ne soient pas très


nombreux comme avant, les jeunes dudit mouvement ont tenu une
assemblée à leur siège au quartier Timbo, dans la commune urbaine de
Kankan. Cette fois-ci, les débats étaient axés sur comment mobiliser à
l’avenir les jeunes de la ville pour les prochaines sorties, qu’ils
mettront à profit pour réclamer une meilleure desserte en électricité et
en eau dans le Nabaya en particulier et en Haute Guinée en général.
Ousmane M’bia Kaba est le président dudit mouvement citoyen : «
C’est notre première réunion depuis l’arrêt des manifestations. Donc
nous avons décidé d’appeler tout le monde pour qu’on s’échange des
idées afin de mettre des stratégies en place. Lors des précédentes
manifestations, nous avons eu beaucoup d’expérience sur comment
procéder la prochaine fois. Le dimanche prochain, nous ferons une
assemblée afin de prendre une décision sur la date de notre prochaine
sortie. », a-t-il dit.

C’est sur ces mots que le président du Mouvement citoyen pour


l’électrification de la Haute Guinée a levé la séance de ce dimanche 14
février 2021. Pour lui, si les jeunes de Kankan veulent voir la lumière
briller dans leur chambre, ou encore l’eau couler des robinets, ils
doivent se lever et mener cette lutte commune pour la ville. Dans les
coulisses du mouvement, c’est la date du 14 mars prochain qui serait
choisie pour la prochaine sortie.
Kankan : le mouvement citoyen pour l’électrification de la Haute
Guinée annonce une manifestation le 29 mars prochain
C’est une information de dernière minute. Les jeunes du mouvement
citoyen pour l’électrification de la Haute Guinée menacent de
redescendre dans la rue le vendredi 29 mars 2021 prochain.

Cette autre manifestation, c’est pour exiger la construction d’un


barrage hydroélectrique et réclamer la desserte en eau potable dans les
robinets.
Dans la soirée de ce lundi 22 mars 2021, ces jeunes du mouvement ont
haussé le ton en accrochant des banderoles au niveau des différents
points stratégiques de la ville (carrefours et ronds-points) sur
lesquelles on peut lire « cette fois-ci rien que le barrage, vive la
jeunesse de haute Guinée ».

Rencontré sur les lieux par notre correspondant local, le président du


mouvement citoyen pour l’électrification de la Haute Guinée
Ousmane kaba M’bea, revient sur les motivations de cette nouvelle
manifestation.

« On a décidé de reprendre la rue, parce que le délai qui était entre


nous et le gouvernement pour le début des travaux de construction du
barrage est dépassé. On vient d’apprendre aussi à la télé, qu’ils ont
négocié une centrale à gaz avec le Maroc pour Kankan. Pourtant avant
de suspendre la manifestation autrefois, on a été très clair là-dessus.
Le barrage ou rien, il y a des groupes à mazout et à gasoil ici avec
quel résultat? Donc on veut plus de groupe. Kankan n’est pas un
dépotoir de vieux moteur. Ils nous ont dit, ici que le chinois est mort.
Qu’est-ce qui exclut qu’il vienne nous dire encore que le marocain est
mort. Le jour qu’ils ont dit que le chinois est mort, c’était le moment
opportun pour la population de kankan de se révolter. Mais comme
cela nous a échappé. Cette fois-ci on se lève tôt. Nous voulons pas de
moteur à gaz rien que le barrage hydroélectrique. Parce que quant on a
le courant, on a forcément l’eau. Regardez la SEG est arrêtée
aujourd’hui pour manque de carburant. C’est pourquoi nous lançons
un appel solennel à tous les citoyens de kankan de se joindre à nous le
lundi prochain pour une grandiose manifestation pacifique afin de
revendiquer nos droits », menace-t-il.

Pour terminer, le président du mouvement citoyen pour


l’électrification de la haute Guinée a fini par inviter tous les jeunes de
la ville de Nabaya, à assister à leur assemblée générale du dimanche
28 mars 2021, au siège local dudit mouvement au quartier Timbon.
23/03/2021 kankan baldé
Manque de courant à Sonfonia 26/03/2021 siddy
Sonfonia: colère des jeunes contre le manque d’électricité
Des jeunes de Sonfonia, quartier en banlieue de Conakry, ont occupé
la rue en ce début de soirée, ce mercredi 06 janvier 2021.
Et pour cause, le délestage du courant électrique.
Ils ont brûlé des pneus, érigé de barricades perturbant ainsi la la
circulation.
Aux dernières nouvelles, les forces de sécurité sont intervenues à
coups de gaz lacrymogène, libérant ainsi la voie publique.
EAU
Manque d’eau à Maci 11 02 2021
Guinée (Maci) - Retour de mission pour les essais de pompage
Fin avril 2018, une mission d'expertise avait été effectuée pour le
projet d'alimentation en eau de la commune rurale de Maci, d'environ
5000 habitants.

Comme nous vous l'expliquions dans notre précédent article, l'équipe


avait identifié 7 forages durant leur mission, mais le manque
d’informations sur ces infrastructures existantes n’avait pas permis de
définir le projet technique, nécessitant une mission complémentaire
pour réaliser des essais de pompage. AQUASSISTANCE a alors lancé
une consultation et sélectionné une entreprise pour réaliser ces essais.

Du 11 au 19 juin dernier, nous avons pu démarrer la prestation en


présence nos bénévoles (Rémi Boutin et Pierre-Marie Bastien). Durant
leur mission, ils ont ainsi suivi les essais sur 2 des 7 forages, et ont pu
valider le protocole des essais de pompage avec l'entreprise.

Nous attendons actuellement le rapport final de l’entreprise sur sa


mission, afin de finaliser l’étude de la ressource en eau et ainsi définir
notre projet d’alimentation en eau du village.
L’impact des eaux de ruissellement 10/03/2021 CISSE
JOURNEE MONDIALE DE L’EAU 22 03 2021 KOBA
Guinée/Journée Mondiale De L’eau : Réactions De Quelques Citoyens
Sur La Problématique D’eau À Conakry
L’humanité a célébré ce lundi 22 mars 2021, la journée internationale
de l’eau. Une occasion pour chaque pays de mettre un accent
particulier sur l’importance de l’eau à travers notamment les messages
de sensibilisation auprès des autorités afin de prendre des mesures
pour lutter contre la crise d’eau.

La Guinée qui est longtemps considérée comme « le château d’eau de


l’Afrique de l’ouest », ses citoyens continuent d’être frappés par un
manque criard d’eau.

A Coléah par exemple, un quartier populaire situé dans la commune


de Matam, l’eau est devenue une denrée rare. Pour s’en procurer, il
faut débourser une somme allant 1000 à 20.000 fg, selon les besoins.

Depuis quelques mois Madame Kouyaté Yannaty Sankon, habitante


au secteur Lancéboundji n’a pas une goutte d’eau dans son robinet.
Pour en avoir, elle est obligée d’acheter, à défaut d’aller chez les
voisins.
« Nous sommes confrontés au problème d’eau. Moi par exemple, je
suis obligée de payer 20.000 francs pour 20 bidons d’eau, un bidon à
1000 francs. La cuve que nous avons chez nous, on l’alimente chaque
jour. Les garçons viennent avec les charrettes pour transporter
difficilement les bidons pour que les toilettes soient alimentées d’eau.

Heureusement, il y a des voisins qui ont fait des forages, dès fois c’est
là-bas qu’on s’alimente. Mais ce n’est pas facile, on ne peut pas y aller
tout le temps. Et on ne peut pas non plus rester aussi sans eau. Donc
depuis huit mois on n’a pas une goutte d’eau ».

Mansal Gassy, un jeune du même quartier, dit qu’il ne s’est pas lavé la
nuit dernière par manque d’eau. Pour y trouver de l’eau, il est parfois
obligé de faire recours à ses voisins.
« C’est difficile d’avoir un bidon d’eau. Hier par exemple, j’ai passé la
nuit sans me laver. Et ce matin, je suis passé dans un coin pour puiser
de l’eau pour pouvoir me laver. Actuellement un bidon coûte 1000 fg.
Et depuis ce matin, je n’ai vu aucun vendeur d’eau pour pouvoir
acheter quelques bidons au moins pour la maison. Ici on souffre
énormément, parfois il faut se réveiller à 5h pour voir si l’eau sort de
la pompe ou pas. Et cela depuis plusieurs mois ».

Déçu de l’attitude des autorités, Mohamed Diakité a tenu tout


simplement attirer l’attention des décideurs afin de trouver solution au
manque d’eau dans les quartiers.

« Notre pays est désordonné. Donc je fais appel à notre Etat de venir
en aide pour aider les citoyens à avoir de l’eau, car sans l’eau
l’Homme ne peut pas vivre. Les femmes souffrent aujourd’hui parce
qu’il n’y a pas d’eau dans les ménages. L’eau est payée aujourd’hui
un peu partout. Il faut qu’ils essayent de changer la manière afin
d’aider les citoyens ».

Comme pour dire que quand il y a une rareté, les femmes sont les
premières à être touchées. Fatoumata Camara, élève au collège,
pousse le même cri d’alarme.

« Actuellement on n’a pas d’eau. Chez nous l’eau ne sort même pas
dans les robinets, cela a fait des années. Et c’est au forage qu’on vient
pour puiser l’eau chaque jour pour remplir les bidons et les transporter
à la maison. Je demande à l’Etat de nous aider à avoir l’eau, parce que
parfois les forages sont souvent remplis du monde ».

Avant, Madame Souaré Fatoumata Diallo ravitaillait tout son


entourage à partir de son robinet. Mais aujourd’hui, son robinet ne
fonctionne plus et elle se retrouve dans les mêmes situations que les
autres depuis plusieurs jours.

« Pour le moment c’est très difficile. Moi depuis sept ans je suis dans
ce quartier, mais je n’ai jamais eu ce problème sauf cette fois-ci. Les
gens n’ont pas été avertis, on ne sait pas s’il y a un problème ou pas.
Je n’ai pas regardé le journal depuis un moment, mais j’aurais appris
qu’il y aurait un problème technique, ça fait deux semaines, donc je ne
sais pas si c’est vrai ou faux.

Dans mon robinet je n’ai plus d’eau. Et là où je suis c’est moi seule
qui avais l’eau dans robinet et les autres venaient se ravitailler chez
moi. Mais depuis que l’eau ne vient plus, tout le monde se retrouve
aujourd’hui dans le même problème. Et aujourd’hui on paie avec les
charretiers un bidon à 1000 francs. Le guinéen souffre, le château
d’eau d’Afrique et avec ça on souffre encore du manque d’eau ».

Il faut signaler que la majorité des populations guinéennes frappées


par la crise d’eau pointe parfois du doigt la vétusté des infrastructures
et le manque d’investissement des pouvoirs publics dans le réseau
d’adduction de la ville de Conakry.
Déclaration du ministre guinéen de l’hydraulique à l’occasion de
la journée mondiale de l’eau
Ce lundi 22 mars 2021, l’humanité a célébré la journée mondiale de
l’eau. En République de Guinée, la célébration de cette journée n’a
pas connu d’engouement mais le ministère de L’hydraulique et de
l’assainissement a mis l’occasion à profit pour faire une déclaration.
Une déclaration dans laquelle, le Ministre Papa Koly Kourouma n’a
pas manqué de crier au déficit enregistré aux cours des deux dernières
décennies.

Selon le ministre de L’hydraulique et l’assainissement, « la capacité


nominale de production existante étant de 150 000 m3/jour, il se
dégage un déficit de 250 000 m3/jour (environ 62,50 %) ».

Presenza vous propose ci-dessous l’intégralité du discours du ministre


Papa Koly Kourouma à l’occasion de cette journée mondiale de l’eau.

Mes chers compatriotes,

En 1992, la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le


développement (CNUED) a recommandé qu’une journée
internationale soit consacrée aux ressources en eau douce. Le 22
décembre 1992, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait la
résolution A/RES/47/193 déclarait le 22 mars 1993 première Journée
mondiale de l’eau.

Pour renforcer l’action mondiale, l’Assemblée générale a proclamé la


Décennie internationale d’action « L’eau, source de vie » (2005-2015)
et l’actuelle Décennie internationale d’action « L’eau et le
développement durable » (2018-2028). Cette dernière met l’accent sur
le développement durable et la gestion intégrée des ressources en eau
à des fins sociales, économiques et environnementales, et sur la mise
en œuvre et la promotion des programmes et projets connexes

Mes chers compatriotes,


Depuis 1993, le 22 mars de chaque année, l’humanité célèbre la
journée mondiale de l’eau. Cet évènement est l’occasion pour mettre
un accent particulier sur l’importance de l’eau pour l’humanité et pour
sensibiliser à la situation des 2,2 milliards de personnes qui vivent
dans le monde sans accès à l’eau salubre.

L’un des principaux objectifs de la journée mondiale de l’eau est de


soutenir l’atteinte de l’objectif de développement durable n°6 : « Eau
propre et assainissement pour tous d’ici à 2030. »

Le thème de cette année porte sur « la place de l’eau dans nos sociétés
et comment la protéger ».

Chers compatriotes,

Pour ma part, je tire l’importance de l’eau dans nos sociétés, des


enseignements coraniques et bibliques.

L’eau couvre environ 70% de la planète, c’est-à-dire environ 1,4


milliards de km³. C’est pour cela qu’on donne souvent à la Terre le
nom de planète bleue. Dans toute cette eau, 97,2% est de l’eau salée et
seulement 2,8% est de l’eau douce.

L’eau pourrait manquer dans un proche avenir pour deux raisons : le


changement climatique et la croissance démographique. Elle ne
manquera pas pour l’usage domestique, qui représente de petits
volumes. L’accès à l’eau potable et à l’assainissement, dont sont
privés 2,2 milliards d’êtres humains, est une question de financement
et de gestion des équipements, pas de manque d’eau.

Le changement climatique augmentera sans doute les précipitations,


mais en altérera la distribution : la ceinture désertique (latitude du
Sahara) se déplacera vers les hautes latitudes, et il pleuvra plus aux
latitudes septentrionales et sous les tropiques. L’Afrique du Nord, le
Sud de l’Europe, l’Afrique du Sud, l’Australie et l’Amérique du Sud
seront moins arrosés. Des problèmes se poseront donc sous les
latitudes méditerranéennes.

En 2050, la population mondiale passera à 9 milliards (entre 8 et 12).


La nourriture de cette population représentera l’essentiel des besoins
en eau.

De ce qui précède, l’impérieuse nécessité de préserver les ressources


en eau s’impose, nous devons protéger la ressource eau. « L’utilisation
de l’eau au niveau mondial a été multipliée par six au cours des 100
dernières années et continue d’augmenter progressivement d’environ
1% par an », rapporte le Rapport mondial des Nations Unies sur la
mise en valeur des ressources en eau 2018.

Mes chers compatriotes,

Au moment où l’humanité célèbre la journée mondiale de l’eau, le


secteur urbain de l’eau dans notre pays traverse une zone de forte
turbulence marquée par un manque d’investissement depuis deux
décennies.

En effet, la Guinée a connu une croissance rapide de sa population, le


nombre de personnes vivant dans les zones urbaines est passé de
16,6% en 1971 à 36,9% en 2020. On estime que dans les dix
prochaines années, plus de la moitié de la population guinéenne vivra
en milieu urbain.

A date, le taux d’accès global des populations urbaines à l’eau potable


à travers les réseaux de la SEG est d’environ 31% (dont 40 % à
Conakry et 26% dans les villes de l’intérieur) avec une desserte par
intermittence ou par délestage. Ce constat nous éloigne de l’objectif
de 75,6% fixé pour le sous-secteur de l’eau urbaine dans le PNDES
(2016-2020).

A la fin de l’année 2020, l’étude du Schéma Directeur d’Alimentation


en Eau Potable du Grand Conakry vu l’horizon 2040, réalisée sur
financement de la Banque Mondiale, estime les besoins de production
d’eau potable pour la ville de Conakry à environ 400 000 m3/jour
pour une population de 2,7 millions d’habitants. La capacité nominale
de production existante étant de 150 000 m3/jour, il se dégage un
déficit de 250 000 m3/jour (environ 62,50 %).

Ce plan Directeur prévoit respectivement en 2030 et 2040 des besoins


de production d’eau potable pour le Grand Conakry de 550 000
m3/jour et 810 000 m3/jour pour des populations respectives de 3,64
millions et 5,02 millions d’habitants, soit des déficits de l’ordre de 400
000 m3/jour en 2030 et 660 000 m3/jour en 2040 si aucun
investissement n’est réalisé pour inverser cette tendance.

A ce rythme, la pénurie d’eau risque de devenir un obstacle au


développement économique et social si des dispositions urgentes ne
sont pas prises dès maintenant.
Chers compatriotes,

Sous le leadership de Son Excellence le Professeur Alpha Conde, le


Gouvernement guinéen fait de l’accès à l’eau une priorité.

Cette vision est en train d’être exprimée à ce jour par une volonté
politique du Président de la République, pour engager un certain
nombre de réformes d’une part à travers la création depuis 2019 d’un
département ministériel spécifique qui s’occupe de l’hydraulique et de
l’Assainissement, d’autre part par la définition d’une Politique de
l’eau dont l’objectif global est de « faire de l’eau à l’horizon 2040, un
facteur déterminant du bien-être social, un vecteur de croissance
économique inclusive et un levier de l’intégration sous régionale et de
la coopération transfrontalière en matière d’eau ».

Ainsi, la mise en œuvre des projets comme le 4ème projet eau de


Conakry, le Projet Urbain d’Eau de Guinée, le projet d’adduction
d’eau des villes de Gaoual, Lélouma, Lola, Tougué, et Yomou qui
sont en cours d’exécution mais aussi le projet d’adduction d’eau de
Fria, Koubia et Beyla pour lequel des efforts sont déployés en vue de
mobiliser des fonds de financement permettront de réduire ce déficit
actuel.

Mes chers compatriotes,

Je profite de cette journée pour lancer une invite à tous les acteurs
impliqués dans la gestion de l’eau d’accroître leur contribution chacun
en ce qui le concerne au développement et à la protection de cette
ressource vitale qui est l’eau.

Aux Partenaires Techniques et Financiers merci pour les contributions


et bienvenue aux nouveaux accompagnements.

A tous les usagers, qu’ils soient publics, privés ou personnes


physiques, payez vos consommations d’eau pour garantir et bénéficier
des services d’eau.

Vive la Journée Mondiale de l’Eau.(papa koly) reportage sur l’eau 23


03 2021 siddy

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