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4

LA SAINTE

BIBLE POLYGLOTTE
DXJ MÊME AUTEUR

Manuel Mblique ou Cours d'Écriture Sainte à l'usage des séminaires. Ancien Testament,
par F. ViGOUROUx. Nouveau Testament, par A. Brassac. Douzième édition. 4 vol. in-12. Paris,
R. Roger et F. Chernoviz 14 fr.

Les Livres Saints et la Critique rationaliste. Histoire et réfutation des objections des
incrédules contre les Saintes Écritures, par F. Vigouroux, avec des illustrations d'après les mo-
numents par M. l'abbé Douillard, architecte. Cinquième édition. 5 vol. in-S". Paris, Roger et
Chernoviz 35 fr. »
Édition in-12 20 fr. »
Carte de la Palestine, pour l'étude de l'Ancien et du Nouveau Testament. 1 feuille de 0'",47 de
haut sur ^,
de large, imprimée en quatre couleurs. Sixième édition, 1898. Paris, Roger et
Chernoviz 1 fr. »

Achetée avec le Manuel biblique 0 fr. 50


La Bible et les découvertes modernes en Palestine, en Egypte et en Assyrie, par
F. A^iGOUROux; avec cartes, plans et illustrations, d'après les monuments, par M. l'abbé Douil-
lard, architecte. Sixième édition, 4 ^. in-12. Paris 16 fr. *

Die Bibel und die neueren Entdeckungen in Palsestina, in Aegypten und in Assyrien,
von F. Vigouroux. Autorisirte Uebersetzung von Joh. Ibach, Pfarrer von Yillmar. 4 vol. in-8o.
Mayence, Franz Kirchheim.
Le Nouveau Testament et les découvertes archéologiques modernes, avec des illustra-
tions d'après les monuments. Deuxième édition. 1vol. in-12 4 fr. »
Mélanges bibliques. La Cosmogonie mosaïque d'après les Pères de l'Église, suivie
d'études diverses relatives à V Ancien et au Nouveau Testament {Les inventeurs de V explication
naturelle des miracles : Eiclihorn et Paulus. —
Les inscriptions et les mines du Sinaï. Les —
Héthéens de la Bible. —
Le Livy^e des Proverbes et la fourmi. —
Susanne : caractère véridique
de son histoire. — Les Samaritains au temps de Jésus-Christ. — La
Bible et la Critique, réponse
aux Souvenirs d'enfance et de jeunesse de M. Pienan), par F. Vigouroux; avec une carte et des
illustrations d'après les monuments, par RI. l'abbé Douillard, architecte. Deuxième édition.

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La Sainte Bible selon la Vulgate, traduite en français par M. l'abbé Glaire, avec introductions,
notes, appendices, et index archéologique par F. Vigouroux; seule app7^ouvée après examen fait à
Rome par la Sacrée Congrégation de l'Index. 4 vol. Quatrième édition. Paris, Roger et
Chernoviz. 26 fr. Le Nouveau Testament, in-8% cinquième édition, se vend séparément. 6 fr. »
La même édition en un seul volume sur papier indien 18 fr. ->

Sous presse : La Sainte Bible, format in-18, caractères neufs, comprenant 1° texte de la Bible :

distribué en alinéas avec divisions générales et secondaires des livres sacrés; 2·» introductions;
3° notes nombreuses; 4<> appendices; 5° illustrations archéologiques. 5 vol. in-18.
Il sera tiré quelques exemplaires sur papier indien, permettant de réunir les 5 tomes en 1 seul volume.
Nouveau Testament in-18 (nouvelle édition, caractères neufs), par MM. Glaire et Vigouroux.
Seule traduction approuvée^ par le Saint-Siège. Avec notes nouvelles, introductions, — —
appendices, —
concorde des Évangiles, —
tableau synoptique de l'Histoire de Notre-Seigneur
Jésus-Christ, —
index archéologique, —
table des Épitres et des Évangiles de toute l'année, pré-
cédés de la Messe et des Vêpres. 1 vol. in-18. Paris, Roger et Chernoviz 2 fr. >.

Le même, papier teinté, filets rouges 3 fr. »

Les Saints Évangiles, suivis des Actes des Apôtres, précédés de la Messe et des A^êpres. I vol.
in-18, papier teinté, filets rouges. Paris, Roger et Chernoviz 1 fr. 50

EN COURS DE PUBLICATION :

Dictionnaire de la Bible, contenant tous les noms de personnes, de lieux, de plantes, d'animaux
mentionnés dans les Saintes Écritures, les questions théologiques, archéologiques, scientifiques,
critiques, relatives à l'Ancien et au Nouveau Testament, et des notices sur les commentateurs
anciens et modernes avec de nombreux renseignements bibliographiques. Ouvrage orné de cartes,
de plans, de vues des lieux, de reproductions de médailles antiques, de fac-similés des manuscrits,
de reproductions de peintures et de bas-rehefs assyriens, égyptiens, phéniciens, etc., publié par
F. Vigouroux, avec le concours d'un grand nombre de collaborateurs. Paris, Letouze}' et Ané.
Prix du fascicule, in-4% de 320 colonnes 5 fr. »

TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET C'«. — MESNIL (ELRE).


V. LA SAINTE

BIBLE POLYGLOTTE
CONTENANT LE TEXTE HÉBREU ORIGINAL, LE TEXTE GREC DES SEPTANTE,
LE TEXTE LATIN DE LA VULGATE,
ET LA TRADUCTION FRANÇAISE DE M. L'ABBÉ GLAIRE

AVEC LES DIFFÉRENCES

DE L'HÉBREU, DES SEPTANTE ET DE LA VULGATE ;

DES INTRODUCTIONS, DES NOTES, DES CARTES ET DES ILLUSTRATIONS

Par F. VIGOUROUX
rRÊTKE DE SAINT-SULPICE

NOUVEAU TESTAMENT
Tome VII

LES QUATRE ÉVANGILES. — LES ACTES DES APOTRES

PARIS BRUXELLES
R. UOGKR ET F. CHERNOVIZ
SOCIÉTÉ BELGE DE LIBRAIRIE
ÉDITEURS
16, RUE TREURENBERG, 16
99, BOULEVARD RASPAIL, 99

1908
Droits réservés.
NIHIL OBSTAT
H. Garriguet,
Sup. S. S.

IMPRIMATUR :

Parisiis, die 10 martii 1908.

f Léo Adolphus,
Arch. Parisiens.
EXPLICATION

DES SIGNES ET ABRÉVIATIONS CONTENUS DANS LE TOME SEPTIÈME

1. — Textes grecs.

Nous reproduisons le textus receptus du Nouveau Testament vulgarisé par les

Elzévirs.
Quant aux variantes, on remarquera qu'elles sont en général peu importantes,
ou proviennent parfois des fautes des mss. ou des omissions par suite d'homoioté-
leutie. Le textus receptus est basé plutôt sur les mss. écrits en minuscules, et le

texte de Tischendorf sur les anciens mss. (surtout le codex Sinaïticus) écrits en on-
ciales et découverts ou mis en relief par lui. Ces anciens mss. sont d'ailleurs peu
nombreux et de valeur inégale, il ne semble donc pas possible qu'on puisse faire
beaucoup mieux aujourd'hui que saint Jérôme au iv<^ siècle.
Lorsqu'il constituait la Vulgate, les deux seuls manuscrits qui nous restent de son
époque Bi auraient peut-être été les plus mauvais de ceux dont il disposait. Les
manuscrits occidentaux grecs-latins (D, codex Bezse et Claromontanus) sont inté-
ressants à cause du nombre des transpositions, omissions et additions qu'ils pré-
sentent, mais il est fort à craindre que ces modifications n'aient été introduites dans
le grec d'après des exemplaires latins, car ceux-ci étaient précisément caractérisés
par des modifications de ce genre. Comme l'écrivait saint Jérôme : Si latinis exem-
plarihus fides est adhihenda^ respondeant quibus; tôt enim sunt exemplaria pœne
quot codices. Sin autem méritas est quœrenda de pluribus, cur non ad grœcam
originem reçertentes, ea quse vel a s^itiosis inteipretibus maie reddita s>el a prae-
sumptoribus imperitis emendata perversius^ vel a librariis dormitantibus aut ad-
dita sunt y aut mutata corrigimus ?
Les variantes que nous donnons ont donc surtout pour but de montrer les modi-
fications qui s'introduisent dans la tradition manuscrite et ne prétendent pas être
les maiériaux d'une reconstruction, car — nous l'avons dit — on ne peut mieux
faire aujourd'hui que n'a fait saint Jérôme, du moins dans la mesure indiquée par
lui : « le sens de la \^ulgate est celui des manuscrits grecs du iv^ siècle, les détails

seuls n'ont pas été modifiés par saint Jérôme et peuvent donc n'être pas conformes
aux anciens manuscrits ». Cf. In Evangelistas ad Damasum prœfatio. Cette phrase
devra servir de règle à qui voudra, avec l'aide des variantes et de la Vulgate, re-
toucher le texte grec pour le rapprocher davantage du texte primitif. Cette recons-
titution est d'ailleurs toujours personnelle et discutable, c'est pourquoi nous avons
préféré reproduire le texte qui a pu se dire pendant longtemps ab omnibus recep-
tus. (Ed. Elzévir de 1641, préface, p. 3.)
Vî EXPLICATION DES SIGNES.

II. — Abréviations et signes insérés dans les variantes grecques.

1.- LETTRES OU SIGLES INDIQUANT LES MANUSCRITS OU LES DIVERSES ÉDITIONS GRECQUES

^ Cette lettre indique les variantes empruntées au Codex Alexandrinus, ma-


nuscrit datant de la deuxième moitié du v^ siècle, offert en 1098 au patriarche
d'Alexandrie, et conservé aujourd'hui à Londres, au British Muséum. Le Codex
Alexandrinus a été édité par C. G. Woide, 1786, et B. H. Cowper, 1860, et repro-
duit depuis en phototypie, Londres, 1879-1880. 11 ne contient plus : Matth., i

XXV, 6; Joa., iv, 30 — viii, 52 et II Cor. iv, 13 — xii, 6.

Codex VaticanuSy du milieu du ive siècle, conservé à la Bibliothèque du Vatican.


C'est ce manuscrit qui a servi de base à V édition sixtiiie de 1587, ou textus receptus
de l'Ancien Testament, que nous avons reproduit dans la Polyglotte. Il ne contient
plus Hebr., ix, 14 — fin, Tim., Tite, Phil. et l'Apoc.
C Cette lettre désigne le Codex Epliraemi Syri rescripius du milieu du v® siècle.
Il ne renferme plus que des fragments de tout Nouveau Testament. le
D Codex Bezse^ du vi^ siècle,
Cette lettre désigne, pour les Évangiles et les Actes, le
conservé actuellement à Cambridge et, pour les Epîtres de saint Paul, le Codex Cla-
romontanusy duvi^ ou du vii° siècle, conservé à Paris. (Fonds grec, n*^ 107.) Ces deux
manuscrits D portent le latin en face du grec.
Cette lettre désigne, pour les Evangiles, le Codex Basileensis, K. IV, 35 du mi-
lieu du viii^ siècle; pour les Actes, le Codex Laudianus, de la fin du vi® siècle, con-
servé à Oxford et, pour les Epîtres de saint Paul, le 8an-Germanensis du ix^ siècle,
conservé aujourd'hui à Saint-Pétersbourg, qui est une copie du Claromontanus D.
^ Cette lettre désigne pour les Évangiles le Codex Boreeli, du ix° siècle, conservé
à Utrecht et, pour les Epîtres de saint Paul, le Codex Augiensis, du ix*^ siècle, con-
servé à Cambridge.
î< Cette lettre désigne le Codex Sinaïticus du iv*^ siècle. Cf. Introduction générale,
t. I, p. XX. Ce manuscrit renferme tout le Nouveau Testament.

Cette lettre désigne le Codex Sangallensis 48, du ix" siècle, qui contient les Évan-
giles avec une version latine interlinéaire.
Nous n'indiquerons pas d'autres manuscrits. Tous sont décrits longuement d'ail-
leurs dans lesProlegomena que M. C.R. Gregory a écrit pour VEditio octaça cri-
tica major de C. Tischendorf (t. [II, Leipzig, 1884, p. 337 sqq.).
X Sous cette lettre sont réunis des manuscrits moins importants que ceux désignés
plus haut.
Cette lettre désigne les éditions de J. Griesbach. G^ désigne plus particulière-
ment l'édition de Halle (1796) et G^ celle de Leipzig (1805).
G rell. désigne Griesbach et les autres, c'est-à-dire : Knapp, Scholz, Lachmann,
Tischendorf, Hahn, Theile.
H Cette lettre désigne l'édition de A. Hahn (Leipzig, 1840).
Cette lettre désigne l'édition de G. C. Knapp (Halle, 1797).
L Cette lettre désigne les éditions de C. Lachmann. L' désigne plus particulière-
ment l'édition grecque (Berlin, 1831) et L^ l'édition grec-latin (Berlin, 1842).
EXPLICATION DES SIGNES. vif

{ Cette lettre désigne le Textus receptns (Elzévir 1624).


) Cette lettre désigne l'édition de J. M. A. Scholz (Leipzig, 1830).

Cette lettre désigne les éditions de C. Tischendorf. T- désigne plus particulière-


ment VEditio octava major (t. I, Leipzig, 1869; t. II, Leipzig, 1872) et les édi-

tions antérieures (Leipzig, 1841, 1859; Paris, 1842).


) Cette lettre désigne l'édition de C. G. G. Theile (Leipzig, 1844).
Quelques autres éditions sont indiquées dans les variantes par le nom de leur
auteur sans abréviation. Tous les détails désirables sur les éditions sont donnés
dans les Prolégomènes de C. R. Grégory déjà cités, p. 202 sqq.
F. Nau.

.- SIGNES.

-f-
indique une addition, et doit se traduire par hahet ou addit, habent ou
addunt.
* indique une omission, et doit se traduire par omittit ou omittunt.
: marque que ce qui suit est une leçon divergente ou une traduction différente.

[ ]
indique que l'éditeur dont le nom est enfermé dans les crochets, place la

leçon suivante entre crochets dans son édition.

ni. — ABRÉVIATIONS.

a. veut dire anie.


al. ah'i ou alibi,

ait. altej^iun.

ait. m. altéra manu.


c. contra.
cett. — ceteri.

dist. — distingidt (indique qu'on fait intervenir un


signe de ponctuation).
e ou ex conj. — e conjectura.

eti. — etiam.
— fin. — usque ad finem.
in. — initio.

in f. — in fine.
interp. — interpungit (variantes consistant dans une
ponctuation différente).
inv. ord. — inverso ordine.
1. — loco.

P- — post.
pr., sec, tert. — primum, secundum, tertium.
pen. — penultimum.
prgem. — prœmittit.
pr. m. ou man. — prima manu.
vin EXPLICATION DES SIGNES.

sec. m. — secLuida manu.


rell. — reliqui.

s. — swe.
s. ou ss. (précédés d'un chiffre). — çersiculus sequens ou versicuU sequentes.
se. — scilicet.

sim. — similiter,

sq. sequens.
tût. — totum.
ult. — ultimuni.
une. inel. — uncis includit.

Exemples : D'après ces explications :

Les variantes de

. la page 392 qui sont :

). D .
nABT*
.
30. D*^

(p.

Se liront donc
['
) \.
ï^ADL
33. LT
:

:. 36.
32.

G
D :

[KH]
ot

LT0*
xBT
. :

4 [L-] +
:

(in f.) û^i,

Le Codex Bezse omet


f. 30.
avec l'édition Laclimann portent
:

' . Les mss. Sinaïtieus, Alexandrinus


f. 32. Le Codex Bezse porte . et Bezae

(Les

.
...

mss. Sinaïtieus et Vaticanus avec l'édition de Tischendorf portent .) Le Codex


Les mss. Sinaïtieus, Alexandrinus, Vaticanus

. .
Bezse porte et l'édition

).
:

de Tischendorf omettent (après f. 33. Les éditions de Lachmann et de


Tischendorf portent f. 36. Les éditions de Griesbach, de Lachmann, de Ti-

;
schendorf et de Theile omettent
ces deux mots entre crochets. L'édition de
l'édition
Les éditions de Knapp

de Berlin, 1842, porte ces mots entre crochets.


Lachmann
et

ajoute (à la
de
fin)
Hahn portent
,

Dans ce tome septième, le texte grec receptus a été revu par M. l'abbé Nau,
professeur à l'Institut catholique de Paris, qui a également relevé les variantes
et noté les principales divergences qui existent entre le texte grec et la Vulgate.
— Les références placées à droite de la version française ont été eolligées par
M. l'abbé Martel, chanoine de Fréjus, aumônier de l'hôpital d'Hyères. — Tout ce qui
regarde l'agencement du latin et du français, les divisions et annotations, est dû
à M. l'abbé Igonel, premier vicaire de Saint-Antoine des Quinze- Vingts, à Paris.
Matthieu, III, 12 — IV, 8. 17
II. Vie publique (III-XX). r (b). La tentation (IV-1, 11 J.

à la vérité, je vous baptise dans l'eau Is. -1, 4. leurs souliers par les derniers de leurs esclaves.

pour la pénitence; mais celui qui


Luc.
Is. (U;,
3,
24
17.
;
— Dans l'Esprit saint et dans le feu, c'est-à-dire
33, 14 30,33. qui purifie et qui enflamme
;
dans l'Esprit saint
doit venir après moi est plus puis- Jofi.
ifat.
.'),

2.i,
22, 27.
32. comme le feu.
Siip.
sant que moi et je ne suis pas digne
; P.s. 80,
3,
13.
<;.

Mal.
de porter sa chaussure lui-même :
.Ter.
3, 2.
l.i, 7.
Mat.
vous baptisera dans l'Esprit saint et 13, 30,
39.

dans le feu. Son van est dans sa Ez.Ap.22,21,20-22.


8 ;

main, et il nettoiera entièrement son Job,14,31,11.23;


aire :il amassera son blé dans le Ps. 24, 10.
I, 4.
Marc. 9, 48.
grenier; mais il brûlera la paille
dans un feu qui ne peut s'éteindre ». •13-17. Baptême de Jésus. Comparer avec Marc,
Alors Jésus vint de la Galilée au Itaptiy.atiii* i,f)-H; Luc, m, 21-23.
Jourdain vers Jean pour être baptisé Mat. 11, 29.
Act. 1. 1.

par lui. Or Jean le détournait, di- Eccli. 4.


^

Ps.
7,
138, G.
sant : « C'est moi qui dois être baptisé Joa. 1, 31.
Eccle. 3, 20.
par vous, et vous venez à moi! » Joa. 3, 3.
Mat. 17, 20. lo. Toute justice, tout ce qui est juste et saint,
ô,
Mais, répondant, Jésus lui dit Gai. : 4, 4.
Hebr. 9. conforme à la volonté de Dieu, qui voulait que 1,

le Messie fût baptisé. — Laissa, fit ce que Jésus


« Laisse maintenant, car c'est ainsi Ps. 64, 10.
Joa. 22, 1,
qu'il convient que nous accomplis- 32, 61. demandait.
11,2 51 Is. ; 1.

sions toute justice ». Alors Jean le Mat. 17, .5


;

12, 18.
16-17. On voit ici se manifester distinctement
laissa. Or ayant été baptisé, Jésus Act. 35. 7,
Is. les trois personnes de la très sainte Trinité. 6, 1.
sortit aussitôt de l'eau; et voici que Joa. 35 3, 6, ;

5, 20.
les cieux lui furent ouverts : il vit Ps. 2, 7.
Eph. 1, 6.
l'Esprit de Dieu descendant en forme Jac. 1, 17.
Luc. 9, 3.').

de colombe et venant sur lui. Et


voici une voix du ciel disant « Celui- :

ci est mon fils bien-aimé en qui j'ai


/>) La Tentation de Notre-Seigneur, IV, 1-11.
mis mes complaisances ».
IV. ^ Alors Jésus fut conduit par b) Prima IV. 1-11. Jeûne et tentation. Comparer avec iliarc,
tentalïo. I, 12-13; Luc, iv, 1-13.
l'Esprit dans le désert pour y être Os. 2, 1 1.

Hcbr. 4, 15. 1. Le désert de la tentation est, d'après la tradi-


tenté par le diable. ^ Et lorsqu'il eut Rom. 8, 14.
tion, le désertde la Quarantaine, ainsi appelé des
Mat. 26, 41.
jeûné quarante
jours et quarante Eccle. 3, 21. quarante jours qu'y passa Notre-Seigneur. Il s'étend
Hebr. 2,17-18,
nuits, il eut faim. ^ Et le tentateur Job, 1, 6. à l'ouest de Jéricho; il est très accidenté et ses
Ap. 12, 19. montagnes sont des plus belles de la Palestine
s'approchant, lui dit « Si vous êtes : Ex. 24, 18 ;

34, 28. méridionale; elles se composent de calcaire blanc


le Fils de Dieu, dites que ces pierres 3 P.eg. 19, 8.
Deut. et sont remplies de cavernes c'est là vraisembla-;
9, 8.
deviennent des pains ». Jésus, ré- 1 Thess. 3, 5. blement que se réfugièrent les espions envoyés
Gen. 3,
pondant, dit « Il est écrit L'iiomme
: : Joa. 14, 30. par Josué à Jéricho {Josué, ii, 22) elles furent ;

Eccle. 8, 4.
ne vit pas seulement de pain, mais peuplées d'anachorètes, après l'ère chrétienne, en
Ps. 32, 6; 54, 8.
Mat. 3, 17 souvenir du jeûne du Sauveur.
de toute parole qui sort de la bouche 27, 40 ;
21, 13.
;

Gen. 2, 17.
de Dieu ». Deut. 8, 3.
Joa. 6, 69
Le ;
5. Sur le haut du temple. Littéralement sur le
diable alors le transporta dans 5, 24, 47.
Luc. 11, 28. pinacle du temple. Le sens est incertain. D'après
la cité sainte et le plaça sur le haut Ps.l 18, 93,105.
^ecunda les uns, c'est le faîte du temple jiroprement dit;
du temple, ^ et il lui dit : « Si vous (enlatio. d'après les autres, comme le texte grec emploie
êtes le Fils de Dieu, jetez-vous en
bas, car il est écrit Il vous a confié à
ses anges, et ils vous porteront en
:
Gen. 3, 5.
Joa. 3, 13
8,
Is. 41, 23.
Ps. 90, 11-12;
9. 10.
23.
;

constructions du temple, ,
un mot qui désigne ordinairement l'ensemble des
c'est le faite du
portique de Salomon à l'est ou bien le faîte de
2 Pet. 3, 16. la porte royale qui se dressait, au sud, au-dessus
leurs mains, de peur que vous ne Sap. 7, 30.
d'un précipice profond, d'après le témoignage de
Deut. 6, 16.
heurtiez votre pied contre quelque josèphe.
pierre ». ^ Jésus lui dit « Il est écrit :

aussi : Tu ne tenteras point le Sei-


gneur ton Dieu ».
^ Le
diable de nouveau le trans- 1 ei'tia
tentatio. 8. Sur une montagne très élevée. Il est impossi-
porta sur une montagne très élevée; Joa. 12, 31.
ProT. 14. ble de savoir quelle est cette montagne. — Tous
2,

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII.


-

18 Matthœus, IV, 9-25.

' ,,
. ]
', ,-"
II. Vita publica

' "'
(III-XX). — 2" (a^J,

' xat

&
Vocantur primi apostoli CIV,

ômnia régna mundi,


^ et dixit ei
et glôriam eôrum,
Hgec ômnia tibi dabo, si
cadens adorâveris me.
:

Tune dicit ei
Jésus Vade Sâtana scriptum est enim
Dôminum Deum tuum
: :
Î2-'25J,

adorâbis, et
:

illi

. soli sérvies. Tune reliquit eum dià-

" ^.
lâov,

',
^'^^
^ '

,
,&,
'
, -
bolus et ecce àngeli accessérunt, et
ministrâbant ei.
:

Cum au te audlsset Jésus quod m


Joânnes tràditus esset, secéssit in Ga-
liliéam, et, relicta civitâte Nazareth,

&
,
',"& &' ^
venit, et habitâ\àt in Caphârnaum mari-
tima, in finibus Zâbulon et Néphthalim
^ ut adimplerétur quod dictum est per
Isaiam prophétam ^'^
Terra Zâbulon et
:

&
,
:

"-

,
terra Néphthalim, via maris trans Jordâ-
-,
& ,
" . ".'
nem, Galilœa géntium, pôpulus qui
sedébat in ténebris, viditlucem magnam :

et sedéntibus in regiône umbrœ mortis,


lux orta est eis. Exinde cœpit Jésus

,, "( ,
"
- ^-
prœdicâre, et dicere Pœniténtiam agite
appropinquàvit enim regnum cœlôrum.
Ambulans autem Jésus juxta mare
Galikéae, vidit duos
:

fratres, Simônem,
:

-
qui vocâtur Petrus, et Andréam fratrem

- ' /
&.
.)
, 01
ejus, mitténtes rete in
piscatôres),
et fâciam vos
et ait illis
iieri piscatôres
mare
:
(erant
Venite post me,
hôminum.
enim

.
,
At illi continuo relictis rétibus seci'iti

"" , -
sunt eum.
Et procédens inde, vidit âlios duos

&
fratres,Jacôbum Zebedcéi et Joânnem

. &
,

fratrem ejus, in navi cum Zebedœo pâtre


eôrum, reficiéntes rétia sua et vocâvit :

. -^01 eos. '^^


Illi autem statim relictis rétibus et

",
^ ,-,
'"^
pâtre, secûti sunt eum.

Et circuibat Jésus totam Galiltéam,


docens in synagôgis eôrum, et prsédicans

&
^ ,
, ,. -
. ^, -
-
evangélium regni, et sanansomnem lan-
guôrem etomnem infirmitâtem inpôpulo.
Et àbiit opinio ejus in totam Syriam,
et obtulérunt ei omnes maie habéntes,
vâriis languôribus, et torméntis com-
prehénsos, et qui dsemônia habébant, et
lunâticos, et paralyticos et curâvit eos
•^•^
et secûtse sunt eum turbae multse de
:

. 9.
ôniooi

. .
^^.
. ^^: (^.
iXBGDT: (y.Uyei)

13.
12. .NBCDTX* .
10. DEXt(p/T7rcye)
13.
)·\· {.,
^
.)
...

23. N^BCL^:
1)*
&'^. .
(sec.)

'] rij .
17. D^*
-:
16.

(.
èv oXjj
)
Dt (.
. .
hv) Tji

24.
et *
...

.
LT-*
:

moi
16.
dans
19.
Dans
la
la région de l'ombre de la mort. Grec
région et dans l'ombre de la mort ».
Suivez-7noi. Grec littéralement « ici, après :
:

(a. .). 23.


».

Toute langueur. Grec : « toute maladie ».


Matthieu, IV, 9-25. 19
II. Vie publique (III -XX). — 2°'
€a^J» Appel des premiers apôtres CMV, 12-25J,

les royaumes du monde, expression hyperbolique


il lui montra tous les royaumes du II- JJ; f pour un grand nombre.
monde et leur gloire, '-^
et lui dit : « Je -^jg^'i^^'^f
·

vous donnerai toutes ces choses, si, Joa. Dan. 3,


44.
4;

VOUS prosternant, vous m adorez ». ex. 20,


1 8,
.5.

Alors Jésus lui dit « Retire-toi, ReV' S' : 3"" i


S.-

Satan, car il est écrit Tu adoreras s'^n. :

2" Prédication en Galilée, IV, 12


le Seigneur ton Dieu et tu le servi- ^^^^^^.''gj- XVIII. -

ras, lui seul ». Alors le diable le vs.'ii' u. a) Débuts du ministère de Jésus, IV, 12 -VII.

laissa; et voilà que des anges s'ap- ,'.' ai) Appel des premiers apôtres, IV, 12-25.
prochèrent et ils le servaient. îa^Î?.'
12. Retour en Galilée. Comparer avec Marc.i,
Mais quand Jésus eut appris que HebTaf'n^i 44; Luc, IV, 14; Jean, iv, 43. Il faut placer avant '

Jean avait été mis en prison, il se re- Rom.


^ · cet événement ce qui est raconté dans Jean, 49 1. i,

^ w i 16, 20.
et ayant quitte la Joa^i, 02.
·! .— ni, 30. . · . . ' 1

tira en Galilée; 13-10. Retour à Capharnaum. Comparer avec


ville de Nazareth il vint demeurer à ^ ^^f'J'^ Marc, 22. I,

Capharnaum, ville maritime sur les Prsedica- de13.la Capharnaum, ville maritime, sur les bords
mer de Galilée. Elle était importante par
confins de Zabulon et de Nephtliali; 1?. 14*1^4". son commerce, avait un poste de douane et une
garnison romaine. Le site de Capharnaum, dont
'
afin que s'accomplît la parole du ^^le-sÎ'
'

le nom revient si souvent dans les Évangiles, est


prophète Isaïe, disant « La terre ^''Î;"^'^*'^ encore aujourd'hui un problème. La malédiction
:

prononcée par le Sauveur contre cette ville cou-


de Zabulon et la terre de Nephthali, pable s'est si littéralement accomplie que per-
voie de la mer, au delà du Jourdain, jôs.i'sfiô-îe"; sonne ne peut dire avec certitude où il faut en
ruines. D'après les uns, Capharnaum
Galilée des nations, le peuple qui 2o!^7f 2^i!32. chercher les
était à Khan Miniéh, d'après les autres à Tell Hum.
était assis dans les ténèbres a vu une l Eeï.15, 29! Khan Miniéh est un monceau de ruines qui tire
grande lumière; quant à ceux qui ^; g"?'^'!']^; son nom d'un vieux khan du voisinage, sur les
bords du lac de Tibériade, à l'extrémité nord-
étaient assis dans la région de l'om- ouest de la plaine. Tell Hum est à une heure de
^-^î^yf au nord de Khan Miniéh, à trois quarts
bre de la mort, une lumière s'est levée Luc. 78-79 chemin
d'heure environ à l'ouest-sud-ouest de l'embou-
1, ;

aussi pour eux ». Depuis ce temps- job' 10, 22. chure du Jourdain dans le lac. On y voit encore
Ps. 43, 19. des ruines assez importantes.
là, Jésus commença à prêcher et à 5, 8.

Faites pénitence, car le Mat.9,i3;3, 17. Prédication aux alentours. Comparer avec
dire : «
Luc, IV, 14-15.
royaume des cieux approche ». EoiiT'3^'2;î'^ 18. La mer de Galilée. Sur la mer de Galilée ou
Or, marchant le long de la mer jen'sî,' 3i.'
lac de Tibériade, voir la note 8 à la fin du volume
de Galilée, Jésus vit deux frères. Si- Pe*Vi:rè*t

mon qui est appelé Pierre, et André, Ma"*'îJ'i;'.


son frère, qui jetaient leurs filets dans Jr. le, w. 21. Zébédée, pêcheur de la mer de Galilée, époux
la mer (car ils étaient pêcheurs), et Joâ.i,'3û/ de Salomé, qui paraît avoir joui d'une certaine
· 37 40-4*^ · ·

il leur dit « Suivez-moi, et je vous icôr. 1,21;.


:
aisance.
18-22. Pêche miraculeuse de saint Pierre. Com-
ferai devenir pêcheurs d'hommes ». ProY.4%Î parer avec MarCy i, 16-20; Luc, v, 1-11.
Et eux aussitôt, quittant leurs Ps. 138, 17.
Dan. 12, 3. 23-25. Tournée dans la Galilée. Comparer avec
filets, le suivirent. Is. ÔO, .5.
Marc, I, 35-39 ;
Luc, iv, 42-44.
23. Les synagogues étaient des lieux d'assem-
2'avançant de là, il vit deux 'y^^**^*^;®*
Et s
blée de religion pour les Juifs; ils s'y réunis-
autres frères, Jacques, fils de Zébé- ^"35° saient les jours de sabbat et les jours de fête
dée, et Jean, son frère, dans leur PS.T3, n!' pour prier, lire et entendre la parole de Dieu, et
pour y exercer les autres pratiques de leur loi.
barque avec Zébédée, leur père, rac- 2S3V26,' 3?: —
Du royaume; c'est-à-dire du royaume de Dieu.
commodant leurs filets, et il les ap- .2,'2·' 24. La Syrie désigne, dans le Nouveau Testa-
pela. ^2 Et eux, aussitôt, ayant laissé ^2Cor:lSf.'
ment, le pays borné à l'est par l'Euphrate et l'Ara-
bie, au sud par la Palestine, à l'ouest par la mer
leurs filets et leur père, le suivirent. ^If^i'.fo 't' Méditerranée et la Phénicie, au nord parla chaîne
Et Jésus parcourait /esus
toute la Ga- elocet
^ . , et de l'Amanus et du Taurus.
lilee enseignant dans leurs synago- j^^™*-. 25. La Décapole était la confédération de plu-
sieurs villes unies entre elles pour leur commune
ofues prêchant van srile du royaume luc. 44 s'i. , 4,
T.
;
,

.X 1^ 4.4. Marc.
.
38-39. , 1, défense. Quoique le mot Décapole signifie dix
et guérissant toute langueur et toute ps. 102, 3,22 ; villes, le nombre des cités confédérées était va-
infirmité parmi le peuple. ^ Sa répu- is.48!'i7^ô2,7. riable. La plupart d'entre elles étaient situées à
l'est du Jourdain. La capitale, Scythopolis, l'an-
tation se répandit aussi dans toute la i^an-. 1,^16-20. cienne Bethsan, à l'ouest du fleuve, est la ciel
Syrie, de sorte qu'on lui présenta ÎTTm^.V.?." de la Palestine proprement dite. Après Scytho-
tous les malades, tous ceux qui ^ïj;- gfi/.tg. polis, les villes les plus importantes de la Déca-
pole étaient Césarée de Philippe. Asor, Cédés de
étaient atteints de souffrances et de ^i^ifib^o^' Nephthali, Séphet, Corozaïn, Capharnaum, Beth-
maux divers, des démoniaques, des saïde, Jotapata et Tibériade. Le territoire con-
lunatiques, des paralytiques, et il les fédéré s'étendait donc depuis Scythopolis au sud
jusqu'au Liban et à Damas au nord à l'ouest, il ;

guérit. Et une grande multitude le se prolongeait jusqu'à Sidon à l'est, il se prolon-


;

suivit de la Galilée, de la Décapole, geait au delà de Gadara, d'Hippos et de Pella


20

^/ -
" , ^.
II. Vîta publica (III-XX).
Matthseus, V, 1-9.
— Ca^J. Sermo
Galilséa, et Decâpoli, et de Jerosôlymis,

et de Judsêa,
in monte CV-VIIJ,

et de trans Jordânem.

& .,,
V. ro V. '
Videns autem Jésus turbas, ascén-

, ot ^
dit in

sérunt ad
montem,
eum
et

discipuli ejus,
cum sedisset, acces-
^ et apériens

.
os suum docébat eos, dicens :
^ Beàti
-
^

-. ^. ,
^, -- ^
paiiperes spiritu
regnum cœlômm. Beâti mites quôniam
: quôniam ipsôrum
:
est

,
ipsi possidébunt terram. ^ Beâti qui lu-
gent quôniam ipsi consolabiintur.
: ^ Beâti

&.
^ qui esûriunt et sitiunt justitiam : quô-

,^- ^ - niam
côrdes
ipsi saturabùntur.

quôniam misericôrdiam con-


Beâti miseri-

. ,
^^. & ipsi
^ :

^ sequéntur. ^ Beâti mundo corde quôniam :

ipsi Deum vidébunt. ^ Beâti pacifici :

^ -

Égyptiens vannant le blé (III, 12, p. 17).

(D'après Wilkinson).

Monnaie de la province de Syrie (IV, 24, p. 19).

V. 1. Jésus voyant. Grec « mais voyant : ».

Les ré-
4. Le grec intervertit l'ordre des versets. —
férences pour les Béatitudes sont très nombreuses.
Voir pour les y. 4-9 :

f. 4. — voir : Eccli. 3, 19. Ps. 149, 4. Epli. 4, 2. Is. 33, 17. Ps. 23, 13.
Is. 60, 21 ;
38, 11. Ps. 141, 6 ;
114, 9 ;
26, 13. Is. 58, 13-14.

f. 5. —Voir : Ps. 118, 136 ;


119, 5 ;
76, 3 ;
41, 4. 1 Kegr 15, 35. Lam.
l-ô. Dan. 10, 2, Rom. 7, 24. Eccle. 2, 2. Is. 65, 14. 1 Keg. 16, 1. Jer. 9,

1; 31, 13. Jos. 15. Joa. 20, 16. Is. 61, 2. Ps. 93, 19; 30, 20. Eccle. 7,

3. Kom. 8, 17.

f, — Voir Ps. 41,


6. : 3. Is. 55, 1. Joa. 7, 37. Philip. 3, 13-14. Am. S,
11. Eccli. 24, 29. Luc. 22, 29, Joa. 4, 34. Ps. 16, 15 ; 102, 5.
y. — Voir Mat.
7. 25, 34-40. Jac. 2, 13. Prov. 11, 25 14, 31. IJoa. 3,

-.
:
;

17. Mat. Eccli.


9, 36. 35, 13. Ps. 102,3 ;
3,7, 6.

f. 8.— Voir Prov. : Deut. 4, 9. 3 Reg. 17, 1. Ps. 18, 15. 1 Joa.
4, 23.
1. i<BT: 3, 2. Hebr. 12, 14. 1 Cor. 13,12. Eph.l, 18. Sap. 1, 1. Act. 15, 9. Ps..33,9;

4. DLT- ponunt post y. (e contra kBCEX). 23, 4.

f. 9. — Voir : Is. 32, 17. Ps. 118, 165; 119, 7. Sap. 14, 22; 0, 5.
9. avTOÏ. Joa. 14, 27. Philip. 4, 7. Eph. 2 14 4, 3. Colos. 1, 20. Joh, 9, 4.
;
Matthieu, V, 1-9. 21
II. Vie publique (III-XX). — 2" CafiJ Sermon nur la montagne CV'VII).

de Jérusalem de la Judée et d'au j/""^-


irc. 3,10-11. a2) Sermon sur la montagne, V-.
Num.34, 13-14.
delà du Jourdain. 2 Par. 17, 7-9.
Exorde, V, 1-18.
9
V. Jésus, voyant la foule, monta •")
^ Qui
beati.
V. 1-7, Comparer avec Lwc, vi, 17-49.
1. Hur la montagne voisine du lieu où il se
sur la montagne, et, lorsqu'il se fut p. 124, trouvait. — « Si le sermon sur la montagne est
;. 1 ;

33, 6 7; ; 3.5,

assis, ses disciples s'approchèrent de 121, 3 ;67, 16. l'abrégé de toute la doctrine chrétienne, les huit
Is. 40, 9 béatitudes sont l'abrégé de tout le sermon sur la
2, 2.

montagne ». (Bossuet). — Cette montagne est,


;

lui, - et ouvrant sa bouche, il les Ex. 19, 24.


Mat. 23, 2.
d'après la tradition, celle à laquelle on a donné,
instruisait, disant :
^ «Bienheureux Deut. 33, 3.
en mémoire des huit béatitudes par lesquelles
Sap. 10, 21.
les pauvres d'esprit, parce qu'à eux Luc. 6, 20. le Sauveur commence son discours, le nom de
Mont des Béatitudes, situé au nord-ouest de la
appartient le royaume des cieux. Mat.
Is.
11,
57, 15
2.5.

;
ville de Tibériade, à environ deux heures de
marche. « Le Mont des Béatitudes ou Kurn-Hattin
Bienheureux ceux qui sont doux, 66, 2 64, 1 ;
;

25, 1-4. (Koroun-Haitîn), ainsi que l'appellent les indi-


parce qu'ils posséderont la terre. Ps. 33, 19. gènes, ne s'élève à guère plus de 50 mètres au-
Philip. 3, 8.
Mat. dessus de la plaine. Son plateau peut avoir une
·'
Bienheureux ceux qui pleurent, 2 Cor.
19, 21.
8, 2, 9.
centaine de mètres de long. l>es deux extrémités
Act. se terminent chacune par une petite éminence, et
parce qu'ils seront consolés. ^ Bien- Ps. 39, 18.
3, 6.
c'est ce (jui lui a fait donner le nom de Kurn-
Mat. Hallîn (les cornes d'Hattîn). Par un temps clair,
heureux ceux qui ont faim et soif de Jac. 2, 5,
8, 20.

Cor. 2, 9
du l)aut du Mont des Béatitudes, on voit au sud-
la justice, parce qu'ils seront ras- 1

15, 28.
;

ouest le mont Thabor^ à l'est le pays de Galaad


et le lac de Tibériade; au nord-est, à l'horizon,
sasiés. ^ Bienheureux les miséricor- 1^'°"!· ^^.

Ps. 36, 11
le grand Hermon ». (Liévin de Hanime).
dieux, parce qu'ils obtiendront eux- 3. Les pauvres d'esprit sont les pauvres de
;
24^1 -9
149,4 ; ;

cœur et d'affection. S'ils n'ont point de richesses,


mêmes miséricorde. ^ Bienheureux 114,^9 |26,^'3; ils n'en désirent pas s'ils en ont, ils n'y sont point
;

attachés. — Bienheureux les pauvres d'esprit,


ceux qui ont le cœur pur, parce qu'ils Îc. "'is^" « c'est-à-dire, non seulement ces pauvres volon-

verront Dieu. ^ Bienheureux les pa- taires, qui ont tout quitté pour le suivre, et à
qui il a promis le centuple dans cette vie. et dans
cifiques, parce qu'ils seront appelés la vie future la vie éternelle; mais encore tous
ceux qui ont l'esprit détaché des biens de la
terre; ceux qui sont eft'ectlvement dans la pau-
vreté sans murmure et sans impatience, qui
n'ont pas l'esprit des richesses, le lastc, l'orgueil, l'injustice, l'avidilé insatiable de tout tirer à soi. La félicité
éternelle leur appartient sous le titre majestueux de royaume. Parce que le mal de la pauvreté sur la terre,
c'est de rendre méprisable, faible, impuissant, la félicité leur est donnée comme un remède à cette
l)assesse, sous le titre le plus auguste, qui est celui de royaume ». (Bossuet).

4. Bienheureux ceux qui sont doux. « Apprenez de moi que je suis doux, sans aigreur, sans enflure, sans
dédain, sans prendre avantage sur personne, sans insulter au malheureux, sans même choquer le superbe ;

mais tâchant de le gagner par douceur; doux même à ceux qui sont aigres, n'opposant point l'humeur à
l'humeur, la violence à la violence, mais corrigeant les excès d'autrui par des paroles vraiment douces.
— On est bienheureux dans sa douceur, et on joossède la terre. La terre sainte promise à Abraham est appelée
une terre coulante de lait et de miel. Toute douceur y abonde; c'est la figure du ciel et de l'Église. Ce qui
rend l'esprit aigre, c'est qu'on répand sur les autres lé venin et l'amertume qu'on a en soi-même. Lorsqu'on
a l'esprit tranquille par la jouissance du vrai bien et par la joie d'une bonne conscience, comme on n'a
rien d'amer eu soi, on n'a que douceur pour les autres; la vraie marque de l'innocence, ou conservée ou
recouvrée, c'est la douceur ». (Bossuet). —
La terre, c'est-à-dire la terre des vivants, comme l'appelle l'Écriture,
ou le ciel.

5. Bienheureux ceux qui p)leurent. « soit qu'ils pleurent leurs misères, soit qu'ils pleurent leurs pé-
chés ;ils sont heureux et ils recevront la consolation véritable, qui est celle de l'autre vie, où toute affliction
cesse, oii toutes les larmes sont essuyées ». (Bossuet).
6. Bienheureux ceux qui ont faim soif de la justice, parce qu'ils seront rassasiés. « Faim et soif, c'est une
et
ardeur vive, un désir avide et pressant qui vient d'un besoin extrême. Cherchez le royaume de Dieu et
sa justice. La justice règne dans les cieux; elle doit aussi régner dans l'Église qui est souvent appelée le
royaume des cieux. Elle règne lorsqu'oa rend à Dieu ce qu'on lui doit, car alors on rend aussi pour l'amour
de Dieu tout ce qu'on doit à la créature qu'on regarde en lui. On se rend ce qu'on se doit à soi-même, car
on s'est donné tout le bien dont on est capable, quand on s'est rempli de Dieu. L'âme alors n'a plus de faim,
n'a plus de soif; elle a sa véritable nourriture «. (Bossuet).

7. Bienheureux les miséricordieux, jKirce qu'ils obtiendront miséricorde. « Le plus bel effet de la charité,
touché des maux d'autrui. Ceux qui sont inflexibles, insensibles, sans tendresse, sans pitié, sont
c'est d'être
dignes de trouver sur eux un ciel d'airain, qui n'ait ni pluie ni rosée. Au contraire, ceux qui sont tendres
à la misère d'autrui auront part aux grâces de Dieu et à sa miséricorde; il leur sera pardonné comme ils
auront pardonné aux autres; il leur sera donné comme ils auront donné aux «Mires; ils recevront selon la
mesure dont ils se seront, sertri envers leurs frères: c'est Jésus-Christ qui le dit; et autant qu'ils auront eu
de compassion, autant Dieu en aura-t-il pour eux-mêmes ». (Bossuet).
8. Bienheureux ceux qui ont le cœur pur. « Qui pourrait dire la beauté d'un cœur pur? Une grâce par-
faitement nette, un or parfaitement affiné, un diamant sans aucune tache, une fontaine parfaitement claire,
n'égalent pas la beauté et la netteté d'un cœur pur. Il fautenôter toute ordure, et celles principalement qui
viennent des plaisirs des sens, car une goutte de ces plaisirs trouble celte belle fontaine. Qu'elle est
belle, qu'elle est ravissante cette fontaine incorruptible d'un cœur pur Dieu se plaît à s'y voir lui-même :

comme dans un beau miroir; il s'y imprime lui-même dans toute sa beauté. Ce beau miroir devient un soleil
parles rayons qui le pénétrent il est tout resplendissant. La pureté de Dieu se joint à la nôtre qu'il a lui-
;

même opérée en nous, et nos regards épurés le verront briller en nous-mêmes, et y luire d'une éter-
nelle lumière Bienheureux donc ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ». (Bossiiet).
:

i>. Bienheureux
les jjacifu/ues, parce qu'ils seront appelés enfants de Dieu. « Dieu est appelé le Dieu de paix.
Sa bonté concilie tout. 11 a composé cet univers des natures et des qualités les plus discordantes il fait ;

concourir ensemble lu nuit et le jour, l'hiver et l'été, le froid et le chaud, et ainsi du reste, pour la bonne
constitution de l'univers et pour la conservation du genre humain. Jésus-Christ, le fils unique du Père
céleste, est le grand pacificateur, qui a annoncé la paix à ceux qui étaient de loin, et à ceux qui étaient de
22 Matthaeus, V, 10-19,

ol
viol

,
II.

Ssov

7j
^.
Vîta

,.
publica (III -XX). — 3° ^^· Sermo in

^ ^

on -
-
-
^'
quôniam filii
monte CV^VIIJ.

Dei vocabiintur.
qui persecutiônem patiuntur propter jus-
titiam
cœlôrum.
: quôniam ipsôrum
Beàti estis cum
est
Beâti

regnum
maledixerint
',
-,
&, &' .
vobis, et perseciiti vosfùerint, et dixerint

^^
' . . "
-
^ ^ omne malum advérsum vos
propter

cœlis : sic
me :

quôniam merces vestra copiôsa


gaudéte,

enim persecûti sunt prophé-


mentiéntes,
et exultâte,
est in

&;
^ .
&,
,
.&' & ^ '*
-
tas, qui fuérunt ante vos.

Vos
nùerit, in

cétur ab
estis sal terrae. Quod
quo saliétur? ad nihilum valet
ultra, nisi ut mittâtur foras, et concul-

hominibus. Vos
si sal

estis
eva-

lux

, ' .,
mundi. Non potest civitas abscôndi supra
montem pôsita neque accéndunt lu-

& &,
:

cérnam, et ponunt eam sub môdio, sed

, .' super candelâbrum, ut


qui in domo sunt.
liiceat omnibus
Sic liiceat lux A^estra
coram hominibus, ut videant ôpera vestra

, '
.
, & &
^ &- ^^"
,
bona, et glorifîcent patrem vestrum, qui
in cœlis est.

sed adimplére.
quôniam veni sôlvere
Nolite putâre
legem, aut prophétas non veni sôlvere,:

Amen quippe dico vo-

,, . . bis, donec trânseat cœlum et terra, iôta

,' ^ -
^®"0 unum, aut unus apex non prseteribit a
lege, donec ômnia fiant. Qui ergo
sôlverit unum de mandâtis istis minimis,

- ,
(bis)
11·
. ^~.
.VBCLT^:
'

LT* -.
. 13-
et docùorit sic hômines, minimus vocà-
bitur in regno cœlôrum
fécerit et docûerit, hic
qui autem :

magnus vocâbitur

Lampeis trouvées dans des tombeaux de répoque des Macliabées (f. 15).
Matthieu, V, 10-19. 23
II. Vie publique (III-XX). — 2° Ca^J» Sermon nur la montagne CV'VIij,

enfants de Dieu. Bienheureux ceux ^^^^1·.


jjrès,pacifumljjar le sang qu'il a répcmdu sur la
J
croix tout ce qui est dans le ciel et dans la terre.
qui souffrent persécution pour la jus- ^"-^^^î'^^^ '

comme dit saint Paul. A l'exemple du Fils unique


tice, parce qu'à eux appartient le Ps.'.^oVr.
^ ^
royaume des cieux.
1 , 1
Vous êtes lieu-
^- Luc. 6, 23.
acor. 4, 17.
les enfants d'adoption doivent prendre le carac-

Hebr. 11, 2.-. tère de leur père et se montrer vrais enfants df


reux, lorsque les hommes vous mau- t. 21, 3 Dieu par l'amour de la paix > (Bossuet). .
23, 37.
dissent et vous persécutent, et disent .

40. Bienheureux ceux qui souffrent persécu-


faussement toute sorte de mal de g^n- U,h
tion pour la justice, parce qu'à eux appartient
vous, à cause de moi. Réjouissez- 2Cor. i, i^'
le royaume des cieux. « Tous ceux qui souffrent

vous et tressaillez parce que pwiip?


de joie, 1/29.' pour avoir bien fait, pour avoir donné bon
^""^'
votre récompense est grande dans les exemple, pour avoir obéi simplement etavoir con-
cieux; car c^est ainsi qu'ils ont per- fondu par leur exemple ceux qui ne vivent pas
assez régulièrement, en sorte qu'on se prend à
sécuté les prophètes qui ont été avant
eux des reproches qu'on fait aux autres, souffrent
vous.
persécution pour la justice. Ceux qui portent leur
» Vous êtes le sel de la terre. '^j^^^'^
**";^;
croix tous les jours et persécutent persévéram-
Que si le sel perd sa vertu, avec quoi ^^^''^j'^^-
nient en eux-mêmes leurs mauvais désirs, souf-
la salera-t-on? Il n'est plus bon qu'à 20-22.''
frent persécution pour la justice. C'est ici la der-
être jeté dehors et foulé aux pieds par joà. 1.5, V nière et la plus parfaite de toutes les béatitudes,
les hommes. Vous êtes la lumière du
'
parce que c'est elle qui porte le plus vivement
monde. Une ville ne peut être cachée, en elle-même l'empreinte et le caractère du Fils
quand elle est située sur une monta- £11.^24! 6.
de Dieu ». (Bossuet).
gne, eton n'allume point une lampe ^piî^'is^'J" Sous le boisseau. (Comparer avec Marc, iv,

pour la mettre sous le boisseau, mais J^r. h'is.


21 Luc, viii, 16). Le boisseau était une mesure de ;

sur un chandelier, afin qu'elle éclaire capacité pour les solides, qu'on avait dans les
is.' 2,

\ 1 Mat. '

tous ceux qui sont dans la maison, ecch. 20, 32. maisons, contenant la sixième partie d'un mé-
6, 1.

Qu'ainsi donc luise votre lumière VÎÎft,?.' dimne attique, c'est-à-dire environ huit litres et
demi. Si l'on voulait cacher sans l'éteindre une
devant les hommes, afin qu'ils voient J^j//- ^j"!,"^';
lampe allumée, on mettait le boisseau par-dessus.
vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient
votre Père qui est dans les cieux.
» Ne pensez pas que je sois venu imi>i_eiio 17. La loi de Moïse.

abolir la loi ou les prophètes je ne Mat'sr'i.ï. :

suis pas venu les abolir, mais les ac- ^/.^,'.^'


" ~ ' -
complir. Car, en vérité je vous le^^"om. 13, 10 "

Corps du discours, V, 17-YII, 12.


;

dis, jusqu'à ce que le ciel et la terre ^^^°·2^. 2.


Supériorilé de la loi évangélique, V, 17-48.
passent, un seul iota ou un seul point Joa. 19, 30. t."

^ 1 1 · Hebr.
de la loi ne passera pas que tout ne luc. le, .X 8, 8.
7.

19. Sera appelé; sera regardé, considéré, ou


soit accompli ^ Celui donc qui violera
.
^
2 PetS; ui.
simplement sera, en vertu d'un hébraisme.
l'un de ces moindres commandements j^- ,

et enseisfnera ainsi aux hommes, sera 24 J^'^i-


~x
, . Eom. 10,
, '
, 4.

appelé très petit dans le royaume des Gai. lo. 1,

cieux; mais celui qui fera et ensei- iac.°'2,^io^"


gnera, celui-là sera appelé grand dans ^s.'V^io!'
24 Matthaeus, V, 20-35.

.
] , &
II. Vîta publîca (III-XX).

',
— S" CoT). Sertno in

in regno cœlôrum.
monte fV^ViI),

Dico enim vobis,

2^ ,
, ^.
, ' ]
]
quia nisi abundâverit justitia vestra plus
quam scribârum, et pharisseôrum, non
intràbitis in regnum cœlôrum.
Audistis quia dictum est antiquis :

. ,, ^-^
- Non occides qui autem occiderit, reus
:

Ego autem dico vobis

' ',', '-


erit judicio. :

quia omnis, qui irâscitur fratri suo, reus


] ' erit judicio. Qui autem dixerit fratri suo,
Raca reus erit concilio. Qui autem
:

'
. &,-)]-' ]' dixerit, Fàtue reus erit geliénnse ignis.
:

&
^ )., ,&-
-, --
6
-^'

& et ibi

ibi
Si ergo offers

munus tuum
reconciliâri fratri tuo
ôfferes munus tuum.
relinque
ante altâre_, et vade prius
et tune véniens
Esto conséntiens
munus tuum ad
recordâtus fùeris quia frater tuus
habet âliquid advérsum

:
te :
-''
al tare,

' , ' adversario tuo cito dum es in via cum

, &. ,
^''^'lod'i
eo ne forte tradat te adversârius jùdici,
:

et judex tradat te ministro et in câr- :

.^, '
cerem mittâris. Amen dico tibi non
'^^^^ éxies inde, donec reddas novissimum

,
.^"^,
-^' 3
" , ,
9^ .
quadrantem.
-^
Audistis quia dictum est antiquis
Non mœchâberis.
:
Ego autem dico
vobis quia omnis, qui viderit mulierem
ad concupiscéndum eam, jam mœchâtus
est eam in corde suo. ^'^ Quod si ôculus
tuus dexter scandalizat te, érue eum, et
:

' ,
,
,
'·^^
. ' ^' ,
prôjice abs te éxpedit enim tibi ut
péreat unum membrôrum tuôrum, quam
totum corpus tuum mittâtur in geliénnam.
:

Et si dextra manus tua scandalizat te,

,
) .
" - . ,
abscide eam, et prôjice abs te éxpedit
enim
tuôrum,
tibi ut péreat unum membrôrum
quam totum corpus tuum
:

eat in

" ,,
' gehénnam.

, . ,
-
Dictum
•"^'

miserit
est autem Quicumque di-
uxôrem suam, det ei libéllum
Ego autem dico vobis Quia
:

' ,
repiidii.

'
:

' omnis qui dimiserit uxôrem suam, ex-


cépta fornicatiônis causa, facit eam moe-
- cbâri : et quidimissam dùxerit, adùlterat.

. ",
Iterum audistis quia dictum est an-
3^

d- , ^, ,
tiquis Non perjurâbis reddes autem
Dômino juraménta tua.
:

Ego autem
dico vobis, non juràre omnino, neque per
cœlum, quia thronus Dei est ^-^ neque
:

.
fra.

... .
^.21. LV:
25.
G[K]SLT[H]0*
(*). 30. LT"-:
"Otl. 32·
^. »*
^*

":
22.
27. LT':
^.
J/.
elxij.

28. kSL9:

nàq
&, ^^
23.
SIC 171-

dneX^rj. 31. .nBDLT©*


i^BV:

...
2-2.

raison
31.
Se met en
».
colère. I.e

Aussi n'est pas dans


grec a en

le grec.
plus : « sans
Matthieu, V, 20-35.
II. Vie publique (III-XX). 2° ^). Sermon nur la montagne CV-VIIJ,

le royaume des cieux. Car je vous Mat. 15, 3 21-2-2. Le jugement est prol)ablement le tribu-
;

23, 23. 2, nal qui était établi dans chaque ville et qui se
dis que si votre justice n'est pas plus Luc. 11, 39.
composait de vingt-trois juges; comme le conseil
abondante que celle des Scribes et Kom. Lnc. 18, 12.
13. 2,

signifie le tribunal souverain composé de soixante-


des Pharisiens, vous n'entrerez point l'rov. 1), 0.
douze membres, et qui jugeait en dernier ressort
dans le royaume des cieux. les crimes contre la religion et l'État. Jésus-—
2' » Vous avez entendu qu'il a été Pei'fectîo Christ veut donc dire ici que la haine, la colère,
carilalis.
dit aux anciens Tu ne lueras point; Ex. 13.
:
21),
le désir de la vengeance sont aussi criminels aux

car celui qui tuera sera soumis au ju- Lcv. 24, 17. yeux de Dieu que l'iiomicide, qui est puni de
gement. ^2 Mais moi je vous dis que Deut. Joa.
17,
1 3, 1.5.
8.
mort, parce que quiconque conserve de la haine

quiconque se met en colère contre son contre son semblable est censé désirer sa mort,
Eph. 26. 6, et que s'il ne se porte contre lui aux dernières
frère sera soumis au jugement. Et Ps. 4, .i.

extrémités, c'est uniquement la crainte (|ui le


celui qui dira à son frère Raca, sera :
retient que dire à son l'rère des paroles telles
:

soumis au conseil. Mais celui qui lui que Raca, vil, abject, c'est se rendre coupable
dira Fou, sera soumis à la géhenne
:
devant Dieu des mêmes peines dont le conseil
du feu. Si donc tu présentes ton Is. 6G, 24. punit les plus grands crimes qu'enfin, joindre à
:

Keg. 23,
offrande à l'autel, et que là tu te 4 Mat. 11, 25.
10.
la haine, aux paroles de mé|)ris, les outrages el

souviennes que ton frère a quelque Cor. 13, 1 3. les discours infamants, c'est mériter l'enfer, la

chose contre toi, terre n'ayant point de supplice capable d'expier


laisse là ton don ProT. 3, 9.
un tel crime (Glaire).
devant l'autel et va d'abord te récon- Mat. 14. C,

22. La géhenne du /eu ; c'est-à-dire l'enfer. Le


cilier avec ton frère, et alors, reve-
nom de géhenne vient de deux mots hébreux.
nant, tu offriras ton don. Accorde- Luc. 12, .58.
Gê-Hinnôm ou vallée d'Hinnom, désignant une
toi au plus tôt avec ton adversaire Rom. 12, 18.
Ex. 23, 7. vallée où l'on avait autrefois brûlé des victimes
pendant que tu chemines avec lui, de E.;cli.
.Toa.
8.
22. .5,
5,
humaines, et qui était devenue depuis la voirie
peur que ton adversaire ne te livre au Jer. 29. 23. de .lérusalem. Cette vallée est un ravin étroit et
Ap. 20, 3.
juge, et que le juge ne te livre au profond au sud de Jérusalem.
ministre, et que tu ne sois jeté en pri- Ps. 109, 1.
23. L'autel des holocaustes, placé devant le
Luc. 12, 09. temple proprement dit, dans la cour des prêtres,
son. En vérité, je te le dis, tu ne Mat. 18, 34.
sur lequel on offrait et brûlait les victimes des
sortiras point de là que tu n'aies payé
sacrifices.
jusqu'au dernier quart d'un as. 25. Par le ministre, il faut entendre ici l'exécu-
» Vous avez entendu qu'il a été dit
I*ei'fcctio teur de la justice.
aux anciens Tu ne commettras pui-ilatis.
: 2G. Le quart d'un as ou quadrans, monnaie ro-
Deut. 18. 5,
point d'adultère. ^8 ^^^[^ ^^ç^^ je LeT. 20, 10.
maine en cuivre, valait un peu moins de deux
vous dis que quiconque aura regardé Eccli.
Ex. 20, 17. centimes. Voir la figure 17 à la fin du t. VI. p. 904,
9, 9,
une femme pour la convoiter, a déjà 11.
Job, 31, 1.
commis l'adultère dans son cœur. Jer. 9, 21.
Keg.
Que si ton œil droit te scandalise, 1
2 Pet. 2, 14.
7.

arrache-le et jette-le loin de toi car ;


Eccli. 9, 8.
Ps. 118, 37.
il vaut mieux pour toi qu'un de tes Colos. 3, 5.

membres périsse, que si tout ton corps


était jeté dans la géhenne. Et si ta Mat. G, 22.

main droite te scandalise, coupe-la


Ap. 14,
Gai. f,.
13.
24.
et jette-la Deut.
de toi.
loin car il vaut 13, 6.

mieux pour qu'un de tes membres


toi
périsse, que si tout ton corps était
jeté dans la géhenne. l'crfeciîo
iiialrinio-
» Il a été dit aussi
Quiconque : nïï.
Mat. 19, 7.
renvoie sa femme, qu'il lui donne un Jlarc. 10, 4.
Luc.
acte de répudiation. ^2 Et moi je vous Cor.
16, 18.
32. Hors le cas d'adultérée. Le Sauveur permet à
1 7, 4,10.
dis que quiconque renvoie sa femme Rom. 7, 3. un mari, en cas d'adultère, de se séparer de sa
Lev. 19, 12. iémme, mais non pas d'en épouser une autre du
hors le cas d'adultère, la rend adul- Ex. 20, 7.
vivant de sa première.
Deut. .'>, 11.
tère : et quiconque épouse une femme Num. 30, 36.
Deut.2.1, 24;6, 33. Tu ne te parjureras point. \\ n'est pas même
renvoyée, commet un adultère. 13; .5, 11;24, 1.
permis de jurer avec vérité, sans une véritable
» Vous avez encore entendu qu'il Perleotîo nécessité.
cultus Uei.
a été dit aux anciens Tu ne te parju- :
34. Je vous dis de ne jurer en aucune façon.
Ces paroles doivent être entendues dans un sens
reras point, mais tu tiendras au Sei- relatif et veulent dire qu'il ne faut jamais jurer
gneur tes serments. ^ Et moi je vous Ji\c. 12. sans un motif grave ou une réelle nécessité. Ni —
Mat. 23, 10. par le ciel. Les rabbins prétendaient que le ser-
dis de ne jurer en aucune façon, ni Act. 7, 49.
ment n'obligeait pas quand il n'était pas fait
par le ciel, parce que c'est le trône Ap. .3, 21.
sur Dieu lui-même directement. Jésus combat
cette affirmation en enseignant que toutes choses
de Dieu; ' ni par la terre, parce Job, 11,
Is. 66,
8,
1.
9. appartiennent à Dieu.
26 Matthseus, V, 36 VI, 4. —
publica (III-XX). —
II. Vîta

,
CaO. Serwo in monte 2'' CV-VIIJ,

'
',
. '
'^^

""
rfj ]' 7],
per terram, quia scabéllum est pedum
ejus neque per Jerosôlymam, quia civitas
est magni régis
:

neque per caput


tuum jurâveris, quia non potes unum
capillum album fâcere, autnigrum. -^^ Sit
autem sermo vester, Est, est Non, non
:

.
&
: :

val,

.
quod autem his abundantiusest,amalo est.

^, &' •^^
Audistis quia dictum est
pro ôculo, et dentem pro dente.
Oculum
Ego
:

, ,
'^^

'
,
"'
^
^^
autem dico vobis, non
sed quis te percûsserit in déxteram
si
maxillam tuam, praebe illi et âlteram
resi stère malo :

, et ei, qui vult tecum judicio conténdere,


'•^

,, ^ - et tûnicam tuam tôlière, dimitte ei et


pâllium ^'^ et quiciimque te angariâverit
:

mille passus, vade cum illo et àlia duo.

&,^.' "
, ' . Qui petit a te, da ei et volénti mutuâri
a te, ne avertâris.
:

^, ' ^
'^ Audistis quia dictum est Diliges :

prôximum tuum, etôdiohabébisinimicum


.
^',
tuum. Ego autem dico vobis Diligite :

inimicos vestrôs, benefàcite bis qui odé-

, , runt vos et orâte pro persequéntibus, et


calumniântibus vos
:

ut sitis filii Patris


qui solem suum
:

^- vestri, qui in cœlis est


oriri facit
super justos et injiistos.
super bonos et malos
Si enim dili-
:

: et pluit

gitis eosqui vos diligunt, quammercédem

&,
. ," --
&; ,
babébitis? nonne et publicânihoc fâciunt?

;;
;&
''^ Et si salutavéritis i'ratres vestros tan-
tum quid amplius fâcitis ? nonne et étbnici
,

boc fâciunt? Estôte ergo vos perfécti,

-'^^& ,- sicut et Pater vester cœléstis perféctus est.


VI. Atténdite ne justitiam vestram fa-
^

ciâtis coram hominibus, ut videamini ab

·.
eis aliôquin mercédem non babébitis
:

apud Patrem vestrum, qui in cœlis est.

, &, ^ Cum ergo facis eleemôsynam, noli tuba

^^ ' , ^^
cânere ante te, sicut bypôcrita^ fâciunt in

. & ^"
synagôgis et in vicis, ut lionorificéntur
ab bominibus amen dico vobis, rece-
pérunt mercédem suam. ^ Te autem
:

., ,
,^..', ,
,
'&,
"^ ^
,^
^

-
faciénte
tua

Grec
quid fâciat déxtera tua

37,
39.

44.
:
eleemôsynam, nésciat sinistra
ut sit
eleemôsyna tua in abscôndito, et Pater
tuus,qui videt in abscôndito, reddet tibi.

Vie7it du mal. Grec

«
vient du malin
De ne point résister aux mauvais traitements.
de ne point tenir tête au méchant ».
Faites du bien à ceux qui vous haïssent. Le
: «
:

·>.

.
grec ajoute auparavant « bénissez ceux qui vous :

maudissent >. —
Qui vous persécutent. Grec « qui :

TOUS maltraitent ».
45. Sur les bons et sur les méchants. Le grec porte

". . ^ en ordre inverse < sur les méchants et les bons ».


:

40. Les publicains ne le font-ils pas aussi. Grec


esl-ce que les publicains aussi ne font pas la
:

..
«

(. .) .
\ ^.
37. L: ^^:
39-
...

... .
*
.-.
44.
»:
i^BLT*^.
40- D: 42.
et
même chose? »
47. Les païens. Grec les publicains ».
48. Votre Père céleste. Le grec porte en plus
: <'

« qui est dans les cieux ».

.—
4. LT''
GS:
1. ,\Tt
GKLTH©:
.* N^GKLTH©:
(eti. y. 6) èr
47.
.
<par.
ot èdvL-
VI. 1.
4. Te
Votre justice. Grec
le
voire aumône ».
rendra. Le grec porte en plus « en évi-
: ·<

dence ». Item y. 6.
Matthieu, V, 36 — VI, 4. 27
II, Vie publique (III-XX). — 2" CaO. Sermon sur lu montagne CV'VIij.

que c'est l'escabeau de ses pieds; ni


par Jérusalem, parce que c'est la ville
Esth. 13, 9.
du grand roi ne jure pas non plus
; Ps. 94, 3 ;

par ta tête, parce que tu ne peux 47, 3.

rendre un seul de tes cheveux blanc


2 Cor. 1, 37. Vient du mal; c'est-à-dire de U con-
ou noir. Que votre langage soit :
17-20.
la
dition présente, issue du pcclié, et dans laquelle
isle

Oui, oui Non, non : : car ce qui est .Tac.


Eccli. 23, 9.
12.
la fausseté humaine, et l'impuissance de découvrir
la vérité, nous oblige d'avoir recoure au serment.
de plus, vient du mal.
38 »Vous aA^ez entendu qu'il a été juslitiic. 38. Œil pour œil. Voir Exode, \\\, 24; Lévili-
que, XIV, 20, etc.
dit :Œil pour œil et dent pour dent. Deut. 19, 21.
39-42.Et moi Jésus-Clirist veut nous mon-
Et moi je vous dis de ne point ré- trer icique c'est pour nous un véritable devoir
de ne reclierclier, ni même de désirer la ven-
sister aux mauvais traitements mais ;
seance, et d'être disposés intérieurement à re-
si quelqu'un te frappe sur la joue ·. 24, 29. noncer à ce qui nous est dû toutes les fois que la
Lev. 19, 18.
charité et la gloire de Dieu le demandent. Pour
droite, présente-lui encore l'autre. Luc. 29. 6,
Ps. 7, .5.
l'exécution à la lettre de ses divines paroles, c'est
''^
Et à celui qui veut t'appeler en jus- Lam. 3, 30. un simple conseil de perfection propre à nous

.
Rom. 12, 21. faire acquérir plus de mérite aux veux de ûicu
tice pour t'enlever ta tunique, aban- Jac. 5, 6.
(Glaire).
donne-lui encore ton manteau. Et Joa. 32,18, 17.
22. '

40. Ta tunique, c'est le vêtement de


Is.

quiconque te contraindra de faire Ex. 22, 2.5-26. dessous qu'on avait coutume de porter sur la
avec lui mille pas, fais-en deux au- Eccli. 18, 16. peau. — Ton manteau,
Cor.

27, 31-32.
1

mettait par-dessus la tunique.


6,
Vêtement qu'on
7.
.
tres mille. Donne à qui te de- -Mat.
''^
Luc. 30. 6,

mande, et ne te détourne point de Deut. Lev. 36.


l.î,
2.'),
7.

celui qui veut emprunter de toi. Eccli.4,4;29,2.


43. Tu haïras ton ennemi. Ces mots ne sont pas
» Vous avez entendu qu'il a été Perfectio
''3
dans le texte de la loi, ils ont dû y être ajoutes
clilectio-
dit Tu aimeras ton prochain et tu
:
par une interprétation ])!iarisaïque*.

haïras ton ennemi. Mais moi je Mat. 22, 39.


vous dis Aimez vos ennemis, faites LeT.
:
19, 18.
Ex. 23, 4.

du bien à ceux qui vous haïssent, et Luc. 27 6, ;

23, 34.
priez pour ceux qui vous persécutent Ts. .58, 7.
Rom. 12, 20.
et vous calomnient; afin que vous Luc. 23, 34.
soyez les enfants de votre Père qui Act. Pet. 1
7,
3,
.')9.

9.

est dans les cieux, qui fait lever son Luc. 6, 3.").

Eph. ;-), 1.
soleil sur les bons et sur les mé- Act. 14, 17.
chants, et pleuvoir sur les justes et
4G. Les publicains dont parle ici l'Évangile
les injustes. ''^ Car si vous aimez Mat. 6, 2.
Luc. 32. étaient des fonctionnaires qui recueillaient les
6,
ceux qui vous aiment, quelle récom- Mat. 10. impôts, et qui, à plus d'un titre, étaient regardés 9,

pense aurez-vous? Les publicains ne comme des gens vils et méprisables. La haine
'''
qu'on leur portait provenait surtout de leur ra-
le font-ils pas aussi? Et si vous pacité, qui leur faisait commettre les plus grandes
saluez vos frères seulement, que faites- injustices.
43-44
vous de surcroît? Les païens ne le Lev.ll,19, 2; 20, 7,
;

font-ils pas aussi? ^'^ Soyez donc 26 21, ;


8.
Colos. 14.
2° Supériorité des dis|>0!^i(ion!i« avec lesquelles on
3,
parfaits, vous, comme votre Père Luc. 6, 36.
Ts. 38, 3. doit pratiquer la loi évang-élîque, TI, 1-18.
céleste est parfait.
Humilia
VI. ^ » Prenez garde à ne pas faire eleemosv- VI. 1. Justice. Actede vertu, reuvre de justice
votre justice devant les hommes, et de charité, de nature à manifester la vertu ou
la perfection de celui qui l'accomplit.
pour être vus d'eux autrement vous ;
Mat. 2,3, .5-7.

Eccli. 1,36-40.
n'aurez point de récompense de votre Ps. 52, 6.
Jac. 1, 8.
Père qui est dans les cieux. ^ Lors 2. Les hypocrites. Ce reproche s'adresse parti-
Agg. 1, 6.
culièrement aux pharisiens.
donc que tu l'aumône, ne sonne Tob. 12, 8
fais
;

pas de la trompette devant toi, comme Judith,


14. 10.
9. 4,
font les hypocrites dans les synago-
gues et dans les rues, afin d'être
honorés des hommes. En vérité, je
vous le dis, ils ont reçu leur récom-
pense. 3 Pour toi, quand tu fais l'au- Eccli. 29, 11.
Mat. 27, 2.5.

mône, que ta main gauche ne sache Ps. 10. 7,


Jer. 23, 24.
pas ce que fait ta droite, afin que Rom. 12, 8.
Hebr. 4, 13
ton aumône soit dans le secret; et Reg. le, 7. 1

Eccli. 4 .5,

ton Père, qui voit dans le secret, te 3, 34.


;

Luc. 14, 14.


le rendra.
.

28 Matthaeus, VI, 5-16.

.
*

'
KuX

/&,
II.

], ] -
Vita publica (III -XX). — 2" Cn<t, Sernto in monte CV-VII),

pôcritge,
^ Et cum
qui
àngulis plateàrum stantes orâre, ut
orâtis, non éritis siciit hy-
amant in synagôgis et in
vi-

^.^"^
.
deântur ab liominibus
recepérunt mercédem suam.
: amen
^
dico vobis,
Tu autem

''
^ cum
], , , ^

et
orâveris, intra in cubiculum tuum,
clauso ôstio, ora Patrem tuum in

,
y.aî abscôndito : et Pater tuus, qui videt in
)
. '-
abscôndito, reddettibi. ^ Orântes autem,

multumloqui, sicutéthnici putant


nolite :

enim quod in multilôquio suo exaudiàn-


tur. ^ Nolite ergo assimilàri eis scit enim

. '
:

Pater vester quid opus sit vobis, ânte-

.' ^

,( , quam
bitis :
petatis eum. ^ Sic ergo vos orâ-

' ,- '"^

^
,
, & tur
Pater noster, qui es in cœlis, sanctifîcé-
nomen tuum. *^ Advéniat regnum

,
,
, ^
tuum. Fiat voliintas tua, sicut in cœlo et
in terra.

débita nostra,
^ '
Panem nostrum supersubstan-
tiàlem danobis hôdie. ^^Etdimitte nobis
sicut et nos dimittimus

' ' ,
, , , .- ,

&
debitôribus nostris.
in tentatiônem

Amen.
:
Et ne nos indûcas
sed libéra nos a malo.

) " ,^
^
''"Eav enim dimiséritis bominibus pec-
Si
câta eôrum dimittet et vobis Pater vester
:

cœléstis delicta vestra. *^ Si autem non

,
^'·'

. &,
dimiséritis
dimittet vobis peccâta vestra.
bominibus : nec Pater vester

oi
^^"

., ^'
, "^
'.
,- &-
hypôcritse
iacies
jejunântes.
Cum autem jejunâtis, nolite fieri sicut

suas,
tristes

Amen
ut
:

appâreant
extérminant

dico vobis quia recepé-


bominibus
enim

5.

. LÏ0*
NBDT':

.NBDT* hv
10.
.
LT-:

.
:. (
.
ay.

3-. ,\*
KBDT*

(par.
otc.
"*"
^V>T-.
(a. ;>.).

lez
7.

pas ».
Ne parlez pas beaucoup. Grec

13, Délivrez-nous
: «

dii mal. Le grec porte en plus :


ne bredouil-

12· ^: LT": « car à toi est la royauté et la force et la gloire

13.

. XDT*
16.
G[K]SLT[H0]*oVt — ^'.

KBDr-:
^.
c5ç.
. dans
44.
les siècles ».

Vos péchés n'est pas dans le grec.


45. Si vous ne les remettez point. Grec "

ne remettez pas aux liommes leurs offenses ».


si vous :
Matthieu, VI, 5-16. 29
II. Vie publique (III-XX). — 3" Ca'^J' Sermon sur la montagne CV-VIIJ.

ne Hiiiiiili> 5. Prier debout. Les .luifs priaient ordinairemenl


^ » Et, lorsque vous priez, oi-u(io. debout; mais cet usage n'était point yéncraJ,
comme
sovez pas
.
11
aiment a prier debout clans les syna-
· Eccli. 19, 23. .11
les hypocrites qui tantôt ils se tenaient à genoux, et tantôt ils se
prosternaient
6.
le \isage contre terre.
Entre dans ta chambre..lésus-Christ ne dé-
gogues et au coin des grandes rues, fend point prières publiques qui se font
ici les
afin d'être vus des hommes. En vé- dans les assemblées des fidèles, puisqu'il nous dit
lui-même qu'il se trouve au milieu de deux ou
rité, je vous le dis, ils ont reçu leur^^^^.^^ trois ])ersonnes rassemblées pour prier en sou
^
récompense.^ Mais toi, quand tu 4 lleg. 33. ' '
4,
'
"

nom; mais il veut que dans les prières j)articu-


Tob. 10. 3, lières et de simple dévotion cliacun se retire dans
pries, entre dans ta chambre, et, la Act. 10, 9. le secret pour prier avec plus de recueillement
porte fermée, prie ton Père en secret 26, 20.
:
Is. et pour éviter l'ostentation. 11 ne condamne pas
Joa. 23.
Mat.
4,
non plus d'une manière absolue les longues
et ton Père, qui voit dans le secret, te Hebr. 18.
13.
6,
4,
prières, puisque lui-même a passé quelquefois les
le rendra. Or, priant, ne parlez pas uZ2z, u nuits à prier; il s'élève seulement contre l'abus
qu'en faisaient les Juifs à l'imitation des païens,
beaucoup comme les païens; ils s'i- eccÎ^'i!. qui croyaient se rendre plus aisément leurs dieux
maginent qu'à force de paroles ils propices lorsqu'ils parlaient beaucoup en priant.
9. Notre Père. « Dès ce premier mot de l'orai-
seront exaucés. ^Ne leur ressemblez Luc. IS 6, son dominicale le cœur se fond en amour. Dieu
donc pas, car votre Père sait de quoi 10,23; i4. is. 8, veut être notre Père par une adoption particu-
^
^ 1 ^1 Luc. 11,
· 1, 2. lière. Il a un Fils unique qui lui est égal, en qui
vous avez besoin, avant que vous le Mat. 5, 4.=;.
il a mis sa complaisance; il adopte les pécheurs.

lui demandiez. » C'est ainsi donc


'^°"· '^'
Les hommes n'adoptent des enfants que lorsqu'ils
n'en ont point; Dieu qui avait un tel Fils, nous
que vous prierez :
adopte encore. L'adoption est un elfet de l'amour ;

Notre Père, qui êtes dans les cieux, ,,o?«Tnica. car on choisit celui qu'on adopte la nature donne
;

les autres enfants, l'amour seul fait les adoptifs.


que votre nom soit sanctifié. Que Mat. 7,21; Dieu qui aime son Fils unique de tout son amour,
votre règne arrive. Que votre volonté luc?'i7,^20; et jusqu'à l'infini, étend sur nous l'amour qu'il a
pour lui. — Qui êtes dans les deux. A'ous êtes
soit faite sur la terre comme au ciel. proJî;;o!s;9,9. partout, mais vous êtes dans les cieux comme
*
Donnez-nous aujourd'hui le pain "^^j^-
' dans le lieu où vous rassemblez vos enfants, oii
vous vous montrez à eux, où vous leur manifes-
nécessaire à notre subsistance. Et luc.' ^· tez votre gloire, où vous leur avez assigné leur
remettez-nous nos dettes comme nous rs. 38,13. héritage ». (Bossuet).
9-10. Que votre nom soit sanctifié. Que votre règne
les remettons nous-mêmes à ceux qui ecch^s,' arrive. Que votre volonté soit faite sur la terre
nous doivent. Et ne nous induisez Philip. ^?/^· ,.^°.''· comme au ciel. « C'est la perpétuelle continuation
13. i,
de l'exercice d'aimer. Sanctifier le nom de Dieu,
pas en tentation, mais délivrez-nous Ps. .^s, 2.
c'est le glorifier en tout et ne respirer que sa gloire.
A 1-1 · ·Hat. 26, 41.
·,
du mal. Ainsi soit-il. 2 lim. is. 4,
Désirer son règne, c'est vouloir lui être soumis
de tout son cœur, et \ouloir qu'il règne sur nous,
k I
Car SI vous remettez aux Injurise et non seulement sur nous, mais encore sur toutes
nommes leurs oiienses, ^otre Pere <«. les créatures. Son régne est dans le ciel, son règne
éclatera sur toute la terre dans le dernier juge-
céleste vous remettra à vous vos ^at. 18,21-22. ment ». (Bossuet).
péchés. Mais si vous ne les remet- ecciï. 28,t."
^'-'
11. Donnez-nous aujourd'hui le pain nécessaire
à noire subsistance de chaque jour. « C'est ici le
tez point aux hommes, votre Père vrai discours d'un enfant qui demande en con-
céleste ne vous remettra point non fiance à son père tous ses besoins jusqu'aux moin-
dres. 0 notre Père, vous nous avez donné un cor[)s
plus vos péchés. mortel; vous ne l'avez pas fait tel d'abord mais ;

» Lorsque vous jeûnez, ne vous nous vous avons désobéi, et la mort est devenue
notre partage. Le corps infirme et mortel a besoin
montrez pas tristes comme les hy- jejunium. Reg. 16, 1 7. tous les jours de nourriture; ou il tombe eu
Is. ÔS, . délaillance, ou il périt. Donnez-la-nous, donnez-
pocrites car ils exténuent leur vi- Luc.
:
18, 12.
la-nous simple, donnez-la-nous autant qu'elle est
sage, pour que leurs jetines parais- nécessaire. Que nous apprenions en la deman-
sent devant les hommes. En vérité, dant que c'est vous qui nous la donnez, de jour
à jour. Vous donnez à vos enlànls, à vos servi-
je vous dis qu'ils ont reçu leur ré- teurs, à vos soldats, si on veut qu'ils combattent
sous vos étendards, vous leur donnez chaque
jour leur pain. Que nous le demandions avec
i

confiance; que nous le recevions comme de votre main avec action de grâce! » (Bossuet).
12. Remettez-nous nos dettes comme nous les remettons « C'est une chose admirable comment Dieu fait dépen-

dre le pardon que nous attendons de lui, de celui qu'il nous ordonne d'accorder à ceux qui nous ont offensés.
Non content d'avoir partout inculqué cette obligation, il nous la met à nous-mêmes à la bouche dans la
prière journalière, afinque si nous manquons à pardonner, il nous dise comme à ce mauvais serviteur :

Je juge par ta propre bouche, mauvais serviteur. Tu m'as demandé pardon, à condition de i)ardonner; tu
te
as prononce ta sentence, lorsque tu as reiusé de pardonner à ton frère. Va-l'en au lieu malheureux où il n'y a
plus ni pardon ni miséricorde ». (Bossuet).
13. Ne nous induisez pas en tentation. « On ne prie pas seulement pour s'empêcher de succomber à la
tentation, mais pour la prévenir, conformément à cette parole Veillez et priez, de peur que vous n'entriez :

en tentation. Non seulement de peur que vous n'y succombiez, mais de peur que vous n'y entriez. Il faut
entendre par ces paroles la nécessité' de prier en tout temps, et quand le besoin presse, et avant qu'il
presse. N'attendez pas la tentation; car alors le trouble et l'agitation de votre esprit vous empêchera de
prier. Priez avant la tentation et prévenez l'ennemi. —
Délivrez-nous du mal. L'Église explique Délivrez- :

nous de tout mal, passé, présent et à venir. Le mal passé, mais qui laisse de mauvais restes, c'est le péché
commis; le mal présent, c'est le péché où nous sommes encore; le mal à venir, c'est le péché que nous
avons à craindre. Tous les autres maux ne sont rien (|u'autant (lu'ils nous portent au péché par le murmure
et l'impatience. C'est principalement en cette vue que nous demandons d'être délivrés des autres maux.
Délivrez-nous du mal. Délivrez-nous du péché et de toutes les suites du péché, par conséquent de la maladie,
de la douleur, de la mort; afin (lue nous soyons parfaitement libres. Alors aussi nous serons souverainement
heureux >. (Bossuet).
14-l.j. Ces deux versets servent de développement à la pensée exprimée au y. 12.
30 Matthseus, VI, 17-32.

& & .
,
II. Vîta piiblica (III -XX). — 2'> faO. Sermo in monte CV-VMIJ.

,
yovGL '
2v âè runt mercédem suam. ^"^
Tu autem, cum

, ^ jejûnas, et fàciem tuam


unge caput tuum,

' - .- ^ ^ lava. ne videâris hominibus jejûnans,


sed Patri tuo, qui est in abscôndito et
Pater tuus, qui videt in abscôndito,
:

- ,
', ,
reddet tibi.

Nolite thesaurizâre vobis thesaùros


ubi œrùgo, et tinea demolitur

,
in terra : :

et ubi fures effôdiunt, et furàntur.


'^^ Thesaurizâte autem vobis thesaùros

.
, '-^'
.-
-
in cœlo ubi neque serùgo, neque tinea

nec furàntur.
:

demolitur, et ubi fures non effôdiunt,


Ubi enim est thesaùrus
tuus, ibi est et cor tuum.

.^ '
Lucérna côrporis tui est ôculus tuus.

.
Si ôculus tuus fiierit simplex, totum cor-
,
pus tuum lùcidum erit. Si autem ôcu-

,. .
lus tuus fiierit nequam, totum corpus
,

', tuum tenebrôsum erit. Si ergo lumen


quod in te est ténebrse sunt, ipsœ téne-
brse quantœ erunt?

. - Nemo potest duôbus dôminis servire


' :

aut enim unum ôdio habébit, et âlterum


diliget aut unum sustinébit, et âlterum
:

contémnet. Non potéstis Deo servire et

^,
;,^^" .'-
, / ,
'
. ,
mammônge.
Ideo dico vobis, ne solliciti sitis ani-
mée vestrse quid manducétis, neque côr-
pori vestro quid induâmini. Nonne anima
plus est quam esca et corpus plus quam
vestiméntum? Respicite volatilia cœli,
quôniam non serunt, neque metunt, ne-
que côngregant in liôrrea et Pater ves-
:

01?/ ;; ter cœléstis pascit illa. Nonne vos magis


pluris estis illis? ^'^ Quis autem vestrum
côgitans
suam cùbitum unum?
potest adjicere ad statiiram

"-
, ' ,-
; Et de vestiménto quid solliciti estis?
Considerâteliliaagri quômodo crescunt :

,. non labôrant, neque nent. Dico autem


vobis, quôniam nec Salomon in omni

,";-
, - glôria sua coopértus est sicut unum ex

,-
,
•^^
-
, ,.; ,
t
istis.

fidéi?
3^
Si autem fœnum agri, quod hôdie
est, et cras in clibanum mittitur, Deus
sic vestit : quanto magis vos

Nolite ergo solliciti esse, dicéntes


Quid manducâbimus, aut quid bibémus,
aut quo operiémur? '^^ Hgec enim ômnia
gentes inquirunt. Scit enim Pater vester,
môdicœ

^.
èr
•22.

.
18.

-.
LT'©:
.
^* .
:
:
/:
LT: (bis)

'^
21.
24.
\. 28.
er

32.
GSTX: .
.
(bis)
,nG[K]SLT[H]0*

25.
(1,
-*
33.
').
\
*^'
ronge

Grec
19.

21.
22.
La
».
rouille et les vers. Grec

Ton (bis). Grec « votre ».


De ton corps. Grec « du corps
: « Simple. Grec
l'œil ». «—
:

franc ».
25. De ce que vous mangerez. Le grec a en plus
:
:

:
« le ver et ce qui

». — Ton œil.

9. « et de ce que vous boirez ».


32. Votre Père. Le grec a en plus « céleste ». :
Matthieu, VI, 17-32. 31
II. Vie publique (III-XX^). — ^° .
Eccle. 9, 8.
Sermon «ur la montat/ne CV-VIIJ.

Parfume ta tcte et lave ton visage, comme


17.
compense. Pour toi, quand t-,-.

Jer. 4, 14.
on avait coutume de le l'aire dans les festins.
jeûnes, parfume ta tête et lave ton
Voir Psaume xxii, 5; Luc, vu, 40.
visage; afin que tu n'apparaisses 22.

pas aux hommes ieùnant, mais à ton ^ccie 12 u.


Sap. 10, 1/. ·
fC. , . , .

Pere qui est présent a ce qui est


secret; et ton Père, qui voit dans
le secret, te le rendra. 3° Obstacles et moyens, VI, lO-VII, 12.

» Ne vous amassez point de tré- Thesam-us


*'"'!'*' 19. Les vers rongent. Voir la iigure de Ecclésias-
sors sur la terre, où la rouille et les Z" tique, XLii, 13, t. V, p. 239.
vers rongent, et ou les voleurs louil- Ba^- 3. le.
lent et dérobent. -"Mais amassez- eccu.' io. i'^,

vous des trésors dans le ciel, où ni^Mali"Î2L'


la rouille ni les vers ne rongent, et-^^^^is]^.^^'
où les voleurs ne fouillent ni ne dé- Eccli. ^im 6, 17 ^

1 ff 29, 14. r

robent. Ou en enet
,
) I <

est ton trésor, luc. 12, 34.


. . Ps. 61, 11. '

la est aussi ton cœur.


22. Simple, c'est-à-dire sain, dans un état nor-
» La lampe de ton corps est ton ocuius
*""p'®^- mal.
œil. Si ton œil est simple, tout ton
corps sera lumineux. Mais si ton job/si',?!'
'^'^

œil est mauvais, tout ton corps sera fg-^"-


ténébreux. Si donc la lumière qui est ^"«-^ii^-^J-^e.
en toi est ténèbres, les ténèbres elles-
mêmes que seront-elles?
^ » Nul ne peut servir deux maîtres

24. Jésus-Glu'ist ne défend pas absolument aux
,„^»«. ;

car ou il haïra l'un et aimera l'autre, luc. le, 13. chrétiens d'avoir des biens temporels, mais seu-
3 P.eg. 18, 21.
ou il s'attachera à l'un et mépri 2 Cor. 6, 15. lement d'y attaclier leur cœur et d'en être les
Gai. 10. esclaves. — L'argent. Dans le grec et le latin
sera l'autre. Vous ne pouvez servir 1 Joa. 2, 1,
1.-..
:

Dieu Jac. 4, 4. Mammon, le dieu des richesses.


et l'argent.
^^ » C'est pourquoi
je vous dis Ne ".'*^ :
*^

vous inquiétez point pour votre vie ^5'!'

de ce que vous manarerez. ni pour Hei». 13, .


i 1 Prov.
. 2, 7.
. 1
votre corps de quoi vous vous vêtirez.
La vie n'est-elle pas plus que la
nourriture et le corps plus que le vête- Luc. 12, 24.
Job, 12, 7 ;
26-28. Regardez les oiseaux du ciel Voyez les
ment?-*^ Regardez les oiseaux du ciel; Ps.38, 41. 9,
146, lis des champs. « Jésus-Christ nous apprend, dans
ils ne sèment ni ne moissonnent, ni Gen. 28. 1,
Mat. 10, 31. ce sermon admiraJ)le, à considérer la nature, les
n'amassent dans des greniers, et vo- Cor. 1 9, 9.
animaux, notre corps, notre
fleurs, les oiseaux, les
tre Père céleste les nourrit Mat.
n'êtes- Luc.l2,2.i,27.36.
:
">,

âme, notre accroissement insensible, afin d'en


vous pas beaucoup plus qu eux? ™. 6,8. 1 prendre occasion de nous élever à Dieu. Il nous
•^'Qui de vous, en s'inquiétant ainsi, fait voir toute la nature d'une manière plus rele-

peut ajouter à sa taille une seule vée, d'un œil plus perçant, comme l'image de Dieu.
coudée? Le ciel est son trône ; la terre est l'escabeau de ses
pieds; la capitale du royaume est le siège de son
» Et quant au vêtement, pour-
niento, empire son soleil se lève, la pluie se répand pour
;
quoi vous inquiétez-vous? Voyez les Ps. 142,
nous assurer de sa bonté. Tout nous en parle il :

lis des champs; comme ils croissent;


Is. 40, 7.

ne s'est pas laissé sans témoignage ». (Bossuet).


ils ne travaillent ni ne filent. Or je 3 Reg. 21 4, ;

vous dis que Salomon même dans Eccle. 10, 4-.Î

2,
toute sa gloire n'a jamais été vêtu 30. Sera jetée dans le four. Comme le bois est
rare dans plusieurs parties de la Palestine, on
comme l'un d'eux, Q^e si l'herbe Luc. 12, 28
se sert souvent d'herbes sèches pour faire cuire
des champs qui est aujourd'hui et Ps. 89, 6.
le pain.
qui demain sera jetée dans le four.
Dieu la vêtit ainsi, combien plus
vous, hommes de peu de foi !

» Ne vous inquiétez donc point,


•^^
et de
i'uturo.
disant Que mangerons-nous, ou que
:
Luc. 12, 29.
boirons-nous, ou de quoi nous vêti- 32. Toutes choses que les païens recherchent.

"-
Philip. 4, 6.

Les païens qui n'avaient point d'espérance solide,


rons-nous ?3- Car ce sont toutes choses mettaient toute leur confiance dans leur travail
que les païens recherchent mais votre ^'^'· - et dans leur industrie. Un chrétien doit travailler
de manière à attendre tout de la main et de la
;

Père sait que vous en avez besoin. bénédiction de Dieu (Glaire).


32 Matthaeus, VI, 33— VII, 11.
II.

,
. Vîta publica (IIÎ-XX).
'^^

-
— 3"
ôè
Ca-J, Sermo
quia his omnibus indigétis.
ergo primum regnum Dei,
in monte CV-VIIJ,

hœc ômnia
'^^
Quaèrite
et justitiam

'. ejus
^
: et

Nolite ergo soUiciti esse in crâstinum.


adjiciéntur vobis.

. . Crâstinus enim dies sollicitus erit sibi

VII.

&
^
,, &,
, . &.
&
;
,
' ^,
'*
^

&-
ipsi

mini.
VII.

judicabimini
fuéritis,
:

^
siiffîcit

'

vides festùcam in ôculo fratris tui


trabem
:

in ôculo tuo
diéi malitia

Nolite judicâre, ut
in quo enim judicio
et in

remetiétur vobis.

non vides ?
sua.

^
non judicé-
judicavéritis,

qua mensiira mensi


Quid autem

^ Aut quô-
: et

' ; ', '


modo dicis fratri tuo
cam de ôculo tuo
ôculo tuo? ^
:

Ilypôcrita,
: Sine ejiciam festù-
et ecce trabs est in

éjice primum

,
& ('
.
trabem de ôculo
ejicere festùcam de ôculo fratris tui.
tuo, et tune vidébis

,
^ &
,
' .
-
^ Nolite dare sanctum cânibus, neque
mittàtis margaritas vestras ante porcos,

ne forte concùlcent eas pédibus suis, et

, &
',, .' ,
convérsi dirumpant vos.

.
^
^ Pétite, et dâbitur vobis : qusêrite, et

inveniétis pulsàte, et aperiétur vobis.

,
:

^
^ Omnis enim qui petit, âccipit : et qui
pulsânti aperiétur.

-,
qucerit, invenit : et

; ; ,, , ^^
^ Aut quis
petierit filius suus

dem pôrriget ei?


est ex vobis homo,
panem, numquid
Aut si piscem
quem

petierit,
làpi-
si

, ^ El numquid serpéntem pôrriget


ergo vos, cum sitis mali, nostis bona data
ei? Si

.
34.
2.


KBLT©*
i^BET:
>{^:

.
BCLT: .
^^^.
(1.
. .: ^.
).
kBGT:
(etiam L, sed:
. {«^BCT:

).
...
. . .

VII. 3.
ques-tu point
Et ne vois-tu point. Grec
».
: · et ne remar-
LES ÉVANGILES

tous les livres de l'Écriture, l'Évangile est le plus divin.


« La sag'esse éternelle, qui est engendrée dans le sein du
Père..., se rend [particulièrement] sensible par la parole de
l'Évangile... C'est là, en effet, que nous la voyons, dit Bos-
suet. Ce Jésus qui a conversé avec les Apôtres, vit encore
pour nous dans son Evangile, et il
y répand encore, pour notre salut, la
parole de vie éternelle. Comme il était le Sauveur de tous, il devait se mon-
trer à tous. Par conséquent, il ne suffisait pas qu'il parût en un coin du
monde, il fallait qu'il se montrât par tous les endroits où la volonté de son
Père lui avait préparé des fidèles. Il a paru dans la Judée par la vérité de
sa chair, il est porté par toute la terre par la vérité de sa parole )>.

« Jésus-Christ, maître de sa doctrine, la distribue tranquillement, re-


marque Fénelon; il dit ce qu'il lui plaît, et il le dit sans aucun effort; il parle
du royaume et de la gloire céleste comme de la maison de son Père. Toutes
ces grandeurs qui nous étonnent lui sont naturelles; il y est né, et il ne dit

que ce qu'il voit, comme il nous l'assure lui-même ».

« Une parole de l'Évangile, dit encore Fénelon, est plus précieuse que tous
les autres livres du monde ensemble ; c'est la source de toute vérité ».

DIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 1


LE

SAINT ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST


SELON SAINT MATTHIEU

INTRODUCTION

AUTEUR du premier Évangile est l'apôtre saint Matthieu. Il n'y


f
r, I
^
Si
^
a qu'une voix à cet égard dans la tradition. Les Pères s'accor-
dent également à dire que cet Évangile a paru avant tous les
autres, que saint Matthieu l'a écrit en liéhreu pour l'usage des
chrétiens de Judée, avant de quitter ce pays pour aller prêcher
la foi parmi les Gentils, entre l'an 45 et l'an 48, un peu avant que saint
Paul écrivit ses premières Épitres. Quant à la version grecque du texte hébreu
de saint Matthieu, il est certain que, si l'auteur ne l'a pas faite lui-même,
comme Josèphe a fait la traduction de sa Guerre des Juifs, elle date du moins
du temps des apôtres et a dû être approuvée par eux; car dès le premier siècle,
et avant la mort de saint Jean, elle était citée et reçue par toute l'Eghse
avec l'autorité des textes inspirés; et s'il en avait été autrement, on aurait
peine à s'expliquer la disparition du texte hébreu.
L'évangile de saint ^Matthieu n'est pas proprement une histoire, une biogra-
phie. On y trouve bien une esquisse de la vie du Sauveur et un sommaire de
sa prédication. Mais les faits n'y tiennent pas une grande place ; ils sont peu
circonstanciés et souvent groupés, comme les discours, suivant leurs analo-
gies. L'ordre chronologique fait défaut, aussi bien que les dates. Le dessein
de l'auteur est donc, avant tout, dogmatique et moral. Ce qu'il se propose,
c'est de montrer à ses lecteurs, ce qu'il a prêché jusque-là de vive voix, que
Jésus est le Messie promis au jDeuple juif, qu'il faut croire à sa parole, accepter
ses maximes, entrer dans son Église, et se conformer à ses lois. Aussi s'at-
tache-t-il à signaler dans sa personne toutes les prérogatives que les pro-
phètes ont attribuées au Messie, celles de roi, de législateur, de thaumaturge,
de prophète, de souverain prêtre. A tous ces points de vue, il a soin de faire
remarquer l'accord des prophéties avec les faits qu'il décrit.
Cet Évangile a été appelé quelquefois l'évangile du royaume des deux,
parce qu'on y voit annoncée et souvent désignée sous ce nom l'œuvre que le
Fils de Dieu venait accomplir en ce monde mais l'auteur a soin de faire sentir
;

que sa royauté est spirituelle, qu'elle a pour fin le salut des âmes.
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT MATTHIEU.

Ses vingt-huit chapitres se divisent en trois parties les premières années


:

du Sauveur, sa prédication, ses derniers jours. Les premières années du Sau-


veur remplissent trois chapitres, dans lesquels il est surtout représenté comme
î^oi, i-iii. Ses derniers jours, depuis le commencement de sa Passion jusqu'à
son retour au ciel, en occupent trois également, xxvi-xxviii : Notre-Seigneur
y paraît comme prêtre et victime. La partie intermédiaire, la seconde, est de
beaucoup plus considérable, iv-xxv. Si l'on en fait deux sections, on aura d'a-
bord sa prédication dans la Galilée, iv-xviii, puis son ministère, si laborieux et
si combattu, dans la Judée, xix-xxv. La première fait voir en lui le législateur,

-', et le thaumaturge, viii-xviii. Dans la seconde, xix-xxv, il agit en pro-

phète : il enseigne, il reprend, il prédit. Mais ces points de vue s'entremêlent,


et il paraît plusieurs fois sous le même aspect.
Les caractères de cet Evangile s'accordent sur tous les points avec le témoi-
gnage de la tradition. On ne peut s'empêcher de reconnaître, en le lisant, que
l'auteur était Juif, qu'il avait été témoin des faits, qu'il écrivait pour les Juifs
de Palestine, à une époque peu éloignée de la mort du Sauveur, enfin qu'il
avait bien le caractère et les dispositions que devait avoir saint Matthieu.
1° L'auteur était juif de naissance. —
Ses citations indiquent un homme
versé dans l'étude de l'Ancien Testament et dans la méditation des prophètes.
Son langage dénote un habitant de la Palestine qui a reçu une éducation juive
et qui est habitué à parler l'idiome de son pays. A ses yeux, la maison d'Is-

raël est toujours la maison de Dieu tous ceux qui en font partie ont le Sei-
;

gneur pour père, Jérusalem est encore la cité sainte, malgré son déicide le ;

temple est encore le lieu saint. Les hébraïsmes et les répétitions ou oppositions
paralléliques surabondent dans son style. Enfin l'aspect de la Galilée, son
ciel, ses campagnes, son sol, ses troupeaux, ses figuiers, ses montagnes, ses

torrents, son lac, s'y reflètent comme ils durent se refléter dans les discours
de notre Sauveur, dans ses paraboles, ses comparaisons et ses images.
2° Il a été témoin des faits qu'il rapporte. —
C'est ce qu'il suppose évidem-
ment, en retraçant en détail les actions du divin ]Maître, et surtout en repro-
duisant ses discours avec tant d'étendue, sans jamais indiquer aucune source,
ni donner d'autre garantie que son témoignage. A la vérité, ses récits sont
moins circonstanciés que ceux de saint Marc, il ne suit pas l'ordre des temps
aussi fidèlement que saint Luc mais cette particularité s'explique par le but
;

spécialement dogmatique de sa composition. Quant aux discours, qui tiennent


la plus grande partie de son ouvrage, si l'auteur ne les avait pas recueillis de
la bouche du Sauveur, il faudrait dire qu'il les a inventés ou qu'il les a rédigés
d'après la tradition; mais, dans ce cas, ces discours conviendraient-ils si bien
au caractère du Fils de Dieu, à sa dignité, à ses lumières, à sa sainteté? Y
trouverait-on ce naturel, cette élévation, cette placidité, ce charme ? Il nous
semble voir trop d'unité dans le fond et dans la forme, trop de pureté dans la
doctrine, trop de noblesse et de simplicité dans le langage, pour n'y pas re-
connaître une reproduction directe de l'enseignement du divin Maître. C'est
un assez grand honneur pour l'Evangéliste d'avoir reproduit sans altération
cette morale et ce style.
4 INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT MATTHIEU.

écrwait pour ses compatriotes^ c'est-à-dire pour les Juifs de Palestine


3° Il

convertis au christianisme. —
S'il avait destiné son Evangile aux Gentils, il se

proposerait un autre but, il suivrait une autre marche; il insisterait sur d'au-
tres points; il ferait moins d'emprunts à l'Ancien Testament; il parlerait un
autre langage. A qui peut-il s'adresser, sinon à des Juifs, quand il annonce la
venue du royaume de Dieu, quand il établit l'autorité du Sauveur sur sa qualité
de Messie, quand il lui applique les prédictions des prophètes, quand il com-
mence par décrire sa généalogie, quand il l'appelle le fils de David, quand il
parle du lieu saint et de la sainte cité, quand il mentionne sans nulle explica-
tion les localités, les lois et les usages du pays, quand il met les Gentils sur la
même ligne que les publicains, quand il rapporte avec tant de détails les in-
\^ectives du Sauveur contre les Pharisiens, quand il fait entendre que le règne
de la Synagogue est fini et qu'une autre Église, une Eglise universelle, va
s'élever sur ses ruines, etc. ? Mais si c'est à des Juifs convertis qu'il destine son
Evangile, ce ne peut être qu'à ceux de la Palestine, car ils ne formaient une église
particulière qu'en Judée, et partout ailleurs ils étaient mêlés avec les Gentils.
4*^ Il a composé son livre de bonne heure, assez peu de temps après l'As-

cension du Sauveur. —
Puisque l'auteur est un apôtre, et qu'il destine son
livre aux Juifs de la Palestine, il a dù l'écrire lorsqu'il était au milieu d'eux,
avant la dispersion du collège apostolique, de l'an 45 à l'an 48 au plus tard.
Si l'on compare cet Evangile avec les deux autres synoptiques, on est conduit
à la même conclusion, car il est visiblement le plus ancien. On conçoit saint
Marc, disciple de saint Pierre, abrégeant saint Matthieu et retranchant de l'E-
vangile hébreu ce qui était sans intérêt pour les Romains. On conçoit saint
Luc, disciple de saint Paul, complétant les Mémoires des premiers Evangé-
de mettre dans leurs récits l'ordre et la correction qui y
listes, et s'efforçant

manquent. Mais on ne concevrait pas saint Matthieu, un témoin oculaire, un


Apôtre, prenant pour guide dans beaucoup d'endroits un simple disciple, pa-
raphrasant saint Marc, traduisant saint Luc dans un langage moins correct et
s'écartant à dessein de l'ordre chronologique. Matthieu le publicain a donc été
le premier à écrire l'Évangile, comme Madeleine la pécheresse a été la pre-
mière à annoncer la Résurrection.
5"Les dispositions quil manifeste conviennent parfaitement à saint Mat-
thieu. —
Le style de cet écrit est simple, uniforme et peu soigné. C'est partout
la même manière de passer des faits aux discours et des discours aux faits.
Le mot (c alors » se trouve répété près de cent fois. Néanmoins cette rédaction,
et surtout les citations de l'Ancien Testament dont elle est semée, supposent
une culture d'esprit que la plupart des Apôtres n'avaient pas. Or, l'emploi que
saint Matthieu remplissait, avant son apostolat, demandait précisément un
degré particulier d'instruction. Rien d'étonnant qu'il soit le premier à qui on
ait demandé et qui ait entrepris de tracer une esquisse de la prédication du
Sauveur. De plus, on fait observer que l'auteur du premier Évangile s'exprime
avec une précision remarquable, lorsqu'il s'agit de cens et d'impôt. l'* Sa —
modestie n'est pas moins remarquable. Saint Matthieu trouvait, comme saint
Paul, un sujet de confusion dans la première partie de sa vie, et il est à croire
INTRODUCTION L'ÉVANGILE DE SAINT MATTHIEU. 5

que lui seul, eutre les disciples du Sauveur, pouvait se plaire à rappeler son
ancienne profession de publicain. Or c'est précisément ce qui a eu lieu. Gomme
il avait changé son nom de Lévi en celui de Matthieu, don de Dieu, au moment

où il s'attachait à Notre-Seigneur, lorsque saint ^larc et saint Luc rapportent


le fait de sa vocation et qu'ils font connaître son premier emploi, ils ont soin de
ne le désigner que par son ancien nom, afin de ne pas associer dans l'esprit des
fidèles l'idée d'un apôtre avec le souvenir d'une profession odieuse. Mais le

premier Evangéliste ne songe pas à rien dissimuler il dit simplement Mat- :

thieu, ou le publicain; et il indique le bureau qu'il occupait à Gapharnaûm.


Cette observation a été faite de bonne heure nous la trouvons dans Eusèbe, :

saint Jérôme et saint Jean Chrysostome. On peut y joindre une autre re-
marque du même genre. On sait que le Sauveur envoya ses Apôtres prêcher
l'Evangile deux à deux. Les trois synoptiques qui rapportent ce fait mettent,
comme compagnons d'apostolat, au quatrième rang, saint ^Matthieu et saint
Thomas, mais avec cette différence que le premier Evangéliste donne la pre-
mière place à saint Thomas et que les deux derniers la donnent à saint Mat-
thieu. Quiconque tiendra compte des leçons données par le Sauveur à ses
Apôtres et du sentiment qu'on a toujours eu de leur vertu, croira volontiers
que c'est saint Matthieu lui-même qui s'est mis ici au second rang, tandis que
ses collègues le plaçaient au premier (L. Bacuez) (1).

(1) Toutes les citations de M. Bacuez faites dans ce volume sont tirées du Manuel biblique.

Brochettes de sauterelles ofEertcs en tribut .au roi d'Assyrie (111,4, p. Ij). (D'après layard).
« ^ T^^v SANCTUM
TO
JESU CHRISTI EVANGELIUM
EYAI I
secundum matth^um

,"^. " Xqlotov, I. Liber generatiônis Jesu Christi

"
*

David, filii Abraham.

", "",
filii

",
- Abraham gémiit Isaac. Isaac autem

,
^ âà
génuit Jacob. Jacob autem génuit Judam
^"- et fratres ejus. ^ Judas autem génuit

""
Phares et Zaram de Thamar. Phares

,
autem génuit Esron. Esron autem génuit
", ",
", "- Aram. Aram autem génuit Aminadab.
'

"
,"," 00
Aminadab autem génuit Naâsson. Naàs-
son autem génuit Salmon. Salmon au-
tem génuit Booz de Rahab. Booz autem
génuit Obed ex Ruth. Obed autem génuit

",
. ^" "^, Jesse. Jesse autem génuit David regem.
^ David autem rex génuit Salomônem

/ , ex ea qua? fuit Urise. Salomon autem

", "
^- génuit Rôboam. Rôboam autem génuit
Abiam. Abias autem génuit Asa. ^ Asa

" ", "


autem génuit Jôsaphat. Jôsaphat autem

" ", ", génuit Joram, Joram autem génuit


^

" " ",


", ",
Oziam. ^ Ozias autem génuit Jôatham.
Jôatham autem génuit Achaz. Achaz au-

,
"-
"
&, "^
", ^^"
^ tem génuit Ezechiam. '^* Ezechias autem
génuit Manâssen. Manâsses autem gé-
nuit Amon. Amon autem génuit Josiam.

", "
", "
Josias autem génuit Jechoniam et fra-

"-

:
.
^ ^

-
,
tres ejus in transmigratiône Babylônis.

.
Le syriaque de Cureton porte le titre « Évangile

I. 4. David. Grec

Item y. 6.
:

séparé (en quatre, par opposition au Diatessaron);


Mathieu ».
« Dahid ». La prononciation était
:

la même. La plupart des mss. portent l'abréviation

4. Salmon. Les versions syriaques de Cureton et


du Sinaï portent Schéla. Item y. 5.

.".
\.
InSCr.

11.
L^:
:
Madd-alor.

^. ^1\^:
(bis).
1.

8-9-
N^ABGDT: ^a-
8. Joram engendra Ozias. Cureton et la version

éthiopienne portent « Joram (^-.) engendra


:

Ochozia; Ochozia engendra Joas; Joas engendra


Amasia ; Amasia engendra Ozia ».
LE SAINT

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT MATTHIEU

I. — i°
I. Livre de la généalogie de Jésus- Generatio
^ P° Partie. ^^ie cachée du iSauveur,
Cliristi ab
Christ, fils de David, fils d'Abraham. Abraliai» I-II.

^ Abraham engendra Isaac. Isaac aciGen.UavicI,21, 3 1" Généalogie de Jésus-Christ, I, 1-17.


;

25 29,35.
engendra Jacob. Jacob engendra Juda 23,Hom. 3.
2° Enfance et vie cachée, I, 18-11.
;

1,
Luc. 3, 34.
et ses frères. ^ Juda engendra de Tha- Hebr. 14. 1° Généalogie de Jésus-Christ, I, 1-17.
7,

mar, Pharès et Zara. Pharès engen- Gen. 3S, 29.


Luc. 3, 33. I. 1-17. Généalogie de Notre-Seigneur. Cf. Luc,
dra Esron. Esron engendra Aram. Par. 4.
Par. 2, 9,
1

1
m, 23-38. 2,

I. Fils de David, fils d'Abraham. D'après les


Aram engendra Aminadab. Ami- Nuni.
10.
1, 7, antiques promesses divines, le Messie devait avoir
nadab engendra Naasson. Naasson 12. Abraliam et David pour aïeux.
Luc, 32.
2,
3. De Thamar. Les Pères font remarquer qu'il
Jos.
engendra Salmon. ^ Salmon engen- 1 Keg.
2,
16,
1.

1.
est fait mention dans la généalogie du Christ de
Ruth, deuv femmes coupables (Tliamar et Bethsabée) et
dra de Rahab, Booz. Booz engendra IS, 22.
4, 13,
de deux étrangères (Rahab et Ruth), pour mettre
de Ruth, Obed. Obed engendra Jessé. Is. 11, 1. en relief la conduite miséricordieuse de Dieu dans
l'œuvre du rachat de l'humanité.
Et Jessé engendra David, roi. 3-4. Esron... Naasson. Quelques anneaux inter-
médiaires sont omis ici, puisqu'il n'est fait men-
tion que de trois générations, entre Esron et
Naasson, c'est-à-dire pendant la période d'environ
quatre cents ans que dura le séjour des Hébreux
^ David, roi, engendra Salomon, a UavicI ad en Egypte.
transmî- 8. Ozias n'était pas fils immédiat de Joram. Jo-
de celle qui fut femme d'Urie. Sa- g-rationem, ram fut père d'Ochozias qui le fut de Joas; et Joas
2 Reg. 12, 24
lomon engendra Roboam. Roboam 11, 3.
;
eut pour fils Amasias, père d'Ozias. On croit que
Par. 3, 10. 1 saint Matthieu a passé Ochozias, Joas, Amasias,
engendra Abias. Abias engendra Asa. 3 Reg. 11, 43. pour conserver la distribution de cette généalogie
2 Par. 14-20. en trois parties, chacune de quatorze générations
^ Asa engendra Josaphat. Josaphat 4 Reg.
(y. 17), et peut-être aussi à cause de leur impiété,
8,
18, 24 11, 2
engendra Joram. Joram engendra 12, 21; 14, 21;
; ;
ou enhn, à cause de l'arrêt prononcé contre la
15, 5 16. ;
maison cl'Achab, dont ils étaient descendus par
Ozias. ^ Ozias engendra Joatham. 2 Par. 28. Athalie, leur mére (III Rois, xxi, 21). Au reste,
4 Reg. 18, c'est la coutume des Juifs, et même des Orien-
5.
Joatham engendra Achaz. Achaz en- Is. 38, 3. taux en général, d'omettre plusieurs descendants
4Reg.20,10,ll;
gendra Ezéchias. Ézéchias engen- 19, 35 20, 1 dans leurs généalogies, parce que leur but est de
; ;

faire connaître certains personnages illustres


6. 3, 5,
dra Manassé. Manassé engendra 4 Reg. 21, 3; plutôt que de présenter une énumération com-
5, 6, 16. plète de tous les individus appartenant à l'échelle
Amon. Amon engendra Josias. Jo- 2 Par. 33, 11-
généalogique.
13, 22,23;34,3.
sias engendra Jéchonias II. Josias engendra Jéchonias. Jéchonias était
et ses frères Jer. 1, 2.
Eccli. 49, 1-2.

en réalité fils de Joakim et petit-fils de Josias.
vers la transmigration de Baby- 2 Par. 3.5, 22, Ses frères. Jéchonias n'ayant pas eu de frères, il
25, 26. faut entendre par ce mot frères les parents, les
lone. 3 Reg. 13, 2.
oncles de Jéchonias.
8 Matthseus, I, 12-11, 1.

^ ,,^-, ^^ I. Vîta abscondita (I-II). 1" Genealogia ChrUti Cl, 1-17J.

âè Et post transmigratiônem Babylô-


nis Jeclionias génuit Salâthiel. Salàthiel

", ^ ^,
:

autem génuit Zorôbabel. Zorôbabel


autem génuit Abiud. Abiud autem génuit
Eliacim. Eliacim autem génuit Azor.

",
2] ,
^,^"
,
" ^ ^

^ ^
Azor autem génuit Sadoc. Sadoc au-
tem génuit Achim. Achim autem gé-
nuit Eliud. Eliud autem génuit Eleàzar.
Eleâzar autem génuit Mathan. Mathan

&,
" " autem génuit Jacob. Jacob autem gé-

,
. ^
"^,/ ,-
" ", nuit Joseph Adrum Mariée, de qua natus
est Jésus, qui vocâtur Christus.
'"^

ham usque
Omnesitaque generatiônes ab Abra-
ad David, generatiônes qua-

.
tuôrdecim et a David usque trans-
:

migratiônem Babylônis

-
generatiônes ,

quatuôrdecim et a transmigratiône Ba-


:

bylônis, usque ad Christum, generatiô-


nes quatuôrdecim.

"
,& " ^
Christi autem generâtio sic erat :

Cum esset desponsâta mater ejus Maria


. Joseph, ântequam convenirent, inventa est

- ", ini'iterohabens de Spiritusancto. '^Joseph

. ^ ,
- autem vir ejus, cum esset justus, et nollet

, '^^&,.,,
' ", /, ^
& eam tradùcere,vôluit occùlte dimittere eam.
20 Hœc autem eo cogitante, ecce, angé-

lus Dômini appàruit in somnis ei, dicens


Joseph fili David, noli timére accipere
Mariam conjùgem tuam quod enim in
ea natum est, de Spiritu sancto est.
:
:

^
. '" ,
' Pàriet autem filium et vocâbis nomen
ejus Jesum ipse enim salvum faciet pô-
pulum suum a peccâtis eôrum.
:

Hoc autem totum factum est, ut


:

.
^
^ '

adimplerétur quod dictum est a Dômino

"{ ,
^ ", &
'

, per prophétam dicéntem


m
Ecce virgo
utero habébit, et pâriet filium et vocâ-
bunt nomen ejus Emmanuel, quod est
:

'
' ^'
',

/&'"
,
", &-
,
r

d-].
interpretâtum Nobiscum Deus.
'^ '*
:

Exùrgens autem Joseph a somno, fe-


cit sicut prsecépit ei ângelus Dômini, et
accépit conjùgem suam. Et non cogno-
scébateam donecpéperit filium suum pri-
mogénitum, et vocâvit nomen ejus Jesum.
'-^^

,
1· ""
, .
,
& .
II.

13.
du
16.
Cum ergo natus esset Jésus in
'

Abiud. Les versions syriaques de Curelon


Sinaï portent« Abiour'».
:

Joseph, époux de Marie, de laquelle est né Jé-


sus, qui est appelé Christ. Plusieurs manuscrits de
la version Itala et Cureton portent « Joseph,

desponsâta virgo Maria genuit (illa) Jesum Chris-


tum ». Le syriaque du Sinaï porte par erreur mani-
feste, en contradiction avec les
cui

^-20 « Joseph, et
Joseph cui desponsâta virgo Maria genuit (ille) Jesum
qui vocalur Christus ».
:

:
et

21. Son peuple. Cureton « le monde ». :

23. On le nommera. Cureton « et vocabitur ». :

^
et vocabunt nomen ejus ».
: Ma^dcir.
Sinaï « :

24-2o. Et prit sa femme avec lui. Or il ne l'avait

^.
15.
point connue, quand elle enfanta son fils premier-
18. nBCXGKL©: yeVm?. nBCT^* ^. né. Cureton « etil épousaMariam et il demeurait avec

&.
:

:
. 19.

25·
NBLT:
24. DELT^:
NBLT* et
nT^*
jua^tav. 22·
(a. T'a».)
ttqlot.
.
(CDEXi*)-
pureté avec (elle) jusqu'à ce qu'elle enfanta un fils ».
Sinaï

II.
« il prit sa femme et elle lui enfanta un fils ».
:

1. De Juda. Grec : « de Judée ». Item y. :i. —


. -

Matthieu, I, 12 — 11, 1. 9

I. Vie cachée (I-II). — 1° Généalogie du Christ Ci, 1-17J.

l'ilIlSIIII- 46. Saint Mattliieu, en donnant ici la généalogie


Et après la transmigration de I

Babylone, Jéclionias engendra Sala-


thiel. Salathiel engendra Zorobabel.
Zorobabel engendra Abiiid. Abiud
4 "
gralionc
^,,/;'^|„,„,

iîeg'. ai,
aô,
de saint Joscpii, se conforme à l'usage des .Juiis.
qui, dans leurs listes généalogiques, ne faisaient
point mention des femmes; mais il n'en donne
()as moins la généalogie de Jésus-Christ, puisque
la sainte Vierge, sa mère, descendait aussi bien

-i

({ue saint Joseph de la famille de David. Sur


engendra Éliacim. Éliacim engendra ^"fer.:», I^'
la double généalogie de Notre-Seigneur donnée
Azor. Azor engendra Sadoc. Sadoc
'
'*

'^^^^^^];;^ par saint Matthieu et par saint Luc, voir la note 1


engendra Achim. Achim engendra ^«ci 49, 13. à la lin du volume. —
Saint Joseph était, comme
Agir. 24. 2, nous l'apprend l'Évangile, de la tribu de David et
Rliud. Eliud engendra Eléazar Tar. 1 3, exerçait uti métier pour gagner sa yie. C'était, d'a-
i9-ao.
près la tradition, le métier de charpentier. Il vi-
Elléazar engendra Mathan. Mathan Esdr. 1 3, 2.
vait à Nazareth, et c'est là qu'il épousa la sainte
Luc. 23 3,
engendra Jacob. Et Jacob engendra 27, 3.. 1,
;

Vierge. Le choix que Dieu fil de lui pour être le


Act. 36. gardien de la virginité de Marie et le père adop-
Joseph, époux de Marie, de laquelle 2,

tif de Notre-Seigneur nous montre quelle était sa


est né Jésus, qui est appelé Christ. vertu et sa sainteté. On ne sait pas à quelle époque
il mourut, mais tout porte à croire que ce fut avant
Il y a donc en tout, d'Abraham
ge liera la vie|)ubliquede Jésus-Christ. —
iliarze, en hébreu
jusqu'à David, quatorze générations; tiuiiuiii. Miryam, signifie probablement maîtresse, dame.
Xum. .5, 30.
de sorte que le nom de Notre-Dame, donné à la
de David jusqu'à la transmigration Lev. .ï, 1.
sainte Vierge, n'est sans doute que la traduction
Luc. I, 27.
de Babylone, quatorze générations; .Joii. S, 4-.-.. de son nom. Exemptée du péché originel par un
Dcut. L privilège spécial, et destinée à être la mère de
et de la transmigration cle Babylone
24,
Dieu, elle devait dépasser en sainteté toutes les
jusqu'au Christ, quatorze générations. créatures. Son père fut saint Joachim, et sa mère
sainte Anne. Elle était de la tribu de Juda et de la
Or telle l'ut la naissance du 2° Joseph
race de David, La tradition nous apprend qu'elle
:tnxius
Christ Marie, sa mère, étant fiancée
: Luc. 1, 2G ;
fut présentée à l'âge de trois ans au temple de Jé-
rusalem et em|)loyée au service de Dieu. Elle
à Joseph, avant C[u'ils vinssent en- -33^..,^ épousa saint Joseph à Nazareth, où eut lieu le mys-
semble il se trouva qu'elle avait conçu
,
^ cor. u, 22
!Xuiii. 12, 6.
tère (le r/^nnonciation. L'évangile nous fait connaî-
tre sa visite à sa cousine Elisabeth, comment elle
de l'Esprit-Saint. ^'^Mais Joseph, son Ez. 2, ].
mit son lils Jésus au monde à Bethléem, s'enfuit
Hiib. 2, 1.
mari, qui était un homme juste, ne Luc. 2, 4-5 ;
avec lui en Egypte, habita avec lui à Nazareth, le
L 3. perdit dans le temple de Jérusalem quand il avait
voulant pas la diffamer, résolut de la
douze ans, l'accompagna dans une i)artie de ses
renvoyer secrètement. courses apostoliques, le suivit au Calvaire. Elle
était avec les Apôtres au Cénacle le jour de la
Et comme il pensait à ces choses, »l> sing^elo
Pentecôte. Elle habita ensuite avec saint Jean que
docetur.
voici qu'un ange du Seigneur lui ap- Luc.1, 3L Jésus lui avait donné à sa place. Les uns la font
Act. 4, 12. mourir à Éphèse, les autres à Jérusalem. Elle ren-
parut en songe, disant « Joseph, fils :
Luc. 24
5, :
dit son àme à Dieu dans un âge avancé et son
de David, ne crains point de prendre g^'/.^ g corps fut transporté miraculeusement dans le ciel.
17. La transmigration de Babylone commença
avec toi Marie, ta femme car ce qui a ;
Eccli. 46, 1. en OOe avant Jésus-Christ, et finit en 530, après
été engendré en elle est du Saint-Es- Agg. 1, II. avoir duré soixante-dix ans.
Zach. G.
prit; ^ elle enfantera un fils auquel tu
'

2° Enfance et vie cachée du Sauveur, 18-11.


donneras le nom de Jésus car c'estlui
'
J,
;

qui sauvera son peuple de ses péchés w 18. Avant qu'ils vinssent ensemble. plus
loin la note sur y. 25.
Or pour que fût f lopi.eua
tout cela se fit 49-25. Soupçons de saint Joseph. Trait propre à
accomplie cette parole que le Sei- """^. saint Matthieu.
21. Jésus, en hébreu Yehoschouah, sous sa forme
gneur a dite par le prophète disant ^ ^^^· '^^*^·, complète, c'est-à-dire Ja/iwe/z est sauveur. Jésus a
:

« Voilà que la Viersre concevra, et 7,14 5.52,6: été en etfet le sauveur des hommes, le Dieu sau-
is.
... ^ ^ X Biir. 38. veur qui nous a rachetés et délivrés du péché.
1 3,
entantera un lus, et on le nommera zach. 23 La Vierge par excellence, qui était destinée
3, s, 9.
^'
Emmanuel, ce que l'on interprète ^joa'l' à devenir la mère du Messie. 14'.

25. L'expression premier-né, comme le remar-


par Dieu avec nous ».
:
Mat.Î8,'2û.' que judicieusement saint Jérôme, n'emporte pas
Ainsi réveillé de son sommeil, J^'J^^Î*;'^''^ toujours dans l'Écriture l'idée d'autres enfants qui
seraient venus après. Ainsi elle marque simple-
Joseph fit comme l'ange du Seigneur .lesus.
^. 18-23 ment ici que Marie n'en avait point eu auparavant.
1,
lui avait ordonné, et prit sa femme 1 Cor. l.i, 2.-) De même, dans la phrase textuelle du grec et de
Gen. S, 7. la Vulgate Il ne la connut j^oin t jusqu'à ce qu'elle
avec lui. Or il ne l'avait point Ps. 109, 1.
:

eut enfanté, la particule jMSi/M'à ce que ne dit pas


Luc. 21.
connue, quand elle enfanta son fils Gen.
2,
49, U.
non plus que Joseph connut Marie après la nais-
sance du Sauveur. L'Ancien et le Nouveau Testa-
premier-né, à qui il donna le nom de Hab. 3, 18.
ment fournissent une foule d'exemples qui prou-
Jésus. vent que les particules^MSÇM'à ce que, avant que,
tout en niant une chose pour le passé, ne l'aflir-
menl nullement pour l'avenir. D'ailleurs quand,
II. ^ Lors donc que Jésus fut né en liirodem, dans le langage ordinaire, on dit qu'un juge a
condamné un coupable avant de l'entendre, et
qu'une femme a refusé de pardonner à ses enne-
mis jusqu'à la mort, s'ensuit-il que ce juge ait en-
tendu le coupable après l'avoir condamné, et que cette ferrime ait pardonné à ses ennemis après sa mort ?
— La tradition place au 25 décembre la nativité de Notre-Seigneur. Quant à l'année où eut lieu ce grand événe-
ment, on ne la connaît pas d'une manière certaine. Les chronologistes la placent entre l'an 7 et l'an 1 avant notre
ère. Une seule chose est incontestable, c'est que, par suite d'une erreur de calcul, le commencement de l'ère
chrétienne n'a pas été fixé à l'année même de la naissance de Jésus-Christ, mais à une année postérieure qu'il
a été jusqu'à présent impossible de préciser avec certitude. De là vient que la mort d'Hérode eut lieu avant l'ère
chrétienne, selon notre manière de compter, quoiqu'il ne mourut qu'après la nativité de Notre-Seigneur (Glaire).
IL 1-12. Adoration des Mages. Propre à saint Matthieu.
i. Bethléem, voir la note 2, à la fin du volume. —
Hérode. « Il est parlé dans l'Évangile, de deux Hérodes, Hé-
r

10 Matthseus, II, 2-13.

&, '
Vita abscondita (I-II). — 2" Christus infans 18-11}.

-
I.

,",
(I,

- Béthlehem Juda in diébus Herôdis régis,


lâov, ecce magi ab oriénte veiiérunt Jerosôly-

" . ,-
"; ]
' mam, ^dicéntes Ubi est quinatiis est rex

oriénte, et vénimus adorâre eum.


:

Judaeôrum ? vidimiis enim stellam ejus in

^ Aùdiens autem Herôdes rex, turbâtus

^,

' " ('


""
'-
,. ' ,
^

&, '
'
est, et omnis Jerosôlyma cum illo.

côngregans omnes principes sacerdôtum.


et scribas pôpuli, sciscitabàtiir
Christus nascerétur.
In Béthlehem Judse
est per prophétam
Et

:
:

^
At
sic
illi
ab
dixérunt
enim scriptum
Et tu Béthlehem,
'*

eis ubi
ei :

,,
^, ^ terra Juda, nequâquam minima es in
",
"'
principibus Juda : ex te enim éxiet dux,
qui regat pôpulum meum Israël Tune

^
.

'''&-
Herôdes clam vocâtis magis diligente
". '
didicit ab eis tempus stellse, quae appâ-

^
, . ,, - &
^
ruit eis
dixit
puero,
^ et mittens illos in Béthlehem,

:
:

lté. et

et
mihi, ut et ego véniens
^
cum
interrogàte diligénter de
invenéritis,

Qui cum audissent regem, abiérunt


adôrem eum.
renuntiâte

et ecce Stella, quam viderant in oriénte,

&. , , &
, . ,
^

^^"
T>y
antecedébat eos, usque dum véniens sta-
ret supra ubi erat puer. Vidéntes au-
tem stellam gavisi sunt gaùdio magno
valde." Et intrântes domum, invenérunt
piïerum cum Maria matre ejus, et pro-
'

3
'
, & .-
", cidéntes adoravérunt eum et apértis
^ ^

- :

,
|

thesaùris suis obtulérunt mûnera, au- ei

rum, thus, et myrrham. Et respônso

"
accépto in somnis ne redirent ad Herô-

,.'^

'
, ,",-
-
dem, per àliam viam revérsi sunt in regiô-
nem suam.
Qui cum recessissent, ecce ângelus
'-^

Dômini appâruit in somnis Joseph, di-

' "&, '


cens Surge, et âccipe pùerum, et ma-
:

trem ejus, et fuge in ^Egyptum, et esto

' ^, ibi usque dum dicam tibi. Futùrum est

Mages. La tradition populaire compte seulement


trois mages, dont elle l'ait des rois, parmi lesquels un
nègre, et elle les appelle Melchior, Balthasar et Gas-

.
* ' '.
nBDT:
par. En réalité, les mages n'étaient jias rois et leur
nombre est inconnu. On croit communément que

. (ord.
3. iiiv.)-
l'adoration des mages eut lieu peu après la naissance
4· du Sauveur.
. *:
|

).
"2. Disant, est rattaché dans le grec au verset 1.
6.* 7"?·
— Où est celui qui est né roi des Juifs. Grec « ou :
j

est le roi des Juifs qui vient de naître ».


8. (. 6. Régir. Grec littéralement « l'aire paître ». :

NBGDLT: '^^. 10. D'une grande joie. Le grec ajoute beau-

.
9. « :
j

11. BDGKSLTH©: ^'.


coup ». I

11. V encens
figure la divinité, parce qu'on le brûle
13. : en l'honneur de Dieu; >·. la royauté, parce qu'on
Matthieu, II, 2-13. 11
I. Vie cachée (I-II). — 2" Enfance du Chrittt CI, 18-IIJ.

Bethléem de Jucla, aux jours du roi ^! S/îo^ trier rode l'Ancien ou le Grand, lils d'Antipater, meur-
des Innocents, et Hérode Antipas, fils du pré-
Hérode, voilà que des mages vinrent ^,^^^-^^,' 8.^ cédent et d'une Samaritaine, appelée Malthace,
'

de l'Orient à Jérusalem, ^ disant : ^


Ps.vr, lo; tétrarque de Galilée, époux adultère d'Hérodiade,
meurtrier de saint .lean-Bapliste, celui que Notre-
« Où est celui qui est né roi des Juifs? Mat.' 27, m, Seigneur appelle un renard, et devant (|ui il com-
paraît dans sa Passion. C'est avec lui que Manahen
car nous avons vu son étoile en Orient, Num. ,^ n. avait
été élevé. C'est lui qui eut [)Our intendant
et nous sommes venus l'adorer ». 6M;'2,'3'*V);
Chusa, dont la lémme était au nombre des disci-
^ Ayant appris cela, le roi Hérode 0·.4 ples les plus dévoués du divin Maître. Il mourut
dans l'exil. - Les Actes parlent encore d'un troi-
se troubla, et tout Jérusalem avec lui. Job, i.>, 21. sième Hérode, surnomme Agrippa, petit-fils d'Hé-
'*
Et assemblant tous les princes des -pTa7,%.'g. rode l'Ancien, fils d'Aristobulc et d'une petite-fille
de Marianne, neveu d'Hérode Antipas et son beau-
prêtres et les scribes du peuple, il 6, 59 27, ;
frère par Hérodiade. Celui-ci, porté subitement au
1

s'enquit d'eux où naîtrait le Christ. Mich. Ps. 2, 1. trône par le caprice de Caliguia, dont il était le
ô, 1-3
compagnon de débauche et le favori, fit décapiter
Or eux lui dirent : « A Bethléem de Joa. 7, 42.
Luc. 2, 3.
saint Jacques et incarcérer saint Pierre, puis périt
Juda; car il a été ainsi écrit par le Dan. rongé des vers. Le roi Agrippa, devant qui Festus
9,
Ps. 30, 5
2;').

fit comparaître saint Paul, était son fils.— Les


prophète : ^ Et toi, Bethléem, terre
;

79, 2. Hérodes étaient iduméens d'origine, c'est-à-dire


Ez. 34, 23. descendants d'Ésaii. Le premier naquit à Asca-
de Juda, tu n'es pas la moindre parmi —
lon » (L. Bacuez). Son père Antipater avait été
les principales çilles de Juda; car nommé procureur de la .Judée par Jules César,
c'est de toi que sortira le chef qui sous le pontificat d'Hyrcan II, en 47 avant Jésus-
Christ. Les Iduméens s'étaient convertis à la reli-
doit régir Israël mon peuple » . Alors gion juive, quand ils avaient été soumis par Jean
Hérode, les mages secrètement ap- Hyrcàn, vers d2î) avant Jésus-Christ. A la mort
. -. 11 · d'Antipater, son fils Hérode, âgé, dit-on, de quinze
pelés,
lés, s enquit d
s'enquit eux avec soin du
d'eux I

ans, devint gouverneur de la Galilée, puis de la


temps où l'étoile leur était apparue; Cœlésyrie. Plus tard, Marc-Antoine le nomma té-
trarque de Judée avec son frère Phasaël. Une
^ et, les envoyant à Bethléem, il dit :
invasion des Partiies, qui soutenaient les anciens
ic Allez, informez-vous exactement princes Asmonéens, l'obligea de fuir à Rome. Là
il fut nommé, par le Sénat, roi de Judée, an 40
de l'enfant; et lorsque vous l'aurez avant Jésus-Christ, et dans la suite, Auguste aug-
trouvé, faites-le-moi savoir, afin que menta encore son pouvoir et son royaume. Hérode,
(lu'on a surnommé le Grand, se distingua par son
moi aussi j'aille l'adorer ^). luxe et ses cruautés, il rebâtit le temple de Jéru-
^ Ceux-ci donc, après avoir en- adoratio. salem et aussi celui de Samarie; il introduisit les
Jeux païens dans sa capitale, et le culte païen à
tendu le roi, s'en allèrent et voilà que
; Césarée; à Rome, il avait sacrifié à Jupiter. Il mou-
l'étoile qu'ils avaient vue en Orient rut à l'âge de 70 ans, souillé du sang de sa femme
Marianne, de trois de ses fils, des Saints Innocents
les précédait jusqu'à ce qu'elle vint et et de bien d'autres. On place ordinairement sa
s'arrêta au-dessus du lieu où était mort l'an 4 avant notre ère. —
Les mages étaient
des sages ou .«avants qu'on croit être venus de
l'enfant. Or, voyant l'étoile, ils se l'Arabie Déserte, de la Chaldée ou de la 3Iésopota-
réjouirent d'une grande joie. Et, Luc.Is. GO, 6. mie, aux environs de l'Euplirate. Comme le fa-
2, 16.
meux devin Balaam avait habité ces contrées, on
entrant dans la maison, ils trouvèrent Geu. 43, 11. l)ouvait y avoir conservé le souvenir de la prophé-
l'enfant avec Marie, sa mère, et, se k!^?!; îo' is tie par laquelle il avait annoncé l'avènement du
"^^'^' Messie sous l'emblème d'une étoile qui devait
prosternant, ils l'adorèrent; puis, Cor. 2 10, s'élever de Jacob {Nombres, xxiv, 17).
leurs trésors ouverts, ils lui offrirent Ps. 14. 140, 2.
2. Voir sur l'étoile des mages la note 3 à la fin du
Ap. 8, 4. volume.
des présents, de l'or, de l'encens et Luc. 7, 37. 4. Les princes des prêtres, c'est-à-dire les chefs
de la myrrhe. Mais ayant été Gai. 0, 24. des prêtres, comme le porte le texte grec, les
avertis en songe de ne point retour- chefs des vingt-quatre familles sacerdotales qui
faisaient à tour de rôle une semaine chacun le
ner vers Hérode, ils revinrent dans service du temple. La Vulgate ayant employé le
leur pays par un autre chemin. mot p>rinci2ies, on a pris l'habitude de traduire en
français les princes des x)rêtres, mais il faut remar-
Après qu'ils furent partis, voilà quer que le mot principes n'a pas le sens res-
qu'un ange du Seigneur apparut à Jo- treint de notre mot princes et signifie ici dans le
Luc. 2, 22, texte latin chefs, chefs des familles sacerdotales.
seph pendant son sommeil, et dit : 28, 38.
Gen. 46.
Ils étaient membres du sanhédrin. — Les scribes
X Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, 3 Reg. 11, 40. du ijeujole. On appelait scribes des hommes ha-
^ Keg. 25, 26. biles dans la science et l'explication de la loi
fuis en Egypte et restes-y, jusqu'à ce mosaïque. Ils jouissaient d'une grande considé-
ration parmi le peu|)le. Ils sont ordinairement
mentionnés comme ici avec les princes, c'est-à-
dire les chefs des 2')rêtres. Comme corps, ils avaient une plus grande iniluence que les prêtres simplement
dits. Plusieurs d'entre eux faisaient partie du sanhédrin avec les principaux des prêtres et les anciens. Leur
nombre était considérable; ils avaient des écoles où ils enseignaient; ils donnaient aussi des conseils à ceux
qui les consultaient. Les docieiirsde ^o^ étaient des scribes, mais on réservait ce litre de docteurs à ceux des
scribes qui étaient spécialement juristes et interprétaient la loi. La plupart des scribes étaient pharisiens; ils
comptaient cependant aussi dans leurs rangs quelques saducéens. Ils avaient surchargé la loi de pratiques
minutieuses; ils adressèrent souvent au Sauveur des questions captieuses et ils méritèrent d'être traités par
lui d'hypocrites et de guides aveugles.
!). Du lieu oii était Venfant. Ce lieu est appelé maison au 11, d'où divers commentateurs ont conclu que
la sainte Vierge et saint Joseph avaient quitté la grotte et l'étable et avaient été reçus dans une maison pro-
l)rement dite, avant l'arrivée des mages. Il est cependant possible que le mot de maison dont la signification
,

est très large dans les lamiues orientales, soit appliqué ici à la grotte et pris simplement dans le sens de
demeure, habitation, La tradition actuelle place dans la grotte l'adoration des mages.
M. De l'or, de Vencens et de la myrrhe. La plupart des Pères ont remarqué dans ces présents un mystère
qui désignait la divinité, la royauté et l'humanité de Jésus-Christ.
4.3-18. Fuite en Egypte. Massacre des Innocents. Propre à saint Matthieu. — L'Egypte était le refuge naturel
12 Matthseus, II, 14 — III, 1.

"
. ^, ,-
. Vita abscontlita (I-II). — 2^ Christun infans Ch iS-IO,

enim ut Herôdes quserat piierum ad per-

&
,
' ,
'
âè

^'^
&7^
7)
déndum eum.
pit

céssit in
Qui consûrgens, accé-
pùerum et matrem
^Egyptum :
'"^
ejus nocte, et se-
et erat ibi usque

'
. ",
ad ôbitum Herôdis
dictum est a
dicéntem
meum.
Ex ^Egypto vocavi filium
:
: ut adimplerétur quod
Domino per prophétam

, ^' ' - Tune Herôdes videns quôniam illùsus

& ,. ,
esseta magis, irâtus est valde, et mittens
occidit
lehem,
omnes pùeros qui erant in Béth-
et in omnibus finibus ejus, a

&
,'
" ,-
bimàtu et infra, seciïndum tempus quod
exquisierat a magis. Tune adimplétum

,
est quod dictum est per Jeremiam

&
"^ , ' prophétam, dicéntem
audita est plorâtus et ululâtus multus
: Yox in Rama
:

^ ,
. ,
Rachel plorans
solâri, quia non sunt.
filios suos, et nôluit con-

, ' ^& ^ "' ^,


lus
^Egypto,
Defùncto autem Herôde, ecce angé-
Dômini appâruit
dicens
matrem
in

:
somnis Joseph
Surge, et

vade in
in

àccipe

.". &,
piierum, et ejus, et ter-

ram Israël : defùncti sunt enim qui quœ-


rébant ânimam pùeri. Qui consûrgens,

" " accépit pùerum, et matrem ejus, et venit

' , &' &


,- "
•^^
7]3^ in terram Israël.
Aûdiens autem quod Arclielâus reg-
nàret in Judâ'a pro Herôde pâtre suo,

.' )" & &- timuit illo ire

secéssit in partes Galilœae.


:

habitàvit in ciâtâte qua3 vocatur Naza-


reth ut adimplerétur
:
et admônitus

quod dictum est per


in somnis,

Et véniens

^.
Ilf · - "
prophétas Quôniam Nazarœusvocâbitur.
III.

l'offre comme
'
:

In diébus

tribut
autem

aux rois; la
illis venit Joân-

myrrhe, riiumanité,

·
17.
D:
nBCDT:
Slc

{.)
... ^
dià.
. parce qu'on s'en servait pour embaumer les morts.
Jean, mx, 30. La myrrhe est une gomme d'un goût
amer (jui découle, soit naturellement, soit par inci-
sion, d'un arbuste é[)ineux, à feuilles triloliées, de
la famille des Térébinthacées, appelé balsamoden-

18. LT* . dron inyrrha. Jl croît en Arabie; son bois et son


écorce ont une odeur forte; le suc blanchâtre qui en
découle est liquide, mais durcit à l'air.
19. N*BDT: (pair. . . ((1. inv,). 18. Des pleurs et des cris déchirants. Grec « une :

21. nBGLÏ^:
\.
. D: (1. yrjy) . lamentation, un gémissement
plainte
19.
».
Pendant son sommeil. Grec
et une grande
: « en songe >.
22.

2.3.
nBï2*
CET: ^: Ilem

ni.
t. 22.

1. Jcan-Bapliste. Grec : « Jean le Baptiste


Matthieu, II, 14 — III, 1 13
I. Vie cachée (I-II). — 2"^ Enfance du Christ Ci, 18'iiJ.

que je te parle; car il arrivera qu'Iié- des Juifs obligés de quitter leur jjays. lis y trou-
^\1:2q. vaient étal)lis de numl)reux compatriotes qui
rode cherchera Tenfant pour le faire ,^i;\* i\23.
pouvaient leur venir en aide.
K). Un auteur païen a conservé le souvenir du
mourir ». Joseph, s étant levé, prit
^ ' ^.ach. 13, 2.
massacre des Saints Innocents. « Macrobe raconte
l'enfant et sa mère pendant la nuit et ips/iu'2,'9. entre les bons mots d'Auguste que cet empereur,
se retira en Egypte; et il s'y tint ^^'^'" ayant appris que i)armi les enfants qu'Hérode, roi
des Juils, avait lait tuer en Syrie, âgés de deux
jusqu'à la mort d'Hérode, afin que fut^'-^^''-':^^'^^- ans et au-dessous, il avait enveloppé son propre
accomplie cette parole que le Sei- fils dans ce massacre, dit Il vaut mieux être le
:

pourceau d'Hérode que son fils » (Glaire). l.e —


gneur a dite par le prophète disant :
nombre des enfants massacrés par Hérode fut,
( J'ai rappelé mon fils de l'Egypte ». d'après les calculs modernes, de vingt à trente.
18. Rachel enterrée près de Bethléem. Sou
fut
Alors Hérode, voyant qu'il avait '"ccVs!".'" tombeau une demi-lieue, au nord de ce vil-
est à
été trompé par les mages, entra enjn.j. 2^ 30. lage. Le tombeau actuel « ne remonte qu'à Mo-
' hammed IV, qui l'a renouvelé en 1679. Un Juif
une grande colère, et il envoya tuer ^,'.^, 40. d'Europe l'a fait réparer récemmen t, d it &'·· Mislin.
tous les enfants qui étaient dans Des ruines sont éparses sur les collines; quelques-
uns ont cru que ce devait être celles de Rama.
Bethléem et dans tous ses environs, Au témoignage d'Eusèbe, [il y avait] un lieu appelé
depuis deux ans et au-dessous, selon Rama prés de Bethléem ». il paraît plus exact [à
d'autres] de prendre ici simplement ce mot dans
le temps dont il s'était enquis des ma- le sens de hauteur. Ce fut là qu'on entendit les
ges. ^"^ Ce fut alors que s'accomplit Jer. 31, cris déchirants qui s'élevèrent jusqu'au ciel des
Gen. 3ô mères de Bethléem et des environs, personnifiées
la parole du prophète Jérémie, di- Jac. dans Rachel, la mère des enfants d'Israël.
:>,
Pour- —
Ap.
« Une voix a été entendue
1-1
sant :
quoi, se demande saint Jérôme, ces enfants sont-
ils plus particulièrement attribués à Rachel, tan-
dans Rama, des pleurs et des cris dé- dis qu'elle est la mère de Benjamin et non de
chirants souvent répétés c'était Ra- :
Juda, dans la tribu du(|uel est située la ville de
Bethléem? Il répond « Parce que Rachel est en- :

chel pleurant ses fils et ne voulant sevelie près de Bethléem, et qu'elle a pris le titre
point se consoler, parce qu'ils ne sont de mère de la terre qui a donné l'hospitalité à
son corps; ou encore, parce que les deux tribus
plus ». de Juda et de Benjamin se touchaient, et qu'Hé-
Hérode étant mort, voilà qu'un '^^ '-»»» rode avait ordonné de mettre à mort non seule-
ment les enfants de Bethléem, mais ceux de tous
ange du beigneur apparut a, Joseph Mat.i.io; 2,13. les environs ».
'^^'
pendant son sommeil en Egypte, 19-23. Retour d'Egypte. Cf. Luc, 11, 41.
19. Hérode étant mort, quelques semaines après
-^disant « Lève-toi, prends l'enfant
:
le massacre des Innocents, dans les premiers
et sa mère, et va dans la terre d'Is- jours d'avril, et à ce qu'on croit communément,
l'an de Rome 750. Il mourut dans des douleurs
raël; car ils sont morts, ceux qui re- atroces, la 37«' année de son règne.
cherchaient la vie de l'enfant ». Jo- tl. Archélaûs, fils d'Hérode le Grand et de la Sa-
maritaine Malthace, avait été désigné par son
seph s'étant levé, prit l'enfant et sa père pour être son successeur dans le royaume de
mère et vint dans la terre d'Israël. Judée. Les soldats le proclamèrent roi, mais il ne
voulut prendre ce titre qu'après y avoir été auto-
Mais ayant appris qu'Archélaiis ^lansïo in risé par Auguste. Avant de partir pour Rome, il fit
rég-nait en Judée à la place d'Hé- £^{!2,3!': l)érir près de trois mille Pharisiens pour réprimer
4, 34. une sédition. Il revint de la capitale de l'empire
rode, son père, il appréhenda d'y Mac. 1, avec le titre d'ethnarque et épousa Glaphyra,
:

aller; et, averti pendant son sommeil, 10, 47, veuve de son frère Alexandre. Son mépris de la
il se retira dans le pays de Galilée.
^^^^ ^
,.
loi mosaïque et ses cruautés révoltèrent les Juifs
qui portèrent leurs plaintes à Auguste. Archélaiïs
Etant donc venu, il habita une ville zaTh. ,
fut déposé (an 7 de Jésus-Christ) et exilé à Vienne,
dans les Gaules, où il mourut. Quelques commen-
qui est appelée Nazareth, afin que is. 53,' 2. tateurs ont vu une allusion au voyage d'Archélaiïs
s'accomplît ce quiaété dit par lespro- à Rome dans la parabole de Notre-Seigneur rap-
phètes « Il sera appelé Nazaréen ». n. - portée dans saint Luc, xix, 12-14. Archélaûs ré- —
gnait en Judée, et non en Galilée, où était située
:

III. ^ Or, en ces jours-là, vint piedîcafio Nazareth. L'autorité d'Archélaùs s'étendait sur la
Judée, l'Idumée et laSamarie. Le reste du royaume
d'Hérode avait été partagé entre ses deux autres^
fils Hérode Antipas avait eu la Galilée et la Pérée et Philippe la Bafanée, la Trachooitide et l'Hauranitide.
:

La Judée proprement dite correspondait à peu près à l'ancien royaume de Juda, lormé par la Palestine du
Sud. —
Le pays de Galilée. Sur la Galilée, voir la note 4 à la fin du volume.
23. Nazareth. Voir la note à la fin du volume.

11*^ Partie. — Vie publique du Sauveur, iii-xx.


4" Préparation, IIl-IV, 11.
2" Prédication en Galilée, IV. 12-XVIII.
3" Séjour en Pérée et à Jérusalem, XIX-XX,

1° Préparation, IIl-IV, 11.

a) Baptême de Notre-Seigneur, III.

IH. 1-10. Prédication et baptême de saint Jean. Comparer avec Marc, i, 1-6; Luc, ui, 1-14; Jean, i, 28.
1. En ces jours-là, c'est-à-dire au temps de .lésus-Christ dont ce livre contient l'histoire ; car cette expres-
sion n'indique pas toujours que les faits qui la suivent soient immédiatement arrivés après ceux qui la pré-
cèdent. —
Jean {Yohanan, .Tahvéh fait grâce;, surnommé Baptiste, parce qu'il baptisait dans le Jourdain, était
de race sacerdotale, fils de Zacharie et d'Elisabeth, cousine de la sainte Vierge, Luc, i, 5-80. Destiné par la
Providence à être le précurseur du Messie, il se prépara à sa mission par une vie rude et austère, et il l'ac-
complit en prêchant la pénitence, en annonçant la venue du Messie, en baptisant Jésus et en montrant en lui.
'^, .'
14

ô
II. Vîta

^
Matthœus, III, 2-11.
publîca (IIl-XX). — 1° CaJ, BapUxatur Jeaus

rrj -
-
nés Baptistaprsédicans in desérto Judséae,
^ et dicens : Pœniténtiam agite
CIIIJ.

: appro-

,'
& '- -
'
^ pinquâvit enim
est enim, qui dictus est per
regnum cœlôrum.
ïsaiam pro-
Hic

. ,& T?y phétam dicéntem


sérto :

sémitas ejus.
Parâte Adam Dômini
: Vox clamàntis in de-
: rectas fâcite

^ " ,'. - méntum


Ipse autem Joânnes habébat vesti-
de pilis camelôrum, et zonam
pelliceam circa lumbos suos : esca autem

"'
',
", /
",
" *'
'
ejus eratlociistge,

exibat ad
Judiéa, et omnis régio circa

et
etmel
eum Jerosôlyma,

baptizabântur ab eo in Jordàne, con-


sylvéstre.

et

Jordânem
'Tune
omnis
:

. fiténtes peccâta sua.

^"
^

, ' , et

mum suum,
Videns autem multos pharisaeôrum,
sadducϙrum ,

dixit eis
veniéntes ad baptis-
: Progénies vipera-

"
;
'
,
^

- ^

&". "^'
-
rum, quis demonstrâvit vobis
ventùra ira?
num
intra vos

dico enim
pœniténtiœ.
:
^ Fâcite ergo fructum dig-
Et ne
Patrem habémus Abraham
vobis, quôniam potens
fiigere a

velitis dicere

est
^^^"

,'
Deus de lapidibus istis suscitâre filios

" . -
Abrahse.
ârborum pôsita
quae

tur, et in
non facit

ignem
Jam enim
est.
secûris ad radicem
Omnis ergo
fructum bonum, excidé-
mittétur. " Ego quidem
arbor,

2.

6-

7.
-·]- (//».)
^.
3.

.
nBCDLT^: ô.d.

MoimaïG d'Hérode Archélalii?

3. Préparez la voie du Seigneur. C'est la coutume


(j^. 22, p. 13).

8. NBCGKSLTH®: ^'. en Orient de réparer et de mettre en bon état les


10. N'BGLï©* (pr.) . chemins où le roi doit passer.
5. Le Jourdain, la seule rivière importante de la
Palestine, a trois sources princi{)ales l'une à Has-
11· î^f (p. ^ev) ^. bèya, sur le versant oriental de l'Anli-Liban, l'autre
:
Matthieu, III, 2-11. 15

II. Vie publique (III-XX). — 1" CaJ. Baptême de Jénun CIIIJ*

Joa. 9. l'agneau qui efface les péchés du monde, celui


Jean-Baptiste prêchant dans le dé- Luc.
1,
5-2.')
1, ; auquel il était chargé de pré|)arer lui-même les
57-80. I,
sert de Judée, ^ et disant « Faites Jml. : Yoies. Il mourut martyr de son zèle à défendre la
1, 16.
Vs. 62, 1. sainteté du mariage et fut décapité à IVlacliéronle
pénitence, car le royaume des cieux Marc. 1, .3. par ordre d'Hérode Antipas. ir
Matthieu, xiv,
Mat. 17.
approche. ^ C'est lui dont a parlé le Dan. 7, 13. 4, —
Le déscrtde Judée, ainsi appelé, non qu'il
fût stérile et sans pâturages, mais parce qu'il était
Ps. 2 109.
prophète Isaïe, disant Voix de quel- :
;
inhabité, est la région située l'ouest de la mer
;'i
Act. 2, 38.
Luc. 17, 20. Morte. « Il consiste en un plateau déchiré par de
qu'un qui crie dans le désert : Pré- ^ 40, 3, 16. profonds ravins, et sur lequel s'élèvent des mon-
Joa. 1, 23. ticules coniques. C'est un désert jaunâtre et sans
parez la voie du Seigneur, faites
eau, d'une largeur de 25 kilomètres et d'une lon-
droits ses sentiers ». gueur d'environ 100 kilomètres. La chaleur de
cette contrée dépourvue d'arbres est ccfnsidéra-
^ Or Jean avait un vêtement de . bnptisiiin.
et
ble ». (A. Socin). La tradition lixe le séjour du Pré-
poils de chameau et une ceinture de 4 Reg. 1, s.
curseur à trois heures de Bethléem, à la Grotte de
y _ . Mat. 11, 8. Saint-Jean-Baptiste ou désert de Saint-Jean, ap-
cuir autour de ses reins: et sa nour- Luc. 1, 15 ; pelé dans le pays el-Habiz. « Cette grotte est située
sur le haut d'une colline très escarpée, tournée au
riture était des sauterelles et du miel Eph.'e,' ^.
nord-ouest, et qui domine la vallée du Térébin-
Lev. 11, 22.
the. Elle est d'un accès assez difficile mais quand
sauvage. ^ Alors accourait à lui Jéru- Act.
Luc. 3, 3.
on est dedans, on la trouve si bien appropriée à
;

19, 4.

salem, toute la Judée et tout le pays Act. 23, 8. 6, la destination qu'elle a eue, à la vie d'ermite,
1 1 c ·
.
Mat. 21, 25;
.
· ,
qu'on la croit faite de main d'homme. C'est une
autour du Jourdain; ^ et ils étaient jv; 22,^23, 33. cellule naturelle, longue de dix à douze pieds,
baptisés par lui dans le Jourdain, Thèss.Î,Îô; 1 large de six; elle a deux ouvertures, dont l'une
sert de porte et l'autre de fenêtre celle-ci donne
:

confessant leurs péchés. sur la vallée et a une très belle vue. Au fond de la
grotte, il y a un rocher qui semble taillé tout ex-
^ Or voyant beaucoup de Phari- ienduiii.Pœni- près pour servir de siège et de couche; on l'ap-
pelle lit de saint Jean. Une source d'eau fraîche et
siens et de Saducéens venant à son Luc. 8-9. 3,
Act. 26, 20. limpide sort d'une fente de montagne elle forme :

baptême, il leur dit « Race de vipè- Ez. 18, 31.


: au pied de la grotte un petit bassin et s'épanche
Ps. 138, 7.
dans la vallée en traçant un étroit ruban de ver-
res, qui vous a montré à fuir devant Joa 8, 33; dure ». (Mislin).
39, 44.
la colère qui va venir? ^ Faites donc «om.J. L Le royaume des deux.
2. —
« Le mot, royaume

de Dieu, employé plus de cinquante fois par saint


de dignes fruits de pénitence. Et ne Act. 46. 13,'
Marc et par saint Luc celui de royaume des cieux,
;
^ , ^ -,. ^ nom. 25. 9,
non moins souvent répété par saint Matthieu; ceux
songez pas a dire en vous-mêmes os. 23. : 2, 1,
ÙQ royaume diL Christ ou simplement de i Oi/aume
Nous avons Abraham pour père; car Mat! 7','i9;" par excellence, semblent pris indistinctement ou
à peu prés dans le même sens. Ils sont propres à
je vous le dis. Dieu peut, de ces pier- jo.à?i.5,'2. la révélation chrétienne, dit saint Augustin. Néan-
moins l'expression royaume des cieux était déjà
res mêmes, susciter des enfants à luc.'iV, 49?' employée par le Précurseur pour annoncer l'avè-
Abraham. Déjà la cognée a été 2 iim. "12. .3, nement du Sauveur, et nous avons lieu de croire
qu'elle était dès lors en usage pour désigner l'œu-
mise à la racine des arbres. Tout 3 13,^5. vre du Messie ou le nouvel état religieux et poli-
2,

tique qu'on s'attendait à lui voir fonder. Dans


arbre donc qui ne produit pas de bon Phiilp.'s' ig. l'esprit de Notre-Seigneur, ces mots avaient un
fruit sera coupé et jeté au feu. Moi, sens non moins précis qu'étendu. Ils signifiaient
la société chrétienne, l'Eglise dont il devait être
le fondateur et le chef; le grand royaume prédit
par Daniel, comme su périeur à tout autre royaume ;

véritablement célesle, qui ne tire d'ici-bas ni son origine, ni son autorité, ni sa constitution, ni sa hiérarchie;
royaume surnaturel, qui n'admet dans son sein que des hommes régénérés, élevés à la dignité d'enfants de Dieu ;
royaume universel, dont l'autorité s'étend sur le monde entier et qui aspire à s'incorporer tous les peuples;
royaume toujours combattu et toujours incomplet sur la terre; royaume éternel néanmoins, qui ne finira
pas ici-bas avant la tin des temps, et qui doit se perpétuer et se consommer dans le ciel pour l'éternité.
Mais il s'en faut que ces expressions aient éveillé dés lors des idées aussi nettes et aussi exactes dans tous
ceux qui les entendaient. Comme elles n'énonçaient clairement qu'une chose, à savoir, que le Messie régne-
rait et que sa royauté ne serait pas terrestre comme les autres, elles permettaient à chacun de faire ses con-
jectures et de garder les vues qu'il pouvait avoir sur les caractères, les prérogatives et les destinées de cette
royauté à venir. On ne la désirait pas avec moins d'ardeur au contraire. Ce qu'il y avait de vague dans :

l'idée qu'on s'en formait servait à écarter les difficultés; et les ennemis du Sauveur, comme ses disciples,
s'accordaient pour désirer de voir bientôt s'accomplir les desseins du ciel ». (L. Bacuez).
4. Jean avait un vêtement de poils de chameau et une ceinture de cuir autour de ses reins. « La ceinture de
cuir, le vêtement de poils de chameau sont encore portés par les Arabes les moins riches. Les pauvres gens qui
n'ont pas de manteau portent une courte tunique retenue par une ceinture; c'était le costume de .lean (J.- »

H. Michon). — Sa nourriture était des sauterelles. On a toujours mangé et l'on mange encore les sauterelles
en Orient. Elles sont plus grosses que celles de nos contrées. On enlève les pattes et les ailes et on les pré-
pare de manières les plus diverses. Elles ont un goût qui approche de celui de l'écrevisse ou du homard.
Les rois d'Assyrie en exigeaient comme tribut des peuples qu'ils avaient soumis. Voir la figure p. 5. — Du miel
sauvage. 11 abonde dans le désert de .ludée ou les abeilles sauvages le produisent dans les trous des rochers.
o. Tout le pays autour du Jourdain. C'est-à-dire la région appelée dans l'Ancien Testament kikkar, aujour-
d'hui le Ghôr; c'est la gorge profonde creusée par le .lourdain depuis le lac de ïibériade jusqu'à la mer
Morte. Il s'agit surtout ici sans doute de la partie méridionale du Ghôr.
G. Ils étaient baptisés, he baptême de saint Jean était un symbole de la rémission des péchés, qu'il promet-
tait à ceux qui s'en approchaient dans un esprit de componction et de pénitence, après avoir confessé leurs
péchés.
7. Les Pharisiens et les Saducéens étaient les deux principales sectes des Juifs. Ceux-ci prétendaient qu'il
n'y avait ni anges ni démons; ils rejetaient l'immortalité de l'âme et la résurrection des morts. Les Pharisiens
croyaient toutes ces vérités et faisaient profession d'être exacts observateurs de la loi de Dieu et des tra-
ditions des anciens; mais ils faisaient consister presque toute la religion dans des pratiques purement exté-
rieures et corrompaient la loi de Dieu par de fausses interprétations. Voir les notes 6 et 7 à la fin du volume —
sur les Pharisiens et les Saducéens.
11-12. Premier témoignage de saint Jean. Comparer avec Marc, i, 7-8; Luc, m, lo-17; Jean, i,
il. C'était la coutume des Hébreux, aussi bien que des Grecs et des Romains, de faire porter, lier et délier
16 Matthœus, III, 12 — IV, 8.

''
,
II. Vita

--
publica (III-XX). — r CbJ, Tentatio in deserto CMVf 1-liJ,

'
baptizo vos in aqua in pœniténtiam :

qui autem post me ventùrus est, fôr-

,. tior me est, cujus non sum dignus calcea-

,
. "" -
T>y
ménta portàre ipse vos baptizàbit in
Spiritu sancto, et igni.
lâbrum in manu sua
:

Cujus venti-
et permundabit :

"'
âream suam et congregâbit triticum
:

suum in hôrreum, pâleas autem combû-

, ,
. .
; "^
'
.
'
"
". '
^ '
,
'
"] '
"- ret igni inextinguibili.

eo.
Tune venit Jésus a
dânem ad Joânnem, ut

dicens
venis ad
Joânnes autem probibébat eum,
: Ego a te débeo baptizàri, et tu
me? ^^Respôndens autem Jésus,
Galilcéa in Jor-
baptizarétur ab

& ,'
dixit ei : Sine modo sic enim decet nos:

implére omnem justitiam. Tune dimisit


"- eum. ^^^Baptizâtus autem Jésus, conféstim

^ '.
' - ', ascéndit de aqua et ecce apérti sunt ei
cœli et vidit Spiritum Dei descendéntem
:
:

, ," &. -
, ^"^
sicut coli'imbam, et veniéntem super se.
^'^
Et ecce vox de cœlis dicens Hic est
Filius meus diléctus, in quo mihi com-
:

.&' ,
.
plâcui.
ÏV. IV. Tune Jésus ductus est in desér-
'

- - - tum a spiritu, ut tentarétur a diabolo.


^ Et cum jejunàsset quadraginta diébus

- '&,'.
et quadraginta nôctibus, pôstea esûriit.
^ ^ Et accédens tentâtor dixit ei Si Filius :

3,'"0 Dei es. die ut lapides isti panes fiant.


Qui respôndens dixit Scriptum est
'
: :

' -
^.
Non in solo pane vivit homo, sed in omni
verbo quod procédit de ore Dei.

,, '-
^ Tune assûmpsit eum diâbolus in
sanctam civitâtem, et stâtuit eum super

' ," &,


^

' -
pinnâculum templi, ^ et dixit ei Si
Filius Dei es, mitte te deôrsum. Scriptum
est enim Quia ângelis suis mandàvit de
:

"&
:

, te, et in mânibus tollent te, ne forte of-

'
.
.
"^ '
^-
féndas ad lâpidem pedem tuum. Ait illi
Jésus
tâbis
: Rursum scriptum est
Dôminum Deum tuum.
: Non ten-

, ^ Iterum assûmpsit
montem excélsum valde
eum
:
diâbolus in
et osténdit ei

*.
. ^'),^.
J2.

.
siner
^.
-.
(tert.)

14.
(< ; :
15.

à Banias fCésarée de Philippe), et la troisième à Tell-


.^ ^ .
16. NBLT^: BanTiod: de. ^BT* et Df

.
(p.
el-Kadi (Dan). 11 traverse le lac Houléli (Mérom), puis

) . . :.
hx ovqavov. LT"* xcii (a. ^·^. 17.
le lacde Tibériade; il continue son cours jusqu'à la
D-j- (j). .') mer Morte. Il est très sinueux, non navigable. Sa
4. GiJiLTH©: ·^. 5. 6. : (1.
largeur moyenne est de 20 mètres, son cours de plus
de 300 kilomètres.
. D"*' 7. D: 8. D: eSei-
IV. 4. Ne vit. Grec : « ne vivra ».
Matthieu, VI, 33— VII, 11 33
II. Vie publique (III-XX). 3" Ca'^J' Sermon »ur ta montagne (V-Vil),
Lue.
Cherchez donc premièrement le 12,
10, 42.
31 ;

royaume de Dieu sa justice, et


et 1
Rom.
Tim. 4, S.
1, 17.

toutes ces choses vous seront données Ex. 16, 19.


Luc. 9, 23.
par surcroît. Ainsi ne soyez point 1 fet. .5, 7.
Cor. 7, 32.
inquiets pour le lendemain. Le jour de
1

Ecclo. 3, 1.
demain, en effet, sera inquiet pour lui- Jos. 22, 24.

même; à chaque jour suifit son mal.


VII. » Ne jugez point, afin que canduni.
^ .ïudi- '
VII. 1. Ne jugez point; c'est-à-dire n'allez pas
vous informer par des motifs de curiosité, des
vous ne soyez point jugés. ^ Car d'après
le jugement selon lequel vous aurez
mœurs et des actions des autres, pour les sou-
mettre a votre jugement et les y condamner.
jugé, vous serez jugés, et selon la me- Luc. 37-38. 6,
Cor. 3 1 4, ;

sure avec laquelle vous aurez mesuré, 11, 31.


Eom. 14, 4. 3. Ce verset et les suivants contiennent diffé-
mesure vous sera faite. ^ Pourquoi Jac. 13. 4,
rentes manières de parler proverbiales.
vois-tu la paille qui est dans l'œil de Marc.
Luc.
24.
41
4,

6, ;

ton frère et ne vois-tu point la poutre 19, 22.


Mat. 23. 6,
qui est dans ton œil? Ou comment '*

Luc. 6, 41 ;

dis-tu à ton frère Laisse-moi ôter la


: 23. 4,
Ps. 49, G.
paille de ton œil, tandis qu'il y a une
poutre dans le tien?^ Hypocrite, ôte
d'abord la poutre de ton œil, et
alors tu songeras à ôter la paille de
l'œil de ton frère.
^ » Ne donnez pas les choses saintes Siincta 6. Les pourceaux. Ces animaux, légalement im-
sanclii».
aux chiens, et ne jetez pas vos perles Mat. 10, 11-14; purs chez les Juifs, symbolisent les hommes com-
45. plètement indignes.
devant les pourceaux, de peur qu'ils 2 13, Pet. 2,
ne les foulent aux pieds, et que, se 21-22.

tournant, ils ne vous déchirent.


'
» Demandez, et il vous sera dabitui-.Petenii

donné; cherchez, et vous trouverez; Luc. 11, 9-10.


frappez, et il vous sera ouvert. ^ Car Marc. 11,24.
Joa. 14, 13.
quiconque demande, reçoit; et qui Jac. 5 1,
3.
;

4,
cherche, trouve; et à qui frappe, il ProT. 8, 17.

sera ouvert. ^ Quel est d'entre vous Eccli. 2,


Luc. 11, 10.
\1.

l'homme qui, si son fils lui demande Luc. 11, 9.

du pain, lui présentera une pierre?


Ou si c'est un poisson qu'il lui
demande, un ser-
lui présentera-t-il
pent? ^ donc vous qui êtes mau-
'
Si
Luc. 11, 13.
vais, vous savez donner de bonnes Jac. 1, 5, 17.

Chiens de Palestine Çf. 6).

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 3


34 Matthœus, VII, 12-26.
publica (III-XX). — 2° -). Sernto in monte

& - , II. Vita

dare
CV-VJIJ.

quanto magis Pater

. &,
filiis vestris :

vester, qui in cœlis est, dabit bona petén-

.
^-
' Omnia ergo quœcûmque
olv ^^ tibus se?

-, ,-
vultis ut fâciant vobis hômines, et vos
fâcite illis. Hsec est enimlex, et prophétae.

Intrâte per angùstam portam quia

,^,^
:

lata porta, et spatiôsa via est, quse ducit

. '
rj

ad perditiônem, et multi sunt qui intrant

,^^ .
^
'*

per eam. Quam angûsta porta, etarcta


^
'*

via est, quse ducit ad vitam et pauci :

^
,
.
^^"^
;
sunt, qui invéniunt eam
Atténdite a falsis prophétis, qui vé-
niuntad vos in vestiméniis ôvium, intrin-
secus autem sunt lupi rapâces
friictibus eôrum cognoscétis eos. Num-
a
!

.
' &-
quid côlligunt de spinis uvas, aut de
tribulis ficus?
fructus bonos facit
Sic omnis arbor bona

malos fructus facit.


mala autem arbor
Non potest arbor
:

,
.
bona malos fructus fâcere neque arbor :

,& .' , ,
mala bonos fructus fâcere. *^ Omnis arbor,
^ ^ quse non facit fructum bonum, excidétur,
et in ignem mittétur. igitur ex friicti-
-^"^ - bus eôrum cognoscétis eos.

' .^ ,
Non omnis, qui dicit mihi, Domine,

, Domine, regnum cœlôrum


'^^
intrâbit in :

sed qui facit voluntâtem Patris mei qui

'
in cœlis est, ipse intrâbit in regnum

',
, , cœlôrum. Multi dicent mihi in illa die
Dômine, Domine, nonne in nômine tuo
prophetâvimus et in nômine tuo dsemô-
,
:

'.'
nia ejécimus, et in nômine tuo virtutes
; multas fécimus? Et tune confîtébor
Ort Quia nunquam novi vos discédite
' illis :

a me, qui operâmini iniquitâtem.


:

' ,
, ^. ,-
Omnis
haec, et facit ea,
ergo, qui audit verba
assimilâbitur viro sa-
domum suam supra
mea

, '&
piénti, qui aedifîcâvit

, ^"^ petram, et descéndit plùvia, et vené-


runt flûmina, et flavérunt venti, et ir-

-
ruérunt in domum illam, et non cécidit

. ,-
:

fundâta enim erat super petram. Et


omnis, qui audit verba mea haec, et non

14. Combien est étroite. Grec : « car étroite (est)


la porte >.
Sur
des ronces. Le mot grec désigae une mau-

-.
16.

& . vaise herbe qui pousse dans les blés.


GK 17. De bons fruits. Grec littéralement « des fruits
12. iiCT-:
SL0: TL
). ^* ^ .
.: \.
13-
V6.
^SBCT:
Sh
14.
18. T^: (bis)
beaux
21.
Item y. 19.
».
Ce ne sont pas tous ceux qui
:

me disent. Le

^7?>.
(1.
.. .
. K^BGT^t
20. CL: (1.
(a. ovç.)
21- i<: grec porte le singulier. —
Celui-là entrera dans le
royaume des deux n'est pas dans le grec.

^.
24- N^BLT^:
,. >{BCT-: (orcL
24. Sera comparé. Grec « je le comparerai
: ».

: &. nBCKT:
inv.). 25.
25. Les fleuves se sont débordés. Grec
rents sont venus ». Item y. 27.
« les tor- :
>

Matthieu, VII, 12-26. 33


II. Vie publique (III-XX). — 2" Ca'^J, Sermon sur la montagne CV-VIIJ,

choses à vos enfants, combien plus


votre Père qui est dans les cieux don-
nera-t-il de bonnes choses à ceux qui
12. Ainsi... Ce terme de transition nous indique
les lui demandent? Ainsi tout ce J-Jl';
qu'on sera exaucé d'autant plus sûrement (juOn
que
H
vous voulez que les hommes vous '^?'^-}^^ ^
^^· 22, 40.
1 · 1 · 1 sera soi-même meilleur pour les autres. C'est là
fassent, laites-le-leur aussi car c est ecch. 12,
:
l'esprit comme la lettre de la loi nouvelle.
la loi et lesprophètes.
^3 » Entrez par la porte étroite; Angusti Conclusion, VII, 13-27.
porti
parce que large est la porte et spa- Luc. 13, 13. Large... et spacieuse; emblèmes de la vie

cieuse la voie qui conduit à la perdi- 24, 20. facile des mondains qui n'exige aucun effort.

tion; et nombreux sont ceux qui St^Wis.


entrent par elle. Combien est j^ccie.^^^-.
^

étroite la porte et resserrée la voie


qui conduit à la vie, et qu'il en est
peu qui la trouvent !

'•^
))Gardez-vous des faux prophètes Arbor ex lo. Les Hébreux comprenaient par 23rophètes
l'i'uctu.
qui viennent à vous sous des vête- non seulement ceux qui prédisaient l'avenir,
Mat. 24, 1.
ments de brebis, tandis qu'au dedans Joa. 4, 1. mais en général aussi quiconque se donnait pour
1

vous Act. 20, 29. inspiré, ou se mêlait d'interpréter l'Écriture et


2 Tin. 3, 5.
ce sont des loups ravissants '"^
:

d'enseigner. Et, sous le nom de faux prophètes, les


les connaîtrez à leurs fruits. Cueille- ^^^^'·/(,'5^·
Pères ont compris ici tous les faux docteurs, juifs
t-on des raisins sur des épines, ou des ^pi^. 9. 5'
ou chrétiens (Glaire).
figues sur des ronces? Ainsi, tout p^ôv. 27,^19. IG. Vous les connaîtrez à leurs fruits. Cette
bon arbre produit de bons fruits; ^!^^ ^-^^.^ règle a été d'une application constante dans la
mais tout mauvais arbre produit de Mat.' 12, 33. recherche de la véritable Église; le schisme, l'hé-
^"'^- "^' '^'^·

mauvais fruits. '^ Un arbre bon ne résie, comme l'incrédulité et l'impiété, ont tou-

peut produire de mauvais fruits, ni jours donné des fruits de perdition.

un arbre mauvais produire de bons


fruits. Tout arbre qui ne produit ^j'g^*^

point de bon fruit sera coupé et jeté joa. e. 2,

au feu.^*^ Vous les connaîtrez donc à luc.6%Î


joa.s, 47.
leurs fruits.
» Ce ne sont pas tous ceux qui me ^'"IV";****
disent Seigneur, Seigneur, qui en- impiemia.
:

treront dans le royaume des cieux jac. 22. ; 1,

mais celui qui fait la volonté de mon ^ Cor. 12, 3.


:Miit. 12, M.
Père qui est aux cieux, celui-là en- RÔm
trera dans le royaume des cieux.
^'^
Beaucoup me diront en ce jour-là \J^°26^i3^' :
22-23. La prophétie et le don des miracles ne
sont pas toujours des preuves certaines de la
Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en Mat.''24,"2i.
sainteté et du mérite de ceux à qui Dieu en fait
votre nom que nous avons prophé- joà.6,'38;'
part; témoin Balaam et Judas lui-même. Nom-
tisé, en votre nom que nous avons V^n^^io^'
bres, XXIV, 17; Matthieu, x, 1 (Glaire).
chassé des démons, en votre nom que ^'^'^- 22. En ce jour-là ; au jour du jugement dernier.
nous avons fait beaucoup de mi-
racles ?"^^ Et alors je leur dirai hau- luc. 13, 27.
tement Je ne vous ai jamais connus VatTk^L
: :

^-'^'
retirez-vous de moi, vous qui opérez
l'iniquité.
- » Quiconque donc entend ces >mu«$ recte
c{i

paroles que je dis et les accomplit,


sera comparé à un homme sage qui ^^^, 47.48.
25. Sur la pierre, c'est-à-dire sur un solide fon-
a bâti sa maison sur la pierre et ^^,11·^^% \'·.
:
dement.
la pluie est descendue, et les fleuves 1·

se sont débordés et les vents ont ^ ^tn.' ^ '

soufflé et sont venus fondre sur cette is^\2%'3!20.


maison, et elle n'a pas été renversée, .,':
parce qu'elle était fondée sur la ^^°^· ^· ^'-'

pierre. Mais quiconque entend ces rs. 83,30.


paroles que je dis, et ne les ac- ^ï^'ull''
complit point, sera semblable à un
,

36 Matthseus, VII, 27 — VIII, 11.

' &' .
II.

-
Vita publica (IlI-XX).

(3,
— 2" (b^). Miracula potentiœ CVIII-X).

facit ea, similis erit viro stulto, qui aedi-


ficâvit domum suam super arénam et

,
., ,
:

^
descendit pluvia, et venérunt flumina, et
flavérunt venti, et irruérunt in domum
rfj

,,. ^ illam, et cécidit, et fuit ruina illius magna.


Et factum est cum consummâsset :

.
Jésus verba hsec, admirabântur turbse

,"
super doctrina ejus. Erat enim docens

', ^, ,.,,
Tïj
eos sicut potestâtem habens, et non sicut
scribae eôrum, et pharisséi.

"VlII. VIII. ^
Cum autem descendisset de
monte, secûtae sunt eum turbae multae

, -
&-
^
- et ecce leprôsus véniens,
dicens : Domine, si vis,
adorâbat eum,
potes me mun-
:

^^,)&.
. - dâre. Et exténdens Jésus manum, té-
^

&
^

.6 ", tigit eum, dicens Volo. Mundâre. Et


conféstim mundâta est lepra ejus. ^ Et
:

"' ^,
' , ,'
ait illi Jésus Vide, némini dixeris sed
: :

.,
^
munus

,
vade, osténde te sacerdôti, et offer

' ',
^ quod prsecépit Môvses, in testimônium
illis.

"
,,
^ Cum autem Capbârnaum,
introisset
accéssit ad eum eum,
centûrio, rogans
^ - ^ et dicens : Domine, puer meus jacet in

. domo

&
et maie torquétur.
paralyticus,
Tïj

"" .,
'
^

^
"- Et ait illi Jésus Ego véniam, et curàbo
eum. ^ Et respôndens centûrio, ait Do-
mine, non sum dignus ut intres sub
:

-^,
)
,
. ' -
',
&--
& tectum meum sed tantum die verbo,
et sanabitur puer meus. ^ Nam et ego
homo sum sub potestâte constitûtus
:

,
, '''",&,
^
habens sub me milites, et dico huic :

"&' , ,
""3·,.,
\^ade, et vadit
et serve meo
diens autem Jésus miràtus est, et sequén-
tibus se dixit Amen dico vobis, non
:
: et àlii
Fac hoc,
: Veni, et venit
et facit.
:

Aiï-

&
:

invénitantam fidem in Israël. Dico au-

"' .
,
tem vobis, quod multi ab oriénte et
occidénte vénient, et recûmbent cum

""" tïj 29.

Vin.
Et

i.
les pharisiens n'est pas dans

Lorsqiiil fut descendu. Grec


le grec.

« lorsqu'il

.
:

descendit ».

28. LT: + 29- (in f.) (Lf . o.

trait
Comme
».
il était entré. Grec : « comme Jésus en-

.
^. * .*
(paqtoaloL).

7. (.)
— 3. NBCT*o ". . GKSLTH©:
'. 8. *:
9. Qui suis un homme soumis à
d'un antre, c'est-à-dire « qui suis sous le
la puissance
comman-
\

.
•J*
. (p. ·)
NBGGKSLT©:

^laq. ^.
10-
^. 9.L(c. Luca)
L: rraq .
dement d'autrui ».

Je n^ai pas trouvé une si grande foi dans Is-


10,
raël. Grec littéralement « pas même dans Israël, je
n'ai trouvé une si grande
:

foi ».
{

!
Matthieu, VII, 27— VIII, 11. -37

11. Vie publique (III-XX). — 2^^ Cb^ Miracle» de puitmance CVIII-XJ.

insensé qui a bâti sa maison


29. Comme ayant
autorité, et la tenant de lui-
homme même. Ce ton d'autorité, et l'impression qu'il
et la pluie est des- ^ co'^ 3,^0, r. produisait sur les foules, sont une preuve de la
sur le sable; divinité de .lésus-Christ.
cendue, et les fleuves se sont dé- J^fia*^:
bordés, et les vents ont soufflé etjob%V, i3.
sont venus fondre sur cette maison ;

elle s'est écroulée et sa ruine a été Développement du ministère de Jésus,


b)
grande ». viii-xiii,

28 Or il arriva que, lorsque Jésus bi) Miracles prouvant la puissance de Jésus,


VIII-X.
eut achevé ces discours, le peuple était ^^^^^ ^ ^,.,

Guérison d'un lépreux. Comparer avec


VIII. 2-4.
dans l'admiration de sa doctrine. Marc, I, 40-45; Luc, v, 12-44.
2. Un lépreux. La lèpre, maladie de la peau
Car il les instruisait comme ayant ^i^i. o^', 23. qui peut être très grave et l'aire tomber tout le
autorité, et non comme leurs scribes '^"^- ^*^-
corps en i)ourriture, était commune en Pales-
tine. Elle rendait impur aux yeux de la loi celui
et les pharisiens. qui en était atteint. Voir les notes de Lévitiqucy
xin-xiv.
VIII. '
Or, lorsqu'il fut descendu b^ 4. En
témoignage pour eux: c'est-à-dire afin
' tus lepi'o- que ce pour eux un témoignage et une
soit
de la montagne, une grande foule le preuve incontestable de ma puissance et de ma
^ et voilà qu'un lépreux ve
^^^uX
Marc. 1, 10.
1.
fidélité à faire observer la loi. Le mot eux —
suivit :
Luc. 5, 12. peut signifier par liébraïsme à chacun des prê-
:

Lev. 13. tres, ou bien à la foule du peuple dont il est


« Sei^
:

nant à lui l'adorait, disant : 33 ^g.


parlé au t. i (Glaire).
5-13. Guérison du serviteur du Centurion. Com-
gneur, vous voulez, vous pouvez ^
si
'

parer avec Luc, vu, 1-10.


me guérir ». ^ Et Jésus étendant lag=;!/f'iS;V 5. Capharnaûm. Voir plus haut la note sur iv,
13. —
Un centurion. Le centurion était le chef
main le toucha, disant : « Je le veux, d'une centurie légionnaire, c'est-à-dire de cent
hommes. Il était chargé de la discipline de sa
sois guéri ». Et à l'instant sa lèpre centurie, en présidait les exercices et les travaux,
fut Alors Jésus lui dit
guérie. Mat. 30. : ^9,' et marchaità sa tête quand on allait au combat. Il
avait comme insigne de son autorité un casque
« Prends garde, ne le dis à personne Luc. 17, 14. à cimier et une branche de vigne qui lui servait
Joa. ,i, -16.
à châtier ceux de ses hommes qui enfreignaient
mais va, montre-toi au prêtre, et jon . 4, 2.i.
les régies de la discipline. Sa paie était double
Jac. IG. :->,

de celle des soldats. Voir la figure p. 44.


offre le don prescrit par Moïse, en té- 31',

6. El il souffre violemment. Il y a une para-


moignage pour eux ». lysie imparfaite qui consiste dans la privation
ou du mouvement seul, ou du sentiment seul.
^ Et comme il était entré dans Ca- C'est ce qu'ont reconnu tous les médecins tant
^f^nde^:
anciens que modernes. Ainsi le paralytique, dont
pharnaûm, un centurion s'approcha luc. 7,1-10. il est ici question, a pu souiTrir extrêmement,
de lui, le priant, ^ et disant « Sei- eÎch.' 33,^*^n.
même dans les parties paralysées, puisqu'il suffi
:
sait que les nerfs moteurs fussent seuls aifectés,
gneur, mon serviteur gît paralytique tandis que les nerfs sensitifs étaient enlièrement
libres et pouvaient, par là même, servir d'instru-
dans ma maison, et il souffre vio- ment à la douleur (Glaire).
lemment ». ' Jésus lui dit « J'irai ^;'cor.6,' :
]'4^'

et le guérirai » ^ Mais le centurion Act/ioX^Î. .

répondant: « Seigneur, dit-il, je ne Î^LÏ.'Wi


suis pas digne que vous entriez sous sap.^îe; fi
mon toit; mais dites seulement une
parole et mon serviteur sera guéri.
Car moi qui suis un homme soumis ^i^- J^^-^

à la puissance d'un autre et qui ai


sous moi des soldats, je dis à l'un :

Va, et il va; et à un autre : Viens, et


il vient, et à mon serviteur : Fais
cela, et il le fait ». Or Jésus, l'en- l^ic. 7,9.
'

tendant, fut dans l'admiration, et il Joa. 7,'.


T. ,
'
-, . . . , 3. 11, 12.
dit a ceux qui le suivaient « En ve- Marc.
,

rite, je
.

vous le dis; je ai pas trouve


^11·.,. :

,
Joa. 1,
1, 7.
26-34.

une si grande
"
foi dans Israël. Aussi ^ ^ luc. 13, 2s.

,
.
, . Mal. 1, 11.

je vous dis que beaucoup viendront ^^^--,^^


^^'-'^'^'^^-'
de l'Orient et de l'Occident et auront
place dans le royaume des cieux avec Giiérison d'un lôpreux (Peinture des catacombes) Çf. 3).
.

38 Matthseus, VIII, 12-28.

,
^^
' .^
II. Vita publica (III-XX). — 2" Cb^. Miracula votenîiœ CVIil-Xj.

'
^- .]., &
^,.
&^ - Trj

^-
ot Abraham,
lôrum
ténebras exteriôres
stridor déntium.
turiôni
:
et Isaac, et Jacob, in
filii

ibi erit fletus et


Et dixit Jésus cen-
Vade, et sicut credidisti, fiat
:

tibi. Et sanâtus est puer in illa hora.

^ Etcum venisset Jésus indomum Pétri,


autem regni
:
regno cœ-
ejiciéntur in

^, . , Addit
tem :
socrum ejus jacéntem
^'^
et tétigit
eamfebris, etsurréxit, et ministrâbat
manum
et febricitân-
ejus, et dimisit
eis.

,
,
^^^
&
Véspere autem facto, obtulérunt ei

,
multos daemônia habéntes

&'
et ejiciébat

"
:

&
.^
^" &
spiritus verbo
curàvit
et omnes maie habéntes
ut adimplerétur quod dictum
:

est per Isalam prophétam, dicéntem


:

,^ ^' .- Ipse infirmitâtes nostras accépit


segrotatiônes nostras portâvit.
Videns autem Jésus turbas multas
: et

&,^,
circum se, jussit ire trans fretum. Et

' /, ^^
. ' accédens unus scriba, ait illi Magister,
sequar te, quocumque ieris.
ei Jésus
cres cœli nidos
:
Et dicit
Vulpes fôveas habent, et vôlu-
Filius autem hôminis
:

&
:

non habet ubi caput rech'net. Alius


]. autem de discipulis ejus ait ilH Do-
^^"
' -- mine, permitte me primum ire, et sepehre
:

^
^ ' ^^&., .
patrem meum. Jésus autem ait illi
Séquere me, et dimitte môrtuos sepelire
:

^ ^.
môrtuos suos.

^',
&,
'^'*

, " &
,
^.
-
, ^ & d-dxpai

^
cùti
'^^
Et ascendénte eo in naviculam, se-
sunt eum discipuli ejus
ecce motus magnus factus est in mari,
ita ut navicula operirétur fliictibus
et

ipse
vero dormiébat. ^-^ Et accessérunt ad eum
discipuli ejus, et suscitavérunt eum, di-
:

, ; '
^. & céntes Domine, sah^anos, périmus. ^^Et
-
:

&,
Quid timidi estis, mô-
- dicit eis Jésus :

"^ -
&, "
^, ^
01
dicae fidei? Tune surgens, imperâvit
ventis et mari, et facta est tranquillitas
magna.
dicéntes
Porro hômines mirâti sunt,
Qualis est hic, quia venti et

;^
:

mare obédiunt ei?

. , -: : 9·6.
Et cum venisset trans fretum in

. .. .^.
12.
^}..^*
(1. €.)

^
13. .nBCET: (sq.) ot De passer de l'antre côté de la mer. Grec
GL: . S.KBGESLT©:
48. :

.21. >}* ^*
{

"* < d'aller à l'autre bord ».

. ^. : \
22. 25- 2o, S'a2)prochèrent. Grec littéralement : « s'appro
&' .NBCLT©* 28- NBCT:
chant
2G. JésiiS
».
leur dit. Grec : « et 11 leur dit ». — Il
KL: commanda. Grec : « il fit des reproches ».
Matthieu, VIII, 12-28. -39

II. Vie publique (III-XX). — 2' Cà^J» Miraclett de puinnance CVIII-X),

12. Les ténèbres extérieures désii^nerit l'enler.


Abraham, Isaac tandis et Jacob; /g^'s^^'Ja'. Jésus-Cliristcontinue l'allégorie d'un festin. Ordans
les festins, la salle était toujours bien éclairée
que les enfants du royaume seront ''^•V,"iJ%;'-
de sorte que ceu.v qui en étaient expulsés se trou-
;

jetés dans les ténèbres extérieures ; 2^%^ vaient dans les ténèbres, pleurant et grinçant les
dents de dépit et de rage (Glaire).
là sera le pleur et le grincement de
Job, 4, 52.
dents ». Alors Jésus dit au cen-
turion « Va,
: et que selon que tu
as cru il te soit fait » Et son servi- .

teur fut guéri à cette heure même.


^ocrus 14-17. Guérison de la belle-mère de saint
Jésus étant venu ensuite dans la Pierre. Comparer avec Marc, i, 29-34 ;
Luc, iv,
1Cor. 9, .'1.
38-41.
maison de Pierre vit sa belle-mère Ps. 138, 17.
Ex. 3, 7.
gisante et ayant la fièvre. Il lui Ps. 72, 23.
Mat. 9, 25.
toucha la main, et la fièvre la quitta; Joa. 12, 2.

aussitôt elle se leva, et elle les ser-


vait.
16.Démoniaques. Ou a voulu expliquer les pos-
Le soir étant venu, on lui pré- Curaniur
omnes sessions dont il est parlé dans les évangélistes
senta beaucoup de démoniaques, et inlirmi. par de simples maladies ou par un dérèglement
de l'imagination, ou par des possessions pure-
par sa parole il chassait les malins Mar c. 1,32,34.
ment spirituelles, ou enfin par le seul emporte-
Luc. 4, 40.

guérit tous les malades ment des passions. Mais les termes dont se sont
esprits, et il : ^^'^^38. ' servis les écrivains sacrés et Jésus-Christ lui-
afin que s'accomplît la parole du même, sont trop clairs et trop explicites pour qu'on
"
' 30, ' 11
Ps.
5, 30 87, ;
puisse les entendre autrement que l'Église les a
prophète Isaïe, disant « Lui-même :
Gai. 6, 2.
toujoursentendus, c'est-à-dire de possessions dans
lesquelles le démon agit sur les corps (Glaire).
a pris nos infirmités et il s'est chargé
18. De la mer de Galilée. Voir la note 8 à la fin
de nos maladies ». du volume.
Or Jésus voyant une grande sequendi 19-22. Avis aux disciples. Comparer avec Luc, ix,
57-62. Ce fait doit prendre place après iv, 25.
foule autour de lui ordonna de passer Marc. 32, 45 1, 23-26. Tempête apaisée. Comparer avec Marc, iv,
de l'autre côté de la mer. Alors un g^ra'.Vw 36-40; Luc, VIII, 22-26. Doit être placée après iv. 22.

scribe s'approchant, lui dit « Maître, :


^'^'^e' ^s-

.
, , . · Joa. 13, 13.
je VOUS suivrai partout ou vous irez ». 2 cor. s, 9.

« Les renards ^%*gi|/^'


-^'
Et Jésus lui dit :

ont des tanières, et les oiseaux du ciel


des nids; mais le Fils de l'homme n'a
pas où reposer sa tête ». Un autre 3^"3''^^9^'2

de ses disciples lui dit « Seigneur, :


f^T^J^fÛ;
Ap. 3, 1.
permettez-moi d'aller d'abord et d'en- Eph. 2, 1.

sevelir mon père ». Mais Jésus lui


dit « Suis-moi et laisse les morts
:

ensevelir leurs morts ».

Étant ensuite monté dans la tenipestas.


barque, ses disciples le suivirent, ^uâs,^ 23.
3G.
Et voilà qu'une grande tempête fp^^f j
s'éleva sur la mer de sorte que la Marc. 4' ss. ;
, , . 1 Ps. 120, 7.
barque était couverte par les vagues ;

lui-même cependant dormait. C'est ^it'ssJiS:


pourquoi ses disciples s'approchèrent 4o, p's.
2'.

de lui et l'éveillèrent, disant « Sei- Mat. 14, 31. :

Marc. 4, 39
gneur, sauvez-nous, nous périssons » 11, 23.
;

Mat. 17, 19
Jésus leur dit « Pourquoi crai 24. Une grande tempête. « Il n'y a de tempête
;

21, 21.
:

Luc. 17, 6. sur la mer de Tibériade que par lés vents d'ouest.
gnez-vous, hommes de peu de foi? )
A'enant de la côte de Capharnaûm, ils devaient
chasser la barque avec violence et l'empêcher
Alors, se levant, il commanda aux d'aborder ». (J. H. Michon).
vents et à la mer, et il se fit un ^rand Prov. 30.
^ 28-34. Possédés de Gérasa. Comparer avec Marc,
- Luc, vili, 26-39.
V, 1-20
. _

calme. Or, saisis d'admiration, ces 28. Géraséniens. Habitants de Gérasa. Gérasa

hommes disaient : « Quel est celui-ci,


(le texte grec porte Gergésa et certains manus-
:

crits Gadara) était situé, d'après l'opinion com-


que les vents et la mer
obéissent lui ? » mune, à l'endroit où sont aujourd'hui les ruines
Dacmones informes de Khersa, sur la rive gauche de l'ouadi
'^^8
Lorsqu'il fut venu de l'autre côté îii porco<i>. I
es-Semak, qui se jette dans le lac de Génésareth
,
,
40

,
,& ' . 'II. Vîta publica (III-XX).

^
,
Matthseus, VïII,

,
-
2"·
29— IX,
fb^J. Miracula potentiœ CVIII-XJ.

regiônem Gerasenôrum, occurrérunt ei


duo liabéntes daemônia, de monuméntis
exeiintes, ssevi nimis, ita ut
transire per viam
Quid nobis et tibi,
9.

illam.
nemo posset
Et ecce cla-

.
mavérunt, dicéntes

& ^^
:

^, - Jesu fili Dei? Venisti hue ante tempus

; ;
' torquére nos ? Erat autem non longe

'
,
, .-- ab illis grex multôrum porcôrum pascens.

céntes
Dsèmones autem rogâbant eum,

gregem porcôrum.
: Si éjicis nos hinc, mitte nos in
di-

^ ' '^
Et ait illis : lté. At

& ". . 01
illi

impetu
mare
exeiintes abiérunt in porcos, et ecce
grex per prœceps in
àbiit totus
môrtui sunt in aquis. Pas-

.
et

,
:

-
^ . ^, -
tores autem fugérunt et veniéntes in
civitâtem, nuntiavérunt ômnia, et de eis
:

,,, & -- 01
qui daemônia habiierant. Et ecce tota
civitas éxiit ôbviam Jesu et viso eo rogâ-
bant ut transiret a lïnibus eôrum.
:

, "' -
,
. IX. Et ascéndens
fretàvit,
^

civitâtem suam.
et venit
in
in
naviculam, trans-

^ . ,
.'
Et ecce offerébant ei paralyticum ja-
IX.
céntem in lecto. Et videns Jésus fidem illô-

^, '
^
rum, dixitparalytico Coniide fili, remit- :

, tùntur tibi peccâta tua. ^ Et ecce quidam


de scribis dixérunt intra se Hic blas- :

&. . ' , phémât. Et cum vidisset Jésus cogita-

' , ' '^"


ai ^ tiônes eôrum, dixit Ut quid cogitâtis :

mala in côrdibus vestris ? Quid est faci-


lius dicere Dimittùntur tibi peccâta tua
: :

^& ' ; an dicere: Surge, etâmbula? ^ Ut autem

;',(&,'') "'-
sciâtis, quiaFilius hôminis habetpotestâ-

^ T/ ^- tem in terra dimitténdi peccâta, tune ait


paralytico Surge, toile lectum tuum, et
:

vade in domum tuam. Et surréxit, et


^" I
âbiit in domum suam. ^ Vidéntes au-

^& . ,
tem turbœ timuérunt, et glorificavérunt

^ .'^"&^ ^
Deum, qui dédit potestâtem talem ho-
minibus.
^ Et cum transiret inde Jésus, vidit

' ^&.&,
^
&, 28. Géraséniens. Grec
Furieux. Grec
30. Non loin d'eux. Grec
: « méchants
loin d'eux ».
:

».
:
<

«
Gerséséniens ». —

.
32. Dans les pourceaux. Grec dans le troupeau : «

de porcs — Le
troupeau. Grec « le troupeau de
'^- ».

.
:

XBCG[K]LT0* '. GLT0: porcs ». —


précipita impétueusement. Grec litté-
.Se

. -
29. 31.
lov

. .
[K]LT[H]0*
32- i<BCGKLT0: G
ralempnt « se précipitadu haut du précipice ».
:

33. Et le sort de ceux qui avaient été démonia-


ques. Grec « et les cliosesdes démoniaques ».

. .. .
34. ,nBLT:

. * -.
(ait.) :

— 2-5. is'BLT^: 3- nGDT^: IX. 7. Et il se leva. Grec « et se levant ». :

DESL-T:
(7^&
KBDLT©:
i<DT^: ^. :
4. L: LT-*
6.
(. ^.).
b.
BL^P:
9-
NBC
&&.
8-
8.
miration
1). Grec

nssis au
lui dit...
Fut saisie de crainte. Grec « lut remplie d'ad-
».
: « de là, vit un homme
et Jésus s éloignant
bureau des péages, appelé Matthieu, et il
».
:
2

Matthieu, VIII, 29 — IX, 9. 41


II. Vie publique (III -XX). — S» Cb^J* Miracle» de puinnance CVIII-X),

l'est. Là, entre l'ouadi es-Semak et l'ouadi Fik,


de mer, dans le pays des Gérasé- Sc.Vi. àvis-a-vis
la
de la ville de Tibériade, cessent les col-
niens, coururent au-devant de lui ^·3^^;6^^· lines et commence la plaine (jui s'étend au nord
sur la rive orientale du lac. Les ruines de Kliersa
deux démoniaques, sortant des sé- sont entourées d'un mur. Un peu au sud, en un
seul endroit, sont des rocliers très escarpés qui
pulcres, extrêmement furieux, au
s'avancent en pointe dans la mer de Galilée et
point que personne n'osait passer par c'est de là que les ()orcs poussés par les démons
durent se précipiter dans les Ilots. Partout ailleurs
ce chemin: et ils se mirent à crier, £8;'28;1;!: y a une bande de terre cultivable entre les
il

disant « Qu'importe à nous et à ilt\ll'\\.


:
montagnes et le lac. — Sortant des sépulcres.
Les tombeaux chez les Juifs pouvaient servir
vous, Jésus fils de Dieu? Êtes-vous d'habitation. C'étaient des cavernes ou des exca-
vations artificielles au milieu des jardins ou des
venu ici avant le temps pour nous champs ou dans les flancs des montagnes. Ils
tourmenter ? » Or était non loin Job, 40, 22. cours avec
i^uc 3?. étaient souvent assez vastes, lenlermant des
s,
des chambres souterraines, disposées
deux un grand troupeau de pour- Marcs, ion. le long de corridors et remplies déniches où l'on
plaçait des cadavres on fermait ensuite la niche
ceaux qui paissaient et les démons
;

;
avec une pierre. Sur plusieurs de ces tombeaux
le priaient, disant « Si vous nous
:
on élevait des édicules. Les démoniaques dont
parle saint Matthieu pouvaient habiter dans l'un
chassez d'ici, envoyez-nous dans ce de ces édicules ou dans les corridors du tombeau.
A.p. 21. 1, 8,
troupeau de pourceaux ». Il leur 2 Pet. 2, 13.

répondit « Allez ». Eux donc, étant


:

sortis, entrèrent dans les pourceaux;


et voilà que le troupeau tout entier se
précipita impétueusement dans la
mer; et ils moururent dans les eaux.
Et les gardiens s'enfuirent; et ve-
nant dans la ville, ils racontèrent tout
ceci, et le sort de ceux qui avaient été
démoniaques. Aussitôt toute la Marc.
ville sortit au-devant de Jésus et ^1°; s'of ',^'" ;

l'ayant vu, ils le priaient de sortir


de leurs confins.
îi?!. ,
Porcs et porcher égyptiens (t. 30). (Thùbes). (D'après Wilkinson).

32. Le troupeau tout entier se précipita


la mer. Voir plus loin la note sur xxi, 19.
dans

IX. Jésus étant monté dans la venîa et


^
IX. 1. Retour à Capharnaûm. Comparer avec
barque, traversa la mer et vint dans danîm! Marc, 11, \. — La mer de Galilée le lac deTil)ériade. ;

Voir la note 8 à la fin du volume. — Dans sa


sa ville. ^ Et voilà que des gens lui ville. Capharnaûm, où il habitait alors ordinaire-
ment.
présentaient un paralytique gisant Mat'/, 13.
sur un lit. Or Jésus voyant leur foi,
dit à ce paralytique « Mon fils, aie
Marc. 2,

^2"''^
is, 26

:
; 1.

Marc,
2-8. Guérison d'un paralytique. Comparer avec
, 2-i2; Luc, v, 18-26.
2. Jésus voyant leur foi. Cette foi est mise en
confiance, tes péchés te sont remis ». luc. s,'.îo. plus grand relief, dans Marc, u, 4; Luc, v, 19.
3. Les scribes étaient sans doute venus pour
^ Et voici que quelques-uns d'entre Joa. 5,14; 9,
épier le Sauveur. —
Celui-ci blasphème, en s'ar-
1 -U i A Job, 34, 18.
les scribes dirent en eux-mêmes :
rogeant le droit de remettre les péchés qui n'ap-
partient qu'à Dieu.
« blasphème ».
Celui-ci Mais, Mat. 12, 2.5.

comme Jésus avait vu leurs pensées, ,'.'

il dit « Pourquoi pensez-vous mal


:

en vos cœurs? Lequel est le plus Z'^cb. s, 17.

facile de dire Tes péchés te sont


:

remis, ou de dire Lève-toi et :

marche? ^ Or, afin que vous sachiez Mat. 8,20; 6. Afin que vous sachiez... Notre-Seigneur vient
de prouver qu'il peut aussi facilement guérir
que le Fils de l'homme a le pouvoir pi. '32,%^^ l'âme que le corps, il ne reste plus qu'à con-
sur la terre de remettre les péchés clure à sa divinité, mais ces esprits prévenus et
: sipVlfi!'
Hab. 3, 2. orgueilleux refusent de se rendre à cette consé-
Lève-toi, dit-il alors au paralytique, Joa. .'), 8. quence.
8. La multitude fut saisie de crainte. Les âmes
prends ton lit et retourne en ta mai- simples ne ferment pas les yeux à la lumière,
son ». Et il se leva et s'en alla dans
^ aussi sont-elles dignes d'en être éclairées.
9-13. Vocation de saint Matthieu. Comparer avec
sa maison. ^ Mais, voyant cela, la Pa. 113, 1. Marc, ,
13-17; Luc, v, 27-32.
Joa. 1, 12. 9. Nommé Matthieu. Il s'appelait Lévi; il prit
multitude fut saisie de crainte, et ren- lui-même à titre de reconnaissance, ou reçut du
dit gloire à Dieu qui a donné une Sauveur, comme souvenir, ce nom de Matthieu,
qui signifie don de Dieu. —
Au bureau des im-
telle puissance aux hommes. pôts. La ville de Capharnaûm était située sur la
XCaltliiiei route très fréquentée qui conduit de Syrie en
^ Lorsqu'il fut sorti de là, Jésus vit vocatio Egypte.
42 Matthaeus, IX, 10-22.

,"-.3-
&. &' '
uvd'Qionov

d-èi
, II.

anl

&
Vita publica (III-XX). — 2" Cb^J* Miracula potentiœ cyiII-X)*

hôminem sedéntem
nômine. Et
Matthséum
Séquere me. Et
surgens, seciitus est eum.
ait illi
intelônio,
:

,& - Kui

^&
rrj Et factum est discumbénte eo in

. '/" lâor,

^ *
ot
domo, ecce multi publicâni et peccatôres
veniéntes, discumbébantcum Jesu et dis-
cipulis ejus. Et vidéntes pharisœi, dicé-

" & bant disclpulis ejus Quare cum publicâ- :

'; - nis et peccatôribus mandûcat magister


vester? At Jésus aùdiens, ait Non est
^^
' '.
:

^-,&., "-
opus valéntibus médicus, sed maie habén-
tibus. Eùntes autem discite quid est
Misericôrdiam volo, et non sacrificium.
:

^,
, ' &- Non enim veni vocâre justos, sed pecca-
tôres.

. &
^, " ^
" ;^

; ^,, -
^, , '
,
'

^-

&- '
^'^
ot
Tune accessérunt ad eum discipuli
Joànnis dicéntes Quare nos, et pharisiéi,
jejunâmus frequénter
tui non jejûnant?
:

discipuli autem
Et ait illis Jésus
Numquid possunt filii sponsi lugére
quamdiu cum illis est sponsus? Vénient
autem dies cum auferétur ab eis spon-
:

' sus et tune jejunàbunt. Nemo autem

"
:

6
. - immittit commissiiram panni rudis in

, ",
-
vestiméntum vêtus tollit enim pleni-
tudinem ejus a vestiménto, et pejor scis-
sûra fit. ^^Neque mittunt vinum novum
:

,
,
. ",,-,-
,
^
' in utres véteres
utres, et
eunt.
mittunt
aliôquin rumpùntur:

vinum effûnditur, et utres péi--


Sed vinum novum in utres novos
: et ambo conservântur.

^- '," " Hsec illo loquénte ad eos, ecce prin-


ceps unus accéssit, et adorâbat eum,

&^ ,
.,, &&" dicens Domine, filia mea modo defùncta

&
:

, - ^^
est sed veni, impône manum tuam

.-
:

super eam, et vivet. Et surgens Jésus


sequebâtur eum, et discipuli ejus.
^^( Et ecce mùlier, quse sânguinis fluxum

" " . ^^^ patiebâturduôdecimannis, accéssit rétro,


et tétigit fimbriam vestiménti ejus. '^^ Di-

, ^. " - ^^
cébat enim intra se Si tetigero tantum
vestiméntum ejus, salva ero. At Jésus
:

..
)
17.
^.
10.

2* ". NBDLT:
..
i<OT-*

G[K]LT[H]0*

^&
NBLT^:
(CDET:
(a.
12.
2)
. ..
NBLT*
. ^.
^*
:.^^.
).
OV:
et
14-
11.

^.
,xBCT2:
13.

18. NBL:
22.^0-
(1.
LT:

12. Dit.
13. Ajjpeler.
Grec « leur dit ».
:

Grec « appeler à
: la pénitence >.
Matthieu, IX, 10-22. 43
II. Vie publique ( III- XX). — 2" Cb^J. Miraclen de puiM»ance CVIII-XJ,

Luc.
un liomme nommé Matthieu assis au 27, 29.
Marc. 2, H.
Luc. 22, 61.
l)ureau des impôts, et il lui dit :
Mat. 4. 19.
Ps. 84, 9.
« Suis-moi ». Et, se levant, il le
suivit.
et epulum.
Or il arriva que Jésus étant à 10. Etant à table. Le nouvel élu voulut offrir
Luc. 29
maison, beaucoup de
.5,
; un solennel repas à Jésus pour le remercier, et
table dans la 6, 12-L5.
Mat. 40.
il y invita un grand nombre de ses amis.
publicains et de pécheurs vinrent s'y 3 Reg. 19, 21.

asseoir avec lui et ses disciples.


11. Les pharisiens, voyant cela. La familiarilé
^
Les pharisiens, voyant cela, disaient
' Mat. 11, 19.
Luc.5,3Û;l.^,2 des mœurs orientales permettait à chacun de
à ses disciples : « Pourquoi votre 1 Cor. 5, 11. pénétrer librement dans la salle du festin. —
I\rarc. 2, IG.
Publicains et... pécheurs. Ces deux termes étaient
maître mange-t-il avec les publicains généralement associés dans l'esprit du peuple.
et les pécheurs? » Mais Jésus, en- Ps. 102, 3.
Os. G, 6.
tendant, dit « Ce ne sont pas ceux
:
ProT. 21,
1 Cor. 9, 19.
3.

qui se portent bien qui ont besoin de


médecin, mais les malades. Allez Mat. 8, 17. i3. J'aime mieux la miséricorde que le sacri-
Ex. 1.5, 26. fice. Passage euiprunté à Osée, \i, 6.
donc et apprenez ce que veut dire : Mat. 12, 7.
Mat. 18, 11.
J'aime mieux la miséricorde que le Luc. 1,% 7 ;

18, 9.
sacrifice. Car je ne suis pas venu ap- Mich. G, 8.

peler les justes, mais les pécheurs ».


14. Les disciples de Jean accompagnés de quel-
Alors s'approchèrent de lui les Chp non
*
'*

ques pharisiens, d'après Marc, ii, 18. Cf. Marc, 18-


jejunant
disciples de Jean, disant « Pourquoi (liscipuli. -2-2: Luc, V, 33-39.
:

Luc. 5, 33.
nous et les pharisiens jeûnons-nous Marc. 2, 18.
Mat. 11, 18.
fréquemment, et vos disciples ne jeû- Luc. 18, 12.
nent-ils point? » Jésus leur ré- Joa. 3, 29. lo.Les fils de Vépoux; hébraïsme, pour les amis
et les compagnons de l'époux. — Les amis de
pondit « Les fils de l'époux peuvent- Hebr. 22.12, 11, l'époux étaient chargés de faire tous les prépara-
:

Ptom. , tifs des noces et prenaient part ensuite aux fêtes


ils s'attrister pendant que l'époux est Joa.
1.5.

16, 20. du mariage qui duraient ordinairement sept jours.


avec eux? Mais viendront des jours
où l'époux leur sera enlevé, et alors
ils jeûneront. Personne ne met une Prov.
Cor. 2, 13.
2, 10.
1

pièce d'étoffe neuve à un vieux vête-


ment, car elle emporte du vêlement
tout ce qu'elle recouvre, et la déchi-
17. Des outres. Les Orientaux se servent d'où
rure devient plus grande. ^"^ Et l'on très de peau de chèvre, de chameau ou d'âne
ne met point de vin nouveau dans des pour conserver le vin et les autres liquides.

outres vieilles, autrement les outres


se rompent, le vin se répand, et les
outres sont perdues mais on met le ;

vin nouveau dans des outres neuves,


et tous les deux se conservent ».
Comme il leur disait ces choses, Vocatur
apud
18-2G. La 1111e de Jaïre et l'hémorrhoïsse. Com-
parer avec Marc, v, 21-43; Luc, viii, 40-46.
un chef de synagogue s'approcha de puellain
seg-rotain. 18. Un chef de synagogue: c'est ainsi que cei
lui et l'adorait, disant « Seigneur,
Luc. 8, 41. :
liomme est qualifié dans saint Marc et dans saint
ma fille vient de mourir; mais venez, Ps. 131, 7
Marc. 22. Luc. — Son nom était Jaïre. .5,

imposez votre main sur elle, et elle 99,Is.3 30,143,


19.
7 ;

vivra ». Et Jésus, se levant, le sui-


A^aitavec ses disciples.
Et voilà qu'une femme affligée Mulier a 20. Selon la loi, les Hébreux étaient obligés de
fluxu porter des franges aux quatre coins de leurs man-
d'une perte de sang depuis douze ans, sang-uinÎ!. teaux {Nombres, w, 38; Deutéronome, xxii, 12).
sanata. Voirla note de Nombres, xv, 38.
s'approcha de lui par derrière et Ler. 12; 1.5,

25.
toucha la frange de son vêtement. Luc. 8, 43.

Car elle disait en elle-même « Si :


Luc. 8, 44.
Mat. 14, 36
je touche seulement son vêtement, je 23, 5.
Ps. 132, 2.
serai guérie ». Mais Jésus s'étant Joël, 2, 32
44 Matthœus, IX, 23-34.

'
II. Vita publica

lâcov , ' ,- (III-XX). — 2" Cb^J. Miracula potentiœ CVIII-XJ.

. Kai
&- convérsus, et videns eam, dixit: Confide
Srj .) filia, fides tua te salvam fecit. Et salva

& ^
facta est mûlier ex illa hora.

^" &,& ,'


.
Et cum venisset Jésus
principis, et vidisset tibicines et
tumultuântem, dicébat
in domum
turbam

" &.&',&
non ^ Recédite

&
'
: :

est enim môrtua puélla, sed dormit. Et

. '&
deridébant eum. -'^ Et cum ejécta esset
turba, intrâvit : et ténuit manum ejus. Et

.& ", - surréxit puélla.


univérsam terram illam.
Et éxiit lama hœc in

&^,,,&/.
' Et transeûnte inde Jesu, secûti sunt

",
eum duo cœci, clamantes, et dicéntes :

"-
,
&6
; &' '
Miserére nostri,
venisset
fili

dômum, accessérunt ad eum


David. Cum autem

^.-
cseci. Et dicit eis Jésus Créditis quia

,.
:

,
& '
.
hoc possum fâcere vobis? Dicunt
Utique, Domine. Tune tétigit ôculos
eôrum, dicens Secimdum fidem vestram
ei :

^.
^, &
:

' ", Kai iîat vobis. Et apérti sunt ôculi eôrum


et comminâtus est illis Jésus, dicens
:

,
:

. 01 Vidéte ne quis sciât. llli autem exeûn-


-

-
eum

. .&
tes, diffamavérunt in tota terra illa.

'"
.
Kai

^ '
&&',,
-
Kai
,
"
ei

tem.
mutus
32

Numquam
Egréssis autem
hôminem mutum, daemônium habén-

:
Et ejécto dœmônio,
et mirâtae sunt turbae, dicéntes

appâruit sic in Israël.


illis, ecce obtulérunt

lociitus est

Pha-
:

23. Il disait. Le grec porte en léte du ver-

'). set 24 : « il leur dit ».

30. Les menaça, c'est-à-dire « ajouta d'un


24. KBDLÏ:
30- BDLT': ». (1.

.
nBLT: ^^. Centurion romain
ton sévère
32.
».

jl/i/.ei. Le grec signifie aussi bien < sourd »;

33. nBCDT* (VIII, 5, p. 37). on peut donc traduire par < sourd-muet ».
Matthieu, IX, 23-34.
II. Vie publique (III-XX). — 2^" (b^J. Miracleti de puinnance CVIMI-XJ.

retourné, et la voyant, dit « Ma fille, : Zach. 1, :\.

Is. 30, l.V


ayez confiance, votre foi vous a .Toa. 1, 12.
Mil t. 29
guérie ». Et cette femme fut guérie
;

S, 13.

à l'heure même.
Iti'tiïvi vu 23. Les joueurs de flûte et la foule. Les pleureuse.s
Or lorsque Jésus fut arrivé à la puellH. et les joueurs de flûte étaient un accompagnemenl
maison ànoXiei de synagogue, et qu'il Jer. 9, 17.
Marc. 5, 36.
ordinaire des funérailles. Voir la note ûe Jérémie,
IX, 17, et la figure, t. V, p. 554.
eut vu les joueurs de flûte et la foule Luc. 8, 51.
24.Elle dort. Jésus devait se servir du même
tumultueuse, il disait « Retirez- : Joa. 11, 11 ;

IJ, 2. terme pour exprimer plus tard la mort de Lazare.


vous; car la jeune fille n'est pas
morte, mais elle dort ». Et ils se mo-
Mat. S, 1.'..

quaient de lui. Après donc qu'on eut Pi. Il, IG.

renvoyé la foule, il entra, prit la main


de la jeune fille, et elle se leva. Et
le bruit s'en répandit dans tout le
pays.
27-31. Guérison de deux aveugles. Trait propre
Comme Jésus sortait de là, deux Duo caici.
à saint Matthieu.
Is. :.9, 10.
aveugles le suivirent, criant et di^ Ts. 119, 1.
Dan. 9, 17. 27. Fils de David. Sur le récit de ses miracles,
sant : « Fils de David, ayez pitié de Mat. 1., 22 ;
ils l'avaient reconnu et le proclamaient comme le
12, 23. Messie.
nous ». Et lorsqu'il fut venu dans Jac. 1, 6.
28. Cela; c'est-à-dire ce que vous me demandez.
Hab. 2, 3.
la maison, les aveugles s'approchè- Rom. 10, 10.
Joa. 1, 4.
rent de lui. Et Jésus leur dit : Is. 35, 1.

« Croyez-vous que je puisse faire


cela? » Ils lui dirent : « Oui, Sei-
gneur » .
-'^
Alors toucha leurs yeux,
il

disant « : Qu'il vous soit fait selon


votre foi ». Aussitôt leurs yeux 30. Prenez garde que personne ne le sache. Jésus
Christ fait cette défense pour nous donner l'exem-
furent ouverts, et Jésus les menaça, ple de l'humilité. Nous ne devons pas aimer qu'on
Prenez garde que personne publie nos vertus et nos bienfaits à Dieu seul
disant : «
:

appartiennent l'honneur et la gloire.


ne le sache ». Mais eux, s'en allant, Marc. 1, 4:
Is. 63, 7.
répandirent sa renommée dans tout
ce pays-là.
32-34. Guérison d'un possédé muet. Comparer
Après qu'ils furent partis, on lui
Mat. 12, 22.
avec Luc, xi, 14-20.
présenta un homme muet, possédé du Is. 3.J, 4.

démon. Or, le démon chassé, le Philip. 2, 11.


Mat. 15, 21.
muet parla; et peuple saisi d'ad- Ex.
le 11. l.i,

Joa. 10, 25.


miration disait « Jamais rien de Rom. 2.
: 8,
Eccli. 11, 23.
semblable ne s'est vu en Israël ». 34. Par le prince des démons; c'est-à-dire parla
Mat. 12, 24. puissance du prince des démons, comme si Jésus-
Mais les pharisiens disaient : Christ avait eu des intelligences avec Satan (Glaire)..

Convoi funèbre (f. 23).


46 Matthaeus, IX, 35— , 13.

. , "^ ---
II. Vita publica (III-XX). — 2^ Cb^)* Miracuia potentiœ CVIII-XJ.

ris9éi autem dicébant In principe dsemo- :

&
niôrum éjicit diémones.

,^ '

, ^^ "
. ,
3^ Et circulbat Jésus omnes civitâtes,

et castélla, docens in synagôgis eôrum,


et priédicans evangélium regni, et curans
omnem languôrem et omnem infîrmitâ-
tem. Videns autem turbas, misértus est

,'&'... ^^^
^^,
-
-
eis quia erant vexâti, et jacéntes sicut
:

oves non habéntes pastôrem.


cit discipulis suis
operârii autem pauci.
Tune di-
Messis quidem multa,
Rogàte ergo
Dôminum messis, ut mittat operârios in
messem suam.
:

&^, X. Et convocâtis duôdecim discipulis


-
^

..
&, - potestâtem spirituum im-
suis, dédit illis

.
, " '
'
" ^
mundôrum, ut ejicerent eos, et curârent
omnem languôrem
tâtem.
nômina sunt haec
dicitur Petrus,
^ Duôdecim autem apostolôrum

et
:
et omnem
Primus, Simon, qui
Andréas
infirmi-

frater ejus.

^,
,^ , ^2-
"","^", ^
"-
Zebedœi, et Joannes frater
Jacôbus
ejus, Philippus, et Bartholomaéus, Tho-
mas, et Matthams publicânus, Jacôbus
Alphiéi, et Thaddiéus, Simon Canantéus
et Judas Iscariôtes, qui et tràdidit eum.
Hos duôdecim

. ^
·'
misit Jésus, prseci-
piens eis, dicens : In viam géntium ne

",& ^' ,^
&, '
abiéritis, et in civitâtes
ne intravéritis
quse periérunt domus Israël.
Eiintes autem prsedicàte, dicéntes
:
^ sed pôtius
Samaritanôrum
ite ad oves

" ,, ,,
- ^ Quia appropinquâvit regnum cœlôrum.

.'^"-,, -.-
^ Iniïrmos curâte, môrtuos suscitâte, le-

, ". " prôsos mundâte, da^mones ejicite gratis


accepistis, gratis date.
:

^
& '. &,- ^^\
Nolite possidére aurum, neque ar-
géntum, neque pecimiam in zonis vestris
non peram in via, neque duas tûnicas,
neque calceaménta, neque virgam: dig-
nus enim est operârius cibo suo.
:

^
In quamcumque autem civitâtem aut
' '

castéllum intravéritis, interrogâte quis in

,-
ea dignus sit et ibi manéte donec exeâ- :

^ ^ '
^
-&. , - tis. Intràntes autem in domum, salu-
tâte eam, dicéntes Pax huic dômui. :

,^
^ Et si quidem fiierit domus illa digna,
. véniet pax vestra super eam si autem :

'
35. Et toute infirmité.
'
Le grec a en plu* : « dans
le peuple ».
étaient accablés et couchés. Grec
30. Ils « 'elles :

.
étaient clans un état de lassitude et de prostration ».

^. —
3. BG[K]SLT[H]©* hr . 36. nBGDEGK-
. X. 2. Le commencement du 3 est rattaché au .

. ^.
GL: ^
SLT©:

. '-. 8. ST*
% KBT^t (a.

^. GKLH©
verset 2 dans le grec.
3. Et Thaddée. Grec
Thaddée
4.
« et Lebbaïos qui est appelé
».
Iscariote. Grec «
:

l'Iscarlote ».

-^ .
:

Le grec porte en ordre inverse


8. « purifiez les :
pOSt 10. ST: lépreux, ressuscitez les morts ».
>{BGT* (in f.) èoTcr. 12. God. D al. (in f.) f 9. Ni aiicune monnaie, (iveo, « ni airain ». :

12. Paix à cette maison n'est pas dans le grec.


13. Votre paix viendra sur elle. Grec « que votre :
Matthieu, IX, 35— , 13. 47
II. Vie publique (III-XX). — 2° Ch^). Miracles de ttuinnance CVItl-XJ,

C'estpar le prince des démons


(ju'ilchasse les démons ».
Et Jésus parcourait toutes les Messc-es
pauci.
villes et tous les villages, enseignant
-G.

dans leurs synagogues, prêchant Té- ^^"\^'f^^


vang"ile
(D
du royaume
<^
et aruérissant i^- -"s-
Act. 10, 38
^l-

36. Comme des brebis n'ayant point de pasteur.


;

toute maladie et toute mfirmité. Or ^^i.j^


^ Ces paroles contiennent un blâme très sévère à
"'37.
en voyant cette multitude, il en eut^Jo^^^-
Marc. 20.
i'endroit des chefs spirituels du peuple, qui exploi-
16,
taient à leur profit le troupeau dont ils avaient
compassion, parce qu'ils étaient ac- M<at. 14, 14. la garde.
cablés et couchés comme des brebis ^jer!'5o', .'
Zach. 10, 2.
n'ayant point de pasteur. Alors il Xum. 27, 17.
1 Pet. 2, 25.
dit à ses disciples : « La moisson est Luc. 10, 2.
Jo.L 4, 3.5.
abondante, mais il y a peu d'ou- Cor. 3, 9.
1

Joa. 4, 38.
vriers. Priez donc le maître de la 1 Pet. 4, 10.
RotQ. 10, 1.5.
moisson qu'il envoie des ouvriers à sa 2 Cor. 5, 13.

moisson ».
X. Et ayant convoqué ses douze
^ Apostoio- X. 1. Ayant convoque ses douze disciples, non

disciples, il leur donna puissance


sur les esprits impurs, pour les
"' pas en vue de leur élection qui était déjà faite,
mais pour leur conférer les pouvoirs propres à la
mission qu'il leur destinait.
^^''^if'J''
chasser, et pour guérir toute ma-
ladie et toute infirmité.
noms des douze apôtres 11 AT :
Or voici les
^

Le premier,
·
Marc.
^"°·

^Jf^'
3, ic.

^'^g
2. Les noms des douze apôtres. Voir les notes
sur Afarc,
de
m, d6-19. —
Le premier, Simon. Marque
primauté que Jésus-Christ confère à saint
la
Pierre. Voir la note sur Matthieu., xvi, 18.
Simon,'il
appelé Pierre, et André son
'
Mat. 4, 21.
3. Barthélemi. En hébreu Bar-Tolmaï, Qls de
frère ^ Jacques, fils de Zébédée, et
:
•^°2o^24^'' ïoimai. Ce nom purement patronymique en
Jean son frère, Philippe et Barthé- suppose un autre, lequel est probablement Natha-
^^f/j/; naél dont la vocation est racontée dans Jean, i,
lemi, Thomas et Matthieu le publi- 45 et suiv. —
Matthieu le publicain. Qualificatif
que l'Évangéliste s'impose à lui-même par humi-
cain, Jacques, fils d'Alphée, et Thad- ^^-^t^^^e, u-,
lité.
Simon Judas Iscariote, c'est-à-dire de Carioth, ville
. le Cananéen,
dée : et Judas Joa 71 ;
4.
. , . 12. 4 ; 13, 2C. de la tribu de Juda {Josué, xv, 25).
Iscariote, qui le trahit. ^ct. 1, le.

5. Les Samaritains, ainsi nommés parce qu'ils


Ce sont ces douze que Jésus en- et legatîo. habitaient la Samarie, étaient les descendants des
voya, leur commandant en disant : Mat. 28, 19.
étrangers transportés dans ce pays après la ruine
du royaume d'Israël, et les ennerhis invétérés des
« N'allez point vers les gentils, et Act. i,'8: Juifs. Voir IV Rois, xvii.

n'entrez point dans les villes des Sa- Mat. 1.5, 24.

maritains ^ mais allez plutôt aux


; 1 m. 2, 2,5.
°

brebis perdues de la maison d'Israël.


^Allant donc, prêchez, disant
» :
Doceant
et curent,
Le royaume des cieux est proche. ^1%^^,16, 20
r 3, 2.
;

^Guérissez les malades, ressuscitez ^^^'^'^;^*^-

les morts, purifiez les lépreux, chassez ^'^%^\\ ^ '

les démons;gratuitement que c'est ^«^ s. ^d.

vous avez reçu, gratuitement donnez.


9. Aucune monnaie dans vos ceintures. On por-
^ » Ne possédez ni or, ni argent, ni ne opes
tait autrefois la bourse suspendue à la ceinture;
aucune monnaie dans vos ceintures :
sap. 7,
13.' on mettait aussi l'argent dans la ceinture elle-
Marc. 6, 8. même, qui était creuse et large, comme le sont
i

m .

sac pour la route, ni deux tu-


, .

Luc.22, 35; encore la plupart de celles des Orientaux (Glaire).


niques, chaussure, m
bâton; car m 9, 3; 3,11;
10. Sac pour les provisions, qui se portait sur
l'épaule. —L'ouvrier mérite sa nourriture. Dieu
1 ouvrier mente sa nourriture. Mat. 9, 38. n'oubliera pas de pourvoir aux besoins de ses
ministres.
^ ^ » En quelque
ou village que hospnium
ville 11. Demandez qui y en est digne, digne par sa
probité et par ses vertus de donner l'hospitalité
vous entriez, demandez qui y en est luc.%^4. aux Apôtres. « Ne prœdicationis dignitas susci-
6, 10.
digne, et demeurez chez lui iusqu'à 'mIi^g G. pientis infamia deturpetur », dit saint Jérôme.
6.
votre départ. Or, en entrant dans 12. Paix à cette maison. Formule de salutation
de tout temps en usage chez les Juifs.
la maison, saluez-la, disant Paix à luc. 10, : .5.

cette maison. Et si cette maison en 13. Votre paix reviendra à vous, non pas à
votre bénéfice, mais à votre disposition, pour la
est digne, votre paix viendra sur elle, Num.
lleg.
6,
16, 7.
27.
reporter sur d'autres qui vous auront bien reçus.
,

.
48 Matthœus, 14-27.
(III -XX). — 3° 6. Miracula potentiœ

' II. % ita ptiblica

',
CVIII-Xy,

'
,
, ]
êè j]

^ '
non
vos.
pax vestra revertétur ad
iuerit digna,
Et quicûmque non recéperit vos,
neque audierit sermônes vestros exeûn-
tes foras de domo, vel civitâte, excûtite
:

. ^^ ,
pùlverem de pédibus vestris. Amen
dico vobis tolerabilius erit terrée Sodo-

, ^.
:
^

môrum et Gomorrhseôrum in die judicii,


] quam illi civitâti.

^'.
^^", Ecce ego mitto vos sicut oves in mé-

, dio lupôrum. Estôte ergo prudéntes sicut

- , /^&, serpéntes, et simplices sicut colûmbœ.


Cavéte autem ab hominibus. Tradent
enim vos in conciliis, et in synagôgis suis
ilagellâbunt vos et ad preésides et ad
:

,
reges ducémini propter me, in testimô-

&., &
^

"
^
nium illis et géntibus. Cum autem
,
, "
tradent vos, nolite cogitâre quômodo aut
^^"

, quid loquâmini dâbitur enim vobis in


illa hora quid loquâmini
:

non enim vos


estis qui loquimini, sed Spiritus Patris
:

, - ^ . vestri qui lôquitur in vobis.

^, tem,
Tradet autem frater fratrem in mor-
et pater filium et insurgent filii

., . -.
&"
:

in paréntes, et morte eos afficient. Et


éritis ôdio omnibus propter nomen meum :

qui autem perseverâverit usque in finem, i

,", '
hic salvus erit.

"^^ Cum autem persequéntur vos in civi-


tâte ista, fùgite in âliam. Amen dico

," ,& &. non consummâbitis


^, - -
vobis,
donec véniat Filius hôminis. Non est
civitâtes Israël,

- '*

-,. discipulus super magistrum, nec servus


super dôminum suam sufficit disci-
:

pulo ut sit sicut magister ejus et servo, :

" sicut dôminus ejus. Si patremfamllias

, - ^,
" -
.
,
,,,&.', -'
Beélzebub vocavérunt, quanto magis
domésticos ejus?
Ne ergo timuéritis eos. Nihil enim
est opértum, quod non revelâbitur
occùltum, quod non sciétur.
vobis in ténebris, dicite in lumine
et
Quod dico
et
:

. 14. nBDÏ: . .NBDT^f (. .) .


. ^'.
quod in aure auditis, praedicâte super
tecta.

(..
iSCLT^t (. xovLoqT.) NBELT^: —
NBGLT": (.
-')^,
.
19.

,.
paix vienne sur elle ». Reviendra à vous. Grec :

..
'23: « qu'elle vous revienne ».
(L: èr Tjj ., inclusis 44. Ou de la ville. Grec ' ou de cette ville ».
:

23. Vous n'aurez pas fini (d'évangéliser). Grec


. 25. LX: et « vous ne finirez pas (de parcourir) ».
:

.: xBCEGKSLTH©: 25. Béelzébvb. Grec :« Béelzéboul ».


Matthieu, , 14-27, 49
II. Vie publique (III -XX). — 2" Cà^J» Miracles de puiaeance CVMMI-ÎJ.

et si elle n'en est pas digne, votre paix


'

reviendra à vous. Lorsque quel- Marc. 6, 11.


'*

Luc. 9, ;

qu'un ne vous recevra point, et n'é- Act. 10, 10-12.


13, ôl ;

coutera point vos paroles, sortant de 18, 6,


2 Esdr. 5, 13 ;

la maison ou de la ville, secouez la 13, 24.

15. Sodome avait été détruite, de même que Go-


Is. 2. 1,

poussière de vos pieds. En vérité, Ez. 16, 48. morrhe, à cause de ses crimes, par la vengeance
je vous dis Il y aura moins à souffrir
:
divine, Genèse^ xix, 24, qui fit pleuvoir sur elles
une pluie de soufre et de feu.
pour Sodome et pour Gomorrhe au
jour du jugement que pour cette ville.
» Voicique je vous envoie comme A pei'secu-
toribus
des brebis au milieu des loups. Soyez caveant.
LUC. 10, 3.

donc prudents comme les serpents et Eom. Mat.


16, 19.
7, l.i.

simples comme les colombes. ^'^


Mais Act. 23, 6.

Mat. 24, 9
gardez-vous des hommes car ils vous ; 23, 34.
;

Act. 23, 19.


feront comparaître dans leurs assem- Ps. 27, 3.

blées, et vous flagelleront dans leurs


synagogues. Et vous serez con- Mat. 24, 14. 18. En témoignage pour eux et pour les na-
tions; c'est-à-dire pour servir de témoignage et
Ps. 25,
de preuve irrécusable du soin que Dieu a pris
1.
duits à cause de moi devant les gouver- Mat. 10. .5,

Luc. 12, 11 de leur faire annoncer la doctrine du salut, et de


neurs et les rois, en témoignage pour 21, 14-1.5. ;

l'opiniâtreté avec laquelle ils l'ont refusée.


Jer. 1, 7.
eux et pour les nations. Lors donc Ex. 12. 4,
Sap. 16. 7,
que l'on vous livrera, ne pensez ni
comment, ni ce que vous devrez dire ;

il vous sera donné, en effet, à l'heure

même ce que vous devrez dire. Car


Act. 4, 8.
ce n'est pas vous qui parlez, mais 2 Cor. 13, 3.
2 Pet. 19. 1,
l'Esprit de votre Père qui parle en vous.
» Or le frère livrera le frère à la Oilio
eruut.
mort, et le père le fils; les enfants s'é- Mat. 10, 35.
Luc. 21, 16.
lèveront contre les parents et les fe- Jer. 9, 4.
Joa, 16, 10.
ront mourir. Et vous serez en haine Mat. 5, 11;
à tous, à cause de mon nom mais ;
24. 9, 13.
Joa. 15, 18.
celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, 1 Pet. 4, 14.
2 Tim. 4, 7.

celui-là sera sauvé.


"^^
Lors donc qu'on vous persécutera Sic et 23. Fuyez. Notre-Seigneur ne demande pas que
nia.g'istro expose inutilement sa vie quand il est pos-
dans une ville, fuyez dans une autre. et
ili». sible de la sauver sans trahir sa foi ou déserter
En vérité, je vous le dis Vous n'aurez
discipulo. son devoir. —
Jusqu'à ce que vienne le Fils de
l'homme. Il ne s'agit pas ici de l'avènement final
:

Prov. 14, 15.


pas fini à'évangéliser toutes les villes Philip. 1, 24.
du de l'homme au jugement dernier, mais
Fils
Mat. 16, 2S. delà ruine de Jérusalem et delà fin de l'État juif.
d'Israël jusqu'à ce que vienne le Fils La conversion des villes d'Israël en eiîet n'était
pas achevée en 66, lorsque les légions romaines
de l'homme. Le disciple n'est point envahirent la Palestine pour préparer la ruine
au-dessus du maître, ni l'esclave au- Luc.
Joa. 13, 16
6, 40. finale de l'an 70.
;

dessus de son seigneur. 15, 20. 25. Béelzébub, ou Satan, le prince des démons,
suffit au Act. 13, 46. cf. XII, 24, selon l'étymologie « le dieu des mou-
disciple qu'il soit comme son maître, ches » était le Baal ou dieu-soleil, honoré jadis
Joa. 13, 13.
comme préservateur des mouches par les Philis-
et à l'esclave comme son seigneur. 1 Pet. 2, 11,
tins d'Accaron. Cf. IV Rois, i, 3, 16.
Jac. 1, 2.

S'ils ont appelé le père de famille Mat. 12, 24.

Béelzébub, combien plus ceux de sa


maison?
» Ne les craignez donc point
2^
car Occulta :

iln'y a rien de caché qui ne sera ré- aperientur


Luc. 12, 2 ;

vélé, et rien de secret qui ne sera su. 8, 7.


Marc. 4, 22. 27. Sur toits. Les toits des maisons orien-
les
Ce que je vous dis dans les té- Mat. 5, 14 tales sonten forme de terrasse. Voir plus loin la
;

nèbres, dites-le dans la lumière, et ce 13, 11. note sur Marc, i\, 4. Voir aussi la figure de Juges,
Jer. 48, 38. m, 20, 23, t. II, p. 153.
qui vous est dit à l'oreille, prêchez-le
sur les toits.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 4
50 Matthaeus, , 28— XI,

^
2.

'
II.

& -
-
Vîta publica (III- XX). —2" (h^O* Boctoris sapientittsima dicta CXl'XIiIj 53 J,

Kal
, Et nolite timére eos qui occidunt

. ^
V corpus, ânimam autem non possunt occi-
dere sed pôtius timéte eum, qui potest
:

et ânimam et corpus pérdere in gehénnam.

"
. &- unus ex
Nonne duo pâsseres asse véneunt et
non cadet super terram sine
Pâtre vestro ?
illis

Vestri autem capilli cà-


:

&&,
&,
. "^'

&.
.&'
-
pitis
timére
vos.
omnes numerâti
sunt.
:
Nolite ergo
multis passéribus meliôres estis
Omnis ergo qui confitébitur me
coram hominibus, confitébor et ego eum
coram Pâtre meo, qui in cœlis est
autem negâverit me coram hominibus,
qui :

^ ,& ,
. ' ^^
.- -
negâboet ego eum coram Pâtre meo, qui
in cœlis est.

Nolite arbitrâri quia pacem vénerim

/. ^^
,
mittere in terram non veni pacem mit- :

& '. &


^'^
tere, sed glâdium ^ veni enim separâre

,
'
:

avd-
&
^- hôminem ad versus patrem suum, et filiam
advérsus matrem suam, et nurum ad-

^
vérsus socrum suam et inimici hômi- :

^"^
nis, doméstici ejus. Qui amat patrem
,
'&
aut matrem plus quam me, non est me
'' dignus et qui amat filium aut filiam
, super me, non est me dignus.
:

Et qui

,
- ., - non âccipit crucem suam et séquitur me,
non est me dignus. Qui invenit âni-

. , mam suam, perdet illam et qui perdide-


rit ânimam suam propter me, invéniet
:

, eam.

,'^ ,,&,
. ^'^
récipit
Qui récipitvos, merécipit
récipit, récipit

mercédem prophétae
pit justum
justi accipiet.
prophétam

in
eum qui
in
me
:

misit.
et qui

nômine prophétse,
accipiet
nômine justi, mercédem
Et quicûmque potum dé-
: et qui réci-
Qui
me

',
& . , derit uni ex minimis istis câlicem aquse

· , '^
frigidsetantum in nômine discipuli amen :

dico vobis, non perdet mercédem suam.

& -, XI. Etfactum est, cum consummâsset


^

", . -
Jésus prsecipiens duôdecim discipulis
suis, trânsiit inde ut docéret et prsedi-
câret in civitâtibus eôrum.
^ ^ Joânnes autem cum audisset in vin-

(.
&.
').
28. N^BCET:

.\ . .-
(EGS:
33.
- /uv

nBDT^:
^CDLT:

DX*
31-
(ôrd.
-
NBDLT©:
inv.)-
38. El ne
compagne pas
42. Grec :
me suit pas. Grec littéralement
derrière moi ».
«
« et n'ac-

ferait boire à l'un de ces


et celui qui
:

-. : . —
41. Î<BGDT: (bis). petits une coupe d'eau fraîche seulement, en qua-
42. ». 2- NBGDLT©: lité de disciple... ».
Matthieu, , 28— XI, 2.
II. Vie publique (III-X.V). Cb^J. EnMeignementH de sagesHc CXI-XiMË, îi'* j.

28 craignez point ceux qui


)> Ne ,',,',.',^;... 28. Dans la f/r/ierrite. Voir plus haut la noie sur

tuent le corps et ne peuvent tuer nom. 7, 24.

l ame mais craignez plutôt celui qui


;
-'
^^^"^ -^
peut précipiter l'àme et le corps dans
'

Deux passereaux ne se 2!). Un as. Voir la ligure ci-jointe. Voir aussi la


la géhenne.
12, G.
^^'^;^ 4.'.. ligure 4(i à Ja fin du t. VI, p. WM. Il valait de 6 a
14,

vendent-ils pas un as ? cependant pas Act.


Luc.
17,
1,
34.
IS.
7 centimes. —
San.s' votre Père; c'est-a-dire sans
la volonté, sans l'ordre de votre Père. Le Sauveui-
un d eux ne peut tomber sur la terre veut l'aire entendre ici îi ses Apôtres qu'ils sont
sous la protection spéciale du Père céleste, et
sans votre Père. Les cheveux mêmes "^^*
que, par conséquent, ils n'ont rien à craindre de
de votre tète sont tous comptés. la part des liommes.

Ainsi ne craignez point vous valez :

^^'t 'i-. »^
plus qu'un grand nombre de passe-
reaux. Quiconque donc me confes- lo li

sera devant les hommes, moi aussi je


le confesserai devant mon Père qui
est dans les cieux mais celui qui :

m'aura renié devant les hommes, moi As (·. 29). (Monnaie de Chio).

aussi je le renierai devant mon Père ^l'-^t. 25, 34

qui est dans les cieux.


Vi. I/i:vangiIe est ce glaive qui sépare un fils
» Ne croyez pas que je sois \^nu î^usuncn-
de son père, quand ce père veut persister dans
apporter la paix sur la terre je ne ;
son infidélité, etc. Et le verset suivant n'est que
j^J*®'J^™ l'explication de celui-ci.
suis pas venu apporter la paix, mais 479! ..

le glaive.'^"' Car je suis venu séparer .',''


riiomme de son père, la fille de sa Luc.12^, .^3.

mère et la belle-fille de sa belle-


mère. -'^ Ainsi les ennemis de Thomme ^jeÎ; S; \t
seront les gens de sa propre maison.
^ aime son père ou sa mère iplus ^^^t.
'-^'
Qui i», 29.
Luc. 14, 20.
37-42. Repas chez un pharisien le jour du sab-
bat. Comparer avec /,?ic, xiv, 4-35.
que moi n'est pas digne de moi, et qui
aime son fils ou sa fille plus que moi.
n'est pas
A
diffne de moi. Et qui
i
ne fereuda
crux.
·'*
,

prend pas sa croix et ne me suit pas, ^'^*· Luc.


i6,24.
23.
• 1 -Xi r\ · ' 9,
39. Qui h-oiirr son âme; c'est-à-dire qui tient
est pas dione de moi. Uui trouve Pet.2, 21. 1
beaucoup à sa vie, (|ui cherchepar-dessustoutà la
soname, la perdra, et qui aura perdu ^"^''y^^g-^' conserver. Dans l'Ecriture, le mot âme, ou sub-
stance spirituelle, se prend aussi pour la vie et
son àme pour
i
Famour de moi. la re- Prov.
Joa. 12,
35. S,
^,-,.
les biens de ce monde, et pour la personne même,
trouvera. le soi. Or, ici et dans les passages parallèles, Jé-
sus-Christ a eu probablement en vue ces divers
» C)ui vous reçoit, me reçoit, et
"
werccs
recîpîeu-
sens (Glaire^.
. . , . .

qui me reçoit, reçoit celui qui m'a en- «îumeos.


voyé. Celui qui reçoit un prophète ^^^^ 41. E7i qualilr de prophèf.r comme envoyé .
.

de Dieu, et non |>as par des considérations pa-


en qualité de prophète, recevra la ré- ^'3' 2 rement humaines.
compense d'un prophète, et celui qui /g -J^-J*-
reçoit un juste en qualité de juste,
^jf^-^f.^-
recevra la récompense d'un juste.
Et quiconque 42. Ces îjIus petits. Cette expression désigne
aura donné à l'un
, * , ^ ^
.
. Mat. 40. les apôtres, qui ne sont rien par eux-mêmes."
, 2.5,

de ces plus petits seulement un verre 9,41. -^l'^'c.

V f · ..1 · 40, 10. ,


eau Iroide a boire, parce qu il est de ecch. 17, is.
mes disciples, en vérité, je vous le
dis, il ne perdra point sa récom-
pense ».
XI. Et il arriva que lorsque Jésus ,,2)Lesjuio
^

-««^««**·
62) Enseignements de Jésus prouvant
sa sagesse, 5:2. -,
eut fini de donner ces commande- Xi. 1-30. Disciples de saint Jean devant Kolre-
inents à ses douze disciples, il partit Seigneur. Comparer avec Luc, vu, 18-35.
\'
\^ 1. Leurs villes. Par les villes des douze apôtres,
de là pour enseigner et prêcher dans ^**'- on peut entendre celles de la Galilée, où les apôtres
'

étaient tous ou presque tous nés.


leurs villes. - Or, Jean, quand il eut 2. Saint Jcan-Bapiistc était prisoiiiiior a M.i-
52 Matthseus, XI, 3-19.

^^ ''-
II. Vita puhlica (IlI-XX).

J^olotov,
^
— 2° Cb^).

^
Bovtoris sapientêtitiinta dicta CXI-XItl^

culis opéra Christi, mittens duos de dis-


cipulis suis, ^ ait illi Tu es qui ven-
r»2i.

^ -
:

' " ;
'*
tiirus es? an àlium expectamus?
respôndens Jésus ait illis Eiïntes renun-
Et
:
'

'&] . ,
,
y.al tiate Joànni quse audistis et Aàdistis. Cœci
'*
vident, claudi ambulant, leprôsi mun-

, , dântur, surdi aùdiunt, môrtui resûrgunt,


- paùperes evangelizântur ^ et beâtus est :

^ qui non fuerit scandalizàtus in me.

^ ;
&7]&'; -
,
"' -
^"
-
'
Illis autem abeimtibus, cœpit Jésus
dicere ad turbas de Joânne Quid exis-
tis in desértum vidére ? ariindinem vento
agitàtam? ^ Sed quid existis vidére ? hômi-
nem môllibus vestitum?Eccequi môllibus
:

·*

,, ; ;.
& ' ;
"lâov,

.
,
-
(-
vestiùntur, in dômibus regum
quid existis vidére? propliétam? Etiam
dico A^obis, et plus quam prophétam.
Hic est enim de quo scriptum est
Ecce ego mitto ângelum meum ante fâciem
sunt. ^ Sed

&
^lâov, tuam, qui praeparâbit viam tuam ante te.
Amen dico vobis, non surréxit inter
, .
"'
natos mulierum major Joânne Baptista :
^ '
, qui autem minor est in regno cœlôrum,

,"
major est illo.

.^^ -
,
,.,'.;
A diébus autem Joânnis Baptistae

.
rj
usque nunc, regnum cœlôruni vim pàti-

"
tur, et violénti râpiunt illud. Omnes

^ '
^· enim prophétae et
prophetavérunt :

ipse est Elias, qui ventùrus est.


lex,
^
usque ad Joânnem,
et si vultis recipere,
Qui

&.

' -, - -
^'^''0

^ '
habet aures audiéndi,

'*·
Cui autem similem iiestimâbo ofene-
ratiônem istam? Similis est pueris sedén-
tibus in foro, qui clamantes coaequâlibus
ai'idiat.

"
dicunt Cecinimus vobis, et non sal-

,
:

&'
-
, '- ^'. .
. ^
^
"3^
"-
tâstis lamenta vimus, et non planxistis.
:

Venit enim Joânnes neque mandiicans,


neque bibens, et dicunt Daemônium :

& habet. Venit Filius hôminis mandûcans


et bibens, et dicunt: Ecce homo vorax, et

9.
6.
8.
BD:

nBCDT: hjtQOtp.
.
.
. '.
NBD[L]r-
. 7-8. NBGDT:
".
10. nBDT*
15. BDT*
Item
r«>. 43.
y. XI. 8. Vêtu mollement ? Mais ceux qui se vêtent mol-
lement. Grec « vêtu d'habits somptueux? voilà que
:

ceux qui portent des habits somptueux ».


16. KBCDEXT:
&. .^' ^. 14. ET:
L*. iv «7°??· T:
11. Jean-Baptiste. Grec « Jean le Baptiste
: ». Item

LT©:
Uyovoiv. 17.
(1 . .')
.
.
«y., a
(ait.) 19. nBT-:
. y. 12.
47. Etvous n'avez poussé ni plaintes ni gémisse-
ments. Grec
poitrine
« et vous ne vous êtes pas frappé la
».
:
Matthieu, XI, 3-19.
II. Vie publique ^III-XX). — 2° ib-J, EnneignementH de Hagenne (XI-XIIÎ, 52)»
Mat. 4, 12 chéronte, à l'est de la mer Morte. Voir la note sur
appris dans la prison les œuvres de
;

14, 3. Matthieu, xiv, 40. Les [)risonniers pouvaient com-


Luc. 7, 18.
Jésus-Christ, envoyant deux de ses Mat. 3, 11.
muniquer lil)rement avec leurs amis, c'est ainsi
Joa. 46, que Jean-Baptiste |)ut apprendre dans laprison Iss
« Est-ce vous qui
1,
disciples, ^ lui dit :
42, 34. œuvres de Jésus-Christ.
3. Est-ce vous qui devez venir? Cette question
devez venir, ou est-ce un autre que ne marque pas un doute dans l'esprit du Précur-
nous attendons ? » Et Jésus, répon- '*
seur divinement averti lui-même (Cf. Jean, i, 33-
34), elle était posée dans l'intérêt de ses propres
dant, leur dit « Allez, rapportez à
:
disciples, afin de leur fournir une preuve con-
vaincante de la vraie nature de .Jésus et affermir
Jean ce que vous avez entendu et vu :
leur ioi ébranlée sans doute par leurs rapports
^ Des aveugles voient, des boiteux Mat. , 31.
avec les pharisiens.
Is. 35, h ;
5, Des aveugles voient... Allusion évidente à la
IS; 61.
marchent, des lépreux sont guéris, 29,
Luc. 4, IS.
1.
célèbre prédiction d'/.saie, xxxv, 5 et suiv. Jésus,
par ce rapprochement, démontrait qu'il était le
des sourds entendent, des morts res- Messie. —
Des morts ressuscitent. Jésus venait à
suscitent, des pauvres sont évangé- l'instant même de ressusciter le tils de la veuve
Mut. 13, .i7. de Naïm, l'émotion était encore très vive.
lisés. ^ Et heureux est celui qui ne se Kom. 9, 32.
Is. 52, 14.
scandalisera point de moi ».
"
Comme ils s'en retournaient, Opimo
Jesu de
7. U7i roseau. Les roseaux sont très abondants
sur les rives du Jourdain, et symbolisent l'in-
Jésus commença à dire de Jean à la Joanne. constance des idées et du caractère.
Mat. 3, 1, 5.
multitude « Qu'êtes-vous allés voir
:
Joa. 5, 3.5.
Eph. 4, 14.
au désert? un roseau agité par le Bccli. 5, 11.
Ps. 93, 11.
vent? ^ Mais encore, quêtes-vous Os. 4, 11.

allés voir? un homme vêtu molle-


ment? Mais ceux qui se vêtent mol-
lement sont dans les maisons des
rois. ^ Qu'êtes-vous donc allés voir? Mat.
Joa.
14, ô.
21.
1,

un prophète? Oui, je vous le dis, et Luc. 1, 76.

plus qu'un prophète; car c'est lui Mal. 3, 1.


Marc, 1, 2
dont il est Voici que moi
écrit :

j'envoie mon ange devant votre face,


lequel préparera votre voie devant
Lue. H. Plus grand que lui ; tant la nouvelle alliance
vous. En vérité, je vous le dis, il Job, 14,
7, 2S.
1. l'emporte sur l'ancienne dont Jean est regardé ici
Mat. 13, 17. comme le dernier et le plus illustre représentant.
ne s'est pas élevé entre les enfants des Zach. 12, &.
femmes de plus grand que Jean-Bap-
tiste mais celui qui est le plus petit
;

dans le royaume des cieux est plus


grand que lui.
12. Le royaume des cieux souffre violence. Voir
Or, depuis les jours de Jean- Cœium vint
»
patUur. Mathieu, 111, 2. L'Eglise a eu a souffrir de la vio-
Baptiste jusqu'à présent, le royaume lence dès son origine et les violents la déchirent
Luc. 16, 16 et la persécutent.
des cieux souffre violence, et ce sont 13, 24.
;

Act. 3, 24.
des violents qui le ravissent. Car
tous les prophètes et la loi ont pro-
phétisé jusqu'à Jean. ^ Et si vous Mat. 17, 10. 44. La prophétie de Malachie (iv, 5, 6), dont
Luc. 17. 1, l'objet littéral est l'avènement personnel d'Élie,
voulez le comprendre, il est lui-même Mal. 3, 13 ; (|uidoit précéder le dernier avènement, se trouve
4, 5.
aussi vérifiée dans un premier sens moins littéral
Elie qui doit venir. Que celui qui en la personne de Jean-Baptiste,, qui lut suscité
a des oreilles pour entendre, entende. dans l'esprit et dans la vertu d'Élie [L\ic, i, 47)
pour précéder le Messie, au temps de son pre-
» Mais à qui comparerai-je cette Pucrïlia mier avènement. Les Juifs, qui confondaient ce
mu mil double avènement du Messie, attendaient alors
génération? Elle est semblable à des judicia. Elie même en personne (Glaire).
enfants assis dans la place qui, criant Luc. 7, 31. 46. Des enfants assis dans la place. Jésus com-
Mat. 12, 39. pare ses contemporains à des enfants qui, divi-
à leurs compagnons, ^'disent Nous Prov. 29, 9. : sés en deux groupes, jouent a la danse et à
Eccli. 40, 20. l'enterrement, comme le font encore aujourd'hui
avons chanté pour vous, et vous n'avez Jer. 9, 17. les enfants de Nazareth, et ne peuvent s'accorder
point dansé; nous nous sommes la- Mat. 3, 4. sur le jeu du moment.
Prov. 23, 20.
mentés, et vous n'avez poussé ni plain-
Marc. 22.
tes ni gémissements. Jean, en effet, Joa.
3,
10, 20.
Mat.
est venu ne mangeant, ne buvant, ni Joa.
9, 10.
2, 2.
19. Mangeant et buvant: ne se distinguant en
Luc. 35
et ils disent démoniaque.
: Il Le
est 7, ;
rien des autres hommes par ses manières ex-

Fils de l'homme est venu mangeant Prov.


II, 49.
27, 11. térieures. —
Par ses en/anis, par ceux qui étaient
Mat. 12, 27. capables de l'apprécier.
54 Matthseus, XI, 20 — XII, 3.

,''
II.

«
Vîta ptiblica (III- XX).

"lôov,
.,,. — 2"^ C^'O- Boctoris tiapientinsima aicta CXI- XIII, 5^^.

xat ol- potâtor vini, publicanôrum et peccatôrum

.
amicus. Et justificàta est sapiéntia a filiis
&..''

,
suis.
Tune cœpit exprobrâre civitâtibus,
in quibus factse sunt pliirimse virtûtes

2 &, ,
.
ejus, quia non egissent pœniténtiam.
, Vse tibi Corôzain, vae tibi Bethsâida

. &,,
:

, ,
quia, si in Tyro et Sidône factse essent

^
virtûtes quse factae sunt in vobis, olim

,
&]' ^
,
in cilicioet cinerepœniténtiam egissent.
Veriimtamen dico vobis Tyro et Si-
dôni remissius erit in die judicii,
vobis. Et tu Caphârnaum, numquid
:

quam

.
,' " &, ,
.
,
usque in cœlum exaltâberis? usque in
inférnum descéndes, quia, si in Sôdomis
factse fuissent virtûtes quse factse
mansissent usque in hanc diem.
te, forte
Verûmtamen dico vobis, quia terrée
sunt in

''^"Ev "- Sodomôrum remissius erit in die judicii,


-
,,
quam

-
tibi.

.
& ^^ , , .
dixit :
illo témpore respôndens Jésus
In
Confiteor tibi, Pater Domine cœli
et terrse, quia abscondisti haec a sapién-

'
, , ,
tibus et prudéntibus, et revelâsti ea
pârvulis. Ita Pater
plâcitum ante te.
'-^^
quôniam sic fuit
Omnia mihi tradita
:

./ ,
sunt a Pâtre meo. Et nemo novit Filium,

- nisi Pater neque Patrem quis novit,


:

nisi Filius, et cui volûerit Filius revelâre.

'^^ '
.- Venite ad me, omnes qui laborâtis
et onerâti estis,
TôUite jugum meum super vos, et
et ego reficiam vos.

& , ' discite a me, quia mitis sum, et hûmilis


corde et inveniétis réquiem animàbus
:

>.
& Jugum enim meum suave est,
vestris.
'^^^

.
XII· "

^ '' - -
"-
et onus meum levé.

XII.
per sata sàbbato
*
In illo
:
témpore
discipuli
àbiit
autem ejus
Jésus

. ^''0 ' -
^.
' ", ^

& esuriéntes
manducàre.
dixérunt ei
cœpérunt véllere spicas et
^ Pharisséi autem vidéntes,

Ecce discipuli tui fâ-


ciunt quod non licet fâcere sâbbatis.
3 At ille dixit eis

fécerit David, quando esûriit, et qui


:

Non legistis quid :

^,
: '. &
. .-
23- :

..^.. .
21· ovç.
(L: ^. -',^. LT': .
^- NBCDLT: iXBCT-: 21. Coroznïn. Grec: « Cliorazin ». — Le cilice. Grec
2. 'nBDLT^: 26. *2: (ord. le sac
.) NBCDT:
«

28. Et je vous soulagerai. Grec et je vous don-

.
«
inv.). 27. 29.
^. — % ,:
:
(* :

nerai du repos ».
NBCDEGKSLïH©*
3.
. 1. Ayant faim. Grec : « eurent faim ».
. .

Matthieu, XI, 20 — XII, 3.


II. Vie publique (III -XX). — 2" CbO. JEntteignetnenttf de sagett»e CXM-XIII, 52J.

et buvant, et ils disent Voilà un


:

homme de bonne chère et adonné au


vin, ami des publicains et des pé-
cheurs. Mais la sagesse a été justifiée
par ses enfants »
Alors il commença à faire des Pio
<lui*i(ie
reproches aux villes dans lesquelles pœna.
s'était opéré le plus grand nombre
de ses miracles, de ce qu'elles n'a-
vaient pas fait pénitence. « Malheur Luc. 10, 13.
:21. Corozaïn, bourgade de Galilée, qui n'est
llom. 2, mentionnée ni dans l'Ancien Testament ni dans
à toi, Corozaïn; malheur à toi, Beth- Joa. 3, 6. Josèphe. Saint Jérôme dit qu'elle était située à
Job, 12, G deux milles romains de Capharnaùm, surles bords
saïde car si les miracles qui ont été
!
24, 23.
;

du lac de Génésareth. Beaucoup la placent au-


faits au milieu de vous avaient été faits jourd'hui au nord de Capharnaïun dans la plaine.
dans Tyr et Sidon, elles auraient fait — Bethsaïde, ville de Galilée, dont le nom signifie
maison de pêche, située sur la rive occidentale
pénitence autrefois sous le cilice et du lac de Génésareth, non loin de Capharnaiim.
dans la cendre. Aussi, je vous le Joa. 1, 22. U y avait à l'extrémité septentrionale du lac, à
Mat. 4, 13. l'est, prés du Jourdain, une autre Bethsaide, qui
dis Pour Tyr et pour Sidon, il y
: Luc. 10, 1.5.
faisait partie de la Gaulonitide; elle fut agrandie
18. 14, 12.
aura plus de rémission au jour du ju- Lam. 4, 6.
par Philippe le tétrarque et reçut le surnom de
Luc. 23. Julias, en l'honneur de Julie, fille de l'empereur
gement que pour vous. '^^ Et toi, Job, 20, 28.
4,
Auguste. D'après plusieurs interprètes, la Beth-
Capharnaùm, est-ce jusqu'au ciel que saide dont il est question dans Luc, w, 10, et
aussi dans Marc, vni, 2-2, est Bethsaïde-Julias
tu t'élèveras? Tu descendras jus- dans tous les autres passages du Nouveau Tes-
;

qu'aux enfers, parce que, si dans tament où Bethsaide esi nommée, il faut enten-
dre celle de Galilée. —
Tyr et Sidon. Voir la note
Sodome avaient été faits les mira- sur Marc, m, 8.
23. Capharnaiim. Voir plus haut la note sur
cles qui ont été faits au milieu de
Matthieu, iv, 13.
toi, elle aurait peut-être subsisté jus-
24. Il y aura... plus de rémission, parce qu'il
qu'à ce jour. ^ Bien plus, je vous dis
' Mat. 10, 1.-..
y
Luc. 10, 12 aura eu abus de moins de grâces.
que pour le pays de Sodome, il y aura 12, 47.

au jour du jugement plus de rémis-


sion que pour toi ».
Patfis 25-30. Jésus rend grâces à son Père. Comparer
-•^
En ce temps-là, Jésus prenant placituiii. avec Luc, x, 21-24.
la parole, dit « Mon Père, Seigneur Luc. 10, 21.
: 25. En ce temps-là. Au même moment où il
Cor.
du ciel et de la terre, je vous rends Joa. IS.
19. 1 1,
7,
lançait l'anathéme surles villes coupables. Ces —
Mat.5, 3;1S.3. choses, les mystères de la rédemption chrétienne,
gloire de ce que vous avez caché ces auxquels les Juifs étaient pour la plupart restés
indifférents.
choses aux sages et aux prudents, et
que vous les avez révélées aux pe-
tits.
Kom.
Oui, mon Père, parce qu'il Ps. 118, lOS.
IS. 9,
js j a.

vous a plu ainsi. Toutes choses Mat. 28, 18.


m'ont été données par mon Père. Et Joa. Eph. 22. 1,
3, 3.')
;

nul ne connaît le Fils, si ce n'est le 46; 10, 6, l.î


;

14, 6; 17, 6;
Père; et nul ne connaît le Père, si .5,26,

ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils


aura voulu le révéler.
^uavitas
» Venez à moi, vous tous qui Kei'vitiî
Chi'isti.
prenez de la peine et qui êtes chargés, Mat. 23, 4.
Eccli. 24,
Prenez mon 1«. 4, 9; 1.
2.5.
et je vous soulagerai. 5,5,

joug sur vous, et apprenez de moi Eccli. 6, 2,5 ; Jougs orientaux modernes (f. 29).
Kom. 6, 18.

que je suis doux et humble de cœur, Jer. 6, 16 ;


Apprenez de moi que je suis doux et humble
31, 2,5.
de cœur. Ce qui signifie que la douceur et l'affa-
et vous trouverez du repos pour vos Ps. 102,.5;2,3.
bilité de Jésus sont l'attrait qui nous attire vers
1 Joa. 5, 3.
âmes. 3^ Car mon joug est doux et Ps. 118, 113. lui et nous rend ses leçons profitables et leur
Prov. pratique aisée.
mon fardeau léger « Kom.
4, 11.
14, 17.

XII. En ce temps-là,
*
Jésus pas- Jésus XII. 1-8. Épi rompus. Comparer avec Marc, n,
sabbat î
23-28; Luc, Vl, 4-5.
sait le long des blés un jour de sabbat, (ioininus. des épis. La
1. Ciieillir mosaïque {Deu-
Toi
et ses disciples ayant faim se mirent à téronome, xxni, 25) permettait à ceux qui
Luc. 6, 1.
avaient faim de cueillir quelques epis dans un
cueillir des épis et à les manger. ^ Les Marc. 2, 23. champ.
Deut. 23, 25.
pharisiens voyant cela lui dirent :
1 Cor. 4, 4.
<(A^oilà que vos disciples font ce qu'il Es. 20, 10.

n est pas permis de faire aux jours du Mat. 19, 4.


sabbat ». ^ Mais il leur dit «' N'avez- Keg. 21, 6.
:
Luc. 6, 4.
vous point lu ce que fit David, lors- Marc. 2 .26.
Matthseus, XII, 4-23.

;
II.

,,
ol
d-
Vita publîca (III -XX).

slçjiXd^svjiç
-
,^
— 2° Cb'J, Doctoris sapientisttima dicta

cum
domum
eo erant Quômodo intrâvit in
:

Dei, et panes propositiônis co-


médit, quos non iicébat ei édere, neque
CXM-Xllt, 52 J.

,
his qui cum eo erant, nisi solis sacer-
m dôtibus ? ^ Aut non legistis in lege quia

, sabbatis sacerdôtes in templo sâbbatum

, ;
, '"& - ^

'.&, &
^

. ' de
violant, et sine crimine sunt? ^ Dico
autem vobis, quia templo major est hic.
^ Si autem scirétis, quid est misericôr-
diam volo, et non sacrificium nunquam
condemnassétis innocéntes. ^ Dôminus
enim est Filius hôminis étiam sàbbati.
:

. 9

,
"' .^--
^ Et cum inde transisset, venit in
synagôgam eôrum. Et ecce homo

;
,
',

,
'^^
manum habens aridam, et interrogâbant
eum, dicéntes Si licet sabbatis curare'^
ut accusârent eum.
illis
:

Ipse autem dixit


Quis erit ex vobis homo, qui
:

hâbeat ovem unam, et si ceciderit hsec

; &,^ - sabbatis in fôveam, nonne tenébit et

&' "
,
.
. '/ àvd-
& .
levâbit
homo ove?
fâcere.
manum
eam?

Tune
ait hômini
Quanto magis mélior
Itaque licet sabbatis bene-
Exténde
tuam. Et exténdit, et restitûta
est sanitâti sicut altéra.
:
est

.
^.^
&'&^^01

,
' ,,'^
,
" ^'^
-ïj ^^,
--
^^'
^
Exeiintes autem pharissêi, consilium
faciébant advérsus eum,
renteum.
quômodo pérde-
Jésus autem sciens recéssit
inde, et secûti sunt eum multi, etcurâvit
eos omnes et prœcépit eis ne mani-
féstum eum fâcerent
:

ut adimplerétur
quod dictum est per Isaiam prophétam,
:

, ' ^,
,.
dicéntem : Ecce puer meus, quem

^ ',^^ --
elégi, diléctus meus, in quo bene com-
plâcuit ânimse mese. Ponam spiritum
^"^ meum super eum, et judicium géntibus
nuntiâbit. Non conténdet, neque cla-

, ', mâbit, neque âliquis in platéis


aiïdiet

&-
(>- vocem ejus -^^ arùndinem quassâtam non

, , &-
:

confringet, et linum fi'imigans non extin-


guet, donec ejiciatad victôriam judicium :

et in nômine ejus gentes speràbunt.


Tune oblâtus est ei dœmônium ha-

,. ' 22

-: €. .
bens, csecus et mutus, et curâvit eum,
ita ut loquerétur et vidéret. Et stu-

.'.. . .
SLT0: Sont sans 2^éché. Grec « sont innocents ».
4.
NBCDT
LT:
h'leoç. 8- GKSLTH©* .
NBGELT©: -
6-
10.
b.

12.
:

Il est donc permis de faire le bien les jours

.
jusîCôr. 7. :

LT* ' 11. L: 13. de sabbat. Grec « de sorte qu'il est permis de bien
:

14- .nBCDT: &. . laire les (jours de) sabbat ».


. "* 17. N'BCDT: 15. Beaucoup. Grec « des foules nombreuses >.
:

(1. '.) ïra. 18. L* .2. nBCET* hr. 22. LT0* 22. En sorte qu'il x>arlait et voyait. Grec de : «

et ( ctiam et (.). sorte que le sourd et le muet parlaient et voyaient ».


1

Matthieu, XII, 4-23, 87


II. Vie publique (111- XX). — 2" Cà'^J» EnHcignementH de nagesne (Xl-XIily 52J.

qu'il eut faim, lui et ceux qui étaient 4. Les pains de pro2)osiÎion sont ceux qu'on
iev."2VÎ exposait tous les samedis sur la table d'or, de-
avec lui? '*

Comme il entra dans vant le Seigneur. —


Qu'il ne lui était pas permis
la maison de Dieu, et mangea les de manger. Voir la note sur I Rois, xxi, (i.

pains de proposition qu'il ne lui était


pas permis de manger, ni à ceux qui
étaient avec lui, mais aux prêtres Xum. Ex. 31,
28,
1.1
;

Les j^rêtres, dans le temple, violent le sab-


seuls. Ou n'avez-vous pas lu dans "i.

bat, en accomplissant les rites des sacrilices, et.


la loi, qu'aux jours du sabbat les s'adonnant au service du culte qui demandaient
un travail qui aurait été interdit s'il n'avait pas
prêtres, dans le temple, violent le Mal.
.
3, I.
33, 22. If=. eu un but relii^ieux.
sabbat et sont sans péché? ^ Or, je Joa. 19. 2,
G. Le temple, en grec Voir plus loin la
vous dis qu'il y a ici quelqu'un de plus Mat. 9, 13^ note sur xxi, 12.
^
Reg. la, 22. 7. Je veux la miséricorde et non le sacrifice.
grand que le temple. ' Et si vous' Ecclc. 17. 4, Citation d'Osée, vi, 6, déjà mentionnée plus haut
Os. 6, 6.
compreniez ce que signifie ; Je veux Mich. G. f),
IX. 13.

la miséricorde et non le sacrifice, vous Marc. 2, 2S.


Luc. 6,

n'auriez jamais condamné les inno-


cents. ^ Car le Fils de l'homme est
maître du sabbat même ».
^ Étant parti de là, il vint dans O-l'i. Guérison delà main aride. Comparer avec
leur synagogue. Or, voilà qu'un Marc, ni, 1-15; Luc, vi, 6-10.
9. Dans leur synagogue. Voir plus haut la note
homme avait la main desséchée, et ils Luc. G, G. sur IV, 23.
Marc. 3, 1.
l'interrogeaient, disant « Est-il per- Reg. 13, 4.
:
I
Joa. 9, 16.
mis de guérir les jours de sabbat? » Lue. 14, 3 ;

afin de l'accuser. Mais il leur ré- 13, 14, lû. 11. Si cette brebis tombe dans une fosse. On a
prétendu qu'il n'est pas permis aux Juifs de re-
pondit « Quel sera l'homme d'entre
:
Deut. 22, 4.
tirer, lejour du sabbat, une bête d'un puits ou
vous qui, ayant une brebis, si celte d'une fosse où elle serait tombée, et que, par
conséquent, le discours de Jésus-Christ n'est pas
brebis tombe dans une fosse le jour conforme à la vérité. Nous convenons que cette
du sabbat, ne la prendra pas pour défense existe, mais elle est bien postérieure au
temps de Jésus-Christ (Glaire).
l'en retirer? Or combien un homme
vaut mieux qu'une brebis? Il est
donc permis de faire le bien les jours Luc. G,
Marc. 3
de sabbat ». Alors il dit à cet
homme : « Etends ta main ». Il l'é-
tendit, et elle devint saine comme
l'autre.
^
Cependant les pharisiens étant
'

niaiiKiio-
sortis tinrent conseil contre lui com- (iitlo.

ment ils le perdraient. Mais JésusM Joa. 5, IG,


1:^-21. Miracles et bonté du Sauveur. Comparer
avec Marc, it, 7-12.
le sachant, partit de là, et beaucoup le .
19.

'
suivirent et il les guérit tous. Et il '
^

leur ordonna de ne point le révéler.


Afin que fut accomplie la parole Mat. 9,20;

du prophète Isaïe, disant « Voici : Maie'. s!2g. 18-21. Ce texte à'Isaïc, xm, 1-4 s'applique à Jé-
mon serviteur que j'ai choisi, l'objet Mat. 13, 3.,.
sus-Christ même dans le sens littéral. En eflét,
Jésus-Christ était Fils coéternel et consubstantieL
de ma dilection, en qui mon âme a is. 42, au Pére par sa natui'e divine, mais il s'est rendu
mis toutes ses complaisances. Je ferai 26; son serviteur, comme le dit saint Paul [Philip-
4, 27, 30.
piens, ii, 2), eu se revêtant de la chair et des iu-
reposer mon esprit sur lui, et il an- Is. 11,2
Rom.
;

1,4.
61,1.
tlrmités humaines (Glaire).
noncera la justice aux nations. Il Joa.
Ps. 147, 20.
22.

ne disputera point, il ne criera point, Act. 10, 12.


1 Pet. 2, 23.
et personne n'entendra sa voix dans Prov. 20, 3.
Is. .^..3, 2.
les places publiques. Il n'achèvera Prov. 1, 20.
Mat.
pas de rompre un roseau à demi Ez. 34, 16
11, 29.
;

brisé, et n'éteindra point une mèche IS, 23.


Rom, 1.'), 12.
encore fumante, jusqu'à ce qu'il as- Gen. 49, 10.

sure le triomphe de la justice. Et


les nations espéreront en son nom ».
Alors on lui présenta un démo 22-50. Démoniaque aveugle et muet. Comparer
muti cui-a- avec Marc, m, 22-35 Luc, xi,
.
;
14-32.
niaque, aveugle et muet, et il ÎQ tio Ci'imi-
guérît, en sorte qu'il parlait et '*9"*'32.
vovait. 23 Et tout le peuple, frappé 'pTiiVi
58 Matthœus, XII, 24-38.
publica (III -XX). —

, Vita (bO. Doctorin Hapientissitna dicta CXI-XIII, 52 J,


2''
II.

2;
'
ycal
^
''
/
^ ,
.
& Ô8
pébant omnes turbse, et dicébant Num-
quid hic est iïlius David ? - Pharisœi
autem audiéntes, dixérunt Hic non éjicit
·
:

^^., ' ,
:

&'
& ' -
diémones nisi in Beélzebub principe
dsemoniôrum.
-"^

eôrum,
Jésus autem sciens
Omne regnum
cogitatiônes

& ;.
dixit eis divisum

, ' -';
:

^' contra se, desolâbitur et omnis civitas, :

vel domus divisa contra se, non stabit.


Et Sâtanas Sâtanam

,
si éjicit, advérsus
se divisus est : quômodo ergo stabit
regnum ejus? -"^
Et si ego in Beélzebub

,^ &
ejicio diémones, vestri quo
/
'^ ^ ciunt? Ideo ipsijùdices vestri erunt.
autem ego inSpirituDei dœmones,
filii

ejicio
in eji-
Si

*
,
.
&.
;
'-^^

'' , ' -
.
igitur pervénit in vos regnum Dei.

fortis, et
prius alligâverit fortem ? Et tune
Aut
quômodo potest quisquam intrare in do-
mum vasa ejus diripere, nisi
domum

&
illius diripiet. Qui non est mecum,

' ',
contra me est : et qui non côngregat
mecum,
^ spargit.

.
', ^ ,
- ^,'-
&' &-
Ideo dico vobis Omne peccâtum et
•^^

blasphémia remittétur hominibus, spiri-


tus autem blasphémia non remittétur.
•^-
Et quiciïmque dixerit verbum contra
:

.
Filium hôminis, remittétur ei qui autem :

' dixerit contra Spiritum sanctum, non re-


mittétur ei, neque in hoc siéculo, neque

, , in fatiiro.

' ,
..& & ,&; ^ '
tum
Aut
ejus
fâcite
bonum
ârborem bonam,

malam, et fructum ejus malum siquidem


ex fructu arbor agnôscitur. ^ Progénies
viperàrum, quômodo potéstis bona loqui,
: aut fâcite ârborem
:
et fruc-

&,^ .-
cum sitis mali?ex abundântia enim cor-
dis os lôquitur. Bonus homo de bono
^'^
thesaùro profert bona et malus homo de :

malo thesaiïro profert mala. '^^ Dico au-


tem vobis, quôniam omne verbum otiô-

,&,
,
sum, quod loci'iti fiïerint hômines, reddent
'^^

&. . ratiônem
verbis enim
de eo
tuis
in die judicii.
justifîcâberis, et
Ex
ex

, " /.-
verbis tuis condemnâberis.

38 Tune respondérunt ei quidam de


scribis et pharisœis, dicéntes : Magister,

31. BL^t (a. ».) <>. Lï^* (in f.) 2i. Béelzébub. Grec : Béelzéboul >. Item infra.
NBCET:
àyS'Q. 32- hàr. Si hv vvv oIîZvl. Grec ou dites [littéralement : faites) que

^.
33. : «

35. NBCD[K]LT[H]0*t^ç ^. SLïi^rcJ. 36. l'arbre est bon et que son l'ruit est bon, etc. »

^.) .
IDT* èaV. ,XBCT: * 37. (sec.) aov. 3o. Tire du bon trésor de bonnes choses. Grec :

38. KBCDTf (p. " tire de ])onnes choses du bon trcsor de son cœur ».
Matthieu, XII, 24-38. 89
II. Vie publique (III- XX). — 2" Cb'^J, EnseignementK de tiagesne CXi-XtlIf 52

(le stupéfaction, disait « N'est-ce :

point là le Fils de David? » ^^^.,,-. :24. Béelzébub. Voir plus haut la note sur x,

entendant cela, les pharisiens di- Mat. », 34.


saient « Celui-ci ne chasse les Maic.\'; 22.
:

démons que par Béelzébub, prince ^^^Reg.'Î'


des démons ».
Mais Jésus, connaissant leurs Jes»
pensées, leur dit « Tout royaume ""^Sî'T*
:

divisé contre lui-même sera ruiné, et Marc.^3, 24.'

toute ville ou maison divisée contre J; \o'J:


elle-même ne subsistera pas. -^Que Prov. 13, 10.
si Satan chasse Satan, il est divisé
^^'^'-

contre lui-même; comment donc son


^
royaume subsistera-t-il? Et si moi
je chasse les démons par Béelzé-
bub, par qui vos enfants les chas-
sent-ils? C'est pourquoi ils seront
eux-mêmes vos juges. Mais si je 1 cor. \\2:
chasse les démons par l'Esprit de
Dieu, le royaume de Dieu est donc
Is. 19, 2^.
parvenu jusqu'à vous. D'ailleurs, -'-^
1 Joa. X S.
29. Le fort^ ou le fort armé, comme l'appelle
saint Luc (xi, 21), était le latriensis des anciens,
comment quelqu'un peut-il entrer c'esl-à-dire un ol'licier fidèle et vaillant à qui l'on
dans la maison du fort et enlever ce confiait la garde d'une maison (Glaire).

qu'il possède, si auparavant il ne lie le


Luc. 11, 23.
fort? C'est alors qu'il pillera sa mai- >rarc. <», 40.

son. Qui n'est pas avec moi est Joii. 4, 36 ;


30. .lésus-Christ parle ici à des pharisiens, qui,
11, 42. par le seul refus qu'ils faisaient de croire en lui,
contre moi et qui^
ne rassemble pas
,
^
^r^rc. 3, 2s
formaient une opposition des plus fortes à la
1· . Is. 5, 20.
avec moi, disperse. prédication de l'Évangile. Car, comme ils étaient
les plus accrédités des .luifs, leur exemple em-
C'est pourquoi je vous dis
•^*
» :
**comÎ.a" pêchait un grand nombre de conversions (Glaire).
Tout péché et tout blasphème sera sp»-i*uni

remis aux hommes mais le blas- ;

phème contre l'Esprit ne sera point


Luc. 12, 10. 32. 11 résulte du contexte même que le péché
remis. Et quiconque aura parlé "
1 Tim. 1, 13; contre le Saint-Esprit, dont il est ici parlé, con-
contre le Fils de l'homme, il Vil sera ^^''^-^'^ siste à attribuer au démon les miracles du Sau-
veur. Or ce péclié est dit irrémissible, parce qu'il
remis mais si quelqu'un a parlé con-
;
^ ^ le.
est moralement impossible d'en obtenir la ré-
tre l'Esprit-Saint, il ne lui sera re- mission, attendu qu'il y a une malice intrinsèque
naturellement opposée au pardon. Il faudrait
mis, ni en ce siècle, ni dans le siècle pour cela un miracle de la grâce que Dieu n'ac-
à venir. corde pas selon le cours ordinaire de sa provi-
dence. D'un autre côté, c'est un dogme de la foi
Ou estimez l'arbre bon et le
3^ »
JJ,';!*„'\,^J*'' catholique qu'il n'y a aucun péché absolument
fruit bon; ou estimez l'arbre mau- irrémissible, l'Église ayant reçu le pouvoir de re-
mettre tous les péchés sans exception, et Dieu,
vais et le fruit mauvais; car c'est lÎÏ JVs. dans sa miséricorde, pouvant toucher le cœur du
par le fruit qu'on connaît l'arbre. EÎÎi.'àrf 7.
pécheur le plus endurci (Glaire).
'Race de vipères, comment pouvez-
^^
Mat. 3, 7.

vous dire de bonnes choses, puisque l^;,:''^ \y


vous êtes mauvais? C'esl, en effet, p>oV. '22. 6.

de l'abondance du cœur que la bou- Ps.'iW,


4.'

che parle. L'homme bon tire du g"*-

bon trésor de bonnes choses, et ^'o^- io> 2.


1,1 '
^l'it. 10, 19.
1 homme mauvais · ^
tire
·
-l

du mauvais
·

trésor de mauvaises choses. Or je epk I^sÏ-


vous dis que toute parole oiseuse que
^J^^ ,7
les hommes
auront dite ils en ren-
dront compte au jour du jugement, luc. 19, 22.
37.Car cest par tes paroles... 11 paraît que
'^' Car c'est
•^'^^'' '''^
par tes paroles que tu c'estun proverbe que l'évangéliste rapporte tex-
seras justifié et par tes paroles que tu tuellement, puisque les verbes sont au singulier
(Glaire).
seras condamné ».
Alors quelques-uns des scribes
et des pharisiens prirent la parole ecciî. 22, 9.

après lui, disant « Maître, nous vou-: .^,


60 Matthœus, XII, 39— 4. ,
^ '"
II. l^ita piiblica ( III- XX). — S" Cb-). Doctorin sapientissima dicta CXI-XiMI, 52J,

^
. avrij,
'^
lâsïv.

^
",
^
vôlumus a te sig'num vidére.
spôndens ait illis
Qui re-
Generâtio mala et
adultéra signum quserit et signum non
dâbitur ei, nisi signum Jonse prophétœ.
:

, -
''^^
^jv ^'^
Sicut enim fuit Jonas in ventre ceti
tribus diébus et tribus nôctibus sic erit

. ,
:

Filius hôminis in corde terrse tribus

^ ''^" diébus et tribus nôctibus. Viri Ninivitae


surgent in judicio cum generatiône ista,

' , t?/

" .- et condemnâbunt eam quiapœniténtiam


egérunt prœdicatiône .lonse. Et ecce
in
:

,^
plus quam Jonas hic. -^- Regina austri

& ^'
^'^
rjj
surget in judicio cum generatiône ista, et

&
, ',
, condemnâbit eam quia venit a lïnibus
terrge audire sapiéntiam Salomônis, et
:

/,, .
"
'. ecce plus quam Salomon hic.

',
, ^ ^.&
.
'*^" '^

exierit
Cum autem
ab hômine, àmbulat per loca
ârida, qucerens réquiem, et non invenit.
Tune dicit Revértar in domum meam
:
immundus spiritus

^, ''
unde exivi. Et ^éniens invenit eam va-
' cântem, scopis mundâtam, et ornâtam.

, . ]
'^ Tune vadit, et assûmit septem âlios

spiritus secum nequiôres se, et intràntes


habitant ibi et iiunt novissima hôminis
:

illius pejôra priôribus. Sic erit et genera-

. ,
, , ({ '
^'^'
T?y tiôni huic péssimee.
^'^
Adhuc eo loquénte ad turbas, ecce

,
mater ejus et fratres stabant foris, quse-

. &' ", réntes loqui ei. Dixit autem ei quidam :

] Ecce mater tua et fratres tui foris stant

' ; .- At ipse respôndens di-


''^
quaeréntes te.

^
"'^)
cénti Quse est mater mea, et
sibi, ait :

, ^'^
qui sunt fratres mei?
manum
Et exténdens
in discipulos sucs, dixit
''^

: Ecce,

. ^,
^^ ,. mater mea et fratres mei. Quicûmque
enim fécerit voluntâtem Patris mei qui
in cœlis est, ipse meus frater, et soror,

/
et maler est.

.,'. .
"
XIII.
,] XIII. '
In illo

domo, sedéliat secus mare. ^ Et congre-


die éxiens Jésus de

,
gatœ sunt ad eum turbse multœ, ila ut in
'

- naviculam ascéndens sedéret et omnis :

.' turba stabat in littore et locutus est


·'
:

eis multa
in parâbolis, dicens Ecce :

",
, ''
-
,
éxiit qui séminat, seminâre. ^ Et dum
séminat, qua^dam cecidérunt secus viam,

41. KBCDT: IVu'svsÎTat. 42.


..
:. ^-
inv.)-
49.
Se...
nDT2*
:
(bis). 44-
46.

).
(pr.)
2. iiBCT*
..
N*BDT:
Se. 48-

.
nBDLT^©:
1. L* et
(ord.

«Vo (T^*
47.
parler
49.
Qui vous clicrcltenl.

La main. Grec : « sa
Grec

main
: « qui cherchent a te
Matthieu, XII, 39— XIII, 4. 61

II. Vie publique (III-XX). — 2" Cb'). Enneignementa de Kagettue (XI-XIII^ ."»2).

Mat. 10.
Ions voir un miracle de vous ». Luc. II, 29

« Une
1 Cor. 1. 2-J
Jésus, répondant, leur dit :
Joa. S. 11.

génération méchante et adultère de- Is. :,7, 3.


Jon. 2, 1.

mande un miracle, et il ne lui sera


donné d autre miracle que celui du
Car comme Jonas Joa. 12. 3, 0. Si l'on a égard à la manière donl les Juif.s
prophète Jonas. Eph. 4, divisaient le temps, on reconnaîtra sans peine
fut trois jours et trois nuits dans le que le corps de Jésus-Christ est resté trois jours
et trois nuits dans le sein de la terre. Les .luifs
ventre du poisson, ainsi le Fils de comptaient un jour commencé comme un jour
rhomme sera dans le sein de la terre Mat. 16, 24. entier. La soirée du vendredi, le samedi et le
Les Nini- Luc. 11, 32. ''^ matin du dimanche, pendant lesquels Notre-Sei-
trois jours et trois nuits. gneur resta dans le tombeau, faisaient donc pour
vites se lèveront au jugement avec Mat.
Eom.
11, 16.
27. 2, eux trois jours.
Jon. 5.
cette génération et la condamneront, Luc. 11, 31.
3,

3 Reg. 10,
parce qu'ils firent pénitence à la pré-
1.
24.

dication de Jonas, et cependant il y a 2 Par. 9, 1.


4-2. La reine du Midi; c'est-à-dire la reine de
ici plus que Jonas.
''^
La reine du
Saba, province d'Arabie, située au sud de la Ju-
Midi se lèvera au jugement avec cette dée.
génération, et la condamnera, parce
qu elle vint des extrémités de la terre
écouter la sagesse de Salomon; et
cependant il y a ici plus que Salo-
mon.
'3 )) Lorsque l'esprit impur est sorti Daimcis
d un homme, en va errant en des
il s
lieux arides, cherchant du rej)os, et^job.^iofi'f
il n^en trouve point. Alors il dit \^^%\^- '*
:

Jeretournerai dans ma maison d'où je =· ^^,*.


suis sorti, et y revenant, il la trouve ^^^^^-^h
24.

libre, purifiée de ce qui la souillait et


ornée. Alors il va et prend avec lui Jer. S, .->.

2 Pet. 20. 2,
sept autres esprits plus mauvais que
lui, et entrant, ils y demeurent; et le
dernier état de cet homme est pire
Pet. 2, 20.
^. ^*'''-
l.V
46.
les
de cousin
On sait que chez les anciens et surtout chez
Hébreux le mol frère se prenait dans le sens
et de proche en général. — Sur les
que le premier. Ainsi en sera-t-il de frères du Seigneur, voir la note 9 à la lin du vo-
cette génération perverse ». lume.
^ui ejus 48-50. La réponse du Sauveur signifle, selon
Lorsqu'il parlait encore au peu- inatec et l'explication des Pérès, que quand il s'agit de la
ple, voilà que sa mère et ses frères Fi-ati-es. gloire et des intérêts de Dieu, on ne doit con-
sidérer ni parents ni amis; pas plus qu'on ne
étaient dehors, cherchant à lui parler. Marc. 3, 31. doit considérer la chair et le sang, des qu'ils
'"^
Quelqu'un lui dit : « Voilà votre l^^c- s^'
1^ s'opposent à ce que Dieu demande de nous. En-
'
fin Jésus-Christ nous apprend par là qu'il préfère
mère et vos frères qui sont dehors jOa. .'-.,
aux parents et aux amis selon la chair, ceux qui
et qui vous cherchent ».
''^
Mais, ré- lui sont attachés selon l'esprit, ceux qui l'écou-
lent, qui l'aiment et qui le suivent. Ainsi sa ré-
pondant à celui qui lui parlait, il dit :
ponse n'avait nullement pour but de montrer du
.(Qui est ma mère et qui sont mes mépris pour sa mère et ses parents (Glaire).
^"
frères? » ''^ Et étendant la main vers ^'^^
XIII. 1. Jésus étant sorti de la maison, proba-
ses disciples, il dit « Voici ma mère : -. ?, 2i. blement à Capharnaûm,où il demeurait depuis le
commencement de son ministère (Matthieu, iv,
et mes frères. "'^
Car quiconque fait \io. 13). — S'assit sur le bord de la mer de Galilée
la volonté mon Père qui est dans L^Aï%-'k.
de ou lac de Tibériade.
.3-23. Parabole de semence. Comparer avec
les cieux, celui-là est mon frère et ma
^*'^ ''' la
Marc. Luc, vnr. 4-18.
IV, a-Si;
;

sœur et ma mère ». 3. Enxtaraboles. Sur les paraboles de l'Évan-


gile, voir la note 10 à la fin du volume.
XIII. '
Ce Jésus étant paiaboia
jour-là.
sorti de la maison, sur le us. s assit
bord de la mer. Et
il s'assembla Mat. 12 40. 1

près de lui une grande foule, de sorte Î^i^c. s^'.'


(]ue, montant sur une barque, il s 'assit
Luc. 5, ... 3.

et la foule resta sur le rivage et ]1 Eccli. 31. t,l,

1 1 1 Job, 13, 4.
leur annonça beaucoup de choses en
paraboles, disant « Voilà que celui ^^^-^^"
:

qui sème est sorti pour semer. Et, 00^,11,5. '*

pendant qu'il semait, des grains ez. le, 25.


tombèrent Je long du chemin, et les S,' 41! i^'.' Semeur égyptien (t. ·''). (lj"après Wilkinson).
62 Matthaeus, XIII, 5-20.

, ,&,,-
Il.^ ita publica (III- XX). rftO. BoctorÎH sapientimtima dicta CXM-XIU^ 52 J.

.
&
ycai 7jX&£ y.ui et venérunt vôlucres cœli, et comedérunt
·''1^/^« âè ea. Alia autem cecidérunt in petrôsa,
yrjv
ubi non liabébant terram multam et :

^ 7] continuo exôrta sunt, quia non habébant

,
altitùdinem terrae ^ sole autem orto

^ ^.
:

œstuavérunt: et quia non habébant radi-


'^^'

'
, ,
.,
,.,.
- '^'"
cem, aruérunt. Alia autem cecidérunt
in spinas el crevérunt spinœ, et suffo-
:

cavérunt ea. ^ Alia autem cecidérunt in


terram bonam et dabant fructum, âliud
centésimum, âliud sexagésimum, âliud
:
'

trigésimum. Qui habet aures audiéndi,

";
^ aùdiat.

'^ '
Et accedéntes discipuli dixérunt ei :

\,, &.. -
Quare " Qui
in parâbolis lôqueris eis?
respôndens, ait illis Quia vobis datum :

'
est nosse mystéria regni cœlôrum illis :

^-"- autem non est datum. Qui enim habet,

-
, ., ,
," ' /Jiu.
dâbitur ei, et abundâbit qui autem non
habet, et quod habet auferétur ab eo.
'•Udeo in parâbolis loquor eis quia vi-
déntes non vident, et audiéntes non aù-
:

. ,' diunt, neque intélligunt.


in eis prophetia Isaia3 dicéntis
non intelligétis et vidéntes
'
Etadimplétur
Auditu :

', ^
^ audiétis, et :

Tj ] vidébitis, et non vidébitis. Incrassâtuni '"^

est enim cor pôpuli hujus, et aiiribus

'
, '
grâviter audiérunt, et ôculos suos clau-
sérunt: ne quando videant ôculis, et aû-

,,
.
.
, ,,
,
^^
^'^
3 &-
-
,
, -
-
-
ribus aiidiant. et corde intélligant. et
convertântur,
autem beâti
vestrae quia aûdiunt.
vobis, quia multi
et

Amen quippe dico


prophéta? et justi cu-
piérunt vidére qua3 vidétis, et non vidé-
runt et audire quœ auditis et non audié-
:
sanem
ôculi quia vident, et aures
eos. Vestri

, 7]
, .
,
runt.

. , ^
^

-
nântis.
Vos ergo audite parâbolam semi-
Omnis qui audit verbum regni,
'-^

.'
, etnon intélligit, venit malus, et rapiî

, .
quod seminâtum est in corde ejus hic
est qui secus viam seminâtus est. Qui
autem super petrôsa seminâtus est: hic
verbum audit, et continuo
:

cum

.
est, qui

-· L:

-*
:
... 14.
1
IG.
NBCXGKSLTHé»* '.
. GKLTH©:
NBCDT:
LT-: . .
uy.ovovoiv.

(.
9. .

10. eÏTcar. 17. nî-*^ r«?-


18. liT-:
Matthieu, XIII, 5-20. 63
II, Vie publique (III-XX). — S" Cb'^}» Enseignements de sagesse (XI- XÏÏIIy 52 J,

oiseaux du ciel vinrent et les mangè-


rent. ^ D'autres tombèrent sur un
terrain pierreux, où il n"y avait pas
beaucoup de terre, et ils levèrent très
vite, parce que la terre était peu pro-
fonde. ^ Mais le soleil s'étant levé, ils
furent brûlés, et parce qu'ils n'a-
vaient point de racine, ils se des-
7. Les épines; les plantes épineuses qui crois-
séchèrent. D'autrestombèrent parmi Jer. 4, 3.
sent avec une vigueur particulière dans les pays
Prov. 24, 3
les épines, et les épines crûrent et les cliauds et dont les agriculteurs ont grand'peine à
se débarrasser.
étouffèrent. D'autres tombèrent dans Gen.
^ Ps. 84, 13.
26, 12 8. Cent... soixante... trente. Ces proportions
une bonne terre et produisirent des Sap. 3, l'i.
n'ont rien d'exagéré, le sol de la Palestine étant
Mat. 43. 1 autrefois très fertile, et l'étant encore d'une ma-
fruits, l'un cent, l'autre soixante,
nière extraordinaire dans certaines parties, à Jaffa,
l'autre trente. Que celui qui a des dans la plaine de Génésaretli, etc.
oreilles pour entendre, entende ».
Et ses disciples s'approchant, pi,!kboî;è.
lui dirent « Pourquoi leur parlez-
:
^f^^^-
11. Les mystères du royaume des cieux; les
vous en paraboles? » ^Ml leur ré- ps. ss.'c. secrets du plan divin relativement à l'établisse-
pondit, en disant « Parce que, pour Mat.^20, 23;
: ment et au développement du royaume messia-
nique.
vous, il vous a été donné de connaître Joa.'6,'6.5.
les mystères du royaume des cieux Phmp. ;
29. i,"'

mais, pour eux, il ne leur a pas été


42. Celui qui a... Les âmes sincères trouvent
donné. Car celui qui a, on lui don- Mat.
Luc. S, 18.
29 2.-.,

dans les paraboles une connaissance plus appro-


nera, et il sera dans l'abondance; Marc. 4, 25. fondie des mystères de Dieu. —
Celui qui n'a
Jac. pas Le sens obscur des paraboles empêche les
mais celui qui n'a pas, même ce qu'il
5. 1,

âmes de mauvaise foi de trouver la lumière et la


a lui sera ôté. C'est pourquoi je Deut. 29, 4.
connaissance mêaie de ces mystères.
13. Il ne s'agit ici que des mystères du royaume
leur parle en paraboles, ])arce que
de Dieu, et non des préceptes évangéliques que
voyant, ils ne voient point, et qu'é- tous doivent entendre et pratiquer. Or Jésus-
Christ ne proposait qu'en paraboles les mystères
coutant, ils n'entendent ni ne com- ^ ^.^
' aux Juifs, afin de les punir de l'aveuglement de
prennent. Aussi, c'est en eux que Marc 12.
^
leur esprit et de l'endurcissement de leur cœur.
10.
s'accomplit la prophétie d'Isaïe, di- Joa. 12, 40. Voir Marc, iv, 12 (Glaire).
14. La prophétie d'Isaïe. Cf. Isaie, vi, 9-10. La
sant Vous écouterez de vos oreilles, Act. 2S, 26.
: citation est faite d'après les Septante.
Roiu. 11, S.
et vous ne comprendrez point vous ;

regarderez de vos yeux, et vous ne


Rom. 10, 3
verrez point. ^'^ Car le cœur de ce
;

21-32. 1,

peuple s'est appesanti, et ses oreilles


se sont endurcies, et ils ont fermé
leurs yeux, de peur que leurs yeux
ne voient, que leurs oreilles n'enten-
dent, que leur cœur ne comprenne,
et que, se convertissant, je ne les
Luc. 10, 23.
guérisse. Mais heureux vos yeux, Prov. 20, 12.
Eph.
parce qu'ils voient, et vos oreilles, Ls. 50, 5.
5, 17.

parce qu'elles entendent. Car, en


Luc. 10, 24.
vérité, je vous dis que beaucoup de 1 Pet. 1, 10,
12.
prophètes et de justes ont désiré voir Hcbr. 11, 39.
"
ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu ;
X. 8, 56.

entendre ce que vous entendez, et ne proT.1, .5.

^^^· ^
l'ont point entendu.
» Vous donc, entendez la para-
^,:',';^'J,'^,"^.*'
bole de celui qui sème. Quiconque L'ivraie ( XIII, 25, p. 65).

entend la parole du royaume et ne la s^'A^


comprend pas, l'esprit malin vient et 19. La parole du royaume; la prédication évan-
/joa.^3,^12. gélique.
ilenlève ce qui a été semé dans son
cœur tel est celui qui a reçu la se-
: is. 5s, 2.
'"'
mence long du chemin. -<> Celui''''"
le
qui a reçu la semence dans les endroits
pierreux, c'est celui qui écoute la pa-
64 Matthœus, XIII, 21-34.

.
(III- XX). — 2" CbO. Doctoris xapientiHttima
II. Vita publica

, dicta CXI-XIII, S2J,

&^
' gaiidio âccipit illud
tem
non habet au-
in se radicem,
sed est temporâlis
:

,&
:

, ,
facta autem tribulatiône et persecutiône
propter verbum, continuo scandalizâtur.
Qui autem seminâtus est in spinis :

, . ,
,,
hic est, qui verbum
sœculi istius, et falMcia divitiârum suffô-
cat verbum, et sine fructu efficitur. ^-^ Qui
audit, et sollicitiido

'
, .& ,
-
/-
vero in terram bonam seminâtus est
hic est, qui audit verbum, et intélligit, et
fructum affert, et facitàliud quidem cen-
:

&.^ ^^
tésimum, âliud autem sexagésimum, âliud

^ &
'^^^'^ vero trigésimum.
'^& - Aliam parâbolam proposuit illis, di-
cens Simile factum est regnum cœlô-
:

rum hômini, qui seminâvit bonum semen

^
'^^"Ev

&. , , ^^"
in agro suo cum autem dormirent
hômines, venit inimicus ejus, et super-
:

seminâvitzizânia in médio tritici, et âbiit.

. ' , --- Cum autem crevisset herba, et fruc-


tum fecisset, tune apparuérunt et zizânia.

; ; ^
^&&'; .&-
' 01
Accedéntes autem servi patrisfamilias
dixérunt ei Domine, nonne bonum se-
:

men seminâsti in agro tuo? Unde ergo


habet zizânia? Et ait illis Inimicus :

& . ,,'-
^^
^^^'^
'' homo hoc fecit. Servi autem dixérunt
ei
ait
Vis, imus et colligimus ea?
:

eradicétis
: Non
Et
ne forte colligéntes zizânia,
:

simul cum eis et triticum.

' , - Sinite ùtraque créscere usque ad mes-


•^^

-- sem, et in témpore messis dicam messô-

^,.
',' &
^^^
& ,
ribus CoUigite primum zizânia, et alli-
:

gâte ea in fasciculos ad comburéndum,


triticum autem congregâte in hôrreum
meum.

,,
Aliam parâbolam proposuit eis, di-

- cens Simile est regnum cœlôrum grano


:

sinâpis, quod accipiens homo seminâvit


in agro suo ^'^
quod minimum quidem

," ^ - :

est omnibus seminibus cum autem cré- :

"^, verit, majus est omnibus oléribus, et fit

.' arbor, ita ut vôlucres cœli véniant, et


hâbitent in ramis ejus.

, Aliam parâbolam locùtus est eis

&.
:

Simile est regnum cœlôrum ferménto


quod accéptum millier abscôndit in fari-
, nae satis tribus, donec fermentâtum est

'
^.
totum.
3^ Hsec ômnia locùtus est Jésus in

/^)
DT: .
22. nBLT* tovVov. 23. LT^:

28· NBCDT:
. RDT* . * XéyovoLv . ..
onsi^avTL. 25. LT: ènéonetQev. 27. BCDET*
30.
et
24. LT:

L*. (1.
32. 21. Il ne
est sans consistance
se maintient pas longtemps. Grec
».
: « il
.

Matthieu, XIII, 21-34. 65


II. Vie publique (III-XX). — 3° ChO, EnseignementH de sagegne CXI-XIMI, 52i.
Hebr. 12, 4.
rôle et la reçoit d'abord avec joie;
Mais comme il n'a pas en lui de ra-

cine, il ne se maintient pas longtemps ;

caria tribulation etla persécution sur-


1 Tira. 6, i),

venant à cause de la parole, il est aus- 17.


Mat. 6,31.
sitôt scandalisé. Celui qui a reçu Eom. 6, 21.

la semence parmi les épines, c'est ce- Eph. ô, 9.

lui qui écoute la parole mais les solli- ;

citudes de ce siècle et la tromperie


des richesses étouffent cette parole, Marc. 4, 20. 23. Ou cent..., litléralement autre cent, etc.
Luc. &, 10.
et elle reste sans fruit. Mais celui
qui a reçu la semence dans une bonne
terre, c'est celui qui écoute la parole
et la comprend qui porte du fruit, et
;

rend ou cent, ou soixante, ou trente ».


il leur proposa une autre para- Parabola
!24-43. Parabole de l'ivraie. Propre à saint Mat-
de zîzaniîs. tliieu.
bole, disant « Le royaume des cieux Mat. 13, 36.
:

est semblable à un homme qui avait Is. 9


Ps. 90,
13. 1, ; 6,

semé du bon grain dans son champ. .Toa. 10.


Ps. 49, 11.
1,
25. L'ivraie est une plante annuelle, de la
Mais pendant que les hommes dor- Act. 20, 29. famille des graminées et de la tribu des liordéa-
cées. Il en existe plusieurs espèces. Celle de la
maient, son ennemi vint et sema de Ps. 73, 23.
Ps. 9, 9. parabole est le Lolium temulenlum ou ivraie
l'ivraie au milieu du froment, et s'en enivrante. Elle est commune dans les moissons
d'Europe comme en Palestine. " L'ivraie enivrante
alla. L'herbe ayant donc crû et pro- Prov. 23, 31. est la seule graminée qui possède des propriétés
duit sonfruit,alors parutaussi l'ivraie. malfaisantes. Sun nom lui vient de l'espèce d'i-
vresse qu'elle occasionne. Ses semences mêlées
Cependant les serviteurs du père Geu. Ps. 33,
31. 1,
G.

au blé, ont souvent produit des symptômes d'em-


de famille s'approchant, lui deman- Jer. 21. 2, poisonnement, des nausées, des vertiges ».
(Chenu). Par la cuisson, l'action de la chaleur lui
dèrent Seigneur n'avez-vous pas
:
enlève ses propriétés malfaisantes. —
Son ennevii
semé du bon grain dans votre champ ? sema de l'ivraie. Notre-Seigneur n'a rien imaginé
ici, mais il parle d'un acte de malice qui a dû être
D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie? connu de ses auditeurs. La loi romaine le suppose,
Et il leur répondit C'est un hom- Sap.
:
24.
Ps. 9, 20.
2,
et. un écrivain moderne (Roberts), en parlant des
coutumes et des mœurs de l'Orient, affirme qu'il
me ennemi qui a fait cela. Les servi- Gen.
1 Cor. 1, 13.
3, 15.
est également pratiqué dans l'Inde. « Voyez,
teurs lui demandèrent Voulez-vous :
Eccle. S, 11. dit-il, ce coquin attentif au moment où son voisin
2 Pet. 3, 9.
labourera son champ; dès que le champ est ense-
que nous allions l'arracher? 11 ré- 1 Cor. 11, 19.
mencé, il s'y rend à son tour de nuit, et y
ProT. 11, 19.
pondit Non, de peur qu'arrachant
: répand ce que les natifs appellent pandinellu,
c'est-à-dire de l'ivraie; elle croît avant la bonne
l'ivraie, vous n'arrachiez aussi le fro- 2 Cor. 13, 10. semence et se propage rapidement, tellement que
ment avec elle. Laissez l'un et Joa. 35, 38. 4, le malheureuxpropriétaire du champ doit attendre
Ap. 14, 15. des années avant de pouvoir se débarrasser de
l'autre croître jusqu'à la moisson, et, Ps. 102, 21. (Trench, L'ivraie).
cette plante nuisible ».

au temps de la moisson, je dirai Mat. 25,


Ps. 149, 8.
2.
29-30. L'ivraie, avant de s'être développée, res-

aux moissonneurs Arrachez d'abord Mat.


:
22, 13. semble si fort au froment, qu'il est très difficile
Is. 27. 8. de distinguer les deux plantes l'une de l'autre.
l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la Luc. 16, 24. Mais « quand le blé commence à former l'épi,
Ps. 49, 5.
l'ivraie fait de même, et alors un enfant ne peut
brûler mais le froment, rassemblez-le Mat. 24, 28.
;
plus la confondre avec le froment ou avec l'orge.
dans mon grenier ».
Is. 35, 10.
Auparavant le triage serait impossible. Les culti-
Oranum vateurs eux-mêmes qui, en Palestine, ont l'habi-
Il leur proposa une autre para- sfnapïs.
tude d'arracher les mauvaises herbes dans leurs
« Le royaume des cieux Marc. 4, 31.
bole, disant :
Luc. 13, 19.
champs, n'essaient point d'enlever l'ivraie ».
(Thomson).
est semblable à un grain de sénevé, Mat. 17, 19.
31-32. Parabole du grain de sénevé. Comparer
Eph. 2, 8.
qu'un homme prit et sema dans son Prov. 24, 27. avec Marc, iv, 30-32; Luc, xni, 18-19.
1 Cor. 1, 18. 31. Un grain de séiievé ou de moutarde. La
champ. C'est, à la vérité, le plus Ps. 147, 20 ;
sinapis nigra ou moutarde noire de Palestine
118, 89.
petit de tous les grains; mais lors- Luc. 21, 33.
est une plante annuelle, aux rameaux nombreux
et à larges feuilles. Tous les voyageurs rappor-
qu'il a crû, il est plus grand que tou- Philip. 3, 20.
2 Cor. 4, 18. tent qu'en Terre Sainte, elle atteint, même à l'état
tes les plantes, et il devient un 1 Cor. 1, 27. sauvage, de grandes proportions et s'élève souvent
à plus de trois mètres de hauteur, de sorte que
arbre; de sorte que les oiseaux du les oiseaux duciel peuvent se reposer littérale-
ciel viennent habiter dans ses ra- ment sur ses rameaux.
32. Il devient un arbre. Les premiers chrétiens
meaux ».
ont souvent représenté Jesus-Christ dans le tom-
^'^
Il leur dit encore cette autre pa- Fermen- beau avec un arbre qui sort de sa bouche et sur
tum. les branches duquel sont les Apôtres.
rabole « Le royaume du ciel est sem-
: Luc. 13, 21.
33. Parabole du levain. Comparer avec Lwc, xui,
blable au levain qu'une femme prend
Joa. 15,
Ps. 18, 5;
19.
21-22. —
Troismesures de farine, trois sata, c'est-
118, 32. à-dire environ 39 litres.
«t mêle dans trois mesures de farine,
jusqu'à ce que le tout ait fermenté ».
Omnia in
2^ Jésus dit toutes ces choses en paraboliûi.

BIBLE POLYGLOTTE. T. VII.


66 Matthaeus, XIII, 35-50.

,,
' -
II. Vîta ptiblica (III-XX).

'
^^ '] y.ul
— 2^^ (b^J. Doctoris sapientissima dicta

parâbolis ad turbas et
CXI-XUh
sine parâbolis

"
:

'
. '/.
ovy.
&8'

&
, .-
non loquebâtiir eis
quod dictum erat per prophétam dicén-
tem Apériam in parâbolis os meum,
eructàbo
:

abscôndita
:

a
\vii implerétur

constitutiône

&/.&, '' .&'


miindi.

". ^^ mum
Tune, dimissis turbis, venit in do-
et accessérunt ad eum discipiili ejus
dicéntes
:

Edissere nobis paràbolam zi-


:

Qui respôndens, ait

,^ ' "
'^
zaniôrum agri.
illis Qui séminat bonum semen, est
'/. :

'-
Filius hôminis.
dus. Bonumvero semen, hi sunt filii reg-
Zizânia autem filii sunt nequam.
Ager autem est mun-

' ^ .
ni.

'
,
' , '^^^ àvd-
^
''^"-

,
Inimicus autem. qui seminâvit ea, es!
diâbolus. Messis vero, consummâtio sié-
culi est. Messôres autem ângeli sunt.
Sicut ergo colligùntur zizânia, et igni
comburiintur
tiône
sic erit in consumma-
sféculi :
:

·'
mittet Filius hôminis

&
ângelos suos, et côlligent de regno ejus

, ' -- ômnia scândala, et eos qui fâciunt iniqui-

ti

.
tvov
'''- tâtem et mittent eos in
: caminum
ignis. Ibi erit iletus et stridor déntium.

, d- . ,
Tune justi fulgébunt sicut sol in regno
- Patris eôrum. Qui habet aures audiéndi,

&
aùdiat.
^· Simile est regnum cœlôrum the-
.

,& , , .
saùro abscôndito in agro quem qui in-
venit home, abscôndit. et prœ gaùdio
:

,
illius vadit, et vendit univérsa quae ha-
bet, et émit agrum illum.
-
, &.
^'^
Iterum simile est regnum cœlôrum
hômini negotiatori quserénti bonas mar-

' ^-,^
garitas. Inventa autem una pretiôsa
''^

margarita, âbiit, et véndidit ômnia quse


- hâbuit, et émit eam.

,- .'
] '·"
Iterum simile est regnum cœlôrum

&, '^^

-
sagénae missse in mare, et ex omni génère
piscium congregânti
pléta esset, educéntes, et secus littus
sedéntes. elegérunt bonos in vasa, malos
: quam cum im-

'-
& , '- ?;

'^^
- autem foras misérunt. ·^ Sic erit in con-
summatiône
separâbunt malos
et mittent eos
sséculi

in
exibunt ângeli, et
:

de médio justôrum.
caminum ignis ibi

. ..
:

)
.
.
. .
.
36· L:

. *.
34.

.
BCL:

*
^
40.

48- LT^:
44.
(1.

GKST@:
NBDÏ*
37-
o^ôh-.3. BLT*
NBDT*

46.
39. N*BDT*

NBDGSLT©:
.
43-

&. 36. Il vint.


40. Du
Grec Jésus vint «.
: <

Grec « de ce siècle >.


{^' ^^). ,nBCT: >. 48". Grec:
siècle.
«
:

le retirant sur le rivage et s'asseyant ».


Matthieu, XIII, 35-50. 67
II. Vie publique (III-XX). — S" Cb-), EntteignementH de sagesse CXI-XIII, S2J.
Mat. 13, 3.
paraboles à la multitude et il ne lui ;
Marc, 4, 33.

parlait point sans paraboles afin ;


1 Cor. 7, 1.
35. La parole du 2^^ophète. Citation libre, d'a-
Mat. 21, 4.
que s'accomplit la parole du prophète Ps 77, 2.
près l'hébreu, dePsaume lxxvh, 2.
Eph. 3,
disant « J'ouvrirai ma bouche en
: Rom. 1, 20.

paraboles, et je révélerai des choses


cachées depuis la fondation du
monde ».
Alors, la multitude renvoyée, il Explanatio
pai-abolriï
36. Dans la maison d'où Jésus était sorti pour
se rendre au bord de la mer.
vint dans la maison, et ses disciples <le zÏ7.aniis.
s'approchèrent de lui, disant « Ex- Sap. 8, 6. :

Eccli. 32, l.'>.


pliquez-nous la parabole de l'ivraie Joa. 4,27.
Mat. 15.
semée dans le champ ». Jésus ré- Ps. 33,
1-5,

6.

pondant, leur dit « Celui qui sème


: Mat. 26, 64.

le bon grain, c'est le Fils de l'homme,


Joa. 11. 38. Les enfants du royaume, les citoyens du
3^ et le champ, c'est le monde. Mais le Kom.
1,
8, 17. royaume messianique.
bongrain, ce sont les enfants du royau- Mat. Is. 4.
28, 19.
1,

me, et l'ivraie les enfants du malin Bar. Cor. 3, 9. 1


5, 8.
esprit. L'ennemi qui l'a semée, c'est Joa. 3, 8. 1
Joa. 8, 44. 39. La consommation du siècle; c'est-à-dire la
le démon. La moisson, c'est la con- Sap. 24.
fin du monde.
2,

sommation du siècle et les moisson- Joa. 14,4, 3.


:
. i:>.

neurs sont les anges. ''^ Comme donc


on arrache l'ivraie et qu'on la brûle
dans le feu, ainsi en sera-t-il à la con-
sommation du siècle. ^'^ Le Fils de Mat.25,24,32.31 ;

riiomme enverra ses anges, et ils en- Job, Soph. 3.


38, 13.
1,

lèveront de son royaume tous les Ap. 19, 20.


Mat. 25, 41.
scandales et ceux qui commettent Job, 24, 19.
Act. 54.
l'iniquité et ils les jetteront dans Is. 65, 14.
;
''^ 7,

la fournaise du feu. Là sera le pleur Luc. 20.


Dau. 12, 3.
6,

et le grincement de dents. Alors les Sap. 3, 7.


1 Cor. 15, 40
justes resplendiront comme le soleil Is. 8, 11.
dans le royaume de leur Père. Que Mat. 11, 15.
Marc. 15. 7,
celui qui a des oreilles pour entendre, Ap. 2, 7.

entende.
^ Thésaurus
» Le royaume des cieux est sem- abscondi- 44. Trésor caché. Propre à saint Matthieu. Saint «

blable à un trésor caché dans un 2 Cor. tU!$. Augustin nous dit que le champ dans lequel
4, on peut trouver le céleste trésor n'est autre que
7.

champ celui qui l'a trouvé, le cache, Mat.


;
20, 15.
Is. 33,
la vraie Église, parce que dans l'Église seule
6.
et à cause de la joie qu'il en a, il va ProT. 24, 27. nous pouvons trouver dans toute leur pureté et
Colos. 2, 3. les dogmes révélés de Dieu, et les lois qu'il nous
et vend tout ce qu'il a, et il achète ce Sap. 2. a imposées et le culte qu'il exige
1, (Ventura de
Ps. 18, 11.
champ. Job, 21.
Raulica).
3, 45-51. Perle. Filet. Traits propres à saint Mat-
» Le royaume des cieux est en- Philip.
''•^
3, 8.
Cant. 8, 7.
thieu.
core semblable à un marchand qui Luc. 14, 33.
Empla
cherchait de bonnes perles or, mar^arîta. ;
''^

une perle précieuse trouvée, il s'en Prov. 25, 12.


Ps. 26, 4.
.Toa. 13, 37.
alla,vendit tout ce qu'il avait, et l'a- Eccli. 1, .5.
cheta. Philip. 3, 8.
2 Cor. 5, 14.
^'^
Le royaume de Dieu est en- Sagena.
)) 47. Qui prend toutes sortes de poissons. Le lac
de Génésareth est très poissonneux. On y trouve
core semblable à un filet jeté dans la Mat. 4,10.19 nombre de poissons à la chair délicate et très re-
;

22,
mer, (|ui prend toutes sortes de pois- Ps. 103, 25. cherchés, comme le silure, le sparus galilœus,
Kom. 1, 4. le chabot et beaucoup d'autres. Il s'en trouve
sons; et, lorsqu'il est plein, les pê- Marc. 16, 15. aussi, surtout dans les bords marécageux situés
cheurs le retirant, puis s'asseyant Mat. 19, 28.
Joa. 14,
au nord, quelques autres de qualité inférieure que
2.
les pêcheurs jettent, dans l'impossibilité où ils
sur le rivage, ils choisissent les bons, Luc. 16, 9. sont de les vendre.
les mettent dans des vases, et jettent
les mauvais dehors. Ainsi en sera- 1 Cor. 16, 22.
Mat. 13, 41-42;
t-il à la consommation du siècle; les 24, 51 8, 12
; ;

anges viendront et sépareront les mé- 22, 13 25, 30. :

chants du milieu des justes, et les 50. La fournaise du feu, l'enfer.

jetteront dans la fournaise du feu.


Là sera le pleur et le grincement de
68 Matthaeus, XIII, 51— XIV, 9.

.;' '"',^^-.
II. Vita publica (III -XX). — 2° Cc^)» Jésus initnicis infensus CXilM, SS-XVI, 12).

erit fletiis et stridor déntium, Intel-

,'&&. &^--
lexistis ômnia? Dicunt ei Etiam.
haec :

Ait illis Ideo omnis scriba doctus in


:

regno cœlôrum, similis est hômini pa-


trifamilias, qui profert de thesaùro suo

], -
, ^ ^
^ ^ ,, -'-
&, ^
nova et vétera.

Et factum
Jésus paràbolas istas, trânsiit inde.
est,
Et
cum consummâsset

- '& ;
véniens in pâtriam suam, docébat eos
in synagôgis eôrum, ita ut miraréntur,
et dicerent Unde huic sapiéntia hgec et

,; '^ -
:

virtûtes? Nonne hic est fabri iïlius?


-
;;"; &
Nonne mater ejus dicitur Maria : et fra-
tres ejus, Jacôbus, et Joseph, et Simon,
Judas? Et sorôres ejus, nonne apud

--
et
nos sunt? Unde ergo huic ômnia ista?

' Et scandalizabântur in eo. Jésus autern


•"•'^

-
, , dixit eis Non est prophéta sine ho-
'^'^
:

. nore, nisi in pàtria sua et in domo

. . -
- sua. Et non fecit ibi virtûtes multas,
propter incredulitâtem illôrum.

"' '& ,"


XIV.

,-
^
^
XIV.
pùeris suis
^

rôdes tetrârcha famam Jesu


In

:
illo
et ait
Hic est Joannes Baptista
ipse surréxit a môrtuis, et ideo virtûtes
operântur in eo. ^ Herôdes enim ténuit
tempôre audivit He-
:

& -
Joannem, et ailigâvit eum et pôsuit in :

càrcerem propter Herodiadem uxôrem


. ^ "
, fratris sui. Dicébat enim illi Joânnes :

. '^^ - Non licet tibi habére eam. ^ Et volens

', , . -
^ .
illum occidere, timuit pôpulum
sicut prophétam eum habébant.
quia

^ Dieautem natàlis Herôdis saltâvit filia

Herodiadis in médio, et plâcuit He-


rôdi, ^ Unde cum juraménto pollicitus est
:

,
^

/
& '^

&.
,. ^'
- , ^
^'
eidare quodcûmque postulàsset ab eo.
^ At illa praemônita a matre sua, Da mihi,

inquit, hic in disco caput Joânnis Bap-


tistse.^ Et contristâtus est rex

leur dit ».

«

55. Joseph. Grec: « Josés ».
propter
juraméntum autem, et eos qui pâriter
^i. Le grec a en plus au commencement « Jésus

Oui. Le grec a en plus « Seigneur ».



Jude. Grec « Judas ».
2. Cest lui-même qui est ressuscité. Grec
XIV.
est ressuscité ».
il
Au jour de la naissance, c'est-à-dire « lors des
6.
fêtes anniversaires de la naissance ».
:
:

:
:
:

7. Tout n'est pas dans le grec.

. ^^..^.* .".--
31. NBDÏ*
52. BL: hv rjj

57. XT^:
55.
.
LT0*
x^qls.
nBCGKT©:
NBDET:
^.-.
. 54.
BCLT:
et ^^Qe.
nBCDET:

(.

-.
&. -! -
TÇ.). i.
4.
kCT^:
kDT^*
(^:
. 6. :
3.

).
L: rjj

LT^:
9. LT:
(* ). Monnaie cl'Hérode Antipas {f. 1).
Matthieu, XIII, 51— XIV, 9. 69
II. Vie publique (III-XX). — 3« Cc^J, Jénus en butte à la haine (Xlil, 53-XVI, 12J.

52. Tout scribe, tout docteur chrétien, qui a


dents. Avez-vous bien compris tout «3, is. 7.


o
dirent
Ti
« Oui ».
· ->
Lt
1
Ps- ll^, 130.
· · été régulièrement instruit et formé par l'Église.
— Son trésor; le magasin à provisions, la réserve.
ceci: » Ils lui :

il ajouta « C'est pourquoi tout scribe, ^. 12, îl;


— Des choses nouvelles et des choses anciennes,
:
par l'appropriation à son temps, des doctrines
instruit de ce qui touche le royaume ^^.' traditionnelles.

des cieux, est semblable au père de SiX'ii


famille qui tire de son trésor des c) Dernières excursions de Jésus en Galilée,
choses nouvelles et des choses an- Xlli, oS-XVIll.
cl) Jésus en butte à la haine de ses ennemis,
ciennes ». Xlll, 53-XVl, 12.
c') In
Et il arriva que, lorsque Jésus eut patriii 53-58. Jésus revient à Nazaretli. Comparer avec
su»
contemp- Marc, VI, 1-G; Luc iv, 11.
achevé ces paraboles, il partit de là. tU!«. 54. Etant venu dans son pays, Nazareth.
Or étant venu dans son pays, il les Marc. 55-56. Ses frères, ses sœurs; c'est-a-dire ses cou-
sins, ses cousines, ses parents en général. Voir6, 1.

instruisait dans leurs synagogues Mat. 23.


plus haut la note sur ix, 46. — Jacques est saint
2,

Jacques le Mineur, un des douze Apôtres. — Jude


;
Luc. 4, 16.
de sorte que saisis d'étonnement, ils Ps. Joa. 46.
118, 29,
1,
est l'apôtre saint Jude, l'auteur de l'épître catholi-
disaient « D'où viennent à celui-
:
que qui porte son nom, — Simon lut le successeur
de saint Jacques le Mineur, son frère, sur le siège
ci cette sagesse et ces Marc.
miracles? Mat. de Jérusalem. — On ne connaît de Joseph (ou 6, 3.
12, 46.
Josès. comme l'appelle le textegrec) que son nom.
^^N'est-ce pas le fils du charpentier? Sa Joa. 13, 26-27. Ces quatre cousins de Noire-Seigneur étaient fils
mère ne s'appelle-t-elle point Marie? de Cléophas et de Marie, sœur aînée de la sainte
Vierge, suivant les uns; sa belle-sœur suivant les
et ses frères, Jacques, Joseph, Simon autres, Cléophas étant le frère de saint Joseph,
époux de la sainte Vierge.
et Jude? Et ses sœurs, ne sont-elles Am.
Jer.
14. 7,
1, 6. 58. A cause de leur incrédulité ; pour les punir
pas toutes parmi nous? D'où lui vien- Joa. 16. 7, de leur incrédulité.
XIV. 1-12. Mort de saint Jean-Baptiste. Comparer
nent donc toutes ces choses? » Et Mat. 11,6. avec Marc, vi, 14, 29; Lnc, ix, 7-9.
Luc. 2S. 4,
1. On donnait le titre de ieirarg-iie-s' à des princes
ils se scandalisaient de lui. Mais Jésus Joa. 4, 44. qui gouvernaient la quatrième partie d'unroyaume
Deut. 18, 1.'

leur dit « Un prophète n'est pas sans


:
(lemembré. —
Hérode le tétrarque s'appelait aussi
Antipas et il était lils. comme Archélaùs (Voir
honneur si ce n'est dans sa patrie et Matthieu, ii, 22), d'Hérode le Grand et de Mal-
tliace la Samaritaine. Après la mort de son père,
dans sa maison ». -'^ Et il ne fit pas Mat.
Marc.
9. 22
6, .">.

il devint tétrarque de la Galilée et de la Pérée.


;

là beaucoup de miracles, à cause de 14, 31. Il épousa d'abord une lille du roi arat)e Arétas,
Marc. 36 5, :
mais se lia ensuite avec Hérodiade. sa nièce,
leur incrédulité. femme de son demi-frère, Hérode Philippe {Mat-
thieu, XIV, 3). Cette liaison coupai)le fil de lui le
Tiiiiof meurtrier de saint Jean-Baptiste et amena plus
XIV. En ce ^ temps-là Hérode, le Hei-otliû. tard sa ruine, comme il est dit, note sur Matthieu,
XIV, 3. C'est à cet Hérode que Pilate envoya Notre-
tétrarque, apprit la renommée de Marc. 6, 14. Seigneur {Luc, xxin, 7-12). C'était un esprit faible,
Jésus; à ses serviteurs Luc. 3,9, 7, 9
^ et il dit :
1.
; superstitieux, rusé et sans principes {Luc, xiii, 31-
32). Exile à Lyon, en l'an 31), il fut transféré ensuite
« C'est Jean-Baptiste, c'est lui-même Job, 28, 22. en Espagne où il mourut.
3-4. Emprisonnement de saint .lean-Baptistè.
qui est ressuscité des morts, et voilà Mat. 16, 14.
Job, 14, 14. Cotn parer avec Marc, vr, 17-18; Luc, iir, 19-20. Ce
pourquoi des miracles s'opèrent par Joa. 10, 41.
Cor. 1, 43.
fait doit être placé après iv, 10.
3. Hérodiade éVàW, lille d'Aristobule, un des fils
1

lui » ^ car Hérode s'était saisi de Luc.


: 17 1, d'Hérode le Grand et de Mariamne; elle était
;

3, 19.
Jean, l'avait chargé de fers et jeté en Marc. 16, 17. sœur d'Hérode Agrippa 1<". Elle épousa d'abor(S
Hérode Philippe P% mais elle le quitiapour Hérode
prison, à cause d'Hérodiade, femme Antipas, fils d'Hérode le Grand, comme Philippe l",
mais par une autre femme. Hérode Antipas était
de Philippe son frère. Car Jean lui déjà marié depuis longtemps avec une fille d'Aré-
tas, roi d'Arabie. Ce dernier, pour venger l'affront
disait ne t'est pas permis de
: « Il
fait à sa fille, attaqua l'armée d'Hérode et la tailla
Marc, , 10.
l'avoir ». Et voulant le faire mourir,
^
Mat. 21, 2(5
en pièces. Le peuple, raconte Josèphe, considéra
cette délaile comme une justepunition du meurtre
;

11, 9.
il craignit le peuple qui le tenait pour Os. 4, 2. de Jean-Baptiste, commis peu auparavant pour
Eccli. 26, 5-7. plaire a Hérodiade et à sa lille Salomè. Ce ne fut
prophète. pas du reste le seul châtiment qu'Hérorliade
^ Or, au jour de la naissance d'Hé- Decollatiir attira sur Antipas. Cette femme ambitieuse le
Joannes. pressa d'aller à Rome pour y obtenir le titre de
rode, la fille d'Hérodiade dansa au mi- Gen. 40, 20. roi. Les émissaires d'Agrippa combattirent ses
Os. 7,
prétentions à la cour de Caligula et il fut exilé à
lieu de sa cour^ et plut à Hérode. Eccli. 9, 4.
i.yon, l'an 39 de notre ère. Sa coupable épouse
D'où il lui promit, avec serment, de Eccli. 23, 9. l'y accompagnaet c'est là (lu'elle mourut. Phi- —
lippe, lemari légitime d'Hérodiade, lils d'Hérode
lui donner tout ce qu'elle lui deman- le Grand et de Mariamne, avait été déshérité par
son père et vécut comme simple particulier.
derait. ^ Mais elle, instruite à l'avance C'est sans doute ce qui porta l'ambitieuse Héro-
par sa mère: « Donnez-moi, dit-elle, diade à l'abandonner pour Hérode Antipas. Il ne
faut pas confondre ce Philippe avec son demi-
ici dans un bassin, la tête de Jean- frère Philippe le tétrarque d'iturie et de Tracho-
PCach. S, nifide dont parle saint Luc. ni, \.
Baptiste ». ^ Et le roi fut contristé ; Marc. 6,
i;
2 4. La loi de Moïse prohibait le mariage entre
cependant à cause du serment et de beau-frère et belle-sœui', même divorcés [Lévi-
tique. xviii.l6).
ceux qui étaient à table avec lui, il 6. La fille d'Hérodiade qui se fit donner par
70 Matthœus, XIV, 10-28.
(III -XX). — 2" Cc^J* Jésus inimicis infensus

"
II. Vita publica (XIII, 53' XVI, 12).

.
'

&
&&,-
'

'- ."&
^ ^
/
,
,
'.
^
âoSrjvai,

".
^^
rfj [].
^
recumbébant, jussit
decollâvit
tum
Joânnem
est caput ejus
est puélliB, et âttulit matri suœ. Et ac-
cedéntes discipuli ejus, tulérunt corpus
ejus, et sepeliérunt illud
nuntiavérunt Jesu.
et veniéntes
dari.
in cârcere.
in disco,

:
Misitque et

et
Et alla-
datum

" , -
^^ -
Quod cum audisset Jésus, secéssit
indein navicula, inlocum desértum seôr-

.,& ,,
^ sum et cum audissent turbae, secûtse
:

'^ sunt eum pedéstres de civitàtibus. Et

, &
éxiens vidit turbam multam, et misértus
'^'-' esteis, etcurâvitlânguidoseôrum. ^^Vés-

^'
"
"
'' ' ' .
.
pere autem facto, accessérunt ad eum
discipuli ejus dicéntes
locus, et hora jam praetériit

escas.
Desértus est

Jésus autem dixit eis


dimitte
turbas, ut eimtes in castélla, emant sibi

habent necésse ire date illis vos man-


Non
:

. - &. :

' - ^ ^
^^'0 ducàre.
bémus
Respondérunt ei Non ha-
hic nisi quinque panes et
:

duos

,
,, &,
,&
.&, -
pisces.
hue.
Qui ait eis
Et cum jussisset turbam disciïm-
: Afïerte mihi illos

,
bere super fœnum, accéptis quinque pâ-
nibus et duôbus piscibus, aspiciens in
^^^^

.
. - -
cœlum
cipulis panes,
benedixit, et fregit, et dédit dis-
discipuli
Et manducavérunt omnes, et saturâti
autem turbis.

^ & , " sunt. Et tulérunt reliquias, duôdecim cô-


phinos fragmentôrum plenos. Mandu-
cântium autem fuit niimerus, quinque

.
," , ^ -
-.
millia virôrum, .excéptis muliéribus et
pârvulis.
Et statim cômpulit Jésus discipulos

'
ascéndere in naviculam, et prœcédere
'. eum trans fretum, donec dimitteret

, .&
turbas. Et dimissa turba, ascéndit in

' .,&,
montem solus orare. Véspere autem facto

^
^,
"^^

.
^&S-.
-
" '
'^'*

-
solus erat ibi -

contrârius ventus.

per mare.
navicula autem in mé-
:

dio mari jactabâtur fliïctibus erat enim


Quarta autem vi-
gilia noctis, venit ad eos ambulans su-
Et vidéntes eum super mare
:

"
ambulântem, turbâti sunt, dicéntes :

Quia phantâsma est. Et prae timoré cla-


", ' mavérunt. Statimque Jésus locûtus est

' eis, dicens


nolite timére.
Habéte fidùciam ego sum,
:

Respôndens autem Petrus


:

dixit :

€.
.
ToC
*..*
12. LT-:
14. NBDÏ*
TtTWjua.

16.
'.
13.

i^m~*
(sec.)
NBDLT©:

'.
nBCET: en'

22-2..
19.
.
VP:
G[K]SLT
ènï
-23. Pour prier. Le grec a en plus « à l'écart

.^ &.
yccl. :

[]* '. ...


(26) 01
avToC. 27. NBDT^:
. . .
nBLT^:

&. T^* . NCDT* 22.


et -23.

:26.
Il vint.

Or, le
Grec

Répondant. Grec
:

voyant. Grec
<> Jésus vint

:
:

«
-

lui
».

et les disciples le voyant


répondant ».
».
Matthieu, XIV, 10-28. 71
II. Vie publique (III-XX). — f ci >. Jénu» en butte la haine CXUI, SS-XVl,

commanda qu'on la lui donnât. Et il Joa. 3, 30.


Hérode Antipas la tête de saint .Tean-Bapliste, en
récompense de ses danses, s'appelait Salomé.
envoya décapiter Jean dans la prison. d'Hérode Philippe 1«% l'époux légi-
Elle était fille
^
Et sa tête fut apportée dans un
' Ps. 33, 20. time d'Hérodiade. Elle épousa en premières noces
Sap. 3, 6. Philippe, tétrarque de Trachonitide, et plus tard
bassin, et donnée à la jeune fille qui Aristobule, roi de Chalcis.
Or ses disci- Mat. 27, .'.7.
10. Dans la prison. .loséphe nous apprend que
la porta à sa mère. Marc. 6, 29.
saint Jean-Baptiste était emprisonné à Maché-
ples étant venus prirent son corps et ronte (Machœrus, aujourd'hui M'Kaur), à l'est de
l'ensevelirent, puis ils vinrent l'an- la mer Morte. C'était une forteresse construite par
Alexandre lils d'Hyrcan ^ Hérode le Grand en
noncer à Jésus. avait fait la place la plus forte de la Pérée. La
citadelle, située sur une colline de rochers très
Ce que Jésus ayant entendu, ilp«i«"p.nui élevés, au milieu de vallées profondes, était
partit de la dans une barque, pour se panes, entourée d'une enceinte haute de 460 coudées,
retirer à l'écart en un lieu désert co-
;
qui enfermait le palais royal. Elle est à 1158 mètres
'' au-dessus de la mer Morte, à 764 métrés au-dessus
rnais le peuple Payant su, le suivit à jo:û o,'
de la Méditerranée.
pied, des villes. Et, comme il sor- 13-!21.Multiplication des cinq pains. Comparer
^^^^^''•.f'g^g: Marc, Yi, 30-44; Luc, ix, 10-17; Jean, vi, 1-15.
idli de la barque^ il vit une grande r-.'a-' ;"4, 24
10, 33.
13. Des villes; c'est-à-dire des villes voisines. —
foule il eut pitié d'eux, et il guérit Joa. 7, 6.
Le lieu désert oii Jésus se retira se trouvait dans

.
;

106, 20. les environs de Bethsaïde-Julias, au nord-est du


leurs malades. Or le soir étant -s.

6,
lac de Tibériade {Matthieu, xi, 21), dans la tétrar-
venu, ses disciples s'approchèrent de Mat. !·'>, chie de Phili|)i)e, prince d'un caractère doux,
Luc. 9, pacifique.Voirla note sur Li<c,iii, 1. La région qui
lui, disant « Ce lieu est désert, et
: Joa. 6, s'étend au nord-est du lac est peu peuplée, parce
déjà l'heure est avancée renvoyez le qu'elle est moins arrosée et par suite moins fer-
;
tile.
peuple, pour qu'ils aillent dans les
villages acheter de quoi manger ».
Mais Jésus leur dit « Il n'est pas Mat.
:
Joa.
15

nécessaire qu'ils y aillent; donnez- Marc- ; 37-38,


leur vous-mêmes à manger». Ils Joa. e, s-»,
lui répondirent u Nous n'avons ici
:

que cinq pains et deux poissons ».


Jésus leur dit «Apportez-les-moi Jo'^^'^»^-
:

19. Il les bénit. Cf. Marc, vi, 41; Luc, ix, 6.


ici«. '^Et après avoir ordonné à la Gen. 22. 1,

multitude de s'asseoir sur Fherbe, il Joa. 30.11 6, :

prit les cinq pains et les deux poissons,


et levant les yeux au ciel, il les bénit;
puis rompant les pains, il les donna à
ses disciples, et ses disciples au peu-
Luc. 9, 17.
ple. Ils en mangèrent tous et fu- 4 Reg. 4,
rent rassasiés; et les disciples em- i-2-Ai.
Ps. 21, 27.
portèrent les restes, douze paniers
pleins de morceaux. Or, le nombre
de ceux qui mangèrent fut de cinq
mille hommes, outre les femmes et
les petits enfants.
Jésus iu
Aussitôt Jésus ordonna à ses dis- liiari
2-2-36. Jésus fuit les honneurs et marche sur
les flots. Comparer avec Marc, vi, 45-58; Jean, vi,
ciples de monter dans la barque de et iiicedit.
16-25.
le précéder de l'autre coté de la mer, Marc. 0, 46.
Joa. 16
tandis qu'il renverrait le peuple. Et, '--^
6,
:.o.
;
23. Sur la montagne; c'est-à-dire la montagne
8,
Mat. 1.
voisine. Voir plus haut la note sur v, !.
le peuple renvoyé, il monta seul sur
5,
Joa. 6, l.i.

la prier. Or, le soir Luc.


montagne pour 9, IS
6, 12.
;

se trouvait là seul. '^^ Ce- Joa. 13,


étant venu,
.
1.').
il
Lam.
pendant, la barque était agitée par 2,

les flots au milieu de la mer; car le ^''87^8."'


vent était contraire. Mais à la qua-Marc. 13,3.= 25. Du temps de
Jésus-Christ, les Juifs parta-
14, 24; 8, 8,10. geaient la nuit en quatre veilles égales entre
trième veille de la nuit, il vint à eux elles, à la manière des Grecs et des Romains. La
marchant sur la mer. Or, le voyant Ps. Joa. 6, 19. première veille commençait au coui-her du soleil ;
119, 1.
laseconde, appelée minuit, commençait vers neuf
marcher sur la mer^ ils se troublèrent Luc. 21, 37. heures et se prolongeait jusqu'au milieu de la
€t dirent C'est un fantôme »
: '( et ;
nuit; la troisième, appelée le chant du coq, se
terminait vers trois heures du matin la qua- ;
ils poussèrent des cris de frayeur. irarc. 6, 50. trième finissait à la pointe du jour.
Joa. 6, 20.
Mais Jésus aussitôt leur parla, Is. 01, 12.
Prov. 28, 1.
disant « Ayez confiance, c'est moi,
:

ne craignez point ». Pctrum


ad se
Pierre, répondant, dit Sei- vocat.
:
72 Matthseus, XIV, 29 — XV, 12.
— 2° CXIU, 53-XVI, 12J,

,
II.

&
Vita publica (III-XX).

. ,^&'^ ,
Cc^J» Jésus inimicis infensus

Domine, si tu es, jube me ad te venire

, ".^-, -- V super aquas. At ipse ait Veni. Et


descéndens Petrus de navicula, ambu-
lâbat super aquam ut veniret ad Jesum.
Videns vero ventum vâlidum, timuit
:

&, ' , '^'


:

. - ,
, ;
y.aî et cum cœpisset mergi, clamàvit, di-
cens Domine salvum me fac.
: Et con-

, '^'

,"
tinuo Jésus exténdens manum, appre-

-
héndit eum, et ait illi Modicse fidei, :

Et cum ascendissent

. ,-
quare dubitâsti?
^
in naviculam cessâvit ventus. Qui

., ,,,
autem in navicula erant, venérunt. etado-
ravérunteum, dicéntes Vere Filius Dei :

^- . es.

^'^ ^^
^ > ~

in
Et cum transfretâssent, venérunt
terram Génesar. Et cum cogaovis-
sent eum viri loci illius. misérunt in
univérsam regiônem illam, et obtulérunt

, &. ',
ei omnes maie habéntes et rogâ- :

bant eum ut vel fimbriam vestiménti ejus

;
tângerent. Etquiciimquetetigérunt, salvi

-
facti sunt.
^ ~
^ c >
1L\. Tune accessérunt ad eum ab

"/
XV. '

-
^^ Jerosôlymis scribse et pharisséi, di-

&.
' & ' ; - &
^
, céntes
diiintur traditiônem
lavant
cant.
Quare
^
:
^ Quare discipuli tui transgre-

manus suas cum panem mandû-


Ipse autem respôndens ait illis
vos transgredimini mandâtum
et
seniôrum?non enim

"
,' ^' - -
. ^^' ']'^^ ],
d-
Dei propter traditiônem vestram ? Nam
Deus dixit
et
Honora patrem et matrem
Qui maledixerit patri, vel matri,
:

morte moriâtur. ^ Vos autem dicitis Qui-


cùmque dixerit patri, vel matri, Munus
:
'

:
:

.
. , -
&]' --
]
d-
^
quodcumque est ex me, tibi prôderit
^ et non honorifîcâbit patrem suum, aut
matrem suam et irritum fecistis man-
dâtum Dei propter traditiônem ves-
:
:

^^ ' ^^ tram. " Hypôcritœ, bene propiietâvit de

,
vobis Isaias, dicens ^ Pôpulus bic lâbiis :

- ,' ]
^
^
me honôrat cor autem eôrum longe
est a me. ^ Sine causa autem colunt me,
docéntes doctrinas et mandata hôminum.
:

-.
,-'' ., Et convocâtis ad se turbis, dixit eis
Audite, et intelligite. Non quod intrat
:

,^ ^-^
in os, coinquinathôminem sed quod pro- :

^^ cédit ex ore, boc coinquinat hôminem.

- Tune accedéntes discipuli ejus. dixé-

3. ^-* .
29. (^a. .) .:>.
:. (1. èXdsÎr)
33- * 34. Génésar. Grec : « Gennésaret ».

-, — 1.1* . -*
30. 32.
4. Lï©: fl-^s 3. Jésus n'est pas dans le grec. La fin du ver-
XV.

(* ).
(.
nBDT*
(ap. posito
2.
oov. 5.
S. colo
GKSLTH©:
[= etlam] s.
set est rattachée dans le grec au y. 4.
4. Maudira son père ou. sa mère. Grec, littérale-
ment : « i)èr(^ ou mère ».

). L: -.). Le commencement du verset est rattaché dans


6.
COmmalC NBCDLT-*

KLT0*
LT©:
'.
;

(nCT:
et
).
..
(*
8. nBDG le grec au y. 5.
8. Le grec a en plus au commencement
peuple s'approche de moi par sa bouclie ».
« ce :
.

Matthieu, XIV, 29 — XV, 12. 73


II. Vie publique (III-XX). — S' Cc^J' Jésua en butte ta haine tXill, 53- XVI, 12 J,

gneur, si c'est vous, ordonnez-moi de Luc;2Ï'3;i.


venir à vous sur les eaux ». Et Esth. 13, 9.
Jésus dit « Viens ». Et Pierre, des-
:

cendant de la barque, marchait sur


Cor. 10, 15 1
les eaux pour venir à Jésus. Mais, 2 Cor. 12, 7.
Mat. 8, 25.
voyant la violence du vent, il eut
peur et comme il commençait à en-
;

foncer, il cria, disant « Seigneur, :

sauvez-moi » Et à l'instant même JX^l'i.


î

Jésus étendant la main, le saisit, et ^^\^^


lui dit de peu de foi,
: « Homme ^^^^*·;\^·
pourquoi as-tu douté ? » Or, lors-
Marc. 6, .1.
qu'ils furent montés dans la barque, Joa. 6, 21.

le vent cessa. Alors ceux qui étaient Mat. S, 27.


Joa.
dans iabarque, vinrent et Fadorèrent, 1
Mat.
2, 2.S.
16, IG.

disant « Vraiment vous êtes le Fils


:

de Dieu ».
Lorsqu'ils eurent traversé la 'J*",^*"^*!*
34. Génésar ou Génésaretli. — La terre de Gé-
ncsar était sur le bord du lac de Génésareth ou
mer, ils vinrent dans la terre de Gé- de Tibériade, à l'ouest, probablement à l'endroit
nésar. Et quand les hommes de ce Îuc.S; f.'
appelé aujourd'hui el (ihoueir, entre KhanMinyèh
etMedjdel. Josèphe dit que cette terre était très
lieu l'eurent connu, ils envoyèrent is. 66,19. fertile et d'une grande beauté. Sa population, du
^1=^*·^'-^·
dans toute cette contrée, etluiprésen- temps de Notre-Seigneur, était très considérable.
tèrent tous les malades ;
'^^
et ils lui de- îi'.
" '
36.La frange de ses vêtements. Voir plus haut
la note sur ix. î20.
mandaient de toucher seulement la ^a"^; îè.^iè.

frange de ses vêtements et tous ceux ;

qui la touchèrent furent guéris.


XV. '
Alors s'approchèrent de lui -aduio-
"""^
XY. 1-20. La vraie pureté est intérieure. Com-
parer avec Marc, vu, 1-23.
les scribes et les pharisiens de Jéru- vum
Marc. 7, 1.
lem, disant - « Pourquoi vos disci- : Marc. 7, .'). 2. La tradition des anciens, c'est-à-dire des
ancêtres, désigne les préceptes pour la plupart
ples transgressent-ils la tradition des Mat. n, 21, 27 rituels qui, d'après les Juifs d'alors, avaient été
anciens? car ils ne lavent pas leurs ifc'^^itss.
donnés oralement par Moïse et transmis orale-
ment jusqu'à eux soit pour expliiiuerla loi, soit
mains, lorsqu'ils mangent du pain ». Marc. pour la compléter. Us y attachaient la même im-
7, 2.

^ Mais Jésus leur répondit, disant Mat. 7, 5.


I)ortance qu'à la loi écrite. Le précepte de laver :
Marc. 7, 9.
les mains avant de manger était une addition à
« Et vous, pourquoi transgressez- Rom. 10. la loi écrite. Dans saint Marc, vu, 8, Jésus appelle
3.

vous le commandement de Dieu, pour celte tradition la tradition des hommes, par op-
Ex. 20, 12 position avec la véritable loi de Dieu. — Manger
votre tradition? Car Dieu a dit Ho- 21, 17. du pain, ou jnanger le pain, dans la langue des
:
;

Tini.
nore ton père et ta mère et Qui- Eccli. 4.
21.
Hébreux, signifie simplement prendre de la nour-
;
:
1 ô,
2,
riture, faire un repas.
conque maudira son père ou sa mère, l'^ov. 20, 20.
4. Mourra de mort; c'est-à-dire il mourra
mourra de mort. Mais ^ous, vous Deut." 5; ïé. infailliblement, il sera puni de mort sans rémis-
·^

sion. Dans la Bible, comme dans les auteurs pro-


dites Quiconque dit à son père ouàEccii.^34, 23, fanes, ce genre de répétition a pour but de
:

sa mère Tout don que j'offre, tour-Prov. 2s,


: 24. donner de la force et de l'énergie au discours.
^'"'^'
5-9. Vous dites Quiconque... Jésus-Christ veut
nera k\oivQ^TOÎ\i. satisfait à la loi;
'
:

censurer ici les commandements contraires à la


^ et cependant il n'honore point son
loide Dieu, comme l'oubli et la négligence des
père ou sa mère ainsi vous avez dé- parents, sous prétexte (juc l'on donne à Dieu, ou
;
au moins ceux qui ne conduisent nullement à la
truit le commandement de Dieu pour ^
Job,
vraie piété, comme le lavement fréquent des
, . . I- TT · .iC, 1.'!.

votre tradition. Hypocrites, Isaie a Marc. 7, e.


' mains, sans égard à la pureté du cœur.
bien prophétisé devons, disant ^ Ce Ex. i». 29, :
i.-î.

i 33, 13.
peuple m
1
honore des lèvres mais son Jer. 12. 2.
1 <

;
·

cœur est loin de moi. ^ Et il est vain le


culte qu'ils me rendent, enseignant
des doctrines et des ordonnances hu- ps. 33, g. \\. On abuse souvent de ces paroles pour auto-
maines » Puis, ayant appelé à lui le
. ^,' riser la violation de l'abstinence prescrite par
l'Église. Il est vrai que les viandes qui entrent
peuple, il leur dit « Écoutez et com- '^/^·^^ : dans le corps de l'homme ne peuvent souiller
prenez. Ce n'est pas ce qui entre jJJ^*- \i \'· son âme; mais le mépris des lois de l'Église éta-
blie par .lésus-Christ lui-même, la sensualité;
dans la bouche qui souille l'homme; xit. i.is. voilà ce qui souille et rend coupable devant
Tim. 4, 4. Dieu. C'est ainsi qu'Adam n'a pas éié souillé par
mais ce qui sort de la bouche, voilà ]Act. 10, ,. le fruit qui entra dans sa bouche, mais par sa
Col. 2, 16.
ce qui souille l'homme ». 1 Cor
désobéissance à la loi de Dieu.
12. Alors, quand les disciples furent seuls avec
^ Alors ses disciples, s'approchant, ,,„^*^"^
•^

Jésus dans la maison qui leur servait de rési-


lui dirent « Savez-vous que les pha-
:
n dence. —Scandalises, cho(jués, irrités.
74 Matthseus, XV, 13-30.

^ &;
II.

,
' ^
-
-
'
Vita publica (III -XX). — 2" Cc^J.

-
Jésus inimicis infennug CXMII, Â3-XVM, 12J.

^'^
runt ei : Scis
verbo hoc, scandalizâti sunt? At ille
respôndens ait Omnis plantalio, quam
quia pharissêi audito

&.
:

&. ^''"
ôè
'
non plantâvit Pater meus cœléstis, era-
dicàbitur. '
Sinite illos : cieci sunt, et

.'
duces Ccecôrum ciecusautem si caeco
],
^'^ 6
ducâtum praestet,
:

ambo in fôveam ca-

; ',,
dunt.

, ;
,
ei

At
:
Respôndens
Edissere nobis parâbolam
ille dixit
autem Petrus,

Adhuc et vos sine intel-


dixit
istam.

,, ,.&'
:

léctu estis? ''^


Non intelligitis quia omne
quod in os intrat, in ventrem vadit, et in
-
, ,,
secéssum emittitur ? Quae autem procé-
9-,
- dunt de ore, de corde éxeunt, et ea coin-
quinant hôminem de corde enim :

'^^
éxeunt cogitationes malse, homicidia,

&}. & & ^ -


adultéria, fornicatiônes, furta, falsa tes-
timônia, blasphémiœ : haec sunt, qua^

"
^
&
2'

,., -
]. -
,
, /''^&-
^. coinquinant hôminem.

minem.
lotis autem
mânibus manducâre, non coinquinat hô-

Et egréssus inde Jésus, secéssit in


partes Tyri et Sidônis. Et ecce millier
Non

^
'
^ . & '-
, , -
Chananœa
màvit, dicens
lili David :
a finibus
ei :

filia mea maie a diemônio ve-


illis

Miserére mei Domine


egréssa cla-

" ,
'
&
^
-"'

^. -'^
xâtur.

eum dicéntes
Qui non respôndit ei verbum.
Et accedéntes discipuli ejus rogàbant
Dimitte eam, quia clamât
:

' . ',
post nos. - Ipse autem respôndens ait
.
,
''

Non sum missus nisi ad oves, quse per-

^
iérunt domus Israël. At illa venit, et
jTî
adorâvit eum, dicens Dômine, adjuva

.
:

"
&'&^& . &-
, -' ".
me. Qui respôndens ait Non est
bonum siïmerepanem filiôrum, etmittere
cânibus. At illa dixit Etiam Dô- :
:

, ,'
mine nam et catélli edunt de micis
:

. ",
quai cadunt de mensa dominôrum suô-
rum. Tune respôndens Jésus, ait illi :

.
,,,,
mûlier, magna est fides tua : iîat tibi
'^^

. ,
.
&' sicut vis. Et sanâta est filia ejus ex illa
hora.
Et cum transisset inde Jésus, venit
secus mare Galihèae et ascéndens in :

.
BL
:
LT-*
'. i^BLT-*

. ).* .
(I.

23. NBGDT:
16.kBDï*^/>?ooOç. 17.
(: ^)-
^.'.
22. BL: h'x^aÇtr
^- 2. LT-:
montem, sedébatibi. Et accesséruntad
eumturbœ multœ, habéntes secum mu-
26. }/: tos, cœcos, claudos, débiles, et âlios
Matthieu, XV, 13-30. 75
II. Vie publique (lll-XX). —2" Cc^J, Jétiutt en butte à la haine (XIII, SS-XVI, 12J,

risiens, cette parole entendue, se sont


scandalisés?))^^ Mais Jésus, répon- Jer.2,21.

dant, dit Toute plante que mon


: EcJii! 20 13. Toute jjlanle; il s'agit ici de la tradition
Sap. pliarisaique.
Père céleste n'a point plantée, sera Joa. lô, -J.

arrachée. 'Laissez-les ils sont aveu-


'
;
Mat. 23, 16.
Luc. 6, 30.
oies et conducteurs d'aveugles; or, Joa. 9, 40.
Is. 0, l.->.

siun aveugle conduit un aveugle ils Rom. 2, 19.


Tit. 3, 10.
tombent tous deux dans une fosse )). Jer. ,, 9.
Prenant alors la parole, lerre
'•^
quî«i

lui dit « Expliquez-nous cette para- î,om*inê"m.*


:
~ ' - — - " :M:arc. 17.
« Et Prov.
7,
bole )). '^'Mais Jésus répondit :
1, G.

vous aussi, êtes-vous encore sans in- Mat. 16, 0.

telligence? Ne comprenez-vous Ps.


'"^
Cor.
31,

13. 1 6,
9.

point que tout ce qui entre dans la


iDouche va au ventre, et est rejeté en
un lieu secret? Mais ce qui sort de 12.
10.
?[.i,t.

Is. 1,
3-).

la bouche vient du cœur, et voilà ce 20. Manger sans avoir lacé ses mains. D'après
les traditions pliarisaiques « quiconque mangeait
qui souille l'homme. Car du cœur Rom. U.
viennent les mauvaises pensées, les
Jac. 1,1'

{2^^
_ 7,
son pain sans s'être lave les mains était aussi
coupable que s'il eût commis la loruication » et
'
« ne pas se laver les mains après son repas
homicides, les adultères, les fornica- équivalait à tuer un homme ». Ces coutumes
tiens, les vols, les faux témoignages, étaient une exagération de la loi mosaïque qui
voulait éloigner le peuple :1e Dieu de tout con-
les blasphèmes. C'est là ce qui tact impur des étrangers; or ce n'était pas là
souille l'homme; mais manger sans seulement une gêne inutile imposée au Juif,
mais c'eût (Hé un grave obstacle à la propngation
avoir lavé ses mains, ne souille point de l'Évangile, voilà pourquoi le Sauveur attache à
Fhomme )). ses paroles une si grave importance.
.llulier
Jésus étant parti de là, se retira Cliana- 21-28. La chananéenne. Comparer avec Marc, vu,
2i-30.
du côté de Tyr et de Sidon. ^'^ Et voici 21. Du
côté de Tyr et de Sidon, ville de Phéni-
qu'une femme chananéenne, sortie ^lat. 14,
:\Iare. 7, 24. cie, sur la Méditerranée, au nord de la Palestine.
Act. 13, VoirMarc, vn, 24, les monnaies deTjT etde Sidon.
de ces contrées, s'écria, lui disant :
'iS.

22. Une femme chananéenne, d'origine syro-


« Seigneur, fils de David, ayez pitié Ps. 129, 1.
phénicienne. Les Phéniciens étaient d'origine
Job, 30, 2.·).

de moi ma fille est cruellement Dau. 9, 4.


chananéenne.
;
lac. 1, G. 23. Jésus-Christ ne lui répondit pas un mot.,
tourmentée par le démon Jésus ne )) .
'-^-^
ntm'\, 3. pour éprouver sa foi.
^^''^ ''^' 30,
lui répondit pas un mot. Et ses dis- Luc. G, IK.

ciples s'approchant de lui le priaient,


disant Renvoyez-la, car elle crie
: <

derrière nous » - Mais Jésus répon- .


'
Ps. 94, 24. Aux brebis j^erdues de la maison d'Israël.
Rom. i:..
Le Messie avait été envoyé pour sauver les
dant, dit « Je n'ai été envoyé qu'aux
: nations aussi bien que les Juifs, mais il ne devait
brebis perduesdelamaison d'Israël )>. point prêcher au milieu d'elles cette mission ;

Dcut. S, 19. eta«it réservée à ses apôtres.



Elle, cependant, vint et l'adora, Prf. ·;.% 4 ;

120, 2.
disant Seigneur, secourez-moi! »
: ce Mat. 10, G ;

9, 3G. 20. Aux chiens. Les Juils traitaient les gentils


Jésus répliquant, dit « Il n'est :
Is. 1, 2.
Eccli. 13,
de chiens, à cause de la corruption de leurs
pas bien de prendre le pain des en- Mat. 7, G.
3.
mœurs.
Ps. 21, 17.
fants et de lejeteraux chiens )>. ^^Mais
elle repartit : « 11 est vrai. Seigneur ;
Luc.
Eccli.
.G,
3.i,
21.
21
mais chiens mangent les ~^^
les petits
miettes qui tombent de la table de
:\iat. s,
leurs maîtres ». Alors reprenant la 13 17, ;

Jac. 1,
parole, Jésus lui dit femme, Ps. 144, : «

Eccle. -

grande est votre foi; qu'il vous soit :»rarc. 7


fait comme vous désirez Et sa fille )) .

fut guérie dès cette heure-là. 29. La mer de Galilée. Voir la note 8 à la fin
-'^
Et lorsqu'il fut parti de là, Jésus cu.au.* du volume. —
Sur la montagne. Voir plus haut la
note sur XIV, 23. .lésus pour venir de Pliénicie fit
vint le long de la mer de Galilée lansV.V.h.s. ; un assez long circuit, (jui nous est tracé dans
Marc, Ml, 31, et il arriva dans la Décapole, à l'est
et montant sur la montagne, il s'y Mat. 24. 4,'
du lac de Tibériadc.
assit. ^'^ Alors s'approcha de lui une Is. 10. ;')G, 30. On les mit éi ses pieds. Ce détail marque la
^^*'"^'^' confiance la i)lus entière de la part du peuple.
grande foule, ayant avec elle des Is.
Ps.
muets, des aveugles, des boiteux, Mat. :

des infirmes et beaucoup d'autres ;


76

,
II. \iitn publica (III -XX).

' &
, ,-,
"
Matthseus, XV,
3" Cc^J»
31— XVI,
Jésus inimicis infensus CXIMI, 53' XVI, 12).

multos projecérunt eos ad pedes


et
7.

^^-
'
xat :

2
ejus, eos
et curâvit ita ut turbse mi- :

raréntur, vidéntes mutos loquéntes,

& ".
"
' ^, ^ ' ,
claudos ambulantes, caecos vidéntes et
magnificàbant Deum Israël.
Jésus autem, convocâtis discipulis
suis, dixit Miséreor turbse, quia triduo
:

jam persévérant mecum, et non habent


:

.
; &
- ^^
^^ j

j
quod mandûcent : et dimittere eos je-
junos nolo, ne deficiant in via.
cunt ei discipuli
Et di-
Unde ergo nobis in
desérto panes tantes, ut saturémus tur-
:

'" ;
,
'


bam tantam? ^^'' Et ait illis Jésus Quot :

^.6 ',
' habétis panes? At illi dixérunt
tem, et paucos pisciculos.
Sep-

Et prœcépit turbse, ut discumberent


:

. &,
^- ,, ^
super terram. Et accipiens sepiem pa-
nes, et pisces, et gràtias agens, fregit,

. -- et dédit discipulis suis, et discipuli de-

, . ,,
-,
&
dérunt populo. Et comedérunt omnes,
et saturâti sunt. Et quod supérfuit de
fragméntis, tulérunt septem sportas ple-

,. , ^ ^ nas. Erant autem qui manducavérunt,


quatuor millia hôminum, extra pârvulos
et mulieres. Et, dimissa turba, as-
céndit in naviculam, et venit in fines

^, ^ .-
XVI.

'', ', ---


' , ^ Màgedan.
XVI.
sséi et
^
Et accessérunt ad eum phari-
sadducféi tentantes et rogavérunt
eum ut signum de cœlo osténderet eis.
^ At ille respôndens, ait illis Facto vés-
:

, ' pere dicitis Serénum erit, rubicùndum


^ :

est enim cœlum ^ et mane Hôdie tem-


: :

, , ".&
péstas, rûtilat enim triste cœlum. Fâ- '

-
.
ciem ergo cœli dijudicâre nostis : signa
;
'
- autem témporum non potéstis scire?
Generâtio mala et adùltera signum quse-

, ^ &. '"."
rit et signum non dâbitur ei, nisi
:

signum Jonse prophétae. Et relictis illis,


âbiit.
^ ^ Et cum venissent discipuli ejus trans

^ fretum, obliti sunt panes accipere. ^ Qui


dixit illis Intuémini, et cavéte a fermén-
:

to pharisœôrum et sadducseôrum. Ai
illi cogitâbant intra se dicéntes Quia :

^». .
31. Des muets 2)arlanl. Le ^rcc a en plus : « des
estropiés être guéris »,

.: . -
-
31. NCDT: tov IL. et Vulg". * xvlX. vy. 39. Magédan. Grec : « Magdala ».
32. KLH: etiani a. 8). BCDET: —

:. ^.
(ï:, XVI. 1. Vinrent. Grec « venant Pour le tenter,
:

^ai. 33. T-: ovv. 3î3s. et ils le prièrent. Grec le tentant, ils lui deman-
: <

-
.
). — 39.^
\. ":
..
dré.^ nBDLï: MayaSdi'
3. L:
...

« (G:
dèrent
3. Le commencement du f. 4 est rattaché dans le
grec au f. 3.
4. Le grec a en plus au commencement « hypo- :

LT^*^ vTTOxç. 4. NBDLT* ^. 5- NBCDÏ* crites ». —Vous ne savez j^as. Grec « vous ne pou- :

vez pas ».
6. Gardovous. Grec « priez et gardez (vous) ·.
:
Matthieu, XV, 31— XVI, 7. 77
II. \ie publique (IIl-XX). — 2° Cc^J» Jésun en butte à la haine CXIII, 53-XVI, 12J,

et on mit à ses pieds, et il les


les
^^~:.
guérit -
: ,~, que la foule était
de sorte
iit~; "< Ln > 1 1 r~. t r -
102,3.
'

Is. 35, 5.
31. Les muets parlant. Saint Marc (vu, 31-3")
remplace celle description générale par le récit
dans Tadniiration, voyant des muets Ps. 108, 3.
spécial de la guérison d'un sourd et muet.
parlant, des boiteux marchant, des
aveugles voyant et elle glorifiait le
;

Dieu d'IsraëL
Jésus 3iî-3*J. La multiplication des sept pains. Com-
Cependant, Jésus ayant appelé turbai parer avec Marc, vin, 1-10.
niserelur. 32. J'ai pitié de ce peuple... On était à quel-
ses disciples, dit « J'ai pitié de ce
:

Marc. 8, 1. ques lieues seulement au sud de Betlisaïda ou


peuple, car il y a déjà trois jours Ps. 102, 8. avait eu lieu, quelques semaines auparavant, la
Mat. 23, 13. première multiplication des pains. Mais cette t'ois,
qu'ils sont constamment avec moi Os. 6, 3.
la foule, au lieu d'être composée de Galiléens,
et ils n'ont pas de quoi manger; et ecch^is',^ comprenait un grand nombre de païens habi-
^'"^- tants de la Décapole. Jésus veut les l'aire bénéfi-
je ne veux pas les renvoyer àjeun, de cier des mêmes avantages, puisqu'il les appelle
peur qu'ils ne défaillent en chemin » Num. u, 13 . à la môme foi. Il veut même cette fois prendre
l'initiative.
2^ Les disciples lui répondirent « Où :

donc nous prociu^er^ dans un dé-


sert, assez de pains pour rassasier
une si grande multitude ? » Et Jésus
leur demanda « Combien avez-vous
:

de pains? » Et eux lui dirent « Sept, :

et quelques petits poissons ».


Alors il commanda au peuple de
s'asseoir sur la terre. ^*' Et prenant 'Tipt^cal""
les sept pains et les poissons, et ren- Mat. 14, 19.
dant grâces, il les rompit et les donna lÎhésî sJVs
à ses disciples, et ses disciples les rDeut. .T, .').

Cor. 4, .).

donnèrent au peuple. Et tous man- \l 77, 20. ,.

gèrent et furent rassasiés. Et de ce


qui resta de morceaux, ses disciples 38. Outre les petits enfants et les femmes. Trait
emportèrent sept corbeilles pleines. propre à saint Mattîiieu.
3i). Il monta dans la barque, afin de se sous-
Or, ceux qui mangèrent étaient au traire comme d'habitude à l'enthousiasme popu-
nombre de quatre mille hommes, outre 4Ïeg.^23, 29. laire. — Magédan du Magdala, comme porte le
texte grec, aujourd'hui el-Medjdel, sur la rive
'^°'^·
les petits enfants et les femmes. Et ^ occideniale du lac de Tibériade, à l'extrémité
le peuple renvoyé, il monta dans la méridionale de la ])laine de Génésareth, à une
heure et un quart environ au nord de Tibériade.
barque, et vint aux confins de Ma- On croit que c'est là qu'était née Marie-Madeleine
gédan. et que c'est de Magdala qu'elle tirait son surnom.
XVI. 1-4. On demande des signes. Comparer avec
1L%\. 'Alors vinrent à lui les phari- *jSn!î.'." Marc, VIII, 11-13.
siens et les sadducéens, pour le ten- Marc, s, n. 1. Les pharisiens et les sadducéens; les deux
sectes rivales, qui savaient se mettre d'accord
ter, et ils le prièrent de leur faire voir joa. 6730. en face de l'influence grandissante de Jésus.
un prodige dans le ciel. ^ Mais Jésus i^êor.*'], 22. — Un prodige dans le ciel, en signe de sa mis-
sion.
répondant leur dit « Le soir venu, ^^cii. 19, 27.
:

'^"''·
vous dites Il fera beau, car le ciel
:

est rouge. ^ Et le matin Aujourd'hui, :

Mat. 12, 39.


de l'orage, carie ciel est sombre et Deut. 32, 15.
4. Le prodige du prophcte Jonas. Le miracle de
sa résurrection qui sera la preuve éclatante de sa
rougeâtre. Vous savez donc juger Jon.
'*
Jér. 9,
2,
2.
1. divinité.
l'aspect du ciel, et vous ne savez pas Sap. 1, 3.
Eom, 10, 9.
reconnaître les signes des temps?
Une génération méchante et adultère
demande un prodige, et il ne lui sera
point donné de prodige, si ce n'est le
prodige du prophète Jonas ».Et les
ayant quittés, il s'en alla.
A
Or, lorsque ses disciples étaient fermento
^ ri-12. Levain des pharisiens. Comparer avec
Marc, viii, 14-21.
venus de l'autre côté de la mer, ils priaHstco
ii. Prendre des pains. C'était la coutume de
avaient oublié de prendre des pains, vë^um. ce temps et de ce pays que les voyageurs portas-
Jésus leur dit « Gardez-vous soi- Marcs, 12.
: sent le pain dont ils pouvaient avoir besoin.
gneusement du levain des pharisiens
et des sadducéens »
iVî.'
Mais eux pen- ^™^- es-
.
S
^co''-^'^^-
saient en eux-mêmes, disant: « C'est
^

, ,^
Matthœus, XVI, 8-23.

,
78

" .
II.

' ; Vita publica (III-XX). — 3" icO. Summum miasioniit

^ ôè panes non accépimus. ^ Sciens autem


Christi CXVI, 13-XVIMiJ,

,
Jésus, dixit Quid cogitâtis intra vos
:

môdicse fidei. quia panes non habétisy


^

,
; ^,
-
^Nondum intelligitis, neque recordâmini
quinque panum in quinque millia hômi-
num, et quot côphinos sumpsistis? ne-
que septem panum in quatuor millia
hôminum, et quot sportas sumpsistis ;'

. .& Quare non intelligitis, quia non de pane


^ '

dixi vobis Cavéte a ferménto phari-

,'
:
;

sseôrum sadducaeôrum? et Tune in-

,
tellexérunt, quia non dixerit cavéndum

^"^^ "7] - a ferménto panum, sed a doctrina phari-


sseôrum et sadducseôrum.

,'
', " ^
. ,
;2' ^
,-
^^-
^ '*
-
Venit autem Jésus in partes Ciesàreœ
Philippi

liôminis?
et interrogâbat discipulos suos,
:
:

dicens Quemdicunthôminesesse Filium


At illi dixérunt Alii Joân-
^

nem Baptistam, àlii autem Eliam, âlii


vero Jeremiam, aut unum ex prophétis.
:

,
'^'^'

3· "", '.-
^ ' ^•"•Dicit illis Jésus
esse dicitis?
Vos autem quem me

Respôndens Simon Petrus dixit Tu


:

^ es Cliristus, Filius Dei vivi. Respôn-

,.., ,-
^

, dens autem Jésus, dixit ei


,'
: Beâtus es
Simon Bar Jona: quia caro et sanguis

^ ^
non revelàvit sed Pater meus, qui tibi,
in cœlis est. Et ego dico tibi, quia tu
es Petrus, et super hanc petram sedifî-
câbo Ecclésiam meam, et portse inferi

,&
^ ^
non praevalébunt advérsus eam. Et

.
tibi dabo claves regni cœlôrum. Et quod-
, , cùmque ligâveris super terram, erit ligâ-
tum et in cœlis et quodcûmque sôlveris

,^ ,' "," .- - :

super terram, erit soliitum et in cœlis.


Tune prsecépit discipulis suis ut némini

^, ^
,'.^, -
dicerent quia ipse esset Jésus Cliristus.
2^ Exinde cœpit Jésus osténdere disci-

pulis suis, quia oportéret eum ire Jero-


sôlymam,
scribis.
multa pati a seniôribus, et
et
occidi, et tértia die resûrgere.
et
principibus sacerdôtum, et

Et assiïmens eum Petrus. cœpit in-


crepâre illum, dicens Absit a te. Do-

,.' " , .
y :

mine non erit tibi hoc.


: Qui convér-

' '" , ^^ .
".
20. L:
23. LT©: (D:
LÏ0*
).
. GKSLTH®*

^
Gardez-vous. Grec
11. de vous garder

.
: <

. ;
.* ) ^)
^ .
8.

. i^Bm*
LT:
iiBDL:
. 12·
11· SLT©:
BL:
Des pains. Grec
12.
Grec
13. « :
du pain ».
et Jésus venant dans les confins de

Que disent les hommes que je


l'homme? »
:

Césarée de Philippe interrogea ses disciples, disant:


<

suis, moi le Fils de


~: ^. 15. Jésus leur demanda. Grec

).
(1. leur dit : « il ».

(L add. uncos^. 21. Des scribes et des princes des prêtres. Grec
13. (. inter :;

"^. des princes des prêtres et des scribes ».

-
«
16. Df (p. 17- NBDLT: 22. Le prenant à xjart, c'est-à-dire « le prenant à
. LT: Baqiwva. 19- XBDT-'>- (in.) Kal LTh partie, oîi l'interpellant ».
Matthieu, XVI, 8-23. 79
H. Vie publique (III -XX). — 3" Cc-J, Faite du ntinistère de Jéitutt CXVI, 13-XVIiIJ.

parce que nous n'avons pas pris de 8. Hommes de peu de foi. La confiance des apô-
tres était bien faible, de craindre qu'ils allaient
pains ». ^ Or Jésus le sachant dit : manquer de vivres alors qu'ils venaient d'être
« Pourquoi pensez-vous en vous- témoins du miracle de la multiplication des pains.
11. Gardez-vous du levain. Les anciens .luils
mêmes, hommes de peu de foi, à ce Miit. i:., IG. considéraient parfois le levain comme une chose
que vous n'avez pas de pains? ^ Ne impure qui exerce une influence mauvaise.
comprenez-vous pas encore, et ne c2)Le faîte du ministère de Jésus en GaHlée.
XVI, IS-XVIII.
vous souvient-il point des cinq pains 13-20. Pierre, fondement de l'Église. Comparer
distribués aux cinq mille hommes, et avec Marc, viii, 27-30; Luc, ix, 18-21.
13. Césarée de Philippe, au pied du Liban, près
combien de corbeilles vous avez rem- Mat. 1'., 3G.
d'une des sources du .Jourdain, en Gaulonitide.
portées? Ni des sept pains distri- s'appelait d'abord Panéas. Quand Philippe le té-
trarque l'eut agrandie, il l'appe la Césarée en l'hon-
bués aux quatre mille hommes et neur de Tibère César, et on y ajouta le nom même
combien de corbeilles vous avez rem- de Philippe pour la distinguer de la Césarée bâtie
sur la Méditerranée, par Hérode le Grand, entre
portées? Comment ne comprenez- Joppé et Dora. Aujourd'hui Césarée de Philippe a
vous point que ce n'est pas au sujet repris son nom primitif sous la forme Banyas
et compte environ maisons.
du pain que je vous ai dit Gardez- :

Gai. 9.
vous du levain des pharisiens et des 1 Cor.
5,
6, G.
Ler.
sadducéens? » '-Alors ils comprirent Ps. lis, 130.
2, 11.

qu'il n'avait pas dit de se garder du


levain des pains, mais de la doctrine
des pharisiens et des sadducéens.
^
Or Jésus vint aux environs de Cé- c") <iuis
Filius
sarée de Philippe, et il interrogeait iioininis.

ses disciples, disant: « Quelest celui Marc. S, 27.


Lue. 9, is.
que les hommes disent être le Fils de
Mat. 14, 2 :

l'homme? Ceux-ci répondirent


» : 17. 10.
Luc. 7, C.
« Les uns disent que c'est Jean-Bap-
Rom. 10, 10.
tiste; d'autres, Elle; d'autres, Jéré-
mie, ou quelqu'un des prophètes ».
^"^
Jésus leur demanda « Et vous, :

qui dites-vous que je suis? «


Prenant la parole, Simon Pierre Petri
confessîo.
dit : « Vous êtes le Christ, le Fils du Mat. 14, 33 :

22, 42.
Dieu vivant Et Jésus répondant, Joa. 69:
». 6,

« Tu es heureux, Simon, fds Deut. 18,


1, .50.
lui dit :
l.'>.

de Jean, car ni la chair ni le sang Joa. 10, 33.


Joa.l,42:17,.3.
ne t'ont révélé ceci, mais mon Père ProT. 13. 3,
Gai. IG.
qui est dans les cieux. Aussi moi Cor. 10 1
1,
2, ;

je te dis que tu es Pierre, et sur cette :Mat.18,11,22. 1,


2.-.,
18. Dans le svro-chaldéen que l'on parlait au temps
pierre je bâtirai mon Église, et les Luc. 10, 22.
de Jésus-Christ, il n'y avait point de différence
de genre entre le nom propre Pierre, et le nom
Mat. 7, 25.
portes de l'enfer ne prévaudront point Is. 28, 16.
commun pierre; c'est pourquoi, dans cette lan-
contre elle. Et je te donnerai les J\lat. 7,
Act. 2.
24.
14; gue, l'allusion est plus naturelle. —
Les portes de
clefs du royaume des cieux; et tout 10, 7. l'enfer, c'est-à-dire le palais, le royauaie de l'en-
Ps. 9, 14.
fer, l'enfer lui-même. Comme partie principale
ce que tu lieras sur la terre sera lié Luc. 22, 32.
d'un édifice, les portes sont mises pour le tout.
Jer. 1, 19.
aussi dans les cieux et tout ce que ;
On dit la Porte Ottomane pour le royaume otto-
Is. 22, 22.
man. Remarquez aussi que l'enfer est souvent
tu délieras sur la terre sera aussi délié Hebr. 10, 19.
représenté dans l'Écriture comme un palais ayant
Mat. 18, 18.
dans les cieuxAlors il commanda Joa. 20, 23.
» . des portes et des verrous.
19. Les mots lier et délier sont synonymes d'ou-
à ses disciples de ne dire à personne vrir et de fermer ; parce qu'anciennement on ou-
qu'il était lui-même Jésus le Christ. vrait les portes en déliant la barre, et on les fer-
mait en la liant. Les clefs sont le symbole de la
Dès lors Jésus commença à dé- Priedîcia
passio. puissance. Voir Jean, xxi, 17.
couvrir à ses disciples qu'il fallait Mat. 17, 2240. 21-28. Passion prédite. Pierre repris. Comparer
;

20, 18; 12,


qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît Joa. 10, 18. avec Marc, vni, 31-39; Luc ix, 22-27.
Luc. 24, 26. 21. De la part des anciens, des scribes et des
beaucoup de la part des anciens, des Eph. princes des prêtres. Les anciens, titre de dignité,
2.
Mat. 23, 37.
scribes et des princes des prêtres; Jer. dont il est si souvent question dans les Evangi-
.î,
·">.

Joa. S, les, sont les membres du sanhédrin. Cette déno-


qu'il fût mis à mort et que le troisième Act.
3.'..

10, 39. mination provient de ce que primitivement les


jour il ressuscitât. Dan. 9, 26. chefs des villes et les juges étaient choisis parmi
Os. 6,
les vieillards. Dans plusieurs passages des Actes,
1.

Et, le prenant à part, Pierre se Obteûila-


tur XI, 30, etc., et dans les Épilres, le mot d'anciens
mit à le reprendre, disant « A Dieu Petrus. : a uii autre sens, comme il sera expliqué en son
lieu. — Sur les scribes et les princes des prêtres,
ne plaise, Seigneur! cela ne vous ar- voir plus haut la note sur ii,4.
Marc. 32. 8,
rivera point ». Mais Jésus se re- Job, 3. 23. Retire-toi... C'est comme si le Sauveur di-
ir.,
;,

80 Matthaeus, XVI, 24— XVII, 11.


II. Vita publîca (III-XX). — 2" (c"). Summum migsionitf Christi CXVI, 13-XVlUJ,

o^àvôcfXôv

'
d^sov,

- &
^,'^ ,9·.,&-- "&. si, ov

. ^'^ "^
SUS, dixit Petro
scândalum
Vade post me Sâtana,
mihi quia non sapis ea
es
quse Dei sunt, sed ea quse hôminum.
Tune Jésus dixit discipulis suis Si
quis vultpost me venire, âbneget semet-
ipsum, et tollat crucem suam, et sequâ-
:

tur me. Qui enim ânimam


voliierit
â' suam salvam fâcere, perdet eam qui

,&&,/ ^^&
:

1 autem perdiderit ànimam suam propter


me, invéniet eam. Quid enim prodest
hômini, si mundum univérsum lucrétur,

^ '' ânimse vero suae detriméntum patiâtur?


Aut quam dabit homo commutatiônem

,
y

'. pro anima sua? Filius enim hôminis


est in glôria Patris sui cum

,
ventiirus

.'-
, '^^^^ àngelis suis et tune reddet unicùique se-
cùndum opéra ejus.
:

Amen dico vobis,


sunt quidam de hic stântibus, qui non
gustâbunt mortem, donec videant Filium

" , ." hôminis veniéntem in regno suo.

&
^VII.

,&
'
&,,
" . "^
-'

.
vaJ ^

^
X'VII. Et post diessex assûmit Jésus
Petrum

seôrsum ^
et
ejus, et ducit illos in
'

Jacôbum

et transfîgurâtus est ante


:

eos. Et resplénduit faciès ejus sicut sol


vestiménta autem ejus facta sunt alba sicut
nix. ^ Et ecce apparuérunt illis Môyses
et Joânnem fratrem
montem excélsum

, , ' "'
&,
''
et Elias cum eo loquéntes.

bonum est nos hic esse


Respôndens
autem Petrus, dixit ad Jesum Domine,
: si vis,
unum, Môysi
*

faciâmus

'
hic tria tabernâcula, tibi

,,
,J
".
'
. , "-
''" unum,
te,
et Elise unum.
ecce nubes kïcida obumbrâvit eos. Et
ecce vox de nube, dicens Hic est Fi-
^ Adhuc eo loquén-

^
:

meus quo mihi bene com-


diléctus, in

&
lius

^- . & --
"
^ plâcui ipsum audite. ^ Et audiéntes
:

&.
"

' discipuli cecidérunt in fâciem suam, et


timuérunt valde. Et accessit Jésus, et

,
,^ " ^ ^- tétigit eos
nolite timére.
: dixitque eis
^ Levantes autem ôculos
: Sûrgite, et

,
,
& ,.
-" ;&-
-^«^

^^
",
' ^
V
-
suos,

ritis
néminem
sum. ^Et descendéntibus
prsecépit eis Jésus, dicens
visiônem, donec Filius hôminis a
môrtuis resûrgat.
Et interrogavérunt eum discipuli,
dicéntes Quid ergo scribae dicunt quod
:
vidérunt, nisi solum Je-
illis

:
de monte,
Némini dixé-

{- ..
Eliam opôrteat primum venire? At ille
\.:€3-.
26.
ST^*

.6. . .
". »
.-.&. ...
ùièe
4.
28.
3.
LT:
L:
xBLT^:
8. 5.
6tl bÎoîv.
nBDÏ:
G:

. .
LT: . N*BCDT:

11. BDLT* '/^.


9. NBCDT^:
et
. . '. BD
et
...

XVII.
mière
2.
».
Comme la neige. Grec : « comme la lu-
. .

Matthieu, XVI, 24 — XVII, 11. 8i


H. Vie publique (III-XX). — 2" Cc-J, Faite du minintère de Jénu» CXVI, 13-XVlIIJ.

tournant dit à Pierre « Retire-toi de : Mat. 4, 10.


sait Ma volonté et celle de mon Père est que je
:

Joii. 6, 7. meure pour le salut des hommes, et tu veux


moi, Satan; tu es un scandale pour Mat. 17, 16. m'empêcher d(! soutirir tu mérites donc d'ëtrè;

Marc. S, appelé Salan, c'est-à-dire adversaire, contradic-


moi. parce que tu ne goûtes pas ce 1 Cor. 2,
33.
14.
teur.
qui est de Dieu, mais ce qui est des Prov. 13, 16.
Car qui voudra sauver. Voir plus haut
'-lo. la
hommes ». note sur x, 3'J.
28. Plusieurs Pères de l'Église croient que le
Alors Jésus dit à ses disciples Abneg-alio
sut, CI'IIX
:
Sauveur veut parler de sa transliguialion, rappor-
« Si quelqu'un veut venir après moi, f'ei-enda. tée dans le chapitre suivant; l'expression quel-
Marc. 8, 34. ques-uns ici jjrésents donne à ce sentiment une
qu'il renonce à lui-même, qu'il porte Luc. 9, 23. —
Ps.
grande probabilité. A cause des nombreux
sa croix et me suive.
8.
Car qui vou- Proy. 23, 35. passages parallèles, dans lesquels le texte ne
dra sauver son âme, la perdra; mais Sap. 20. 2, peut s'entendre de la Transfiguration, on peut
Pet. 1,5-16. 1 4, donner avec d'autres interprètes l'explication
qui perdra son âme à cause de moi, suivante. Au lieu de Fenani dans son royaume.
:
Rom. 12, 15.
la trouvera. Et que sert à l'homme Gai. 24. .i,
saint Marc, viii, 38, dit Venant dans sa puis- :

Mat. 10, 38 sance : « Pendant tout le premier siècle, il y


de gagner le monde entier, s'il perd 19, 21.
;

eut au sein de l'Église une croyance que Jésus


allait paraître dans le monde, pour y établir son
son âme? Ou que donnera l'homme Luc. 17, 33.
Joa. 12, 2.5.
régne dorénavant triomphant et glorieux. [Les
en échange de son âme? Hebr. 12,
Car le Fils Eccli. 35. .51,
2.
incrédules prétendent que Jésus-Christ parle]
de l'homme viendra dans la gloire de 2 Cor. Is. 51, d'une venue temporelle dans le monde, [ce qui
6.
13, n'est pas arrivé]. Saint Luc donne la solution en
4.
son Père avec ses anges; et alors il Marc. 8, 36. disant Quelques-uns sont ici qui ne goûteront :

Prov. 35.
point la mort qu'ils n'aient vu le royaume de
6,
rendra à chacun selon ses œuvres. Ps. 48, 9.
Dieu {Luc, ix, 27). Or, la prophétie s'est accomplie
Dan.
En vérité, je vous dis Il y en a Mat. 26, 2424. merveilleusement, et .lean le disciple, avant de
:
4,

quelques-uns ici présents, qui ne goû- 25, 34 10, 23. mourir, a vu une admirable diffusion de la pa-
;

Joa. 27, 29. role évangélique dans le monde. Le royaume de


.5,

teront pas la mort jusqu'à ce qu'ils Philip. 11.


Dieu, avait dit Jésus, est au dedans de vous [Luc,
2,
Marc. 9, 1.

voient le Fils de l'homme venant dans Hebr. 9. xvn, 21). L'annonce de ce fameux avènement n'é-
2,
Joa. 21, 22. tait pas autre q ue le règne de Dieu dans les âmes »

son royaume ». (J.-H. Michon).

XVII. Six jours après, Jésus Transng-u-


^
palio.
xvn. 1-13. Transfiguration. Comparer avec Marc,
IX, 1-12; Luc, IX, 28-36.
prit Pierre, Jacques et Jean son frère, Marc. 2. 9,
Luc. 28. 1. Sur une haute montagne. On croit commu-
9,
et les conduisit sur une haute mon- 2 Pet. 16. nément que c'est le Thabor dans la Galilée. —
1,
Mat. 20, 16.
tagne, à l'écart. - Et il fut transfi- Marc. 16, 16.
C'est l'opinion qui a été soutenue par Eusébe et
saint Jérôme. Elle est néanmoins aujourd'hui très
guré devant eux sa face resplendit Act. 12,
;
2.
contestée, parce que le Sauveur était précédem-
comme le soleil, et ses vêtements ment tort loin du Thabor, à Césarée de Philippe
(Matthieu, xvi, 16), et qu'après la transfiguration,
devinrent blancs comme la neige. Mat.28,13, 43; les Évangélistes parlent de son retour en Galilée
3.
^ Et voilà que Moïse et x^lie leur Ex. 34, 29. (Matthieu, xvii, 21 Marc, ix, 29), sans mentionner
;
Is. 58, 8.
aucun voyage dans l'intervalle. On pense donc que
apparurent, s'entretenant avec lui. Joa. 1, 14.
la montagne de la Transfiguration était située
Ap. 1. 16.
Or, prenant la parole, Pierre dit à Sap. 3, 7.
plus au nord, et à l'est du Jourdain, mais sans
Ps. 67, 15. pouvoir la déterminer d'une manière précise.
Jésus « Seigneur, il nous est bon
:

Luc. 9, 30.
3. Moïse _ et lie. Moïse, le législateur des Hé-
d'être ici; si vous voulez, faisons-y Mal. 4, 4. breux, et Élie, le grand prophète d'Israël, sont ici
Mat. 16, 13. les représentants de la loi ancienne qui vient ren-
trois tentes, une pour vous, une pour Ps. 8.5, 8. dre témoignage à la loi nouvelle. « La présence de
Moïse et une pour .^lie » ^ Il parlait .
4 Reg.
Eccli. 48,
2, il.
1.
Moïse, qui a donné la loi, témoigne qu'il ne trans-
gresse pas la loi, comme l'en accusent les Juifs la
encore, lorsqu'une nuée lumineuse Luc. 24, 44.
présence d'Élie, si zélé pour la gloire de Dieu,
:

les couvrit. Et voici une voix de la Ps. 72, 28. montre qu'il ne blasphème pas en s'attribuant la
Luc. 9, 33. gloire, de la divinité ». Saint Jean Chrysoslome.
nuée, disant « Celui-ci est mon fils
: 2 Cor. 5, 1.
5. Ecoutez-le. Recommandation importante qui
Mat. 5, 12.
bien-aimé, en qui j'ai mis toutes mes Ap. 21, 3. proclame Jésus le législateur de la nouvelle al-
liance.
complaisances. Ecoutez-le » ^ Or, .
Pi. 67, 3.5.
1 Joa. 5, 20.
les disciples entendant cela, tombè- Act. 1, 9.

rent sur leur face, et furent saisis Mat. 3, 17.


2 Pet. 1, 17.
d'une frayeur extrême. Mais Jésus Is. 42, 1.
Deut. 18, 15.
s'approcha et les toucha; et il leur Mat. 12, 18.

dit :« Levez-vous et ne craignez 2 Pet. 1, 18.


Dan. 18.
point ». ^ Alors, levant les yeux, ils Deut.
8,
5, 26.
ne virent plus personne, si ce n'est Ap. 7, 11.

9. Ne parlez à personne de cette vision. Pour ne


Jésus seul. ^ Et comme ils descen- Ps. 22, 4.
pas exciter la jalousie des autres disciples, ne
Mat. 14, 27.
daient de la montagne, Jésus leur Dan. 10, 10. pas soumettre leur foi à une épreuve qu'elle n'au-
rait peut-être pas supportée, et pour ne pas atti-
commanda, disant « Ne parlez à per-: Luc. 9, 36.
rer l'attention sur Jésus dans une contrée où il
sonne de cette vision, jusqu'à ce que 1 Cor. 1, 23. voulait passer inaperçu.
Joa. 7, 39.
le Fils de l'homme ressuscite d'entre Mat. 16, 20.

les morts »
Et les disciples l'interrogèrent, Joannes 10. Il faut qu'auparavant Élie vienne. Le pro-
altep phète Malachie dit en effet (iv, 5) qu'Élie doit venir
disant « Pourquoi donc les scribes
: Elias. avant le grand et épouvantable jour du Seigneur.
disent-ils qu'il faut qu'auparavant Marc. 10. 9,
Mat. 16, 14
Elie vienne? » Jésus répondant, 11, 14.
;

BIBLE POLYGLOTTE. T. VII.


82 Matthseus, XVII, 12-27.

"
II.

"^'^
' "
Vîta publica

, ,"' '
ànoxçid'stç
(III-XX). — S« Cc'), Summum wissionU ChrtsH

^,
respôndens,
tiirus est,
quidam ven-
ômnia
ait eis
dico
et restituet
autem vobis, quia Elias jam venit, et non
: Elias
(XVI, 13- XVIII),

&'
&,. .
cognovérunt eum, sed fecérunt in eo quae-
cùmque voluérunt. Sic et filius hôminis

^"^ "- passûrus est ab eis. Tune intellexérunt

& discipuli quia de Joânne Baptista dixis-

^^-, ,-
,

set eis.
Et eum venisset ad turbam, accéssit

, , "-
'^*

ad eum homo génibus provolutus ante

,
^
,%
& ',
^^,, "^&
', ;
; -
^""

".
^
^

^"^
& eum, dicens

aquam.
Domine, miserére filio
:

meo, quia lunâticus est, et maie pâtitur


nam sœpe cadit in ignem, et crebro in
Et ôbtuli eum discipulis tuis,
et non potuérunt curare eum.
dens autem Jésus, ait
Respôn-
generâtio incré- :
:

&
. ^^
^^ .' ", ,
&'

^.
dula, et pervérsa, quoùsque ero vobis-
cum? ùsquequo pàtiar vos? afférte hue
illum ad me. Et increpàvit illum Jésus,
''^

et éxiit ab eo daemônium, et curâtus est

^· ''"
' ';
puer ex illa hora.

/^^ -"-
^'^
Tune accessérunt discipuli ad Jesum

,
secréto, et dixérunt : Quare nos non po-

,^ tiïimus ejicere illum? Dixit illis Jésus

^
:

,"
Propter incredulitâtem vestram. Amen
33^ quippe dico vobis, si habuéritis fîdem,

^ .- ,. sicutgranum sinapis, dicétis monti huic,

&
Transi bine illuc, ettransibit, et nihil im-
Hoc autem genus

&
possibile erit vobis.

, " non ejicitur, nisi per oratiônem et jejù-

, nium.

^^ ' ,
'

& . ^. , -
Conversântibus autem eis in Galiliéa,
dixit illis Jésus Filius hôminis tradéndus
est in manus hôminum
:

: et occident

"& eum, et tértia die resûrget. Et contristàti

&"; ,',^
sunt veheménter.
Etcum venissentCaphârnaum,acces-
'^
. sérunt qui didrâchma accipiébant, ad

; ^'^
Petrum, et dixérunt
ei Magister vester :

:; ,"
"
[ &.,".& ""
^^"
non
cum
solvit
intrâsset in
Jésus, dicens
didrâchma? - Ait Etiam. Et

vidétur Simon?
:

Reges terrse a quibus accipiunt tributum


Quid

vel censum? a filiis suis, an ab aliénis?


2^ Et ille dixit Ab aliénis. Dixit illi
domum,
tibi
:

prsevénit eum

.
:

Jésus Ergo liberi sunt filii.


: Ut autem

..
. 14. i<BLT2* ^.. N*BGET: avroV.
^
. NBL:
non scandalizémus eos, vade ad mare,

. .
18- * 20. XBDT* et :

i<BLT': ^BLT: evS-.


21. (pr. m.) BT^* himc versiim sec. m. (
CDE alii fere omnes mss LT't)- 22. nBLT^:
23- L:
32. ^BDT: ^.- 14. Lorsqu'il fut venu. Grec
rent ». —
« lorsqu'ils vin-
La fin de verset forme le y. 15 dans le grec,
:

^
25. LT^:
. .
.,
26. NBCLT^:
qui est ensuite en avance d'un verset sur la Vul-
gate.
18. (Grec 19). En secret. Grec : · en particulier ».
Matthieu, XVII, 12-26. 83
II. Vîe publique (III-XX). — 2" Cc^J, Faite du tninintère de Jénun XVI, 13~XVIII).

leur dit « Élie, en effet, doit venir, et joi î'^ai.


:

il rétablira toutes choses. Mais je V^^-


1 · Eccli. 1. /
''h
-IS,

VOUS le dis hlie est déjà venu et us Act. 3, 21.


:
'

ne l'ont point connu, et ils lui ont fait joa.' ^ "î...

^^^'^' ^*'' '^'


tout ce qu'ils ont voulu. C'est ainsi
que le Fils de l'homme lui-même
doit être traité par eux ». Alors les ^^^^-^^^ i",

disciples comprirent qu'il leur avait L"c. 1, ig.

parlé de Jean-Baptiste.
Lorsqu'il fut venu vers le peuple, Lunatic.s.
^ '*

un homme s'approcha de lui, et il se


jeta à ses pieds, disant « Seigneur, Îûc.fsiÎ' :

ayez pitié de mon fils, parce qu'il est


lunatique et qu'il souffre cruellement;
car il tombe souvent dans le feu
et souvent dans l'eau. Je l'ai pré- ^^-^*-
senté à vos disciples, et ils n'ont pu
le guérir ». Et répondant, Jésus
dit « race incrédule et perverse,
:

jusqu'à quand serai-je avec vous?


jusqu'à quand vous supporterai-je?
Amenez-le-moi ici ». Or, Jésus Mat. 17.^20.
ayant gourmandé le démon, il sortit Phmp. 2,' lii.

de l'enfant, qui fut guéri à l'heure Îuc.O^'j!!''


même.
12. C'est ainsi que le Fils de Vhomme lui-même
Alors les disciples s'approche- î''''^-
doit être traité par eux. « Le but principal de la
rent de Jésus en secret, et lui dirent :
Transfiguration était d'ôter du cœur des disciples
<,

le scandale de la croix; l'humiliation volontaire de


« Pourquoi, nous, n'avons-nous pu ^iaic. 25. 9,
la Passion ne troublerait plus leur foi, après que
le chasser? » Jésus leur répondit ^raic. 9, 28. : l'éminence de la dignité cachée du Sauveur leur
aurait été révélée <>. Saint Léon, Sermon u, sur la
« A cause de votre incrédulité. En vé-
'

Transfiguration.
rité, je vous le dis, si vous aviez de la 14-20. Guérison d'un lunatique. Comparer avec
foi comme un s^rain de sénevé, vous Marc, 13-28; Luc, ix, 37-43.
. ,

diriez a cette montaQ:ne


»
Passe d ici
Mat. 21, 21
13, 31. :
· ·
,
;

44.
rx,

Le attendait au pied de la montagne


11 , ·? Luc. 17, j. · G. le retour de Jésus. —
Lunatique ; c'est-à-dire que
la, et elle y passerait, et rien ne vous 1 cor. 13, 2.
les crises d'épilepsie se produisaient périodique-
serait impossible. Mais ce genre de ^,^^,. ment aux phases de la lune.
n'ont pu le guérir. Sans doute que les
15. Ils
démons ne se chasse que par la prière disciples avaient apporté quelque complaisance
et le jeûne personnelle, dans l'exercice de la puissance que
leur avait conférée le divin Maître.
Or tandis qu'ils se trouvaient en uerum 19. Un grain de sénevé. Voir plus haut la note
Galilée, Jésus leur dit « Le Fils de passio. : sur XIII, 31.

l'homme doit être livré entre les mains Marc. 29. 9, Nouvelle prédiction de
21-22. la Passion. Com-
parer avec Marc, ix, 29-31 Luc, ix, 44-45.
des hommes. Et ils le tueront, et^^''*'2o,'i8^'^''' ;

21. Tandis qu'ils se trouvaient en Galilée. Peut-


le troisième jour il ressuscitera ». Et être s'agit-il ici du dernier voyage que fit Jésus en
^J^J-^J
ils furent extrêmement contristés. Vue' 9,' 44.'
Galilée, lorsqu'il quitta Jérusalem après la fête
Lorsqu'ils vinrent à Gaphar- des Tabernacles.
s<ate.-
naiim, ceux qui recevaient le didrach- evpisce. 23-26. Dernier séjour à Capharnaûm didrachme.;

Propre à saint Matthieu.


me s'approchèrent de Pierre, et lui Joa i", g.
23. Le didrachme était une double drachme.
demandèrent « Est-ce que votre: La drachme valait quatre-vingt-sept centimes.
(Voir la figure 10, à la fin du t. Vl, p. 902). « Ce di-
maître ne paye pas le didrachme? » drachme était la contribution que les familles jui-
Il répondit Il le paye ». Et lors-
: <( ves étaient habituées à payer pour l'entretien du
qu'il fut entré dans la maison, Jésus Temple. Vespasien le fit percevoir plus tard pour
le Capitole Les collecteurs s'a^iressent à saint
le prévint, disant « Que t'en sem- : Pierre, soit par respect pour le Sauveur, soit pour
ble, Simon? De qui les rois de la engager le disciple à s'acquitter à la place du
maître. La réponse du Sauveur suppose claire-
terre reçoivent-ils le tribut ou le ment sa divinité. Pour ne pas scandaliser ceux
qui l'ignorent, il consent à payer; mais il fait
cens? de leurs enfants ou des étran- observer qu'il n'est pas soumis à l'impôt, et il
gers? » Et Pierre répondit « Des :
mÏ s,'!?.'
relève par un miracle cet acte de condescen-
étrangers ». Jésus lui dit « Ainsi, les dance. Le staière avait la valeur d'un tétradrachme,
et par conséquent suffisait pour deux personnes ·
:

enfants en sont exempts. "^^ Cepen- ^i-^t^-' ·-·


(Bacuez). —
Capharnaûm. Voir plus haut la note
dant pour ne les point scandaliser, sur IV, 13.
26. Le statère valait quatre drachmes, ou envi-
va à la mer, jette un hameçon; et ron 3fr. 50. Voirla figure 11 à la fin du t. VI, p. 902.
,' -
84 Matthaeus, XVIII, 1-15.
II. Vîta ptiblica (III -XX). — 2" Cc-J, Summum missionis ChrUti CXVIf IS-XVIIIJ,

&' ^ , hamum eteum piscem,

^ ] '^^;
et mitte : qui pri-

. - mus ascénderit,
invénies statérem
toile
:
: et apérto ore ejus.
illum sumens, da eis

XVII 1. ' pro me et te.

,' ", Trj


XVIII. In illa hora accessémnt disci-
^

puli ad Jesum, dicéntes : Quis, putas.

^ . &,
^ Kat major regno cœlôrum? ^ Et âdvo-
est in

"^ ,, ^ cans Jésus pârvulum, stàtuit eum in mé-


dio eôrum, ^ et dixit Amen dico vobis
nisi convérsi fuéritis, et efficiâmini sicut
:

'^'
" , .-- pârvuli,
rum.
non intrâbitis in regnum cœlô-
Quiciimque ergo humiliâverit se
'*

sicut pârvulus iste, hic est major in regno

^.^',
cœlôrum. ^ Et qui suscéperit unum pâr-
^"^ ' vulum talem in nômine meo, mesuscipit.
^ Qui autem scandalizâverit unum de
pusillis istis qui in me credunt, éxpedit ei

, , '.&(
ut suspendâtur mola asinâria in collo
^
ejus, et demergâtur in profùndum maris.

^^ '
ai
Vse mundo a scândalis. Necésse est
enim ut véniant scândala verumtamen :

-
^
vœ hômini illi, per quem scândalum venit.
] , ^ Si autem manus tua, vel pes tuus scan-

-
- '. -
,
^
^
&. &,,
-
,
'-'
7
dalizatte,abscide eum, et prôjice abste
bonum tibi est ad vitam ingredi débilem.
vel claudum, quam duas manus vel duos
pedes habéntem mitti in ignem setérnum.
^ Et si ôculus tuus scandalizat te, érue

eum, et prôjice abs te bonum tibi est :


:

'^^
", cum uno ôculo in vitam intrâre, quam
duos ôculos habéntem mitti in gehénnam

.
.&, ^ ,
ignis. Vidéte ne contemnàtis unum
ex his pusillis dico enim vobis, quia ân-
:

eôrum in cœlis semper vident

; ^
geli fà-
* ^ ciem Patris mei, qui in cœlis est.
Venit enim Filius hôminis salvàre

,
^
^

,,
,
&
. , ^^"
3',
'
. ;
quod perierat.

una ex eis
Quid vobis vidétur? si
fûerint alicui centum oves, et errâverit
nonne relinquit nonaginta
:

novemin môntibus, etvadit qusérere eam


qu9e errâvit?
niateam Amen dico vobis, quia gaudet
:

super eam magis quam super nonaginta


novem quse non erravérunt.
est voluntas ante
Sic non
Et si contigerit ut invé-

Patrem vestrum qui in

.** 27.
5.
TjyV.
îy.
— 2.
L: er
2*
.. .8: 6-
4. SLT0: r«-
'
cœlis est, ut péreatunus de pusillis istis..
Si autem peccâverit in te frater tuus,

. '.
. *
nBLT^:
^ygirip. 8.
(EGV: ). .
DT: avVor. nBLT"2:
BLT*
. ^

\. ^BT*
10. (pr.) ovq. (L: [Ir ovç.] ). 1 1 .

(DE plerique mss.


14.
GKLT0*
BLT: . LT^:
(pr.) yaï.
f). 12. L:
fV. 15. i^BLV
...

. ,nBD
XVIII. 8. Coupe-le. Grec
12.
Grec :
Dans
« et
les
ne
montagnes,
s'en va-t-il
: «

ne
pas dans
et
coupe-les

les
s'en
».

va-t-il pas.
montagnes ».
.

Matthieu, XVIII, 1-15. 85


II. Vie publique (III-XX). — S" (c-). Faite du miniittère de Jéttutt CXVM, 13-XVIIIJ.

le poisson qui le premier montera, i^eor\'


prends-le; puis ouvrant sa bouche, 10, 32.
2 Cor. 8, il.

tu trouveras un statère; l'ayant pris, Phuïpl 2, !·.

23, 2.
donne-le pour moi et pour toi » Rom. 13, 7.

XVIII. ^ En ce moment-là les i»aryuius


disciples s'approchèrent de Jésus, d 1~ expnipluni
sant « Qui, pensez-vous, est le plus '"''4'6.
:

grand dans le royaume des cieux? » ^i^^c. 9, 33.

^ Et Jésus appelant un petit enfant,


^^.9,30.
le plaça au milieu d'eux, ^ et dit :
Mat. 19,14.
« En vérité, je vous le dis, si vous ne ^
5^^·

vous convertissez, et ne devenez


comme les petits enfants, vous n'en- xint-Pierre {Chroiuis) du lac de Tibériade (f. 26).

trerez point dans le royaume des


cieux. Quiconque donc se fait petit
'*
Mat. 23, 12. XVIII. Rivalité des apôtres. Comparer avec
1 Pet. 3, 6.
Marc, IX, 32-40; Luc, 46-50.
comme cet enfant, celui-là est le plus 5Iat. :>. 19
0,23:10,40,42.
;

1. En ce moment-là. Quand ils lurent de retour


grand dans le royaume des cieux. Luc. 9,
;i Capharnaum et rentrés dans la maison, d'après
Et qui reçoit en mon nom un petit Marc, IX, 3-2.— Qui, pensez-vous, est le plus grand ?
Les disciples demandent à .lésus de trancher le
enfant semblable, me reçoit. différend qui venait de s'élever entre eux pen-
^ » Mais celui qui scandalise un de vuanduni dant (|u'ils étaient en chemin {Marc, ix, 33).
canda- 5. Me reçoit. L'Évangéliste omet ici une leçon
ces petits qui croient en moi, il vau- uin. qui est rapportée par Marc, ix, 37-40; Luc, ix,
49-50.
drait mieux pour lui que l'on sus- ^^^1·°·.'9, 37,

Le scandale. Comparer avec Marc, ix, 41-50.


6-11.
pendît une meule de moulin à son cou, luc. 17, 2.
6. De moulin; littéralement d'âne; qu'un âne
et qu'on le précipitât au fond de la je™V>u' es.' tourne. —
Dans chaque maison, on faisait mou-
mer. Malheur au monde, à cause Joa. le, 3.3. dre chaque jour la quantité de blé nécessaire
pour l'usage de la famille; il y avaitpar conséquent
des scandales; car il est nécessaire 1 cor. ii,'i9 dans chaque maison un moulin à hras ou à âne,
qu'il vienne des scandales cependant :
tourné dans le premier cas par une ou deux per-
sonnes. Le moulin à âne était plus grand, mais
malheur à l'homme par qui le scan- composé comme le moulin à bras de deux meules
dale arrive. ^ Si donc ta main ou ^^f^-':,^^^-^ de pierre superposées, l'inférieure étant immo-
bile et la supérieure mobile. Le grain était écrasé
ton pied te scandalise, coupe-le, et Wc' «,' 4.5
entre les deux meules.
jette-le loin de toi vaut mieux pour ; il

toi entrer dans la vie, privé d'une


main ou d'un pied, que d'être jeté,
ayant deux mains ou deux pieds,
Mat.
dans le feu éternel. ^ Et si ton œil te Marc.
,

scandalise, arrache-le et le jette loin


de toi il vaut mieux pour toi entrer
;

dans la vie avec un seul œil, que


d'être jeté ayant deux yeux dans la
fféhenne
t5 ,
du feu.
.
Prenez garde de ^^ct.Hebr.
12, 13.
14. 1,

mépriser un seul de ces petits parce luc u». : i,


^"^'
que, je vous le dis leurs anges voient ,

sans cesse dans le ciel la face de mon


Mola asinaria {f (Marbre du Vatican.)
Père qui est dans les cieux. . 6).

" » Car le Fils de l'homme est vis


8. Dans la vie, c'est-à-dire dans la vie éternelle.
perdila.
venu sauver ce qui avait péri. Que Mat. 9, \). La géhenne. Voir plus haut la note sur \, 22.
1.3.
10. Leurs anges. Les Juifs admettaient géné-
vous en semble ? Si quelqu'un a cent Luc. 19, 10, ralement alors la croyance aux anges gardiens,
Luc.
brebis, et qu'une d'elles s'égare, ne Ez. 34, 11.
1.5, 4.
que Dieu a commis auprès de chaque homme
pour le protéger et le conduire.
laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix- Jer. .îO, 8.
14. Ce verset est cité par Luc, xix, 40, à une
neuf dans les montagnes, et ne s'en autre occasion.
42-44. La parabole de la brebis perdue est
va-t-il pas chercher celle qui s'est aussi racontée dans Luc, xv, 4-7; mais rattachée
égarée? Et s'il arrive qu'il la trouve, à une circonstance dillérente.
43. Elle lui donne plus de joie. Dieu ne s'inté-
en vérité, je vous le dis, elle lui donne resse pas seulement a l'innocence, mais il a une
plus de joie que les quatre-vingt- prédilection miséricordieuse pour les coupables
repentants.
dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
Ainsi ce n'est pas la volonté de vo-
tre Père qui est dans les cieux, qu'un
seul de ces petits périsse. 15-20. Correction fraternelle.'Propre à saint 3Ia-
.Xoi*nia
» Si ton frère a péché contre toi, ar^uencli. thieu.
86 Matthaeus, XVIII, 16-31.
II. Vîta publica

'. (III-XX). — Cc-J. Summum missionits Chrittti

,
2"^

vade, et côrripe eum inter te et ipsum


CXVI9 13-XVIIIJ.

]
dy.ovoi], solum si te aiidierit, lucrâtus eris fra-
:

^^"
,^^ ' trem tuum si autem te non audierit.
:

'
^. ,- "
âdhibe tecum adhuc ununi, vel duos, ut
in ore duôrum veltrium téstium stet omne

." ,
^"^

verbum. Quod si non audierit eos, die


]
], 6 ^^ Ecclésiae : si autem Ecclésiam non au-

,
. , , dierit, sit tibi sicut éthnicus, et
nus.
Amen dico vobis, qusecûmque alliga-
publicâ-

,
véritis super terram, erunt ligâta et in

- , cœlo et qusecûmque solvéritis super


:

^
,& .. '
terram, erunt soliita et in cœlo.
^'^
Iterum dico vobis, quia si duo ex
vobis consénserint super terram, de omni
re quamciimque petierint, ilet illis a
Pâtre meo qui in cœlis est. -^* Ubi enim

, «^' ;
" ;
- sunt duo vel très congregàti in nômine
meo, ibi sum in médio eôrum.

,/ '
^&, .^ -
'^^^

.- ' dixit
frater
Tune accédens Petrus ad
:
eum,
Domine, quôties peccàbit in me
meus, et dimittam ei? usque

' ,
sépties? ^'^
Dicit illi Jésus Non dico tibi
:

,&,.-
0 usque sépties : sed usque septuàgies sép
- * "- ties.
Ideo assimilâtum est regnum cœlô-
rum hômini régi, qui vôluit ratiônem
-"" pônere cum servis suis. - '
Et cum cœ-

-& ^. pisset ratiônem pônere, oblâtus est ei

,
, ,--
unus qui debébat ei decem millia talénta.
Cum autem non habéretunde rédderet,
', jussit eum dôminus ejus veniindari, et

. , -
'^'^
uxôrem ejus, et filios, et ômnia quse ha-
bébat, et reddi. Prôcidens autem ser-

.
"- ,
vus ille, orâbat eum, dicens Patiéntiam
liabe in me, et ômnia reddam tibi. Mi-
:

' . ,, . sértus autem dôminus servi illius, dimisit


eum, et débitum dimisit ei.
Egréssus autem servus ille invénit

3· &, &
unum de consérvis suis, qui debébat ei

. ',
centum denârios et tenens suffocàbat :

, eum, dicens Redde quod debes. Et

& .&^ ,-,


'
:

.
"
prôcidens consérvus ejus, rogàbat eum.

,
30
dicens Patiéntiam habe in me, et ômnia
:

^<
reddam tibi. '^^ Ille autem nôluit sed :

àbiit, et misit eum in cârcerem, donec


rédderet débitum. Vidéntes autem con-
sérvi ejus quae fiébant,contristàti sunt

. (1: valde venérunt, et narravérunt dô-


et

. * . .. . .
:
18. LT2* (bis) J9. L:
). .: ^^ 24- BDLT^:
mino suo ômnia quse facta fiierant.
25. L: 26. DTf
.
BDLT^* otv^is. 27. BL* 28. nBDLT©^ 19. S'accordent sur la terre, qvelqvc chose qu'ils

. nBCDGKSLTH©:
avroC (DL:
29.KBCDT2* .
' ). NBCDE[K]S[L]T0*
zc. demandent. Grec « s'accordent
toute chose qu'ils demandent ».
3K Les outres serviteurs. Grec
de servitude ».
sur la terre sur
:

: < ses compagnons


, .

Matthieu, XVIII, 16-31. 87


II. Vie publique (III -XX). — 2"^ Cc^J» Faite du tninintère de Jettun CXVIj 13-XVIIIJ.

Luc.
va reprends-le entre toi et lui seul
et :
Lev.
17,
19, 17.
:i.

s'il t'écoute, tu auras gagné ton frère ;


Gai. 6, 1.
Jac. .5. 20.
\. Afin que sur la parole de deux ou trois té-
^^'s'il ne t'écoute point, prends en- Eccli. 19, 13.
moins. Allusion à Deutéronome, xix, i'j.
core avec toi une ou deux personnes Deut. 19, 13.
Joa. &, 17.
afin que sur la parole de deux ou 2 Cor. 13, 1.

trois témoins tout soit avéré. Que Hebr. 10, 2S. 17. Eglise; c'est-à-dire aux chefs, aux pas-
teurs de l'Église. — Comme un paien et un pv
s'il ne les écoute point, dis-le à 1 Mat. Tim.
16, 18.
20. ôiicam c'est-à-dire excommunié, selon le lan-
.5, ;

l'Éo-lise; et s'il n'écoute point l'Église, Mat. 5, 46. gage de la Synagogue.


Cor. 11.1

qu'il te soit comme un païen et un 2 Thes. 3, 14.


publicain.
» En vérité, je vous le dis, tout Li^andi et 18. Tout ce que vous lierez... Extension à l'É-
solvendî glise et à tous les ministres du pouvoir
ce que vous lierez sur la terre, sera potestas. demment (xvi. 19) conféré à saint Pierre. précé-
lié aussi dans le ciel et tout ce que Mat. 16, 19.
:

vous délierez sur la terre, sera délié Joa. 20, 23.


aussi dans le ciel.
» Je vous dis encore, que si deux In
coinintine
d'entre vous s'accordent sur la terre, nrniïo.
Jac. 4, 3.
quelque chose qu'ils demandent, il 2 Uor. 11. 1,
Mat. 20, 22
le leur sera fait par mon Père qui est
;

7 21, 22. 7, :

dans les cieux. Car là où deux ou Marc. 11, 24.


trois sont réunis en mon nom, je Ps.UO, Joa. 16. 1 4,
1.

suis au milieu d'eux ». Mat. 2S, 20.


21-35.' Pardon des injures. La parabole, 23-35,
Alors, s'approchant, Pierre lui <|uo(ieM
§·.>!>- est propre à saint Matthieu.
dit :Seigneur, combien de fois, mon
« dum. 21. Combien de fois. Les docteurs de la ioi en-
frère péchant contre moi, lui pardon- Mat. IS, 15; seignaient qu'il fallait pardonner trois fois; après
les leçons de Jésus, Pierre comprend que ce n'est
nerai-je? jusqu'à sept fois? » Jé- Luc.6, 16.
17, 4.
pas suflisant.
22. Cf. Ltic. XVII, 3-4.
sus lui dit « Je ne te dis pas jus-
:

Col. 3, 13.
qu'à sept fois, mais jusqu'à septante Ps. 104, .
fois sept fois.
» C'est pourquoi le royaume des Servus cui
dominu!!>
cieux est comparé à un homme-roi pepercîl
qui voulut compter avec ses servi- Mat. 25, 19.
24. Dix mille talents. C'est une somme très con-
teurs. Or, lorsqu'il eut commencé Luc. 12, 42. sidérable. Le Sauveur a voulu nous faire compren-
Hebr. 13. 17.
à compter, on lui en présenta un qui 1 Pet. 4, 19. dre parla que nos dettes envers Dieu sont incalcu
lui devait dix mille talents.
Ez. 9, 6.
Et Lam. 40. labiés. —
Le talent d'argent valant 8.500 francs, dix
3,
mille talents font 85.000.000 francs. On peut sup-
comme il n'avait pas de quoi les ren- Zacli. 5, 7. poser, du reste, que le débiieur de la para-
Is. 1. 1. bole est un des principaux officiers du roi, un
dre, son maître ordonna qu'on le ven- 2, 8. Os".
fermier ou un administrateur des revenus royaux
Sap. 14,
dît, lui, sa femme et ses enfants, et .·*. 108, 9.
9.
Dans une parabole juive, qui a quelque ressem-
blance avec la parabole évangélique, il s'agit du
tout ce qu'il avait, et qu'on payât. 4 Reg. 4, 1. tribut que doit payer toute une ville et dont le
Mais se jetant à ses pieds, le ser- Eccli. 21, 1. roi la libère, sur sa demande.
Pi. 101, 18. 25. Suivant l'ancien droit des Hébreux et de
viteur le priait, disant Ayez pa- Job, 10, 20.
:
plusieurs autres peuples, un créancier pouvait
tience pour moi, et je vous rendrai Ps. 50, 21. vendre ou réduire en esclavage ses débiteurs
tout. Alors le maître de ce servi- Luc. 7, 42. insolvables. —
Dans diverses contrées de l'O-
Kom. 9, 26. rient, par exemple en Perse, aujourd'hui encore,
teur ayant pitié de lui, le renvoya et la disgrâce royale entraîne la confiscation des
biens, la perte des esclaves et quelquefois celle
lui remit sa dette.
de la femme et des enfants du condamné.
2^ » Mais ce serviteur étant sorti, conser*o 28. Le denier, pièce d'argent ainsi appelée parce
incleinen!^ qu'elle avait primitivement la valeur de dix as;
rencontra un de ses compagnons qui J.ac. 24. 1,
plus tard elle en valut seize. Du temps de Notre-
Eccli. 28, 3.
lui devait cent deniers; et l'ayant Seigneur il équivalait à 0 fr. 78 environ. Voir les
saisi, il l'étouffait, disant Rends-moi
:
figures 13 et 14 à la fin du t. VI, p. 903.

ce que tu dois. Et se jetant à ses


pieds, son compagnon le priait, di-
sant Aie patience pour moi et je te
:

rendrai tout. Mais lui ne voulut Pror. 12, 10;


0, 3!.
pas; et il s'en alla, et le fit mettre en
prison jusqu'à ce qu'il payât sa dette.
Voyant ce qui se passait, les autres Pa. lis, 15!
Rom. 12, 1:

serviteurs furent grandement contris- Ps. 9, 17.


tés ils vinrent et racontèrent à leur
;

maître tout ce qui s'était fait.


88 Matthœus, XVIII, 32 — XIX, 12.

.
, , ,'/
II. Vita publica (III-XX).

yiVQLOç
— 3°

-
Missio in Perœa et Jérusalem CXIX-XXy»

et ait
Tune
illi :
vocâvit illiim dôminus suus
Serve nequam, omne débitum
:

; ^,
dimisi tibi quôniam rogâsti me nonne :

, ' ergo opôrtuit et te miseréri consérvi tui,


sicut etego tui misértus sum? Et irà-
tusdôminus ejus tràdidit eum tortôribus,

. ,
quoadiisque rédderet univérsum débitum.
^'^

si
Sic et Pater meus cœléstis fâciet vobis,
non remiséritis unusquisque fratri suo
de côrdibus vestris.

. , , ^
^^, - ^ -
&
JLIIL. Et factum est, cum consum-
^

mâsset Jésus sermônes istos, migrâvit a

. & , , Galiliéa, et venit in fines Judiése, trans


Jordànem,
multse, et curàvit eos ibi.
^ et seciitae sunt eum turbse

' ' ;,
^

' Et accessérunt ad eum pharisséi

' -
tentantes eum, et dicéntes Si licet hô- :

&
mini dimittere uxôrem suam, quacûmque
ex causa? Qui respôndens,

&-
ait eis :

' '^
,; &
, , '. .
^
Non
initio,
^

patrem
legistis, quia qui fecit

et dixit
mâsculum
:

matrem, et adhaerébit uxôri


et
et
Propter hoc dimittet
féminam
hôminem ab
fecit eos?
homo

^ ' '.
^"
"-
-, ^ 3-
^
erunt duo in carne una. ^ Ita-
suae, et
que jam non sunt duo, sed una caro.
Quod ergo Deus conjùnxit, homo non
séparet.
Dicunt illi

dàvit dare libéllum repudii, et dimittere?


^ Ait
: Quid ergo Môyses man-

Quôniam Môyses ad duritiam

'
, illis :

' cordis vestri permisit vobis dimittere

. ,,
' uxôres vestras ab initio autem non fuit :

, /,
(-

^,.'
^
sic. ^ Dico autem vobis, quia quicûmque
dimiserit uxôrem suam, nisi ob fornica-
tiônem, et âliam diixerit, mœchâtur et :

,
qui dimissam diixerit, mœchâtur.

, ' .
' . --
^ '
'•^
Dicunt ei discipuli ejus

nùbere. " Qui dixit illis


Si ita est
causa liôminis cum uxôre, non éxpedit
Non omnes :
:

,,' , -- ,
câpiunt verbum istud, sed quibus datum
est. Sunt enim eunûchi, qui de matris
ùtero sic nati sunt et sunt eunûchi, qui :

,' - .
facti sunt ab hominibus
chi,

XIX.
lui disant
3.
et sunt eunû-
qui seipsos castravérunt propter

Pour le tenter, disant. Grec


:

: « le tentant et

. *
».

^. . —
3. nBLT-: kBDG[K]LT0*
/* «. ,'* 4. Et qu'il dit est rattaché dans le grec au v. o.

. ^.
^ .
3- BCLT^* ot. 10. Il n'est pas bon, c'est-à-dire « il n'est pas
4. NBDT* - LT0: 7- ND expédient ».
12. Il y en a que les hommes ont faits eunuques.,
LT* avT^yV. 9. BDLT'* OTL. BDL: et il y en a qui se sont eux-mêmes rendus eunu-
ques. Grec « et il y a des eunuques qui ont été
:
Matthieu, XVIII, 32— XIX, 12. 89
II. Vie publique — 3 Séjour en Pérée et à Jérunalem CXIX-XXJ.

))
• domino
Alors son maître Fappela, et Citstij^atui-.
lui dit : Méchant serviteur, je t'ai re-
Job, 19, 16.
mis toute ta dette, parce que tu m'as
-Mut. 7, 1?.
prié ne fallait-il donc pas que toi
:
Col. 3, l.-î.

aussi tu eusses pitié de ton compa- Jac. 2, i;5.

gnon, comme j'ai eu moi-même pitié


ProY. 19, 12. 34. Jusqu'à ce qu'il payât toute sa dette; c'est-
de toi? Et son maître irrité le livra Eccli. 33, 1!.
à-dire pour toujours, car le serviteur devait être à
aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il payât Mat. .,
tout jamais dans l'impossibilité de s'acquitter
2:'..

toute sa dette. C'est ainsi que vous Mat. 9, 12, d'une pareille dette.
^'-'
6,
15.
traitera aussi mon Père céleste, si Marc. 11, 2â.
Eph.
chacun de vous ne pardonne à son 6. 6,

frère du fond de son cœur ».


XIX. Or il arriva que lorsque 3' .ïudûea.
' Jésus in 3" Séjour en Pérée et à Jérusalem, XIX-XX.

Jésus eut achevé ces discours, il par- Marc 10, XIX. 4-12. Mariage et célibat. Comparer avec I.

Luc. 4, 43. Marc, X, 1-12; Luc, xvi, 18.


tit de Galilée et vint aux confins de
Mat. 12, 1. Au delà du Jourdain. Jésus, quittant la i;.
;

la Judée, au delà du Jourdain; ^ et 14, Galilée, ne traversa pas la Samarie, pour gagner la
14.
Joa. 10, 27.
de grandes foules le suivirent, et il Judée, mais il fit un détour, traversant le Jourdain
O.^. 0, 2.
et passant par la Pérée.
les guérit. 2. Et il les guérit; c'est-à-dire qu'il guérit en

Et les pharisiens s'approchèrent


^ Indissolii- ce lieu tous les malades qu'on lui présenta.
bile niali-î- 3. Pour le tenter. Jésus avait déjà traité cette
de pour le tenter, disant « Est-il
lui : moniuni. question dans son sermon sur la montagne (v, 31-
permis à un homme de renvoyer sa
Marc.
Mat.
10, 2.
14, 3
32). — Pour quelque cause que ce soit. Là était le
piège: deux écoles se partageaient l'opinion: l'une
;

5, 31.
femme pour quelque cause que ce très large, l'autre très sévère les pharisiens espé-
;

soit? » Jésus répondant, leur dit


'*

: Gen. 1, 2" raient le surprendre, quelque parti qu'il adoptât.


4. L'homme; c'est-à-dire la créature humaine.
;

« N'avez-vous pas lu que celui qui Marc'. 10, 6. Ainsi ce mot doit s'entendre non d'un individu,
fît l'homme au commencement, les fit mais de l'espèce c'est pourquoi il est considéré
;

ici comme un pluriel <lans la Vulgate Il les fit


A
:

mâle femelle, et qu'il dit


et :
Gen.
Eph.
2, 24.
.), 31.
mâle et femelle, et dans l'hébreu même, d'oùje-
cause de cela l'homme quittera son 1 Cor. (), IC. sus-Christ a emprunté sa citation.

père et sa mère, et s'attachera à sa


femme, et ils seront deux dans une
seule chair? Ainsi ils ne sont plus^

deux, mais une seule chair. Ce que


Dieu donc a uni, que l'homme ne le
sépare point «.
^ Ils lui demandèrent « Pourquoi C'ur 7. Pourquoi donc Moisc commandé... C'est
a-t-il
:
libellus dans Deutéronome, xxiv, que Moïse a ordonne
1,
donc Moïse a-t-il commandé de lui i-epiidii. à tout homme qui répudiait sa femme de lui
Deut. 24, 1.
donner un acte de répudiation et de Marc. 10, 3.
donner un acte de répudiation.
la renvoyer? » ^ Il leur répondit : Deut. 9, 27.
Act. 7, .)1.
« Parce que Moïse, à cause de la du-

reté de votre cœur, vous a permis de


renvoyer vos femmes mais au com- ;
9. Si ce n'est -pour cause dVtdwiiere. Jésus-Christ
mencement il n'en fut pas ainsi. :\Iat. 5,
Marc. 10, 11.
32.
permet à un mari, en cas d'adultère, de se sépa-
^ Aussi je vous dis que quiconque ren- Luc. 16, 18. rer de sa lemme, mais non pas d'en épouser une
Mal. 2, 14. autre du vivant de la première.
voie sa femme, si ce n'est pour cause Deut. 24, 2.
Lev. 21, 7.
d'adultère, et en épouse une autre,
commet un adultère; et celui qui
épouse une femme renvoyée se rend
adultère ».
^'^
Ses disciples
lui dirent « Si :
De
cœlibntii.
telle est lacondition de l'homme à Eccli. 2.'), 23.
1 Cor. 7, 28,
l'égard de sa femme, il n'est pas bon 9.

de se marier ». Jésus leur dit : .Sap. h,


1 Cor.
« Tous ne comprennent pas cette pa-
role,mais ceux à qui il a été donné.
12. Il y en a qui se sont eux-mêmes rendus...
Car il y a des eunuques qui sont Is-. 1, 16.
Ce sont ceux qui ont renoncé pour toujours au
^IM. 13, 11.
nés tels dès le sein de leur mère il y ; Deut. 23, 1. plaisirs des sens, pour servir avec une plusgrande
IS, 9. liberté de cœur Dieu et la justice, et mériter ainsi
en a que les hommes ont faits eunu-
.\Lat.
2 Tim. 3, ,-).
le bonheur éternel et une plus grande récom-
Cor. 26,
ques et il y en a qui se sont eux-
;
1

29.
7,
pense.
mêmes rendus eunuques, à cause
du royaume des cieux. Que celui
90 Matthœus, XIX, 13-28.

./ . ,- II. Vita publica (III -XX). — 3° Missio in Perœa et Jeruttatent CXIX^XX:^,

^ ^ .,'-
regnum cœlôrum. Qui potest càpere, câ-
, ^ ^
piat.
oblâti sunt ei pârvuli, ut ma-
Tune
èmd-rj nus impôneret, et orâret. Discipuli
eis
^
^- autem increpâbant eos. Jésus vero ait
-
''

,.
'

^. '
'*

&'-
eis Sinite pârvulos, et nolite eos prohi-
:

&, & bére ad me venire tâlium est enim reg-


num cœlôrum. Et cum imposuisset
:

/ ;^; ^&,,'
&.
', ayaS^ôv
eis manus, abiit inde.

Et ecce unus accédens,


gister bone, quid boni fàciam ut
ait illi : Ma-
hâbeam

'
vitam setérnam? Qui dixit ei Quid me :

^; .
intérrogas de bono? Unus est bonus,

, ,,
^^
,
^ ^ ^£oç. Ei
- Deus. Si autem vis ad vitam ingredi,

'
'"
', '^^

. serva mandata.
autem
Dicit illi Quse? Jésus
Non homicidium faciès
dixit :

Non adulterâbis Non faciès furtum Non


:

.
: :

'"'' ; ," - -
falsum testimônium dices
patrem tuum
Honora
matrem tuum et, Di-
liges prôximum tuum sicut teipsum.
Dicit illi adoléscens Omnia hsec cus-
et

:
:

,, ^',^
todivi a juventûte mea, quid adliuc mihi

,
',
. ^^"
deest?
esse, vade,
Ait

péribus. et habébis thesaiirum in cœlo


illi

vende quœ habes, et da pau-


Jésus : Si vis perféctus

" ", ^.
et veni, séquere me. Cum audisset
. '
"^'^
autem adoléscens verbum, âbiit tristis
erat enim habens multas possessiônes.
Jésus autem dixit discipulis suis
:

Amen dico vobis, quia dives difficile in-

-
, &, trâbit in regnum cœlôrum. Et iterum
dico vobis Facilius est câmelum per fo-

^
'
:

^. râmen acus transire, quam divitem in-

, '
"
' ^ "-
-;
-
-
trâre in regnum cœlôrum.
Auditis autem bis, discipuli mirabân-
tur valde, dicéntes Quis ergo pôterit

&
:

salvus esse? Aspiciens autem Jésus,

- , ^ .- Apud bômines hoc impossi-

&
dixit illis :

bile est : apud Deum autem ômnia pos-

' ",
; -^^
sibilia sunt.

"
,^ ' " '
,-
, ^-
Tune respôndens Petrus, dixit ei
Ecce nos reliquimus ômnia, et secûti
sumus te quid ergo erit nobis?
autem dixit
: Jésus
illis : Amen dico vobis quod
:

vos qui me, in regeneratiône


seeiiti estis
cum séderit Filius hôminis in sede ma-
16s. NBDGLT djadé) jestâtis suse, sedébitis et vos super sedes

^(.. neqc .
dyad^ov;
.
èortr
^).
:

9··
... Tl
.
eQio-

rendus eunuques par les hommes, et il y a des eu-


^BGDT* .
{^CT~:
)^
..
NÏf (.
...
18.

.
24. nCGKST©:
(* . ).
19·

-. LT:
22.
20-
^*
. ». .
BDL:
nuques qui se sont rendus eunuques eux-mêmes à
cause du royaume des cieux ».
17. Pourquoi m'interrof/es-lu sur ce qui est bon ?
Grec « pourquoi m'appelles-lu bon? » Dieu —
«.
:
rj
seul est bon. Gre.c « personne n'est bon à l'exception
25. NBCDT* 28. NDT^: (1. d'un (seul; Dieu >. :
:
Matthieu, XIX, 13-28. 91
II. \ie publique (III-^XX). — 3' Séjour en Pérée et à Jérusalem (XIX-XXJ,

qui peut comprendre, comprenne ».


*^ Alors on lui présenta des pe- p«-»'«iiiecti 43-lo. .Jésus bénit les enfants. Comparer avec
Marc, X. 13-16: Lv.c, xvni, 45-17.
tits enfants, pour qu'il leur imposât Marc'*io' îs
Car tels... Celte traduction nous a paru
à de
;

14.
les mains et priât. Or les disciples luÎ''is i... la seule qui pût rendre fidèlement la concision
énergique du texte. Bossuet d'ailleurs traduit -.A
les rebutaient. Mais Jésus leur Eom.t'il' '
'*

de tels appartient le royaume de Dieu (Glaire;.


dit :« Laissez ces petits enfants et cor. û, 20 i

ne les empêchez point de venir à Mil IS, 2-3. t.

moi car à de tels appartient le


;

royaume des cieux ». Et lorsqu'il is. 4o, 2;».

leur eut imposé les mains, il partit


de là.
Et voilà que quelqu'un s'appro- Juvenî 16-26. Jeune homme riche invité à la [)erfection.
chant, lui dit « Bon maître, que ierivTci-*" :
Comparer avec Marc, x, 17-27; Luc, xviu,
18-27.
"
M.arc. 10, 17. 16. Quelqu'un, c'est-à-dire un jeune homme;
ferai-je de bon pour avoir la vie éter- Luc. 18, 2S.
comme portent les versets 20 et 22, probablement
nelle ?» Jésus lui répondit Pa. 118, 68
36, 27. chel de la synagogue.
:

« Pourquoi m'interroges-tu sur ce i^. 19. . 1,

qui est bon? Dieu seul est bon. Mais ^^j*^'^-

si tu veux entrer dans la vie, garde .


j^^JU' JJ
18. Lesquels. Le jeune homme n'ignorait pas
les commandements». « Lesquels?» GaL™", 12, -A.
les dix commandements delà loi, mais sans doute
demanda-t-il. Jésus répondit « Tu j^^^j-VJ, que se présentaient en même temps à son esprit
:

ne tueras point Tu ne commettras :


les six cent treize préceptes particuliers que les
scribes avaient extraits de la loi mosaïque.
point d'adultère Tu ne déroberas :

point Tu ne rendras point de faux


:

témoignage Honore ton père et exSo?i2.


:

ta mère, et aime ton prochain comme ^^'22


toi-même ». Le jeune homme lui J^^;^j*^^s 20. Que me manque-t-il encore? Il attendait du
Maître quelque leçon élevée, quelque belle théo-
« J'ai observé tout cela depuis
dit :
.12. rie, aussi est-il désappointé de recevoir une ex-
ma jeunesse que me manque-t-il Ps.Job,138,23'1.-16.
:
hortation au renoncement.

encore .o) XT'' -J'*


- 'Jésus lui dit
C-/
« bitu veux ^,^^. 4, oo.
1 ·

être parfait, va, vends ce que tu as ç^n^il'^i.


et donne-le aux pauvres, et tu auras ^at-i^V"^'
un trésor dans le ciel; viens ensuite, Luc.îe', î»

^
et suis-moi ». Lorsque le jeune job723,'^\Î.

homme eut entendu cette parole, il


s'en alla triste car il avait de grands ;

biens.
ituiii
Alors Jésus dit à ses disciples cliriicili!« :

« En vérité, je vous dis qu'un riche sa lu».


Luc. 24. 6,
entrera diiTicilement dans le royaume Tim'.e.'CiV. i

des cieux. - Et je vous dis encore ·


^^""[^-^-^·^ :
24. Il est plus facile à un chameau... C'était un
proverbe usité chez les Juifs pour marquer une
11 est plus facile à un chameau de chose naturellement impossible. Les Arabes en
passer par le chas d'une aiguille, qu'à ont un semblable.

un riche d'entrer dans le royaume


des cieux ».
Or, ces choses entendues, ses «'"np^cum
disciples s'étonnaient grandement
et disaient « Qui donc pourra être
:

sauvé?» Mais Jésus les regardant î^^!'42,'l"


Aux hommes laissés à eux-mêmes, mais non
leur dit « Aux hommes,
.
: cela est
impossible, mais a Dieu tout est pos-
· < · .^
p^mp. 2,
18, 11,
13.
26.
à Dieu prêtant son concours aux hommes.
' · Luc. 1, 37.
sible ». 27-30. Récompense assurée aux apôtres. Com-
parer avec Marc, x, 28-31 ; Luc, xvni, 28-30.
2^Alors reprenant, Pierre lui dit : Abnega..- 27. Nous avons tout quitté. Les biens qu'ils
« Et nous,ici que nous avons tout ^.gj.'J''.^';;,'!,,
ont quittés étaient loin d'être aussi considérables,
quitté pour vous suivre qu'y aura- :
mais ils avaient renoncé volontairement à ce qu'ils
possédaient et le renoncement n'en était pas
t-il donc pour nous? » Jésus leur ^'î;^'; !^'!^^!' moins méritoire.
28. La régénération; le renouvellement général
dit: « En vérité, je vous dis que ^^^^^^{f- de toutes choses qui s'opérera au jugement der-
vous qui m'avez suivi, lorsque à la nier. —
Les douze tribus d'Is7Ocl. Il ne s'agit pas
rég-énération le Fils de l'homme sera Mat 17, u: seulement ici, au sens propre du mot, du peuple
d'Israël, mais de l'universalité des hommes appe-
assis sur le trône de sa gloire, vous Act.3, 21 lés à la rédemption.
92 Matthseus, XIX, 29— XX, 16.
publica (IlI-XX). — 3" Misnio
II.

ênl
Vîta

, ^&
-'^.
^-,
in Perœa

duôdecim, judicântes duôdecim tribus


Israël.
et

Et omnis qui reliquerit domum,


Jerunalem CXtX-XXJ.

"
èni
'^^ vel fratres, aut sorôres, aut patrem, aut
matrem, aut uxôrem, aut filios, aut
agros, propter nomen meum, céntuplum
,
.^ ,,
accipiet, et vitam setérnam possidébit.
•^^
Multi autem erunt primi novissimi, et
novissimi primi.

^
XX. Simile est '
regnum cœlôrum
XX· hômini patrifamilias, qui éxiit primo

& .&^^ ,
'- mane condûcere
suam. ^

operâriis ex denârio diiirno,


operârios in vineam
Conventiône autem facta
misit eos
cum

' ,.-
^

in vineam suam. ^ Et egréssus circa ho-


ram tértiam, vidit âlios stantes in foro

,'^.",, ..
^

01
rfj

'&
' '
otiôsos,
neam meam,
et dixit illis
quod justum fiierit dabo
vobis. ^ Illi autem abiérunt. Iterum au-
tem éxiit circa sextam et nonam horam
et fecit similiter.
et

^ Circa
: lté et

undécimam vero
vos in vi-

,
éxiit, et invénit âlios stantes, et dicit illis :

Quid hic statis tota die otiôsi? Dicunt

'
^

ei Quia nemo nos condiixit. Dicit illis


: :

; '' ,
^.
--.,, ' - ^ lté et vos in vineam meam.
^ Cum sero autem factum esset, dicit

dôminus vineae procuratôri suo Voca


operârios, et redde illis mercédem, inci-
piens a novissimis usque ad primos.
:

.'
^ Cum venissent ergo
'"^
qui circa undéci-
mam horam vénérant, accepérunt singu-

.
los denârios.

&,
, ),
Veniéntes autem et primi, arbitra ti

.,, ,' "


^^"&
^ ^
^ sunt quod plus essent acceptûri accepé-
runt autem et ipsi singulos denârios. " Et
accipiéntes murmuràbant advérsus pa-
tremfamilias dicéntes Hi novissimi
,

una hora fecérunt, et pares illos nobis fe-


:
:

&
^ .)
^'^

cisti, qui portàvimus pondus diéi etaestus.


At ille respôndens uni eôrum, dixit

^^ ..' ",
Ami ce, non
ex denârio convenisti mecum?
fàcio tibi injiiriam
Toile
:

^
nonne
:

' quod tuum est, et vade volo autem et


; , huic novissimo dare sicut et tibi. Aut
:

' ' ^ '

; &; & ,
^^ non licet mihi quod volo fâcere? an ôcu-
lus tuus nequam est, quia ego bonus
sum? Sic erunt novissimi primi, et

.
..*^. :.
. .^.-.-
29. nBGDGKLTH©:
.
— 3- NBGDÏ*
LT:

(. .')
6.
^^.
4-
. i<BCT:
xa\
"
XX.
à
1.

G. D'autres qui étaient là.


se tenaient sans rien taire ».
7. Le yiec ajoute à la lin
vous le prendrez
un père
un homme maître de maison

».
de famille. Grec littéralement

: «
Grec
».
: «

et ce qui sera juste,


d'autres qui
:

.
6.
.
...
S-. 8.
Jjqav et
nGT*
i^. BDL*
ic G[KH])
10. LT©:
GV: (1.
.
sec.)
. LT*
el
laire
8.

45.
m'api)artient
Paye-les. Grec littéralement
».
Ce que je veux. Le srec a en plus
».
: " donne-leur

: « en ce qui
le sa-
Matthieu, XIX, 29 — XX, 16. 93
H. Vie publifiue (HI-XX). — 3" Séjour en Pérée et à Jérusalem CXiX-XX)-

aussi, vous serez assis sur douze


trônes, jugeant les douze tribus
29. Le centuple. C'est uti chiffre rond qui est
d'Israël. Et quiconque aura quitté Mut. 2.->, .·!! :

svnonvnie de beaucoup.
20, 22.
ou maison, ou frères, ou sœurs, ou Luc. 22, 30.
Sap. 3, S.
père, ou mère, ou femme, ou fils, ou 1 Cor. 6, 2.

terres, à cause de mon nom, rece- Mat.


Luc.
10, 37.
14, 26 :

vra le centuple, et aura pour héri- 18, 30.

30. Beaucoup de pjiemiers... Les rôles seront


tage la vie éternelle. Mais beau- Mat. 20, 10. alors renversés, les pauvres selon le monde de-
coup de premiers seront les derniers, Marc. 10, 31.
Luc. 13, 30. viendront riches des biens impérissal)les, tandis
et beaucoup de derniers les premiers. que les heureux d'ici-bas en seront à tout jamais
privés.
ILX. » Le royaume des cieux est Parabohi
'

XX. Cf'tte parabole, propre à saint Matthieu,


vinesv.
semblable à un père de famille qui Mat. 13, 27. est une exi)lication de la tin du chapitre précé-
dent. Elle nous montre que Dieu est maître de ses
sortit de grand matin, afin de louer Mat. 21, 3.·}.

dons, et qu'il peut se faire que celui qui a tra-


Sap. U, 3.
des ouvriers pour sa vigne. Or, Is. 7. .'>, vaillé une heure mérite autant que celui qui a tra-
vaillé une journée entière, s'il l'a lait avec plus
convention faite avec les ouvriers Mat. 19, 17. de zèle. Elle s'applique aux gentils qui, n'entrant
1 Joa. 3, 2.
d un denier par jour, il les envoya à qu'à la dernière heure dans rÉ;4lise, auront part i>

la même récompense que les Juifs qui y ont été


sa vigne. ^ Et étant sorti de nouveau, Eccli. 33, 2!).
appelés les premiers. —
Il faut remarquer d'ail-
vers la troisième heure, il en vit leurs que quand Jésus-Christ se sert d'une com-
·'

paraison, énonce une parabole, il ne veut pas


d'autres qui se tenaient sur la place nous faire entendre qu'il y ait toujours une pa-
sans rien faire, et il leur dit '*

Al- Reg-. 2G, 23. : 1 rité complète entre l'allégorie et la vérité. Il ne


Cor. 2, ? làut prendre souvent que le fond des choses et
lez, vous aussi, à ma vigne, et ce qui
1 ;

3, 13.
les circonstances générales. Tout le reste n'est
sera juste, je vous le donnerai. ^ Et pour l'ordinaire qu'une espèce d'ornement sur
lequel il est bon de ne pas trop s'appesantir. Il
ils y allèrent. Il sortit encore vers
y a des traits qui sont nécessaires pour le com-
la sixième et la neuvième heure, et il plément de la tigure, dit saint Jean Chrysostome,
et qui ne le sont nullement pour la réalité. [Ici|
fit la même chose.
1 ,Joa. 18. 2,
^ Enfin, vers la
Hebr. 1-2. 1,
l'excuse des ouvriers du soir, le murmure de ceux
onzième heure, il sortit, et il en PrOT. 12, 11
Is. 6. .^2,

;
de la première heure, les reproches du maître
n'ont point d'application ». {M^" Pichenot).
trouva d'autres qui étaient là, et il 28, 19.
2. Un denier. Voir plus haut la note sur xvni,
leur dit Pourquoi êtes-vous ici, tout
: 28.
3. Vers la troisième heure. Vers neuf heures
le jour, sans rien faire? " Ils répon- Ps. 147, 20.
du matin.
dirent Parce que personne ne nous Eom. 6, 28.
: 5. Vers la sixième et la neuvième heure. Vers
a loués. Il leur dit Allez, vous aussi, :
midi et vers trois heures du soir.
6. Vers la onzième heure. A'ers cinq heures
à ma vigne. du soir.
^ » Or, lorsqu'il se fit soir, le maî- 8. Son intendant^ chargé de l'administration
Cuïque
denafiu». des biens.
tre de la vigne dit à son intendant :
Joa. 28, 2 :<,

Appelle les ouvriers, et paye-les, en Luc. 23, .5

commençant par les derniers jus- Act. 22. 1,

qu'aux premiers. ^ Ceux donc qui 1 Cor. 3, 8.


étaient venus vers la onzième heure
s'étant approchés, reçurent chacun
un denier.
10. Us reçurent chacun un denier, l-e maître
» Or
premiers venant en-
les n'avait convenu avec ces derniers d'aucun salaire,
suite, pensèrent qu'ils devraient re- ces ouvriers purent s'étonner de se voir si large-
24. ment rétribués, et c'est ce qui explique le mé-
cevoir davantage mais ils reçurent Eccli.
;
11,
contentement des premiers.
aussi chacun un denier. Et en le 1 Cor. 10, 10.
2 Cor. 6, 13.
recevant, murmuraient contre le
ils
père de famille, disant Ces der- : Luc. 1.5, 29.
Act. l'>, 10.
niers ont travaillé une heure, et
vous les traitez comme nous, qui
avons porté le poids du jour et de la
13. Mon ami. Le mot a plutôt la signifi-
chaleur. cation plus cordiale et plus simple de camarade.
Mais, répondant à l'un d'eux,
» Uoinînî 15. Ton œil est-il mauvais? Dans le style des
responsîo.
Hébreux, comme dans celui des Grecs et des La-
il Mon ami, je ne te fais point de
dit :
Deut.
Job,
4,
8,
37.
3. tins, un mauvais œil est un œil jaloux et désigne
tort; n'es-tu pas convenu d'un de- Gen. 1.'), 1. un homme envieux et souvent un avare. Au con-
Mat. 26, 50. traire, un œil bon marque la bonté, la libéralité.
nier avec moi? Prends ce qui est IG. Ainsi les dernières... Il semble au premier
2 Tim. 1, 12
à toi et va-t'en je veux donner même
;
Rom. 3, 9. abord que la conclusion de cette parabole man-
Kom. 9, 21.
que de justesse, et qu'il aurait fallu la terminer
à ce dernier autant qu'à toi. Ne Ps. 22, 6 ;
ainsi Les derniers seront comme les 2^1'emiers.
:
21,9.
m'est-il pas permis de faire ce que Eccli. 31, 14. C'est en effet le sens du texte original, où la par-
Mat. 6, 22. ticule de comparaison comme se trouve sous-en
je veux? et ton œil est-il mauvais P.«. 72, 1. tendue en vertu d'un hébraïsme que les auteurs
parce que je suis bon? Ainsi les du Nouveau Testament ont souvent imité (Glaire).
94 Matthseus, XX, 17-33.
II.

,, ".
Vita publica (III -XX).

/' -
— 3« Miasio in. Perœa et Jerunaletn fXlJT-

multi enim sunt vocati,

'^ '
ol primi novissimi :

&
pauci vero elécti.
'^· Et ascéndens Jésus Jerosôlymam,

&
,
&
',,
. -^ -
],
^^
'^, ^^"lâov,
assiimpsit duôdecim discipulos secréto,
et ait illis
lymam,
Ecce ascéndimus Jerosô-
hôminis tradétur prin-
et Filius
cipibus sacerdôtum, et scribis, et con-
demnabunt eum morte,
géntibus ad illndéndum, et flagellândum,
et crucifigéndum, et tértia die resûrget.
Tune
:

accéssit ad
et tradent

eum mater filiôrum


eum

., - r; Zebedféi eum filiis suis, adôrans et pe-

"
& '
;
' "^
' , &.
', ^'
'
^/
tens àliquid ab eo.
vis? Ait Die ut sédeant hi duo filii
illi

mei, unus ad déxteram tuam, et unus ad


sinistram, in regno tuo. Respôndens
:
-' Qui dixit ei : Quid

^;,
&
,
Trj

'
', - , ,
/3-.
/-
-
autem Jésus,
Potéstis bibere câlicem,
tùrus
illis :
sum? Dicunt
Câlicem quidem
sedére autem ad déxteram meam vel si-
dixit :

ei
Nescitis quid petàtis.

:
quem ego bibi-
Pôssumus.
meum
Ait
bibétis :

'^' & nistram non est meum dare vobis, sed


&,
,
quibus parâtum est a Pâtre meo.

,' Et audiéntes decem, indignâti sunt


'-^'*

de duôbus fràtribus. Jésus autem vo-

" , .&-'- . -
càvit eos ad se, et ait Scitis quia prin-
cipes géntium dominantur eôrum et qui
majores sunt, potestâtem exércent in eos.
Non ita erit inter vos sed quiciimque
volûerit inter vos major fieri, sit vester
:

:
:

' '.
minister et qui volûerit inter vos pri-

,
:

-
,
musesse, erit vester servus -^sicut Filius :

^ ^^ ,
^] hôminis non venit ministràri, sed mi-
&,
' - nistrâre, et dare ânimam suam, redemp-

^
tiônem pro multis.

.
,
Et egrediéntibus illis ab Jéricho,
secùta est eum turba multa

^
et ecce, :

, " .
, ,
duo cœci sedéntes secus viam, audiérunt
quia Jésus transiret et clamavérunt, di- :

"
.
"
" , ,
,
, '- '^.
céntes
David.
Dômine miserére nostri, fdi
:

Turba autem increpâbat eos


ut tacérent. At illi magis clamàbant, di-
céntes
David.
Dômine, miserére nostri, fdi
:

Et stetit Jésus, et vocâvit eos,

", , ,
/. '
^* -.; ^&.
et ait Quid vultis ut fâciam vobis?
:

' Dicunt illi Dômine, ut aperiântur ôculi


•^•'^
:

Prit à jjari. Le grec a en plus: « durant la route >.


17.
JésKs lui dit. Grec « mais il lui dit ».
21. :

•22. Pouvez-vous boire le cMice que je vais boire?


16. 19. ^CT: Le grec a en plus « et être baptisé du baptême
BLT^: an. 21. .NBT^* (p. .) :

20.
LT[0]* \-&. et x.
.
.-^.
oov. 22s.

\.
G[K] dont je suis baptisé ».
23. Vous boirez en effet mon calice. Le grec a en
plus et vous serez baptisés du baptême dont je

^.
: '<

26. ><BDT* (p. oCt.) BDL: LT: serai baptisé ».


(etiam 27, pro '-). 31. n^LT^: 1
30. Entendirent. Grec « entendant ». :
.

Matthieu, XX, 17-33. 95


II. Vie publique (III-XX). —3 Séjour en Pérée et à Jérunaletn (XIX-XX).
Mat. 19, 17-19, Jésus annonce sa passion. Comparer avec
;J0.
derniers seront les premiers, et les :Marc. 10, 31. Marc, X, 32-34 Luc, xvni, 31-34. ;
Luc.
premiers seront les derniers; car :\[at. 22, 14.
13, .30.

17. Or Jésus montant à Jérusalem. C'est entre


beaucoup sont appelés, mais peu 2 Pet. 2 Joa. S.
10.
les laits qui viennent d'être racontés et l'entrée
1,

sont élus » de Jésus à Jérusalem que se place la résurrection


de Lazare [Jean, \\, 11-45). — Prit à part les douze,
Or Jésus montant à Jérusalem 1*·· tiata
n- afin que la prévision des événements les prému
nît contre le scandale de leur réalisation.
prit à part les douze disciples et leur
Mat. 13, 11. 18. Voilà que nous montons. C'est la troisième
dit «:Voilà que nous montons à Is. 7. fois que Jésus prédit sa passion, mais cette lois
.-.S,

Luc. 33. il le fait avec plus de précision. (Cf. xvi, 21 xvii,


Jérusalem, et le Fils de l'homme sera Mat.l6,21;26, 1.3,
;

22).
livré aux princes des prêtres et aux 66; 27,10, 2,26.
Sap. 2, 20. 20-28. Demande des fils de Zébédée. Comparer
scribes, et ils le condamneront à mort. Joa. 18, 3.). avec Marc, x, 35-4.'i.
Mat. 28, 1.
Et ils le livreront aux gentils pour Jer. 20, 7.
20. La mère des f is de Zébédée s'appelaitSalomé.
Is. .^0, 6. Ses deux fils étaient saint Jacques le Majeur et
être moqué et flagellé et crucifié et ; Philip. 2, 8. saint Jean l'Évangéliste.
le troisième jour il ressuscitera ». Act. 2, 24. 22. Ce calice désigne les souffrances de Jésus-
Clirist.
2^ Alors la mère des fils de Zébédée
filioruni
s'approcha de lui avec ses fils, l'ado- iKebedo;!.
rant et lui demandant quelque chose.
Jésus lui dit « Que voulez-vous? » Marc.
:
10, Zh.
Mat. 10, 2 ;

Elle lui répondit « Ordonnez que mes: 27, ô6.


Marc. 1.·., -10.

deux fils que voici soient assis, l'un :\Lit. 19, 28.
Luc. 19, 11.
à votre droite, l'autre à votre gauche,
dans votre royaume ». Mais, ré- Hebr. 13. 1,
Mat. 19, 28.
pondant, Jésus dit « Vous ne savez Ps.
: 13. 11.'.,

Pet. 2, 21.
pas ce que vous demandez. Pouvez- Luc. 12, 50.
1

vous boire le calice que je vais boire ? »


Ils lui répondirent « Nous le pou- :

vons ». Il leur dit « Vous boirez Act. 12, 2.


:

1 Cor. 2, 9.
en effet mon calice mais d'être as- Joa. 14, 3. :

Uom. 6, 3.
sis à ma droite ou à ma gauche, il ne Luc. 22, 29.
m'appartient pas de vous l'accorder Mat.34 13,18,11 1.
;

à vous, mais à ceux à qui mon Père


l'a préparé ».
Or, entendant cela, les dix s'in-
dignèrent contre les deux frères. :Marc. 10, 41.
^^ Mais Jésus les appela à lui, et leur Luc. 22. 24.
Prov. 10. 1,
dit :« Vous saA^ez que les princes Luc.
22, 23.
Ez. 22, 27.
des nations les dominent, et que les Pet. 3 1 .5,
;

grands exercent la puissance sur 10. 4,

elles. Il n'en sera pas ainsi parmi Cor. 19. 1 9,


Cor.
vous mais que celui qui voudra être 2Mat.
;
18, 4
4,
;

le plus grand parmi vous, soit votre 23, 11.

serviteur et celui qui voudra être .Toa. 13, 14.


;

le premier parmi vous sera votre Philip. 23. Pour attacher ses disciples à la loi dont ils
2, 7.
Mat. 26, 28.
esclave. Comme le Fils de l'homme Kom. GaL ne comprenaient pas encore la vertu, le Sauveur
1, 4.
remet à son Père ce qui regarde la gloire, et ne
."), 1.').

n'est point venu pour être servi, mais Joa. se réserve que de prédire et de distribuer les
1 2, 2.

afflictions; quoique cependant tout ce qui est au


pour servir et donner sa vie pour la Père soit au Fils, et tout ce qui est au Fils soit
rédemption d'un grand nombre ». au Père {Jean, xvii, 10).
l>uo cœcî.
Lorsqu'ils sortaient de Jéricho, ^[arc. 10, 40.

une grande foule le suivit Luc. 18,


et voilà Joa. :
10, 27.
24. Les dix c'est-à-dire les dix autres apô-
3.').
:

très.
que deux aveugles assis sur le bord
du chemin, entendirent que Jésus pas- 99,Ps.3 119,144, 1 ;

28. D'un grand nombre; c'est-à-dire de tous, de


9.
;

sait; et ils élevèrent la voix, disant Jer. 23, tout le monde, comme l'explique saint Jean dans
: .5.

« Seigneur, fils de David, ayez sa première épître (ii, 2). On pourrait encore en-
pitié
tendre cette expression de ceux-là seulement qui,
Mat. 9, 27
de nous ». Et la foule les gour- 21,
par leur foi et leur conduite vraiment chrétienne,
9.

mandait pour qu'ils se tussent mais Joh, 20, 2 ont une part réelle aux mérites du Sauveur, mé-
rites que les autres ont volontairement refusé de
;

eux criaient encore plus, disant s'appliquer.


:

29-3ÎI. Aveugles de Jéricho. Comparer avec Marc,


« Seigneur, fils de David, ayez pitié
X, 46-53 Luc, xvui, 35-43.
29. Jéricho. Voir la note sur Josué, vi, 1. —
Rom. 29. 8, ;

de nous ». Alors Jésus s'arrêta, les Pi. 144, 19.


Notre-Seigneur tra-
appela, et dit « Que voulez-vous que Ps. 118, 18; Pour se rendre à Jérusalem d'Éphrem
:
et gagna
1?,
versa le désert qui est à l'est
4.
je vous fasse ? » Ils lui répondirent Eccle. 11, la route de Jéricho.
: 7.
96

, ,
^ 3·\
^
^/ ^
III. Illtima

^
&
)'
^^.
.
Matthaeus, XX, 34— XXI, 16.
«fesu (XXI-XXVHI). — r CaJ, Jésus Jérusalem intrat

âi
nostri,
tétigit ôculos
runt, et
Misértus autem eôrum Jésus,
eôrum. Et conféstim vidé-
seciiti sunt eum,
(XXt, 11).

-

,
, ', '&--- ^
Kai

6
' XHLI.
rosôlymis.
^
Et cum appropinquâssent
venissent Béthphage ad
et
monlem Olivéti, tune Jésus misit duos
discipulos, dicens eis lté in castéllum
quod contra vos est, et statim inveniétis
:
Je-

' ' .
, &, ^ . ^
âsinam alligâtam, et puUum cum ea :

'- ,
, ^' sôlvite, et adducite mihi si quis
^ et :

vobis âliquid dixerit, dicite quia Dômi-

&
^

·
, .
, , ^'
nus lîis opus habet et conféstim dimittet
eos. '*

Hoc autem totum factum


adimplerétur quod dictum est per pro-
:

est, ut

&&
phétam, dicéntem ^ Dicite filise Sion : :

Ecce Rex iuus venit tibi mansuétus, se-

'
. ,,
^

& ^,
dens super âsinam, et pullum filium
subjugâlis.
Eùntes autem discipuli fecérunt sicut
^

prsecépit illis Jésus. ^ Et adduxérunt


âsinam et pullum et imposuérunt super

&
:

eos vestiménta sua, et eum désuper se-


^

,- dére fecérunt. ^ Plûrima autem turba


stravérunt vestiménta sua in via âlii au-

,
:

'
'
tem csedébant ramos de arbôribus, et

.
, ", -
, ",
^

/,
sternébant in via ^ turbse autem quse
praecedébant, et quœ sequebântur, cla-
mâbant, dicéntes Hosânna filio David
:

" ;^
: :

&- benedictus, qui venit in nômine Dômini


hosânna in altissimis. Et cum intrâsset
:

&^ .
,' " -
Jerosôlymam, commôta est univérsa ci-
vitas, dicens Quis est hic? : Pôpuli

", - autem dicébant Hic est Jésus prophéta


a Nâzareth Galilœse.
:

& ' &''..


^'^
Et intrâvit Jésus in templum Dei, et
^, ejiciébat omnes vendéntes et eméntes in
templo et mensas nummulariôrum, et
:

câthedras vendéntium colûmbas evértit :

^3 et dicit eis Scriptum est Domus

&
,"^ .
: :

mea domus oratiônis vocâbitur : vos au-


tem speluncam latrônum.
fecistis illam
^
Et accessérunt ad eum cseci, et claudi

, ,"^ ^

/,
. ^&.—
'^^
in templo et sanâvit eos.
:

Vidéntes autem principes sacerdô-


tum, et scribse, mirabilia quse fecit, et
pùeros clamantes in templo, et dicéntes
Hosânna filio David, indignâti sunt, et
:

.
34. Ils recouvrèrent la Grec yeux

:
vue. : « leurs
BDLT-: . 3-.\ recouvrèrent la vue ».

.
34. Ç^'

BLT 0>.BDT*o.2. NBDLÏ^©: XXI. 2. Leur disant est rattaché dans le grec au

-.. .
1.

NBCDL©: yarévarTc. ^: -. BLV: verset précédent.


3.
.
^^:
*:
&. GKST: 4- nDLT^©*
(>.-!. Grec littéralement : « et les disciples s'en
allant et faisant comme Jésus leur avait commande,
6s. ... -. BDLT^©: amenèrent
^^. ils l'ànesse... ».

et
9.
'. GKSLTH@:
.
NBCDT t (· rcQoày.)
13. î<BLT:
8. KDT^:
\% L*. &.
7. L'y filment asseoir. Grec littéralement
asseoir au-dessus d'eux (des vêtements) ».
41. Grec : « et les foules disaient
« le firent

C'est Jésus le-


prophète, celui (qui est) de Nazareth de Galilée ».
:
:
.

Matthieu, XX, 34— XXI, 16. 97


III. Oernîers jours (-XXVHI). — 1° CaJ, Entrée Jérunalem CXKI^
34. Us le suivirenl, raccorni)ai,'nèrent. Jésus
« Seigneur, que nos yeux s'ouvrent ». avait parcouru la ville de .Icricho, et comme il se
Et ayant pitié d'eux, Jésus toucha Eccli. 23, 38. trouvait dans cette ville un poste important de
douane, il y avait rencontre Zachce. dont l'épisode
leurs yeux et aussitôt ils recouvrè-
;
est raconte dans Luc, xix, 1-10. De là Jésus se
rent la vue et ils le suivirent.
HLXI.^ Lorsqu'ils approchèrent de /^''^«
Jérusalem et qu'ils furent à
Bethphaffé, près du montdes Oliviers, ",^"*"
^ rendit à Béthanie {Marc, xiv, 3) et reçut l'hos-
pitalité chez Simon {Matthieu, xxvi, 6-13; Marc,
XIV, 3-9).

III® Partie. — Derniers Jours de


•lésus, xxi-xxviii.
Jésus envoya deux disciples, - leur joa -Wi'i.
1^ Premiers jours de la Semaine Sainte,
disant :« Allez au village qui est de- XXI-XXV.
vant vous, et soudain vous trouverez -2° La Gène, XXVI, 1-35.
" La Passion, XXVI, 36-XXVII.
une ânesse attachée, et sonânon avec 4" La Résurrection, XXYIII.
elle; déliez-les et amenez-les-moi. ji,^,,. ^ .
1" Premiers jours de la Semaine Sainte,
Et quelqu'un vous dit quelque
si Juc lo, 31.
XXI-XXY.
chose, répondez que le Seigneur en a) Entrée de Jésus à Jérusalem, XXI, 1-11,
a besoin et aussitôt il les laissera
; -^y
XXI. 1-11, Entrée à Jérusalem. Com()arer avec
Marc, XI, 1-11; Lwc, xix, 29-44; Jean, xii, 12-19.
emmener ». Or
tout cela fut fait,
'^^f'^^^f- 1. Bethjihagé était un village non loin de Bé-
afin que s'accomplîtla parole du pro- jer. 35, 5. ihanie, et, comme le dit le texte, près du mont

« Dites à de des Oliviers. —


Le mont des Oliviers lui-même
phète, disant la fille
: ^Hab. ï'il" est situé à l'est de Jérusalem dont il est séparé
Sion V oici que votre Roi vient à ^'''^-
:
^*^' ^*^-
par le torrent de Cédron et la vallée de Josaphat.
« Pour s'y rendre, on passe par la porte Saint-
vous plein de douceur, monté sur Maic^nfÎ. Étienne et la vallée de Josaphat; on traverse le
une ânesse et sur l'ânon de celle ^'"^ ^^- torrent de Cédron sur un pont d'une seule arche.
Le torrent de Cédron traverse la vallée de Josa-
qui est sous le joug ». phat; il est à vingt pas de Gethsémani. Non loin
^ S'en allant donc, les disciples
'^^^^^];
de Gethsémani est l'endroit où, malgré l'incerti-
tude des traditions à cet égard, les chrétiens
firent comme Jésus leur avait com- in^ressus. d'Orient soutiennent qu'eurent lieu les merveilles
mandé ^ ils amenèrent l'ânesse et Luc!'i9,':i^
;
de l'Assomption de la très sainte Mère de Dieu.
De cet endroit, on commence à monter le mont
l'ânon, mirent dessus leurs vêtements ^coT s/iï des Olives qui est fort roide. Rien n'égale la sur-
et l'y firent asseoir. ^ La plus grande im- prise que l'on éprouve, lorsque, arrivé à la moi-
^^J^'^p^ tié de sa hauteur, en se retournant, on aperçoit
partie du peuple étendit ses vête- .',' devant soi Jérusalem [et l'on jouit du magnifique
ments le long de la route, d'autres ^''ps;!^'^^" 3. 1,
spectacle qu'elle présente. Du haut de la mon-
Joa. 12, 12. tagne, en s'avaucant vers le levant, on voit] la mer
coupaient des branches d'arbres et Morte, la plaine de Jéricho, le Jourdain et au delà
en jonchaient le chemin. ^ Or la Marc.
Luc.
11, 10. les montagnes de l'Arabie Pélrée » (De Géramb).
19, .S6.
f>. Citation empruntée, d'isaïe et de Zacharie,
foule qui précédait et celle qui suivait Mat.' 12' 23
"
:
surtout de ce dernier. L'Évangéliste donne le sens
23, 19.
criaient, disant « Hosanna au fils : 117, 2G.
du texte, sans en rapporter les propres termes.
9. Hosanna signifie : Sauvez, je vous prie, sou-
de David béni celui qui vient au
:
^ hait comme le latin vivat, d'une longue vie, mais
nom du Seigneur! Hosanna au plus jj^' f-^- d'une vie accompagnée de prospérité.
10. Lorsqu'il fut entré dans Jérusalem. Une
haut des cieux! » Lorsqu'il fut is.'s'sU; tradition très vraisemblable fait entrer Notre-
entré dans Jérusalem, toute la ville joa'Îa, 19. Seigneur dans la ville par la porte Dorée, située
à l'est du temple et aujourd'hui murée.
fut émue, demandant: « Qui est ce- eO'^i '^^'^-

Et la multitude répon- j^,, 4^ b) Jésus agit en juge contre ses ennemis,


lui-ci? » 1 XXI, 12-XXIII.
dait « C'est Jésus, le prophète de
:
1«· 1.
12-26.Les vendeurs chassés du temple. Com-
Nazareth en Galilée ». parer avec Marc, xi, 15-18; Luc, xix, 45-48.
^2 Et Jésus entra dans le temple E.jecti *>)
12. Dans le temple, en grec, ujo'v. Le texte ori-

de Dieu, et chassa tous ceux qui ven-^^^.^


daient et achetaient dans le temple; ^ V»'
j
.
et le .
ginal distingue toujours soigneusement le
Le Uodv était l'ensemble des bâtiments
et des cours qui étaient consacrés à Dieu; le
était le sanctuaire proprement dit. Comme
-

il renversa même les tables des jo.^. u. 2, nos églises consistent exclusivement dans l'édi-
fice qui est la maison de Dieu, nos langues n'ont
changeurs et les sièges de ceux qui
vendaient des colombes
dit « 11 est écrit
:
et il leur /g-
Ma maison sera ^nc: 19, 46.
:
; ^ point de termes propres pour désigner ces deux
choses autrefois si distinctes. Le ou mai-
son de Dieu proprement dite se com[)osait d'un
portique, puis du Saint où étaient l'autel des
appelée maison de prière mais vous ; parfums, le chandelier à sept branches et les
pains de proposition, et enfin du Saint des Saints
en avez fait une caverne de voleurs » où avait été d'abord l'arche et où le grand prêtre
Et des aveugles et des boiteux *5fv,J'io''-
s'approchèrent de lui dans le temple,
seul pouvait pénétrer une fois par an. Les sacri-
fices ne s'offraient point dans le
dehors. Devant le
mais au
était une cour ou terrasse,
,
et il les guérit. appelée le parvis des Prêtres : c'est là qu'était
l'autel des holocaustes sur lequel on offrait les
Mais les princes des prêtres et ''"^ore*^ victimes immolées au Seigneur. Les prêtres et
les scribes, voyant les merveilles '"*^*"*""»'· les Lévites seuls pouvaient y pénétrer. Autour de
cette terrasse en était une autre, plus basse de
qu'il faisait et les enfants qui criaient j^^^. n, 1.. quinze marches, qui portait le nom de parvis des
dans le temple et disaient « Ho- : Israélites. A l'est, une cour élevée de cinq mar-
ches était réservée aux femmes. Une barrière
sanna au fils de David», s'indignè- séparait la cour des Juifs d'une troisième cour
rent, et lui dirent « Entenaez- SDj fô/21. : qui portait le nom de 2)arvis des Gentils, parce
BI&LE POLYGLOTTE. — T. VII.
;

98 Matthœus, XXI, 17-30.

' "' '


III.

" ;
Ultima «iesii

;'
(XXI-XXVIII). — Ch^, Jésus hostes arguit CXXM, 12-XXim,
6 ^- dixéruntei Audis quid istidicunt? Jésus
autem dixit eis
:

: Utique : numquam le-

,&
gistis Quia ex ore infântium et lactén-

&,-
:

& tium perfecisti laudem ? Et relictis illis,


^'^

âbiit foras extra civitâtem in Bethâniam

. :

.
, ^ ' ,,
,
âè
ibique mansit.

esûriit.
secus
Mane autem
Et videns fici ârborem unam
revértens in civitâtem,

viam, venit ad eam et nihil invénit

^&^^&,
:

]"
-
.
in ea
quam
nisi fôlia tantum, et ait illi Nun-
ex te fructus nascàtur in sempitér-
:

.
"
2^

^, , ^
" '
'-
6
-
num. Et arefàcta est continuo ficùlnea.
Et vidéntes discipuli, mirâti sunt, di-
céntes Quômodo continuo âruit? Re-
:

spôndens autem Jésus, ait eis


dico vobis, si
Amen
habuéritis fîdem,
:

et non

^
,
. ^, ^., -
^, -
hœsitavéritis,
ciétis,

Toile, et jacta te
nia quaeciimque
sed et

credéntes, accipiétis.
non solum de ficùlnea
si monti huic
in mare, fiet.
petiéritis in
dixéritis,
fa-

Et ôm-
oratiône

^ ," 23

^
Et cum venisset in templum, acces-
sérunt ad eum docéntem, principes sa-

;,^^^ - cerdôtum et seniores pôpuli, dicéntes

'"
:

In qua potestâte hsec facis? Et quis tibi


dédit hanc potestâtem? Respôndens
Jésus dixit eis Interrogâbo vos et ego
, ' ,'
:

unum sermônem quem si dixéritis mihi,

,
:

-; et ego vobis dicam in qua potestâte haec

, *
&; '
' -
'
'
fâcio. Baptismus Joânnis unde erat?
cœlo, an ex hominibus? At illi cogitâ-
e

,' &,
/
^^'.
' bant interse, dicéntes : Si dixérimus,

,
; '^^^
e cœlo, dicet nobis Quareergo non cre- :

' .,-
didistis illi ? Si autem dixérimus, ex ho-
minibus, timémus turbam omnes enim :

d- ^ habébant Joânnem sicutprophétam. ^"Et


respondéntes Jesu, dixérunt : Nescimus.

.
^
Ait illis et ipse : Nec ego dico vobis in

;3^' , qua potestâte hsec fâcio.

, -' -
& : .^ .
2^ Quid autem vobis vidétur? Homo

, . quidam habébat duos filios, et accédens


ad primum, dixit Fili, vade hôdie, ope- :

-' râre in vinea mea. Ille autem respôn-


29

^. dens ait : Nolo. Pôstea autem, pœnitén-

.^.
28.

juTjTCSTc.

Lt
25.
T^^s-
^.
23.
îiBCLT:
NBCDT^L:

30. iSBDLT^:
.^».
BL:
ôh.
19·

hv
GKST0:
LT:
*
.
tia

26.
dans
motus, âbiit.

Le commencement de ce verset
le grec au verset précédent.
Accédens autem ad

est rattaché
Matthieu, XXI, 17-30. 99
III. Oerniers jour» (XXI-XXVIII). — l° ChJ, Jénus et nés ennetniti CXXI, 12-XXIIty,

vous ce que disent ceux-ci y » Jésus que les Gentils eux-mêmes


|)Ouvaient y pénétrer,
tandis (ju'il défendu sous peine de mort
leur était
leur répondit « Oui. N'avez-vous
:
de pénétrer dans cour d'Israël. Le parvis des
la
jamais lu C'est de la bouche des
:
Gentils était plus étendu à l'est et surtout au sud
qu'au nord et qu'à l'ouest, parce que le naos n'é-
enfants et de ceux qui sont à la ma- tait pas au milieu de la plateforme du mont Mo-
melle, que vous avez tiré riaii, mais au nord-ouest. Le parvis des Gentils
" la louange était fermé au levant par le portique de Salomon
la plus parfaite? » Et, les ^'^·^·;,!;· et au midi par le portique loyal qui était beau-
quittés, s'en alla hors de la ville
il coup plus large que celui de Salomon. L'un et
l'autre étaient magnifiques; ils étaient formés de
à Béthanie et s'y arrêta. Mât. 20,' 1.
colonnes monolithes de marbre blanc de douze
Le lendemain matin, comme il ^^'jf^"^-
à treize mètres de haut. C'est sous ces portiques
que se sont passées une partie des scènes racon-
revenait à la ville, il eut faim. Or ''^
tées par les Évangiles et en particulier celle des
apercevant un figuier près du che- ^^^^^^'^
vendeurs du temple. —
Les tables des changeurs.
« Ces usages se sont perpétués à Jérusalem, où,
min, il s'en approcha; et n'y trou- 7,'24.' dans les rues voisines du bazar, les changeurs
vaut rien que des feuilles, il lui dit 5.^?/6^; :
sont assis devant de petites tables chargées de
diverses espèces de monnaie (.1. H. Michon).
>

« Que jamais fruit ne naisse de toi ^'^'^'


"^^-

17-19. .lésus rentre à Jérusalem: figuier maudit.


désormais ». Et à l'instant le figuier Comparer avec Marc, xi, 12-14.
17. Béthanie, aujourd'hui el-Azariyeh ou Laza-
sécha. Ce qu'ayant vu, les disci- rich, si célèbre par les récits de l'Evangile, est
ples s'étonnèrent, disant « Comment : maintenant un pauvre petit village d'une ving-
taine de familles. Élevé sur la pente orientale du
a-t-il séché sur-le-champ? « Alors, ^JacZ/'e.^' "-^^

mont des Oliviers, il est proche de l'endroit où


Jésus prenant la parole, leur dit ^p^-^^/'f- : la route de Jérusalem à Jéricho commence à des-
cendre avec rapidité vers la vallée du Jourdain.
« En vérité, je vous dis Si vous avez Act- 13' 46.
:
On y montre le site traditionnel de la maison et
de la foi et que vous nliésitiez point, du tombeau de Lazare, ainsi que de la maison de
Simon le lépreux.
non seulement vous ferez comme 19-22. Le figuier desséché. Comparer avec Marc,
j'ai fait au figuier, mais même, si XI, 20-26.
19. Et à l'instant le figuier sécha. « C'est une
vous dites à cette montagne Lève- :
parabole de choses, semblable à celle de paroles
toi et te jette dans la mer, cela se qu'on trouve en saint Luc, xiu, 0. Il ne faut
donc point demander ce qu'avait fait ce figuier,
fera. Et tout ce que vous deman- :»iÎrcÎ' n, ^2^·
ni ce qu'il avait mérité car qui ne sait qu'un
:

derez dans la prière avec foi, vous arbre ne mérite rien? ni regarder cette malédic-
tion du Sauveur par rapport au figuier, qui n'é-
l'obtiendrez ». tait que la matière de la parabole. Il faut voir ce
Or, comme il vint dans le temple, ,,,^^4*^^^*,«
qu'il représentait, c'est-à-dire la créature raison-
Joanne. nable qui doit toujours des fruits à son créateur,
les princes des prêtres et les anciens
- ^ - - Marc. 11, 27. en quelque temps qu'il lui en demande; et lors-
du peuple s'approchèrent de lui, tan Luc. 20, 1. qu'il ne trouve que des feuilles, un dehors appa-
P„„ Mat. 26,3. rent, et rien de solide, il la maudit. Jésus-Christ
dis qu'il enseignait, et dirent : « Pa Joa. 2, IR continua son voyage et revint à Béthanie, selon
Act. 4, 7.
quelle autorité faites-vous ces cho- Job, 41, 24.
sa coutume, et la matinée d'après, ses disciples
s'arrêtèrent au figuier, qu'ils trouvèrent desséché
ses? Et qui vous a donné ce pou- depuis la racine; et Pierre dit au Sauveur Maî- :

voir? » Jésus répondant, leur dit :


^""-^- ^^^^·
tre, le figuier que vous avez maudit est séché. Jé-
sus-Christ ne voulait pas sortir de ce monde sans
« Je vous ferai, moi aussi, une de-
faire voir les effets sensibles de sa malédiction,
mande si vous y répondez, je vous
; voulant faire sentir ce qu'elle pouvait; mais par
dirai par quelle autorité je fais ces un effet admirable de sa bonté, il frappe l'arbre
et épargné l'homme. Ainsi quand il voulut faire
choses. Le baptême de Jean, d'où 21, 32. ^i»^*- sentir combien les démons étaient malfaisants, et
allait leur puissance, lorsqu'il leur lâ-
était-il? du ciel ou des hommes? » .',·2··2^. jusqu'où
chait la main, il le fit paraître sur un troupeau de
Mais eux pensaient en eux-mêmes, pourceaux que les démons précipitèrent dans la
disant « Si nous répondons Du Mat. i4, mer {Matthieu, vin, 32). Qu'il est bon et qu'il a de
(Bossuet). — Il faut
: : 5.
la peine à frapper l'homme I >

ciel, il nous dira Pourquoi donc : d'ailleurs remarquer que Notre-Seigneur pouvait
s'étonner, en Palestine, de ne pas trouver de fi-
n'y avez-vous pas cru? Et si nous gues sur un figuier, quoique ce ne fût pas le
répondons Des hommes, nous avons
: temps ordinaire des figues (Marc, xi, 13), parce
à craindre le peuple » tous en effet qu'en Palestine les figuiers ont des fruits à peu
près toute l'année (voir Luc, xni, 6). Josèphe dit
;

tenaient Jean pour prophète. Ainsi, qu'on cueillait des figues sur les figuiers des
J^'f- ^J^^'jf
bords du lac de Génésareth pendant dix mois de
répondant à Jésus, ils dirent: « Nous Ps.%6,'i2. l'année.
^''^^'
Souvent, surtout sur les vieux arbres, il
ne savons ». Et Jésus aussi leur ré- y a des figues qui ne sont pas encore mûres
quand les feuilles tombent et que la végétation
pondit « Ni moi non plus je ne vous
:
s'arrête; elles ne se détachent point des bran-
dirai par quelle autorité je fais ces ches, mais y restent suspendues pendant tout
l'hiver et deviennent bonnes à manger quand la
choses. végétation recommence au printemps. Notre-Sei-
Mais que vous en semble? Un ..»«»
2^ » gnVur pouvait donc trouver encore des fruits sur
l'arbre aux environs de Pâques. Les figuiers étaient
homme avait deux fils s'approchant j^'^/Vç, ;
nombreux autrefois sur le mont des Oliviers et
du premier, il lui dit Mon fils, va-Eccn.' sK :
1.).
il y en a encore quelques-uns aujourd'hui.
23-27. « Par quelle autorité >. Comparer avec
t'en aujourd'hui travailler à ma vi- '
'

Marc, XI, 27-33 Luc, xx, 1-8.


;

gne. Celui-ci répondant, dit Je Job, 21, 14. 23. Les î^rinces des prêtres, les chefs des vingt-
/
ne veux pas. Mais après, ltoucheX. ·

de
^
:
' Jer. 31, 19.
Mat. 7, 21.
quatre familles sacerdotales. Les anciens du —
peuple, les membres du Sanhédrin.
repentir, il y alla S'approchant ?'2,8.'" 28-32. Les deux fils. Trait propre à S. Matthieu.
100 Matthaeus, XXI, 31-45.
III.

^ ' ,''
d^cov . -^-
Ultîma «fesu (XXI-XXVIII). — 1° Cb), Jésus hostes arguit fXXI,

âlterum, dixit similiter. At ille


12-).
respôn-

; ' '' ., iiai dens, ait: Eo, domine, et non


ex duôbus fecit
Quis
voluntâtem patris? Dicunt
ivit.

',,^^
ei : Primus. Dicit illis Jésus : Amen dico
vobis, quia publicâni et meretrices pré-
cédent vos in regnum Dei. Venit enim

& , . .
&. ^^^^ ad vos Joânnes inda justitiae, et non cre-
didistis ei publicâni autem et meretrices
credidérunt ei
:

vos autem vidéntes nec


:

pœniténtiam habuistis pôstea, ut crede-

&,,
d-'"
33

,^ - ^- rétis ei.
33 Aliam parâbolam audite. Homo erat

, .
-
, ,- paterfamilias,
sepem circûmdedit
qui plantavit vineam, et
ei, et fodit in ea tor-

,
.,^.
£ -
,,
cular, et sedifîcâvit turrim, et locâvit
agricolis, etpéregreproféctus est.
autem tempus fructuum appropinquàs-
3'·
Cum
eam

, set,misit servos suos ad agricolas, ut


acciperent fructus ejus. 3s Et agricolse,

,, ' .
. '
, . . -, ^ apprehénsis servis ejus, âlium csecidé-
runt, âlium occidérunt, âlium vero lapi-
davérunt.

liter. 37
3g Iterum misit âlios servos
plures priôribus, et fecérunt
Novissime autem misit ad eos
filium suum, dicens Verebùntur filium
meum. 38 Agricole autem vidéntes fi-
:
illis simi-

. ,
; ,,' - ^ ''^"
^9
lium, dixérunt intra se Hic est hères,
vem'te, occidâmus eum, et habébimus
hereditâtem ejus. 3» Et apprehénsum
eum ejecérunt extra vineam, et occidé-
runt. Cum ergo vénerit dôminus vineae,
quid fâciet agricolis illis? Aiunt illi
:

, .-
:

Malos maie perdet et vineam suam locâ-


:

'
'& &
"' AiS^ov
^^
bit âliis agricolis, qui reddant ei fructum
tempôribus suis.
^'^
Dicit
in Scriptûris
illis Jésus : Numquam
Lâpidem quem reprobavé-
legistis

,
:

;
è- ' - ' ^'^
/lia , -
^^
runt sedifîcântes, hic factus est in caput
ânguli? A Domino
est mirâbilein ôculis nostris.
factum est istud, et

.^&'
Ideo dico

' &,
- vobis, quia auferétur a vobis regnum Dei,

. ' et dâbitur genti faciénti


Et qui ceciderit super lâpidem istum,
confringétur super quem vero ceciderit,
fructus ejus.

NBDT* . -
^'•^

:.
:

. 31.
32. LT:
BL: ^. :,
^/^^^.^2. NBGDT*rt$. kBGT:
cônteret eum.
''^
Et cum audissent principes sacer-
''.
èySoia. 44.
Idx. .
38-
[L]T* (NBCXf)- 45.
41.
.ST^: (1. \ .)
nBDET:
41. Le fruit e7i soji temps
fruits en leur temps ».
firec littéralement : « lea
.

Matthieu, XXI, 31-45. 101

m. Derniers jours (.V.\I-XXV1II). — 1" CbJ. Jénun et se» ennemi» (XXIy 12'XXII1J,

ensuite de l'autre, il dit de même. Et


celui-ci répondant dit J'y vais, sei-
:

EccH. 4.

fneur, et il n'y alla point. Lequel 2 Pet.


.'),

2, 21.

es deux a lait la volonté du père ? » Aiat. 20, IG.


Lui'. 14.S
Ils luidirent « Le premier ». Jésus
:
Miit. 12, 41.

leur répliqua « En vérité je vous


:

dis que les publicains et les femmes


de mauvaise vie vous précéderont
dans le royaume de Dieu. Car Mat.
22,
3, 1-6
16.
;

Jean est venu à vous dans la voie de Luc. 3, 12.

la justice et vous n'avez pas cru en


lui; maisles publicains etles femmes
de mauvaise vie ont cru en lui; et
vous, ayant vu cela, vous n'avez pas
même eu de repentir ensuite, de
manière, à croire en lui.
-^^
» Écoutez une autre parabole : Vinitores 33-46. Les locataires de la vigne. Comparer avec
lUii
11 y avait un homme, père de famille, occïsores. Marc, Luc, xx, 9-19.
XII, l-i2;
Luc. 20, 9. 33. Y creusa un pressoir. Les pressoirs étaient
qui planta une vigne et l'entoura d'une Marc. 12, 1.
des cuves souterraioes où l'on conservait le vin
haie, y creusa un pressoir, et bâtit une Is. 1.
.'),

Jer. 2, 21. sur ses lies Jusqu'à ce qu'on le mît dans des cru-
tour il la loua ensuite à des vigne-
:
Ps. 79, 9.
Mat. 25, 14.
ches ou dans des outres, —
On trouve encore au-
rons, et partit pour un voyage. ^ Or, jourd'hui en Palestine, spécialement dans le sud,
Ecole. 5, 14.
d'anciens pressoirs qui ont été creusés ou taillés
lorsque le temps des fruits approcha, Jer. S, 7.
dans le roc. Voir un pressoir de Palestine taillé
Hebr. 11, 37.
il envoya ses serviteurs aux vigne- dans le roc, t. II, p. 169. — Et bâtit une tour. «L'ha-
rons, pour en recevoir les fruits. bitude de construire des tours pour protéger, prin-
cipalement à l'époque de la récolte, les enclos
Maisles vignerons s'étant saisis de Mat. 22, 6 ;
23, 34, 37. qu'elles dominent, remonte en Palestine à la plus
ses serviteurs déchirèrent l'un de Acc. 7, 52. haute antiquité. [Encore aujourd'hui], au centre
coups, tuèrent l'autre et en lapidè- de la plupai t des jardins que délimitent de pe-
tits murs en pierres sèches, on remarque des
rent un autre. Il envoya encore Mat. 22, 4.
Dent. 31, 21 tours de garde de forme ronde, et dont plusieurs
d'autres serviteurs en plus grand sont peul-étre très anciennes. Elles servent à pro-
nombre que les premiers, et ils leur téger la l'écolte contre les déprédations des vo-
firent pareillement. En dernier lieu Hebr. 1, 1.
leurs et les dévastations des bêtes fauves, prin-
cipalement des chacals ». (V. Guérin, Judée, I,
il leur envoya son fils, disant Ils :
I^2o).
auront du respect pour mon fils. 35. Déchirèrent... C'est le vrai sens du texte;
Mais les vignerons voyant le fils Mat. 26, 3; car le mot employé par la Vulgate signifie faire
27, 1.
dirent en eux-mêmes Celui-ci est
: Joa. 7, I
tomber, couper, trancher, tailler en pièces; et
;

11, 47. celui du grec, écorcher, arracher, enlever peau


l'héritier; venez, tuons-le, et nous 1 Cor. 2, 8.
(Glaire). —
Ces paroles avaient eu leur réalisation
Sap. 2, 20.
aurons son héritage. Et après dans les traitements que subirent les prophètes.
Mat. 27, 2, 32.
l'avoir pris, ils le jetèrent hors de la Hebr. 13, 12. Isaie fut scié par ordre de Manassé, .jérémie te-
Is. :.3, 7. pidé par ses compatriotes en Egypte, Ézéchiel mis
vigne, et le tuèrent. Lors donc que
également à mort par les siens, enfin Jean Bap-
viendra le maître de la vigne, que tiste venait d'avoir la tête tranchée par Hérode.
Sap.
fera-t-il à ces vignerons? » Ils lui Job,
I, 2.
34, 24.
37. Son fils rej)réseule le Sauveur lui-même.

répondirent « Il fera mourir miséra-


:
Ps. 1, 3-6. Fils de Dieu. Voir plus loin la note sur xxiv, 21.
39. Ils le jetèrent hors de la vigne, déjà Jésus
blement ces misérables, et il louera avait été excommunié par ses ennemis; ce qui
sa vigne à d'autres vignerons qui lui équivalait à une sentence de mort.
en rendront le fruit en son temps »
I^itpïs l'c-
Jésus leur demanda « N'avez- : ,
pi-obatu*». 42. Lapierre rejetéepar eux. Voir Psaume cxvn,
vous jamais lu dans les Ecritures :
Act.
Is.
4, 11.
28, 16.
22-23. — Un sommet d'angle, dans les édifices
La pierre rejetée par ceux qui bâtis- 1 Pet, 2, 7. c'est la pierre plus considérable qui, placée à
Eph. 2, 20. l'angle, relie les autres pierres et fait la solidité
saient, est devenue un sommet d'an- TbOm. 9, 33.
Mat. 8, 11
de la construction.
gle. Ceci est l'œuvre du Seigneur et 22, 9.
;

Act.
elle est admirable ànosyeux? ''^ 13, 46.
C'est Joa. 12, 40. 43. Le royaume de Dieu. Voir plus haut la note
pourquoi je vous dis que le royaume Is. 55, 4. sur ni, 2.

de Dieu vous sera ôté, et qu'il sera Is. 8, 14.


Rom.
donné à un peuple qui en produira les Dan. 2,
9,
34, 44.
32.

fruits. Celui qui tombera sur cette


'

pierre, se brisera; et celui sur qui


elle tombera, elle l'écrasera ».
Or, lorsque les princes des prê- Jesu
102 Matthseus, XXI, 46 — XXII, 16.

&,
III.

XXII.
. ,,
Ultima Jesu (XXI-XXVIII).

."
^^ '
—r CbJ. Jesun hosten arguit

clôtum et pharisiéi parâbolas ejus, cog-


novérunt quod de ipsis diceret.
quserénteseumtenére, timuérunt turbas
quôniam sicut prophétam eumhabébant.
XX.II. Et respôndens Jésus, dixit
'
Et
CXXh 12-XXIIIJ.

&,.
-'-
, &
- iterum in parâbolis
factum est regnum cœlôrum hômini régi
qui fecitnùptias filio suo. ^ Et misit ser-
eis, dicens :
- Simile

'' ,
^
^08 suos vocâre invitâtos ad nùptias, et

,
. ,
d-
",
^^.

&, -
'*

-
nolébant venire. Iterum misit âlios ser-
ves, dicens
dium meum
:

occisa sunt, et ômnia parâta


niiptias.
Dicite invitâtis
parâvi, tauri
Ecce pràn-
:

mei et altilia
: venite ad

'^
(,
^

'
^
,
&, - . -
^ Illi

âlius in villam
tiatiônem
autem neglexérunt

suam
suam, âlius vero ad nego-

serves ejus, et contuméliis afféctos occi-


dérunt. Rex autem cum
:
^
:

réliqui vero tenuérunt


et abiérunt,

audisset, irâtus

. est : et missis exercitibus suis, pérdidit

, ' ^
homicidas illos, et civitâtem illôrum suc-
céndit.
^
^ Tune ait servis suis Nùptiae quidem

,
:

, . ,- parâtee sunt, sed qui invitâti erant, non

.
a'Sioi. ^
fuéruntdigni. ^ Iteergo ad éxitus viârum,
'&-

, ^, ^^
et quoscûmque invenéritis, vocâte ad niip-
01 Et egréssi servi ejus in vias, con-

^
tias.

&, gregavérunt omnes quos invenérunt,


malos et bonos et implétae sunt nùptise

.
:

',
discumbéntium.

; ,',/ ^.,
^- ^ ^ autem rex ut vidéret discum-
Intravit
béntes, et viditibihôminem non vestitum

. ^
.& -
"
, -
veste nuptiâli. Et ait illi Amice, quô-
modo hue intrâsti non liabens vestem nup-
tiâlem? At ille ebmûtuit.

ejus, mittite
:
Tune dixit
rex ministris Ligâtis mânibus et pédibus
eum
ténebras exteriéres in
:

', ", -
:

déntium.
ibi erit fîetus et stridor Multi

^,
" ^^^-
enim sunt voeâti, pauci vero elécti.
^•^
Tune abeûntes pharisa'îi, consilium
iniérunt ut câperent eum in sermône.

, ^ ,
&.
Et mittunt ei discipulos suos eum He-
rodiânis, dieéntes Magister, seimus quia
verax es, et viam Dei in veritâte doees,
:

:. . .
et non est tibi cura de âliquo non enim
.
:

^.
-.. .
46.
.:
nBLï:
5.
— 4.
î<BGLT0:
NBCDL xcù (CT'Xt) et (p. .) IG. NBLT^:

. ... i<BGDT: D: 7. XXII. 5. Lvnàsa mo.ison des dtamps. Grec: ' l'un

..
KS0t
]/. ^ è'ifî'OÇ (S:
13· >{-*
.. :
(a. .)
.,*.). à son propre champ ».
13. Liez-lui les pieds et les mains. Le grec a en
plus » prenez-le ·.
:
Matthieu, XXI, 46— XXII, 16. 103
III. Derniers Jours (XXI XXVIII). —
- (bj. Jésun et hch ennemis CXXÎj 12-XXItIJ.

très et les pharisiens eurent entendu


ses paraboles, ils comprirent que Marc.
^™ 12, 12.
Luc. 20, 19.
c'était d'eux qu'il parlait. Et cher- Luc. 7, 16.
Joa. 7, 40.
chant à se saisir de lui, ils craigni- Act. 4, 21.
rent le peuple, parce qu'il le regar-
dait comme un prophète.
Rex
XXII. Jésus reprenant, leur
'
vocal ad XXII. 1-14. La parabole des invités aux noces
parla de nouveau en paraboles, di- nuptias. estpropre à saint Matthieu.
Mat. 21, 2S ;

sant ^ « Le royaume des cieux est sem-


: 13, 3.
Luc. 14, 10.
blable à un roi qui fît les noces de son Ap. 19, 9.
Prov. 9, 2. 3. Il envoya ses serviteurs. C'est la coutume en
fils. ^ Or il envoya ses serviteurs appe- 1 jOa1. 5, 20. Orient, après la première invitation, de faire pré-
Os. 2, 20.
1er les conviés aux noces mais ils ne
'^^·
; venir ses convives quelques instants avant le re-
15:
voulurent point Avenir. Il envoya en- ^"25,1. pas.

core d'autres serviteurs, disant: Di- 2Cor.^u,%.


tes aux conviés Voilà que j'ai pré- SoVg,?."
:

paré mon festin, mes bœufs et les '^\'


animaux engraissés ont été tués; '. 9, .5.

tout est prêt, venez aux noces.


^ » Mais ils n'en tinrent compte, et invitati

ils s'en allèrent, un à sa maison joa. \2, 43.


J^''-^'*;^'^^
des champs, et l'autre à son négoce.
^ Les autres se saisirent des servi- Mat. 21, 35;
teurs, et après les avoir outragés, ils
les tuèrent. Or lorsque le roi l'eut Mat. 23,38 7. Brûla leur ville; c'était le sort réserve à
Luc. 19, 43.
appris, il en fut irrité; et ayant en- Dan. 9, 26. cette époque à toutes les cités conquises.

voyé ses armées, il extermina ces Is. 1, 7.

meurtriers et brûla leur ville.


Vocati
^ » Alors il dit à ses serviteurs Les paupere>>.
:

noces ont été préparées, mais ceux Is. 5, 4.


Act. 13, 46.
qui avaient été conviés, n'en ont Ap. 3, 11,
pas été dignes ^ Allez donc dans les Mat. lo, 13 ;
i). Tous ceux que vous trouverez; image de la
vocation des gentils à la foi dont les Juifs se sont
carrefours et tous ceux que vous acI'i3, i6. rendus indignes par leur ingratitude.
trouverez, appelez-les aux noces. MÎt:2s,^9.
Et ses serviteurs s'étant dispersés Mat. 13. 47.
^^'^'^'^'

sur les chemins, rassemblèrent tous


ceux qu'ils trouvèrent, bons et mau-
41. La robe nuptiale. C'est partout la coutume
vais, et la salle des noces fut remplie que les invitésaux noces se revêtent d'habits de
de convives. fête. Peut-être y a-t-il aussi une allusion à une
» Or le roi entra pour voir ceux
Vestis coutume en vertu de laquelle les rois
orientale,
nuptialiç».
et les princes envoient à ceux qu'ils appellent à
qui étaient à table, et il aperçut un Colos. 3, 12,
leur table une robe dont ils doivent se couvrir
homme qui n'était point revêtu de la Eph.14, 4,15.22. pour prendre part au festin.
robe nuptiale. Il lui dit Mon ami, Soph. 10.7.
: 1, 13. Les ténèbres extérieures. \o\r plus haut la

comment es-tu entré ici sans avoir la Gen.61,18, 21.


Is.
note sur viii, 12.
Rom. 13, 14. 14. Car beaucoup sont apx)elés... Ces paroles
robe nuptiale? Et celui-ci resta muet. Gai. 3, 27. sont la conclusion naturelle de la parabole, d'a-
Alors le roi dit à ses serviteurs :
Mat. S, 12 ;
près laquelle ceux qui avaient été invités d'abord
Liez-lui les pieds et les mains et je- 13,Act. 42 25, 30. ; au festin des noces ne s'y rendirent pas.
7. 54.
15-22. Les hérodiens et l'impôt. Comparer avec
tez-le dans les ténèbres extérieures Job, 24, 19.
;
Eccli. 9, 10. Marc, xu, 43-17; Luc, xx, 20-26.
là sera le pleur et le grincement de 46. Les hérodiens ou partisans des Hérodes
dents. ^ Car beaucoup sont appelés, Mat. 20, 16.
'*
étaient probablement un parti surtout politique,
mais peu élus ». qui considérait la famille d'Hérode comme le
meilleur appui des Juifs contre l'absorption totale
Alors les pharisiens s'en allant, De censu
•solvenclo. de leur pays dans l'empire romain, mais qui cher-
se concertèrent pour le surprendre chait en même temps à établir une sorte de com-
Marc. 12, 13.
dans ses paroles. Ils envoyèrent luc. 20, 20 promis entre le judaïsme elle paganisme, et avait
"^' ^ l)ar suite peu de zèle pour l'observation de la loi.
donc leurs disciples avec des héro- Do sorte que, de quelque manière que le Sauveur
Marc. 3, G.
diens, disant « Maître, nous savons Joa. 2.
: ;S, répondit, il ne pouvait manquer d'être accusé par
Act. 18, 2G.
que vous êtes vrai, que vous ensei- Eccli. 10, 2.
l'un ou l'autre parti. Mais il sut éluder leur de

gnez la voie de Dieu dans la vérité, Eom. 3, 4. mande et éviter ainsi le piège qu'ils lui tendaient.
Is. 48, 17. — La face des hommes; c'est-à-dire leur qualité,
-

et que vous n'avez égard à qui que leur condition. Le sens de ce passage est que le
ce soit; car voue, ne considérez point Sauveur ne faisait acception de personne.
104 Matthaeus, XXII, 17-38.
—r

, ; '^
III. Ultima Jesii (XXI- XXVIII). CbJ. Jesu» hostea arguit CXXh 12'XXUiJ,

' ,
8 , ^^
; " persônam hôminum ^'^
die ergo

,
'"^
01 V êovvai réspicis :

; ôè nobis quid censum dare


tibi vidétur, licet

.. ;'^ ' -
Caèsari, an non?
nequitia eôrum, ait
Côgnita autem Jésus
Quid me tentâtis :

. ,^.'^,
"&
01 hypôcritse? Osténdite mihi numisma
r] census. At illi obtulérunt ei denàrium.
'^^ 20 Et ait illis Jésus Cujus est imago :

haec, et superscriptio? Dicunt ei Cœ- :

saris. Tune ait illis Réddite ergo quae

^,] '&
:

^, sunt Csésaris, Ciésari et quae sunt Dei, ;

-
Deo. 22 Et audiéntes mirâti sunt, et relicto

, '
, , " --
'^^' ^
'-
'
eo abiérunt.
23 In illo die aceessérunt ad eum sad-

duciéi, qui dieunt non esse resurreetiô-


nem et interrogavérunt eum, 2'' dieéntes

-
: :

Magister, Môyses dixit Si quis môrtuus :

, , "
.
d^dvrj
fiierit non habens fllium, ut dueat frater
ejus uxorem illius, et sùscitet semen fra-

* tri Erant autem apud nos septem


suo. 2îi

. ..
^^ -
-
fratres et primus, uxôre ducta, defune-
tus est
:

et non habens semen, reliquit


:

^ ..
uxorem suam fratri suo. Similiter se-

, '-^'^ eùndus, et tértius, usque ad séptimum.

;-
Novissime autem omnium et millier de-
^^" funeta est. 2^ In resurreetiône ergo eujus

" ' omnes enim habué-

,
erit de septem uxor?

""^
^, runt eam.
2^Respôndens autem Jésus, ait illis :

& ,. ' -
Errâtis, neseiéntes Seriptùras neque vir-
&. ^^" tiitem Dei. In resurreetiône enim neque

^^ " "
nubent, neque nubéntur sed erunt sicut :

ângeli Dei in cœlo. De resurreetiône

^ ""
autem mortuôrum non legistis quod dic-
d-, tum est a Deo dicénte vobis ^2 Ego sum
";.
:

,^ ): ^&- Deus Abraham, et Deus Isaae, et Deus

,,
,^ ^, .-
01

' -
Jaeob? Non est Deus mortuôrum, sed vi-
véntium. Et audiéntes turbœ, mirabân-
turin doetrina ejus.
•^^
Pharisséi autem audiéntes quod si-

, "
léntium imposuisset saddueséis, conve-
' nérunt in unum

^"^
; " '
et interrogâvit eum
unus ex eis legis doctor, tentans eum
36 Magister, quod estmandâtum magnum
:

^ ' -
in lege ? ^'^ Ait illi Jésus Diliges Dômi-
num Deum tuum ex toto corde tuo, et in
:

. ^' - tota anima tua, et in tota mente tua.


Hoc est maximum, et primum mandâ-

&.
DT^*
17. T:
^) .
(nBCLX: ).
^* 2i. . ^
20. C:
22.
Se
BDT: 35. LT* y. . 37. GKSLT©: '^. 38- .sBDLT:

.
(a.
23. nBLT: /^.
ot. 28- XBLT": . ttç.

.
uvaoT. ovv. 30.
NBTt (a.
nBDLT^©:
. LB*
ov>.) 32.
^T^* (a. ^eoi)
(mit.) . L'interrogea pour
le tentant et disant ».
le tenter. <iiTec : « rintenogea
Matthieu, XXII, 17-38. 103
m. Uerniers jours (XXl-XXVlïl). — r Cb). Jëtius et hch ennetnin CXXi, 12'XXIIIJ,

17. A César. L César alors régnant était Tibère.


la face des hommes. Dites-nous
Voir Luc, III, 1.
donc ce qui vous en semble Est-il :

permis de payer le tribut à César,


ou non? » Mais Jésus, leur ma- Deuc. 17, 1.·,.

liceconnue, dit « Hypocrites pour-


: ^^^- ';;^\g
quoi me tentez-vous? Montrez- 19. Un denier. A cette époque le denier valait

moi la monnaie du tribut » . Et eux environ 0 fr. 78 cent. Voir la note 2 et les fiyures
13 et 14 à la lin du t. VI, p. 903.
lui présentèrent un denier. Jésus 21. De César. Tout en gardant leurs aspirations
leur demanda qui est cette
: « De à l'indépendance nationale, les .Juifs n'en avaient
pas moins accepté la domination romaine, et ils
image et cette inscription? » Ils Rom.^i.-i, 1.7. jouissaient volontiers des privilège» qu'elle leur
lui répondirent « De César ». Alors
: luc^'s,']'' valait. Far égard pour la religion, les procura-
teurs se contentaient de graver sur la monnaie,
il leur répliqua « Rendez donc à: lenom ou l'etligie de l'empereur sans aucun em-
César ce qui est à César, et à Dieu blème idolâtrique.
ce qui est à Dieu ». Ce qu'ayant ^î^^c.^ 12, 17.
entendu, ils furent saisis d'admira- luc! 20,' 2(5.

tion, et le laissant, ils s'en allèrent.


"^^
Ce iour-là, vinrent à lui les septem
sadduceens, qui disent qu il y a uxo.-.
point de résurrection, et ils Tinter- Marc. 12, is.
rogèrent, '^'*
disant Maître, Moïse ^Ict.23, sV Monnaie de bronze circulant en Palestine et iDortant le nom de
:

a dit Si quelqu'un meurt n'ayant ^em. 2^, .


:
César 21). (>^.
'

pas d'enfant, que son frère épouse luc." 20,' 2s. 23-33. Les sadducéens et la résurrection. Com-
parer avec Marc, xii, 18-27; Luc, xx, 27-40.
sa femme et suscite des enfants à 23. Les sadducéens. Secte Tort importante qui ne
son frère. ^'^ Or il y avait parmi nous joa. 1%. croyait qu'à la vie présente, ne reconnaissait
sept frères le premier ayant pris
:
comme divins (fue les livres de Moïse, ses parti-
sans étaient en général fort riches, et investis de
une femme, mourut, et n'ayant point liantes dignités, même religieuses. Leur morale
eu d'enfants, il a laissé sa femme à ne différait guère de celle d'Épicure.
2t. Moïse a dit... Yoir Deutéronome, xxv, 5-6. —
son frère. Pareillement le second ^. e,
Suscite des enfants à son frère. Le premier de ces
enfants portait le nom du mari défunt.
et le troisième jusqu'au septième.
Enfin après eux tous la femme aussi
est morte. A la résurrection donc 28. Duquel des sept sera-t-elle la femme? Cette
duquel des sept sera-t-elle la femme, question avait pour but à la lois d'embarrasser
Noire-Seigneur et de ridiculiser la croyance à la
puisque tous l'ont eue pour femme? » résurrection et par conséquent à l'immortalité de
Mais, répondant, Jésus leur l'âme.

dit «: Vous errez, ne comprenant uone.


ni les Ecritures, ni la puissance sap.2.21; 15, 3.

de Dieu. Car à la résurrection 30. Comme les anges, parce que les corps eux-
mêmes participeront aux qualités des esprits.
les hommes ne prendront point de job,'iVi^;
femmes, ni les femmes de maris
mais ils seront comme les anges
de Dieu dans le ciel. Et tou-
chant la résurrection des morts, n'a-
vez-vous point lu la parole qui vous ex. 3, e.
32. Je suis le Dieu d Abraham... Avec ces paroles
a été dite par Dieu Je suis le "rÏ^';. Vi,
:
g.'-
qui sont prises de l'i'.Tode, .Jésus- Christ prouve ici
Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac Mat. 7, 2s. la résurrection des corps par l'immortalité de
^'^' l'âme, parce que, en effet, ces deux dogmes sont
et le Dieu de Jacob? Or Dieu n'est '^^'
inséparables. L'âme étant immortelle doit néces-
point le Dieu des morts, mais des sairement être un jour réunie à son corps, pour
y recevoir la récompense ou la punition qu'elle a
vivants ». Et le peuple l'enten- méritée dans ce corps même, lorsqu'elle en était
dant, admirait sa doctrine. revêtue.
Mais les pharisiens apprenant 9"*·' 34-40. Le grand commandement. Comparer avec
Marc, xir, 28-31.
qu avait réduit les sadduceens au »nan<ia-
il Les pharisiens... les sadducéens. y oïv plus haut
34.
la note sur ni, 7.
silence, s'assemblèrent; ^'^ et l'un p^. i"o'"42.
35. Docteur de la loi. Voir plus haut la note sur
d'eux, docteur de la loi, l'interro- is.*>6, . II, 4.

gea pour le tenter « Maître, iiat.ïiï'


:

quel est le ^rand commandement de jX',6; il


la loi? » Jésus lui dit « Tu ai-i^«^^|' :4^· 37. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu... Texte
cité de Deutéronome, vi, U.
meras le Seigneur ton Dieu de tout (j^^^g^
ton cœur, de toute ton âme et de iVo-l 4;'2.'
tout ton esprit. C'est là le premier
106 Matthseus, XXIÏ, 39— XXIIÎ, 13.

.III. Ultîma Jesu (XXI- XXVIII).

.
— 1° CbJ. Jesun hosten arguit CXXIy 12'XXiIIJ.

"'^
^- ;., -;
''^

' '
ot

^, ^'^'
. âè tum.

'•^
Seciindum autem simile esthuic
'^'^

Diliges proximum tuum, sicut teipsum.


In his duobus mandatis univérsa lex
pendet, et prophétœ.
^'^
Congregâtis autem pharisséis, inter-
rogâvit eos Jésus, ^'^ dicens Quid vobis :
:

- vidétur de Christo? cujus filius est? Di-

','
yUyovoLv
/' cunt ei David. ^'^ Ait illis: Quômodo :

&
, - /; , '
;
KaS-ov , -
ergo David in spiritu vocat eum Dômi-
num, dicens Dixit Dôminus Domino
meo Sede a dextris meis, donec ponam
:

inimicos tuos scabéllum pedum tuôrum ?


:

. - '
^'^ Si ergo David vocat eum Dôminum,
quômodo
terat ei respondére
filius ejus est ?
verbum
Et nemo
neque ausus
:
-

^",^'- fuit quisquam ex illa die eum âmplius in-


terrogâre.
XXIII.

., ' , ^ "- XXIII. Tune Jésus locûtus est ad


turbas et ad discipulos suos, - dicens
^

,
Super câthedram Môysi sedérunt scribae

^ ^ ^
et pharisséi. ^ Omnia ergo qusecûmque
dixerint vobis, servâte, et fâcite : seciin-

. - dum opéra vero eôrum nolite fàcere :

&,
' ·-.
'

dicunt enim, et non fâciunt. Alligant '*

- enim ônera grâvia, et importabilia, et

, &.
&
impônunt in hûmeros hôminum digito

, -
:

^& autem suo nolunt ea movére. ^ Omnia

.-- vero opéra sua faciunt ut videântur ab


hominibus dilatant enim phylactéria :

, ^
sua, et magnifîcant fimbrias. ^ Amant au-
^

,
,
'
.&^ &
^,
-
.
-
^
tem primos recûbitus in cœnis, et primas
câthedras in synagôgis, et salutatiônes
in foro, et vocâri ab hominibus rabbi.
^ Vos autem nolite vocâri rabbi unus est
enim magister vester omnes autem vos
fratres estis. ^ Et patrem nolite vocâre
:
:

. ,&,
'
^

&,^'.
^,
vobis super terram unus est enim Pater
vester, qui in cœlis est. Nec vocémini
magistri quia magister vester unus est,
Christus.
:

Qui major est vestrum, erit


^
:

,
'

^^"
^-"
'. minister vester. Qui autem se exaltâ-

, , -
^ ^

,& ^'
verit, humiliâbitur
verit, exaltâbitur.
^•^
et qui se humiliâ-

Vae autem vobis scribae et pliarisféi


hypôcritse, quia claùditis regnum cœlô-
:

39.
y^éuaraL
)
.
^) ]. .
.:
. ot ^.

42·
NBLT
* (nlt.) 44· LT
..
rum

LT:
ante hômines vos enim non in-

G[K]LT[H]0*
10· ;
:

..
ôVt
9.
&.
D: ..
.
3. (* ().

^
: :

<: ^) .
,* .
I
Î/. . 4· (1,

.. . -
. .

) .) .
nBLT^: 5- ^BDT^: 3. ce qu'ils vous disent. Le grec a en
plus d'observer ».
(. SCC. nBDLT* LT0:
6-
8.
: «

CVrr îfu seul est votre maître. Grec : < car votre
(1. 7. NBLT* (ail.) 8· BLT: maître (instructeur) est unique ; le Clirist ».
Matthieu, XXII, 39 — XXIII, 13. 107
III. Derniers jours (XXI-XXVIII). — i° chj. Jénus et se» ennemin CXXIj 12-XXIIiJ.

et le plus grand commandement. ilfirc.


Lnc. 10, 10.
V>, 31.

^'^
Le second lui est semblable Tu :
llom. 13, 1». 3!». Tu aimeras ton prochain... Texte de Lévi-
G-iii. u. tique, XIX, 18, cité d'après les Septante.
aimeras ton prochain comme toi- 1 Joa. 4, ·> :

même. A ces deux commande- Tim. 1


3.
1, 40. La loi et les prop/tètes ; c'eat-à-dire toutl'.Vn-
Eccli. 2, 10.
ments se rattachent toute la loi et Ps. lis, 104.
cien Testament.
les prophètes ».
Or, les pharisiens étant as- 41-4G. Le Clirist, Fils et Seiiïneur. Comparer
avec Marc, xir, 35-37; Luc, xx, 41-44.
semblés, Jésus les interrogea, di- 42. De David. La réponse était facile, nul n'igno-
sant « Que vous semble du Christ ? Marc. 12, 3.-..
: rait que le Messie devait descendre de David.
Luc. 20, 11.

de qui est-il fils? » Ils lui répon- Joa. 7, 42.


Ps. 2, 7.
dirent « : De David ». Il leur ^'^
Jer. 23, .
43. En esprit. En parlant sous l'inspiration di
vine.
« Comment donc David
répliqua Rom. 1, 3,
:

2 Ke^. 23, 2.
l'appelle-t-il en esprit, son Seigneur, î Pet. 1, 21
disant ^ Le Seigneur a dit à mon Luc. 20, 41. 44. Le Seigneur a dit à mon Seigneur. la

Seigneur
:

Asseyez-vous à ma droite, Ps. 109, 1. note de Psamne cix, 1. —


Uescabeav. de vos pieds.
:
Act. 2, 34. Les vainqueurs avaient la coutume de poser leurs
jusqu'à ce que je fasse de vos ennemis 1 Cor. 15, 2.·. pieds sur le cou des vaincus en signe de leur
Hebr. 1, 13. triomphe, de sorte que faire de ses ennemis l'es
îescabeau de vos pieds ? Si donc cabeau de ses pieds, c'est les soumettre à s;t

David l'appelle son Seigneur, com- Luc. 14, ..


puissance. Voir les ligures de Josné, x, 4, t. 11.
p. 63 et de Psaume cix, 1, t. lY, p. 267.
ment est-il son fils? » Et per- ''^ Job,
Deut.
9, 3.
32, 7

sonne ne pouvait lui rien répondre,


et, depuis ce jour, nul n'osa plus
l'interroger.
XXIllJ Alors Jésus parla au Hiiniilhits XXUL
pharisiens.
Analhèmes contre les scribes et les
1-39.
Comparer avec Marc, xn, 38-40; Luc,
peuple et à ses disciples, disant : XX, 45-47.
« C'est sur la chaire de Moïse que se Marc. 12,- 3S. 2. Chaire, siège d'honneur sur lequel s'assied
Luc. 20,
le maître qui enseigne.
sont assis les scribes et les phari- Joa. lô,
4.·^.

l.'i.

siens. Ainsi, tout ce qu'ils vous di- Ex. IS, 13.


Eccli. 24, 33.
sent, observez-le et faites-le, mais Joa. 46. .''),

n'agissez pas selon leurs œuvres car 3Lat. 23, 23 ; :

17, 20.
ils disent et ne font pas.
.5,
Ils atta- Mal. 2, 7.

chent des fardeaux pesants et qu'on Piom. 2, 21.


Luc. 11, 4G.
ne peut porter, et ils les mettent sur Act. 10. 1.'.,

les épaules des hommes mais ils ne ;

veulent pas même les remuer du


5. Les phylactères ou préservatifs étaient des
doigt. ^ toutes leurs œuvres
Ils font Mat. 6, 1.
Deut. 6, S. bandes de parchemin qu'on portait sur le front
pour être vus des hommes car ils ; Ex. 1.3, 9. et sur le bras, et sur lesquelles étaient écrites
Xutn. 1.-), 38. certaines paroles de la loi. Cf. Exode, xiii, 16;
portent de très larges phylactères, Lue. 14, .
Deutéronome, vi, 8; xi, 18. —
Et des franges fort
et des franges fort longues. ^ Ils Marc. 12, 38. longues. Voir plus haut la note sur ïx, 20.'
Luc. 20, 48 :

aiment les premières places dans les 14, 7; 11, 43.


Eccli. 7, 4.
festins et les premiers sièges dans les
synagogues, les salutations dans
'

les places publiques, et à être appelés


maîtres parles hommes. ^ Pour vous, 2 Cor. 1

1 Tim. .
ne veuillez pas être appelés maî- Ps. 84,

tres; car un seul est votre maître, 9-10. Ce qui se lit dans ces deux versets veut dire
et vous êtes tous frères. ^ Et n'ap- Jud. 17, 10.
que nous devons mettre incomparablement notre
Cor. 4, Père céleste au-dessus de tout père selon la chair,
pelez sur la terre personne votre 1

Mal. 1,6:
l.-i.

2, 10. et que nous ne devons suivre aucun maître qui


père car un seul est votre Père,
;
Eph.
Mat.
3, 14. nous détourne de Jésus-Christ. Mais cela ne nous
6, 9.
lequel est dans les cieux. Qu'on empêche pas d'avoir, conformément à la loi di-
Joa. 1, 18 :
vine, tout le respect dû pour nos pères selon la
ne vous appelle point non plus maî- 13, 13.
chair, pour nos pères spirituels (I Corinthiens, iv,
15), pour nos maîtres et nos précepteurs.
tres, parce qu'un seul est votre Luc. 14, 11.
Mat. 20, 26-27.
maître, le Christ. Celui qui est 1 Cor. 4, 1.

le plus grand parmi vous, sera votre 2 Cor. 4, .i.

Mat. 18, 4.

serviteur. ^"^ Car quiconque s'exal- 1 Pet. 6.


Pror. 29. 23.
tera, sera humilié; et quiconque Ez. 21, 26.
Job, 22, 29.
s'humiliera, sera exalté. Luc. 1, :')2
» Mais malheur à vous, scribes et Pharisivo-
iMiin
pharisiens hypocrites, parce que liypoci'isis,

vous fermez aux hommes le royaume


108 Matthseus, XXIII, 14-27.
III. IJltima Jesu (XXI -XXVIII). —r CbJ, Jchuh ho^ten arguit CXXI, ri-XXUIJ.

,& ,
-
, ,& '
/&,
, ,
&. ovâè tràtis, nec introeûntes

Vse vobis scribse et pharisœi hypô-


sinitis intrâre.

'
on critœ, quia coméditis domos viduârum,

.
,
ÔIC
^

,. ^-",
oratiônes longas orântes propter hoc
âmplius accipiétis judicium. *^ Vse vobis
scribse et pharisœi hypôcritae, quia cir-
cuitis mare et àridam, ut faciâtis unum
prosélytum et cum
:

luerit factus, fâcitis

"
:

)
^^ ,
] ,
^ , ,.
^ ' â'
eum

Quicûmque
filium gehénnae duplo

Vae vobis duces


jurâverit per
caeci,
quam vos.

qui dicitis
templum, nihil
:

\
, ; est qui autem jurâverit in auro templi
:

débet. ^'^ Stulti et caeci, quid enim majus

'' &(, estaurum an templum, quod sanctificat

,.;
*^0 aurum? Et quicûmque jurâverit in al-

, ,^, '

""^^
9^-
tiiri,

rit in
^'^
quicûmque autem jurâve-
nihil est :

dono, quod est super illud, débet.


Caeci, quid enim majus est, donum an
quod donum Qui

,' '
altâre sanctificat ?

ergo jurât in altâri, jurât in eo, et in om-


nibus quae super illud sunt et quicûm- :

,^ .,
S- &
'-^
que jurâverit in templo, jurât in illo, et
in eo qui hâbitat in ipso : et qui jurât

,&',, ,
,
in cœlo, jurât in throno Dei, et in eo qui
sedet super eum.
^•^
Vae vobis scribae et pharisaéi hypô-
critae, qui decimâtis mentham, et ané-
thum, et cyminum, et reliquistis quae

.
"
. ",
,
graviôra sunt legis, judicium, et miseri-
côrdiam, et fidem haec opôrtuit fâcere, :

,
,&
3^
.
, ,
, & --
*
et illa non omittere. Duces cseci, exco-
lântes culicem, câmelum autem glutién-
tes. Vae vobis scribae et pharisaéi hy-
pôcritae, quia mundâtis quod déforis est
câlicis et parôpsidis intus autem pleni
estis rapina et immunditia. Pharisaée
:

,. , , - caece, munda prius quod intus est câlicis


et parôpsidis, ut fiât id quod déforis est,

,
^
,
,^ & -
mundum.

Vae vobis scribae et pharisaéi hypô-


critae,quia similes estis sepûlchris deal-
bâtis, quae â foris parent hominibus spe-
ciôsa, intus vero plena sunt ôssibus

14.
.
nBDLT[0]*. EFGKSHX .
^. ante % 13-
Tiaqoip.
. (NBCLf)- BLT^: (1. ) avroC. 27.

17. L: Ti y.
.
T0t (p. ravT.)
KBDL:

^BLT: .
19. KOfL]!'-*
CDGKST^©: xaroLX^oavTL. 23- GKL
21.
. 24. BL*
25. CDL* èl. CGKS: . ^ôixiaç. 26. DT* . .
.
BL:

«
Pleins de souillures et de rapines.
'2V>.

pleins de rapine et de dérèglements ».


2G. Le dehors. Grec ^ leur dehors ».
:
Grec :
Matthieu, XXIII, 14-27. 109
III. Oerniers jours (XXI-XXVIII). —r Ch). Jénu» et se» ennemia fXXiy 12-XXIII).

des cieux. Vous n'entrez pas vous- luc. h, :,2.

^ . · Mat. 6, 29;
mêmes, et vous ne soutirez pas que 21,4;?.

les autres entrent.


Malheur à vous, scribes et pha- avidua.s,
Marc. 12. 40.
risiens hypocrites parce que sous
,
luc. 20, 47.

le prétexte de vos longues prières, Mich.V»'


vous dévorez les maisons des veuves :

c'est pour cela que vous subirez un 15. Pour faire un proaébjle, un converti du
paganisme au judaïsme. Les iiabbins distinguaient
jugement plus rigoureux. Mal- os. lu.
deux espèces de prosélytes les prosélytes de la
:

heur à vous, scribes et pharisiens Rom.'27r4. justice, qui ayant reçu la circoncision, observaient
tous les préceptes de la loi mosaïque, et les pro-
hypocrites, parce que vous parcou- sélvtes de la porte, non circoncis, mais habitant
rez la mer et la terre pour faire un au milieu des Juifs etobservant certains préceptes,
les sept appelés noachiques. Us étaient ainsi
prosélyte; et quand il est fait, vous nommés sans doute parce que le Pentateuque
faites de lui un fils de la géhenne parle des étrangers qui habitent « dans les portes »
ou l'intérieur des villes juives. Exode, xx, 10;
deux qucA^ous.
fois plus DeiUéronome, xiv, 21; xxiv, 14.— Fils de la gé-
» Malheur à vous, guides aveu- Stiramenta henné; c'est-à-dire de l'enier; hébraïsme, pour
digne de lenfer. Ainsi le sens est Vous le rendez
:

gles, qui dites Quiconque jure parle


:
digne de l'enfer deux fois plus que vous, parce
temple, ce n'est rien mais quiconque M.-xt. 15, 14. qu'il ajoute vos propres vices à ses vices anciens,
;

Is.
jure par l'or du temple, doit ce qu'il Mat. 33.
a juré. ^'^ Insensés et aveugles, le-
10. .56,

.0,
— Géhenne. Voir plus haut la note sur v, i22.
16. Par le temple, dans le texte grec,
plus haut la note sur xxi, 12.
.
Voir

quel est le plus grand, l'or ou le


temple qui sanctifie l'or? Et qui-
conque jure par l'autel, ce n'est rien :

mais quiconque jure par l'offrande


déposée sur l'autel, est engagé.
Aveugles, lequel est le plus grand, Ex. 20,
l'offrande ou l'autel qui sanctifie l'of-
frande Celui donc qui jure par
l'autel, jure par lui et par tout ce
qui est dessus lui. Et quiconque "^. lo, :..

jure par le temple, jure par lui et


par celui dont il est la demeure. Et 3 Kefi. s, 13,
celui qui jure par le ciel, jure par le Mat. 34. 5,"

Ap.
trône de Dieu et par celui qui y est 3,21.

assis.
'^^
» Malheur à vous, scribes et faiia. 23. La menthe est commune en Syrie et les Juifs^
parentia, en mettaient dans les synagogues et dans leurs
pharisiens hypocrites, qui payez la Luc. 11, 42. maisons pour y répandre une bonne odeur. En
dîme de la menthe et de l'aneth et du Lerl'vJ'.so. Palestine, encore aujourd'hui, on la réduit en
poudre après l'avoir lait sécher et on la mange
cumin, et qui négligez les choses ^^J^^ijgg avec du pain. —
L'aneth, l'anis, plante de la la-
les plus graves delà loi, la justice, ^^^'^^^;-^ mille des ombellifères qui atteint un mètre de
hauteur. Les Juifs se servaient des grains d'anis
la miséricorde et la foi il fallait Lev. ,'4.
; comme de condiment dans leur cuisine. Le cu- —
faire ceci, et ne pas omettre cela. min est une plante également de la famille des-
ombellifères dont le fruit était aussi employé
2'*
Guides aveugles, qui employez pour aromatiser le vin et pour d'autres usages
un filtre pour le moucheron, et qui culinaires. . .

24. filtre. Les pharisiens faisaient passer au


Un
avalez le chameau. Malheur à Luc. 11, 39,
liquides qu'ils buvaient, afin de ne pas
filtre les
Mat. 7, 4.
vous, scribes et pharisiens hypo- Is. 3, 34.
avaler de moucherons et de ne pas contracter
Eph. :·,. d'impureté légale.
crites, parce que vous nettoyez les
dehors de la coupe et du plat, tandis
qu'au dedans vous êtes pleins de
rapines et de souillures. Phari- Tit. 1, 1..
Mat. 6, 22.
sien aveugle, nettoie d'abord le de- Sap. 2, 21.
ProT. 4, 23.
dans de la coupe et du plat, afin que
le dehors soit net aussi.
2^ «Malheur à vous, scribes et pha- 27. Les Juifs, dans la crainte qu'on ne se souil-
corruptîo
lât en touchant les tombeaux, les blanchissaient
risiens hypocrites, parce que vous '""^^J^'"'^" au dehors afin qu'on les distinguât.
ressemblez à des sépulcres blanchis, ^"i-
"··
,1 .1 , ' Act. 2i, 3.
qui au dehors paraissent beaux aux ecch. 10, 13.

hommes, mais au dedans sont pleins Ap. 3,.'

d'ossements de morts et de toute


110 Matthseus, XXIII, 28— XXIV, 3.

-
'&
yiai

& ,
III.

^
&'
Ultîma Oesu (XXI -XXVIII). —r Ce). Prophetica verba

mortuôrum, et omni
CXXIV-XXVJ.

spiircitia : sic et

,, ',,
. , - vos â foris quidem parétis hominibus jus-
ti intus autem pleni estis hypôcrisi et
:

iniqiiitâte.
Vse vobis scribee et pharis^éi hypôcri-
' tce,qui œdificâtis sepiUchra
ornâtis monuménta justôrum,
prophetârum,
et et

.. ,', ^^"
-
]
dicitis

sanguine prophetârum
: Si fuissémus in diébus
nostrôrum, non essémus sôcii
itaque testi-
mônio estis vobismetipsis, quia filii estis
eôrum qui prophétas occidérunt. Et vos
:
patrum
eôrum in

'^'^

,,
^'^',
;
--
impiété mensûram patrum vestrôrum.
•^^
Serpéntes genimina viperârum, quô-
modo fugiétis a judicio gehénnae ?
Ideo ecce ego mitto ad vos prophé-
'

,
,
tas, et sapiéntes, et scribas, et ex iUis
occidétis, et crucifigétis, et ex eis flagel-

' lâbitis in synagôgis vestris, et persequé-

, ' mini de civitâte in civitâtem ut véniat


&^ :

, super vos omnis sanguis justus, qui effii-


^'^

., ^. sus est super terram, a sanguine Abel


justi usque ad sànguinem Zachariœ filii
BarachiiO, quem occidistis inter templum
"^
", "^, -
^^ et altàre. Amen dico vobis, vénient
hcec ômnia super generatiônem istam.

, -
Jerûsalem, Jérusalem, quœ occidis
•^'

.
prophétas, et lapidas eos qui ad te missi

,
'' ., ",
sunt, quôties vôlui congregâre filios tuos,
quemâdmodum gallina côngregat pullos
suos sub alas, et noluisti? -^^ Ecce relin-
quétur vobis domus vestra desérta.
Dico enim vobis, non me vidébitis

. -
•^^

,· ,'& ^
àmodo, donec dicâtis Benedictus qui :

venit in nômine Dômini.

, '
XXIV. Et egréssus Jésus detemplo,
'

. ^ ' - ibat. Et accessérunt discipuli ejus, ut os-

. ; , ,' '^
ténderent ei sedifîcatiônes templi. ^ Ipse
autem respôndens, dixit illis Yidétis hsec
ômnia ? Amen dico vobis, non relinqué-
tur hic lapis super làpidem, qui non de-
:

,
,'
,
^

, '
struâtur.
Sedénte autem eo super montem Oli-
véti,
·'

accessérunt ad eum discipuli secréto,

; - dicéntes Die nobis quando hsec erunt ?


:

et quod signum advéntus tui, et consum-

.). .
:
' -.
(
ptro
28. N*BCDT:
(1. Vjusv bis)

^
37.

"-^ ^&\.
3. i^*
(.:
BL* '^^- —
jueoT.
7>^.

38-
D* (.

i<BCL:
) .^. :
(ord. iiiv.) 30. N*BGD
32- DX:

2.
36.

nBDLT^:
.; .:
CGKS:
.
CL*

-2,
XXIV.
T. 71.·

(ait.)
8.

..
Ol ...

Etant sorti du temple, s'en alla. Grec


1.
du temple ».
sortant, s'en alla
Mais lui-même, prenant la parole, leur dit.
Grec « mais .Jésus leur dit ·.
:
. NBCDT* 3- N*B

:
Matthieu, XXIII, 28 — XXIV, 3 111
III. Derniers jours (XXI-XXVIII). — 1" CcJ. DincourH prophétiquen CXXIV-XXVJ.

sorte de pourriture. Ainsi vous Jo"- 1-' ^^. 33. Le jugciueai de la géhenne; c'est-à-dire la
condamnation a la géhenne, à l'enfer. Voir plus
aussi, au dehors, vous paraissez jus- note sur v, 22.
liaut la
tes aux hommes; mais au dedans Zacharie, fils de Baraclne. « Il y a divers
sentiments, plus ou moins i)lausibles, sur la per-
vous êtes pleins d'hypocrisie et d'i- sonne de Zacharie, lils de Baractiie. — Plusieurs
niquité. interprètes pensent qu'il s'agit ici de celui que
les zélateurs ont immolé dans le temple, pendant
» Malheur à vous, scribes et p,.opV,Otas le dernier siège de Jérusalem. N'otre-Seigneur
pharisiens hypocrites, qui bâtissez aurait pu parler de ce meurtre à l'avance et an-
^,^^'/'^';
noncer qu'il serait puni; mais il ne paraît pas le
les tombeaux des prophètes, ornez faire ici. Il parle au passe, comme d'un crime déjà
les monuments des justes, -^" et qui ^lat. 7, 5. commis. —
Dautres supposent qu'il est question
de Zacharie, le dernier des petits prophètes. Son
dites Si nous avions été du temps
:
luc. n, 4«. père s'appelait bien Barachie; mais si un person-
de nos pères, nous n'aurions pas été ^·^*·^ nage si connu, le plus récent des prophètes, avait
été tué entre le vestibule et l'autel, est-il à croire
complices avec eux du sans: des
"^(v,
prophètes.
-'
A,
Amsi vous êtes a vous- ·
1 Thès.
Am.
Mat.
2,'

4,
3,
ig.
4.
7.
qu'il n'en lût fait mention nulle part
croient, comme saint Jérôme, que ce Zacharie est

La plupart

celui qui fut lapidé par Joas, in atrio domus Do-


mêmes un témoignage que vous êtes "^fs.llll!' mini, c'est-à-dire dans le parvis des prêtres, entre
les fils de ceux qui ont tué les pro- l'autel des holocaustes placé en avant du vesti-
Lu^ÎM^t^i. bule et le saint ou l'enceinte qui précédait immé-
phètes. Comblez donc aussi la me- f- diatement le Saint des Saints. C'était probable-
sure de vos pères. Serpents, races MaT io;Î7, ment un usage parmi les Juifs d'unir le meurtre
d'Abel à celui de ce pontife, comme les deux
de vipères, comment fuirez-vous le crimes les plus odieux qui eussent jamais été déjà
jugement de la géhenne ? commis. Si l'on objecte que le meurtre de Zacha-
rie était déjà bien ancien pour être cité comme le
» C'est pourquoi voici que moi- ^"«·· dernier dont ils fussent coupables, on répond que
même je vous envoie des prophètes, propheta- le livre dans lequel on le lisait était un des livres
historiques les plus récents de leur canon. Ainsi
des sages et des docteurs vous tue- ; le meurtre d'Abel se lisait aux premières pages
rez et crucifierez les uns, et vous en de la Bible, et celui de Zacharie aux dernières. La
difficulté de ce sentiment est que, selon les Para-
flagellerez d'autres dans vos synago- lipomènes, ce Zacharie était fils de Joiadas et non
gues, et vous les poursuivrez de pas de Barachie. On peut néanmoins la résoudre
ville en ville afin que retombe
Lam.
Jer. 26,
4, 13.
l.'i.
de plusieurs manières : —
l°En supposant que le
;
Hebr. 11, 4.
père de Zacharie, Joiadas, avait deux noms, qu'il
sur VOUS tout le sang innocent qui oen. était surnommé Barachie ou fils d'Achias, ce qui n'a
4, s.
rien d'invraisemblable. —
2° En prenant le mot
a été versé sur la terre, depuis le 2^
Par.' fils dans le sens de petit-fils ou d'héritier, ce qui
sang du juste Abel jusqu'au sang - ^'^%3^^' -'^'
a lieu fréquemment. Si l'on suppose Barachie
mort avant son père Joiadas, il était naturel que
de Zacharie, fils de Barachie, que l'auteur des Paralipomènes donnât à Zacharie la
vous avez tué entre le temple et qualification de fils, c'est-à-dire de descendant et
d'héritier de Joiadas. son aïeul, plutôt que de Ba-
l'autel. En vérité je vous dis Tout :
^at. 12, 39.
rachie, son père. Or, il paraît que l'âge de Joiadas
ceci viendra sur cette génération. -
'°^· >

confirme cette supposition. —


3° En supposant que
les mots fils de Barachie, qui ne sont pas en saint
»Jérusalem, Jérusalem, qui ^^y^^ Luc, XI, 51, et qui manquent dans le manuscrit du
tues les prophètes et lapides ceux futura. Sinaï, à cet endroit de saint Matthieu, ont été in-
troduits par un des premiers copistes, qui aura
qui te sont envoyés, combien de fois ^"î'a.^ti?^' cru qu'il s'agissait du dernier Zacharie ». (L.
ai-je voulu rassembler tes enfants -^""^'^^'^· Bacuez). —
Entre le temple, le naos, la maison de
Dieu, et l'autel des Ijolocaustes. Voir plus haut
comme une poule rassemble ses pe- la note sur xxi, 12.
tits sous ses ailes, et tu n'as pas 37-39. Porte étioite. Piège d'Hérode. Comparer
avec Luc, xui, 23-35.
voulu? Voilà que votre maison 39. Jusqu'à ce que... c'est-à-dire jusqu'à ce que
;

vous sera laissée déserte. Car je sÎeg.ïV. vous me reconnaissiez pour le Messie, à la fin
des temps, et que, dans mon avènement pour
vous le dis, vous ne me verrez plus, ^^'/": juger le monde, vous me saluiez par des acclama-
Béni Ws.
'

jusqu'à ce que vous disiez :


tions comme votre Dieu et votre Seigneur.

celui qui vient au nom duSeigneur » ^^ï-gj^'g?- !

XXIV. ^Et Jésus étant sorti du o" '


c) Discours prophétiques de Jésus, XXIV-XXV.
temple, s'en alla. Alors ses disciples evertelur.
XXIV. 1-51. Prophétie sur Jérusalem. Comparer
s'approchèrent pour lui faire remar- Lua%î?'.l' avec Marc, xni, 1-37; Luc, xxi, 5-28.
quer les constructions du temple. ^"'^-'^^-^· 1. Du lemi^le, en grec, Ufôv. Voir plus haut la

^ Mais lui-même, prenant la parole, note sur xxi, 12.

leur dit : « Voyez-vous toutes ces luc. 19, 44 ;

choses? En vérité je vous dis


Il ne :
21, 6.
Ps. 136, 7.
23, 9.
restera pas là pierre sur pierre qui
ne soit détruite ».
^ Et comme il était assis sur le a 3. Sur le mont des Oliviers. Voir plus haut la
mont des Oliviers, ses disciples note sur xxi, 1. Du mont des Oliviers, on domi-
''„*'Ôv"ssî?"*
nait le Temple
on et avait en vue toute la ville de
s'approchèrent de lui en particu- Jérusalem, ses murs et ses édifices.
lier, disant « Dites-nous quand ces
:

choses arriveront? et quel sera le Deut. 33, 3.

signe de votre avènement et de la


,^-,^]. .--
112 Matthœus, XXIV, 4-23.
III. Ultima Oesu (XXI -XXVIII). — 1" Ce). Prophetica verha CXXIV-XXVJ.

Kai dnsv matiônis Sièculi ? ^ Et respôndens Jésus,


dixit eis Vidéte ne quis vos sedùcat
, : :

. multi enim vénient in nômine meo, di-


·'

" Ego sum Christus multos

.^
céntes et

^. ^^'
: :

&,,'&
^ sedùcent. ^ Auditûri enim estis prsélia, et
opiniônes prseliôrum. Vidéte ne turbé-

,
icai
mini : fieri, sed nondum
oportet enim hsec
^-,

., '- &
est finis consûrget enim gens in gentem,
:

&&
et regnum in regnum, et erunt pestilén-
^ tise, et famés, et terrsemôtus per loca :

8 autem ômnia initia sunt dolôrum.


hsec

-
, .,
^ ^ Tune tradent vos in tribulatiônem,

et occident vos et éritis ôdio omnibus :

&
géntibus propter nomen meumJ^Ettunc
. scandalizabùntur multi, et invicem tra-
dent, et ôdio habébunt invicem. Et
--
.
, , .^&
^ ' multi pseudoprophétse surgent, et sedù-

/
cent multos. Et quôniam abundàvit
iniquitas, refrigéscet câritas multôrum :

qui autem perseverâverit usque in


^^
.
&-
- fînem, hic salvuserit. Et prœdicâbitur

^ ],
hoc evangélium regni in univérso orbe,
]^' in testimônium omnibus géntibus et :

, ".
tune véniet consummâtio.

, &^
Cum

(
- desolatiônis,
ergo vidéritis abominatiônem
quœ dicta est a Daniélepro-
phéta, stantem in loco sancto, qui legit,

), , ^ intélligat tune qui in Judœa sunt,

,
^ :

-
fùgiant ad montes : et qui in tecto, non

^
descéndat tôlière àliquid de domo sua

. ^^
:

et qui in agro, non revertàtur tôlière

. . ' -
-^*
,
tûnicam suam
et nutriéntibus
autem ut non fiât
Vse autem praegnàntibus
in illis diébus. Orâte
fuga vestra in hieme.

&
, , ' ',
'
'
'

.^, ''
'
vel sâbbato

caro
dies
:

illi.

Tune
erit enim tune tribulâtio
:

magna, qualis non fuit ab initio mundi


usque modo, neque fîet. Et nisi breviàti
fuissent dies illi, non fieret salva omnis
sed propter eléctos breviabùntur

si quis vobis dixerit : Ecce

6.
7.
KBDLT©*
NBDLT^* .
.).
narra.
18. iXB
20.
21.
nBGKSLT©*
NDT': (L ov
DLT0: ..
hv.
.')
15. KBLT:
16. BDL: (1. .
17. NBDLT^©: 7(aa.GK^L·E: (. ). 18. -Sa tunique. Grec : ses habits
Matthieu, XXIV, 4-23. 113
m. «erniers jours (XXI-X:XVIII). — !<> Ce). DincourH MtroithéHquett (XXIV-XXV)*

consommation du siècle? « ^ Et Jésus ^''Jt.Y/iÎ'


répondant, leur dit « Prenez garde :

22/^'
que quelqu'un ne vous séduise ;
"^^"",^^'

car beaucoup viendront en mon ^'·


nom, disant Je suis le Christ, et iTôZ'tX
:
11. Beaucoup de faux prophètes aussi s'élèveront
beaucoup seront séduits par eux. ISfWe; Les premiers écrivains ecclésiastiques ont vu ces
faux prophètes dans les pseudo-Messies, Théodas
*^
Vous entendrez parler de combats®' ^%^^' [Actes, V, :i6), Barcochébas, dans Simon le Magi-
cien, Cérinthe, etc. Il faut du reste remarquer
et de bruits de combats. N'en soyez "^«,^;.^*^;
que dans toute cette prophétie les événements
point troublés, que ces
car il faut qui devaient s'accomplir à la ruine de Jérusalem
sont mêlés avec ceux qui ne doivent se réaliser
choses arrivent; mais ce n'est pas qu'à la fin du monde, sans qu'il soit toujours pos-
encore la fin. Car un peuple se ^f^H^^^-
sible de bien les démêlei- les uns des autres. « Le
Seigneur, dit un ancien auteur ecclésiastique à
soulèvera contre un peuple, un qui l'on doitl'Ojows imperfectum publié dans les
royaume contre un royaume; et il ^^(J^^gi^^ii
œuvres de sainlJean Ctirysoslome,le Seigneur n'a
pas spécifié quels sont les signes qui appartien-
y aura des pestes et des famines, Mat". 10, n.
'
nent à la destruction de Jérusalem et quels sont
et des tremblements de terre en di- "iV 20. ceux qui appartiennent à la fin du monde, de sorte
que les mêmes signes semblent convenir à l'une et
vers lieux. ^ Mais toutes ces choses ^Sic. 1V13. à l'autre, parce qu'il n'expose point avec ordre
Luc. 21, 17.
Deut. 32, 25.
comme dans une histoire ce qui devait se passer,
mais il annonce d'une manière prophétique ce
^ » Alors on vous livrera aux tri- Persecu- qui arrivera ».
bulations et à la mort, et vous se- 14. En témoignage à toutes les nations; c'est-à-
scandafa.
dire pour servir de témoignage à toutes les na-
rez en haine à toutes les nations à ^at. n, tions du soin que Dieu a pris de leur faire annon-

;

cause démon nom. Alors beau- ^^'^· cer la doctrine du salut, ^i alors viendra la fin
du monde qui est figurée par la fin de Jérusalem.
coup se scandaliseront se trahi- ; ils ^at. 24, 4. Cf. f. 6.
15. L'abomination de la désolation; une idole,
ront et se haïront les uns les au- ÎJoÎ?',!^ d'après l'iulerprétation des Juifs et de plusieurs
très. Beaucoup de faux prophètes Pères.
aussi s'élèveront, et beaucoup se- 16. Fuient sur les montagnes. Au moment du
siège de Jérusalem par Titus, les chrétiens se ré-
ront séduits par eux. Et parce que 2^·.|;5; fugièrent en effet à Pella dans les montagnes de
l'iniquité aura abondé, la charité ". 2, i. Galaad.
17. Sur le toit. Voir plus haut la note sur x, 27.
d'un grand nombre se refroidira. 19. Malheur aux femmes enceintes... parce
^3 Mais ^.elui qui persévérera jusqu'à ^at-^ 10^22^ qu'elles ne pourront se sauver avec toute la promp-
titude nécessaire.
la fin, celui-là sera sauvé. Et cet me.' 21,19. 20. En hiver, a cause des incommodités de cette
i^vangile du royaume sera prêché ^^Vi's.^^' saison. — Ni en un jour de sabbat; parce que les
Juifs croyaient qu'il ne leur était pas permis de
dans le monde entier, en témoignage Marc. 13, 10. faire plus de deux mille pas, c'est-a-dire environ
à toutes les nations et alors viendra ^^t".
;
une demi-lieue de chemin, le jour du sabbal.
1^ (l^ Marc. 16, 15. 21. Alors la tribulation sera grande. Les tribu-
la un. is. 57, 9. lations qu'endurèrent les Juifs pendant le dernier
» Quand donc vous verrez l'abo- siège de Jérusalem et dont Joséphe nous a ra-
conté les détails dépassent toute imagination.
mination de la désolation, prédite ^"rc**f3,T4'. Toutes les prophéties du Sauveur s'accomplirent
parle prophète Daniel, régnant dans ^'^?,·^2/20; à la lettre et le peuple déicide expia son crime
par la ruine totale de ce pays dont il était si fier.
le lieu saint (que celui qui lit en- .'9,27; « Les yeux plutôt que les oreilles, dit saint Jérôme,

tende) alors, que ceux qui sont dans 3^\'2'


:
^ peuvent juger de ce que sont devenues les villes
et les places fortes de la Judée; nous qui pouvons
la Judée fuient sur les montagnes voir l'état de cette province dans laquelle nous
^"^
et que celui qui sera sur le toit ne Luc. 17, 31. habitons, nous pouvons certifier l'exactitude de
Dent. 22, 8.
tout ce qui a été écrit. A peine découvrons-nous
descende pas pour emporter quelque quelques vestiges de ruines là où s'élevaient au-
chose de sa maison et que celui zach.
:
trefois de grandes villes... Les vignerons perfides
2, e.
(voir la parabole Matthieu, xxi, 33-41), après avoir
qui sera dans les champs ne revienne tué les serviteurs et enfin le Fils de Dieu lui-même,
pas pour prendre sa tunique. Mais Marc.13,17. n'ont plus maintenant le droit d'entrer dans Jéru-
salem que pour y pleurer et afin qu'ils puissent
malheur aux femmes enceintes
'

et à "23,^29^
pleurer sur les ruines de leur capitale, ils sont
celles qui nourriront en ces jours-là !
obligés de payer une somme d'argent, de sorte
que ceux qui avaient acheté le sang du Christ
20 Priez donc que votre fuite n'ar- Marc. 13, is achètent maintenant la permission de verser des
rive pas en hiver, ni en un jour de f larmes, et les pleurs mêmes ne leur sont permis
qu'à prix d'argent. Voyez venirau jouranniversaire
sabbat. Car alors la tribulation ^«t i, in- de la prise et de la destruction de Jérusalem par
séra grande, telle qu'il n'y en a Dan. 12, 1.
Joël, 2, 2.
les Romains, voyez venir ce peuple lugubre; ces
vieilles femmes décrépites, ces vieillards chargés
point eu depuis le commencement du Luc. 21, 21-24. de haillons et d'années sont, par leur tenue et par
monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en leur extérieur, autant de témoins de la colère de
Dieu. La troupe misérable se rassemble, et tandis
aura point. "^^ Et si ces jours n'eus- "^^^^'·^ que brillent l'insirument du supplice du Seigneur
sent été abrégés, nulle chair n'aurait et l'église delà Résurrection, tandis que l'éleiQdai'd
de la croix est déployé tout éclatant sur le mont
été sauvée; mais à cause des élus, Îuc. i^'ssî' des Oliviers, ce peuple malheureux pleure sur les
ces jours seront abrégés. ruines de son temple ».
22. Nulle chair. L'Écriture emploie souvent le
23 Alors, si quelqu'un vous dit
)>
chri"nT :
mot chair pour désigner l'homme.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 8
114

,
0, ']. -
,. ,' , ,.^
^^
III.

y.aî
Ultîma
Matthseus, XXIV, 24-39.
Jesu (XXI-XXVIII). — r Cc^» Prophetica verha
^- hic
crédere.
est Cliristus,
Surgent enim pseudochristi
et pseudoprophétcG et dabunt signa
aut

:
CXXIV-XXVJ,

illic : nolite

'.&' " '


magna et prodigia, ita ut in errôrem in-
', ducântur (si fieri potest) étiam elécti.
-^^

&&,
>/
^, Ecce prsedixi vobis. Si ergo dixe-

,
, &. ".
rint vobis
exire
dere.
Ecce in desérto est, nolite
:

ecce in penetràlibus, nolite cré-


:

Sicut enim fulgur exit ab oriénte,


et paret usque in occidéntem
advéntus Filii hôminis.
ita erit et
Ubicûmque
:

fiierit corpus, illic congregabûntur et

Evd- d- - aquilse.
Statim autem post tribulatiônem

,
,
^'
y] diérum illôrum sol obscuràbitur, et luna
non dabit lumen suum, et stellœ cadent
de cœlo, et virtûtes cœlôrum commove-

&, dvd-
bùntur '^^
et tune parébit signum Filii
:

hôminis in cœlo et tune plangent omnes


tribus terrse et vidébunt Filium hôminis
:
r

.^
.'
, .&
-
,'- "^
veniéntem in nùbibus cœli cum àrtte
multa et majestâte. Et mittet àngelos
suos cum tuba et voce magna et congre-
gàbunt eléctos ejus a quatuor ventis, a
summis cœlôrum usque ad términos
eôrum.
Ab arbore autem iici discite parâbo-
'^^

<, ,
'^-
lam : cum jam ramus ejus tener iuerit,
et fôlia nata, scitis quia prope est œstas :

ita vos cum


et vidéritis haec ômnia,

.
- ",
, -
--
d-. ^ '
scitôte quia prope est in jânuis. ^'^ Amen
dico vobis, quia non prseteribit generàtio

, , ^. donec ômnia haec Cœlum et


^'^
hsec, fiant.
^'^ " terra transibunt, verba autem mea non
prseteribunt.

, ,-. . ^'" ot
•^^
De die autem illa, et hora nemo scit,
neque ângeli cœlôrum, nisi solus Pater.

,
^~
Sicut autem in diébus Noe, ita erit et

, '- advéntus Filii hôminis sicut enim


erant in diébus ante dilÙAdum comedéntes
:

,' & ,
- et bibéntes, nubéntes etnùptui tradéntes,
usque ad eum diem quo intrâvit Noe in
^^ '^^
arcam, et non cognovérunt donec venit

^ dilùvium, et tulit omnes : ita erit et

.
r]

(1. ) tog. BLf


(i^DT-;
.). * ttqo. BL: .

\.
24.
28.
. .)
NDT^:
NBDLT20*
27-
y^^. 29.
nBDSLT©*
NOr: (1. )
7'
(ait.)
èy. Le corps. Grec « le cadavre ».
28. :

Avec v.nc yrande pvissartce et une grande ma-

^.
30.
30. NT^* 31. KT^* L: fwç axQ.
jesté. Grec « avec puissance et grande gloire ».
:

32. LT: eycfvji. 34. LT0t (p. Sn. 35. 31. Avec une tromx)ette et une voix éclatante. Grec:
totum versum. GKLT©: nBDT* avec une trompette sonore {litt. de grande voix) ·.
. . *.
36. «


(sec.)
(, ^).
LTf (c. .sBDT^;
GKL* 37.
e Me.) ^^
38.
6
: Dw sommet
fondeurs. Grec
leur extrémité
des
:

>.
<'
deux jusqu'à leurs dernières pro-
de l'extrémité des cieux jusqu'à
Matthieu, XXIV, 24-39. H5
III. Derniers Jours (XXI-XXVIII). — !<> CcJ. Diftcours prophétiques (XXIV-XXV),

Voici le Christ, ici, ou là, ne le


croyez pas. - Car il s'élèvera de faux Miit. 24, 4 :

7, 22.
Christs et de faux prophètes et ils ; 2 TliLS. 2, 0.
Deut. 1.3, 1.
feront de grands signes et des prodi- 1 Joii. 2, IS :

ges, en sorte que soient induits en 4, 1.

erreur (s'il peut se faire) même les


Marc. 23
élus. Voilà que je vous l'ai prédit. 13,

Luc. 17, 23.


2^ Sidonc on vous dit Le voici
: Act. 21, 38.
3 Reg. 20, 30.
30,
dans le désert, ne sortez point le :
Mat. 10, 27.
I

Prov. 1, 20
voilà dans le lieu le plus retiré de
Lue. 17, 24.
la maison, ne le croyez pas. ^^Car, Job, 37, 3.

comme part de l'orient et ap- Ps. 49, 3.


l'éclair
paraît jusqu'à l'occident, ainsi sera
l'avènement du Fils de l'homme. Luc. 17, 37.
Job, 39, 30.
Partout où sera le corps, là aussi Hab. . 1,
28. Tous les hommes ressuscites et renouvelés
Thes. 4, 16.
1 comme des aigles s'assembleront autour du corps
s'assembleront les aigles. de Jésus-Christ, qui a été immolé pour eux. Le —
» Mais aussitôt après la tribu-
Futuruiu
m un cl i
corps, le cadavre. —
Les aigles. L'aigle propre-
ment dit ne se nourrit pas de cadavres, ordinai-
lation de ces jours, le soleil s'obscur- judïciuin. rement du moins. L'oiseau de proie dont il s'agii:
cira, et la lune ne donnera plus sa Mare. 13, 24. ici est le vautour percnoptère qui ressemble beau-
Luc. 21, 2.=;.
coup à l'aigle et que Pline considère comme for-
lumière les étoiles tomberont du Hebr. 12, 26.
;
mant la quatrième espèce du genre aigle. Nous
Ap. 6, 12.
ciel et les vertus des cieux se- Is. 13, 10 :
avons du reste ici une locution proverbiale.
30. Le signe du Fils de Vhomme; c'est-à-dire
ront ébranlées. Alors apparaîtra Ez.34,32.4. 7. la croix, qui est comme l'étendard du Sauveur.
le signe du Fils de l'homme dans le Joël, 2, 10 1.5.
;

3,

ciel alors pleureront toutes les tri- Mat. 16, 1


; ;

31 ;26, 6J.
2,=),
bus de la terre, et elles verront le Dan. 7, 13.
Fils de l'homme venant dans les Marc. Ap. 1, 7.
13, 26.
nuées du ciel, avec une grande puis- Luc. 21, 27.
2 Thes. 7. 1,
sance et une grande majesté. Et il Mat. 13, 41.
enverra les anges, qui, avec une Marc. 13, 27.
Cor. 15, 22,
1

trompette et une voix éclatante, ras-


Thes. 4,
1 1.5.

sembleront ses élus des quatre vents Zach. 2, 6, 11.


Ez. 37, 9.
de la terre, du sommet des cieux Ps. 102, 20.
Ap. ô, 25.
jusqu'à leurs dernières profondeurs.
» Apprenez la parabole prise Parabola 32. Du figuier. Voir la note sur Luc, xiii, 0.
fici.
du figuier. Quand ses rameaux sont
encore tendres et ses feuilles nais- Mare. 13, 2S.
Lue. 21, 29.
santes, vous savez que l'été est pro-
Jac. 5, 9.
che. Ainsi vous-mêmes, lorsque Mat. 10, 23 ;

\o\x^ verrez toutes ces choses, sachez 16, 25 12, 45. ;

que le Christ est proche, à la porte.


En vérité je vous dis que cette
génération ne passera point jusqu'à
ce que toutes ces choses s'accom- Mat. 5, 18.
Mare. 13, 31.
plissent. Le ciel et la terre pas- Luc. 21, 33.
2 Pet. 3, 7.
seront, mais mes paroles ne pas- Marc. 13, 22.

seront point.
» Mais pour ce jour et cette heu- Subita-
neus ad-
re, personne ne les sait, pas même ventus
Cbristi.
les anges du ciel il n'y a que le Mal. 3, 2.
;

37. Comme aux jours de Noé; c'est-à-dire de


Père. Et comme aux jours de Noé, 1 Thes. 5, 2.
Gen. 6, 11 lamême manière qu'aux jours de Noé. Il faut sup-
ainsi sera l'avènement du Fils de
;

7, 7. pléer fut. se passa la vernie du délvge. C'est une


l'homme. Car, comme ils étaient Lue. 17, 26. sorte d'ellipse que l'on trouve souvent dans la
1 Pet. 3, 20.
Bible, et qui s'explique facilement par le contexte
aux jours d'avant le déluge, man- 2 Pet. 2, 5. (Glaire).
Jac. 5, 5.
geant et buvant, se mariant et ma- Eom. 13, 13.

riant leurs enfants, jusqu'au jour où


Noé entra dans l'arche, Gen.
et qu'ils Luc. 21, 26. 7, 6.

ne reconnurent point de déluge, jus-


qu'à ce qu'il arriva et les emporta
tous ainsi sera l'avènement même
:
116 Matthœus, XXIV, 40— XXV, 7.
Ultima Jesu (XXI-XXWIII). — r CcJ. Prophetica verba CXXIV-XXV).
III.

&.
.' . ^^
' ^'^
âvo advéntus Filii hôminis.
in
quétur :
Tune duo erunt
agro unus assumétur, et unus relin-
:

duse moléntes in mola una :

. ,
, , ^" ,
assumétur, et una relinquétur.

,, &
^'^

.
jdià
^ Vigilâte ergo, quia nescitis qua hora
Dôminus vester ventiirus sit.

familias qua hora fur ventùrus esset,


Illud
autem scitôte, quôniam si sciret pater-

vigilâret ùtique, et non sineret pérfodi


domum suam. Ideo et vos estôte parâti:

'
'

quia qua nescitis hora, Filius hôminis

, .^ , -,-
, ventùrus est.

; Quis, putas, est fidélis servus, et


prudens, quem constituit dôminus suus
super famiiiam suam, ut det illis cibum in
témpore ? Beâtus ille servus, quem cum

.^,^ -'
^'^
"^ -- vénerit dôminus ejus, invénerit sic facién-

,, ,
tem ^'^ amen dico vobis, quôniam super
:

ômnia bona sua constituet eum. ''^ Si

^' & Tïj

'
^'^

-
autem
suo : Moram
dixerit malus servus ille in corde
dôminus meus venire
facit
et coéperit percûtere consérvos suos,
mandûcet autem et bibat cum ebriôsis :
:

. -
^
véniet dôminus servi illius, in die qua
7J
ij

- non sperat, et hora qua ignôrat


dividet eum, partémque ejus ponet cum
et :

3·7' hypôcritis illic erit fletus et stridor


:

·
déntium.

^,'& XXV. * Tune simile erit regnum cœ-

, .
, .^ ^

,- -
lôrum deeem virginibus quœ accipiéntes
lâmpades suas exiérunt ôbviam sponso et
sponsœ. ^ Quinque autem ex eis erant
:

^' '
. "^--
fâtuae, et quinque prudéntes ^ sed quin-

que fâtuae, accéptis lampâdibus, non


:

,. , &-
^ sumpsérunt ôleum seeum ^ prudéntes :

vero aecepérunt ôleum in vasis suis cum


lampâdibus. ^ Moram autem faciénte

'.
^, &
sponso, dormitavérunt omnes et dor-

' ", ^

^
miérunt. ^ Média autem nocte elamor
factus est
ôbviam ei.
Eeee sponsus venit, exite
:

Tune surrexérunt omnes


ai virgines illae, et ornavérunt lâmpades
. .

..,. -L* ] .
BDLT»* 40. nBDLT* (bis)

^.^^-
39. 41. LT^: 43. A quelle heure. Grec littéralement
^. 42. kBDLT: v^é^a. 43. nDT^: (heure de) garde ».
« à quelle :

vai. 45. KBDLT0=^^ BLT: nBCD 51. Le divisera. Grec le coupera en deux ». : ·'

GLT0: h^T^: èWoç. 119€. 49.


XXV. i. Et de Vépouse n'est pas dans le grec.
NBCDXT:

\
Qvvà. ead-Lj] Se
— 1. NBLT^: 2. G'KSf (p. \) ât. 3.
2.
cinq
Grec
folles
:

».
« et cinq d'entre elles étaient sages et

* '. ).
T^: Al (L^: 4. NBT^* (pr.). 6. LT 3. Les cinq folles. Grec « celles qui étaient : folles ».

4. Les lampes. Grec leurs lampes ». : «

Scène de mariage sur un vase grec. Procession allant à l'autel (f. 1).
Matthieu, XXIV, 40— XXV, 7. H7
m. Oerniers jours (XXI-XXVIH). — jfo fc), Bincour» prophétiquen (XXIV- XXVJ,

40-41.Ces façons de parler marquent le discer-


du Fils de riiomme. ^'^ Alors de nement qui se (era alors des élus et des réprouvés.
deux hommes qui seront dans un 41.Les esclaves de l'un et de l'autre sexe étaient

employés à moudre le grain à force de bras.
champ, l'un sera pris et Tautre La meule supérieure du moulin est souvent tour-
Ex. H, née en Orient par deux personnes. Voir plus haui;
laissé. De deux femmes qui mou- Is. 47,
la note sur xvni, 6 et la figure de Deutéronome,
dront ensemble, l une sera prise et XXIV, 6 et Isaïe, xlvii, 2, r. I, p. 9^53 et t. V, p. 427.
43.Les voleurs encore aujourd'hui pénètrent
l'autre laissée. souvent dans les maisons qu'ils veulent dévaliser
» Veillez donc, parce que vous
en perçant le mur, qui, en beaucoup d'endroits,
duni. est en ,ierre battue.
ne savez pas à quelle heure votre Marc. Mat."25,'i3
13, 33
45. Etabli sur tous ses serviteurs, à titre d'in-
n/i1 · · · 1 tendant.
Seigneur doit venir, Mais sachez ^ ^^35^ ^ 51. Et il le divisera; c'est-à-dire il le fera mou-
rir. Les maîtres avaient droit de vie et de mon
ceci Si le père de famille savait à j^^^
:

quelle heure le voleur doit venir, il


veillerait certainement et ne laisse-
^/ sur leurs esclaves.
XXV. 1-13. Parabole des dix vierges. Tout le
chapitre est propre à saint Matthieu.
,i /^, 1 Thes. 5, 2. 1. La cérémonie principale du mariage chez les
rait pas percer sa maison. L est 2 Pet. 3, lo, .

4.
Ap. 3, 3.
pourquoi vous aussi tenez-vous ,

prêts car vous ignorez l'heure à


;

laquelle le Fils de l'homme doit


venir.
I<MdeIus
» Qui, pensez- vous, est le ser- Mei'vus et
viteur fidèle et prudent que son ;ù;"*lf,^^J

maître a établi sur tous ses servi- jiJ^y^s'.j^^j

teurs, pour leur distribuer dans le ^,. ^z.


temps leur nourriture ? Heureux =^4, 2.

ce serviteur, que son maître, lors- luc 12,' 27.

qu'il viendra, trouvera agissant ainsi. ^'^

'•"En vérité, je vous dis qu'il l'éta- Ap.2i;7.

blira sur tous ses biens. Mais si 22,29.

ce mauvais serviteur en son ^!"2^2' dit


cœur Mon maître tarde à venir ^ ^*"''
: ;

^'^
et qu'il se mette à battre ses com- Thes. 1 5,

pagnons, a manger et a boire avec


des ivrognes, le maître de ce Is. 30, 13.
serviteur viendra le jour où il ne s'y
attend pas, et à l'heure qu'il ignore ;

et il le divisera, et il lui donnera ^3^·^:^:


ainsi sa part avec les hypocrites : là Mat. 13, 42 ;

12 : 25, 32.
sera le pleur et le grincement de 8,
Pi. 10, 7.

dents.
XXV. » Alors le royaume des
^ Deceiii
vir^ïne».
cieux sera semblable à dix vierges Mat. 22, 2.
Ap. 19, 7.
Luc.
qui, ayant pris leurs lampes, allèrent Mat.
12, 36.
12.
19,
>.
Juifs consistait à conduire la tiancée de sa propre
au-devant de l'époux et de l'épouse. 2 Cor. 1 1,
maison d;ins la maison de son futur époux. Elle
avait lieu le soir, quand il était dé,jà nuit, ce qui
Cinq d'entre '^^, '

^ "
elles étaient folles et 13.
obligeait d'em|)orter des lampes pour éclairer la
cinq sages. ^ Les cinq folles, en pre- marche. La fiancée, richement habillée et entou-
p^^'^™:^j'5S-
rée de ses compagnes, les dix vierges dont il est
nant leurs lampes, n'emportèrent ici question, attendait la venue de l'époux et de
ses amis {voir Matthieu, ix, 15) qui venaient la cher-
point d'huile avec elles ^ mais les : ^^^^^
cher ei la conduisaient dans la maison qui devais
sages prirent de l'huile dans leurs être désormais la sienne. —
Les mots de l'époust\ '

ne se lisent pas dans le grec. De fait les compa-


vases avec les lampes. Or l'époux 1 Thes. 4, 12.
gnes vont attendre seulement l'époux. Voir la
figure de l Machabées, ix, 30, t. VL p. 716.
tardant a venir, elles s assoupirent 3-4.Les lampes étant petites, analogues à celles
toutes et s'endormirent. ^ Mais au ^ ^''^5 qu'on trouve dans les catacoml)es, il lailait en re-
15,
nouveler l'huile pour une si longue veille. C'est
milieu de la nuit, un cri s'éleva 1 r,or.
Joa. ô, 2 pour cela que les vierges sages avaient emi)orté
Am. 4, 2 avec leurs lampes un vase plein d'huile, tandis
\^oici l'époux qui vient; sortez au-
que les folles n'avaient pas pensé à en prendre
devant de lui. Aussitôt toutes ces joft. avec elles. Voir les figures, p. 22-23.
Q. Au milieu de la nuit. Voir plus haut la note
vierges se levèrent, et préparèrent sur XIV, 21.
M8 Matthœus, XXV, 8-24.

&,.] ^^
. .
III. Ultima «lesti (XXI-XXVIII). — 1" CcJ, Prophetica verba (XXIV-XXV),

'
''
^ Al ôè suas. Fâtuse autem sapiéntibus dixé-
^

, on ai
/16
ai
7]
-
runt Date nobis de ôleo vestro
:

lâmpades nostrae extinguùntur. ^ Re-


spondérunt prudentes, dicéntes Ne forte
quia

:
:

^
,
, ^ "'- ^^
' &.
-
non sufficiat nobis et vobis, ite pôtius ad
vendéntes, et émite vobis. Dum autem
irent émere, venit sponsus et quse parâ-
tae erant, intravérunt cum eo ad nuptias,
et clausa est jânua. *^ Novissime vero
:

,
^ *

^^,
, . véniunt et réliquœ virgines, dicéntes

.'
:

, ^'^"0 Domine, Domine, âperi nobis. At ille

& .^,,
^''"
,

--
respôndens
vos.
diem, neque horam.
^ Sicut
ait
Vigiiâte
: Amen
itaque,

enim homo péregre


dico vobis, néscio
quia nescitis

proficis-

, ,, - ^'^^
.
cens, vocâvit servos suos, et tràdidit
bona sua. Et uni dédit quinque talénta,
âlii autem duo, âlii vero unum, unicuique
illis

, ,. '
^., - ^ ^
secûndum prôpriam virtûtem, et proféctus
est statim. Abiit autem qui quinque
talénta accéperat, et operàtus est in eis, et

'^
. ' ^
lucrâtus est âlia quinque. Similiter et
qui duo accéperat, lucrâtus est âlia duo.

. - Qui autem unum accéperat, âbiens


fodit in terram, et abscôndit pecuniam
dômini sui.
Post multum vero témporis venit

. ' dôminus servôrum illôrum, et pôsuit

, . ^
, ', , ' ,
-
ratiônem cum eis. Et accédens qui
quinque talénta accéperat, ôbtulit âlia
quinque talénta, dicens Domine, quin- :

,,,&^", -
' '
.
,'
,
-
que talénta tradidisti mihi, ecce âlia
quinque superlucrâtus sam.
dôminus ejus
iidélis,
Ait illi
Euge serve bone, et
:

quia super pauca fuisti fîdélis,


super multa te constituam, intra in
gaùdium dômini tui.

. ,
Accéssit autem et
qui duo talénta accéperat, et ait Dômine,

', '
:

' 6 duo talénta tradidisti mihi, ecce âlia duo


^ , lucrâtus sum. Ait illi dôminus ejus :

. Euge serve bone, et fidélis, quia super


pauca fuisti fidélis, super multa te con-

, -
,, -
stituam intra in gaùdium dômini tui.
:

' ,
'^

,
-''Accédens autem etqui unum taléatum
accéperat, ait Dômine, scio quia homo
:

BCDSLT©: < ^.
..
durus es, métis ubi non seminâsti, et

.'
-: . :
NBCDTX*
LT* ^. N'BDT* '
21-
..
L:
(p. ^()
20-22- LT*
. 22- ABC
9.
Tïoç.) . 11. D: (1. '^.)
h jj-.
&. DL* .^' N*ABDT-X* (.
13. N'A
13. Vous ne savez ni le jour ni V heure. Le grec a

».
BCDG[K]SLT[H]©*

. (-* ). 16. nBDT: ^^. LT0:


17. nABCDT: LT* . ^. 18. Lf
13s. ÏX:

. ^- en plus « a laquelle le Fils de l'homme viendra ».

plus
:

Que j'ai çjaonr.^. Le grec porte encore « de


».
:
Matthieu, XXV, 8-24.
III. Derniers jours (XXI-XXVIII). —r Ce). DUcours prophétiquen CXXIV-XXVJ,

leurs lampes.^ Mais les folles dirent S. Ji-


aux sages Donnez-nous de votre :
J*'^- ^*^'
'^^

huile, parce que nos lampes s'étei-


Is.
gnent. ^ Les sages répondirent, di-
.·.

rrov.
sant De peur qu'il n'y en ait pas
:

assez pour nous et pour vous, allez


plutôt à ceux qui en vendent, et
Ap.
achetez-en pour vous. '** Or pen- Ps.
10. La porte fut fermée. Les vierges folles n'ar-
rivent que lorsque le cortège qui a accompagné
dant qu'elles allaient en acheter, la mariée à la maison de son époux est déjà en-
l'époux arriva et celles qui étaient ;
tré dans la salle des noces et que la porte en est
fermée.
prêtes entrèrent avec lui dans la salle
:Miit. 7, 22-23.
des noces, et la porte fut fermée. Luc. 13, 25-27.

'
Enfin les autres vierges vinrent
'
2 Tim. ''2,''i9.

aussi, disant Seigneur, Seigneur, :

ouvrez-nous. Mais l'époux répon-


dant, dit En vérité je vous dis que
:

je ne vous connais point. Veillez ^^'^t. 24, 42.

donc, parce que vous ne savez ni le


jour ni l'heure.
14-30. Parabole des talents. Elle ressemble sous
» C'est comme un homme qui, lervVs bien des rapports à la parabole des mines de
partant pour un voyage, appela ses ^tâYêVAaT
Luc, XIX, 1-2-27. Le but général est le même, mais
saint Luc insiste moins que saint Matthieu sur le
serviteurs et leur remit ses biens. châtiment infligé au serviteur mauvais et pares-
Lu^ fJ-Jf-
A l'un il donna cinq talents, à un Marc. 13,' 3'4. seux. Plusieurs croient reconnaître dans le maî-
tre Ai'chélaûs, fils d'Hérode l'Ancien. En partant
autre deux, à un autre un, à chacun pour Rome et demander l'investiture de son pou-
jjp'j^^J'!'
selon sa capacité, et il partit aussi- Joa. K'is; voir il avait confié ses biens à des amis et servi-
teurs. Une députation de Juifs le suivit en Italie
tôt. Or celui qui avait reçu les cinq i conl^', 4.
pour prier Auguste de ne pas donner un tel maî-
talents s'en alla, les fit valoir et en tre à leur nation mais elle n'eut pas de succès
;
p^';^"Jij^-^
et à son retour Archélaûs tira vengeance de ces
ffaffna cinq autres.
^
Pareillement ipet. 4,'io!
intrigues.
· ·. 1 · 1 Cor 10, 10.
celui aussi qui en avait reçu deux, 15. Cinq talents. Le talent était le poids le plus
élevé usité chez les Hébreux. 11 désignait en même
en gagna deux autres. Mais celui ^•î^^Î
jI^^j^^- temps une monnaie ou une valeur monétaire. Le
qui n'en avait reçu qu'un, s'en allant, ^. i2, 7. talent d'argent valait 8.500 l'r. et le talent d'or en
valait 131.850.
creusa la terre et cacha l'argent de
son maître.
*^ » Long-temps après, le maître a«iuoi»us
, «Iu|)licaii-
· . . .

de ces serviteurs revint et compta »···.

avec eux. Alors celui qui avait ^^"u' ,^36."'^'


'^'"''· '^'
reçu cinq talents s'approchant, lui ^

Erésenta cinq ^ autres talents, disant 2 cor. 3, 12.


sebr. 10, 19. :
^

eigneur, vous m ,

avez remis cinq Par. 19, 14.


^^°'·^'^·
. .

talents; en voici cinq autres que j'ai


•21. La joie de ton maître. Tu participeras aux
gagnés de plus. Son maître lui 24, 40, -Aiat.
joies de ton maître. Cette joie est l'image du bon-
répondit Fort bien, serviteur bon et cot!'4,
: heur du ciel. 1 2.

fidèle parce que tu as été fidèle en ^""iv^^to.^"


:
'

peu de choses, je t'établirai sur


beaucoup entre dans la joie de ton
:

maître. Celui qui avait reçu deux


talents vint aussi, et dit Seigneur, :

vous m'avez remis deux talents; en


voici deux autres que j'ai gagnés, ^^^. ^ j
^•^
Son maître lui répondit Fort bien, 2 cor. ,' Vs. :

'

serviteur bon et lidèle parce que tu : '

as été fidèle en peu de choses, je


t'établirai sur beaucoup entre dans :

la joie de ton maître.


- ^
Puis s'approchant aussi, celui ^,'^^^^^
)) -24. Sévère, c'est-à-dire dur et rapace, comme

qui avait reçu un seul talent dit castigatur. l'explique le contexte. :

Seigneur, je sais que vous êtes uiiProv^^se^. 16;


homme sévère; vous moissonnez où is.'û5,'9.
vous n'avez point semé, et recueillez S'.v7!'
420 Matthseus, XXV, 25-41.
III. Ultima «lesu (XXI-XXVIII). — (c). Prophetica verba CXXtV-KXVj.

&, côngregasubi non sparsisti et timens

'.
iiaq. :

, àbii, et abscônditaléntum tuum in terra


^^' &
, ^& -
rij yij' :

8
; ,
,& ^"^'
ecce habes quodtuum est. Respôndens
autem dôminus ejus, dixit ei Serve maie,
et piger, sciébas quia meto ubi non
sémino, et côngrego ubi non sparsi
:

,
:

. / ^4 - opôrtuit ergo te committere pecuniaro

.
, &'
', (

'-
meam nummulâriis, et véniens ego rece-
pissem ùtique quod meum est cum usura.
Tôllite itaque ab eo taléntum. et date
ei qui habet decem talénta

enim habénti dâbitur, et abundâbit


omni :

- & .&
ei :

). autem qui non habet, et quod vidétur


habére, auferétur ab eo. Et inûtilem
servum ejicite in ténebras exteriôres :

, &-
illic erit fletus et stridor déntium.

',
' , & ^
^^"
^ -
Cum autem vénerit Filius
majestâte sua, et omnes ângeli cum eo,
tune sedébit super sedem majestâtis suse
hôminis in

, ,,- ' ^,
et congregabùntur ante eum omnes
gentes, etseparàbit eos abinvicem, sicut

.
pastor ségregat oves ab hœdis : et stâ-
tuet oves quidem a dextris suis, hœdos
autem a sinistris.
^ Tune dicet Rex his qui a dextris

' /, ejus erunt: Venite benedicti Patris mei,

, ,
' , "-
possidéte paràtum vobis
stitutiône mundi. Esurivi enim, et de-
regnum a con-

^
distis mihi manducâre sitivi, et dedistis

' - , :

,
&
mihi bibere hospes eram, et collegistis
, '
'
'
me :
:

nudus, et cooperuistis me : infir-

^,
, ^ '
mus, et visitâstis me : in càrcere eram,

,
ad me.

'3·;, , ,
et venistis

. Tune respondébunt ei justi, dicén-

;
tes Domine, quando te vidimus esurién-
:

; ,^ ],-
tem, et pâvimus te sitiéntem, et dédi- :

;
mus tibi potum? quando autem te
',
-' &
vidimus hôspitem, et collégimus te aut :

nudum, et cooperuimus te aut quando :

te vidimus infirmum, aut in cârcere, et

; -'
, . ,
^'^
vénimus ad te? Et respôndens Rex,'^'

"' dicet illis : Amen dico vobis, quàmdiu


fecistis uni ex his fràtribus meis minimis,

..
mihi
'
- fecistis.
Tune dicet et his qui a sinistris

27. -:
G[K]LT[H]@=<=
): : . &.
^^
roi
..
. 30-
32.
...

NBDT:
29. i<BL
31.
NT^:

29.
acpo^Îaei. 36.
41· '.
nABDKLT:
(1.

Ce verset figure dans


.)
le
.. 39.

grec entre crochets.


BDLT^:
Matthieu, XXV, 25-41. 121
III. Oeruiers jours ( XXI-XXVIII ). — 1" CcJ. Bîhcouth provhétiquen fXXIV-XXV),

Ps. 13, r..

OÙ vous n'avez rien mis. Aussi, Job, 3, 23.


Cor. 16.
craignant, je m'en suis allé et j'ai 1 9,

caché votre talent dans la terre :

voici, je vous rends ce qui est à vous.


Rom.
Son maître répondant, lui dit : Ser- Mat.
8,
la, 3.^.
!.'>.

viteur mauvais et paresseux, tu sa- Prov. ao,


Luc. 12, 47.
4.

vais que je moissonne où je n'ai point


semé, et que je recueille où je n'ai rien
mis ^"^ il fallait donc remettre mon
:
P.S.
Job, 12
11, 27. Il fallait donc... Par cette comparaison, Jé-
sus-Christ veut nous montrer que nous ne devons
argent aux banquiers, et, revenant, Jae.
Tit.
l,
1.
rien négliger pour faire valoir les grâces que nous
avons reçues de Dieu, soit pour notre perfection,
j'aurais reçu avec usure ce qui esl à soit —
pour le salut de nos frères. Aux banquiers.
moi. Reprenez-lui donc le talent, et Ap. 3, II. A cause de la diversité des monnaies usitées dans
1 Cor. 13, 1.
l'empire romain, il existait dès lors des chan
donnez-le à celui qui a dix talents. geurs, qui étaient en même temps banquiers et
Car on donnera à celui qui a, et Mat. 13, 12. recevaient ou prêtaient de l'argent ù intérêt.
Luc. 19, 26 ;
29. Celui qui a... celui qui n'a pas. Voir plus
il sera dans l'abondance mais à celui ;
Marc.
8, 18.
4, 2.5.
haut la note sur xin, 12.
qui n'a pas, même ce qu'il semble
avoir lui sera ôté. Et jetez ce servi- ZO.Dans les ténèbres extérieures. Voir plus haut
teur inutile dans les ténèbres exté- Mat. S, 12 la note sur viti, 12. :

24, 51 ; 7, lit

rieures là sera le pleur et le grin- Joa.


: 2. 1·'),

Job, 18, 18.


cement de dents. Mat. 24, ;.l.

» Or quand le Fils de l'homme separati 31-4). Le jugement dernier.


31. Il s'assiéra, en qualité de juge.
viendra dans sa majesté, et tous les
anges avec lui, alors il s'assiéra sur '

le trône de sa majesté. ^2 Et toutes Jî'^ts.'i,'?: 32. Toutes les nations, et non pas seulement le
peuple juif. — Le pasteur sépare les brebis d'a-
les nations seront rassemblées de- 'f vec les boucs. Pendant le jour, le même berger '^
•'^J
fait paître ensemble les brebis et les boucs; mais,
vant lui, et il les séparera les uns Joei, 3,'2.
le soir venu, il les sépare pour les mettre dans
d'avec les autres, comme le pas- ^".^^^' un parc ou dans une étable distincte.
teur sépare les brebis d'avec les ^\}\^-^
boucs; et il placera les brebis à
sa droite et les boucs à sa gauche.
34. Les bénis de mon Père. Les élus sont sancti-
3'·
» Alors, le roi dira à ceux qui ''"^^,0;''/'
fiés par suite de grâces de choix que Dieu leur
seront à sa droite Venez, les bénis :
3?'^ accorde.
de mon Père: possédez le royaume eccu. ,.
^ p j
'
Prov. 4, 24,
-, · 1
prépare pour vous depuis la ionda-
^o. J'ai eu faim... L'hospitalité a toujours été
tien du monde: car j'ai eu faim. ps;36;22.
en honneur et très estimée chez les Orientaux.
j Mat. 20, 23.
et vous m ,
avez donne a manger: j ai
, ,

cor. 6,9.
. , .

eu soif, et vous m'avez donné à boire ^^^^ V'*" ;

j'étais sans asile, et vous m'avez re- ez. is, ,'.


cueilli; nu et vous m'avez vêtu, Eecii.rise.
malade vous m'avez visité en pri- Eccli. 1'^^-
et
30, 24.
;
^ ,

son, et vous êtes venus a moi.


^'^
» Alors les justes lui répon- fusti ad
cem.
dront Seigneur, quand est-ce que Mat 6,
:
Job,
nous vous avons vu ayant faim, et luc.'!;"^ 10.
®'
que nous vous avons rassasié ayant ;

soif, et que nous vous avons donné


à boire? Quand est-ce que^
nous Mat. 10,
·1 Hebr. 13, , 2.
vous avons vu sans asile, et que nous job, 31, 19.
Is. r,S, 7.
vous avons recueilli; ou nu, et que Hebr. 10, 31.

nous vous avons vêtu?^^ Ou quand eccu, 7, 39


est-ce que nous vous avons vu malade
ou en prison, et que nous sommes
venus à vous?''^ Et le roi répondra, ,^
disant En vérité, je vous dis Chaque iTet. V, 8.
: :

13. 2,
fois que vous l'avez fait à l'un de ces lièbr.'è, 10. Dieu directement,
41. Maudits, non pas par
plus petits d'entre mes frères, c'est mais subissant par leur faute, le poids de la ma-
moi que vous lédiction qu'il porte contre le mal. — Feu éternel,
à l'avez fait.
: Juclex ad le feu de l'enfer. — Qui a été préparé au diable,
''^
» Alors il dira aussi à ceux qui c'est en effet pour lui que l'enter a été créé.
m
m.
oi ,. '
Matthseus,
Ultîma Jesu (XXI-XXVIII).

,
XXV, 42— XXVI,

"-
ôia-

erunt
ignem
2" Cœna sancta CXXVI,
: Discédite
getérniim, qui parâtus est diabolo
7.

a me
1-35J,

maledicti in

, esurivi enim, et non ''^


et ângelis ejus :

, manducâre sitivi, et non

^&
dedistis mihi

,
:

'
, & '*'^' dedistis mihi potum hospes eram, et '-^
:

' non collegistis me nudus, et non coope-


],
:

' ruistis me : infirmus, et in càrcere, et

'],," ;&, . non

céntes
'
visitâstis
Tune respondébunt ei
Domine, quando : vidimus
esuriéntem, aut sitiéntem, aut hôspitem,
me.
et ipsi,
te
di-

^^ ,
, ..,
,' '" autnudum, aut infirmum, aut in càrcere,
et non ministrâvimus tibi?
spondébit
Quâmdiu non
Tune re-
illis, dicens
fecistis
: Amen
uni de minôribus
dico vobis,

his,nec mihi fecistis. Et ibunt hi in

, supph'cium aetérnum autem


: justi in

' ,,
vitam aîtérnam.

&
ILILVI,

&& - ^
"- XXVI. Et factum est cum consum-
^

mâsset Jésus sermônes hos omnes, dixit


discipulis suis :
^ Scitis quia post
:

biduum

, ,
pascha hôminis tradétur ut
iiet, et Filius
crucifigâtur. Tune congregàti sunt prin-
.
, ,
" .,.
"^" '
^

'
.
-
cipes sacerdotum, et seniôres

Jesum dolo tenérent et occiderent.


cébant autem Non in die festo, ne
in
atrium principis sacerdotum, qui dicebà-
tur Càiphas et consilium fecérunt ut:

:
Di-
forte

" ,&
tumiïltus fieret in populo.
Cum
^ &, '
in
autem Jésus esset
domo Simônis leprôsi, accéssit ad
eum mûlier habens alabâstrum unguénti
in Bethânia

-
. XXVI. Les princes des prêtres. Le grec a en

..
3.

43· '· yvjuy. . ^. .. 44. NBDT*
plus : « et les scribes ». Caïplie. Grec « Kaïa- :

— 2. D* 3- NABDLT©* ^. 4. * V)lia
o.
fête
».

/i im jour de la fête. Grec : « non durant la

La Cône iSaint- Apollinaire de Kavenne) (xxvr, 20, p. 125).


Matthieu, XXV, 42— XXVI, 7. 123
III. I>eriiiers jour» (XXI-XXVIII). 2'' La Cène (XXVI, 1-35),

Mat. 7, ·2·.
seront à sa gauche Allez loin de Rom. 9, 22.
: 2 '
La Cène, XXVl, 1-35,

moi, maudits, au feu éternel, qui a été Ap. 20,


1.'..
XXVI. 1-2, .lesus prédit sa fin procliaine.
l's. (î, 1».
2. La pâc/ue, la tête la plus solennelle des Juils,
préparé au diable et à ses anges; Lu.-. 27.
Job. 31, 7
1:5,

: se célébrait en mémoire de la délivrance du peu-


^'^
car j'ai eu faim, et vous ne m'avez ple juii" de la servitude de l'Égypte, par la mandu-
cation de l'agneau pascal, figure de Notre-Seigneur,
point donné à manger j'ai eu soif, et Job, 22,
;
I Corinthiens^ v, 7, Elle se célébrait le 14 nisan
(mars-avril) et durait sept jours,
vous ne m'avez point donné à boire ; 3-5. Conspiration contre Jésus. Comparer avec

j'étais sans asile, et vous ne m'avez Job, 22, n. Marc, XIV, 1-2; Luc, x:^ii, 1-2.
3. Les princes des prêtres, les chefs des vingt-
point recueilli; nu et vous ne m'avez quatre familles sacerdotales. Les anciens du —
point vêtu; malade et en prison, et
peuple, les membres du Sanhédrin, Du grand —
j)rêtre appelé Caiphe. Caiphe, qu'on appelait aussi
vous ne m'avez point visité. Joseph, fut nommé
grand préire par le procura-
teur romain Valérius Gratusvers l'an 27 ou 28 de
^'
» Alors, eux aussi lui répon- Kesponsio noire ère, à la place de Simon, fils de Camith, Il
·|»·)- conserva ses fonctions pendant toute l'adminis-
dront, disant Seigneur, quand est-ce
:
tration de Pilate, mais il fut déposé en l'an 36 ou
que nous vous avons vu ayant faim 37 par le proconsul Vitellius et remplacé par Jo-
nathan, fils du pontife Ananus ou Anne,
ou soif, ou sans asile, ou nu, ou ma- e-13. Repas chez Simon. Comparer a\ec Marc,
XIV, 3-9; Jean, xii, 2-11. Ce fait doit prendre place
lade, ou en prison, et que nous ne vous après xx, 34,
avons point assisté? Alors il leur '^i^^ 10, IG. 6. Simon le lépreux; c'est-à-dire qui avait ét(;
lépreux. —
Le repas décrit par Jean, xii, 2,
«
répondra, disant En vérité, je vous
: de celui qui eut lieu chez Simon le
est-il dilférent
lépreux, Matthieu, xxvi, <j, et de celui que décrit
le dis, chaque fois que vous ne l'avez '^^^^^ Luc, vu, 36? —
11 est probable que le repas décrit

point fait à l'un de ces petits, à moi non -^-^r par saint Jean est le même que saint Matthieu
- ·<.·/^ '' ï'ous dit avoir eu lieu chez Simon. Les deux
[us, vous
plus, VOUS ne l'avez
1 avez point fait.
tait. ht
Et '''.^••j.
20, V. .
,
'^ '
Évangélistes placent la scène à Béthanie; les ré-
cits présentent les mêmes circonstances et se
'

ceux-ci s'en iront à l'éternel supplice, Is. 66, 24, rapportent à la même époque. Le Sauveur revint
et les justes dansla vie éternelle ». dans ce bourg six jouis avant Pâques, comme le
dit saint Jean, le samedi soir par conséquent, un
XXVI. Or il arriva que lorsque «· liulii
^ Cous peu avant le repas, ou le vendredi, si l'on compte
les six jours à partir du jeudi soir où la fête com-
Jésus eut achevé tous ces discours, acî'vè'rsa mençait. Si saint Mattiiieu parle de deux jours
il dit à ses disciples ^ « Vous savez
: rinUV" avant Pâques, quelques versets plus iiaut, c'est à
^ Mat. 20, 18 propos d'un auti-e fait, de la résolution prise par
;

que la pâque se fera dans deux jours, 17, 22 16, 21. ;le Sanhédrin de faire mourir Jésus; et cette anti-
Marc. 14, 1.
cipation n'empêche pas qu'il ne décrive ensuite
et que le Fils de l'homme sera livré Luc. 22, 1. très naturellement ce repas de Béthanie, qui a
Joa. 13, 1.

pour être crucifié » ^ Alors les princes


.
fourni à Judas l'occasion de quitter son Maître et
de le vendre aux Juifs. Que Lazare et ses sœurs
Mat.
des prêtres et les anciens du peuple Is. ôS, 21, 23.
assistent à ce repas, ce n'est pas une preuve qu'il
13.
eut lieu chez eux. Celui qui l'offrait ne pouvait-il
s'assemblèrent dans la salle du grand Joa. 11,13,47. pas être de leurs parents ou de leurs amis? C'est
prêtre appelé Caïphe, et tinrent con- ^· même probablement parce qu'on n'était pas chez
eux que saint Jean croit devoir signaler leur pré-
seil pour saisir Jésus par ruse, et le J^-K^Vii.s sence et surtout le zélé de Marthe à servir les
convives. Ici comme ailleurs, le dernier évangile
faire mourir. ' Mais ils disaient : « Non Marc. 14, 2. complète les précédents, en ajoutant à leur récit
un jour de la fête », de peur qu'il ne Joa. 7, 9. de nouveaux traits. Saint Matthieu et saint Marc
disent une femme; saint Jean dit Marie, sœur
: :

s'élevât du tumulte parmi le peuple. de Lazare. Ils parlent de l'onction de la tête seule-
ment lui signale l'onction des pieds.
^ Or, comme Jésus était à Bétha- » Le repas
;

dont parle saint Luc eut lieu assez


iiulierc
nie, dans la maison de Simon le lé- longtemps auparavant, en Galilée, et selon toute
Marc. 14, 3.
apparence à Naïm. On ne peut donc pas le com-
preux, "^vint auprès de lui une femme Joa. 12, I. fondre avec celui qui eut lieu à Béthanie six jours
Pâques, où Nolre-Seigncur eut à reprendre
ayant un vase d'albâtre plein d'un Luc. 7, 36. avant les sentiments de Judas, et non ceux de Simon.
Seulement on peut demander si ce n'est pas le
même Simon qui les a donnés l'un et l'autre. La
plupart distinguent Simon le Pharisien de Simon le lépreux. Ils ne semblent pas, disent-ils, avoir le même
domicile, ni le même caractère, ni les mêmes dispositions envers le Sauveur. Ces raisons ne sont cependant
pas une démonstration. Il n'est pas sur que Simon fût de Naim, ni même de Galilée saint Luc ne le dit pas; et :

quoique pharisien, il avait pu être guéri de la lèpre par Noire-Seigneur et changer de sentiment à sou
égard ». (L. Bacuez),
7.« Une femme. On croit que c'est Marie-Madeleine. Le sentiment commun est qu'il n'y a point de distinc-
tion à faire entre la pécheresse de saint Luc, Marie-Madeleine, délivrée de sept dénions. Marie, sœur de
Marthe, et Marie de Bélhanie. Ce sentiment paraît bien fondé. En effet 1° tel est l'avis des docteurs et des
:

Pérès les plus anciens, celui que l'Église romaine a toujours suivi dans sa liturgie. S'il s'agissait, dans ces
passages, de personnes différentes, serait-il possible que les Apôtres n'en eussent pas instruit les premiers
fidèles ou qu'il se fûl établi <lès les premiers temps une tradition opposée â leur enseignement ? 2° Lors- —
qu'on lit simplement l'Évangile, l'idée de ces distinctions ne s'offre pas à l'esprit. Après avoir rai^porté la —
conversion delà pécheresse chez Simon, saint Luc parle aussitôt de i)lusieurs femmes qui avaient été guéries
ou délivrées du démon par le Sauveur, et qui l'assistaient de leurs biens or, la première de toutes est :

Marie, surnommée Madeleine. —


Quand saint Jean parle de Marie, sœur de Lazare et de Marthe, il ajoute, pour
la faire connai're, que c'est la personne qui a essuyé de ses cheveux les |)iedsdu Sauveur, A qui peut-on
penser, sinon à la pécfieresse qu'on sait avoir fait à Naim cet acte d'Iiumilité et de religion ? On ne peut pas —
la méconnaître davantage chez Simon, ou cette action est renouvelée, ni aux pieds du Sauveiu-, à la maison
de Marthe, ni au pied de la croix, ni au tombeau, où elle parait sous le nom de Marie-Madeleine. Si ce n'était
pas là, en effet, Marie de Béthanie, comment s'expliquer son absence, l'absence de la sœur de
Lazare, en pareille circonstance? D'ailleurs, ce sont les mêmes habitudes (jui se manifestent par-
4M Matthœus, XXVI, 8-25.

,.' '' &- ,


III. Ultima

^
Jesi» (XXI-XXlb^III). — 2" Cœna sancta

ini pretiôsi et eiîùdit super caput ipsius re-


cumbéntis. ^
CXXVI,

Vidéntes autem discipuli,


l-SSJ.

&; âè
'·^
" '
ôod^rfvai -
r] indignâti sunt, dicéntes
hsec? ^ pôtuit
miilto, et dari paupéribus.

Sciens autem Jésus, Quid


Ut quid perditio
enim
:

istud

ait illis
veniindari

.
^
.
^' ,,
^ '
; molésti estis liuic mulieri? opus
bonum operâta est in me
per paùperes habétis vobiscum
enim
nam sem-
me au-
:

.
:

&
tem non semper habétis. Mittens enim

,
,,
^ -
^"^"^
haecunguéntum hoc in corpus meum. ad
sepeliéndum me fecit. ^-^ Amen dicovobis,
ubicûmque prsedicâtum fûerit hoc evan-

"
^
&",
' ^
.
'
,
;
gélium in toto mundo, dicétur et quod
hœc
^ '
fecit in

Tune
memôriam
unus de duôdecim, qui
àbiit
dicebâtur Judas Iscariôtes, ad principes
ejus.

.
' .- ^ '

01
^^
sacerdôtum et ait illis Quid vultis
:

mihi dare, et ego vobis eum tradam? At


:

&' ' '&


illi constituérunt ei triginta argénteos.
, Et exinde quœrébat opportunitâtem ut
eum trâderet.

; azymôrum
âè ^'^
Prima autem die accessé-
", runt discipuli ad Jesum, dicéntes : Ubi
vis parémus tibi comédere pascha? At

', ' , .
Jésus dixit : lté in civitàtem ad quemdam.
et dicite ei : Magister dicit : Tempus

, ,& .
meum
cum
prope
discipulis meis.
est, apud pascha
te fâcio
Et fecérunt disci-

. ,^ -
OJ puli sicut constituit illis Jésus, et para-
vérunt pascha.
-^" Véspere autem facto, discumbébat
cum duôdecim discipulis suis. Et edén-
tibus illis dixit Amen dico vobis,
: quia
.
; 3 , ',
unus vestrum me traditiirus est. Et

' .
,
^ ',
-''''0
-
,
contristâti cœpérunt singuli di-
cere Numquid ego sum Domine?
:
valde,
At
ipse respôndens, ait Qui intingitmecum
manum
lins
in parôpside, hic
quidem hôminis
:

vadit,
me tradet.
sicut scrip-
Fi-

^ ",
-""^
*
.,
tum
per
num
ille.
quem
est de illo

erat
:

Filius hôminis tradétur


ei, si natus non fuisset homo

Respôndens autem Judas, qui tra-


vae autem hômini
:
illi,

bo-

7. NADT-L: TTolvTLjUOv
«vVoû.9. nABDG[K]SLT[H]0*
.): w"'*^- 1^· >'· ''«^ h^- 17.
... .,-.
-^".
8- NBDT*
10. 18· D:
LTf .. 19-
22.
X"^'

NBCLT©:
\ - .. ). '

{*
20·
Matthieu, XXVI, 8-25. 125
III. I>crniers Jours (X^ I-XX VIII). — 2^ La Cène CXXVI, 1-S5J.

parfum de grand prix, et elle le ré- tout, et ridentilc. du caractère indique ridentité
de la personne. Mais si Mario de Bétiianie est Ma-
pandit sur sa tête, lorsqu'il était àj^^^^g ^^^ rie-Madeleine, délivrée de sept démons, peut-on
douter que ce ne soit la péclieresse de Naïtn, celle
table. ^ Ce que voyant, ses disciples qui a témoigné à Notre-Seigneur tant de repentir
s'indignèrent, disant « Pourquoi :
^
et tant d'amour / ^
3" On ne peut opposer à ce

cette perte ? ^ Jl pouvait, en effet, ce


sentiment aucune diOiculté réelle. Une même —
^^^^ "
personne ne peut-eile pas s'être trouvée en Gali-
parfum, se vendre très cher et être luJ. lo.s lée, cliez Simon le pliarisien, avoir possédé un
bien à :\Iagdala, et être venue chez sa sœur à Bé-
donné aux pauvres ». tiianie ? —
Il est des esprits qui répugnent à croire

'0 Mais Jésus le sachant, leur dit


gra^uVâTu.-. :
que le Sauveur ait témoigné tant de l)onté à une
pécheresse, même après sa conversion. Mais n'a-
c<Pourquoi Faites-vous de la peine S; S S.' t-il pas dit lui-même à Simon ce qu'on doitpenseï'
d'un tel sentiment? N'est-ce pas pour les pécheurs
à cette femme ? c'est une bonne œuvre ^***''-
qu'il est venu sur la terre et ne voulait-il p;iS(iuOn
^^'
qu'elle a faite envers moi. Car vous connût ses dispositions? Ce qu'il a fait pour Ma-
deleine, ne l'a-t-ii pas fait pour la Samaritaine et
avez toujours les pauvres avec vous ; pour une infinité d'autres? N'était-ce pas un pré-
mais moi, vous ne m'avez pas tou- sage, une figure de la grâce qu'il destinait à toute
la genlilite ? Ne l'a-t-il pas aussi convertie? Ne
jours. Cette femme, en répandant Rom.s, u. l'a-t-il pas régénérée, honorée du nom d'épouse

ce parfum sur mon corps, l'a fait et mise àla place de la synagogue infidèle? —
Enfin, Marie, sœur de Marthe, n'était pas Marie-
si
pour m'ensevelir. En vérité, je vous ^at. 24, u. Madeleine, ne faudrait-il pas dire que l'Église est
loin de remplir les intentions du Sauveur, qu'elle
le dis, partout où sera prêché cet ^!!*7.'' ne comprend même pas la prédiction qu'il a laite
évangile, dans le monde entier, on au repas de Béthanie, puisqu'elle attribue à sainte
Madeleine et qu'elle honore particulièrement en
dira même, en mémoire d'elle, ce sa personne l'acte de religion qu'il a signalé en
qu'elle vient de faire ». Marie comme devant être pour elle la source de
tant de gloire? - Le caractère de Madeleine con-
^ ^ Alors un des douze, appelé Judas traste admirablement avec celui de Judas à Bétha-
Iscariote, alla vers les princes des ^aic. u,3-4.10, nie, comme il contraste avec celui de Simon à
, 1 ;

« Que vou- „ ,
22 ·
Naim ». (L. Bacuez). —
Un vase d'albâtre. On a
prêtres,
A
^*'
et leur dit
' ^ „
Mat. 27, 9.
:
trouvé de nombreux échantillons de ces vases à
, 1 .

lez-vous me donner, et je vous le ex. 21,32. parfums dans des tombeaux. Ceux qui ont été dé-
couverts dans les tombeaux des rois de Sidon, en
livrerai? » Et ceux-ci lui assurèrent Pliénicie, et qui remontent à une époque un peu
trente pièces d'argent. Et de ce Job, 24, 10. antérieure à Notre-Seigneur, sont tous en albâtre
f^., , , . égyptien; ils ont la forme d'une poire; leur hau-
moment il cherchait une occasion fa- teur est de 0™,2,·; l'orifice a 0'",03; l'épaisseur
;

vorable pour le leur livrer. n'est guère que d'un centimètre. Ces vases, faits
au tour, sont donc très fragiles. Voir un de ces
Or, le premier jour des azymes, Parai
Pascba.
uf
vases représenté Marc, xiv, 3.
les disciples s'approchèrent de Jésus, Marc. 14, 12, 14-16. Judas s'engage à livrer son maître. Com-
parer avec Marc, xiv, 10-14; Luc, wii, 3-6.
disant « Où voulez- vous que nous
: 15, Trente pièces d'argent; c'est-à-dire trente
bTiÇs^."
vous préparions ce qu'il faut pour sicles, qui font près de quatre-vingt-cinq francs
de notre monnaie; c'était le prix ordinaire d'un
manger la pâque ? » Jésus répon- ^^^^^^*·
JJ- esclave. Exode, xxi, 32. Voir la figure 4 à la fin
dit : « Allez dans la ville, chez un i'ro^- 2Î,^i. du t. VI, p. 900.
17-20. La Cène légale. Comparer avec Marc, xiv,
tel, Le maître dit Mon
et dites-lui : :
17-2.5; Luc, xxu, 14-18.
temps est proche, je veux faire chez 17. Des azymes; c'est-à-dire la fête des pains
sans levain. —
La pâque; l'agneau pascal.
toi la pâque avec mes disciples ». 18. Je veux faire chez toi la pâque. Dans le cé-
Et les disciples firent comme Jésus ex. i2'g3-20; nacle. Voir sur le cénacle la note de Marc, xiv,
15.
leur commanda, et ils préparèrent la 19. Ils préparèrent la pâque, l'agneau pascal et
pâque. tout ce qui était nécessaire pour le manger selon
les rites. Exode, xii, 3-20.
Le soir donc étant venu, il était ^,.^^",*,. 21-2.5. Quel sera le traître ? Comparer avec Marc,
à table avec ses douze disciples. Et ^f«^t"j'j»s-^ XIV, 18-21; Luc, xxii, 21-23; Jean, xin, 21-22.
pendant qu'ils mangeaient, il dit luc!22,'i4.' :

« En vérité, je vous dis qu'un de vous zaci'. u, 7.

doit me trahir ». Alors, grande- Jo'^-^^-


ai-

ment contristés, ils commencèrent à^^'^'i/iV^'


lui demander chacun en particulier
Est-ce moi, Seisrneur? » '^^ Mais ^,^'·°· ,1^-
«

Jésus répondant, dit « Celui qui :


:

-^0.
23. Dans le plat, en grec
grand. En Orient, les assiettes sont
,
inconnues;
chacun prend immédiatement dans le plat, à
plat très

met avec moi la main dans le plat, mesure qu'il mange, chacun de ses morceaux,
celui-là me trahira. Pour ce qui en se servant de son pain on guise de cuiller et
22%;' ^^^'^^';
de fourchette. Tous les Apôtres mettaient donc la
est du Fils de l'homme, il s'en va, ^ Pa. 40, 10. .
'
main dans le plat avec le Sauveur, et ces paroles
.
-,

selon ce qui a ete écrit de lui; mais Mat26,.H56; ne désignaient pas le traître, mais signifiaient seu-
lement C'est un de ceux qui mangent ici avec
:

malheur à l'homme par qui le Fils job.'s.'a. moi qui me trahira.


de l'homme sera trahi; il vaudrait
mieux pour cet homme qu'il ne lut
pas né ». "^^ Mais prenant la parole, Joa. 13, 26.
Mat. 11, 2a.
Judas qui le trahit, dit « Est-ce moi, :
126 Matthaeus, XXVI, 26-40.
m. —
,
' '.
Ultîma .lesii

;
(X.\I-XXVIII). Pannio Chrinti CXXVI, 36-XXVÎIJ.

Numquid ego sum

" dui^ ylèysi didit eum, dixit :

rabbi ? Ait illi Tu dixisti.


^^^& ',
:

Cœnântibus autem eis, accépit Jésus

^, .' (' ^^,


panem, et benedixit ac fregit, deditque

' , ' ^^ ,- Kai


discipulis suis, était
dite : hoc est corpus meum.
piens càlicem grâtias egit
: Accipite, et corné-

:
Et acci-
et dédit illis,

^,.
dicens Bibite ex hoc omnes.
: Hic est

, - enim sanguis meus novi testaménti, qui

,)' . , - '^^
pro multis effundétur in remissiônem
peccatôrum. -'^ Dico autem vobis non
bibam âmodo de hoc genimine vitis us-
:

. ^ 3' que in diem illum, cum illud bibam vo-


biscum novum in regno Patris mei.

.&^'
Ethymno dicto, exiéruntin montem

' "- Olivéti.^^ Tuncdicit illis Jésus Omnes vos

, '.^]-
:

scândalum patiémini in me, in istanocte.


Scriptum est enim Percûtiam pastôrem,

.', ""^.
:

^^
et dispergéntur oves gregis. Postquam

&-, '^'^
"^^- -
autem resurréxero, prsecédam vos in
Galiliéam.
ait illi
Respôndens autem Petrus,
Et si omnes scandalizâti fùerint
:

in te, ego nunquam scandalizàbor. ^ Ait '·

,' , ^,-
'^'^

& .^, - .
&,
]
.
"^ illi

gâbis.
tiierit
Jésus

militer et
^'-'

me mori
:

Ait
Amen
nocte ântequam gallus cantet, ter
illi

omnes
dico

Potrus
tecum, non te negâbo.
discipuli dixérunt.
tibi,

:
quia in hac

Etiâmsi opor-
me ne-

Si-

'
''
''& .
&
'
- .
Tune
quse dicitur Gethsémani, et
pulis suis
etorem.
venit Jésus

Sedéte hic donec vadam illuc


:

Et assumpto Petro, et duo-


bus filiis Zebedsêi, cœpit contristâri et
cum illis in villam
dixit disci-

-
mœstus esse. Tune ait illis Tristis
-^^
:

' ^' , estanima mea usque ad mortem susti- :

. , - néte hic, et vigilâte mecum. Et pro-

,-
gréssus pusiUum, prôcidit in fâciem

&' , ' suam, orans, et dicens Pater mi, si pos- :

&, ' .
^^. -
-
sibile est, trânseat
rùmtamen non
tu.
sicut
Et venit ad discipulos suos, et in-
vénit eos dormiéntes, et dicit Petro Sic
a me
ego volo, sed
calix iste :

sicut

:
ve-

26.
..
NBCDLT*
. nABGDELT: ^. .nABGDï:
S: ^BDLT:

.
. . 27. LT^* Valt.) 28. L*
(ait.) 29. 26. Qu'ils soupaient. Grec mangeaient ».
: « qu'ils
31.
27. // renditgrâccs. Grec: rendu grâces ».
- et ayant
ABCDEGKSLTH©*
ôiaoxo^nLad-TjaoyTat.
(: ). 3.
ALf .
.. ABGD
AEG'KS:
33-
36.
37. Les deux fils
Jean le disciple bien-aimc.
Mon âme
de Zébédée, Jacques le Majeur, et

jusqtCà la mort, les dou-


^&. * .
38. est triste
ESLT: NAG D: 39-
leurs qu'elle endure sont au-dessus des forces hu-
1)S: maines et capables de faire mourir.
Matthieu, XXVI, 26-40. 127
III. tternierii jours (XXI-XXVIII). — 3« PasHion CXXVI, se-XXVIMj.
maître? » Il lui répondit « Tu Tas dit » :
20-28. Institution de l'Eucliaristie. Comparer
avec Marc, xiv, 22-21; Luc, xxii, 19-2ÎJ.
Or, pendant qu'ils soupaient, Î,e"a. 2(». Ceci est mon corps. .Jésus ne dit pas : Ceci
Jésus prit le pain, le bénit, le rom- ^^^,^',;· est la ligure de mon corps; ni Dans ceci : ou
pit, et le donna à ses disciples, et ^"^^',^. avec ceci est mon corps; mais absolument : Ceci
est mon corps, ce qui implique clairement la trans-
dit : (( Prenez et mano^ez ceci est 'i°cor'.'u,"24.
:
substantiation (Glaire).
•^1. Buvez-en ^ows.Cela l'ut dit aux douze apôtres,
mon corpsF+ prenant
Et, r^„7.,.o,.t 1^
». 27
le ca-
Ap.1,5;
Ps. 11.-.,
5.9.
13. qui tous étaient alors présents mais il ne s'en- ;

lice, il rendit grâces, et le leur donna, suit nullement qu'il soit ordonné à tous les fidè-
Ex. 2-!, S. les de boire de ce calice, pas plus qu'il ne leur
disant « Buvez-en tous. ^'^ Car ceci
:
Lev. 17, 11. est ordonné de consacrer, d'olfriret d'administrer
est mon sang, le sang du nouveau Zach. y, 11.
ce sacrement, parce (jue .lesus-Clirist, dans le même
Jer. 31, 31.
testament, qui sera répandu pour un J\[at. 20, 2S.
moment, commanda à ses apôtres de laire cela,
Hebr. 9, 20. selon ces paroles de saint Luc (xxii, 19) Faites :

grand nombre en rémission des pé- ceci en mémoire de moi (Glaire).


chés. 2^ Or, je vous le dis, je ne boi- 28. Le sang du nouveau testament. Comme
rai plus désormais de ce fruit de la
^J;;;- ,^
Mat."s,'iL"
l'Ancien Testament était consacré avec le sang
des victimes {Exode, xxiv, 8) par ces paroles -.Ceci
vigne, jusqu'au jour où je le boirai est le sang du Testament [Hébreux, ix, 20), de
^""V^'a.''' même se trouve ici la consécration et l'institu-
nouveau avec vous dans le royaume tion du Nouveau Testament dans le sang de Jésus-
Christ répandu d'une manière mystique, par ces
de mon Père »
paroles : Ceci est le sang du Nouveau Testament.
Et l'hymne dit, ils s'en allèrent Jac^anua — Pour un grand nombre. Voir plus haut la note
sur XX, 28 (Glaire).
à la montagne des Oliviers. Alors Marc. 14, 20. 30. Et
l'hymne dit; c'est-à-dire, selon les
Jésus leur dit « Vous tous vous pren- Luc.
:
Joa. 18
22
uns, après le chant des Psaumes cxii-cxvii, con-
drez du scandale à mon sujet pen- Mat. Ps. 21, sacrés dans les rituels des Juifs, pour la cène
26, pascale; ou, selon d'autres, après le chant du
dant cette nuit; car il est écrit Je Cor. 11, 6 cantique composé par le Sauveur lui-même pour
frapperai le pasteur, et les brebis Zacli. 13, 7.
23.
:
1 1.
la circonstance. — Comme Jésus-Christ et les
Apôtres suivaient ordinairement les coutumes
du troupeau seront dispersées. ^-Mais Joa. 27. 10, 11,
.juives, l'opinion des premiers est la plus pro-
après que je serai ressuscité, je vous Pet. 2, 1 2.-..
bable. « La nuit pascale, les Juifs avaient cou-
Ps. 146, 2. tume de chanter deux hymnes eucharistiques,
précéderai en Galilée». ^3 Qr, Pierre mîarc. n, appelés Hallel, l'un qui commence par Alléluia
2S
et qui se compose des Psaumes cxu, cxiii, cxiv,
répondant, lui dit « Quand tous se 16, :
7.
Mat. 28, 7 :
cxv, cxvi, cxvii; l'autre qu'on appelle grand,
scandaliseraient de vous, pour moi 10, 16. parce qu'on y dit vingt-six fois Car sa miséri- :

Act.
jamais je ne me scandaliserai ». 2 Cor. 2,13,24.4. corde est jamais {Psaume cwwi, 1) qui se com-
pose du Psaume cxxxvi. On divise le Hallel en
Jésus lui répondit « En vérité, : deux parties les Psaumes cxir et cxiii avant de
:

te dis que cette nuit même, avant se mettre à table, le reste à la lin de la Cène
3- i-
pascale ». (H.-J. Michon).
qu'un coq chante, tu me renieras 31-35. Fuite et reniement prédits. Comparer avec
trois fois ». Pierre lui dit 3" La Passion, XXVI, 36-XXVlI.
Quand Marc. 14, 3n. :

il me faudrait mourir avec vous, Marc, xiv, 27-34 Luc, xxn, 31-33; Jean, xiir, 30-38.
;
je îôb, 31; 2?: 30-46. Prière et agonie de Jésus. Comparer avec
ne vous renierai point ». Et tous les Marc, XIV, 32-42 ;Li(c, xxii, 39-46; Jeati, xviii, 1.
disciples dirent aussi de même.
Marc. 14, 31.
Luc. 22, 33.
30, Gethsémani. Au bord même
et presque à
la naissance du torrent de Cédron, à l'est de Jéru-
Alors Jésus vint avec eux à une 3" Iii lioi-(o salem, est Gethsémani ou le jardin des Oliviers.
maison de campagne qui est appelée cif.?i"u. On y voit la grotte où Notre-Seigneur répandit
une' sueur de sang. Cette grotte est irrégulière,
Gethsémani, et il dit à ses disciples Marc. ~ " 3
14,
:
"
profonde et haute, et divisée en deux cavités qui
Joa. 13, 1
« Asseyez-vous ici, pendant que j'irai 18, 1.
;
communiquent par une espèce de portique sou-
Gen. 22, .i. terrain on y a pratiqué des autels. Le jardin
:

là et que je prierai ». Et ayaut même est entouré d'un petit mur de pierres sans
Mat 17 1
pris avec lui Pierre et les deux fils ciment, et huit oliviers espacés de trente à qua-
^"^'à rante pas les uns des autres le couvrent presque
V''
de Zébédée, il commença à s'attris- tout entier de leur ombre. « Ces oliviers sont au
ter et à être affligé, nombre des plus grands arbres que j'ai Jamais
Alors il leur Hebr. 7. rencontrés, dit Lamartine; la tradition fait re-
dit : « Mon âme
est triste jusqu'à la *^°*· ^"'^'- monter leurs années jusqu'à la date mémorable
mort; demeurez ici, et veillez avec de l'agonie de l'Homme-Dieu qui les choisit pour
cacher ses divines angoisses. [L'olivier est pour
moi ». 33 Et. s'étant un peu avancé, Marc. 14, ainsi dire immortel, a observé Chateaubriand,
il tomba sur sa face, priant et di- MaTlo'-' parce qu'il renaît de sa souche.] Leur aspect con-
firmerait au besoin la tradition qui les vénère;
sant : « Mon Père, s'il est possible, 1"·]^^ leurs immenses racines, comme les accroisse-
que ce calice passe loin de moi ments séculaires, ont soulevé la terre et les
;
ecch. 3V 21.
pierres qui les recouvraient, et, s'èlevant de
toutefois, non ma volonté, mais la plusieurs pieds au-dessus du niveau du sol, pré-
votre ». - Ensuite il vint à ses disci-Mare u 37 sentent au pèlerin des sièges naturels, où il peut
s'agenouiller ou s'asseoir pour recueillir les sain-
pies, et il les trouva endormis, Qi^Z'^j' tes pensées qui descendent de leurs cimes
silencieuses. Un tronc noueux, cannelé, creusé
par la vieillesse comme par des rides profondes,
s;éleve en large colonne sur ces groupes
de racines, et comme accablé et penché par le poids des jours,
rJtT.aJÎ:Li^^„.l2S„ ? gauche et laisse pendre ses vao.co rameaux entrelacés, que la hache a cent fois
vastes lauicau.v
'^"1^'^· Ces rameaux, vieux et lourds, qui s'inclinent sur le tronc, en portent d'autres
ni..ViP.,!^L'^^yw o' f
>nnrJn""f^..S cicI, ct d'où s'échappcnt quelques tiges d'une ou deux années,
feuilles et noircies de quêlq;
[ues petites olives bleues, qui tombent, "

cZme^fes
comme des reli?.npl'''''i V^"^"^
reliques célestes, sur les n="-^" -·
pieds du voyageur chrétien'». (Lamartine). Les vieux oliviers, au nom-
bre de sept, sont fermés par des grillei
39. Nous avons copié Bossuet, afin
d\...^.^,
porte a la lettre Toutefois, non comme je veux, mais comme vous {voulez] (Glaire).
:
Ce calice, les —
128 Matthaeus, XXVI, 41-55.

&,
III. Ultîma

'
«lesu (XXI-XXVIII). — 3° Pasaio Christi CXXVM,

non una hora vigilâre mecum?


potuistis
36-XXVIIJ,

',&
&, ^'^
&,-
^. - '
Vigilâte, et orâte ut non intrétis in
tentatiônem. Spiritus quidem promptus
est, caroautem infirma. Iterum secûndo

^
àbiit, et orâvit, dicens Pater mi, si non :

-, potesthic calix transire nisibibam illum,

^ ^&.&'.&
, , fiat volûntas tua. Et venit iterum, et
invénit eos dormiéntes erant enim ôculi
eôrum gravâti. Et relictis illis, iterum
:

' ,, & & .- âbiit, et orâvit tértio,


dicens. Tune
eûmdem sermônem
venit ad discipulos suos,

&',^ ,
et dicit illis : Dormite jam, et requiés-
cite : ecce appropinquàvit hora, et Filius

.&&, '
hôminis tradétur in manus peccatôrum.
'^
Sûrgite, eâmus ecce appropinquàvit
:

; tj qui me tradet.

.
,
,', "- ''^
Adhuc eo loquénte, ecce Judas unus

". &, de duôdecim venit, et


cum
cum eo
glâdiis et fùstibus, missi a principi-
turba multa

, ". ' ,,''-'


'^'^
"^
bus sacerdôtum et seniôribus pôpuli.
Qui autem trâdidit eum, dédit illis
signum, dicens Quemcûmque osculâtus
:

.' ; " - fiiero, ipse est, tenéte eum. Et confés-

^ .
' ",
''^

"-
tim accédens ad Jesum, dixit Ave rabbi.
Et osculâtus est eum. ''^ Dixitque illi
Jésus Amice, ad quid venisti? Tune
accessérunt,
:

et manus
:

injecérunt in

,
,
Jesum, et tenuérunt eum.

'
, ",
,
"' .
Et ecce unus ex his qui erant cum

. - Jesu, exténdens manum, exémit glâdium


suum, et percutiens servum principis

". sacerdôtum amputâvit auriculam ejus.


'^^
Tune ait illi Jésus Couverte glâdium :

" tuum in locum suum omnes enim, qui :

- ,; "^;- ,
accéperint glâdium, glâdio peribunt.
An putas, quia non possum rogâre
Patrem meum, et exhibébit mihi modo

'
"•""
^
42.
'^
LT*
ai

^.
^^..
^
[L]ï*
·.
' èjuoC. 43-
.
-
KABG
plus quam duôdecim legiônes angelôrum ?
Quômodo ergo implebiintur Scriptûrse,
quia sic opôrtet fieri? In illa hora dixit
Jésus turbis Tanquamad latrônem exis-
:


DLT:
«. 44· [L]*

.
NBTt
,: .
nABCT*
. GSLT:
(in f-) 45.
(* ). 48. 50.
CDT: . kBDLT:
53. [L]T=^= T^: 43. Il vint de nouveau, et les trouva dormant. Grec:
« et venant, il les trouva dormant de nouveau ».
Matthieu, XXVI, 41-55. 129
III. Derniers jours (XXI-XXVIII). — 3' La Pagaion CXX^VI, 36-XXVIIJ,

souffrances de la passion. Voir Matthieu, xx, 22.


il dit à Pierre : Ainsi, vous n'avez
La douleur est considérée par métaphore comme
pu veiller une heure avec moi. une liqueur amére renfermée dans une coupe
qu'il faut boire.
^'^
Veillez et priez, afin que vous Mat,. 6, 13 ;
41. L'esprit est prompt, mais la chair est fai-
, 10, 16.

n'entriez point en tentation a la ve- ecciï. is, 23. ble. Jésus donne la raison pour laquelle il engage
Kom. 7, 18. ses disciples à veiller et à prier; leur esprit, leur
rité, l'esprit est prompt, mais la chair âme est pleine de bonne volonté, mais la faiblesse
Marc. 14, 39.
est faible ». Il s'en alla encore une Mat. 6, 10.
de la chair, du corps, l'emporte et empêche l'es-
prit d'exécuter ses bonnes résolutions.
seconde fois, et pria, disant : « Mon Joa. 6,
18, 11.
3S ;

Père, ce calice ne peut passer sans


si

que je le boive, que votre volonté se


fasse ». 11 vint de nouveau, et Ps. 30, 10.

les trouva dormant, car leurs yeux


étaient appesantis. Et les ayant
laissés, il encore, et pria
s'en alla
une troisième fois, disant les mêmes
2 Cor. 12, 6.
paroles. ^'^ Alors il revint à ses dis- Luc. 24, 2.5. 45. Dormez maintenant... Ces paroles se pren-
nent généralement dans un sens ironique. Ce
ciples, et leur dit : « Dormez main- Joa. 7,
13, 1.
50 ;

n'est pas une permission que le Sauveur donne à


Jer. 12,
tenant, et reposez-vous :quevoici 7.
ses apôtres, mais un reproche qu'il leur fait de
ce qu'ils se mettaient si peu en peine de l'ap-
l'heure approche, et le de Fils proche du péril qu'il leur avait annoncé.
l'homme sera livré aux mains des
pécheurs. Levez-vous, allons; Joa. 14, 31.
Eph. 5, 14.
voici qu'approche celui qui me li-
vrera ».
.Jésus parlant encore, voici que ^^p""*"
^'"^
47-56. Arrestation du Sauveur. Comparer avec

Judas, l'un des douze, vint, et, avec ^^j'^^-gj^'/^^- Marc, XIV, 43-52 ,Luc, xxii, 47-53; Jean, xviii, 2-12
47. Les princes des prêtres. Voir plus haut la
lui, une troupe nombreuse armée note sur ii, 4. — Les anciens dux)euple. Voir plus
J^-^J
haut la note sur xvi, 21.
d'épées et de bâtons, envoyée par ^^. lo. i,

les princes des prêtres et par les


48. Celui que je baiserai. Le baiser était une
anciens du peuple. Or celui qui le Marc. 14, 44. manière de saluer usitée en Orient, en particu- '

livra, leur donna un signe, disant lier de la part du disciple envers son maître; mais
:

employé ici par le traître, il avait un caractère


« Celui que je baiserai, c'est lui- particulièrement odieux.
même, saisissez-le ». Et aussitôt, Marc. 14, 45. 49. Maître. Dans le |:exte latin Rabbi. Voir sur
ce mol la note de Jean, i, 38.
s'approchant de Jésus, il dit « Je 2Reg.20, : 9.
·

vous salue, maître ». Et il le baisa. - '· -

''^
Et Jésus lui répondit « Mon Marc. 14, 46. :

j .
1 J X Joa. 13, 27.
·

ami, dans quel dessem es- tu venu » is. 15. 1,

Alors ils s'avancèrent, mirent la main


sur Jésus et se saisirent de lui.
Et voilà qu'un de ceux qui étaient jesus«i<ro 51. Un de ceux qui étaient avec Jésus, saint
Pierre. —
Le serviteur du prince des prêtres, il
avec Jésus, étendant la main, tira son Marc. 14, 47. s'appelait Malchus. Jean, xviii, 10.
Luc. 22, 50.
épée, et, frappant le serviteur du Joa. 18, 10.
prince des prêtres, lui coupa l'o-
reille. Alors Jésus lui dit « Re- Gen. 9, : 6.
Ap. 13, 10. 52. Périront par l'épée; c'est-à-dire mériteront
mets ton épée en son lieu car tous Joa. 18, 11. ;
de périr par l'épée.
Zach. 4, 6.

ceux qui se serviront de l'épée péri-


ront par l'épée. Penses-tu que je Job, 25, 3. 53. Dans la milice romaine, la légion était com-
Dan, 10. 7, posée de six mille hommes.
ne puisse pas prier mon Père, et qu'il Ps. 113, 4.
ne m'enverra pas à l'heure même
plus de douze légions d'anges?
•'^
Comment donc s'accompliront les Is. 53, 10.
Luc. 24, 26.
Écritures, disant qu'il doit en être
ainsi? » En cette heure-là, Jésus Joa. is, 20,
xr A, Job, 16, 10, .

dit a la troupe « Vous êtes sortis


:

comme contre un voleur avec des


BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII.
130 Matthœus, XXVI, 56-69.

,, &
Ultîma tiesu (X.liI-XXVIII). — 3° Passio Christi (XXVI, 36'XXVIJ).

-
III.

", ^' - tis cum glàdiis et fiïstibus comprehén-

.. "
.

,
Jv dere
docens
'^
me :

Hoc autem totum factum


quotidie apud vos sedébam
in templo, et

pleréntur Scriptûrse prophetârum.


Tune omnes, relicto eo, fugé-
non me
est,
tenuistis.
ut adim-

&
discipuli
runt. At illitenéntes Jesum, duxérunt

&. ad Câipham principem sacerdôtum, ubi

, & .^
''^'0
scribse et seniôres convénerant. Petrus

^ - autem sequebâtur eum a longe, usque


atrium principis sacerdôtum. Et ingrés-
in

' ^.
'^'^

' '^ -
'-"^

,
&^ -- ",
sus intro, sedébat cum ministris, ut vidé-
ret finem.
Principes

mônium contra Jesum, ut eum morti trâ-


derent et non invenérunt, cum multi
:

falsi testes accessissent.


Novissime autem venérunt duo falsi
et dixérunt
autem
omne concilium, quserébant falsum testi-

Hic dixit Possum


sacerdôtum, et

,
testes, : :

'.
destruere templum Dei, et post triduum
reaedifîcâre illud. Et surgens princeps

"-
". ^ ,
sacerdôtum, ait illi Nihil respôndes ad :

ea, quae isti advérsum te testificântur?

' ;

Jésus autem tacébat.

^.
&
'^ , ^
^, , ^ " '
te

Tu
Et princeps sacerdôtum ait illi Adjùro
per Deum vivum, ut dicas nobis si tu
es Christus filius Dei.
veriimtamen dico vobis,
dixisti :
Dicitilli Jésus
:

, ;'
. ' -
"
àmodo vidébitis Filium hôminis sedéntem
a dextris virtûtis Dei, et veniéntem in
nùbibus cœli.
Tune princeps sacerdôtum scidit
*^·^

vestiménta sua, dicens Blasphemâvit : :

' ^.
'^ ; , quid adhuc egémus téstibus? ecce nunc
audistis blasphémiam ^^quid vobis vidé- :

' ,
^^'' , ,
tur? At illi respondéntes dixérunt Reus
est mortis.
^"^

et côlaphis
palmas
Tune expuérunt
eum cecidérunt,
in fâciem ejus dedérunt,
in fâciem ejus,
âlii
:

autem
dicén-

"
^^
;

&",- ^.
-
tes

^'^
:

qui te percûssit?
Prophetiza nobis Christe, quis est

Petrus vero sedébat foris in âtrio


et accéssit ad eum una ancilla, dicens
:

·. .
(*
.5.

^.
58. N^CT^*
BCLT: .

^^.
^. ^&.). *
^.
-.
^. ,\*
59.

G[L]
.') :

: .

(ait.)
.
60.
(G:
î)6. S'est fait. Grec : « arriva
GO. Quoique beaucoup de faux témoins se fussent
présentés. Grec « et beaucoup de faux témoins
:

s'avançant, ils n'en trouvèrent point ».


».

^^. * ^^. . -
62. Tu ne réponds rien à ce que ceux-ci témoi-
62-63, (pr. m.) * gnent contre toi? Grec « tu ne réponds rien? Qu'est-
:

63- 65. BDT* '. ce que ceux-ci témoignent contre toi? »


04. De Dieu dans le grec.
n'est pas
KBDT* ccvtov. 69. NBDT^: 65. Le blasphème. Grec son blasphème : « ».
Matthieu, XXVI, 56-69. 131
III. Derniers jours (XXVI-XXIII). — 3° La Pasnion CXXVI, se- XXVII).
épées et des bâtons afin de me
prendre; j'étais tous les jours assis ir^' iV-^ô.
parmi vous, enseignant dans le tem- ^^^· 26.

pie, et vous ne m'avez point pris. ^iarc. , ôo.


•^^
Or tout cela s est lait, pour que ps. 37, 12.

s'accomplissent les Écritures des


prophètes ».
Alors tous les disciples l'aban- corum
donnant, s'enfuirent. Mais les au- ^'"p''-^^
57-:;8. Jésus devant Caïphe. Comparer avec Marc,
XIV, 53-54; Luc, xxii, 54; Jean, xviii, d3-lG.
très, se saisissant de Jésus, 1 em- luc. 22, .^4.

Joa. 18, 2-1


;
57. Selon le récit plus ample de saint Jean (xviii,
menèrent chez Caïphe, prince des 11, 49. ISetsuiv.), ils le menèrent d'abord chez Anne,
prêtres, où s'étaient assemblés les
Marc. U,
is. 1, 14.
53.
beau-père de Caïphe, et ensuite chez Caïphe. —
D'après la tradition, la maison de Caïphe, soit que
scribes et les anciens du peuple. ce fût sa propre maison, soit que ce lût celle
Or Pierre le suivait de loin, iusque ^"^"· ^é- des grands prêtres, était sur le mont Sion, dans
, .
1 A
Marc. ^f-
14, o4. la ville haute, à l'endroit où est aujourd'hui un
dans cour du prince des pre-
la Joa. is, i.^i ;
petit couvent qui appartient aux Arméniens. Ce
couvent occupe un emplacement triangulaire, en
'

très; et y étant entré, il s'assit avec ^


dehors de la porte actuelle qu'on appelle Bab-
les serviteurs pour voir la fin. es-Sioun ou Porte de Sion. On remarque au mi-
'^ Cependant les princes des prê-'^'»"«î<e«<e'* lieu une petite cour. C'est là, croit-on, que saint
, · 1 1 non con- · Pierre se trouvait pendant qu'on jugeait son
très et tout le conseil cherchaient un venium. maître etqu'il le renia trois lois. Nicéphore nous
, Maro.l4,.i.i-65. '
, j '

faux témoignage contre Jésus, pour3Eeg.2i, lo. apprend que sainte Hélène avait bâti en ce lieu
une église dédiée au Prince des Apôtres.
le livrer à la mort, Et ils n'en
59. Tout le conseil, le sanhédrin, Le sanhédrin,
trouvèrent point, quoique beaucoup ps.'25,'i."
qui est souvent désigné dans les Évangiles par la pé-
de faux témoins se lussent présentés. riphrase les princes des î^rêtres, les scribes et les
:

En
dernier lieu, vinrent deux faux anciens du peuple {Marc, xiv, 43, 53) parce que
«i^^iruendi c'étaient là les membres qui le constituaient, était
témoins, et ils dirent « Celui-ci : le conseil et le tribunal suprême des Juifs. 11 était
a dit Je puis détruire le temple de
:
composé de soixante-douze membres; le grand
Joa. 2, 19. prêtre en était le président; les vingt-quatre chefs
Dieu, et, après trois jours, le re- Act. 6, 13. des familles sacerdotales ou princes des prêtres
(voir Matthieu, ii, 4) y représentaient l'élément
bâtir ». Alors le prince des prê- sacerdotal; les scribes, la science juridique de la
tres se levant, lui dit « Tu ne ré- : loi (voir Matthieu, ii, 4); les anciens du peuple,
le reste d'Israël. Les Juifs faisaient remonter à
ponds rien à ce que ceux-ci témoi- Moïse l'origine du sanhédrin [Exode, xvui, 17-·26) ;

gnent contre toi? » Mais Jésus se mais on ne le Yoil constitué comme ill'était du
taisait. temps de Notre-Seigneur, qu'après la captivité.
Même sous Pilate, le sanhédrin jugeait les causes
Et
le prince des prêtres lui dit iSÎÛÎÏei. : graves, et il avait le droit de prononcer la peine
« Je t'adjure par le Dieu vivant de mort, à la condition que sa sentence fût con-
J^- firmée par le procurateur romain.
de nous dire situ es le Christ, le 53,^7532,6; 60-62. Faux témoins. Comparer avec Marc, xiv,
Fils de Dieu ». Jésus lui répon- luc. 22, 67, 55-01.
dit : « Tu l'as dit. De plus, je vous joa. , k
01. Le temple, en grec
la note sur xxi, 12.
Voir plus haut .
63-68. Jésus se dit le Fils de Dieu. Comparer
le déclare, vous verrez un jour
avec Marc, xiv, 61-65.
Fils de l'homme assis à la droite de i""- '^f^}-
la maieste
J
de Dieu, et venant dans -^ct. i,
Rom.
n.
10.
1 , , . ' 14,
les nuées du ciel ». iThes. 4. 15.

65. En signe d'une grande douleur ou d'indi-


Aussitôt le prince des prêtres
gnation, les Juifs déchiraient leurs vêtements.
déchira ses vêtements, disant « 11 : w. 21, 10.
66. Selon la loi (Lévitique, xxiv, 16), les blasphé-
1 , ,
'
Hebr. 7, 12.
1 -,

a blasphème qu avons-nous encore


,

joa. 19, 24.


mateurs devaient être punis de mort.
;

besoin de témoins? voilà que mainte- lïg.^.^is.


-^"^-
nant vous avez entendu le blas-
phème. Que vous en semble? » Et """ig, 7.
'

eux répondant, dirent « Il mérite : \^^;1\\'',2.

la mort ».
Alors ils lui crachèrent au vi- 67. Et le déchirèrent coups de poing. Yolr
Jexatur. plus haut la note sur xxi, 33.
sage, et le déchirèrent à coups de '^l^^iyil'
poing; et d'autres lui donnèrent des joa. Î8,'22.'
Is. 6. .00,

soufflets, disant « Christ prO- Lam. 3, 30. :

phétise-nous, qui est celui qui t'a 'ai "h?^'

frappé ? »
69-75. Reniement et repentir de saint Pierre.
^•^
Cependant Pierre était assis de- ^^^ViO. Comparer avec Marc, xiv, 6G-72; Luc, xxii, 55-62;
hors dans la cour; et une servante Jean, xviii, 23-27.
^^^·
s'approcha de lui, disant « Et toi Maic'n,' :

aussi tu étais avec Jésus le Gali- joa.is', 2.5-27.



.
132
III.

,. & ,,
Matthœus, XXVI, 70 XXVII, 11.
Ultima diesu (XXI-XXVIII). — 3° Fassio Christi CXXVI, 36-XXVII),

.' ^-
âè Et tu cum Jesu Galilœo eras. At ilÎe
"'^' negâvit coram omnibus, dicens Néscio :

. ' quid dicis. Exeûnte autem illo jânuam,


"'^

&
"- vidit eum âlia ancilla, et ait his qui erant

. &' '^ ''^

oîôa
7]

-- ibi Et hic erat cum Jesu Nazaréno.


:

iterum negâvit cum juraménto


non novi hôminem. "'^ Et post pusillum
Et
Quia :

"^^- accessérunt qui stabant, et dixérunt

.' ' Petro Vere et tu ex illis es nam et lo-

.
: :

& &. quéla tua maniféstum te facit. Tune

& ' ". -^ Ort

^
""^
cœpit detestàri et jurâre, quia non novis-
set hôminem. Et continuo gallus cantâvit.
Et recordâtus est Petrus verbi Jesu,

. -
'^'%\\\·'
',
quod dixerat Prius quam gallus cantet,

amâre.
XX
:

ter me negâbis. Et egréssus foras, flevit

VII. Mane autem facto, consilium

, .. ", ^
&-
iniérunt omnes principes sacerdôtum et
seniôres pôpuli advérsus Jesum, ut eum
morti tràderent. - Et vinctum adduxé-
runt eum, et tradidérunt Pôntio Pilâto

,
,
; /,
'.
^

, ^,",
.
-
&. ' ' -
'*

01

-
prsésidi.

rctulit
^

sacerdôtum
Tune videns Judas, qui eum
quod damnâtus

câvi, tradens
triginta
esset, pœniténtia ductus,

et seniôribus,
sânguinem justum. At illi
dixérunt: Quid ad nos? tu vidéris. ^ Et
projéctis argénteis in templo, recéssit
et âbiens làqueo se suspéndit.
argénteos
''
trâdidit,

principibus
dicens Pec- :

' -
, - 01 ^ Principes autem sacerdôtum, accép-

,
^

. tis argénteis, dixérunt Non licet eos


mittere in corbônam quia prétium sân- :
:

^ . (,&
Consilio autem inito, emé-

/&
guinis est.
'. runt ex illis agrum figuli, in sepultùram

" peregrinôrum. ^ Propter hoc vocâtus est

",,
^

,
ager ille, Hacéldama, hoc est, ager sân-
^
guinis, usquein hodiérnum diem. ^ Tune
implétum est quod dictum est per Jere-

.) '
miam prophétam, dicéntem Et accepé-

&'
:

runt triginta argénteos prétium appre-

" ^
tiâti, quem appretiavérunt a filiis Israël :

et dedérunt eos in agrum figuli, sicut

.
,'
^ ^

-
-
constituit mihi

et interrogâvit
Jésus autem
Dôminus.

stetit
eum
ante prsésidem,
prseses, dicens : Tu

^ . &. --
.
.
^(.
.
* . —
70.

]. :
SLSor)çy 3.

&.
.
GKST':

(ait.)
^*
. *
SLT:
NBCr*
11.
74.

6.
nBCLT^:
KABCDT:
et
BL:
«^.
(lllt.)_
^
etnav. 9.
71.

2.
TS:

5. NBT^:
.
75.
LT* (ait.)
(^:

"^leqs/u..
^-
NBD

.:
71.

XXVH.
pelé le
9-10.
Servante n'est pas dans le grec.

8. Grec :c'est pourquoi ce champ


«

champ du sang jusqu'aujourd'kui ».


Ces versets figurent entre parenthèses dans,
fut ap-

le grec.
Matthieu, XXVI, 70— XXVII, 11. 133
III. Oeriiîers jours (XXI-XXVIII). — 3" La Pansion CXXVI, 3G-XXVI1).

léen? » Mais il nia devant tous, ^^''^j- 73. Ton langage te décèle. Les Galiléens n'a-
vaient pas le même accent que les habitants de
disant : « Je ne sais ce que tu veux Lev.'se.'ae.
.lérusalem et de la Judée. Le ïalmud dit que
dire ». "^' Et comme il sortait hors Mat. 21, n. leur langage était corrompu et qu'ils brouillaient
les lettres les unes avec les autres le 6 avec le :

de la porte, une autre servante Ta- mÎt! lî/eg.


f, etc.
perçut et dit à ceux qui se trou-
vaient là « Celui-ci était aussi avec
:

Mat.
Jésus de Nazareth )>. Et il le nia Marc.
16, 16.
14, 70.

de nouveau avec serment, disant :

« Je ne connais point cet homme ».


'3
Peu après, ceux qui se trouvaient
là s'approchèrent et dirent à Pierre :

« Certainement, toi aussi tu es de


ces gens-là; ton langage te décèle ».
''
Alors il se mit à faire des im- Ap.
Eccli
précations et à jurer qu'il ne con-
naissait point cet homme. Et aus-
sitôt un coq chanta.
^'^
Et Pierre se i cor. 15, 34.

souvint de cette parole que Jésus lui p?'2i', 2s.'

avait dite: « Avant qu'un coq chante, uom.^J


2"'

tu me renieras trois fois ». Et étant ^^'^{^\ g^-

... ..... ,3??%!.


sorti, il pleura amèrement. , .

Reniement de saint Pierre (f 74). (Sur un sarcophage antique)


XXVII. Or
matin étant ?.,*^;^.··
^ le
.

venu, tous les princes des prêtres ^^^^^ Et étant sorti, il pleura amèrement. Selon
la tradition, saint Pierre alla pleurer son péché
.
et les anciens du peuple tinrent ^^-^^ ^^ dans une grotte, transformée en tombeau et
conseil contre Jésus, pour le livrer à joa.'i8, '28. située sur le versant de la partie du mont Sion qui
regarde la vallée du Cédron. On éleva dans la
la mort. ^ Et l'ayant lié, ils Femme- \^ suite, au-dessus de cette grotte, une église que
nèrent et le livrèrent à Ponce Pilate, sap! les anciens pèlerins nomment Gallicante ou le
'
2,' 20.'

Ps. Chant du coq. 2, 5.


gouverneur.
^ Alors Judas, qui l'avait livré, Judas se XX Vn. 1. Les 2Jrinces des pt'êtres et les anciens
du peuple. Voir plus haut la note sur xxvi,3.
voyant qu'il était condamné, fut ± Ponce-Pilate fut le cinquième procurateur «
^^^J**^"*'^*;**
touché de repentir et reporta les envoyé de Rome en Judée. Il gouverna cette pro-
vince de l'an 26 à l'an 36 de l'ère chrétienne,
trente pièces d'argent aux princes jer.^26,'?5. sous les ordres du légat de Syrie. C'était une
des prêtres et aux anciens, disant 23,35.
créature de Séjan, favori de Tibère. Par mé-
'*

:
jj,^^.
nagement pour la susceptibilité des Juifs,
« J'ai péché en livrant un sang in- ^^j^^^g'^y^-
il
résidait à Césarée de Palestine, place forte sur
nocent » Mais eux lui répondirent eccu.' 27, 12. la côte de la mer; mais, comme Antipas, il venait
. :

à Jérusalem au temps des grandes fêtes, et alors


« Que nous importe?Vois toi-même». ,
V^^'3 il habitait le prétoire, demeure contiguë au
7."
Alors ayant jeté l'argent dans le "2 cor. palais d'Hérode et à la tour Antonia ». (L. Bacuez).
2,'

3-10. Mort de Judas. Trait propre à saint Mat- '

temple, il se retira et alla se pendre. thieu.


^

^ Mais princes des prêtres, EmpUoHa-


les 6. Le trésor était l'endroit du temple où le
peuple mettait ses présents et ses offrandes.
ayant pris l'argent, dirent « Il n'est ^^^^*'*3"^4' :

pas permis de le mettre dans le tré- Mârc."7,'n';


sor, parce que c'est le prix du sang » eccÎÎ' sÎ; 23. .

^ Et après s'être consultés entre eux, 7. Du potier; c'est-à-dire du potier de ce lieu.


ils en achetèrent le champ du po-
tier, pour la sépulture des étrangers.
^ C'est pourquoi ce champ est en- 8. Haceldama, c'est-à-dire le champ du sang.
L'emplacement traditionnel de ce champ, qui
core aujourd'hui appelé Haceldama, porte toujours le même nom, est au sud de Jé-
Zach. 11, 12.
c'est-à-dire le champ du sang.^Alors Jer. 32, 6
rusalem, sur le versant méridional de la vallée
;
de Ben-Hinnom.
fut accomplie la parole du prophète 19, 2.
9. Le texte qui est rapporté ici ne se lit pas
Jérémie, disant « Ils ont reçu les : dans Jérémie; mais on en trouve la substance
dans Zacharie. Saint Matthieu a pu se borner à
trente pièces d'argent, prix de celui dire dic prophète, sans ajouter aucun nom. Il est
qui a été apprécié suivant l'apprécia- certain que la version syriaque et plusieurs
anciens manuscrits latins ne nomment pas le
tion des enfants d'Israël; '^ et ils l)rophète. Cependant les interprètes ne con-
les ont données pour le champ du po- viennent pas tous que saint Matthieu ait fait
cette omission, et ils cherchent à maintenir,
tier, ainsi que me l'a prescrit le les uns le nom de Jérémie, les autres celui de
Seigneur ».
Jesus
Zacharie (Glaire).
Or Jésus comparut devant le tacet.
Marc. 15, 2. 11-14. Jésus devant;Pilate. Comparer avec l/arc,
gouverneur, qui l'interrogea, di- Luc. 23, 2.
\v, 2-5 ; LuCy xxiii, 2-5; Jean, xvni, 29-.'i8.
Joa. 18, 33.
sant Es-tu le roi des Juifs ? » Jé- Joa. 36, 17.
^
134

.,&,;
; ^ ' 2 .-
'
lil.
Matthseus, XXVII, 12-29.
Ultîma Jesu (XXI-XXVIII). — 3° Passio Christi iXXVI, 36-XXVIIJ.

es rex Judseôriim
dicis. Et cum accusarétur a principi-
bus sacerdôtum et seniôribus, nihil re-
? Dicit illi Jésus : Tu

, &&,, --. spôndit.

nia?
Tune dicit illi Pilàtus Non
audis quanta advérsum te dicunt testimô-
Et non respôndit ei ad ullumver-
^

bum, ita ut mirarétur prsesesveheménter.


:

,.
Per diem autem solémnem consuéve-
&.
^
'

0 populo dimittere unum vinc-


^^
'
rat prseses
tum, quem voluissent habébat autem
- :

; "
^"^ tune vinctum insignem, qui dicebâtur

, -
Barâbbas. ''^ Congregâtis ergo illis,

& &' , .^ , dixit Pilâtus


vobis
Quem vultis dimittam
Barâbbam, an Jesum qui dicitur
Christus?
:

Sciébat enim quod per invi-


:

- ,' . , . diam tradidissent eum.


Sedénte autem illo pro tribunâli,
misit ad eum uxor ejus. dicens Nihil :

.
tibi, et justo illi multa enim passa sum

,'"^&." ;'-
:

hôdie per Adsum propter eum.


-^'
Principes autem sacerdôtum et se-
niôres persuasérunt pôpulis ut pétèrent
Barâbbam, Jesum vero pérderent. Re-
spôndens autem praeses, ait illis quem :

' ^' - '^-


vultis vobisde duôbus dimltti? At illi
dixérunt Barâbbam. Dicit illis Pilâ-
:

;
^.
&." ^
,
"
,, ,," ; IV
tus Quid igitur fâciam de Jesu qui dici-
tur Christus
:

Dicunt omnes Cruciiî-


gâtur. Ait illis prseses Quid enim mali
fecit?At illi magis clamâbant, dicéntes :
Crucifigâtur.
-"'
Videns autem Pilâtus quia nihil pro-
ficeret, sed magis tumùltusfieret, accépta
:
:

' '&.. --
\43·
aqua, lavit manus coram populo, dicens
Innocens ego sum asânguine justihujus
:

,, ,
:

vos vidéritis. Et respôndens univérsus


' pôpulus, dixit Sanguis ejus super nos,

"
:

^
et super filios nostros. Tune dimisit
illis Barâbbam Jesum autem flagellâtum :

-f].

&
trâdidit eis ut crucifîgerétur.

,' .
, '^^- runt
Tune milites prœsidis suscipiéntes
Jesum in prsetôrium, congregavérunt ad
eum univérsam cohôrtem

ei,
et exuéntes
eum, chlâmydem coccineam circumdedé-
et plecténtes
:

corônam de spi-

.
12.
(bis). 20.

24 BDLT^:
hvâvo.
22.
.
*2* {f>eC.)T(Zv.i 6S.
Xf (p.
N*ABDT*
^.)
. .
BD[L]T*
23.
:

nBT*
21.

Six.
.
DT: ei-

28. L:
»
lo.
durant
A un des jours de la fêle solennelle. Grec
la fête ».
Grec « ils avaient ».
4G. Il avait.
\~.Pilate dit. Grec « Pilate leur dit ».
:

23. Le commencement du verset est rattaché dans


le grec au verset 2-2.
:
:

Scènes de la Passion {f. 29). (Sur un sarcophage du L^tran).


Matthieu, XXVII, 12-29. 135
III. «erniers jours (XXI-XXVIII). — 3' La Paanion CXXVI, 3- XXVII
SUS lui répondit « Tu le dis ». Pror. 17, 27.
:
Jer. 23, 5.
^-Et comme
les princes des prêtres Marc.
Mat. 26, 62.
3. 1.5,

15-26. Barabbas préféré à Jésus. Comparer avec


et les anciens l'accusaient, il ne ré- Joa. 18, 33 Marc, XY, 6-15; Luc, xxiii, 13-23; Jean, xviii, 39-40.
;

19, 9.
15. A un des jours de la fête solennelle; c'est-à-
pondit rien. Alors Pilate lui dit Is.53, 7;42, : 2.
dire pendantla fête de Pâque (Cf. Jean, xviii, 39).
« N'entends-tu point combien de té- Eccli. 32, 6. Comme c'était la plus grande de leurs solennités,
moignages ils rendent contre toi? » les Juifs la désignaient assez ordinairement sous
le nom de la fête.
^ Mais il ne répondit à aucune de 16. Barabbas, d'après les détails fournis par
ses paroles, de sorte que le gouver- les divers évangélistes, avait trempé dans une
sédition, et il était voleur et assassin.
neur en était extrêmement étonné. 19. Sa femme, Claudia Procula ou Procla, d'après
A un des jours de la fête so- la tradition.
24. Les païens aussi se lavaient les mains,
lennelle, le gouverneur avait cou-, soit dans les alliances, soit dans les sacrifices
tume de délivrer au peuple un prison- Luc. 23, 17. qu'ils offraient aux dieux supérieurs, soit enfin
pour expier un meurtre ou se purifier du
nier, celui qu'ils voulaient. Or il Joa. 18, 39.
sang répandu même à la guerre; mais on pense
Luc. 23, 19. généralement que Pilate a voulu dans cette cir-
avait alors un prisonnier insigne
constance se conformer à l'usage des Juifs pour
nommé Barabbas. Le peuple étant leur être agréable (Glaire).
26-31. Flagellation et couronnement d'épines.
donc assemblé, Pilate dit « Lequel :
Comparer avec Marc, xv, 16-20 Jean, xix, 1-3. ;

voulez-vous que je vous délivre, 26. Le supplice de la croix était la peine


Barabbas ou Jésus, qui est appelé des esclaves, des voleurs, mais surtout des sé-
Marc. 15, 10. ditieux, suivant les lois romaines. Les Hébreux,
Christ? » Car il savait que c'é- Joa. 18,39-40. selon Maimonide, ne crucifiaient régulièrement
tait par envie qu'ils l'avaient livré. pas les hommes en vie, mais après leur mort ils ;

les attacliaient au poteau et les en détaciiaient


Or, pendant qu'il siégeait sur Uxor avant le coucher du soleil. Cf. Deutéronome, xxi,
prsesïdis.
son tribunal, sa femme lui envoya Mat. 29. 22, 23. 8,
27. Menant Jésus'dans le prétoire.
Kum. 6, 20. Le prétoire,
dire « Qu'il n'y ait rien entre toi et
: Job, 33, 15. qui désigna d'abord la tente du général en chef
ce juste; car j'ai beaucoup souffert
Deut. 18, 20. dans le camp, fut aussi plus tard le nom donné à
la résidence d'un gouverneur de province, comme
aujourd'hui dans un songe à cause était Pilate. C'est là qu'il habitait et qu'il rendait
de lui » la justice. Les évangélistes ont conservé le nom
Pelitur latin grécisé que les Latins avaient donné au pa-
2^ Mais les princes des prêtres Barabbas. lais du procurateur dans la capitale de la Judée. A
et les anciens persuadèrent au peuple Marc. 15, 11. la place où s'élevait autrefois le Prétoire est au-
Luc. 23, 18. jourd'hui en grande partie, à ce qu'on croit, la
de demander Barabbas, et de faire Joa. 18, 40. cour actuelle de la caserne turque, au nord-
périr Jésus. Act. 3, 14.
Le gouverneur donc Jac. ouest du Temple. On y voit encore de grosses
5, 6.
pierres qu'on dit avoir appartenu au prétoire.
ProT. 17,
prenant la parole, leur dit « Lequel :
Dan. 13,
15.
5.
« L'escalier, qui, de la cour supérieure où était le

des deux voulez-vous que je vous prétoire, conduisait dans la cour inférieure occu-
Luc. 23, 18.
Act. 3, 13.
pée aujourd'hui par une rue, a été transporté à
délivre? » Ils répondirent « Barab- : Rome, où il est vénéré près de Saint-Jean de La-
bas ». Pilate leur demanda « Que :
Joa. 19, 6, 15. tran ». (J. H. Michon). — La cohorte romaine se
Luc. 23, 21, composait de six cent vingt-cinq hommes.
ferai-je donc de Jésus appelé Christ? » 23.
28. Ils l'enveloppèrent d'un manteau d'écarlate.
Is. 3, 8.
Ils s'écrièrent tous Qu'il soit
: « Sap. 2, 20.
En grec et en latin d'une chlamyde. C'était une
:

espèce de manteau de laine, ouvert et retroussé


crucifié! » Le gouverneur leur re- Marc.
Jer.
15,
2,
14.
5.
sur l'épaule gauche, où il s'attachait avec
partit « Quel mal a-t-il fait? » Mais
: Joa. 18, 46. une agrafe, afin de laisser le bras droit libre.
Ce nom, d'origine grecque, il désigne ici lepa-
ils criaient encore plus, disant : ludamentum, vêtement militaire des soldats ro-
« Qu'il soit crucifié « !
mains. Il était de forme ovale, se portait par-
dessus la cuirasse et retombait en arriére, à
Pilate voyant qu'il ne gagnait Crucififfen-
peu près jusqu'à mi-jambe. Les tribuns le por-
dus
rien, mais que le tumulte augmen- li-aditur taient de couleur blanche les généraux et les
;

Jésus. empereurs de couleur pourpre.


tait, prit de l'eau et se lava les Ps. 25, 6. 29. Une couronne d'éinnes. La couronne qu'on
Deut. 21, 6.
mains devant peuple, disant
le :
mit sur la tête de Notre-Seigneur était de joncs,
entrelacés d'épines de zizyphiis. La couronne
« Je suis innocent du sang de ce Joa. 18, 31.
proprement dite est conservée à Notre-Dame de
juste voyez vous-mêmes ».
: Et Mat. 23, 35. Paris; Pise possède dans sa jolie église de la
Gea. 4, 10. Spina une branche de zizyphus. La couronne de
tout le peuple répondant, dit « Son : Hebr. 12, 24. joncs de Paris, « cette relique insigne, peut-
Jer. 26, 15.
sang sur nous et sur nos enfants » !
être la plus remarquable de celles que possè-
dent les chrétiens, à cause de son intégrité re-
Alors il leur délivra Barabbas ; Marc. 15, 15. lative, vient sans conteste de saint Louis. Elle se
mais Jésus, après l'avoir fait flagel- Luc. 23, 24. compose d'un anneau de petits joncs réunis en
Joa. 19, 1, 16. faisceaux. Le diamètre intérieur de l'anneau est
ler, il le leur livra pour être cruci- Ps. 37, 18.
de 210 millimètres, la section a 15 millimètres
fié. de diamètre. Les joncs sont reliés par quinze ou
2' seize attaches de joncs semblables. Quelques
Aussitôt les soldats du gou- Coronatur joncs sont pliés et font voir que la plante est
et creuse leur surface, examinée à la loupe, est
verneur menant Jésus dans le pré- illuditur. ;

sillonnée de petites côtes. Le jardin des Plantes


toire, rassemblèrent autour de lui Marc. 15, 16. de Paris cultive un joac appe\é juncus balticiis,
Joa. 19, 2.

toute la cohorte et, l'ayant dé- Act. 23, 35. originaire des pays chauds et qui paraît exac-
;
Eom. 11, 32. tement semblable' à la relique de Notre-Dame.
pouillé, l'enveloppèrent d'unman-
ils Ps. 117, 10. Quant aux épines, nul doute que ce ne soit du
Marc. 15, 17.
teau d'écarlate; puis tressant Joa, 19, 2.
ritamnus, nom générique de trois plantes qui se
Is. 23, 18. rapprochent tout à fait de l'épine de Pise. Ce
une couronne d'épines ils la mirent ; 4 E.cg. 18, 21. rhamnus était le zizyphus spina Christi ou ju-
136 Matthseus, XXVII, 30-37.

&
vov ^
, , '& -
' -
III. intima desu (XXI-XXVIII).

int
-
— 3°

nis,

dinem
Passio Chrittti CXXVI, 36-XXVIIJ,

posuérunt super caput ejus,


in déxtera ejus. Et genu
et ariin-

flexo ante

", ^
eum, illudébant ei, dicéntes : Ave rex
Judseôrum. Et expuéntes in eum,
accepérunt arùndinem, et percutiébant

. caput ejus.

,
, ^' - - , Et postquam illusérunt
eum chlamyde, et induérunt
ei,

eum
exuérunt
vesti-

,
.
,& ]
^' -
.
méntis ejus,
rent.
et duxérunt eum ut crucifi gè-
Exeûntes autem invenérunt hô-
minem Cyrenséum, nômine Simônem
hune angariavérunt ut
ejus.
tôlleret crucem
:

&, , 3^ Et venérunt in locum qui dicitur

' , ',&'. Gôlgotha, quod est Calvâriae locus. Et


^

- dedérunt ei vinum bibere cum felle mis-


tum. Et cum gustâsset, nôluit bibere.

^ ' .,' Postquam autem crucifixérunt eum,


^•^

divisérunt vestiménta ejus, sortem mit-

/- téntes : ut implerétur quod dictum est

^
&
('

.
per prophétam dicéntem
vestiménta mea, et super vestem
misérunt sortem.
eum.
: Divisérunt sibi

Et sedéntes servâbant
Et imposuérunt super caput ejus
meam

29.
33.
34.
35.
nABDTL:

NBDLT^:
i^kbhT
).
KBDT: (1.

: . ^. . .
èy rjj ôehû.
K*;ifyo>. BLT^:
et
^.

G[K]SLT[H©]* Vm-»f^^ç.
Matthieu, XXVII, 30-37. 137
III. Oeritiers jours (XXl-XXVIII). 3° La PaHHton CXXVI, 36- XXVIIJ.

sur sa tête, et un roseau dans sa jubier. Dans la couronne de Nolre-Seigncui


ses] branches brisées ou courbées vers le mi-
main droite ; et fléchissant le genou lieu pour prendre la forme d'un bonnet, étaient
devant lui, ils disant
le raillaient, :
fixées par chacune de leurs extrémités, soit en
dedans, soit au dehors du cercle de joncs. II
(( Salut, roi des Juifs cra- i^. 0
». Et, fallait cercle fût plus grand que le tour
que le
chant sur lui, ils prenaient le ro- de la tète, afin de pouvoir l'y faire entrer,
malgré le rétrécissement causé par l'introduc-
seau, :et en frappaient sa tête. tion des branches, et l'on trouve en effet que
3' Après qu'ils se furent ainsi necem. la couronne de Notre-Dame placée seule sur la
tête tomberait sur les épaules. On n'avait même
joués de lui, ils lui otèrent le man- ^^^^ pas besoin de nouveaux liens pour les fixer au
teau, le couvrirent de ses vêtements, cercle de joncs et les rameaux passés alternati-
;

5J'%%g- vement dessus et dessous devaient suflire pour


et l'emmenèrent pour le crucifier. ^^^^ les maintenir. C'est cette opération que les [évan-
32Or, comme ils sortaient, ils ren- ^J^^^rc!
h<^2i gélistesj ont pu appeler le tressage, bes soldats
sans doute, évitèrent de toucher à ces horribles
contrèrent un homme de Cyrène, joa.19'17. épines, dont chacune plus tranchante que la
nommé Simon; ils le contraignirent ^luc"
g-"' griffe du lion fait jaillir le sang en abondance.
[La branche de zizyphus de Pise] a 80 millimè-
de porter sa croix. tres de hauteur. L'épine principale a j)lus de
^^*""^;"»'' iiO millimètres de longueur ». (Rohault de Fleury).
Et ils vinrent au lieu appelé
32-38. Crucifiement. Comparer avec Marc, xv,
Golgotha, qui est le lieu du Calvaire. J^^- 1^-^».
30. 22-28; Luc, xxiii, 33; Jean, xix, 17-24.
Là, ils lui donnèrent à boire du Luc. 16, 24. 32. Sa croix. Les auteurs avaient émis les opi-
Ps. 68, 22 nions les plus diverses sur la nature du bois ou
vin mêlé avec du fiel mais lorsqu'il
;

87, 6.
;
des bois dont était formée la croix. Après l'exa-
eut goûté, il ne voulut pas boire. men scientifique de diverses reliques, « on peut
affirmer que le bois de la croix provenait d'un
Après qu'ils l'eurent crucifié, conifère, et on ne peut douter que ce conifère
vestes.
ils partagèrent ses vêtements, je- Marc. 24. ne soit du pin. [D'après l'opinion commune, l'ins-
1.5,
Luc. 23, 34. trument du supplice de Notre-Seigneur se com-
tant le sort, afin que fût accomplie Joa. 19, 23, posait d'un montant] avec une traverse laissant
la parole du prophète, disant « Ils
Ps. 21, 19.
: passer la tête de la tige, comme l'usage delà repré-
Sap. 14, 7.
senter s'en est le plus généralement répandu.
se sont partagé mes vêtements, et Joa. 12, 32. [D'après] une ancienne tradition, la hauteur du
Ps. 21, 19.
sur ma robe, ils ont jeté le sort ». montant était de 4 mètres 80, et celle de la
traverse de 2 mètres 30 à 2 mètres GO ». Le sup-
^^Puis s'étant assis, ils le gardaient. Cau<i<a. plice de la croix, très fréquent chez les Romains,
sci'ipta.
Et ils mirent au-dessus de sa tête était spécial pour les esclaves. On l'appliquait
quelquefois aux hommes libres, mais alors aux
plus vils ou aux plus coupables, comme les
voleurs, les assassins, les faussaires. Chez les
Romains, les condamnés portaient leur croix. Plante a dit qu'il %)orte la potence à travers la ville et
:

qu'il soit ensuite attaché à la croix. « L'intervention de Simon le Cyréneen peut s'entendre de deux manières.
Le texte sacré ne dit pas formellement si Notre-Seigneur fut totalement déchargé de sa croix, ou s'il
continua à la porter avec une aide étrangère. Dans la première hypothèse, le Christ aurait marché en avant,
Simon portant seul la croix en arriére. Dans la seconde, il aurait porté la partie antérieure et Simon la
partie postérieure, le bout traînant à terre. Saint Augustin, saint Athanase, saint Jérôme, saint Léon,
Origèneet plusieurs modernes supposent que Notre-Seigneur fut entièrement déchargé. [On peut donner] à la
croix un [poids total] d'environ cent kilogrammes. La croix devait traîner à terre, [parce que] ce long bois
n'aurait pu rester en équilibre sur l'épaule; la diminution de poids qui en résultait peut être évalué à 25 ou 30
kilogrammes. [Le Sauveur avait donc encore à porter] environ 75 itilogrammes. [Ce fardeau dépassait ses
forces, parce qu'il était] épuisé par les supplices qu'il avait endurés, parla longueur de la voie douloureuse
dont on connaît au moins les deux extrémités et qui devait être de 5 à GOO mètres, et par la difficulté des
chemins dans un sol montueux ». (Rohault de Fleury).
33. Golgotha. Le Golgotha est actuellement enclavé dans l'église du Saint-Sépulcre, dans la partie sud-
est de la Basilique. Il s'élève à la hauteur de 4 mètres 70 centimètres au-dessus du sol. Du temps de Notre-Sei-
gneur, le Calvaire était en dehors de .Jérusalem, à l'ouest; aujourd'hui il est dans l'enceinte même de la ville.
34. Dit vin mêlé avec du fiel. Voir la note sur Jean, xix, 29-30.
35. Après qu'ils l'eurent crucifie. « Tantôt la victime était attachée par terre à la croix, qui était en-
suite élevée avec son fardeau; tantôt la croix était d'abord dressée, et le condamné attaché avec des
cordes, puis cloué. Le premier mode paraît avoir été plus probablement employé sur le Calvaire. Les
crucifiés étaient souvent fixés avec des clous [placés au milieu des mains et aux pieds]. Avant de clouer les
pieds, on préparait le trou avec une broche. Ce que dit le Sauveur à saint Thomas (Jea?i, xx, 27) prouve
qu'il avait eu les mains percées de clous. Les auteurs profanes qui se sont occupés du crucifiement par-
lent toujours de quatre clous. Toutes les peintures grecques représentent Notre-Seigneur fixé sur la croix
avec quatre clous. Le clou [de la passion conservé à] Notre-Dame [de Paris], de 90 millimètres de longueur,
n'a pas de tête; sa pointe méplate est intacte. La forge en est grossièrel Le clou que l'on voit dans la ba-
silique de Sainte-Croix de Jérusalem à Rome a 120 millimètres de long, 8 millimètres 4/2 de grosseur à sa plus
grande dimension, et sa tête est couverte d'une espèce de cliapeau creux au fond duquel il est rivé, comme
on le voit à quelques clous antiques, à ceux par exemple de la Bibliothèque du Vatican ». (Rohault de Fleury).
37. Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. « Un écriteau destiné à faire connaître les motifs de la condamna-
tion [était] porté en avant du condamné, ou attaché à son cou il était paribis remplacé par une proclamation
;

du crieur public, annonçant le nom du criminel et l'arrêt de la justice. Il était préparé quand Notre-
Seigneur sortit du prétoire, afin de le précéder dans le long parcours de la voie douloureuse. Le titre ne
tenait pas encore à la croix, à laquelle il ne fut attaché avec des clous que sur le Calvaire ». Les trois pre-
miers évangélistes n'ont pas rapporté mot à mot l'inscription; ils n'en ont donné que le sens. Saint Jean
est le seul qui l'ait littéralement reproduite, en nous apprenant qu'elle portait ces mots: Jésus de Nazareth,
roi des Juifs, écrits en trois langues, en hébreu ou araméen, en grec et en latin. L'église de Sainte-Croix
de Jérusalem, à Rome, possède un fragment considérable du titre de la croix. « C'est une petite planche
[de chêne ou bien de sycomore ou de peuplier], de 235 millimètres de largeur sur 130 millimètres de
hauteur, sillonnée de trous de vers. On y voit très distinctement deux restes d'inscription grecque et ro-
maine, et dans le haut, l'extrémité de quelques lignes courbes qui paraissent être ceux d'une troisième ins-
cription [en lettres hébraïques]. La seconde inscription porte Nazarenous (en cai'actères grecs) et la
:

troisième Nazarenus ke. Les lettres sont légèrement en creux, comme si elles avaient été tracées avec
:

cet outil particulier dont les charpentiers se servent de nos jours pour marquer le bois, ou simplement
avec une [)etite gouge. Elles ont de 28 millimètres à 30 millimètres. Peintes en rouge sur un fond blanc.
138

"
III.

'.
Ultîma
Matthœus, XXVII, 38-54.
«lesu (XXI-XXVIII). — 3° Passio Christi CXS:VI,

".^, .
causam
REX
cum
unus a
JUD.EORUIVI.
ipsius scriptam

eo duo latrônes
sinistris.
TuilC
: unus a
36-XXVlIJ,

: Hic est Jésus


CrUCÏfÎXÎ SUIlt
dextris, et

'
,
,& '-
''^
-
3'·^
Prsetereûntes autem blasphemâbant
eum movéntes câpita sua, etdicéntes
Vah qui déstruis templum Dei, et in
:

.
'' , ," ,-" --
^^,

^^"'^
triduo illud reaediiîcas

^'^
:
salva temetip-
sum si Filius Dei es, descénde decruce.
Similiter et principes sacerdôtum illu-
déntes cum scribis et seniôribus dicé-
:

.,&
bant Alios salvos fecit seipsum non

&
: :

potest salvum fâcere rex Israël

&
: si est,
descéndat nunc de cruce, et crédimus

& .' '


&' ei confidit in Deo
: liberet nunc, si :

vult eum
' "^ ' sum.
dixit enim Quia Filius Dei
:

Idipsum autem
:

et latrônes, qui

. crucifixi erant cum eo, improperâbant

.
^^'^^

',
ei.

A sexta autem hora ténebrae factas


sunt super univérsam terram usque ad

" ;
lioram nonam.

^; ' , ^ ,
''^
Et circa horam nonam clamâvit Jé-
^, ", sus voce magna, dicens Eli, Eli, lamma
Deus meus, Deus
:

' ^ "'
sabacthâni? hoc est :

( . ,^
meus, ut quid dereliquisti me? Qui- ^'"^

dam autem illic stantes, et audiéntes, di-

&,
^ . ' , . '''·^0/'
cébant Eliam vocat iste. : Et continuo
currens unus ex eis accéptam spôngiam
implévit acéto, et impôsuit arimdini, et
dabat ei bibere. ^'^ Céteri vero dicébant
Sine videâmus an véniat Elias liberans
:

.
& , &,
& ^,
,
". (fwvfj ],
eum.
''^
Jésus autem iterum damans voce
magna, emisit spiritum.
Et ecce vélum templi scissum est in
'-"^

duas partes a summo usque deôrsum, et

&. ,^
^^,
7]^,
terra mota est, et petrse scissse sunt, '^^ et
monuménta apérta sunt et multa côr-
pora sanctôrum, quidormierant, surrexé-
runt, et exeiintes de monuméntis post
resurrectiônem ejus. venérunt in sanc-
tam civitâtem, et apparuérunt multis.
:

,", , "
-
Centûrio autem, et qui cum eo erant,
'^ '*

custodiéntes Jesum. viso terraemôtu et


his quse fiébant, timuérunt valde, di-

. . . 9.
.. . .: .. . ^)
41.
39.

43. BL:
:
*
KA[L]T*
40. L:

&.
46. LT:
^ADT-:
\. 42. KBDT* el AL:
EG^KS^: hn
,^^' (pr.)
(^: ^\)
' -
U. KABD
- (pauci *
51.
53.
49·

"*
-.).
NBCXf

(al.
(C Jo.)

BCT"

54- BDLT":
.

.
^-
pOsL
expllcalionO?
.
Matthieu, XXVII, 38-54. 139
m. I»erniers jours (XXI-XXVIH). — 3° L·a Pansion CXXVI, 36-ÎXVIIJ.

ellesdevaient être très visibles à la hauteur où


Luc. 23, 38.
Ponce Pilate les fit placer. Les mots sont écrits
Lui-ci EST Jésus, le roi des Juifs «.Marc, is, se. [au rebours] de droite à gauclie, en suivant l'or-
•'^
Alors furent crucifiés avec lui Marc, u, 27. dre du titre hébreu, et les lettres sont renver-
sées, comme si on les voyait dans une glace ».
deux voleurs, l'un à droite et l'autre "%3,2.' (Holiault de Fleury). Le titré de la croix, dans son
intégrité, devait avoir approximativement 65 cen-
à gauche.
timètres sur 20.
2^ Or les passants le blasphé- Blasphé- 39-44. Insultes au Sauveur. Comparer avec Ma?r,
maient, branlant la tête, ''^ et di- Mami5;29. XV, 29-32; Luc, xxiK, 35-39.
40. Le temple, en grec ;, voir plus haut la
sant « Ah toi qui détruis le temple
: !
note sur xxi, 12.
de Dieu et le rebâtis en trois jours, joa. 2, 19.
sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils^%^3'.
de Dieu, descends de la croix ». J^'^-s, 5.
^ '
Pareillement les princes des prê- Marc. 31. 1.5,

très eux-mêmes se moquant de lui ^jg';:^^ 5 '·

avec les scribes et les anciens, di- nebr. 5. 9.


« lia sauvé les
''^
saient : autres, luÎ'JS'J?;
et il ne peut se sauver lui-même l^i'^^JJ :

s'il est le roi d'Israël, qu'il des- Jer. 23, lo.


cende maintenant de la croix, et
nous croirons en lui ^-^ il se confie ^^-^'.- :
^-^

en Dieu qu'il le délivre maintenant,


;

s'il veut; car il a dit Je suis le Fils :

de Dieu ». Or, c'était aussi l'in- ^Jfjj- /g^-g^f-


''''
44. Saint Luc ne parle que d'un seul voleur ijui
ait insulté Jésus-Christ; mais on peut très légiti-
suite que lui faisaient les voleurs qui
mement supposer que les deux voleurs s'étaient
étaient crucifiés avec lui. d'abord permis ces insultes, et qu'ensuite l'un
''^
Mais, depuis la sixième heure, xenebrse. d'eux, touché de la grâce, blâma l'insolence de
son compagnon. On est encore fondé à dire que
les ténèbres se répandirent sur toute ^no'. 23!' u.' saint Matthieu parle ainsi de ces voleurs indis-
la terre jusqu'à la neuvième heure. ^^,' tinctement, et qu'il a mis le pluriel pour le sin-
gulier, genre de licence qui se rencontre quel-
-'^
Et, vers la neuvième heure, ii-Hsiode quefois dans les écrivains sacrés (Glaire).
45-53. Ténèbres et autres prodiges. Comparer
Jésus cria d'une voix forte, disant :
avec Marc, xv, 33-38 Luc, xxiu, 44-45. ;

« Eli, Eli, lamma sabacthani? » c'est- Jo^' 32. le,'


45. Depuis la sixième heure...; depuis midi
à-dire « Mon Dieu, mon Dieu,
:
jusqu'à trois heures. — Toute la terre, signifie,
selon plusieurs, la Judée et quelques pays voi-
pourquoi m' avez-vous délaissé? » sins.
·'''
Mais quelques-uns de ceux qui Mat. 17, 10. du4G.Psaume Eli, Eli... Ce sont les premières paroles
xxi, qui prédit la passion. Notre-Sei-
étaient là, et qui entendaient, di- gneur s'exprime en syro-chaldéen ou araméen,
saient « C'est Élie que celui-ci ap-
:
qui était la langue alors usitée en Palestine.

pelle ». Et aussitôt l'un d'eux, Luc.23 36-37.


courant, prit une éponge, 1 emplit Ps. es, 22.
de vinaigre, puis la mit au bout d'un
roseau, et il lui présentait à boire.
-'^
Mais les autres disaient «Laisse, :

voyons si Elie viendra le délivrer »


Cependant

Jésus, criant encore Mo.-sJesu. 50. Jésus... rendit Vesprit. C'était le vendredi
p Joa. 19, 30
, :

dî une VOIX lorte, rendit 1 esprit. 10,1s. 14 nisan, à trois heures de l'après-midi, c'est-
à-dire, selon les calculs les plus probables, le
^ Et voilà que le voile du temple
'
"g vendredi 7 avril de l'an 30 de notre ère.
se déchira en deux, depuis le haut luc.' 23/45. 51. Le voile du temple, en grec :. Il y avait
î i 1 1 1 Ex. 2e, 31-32. dans le temple de Jérusalem deux voiles ou por-
. 1

jusqu en bas, et la terre trembla, sebr. 9,3, s tières. Le premier voile séparait le portique du ;

les pierres se fendirent, les sé- 2 .^3%4, Saint; le second sè|)arait le Saint du Saint des
Saints. C'est ce dernier qui fut déchiré en deux
pulcres s'ouvrirent, et beaucoup de ^^^^^^ ^| au moment de la mort de Notre-Seigneur.
corps des saints qui s'étaient en- 52. Qui s'étaient endormis; c'est-à-dire qui
étaient morts. Souvent dans l'Écriture le som-
dormis se levèrent: et sortant de Eph.'s, u. meil est mis pour la mort.
leurs tombeaux, après sa résurrec- Matais,
tion, ils vinrent dans la cité sainte, ·

"^g^^'îf
et apparurent à un grand nombre de 54-56. Centurion et autres spectateurs. Comparer
personnes. avec Marc, xv, 3!j-41 Jean, xxni, 47-49. ;

54. Le centurion et ceux qui étaient avec lui


''^
Le centurion et ceux qui étaient centm io- pour garder Jésus. Les corps étaient gardés. «

avec lui pour garder Jésus, voyant confe'»sio. Pétrone, dans une satire, dit que les soldats veil-
laient pour qu'on ne les dérobât pas pour les
le tremblement de terre et tout ce ^£"'0; 23%?' ensevelir. Il ajoute que les parents d'un crucifié
qui se passait, furent saisis d'une lî^e, Vs. profitèrent d'une nuit où les soldats étaient
absents et enlevèrent le corps de la croix ». (Ro-
extrême frayeur, et dirent « Vrai- hault de Fleurv). :
140 Matthseus, XXVII, 55-63.

' "^&
'^ &,
III.

&
Ultîma Jesu (XXI-XXVIII). —3° Pasnio ChrUH CXXVI, 36-XXVIIj.

",
d^Eot ?jv . céntes Vere Filius Dei erat iste.
:

Erant autem ibi mulieres multae a


longe, quse secûtae erant Jesum a Galilséa,

.
ministrântes ei inter quas erat Maria

,
:

" Magdaléne, et Maria Jacôbi, et Joseph

,&
''^

mater, et mater filiôrum Zebedsêi.

•''^
' ^-
"^&, "-
Cum autem sero factum esset, venit
quidam homo dives ab Arimathaéa,
mine Joseph, qui et ipse discipulus erat
-
",
. - Jesu hic accéssit ad Piiâtum, et pétiit
:

""^

- ".
corpus Jesu. Tune Pilâtus jussit reddi

".
.^^
corpus. Et accépto côrpore, Joseph
invôlvit illud in sindone munda. Et

, & ^, pôsuit illud in


quod exciderat in
monuménto suo novo,
petra. Et advôlvit saxum

,
^ & T?y magnum ad ôstium monuménti, et âbiit.

^,^ . -
&. Erat autem ibi Maria Magdaléne, et

^^ altéra Maria, sedéntes contra sepûl-


chrum.
,
,& , " Altéra autem die, quae est post Pa-
rascéven, convenérunt principes sacer-

.
^

dôtum et pharisœi ad Piiâtum, dicén-


Domine, recordâti sumus, quia
' tes
sedùctor
:

ille dixit adhuc vivens : Post

Eésurrection (XXVIII, 6, p. 143). (Ampoule de Jérusalem donnée à la reine Théodelinde par le pape saint Grégoire).

57. membre du sanhédrin, Marc, xv, 43;


Joseph,
homme bon et juste, Luc, xxiir, 30. D'après une tra-
dition, Joseph lut un des soixante-douze disciples,
56. C:
^&.'.
Ma^iàju. >iDT': et il aurait porté la toi en Graode-Bretagne.

57.
58.
i^CDLT^:
mT~*
BOr
.
(ait.) TÔ
60. Il roula... Cette expression est vraie à la lettre.
L'antique tombeau dit des Rois, prés de Jérusalem,
se ferme au moyen d'une pierre qui est ronde
59.
60.
61.
ALf
t èi'.

hnl (p.
NBCT-: Maqià^u.
). comme une meule de moulin et qui se roule devant
lentrée. Pour ouvrir, on roule la pierre en sens op-
posé dans une sorte de rainure destinée à la rece\Oir.
Matthieu, XXVII, 55-63. 141
III. Derniers jours (XXI-XXVIII). —3 La Pansion CXXVI, 36'XXVIIj.
Joa. 20. Marie-Madeleine est célèbre dans l'Évan-
ment, celui-ci était le Fils de Dieu 5(>. 1 5, «

gile par ses sentiments de cliarité ardente envers


llulieres
Il y avait aussi à quelque dis- i,""antê«. le Sauveur des hommes, et dans la tradition
ecclésiastique par ses larmes et sa pénitence.
tance de là beaucoup de femmes ^[^'^?; 23^-^9 *!·

Le surnom de Madeleine fut donné à Marie, parce


qui, de la Galilée, a^aient suivi Jésus qu'elle était du bourg de Magdala, en Galilée,
'

pour le servir et parmi lesquelles is. 00, près du lac de Tibèriade. On croit qu'elle était
2.
;
d'une famille distinguée par ses richesses. L'Évan-
étaient Marie-Madeleine, et Marie, ^^^^ gile, en la nommant pécheresse, a fait supposer
s'était abandonnée à des débordements.
mère de Jacques et de Joseph, et la 20, k;' 26, "! qu'elle
On connaît le châtiment que Marie-Madeleine
mère des fils de Zébédée. subit durant quelques années elle (ut tourmentée :

^"^
Or, quand il se fit soir, vint un sepentm- du démon jusqu'au jour ou le Sauveur, lui remet-
•1 M\ 1 ' Jésus. tant ses péchés, l'altranchit de cette domination
nomme riche
·

Arimathie, du nom
1
Marc. 15,
k'
42.
horrible. [Quand elle versa ses parfums sur les
de Joseph, qui lui aussi était dis- jo^a'li^'
pieds de Jésus, il lui remit ses péchés]. C'est
depuis cette époque qu'elle s'imposa des prati-
ciple de Jésus. Cet homme vint à ^cch^3\^^^-
ques de pénitence. Après avoir mis sa chevelure
Piiate, et lui demanda le corps de Joa.'i9,4o- et ses parfums aux pieds du Seigneur, comme si
elle avait voulu figurer son renoncement à toutes
Jésus. Alors Pilate commanda que choses vaines, elle se joignit à quelques saintes
le corps fût remis. Ayant donc et nobles femmes qui suivaient le divin Maître,
écoutaient ses prédications et l'assistaient de
reçu le corps, Joseph l'enveloppa leurs biens dans ses courses évangéliques, Marie-
dans un linceul blanc; et il le mit Joa.
Is. 53, 9. Madeleine et les saintes femmes suivirent Jésus
11, 3S. de la Galilée à Jérusalem et elles ne l'abandon-
dans son sépulcre neuf qu'il avait nèrent pas, même à sa mort, qui arriva six mois
fait tailler dans le roc. Ensuite il après. Marie avec sa famille habitait le bourg de
Bèthanie. [C'est là que mourut son frère Lazare,
roula une grande pierre à l'entrée du et c'est là que Jésus le ressuscita. Peu après, dans
sépulcre, et s'en alla. Mais Marie- Luc. 23, 5,-..
un repas qui fut donné à Bèthanie au Sauveur
chez un homme qui avait été guéri de la lèpre et
Madeleine et l'autre Marie étaient là, Joa. 19, 14. où Lazare assistait avec ses deux sœurs, Marie
assises près du sépulcre. répandit un nouveau vase de parfums sur les
pieds du Sauveur]. Malgré les souffrances de son
Le lendemain, c'est-à-dire le custodi- amour, Madeleine accompagna Jésus sur le Cal-
jour d'après la préparation du sab- pu"chpu»i vaire. [Elle lui rendit les derniers devoirs de la
sépulture et mérita de voir des premières son
bat, les princes des prêtres et les Maître ressuscité]. A partir de cet instant, on ne
Î)harisiens vinrent ensemble vers Pi- trouve plus dans l'Évangile aucune trace de sainte
Madeleine, il est probable toutefois qu'elle se
ate, et lui dirent « Seigneur, Joa. 12.
: 7, rendit d'abord en Galilée, où Jésus devait se mani-
Mat. 26, 61
nous nous sommes rappelé que ce 16, 21. fester à ses disciples. Ce fut l'opinion générale
des anciens que,a[)rès la descente du Saint-Esprit
séducteur a dit, lorsqu'il vivait en- et la dispersion des Apôtres, Marie-Madeleine
core Après trois jours je ressusci-
:
quitta Jérusalem et la Palestine. La tradition [la]
plus fondée fait aborder Marie-Madeleine en Pro-
vence avec Marthe et Lazare. D'après cette tradi-
tion, Lazare devint évêque de Marseille où il mou-
rut; Marthe porta l'Évangile à Tarascon, et Marie-Madeleine se retira dans la caverne devenue si célèbre sous
le nom de Sainte-Baume. C'est là qu'elle finit ses jours dans les pratiques de la pénitence ». (M?'' Darboy).
— Marie, mere de Jacques et de Joseph, femme de Cléophas ou Alphée, sœur ou belle-sœur de la sainte Vierge,
mere de saint Jacques le Mineur. -- Sur Jacques et Joseph, ou Josés, voir plus haut la note de xiii, ti'ô, 56. —
La mere des fils de Zébédée, Salomé, mere de saint Jacques le ftlajeur et de saint Jean l'Évangéhste.
57-61. Sépulture. Comparer avec Marc, xv, 42-47; Lmc, xxni, 50-55; Jean, xix, 38-4-2.
57. Arimathie, d'aprcs Eusèbe, est la Ramathaim-Sophim située dans les montagnes d'Éphraïm, non
loin de Béthel. D après saint'Jerôme, c'est la Ramlèh actuelle, à quelques kilomètres de Lvdda.
58. Les lois romaines défendaient de donner la sépulture aux criminels sans la pernnission des juges. —
«Lacroix était le tombeau du supplicié. Les Juifs attachèrent quelquefois à la croix les cadavres des sup-
pliciés, mais ils ne les y abandonnaient jamais après le coucher du soleil. Les Romains, plus cruels,
fixaient les condamnés vivants et les laissaient périr misérablement de faim, de soif et d'épuisement. Leurs
corps devenaient la proie des vautours et des chiens et se détruisaient en général par la putréfaction ».
(Rohault de Fleury).
59. Josejih l'enveloppa dans un linceul blanc. « Le suaire dont se servit Joseph d'Arimathie devait en-
velopper décemment le corps pour le porter au tombeau, indépendamment des autres linges nécessaires à
1 embaumement » dont parle saint Jean, xix, 40; xx, 5, 7. (Rohault de Fleury). On honore à Cadouin (Dordogne)
et a Turin le saint suaire de Notre-Seigneur. « La longueur du saint suaire [de Cadouin] est de 2 m. 81 sa ;

largeur de 1 m. 13. La pièce d'étoffe est entière, ayant une lisière sur les deux côtés larges et une bordure
coloriée sur les deux côtes longs ». (De Gourgues), Quant au saint suaire de Turin, « c'est une pièce
d étoffe de quatre mètres environ de longueur, en lin, un peu jauni par le temps et ravé comme du basin.
[On y voit représente le corps de Notre-Seigneur]. Le temps a fait dans le tissu des trous imperceptibles dont
quelques-uns ont été répares par les princesses [de Savoie] ». (M=" Jeancart).
60. C'était la coutume dans ce pays de faire tailler dans le roc des tombeaux pour les personnes de
considération. —Dans son sépulcre. D'après la tradition, le tombeau de Joseph d'Arimathie était composé
de deux chambres, taillées l'une et l'autre dans le roc, et dont la première servait de vestibule à la seconde
ou avait été dépose le corps du Sauveur. Sainte Hélène, en préparant le terrain pour isoler le tombeau
de Notre-Seigneur, place aujourd'hui au milieu de la rotonde de l'église du Saint-Sépulcre, modifia la forme
du monument et le rendit quadrangulaire. La première chambre du tombeau, nommée chapelle de l'ange,
parce quon croit que c'est là que l'Ange annonça aux saintes femmes la résurrection du Sauveur, est une
sorte de vestibule long de 3 m. 45 sur 2 m. 90 de large. On entre par une petite porte très basse percée dans
le mur ouest dans la seconde chambre appelée chapelle du tombeau de Notre-Seigneur. Elle a 2 m. 07 de
long sur 1 m. 93 de large. Des plaques de marbre blanc couvrent le roc naturel. Le tombeau proprement dit
s'eléve de 05 centimètres au-dessus du pavement; il estlongdel mètre 89 et large de 93 centimètres. Il est
creuse en lorme d auge et adhérent aux parois ouest-nord et est. —
Il roula une grande pierre. Les tom-
beaux, étant des grottes ou des édifices, sont fermés par une porte ou par une pierre.
62-66, Garde du sépulcre. Propre à saint Matthieu.
02. Le jour d'ajjres la préparation du sabbat; c'est-à-dire le jour même du sabbat. Les Juifs appelaient
le vendredi la préparation du sabbat, parce qu'on
y préparait à manger, ce qu'il n'était pas permis de
142

& , & III.

ovv &
Matthœus, XXVII, 64 XXVIII, 13. —
Ultima Oesu (XXI-XXVIII). — 4« Gtoriflcatio Christi CXXVIII),

très dies resûrgam. Jube ergo custo-

^
diri sepûlchrum usque in diem tértium,

..' ,
' "^
, - ne forte véniant discipuli ejus, et furén-

, tur eum, et dicant plebi Surréxit a

"
:

^^ -
môrtuis et erit novissimus error pejor

.
^"^" âè
:

·. ,,^
priôre. Ait illis Pilàtus :Habétis custô-

, &
" -
diam, ite, custodite sicut scitis.
autem abeûntes, muniérunt sepûlchrum,
signantes lâpidem, cum custôdibus.
Illi

& quse
XXVIII. Véspere autem sâbbati,
prima sâbbati, venit
lucéscit
^

in

'
,^&',..&^ ^ , -
Maria Magdaléne, et altéra Maria, vidére
sepûlchrum. ^ Et ecce terraemôtus factus
est magnus. Angélus enim Dômini de-
scéndit de cœlo et accédens revôlvit lâ-

&
:

. ,
pidem, et sedébat super eum ^ erat :

- autem aspéctus ejus sicut fulgur et ves-


^" timéntum ejus sicut nix. Prae timoré au-
:

" -& &'.. .


tem ejus extérriti sunt custodes, et facti

" ^''^43^
sunt velut môrtui.
^ Respôndens autem ângelus dixit mu-

' , liéribus Nolite timére vos


: scio enim, :

' ,
^ quod
^ non
Jesum, qui crucifixus est, quœritis
surréxit enim, sicut dixit
est hic
:

,
: :

, &
, , ^^-
venite, et vidéte locum ubi pôsitus erat
Dôminus. Et cito eûntes dicite disci-

& , ,,
^

& &
.
&'
pulis ejus quia surréxit
vos in Galilœam
ecce prsedixi vobis.
ibi eum vidébitis

^ Et exiérunt cito de monuménto cum


:
et ecce prœcédit
:

&
. , "-
&'^ '
,." ,-
,
^ '^

'
timoré et gaûdio magno, curréntes nun-
tiâre discipulis ejus. ^ Et ecce Jésus
occûrrit illis, dicens Avéte. lllae autem
accessérunt, et tenuérunt pedes ejus, et
adoravérunt eum. *^ Tune ait illis Jésus
Nolite timére ite, nuntiâte frâtribus meis
:
:

.&, , -
,
ut eant in Galilséam, ibi
Quse cum
de custôdibus venérunt in civitâtem, et
abiissent,
me vidébunt.
ecce quidam

. & --
^'^ nuntiavérunt principibus sacerdôtum

, ^^,, -
ômnia quae facta fûerant. Et congre-
gâti cum seniôribus, consilio accépto,
pecûniam copiôsam dedérunt militibus,
^3 dicéntes : Dicite quia discipuli ejus

" nocte venérunt, et furâti sunt eum, nobis

64. Ne viennent. Grec ne viennent de nuit ».


: "

. 64.
* .—
&.
c^Vov. .xABCDT* (p. «) w- «
XXVni. 3.
son vêtement blanc
7. Qu'il est ressuscité.
Son vêtement comme la neige. Grec
comme la
qu'il est ressuscité
Grec
neige
«
».
:

^. N^BDLT*
65- 2. :

des morts — D'avance n'est pas dans le grec.

.
».
ABCDT 13'. nBCDLT^
^*
3.

'^.-^·.
:

;tv>. 8.
4.
kBCT:
:

9. xBD LT*
G.
<j> Grec
ses disciples,
: « comme elles allaient pour annoncer à
voilà que Jésus se présenta à elles,
disant ».
Matthieu, XXVII, 64 — XXVIII, 13. 143
III. Derniers jours (XXI-XXVIII). — 4^ La Glorification CXXVIIIJ,

terai. ^ '
Commandez donc que le sé- faire le lendemain.
pulcre soit gardé jusqu'au troisième
our, de peur que ses disciples ne
viennent et ne le dérobent, et ne
disent au peuple : Il est ressuscité
d'entre les morts; et la dernière
erreur serait pire que la première )>.
Pilate leur dit « Vous avez des Job, 13.
:
.-),

G6. Scellant la pierre, et mettant des gardes.


gardes; allez, et gardez-le comme
Les gardes furent placés à l'entrée du monument
vous l'entendez ». Dan. 6, 17.
Ceux-ci donc Ps. 21, 17.
ou du vestibule extérieur, afin de surveiller les
munirent le sépulcre, ProT. 21, 30. scellés, La garde romaine se composait ordinaire-
s'en allant,
ment de seize hommes, qui se relevaient quatre
scellant la pierre, et mettant des par quatre de trois heures en trois heures.
gardes.
XXVIII. ^ Or la nuit du sabbat, 4° Ang'elusin
La Glorification, XXVm.

le premier jour de la semaine com- i^epulchi'o XXVIII. La nuit du sabbat, au lever de l'au-
1.
•sedens rore, au point du jour, c'est-à-dire au commen-
mençant à luire, Marie-Madeleine et Joa. 20, 1.
cement du dimanche, ainsi que le marque aussi
Tautre Marie vinrent pour voir le Marc. 16,
Luc. 24,
1.
expressément saint Luc « valde diluculo ».
:

sépulcre. ^ Et voilà qu'il se fit un Mat. 27, .56
1,

;
— L'autre Marie, femme de Cléophas, mère de
6, 21. Jacques et de .Joseph. Matthieu, xxvii, 56.
grand tremblement de terre car un Joa. 4. ; 5,
Marc. 16, 2-.5.
2-7. Apparition d'anges. Comparer avec Marc,
ange du Seigneur descendit du ciel, Ps.87,6 ;7,9.
Act. 13, 30.
XVI, 5-7;Luc, XXIV, 4-8.
et s'approchant, il renversa la pierre 2. Un ange. Saint Luc et saint Jean parlent de

et s'assit dessus ^ son visage était :


Mat.l7,2;4,ll.
deux anges. —
S'assit. Saint Luc dit qu'ils étaient
debout. Ces divergences, ainsi que beaucoup
comme un éclair, et son vêtement Dan.
Act. 1,
7, 9.
10. d'autres qui se rencontrent dans les récits des
comme la neige. Par la crainte Sap 17 10.
divers évangéiistes, n'infirment en rien leur
véracité. « Habuerunt unde scriberent omnes
Is 3, 3.
qu'il leur inspira, les gardes furent evangelistœ sicut eis subministrabat spiritus re-
épouvantés , et devinrent comme cordationis. Alius aliud dixit, alius aliud. Prœter-
mittere aliquis potuit aliquid verum, non dicere
morts. aliquid falsum ». Saint Augustin, Serm. ccxlvi, de
Mais l'ange prenant la parole, mulîeres Fest. pasch., i.
alloquîtui*.
dit aux femmes « Ne craignez : Marc. 16, 6.
Luc. 24, ;>.
point, vous car je sais que vous
;
Eom. S, 15.
cherchez Jésus, qui a été crucifié :

^ il n'est point ici car il est ressus- Mat. 12, 40 ;


;
16, 21 20, 19.
comme
;

cité, il l'a dit; venez, et voyez


le lieu où le Seigneur était déposé :

Marc. 16, 7. Il va devant vous en Galilée. Les disciples


et allant promptement, dites à ses Mat. 26,
7.
32. de Jésus-Christ étant Galiléens devaient s'en re-
disciples qu'il est ressuscité et :
tourner en Galilée après la fête de Pâque.
voici qu'il va devant vous en Galilée ;

c'est là que vous le verrez. Ainsi je


vous l'ai dit d'avance ».
^Elles sortirent aussitôt du sé- Jésus
apparel.
îllis 8-iO. Jésus apparaît aux saintes femmes. Pro-
pre à saint Matthieu.
pulcre avec crainte et avec une grande Marc. 16, 8.
Luc. 24, 9.
joie, courant porter ces nouvelles à Marc. 16, 9.
9. L'adorèrent, faisant un acte de foi en sa
ses disciples. ^ Et voilà que Jésus se Joa. 20, 14.
Sap. 6, 14. divinité.
Is. 64, .
présenta à elles, disant « Je vous :

salue ». Et elles, s'approchant, em-


brassèrent ses pieds et l'adorèrent.
iO. A mes frères. Malgré leur défection, Jésus
Alors Jésus leur dit « Ne crai- Joa. 20,17.
Mat. 28, 16.
veut bien les traiter en amis.
:

gnez point allez, annoncez à mes Ps. 84, ô.


;

frères qu'ils aillent en Galilée c'est ;

là qu'ils me
verront ».
11-15. Les gardes et les princes des prêtres. Pro-
" Lorsqu'elles s'en furent allées, Custodes pre à saint Matthieu.
mercede
voilà que quelques-uns des gardes corruptï.
Mat. 27, 66.
vinrent à la ville, et rapportèrent aux
princes des prêtres tout ce qui s'é-
tait passé. Et ceux-ci, s'étant as- Dan. 12, .
Ps. 1. 1.
semblés avec les anciens, et ayant Eccle. 10, 19.
tenu conseil, donnèrent une grosse 13. Pendant que nous dormions. « Stulta insa-
nia vigiiabas, quare permisisti ? si dormiebas,
somme d'argent aux soldats, ^'^ di- Mat. 27, 64.
Jer. 9, 5.
: si
unde scivisti >. Saint Augustin, in Psalm. xxxvi;

sant « Dites
: Ses disciples sont : Serm. ii, 17.
& , '--
144 Matthœus, XXVIII, 14-20.
III. Ultima Jesu (XXI-XXVIII). — 4° Gïoriflcatio ChrUti CXXVIIIJ.

.
dormiéntibus. Et si hoc auditum fiierit
^^'xat dxovo&rj a prféside, nos suadébimus ei, et secûros

,
&,. &&'&^ ^
, 01
faciémus. At illi, accépta pecunia
fecérunt sicut erant edôcti. Etdivulgàtum
est
hodiérniim diem.
istud apud Judsoos, usque in

.
^^01 Undecim autem discipuli abiérunt

-
^
in Galilœam, in montem ubi constitùerat
"^
, "
& ,,&'
illis Jésus. Et vidéntes eum adoravé-
runt quidam autem dubitavérunt.
-
:

Et accédens Jésus locutus est eis,


"& dicens Data est milii omnis potéstas in
.
:

cœlo et in terra. Eùntes ergo docéte


&, omnes gentes, baptizântes eos in nômine
Patris, et Filii, et Spiritus sancti : do-
céntes eos servâre ômnia
qugecûmque

, ,- 3 '

"^.
mandâvi vobis etecce eofo vobiscum sum
:

omnibus diébus, usque ad consummatiô-


nem sséculi.

14.
17.
BDL:
^mV-*
.
. 15.
18-
BDLf (.
BDLf (a.) . -.
>;^«.)
19.
20. Le grec porte en plus à la fin : « Amen ».

EGKS[L]T0* ovV. 20. nABDT* '.


Matthieu, XXVIII, 14-20. 145
m. Derniers jours (XXl-XXVIII). — 4« La Glorification (XXVIII},

venus de nuit et Font enlevé, pen-


dant que nous dormions. Et si le
gouverneur l'apprend, nous le per-
suaderons, nous vous mettrons en
sûreté )>. Ainsi les soldats, l'argent Eccli. 10, 9.

reçu, firent comme ils étaient appris ;

et ce bruit s'est répandu parmi les


Juifs jusqu'à ce jour.
Cependant les onze disciples s'en Apostoli
in monte
16-20. Apparition sur une montagne de Galilée.
Propre à saint Matthieu.
allèrent en Galilée, sur la montagne con^re^atî
Mat. 26, 32 ; IG. La montagne que Jésus leur avait détermi-
que Jésus leur avait déterminée. 28, 9-10.
née. On ignore quelle était cette montagne.
Luc. 24, 11.
Et le voyant, ils l'adorèrent; quel-
'"^
Joa. 20, 25. 17. Quelques-uns néanmoins doutèrent; non
Mat. 11, 27. quelques-uns des Apôtres, puisque Thomas, qui
ques-uns néanmoins doutèrent. Joa. 13, 3.
seul avait douté de la vérité de la résurrection,
Eph. 1, 20.
Alors s'approchant, Jésus leur a en était alors pleinement convaincu; mais quel-
Christo ques-uns des disciples qui se trouTaienl là pré-
parla, disant :« Toute puissance niittuntui*.
sents avec les Apôtres et dont le doute portait
m'a été donnée dans le ciel et sur la Marc. 16, 15. non sur le fait de la résurrection, qui était indu-
Act. 1, 8. bitable, mais sur la personne même de Jésus-
terre. Allez donc, enseignez toutes Is. 49, 6.
Gai. 3, 27.
Christ (Glaire).
les nations, les baptisant au nom du Joa. 20, 21. 19. Toutes les nations du monde, sans aucune
Luc. 22, 29.
Père, et du Fils, et du Saint-Esprit; exception.

leur apprenant à garder tout ce Mat. 18, 20 ; 20. Leur apprenant à garder tout ce que je.
24, 3; 10, 27.
que je vous ai commandé vous ai commandé. Jésus ne se contente pas de
et voici
: Ps. 118, 4.
i
Joa. 14, 12. la foi stérile, il exige encore la pratique de ses
que je suis avec vous tous les jours, Ap.
Deut.
21, 3.
4, 7.
commandements. —Jusqu'à la consommation
jusqu'à la consommation du siècle » du siècle; c'est-à-dire jusqu'à la fin du monde.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 10


LE

SAINT ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST


SELON SAINT MARC

INTRODUCTION

Bien des savants distinguent saint Marc, FÉvangéliste, de Jean Marc,


parent de Barnabe. Le Bréviaire romain ne tranche pas la question; mais
communément on admet l'identité. D'après les Actes, Jean ou Jean Marc était

lié avec saint Pierre avant de se lier avec saint Paul. C'est chez la mère de ce

disciple que le prince des Apôtres, au sortir de la prison d'Hérode, trouve

les chrétiens réunis, Actes, xii, 12. Cette circonstance fait supposer que Jean
Marc n'était pas sans fortune, ni probablement sans instruction. Il est vrai-

semblable que saint Pierre l'aura pris pour son interprète, selon le mot du
prêtre Jean dans Papias, ou plutôt pour son secrétaire, comme le dit saint

Jérôme, après que ce jeune disciple se fut séparé de saint Paul. De là le nom
à^Évangile de Pierre, donné par Tertullien à sa composition. S'il n'est pas

nommé Jean, mais simplement Marc, comme Evangéliste et ci)mpagnon de


saint Pierre, c'est sans doute qu'il avait pris ce nom latin en entrant dans

l'empire, et qu'il n'était pas connu autrement à Rome et parmi les Gentils.
Saint Luc nous avertit que c'est un surnom. Il a pu aller en Egypte quelques

années après la venue de saint Pierre à Rome, y fonder l'Eglise d'Alexan-


drie, puis se retrouver à Rome pendant la première captivité de saint Paul et

à Éphèse pendant la seconde. Saint Pierre l'appelle son fils. Son Évangile,
composé peu de temps après celui de saint Matthieu, dut être présenté à l'E-

glise par le prince des Apôtres, comme objet de foi et livre inspiré.

Si l'on s'en rapporte aux caractères de sa composition, l'auteur du second


Évangile était originaire de Judée, contemporain des Apôtres, et disciple de
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT MARC. 147

saint Pierre; il a écrit pour les Gentils, spécialement pour les Romains, sans
autre souci que d'unir l'exactitude et la précision à la brièveté et à la simpli-
cité.

1° Vauteur était Juif d'origine et contemporain des Apôtres. — On dis-


tingue sa nationalité, à ses nombreux hébraïsmes, à ses citations syro-chal-
déennes et à la connaissance qu'il montre des usages de la Judée. On recon-
naît un contemporain des Apôtres aux particularités de ses récits. Ils sont
vifs, précis, circonstanciés, comme devaient l'être ceux des premiers témoins
de la vie du Sauveur. Il ne néglige aucun détail. Il indique nettement les
moindres particularités de temps, de lieux, de nombre, de personnes, d'atti-

tude, de disposition. Par exemple, il remarque que Jaïre était chef de syna-
gogue, que la femme du pays de Ghanaan était une grecque syro-phénicienne,
que l'aveugle de Jéricho s'apelait Bartimée, fils de Timée, que le crime de
Barabbas était le meurtre, que Joseph d'Arimathie était membre du sanhédrin,
et Simon de Gyrène, père d'Alexandre et de Rufus. Il rapporte même en langue
syro-chaldéenne certaines paroles de Notre-Seigneur. Plusieurs pensent qu'il
parle de lui-même dans le récit de la Passion, Marc, xiv, 51-52, sans se

nommer, comme fait aussi saint Jean et peut-être saint Luc.


2^ Il était particulièrement attaché à saint Pierre. — Il expose avec la plus
grande précision les faits qui concernent cet Apôtre, ceux dont il a été l'au-
teur ou le témoin. Là où les autres Evangélistes nomment les Apôtres en
général, saint Marc désigne saint Pierre séparément et tout d'abord, par

exemple, dans la guérison de sa belle-mère, dont il indique le jour, dans la

résurrection de la fdle de Jaïre, dans la prédiction de la ruine de Jérusalem,


dans les recommandations du Sauveur ressuscité. Une autre remarque,
faite par saint Jean Ghrysostome, c'est qu'il nomme saint Pierre dans les

circonstances les plus propres à l'humilier, quand Notre-Seigneur lui dit :

« Retire-toi de moi, Satan », quand il s'endort au Jardin des Olives, quand

il renie son Maître, tandis qu'il ne dit rien de sa marche sur les eaux près
de Tibériade, ni des prérogatives que Notre-Seigneur lui accorde en récom-
pense de sa foi et de son amour. Du reste, saint Marc rapporte les actions

de Notre-Seigneur avec plus de soin que ses discours; il semble surtout


frappé des prodiges qu'il opérait et de l'empire qu'il exerçait sur les pos-
sédés. Gette particularité, en le distinguant de saint Matthieu, lui donne un
rapport de plus avec le prince des Apôtres, qui se montre toujours préoccupé

de la pratique. G'est ce qui a fait dire que cet Evangile n'était que la réali-
sation du programme tracé par saint Pierre au Génacle et le développement
des paroles par lesquelles le même Apôtre a résumé la vie de l'Homme-Dieu :
148 INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT MARC.

u II a passé en faisant le bien et en guérissant tous ceux que le démon tour-

mentait ».

S'^/Z écrivait pour tous les Gentils, quoique spécialement pour les Romains.

C'est la principale raison pour laquelle il s'appuie rarement sur l'Ancien

Testament et ne le cite presque pas. Il ne présente pas le Sauveur comme


Messie, mais comme souverain du monde : il ne l'appelle pas Fils de Da-

vid, mais Fils de l'homme ou Fils de Dieu, comme saint Jean qui destinait

aussi son écrit aux Gentils. Il omet, comme lui, les généalogies et l'adoration

des Mages, qui intéressaient spécialement les Juifs, et commence son récit

par la prédication de l'Evangile. Il ne nomme pas une seule fois la Loi; il

ne dit pas l'abomination « dans le sanctuaire », mais « où elle ne doit pas

être ». Dans le récit de la Passion, il passe sous silence le voile du Temple


déchiré, le tremblement de terre et le brisement de la pierre qui ne se
pouvaient constater qu'à Jérusalem. Il explique les usages juifs, dont il fait

mention, il évalue les pièces grecques en monnaies latines, et traduit les


termes araméens qu'il insère dans son récit, tandis qu'il n'explique aucune

des expressions latines qu'il fait entrer dans ses phrases grecques, etc. Il

prend soin de dire que le Jourdain est un fleuve, et que le mont des Oliviers
est en face du Temple. Il avertit que les Sadducéens ne croient pas à la ré-

surrection, que les Pharisiens jeûnent fréquemment, que les Juifs immolent

l'Agneau pascal le premier jour des Azymes, qu'ils sont en possession de


remettre en liberté un prisonnier à Pâques. Les quatre paraboles qu'il repro-
duit ont rapport à la prédication de l'Evangile, à l'établissement de l'Eglise

et à la vocation des Gentils. Enfin il désigne Alexandre et Rufus comme fils

de Simon de Cyrène, et l'on sait par saint Paul, Romains, xvi, 13, qu'ils

étaient venus s'établir à Rome.


4° Son écrit est rédigé comme un simple mémorial. — On n'y remarque

aucune tendance spéciale, soit apologétique, soit polémique. Saint Jérôme dit
que saint Marc n'a fait qu'un abrégé de l'Evangile, Papias qu'il s'est borné à
mettre par écrit les prédications de saint Pierre. Saint Augustin l'appelle pe-
dissequus Matthœi, « le suivant de saint Matthieu », et Bossuet, « le plus divin
des abréviateurs ». Cependant saint Marc ne se borne pas à résumer, ou bien
ce qu'il résume est plutôt l'histoire du Sauveur que le livre de saint Matthieu.
En certains endroits, il change l'ordre suivi par son devancier; en d'autres,

il rafraîchit ses tableaux en les complétant par de nouveaux traits; par


exemple, dans la guérison de l'hémorrhoïsse, dans la délivrance des possédés
Géraséniens, dans le récit de la mort de saint Jean-Baptiste. Encore qu'il

n'ait pas plus de vingt-sept versets dont on ne trouve pas l'équivalent dans
INTRODUCTION L'ÉVANGILE DE SAINT MARC. 149

saint Matthieu ou dans saint Luc, on lui doit cependant une parabole (Ij, deux
guérisons miraculeuses, celles du sourd-muet de la Décapole et de l'aveugle
de Bethsaïde (2;, et un des incidents de l'arrestation du Sauveur, auquel l'Evan-
géliste semble ne pas être étranger (3).

5^ Pour le style. — Saint Marc est net, précis, serré, mais sec et négligé.

Il aime à employer dans ses récits le langage direct, et à remplacer le passé


par le présent. 11 affectionne les diminutifs. Il répète souvent les mêmes
idées et les mêmes termes, soit à dessein pour en renforcer le sens, soit par
négligence, comme et, qui reparaît à tout moment, de nouveau^ et aussitôt,

qu'on trouve neuf fois dans le premier chapitre.


Ainsi les caractères intrinsèques du second Evangile justifient pleinement
la croyance de FEglise sur l'origine et sur l'auteur de ce livre. (L. Bacuez).

(1) Marc, iv, 26-29.

(2) Marc, vu, 32-35: viii, 22-2G.

(3) Marc, XIV, 51-52.


SANCTUM
JESU CHRISTI EVANGELIUM
SECUNDUM MARCUM

" ,-
' ",,
&
1· ^yÎQyji I. '
Initium Evangélii Jesu Christi Filii

.
'
," " .-
'^

'
, . 6
^
Dei.
ta
^ Sicut scriptum est in Isaia prophé-
Ecce ego mitto ângelum meum ante
:

fâciem tuam, qui prseparâbit viam tuam


ante te. ^ Vox clamàntis in desérto Paràte
viam Dômini, rectas facile sémitas ejus.
:

-
]

, "'.,^ "
^ ^ Fuit Joànnes in desérto baptizans, et

priédicans baptismum pœniténtise, in re-


^
missiônem peccatôrum. ^ Etegrediebâtur
'^- ad eum omnis Judséae régio, et Jerosoly-
mitae univérsi, et baptizabântur ab illo in

&
Jordanie flûmine, confiténtes peccâta sua.

. , ^ Et erat Joànnes vestitus pilis câmeli, et

, ^ . "
zonapelliceacircalumbos ejus, etlocùstas
' et mel sylvestre edébat. Et praedicâbat
dicens ' Venit fôrtior me post me cujus
: :

non sum dignus procûmbens sôlvere cor-

, uèv

^^ " " ,
^
rigiam calceamentôrum ejus. ^ Ego bap-

. ,
.^ &
tizâvi vos aqua, ille vero baptizàbit vos
Spiritu sancto.
^
^ Et factum est in diébus illis venit :

"- Jésus a Nazareth Galilséae, et baptizâtus


est a Joânne in Jordâne, Et statim as-
céndens de aqua, vidit cœlos apértos, et
' Spiritum tanquam colûmbam. descendén-

<-
..· .).
inSCr.
IsS. ^^
(-)
Màqxov (GLST^:
3: BDLT^*
.
(ait.) ^.) .
^.
(ait.) (^* eti.
* (SBC.)
prius). 10.
. BDLT:
8· [L]T*

^
[KLH: dsov GT: lyév. deov.-av- et
S: 9--·\ % -: &. nBDGKS
^:
. ^. (*-: I. 2. Dans le prophète Isaïe. Grec « dans les pro-
). :

.
-.
NBDG[K]SLT[H]0* ^. .
hv LT* phètes ».

. . ^.
(ita saepiss. pro
J)*
). i<BTf
6.

(a.
. GKLT©
N*BLT:
".) 6. D*
5.
pas dans
Et tous
et tous étaient baptisés
6, Et
le

il prêchait,
les
grec.
habitants de Jérusalem. Tous n'est
— Et ils
».
étaient baptisés. Grec

disant se trouve au verset suivant


:

>{: -. 7. D: (1.
dans
10.
le grec.
Et se reposant sur lui n'est pas dans le grec.
LE SAINT

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT MARC

I. Commenoiement de l'Évangile
'
PrsieflÎctîo Partie. — Vie publique du
prœcurso-
de Jésus-Christ, fils]de Dieu. ^ Comme ris.
StauTeur^ i-x.
Act. 10, 37.
il est écrit dans le prophète Isaïe :
Luc. 2, 21
lo Préliminaires, I, 1-13.
;
2° Ministère dans la Galilée orientale, 14-
« Voilà que j'envoie mon ange devant
9, 35. I,
Mat. 11, 10. VII, 23.
votre face, lequel préparera votre Luc. 7, 27. 3" Ministère dans
la Galilée occidentale et
Ez. 2, 3.
septentrionale, VII, 2i-IX.
Ex. 32, 34.
voie devant vous. ^ Voix de quelqu'un Luc. 1, 17, 76.
4° Ministère en Pérée et à Jérusalem, X.
Luc. 3, 4.
qui crie dans le désert Préparez la
:
Ps. 28, 8.
1° Préliminaires, I, 1 13.
Tob. 20.
voie du Seigneur, faites droits ses Os. 14, 10.
4,

1. 1-6. Prédication et baptême de saint Jean.


sentiers ». Comparer avec Matthieu, m, 1-10; Luc, in, 1-14;
^ .lean a été Joannis
dans le désert, bapti- prsedica- Jean, i, 28.
2. Saint Marc réunit ici deux prophéties, dont
sant et prêchant le baptême de péni- Mat. tio.
l'une est de Malachie (m, 1), et l'autre d'Isaïe (xl,
tence pour la rémission des péchés. Joa. Luc. 3,
3,
— 1.
2.
3). Mon ange, c'est-à-dire mon envoyé, saint
6, 19. Jean-Baptiste. Voir la note sur Matthieu, m, l.
Et tout le pays de Judée, et tous les 4 Reg. 10.
Act. 19, 4.
1,

4. Jean. Voir la note sur Matthieu, iu,l. Dans
ô, le désert de Judée. Voir la note sur Matthieu^
habitants de Jérusalem allaient à lui; Jer. Sap.
ni, 1. 1, ..
31, 19.
5. Tout le pays de Judée, la Palestine méridio-
et ils étaient baptisés par lui dans le Mat. 3, 5.
nale, à l'exclusion de la Samarie, de la Galilée et
Job. 6, 21 ;

fleuve du Jourdain, confessant leurs 19. de


3, la Pérée.
Deut. 33, 3.
péchés. ^ Or Jean était vêtu de poils Mat. Is. 16. G. Jean était vêtu de x^oils de chameau... Voir
1,
3,4. la note sur Matthieu, m, 4.
de chameau, et d'une ceinture de cuir Hebr. 4 Reg.
11, 37.
1, S.
i

autour de ses reins et il se nourrissait Mat. 3, 11.


;

Luc. 3, 16.
de sauterelles et de miel sauvage et Joa. 26.; 1,
Mat. 8, 8. 7-8. Premier témoignage de saint Jean sur Notre-
il prêchait, disant ^ « Il vient après
:
Seigneur. Comparer avec Matthieu, m, 11-12; Lîîc,
moi un plus puissant que moi et je ;
III, 15-17; Jean, i, 13.
7. De délier... Voir la note sur Matthieu, m, 11.
ne suis pas digne, me prosternant, — Les cordons de sa chaussure. Voir plus loin la
de délier les cordons de sa chaussure. note sur vi, 9.
Act. 13, 25 :

^ Moi je vous ai baptisés dans l'eau; 1, h.


Joa. 3, h.
mais lui vous baptisera dans l'Esprit- Act. 1, 33.
Saint ».
Baptizatur 9-11, Baptême du Sauveur. Comparer avec Mat-
^ Or il arriva qu'en ces jours-là Jésus.
Mat. 21
thieu,
1,
13-17; Luc, m, 21-23. ,
Jésus vint de Nazareth, ville de Ga- 3, 13.
;

Luc. 2, 51.
lilée, et qu'il fut baptisé par Jean Is. 30, 26 ;

9, 1-2.
dans le Jourdain. Et soudain, sor- Mat. 16. 3,
Luc. 3, 2 4, 1.
tant de l'eau, il vit les cieux ouverts, Joa. 32. 1,
;

Act. 10, 44.


et l'Esprit descendant en forme de Ez. 36, 25.
182 Marcus, I, 11-27.

.^ ,
.^., - - I. Vîta publica (I-X). —

êytvsTO
1° Prolegomena

tem, et manéntem in ipso.


CM, 1·13).

Et vox facta
est de cœlis Tu es Filius meus diléctus,
in te complâcui.
:

Et statim Spiritus éxpuliteum in de-

'3 .
^'^

^'
sértum. Et erat in desérto quadraginta
diébus et quadraginta nôctibus et tenta- :

^" ,
7] bâtur a Sâtana erâtque cum béstiis, et
:

ângeli ministrâbant illi.


^- ^ Postquam autem trâditus est Joânnes,
^

- venit Jésus in Galilséam, prsédicans evan-

'"
^^

". '^« -
&' -
gélium regni Dei, et dicens Quôniam
implétum est tempus, et appropinquâvit
regnum Dei pœnitémini, et crédite evan-
gélio.

vidit Simônem,
:

Et prsetériens secus mare


et
:

Andréam fratrem ejus,


Galilsése

&'^(
^
^
^^&.&
2 '
). , -
&.
^ '
mitténtes rétia in
tôres),
me,
num.
et
et dixit eis Jésus
mare (erant enim pisca-
Venite post
fâciam vos fieri piscatôres hômi-
Et prôtinus relictis rétibus, secuti
:

. "^-
"-
sunt eum.
Et progréssus inde pusillum, vidit Ja-
côbum Zebedsêi, et Joânnem fratrem ejus,

,
^&^, .^.
et ipsos componéntes rétia in navi et
statim vocâvit illos. Et relicto pâtre suo
Zebedœo in navi cum mercenâriis secuti
sunt eum.
:

Et ingrediùntur Caphârnaum et sta- :

',
. -, &- -
-
2^
tim sâbbatis ingréssus in synagôgam, do-
cébat eos. Et stupébant super doctrina
ejus erat enim docens eos, quasi potes-
:

tatem habens. et non sicut scribœ.

' -
Et erat in synagôga eôrum homo in
spirituimmùndo, et exclamâvit,
'',
& & , dicens
Quid nobis ettibi, Jesu Nazaréne? venisti
:

,
;
. & '' ^
,
^.
, pérdere nos? scio qui sis, Sanctus Dei.
Et comminâtus est ei Jésus, dicens
Obmutésce, et exi de hômine. Et dis-
:

,
^^
"
.
; ,-^^ cérpens eum spiritus immùndus, et exclâ-
mans voce magna éxiit ab eo.

se dicéntes :
Et mi-
râti sunt omnes, ita ut conquirerent inter
Quidnam est hoc? quaenam

[]*

).
16.

^^.
.
11.

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(S ServatO

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27.
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.).

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:
GSLT'H
:
..:
.
(8:
T.; .,. '
. ', .
.
' L:

1G. Car ils étaient pêcheurs est entre parenthèses


dans le grec.
21. Il les instruisait. Grec : « il instruisait ».
25. De cet homme. Grec littéralement : « de lui ».
28. Le déchirant, c'est-à-dire : » l'agitant avec des
convulsions ».
D:
...).
Marc, I, 11-27. lo3
I. Vie publicfue (I-X). — i" Prélivninairett (i, 13),
L'olombe et se reposant sur lui. Et ^f Vs J'-'

une voix vint des cieux Vous êtes 2m.\!'47 :

mon Fils bien-aimé c'est en vous que i^i^.^iw-


Col. ;
^
19-20. 1,

j'ai mis mes complaisances ». Prov. 12. 3,

Et aussitôt l'Esprit le poussa '^^^°*"*; 12-13. et tentation au désert. Comparer


Jeûne
avec Matthieu, iv, 1-10; Luc, iv, 1-13.
dans le désert. Et il passa dans le Eorn. 32. 14. ë:
13. Il était parmi
les bêtes. Cette région sauvage
8,

désert quarante jours et quarante Jer. 2, 2. contenait alors des hyènes, des cliacals, des léo-
Marc. 31. 6, pards, des sangliers.
nuits et il fut tenté par Satan et il Ex. 24, 13.
; ;
Hebr. 4, 1.5.

était parmi les bêtes, et les anges le Job, 23 5, ;

30, 29.
servaient. Hcbr. 1, 14.

2° Ministère de Jésus dans la Galilée orientale,


Mais après que Jean eut été li- »· tlïcatio
^ a) Pru--
1, 14-VII, 23.
vré, Jésus vint en Galilée, prêchant Jcsu.
Marc. 17. 6, a) Débuts du ministère de Jésus, I, 14-45.
l'Evangile du royaume de Dieu,
:
^^^aîc'
disant « Parce que le temps est ac-
Mat. 33.
A.ct. ,
6,
IV,
14. Retour en Galilée. Comparer
12; Luc, IV, 14; Jean, iv, 43.
ai\ec Matthieu,

compli, et que le royaume de Dieu Gai. 4, 4.


2 Cor. 6, 2.

est proche, faites pénitence et croyez Act. 17, 25.


Joa. 1, 2G.
à l'Evangile «.
Vocatî 1G-20. Pèclie miraculeuse de saint Pierre. Com-
Or passant le long de la mer de ^inon,
Ancli>ea!«,
parer avec Matthieu, iv, 18-22; Luc, v, 1-11. Celte
Galilée, il vit Simon et André son Joa. 1. 35 :
pêche eut lieu après les événements rapportés
3, 15. y. 23-39.
frère, qui jetaient leurs filets dans la Mat. 3, 2. 1(). La mer de Galilée. Voir la note 8 à la fin du
" Marc. Ifi, 16.
volume.
mer, car ils étaient pêcheurs ;
^
et Jé- Jer. 16, 16.
Dan. 3, 41.
sus leur dit; « Suivez-moi, et je vous Jer. 51, .50.

Mat. 13. 17.


ferai devenir pêcheurs d'hommes ». Prov. 22, 29.
1 Pet. 4, 12.
^^Et aussitôt, laissant leurs filets, Luc. 18, 28.
Mat. 19, 27.
ils le suivirent.
Jacobiis Zébédée. Voir la note sur Matthieu,
De là s'étant un peu avancé, il
et
19. iv, 21.

vitJacques fils de Zébédée, et Jean Joannes.


Cant. 3, 4.
Gen.
son frère, qui raccommodaient aussi Deut. 33,
16, 13.
9.
Ps. 44, 11-12.
leurs filets dans leur barque et au :
Mat. 19, 21.

moment même, il les appela. Or lais- Act. 9, 15.

sant leur père Zébédée dans la bar-


que avec les ouvriers, ils le suivirent.
2^ Ils vinrent ensuite à Caphar- Priedîca- 21. Retour à Capharnaùm. Comi)arer avec Mat-
thieu, IV, 13-10. — Capharnaùm. Voir la note sur
(îonis
naum; et d'abord entrant le jour du ^^^^^,^ Matthieu, iv, 13.
sabbat dans la synagogue, il les ins- Mat.7,4, 28.
13, 23:

s'étonnaient de sa Mat11, 7,23.


28
truisait. Et ils ;

doctrine ; car il les enseignait comme Joa.


Luc. 4,
7, 46.
32.

ayant autorité, et non comme les Is. 48, 17.

scribes.
Or il y avait dans leur synago- Sanatio 23-28. Guérison du démoniaque de Capharnaùm.
tliemonia- Comparer avec Luc, iv, 31-37.
gue un homme possédé d'un esprit ci.
Mat. 12, 43.
Sur cette locu-
impur, et il s'écria, disant : Marc. 5, 7
24. Qu'importe à nous et à vous.
tion, voir la note de Jean, ii,
;

1, 34.
« Qu'importe à nous et à vous, Jésus Joa. 10, 36 ;

17, 19.
de Nazareth? Etes-vous venu pour Sap. 7, 30.
Eph. 6, 12.
nous perdre? Je sais qui vous êtes : Ps. 111, 10.
Jac. 2, 19.
le Saint de Dieu ». Et Jésus le me- Eccli. 15, 9.
Ps. 49, 16.
naça disant « Tais-toi et sors de cet
: Luc. 4, 11.

homme ». Alors l'esprit impur le £^.^9,25


Luc. 4, 3.5.
déchirant, et criant d'une voix forte, 1 Pet. 5, 8-9.
Is. 19, 20.
27. Ce n'est pas que Jésus-Christ enseignât des
sortit de lui. Et ils furent tous sai- Marc. 6, 2. nouveautés, ni qu'il prêchât au (ond une autre loi
Job, 9, 10. que celle qu'ils avaient reçue; mais ilsadmiraient
sis d'étonnement, de sorte qu'ils s'in- Is. 2.5, 1.
son autorité et les miracles dont il accompagnait
Ps. 138,
ses discours. Ils étaient surpris de la manière
6.
terrogeaient entre eux, disant : Ap.
21, .5.
Act. 17, 19-20. pleine d'empire avec laquelle il commandait aux
« Qu est ceci ? quelle est cette doc- Job, 41, 24. démons (Glaire).
Ib4 Marcus, I, 28-45.

; ''
-. ^
. ^ -
& -
I. Vîta publîca (I-X). — ^ Ca),

r]
Initia tniseionie Christi CI, 14-45).

doctrina
spiritibus
ei.

omnem regiônem
hœc nova ? quia in potestâte étiam
immundis imperat, et obédiunt
Et procéssit rumor ejus statim in
Galilséae.

-
^^ ^ ^.
^,&
&& -,- Et prôtinus egrediéntes de synagôga,
venérunt in domum Simônis et Andréae,
cum Jacôbo et Joânne. Decumbébat
autem socrus Simônis febn'citans et sta-
tim dicunt ei de illa. Et accédens elevâ-
:

,
,. ,- ,
vit eam, apprehénsa manu ejus, et conti-
nuo dimisit eam febris, et ministrâbat eis.

"
&, Véspere autem facto cum occidisset

^ &
,
.' , ,-
&. ^
sol,

omnis
afferébant ad eum omnes maie ha-
béntes, et daemônia habéntes et erat
congregâta ad jânuam.
civitas
Etcurâvit multos, qui vexabântur vâriis
languôribus, et daemônia multa ejiciébat,
et non sinébat ea loqui, quôniam sciébant
:

.&' ,'',
eum.
&,
- Et dilùculo valde surgens, egréssus

^
''""^4 '-
âbiit in desértum locum, ibique orâbat.
Et prosecutus est eum Simon, et qui

,
'^^

'^"^
cum illo erant. Et cum invenissent eum,
. dixérunt ei Quia omnes quserunt te.
:

3^ Et ait illis Eâmus in prôximos vicos, et

'' :

.
civitâtes, ut etibipraêdicem ad hoc enim

- '&. veni. Et erat prfédicans in synagôgis


:

, , -
'''^
eôrum, et in omni Galiliéa, et dsemônia
ejiciens.
Et venit ad eum leprôsus déprecans

.' " &,


-
"
'^
-, &- eum et genu flexo dixit ei Si vis, potes
:

me mundâre. " Jésus autem misértus ejus,


exténdit manum suam
:

tangens eum,

',,& & -
et

-
:

&^. ''-

'
ait illi : Volo
set, statim discéssit ab eo lepra et mun-
: mundâre. Et cum dixis-

,' & ' ,


'
^^. ''
dàtus est. Et comminâtus est ei, sta-
timque ejécit illum et dicit ei Vide :
'
:

'- ' némini dixeris sed vade, osténde te prin-


^ :

",
,
cipi sacerdôtum, et offer pro emundatiône

3^ . tua, quae prsecépit Môyses in testimônium

'& '
u illis.
''^
At ille egréssus cœpit prsedicâre,
'"^^0

,. ".: '-^
28.
: . ,
.
. : ..
.
NBGDÏ: &. NBCTf (. evHç)
-.
\ 33· NBCDLT©:

. . .
39- NABCDT:
*
.38-
',: 29- BL:
-. ^. .. BDL* . NBD
113-
. 40- 41.

^
30- 31. »
\J\-:Ka\ 42- LT* 44. i<ADL*
32.
\
,
BDL: 34. D:

^',- 41.
dant
i4.
Étendit sa main., et le touchant. Grec
la main, le toucha «.
Aup7-ince des prêtres. Grec « au prêtre :
: «

».
éten-
Marc, I, 28-45.
I. Vie publique (I-X). — 2° «9· Bébutn du tninintère de Jé»u» CI,

trine nouvelle? Car il commande avec


empire, même aux esprits impurs,
Mat. 4, 24.
et ils lui obéissent ». Et sa renom- 2 Cor. 2, 14.
Eccli. 4, 1-2
mée se répandit promptement dans
tout le pays de Galilée.
Et aussitôt, sortant de la syna-
-'^ SOC1*U«î 29-34. Guérison de la belle-mère de saint Pierre.
^imoniK. Comparer avec Matthieu, vin, 14-17; Luc, iv, 38
vinrent dans la maison de
s-oofue, ils Luc.
Mat.
4, 3(i.
41.
8, 14.

Simon et d'André, avec Jacques et


Jean. Or
la belle-mère de Simon Luc.
J ac. 5
1, 38.
14-i:
était ayant la fièvre et incon-
au lit, :

tinent ils lui parlèrent d'elle. Alors Joa. 12,


Ps. 134, 6
2.
;

s'approchant, il la fit lever en pre- Prov.


72, 24.
10, 2-

nant sa main; et sur-le-champ la


fièvre la quitta, et elle les servait.
•"•^
Cependant,
le soir venu, lors-
sanati.
que couché, ils lui ame- Mat. 8, 16.
le soleil fut
Luc. 4, 40.
nèrent tous les malades, et les démo- Ps. 138, 11-12.
Marc. 9, 32.
niaques. Et toute la ville était Joa. 10, 9.
assemblée à la porte. ^ Et il guérit Marc. 1, 24 ;

11-12 5, 1,3.
beaucoup de malades affligés de di- 3,Act. 19,
;

1.5
;

16, 16-lS.
verses infirmités, et il chassait beau- Luc. 4, 41.

coup de démons; mais il ne leur


permettait pas de dire qu'ils le
connaissaient.
Le lendemain, s'étant levé de secessu
extcaliituf.
35-39. Tournée dans la Galilée. Comparer avec
Matthieu, iv, 23-^25 Luc, iv, 42-44.
grand matin, il sortit et s'en alla en Luc.
Is. 26,
4, 40-44.
9.
;

un lieu désert, où il priait. Simon ProT.


Joa.
8,
4, 23.
17.

et ceux qui étaient avec lui le sui- Joa. 17, 24.

virent. Quand ils l'eurent trouvé, Joa. 12, 19.


Is. 55, 6.

ils lui dirent : u Tout le monde vous


cherche ». Il leur répondit Allons Mat. 10, 16.
.
:

Jac. 2, 1.
dans les villages et les villes voisi- 22-23. 3,
Prov. 20 1,
nes, afin que je prêche là aussi; car 16. 5,
;

Joa. 18, 37.


c'est pour cela que je suis venu ».
Il prêchait donc dans leurs syna- Eccli. 24, 43. Synagogues. Voir la note sur Matthieu, iv,
Marc. 16, l.">.

gogues et dans toute la Galilée et Joa. 18, 20. ;


23.

il chassait les démons.


'^ Or un lépreux vint à lui, le Mundaiuf 40-45. Guérison d'an lépreux. Comparer avec
suppliant et se jetant à genoux, Matthieu,, v, 2-i; Luc, v, 12-14.
il
Luc. 5, 12-14. 40, Un lépreux. Voir la note sur Matthieu, viir,
lui dit : « Si vous voulez, vous pouvez Job, 2, 7.
Jac. 5, 16.

me guérir ». Jésus, ému de compas- ^^^· \\l^-^''>-

sion, étendit sa main, et le touchant, Jer. 31,'20.


Ps. 143, 7.
lui dit « Je le veux, sois guéri ».
:
4 Reg. .5, II.
Sap. 16, 12.

Lorsqu'il eut parlé, la lèpre dis- Ps. 147, 15 ;

1U2, 4.
parut soudain de cet homme, et il fut
guéri. Mais Jésus le renvoya aussi-
'-^
Marc. 3, 12 ;

1 , 25.
tôt, le menaça, Garde- Marc. 43.
^ '·

et lui dit : «
— En
.5,
44. ]\Iontre-loi.Q.{. Lévitique,\i\, témoi-
Mat. 12, 16.
toi de rien dire à personne mais LeT. ; gnage jjoar eux, c'est-à-dire pour que cela leur
14, 2, 4.
serve de témoignage et de preuve incontestable
va et montre-toi au prince des prê- de ma puissance et de ma fidélité à l'aire observer
tres, et offre pour ta guérison ce la loi.

que Moïse a ordonné, en témoignage


Mais celui-ci étant Marc.
36.
pour eux ». ''"^

Luc. 16.
7,
5,
Tob. 12, 20.
parti, se mit à raconter et à publier 2 60, Is. 2, ;
.=>.
156 Marcus, II, 1-14.
(I-X). —

& ' , &'


I. Vîta ptiblica Cb), Phartmei Jesu advernantur CiM-MIMj ).

,.
'
^ / '

^ ^ /- ,^'
II. Kat
. 7]3',
',
âv- et diffamâre

II.
sermônem, ita ut jam non
posset maniféste introirein civitâtem, sed
foris in desértis locis esset. et convenié-
bant ad eum ùndique.
Et itemm intrâvit Caphârnaum
post dies,
esset, et
^

- et auditum est quod


in domo
convenérunt multi. ita ut non

. -
. ,,'
câperet neque ad jànuam et loquebâtur

-- eis verbum. ^ Et venérunt ad eum feréntes


^

paralvticum qui a quatuor portabâtur.


]

. "'"-,
^ Et cum non possent offérre eum illi prae
turba, nudavérunt tectum ubi erat et pâ- :

, te faciéntes submisérunt grabâtum in quo


' paralyticus jacébat. ^ Cum autem vidisset
ât Jésus fidem illôrum, ait paralytico : Fili.

. dimittiintur tibi peccâta tua.

^ , ,
,'& ^,
^ - ^ Erant autem illic quidam de scribis

'^ ;d-;
sedéntes, et cogitantes in côrdibus suis
'
Quidhic sic lôquitur?
potest dimittere peccâta, nisi solus Deus?
blasphémât. Quis
:

^ Quo

;' ^
^ statim côgnito Jésus spiritu suo,
- quia sic cogitârent intra se, dicit illis :

Quid ista

,
cogitâtis in côrdibus vestris?

^
';
, ' ' (&
^

^^" -
Quid est
'*

mittùntur tibi peccâta


facilius dicere paralytico

grabâtum tuum, et âmbula?


toile Ut
autem sciâtis quia Filius hôminis habet
: an dicere :
Di-
Surge,
:

') ' ^
potestâtem in terra dimitténdi peccâta
- (ait paralytico), Tibi dico Surge, :

toile grabâtum tuum, et vade in domum

& . ^oi
^ ^

& , , - tuam. - Et statim surréxit ille et, sublâto


'
:

3
*'·^

" "& . -
-
^-
&,
grabâto, âbiit coram omnibus, ita utmi-
raréntur omnes, et honorificârent Deum,
dicéntes Quia nunquam sic vidimus.
:

,
, ",'^
. Etegréssus est rursus ad mare om-
,
'^^

".
:

nisque turba veniébat ad eum, et docébat


eos. Et cum prœteriret, vidit Levi Al-
^', phœi sedéntem ad telônium, et ait illi :

45.
-.nABCDSLT©: ^.*—
nBDÏ:
~xawa^'.
'.
. 1.

(a.
>}BDT:
.)
n.
maison
2. El lorsqu'on apprit qu'il était dans une
dans le grec au verset précédent.

.
-
est rattaché

ACDELT: (semper)
£V o^. 4·
^ CCTT.
Sv)'.

ii{BDLT~0;
— Il s'y
— Que
assembla. Grec « et aussitôt il s'assembla ».
l'espace
:

même en dehors de la porte ne pou-


5.
(* QoC)
BLT^:

.
:

.
difiivrai (cti.
oov at a>. 7. N»BLT:
9).
;
;.
[L]0* oov. GKT vait les contenir. Grec « à ne pouvoir pas ai)procher
:

pas même des environs de la porte ».


4. Le lui présenter. Grec « a|)procher de lui ·.

.
:

8. BL* GKST-:

&
9 7. Pourquoi celui-ci parle-t-il ainsi? Il blasphème.
GKST0: KACDET: (eti. y. 11)
(BL:
€7'.
€[]). >\: 12. '. CDLÏ:
Grec
phèmes?
« pourquoi celui-ci prolère-t-il ainsi des blas-
:

12. Celui-ci n'est pas dans le grec.


Marc, II, 1-14. 'IS7

I. Vie publique (I-X). — 2" (bj, Opponitton dett pharieien» €11-111, GJ.

partout ce qui s'était passé de sorte ;

que Jésus ne pouvait plus paraître


publiquement dans la ville, mais qu'il
se tenait dehors dans des lieux dé-
serts et l'on venait à lui de tous cô-
;

tés.
II. Or il entra de nouveau dans b) Paraij-
^
b) Jésus lutte contre l'opposition des phari-
siens, II-III, 6.
Capharnaiim, quelques jours après, e tect»
VA lorsqu on apprit qu il était Marc, n. i,
Retour à Capharnaïim. Comparer avec
II. 1.
Matthieu, ix, 1.
dans une maison, il s'y assembla '^^t^'' 2-1^. Guérison d'un paralytique. Comparer avec
une si grande foule de personnes, Matthieu, ix,!2-8; Luc, v, 18-2.
f^^l'
que l'espace
^
même en dehors de la Mat.
Lnc. -%'i7.'
. 11. . 9,
,

porte ne pouvait les contenir et il °°"· ;


-^i-

leur prêchait la parole. ^ Alors on luc. i8-2g 5,


· ^ . , . Mat. 9, ï.
I
lui amena un paralytique qui était
porté par quatre hommes. ^^^'^'^· 4. Les toits étaient en plate-forme, et l'escalier
^ Et
qui y conduisait se trouvait souvent hors de la
comme ne pouvaient le lui présen-
ils maison. « Les maisons des villages en Orient sont
basses, souvent adossées à des collines. Le toit
ter à cause de la foule, ils découvri-
[formant terrasse] est en terre battue supportée
rent le toit au-dessus du lieu où il par d'épais branchages [sans parapet]. Dans les
maisons aisées, la terrasse est couverte de dalles
était, et y ayant fait une ouverture, et entourée d'un parapet. On monte sans aucune
ils descendirent le grabat où gisait peine sur ces toits. Les parents du malade [lirent]
Mat. 9, 2-8.
un trou dans la terrasse de terre pour le faire
le paralytique. Jésus voyant leurjoï 14 9, 5, :
descendre devant Jésus ». (J.-H. Michon). Ils avaient
monté le malade sur le toit par l'escalier exté-
foi, dit au paralytique « Mon fils, luJi3,2. : rieur que les rabbins appellent « la voie par le
^^*'*'' toit », afin de la distinguer de celle qu'ils nom-
tes péchés te sont remis ».
ment la voie par la porte » ordinaire delà mai-
^ Or il son. On pouvait pénétrer ordinairement dans la
y avait là quelques scribes, peccata
· 1 maison, sans faire le tour par l'escalier extérieur,
assis, qui pensaient dans leur cœur comjonau. : au moyen d'une porte ou ouverture qui conduisait
directement de la terrasse dans les appartements
Pourquoi celui-ci parle-t-il ainsi?
« 10.
^^^^^·
intérieurs, mais cette ouverture n'étant pas assez
J^^J' 5.

II blasphème. Qui peut remettre les . , grande pour y faire passer le grabat ou la civière
'
1. sur laquelle lès quatre hommes portaient le para-
péchés, sinon Dieu seul ? » ^ Jésus, -^^^^," 18 S, ;
lytique, il fallut enlever une partie de la terrasse.
10, 33.
Nôtre-Seigneur devait se trouver immédiatement
aussitôt, ayant connu par son esprit j^^^t 'i^^^''-^^
'
au-dessous de la terrasse formant le toit, dans
ce qu'ils pensaient en eux-mêmes, Joa. 2,2.5. l'appartement que nous avons pris l'habitude
1 ^ j . Cor. .
' 1 2, 11. d'appeler cénacle (voir Actes, i, 43, note) et que
leur dit « Pourquoi pensez-vous ces ^^- 32, 15·
: les écrivains du Nouveau Testament appellent en
grec «-^ ou jrcf.r.o-/. C'est là que les Orien-
choses dans vos cœurs f ^ Lequel est
le plus facile, de dire au paralytique
^^-^
^ 1^ taux avaient coutume de recevoir leurs hôtes, de
prendre leurs repas et de se retirer pendant le
:
jour pour s'isoler, lire ou méditer. —
Grabat.
Tes péchés te sont remis ou de lui ; Petit lit dent se servaient les pauvres, composé
dire Lève-toi, emporte ton grabat,
:
ordinairement d'un réseau de cordes étendu sur
un châssis.
et marche ? Afin donc que vous sa- 8. Par son espint; par lui-même, parce qu'il
J^f -3^·/^· lisait au fond des cœurs.
chiez que le Fils de l'homme a sur J^^- i lï-
, ^ Sap. . 8, 16.
la terre le pouvoir de remettre les Job, .5, 24.

péchés ( il dit au paralytique) :

Je te le commande, lève-toi, em-


porte ton grabat, et va en ta mai-
son ». ^2 Et aussitôt celui-ci se leva;
et ayant pris son grabat, il s'en alla '^°^· ^^»
en présence de tous de sorte que :

tous s'étonnaient et glorifiaient Dieu,


disant « Jamais nous n'avons rien
:

vu de semblable ».
Or Jésus se retira de nouveau^'***'*.*'?®* 13-18. Vocation de saint Matthieu. Comparer avec
près de la mer et tout le peuple ve- :
Matthieu, ix, IMS; Luc, v, !27-32.
13. Près de la mer de Galilée.
nait à lui, et il les enseignait. Et pï S,^6s. ^ 14. Lévi, fils d'Alphée; saint Matthieu. Voir l'In-
troduction à l'Evangile de saint Matthieu.
lorsqu'il passait, il vit Lévi, fils d'Al- ^ 0?:^^;
JJ,^;

phée, assis au bureau des impôts, et ^^t. 'i3,4g.


158

'& . I. Vîta publîca


Marcus, II, 15-26.
(I-X). — 2° Pharisœi Jenu adver»antur Cll-iiiy 6J,

. , &
Kai ^^Kat Séquere me. Et surgens secûtus est eum.

,
' " 3^ mo
Et factum est, cum accûmberet in do-
illius, multi publicâni et peccatôres
simul discumbébant cum Jesu et discipu-

,
erant enim multi, qui et seque-

& ^-
lis ejus :

bântur eum.
^6 Et scribse et pharisaéi vidéntes quia
manducàret cum publicânis et peccatô-
-
' ribus, dicébant discipulis ejus Quare

"&&,'; ^
:

cum publicânis et peccatôribus mandûcat


^'

.'. ' '


et bibit magister vester?
Jésus ait illis
Hoc audito
Non necésse habent sani
médico, sed qui maie habent
:

non enim

^ ^
:

veni vocâre justos, sed peccatôres.

,
Et erant discipuli Joànnis et pharisséi

/^
jejunântes et véniunt, et dicunt illi Quare

-
: :

discipuli Joânnis et pharisseôrum jejù-

, ^ "' , ' ;
nant, tui autem discipuli non jejûnant?
Et ait illis Jésus
filii
Numquid possunt
nuptiârum, quâmdiu sponsus cum
:

'* -
, jejunâre? Quanto témpore

'
illis est,

,
,., - -
;" &' habent secum sponsum, non possunt
jejunâre.

in illis
Vénient autem dies cum au-
ferétur ab eis sponsus et tune jejunâbunt
diébus.
pannirudis âssuit vestiménto véteri aliô-
:

Nemo assuméntum
:

'^'
quin aufert suppleméntum novum a

' , - ,
véteri, et major scissiira fit. Et nemo

. '
mittit vinum novum inutres véteres aliô- :

'
quin diriimpet vinum utres, et vinum ef-

,.
& oivov fundétur, et utres peribunt sed vinum :

6
, novum in utres novos mitti débet.
^•^
Et factum est iterum cum Dôminus

^
.
'
, -
-
oivov

'-
sâbbatis ambulâret per sata, et discipuli
ejus cœpérunt prôgredi, et véllere spicas.

2^
Pharisséi autem dicébant ei Ecce,
quid fâciunt sâbbatis quod non licet ?
Et ait illis Numquam legistis quid féce-
:
:

'
, ;, ", rit David, quando necessitâtemhâbuit, et
esûriit ipse, et qui cum eo erant? quô-

; ^ - ..-.-.
modo introivit in domum Dei sub Abia-
/, '
'^ . D: ro . . . . 22. iSBGDLT^: "^.

-
NBCDLT* 6

. DT:
^. ot

^0· DT*
2. nBC[L]T*
23. BCDL:
^Chl^. . BL:
26.

. D*

. ^.
1. iXBT^* 15-16. ^:
15. Qui le suivaient aussi. Grec « et ils le sui-

. .
:

' . (. .)
vaient ».

.
D*
BL:

iiABCDT:
Id. oTL nBD[L]*
N*ABDG[K]SLT[H]@*
(1. ^. pr.)
^.
.
[Ujf
. -. 17.
18.
17.
18.
siens
Car n'est pas dans le grec.
Et les pharisiens. Grec
».
21. Une partie. Grec littéralement « sa plénitude,

c'est-à-dire une partie égale à elle-même ou la par-


: « et

:
ceux des pliari-

. ' .^.-).
. (}.
(bis). 20. iXABGDT: 21. tie sur laquelle on a cousu la pièce neuve ».
22. Le vin rompra. Grec: « le vin nouveau rompra ».
CT* (in.) L ;
23. Se mirent en marchant à cueillir. Grec « com- :

CûLT: L0: (: mencèrent à marcher en cueillant ».


Marc, II, 15-26. 159
I. Vie publique (I-X). — 2^ CàJ. Opposition dett pharigienn ClI-IHy 6^.

il lui dit : « Suis-moi . Et se levant,


il le suivit. Il arriva que comme ^^ e^V.^'
Mat. 22
Jésus était à table dans la maison de 21, 31.
4,

cet homme, beaucoup de publicainset


Is. 25, G.

de pécheurs y étaient également avec


lui et ses disciples car il y en avait ;

beaucoup qui le suivaient aussi.


Les scribes et les pharisiens, lum Scanda-
phar
voyant qu'il mangeait avec les publi- ^^^"™·
cains et les pécheurs, dirent à ses 23, 2'4.

, . , . Î-, Cor. 9, 19.


. 1

disciples « Pourquoi votre maître luc. 15, 2


: ;

19 7 7 39 ·

mange-t-il et boit-il avec les publi-


cains et les pécheurs ? » Ce i^im. 1,^15

Jésus ayant entendu, il leur dit « Ce is. ,. :


^ Rom. 8, 29-30
ne sont pas ceux qui se portent bien
qui ont besoin de médecin, mais les
malades car je ne suis pas venu ap-
;

peler les justes, mais les pécheurs ».


18-^2, Pourquoi les disciples ne jeûnent-ils pas?
Les disciples de Jean et les pha- Scantla-
luni de Comparer avec Matthieu, ix, 14-17; Lv.c, v, 33-39.
omisso 18. Les pharisiens. Voir la note 6 à la fin du
risiens jeûnaient; or ils vinrent et lui
volume.
dirent « Pourquoi les disciples de
:
6, 16.

Jean et ceux des pharisiens jeûnent- Luc.18, 12.


33-38; .5,

Is. 58, 5.
ils, et que vos disciples ne jeûnent
19. Les fils des noces, ou les amis de l'époux.
point? » Jésus leur dit « Les fils :

des noces peuvent-ils jeûner pendant


que l'époux est avec eux? Aussi long-
temps qu'ils ont avec eux l'époux, ils
ne peuvent jeûner. Mais viendront Mat.Luc.
des jours où l'époux leur sera enlevé ; Jo"a. le, 20.
et ils jeûneront en ces jours-là. Per- Mat. 23, 4.
Col. 3, 9.
sonne ne coud une pièce d'étofîe Jer. 4, 3.

neuve à un vieux vêtement; autre-


ment l'étoffe neuve emporte une par-
tie de la vieille, et la déchirure de-
vient plus grande. -- Et personne ne Ap. 21, 5. 2-2. Devieilles outres. Voir la notesur Matthieu,
IX, 17.
met du vin nouveau dans de vieilles
outres, autrement le vin rompra les
outres, et le vin se répandra, et les
outres seront perdues mais le vin :

nouveau doit se mettre dans des ou-


tres neuves ».
2^ Il arriva encore que le
Seigneur de e%'ulsis 23-28. Épis rompus le jour du sabbat. Comparer
passant le long des blés, un iour de Mat.T2ri-4 avec Matthieu, wi, l-8;Lwc, vi, 1-5.
j_ · Luc.
1 1-4, . 6, 23. Cueillir des épis. Voir la note sur Matthieu,
sabbat, ses disciples se mirent en mar- Deut. 23, 25. XII, 1.

chant à cueillir des épis. Sur quoi ex. 20, 10.


les pharisiens lui dirent « Voyez, :

pourquoi font-ils le jour du sabbat ce


qui n'est pas permis? » jj leur ^«?·2, i-e
· TVTi 1 , 2 Cor. 15. . . 3,
répondit « JN avez-vous jamais lu ce 1 Mach.2,41
:

que fit David, dans la nécessité, lors- Abiathar. Le premier livre des Rois, xxi, 2-
26.
qu'il eut faim, lui et ceux qui étaient f),racontequele fait mentionné ici se passa sous
le pontificat d'Achimélech, père d'Abiathar. Nous
avec lui ? ^6 Comment il entra dans la
^l'.^^^l
avons ici peut-être une faute de copistes. Man- —
gea les 2^ains de proposition. Voir la note sur I
maison de Dieu, au temps du grand Rois, XXI, 6.
160 Marcus, II, 27— III, 15.
I. Vîta publica (I-X). — 2" CcJ, Apontolorutn intttitutio CMJI, 7-F/, 6J.

,
, ,-- thaï* principe sacerdôtum, et panes pro-

' &
positiônis manducâvit, quos non licébat
;
&
' , manducâre, nisi sacerdôtibus, et dédit eis
'^'^

&) ^ . .
qui cum eo erant? Et dicébat eis :

Sâbbatum propter hôminem factum est,

&
et non homo propter sâbbatum. Itaque
Dôminus est Filius hôminis, étiam sâb-

,^ ,-
III· bati.

. ''&
III
Et introivit iterum in synagôgam

,
^
. :

et erat ibi homo habens manum âridam.

^
^

;
. ; ^ ^- ^
^ Et observâbant eum, si sâbbatis curâ-

ret, ut accusàrent illum. ^ Et ait hômini


habénti manum âridam Surge in mé-

.
:

'*
dium. Et dicit eis Licet sâbbatis bene
'
:

, ,&
lacère, anmale?ânimam salvamfâcere, an

^, &' T?y
' pérdere? At illi tacébant. ^ Et circum-
spiciens eos cum ira, contristâtus super
caecitâte cordis eôrum, dicit hômini Ex-

^. &
:

,. . ^
ténde manum tuam. Et exténdit, et re-
stitiïta est
pharisiéi, statim
manus
Herodiânis consi-
illi.

cum
^ Exeiintes autem

'^ ' ot lium faciébant advérsus eum quômodo

&&^^ ^,-
eum pérderent.

Jésus autem cum discipulissuis secés-


'

ad mare et multa turba a Galilœa et

^",
sit

,
:

^,
"-
Judœa secûta est eum, ^ et ab Jerosôly-

&
^^^^
, , -
^ ,.
^,
^
mis, etab Idumœa, et trans Jordânem et
qui circa Tyrum et Sidônem, multitiido
magna, audiéntes quae faciébat, venérunt
ad eum. ^ Et dixit discipulis suis ut na-
:

& ,
^
vicula sibi deserviret propter turbam, ne

'
, ^,., &-
comprimèrent eum. Multos enim sanâ-
eum ut illum tân-
bat, ita ut irrûerent in
gerent quotquot habébant plagas. Et

, "- &- spiritus immùndi, cum illum vidébant,


procidébant ei : et clamâbant dicéntes :

.. ^ , ,&-
^ , ^. * -
minabâtur
Tu es Filius Dei.
eis
Etveheménter com-
ne manifestârent illum.

^
^ Et ascéndens in montem vocâvit ad

',
se quos vôluit ipse : et venérunt ad eum.

. .
^ ^ '
Etfecit utessent duôdecimcum illo :et
'

ut mitteret eos prœdicâre. Et dédit illis


^

-:
26. (. ^).
. . . .
D-J-
— *-* 1. Tijy. 2. ACDL: i^CO
T-f ) . 3· L: T. . . ^. NABG

^.
(p.
DT: G- SLT^: ni, 5. De l'aveuglement. Grec : « de l'endurcisse-
8. : 9-
5.
— Et sa main devint saine. Grec
..
jY,ent ^>. : « et sa main
G[Iv]SLT[H]0* 6. et hdidow. devint saine comme l'autre ».

.
. GKLT0:
9. des fouets

^
LT: 8. BCT-: iO. Quelque mal. Littéralement : « (fla-

>}BLT:
^:
.
.^ . 11. nBGDLT©:
2. _C[L]-f (in f.) oVt
gella)
12.
».
Vous êtes le Fils de Dieu est rattache dans
grec au verset précédent.
13. Etant monté. Grec « et il monte ». :
, . . ,
le
Marc, II, 27 — III, 15. 161
· Vie publique (-)· 3" r<L>» Préparation de» Apôtres Cllh 7- VI, ej.

prêtre Abiathar, mangea les pains


de proposition qu'il n'était permis
qu'aux prêtres de manger, et les
donna à ceux qui étaient avec lui? »
-'
Il leur dit encore « Le sabbat a Marc. 19. 27. Le sabbat a été fait, institué le bien pow
1 in
été fait pour I homme, et non 1 nomme
'
:
^ Mach.
19-20.
5, spirituel et temporel de l'homme, et l'homme n'a
pas été fait pour souffrir à cause du sabbat.
pour le sabbat. C'est pourquoi le £1.12; s.

Fils de l'homme est maître du sabbat


même ».
^ manu
III. Jésus entraune autre fois dans dearîcla III. 1-6. Main aride guérie le jour du sabbat.
,
.
Comparer avec Matthieu, xir, 9-14; Lwc^ vi, 6-11.
la synagogue or il s y trouvait un sabbato ;

homme qui avait une main desséchée. ^*arc.^i,^2i.


- Et on l'observait pour voir s'il Icluc.' e-u!
Joa- 9. 16.
guérirait un jour de sabbat, ahn de luc. is, u;
111, r» 1
e,'

l'accuser. ^ Et il dit à l'homme qui Mat. '12,13.


avait la main desséchée « Lève-toi, :

Sauver une âme. Matthieu,


là, au milieu». Puis il demanda j^^fe^yji 4. Cf. x, 36.

^^'^^·
aux autres « Est-il permis, un jour :

de sabbat, de faire du bien ou du mal,


de sauver une âme ou de la perdre ? »
Mais eux ^ o^ardaient le silence. Alors Joa. n, 33.
Cor. 9-10. , , 1 9,

les regardant avec colère, et con- ecch. se. 4,

?. , .11 ^oh, 3, 1 4, 6.

triste de l aveuglement de leur cœur,


il dit à cet homme « Étends ta :

main ». Il l'étendit, et sa main devint


saine. ^ Or les pharisiens étant sortis, Marc. 8,^15. 6. Les hérodiens. Voir la note ?,\xv Matthieu, nw,
'
16.
tinrent aussitôt conseil contre lui ^22.16.^

avec les hérodiens, comment ils le ^Joa. 's^s^^

perdraient.
' Jésus prépare les Apôtres à leur mission par
Mais Jésus se retira avec ses dis- c) a turba c)
. ,
ciples vers la mer, et une troupe nom-
1 . ,

W
premîtur
Luc,
12^ 15.
6, 17.
-
ses miracles et ses enseignements, III, 7-VI, 6.
7-12. Miracles et bonté du Sauveur. Comparer
breuse le suivit de la Galilée et de la Joa. 10, 4. avec Matthieu, xir, 15-21.
Mat. 10, 23.
L'/citimee tirait son nom d'Édom ou Ésaii, frère
8.
Judée, ^ de Jérusalem, de l'idumée, Joa. 6, 1.
de Jacob, qui s'y était établi. Elle est située au
Mat. 15, 21.
et d'au delà du Jourdain; et une 3 Reg. 10, 1. sud de la Palestine. Les Iduméens, vaincus par
David, recouvrèrent leur liberté sous Joram (IV
grande multitude des environs de Tyr Rois, VIII, 20-22), et furent pendant longtemps les
ennemis les plus acharnés des Juifs. Ils furent de
et de Sidon, apprenant ce qu'il faisait, nouveau vaincus par Jean Hyrcan. Les Hérodes
vint à lui. ^ Il dit alors à ses disciples luc 8, 45. étaient d'origine iduméenne. Tyr, ancienne —
capitale de la Phénicie, sur la Méditerranée, cé-
de lui amener une barque, à cause de lèbre par son commerce, était soumise aux Ro-
la foule, depeur qu'il n'en fût accablé. mains du temps de Notre-Seigneur. Sidon, —
capitale primitive de la Phénicie, sur la Méditer-
Luc. 6, 18.
Car il en guérissait beaucoup, de Mat. 12, 15 ;
ranée, au nord de Tvr.
14, 16.
sorte que tous ceux qui avaient quel- Is. 1, 6.
Marc. 1, 34
que mal se jetaient sur lui pour le 9, 20.
;

Luc. 4, 41.
toucher. Les esprits impurs eux- ^ '
Jac. 2, 19.
Mat. 12, 28.
mêmes, lorsqu'ils le voyaient, se pros- Marc. 1, 25 ;

5, 13.
ternaient devant lui et criaient, di- Mat. 12, 16.
Philip. 2, 11.
sant ^ - « Vous êtes le Fils de Dieu ».
:

Mais il leur défendait avec de grandes 13-19 Choix des Apôtres. Comparer avec Lztc, vi,
12-16.
menaces de le révéler. 13. Sur
la montagne; c'est-à-dire sur la mon-
Duodecîm tagne voisine. Nous avons déjà fait observer dans
Étant monté sur la montagne,^
il
apostoh. saint Matthieu (v, 1) que c'était là le vrai sens de
, ,

appela a lui ceux que lui-même vou-


, . 1 .

Joa. 15, 16. cette expression (Glaire). —


Plusieurs commenta-
Act. 1, 2. teurs croient que cette montagne est celle de Ko-
lut et ils vinrent à lui.
;
Il en établit Act. 1, 21.
roun Hattin ou Montagne des Béatitudes. En voir
Mat. 10, S.
la dïîscription note sur Matthieu, x, 1.
douze pour être avec lui et pour les 14. U
en établit douze. Voir notes sur Matthieu,
envoyer prêcher, et il leur donna x,l,2, 3. Cf. Luc, VI, 13.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. U
162 Marcus, III, 16-30.
I. Vîta publîca (I-X). — 2" CcJ. Apostoiorum institutio CiMIf 7-VI, 6J.

" , ,
^^ ^' '^^ ai ta' ^^xat potestàtem curândi infirmitâtes, et eji-

,
^,^,,
(
ciéndi dsemônia.
nomen Petrus
et
et Jacôbum Zebedœi,
:
^'^

Joânnem fratrem Jacôbi, et impôsuit


eis nômina Boanérges, quod est, Filii
Et impôsuit Simôni

^,
)'
, ,
tonitrui et Andréam, et Philippum,
- :

, ", et Bartholomséum, et Matthiéum, et Tho-

mam, et Jacôbum Alpliséi, et Thaddœum,

^
. ^^,. -
^ ^
et Simônem Cananœum, et Judam Is-
cariôtem, qui et trâdidit illum.

,. &-- "^^
Et véniunt ad
iterum turba, ita ut
domum
non possent neque
: et cônvenit

' '^ ' " '.


" '
"^'

" ,
panem manducare.
sui, exiérunt tenére

Quôniam
2^ Et
in furôrem versus
scribae, qui
eum
Et cum audissent
: dicébant enim

ab Jerosôlymis descén-
est.

,.
derant, dicébant : Quôniam Beélzebub
habet, et quia in principe dœmoniôrum

' - éjicit daemônia.


parâbolis dicébat
Et convocatis
illis : Quômodo
eis, in

potest

& . - ' ^^,


; Sâtanas Sàtanam ejicere?
in se dividâtur, non potest
'-^^
Et regnum
si

regnum illud

^, , -
^'^
r] stare. Et sidomus super semetipsam

^ . *
'
&],
-
dispertiâtur,
Et si
non potest domus illa stare.
Sâtanas consurréxerit in semet-

,
ipsum dispertitus est, et non pôterit stare,
. sed
,

fmem Nemo potest vasa


habet.
fortis ingréssus in domum diripere, nisi

.,& -
'
d'ivv prius fortem âlliget, et tune domum ejus
diripiet.

' , ^-
^- Amen dico vobis, quôniam ômnia di-
mitténtur filiis hôminum peccâta, etblas-
phémiae quibus blasphemâverint : qui
'

,
^^"
. '
' & .
autem blasphemâverit in Spiritum sanc-
tum, non habébit remissiônem in aetér-
num, sed reus erit setérni delicti. Quô-
immùndum

.
niam dicébant Spiritum

.
:

15. kBGT* -. . \. 16.KBOT^f


NBCDLT: .
habet.

.
(in.) 18-
"^». 20- ^:
^,. ABLOT^f
GKSLH©:
. TL:
.. .) LT^:
19-
:
(^: &'). 27-

.
N^BCLT:

.. . .)
(a.

JvV. 28.
29· i^BLT:
o^

nABCT f (a.
25. 17. La fin du verset figure dans le grec entre pa-
renthèses.
20. Ils vinrent dans une maison fait partie dans le
grec du verset précédent.
22. Béelzébub. Grec « Beelzéboul ».
:
Marc, III, 16-30. 163
I. Vie publif|ue (I-X). — 2° Ce), Préparation dee Apôtre» Cill, 7-VI, ej.

surnommé le Majeur,
17. Jacques, fils de Ze6eriée,
le pouvoir de guérir les maladies et pécheur galiléen, comme Simon Pierre, fut un
de chasser les démons D'abord llJl'Ji des premiers disciples du Sauveur et des plus pri-
:
vilégiés. Matthieu, xvii, i Marc, 20 m, 17 v, i,

nom vxv> ; ;
^^"^*'· ;

Simon à quiaui Xi
il donna le
vx^ixiio. XV. xxr^xxx de ^^^-
jjj^j 37 X, 3o; Luc, vi, 14; ix, 28, 54; Actes, 13. Après
;
i,

Peulecôte, prêcha l'Évangile en Judée et en


Pierre ^"^ puis Jacques, fils de Zé- l^c. 9, 54. la il
Samarie. De là, une tradition le conduit en Espagne.
bédée, et Jean son frère, auxquels i\.'^4t\\\!ù^ De retour à Jérusalem, il subit le martyre en l'an 44,
avant la Pâque, par l'ordre d'Hérode Agrippa Psflls
donna le nom de Boanergès, c'est-à- Job, 1 Cor.
38,
14. d'Aristobule. Il fut le premier des Apôtres qui
9,
62, versa son sang en témoignage de sa foi. Actes, xn,
Is. 1.
dire fils du tonnerre; André, Phi- Mat. 9, 9. 2. — Jean son frère, le disciple bien-aimé du Sau-
Tim. 13. 1
lippe, Barthélemi, Matthieu, Tho- Joa. 14, 22. veur elle plus jeune des Apôtres, fut, avec André,
1,

mas, Jacques, fils d'Alphée, Thaddée, Joa.


Simon le Cananéen, et Judas Isca-
Ps. 35,
Act.
71.

23.
le premier qui s'attacha à Jésus-Christ. Jean,

les
XXVI, 37; Marc,
6,
40. Son histoire, pendant la vie du Maître, est ra-
contée dans Évangiles.
1,
5.
Matthieu, iv, 21
19, 29; ili, 17; v, 37; ix, 1, 37
37-

x,
, i,
; ,i,

;
;

riote, celui-là même qui le trahit. 35-41 ; 3; xiv, 33; Licc, v, 10; vni, 51 ; ix, 28, 49,
««uis u( 54; XXII, 8; Jean, xni, 23-25; xviii, 15,16; xix, 26,
-0 Ils vinrent dans une maison, et .\
furioNus, 27; XX, 2-10; xxr, 7, 20-24; Actes, i, 13; m, 1-11 ; iv,
Marc. 13, 19; vMi, 14; Galates, ii, 9. Les traits principaux
la foule s'y assembla de nouveau, en 6, 31.
2, 1 ;

de sa vie, après la Pentecôte, sont, outre la com-


sorte qu'ils ne pouvaient pas même Ez. 3, 24.
Is. 2, 3.
position de son Évangile, de ses trois Épîtres et de
son Apocalypse, son premier séjour à Ephése, son
manger du pain. Ce qu'ayant ap- Mat. 9, 13. martyre à Rome, où il fut plongé dans une chau-
Luc. 8, 45.
dière d'huile bouillante, d'où il sortit sain et sauf,
pris, les siens vinrent pour se saisir Act. 26, 24.
pendant la persécution de Domitien, puis sa con-
de lui, car ils disaient : « Il a perdu damnation aux mines, ensuite son exil dans l'ile de
Patmos, et enfin, sous Nerva, son retour à Éphèse
l'esprit ». et sa mort dans cette ville à un âge très avancé.
22 Et les scribes, qui étaient venus 18. Philippe, né à Bethsaïde, un des premiers
ut dienio- Apôtres. Jean, i, 43. Le quatrième Évangile rap-
iiiacus
de Jérusalem, disaient « Il est pos- liabetur.
: porte quelques paroles de lui. Jean, vi, 5-7; xii,
20-22; XIV, 8. Le Bréviaire Romain dit qu'il subit le
sédé de Béelzébub, et c'est par le 11, 18 9,10,2,=
Mat. 34 ;
martyre à Hiérapolis, en Phrygie. Barthélemi —
est, d'après l'opinion commune, le Nathanaël de
;

prince des démons qu'il chasse les ^uc. h, V^. Jean, i, 45-51. Il était de Cana en Galilée. Il porta
'"^
démons », Mais Jésus les ayant ap- ' l'Évangile dans l'Inde et en Arménie, et mourut

écorché vif. Matthieu, le publicain de Caphar-
pelés, leur disait en paraboles : naùm. Voir s'appelait aussi Lévi, Luc,
ix, 9, 10. Il
Marc, ii, 14. Voir l'In-
V, 27-29, et était fils d'AlpIiée,
« Comment Satan peut-il chasser troduction à son Évangile. Il exerça d'abord son ,

Satan? Si un royaume est divisé Mat. 12, 25.


'^'*
apostolat en Judée, puis en Élhiopie, où il subit
le martyre. —
Thomas ou Didyme, Jean, xi, Kî;
contre lui-même, ce royaume ne peut Luc. 11, 17. XXI, 2, c'est-à-dire le Jumeau, célèbre par son in-

subsister. ^'^ Et si une maison est di- crédulité au moment de la résurrection de Jésus.
Jean, xx, 24-29. Cf. xiv, 15. Il prêcha en Perse, à
visée contre elle-même, cette maison Édesse et dans l'Inde. Il consomma son martyre
percé d'une lance. —
Jacques, fils d'Alphée, sur-
ne peut subsister. ^6 gi donc Satan Mat. 12, nommé le Mineur, Marc, xv, 40, cousin de Notre-
Gai. 2, Seigneur. Voir la note 9 à la fin du volume, et l'In-
s'est élevé contre lui-même, il est di-
troduction à l'Épitre de saint Jacques. Jésus lui
visé, et il ne pourra subsister; mais apparut après sa résurrection. I Corinthiens, xv,7.
11 occupa une place importante dans la primitive
il touche à sa fin. Nul ne peut en- Mat. Église et devint le premier évéque de Jérusalem.
12, 29.
Galates, i, 19 (cf. Actes, ix, 27); Actes, xn, 17; xv,
trer dans la maison du fort et ravir Luc. 11, 21. XXI, 18; Galates, ii, 9. Hégésippe nous a con-
Job, 41, 24. 13-21 ;

ce qu'il possède, s'il ne l'a lié aupa- 49, 24. Is. servé le récit de son martyre il fut précipité du
:

haut du temple, puis lapidé, et un foulon lui brisa


ravant; c'est alors qu'il pillera sa la tête. —
Thaddée, appelé Jude par les autres
Évangélistes. Il était frère de saint Jacques le Mi-
maison. neur. Voir l'Introduction à l'Épitre de saint Jude.
28 » En vérité ie vous le dis, tous les Biasphe- Il porta l'Évangile à Édesse et en Mésopotamie,
puis en Perse, où il fut martyrisé. Simon le Ca- —
pèches seront remis aux entants des ^p^*"'/^*!!,* nanéen, ainsi surnommé, d'après saint Jérôme,
hommes, même les blasphèmes par Joa. "% le! 1
parce qu'il était de Cana en Galilée; mais le plus
grand nombre des commentateurs croient que Ca-
lesquels ils auront blasphémé. Mais Mat. 12,31-32 nanéen signifie Zclote ou zélé, Luc, vi, 15; Actes,
i, 13, et marque le zèle de Simon pour la loi. Il
celui qui aura blasphémé contre l'Es- évangélisa l'Égypte et la Perse, et subit le martyre
prit-Saint n'en aura jamais la rémis- dans ce dernier pays.
19. Judas Iscariote, c'est-à-dire de Carioth, ville
sion; mais il sera coupable d'un de la tribu de Juda. Josué, xv, 25. Il vendit son
maître par avarice, et se pendit ensuite de déses-
péché éternel ». Parce qu'ils di- Joa. 10, 20. poir. Matthieu, xxvr, 14-16, 25, 47-50; xxvii, 3-8;
saient « Il est possédé d'un esprit
:
Marc,\i\, 10-11, 20-21, 43-45; Luc, xxu, 3-6; Jean,
VI, 71, 72; xiii, 2, 21-30; xvni, 2-5; Actes,\, 15-20, 23.
impur ». 20-21. Les parents du Sauveur veulent s'emparer
de lui. Trait propre à saint Marc.
20. Manger du pain; c'est-à-dire simplement manger, prendre de la nourriture. Ceci se passait probable-
ment à Capharnaùm. . , , .

21. Les siens. C'étaient ceux de ses parents dont saint Jean ôit qu ds ne croyaient pas en lui.
22-30. Réponse aux accusations des scribes. Comparer avec Matthieu, xii, 22-50; Luc, xi, 14-32.
22. Béelzébub. Voir la note sm
Matthieu, x, 25.
27. Dufort. Voir la note sur Matthieu, xii, 29.
29. N'en aura jamais la rémission. \o\r \di note sur Matthieu, 01. · , ^
\, ^
„.
30. Parce qu'ils disaient; c'est-à-dire Jésus tint ce discours parce quils disaieat. Ce genre d ellipse est
commun dans le style de l'Écriture (Glaire).
164 Marcus, III, 31— IV, 12.
I. Vita publica (I-X). — 2" CcJ. Apostolorum institutio CMII, 7-F/, 6).

^^^
,
, ,. ' ^
ovv ol Et véniunt mater ejus et fratres et :

foris stantes misérunt ad eum vocântes

&
eum, et eum turba et
sedébat circa
", dicunt Ecce mater tua et fratres tui
ei :
:

foris quœrunt te. Et respondens eis,


. Kul ait : QucG est mater mea et fratres mei?

-,''
;
Et circumspiciens eos, qui in circùitu
", ejus sedébant, ait Ecce mater mea et :

fratres mei. Qui enim fécerit voluntâtem


&,
, . Dei, hic frater meus, et soror mea, et ma-

IV.

,
&&
^ ^^'
ter est.

et
IV.Et iterum cœpit docére ad mare
^

congregâta est ad eum turba multa,


ita ut navim ascéndens sedéret in mari,
et omnis turba circa mare super terram
:

, . ^ erat :
^ et docébat eos inparâbolis multa,

", '^
, &.
'^^'. ^
et dicébat illis in doctrina
ecce éxiit séminans ad seminândum.
dum séminat, âliud cécidit circa viam, et
venérunt vôlucres cœli, et comedérunt
sua :
^ Audite
^
:

Et

,
,
'*"^
,
^^&
illud. ^ Aliud vero cécidit super petrôsa,
ubi non hâbuit terram multam et statim
exôrtum est, quôniam non habébat alti-
tudinem terrse ^ et quando exôrtus est :
:

&,&.
^ sol, exœstuâvit et eo quod non habébat :

^., , -
radicem, exâruit.
spinas
Et âliud cécidit in
: et ascendérunt spinse, et suffoca-

,
' , .
,.
--
^

^
vérunt fructum non dédit. ^ Et
illud,
âliud cécidit in terram bonam et dabat
fructum ascendéntem et crescéntem et
afferébatunum triginta, unum sexaginta,
et unum centum. ^ Et dicébat Qui habet
et

:
:

. , '-
^^'

^'
aures audiéndi, aùdiat.

vérunt
Et cum esset singulâris, interroga-
'"^

eum hi qui cum eo erant duôdecim,


parâbolam. Et dicébat eis Vobis da-
tum est nosse mystérium regni Dei illis
^ '
:

, ^ ^
autem, qui foris sunt, in parâbolis ômnia
fiunt ut vidéntes videant, et non vi-
:

.
. ,^^.
. . ^. ^
^
NBCT:

\ ^
31. NBCDT2:

-
NBGDT: Kccï

.
NBCT

^xeTac

(NBCX*). 33. >iBGT:

. nBCT^: (1. )
post
32-
ADXTG'SLQf
. ^*
:

.
yaï al

(ult.) ^ov, 34-

.
35· L*
-
.
8.
'Oç
LT0:

(ABLT^:
11.
^. ^).. :
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10.

. NBGDT:
D:
-, (tert.). 9- .nBLT^:
nGT^:
^.

^.
1· i><BCT: ... ... 3·
-* . BLf
. 4.

G[K]SLT[H]*
Î^BGDLT©;
^^.
6
(a.
. 33. Et leur répondant,
pondit, disant ».
il dit. Grec : « et il leur ré-
Marc, III, 31 — IV, 12. 165
I. Vie publiffue (I-X). — 2^ Ce), Préparation de» Apôtres CIII, 7-Vl, 6).

Cependant sa mère et ses frères *î"V,™treT reconnaît pour siens ceux qui font
30-3.^. .lésus
la volonté de Dieu.
vinrent; et, se tenant dehors, ils Ten- Mat!^Î3%^-
voyèrent appeler. 32 Or la foule était L^Jsfi».
assise autour de lui, et on lui dit ^'^'"· '"^
^ :

« Voilà dehors votre mère et vos frè- ^


Lac. 11,27-28.
res qui vous cherchent ». Et leur Deut.
^°*··4·
33, 9.
33. Qui estma mère...yo\v \n. note sm Matthieu,
, ^

répondant, il dit « Qui est ma mère, ^^•'^^;^ ^^-i^;


:
XII, 48-50,

et qui sont mes frères? » Et, re- M.at.


Gai.
12,'

4,
49.
19.

gardant ceux qui étaient assis autour


de lui Voici, dit-il. ma mère et l,'^'^'^^^
Rom. 12, "
mes frères, car quiconque fait la Rom.^=^'· ^
16-17. 8,

volonté de Dieu, celui-là est mon ^'^a'it ?, i.

frère, et ma sœur, et ma mère ». 24,24.

IV. Il commença de nouveau à paraboia


^

seminan- IV. 1. Auprès de la mer de Galilée.


, - ,
enseigner auprès de la mer et une <î«. ;

grande multitude se rassembla autour ^aLis, ?.\

de lui, de sorte que,


^ montant dans la luc. s," 4.
Bar. . 37. , 4,
barque, il se tenait sur la mer, et
toute la multitude était à terre le long
du rivage. 2-25. Parabole de la semence. Comparer avec
Et il leur enseignait Ob.Prov.
12, 10.
1, 6.
Matthieu, xiii, 3-23; Lwc, vni, 4-18.
beaucoup de choses en paraboles, et Eccli. 39, 3,
leur disait dans son enseignement :

^ « Ecoutez, voilà que celui qui sème 8, 5-8.


~
est sorti pour semer Et, pendant fS^^^
qu'il semait, une partie de la semence Gai. 6, 6.
Ps. 125, 6.

tomba le long du chemin, et les oi- Is. Jer.


51, 23.
4, 3.

seaux du ciel vinrent, et la mangè- Agg. Jud. 3-4.


5-6.
6,
1,

rent. Une autre partie tomba en des ecch. 27 3,

endroits pierreux, où elle n'eut pas Ps. 6,' 34


79, 17.
beaucoup de terre et elle leva bien- 2 Tim.; 3,

tôt, parce que la terre n'avait pas de


Jac. 11. 1,
profondeur ^ Et quand le soleil se
: 40, Is. 7.

leva, elle fut brûlée ; et comme elle


Jer. 13, 23.
n'avait point de racine, elle sécha. Sap. 17, 5.
2 Reg. 23,
"^Une autre partie tomba parmi les 6-7. 7. Les épines. Voir la note sur Matthieu, xni, 7.
Gen. 4, 12.
épines; et les épines grandirent et E^cie^^ji!

l'étouffèrent et elle ne donna point


:

Mais une autre tomba dans Îs? 37%!' 8. Trente... soixante... cent. Voir la note sur
de fruit. ^
Matthieu, xin, 8.
une bonne terre, et donna du fruit HeiDr.' 7-8. eî"

qui s'éleva et se multiplia; en sorte


qu'un grain rendait trente, l'autre
soixante,
sait: « Que
l'autre cent ».
celui
^ Et il di- i^cor.n^.

quia des oreilles


^"""^"'^^'^^
9.
thieu, ,
Celui qui a des oreilles... Voir la note sur Mat-
12.

pour entendre, entende ».

Mais, lorsqu'il fut loin de la


apostolis
foule, les douze qui étaient avec lui Luc. 8, 9.
M.arc. 3, 4.

l'interrogèrent sur cette parabole. Mat. 7, 6.

Et il leur disait « C'est à vous

qu'il a été donné de connaître le mys-


:
. 3,;
^ ^'. s^ i?.

tère du royaume de Dieu; mais pour


12. Eu punition de leur aveuglement volontaire,
ceux qui sont dehors, tout se fait en i'Î^'b^n-îs. Dieu leur retire justement les lumières et les
paraboles, *^ afin que voyant ils "^Ts/eS!"'
grâces que sans cela il leur aurait données pour
leur conversion réelle. Cf. Jsaïe, vi, 9; Matthieu,
voient et ne voient point, et qu'en- êom.^n,^8. xiu, l.j (Glaire).
Marcus, IV, 13-26.

.
166

y.at

^]
-
,'
I. Vita publica (I-X). — 2" Ce), Apostotorutn instituUo

aai deant
ligant
: et

nequândo convertântur,
{III, 7-VI, 6J.

audiéntes aùdiant, et nonintél-


et dimit-

';,
:

tântur eis peccàta.

.
, ,
^^Etaitillis : Nescitisparâbolam hanc?

^^
^^^
, -
et quômodo omnes parâbolas cognoscé-
tis? '^Qui séminat, verbum séminat.

autem
Hi
sunt, qui circa viam. ubi seminâtur
^

. -

, 7,^,,
^' verbum, et cum audierint, conféstim venit
Sâtanas, et aufert verbum quod seminâ-
^ ^ tum est in côrdibus eôrum. Et hi sunt

& , similiter, qui

qui cum
super petrôsa seminântur
audierint verbum, statim cum
:

,'- '
^ gaùdio accipiunt illud : et non habent

,,^-
radicem in se, sed temporales sunt

.
:

d-
- deinde orta tribulatiône et persecutiône
propter verbum, conféstim scandalizân-
tur. Et âlii sunt qui in spinis seminân-
tur : hi sunt qui verbum aùdiunt, et
serûmnse séculi, et decéptio divitiârum,

, .-
,
et circa réliqua concupiscéntise introeûn-

, tes suffocant
citur.

nam
verbum,
Et hi sunt qui super terram bo-
seminâti sunt, qui aûdiunt verbum,
et sine fructu effi-

' ,.
et suscipiunt et fructifîcant, unum tri-
unum unum centum.

,
ginta, sexaginta, et
*

; , &;& Et dicébat illis : Numquid venit lu-

,
cérna ut sub môdio ponâtur, autsublecto?

'- nonne ut super candelâbrum ponâtur?


2- Non est enim âliquid abscônditum, quod

, .' ,
3-7], non manifestétur nec factum est occiil-
:

^.

^
.
^^ , ^,^ ..
tum, sed ut in palam véniat.
habet aures audiéndi, audiat.
^

In qua
Et dicébat illis Vidétequid audiâtis.
:

mensûra mensifuéritis, remetiétur


Si quis

^•'^
, , '
'
vobis, et adjiciétur vobis.
habet dâbitur illi et qui
Qui enim
-'^

non habet, étiam

^
:

quod habet auferétur ab eo.

&, ~ Et dicébat : Sic estregnum Dei,

.
quemâdmodum homo jâciat seméntem

.. : .
si

^.* (&
18.
12. AG:
15. t^CT-:Jv
(ait.) ovToC
(-:
18-
LT0:
^]).
G
[L]T*

19-
lY. 15'. Grec « ceux-là sont ceux qui (reçoivent la
:

semence) le long du chemin, lorsque la parole est


NBGDG[K]LT[H]©* tovV. 20. NBCTi : et semée, puis dès qu'ils l'ont entendue ».
. ^-
(tert.) : 21. LT (bis)

" . '^ ^*
(* o) -f- 'iva. 24. LT*
. 2o. LT^:
:

26-
22. [L]T:
dx. G* eti. .
Uv.
&.rt. LT 49. Et toutes les autres convoitises. Grec

24. Et en y
qui entendez ».
ajoutant. Grec « et on ajoutera
« et les
convoitises qui arrivent à propos des autres choses ».
à vous
:
:
Marc, IV, 13-26. 167
I. Vie publique (I-X). — 2" Ce), Préparation des Apôtre» CIH, ).

tendant ils entendent et ne compren-


nent point; de peur qu'ils ne se
convertissent, et que leurs péchés ne
leur soient remis »
aperitur
3 Puis il leur dit
^ « Vous ne com-
:
parabola.
Mat. 15,
prenez point cette parabole? Et com- Hebr. 5, 12.
16.

Joa. 3, 10.
ment donc comprendrez-vous toutes Luc. 8, 11-15.
La xja-
4. Celui qui sème est Notre-Seigneur.
les autres paraboles? Celui qui Mat. 13,19-23,
Is. 27, 6. rôle est la prédication évangélique.
Ps. 18, 5. 15. Satan, le diable.
sème, sème la parole. Ceux qui se Eom. 10, 18.
Luc. 8, .
trouvent le long du chemin où la pa- Eccli. 9, 10.
Jer. 3, 2.
role est semée, ce sont ceux qui ne
l'ont pas plus tôt entendue, que Satan
vient et enlève cette parole qui a été
semée dans leurs cœurs. Et pareil- Ez. 36, 26-27.
Ps. 94, 8.
lement ceux qui ont reçu la semence
en des endroits pierreux, sont ceux
qui, entendant la parole, la reçoivent
d'abord avec joie; mais n'ayant Col. 7 1,23. 2, ;

Sap. 4, 3.
point de racine en eux, ils n'ont Luc. 13. 8,
Jon. 4, 8.
qu'un temps après quoi la tribula- Ap. 16, 9.
;

tion et la persécution survenant à


cause de la parole, ils se scandalisent
aussitôt. Et les autres qui reçoi- ProT.
I3. 24.
24,
7,

vent la semence parmi les épines, sont Jac. 30-31.22-24. 1,

ceux qui écoutent la parole ^ mais


Marc. 10, 23. ;
^

Tim. 1
les soucis du siècle et l'illusion des 10, 17.
6, 9,

Luc. 8, 14.
richesses, et toutes les autres convoi- Ps. 4, 1.

tises entrant en eux, étouffent la pa-


role et la rendent sans fruit. Enfin Ps. 84, 13.
Is. 45, 8.

ceux qui ont reçu la semence dans la Cant. 4, 11.


Jac. 1, 21.
bonne terre, sont ceux qui écoutent Joa. 15, 16.
Jer. 17, 8.
la parole et la reçoivent, et produisent Ez. 47, 12.

du fruit, l'un trente, l'autre soixante,


et l'autre cent «.
2* 11 leur disait aussi « Apporte- Lucerna,
: 24-23. ne faut pas cacher la lumière sous le
Mat. 5, 16.
boisseau.
t-on la lampe pour la mettre sous le Luc.11, 33
8, 8, 16
12, 2.
;

21. Sous le boisseau. Voir la note sur Matthieu,


;

boisseau ou sous le lit? N'est-ce pas Philip. 2, 15.


Eccli. 9, 8.
V, 45.

pour la mettre sur le chandelier? Prov.31, 21, 18.


20 ;

Car il n'y a rien de caché qui ne soit Mat.


Zach. 2.
10, 26.
4,

manifesté, ni rien de fait en secret Luc. 8, 17.


Joa. 20. 3,

qui ne vienne au grand jour. ^'^ Si 2 Cor. 4, 3,5. 5.


Is. 40,

quelqu'un a des oreilles pour enten- Mat. Ap.


10, 27.
2, 7.

dre, qu'il entende «.


2^ Il leur disait encore Prenez : <( mensura. 24-25. Il faut mettre à profit la parole de Dieu.
Mat. 7, 2.
garde à ce que vous entendez. Lame- Luc. 6, 38.
Mat. 2.5, 21.
sure dont vous aurez usé pour les au- Jac. 1, 5.

tres, on en usera pour vous, et en y


Luc. 8, 18 ;

ajoutant. ^"^ Car on donnera à celui 19, 26.


Mat. 13, 12 :

qui a; et celui qui n'a pas, même ce


Sap.
25, 29.
3, 14.
qu'il a lui sera ôté » Luc. 19, 24.

Il disait aussi : « Il en est du me<«si<<,


Marc. 4, 30.
26-29. Graine qui germe. Propre à saint Marc.
2G. Qui jette de la semence en terre. Voir la 0-
royaume de Dieu comme d'un homme Job, 38, 33.
Jer. 4, 3. gurede Matthieu, xiii, 3, p. 64.
qui jette de la semence en terre.
168 Marcus, IV, 27—V, 2.
I. Vita publica (I-X). — 3° (c}, Apostolorum institutio (III, 7-FJ, ).
çov
,, . , ^^ -
- in terram,
et
et dôrmiat, et
semen gérminet, et incréscat
die, et
exsûrgat nocte

, ,
& , ,-
.
dum nescit ille.
tificat,
Ultro enim terra fruc-
primum herbam, deinde spicam,

.
'
^^" deinde plénum fruméntiim in spica.
cum prodùxerit fructus, statim mittit
cem, quôniam adest messis.
Et
fal-

; ,, -,
-
- num Dei?
Et dicébat
comparâ-
aut
: Cui assimilâbimus reg-
cui parabolse
^ bimus illud? Sicut granum sinâpis,

'
, , ,
^ -
^^
quod cum seminâtum Merit in terra, mi-
nus est omnibus seminibus, quae sunt in
et cum seminâtum fûerit, ascén-

,
terra :

dit, et fit majus omnibus oléribus, et facit

- ramos magnos, ita ut possint sub umbra

' ,& ejus aves cœli habitâre. Et tâlibus


multis parâbolis loquebâtur eis verbum,

,.' &-
^ prout pôterant audire : sine parâbola

-
autem non loquebâtur eis: seôrsum autem

"' ,
^&] ,
, .
discipulis suis disserébat ômnia.

2^

factum
Et ait illis in illa die,

Transeâmus contra.
:

téntes turbam, assûmunt eum


cum sero esset
Et dimit-
ita ut erat

.
' -
in navi : et âlise naves erant cum illo.

&. , ^.'^-
-
Et facta est procélla
iluctus mittébat in navim,
rétur navis. Et erat ipse in puppi super
cervical dôrmiens et excitant eum, et :
magna venti, et
ita ut imple-

, &;
' ,'. .-;
.- dicunt illi Maglster, non ad te pértinet,
quia perimus ?
est vento, et dixitmari
Et cessâvit ventus
:

Et exsûrgens comminâtus
: Tace, obmutésce.
et facta est tranquil-

-
:

; litas magna. Et ait illis : Quid timidi


necdum habétis fidem ? Et timué-

,
estis y

' -- , ;
''^
runt timoré magno, et dicébant ad alter-

.
litrum : Quis, putas, est iste, quia et

& - ventus et mare obédiunt

V. Et venérunt trans fretum maris


*
ei ?

in

^. . ^ regiônem Gerasenôrum. ^ Et exeûnti

,', . — .^.^ .
ei

28.

G
.
27.
NABCL
relL:
y.),

ADGL ':
:
.
*
^
*.
. .
..
LT:

et
L:
.
D:

(.
34.
'&.
.
BDLT:

,
m.)
. 32.
T^:
nBCT* .
BCDT
.
&;
:

6 (incl.
NBCDT^
30- :
31 S.

33·
ÏÔColç /va^. 36.
L*
(*
LT:

«
40,
ainsi
le grec.

V.
Se. kABCGLKT^H©:
rep. in f.

Pourquoi

1.
». —
.).

La

Géraséniens. Grec
1. CG:
38.

êtes-iwus timides? Le grec a en plus :


fin du verset iorme le verset 41 dans

: «
37.
GLÏ0:

Gadaréniens
LT:

BLT:
.

».
^.40.
Marc, IV, 27 V, 2. — 169
I. Vie publique (I-X). — 2" CeJ. Préparation des Apôtre» CIIM, 7-F/, 6J.

Ps. 126,
Qu'il dorme, qu'il se lève de nuit Jac. 5, 7.
2.

et de jour, la semence germe et croît Ps. Cor.


12e, 2-3
7. 1 3,

sans qu'il sache comment. Car c'est 3 Reg.


91, 3-4.
3, 1.

d'elle-même que la terre produit du Is. 66, 14 4.5, l.ï.


;

fruit; d'abord de l'herbe, puis un épi, 1 Jer.


Joa. 2, 12.
17, 8.

et ensuite du blé tout formé dans l'épi. Gea.


Jac.
41,
.'>,
5.
7.
-•^
Et quand le fruit est en maturité, Joa. 36.
Joël, 3, 18.
4,

aussitôt on y met la faux, parce que Mat.Luc.


13, 30.
17. 3,

c'est le temps de la moisson ». Cor.


Ap. 14,
24. 1 1,"),

1.5.

Il disait encore « A quoi com- sînapis.


: 30-34. Parabole du grain de sénevé. Comparer
avec Matthieu, xm, 31-32.
parerons-nous le royaume de Dieu? Prov. 6. 1,
Cor. 13, 12. 1
ou sous quelle parabole le représen-
terons-nous? Il est comme un grain Luc. 13, 19 ; 31. Un (irain de sénevé ou de moutarde. Voir la
17, 6.
note sur Matthieu, xin, 31.
de sénevé qui lorsqu'on le sème, est Mat. 13, 31.
Hebr. 4, 12.
la plus petite de toutes les semences Act. 15, 9.
qui sont dans la terre. ^2 Et quand on Ps. 79, 11-12.
Ez. 36, 8.
l'a semé, il monte et devient plus Dan. 4, 7.

grand que toutes les plantes, et


pousse de si grands rameaux, que les
oiseaux du ciel peuvent se reposer
sous son ombre ». Ainsi, c'est par Marc.
Joa. 8,
2,
43
2.

beaucoup de semblables paraboles Mat.


16, 12.
13, 34.
qu'il leur annonçait la parole, selon
qu'ils pouvaient l'entendre. Car il Luc.
Is.8,1 :29, 11.
24, 27.

ne leur parlait point sans paraboles ;

mais en particulier il expliquait tout


à ses disciples.
Or il leur dit ce jour-là, lorsque Sedata
teni pestas.
le soir futvenu « Passons à l'autre Mat. 18.
: 8,
36-40. .Jésus apaise la
Luc. 22. 8, tempête. Comparer avec
bord ». Et ayant renvoyé le peuple, Ps. 41, 9. Matthieu, viii, 23-26; Luc, vjii, 22-26.
Mat. 23. 8,
ils l'emmenèrent sur la barque oii il Sap. 14, b.
Prov. 31, 14.
était et d'autres barques l'accompa- Joa. 21,
; 8.

gnaient. Mais il s'éleva un grand Mat. 24-27. 37. Un grand tourbillon de vent. Voir la note
8, sur Matthieu, viii, 24.
Luc. 8, 23-20
tourbillon de vent, qui poussait les Dan. 7, 2.
'

Ps. 68, 2.
flotsdans la barque, de sorte que la Ex. 15, 10.

barque s'emplissait. Jésus cepen- Ps. 3, 6;


120, 4 77,65.
dant était à la poupe, dormant sur un
;

Mat. 8, 2.1.
Joa. 3, 2.
oreiller; et ils le réveillèrent et lui 1 Pet. 5, 7.

dirent : « Maître, n'avez-vous point


de souci que nous périssions? » Marc. 6, 51.
Ps. 43, 23.
3^ Alors se levant, il menaça le vent, 39. Se levant, il menaça le vent. Voir la figure
liah. 1, 3-4.
Tob. 3, 22. àe Matthieu, \in, '26.
et dit à la mer : « Silence, calme-toi ». Mat. 8, 26.

Et le vent cessa, et il se ht un grand


calme. Et il leur dit « Pourquoi Mat. 14, 31. :

Dan. 3, 11.
êtes-vous timides ? N'avez-vous point Jer. 10, 7.
Ps. 106,23-24;
encore la foi? » Et ils furent saisis 23, 8 29, 4. ;

Ex. 15.
d'une grande crainte, et ils se di- Mat. 8, 27.
saient l'un à l'autre « Qui pensez- :

vous est celui-ci, que le vent et la


mer lui obéissent? »
V. Et ils vinrent de l'autre côté Daenionia-
^ V. 1-20. Possédés de Gérasa. Comparer avec Mat-
cus thieu, vni, 28-34; Luc, vin, 26-39.
de la mer dans le pays des Gérasé- furiosus.
Marc. 4, 35. 1. Géraséniens. Voir la note sur Matthieu, vin, 28.
niens. ^ Et comme Jésus sortait de la Mat. 8, 2S. Le texte grec porte Gadaréniens au lieu de Géra-
170 Marcus, V, 3-18.

''
I.

-,
, -
Vîta publica

-
' , ----
(I-X). — 2" (cj, Apostotorum institutio

d- de navi. statim occùrrit de monuméntis


homo in spiritu immimdo, ^ qui domici-
lium habébat in monuméntis, et neque
(UI, 7-VMf 6J,

OLV

& & ,^, -


caténis
^
jam quisquam pôterat eum ligâre
quôniam saepe compédibus et caténis
vinctus, dirupisset caténas, et cômpedes
comminuisset,
màre :
^ et
méntis et in môntibus erat,
semper
et nemo pôterat
die ac nocte in
eum
monu-
damans, et
:

do-

^'^, ,&, - concidens se lapidibus.

&.
^, ]
^
Videns autem Jesum a longe, cucùr-

^.;^ '
^

^ rit, et adorâvit eum et damans voce :

magna dixit Quid mihi et tibi, Jesu Fili


:

3^, Dei Altissimi ? adjùro te per Deum, ne me

&, ; &). ^ ^'^, tôrqueas. ^ Dicébatenim illi Exi spiritus


immùnde ab hômine. ^ Et interrogâbat
eum Quod tibi nomen est? Et dicit ei
:

,,
^

.
: :

. . Légio mihi nomen est, quia multi sumus.


^'^
Et deprecabâtur eum multum, ne se
expélleret extra regiônem.

,
, ' ^ ^
'liv Erat autem ibi circa montem grex
porcôrum magnus, pascens. Et depre-

^
&.
".^^.
&
,
^ (. ), -
- cabântur eum spiritus. dicéntes
nos in porcos ut in eos introeâmus.
Mitte

concéssit eis statim Jésus. Et exeûntes


spiritus immiindi introiérunt in porcos
et magno impetu grex praecipitâtus est
Et

in mare ad duo millia, et suffocâti sunt in


mari.
:

. Qui autem pascébant eos, fugérunt,

,' '& , &


, ,^-.-
'. &
",

. , , ^
et

''^
nuntiavérunt in civitâtem et in agros.
Et egréssi sunt vidére quid esset factum
et véniunt ad Jesum et vident illum
qui a dsemônio vexabâtur, sedéntem, ves-
titum, et sanae mentis et timuérunt.
Et narravérunt illis, qui viderant, quâ-
liter factum esset ei qui dœmônium ha-
bùerat, et de porcis. ^"^ Et rogâre cœpé-
:

:
:

,- & ^ runt eum ut discéderet de finibus eôrum.


^'^

Cumque ascénderet navim, cœpit

., - ... .
illum deprecâri, qui a dœmônio vexâtus

.'
'..
^
2. HBCLT.èm&ôvToç
3· NABCT: '

i<BCT^:
(* eJ^.)-

èSvv. 4- D: ort

(1.
^'.
).".^«..
NBCDLT:


LT: ovôe

i<BCT:
7-
Kai

D*
ABLT:
.
xBCDTl
».J4. .)
.NBDLT* (.
18·
15-
NABCDLT:

Ce verset figure dans le grec entre parenthèses.


(1.

. yad-.) .et

. : ^.
8.
nABCT: 9. GKSLTH©: (LT©: Les esprits. Grec " tous les démons ».
4!2. :

.
yleyiojv^.

13. N*BCT[L]*
BCT-: 10.
12. G rell. [KLH]*
5·. [L]T* ^.
11.
[Kjï^* ot
et . D:
13.D'environ deux mille figure dans le grec entre
parenthèses. —
Impétueusement. Grec « du haut ».
iii. Et sain d'esprit. ].e grec a en plus
avait eu (le démon) Légion ».
« celui qui :
Marc, V, 3-18. 171
— 3" Cc)<
I. Vie publique (I-X).

barque, tout à coup accourut à lui Luc. 8, 26, 27,


d'au milieu des sépulcres, un homme ^^"J'i./J f^-
possédé d'un esprit impur, ^ lequel Matfi^.
Préparation des Apôtre» CHij 7-F/, ^.
séniens,
monnaie porte en effet
tête
.
comme Luc, vnr, 26, et l'on voit que la
Au droit est la
diadémée de Néron, et au revers Astarté te-
nant de la droite une couronne et de la gauche,
une corne d'abondance.
habitait dans les sépulcres; et nul ne Eph ^'/iV.
pouvait le tenir lié, même avec des •^'"''-''''^^"^^
chaînes. Car souvent, serré de chaî- ESi/eÎJ'sfài.
nés et les pieds dans les fers, il avait ^™^-
rompu ses chaînes et brisé ses fers,
et personne ne le pouvait dompter, ^^a^., 5,
5^.^

^ Et sans cesse, le jour et la nuit, il J^"-- 1^, 'is.


Monnaie de Gadara [Gérasa] 1).
était parmi les tombeaux et sur les (_f.

montagnes criant et se meurtrissant 2. Au milieu des sépulcres. Voir la note sur Mat-
thieu, VIII. 28.
avec des pierres.
Or voyant Jésus de loin, il accou- ds«nionuin.
Petitio

rut et l'adora; ^ et, criant d'une voix ^^^at^ ^^^^o 7. Qu'importe à moi et à vous. Sur cette locution,
voir la note de Jean, ii, 4.
forte, il dit « Qu'importe à moi et à
:
p^^f^V^o
vous, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut? ^arc- \['^^-^
Je vous adjure par Dieu, ne me tour- ^gJW^;
mentez point ». ^ Car il lui disait j^^^«-^4''4i.^ :

« Esprit impur, sors de cet homme » ^u«' jj» !

^ Et il lui demanda « Quel est ton Mat. 26, 9. Légion. Cf. Matthieu, xxvi, 53. La légion ro-
: .53.
maine, du temps d'Auguste, se composait deG.800
nom ? » Et il lui répondit « Légion sb.: hommes. Le mot légion doit être pris ici dans le
^*' sens d'un très grand nombre.
est mon nom car nous sommes
^^'^'^"·
;

beaucoup ^ ,
». Et il le suppliait avec Mat. s, 31.
\^ . Luc. 8, 31.
,

mstance de ne pomt le chasser hors


de ce pays.
' ^ Or il y avait là, le long de la in pOPCOS
, iniltuntur.
1 , I
montagne, un grand troupeau de jer. 51, 25.
pourceaux qui paissaient. Et les L?J!V'a2-3i.
Job. 11. 1,
esprits suppliaient Jésus, disant 2 Pet. 2, 22. :

Is, 65, 1.
« Envoyez-nous dans ces pourceaux,

afin que nous entrions en eux ». Is. 14, 22.


Gen. 3, 1.
^ ^ Et Jésus le leur permit aussitôt. Les
Ap. 18, 21. 13. Le troupeau. \o\r la figure de Matthieu, vnr,
esprits impurs, sortant donc du pos-
Ex. 15, 5.
30, p. 41. —Se précipita impétueusement dans
la mer. Voir la note sur Matthieu, xxr, 19.
sédé, entrèrent dans les pourceaux,
et le troupeau, d'environ deux mille,
se précipita impétueusement dans la
mer, et s'y noya.
^'^
Ceux qui les s'ardaient s'en- pastorum
„ . / tiinor.
luirent et répandirent cette nouvelle ^"*=·//'/|·
dans la ville et dans les champs. Aus- 2 Mach.' 6,4.
, 1 x- ^ · Eccll. 21, 2.
Sitôt les gens sortirent pour voir ce
qui était arrivé ils vinrent vers
;
S^^'é?,' ^10.

Jésus, et ils virent celui qui avait été ^"l^ JJ;


\\-

tourmenté parle démon, assis, vêtu,


^'
et sain d'esprit ; et ils furent saisis
de crainte. Et ceux qui
^ avaient vu ^at. s 34.
, Luc. 8, 37.
leur racontèrent ce qui était arrivé au 1 1^«^,^

possédé et aux pourceaux; et ils 3 Reg! i7, is.

commencèrent à prier Jésus de s'é-


loigner de leurs confins.
18 ^anatî
Lorsqu'il montait dans la bar- priedica-
que, celui qui avait été tourmenté Luc. 8, 38.
172 Marcus, V, 19-34.
I. Vîta publica (I-X). — 2" Ce), Apostolorutn institutio CUif I-F/, 6),

"3^, ,' - cum illo non admisit

'" ,
fùerat, ut esset et

. ^ ^
fj

eum, sed ait illi :Vade


:

in domum tuam

, ad tuos, et annûntia illis quanta tibi Dô-

& minus Et
fécerit, et misértus sit tui.

, ' "'- .
]
àbiit, cœpit prœdicâre in Decâpoli,
et
quanta sibi fecisset Jésus et omnes mi- :

" &. rabàntur.

',
, &-
^ ' 2' Et cum transcendisset Jésus in navi

,
. ", , --
,'' " --
lâov,
rursum trans fretum, convénit turba
multa ad eum, et erat circa mare.

Jâirus
ejus,
cens
: et videns
et
Quôniam
Et
venit quidam de archisynagôgis nômine

deprecabàtur
eum prôcidit ad pedes
eum multum di-
mea in extrémis est,

,',
: filia

d-
. ^ -- veni,
sit, et
impône
vivat. -
manum super eam, ut salva
Et àbiit cum illo, et seque-

. ,
bâtur eum turba multa, et comprimébant
eum.

(
, ^^,
,, , -
, "
^'^

.
, '
2^ Et mûlier quse erat in
guinis annis duôdecim,
perpéssa a complûribus médicis
gâverat ômnia sua, nec quidquam profé-
cerat, sedmagisdetérius habébat
profliivio sân-
et fuerat
:

:
multa
et ero-

cum

"
,, ,.-
' " ." ,
audisset de Jesu, venit in turba rétro, et
tétigit vestiméntum ejus
Quia si vel
dicébat enim
vestiméntum ejus tetigero,
salva ero.^'^Et conféstim siccâtus est fons
sânguinis ejus : et sensit
:

côrpore quia sa-


:

'', -
nâta esset a plaga.
Et statim Jésus in semetipso cog-

;
'' ; -
nôscens virtûtem quae exierat de illo,
convérsus ad turbam, aiébat Quis tétigit :

.
vestiménta mea?
Et dicébant ei disci-
, puli sui Vides turbam compriméntem te,

,
:

^^ et dicis Quis me tétigit?


: Et circum-
'^ spiciébat vidére eam, quae hoc fécerat.

', .
,
, ' -
3^ Mûlier vero timens et tremens, sciens

quod factum esset in se, venit et prôcidit


ante eum, et dixit ei omnem veritâtem.
^ '
^ Ille autem
'
dixit ei : Filia, fides tua te
' salvam fecit : vade in pace, et este sana a
). plaga tua.

-
. .
.
.
19.

26. D:
GKSTH0:
^ABCTl
kBCDT: tW 5^^ .
(1. ).
^.
L: y. [^.] et
22. [L]T* . 23- :
}.
2. NABCT*
27.'NBCT-f (a. ^) .
:
28· Tl OTL
».
'.
29.

2o-34. Se
nBCT:
hâv
evd^ç; item 30,42. 33. [L]T0*

trouvent dans le grec entre parenthèses.


·
Marc, V, 19-34. 173
I. Vie publique (I-X). — ^ Ce). Préparation de» Apôtres ClUy 7-Fl, ej.

Rom. 12, 16
par le démon, le supplia de lui per- Ps. 15, 1 ;

19.
mettre de rester avec lui; mais il P.S.
79,
125, 3.

« Va dans ta
Philip. 1,
le lui i-efusa et lui dit :
23-24.
Mat. 9, 6.
maison, vers les tiens, et annonce- Sap. 8, 16.
Tim.
leur tout ce que le Seigneur a fait pour
1 5, 8.

toi, et comme
il a eu pitié de toi ». Marc.
Mat.
7,
4,
31.
25.

donc, et commença à pu-


20 II s'en alla Act. 2, 11.
20. La Décapote. Voir la note sur Matthieu, iv,
Dan. 3, 99.

blier dans la Décapole tout ce que Ex.


P>,. 97, 1.

15, 11.

Jésus avait fait pour lui; et tous


étaient dans Tadmiration.
2^ Jésus ayant repassé dans la bar- Jaîrus utiît 21-43. Résurrection de la fille de Jaïre et gué-
Je^iuiii. rison de riiémorrhoïsse. Comparer avec Matthieu,
que de l'autre côté de la mer, il s'as- Mat. 9, 1.
Luc. 8, 40.
IX, 18-2«; Luc, viii, 40-56.

sembla une grande multitude autour Am.


Joa. 6, 2.
12.
4,

de lui; et il était près de la mer. Luc. 8, 41 ;

10, 23.
22 Or vint un chef de synagogue, 22. Un chef de synagogue, archisynagogus, en hé-
Mat. 9, 18.
Job, 42, breu rôsch hakkenéseth. Ses fonctions consistaient
nommé Jaïre ; voyant, il se jeta à
le
5.
à administrer les affaires temporelles et spiri-
tuelles de la synagogue. II présidait aux offices,
ses pieds, ^3 et il le supplia instam- Marc. 7, 32 ;
désignait les lecteurs de la Sainte Écriture, don-
ment, disant : « Ma fille est à l'extré-
16, IS.
nait la parole à ceux qui devaient l'expliquer ou
l'expliquait lui-même, et exerçait sur tout ce qui
mité ;
venez, imposez votre main sur se faisait dans la synagogue .sa haute surveillance.
elle, afin qu'elle guérisse et qu'elle
vive ». 2'* Et il s'en alla avec lui; et Ps. 143, 7.
Luc. 8, 42.
une grande multitude le suivait et le Mat. 9, 18.

pressait.
2^ Alors, une femme qui avait une A muliere
tang-îtui*
perte de sang depuis douze années, Mat.Jésus.
9, 20.
2c
et qui avait beaucoup souffert de Luc. 8, 43.
Lev. 15, 25.

plusieurs médecins, et avait dépensé Sap. 16, 12.


Ps. 106, 20.
tout son bien sans aucun fruit, se
trouvant plutôt dans un état pire, Luc. 8, 38,44,
Mat. 9, 20. 27. Son vêtement. Saint Mattiiieu, ix, 20, porte
2"
ayant entendu parler de Jésus, vint la frange de son vêtement. Voir la note, ibid.

dans la foule, par derrière, et tou-


cha son vêtement car elle disait
; :
Mat. 9, 21.
Marc. 8, 56.
« Si je touche seulement son vête- Luc. 6, 19 ;

8, 44.

ment, je serai guérie ». 2» Et aussi-


Lev. 20, 28.
tôt la source du sang tarit, et elle Ez, 16, 6.
Ps. 146, 3
sentit en son corps qu'elle était gué- 102, 3-4.
;

rie de son mal.


30 Au même moment, Jésus con- Eam a 30. La vertu. La force divine qui avait opéré le
pi-oiluvîo miracle.
naissant en lui-même la vertu qui sanat.
Luc.
était sortie de retournant
lui, et se Mat.
6,
14, 36.
19.

vers la foule, demandait « Qui a :


Luc. 8, 45-47.

touché mes vêtements? » Ses dis- Luc.


Joa. 16, 30.
8, 45.

ciples lui répondaient « Vous voyez :

la foule qui vous presse, et vous de-


mandez Qui m'a touché ? » ^2 Et il
:
Sap. 4,

regardait tout autour, pour voir celle


qui l'avait fait. ^3 Alors la femme, Ps. 54, 6.
1 Cor. 14, 2
craintive et tremblante, sachant ce Eom. 9, 1.

qui s'était passé en elle, vint et se


prosterna devant lui, et lui dit toute
Luc. 48
« Ma fille,
S,
la vérité. 3'· Jésus lui dit
;

: 50.
7,
Mat. 9, 22
votre foi vous a sauvée allez en paix
;

: 15, 28.
Marc. 10, 52.
et soyez guérie de votre infirmité » Ps. 67, 29.
Marcus, V, 35— VI, 5.

^ ,
174
(I-X). — 2" (cj, Apostotorum institutio

/,
; ' ^
I. Vita publica

Adhuc eo loquénte, véniunt ab archi-


Cllif 7-VI, 6J.

,
^'^

^-
&' " ^, -
synagôgo, dicéntes Quia filiatua môrtua :

'
^ "-
"
, .- ^^"
est quid ultra vexas magistrum?*
:

sus autem audito verbo quod dicebâtur,


ait archisynagôgo
Jé-

Noli timére tantûm-


modo Grade. Et non admisit quemquam
: :

,
,,
^ ". -
&, -
.
&) ' 3^& &,
se sequi, nisi Petrum, et Jacôbum, et
Joânnem fratrem
Et véniunt in domum archisynagôgi,
Jacôbi.

et videt tumùltum, et flentes, et ejulântes


multum. Et ingréssus, ait illis Quid :

&. ' turbâmini, et plorâtis? puélla non est

^
môrtua, sed dormit. Et irridébant eum.

'.
- Ipse vero ejéctis omnibus, assûmit patrem

, -
et matrem puéllse, et qui secum erant, et

, ^
, ' ,( -
ingréditur ubi puélla erat jacens.
tenens manum puélla? ait illi ; Tâlitha
Et

. & '' . .
cumi, quod est interpretâtum : Puélla
(tibi dico) Et conféstim surréxit
surge.
), ''^
- puélla, et ambulàbat erat autem anno- :

, '&,^ .
rum duôdecim et obstupuérunt stupôre
:

&
magno. ^'^ Et praecépit illis veheméntcr ut
nemo id sciret : et dixit dari illi mandu-
câre.

^',. ,--
VI·

, ^ 2
VI. Et egréssus inde, âbiit in pâtriam
:

et facto sâbbato
^

suam et sequebântur eum discipuli sut


cœpit in synagôga do-
:

^, ,;
'&
cére : et multi audiéntes
doctrina ejus, dicéntes
admirabântur in
Unde huic haec
:

,
ômnia? et quae est sapiéntia, quœ data est
'

; " , " "- ^ - illi :

efficiùntur ?
et virtûtes taies
Nonne
Mariae, frater Jacôbi, et Joseph, et Judœ, et
quœ per manus ejus
hic est faber filius

. ^"; , " "-


Simônis? nonne et sorôres ejus hic no-
biscum sunt? Et scandalizabântur in illo.
' 'Et dicébat illis Jésus Quia non estpro- :

. - '^

,
phéta sine honore nisi inpâtria sua, et in
domo sua, et in cognatiône sua. ^ Et non

&. - pôterat ibi virtiitem ullam fâcere nisi pau-


cos infirmos impôsitis mânibus curâvit :

^'. -
..
36. NBDT (* ev^.) 37. Ll
. ^-
.
:

lovd: 38. NABGDLÏ©: ^ova. .xABCXf (a. .) . Maq. BDLT: >tai et


. :

40. NBGDL:
. .:
:
G[KL]T[H]* Toç.

)
(. .) &. —
41. ^BCT:

ot.

. at
GKSLTH©*
..
.: \

.
... .
... : ;
.
42. N^BCTf

3.
2. BTf
: &.
.: .
(a.
YI. ± De
sa doctrine n'est pas dans le grec.
ces merveilles.

«
Grec
Et
· au point que des merveilles ».

4. Dans sa maison et dans


:

sa famille. Grec
parmi ses parents et dans sa maison ».

:
Marc, V, 35— VI, 5. 175
I. Vie publique (I-X). — Ce). Préparation dett Apotrett
2"^ CHIf ^-F/, ).
^•j
Comme il parlait encore, des
gens du chef de synagogue vinrent, Lur*"!*!'!.
disant « Votre fille est morte; pour-
:

quoi tourmentez-vous davantage le


maître? » Mais Jésus, cette parole nÎarc.gtaÎ

entendue, dit au chef de synagogue : . 8,4.


<( Necraignez point croyez seule- ;

ment » .Et il ne permit à personne io- i"*- ''s.

de le suivre, sinon à Pierre, à Jacques


et à Jean frère de Jacques.
3^ En arrivant à la maison du chef 38. Des gens pleurant et poussant de grands cris.
"^elian?
Voir la noie sur Matthieu, ix, ^23, et la figure ibi-
de synagogue, il vit du tumulte, des 1"23-20. dem, p. 4o.
gens pleurant et poussant de grands '^^^; ^·
cris. Or, étant entré, il leur dit „ '„ :

« Pourquoi vous troublez-vous et ^eïn 'iÎ 19

pleurez-vous? La jeune fille n'est


pas morte, mais elle dort ». Et ils
se riaient de lui. Mais Jésus, les '^'^'^'- i'^.

ayant tous renvoyés, prit le père et


la mère de la jeune fille, et ceux qui
étaient avec lui, et entra dans le lieu
où la jeune fille était couchée. Et 'v^'^nlW.
Rom. 4, 17.
tenant la main de la jeune fille, il lui EpîT 14. . 5,

dit « Talitha cumi »


: ce que Ton ;
Sarcophage de Méléagre.
Pleureuses (. 38').

interprète ainsi « Jeune fille (je vous


:
41.Talitha cumi. Ce sont deux mots araméens,
le commande), levez-vous Pt Act. 40-41 9,
dont le premier signilie ^eune fille et dont le se-
3, 10.
cond est l'impératif de la seconde personne fémi-
aussitôt la jeune fille se leva, et elle nine lève-toi.
:

marchait car elle avait douze ans


; ;

et tous furent frappés d'une grande


stupeur. ''^ Mais il leur commanda ^^arc. l 34, 43. Que personne ne le sût. Voir la note sur Mat-
thieu, IX, 30.
fortement que personne ne le sût, et24,'38'; 8,'26;
il dit de lui donner à manger. Luc.'s/se.

VI. Étant parti de là, il s'en alla


^
,„ VI. l-G. Jésus revient à Nazareth. Comparer avec
dans son pays, et ses disciples le J^er^lTuÎ. Matthieu, xiii, o3-o8.
\. Étant parti de là, de Capharnaum, il s'en alla
suivirent. Or un jour de sabbat ^itc!Vil'' dans son pays à Nazareth, qui esta deux petites >

journées de Capharnaiim.
étant venu, il commença à enseigner j/^? y/?; .

dans la synagogue, et beaucoup, l'en- '3J


'


tendant, étaient dans l'admiration de
sa doctrine, disant : « D'où lui vien-
nent toutes ces choses? quelle est
cette sagesse qui lui a été donnée ?
et ces merveilles si surprenantes qui
Marc. 31. 3,
se font par ses mains? ^ N'est-ce pas Luc. 22 4, ;
3. Sur ce verset, voir la note de Matthieu, xiii,
2, 36.
là ce charpentier, fils de Marie, frère Joa. 6, 42. 55-56.
Mat. 11, 6.
de Jacques et de Joseph, de Jude et Job, 34, 13 ;

37, 18.
de Simon? et ses sœurs ne sont-elles
pas ici parmi nous? Et ils se scan-
dalisaient de lui. ^ Mais Jésus leur ^ Vas."'
^"^^- ^^^^'
disait « Un prophète n'est sanshon-
:
24, 19.
Joa. 4, 44.
neur que dans sa patrie, dans sa m arc. 9, 22.
maison et dans sa famille ». ^ Et il îifseVis. s's! 5. Et il ne put faire là aucun miracle, non par
défaut de puissance de son côté, mais par défaut
ne put faire là aucun miracle, si ce Îceil'n, 2!"
de dispositions de leur part.
n'est qu'il guérit quelques malades
176 Marcus, VI, 6-20.

,,.
.
1. Vita publica (I-X). — 2° (d), Apoetotorutn missio (Vif 7-VII, 23Jo

^ Kat €& âià ^ et mirabâtur propter incredulitâtem


eôrum, et circuibat castélla in circùitu

'
&. , -- ,
docens.
^ Et vocâvit duôdecim, et cœpit eos
mittere binos, et dabat illis potestâtem
spirituum immundôrum. ^ Et prœcépit

^, ne quid tôlierent in via, nisi virgam

^
^ eis,

', ' . - tantum non peram, non panem, neque


:

&
in zona œs, ^ sed calceâtos sandàliis,

'
et ne indueréntur duâbus tûnicis. Et

^
^

' ^ ^

-
dicébat eis Quocumque introiéritis in do-
:

, ^. mum, illic manéte donec exeàtis inde :

'
^

,^

,, , ^ '-^ 0001

-
et quicûmque non recéperint vos, nec
audierint vos, exeûntes inde, excutite
pùlverem de pédibus vestris, in testimô-
nium illis. - Et exeûntes prsedicâbant ut
^

3^ ,,
pœniténtiam âgerent et daemônia

-
:

multa ejiciébant, et ungébant ôleo mul-


^ ]. tos aegros, et sanâbant.

,^^
^ ^

. ^-

"
.
^-,
" '
^

-
"
'*

), (-
- Et audivit rex Herôdes (maniféstum
^

enim factum est nomen ejus), et dicébat


Quia Joânnes Baptista resurréxit a môr-
:

, . ' ^ " "


tuis : proptérea virtûtes operântur in
et
^ '^^'^ illo. autem dicébant Quia Elias
Alii :

^'^ est. Alii vero dicébant Quia prophéta :

'
. ' '
', " -
est, quasi unus ex prophétie.
audito Herôdes ait Quem ego decollâvi
Joânnem, hic a môrtuis resurréxit.
Quo
:

, ^'^
,
^'^

'
-
Ipse enim Herôdes misit, ac ténuit
^"^

Joànnem, et vinxit eum in cârcere, prop-


ter Herodiadem uxôrem Philippi fratris

.
^ . ^^" ^' sui, quia dùxerat eam.
Joànnes Herôdi
Dicébat enim
Non licet tibi habére
:

.
, ^ V
uxôrem fratris tui.
sidiabâtur illi
nec pôterat.
Herôdias autem in-
et volébat occidere eum,

Joànnem, sciens eum virum justum et


:

Herôdes enim metuébat

, ,,
^ .
sanctum et custodiébat eum, et audito
:

eo multa faciébat, et libénter eum audié-

. &
^BT:
9. GKSLH©: (al.:
-
%
èrôvoao^e).
.{.
bat.

10. Quelque part que vous alliez, étant entrés dans

.
NBCDG[KL]ï[H0j*

^. *: ^.
BDLT

. ..)
''XXoi) Se.
:
^-^.
14.

xBGT*
BDL*

.
15. NABCDGiKSLTQf
(.
GKSLTH©* f
:
ïlByov.
l^^^y^lav.
nBDT-L:
une maison. Grec « lorsque vous entrerez dans une
maison «.


:

H. De vos pieds. Grecs « de dessous vos pieds ».


Le grec a en plus à la fin «
:

en vérité je vous le
:

^. 2
dis, au jour du jugement, ceux de Sodome et de Go-
16. GS[L]T* ( eti. ^.). 19. CL ·

morriie seront traités moins rigoureusement que


20. (1. : ^^. cette ville ».
Marc, VI, 6-20. 77
I. Vie publique (I-X). — 2" fd). Mieeion de» Apôtres CVI, 23),

en leur imposant les mains. ^ Et il


s'étonnait de leur incrédulité ;
il par-
courait toutefois les villages d'alen-
tour et il y enseignait. d) Mission des Apôtres, VI, 7-Vn, 23.
Misûii
Or il appela les douze et com-
^ <l)
iipo*i$toli. 7-13. Discours aux Apôtres; leur mission. Com-
Mat. 10, 10
mença à les envoyer deux à deux, et 16, 8.
;
parer avec Matthieu, ix-3d-xi Luc, ix, 1-6.
;

il donna puissance sur les es-


leur ^EphJis"' 8. Ni argent dans leur ceinture. Voir la note
prits impurs Et il leur commanda
de ne rien prendre pour le chemin
^', '
16.
sur Matthieu, x, 9.

Jer. 1, 7.
Joa. 20, 22.
qu'un bâton ni sac. ni pain, ni ar
:
Prov. 18, 19.
gent dans leur ceinture; « mais de,,,^-o%-ii.
chausser leurs sandales et de ne '^;^^^%.
point se munir de deux tuniques. ^^^^Î'gfê^^'
Et il leur dit « Quelque part que pi°4i/v-8.'
:

vous alliez, étant entrés dans une ^ J^J;'!^^,^^'


maison, demeurez-y jusqu'à ce que 1^^;^2,1
vous sortiez de ce lieu-là. " Et quant
à ceux qui ne vous recevront point pj-^pî^^^^.
^'^^-^^'^^"^^·
et ne vous écouteront point, lorsque Act.20, 26-27;
13, 46-47.
vous sortirez de là, secouez la pous- Luc. 9, 5 ;

10, 10-12.
sière de vos pieds en témoignage Luc. 9, 6.
Is. 30, 22.
contre eux ». Etant donc partis, Prov. 5, 16.
Mat. 4, 17.
ils prêchaient qu'on fît pénitence; Luc. 3, 3.

chassaient beaucoup de démons, Lac. Act. 3, 19.


10, 17,

oignaient d'huile beaucoup de mala- Jac. 5,34.14-15.


Ps. 102, 3.
des et les guérissaient.
'

Or le roi Hérode entendit parler


de Jésus (car son nom s'était ré- ..^a^iviTum
pandu), et il disait Jean-Baptiste jP"*9*v. : «

est ressuscité d'entre les morts, Q^^^^^^uAh


c'est pour cela que des miracles s'o- p^Jp^- J^io
pèrent par lui ». /"^ Mais d'autres di- Marc. s, 28.
saient « C'est Elie ». Et d'autres
: : Mat. 6, 14.

9. Sandales , chaussures consistant en une se-


« C'est un prophète, semblable à un ^4 ?.\,'. melle de cuir ou de bois qui était attachée avec
des prophètes ». ^ Ce qu'ayant en- luc.' 20,
^
i9.
des cordons sous la plante des pieds.
11. En témoignage contre eitx ; c'est-à-dire afin
tendu, Hérode dit « Ce Jean que j'ai Tue : 9,' 9. que ce soit pour eux un témoignage que vous ne
pouvez plus avoir aucun commerce avec eux,
décapité est ressuscité d'entre les ',. '

puisqu'ils refusent d'embrasser la religion divine


morts ». que vous prêchez.
14-29. Mort de saint .Tean-Baptiste. Comparer avec
Car Hérode lui-même avait en- vînctum Matthieu, xiv, 1-12; Luc, ix, 7-9.
14. Rérode Antipas, tétrarque de la Galilée et
voyé prendre Jean, et l'avait retenu, timet de la Pérée. Voir la note sur Matthieu, xiv, 1. La
charge de ters, en prison, a cause Mat. 14, 3-12 monnaie reproduite ici porte au droit, en abrège,
« Hér(ode) tétrar(que) », et, au revers, dans une
d'Hérodiade, qu'il avait épousée, ^'^3^32.' guirlande, le nom de la ville de Til)ériade, qui
s'appelait autrefois Cionéreth et qu'Antipas appela
quoique femme de Philippe, son Tibériade en l'honneur de Tibère.
frère. Parce que Jean disait à Hé- Lev. is, 16.
.rode « Il ne t'est pas permis d'avoir \îSl% n'-i.
:

la femme de ton frère ». Or Héro- ps. 9, s.


diade lui tendait des pièges, et vou- ^^Ifh^'u.
lait le faire périr; mais elle ne le
Monnaie d'Hérode Antipas (^. 14).
pouvait pas. Hérode, en effet, crai- Jer. 37, 17.
. 3 Reg 22, 8,
15. A un des prophètes; c'est-à-dire à un des an-

homme juste et saint;


·.·.,!
srnait Jean, sachant que c'était un is. 58,1.'
il le
,

protégeait,
. 2 Cor. 6, 14-1 .5,
Prov.^ii,^9,
ciens prophètes

3.
17.

comme on
Hérodiade. Voir
lit
la note sur
Philippe. Voir ibid.
dans Luc, ix, 8.
Matthieu xiv,

faisait beaucoup de choses d'après


ses avis, et l'écoutait volontiers.
BIBLE POLYGLOTTE. T. VII. 12
178 Marcus, VI, 21-34.
I. Vita publica

^
(I-X). — ^° Apostolorum mistiio CVI, 7'VIM, 23}.

, Kai Et cum dies opportùnus accidisset,

',, ^,
Herôdes natâlis suis cœnam fecit princi-
^ -
S-& "]
pibus, et tribûnis,

dis,
cumque
et saltàsset,
simùlque reciimbéntibus rex ait puéllse
Pete a me quod vis, et dabo tibi et
et primis Galilsése
introisset filia ipsius Herodia-
et placuisset
:
Herôdi,

:
:

' " jurâvit illi Quia quidquid petieris dabo


:

- ." tibi, licet dimidium regni mei.


,
;
"
^'. ' & '
,
. ^
t?)

-'^
Trv
^ c ~
Quse
Quid petam ? At
Baptistœ.
cum exisset, dixit matri suse
illa dixit
Cumque
:

introisset
Caput Joânnis
statim
:

. ^ &.-
,
'-
cum festinatiône ad regem,
cens Volo ut prôtinus des mihi in disco
:

caput Joànnis Baptistse. -^Et contristâtus


petivit di-

,.^' /
27

,. ^,-
/ ],
28*0
^
est rex propter jusjuràndum, et propter
:

simul discumbéntes, nôluit eam contris-


târe sed misso spiculatôre prsecépit
:

afférri caput ejus in disco.

Et decollâvit eum in cârcere


âttulit
et
caput ejus in disco et dédit illud
puéllœ, et puélla dédit matri suse. Quo
:
,

.&
^, . , ] audito, discipuli ejus venérunt, et tulé-
runt corpus ejus
monuménto.
: et posuérunt illud in

. , 6

^
Et conveniéntes apôstoli ad Jesum,
(7 renuntiavérunt ei ômnia quae égerant, et

',/ .
docùerant. Et ait illis Venite seôrsum :

.
in desértum locum, et requiéscite pusil-

^
,
lum. Erant enim qui veniébant et redi-

^
., ,
^
^
Kai^
bant multi et nec spâtium manducândi
:

habébant. ^'^ Et ascendéntes in navim,


abiérunt in desértum locum seôrsum.

^
Et vidérunt eos abeûntes, et cognové-

, ,^
runt multi et pedéstres de omnibus

, ^.
:

civitâtibus concurrérunt illuc, et prseve-

^ '^,
3-*
nérunt eos.

sus
3'·

:
Et éxiens vidit turbam multam Jé-
et misértus est super eos, quia erant

^
.
21. L: '^^. LT:
. * .:
2-2·

'.
LT: ^. .
. (:. ).
33.

,
.XABDG[K]SLT[H]0* ot
LT* .
6. et (exc.
,

. '.
... 23. Ju. 24s. (1. Sh) S) .

:. (bis). 27. ': .). 34· LT:


-- .. : 28. BCLT: ». .
[L]
»* ' G: (*

.-. «.
f .")
^*ABCT*
'
. 29. vldar.
')
.\ . ) . ^. '
31. .SBGT: (1. 26. .Son serment. Grec : « ses serments ».
kBGDLT*
30.
:
(tert.)
iSABTX:* 32.
27. Dans bassin n'est pas dans le grec.
33. Le grec a en plus à la fin : « et se rassemblè-
L: (* ^. rent auprès de lui ».
Marc, VI, 21-34. 179
I. Vie publiciue (I-X). — S'' Cd), Misnion de» Apôtres (VI, 7-VII, 23),

Mais un jour opportun arriva, le ^e'ntTî»!

jour de la naissance d'Hérode, où il


fit un festin aux grands de sa cour, et 48, 12.
'

aux tribuns, et aux principaux de la


Galilée. ^2 Qr la fille d'Hérodiade eccu. 9, a, g.

même étant entrée, et ayant dansé et


plu à Hérode, et à ceux qui étaient
à table avec lui, le roi dit à la jeune
fille « Demandez ce que vous vou-
:

drez, et je vous le donnerai ». Et ex. 20,

il lui jura, disant : «Tout ce que vous


demanderez je vous le donnerai, fût-
ce la moitié de mon royaume ».

Lorsqu'elle fut sortie, elle dit à "^'j?^'-'*"

sa mère « Que
^ demanderai-ie?
:
"
» Et «"·**···»*·
Ez. 4o. 16,

sa mère répondit « La tête de Jean- ^^^^^t,-^]^


:

Baptiste Aussitôt s'étant rendue Ap. 17,


». e.
Eccli. 25, 26.
en grande hâte près du roi, elle fit sa
demande, disant « Je veux que vous :

me donniez àTinstant, dans un bassin,


la tête de Jean-Baptiste ». Le roi Prov.
2Tim. 3, 5.
. , 1 1
12, 10. ,

lut contriste cependant, a cause de Jer. 5, 2.


;

f ' '
Eccli. 27, 10 , . ;

son serment, et a cause de ceux qui 9, 2.

étaient à table avec lui, il ne voulut


pas la contrarier. Aussi ayant en- Ap. 16, 6.
Is. 59, 15.

voyé un de ses gardes, il lui ordonna


d'apporter la tête de Jean dans un
bassin.
Et le o-arde le décapita dans la»e«o"a<"*
21. Tribun signifie ici un chel militaire quel-
prison et apportant sa tête dans un ^ R^g^si,
conque, non un tribun romain.
;

bassin, il la donna à la jeune fille, etEccu. -a, n. 2i2. La fille d'Hérodiade. Salomé. Voir la note sur
Matthieu, xiv, 6.
la jeune fille la donna à sa mère. Ce ^**- 12. 27. Dans laprison. Voir la note sur Matthieu,
qu'ayant appris, ses disciples vinrent, XIV, 40.

prirent son corps, et le déposèrent


dans un tombeau.
Or les apôtres s'étant rassemblés coiicur.sus.
Turbae 30-44. Multiplication des cinq pains. Comparer
avec Matthieu, xiv, 13-21 ; Luc, i\, 10-17 Jean,
auprès de Jésus, lui rendirent compte
"""'6, 7. 1-15.
;
vr,

Luc. 9, 10.
de tout ce qu'ils avaient fait et ensei- Gai. 2, 2.

gné. Et il leur dit « Venez à l'é-


3^ :
Mat, 14, 13.
Luc. 9, 10.
31. En un lieu désert dans les environs de
Bethsaïde Julias. \oix la note sur Matthieu, xiv,
cart en un lieu désert, et vous vous Joa. 6, 1.
13.
Marc. 3, 20.
reposerez un peu ». Car ceux qui al- Ps. 33, 6 ;

44, 11.
laient et venaient étaient si nombreux, Is. 26 20.

qu'ils n'avaient pas même le temps de


manger. ^'^ Ainsi, montant dans la Luc.
Mat.
9, 10.
14, 13.
barque, ils se retirèrent à l'écart, dans Joa. 6,
ProT. 31, 14.
1.

un lieu désert. '^^ Mais beaucoup de Luc. 9, 11.


Mat. 14, 13.

gens les ayant vus partir et ayant ^}54'3^


connu leur dessein, y accoururent à Ps. 67, 26.

pied de toutes les villes, et y arri-


vèrent avant eux.
Ainsi, en débarquant, Jésus vit
une grande multitude, et il en eut curât.
Mat. 9, 36 ;

compassion, parce q'uils étaient 14. 14-24.


180 Marcus, VI, 35-49.

'
' ,.' "
I. Vîta publica (I-X). — - 2° Caj. Apostolorutn miesio CVI,

sicut oves non habéntes pastôrem, et cœ-


7- F//, 23J.

&, &' Et cum jam


^'^
pit illos docére multa.
hora multa fieret, accessérunt discipuli
ejus, dicéntes : Desértus est locus hic, et
jam hora prsetériit : dimitte illos, ut

'&
euntes in prôximas villas et vicos, emant

'-
sibi cibos quos mandûcent. Et respôn-
dens ait illis Date illis vos manducâre.

' ^^ .
:

. Eimtes emâmus du-


/ Et dixérunt ei :

;
céntis denâriis panes, et dâbimus illis
manducâre. Et dicit eis Quot panes

'
:

38

.
, &.,
V
';
-
habétis?
novissent,
pisces. 3^ Et
ite,

dicunt
et

praecépit
bere fâcerent omnes secimdum contu-
vidéte.
:
Et cum cog-
Quinque, et duos
illis ut accûm-

.
.&,,
bérnia super viride fœnum. Et discu-
, - buérunt in partes
quinquagénos.
per centénos et

Et accéptis quinque pânibus, et duo-

, ^^ , ,
&&-
bus piscibus, intuens in cœlum, bene-
dixit, et fregit panes, et dédit discipulis

.
^. ,. -
^.
suis, ut pônerent ante eos
pisces divisit omnibus.
runt omnes, et saturâti sunt.
et duos
Et manducavé-
Et sustu-
lérunt reliquias fragmentôrum, duôdecim
côphinos plenos, et de piscibus. Erant
''^
:

- &, &
autem qui manducavérunt quinque millia

'
virôrum.
^*'^ Et statim coégit discipulos suos
'•^

-^. '&.
ascéndere navim, ut praecéderent eum
trans fretum ad Bethsâidam, dum ipse
dimitteret pôpulum. Et cum dimisisset

',
. ' (
-- eos, âbiit in

dio
" Et cum sero
montem

mari, et ipse solus in terra.


videns eos laborântes in remigândo (erat
orâre.
esset, erat navis in

enim ventus contrârius eis) et circa quar-


mé-
Et

).
. ',&, ^' ^ . * ^. ''^
01
& tam vigiliam noctis venit ad eos âmbu-
lans supra mare
eos.
et volébat praeterire
At illi ut vidérunt eum ambulân-
tem supra mare, putavérunt phantâsma
:

.
.. ^;
35.

.. .
. : ». *: . . .
i^T^: et * ^BT^:
-.)
).
44.
45. NBLT:
45·
48.
i<BDT*
NBLT:
wçfi-

^.
,
36. [L]T* «çT. et ya^ et 37. L: (* sq. 49·

. :. ^* . : - (
LT: (^*. ...

.^. 39· i<BL: 40. LT^ 36.


pains
Acheter de quoi manger. Grec
».
: « s'acheter des

(1. bis) : 41- mangèrent. Le grec a en plus


44. Ceux : « les
43· ^*!* (a. pains ».
Marc, VI, 35-49. 181
I. Vie publique (I-X). — 2" Cd). Miseion des Apôtre» fVI, 7 -VII, 23),

comme des brebis qui n'ont point de i'i

pasteur, et il commença à leur en- ^ ^^^53^\^^

saigner beaucoup de choses. Et


comme,
déjà l'heure était fort avancée,
. . , .
^v'*"-
Joa- 6,
^^ l^
-13.
ses disciples s'approchèrent, disant :

« Ce lieu est désert et il est déjà tard ;

'^^ Luc. 9, 12.


renvoyez-les afin qu'ils aillent Is. 21, 14.

dans bourgs voisins


les villages et les
Joa. 6, 7
acheter de quoi manger ». Mais ;
37. Deux cents deniers. Environ 15G francs, le
21, 17.
Mat. 14, 16. denier valant 78 centimes au temps de Notre-
leur répondant, il dit « Donnez-leur : Seigneur.
vous-mêmes à manger » Et ils lui .

repartirent « Irons-nous donc ache-


:

ter pour deux cents deniers de pain


Rom. 10, 12.
afin de leur donner à manger? » Ps. .54, 23.
Cor. 2, 12.
« Com-
1
Alors il leur demanda :

bien avez-vous de pains? Allez et


voyez ». Et lorsqu'ils eurent regardé,
ils dirent « Cinq pains et deux
:

Joa.
Il leur commanda donc
6, 10.
poissons Ps. 47, 14.

de les faire tous asseoir par grou


pes sur l'herbe verte. Et ils s'as- i-uc. 9, i4.

sirent par groupes de cent et de cin-


quante.
Alors il prit les cinq pains et les """
deux poissons, et, levant les yeux au ^,'·
ciel, il les bénit; puis il rompit les ^ tiJ^; ]; 4.5,

pains, et les donna à ses disciples ^iJl^^^l'


pour les mettre devant la multitude, ^'^«•^•^^.
et il partagea les deux poissons entre
Marc. 8, 8.
tous. Ils en mangèrent, et ils furent pf 29-30. 7,

rassasiés. Et ses disciples empor- Joa.


''^

Jac.
12. 6,
1, 5.

tèrent les restes, douze paniers pleins


de morceaux et une partie des pois-
sons. Or ceux qui mangèrent
étaient au nombre de cinq mille
hommes.
Solu.v
Et aussitôt il fit monter ses dis- ««eceilit
^'^ 45-08. Jésus-Clirist fuit les lionueurs et marche
Jesu>«. sur les Ilots. Comparer avec Matthieu, xiv, 2-2-36;
ciples dans la barque, pour le pré- Jean, vi, 16-21.
Mat. 14, 22.
45. Bethsaïde de Galilée. Voir la note sur Mat-
céder de l'autre côté de la mer. à Joa. 79 14-15. 6,
thieu, XI, 21.
Ps. 19.

Bethsaïde, pendant que lui-même 46. Sur la montagne. Voir la note sur Matthieu,
v,l.
renverrait le peuple. Et après qu il 2 Reg. 6,18-19.
, M 1 IThess. 5, 17.

en alla sur la mon-


,

l eut renvoyé, il s
tagne pour prier.
Lorsqu'il fut soir, la barque se ^"^Htl?
''•^

trouvait au milieu de la mer, et Jésus ^""^-


seul à terre. ''^ Et voyant ses disciples ^p.' Jîjg^- 48. Fei'S la quatrième veille de la nuit. C'est-à-
dire vers trois heures du matin. Voir la note sur
qui se fatiguaient à ramer (carie vent 2 cor. n, 23. Matthieu, xiv, 25.
leur était contraire), vers la quatrième
veille de la nuit, il vint à eux, mar-
chant sur la mer et il voulait les de- Luc. 24, V7.
Ps. 76, 20.
;

Jon. 14,
vancer. Mais eux, dès qu'ils l'aper- 1,

çurent marchant sur la mer, crurent


que c'était un fantôme, et jetèrent un
182 Marcus, VI, 50— VII, 6.

&).(
Vîta publica (I-X). — 2o CdJ, Apontoiorum missio CVM, 7-VMI, 23).

'.
I.

- esse, et exclamavérunt. ^*^ Omnes enim

· ', &.
, ' - vidérunt eum, et conturbàti sunt. Et
statim locûtus est cum eis, et dixit eis :

. ' Confidite,ego sum, nolite timére. Et

.
ascéndit ad illos in navim, et cessàvit

&. -- ventus. Et plus magis intra se stupé-


bant non enim intellexérunt de pâ-
:

, -. &
'& , , ^
^•"^

,. ,
nibus
tiim.
Et
terram
erat enim cor eôrnm obcaecâ-

Cumque
tinuo cognovérunt
:

eum
cum transfretâssent, venérunt in
Genésareth, et applicuérunt.
egréssi essent de navi, con-
et percurrén-
tes univérsam regiônem illam, cœpérunt
in grabâtis eos, qui se maie habébant,
:

^, ' ,-
^^
circumférre,
Et quocûmque
audiébant eum esse.ubi
introibat, in vicos, vel
in villas, aut civitâtes, in platéis poné-

,. ^
bant infirmos, et deprecabântur eum,

,
ut vel fimbriam vestiménti ejus tânge-
rent et quotquot tangébant eum, salvi

-
:

. fîébant.

(
-& ,.
'VU. Et convéniunt adeum pharisaéi,
'

'^. quidam de scribis, veniéntes ab Jero-

)
et
^ sôlymis. ^ Et cum vidissent quosdam ex
discipulis ejus commiinibus mânibus, id

",
,
est, non lotis, manducâre panes, vitupe-

&,^
^
(01 ravérunt. ^ Pharisféi enim, et omnes

, "&', - '*

, - Judœi, nisi

rum
medunt
crebro lâverint manus, non
mandiïcant, tenéntes traditiônem seniô-
et a foro nisi baptizéntur, non cô-
:

multa sunt, quae trâdita

"
et âlia
-
:

sunt servàre, baptismata câlicum,


- illis

^&
^,
et urceôrum, et seramentôrum, et lectô-
). "^" ot rum :
^ et interrogàbant eum pharisséi et
scribae : Quare discipulitui non ambulant

&
,'^" '
,
^ "
juxta traditiônem seniôrum, sed commii-
nibus mânibus mandûcant panem ?

^ At ille respôndens, dixit eis Bene


prophetâvit Isaias de vobis hypôcritis,
sicut scriptum est Pôpulus hic làbiis me :
:

: .·) (^.
.
.. ^BT* ^BT^f
Q. [L]T* "Otc.

50. (1. \) . 51. nB[L]T2* . |5«>. (p. ". BDL:


[]·" .
^: ^^.
54. (in f.) ot

^. 50. Car tousle virent et ils furent épouvantés

^: ^. KBLT: ·. — .
55. i^BT: L*
figure dans
grec entre parentlièses.
le
56. 1-5. G Ul. Et leur stupeur en devint plus grande. Grec

-. [: ».
:

-)
*

' . &.
...

) ^.].
(LT:
. GKSLT^H:
2.
^. (
NBT':
« et ils s'en étonnaient davantage

ils étaient dans l'admiration ».


en eux-mêmes et

3
5.
-:
î^BDT
.
...

(1. '.)
4.

:
^.
': . ^-*
LT:

\.
'.
5. GKLT©
i<AB*

(1.
.
.) :
VIT. 2. Ils les en blâmèrent. Grec
gnirent ».
« ils se plai-

3-4. Ces versets figurent entre parenthèses dans le


grec.
:
Marc, VI, 50— VII, 6. 183
I. Vie publique (I-X). — 2" Cd), Mission des Apôtres CVI, 7-VJI, 23J,

Mat. 14, 27.


grand Car tous le virent, et ils
cri. ^*^
Joa. 6, 20 ;

il 16, 33.
furent épouvantés. Mais aussitôt 2 Cor. 1, 9.
'"'^·
leur parla, et leur dit Rassurez-
vous, c'est moi ne craignez point »
;

Et il monta avec eux dans la bar- '

Marc. 4, 39.
que, et le vent cessa, et leur stupeur
en devint plus grande car ils n'a- >rarc.
:
8, 17
7, 18
3, 5. ;
;

Luc. 24, 16.


vaientpas compris ce qui s'était fait Mat. 15, 16.

à l'égard des pains parce que leur


cœur était aveuglé.
'^^
Et, après avoir traversé la mer, solo 53. La terre d> Génésareth. Voir la note sur
tactu Matthieu, xiv, 34.
sanatio.
ils vinrent vers la terre de Génésareth
Mat. 14, 34.
et y abordèrent. Et dès qu'ils fu- Mat. 14,
Joa. 6,
rent sortis de la barque, les gens du
2:

pays reconnurent Jésus. Et par- Prov. 6, 13.


Is. 66, 20.
courant toute la contrée, ils com-
mencèrent à lui apporter de tous
côtés, dans leurs grabats, les malades,
là où ils entendaient dire qu'il était.
5G. La frange de son vêlement. Voir la note sur
Et partout où il entrait, dans les Mat.
'•"^ Ps. 113,
9, 21.
3.
Matthieu, i\, "20.

bourgs, dans les villages ou dans les Marc. 5, 23.


Zach.
28.
8,

villes, on mettait les malades sur les Mat. 14, 36.


Luc. 19. 6,

places publiques, et on le suppliait


de les laisser seulement toucher la
frange de son vêtement; et tous ceux
qui le touchaient étaient guéris.
VII. i-'23. La vraie pureté est intérieure. Compa-
VII. Et les pharisiens et quel- Scaiitla-
'
lum de rer avec Matthieu^ xv, 1-20,
non lotis
ques scribes venus de Jérusalem, nianibus.
2. Manger du pain s\grùÎ\e faire un repas, pren-
Mat. 15, 1-2.
s'assemblèrent auprès de Jésus ^ et Job, 9, 30-31 ; dre toute espèce de nourriture.
ayant vu quelques-uns de ses disci-
ples manger du pain avec des mains
impures, c'est-à-dire qui n'avaient
pas été lavées, ils les en blâmèrent.
3. La tradition des anciens. Voir la note sur
^ Caries pharisiens et tous les Juifs Joa.
Ps. 25,
Matthieu, xv, 2.
ne mangent point sans s'être souvent 8·6;52,.
lavé les mains, gardant la traditioi
des anciens. ^ Et lorsqu'ils reçien Hebr. 9, 9-10.
fient de la place publique, ils ne
mangent point non plus sans s'être
lavés et il y a encore beaucoup d'au-
;

tres pratiques qu'ils tiennent de la


tradition, et qu'ils doivent observer,
comme de laver les coupes, les cru-
ches, les vases d'airain et les lits.
Les pharisiens donc et les scribes ^^-i^-

lui demandaient c Pourquoi vos


:

disciples ne se conforment-ils point


à la tradition des anciens, mais qu'ils
mangent le pain avec des mains im-
pures? »

Mais, répondant, Jésus lour dit :


«^^isa 6. Ainsi qu'il est écrit, c'est-à-dire quand il
'
. traditio de éciit.
« Isaïe a bien prophétisé de vous,
^"^"t'*"
hypocrites, ainsi qu'il est écrit : Ce is! 29,13.
, .

184 Marcus, VII, 7-22.

dvd-.
,
,
I. Vita publica

an

^"^
', -
' ,
(I-X). — CdJ. Apostolorunt missio

honorât, cor autem eôrum longe est a


in vanum autem me
hôminum. ^ Relin-
doctrinas et prsecépta
quéntes enim mandâtum Dei, tenétis tra-
CVI, 7-VII, 23),

colunt, docéntes
me :

' ^.
dv-
d-, ditiônem hôminum, baptismata urceôrum
et câlicum et âlia similia his fâcitis
:

.
multa.
^
^ Et dicébat illis Bene irritum fâcitis :

3^,
' prsecéptum Dei, ut traditiônem vestram

''^-
' '- servétis. Môyses enim dixit Honora :

.) ^ ^

Trj

^^.
-
(
patrem tuum, et matrem tuam. Et Qui
maledixerit patri vel matri, morte moriâ-
tur. ^08 autem dicitis Si dixerit homo
patri aut matri, Corban (quod est donum)
quodcûmque ex me, tibi profuerit ·- et
:

:
:

,
'
ultra non dimittitis eum quidquam fâcere

- patri suo, aut matri,


bum Dei per traditiônem vestram, quam
rescindéntes ver-

.
Trj
tradidistis et similia hujùsmodi multa
:

fâcitis.

'^ ,
.
Et âdvocans iterum turbam, dicébat

^
^

illis :Audite me omnes, et intelligite.


&-
, , '
Nihil est extra
eum, quod possit eum coinquinâre, sed
hôminem intrôiens in

,
. , . --
quse de hômine procédunt, illa sunt quse
commûnicant hôminem.
aures audiéndi,
Si quis habet

&
aiidiat.

,
^
. ^^
& ; ,
'
Et cum introisset in domum aturba,
interrogâbant eum discipuli ejus parâ-
bolam. Et ait illis Sic et vos impru-
dentes estis? Non intelligitis quia omne
extrinsecus intrôiens in hôminem, non
:

,, -^.
' ,
& ,
;

.
^ ^
potest eum communicâre
intrat in cor ejus, sed in
quia non
ventrem vadit,
et in secéssum exit, purgans omnes escas ?
Dicébat autem, quôniam quse de hômine
:

,^ " éxeunt, illa commûnicant hôminem. Ab


^^^ ' - intus enim de corde hôminum malae co-

^& gitatiônes procédunt, adultéria, fornica-

, , , ', -
tiônes, homicidia,

7. Des doctrines et
furta, avaritise,

des ordonnances
Grec « des doctrines (qui sont) les commandements
humaines.
ne-

. . )...-^...
:

des hommes ».
10. Celui qui maudira, c'est-à-dire « celui qui
8. LT* i^B[U]V* 9. : parlera mal ».

12. N^BLT^* LT* (bis) 14. H. Corban. Ce mot subsiste encore dans le syriaque,
LT: (prO et ... 15- M-3»<"> qui signifie don ·. «

NBDLT: ^^* (ADL 14 Le peuple. Grec « toute la foule ·

' ^. ar&^. 16.


-
:

19. Et est jeté dans le lieu secret. Grec : « et in latri-


T^Xf). 17. LT: 19- .NABELT: nam abit ». — Qui purifie tous les aliments, c'est-à-
9·(^. 21· D"' . dire « avec tout ce que les aliments ont d'impur».
Marc, VII, 7-22. 185
I. Vie publique (I-X). — <0. MUnion de» Apôtres CVi, 7-F//, 23),

peuple m'honore des lèvres, mais leur / J^"' 3, 16. 18.


1,

cœur est loin de moi et il est vain


;

le culte qu'ils me rendent, en ensei-


gnant des doctrines et des ordon-
8. La tradition des hommes. Voir !a note sur
nances humaines. ^ Car, laissant de Mat. 15,
Is. 29, 13
6.

;
Matthieu, xv, 2.
côté le commandement de Dieu, vous Mat, 12, 43. 46, 8.

observez la tradition des hommes, la Luc. 11, 24.


purification des tasses et des coupes,
et vous faites encore beaucoup d'au-
tres choses semblables ».
^ Et il leur disait « Vous rendez
:
et
parentui
honore.
entièrement vain le précepte de Dieu, Mat. 15, 3-5.
pour garder votre tradition. C.i\r Luc. 11, 40-41. 10. Qu'il meure de mort. Voir la note sur Mat-
Ex. 20, 12 ; thieu, XV, 4.
Moïse a dit Honore ton père et ta Lev.
:
21, 17.
20. 9.

mère. Et Celui qui maudira son père


: '^^'
ou sa mère, qu'il meure de mort. Eph. 6^2.
11. Corban {c'est-à-dire don). La tradition juive
Mais vous, vous dites: Si un homme Prov. 20, 25. prétendait qu'on pouvait s'interdire par vœu,
dit à son père ou à sa mère Que Mich.Is. :
3,
23. 1,
5.
d'user pour soi-même ou de disposer en faveur
2 Cor. 8, 16. d'autrui d'un objet quelconque, aliment, vêtement,
tout corban (c'est-à-dire don) que je Ez. 13, 19. etc. L'objet ainsi interdit s'appelait corban, et
fais, tourne à votre profit, il satisfait sous ce prétexte quelques-uns s'autorisaient à
refuser même a leurs parents ce qui était néces-
à la loi, - Et vous ne le laissez rien
^ saire. Notre-Seigneur réprouve cette interpréta-
tion abusive de la loi.
faire de plus pour son père ou pour
sa mère, abolissant le commande-
ment de Dieu par votre tradition, que ^^^'/"· ^

vous-mêmes avez établie et vous ;

faites encore beaucoup de choses


semblables ».
^ Et appelant de nouveau le peu- polluât Quïd
ple, il leur disait : Ecoutez-moi homineni
i(
Mat. 10. l.i,

tous, et comprenez. II n'est rien au Dan. 10, 1. 15. Il n'est rien au dehors de l'homme. Voir la
2 Tlm. 2, 7.
note snr Matthieu, xv, il.
dehors de l'homme, qui, entrant en MaI"Ï5, 15.
14.
lui, puisse le souiller mais ce qui sort Tit.
;
i 5.
Act. 10, 15,
de l'homme, c'est là ce qui souille
^^^J^-^
l'homme. Si quelqu'un a des ps. ns.e.
oreilles pour entendre, qu il en-i^om. lo, n
tende ».

Etant entré dans une maison ^-p-ÏÏ-;.


après avoir quitté le peuple, ses dis- fg^'g^.V

ciples l'interrogeaient sur cette para-


Marc. 6, 52
Et il leur dit « Ainsi vous
:

bole. : 15, 16.


^^*"
aussi, vous êtes sans intelligence?
Ne comprenez-vous point que toute
chose du dehors entrant dans l'homme,
ne peut le souiller; parce que cela m 19. Le cœur est considéré comme le siège et le
centre de la vie spirituelle et intellectuelle.
n'entre point dans le cœur, mais va au
ventre, et est jeté dans le lieu secret
qui purifie tous les aliments? '^^ Mais,
disait-il, ce qui sort de l'homme,
Jac. 14.
c est là ce qui souille l'homme^ car Rom. 1
14.

c'est du dedans, du cœur des hommes, Gen. ', 5."


'

que sortent les mauvaises pensées, les ïxÎ2o!i'3!

adultères, les fornications, les ho- eccilio, 9,'

22. L'œil mauvais. Voir la note sur Matthieu,


micides, les larcins, l'avarice, les is ie, 6 ;52,7. XX, 15.
Marcus, VII, 23 VIII, 1. —
&
186

,
, ,
&
,I.

'
&
^.
'
-,,
-
Vita publica (I-X). — 3" CaJ. Varia Chrtsti wiracula CVII,

quitiae, dolus, impudicitise, ôculus malus,


blasphémia, supérbia, stultitia. Omnia
hsec mala ab intus procédunt, et commu-
24-VtH, 26),

& , ,
& , & nicant
^ '*
hôminem.
Et inde surgens àbiit in fines Tyri et

&
Sidônis : et ingréssus domum, néminem

7]& ^, ^^"
etnon pôtuit latére. -^Mulier
vôluit scire,
enim statim ut audivit de eo, cujus filia
, &,. habébat spiritum immùndum, intrâvit, et
prôcidit ad pedes ejus. Erat enim mil-

,
,
''^'^ÇHv
)'
'^- lier gentilis, Syrophœnissa génère. Et

&
rogâbat eumut dsemônium ejiceret de filia

." '' ^^ -
'^^
^- ejus.

'. , '& &


Qui dixit illi Sine prius saturâri fi- :

lios non est enim bonum siïmere panem


:

filiôrum, et mittere cânibus. '^^ At illa re-


"^ spôndit, et dixit illi Utique Domine, nam

.
:

,&^ ^
,,^^. ' ^^
et catélli cômedunt sub mensa de micis
puerorum. Et ait illi Propter hune ser-
mônem vade, éxiit dsemônium a filia tua.
"^^
Et cum abiisset domum suam, invénit
puéllam jacéntem supra lectum, et dae-
:

, && -. mônium exiisse.

Et iterum éxiens de finibus Tyri,


•^'

,
^.
^^ . ',)-
,
^^
venit perSidônem ad mare Galilsése inter
médios fines Decapôleos. ^"^ Et addùcunt
ei surdum et mutum, et deprecabântur
eum, ut impônat illi manum. Et appre-
héndens eum de turba seôrsum, misit di-
gitos suos in auriculas ejus et éxpuens,

,
:

^^
&'^ '
"&, ' ^-
tétigitlinguam ejus, ^ et suspiciens in
cœlum, ingémuit, et ait illi Ephphétha,
quod est adaperire. ^'^ Et statim apértse
sunt aures ejus, et solutum est vinculum
'

,, &&.,
^. linguœ ejus, et loquebàtur recte.

' ,.",
^'^

6 '^^
Et prsecépit illis ne cui dicerent.
Quanto autem eis praecipiébat, tante ma-
gis plus praedicâbant et eo âmplius :

' ,. . -
admirabàntur, dicéntes Bene omnia fecit
et surdos fecit audire, et mutos loqui.
VIII. In diébus illis iterum cum
^

turba multa esset, nec liabérent quod man-


:

.
. .
:

VIII·
,
. »-
^
.
35.
) '.
»*:&.
33.

.— :
N^BDLT:
i<BDLT: . '*
36. LT

^*^:
.
24.
: '
.
^^)
SLT0: ^v^o (GT:

.
- \.
27.
25.

.
LT:
..
.(.
. ..)
:
.
hV-: o^iaJJT*

30. LT:
31.
. 2:tô.

NBDLT©:
26.
«
25. Sitôt qu'elle eut
entendant
(parler) de lui >.
une femme paiemie, syro-phénicieiine de
26. C'était
nation figure dans le grec entre parenthèses.
30". Grec
couchée sur
: « elle
le lit ».
ouï dire qu'il était

trouva le démon
là.

sorti et la
Grec

fille
:

. 32- NBDT^f (. \. : «
31. Les confins de Tyr, il vint par Sidon. Grec:
des confins de Tyr et de Sidon il vint ».
Marc, VII, 23 VIII, 1. — 187
I. Vie publique (I-X). — 3^ M, Divern miracle» du Sauveur (VU, 24'VUI, 26).
Lam.
méchancetés, la fraude, les impudi- Eccli.
5,
14,
13.
10.
Lev. 24, 14.
cités, l'œil mauvais, le blasphème, Mat. 12,31-32.
Tob. 4, 14.
l'orgueil, la folie. Toutes ces choses Gai. 6, 3.
Tit. 1,15.
mauvaises viennent du dedans et
souillent l'homme ».
3· a)
3" Ministère de Jésus dans la Galilée
Partant ensuite de là, il s'en alla Syrophœ-
niKisa. adit occidentale et septentrionale, VII, û-lX.
sur les confins de de SidonTyr et ; •Icsuiii.
Mat. .. 21 a) Divers miracles du Sauveur,
et étant entré dans une maison, il

/
;

10, k VII, -24-VIII, :.


Marc. 9, 30.
voulait que personne ne le sût, mais
Mat.
24-30. LaCliananéenne. Comparer avec «cm,
il ne put demeurer caché; car une Joa.
1.5,

4,
22.
6.
XV, 21-28.
Marc. 6, 31.
femme dont la fille était possédée Mat. 15, 2S ;

8, 10.
d'un esprit impur, sitôt qu'elle eut
ouï dire qu'il était là, entra et se jeta
à ses pieds. C'était une femme llom. 14, 1,
16.

païenne, syro-phénicienne de nation. Is. 15. 4i),

Et elle le priait de chasser le démon


hors de sa fille.
'^"^
Jésus lui dit Ob fi<lcHi
« Laissez d'abord exaiiditur.
:
Monnaie <lc Tyr de l'an 321 environ de l'ère des Séleuci des
rassasier les enfants car il n'est pas Mat.
:
1.5,26-28.
Os. 11, 1. (t. 24). (Époctue de Xotre-Seigneur).
Ex. 10, 3.
bien de prendre le pain des enfants et Act. 13, 46. Tyr Sidon. Voir
24. et... la note sur Marc, in, 8.
de le jeter aux chiens ». Mais elle Dan. 9, 18.
Mat. 15, 27.
répondit et lui dit « Il est vrai. Sei-
:

gneur; cependant les petits chiens


mangent sous la table les miettes des
Mat. 28.
Alors il lui dit « A cause Luc. ôO.
1,5,
enfants ». : 7,

de cette parole, allez le démon est ;

sorti de votre fille ». Et lorsqu'elle Marc. 9, 26.


Rom. 4, 20-21. Monnaie de Sidon du temps de l'empereur Tibère (]·, 2i\.
revint dans sa maison, elle trouva sa
fille couchée sur son lit, et que le dé- 26. Syro-phénicienne, ou phénicienne de Syrie,
cliananéenne.
mon était sorti. 27. Aux chiens. Voir la note sur Matthieu, xv,
20.
Quittant de nouveau les confins ^urdi et
niuti 31-37. Guérison d'un sourd et muet. Ce fait est
de Tyr, il vint par Sidon à la mer de curatio.
Mat. 15, 29.
propre à saint Marc.
31. La mer de Galilée. Voir la note 8 à la fin du
Galilée, à travers le pays de la Déca- Luc. 4, 43.
volume. —
La Décapote. Voir la note sur Matthieu,
polcc Or on lui amena un sourd- Marc. 5, 20.
Mat. 9, 32.
IV, 25.

muet, et on le suppliait de lui impo- Luc. 11, 14.


Ez. .3, 26.
ser les mains. '^^ Le tirant de la foule Ps. 37, 14.
Ps. 136, 6.
à l'écart, il lui mit les doigts dans les Marc. .5,23,41;
8, 23.

oreilles, et toucha sa langue avec de


Marc. 41
3. Ephphétha est le propre mot araméen dont se
la salive; puis levant les yeux au 8, 12.
6, ;

servit Jésus-Christ et que saint Marc a conservé,


ciel, il soupira et dit « Ephphétha, :
Joa. 11, 41.
Is. 50, 5, 4. comme, v, 41, Talitha cumi. —
Ouvre-toi. Ces pa-
roles sont directement adressées à la personne du
c'est-à-dire ouvre-toi ». Et aussi- ^'-'
Marc. 5, 43.
Prov. 20, 12. sourd et muet, mais dans le sens logique, elles se
tôt ses oreilles s'ouvrirent, et le lien Is. 35, 5-6 ;
rapportent à sa bouche et à ses oreilles (Glaire).
32, 3-4.
de sa langue se rompit, et il parlait
distinctement.
Mîi-a(ui> 36. Il leur défendit de le dire à personne. Afin de
Cependant il leur défendit de le (urha. nous appreudre à éviter l'éclat autant que l'inté-
Mat.15,31,30;
dire à personne. Mais plus il leur dé- 11, 29.
rêt de Dieu le permet et aussi par prudence, pour
;

éviter que la haine des ennemis ne s'accrût.


fendait, plus ils le publiaient, et Tob. 12, 7.
Is. 66, 19.
plus ils étaient dans l'admiration, Esth. 15, 17.
Rom. 9, 19.
disant « lia bien fait toutes choses
:
;

il a fait entendre les sourds et parler

les muets ».

VIII. ^ En ces jours-là, comme llisertus


turbae
Vlïl. 1-10. Multiplication des sept pains. Com-
parer avec Matthieu, xv, 31-39.
la multitude était grande encore et Mat. 15,32-38.
^
188

,, '" &
& -
, . ,
I. ^ita publica (I-X).

^
Marcus,
30 CaJ.

^
VIII, 2-17.
Varia Chrinti miracuia CVII, 24-VIiIf 26J.

ducârent, convocâtis discipulis,


2 Miséreor super turbam quia ecce jam
triduo sùstinent me, nec habent quod
mandûcent et si dimisero eos jejûnos
·^
:
ait illis :

&&.' ' ' ---


'/. :

in domum suam, déficient in via

' rrj
spondérunt ei discipuli sui
quidam
enim ex eis de long-e venérunt. ^ Et re-
Unde illos :
:

'
quis pôterit hic saturàre pânibus in soli-

;
;. ' ". , ^
tiidine? Et interrogâvit eos Quot panes
habétis? Qui dixérunt : Septem.
:

&
^ ^ Et praecépit turbge discûmbere super
terram. Et accipiens septem panes, grà-

, -' &-
. -
^^ &, .
^
'' ^ Kai

, '
. - tias agens
ut appônerent
fregit, et
apposuérunt turbse.
Et habébant pisciculos paucos et ipsos
:

benedixit, et jussit appôni. ^ Et manduca-


vérunt, et saturâti
quod superâverat de fragméntis, septem
et
dabat discipulis suis

sunt, et sustulérunt
:

^' ^, ^- . -
sportas. ^ Erant autem qui manducàve-
rant, quasi quatuor millia : et dimisit eos.

/&. , ^
Et statim ascéndens navim cum dis-
cipulis suis, venit in partes Dalmanûtha.
^ ' Et exiéruntpharisiéi, et cœpérunt con-

' ;' -
quirere cum eo, quœréntes ab illo signum

, ' . - de cœlo, tentantes eum. Et ingemiscens


Quid generâtio ista signum
'-^

&, ] . ,
^ ' spiritu, ait :

quaerit? Amen dico vobis, si dâbitur gé-

nération! signum.isti Et dimittenseos,

& &. , r?y


^
^ ascéndit iterum navim,
tum.

sunt panes sûmere


et âbiit trans fre-

'.
^ Et obh'ti : et nisi
^'
, ".' " ^'^
- unum panem non habébant secum in navi.

,
^
Et prœcipiébat eis, dicens : Vidéte, et
cavéte a ferménto pharisseôrum et fermén-

.
^
^
to Herôdis. Et cogitàbant ad alterûtrum,
^ ^

' &, ; ;
dicéntes Quia panes non habémus.
:

Quo côgnito, ait illis Jésus Quid co-


gitâtis, quia panes non habétis? nondum
:

. '. X: sim. 12. LT0: . 13. KBCDT*er?

.
1. G[K]SLT[H]0* airoC. 2. Cf.
. .) '..
. : ^. . .
LT- (* m.)

&
. ro
.
ad Mt. 15,32. L* juoi. 3.
< XADL:
T-:
DT:
LT:
m* '.
16.
17. LT2*è'rt.
17- (SBC.

.
6.'. ». * 5.

NBDLT:
i<D:
:
«>. N*BDT: elnav.
1. .SBDÏ^: vni. 1. Il appela. Grec : « Jésus appelant ».

:{20. ).
. ..
. L.
10. D (pr. m.)
...

m.
9. oi 7. Il les

ayant béni,
bénit aussi, et les
il dit de servir eux aussi
fit servir. Grec
».
: « et
Marc, VIII, 2-17. 189
· \ie publique (I-X). — 3° CaJ. Diver» miracle» du Sauveur CVII, 24-VIIIf 26J.

n'avait pas de quoi manger, il appela


2. .Pai pilic de cette multitude. Voir la note
ses disciples et leur dit ^ « J'ai pitié ^^^5?/^ :
sur Matthieu, xv, a2.
de cette multitude car voilà déjà trois •^°^· ^·
;

jours qu'ils sont constamment avec


Mat. 6, 36
moi, et ils n'ont pas de quoi manger ; 44-45.
;

^ et si je les renvoie à jeun dans leurs

maisons, ils tomberont de défaillance


en chemin, car quelques-uns d'entre
Luc. 11, G.
eux sont venus de loin ». ^ Ses disci-

ples lui répondirent Comment


pourrait-on les rassasier de pain ici,
dans le désert? » ^ Et il leur demanda :

Ps. 113, 1;
« Combien de pains avez-vous? » 16, 20.

« Sept », répondirent-ils.
^ Alors il commanda au peuple de
eam
secundo
pascit.
s'asseoir à terre puis ayant pris les Ps. 144, 16.
;

sept pains etrendu grâces, il les rOm- Théss.'s, IS. 1

pit et les donna à ses disciples pour ^ :,8^'7.^^'


les servir, et ils les servirent à la mul- lîj^s fsO.^n.
titude. Ils avaient en outre quelques Sî.^g,' Ï']'

petits poissons il les bénit aussi, et sapÎ^^o.


;

les fit servir. ^ Ils mangèrent donc,


ils furent rassasiés ; et ses disciples ^ ^^·\^^-^^·

emportèrent ce qui était resté de mor-


ceaux, sept corbeilles. ^ Or ceux qui 1.% 39;
8, 11·

mangèrent étaient environ quatre ^s-

mille : et il les renvoya.


^0 Montant aussitôt dans la barque 10. Dalmanutha est, selon les uns, à l'est du lac
""^e^uum'"
de Tibériade selon d'autres, à l'ouest, dans le voi-
;

avec ses disciples, il vint dans le pays MÎfîs^g. sinage de Magdala. Voir la note sur Matthieu, xv,
39. D'après J. Rendel Harris, Texts and Studies,
de Dalmanutha. Alors les pharisiens' '
27,^7. t. II, 1, 1891, p. 178, au lieu de Dalmanutha, la vraie

étant venus, commencèrent à disputer ^12. ss. ^ ' leçon est Magidan, comme le porte le Codex Bezse.
11-13. On oeinande des signes. Comparer avec
^""""•^*'''^''-
avec lui, lui demandant un prodige 2 Tim. 3, 7. Matthieu, xvi, 1-4.
dans le ciel pour le tenter. Mais Eccli.
Is. 32,
40. 1,
7.
Marc. 34.
gémissant au fond du cœur, il dit Mat. 16, 4 :
7,

12, 39.
« Pourquoi cette génération demande- Luc.
11, 29.

t-elle un prodige? En vérité, je vous ^^^22,


le dis, il ne sera point accordé de pro-
Mat.
dige à cette génération » ^ Et, les lais- Hab. 6.' 7,
.
3, l.").

sant, il monta de nouveau dans la bar- Is. 51, 10.

que et passa de l'autre côté de la mer.


Or les disciples avaient oublié tumermen- pliari-
14-ûl. Levain des pharisiens. Comparer avec
de prendre des pains, et ils n'avaient Kaioi'um. Matthieu, xv, 5-12.
14. Gardez-vous avec soin du levain. Voir la note
qu un seul pam avec eux dans la bar- ^s. 54, 23. sur Matthieu, xv, 11.
15. D Hérode Antipas. Voir la note swv Matthieu,
que. ^ Et il leur commandait, disant
^
: g" l 9.'
5!' XIV, 1.

« Gardez-vous avec soin du levain iaîrste.


des pharisiens et du levain d'Héro-
de ». ^^De là ils s'entretenaient entre ^°-^^·

eux, disant « C'est parce que nous


:

n'avons point de pains ». Ce Mat. g, 31-32.

qu
^
ayant connu, Jésus leur dit : 1^· e, 10.

r\ · , 2 Cor 3, 15.
« Pourquoi vous entretenez-vous de

ce que vous n'avez point de pain?


'avez-vous donc encore ni sens ni
190 Marcus, VIII, 18-32.

&
,, ;
, ; I. Vita ptiblica (I-X). — 3° CbJ. Ob futuram pasgionem prœmonita CVIII, 27-IX},

cognôscitis nec intelligitis? adhuc cœcâ-

,
^ ^ tum habétis cor vestrum? Oculos ha-
béntes non vidétis ? et aures habéntes non
'^'^^ auditis? Nec recordâmini, quando

'^^"
; ' /. quinque panes fregi in quinque millia
quot côphinos fragmentôrum plenos sus-
tulistis? Dicuntei Duôdecim. Quando
:

;
' ' ".
:

, &. --
01
; et septem panes in quatuor millia

ei Septem.
nondum
:
quot
sportas fragmentôrum tulistis? Et dicunt
Et dicébat eis Quômodo
intelligitis ?
:
:

. ,-
Et véniunt Bethsàidam, et addùcunt

,
, ,
^ , ei
geret.
eum
caecum, et rogâbant eum ut illum tân-
Et apprehénsa manu cœci, edùxit
extra vicum et éxpuens in oculos

& ,
:

, . ejus impôsitis mânibus suis, interrogâvit


eum si quid vidéret. Et aspiciens, ait

'
&
:

' .&,
,^- .
Video hômines velut arbores ambulantes.
Deinde iterum impôsuit manus super
oculos ejus et cœpit vidére et restitûtus
:

est ita ut clare vidéret ômnia.


illum in domum suam, dicens
Et misit
Vade in
:

,'
:

domum tuam et si in vicum introieris,


:

némini dixcris.
^-,

. " T>y ^.
'^ ^- Et egréssus est Jésus, et discipuli

& ,& '


&' " ,.
; ^ 01
-
-
ejus, in castélla Csesaréee Philippi
via interrogâbat discipulos suos, dicens
eis
-^-
: Quem me
dicunt esse hômines?
Qui respondéruntilli, dicéntes Joân- :
: et in

'
; ^^
"'
', .
nem Baptistam, âlii Eliam, âlii vero quasi
unum de prophétis. Tune dicit illis
Vos vero quem me esse dicitis? Respôn-
:

&
dens Petrus, ait ei Tu es Christus.
-
- comminâtus est eis, ne cui dicerent de
Et :

.
&
^, , -
-
-^'
"
&,
'
illo.

Et cœpit docére eos quôniam opôrtet


Filium hôminis pati multa, et reprobâri a
seniôribus, et a
scribis, et occidi
summis sacerdôtibus, et
et post très dies resûr-

.
:

gere. Etpalam verbum loquebâtur.


. ^'^

.) . ).. ' ..
. 19.

; ). :
.SGDT^t (a. 20.
.
BCT:
D:

. 31.
nBCLT^:
KBCDLT©:
otl 29- Lï:
.SBGDETf

. ^CT:
^.
21- (AL:

. ).
22. (a. et 7?.)
e^XovTac. 23.

LT:
*
.
et

. ."" .(.

D: ^
:
.). 2. L:
nBCDST^:

-:
.
24. LTQf (. dv&Q.)
(:

.)
26.
.
ABCDEX

et *
25.
26.

bourg
Et il commença à voir. Grec « et il le

Va dans ta maison, et si tuentres dans


ne dis rien à personne. Grec
et ne (le) dis à
:

« n'entre pas dans le


:

personne dans le bourg ».


fit

le
voir ».
bourg,

(1.
28. En disant n'est —
Comme n'est
€] ad finem. 28. : (xBGDLTf pas dans le grec.
pas dans le grec.
Marc, VIII, 18-32. 194
I. Vie publique (I-X)< 3" CbJ» Préparation des Apôtres à la Passion CVIily 27-IXj.

intelligence? Avez-vous donc tou-


Marc.
jours le cœur aveuglé ? Ayant des Marc.
4, 12.
6, 41.
Joa. 11.
yeux, ne voyez-vous point? ayant des 6,
Ps. 113, Ô-G.

oreilles, n'entendez-vous point? et


avez-vous perdu tout souvenir ?
Quand je rompis les cinq pains Marc, (i, 4;

pour les cinq mille hommes, combien


de paniers emportâtes-vous pleins de
morceaux? » « Douze », lui dirent-ils.
« Et quand je rompis les sept pains

pour les quatre mille hommes, com-


bien emportâtes-vous de corbeilles
pleines de morceaux ? » « Sept » lui ,

dirent-ils. Et il ajouta « Comment :

ne comprenez- vous point encore? »


Caecu.*»
2^ Lorsqu'ils arrivèrent à Beth- 2-2-20. Aveugle guéri à Bethsaïde. Trait propre
Beth!!<ai-
tlœ. à saint Marc.
saïde, on lui amena un aveugle, et on Marc. 8, 27. 22. Bethsaïde. Voir la note sur Matthieu, xi, 21.
Jer. 16.
le priait de le toucher. Or, prenant Joa. 9,16,5, 39.
Jac. 5, 16.
la main de l'aveugle, il le conduisit Marc. 6, 56 ;

28 32.
hors du bourg, mit de la salive sur 5,Joa. 9,7, 6. ;

ses yeux et lui ayant imposé les


;

mains, il lui demanda s'il voyait


quelque chose. Celui-ci regardant, Dan. 7, 7.
Ps. 37, II.
dit « Je vois les hommes qui mar-
:

chent semblables à des arbres ».


^^ Jésus lui mit de nouveau les mains Joa. 4-5. 1,
Ps. 12, 4 ;

sur les yeux, et il commença à voir, 118, 18.

et il fut guéri, de sorte qu'il voyait


clairement toutes choses. Alors il Marc, 43. ô, 26. Ne dis rien à personne. Voir plus haut la
Prov. 31, 27. note sur vu, 36.
le renvoya à sa maison, disant « Va Sap. 8, 16. :
2 Pet. 2, 8.
dans ta maison, et si tu entres dans Ps. 3S, 2, 10.
le bourg, ne dis rien à personne »
De là Jésus se rendit avec ses b)deJudîcia Fïlio
h) Jésus prépare ses Apôtres à sa Passion,
VIII, 27-IX.
disciples dans les villages de Césarée homïiiîs.
Marc. 6, 14. fondement de Comparer
de Philippe; en chemin il interro- Mat. 14, 2
27-30, Pierre l'Église.
;
avec Matthieu, xvi, 13-20; Luc, ix. 18-21.
geait ses disciples, disant Qui dit- Mat.17,4,10,5-6.
: (( 27. Césarée de Philippe. Voir la note sur Mat-
Deut. 18, 15. thieu, XVI, 13.
on que je suis ? » Ils lui répondi- Mat. 16, 13-16.
Luc. 9, 18-20.
rent, en disant « Jean-Baptiste
:
Act. 10, 38. ;

Marc. 4, 11.
d'autres, Elie; d'autres, comme un Joa. 3, 2.

des prophètes leur de-


». Alors il Mat.
Is.
16, 18.
61, 1.
manda « Mais vous, qui dites-vous
:
Joa. 5, 26.

que je suis? » Pierre, prenant la pa-


role, lui dit : « Vous êtes le Christ ».
Marc. 5, 13.
•'^
Et il leur défendit avec menace de Luc, 9,
Mat. 16,
21.
20.
le dire à personne.
commença en même temps à IVuntiata
Il
ipassio.
31-39, Passion prédite. Pierre repris. Comparer
avec Matthieu, \M, 21-28; Luc,i\, 22-27,
leur enseigner qu'il fallait que le 31. Des anciens. Voir la note sur Matthieu, xvi,
Fils de l'homme souffrît beaucoup;
Marc. 9, 31
10, 32.
;
21.— Le princes des 2^r êtres... les scribes. Voir la
Ps. 76, 11.
note sur Matthieu, ii, 4.
qu'il fût rejeté des anciens, par les Luc. 24, 26.
Hebr. 10. 2,
princes des prêtres et par les scribes Mat. 26, 39. ;

.Jer. 4.
qu'il fût mis à mort, et qu'après trois 1 Pet.
.5,

11. 1,
Os. 6, 3.
jours il ressuscitât. '^^ Et il en par- Mat. 16, 22.
Joa. 11, 8
lait ouvertement. 16, 29.
;
192 Marcus, VIII, 33 IX, 8. —
I. Vita publica (I-X). — 3" CbJ» Ob futuratn passionetn prœmonita CVMIIf 27-IXj»

' ^. ,
Kaî
"
Etapprehéndens eum Petrus, cœpitin-

' ~." &,, -


crepâreeum. -^^ Qui convérsus, et videns
discipulos siios, comminàtus est Petro,
dicens Vade rétro me Sâtana, quôniam

&
:

&& ,&, ',"


non sapis quse Dei simt, sed quœ sunt
hôminum.

-,, .
Et convocàta turba cum discipulis
suis, dixit eis : Si quis vult me sequi, dé-
negetsemetipsum ettollatcrucem suam, :

et sequâtur me. Qui enim volûerit âni-


. ^^^'Oç d-éXrj
'
mam suam salvam fâcere, perdet eam
qui autem perdiderit ânimam suam prop-
:

ter me et evangélium, salvam fâciet eam.

; , &, ^
- ;& -
Quid enim prôderit hômini, si lucrétur

-
mundum totum, et detriméntum animée

^ &&
suae fàciat? Aut quid dabit homo cum-

, ^ . , ^"^

-
mutatiônis pro anima sua?

Filius
Qui enim
me confùsus iuerit, et verba mea, in ge-
neratiône ista adultéra et peccatrice
hôminis confundétur eum, cum
vénerit in glôria Patris sui cum ângelis
: et

',
" ,
sanctis.

^& .
IX· Et dicébat illis Amen dico vobis, :

^, quia sunt quidam de hic stântibus, qui


non gustâbunt mortem, donec videant

^
^,.,
^,
'
^

-
&'

^
^
^ .
' ,
regnum Dei véniens in virtiite.
IX. Et post dies sex assûmit Jésus

illos in
^

Petrum, et Jacôbum, et Joànnem etducit


montem excélsum seôrsum
et transfigurâtus est Et
vestiménta ejus facta sunt splendéntia,
et cândida nimis velut nix, quâlia fullo
coram
:

ipsis.
solos,
'-^

^ ,.
,
Kai^ &
,' -
". "-
non potest super terram cândida fâcere.
^ Et appâruit illis Elias cum Môyse

erant loquéntes cum Jesu.

nos hic esse


et
Et respôn-
dens Petrus, ait Jesu Rabbi, bonum est
et faciâmus tria tabernâ-
:
:
:

}'
,,.
', ^.
^ -
cula, tibi
unum.
unum,
Non enim
et

erant enim timoré extérriti. ^ Et facta est


nubes obiimbrans eos et venit vox de
nube, dicens Hic est Filius meus charis-
:
Môysi unum,
sciébat quid diceret

:
et Eliae
:

simus audite illum. ' Et statim circum-

,
:

-
.
^

.
^'
spiciéntes, néminem âmplius vidérunt,
nisi Jesum tantum secum.
(: ânox^idji).
'.
LT0: .. y. . 1. <
33.

(ait. 1.)
&.
^.
.vBDT*

. -..^'08
El . DGKST^©: .
: èavrS
i<BGT:
.
kABCDT*
34.
35.
XBCDGL:

36. T^:
GG
39.
suivant.
reil. [LH]*

Ce verset est rattaché dans


8.L :

le grec au chapitre

^ . —^.*
4. BDT^:
cl.

.) ^.3.
5.
et :

.
NBCTf (.
kABCDT: . 37.

6. :- IX. 2 (Gr. 3). D'une blancheur telle qu'aucun foulon


sur la terre ne pourrait l'égaler. Grec « tels qu'un
foulon sur la terre ne pourrait blanchir ».
:
Marc, VIII, 33— IX, 7. 193
I. Vie publique (I-X). — 3° (bj. Préparation des Apôtres à ta Passion (VIII, 27miXy,
Increpatio
Alors Pierre le tirant à part, com- Peirî.
Eoni. 11, 33. Retire-toi. Voir la note sur Matthieu, xvi,
mença à le reprendre. Mais Jésus, Jac. 4, 16.
20.
23.
Is. 21, 3-4.
se retournant et regardant ses disci-
ples, gourmanda Pierre, disant :

« Retire-toi de moi, Satan, parce


que tu ne goûtes pas ce qui est de
Dieu, mais ce qui est des hommes ».
3'*
Et appelant le peuple avec ses Pas.«!iîo-
II II III ne-
disciples, il leur dit « Si quelqu'un
:
ces*iitas.
Luc. 9, 2.3-27.
veut me suivre, qu'il renonce à lui- Mat. 16,24-28;
10, 38.

même, qu'il porte sa croix et me Marc.


Prov.
10,
1, 20.
21.

suive» Car qui voudra sauver son Eccli. 23, 38.


Joa. 12, 25
35. Car qui voudra sauver son âme. Voir la note
;
sur Matthieu, \, 39.
âme, la perdra; et qui perdra son 11, 25 10.
Marc.
;
9.
10, 29.

âme à cause de moi et de l'Evangile,


1 Joa. 2, 16.
la sauvera. Et que servira à 2 Cor. 4, 16.

l'homme de gagner le monde entier,


s'il perd son âme? Ou que donnera
l'homme en échange de son âme?
Car celui qui aura rougi de moi et Mat. 16, 27.
Act. 10, 34.
de mes paroles, au milieu de cette Is. 57, 8.
Mat. 12, 39.
génération adultère et pécheresse, Prov. 2, 14.
Ps. 149, 2.

le Fils de l'homme aussi rougira de Mat. 22, 30.


lui, lorsqu'il Adendra dans la gloire
de son Père avec les anges saints ».
Il leur disait encore « En vérité, Proximuni
: 39. // y en a qui... ne goûteront pas de la mort.
Voir la note sur Matthieu, xvi, 28
je vous le dis, il y en a parmi ceux ici Mat.Dei.16, 28.
Luc. 9,27.
présents qui ne goûteront pas de la Marc. 14, 62.

mort, qu'ils n'aient vu le royaume de Mat. Eom.


26, 64.
1, 4.
2 Cor. 13,
Dieu venant dans sa puissance ».
/,
4.

IX. Six jours après, Jésus prit Transflg'u-


^ ix.l-l^.ïransiiguration. Comparer avec
ratîo. xvti, 1-13 Luc, XI, 28-36.
Pierre, Jacques et Jean, et il les con- Mat. 9, 1.
1.
;

Sur une haute montagne. Voir la note sur


Luc. 9, 28.
duisit seuls à l'écart sur une haute 2 Pet. 16. 1,
Matthieu, xvn, 1.
Marc. 37. 5,
montagne, et il fut transfiguré devant Joa. 5. 1,
Eccli. 43, 3-4.
eux. ^ Ses vêtements devinrent res- Dan. 7, 9. \
Mat. 17, 2.
plendissants et très blancs comme la Luc. 9, 24.
Is. 49, 18.
neige, d'une blancheur telle, qu'au-
cun foulon sur la terre ne pourrait
Mat. 17, 3.
l'égaler. ^ Et Elie leur apparut avec Luc. 30. 9,
Joa. 46. 5,
Moïse; et ils s'entretenaient avec Jé- Eccli. 36, 18.
IPet. 1,10-11.
sus. Alors, prenant la parole, Pierre Mat. 17,
^
4.
Luc. 9, 33.
dit à Jésus « Maître, il nous est bon Is.
:
5, 3, 6.
Ap. 21, 3.
d'être ici. Faisons trois tentes, une Ps. 83, 5.

pour vous, une pour Moïse, et une


^*- ^
pour Elie ». ^ Car il ne savait ce qu'il 1

Kom.
Pet.
8,
1, 11.
17.
^\ iwll 1
'

disait,parce qu'ils étaient saisis de Act.


Hab.
3, 10.
3, 1.

crainte.^ Cependant il se fit une nuée


Mat. 17, 5.
Luc.
qui les couvrit de son ombre et il ;
Dan.
9, 34.
4, 28.
Is. 49, 2.
vint de la nuée une voix disant :
2 Pet. 1, 17.

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé


Ps. 17, 14.
; Rom. 8, 29-30.
Is. 55, 11.
écoutez-le ». Et aussitôt, regardant Mat. 17, 8.
Luc. 9, 36.
tout autour, ils ne virent plus per- Eccle. 11, 7.
Tob. 10, 7.
sonne, si ce n'est Jésus seul avec 4. Maître. Le texte latin porte Rabbi. Sur ce
terme voir la note de Jean, i, 38.
eux.
BIBLE POLYGLOTTE. 13
.

194 Marcus, IX, 9-22.


I. Vita publica (I-X). — S" CbJ* De futura pattitione prœmonita CVIIM, 27- IX).

, ,, Et descendéntibus illis de monte,

& . -
^
^ âè
praecépit illis ne cùiquam quae vidissent

narrèrent, nisi cum Filius hôminis a môr-


^]. Kat tuis resurréxerit. ^ Et verbum continué-

,^''&
,

"
runt apud se, conquiréntes quid esset.
cum a môrtuis resurréxerit.

^^ &
; Et interrogâbant eum, dicéntes

'
^ ^ :

Quid ergo dicunt pharisséi et scribae,

.
mxl
^
^^ ,^^ ^,&,
^^V

. '
âè

&- ,
quia Eliam opôrtet venire primum?
^
Qui respôndens, ait illis Elias cum vé-
^

nerit primo, restituet ômnia et quômodo


scriptum est in Filium hôminis, ut multa
patiâtur et contemnâtur.
vobis quia et Elias venit
quaecûmque voluérunt)
Sed dico
:

(et
:

sicut scriptum est


fecérunt illi

& &, de eo.

.&&,& -
iCat '•^
Et véniens ad discipulos sucs, vidit
turbam magnam circa eos, et scribas

'
;/^& . - ^ ^
conquiréntes cum illis.

est, et
bant eum.
inter vos conquiritis?
Et conféstim
omnis pôpulus videns Jesum, stupefâctus
expavérunt, et accurréntes salutâ-
Et interrogâvit eos : Quid

'
,
, ,),, -
, ^^
'^Et respôndens unus de turba, dixit
Magister, âttuli filium meum ad te, ha-
:

,
" ^
.
'; ,
, - ^^
béntem spiritum mutum
que eum apprehénderit, allidit illum, et
spumat, et stridet déntibus, et aréscit
et dixi discipulis tuis ut ejicerent illum,
et non potuérunt.
:

Qui respôndens
qui ubicûm-

eis,
:

; . , . -
dixit : generâtio incrédula, quàmdiu
apud vos ero ? quàmdiu vos pâtiar ? Afférte

^ .,
'; -
-
illum ad me. Et attulérunt eum. Et
cum vidisset eum, statim spiritus con-
turbâvit illum : et elisus in terram, volu-

',^'
tabâtur Et interrogâvit pa-
spumans.

&
trem ejus Quantum témporis est ex quo

,^-
:

- ' ' '.


,
, ei hoc âccidit? At ille ait Ab infântia
et frequénter eum in ignem, et in
aquas misit, ut eumpérderet: sed si quid
potes, âdjuva nos, misértus nostri.
: :

9.
DG:

:
NBCT
. (*-.
KBCDT^t
. ^).
-.. ^.)
(in.)

:
.
BDL:
avaoTjj.
UTS:
\.
hx
L:
.
" .
'. 10.
12.

:
9. (G. 10). Se demandant ce que voulait dire : Jus-
qu'à ce qu'il fût ressuscité d'entre les morts. Grec
« se demandant ce que c'était de

les morts ».
ressusciter d'entre,

Pourquoi donc pharisiens


:

.&.
(LT: 10. (G. 11). les et les scri-

».
L©: aV^ç.;
^:
^-.
13.
: bes disent-ils. Grec : « les scribes disent ».

16.
17.
20. L-T:
LT0:
14.

GKLT^:

. 15.
(1.
LT:

21-
19-
.)
G
LTf .
.

rell.
et

;
. D:
(*) : .
12. (G. 13). II n'y a pas de parenthèses dans le grec.
14. (G. 15). Apercevant Jésus. Grec : « le
15. (G. IG). Alors il leur demanda. Grec : «
manda aux
18. (G. 19). Jésus
lui répondant ».
scribes ».
s'adressant à eux. Grec
voyant

:
et il

«et lui,
».

de-
Marc, IX, 8-21. 195
1. Vie publique (I-X). — 3« C^J, Préparation de» Apôtre» à ta Paettion CVIII,
8. De ne raconter à personne. Voir la note sur
Mais lorsqu'ils descendaient de «„;^«,„
8
Matthieu, xvn, 0.
la montagne, il leur commanda de ^,"" ·*

ne raconter à personne ce qu'ils Marc:5%3.


avaient vu, jusqu'à ce que le Fils àe^l^-Jf\^-^
l'homme fût ressuscité d'entre les ^««'·
morts. ^ Et ils tardèrent cette parole i-uc. 36. 9,

en eux-mêmes, se demandant ce que Ps.^ii8,^n.


voulait dire « Jusqu'à ce qu'il fût
:

ressuscité d'entre les morts ».


Et ils l'interrogeaient, disant ^.%"« :

« Pourquoi donc les pharisiens et les ^^^^'^"•70-12.


4 Reg. 2 11.
scribes disent-ils qu'il faut qu'Elie >Ial. 4, -6.
11. Élie viendra auparavant. Voir la note sur
vienne auparavant? » Jésus ré- Dan. 9, 26.
Matthieu, xvii, 10.
pondant, leur dit « Elie viendra au- :

paravant, et il rétablira toutes cho-


ses; et comme il est écrit du Fils de
l'homme, il faudra qu'il souffre beau-
coup et qu'il soit rejeté avec mépris.
^2 Mais je vous dis qu'Elie est déjà Jer, 03, 3. l'2. Elie est déjà venu. Saint Jean-Baptiste.
Luc. 1, 17.
venu (et ils lui ont fait tout ce qu'ils Marc. 6, 14.
Mat. 23, 34-3.
ont voulu), ainsi qu'il est écrit de 3 Reg. 19, 2,
10.

lui ».
In tui'ba 13-28. Guérison du lunatique. Comparer avec
Et venant vers ses disciples, il ÎCnqùÎl
Matthieu, xvn, 14--20; Luc, ix, 37-43.
vit une grande foule autour d'eux, et Mat! n* u.

des scribes disputant avec eux. Sa! 3, S;


^ Aussitôt tout le peuple apercevant Esfh.'
'
y ^17.

Jésus, fut saisi d'étonnement et de joa/iVi's.


frayeur et, accourant, ils le saluaient.
;

Alors il leur demanda « De quo. Eccli. 24, 44. :

disputez-vous ensemble? «
Et un homme de la foule prenant Dsemonia-cus
la parole, dit « Maître je vous ai
:
j^fY^^^Vig
amené mon fils, qui ^ a en lui un es- ^**·
'
\'
Luc. 11, 14 ;

lequel, partout où il Contre terre. Voir le verset 19.


prit muet; ^ R^^ig^'ij
17.

s'empare de lui, le brise contre terre,


et l'enfant écume, grince des dents, ^/ij
4.'
et il se dessèche. J'ai dit à vos disci- ^ob. i(),
Sap. 16. 1,

pies de le chasser, mais ils ne 1 ont Gai.i%28 10.


i
^ ,
o, 13.

pu ». Jésus, s adressant à eux, dit ^t- \· :


18, Ils ne Vont pu. Voir la note sur Matthieu^
« race incrédule, jusqu a quand ^at 12,17,16,17;
39.
xvn, 15.

serai-je avec vous? jusqu'à quand Deut. 32, 5-6.


Luc. 41. 9,

vous supporterai-je? Amenez-le- Ps. Ez. 2,


12, 2.
6.

moi ». Et ils le lui amenèrent Or Is. 57, 11.


' ' 2, 13.
Joël,
sitôt qu'il eut vu Jésus, l'esprit le ï^^^j 41 9, ;

10.

tourmenta; et, brisé contre terre, il se


^jJ /J^^^-
roulait en écumant. Jésus demanda J^^^. 5,' 27.'

a son pere « Combien y a-t-il de Eccii.10,11-12,


:

temps que cela lui arrive?» « Depuis ^«-^0.


son enfance, dit le père. Souvent ps. 79, 17.
il l'a ieté dans le feu et dans l'eau Esth. 13, 13.
. , Mat. 15, 22.
. . .

pour le laire périr mais si vous pou- ecch. 36, ;


1.

vez quelque chose, ayez pitié de nous


et secourez-nous ».
196 Marcus, IX, 23-38.

2
,.^'',''.,^-
''
I. Vîta publica (I-X).

-;
— S° CbJ. De futura itasmione prœmonita

dere,
Jésus autem
ômnia
Si potes cré-
ait illi
sunt credénti.
possibib'a
Et continuo exclâmans pater pùeri,
CVIII,

" "
cum lâcrymis aiébat Credo, Domine : :

] àdjuva incredulitâtem meam.

,
,^
d-, ', ,
dy.a-
Et cum vidéret Jésus concurréntem
turbam, comminâtus est spiritui im-

', . ' ^^ '


'&,
mundo, dicens illi Surde
tus,
plius
ego prsecipio tibi, exi ab eo et âm-
ne intrôeas in eum. --^ Et exclâ-
: et mute
:
spiri-

^^&.
- V " ,.
,
mans. et multum discérpens eum, éxiit
ab eo, et factus est sicut môrtuus, ita

^
ut multi dicerent Quia môrtuus est.

-
:

Jésus autem tenens manum ejus, ele-


vâvit eum, et surréxit.

" ' ; Et cum introisset in domum, disci-

^, }
îôiar'
puli ejus secréto interrogâbant eum :

2^

.'
& '& &
Quare nos non potùimus ejicere eum?
'^^
Et dixit illis Hoc genus in nuUo po-
:

"' " ^
test exire, nisi in oratiône et jejûnio.
Et inde profécti praetergrediebântur

^
Galilséam nec volébat quemquam scire.
.
âiu
- :

.
Docébat autem discipulos suos, et dicé-
- bat illis Quôniam Fllius hôminis tradé-

,
:

dvd-, tur in manus hôminum, et occident eum.

.,.
' et occisus tértia die resûrget. At illi

- ignorâbant verbum, ettimébant interro-


gare eum.

'^
^^ '-
^; domi
Et venérunt Caphârnaum. Qui cum
essent, interrogâbat eos : Quid in

., ' &-
via tractabâtis ? At
tacébant siqui-
dem in via inter se disputâverant, quis
eôrum major esset. Et résidens vocâvit
illi :

, . '
duôdecim, et ait illis Si quis vult pri- :

mus esse, erit omnium novissimus, et

, - omnium minister. Etaccipienspùerum,


stâtuit eum in médio eôrum quem cum :

^
^^
, ,,' - compléxus
unum
esset, ait illis
ex hujùsmodi pùeris recéperit in
: Quisquis-

, " "' .
nômine meo. me récipit et quicûmque
me suscéperit, non me sùscipit, sed eum
qui misit me.

gfster,
Respôndit illi Joânnes, dicens Ma-
vidimus quemdam in nômine tuo
:

22s. G^St -^o- LT:


:] .
(bis). L-:
«, .*: .
.. Ttfç.

avT. LT:
27..NBDLT2: t. .
;^.
cvri.28. LT':
Ti (L-: "On). 30· L: .^^ 31. LT©
(sine interp.).

m.)
Svvj] (* mor.).

rell.
.
: [KH]*
. .
>.
.
6. GS:
COnj.'
Ev»vQ. 24. LT* .
24-
Say^.
25. NAT^f (a. .)
LT: àn. 26- LT"!
.nABCDTG

^%LT0:
à.
(sec.

et
(eti.
(*
Tjj
TTç.
10,34)

6S.
lavr.).
37.
(1.
:

NGDT-:
.').
KBDT:
. 33.

. NBLT:
34. [LJT*
NBT:.

OTraçalaç. BGD[L]T2* «^v. NABLTf (a. noli:) 3-2. (G. 33). Ils vinrent. Grec : « il vint
Marc, IX, 22-37. 197
1. Vie publique (I-X). — 3" CbJ, Préparation de» Apôtre» à la Paettion (VIII, 27-IX),

2^ Jésus lui dit « Si tu peux croire, :


PetUup
iicleM.
Jac. 1, 6-7.
tout est possible à celui qui croit )>
Jlat. 21, 21-22.
Marc. 11, 23.
Et aussitôt le père de l'enfant s'é- Gen. 18, U.
Rom. 21.
cria, disant avec larmes
Je crois. : « Luc.17, 5.
4,

Seigneur; aidez mon incrédulité ». Joa. 11, 27.


Sap. 8, 21 ;

3, 14.
Et Jésus voyant une foule qui Liberatu!^ 24. Jésus voyant une foule qui accourait. 3ésus
puer. se méfiant des enthousiasmes de la foule, se hâte
accourait, menaça l'esprit impur, Luc. 9, 42. d'accomplir le miracle demandé.
Mat. 17, 18 ;
lui disant « Esprit sourd et muet, je
:
9, 2.

te le commande, sors de cet enfant Ps. 67, 31.

et n'y rentre plus ». Et poussant Col. 3, 3.


Gai. 2, 20.
un grand déchirant violem-
cri et le 2 Cor. 4, 12.

ment, il sortit de l'enfant qui devint Ps. 72, 24.


Eph,
comme mort de sorte que beaucoup ; Col. 3, 1-2.
5, 14.

Ps. 144, 8.
disaient : « Il est mort ». Mais
Jésus, prenant sa m-ain et le soule-
vant, il se leva.
2'
Et lorsque Jésus fut entré dans Vis jejunii
et
une maison, ses disciples lui deman- nrationis.
Mat. 17, 19.
dèrent en secret « Pourquoi, nous, : 13; 16, 18;
Job,
7, 6.
5, 6.

n'avons-nous pu le chasser? » Il 2 Cor. 4, 6.


Ps. 12, 4.

leur dit « Ce genre de démons ne Luc. 10, 17.


:
Mat. 17, 21.
peut se chasser que par la prière et Tob. Jon.
3-10. 8,
3, â.

le jeûne ». Joël, 12-13. 2,

2^ Étant partis de là, ils traversè- Ue fiitura


-29-31. Nouvelle prédiction de la Passion. Com-
pasKione.
rent la Galilée et il ne voulait pas Marc. 24; 7,
parer avec Matthieu, xvii, 21-22; Luc, ix, 44-45.
;
43. 5,

que personne le sût. Cependant il Act. 15, 36.


Os. 2, 14.

instruisait ses disciples, et leur di- Marc. 8, 31 ;

10, 32 ;
11, 1 ;

sait : « Le l'homme sera livré Mat.


Fils de 10,
17,
1.
22 ;

entre les mains des hommes, et ils 27,


48, Is.
3.
17 ;

le tueront, et le troisième jour après 03, 12.


Hebr. 10, 14.
sa mort, il ressuscitera p. Mais ils Os. 6, 3.
Ps. 138,11-12.
ne comprenaient point cette parole, Joa. 21, 12.
Mat. 16, 22,
etils craignaient de l'interroger. 23.

vinrent ensuite à Caphar- Qui primus


Ils 32-40. Rivalité des apôtres. Comparer avec il/a
ei-it,
thieu, xviii, l-o; Luc, ix, 46-50.
naûm; furent dans la Luc. 9, 46.
et, lorsqu'ils
Mat. 18, 32. Capharnaiim. Voir la note sur Matthieu, iv,
maison, il leur demanda « Que dis- Luc. 4, 23. :
1, 1.5.
13.— Dans la maison où il résidait habituellement.
Job, 14, 2.
cutiez-vous en chemin ? » Et ils se Eccli. 10, 11.
Luc. 22, 24 ;

taisaient, parce que dans le chemin 46. 9,


Mat. 20, 20.
ils avaient disputé ensemble qui Eccle. 61, 11.
Luc. 10, 1 ;

d'entre eux était le plus grand. ^ '


Et, 14, 10.
2 Cor. 8, 12.
s'étant assis, il appela les douze, et Eccli. 10, 9.
Mat. 20, 16,
leur dit : « Si quelqu'un veut être le 26.
Miirc. 10, 43.
premier, sera le dernier de tous et
il Mat. 10, 29.
Jac. 4, 6.

le serviteur de tous ». Puis, pre- l8. 66, 1-2.


Mat. 18, 2-3,
nant un enfant, il le mit au milieu GaL 4, 1.
Is. 52, 13-14.
d'eux; et après l'avoir embrassé, il Marc. 10, 16.
Geu. 48, 10.
leur dit « Quiconque reçoit en
: Luc. 9, 48.
Mat. 18, 5
mon nom un petit enfant comme ce-
;

10, 40.
Joa. 13, -20

me
;

lui-ci, quiconque me
reçoit; et 14, 10.
2 Cor. 12, 14.
reçoit, reçoit non pas moi, mais celui
qui m'a envoyé »
3^ Jean, prenant la parole, lui dit
Cliristi es*. :

Luc. 49. 9,
<( Maître, nous avons vu quelqu'un :Sum. 11, 27.
—,
^
' ., , &
198

,"
I. Vîta

39
Marcus, IX, 39
publica (-)· — 4" Missio

-
in,

ejiciéntem
Perœa

nos, et proliibùimus
ait
enim qui
: Nolite prohibére
et
2.

daemônia,

fâciat virtûtem in
JeruHalem fXJ.

eum.
qui non séquitur

eum
Jésus autem
: nemo
nômine meo,
est

et possit cito maie loqui de me qui :

3·'
],
. .
-'^''
''^"0
enim non advérsum vos, pro vobis
est
est. ^'^ Quisquis enim potum déderit vo-

,
,
,
-,
] ,& . bis câlicem aquse in nômine meo, quia
Christi estis amen dico vobis, non per-
det mercédem suam.
Et quisquis scandalizàverit unum ex
his pusillis credéntibus in
:

me bonum

.,
:

/^
- est ei magis
nâria collo ejus, et in
si circumdarétur mola asi-
mare mitterétur.

, Et si scandalizàverit te manus tua, ab-

^
, ,'. &, '

^ -
scide illam

tinguibilem
bonum est tibi débilem in-
:

troire in vitam, quam duas manus habén-


tem ire in gehénnam, in ignem inex-
ubi vermis eôrum non

', &
môritur, et ignis non extinguitur.
, Et si pes tuus te scandalizat, amputa

& .
'·'*

, ,
'
illum bonum est tibi claudum introire
:

in vitam œtérnam, quam duos pedes ha-

^
béntem mitti in gehénnam ignis inextin-
^'^
guibilis ubi vermis eôrumnon môritur,
:
^•^'

non extinguitur.

'
et ignis

,
^'^

^^, &'&- Quod si ôculus tuus scandalizat te,


'•^

éjice eum bonum est tibi luscum in-


:

.
&€, troire in regnum Dei, quam duos ôculos

.
habéntem mitti in gehénnam ignis ubi :

^, vermis eôrum non môritur, et ignis non

; Omnis enim igne


^'^
extinguitur. saliétur,

.3^
,, '
S^voia

«-
etomnis victima sale saliétur.
est sal :
Bonum
quod si sal insûlsum fùerit, in
quo illud condiétis? Habéte in vobis sal,
pacem habéte inter vos.

^
et

..
^.- X.Et inde exûrgens venit in fines
Judséae ultra
^

Jordânem et convéniunt :

,
. ^
&, - iterum turbse ad eum et sicut consuéve-
rat, iterum docébat illos. - Et accedéntes
:

08* ;

.*
38. [L]T* Se (: "<). èr. G[K]*
^
.: -.). —
42.
<:
.

(ADLXf).
(iîis).
N*ABCLT:
41.

45.
G
^.
rell.

NBCLT:
SLT: .
.
*
(*

et
et
:

nBC[I.]T*
.
.44.
.*.
40- GKSL:
[L]T0f 6.
43-
cf. Levit., II, 13).

.
ôlù

37. (G. 38).


(L:
50. LT: e>. ... SXa.
xat 7^.). 2. G rell. * ot. LT:

Le grec ajoute à
1.

la fin : « parce qu'il ne


LT*
^^
(ADLXf). 46. nBGT* (ADLXf). 47. : . LT* nous suit pas ».

41. (G. 42). Un de ces petits. Grec : « un des petits ».


». 49. ^çi\ 7«« ad finem (ACDL T^Xf ; 44. (G. 45). Eternelle n'est pas dans le grec.
Marc, IX, 38— 2 , 499
I. Vîe publique (I-X). — 4" Ministère en Pérée et à Jérusalem (Xj.

Luc.
qui chassait les démons en votre PhUip.
11, 20.
1,
17-18.
nom, et qui ne nous suit pas, et nous
Mat. 23,
38. Ne l'en empêchez point. Jésus blâme le zèle
3.
l'en avons empêché ». Mais Jésus Cor. 12, 3 1
13,
inconsidéré des Apôtres et leur enseigne qu'on
1.
;

leur répondit « Ne l'en empêchez Mat.


:
22, 23. peut lui appartenir sans faire nécessairement
7,
partie de sa suite.
point car il n'y a personne qui fasse
;

un miracle en mon nom, et qui puisse


incontinent mal parler de moi car Luc.11, 9,23.50
;
:

qui n'est pas contre vous, est pour Mat. 12, 30.
vous. Et quiconque vous donnera 3 Jer. 18, 19.
Eeg. 17, 10.
un verre d'eau en mon nom, parce Hebr. 6, 10.
Mat. 10,41-42.

que vous êtes au Christ, en vérité, je


vous le dis, il ne perdra point sa ré-
compense.
» Mais quiconque scandalisera 41-50. Il faut éviter le scandale. Comparer avec
xviir, 6-H.
un de ces petits qui croient en moi, il Cor. 12. Matthieu,
1 41. Une meule de moulin. Voir la note et la
8,

vaudrait mieux pour lui que Ton mît Marc. 10.


Mat. 18, 6-7. figure de Matthieu, xvni, 6.
9,

autour de son cou une meule de mou- Kom. Luc. 17, 2.


14, 13.

lin, et qu'on le jetât dans la mer.


» Que si votre main vous scan- 42. La vie; c'est-à-dire la vie éternelle. Cf. f. 44.

dalise, coupez-la il :
Jos. 18, 16.
vaut mieux Jer. 31-32.
— La géhenne. Voir la note sur Matthieu, v, 22.
7,
Is. 26, 11 :

pour vous entrer dans la vie, privé 32, 22 66,24. ;

Mat. 18, 8
d'une main, que d'aller, ayant deux
;

5, 30.

mains, dans la géhenne du feu qui


ne peut s'éteindre, où leur ver ne Judith, 16,21. 43. Leur ver ne meurt point. C'est-à-dire le ver
Eccli. 7, 19. de ceux qui sont dans l'enfer. C'est une citation
meurt point, et leur feu ne s'éteint sa^e, lxvi, 24. Ce ver est l'image du remords
de la conscience coupable.
pas.
Et si votre pied vous scanda- pedis,
»

lise, coupez-le il vaut mieux pour Jer. 9,


: 4-.5.

Prov.2ô, 19-20.
vous entrer, privé d'un pied, dans la Luc. 16, 22.
Gai. 6, 2.
vie éternelle, que d'être jeté, ayant Is. 30, 33.
deux pieds, dans la géhenne du feu
11
qui ne peut s'éteindre, où leur ver Is. 14,
50, 11.

ne meurt point, et leur feu ne s'éteint


pas.
» Que si votre œil vous scanda- oculî.

il vaut mieux pour


lise, arrachez-le :
Mat. 18, 9;
8, 29 ; 6, 23.

vous entrer, privé d'un œil, dans le Num. 16, 26.


Luc. 16, 8.

royaume de Dieu, que d'être jeté, Mat. 25, 41.

ayant deux yeux, dans la géhenne


du feu, où leur ver ne meurt Job, 21, 26.
Is. 66, 24.

point, et leur feu ne s'éteint pas.


Ler. 2, 13.
^•^
Car tous seront salés par le feu, Rom. 12, 1. 48. Toiis seront salés par le feu, de manière à
Luc. 14, 34. ne pouvoir être consumés par lui, mais voués à
comme toute victime doit être salée d'éternels châtiments.
par Le sel est bon; mais si
le sel. Eeg. 2,
Mat. 5, 13.
20.

le perd sa vertu, avec quoi l'as-


sel Rom. 12, 18.
Col. 4, 6.

saisonnerez -vous? Ayez du sel en


vous, et conservez la paix entre
vous ». 4° Ministère de Jésus en Pérée et à Jérusalem,
X. Partant de là, il vint aux con-
^
Antîquuni
X.

fins de la Judée, au delà du Jour- repudiuni.


X. 1-12. Mariage et célibat. Comparer avec Mat-
Marc. 9, thieu, XIX, 1-12; Luc, xvi, 18.
dain et le peuple s'assembla de nou-
;
Mat. 19,
33.
1 De
1. de Capharnaùm. — Aux confiais de la
là,
Jitdée^ vers Jérusalem. — Au delà du Jourdain,
;

veau près de lui, et, selon sa coutume, 23, 38-39.


Joa. 10, 40. en passant par la Pérée, à l'est du Jourdain, pour
il recommença à les instruire. - Et ne pas traverser la Samarie, pays hostile aux Juifs.
.

200 Marcus, 3- 19.,

, ,'.
I. ^^ita publica (-)· — 4° Mieeio in Perœa

- pharisœi interrogâbant
et Jérusalem CX)*

eum Si licet viro

'
:

; '?
^^ ^ 01 6
^.
'
uxôrem dimittere
ille
^ At

Quid vobis
respôndens dixit
praecépitMôyses?^ Qui dixérunt Môyses
permisit libéllum
: tentantes eum.

repûdii
eis :

scribere,
:

et

'
dimittere.

&
Quibus respôndens Jésus, ait : Ad

^foç. "^"
& ^

-
duritiam cordis vestri scripsit vobis prae-
céptum istud ^ ab initio autem creatùrae,
mâsculum et féminam fecit eos Deus.
:

- ^ Propter hoc relinquet homo patrem

',
', - suum et matrem, et adhserébit ad uxôrem
^ suam ^ et erunt duo in carne una. Ita-

, ,
:

'.
^'^ ', que jam non sunt duo, sed una caro.
^ Quod ergo Deus conjùnxit, homo non

séparet.
^ ^

' ,/ "'^
. illis
' ^ Et in domo iterum discipuli ejus de
eôdem interrogavérunt eum. Et ait
Quiciimque dimiserit uxôrem suam,
:

' ,,/.
et âliam dùxerit, adultérium committit

.
super eam. uxor dimiserit virum
Et si

suum, mœchâtur.
et âlii nùpserit,

' " " Et offerébant illi pârvulos ut tânge-

/ ,' "
ret illos. Discipuli autem comminabân-
tur offeréntibus. ^ '·

Quos eum vidéret Jé-


sus, indigne tulit, et ait illis : Sinite pâr-

'. ^^ , vulos venire ad me, et ne prohibuéritis

' . ,
eos : tâlium enim est regnum Dei.

- Amen dico vobis Quisquis non recé-


^ '•^
:

perit regnum Dei velut pârvulus, non

.,
^ ^ intrâbitin illud. Etcompléxans eos, et
impônens manus super illos benedicébat

; , eos.

,,
Et cum egréssus esset
- ' cùrrens quidam genu flexo ante eum, ro-
in viam, pro-

",' ;
,
gâbat eum : Magister bone, quid faciam,

,-
ut vitam aetérnam percipiam? Jésus

' . autem Quid me dicis bonum ?


dixit ei
Nemo bonus, nisi unus Deus. Praecép-
:

, , ta nosti :Ne adiilteres. Ne occidas. Ne

.
furéris, Ne falsum testimônium dixeris.

. .
. . ^. ^
.
.
Î^DT^f (p.
:

D:
..
//>?.)

^. :
^*
6.

} .
nBC[L]T* J
LT:
ad finem (ACBLÎ^Xf)- 10.
LT:
'^]
12. LT0:
. .
7.

ya/u.
14.
(T-:

.
GKS0*

18,
(ait.) xa\.

N^CT't

Que Bieu
SL:
(
).
seul.
.)

Grec
IG. X:

: « si
rvl6y
19-

ce n'est
LT: J^I

un :
.
(.,

Dieu
.

».
Marc, , 3-19. 201
I. Vie publique (I-X). 4" Minintère en Pérée et Jérusalem. CXJ.

Mat.2^2,15-16;
les pharisiens s'approchant, lui de-
Pour tenter. Voir la note sur Matthieu, xix,
mandèrent s'il est permis à un homme '13^·
3.
2. le

de renvoyer sa femme c'était pour j^J^^i \ ;

le tenter. ^ Mais Jésus répondant, j^J^/^'j^^V,


leur dit « Que vous a ordonné p^,^^
:
,

Moïse ? Ils répliquèrent « Moïse : ^^'^


4. Moïse a permis. Dans Deutéronome, xxiv, I.
^^^^l
31
a permis d'écrire un acte de répu-
Mat. 2, 15-16.
diation, et de la renvoyer ».
Jésus leur répondant, dit: « C'est conjuRum
a cause de la dureté de votre cœur, Deut.
Mat. 19, s.
'
31, 27. .

qu'il vous a écrit ce précepte. Mais jjs^^^s^ s.^

au commencement de la création. Mat. 19,


Dieu fit un homme et une femme.
^««^- ^'^.
C'est pourquoi l'homme quittera 7. L'homme quittera son père et sa mére. Voir la

son père et sa
sa femme: ^ et ils seront deux dans^^""^'
mère, et s'attachera à ,. note sur Matthieu, xix, 4.

' Cor. 16. 1 6,

une seule chair. Ainsi ils ne sont Mat. 19, 5.

plus deux, mais une seule chair. ^ Ce Cor. 10. 1 7,


Mat. 19, 6.
que Dieu donc a uni, que l'homme ne
le sépare point ».

Dans maison, ses disciples indis^oiu-


la
A bile matri-
IVinterrogerent encore sur le même
. " jL

monium.
1

sujet. Et il leur dit « Quiconque Îccu.' e^Sf


^ '
:

renvoie sa femme et en épouse une f^^^"-^^


autre, commet un adultère à l'égard
de celle-là. Et si une femme quitte
son mari et en épouse un autre, elle
.
[^J^^f-^^
2, le.

se rend adultère ».
Cependant on lui présentait de Infantes 13-16. Jésus bénit les enfants. Comparer avec
Matthieu, xix, 13-45 Luc, xvni, 15-17.
petits enfants pour qu'il les touchât.
;

**J![*j**7s'7
Mais ses disciples menaçaient ceux j^jj^'jf
jV
qui les présentaient. Jésus, les ' '
sap. 4, . 14. A de tels est le royaume de Dieu. Voir la
note sur Matthieu, xix, 44.
voyant, fut indigné, et leur dit : ^^l's.^îô.^*^'

« Laissez ces petits enfants venir a nom! 14,17.

moi, et ne les en empêchez point car ;

à de tels est le royaume de Dieu. 1 Pet. 2, 2.

'•^
En vérité, je vous le dis Quiconque
'

aura point reçu


. , 1
le royaume de Dieu
:

1 · Marc.
"iViô^^
9, 36.

comme un petit enfant, n'y entrera


point ». Et les embrassant et im- Act. s, is, n.
, . «111' Marc. 16, 8.
posant les mains sur eux, il les be- ecch. 44,
.

2.5.

. Gen. 48, 15-16.


mssait.
Comme il se mettait en chemin, J/'^enis 17-27. .Teune homme riche invité à la periection.
Comparer a\ec Matthieu, xix, 16-26; Luc, xviii,48-
quelqu'un accourant et fléchissant le 27.
17. Quelqu'un. Voir la note sur Matthieu, xix,
fî^enou, lui
^ demanda : « Bon maître, 2^. ^
Mat.
;

9, 16.
'·^.

16.
. . . , .

que ferai-je pour avoir la vie éter- ^^,'^'^^^^^ '

nelle? Jésus lui répondit


» : sap. iV,3.

« Pourquoi m'appelles-tu bon ? Nul ^^t!\Î 17.

n'est bon, que Dieu seul. Tu con- ^"u.^i's.^^'


^""'^
nais les commandements : Ne com-
^-'^^
mets point d'adultère ne tue point; ;
-^'

ne dérobe point ne rends point de ;

faux témoignage ne fais point de ;


202 Marcus, ,
20-32.

,.
'.
(]'
"'" '
I. Vita publica

âè ^-(-)· — 4° MiH»io in Pertea et Jérusalem


Ne fraudem
et matrem.
Honora patrem tuum
féceris,
At ille respôndens. ait illi
Magister, haec ômnia observâvi a juven-
tiite mea.

Jésus autem intùitus eum, diléxit


:

,, &' &
, '
.
eum, et dixit ei Unum tibi deest vade,
qusecûmque habes vende et da paupéri-
: :

'
^'( ^
, ,&
" .
bus, et habébis tbesaùrum in cœlo
veni, séquere me.
verbo, àbiit mœrens
Qui contristâtus in
erat enim habens
et

:
:

.&
multas possessiônes. Et circumspi-
ciens Jésus, ait discipulis suis : Quam
difficile qui pecûnias habent, in regnum
Dei introibunt !

.3^ " - autem obstupescébant


Discipuli in

,&, ^. -
',
- ''
01

, 3
verbis ejus. At Jésus rursus respôndens
ait illis
fidéntes in pecimiis, in
troire !
:

^'^
Filioli,

Facilius est,
quam difficile est,

regnum Dei
câmelum per
con-
in-
fo-

,
^ '
râmen acus transire, quam divitem in-
trâre in regnum Dei.

^ &. 2^ Qui magis admirabàntur, dicéntes ad

'
"& , "
'^^
01

*
&;
'
semetipsos Et quis potest salvus fieri?

niines impossibile est sed non apud


Deum ômnia enim possibilia sunt apud
:
:

Et intuens illos Jésus, ait Apud hô- :

' '^^^"^ ' &.


Deum.
Et cœpit ei Petrus dicere Ecce nos :

",
.
&-
"- -
dimisimus ômnia, et secûti sumus te.
Respôndens Jésus, ait Amen dicovo- :

' "^ , bis :Nemo est, qui reliqueritdomum. aut

,
,, -
fratres, aut sorôres, aut patrem, aut ma-
trem, aut
propter evangélium,
cénties tantum,
domos,
et filios, et
filios, aut agros, propter

nunc
et fratres et sorôres, et
agros cum
in
qui non accipiat
témpore hoc

persecutiônibus, et
matres,
me et

,
. -
vitam aetérnam.
in ssêculo futuro Multi

,^ &
,^^" ot . "-
autem erunt primi novissimi, et novis-
simi primi.
^2

rosôlymam
Erant autem in via ascendéntes Je-
: et prsecedébat illos Jésus, et

, .20. iXBT: .'. AûL: 21.


stupébant

./^^.
L:
(*
: et sequéntes timébant. Et as-

yvv .^. i<CDÏ*f (a.


31. GKLTH©* ot. 32. * .. .
ivayy^ . 30.

NBCT: . ABLT* NBCD[L]r*


. ^. (1. ooi)
(ALT^Xt). 24. ^*
. &^.
-^^^. (ACD
«>.
21. Le grec a en plus à la fin : <> l'étant chargé de
LT^Xf). 28.
29· S: . ^.
NABCT*
: ^( (in.) :
. xLT: .
la croix
24.
29.
=.
Bien-aimés n'est pas dans le grec
Ou mère. I,e grec a en plus ou femme : » ».
Marc, , 20-32. 203
I. Vîe publique (I-X). — 4" Minieière en Pérée et à Jéru»atem CX}»

fraude ; honore ton père et ta mère »


-^*
Mais le jeune homme reprenant jj;'-
^^-J-.,

la parole, lui dit Maître, j'ai ob- : «

servé tous ces préceptes dès ma jeu-


nesse «
2^ Jésus, l'ayant regardé, l'aima, • pepfec-
tione
et lui dit : « Une
seule chose te man- areelur.
Ps. 100, 6.

que ;
va, vends tout ce que tu as, Prov. 8, 16.
Philip. 3, 12.

donne-le aux pauvres, et tu auras un Îuc7i2,'3;


33
, , . . . ,Mat.41 ; 16,
;

trésor dans le ciel puis viens et :


e, 20.

suis-moi ». " Mais, atuige de cette Marc. 8,34


^''*·^^·
parole, il s'en alla triste, car il avait
de grands biens. Alors Jésus re— Luc . 18, 24.
Mat. 19, 23 :

gardant autour de lui, dit à ses dis


ciples « Qu'il est difficile que ceux
: HaJ'if e.
qui ont des richesses entrent dans le
royaume de Dieu » !

2'*
Or ses disciples étaient tout
étonnés de ce discours mais Jésus ; ^^"^\·

prenant de nouveau la parole, leur f^f^^;^'^-


dit « Mes enfants bien-aimés, qu'il
:
[^[
^™'^
est difficile à ceux qui se confient
dans les richesses, d'entrer dans le
royaume de Dieu -^11 est plus fa- !
25. Il est plus facile. Voir la note sur Matthieu,
XIX, 24.
cile à un chameau de passer par le 2*\^p^^\ ^^-3

chas d'un aiguille, qu'à un riche Mat..5,'3,


d'entrer dans le royaume de Dieu ».
omnîa
Et ils demeuraient encore plus CMin
, , _ l)eo
, . -, -, *·

étonnes, se disant 1 un a 1 autre « ht possibn.a.


1
qui peut donc être sauve »
Mat. 7, 28-29.
Mais Joa. 7, 39.
'
:

/ ·

Jésus les regardant, dit « Aux piî-up.'^S; Jls. :

hommes, cela est impossible, mais ^Tillll.


non pas à Dieu car tout est possible mÎ?. ;

à Dieu ».
Alors Pierre se mit à lui dire «îscipuio- 28-31. Récompense assurée aux Apôtres. Com- :
parer avec Matthieu, xix, 27-30; Luc, xvm, 28-30.
« Voici que nous avons, nous, tout pr^mia. 28. Nous avons... tout quitté. Voir la note sur
Matthieu, xix, 27.
quitte pour vous suivre ». Jésus Mat. 19, 27.
, 1
Ap. 18, 4.
1 . , . , ,

repondant, dit « En vente, le vous ^1^33, 15. :

, , Eccli. 33, 38.


- . .

le dis, nul aura quitte


^
'
maison, ou i^i^. is, 29. ' Mat. 19, 29.
ireres, ou sœurs, ou père, ou mere, i^onj-^ij»^ 12;
ou fils, ou terres à cause de moi et à Jer.i2,'7;
94.
cause de l'Evanoile, qui
^ ne re- Mat.
'

Deut. 33,
36.
'
^
, 7.

çoive maintenant, en ce temps même, ps. 44, .


„ } . Deut. 13, ,
'
6.
cent lois autant de maisons, de Act 4^,^34-35.
frères, de sœurs, de mères, de fils et Mat. 19, 39.
1 . \ , . Luc. 6, 36 ;

de terres, avec des persécutions, et, 22, 23.


26 13
dans le siècle à venir, la vie éternelle. Joa. 14, 19.
;'

Mais beaucoup de premiers seront Mat. i9,''3Ô


31. Beaucoup de premiers seront les derniers.
Nihil sic excitât tardiores ut a-mulatio, propter-
les derniers, et beaucoup de der- luc.'i3,'3o.
«

^ Kom. 11, 25. ea s.Tpius inculcat Doniinus Erunt novissimi


:

niers, les premiers ». primi ». Saint Jean Clirysostome.


Or ils étaient en chemin pour mot
inor.<<> 32-34. Jésus annonce sa Passion. Comparer avec
monter à Jérusalem; Jésus marchait mminen<t. Matthieu, xx, 17-19 Luc. xviii, 31-34.
;
Mut. 20, 17; 32. Prenant... à part les douze. Voir la note sur
devant eux, et us en étaient tout '*· Matthieu, xx, 17.
204 Marcus, ,
33-46.
(I-X). — 4° Miseio in Perœa et Jeruttaletn

'
Vita publica CXJ.

^.
I.

,'
-
,
, -
^^
&
Kaî

^^" iâov

&^
-
d^a-
sûmens iterum duôdecim, cœpit illis di-
cere qusR essentei eventùra.
ascéndimus Jerosôlymam,

eum
3^ etillûdent
Quia ecce
et Filius hô-
minis tradétur principibus sacerdôtum,
et scribis et seniôribus, et
morte, et tradent

gellàbunt eum, etinterficient


ei, et
eum
géntibus
conspuent eum, et fla-
eum
damnâbunt

ettér-
:

., ]
:

- tia die resûrget.

,
^, & ,
^•^
^
'
,
^
' 2^ Et accédunt ad eum Jacôbus et

^ /- Joânnes filii Zebedœi, dicéntes Magis-

'
:

^ . ter, vôlumus, ut quodciïmquepetiérimus,

' / ^'; fâcias nobis. At ille dixit eis : Quid


^"^
vultis ut fâciam vobis ? Et dixérunt :

7], Da nobis, ut unus ad déxteram tuam, et


] '] âlius ad sinistram tuam sedeâmus in glô-

. ^ '
&'
,
&;
& - -
ria tua.

petâtis
3^

ego bibo
Jésus autem ait eis
: potéstis bibere câlicem,
aut baptismo, quo ego bap-
: Nescitis quid
quem

^ &,
:

' ^&.
' -
tizor, baptizâri? At illi dixérunt ei
Pôssumus. Jésus autem ait eis Câlicem :
:

-
^ ',
quidem, quem ego bibo, bibétis et bap- :

. tismo, quo ego baptizor, baptizabimini :

&&'
'
''^ sedére autem ad déxteram meam vel ad
'•^

sinistram, non est meum dare vobis, sed


'
^" '- quibus parâtum est.

'
Et audiéntes decem, cœpérunt indig-
".

'
''
'

nâri de Jacôbo et Joânne. Jésus autem

', , -
^^*0
vocans eos, ait illis : Scitis quia hi, qui

& .
vidéntur principâri géntibus, dominântur
eis : eôrum potestâtem ha-
et principes

& . &,
, , ' ^?;
bent ipsôrum. Non ita est autem in
vobis, sed quicûmque voluerit fieri ma-
jor, erit vester minister et quicûmque

&. 3^,
'*

^'^ &] voliierit in vobis primus esse, erit om-


nium servus. Nam et Filius hôminis
non venit ut ministrarétur ei, sed ut mi-
nistrâret et daret ânimam suam redemp-

.
:

tiônem pro multis.


- Et véniunt Jéricho, et profîciscénte

34.

^
LT:

..
è^uTTTva. ... juaaTiy.^WÎ*avTÔy. ,S*BCDT:
LT0:
Tiq. 46.
. 43.
LD:
LT0:
.. CT:
44. L:
^^.
: ^
.). 36. BLT:
»). 38. :
37.
3· LT0T
hCm.
. 39. *
(.

.
-
(item 39).
40.
33.
34,
El aux anciens n'est pas dans le grec.
Cracheront sur lui, le flagelleront. Grec
gelleront et cracheront sur lui ».
42. Leurs princes. Grec < leurs grands : ».
: « le fla-
Marc, , 33-46. 205
I. Vie publique (I-X). 4" Ministère en Pérée et à Jérunatetn CXy,
Mich. 2, 13.
étonnés, et ils le suivaient pleins de Is. 40, 2.
Hebr. 12, 1-2.
crainte. Et prenant encore à part les Marc. 8, 31 ;

douze, il commença à leur dire ce


Luc. 18, 31-33.
qui devait lui arriver « Voilà que Mat. 20, 18
: : 33. Nous montons Jérusalem. Voir la note sur
16, 21 23, 37. ;
Matthieu, xx, 18.
nous montons à Jérusalem, et le Fils Is. 21. 1,

de l'homme sera livré aux princes Mat. Is.


26, 13.
23. 1,

des prêtres, aux scribes et aux an- Joa.U, 47-48.


Mat. 26, 59.
ciens; ils le condamneront à mort, Os. 13, 14. Joa. 3.'>.
18,

et le livreront aux gentils ;


^ et ils Lam.
Job, 30, 10.
3, 14.

l'insulteront, cracheront sur lui, le la. 53, 5.


Dan. 9, 26.
flagelleront, et le tueront; et le troi- Mat. 20, 19.
Os. fi, 3.
sième jour il ressuscitera » Joa. 10, 17-18.

Peiîtio 35-45. Demande des fils de Zébédée. Comparer


Alors s'approchèrent de lui Jac- Zebedaeo- avec Matthieu, xx, 20-28.
rum. 35. Zébédée. Voir la note sur iv, 21. D'après saint
ques et Jean, fils de Zébédée, disant :
Mat. 20, 20-28.
Matth ieu, c'est leur mère Salomé qui vient ad resser
« Maître, nous voudrions que tout ce Marc. 6, 25. au Sauveur cette demande.
que nous vous demanderons, vous
le fissiez pour nous ». Mais il leur
répondit « Que voulez-vous que je
:
Luc. 19, 22.

fasse pour vous ? » Et ils dirent :

« Accordez-nous que nous soyons Joa. 12, 37


8, 50.

assis l'un à votre droite et l'autre à


votre gauche, dans votre gloire )>.
Mais Jésus leur dit « Vous ne Ribendus
:
culix.
savez ce que vous demandez pou- Marc. 14, 36.:
Mat. 26, 39.
A^ez-vous boire le calice que je bois, Luc. 12, 50.
Is. 14, 13.

ou être baptisés du baptême dont je Rom. Eccli. 7, 4.


8, 17.

suis baptisé? » Ils lui répondi- Philip.3,10-11.


Luc. 12, 50.
rent « Nous le pouvons ». Mais Jésus Mat. 26, 27.
:
Luc. 22, 17.
leur dit « A la vérité, le calice que Cor. 10, 2.
: 1

je bois, vous le boirez, et vous serez


baptisés du baptême dont je suis
baptisé; mais d'être assis à ma \0. A ceux qui il a été préparé par son Père.
Voir la note sur Matthieu, xx, 23.
droite ou à ma gauche, il ne m'ap- Ool. 3, 1-2.
Prov. 3, 16.
partient pas de vous l'accorder à Mat. 20, 13. 23.
Ap. 14,
vous, mais à ceux à qui il a été pré- Jac. 4, 3.

paré ».
Or, entendant cela, les dix s'in- niinistret
major. 41. Les dix, c'est-à-dire les dix autres Apôtres.
Zaoh. 4, 7.
dignèrent contre Jacques et Jean. Job, 20, 12-13.
^•^
Mais Jésus les appelant, dit « Vous Luc. 9, 46
22, 24,
:
;

savez que ceux qui passent pour ré- Mat. 18, 1.

gner sur les nations, les dominent, et Luc. 22, 25-27.


Mat. 20, 25.
que leurs princes ont puissance sur Is. 19, 4.
Luc. 22, 26.
elles. Il n'en est pas ainsi parmi Mat. 8, 4
;

23, 11.
vous; mais quiconque voudra de- Marc. 9, 35.

venir le plus grand, sera votre ser- Luc. 9, 48 ;

18, 14. Et quiconque


44. Le Seigneur, par ces paro-
viteur; et quiconque voudra être Prov. 15, 33. les,ne condamne pas la prééminence d'autorité;
Eccli. 11, blâme seulement le sentiment qui nous fait
le premier parmi vous, sera le ser- 1 Pet. 5, 3.
1.
il
ambitionner la supériorité et la domination sur
viteur de tous. Car le Fils de
^'-'
Luc. 22, 27. les autres.
Mat. 20, 28. 45. D'un grand nombre. Voir pour le vrai sens
l'homme même n'est pas venu pour Is. 52, 13. de cette expression, la note de Matthieu, xx, 28.
PB. 129, 7.
être servi, mais pour servir, et Jer. 12, 7.
1 Joa. 2, 2.]
donner sa vie pour la rédemption 46-53. Aveugles de Jéricho. Comparer avec Mat-
d'un grand nombre ». thieu, XX, 29-34; Luc, xvili. 35-43.
Caecus ad vinrent ensuite
46. Ils Jéricho. Voir la note
Ils vinrent ensuite à Jéricho; et Jeisum sur Matthieu, xx, 29.
206 Marcus, , 47— XI, 10.
II. Ultima Jeisu (XI-XVI). — Ca)» In Jerunalem, oran» ingreeeue CXIj 1-llJ.

^^
, . , ,
& - duo ^, eo de Jéricho, et discipulis ejus, et plû-
rima multitùdine, filius Timœi, Barti-
mœus cœcus, sedébat juxta viam men-

^ %
,,
,
dicans. Qui cum audisset quia Jésus
Nazarénus est, cœpit clamâre, et dicere :

, ^^
].
/, .
' V Jaiâ, Jesu, fdi David, miserére mei. ^'^ Et
comminabântur ei multi ut tacéret. At
ille multo magis clamâbat Fili David :

,
' , ,, ^
(-
miserére mei.
Et stans Jésus prœcépit illum vo-

^. &
^. .
càri. Et vocant caecum, dicéntes ei Ani-
mœquior esto surge, vocat te. '^^ Qui :
:

projécto vestiménto suo exiliens, venit ad

^, ;- ^' ' eum. Et respôndens Jésus, dixit illi


-^'
:

. " '&",- '^^


Quid tibi vis fâciam? Caecus autem dixit
ei Rabbôni, ut videam. '^^ Jésus autem
:

ait illi Vade, fides tua te salvum fecit.

,^3^ "'^,.
:

.
^
Et conféstim vidit et sequebàtur eum in

,, ', ^--
via.

.. XI. Et cum appropinquarent Jero-


'

sôlymae et Bethânise ad montem Olivâ-


rum, mittit duos ex discipulis suis, ^ et

,' .
' ,; ''
&'
^

^ &
aitillis lté in castéllum, quod contra vos
:

est, et statim introeiintes illuc, inveniétis


pullum ligàtum, super quem nemo ad-
huc hôminum sedit: sôlvite illum, et ad-

. "^&^^ -
dùcite. ^ Et si quis vobis dixerit Quid :

fâcitis? dicite, quia domino necessàrius


est et continuo illum dimittet hue. Et '*

, ;."''
:

''
abeûntes invenérunt pullum ligâtum ante
jânuam foris in bivio etsolvunteum. ^ Et :

" quidam de illic stântibus dicébant illis:


Quid fâcitis solvéntes pullum ? ^ Qui di-

&. "
^ xérunt eis sicut praecéperat illis Jésus, et
dimisérunt eis.

& . , ,
Et duxérunt pullum ad Jesum
impônunt illi vestiménta sua, et sedit
et :

^' ,& .
^

^. ^:
,
'--
super eum. ^ Multi autem vestiménta sua
stravérunt in via âlii autem frondes cae-
débant de arbôribus, et sternébantin via.
^ Et qui praeibant, et qui sequebàntur,

clamâbant, dicéntes Hosânna


nedictusqui venit in nômine Dôminiibe-

KLT0: (1. .) .
.^
be-
:

.. .
. 7.
:

nBGT: (1. VY-)


:
:

^-
i<BGDT:

.
olv.
'
.
(1.
.
. 46. GD:

^.
(1. '.)
^.'). m
\. . * ... i«iBGDT:
).-
47.
LT* .
BLÏ0:
:
.. . . ·
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(*
J.
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(* ^.). 49- :
8· NBCT:
,
^ nBDELT:
(:
,\:
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\
NBDLT:

.'.
L:
.—
NABCTG
")
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3.
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^.
^KABCDT:
':
reil.

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: .^
1. LT:
L: bS. S
'^.
.:
52. .sBGDT:
(*
51·

([L^jf nâXiv).
XBGDT:
.
(1.

&.).
. .
51-

-6.
S'élança. Grec
:'>0.

o2. Il le suivait. Grec


XI. 3.
cela
10.
? »

grec au verset 9.
:
«
.

Que faites-vous? Grec:


Le commencement du verset

(*
:

Le règne qui arrive. Le grec a


en plus « au nom du Seigneur ».
.-
:
il
«
se leva ».

«
9.

il suivait Jésus
[L]T* '.

»,

pourquoi faites-vous

est rattaché dans le


Marc, , 47— XI, 10. 207

II. Derniers Jours (XI-XVI). — J° Ca). Entrée de -.» à Jérutalem tXi, 1-UJ.
cla.iiia(.
comme il partait de Jéricho avec ses Jlat. 20, 29.
8, 3.5.
disciples et avec une grande multi- '^^^;^^ 12, 2.

tude, le fils de Timëe, Bartimée l'aveu- ^^^^ ^j)%o.


gle, qui était assis sur le bord du ^^"V,9,
2. .
3',

9.

chemin, demandantFaumône, ayant Marc. 14 67 4,


3.5.
;

entendu que c'était Jésus de Nazareth, lAc. 36-37. i

se mita crier, disant « Jésus, fils de :

David, ayez pitié de moi! » Nom- Prov. 27. 3,


Luc. 18, 39.
bre de personnes le menaçaient pour Col. i, 2.
Mat. 15, 22.
le faire taire ; mais lui criait beaucoup Hab. 1, 2.
Lam. 2, 18.
plus encore « Fils de David, ayez
:

pitiéde moi » !

Alors Jésus, s'arrêtant, ordonna Jesu


sanatur.
qu'on l'appelât. On appela donc l'a- Is. 30, 8.
2 Cor. 2, 8.
veugle en lui disant « Aie confiance, :
Tob. 5, 13.
Bar. 4, 5-4.
lève-toi, il t'appelle ». Celui-ci, Rom. 4, 17.
Is. 35, 6.
jetant son manteau, s'élança et vint 1 Reg. 25, S.
Tob. 5, 12.
à Jésus. -'^
Et Jésus lui demanda :
Joa. 8, 12 ;

9, 39 20, 16.
« Que veux-tu que je te fasse? » L'a- Marc. 5, 34.
;

Sap. 7, 26.
veugle lui répondit Maître, que je : « 16-17.
m. Il le suivait dam le chemin. Voir la note sur
voie ». « Va, lui dit Jésus, ta foi t'a \ ^^o.
Matthieu., xx, 34.

guéri ». Et aussitôt il vit, et il le sui- ^tilllk.

vait
XI.
dans
'
le
Comme
chemin.
approchaient de ils u.
^p^-

-
''

1° a)

IP Partie. — Oernîers jours de


dlésue, xi-xvi.
Jérusalem et de Béthanie, près du V»""-'**
1" Premiers jours de la Semaine Sainte, XI-
mont des Oliviers, il envoya deux de XIV, 11.
ses disciples, ^ et il leur dit « Allez :
jg 29.31
2° La Cène, XIV, 12-26.
3° La Passion, XV.
à ce village qui est devant vous et ;
^^''* /\'6^'^ 4° La Résurrection, XVI.
dès que vous y serez entrés, vous Is. 1, 21.
Lam. 3, 7. 1° Premiers jours de la Semaine Sainte,
trouverez un ànon lié, sur lequel au- Ps. 54, 11-12.
Xl-XIV, 11.
Luc. 19, 30.
cun homme ne s'est encore assis; Entrée de Jésus à Jérusalem, XI, 1-11.
a)
déliez-le, et me l'amenez. ^ Et si quel- Luc. 19, 31.
XI. 1-11. Comparer avec Matthieu, xxi, 1-M ; Luc,
qu'un vous demande Que faites-vous? : 1 Pet. 3, 13. XIX, 29-44·, Jean, 12-19.
Is. 45, 2. 1. Béthanie. Voir la note sur Matthieu, xxi, 17.
dites que le Seigneur en a besoin, et —
aussitôt il le laissera amener ici ». , Mont
1.
des Oliviers. Voir la note sur Matthieu,

'
S'en étant donc allés, ils trouvèrent Luc. 19, 32.
Mat. 21, 6.
l'ânon lié dehors, devant la porte en-
tre deux chemins, et ils le délièrent.
Et quelques-uns de ceux qui étaient Luc. 19, 33.
Joa. 9, 28-29.
là leur disaient : « Que faites-vous,
déliant cet ânon? » ^ Ils leur répon-
dirent comme Jésus le leur avait com-
mandé, et on le leur laissa.
^ Et ils amenèrent l'ânon à Jésus, Ovans
ing^ressus.
de leurs vêtements, "joa'.T27"Î4.'
et ils le couvrirent
et il monta dessus. ^ Beaucoup de Mat. 21, 7.
,
^. Ps. 35, 7-8.
,

personnes aussi étendirent leurs ve- zach. 9, 9.


, , , Joa. 12, 13.
,

tements le long de la route; d autres


^^J'^^Jj^g
coupaient des branches d'arbres, et Lev. 23^40-41
en jonchaient le chemin. ^ Et ceux "i^ 6,'4.^' 9. Hosanna. Voir la note sur Matthieu j xxi, 0.

qui marchaient devant, et ceux qui


suivaient criaient, disant : «Hosanna!
: ps. 118,
Ï9,' 3^8.

26.
'^'
^0 Béni celui qui vient au nom du Sei-
208 Marcus, XI, 11-24.

^'
, -.^
iv
II. Ultîma Jesii (XI-XVI). — 1° CbJ, Jenus honten

nedictum quod venit regnum patris


arguit CXI, 12-XII),

, , '^ ,&
nostri David Hosânna in excélsis. Et
^^ introivit Jerosôlymam in templum
:

et :

^ .
^
^, ,
. , ^ - ^ circumspéctis omnibus, cum jam vés-
pera esset hora, éxiit in Bethâniam cum
duôdecim.
^2 Et âlia diecum exirent a Bethania,
Cumque Addisset a longe fîcum

'^ ' -
esûriit.

, .
&^. .^.' - avTÎj'
^'
^ ^-
habéntem fôlia, venit si quid forte inve-
niretin ea et cum venisset ad eam, niliil
invénit praeter fôlia
:

non enim erat tem-


pus ficôrum. ^ Et respôndens dixit ei
Jam non âmplius in œtérnum ex te fruc-
tum quisquam mandiicet. Et audiébant
:

&, ,^'^
discipuli ejus.

Et véniunt Jerosôlymam. Et cum


templum, cœpit ejicere ven-

^
introisset in

,
, '' ,
&
-
. " ^ ^

^ ^
déntes et eméntes in templo et mensas
nummulariôrum,etcâthedrasvendéntium
colûmbas evértit et non sinébat ut
quisquam transférret vas per templum
et docébat, dicens eis Nonne scrip-
tum est quia Domus mea, domus ora-
:
:

:
:

., --
tiônis vocâbitur ômnibus géntibus? vos

^^;
' autem fecistis eam speluncam latrônum.
Quo audito principes sacerdôtum et

,
scribae quserébant quômodo eum pérde-
rent timébant enim eum, quôniam

.. ,--
:

, . ^
^
Trj
univérsa turba admirabâtur super doc-
trina ejus.

&^ .
, ^ '
' '^,
Et cum véspera facta esset, egre-
diebâtur de civitâte. Et cum mane
transirent, vidérunt ficum âridam factam
Et recordâtus Petrus,

*
a radîcibus.

,
Rabbi, ecce ficus, cui male-

'
dixit ei :

^'
,
^& ^^ ^ dixisti, âruit.
illis
Et respôndens Jésus, ait
Habéte fidem Dei amen dico :

,,,
:

vobis, quia quicûmque dixerit huic


monti Tôlière, et mittere in mare,
:

et non hsesitâverit in corde suo, sed

. ^ ^,
crediderit, quia
fiât, fîet ei.
quodcumque dixerit
Proptérea dico vobis,
ômnia qusecûmque orântes pétitis, cré-

. '.
.
\_\

. .
\.
10- G. rell.
13.

NBGT:
17.
ANBCDTf
et
[]^
(a.

):: ^- 1· NBCDT* ^. Df nBCDT:


(e conj. nonn.
14. G rell. [KH]*

<-|- .) . :
^* ^. CDL* .
.)
(a.
iv
^.)
. .
:
11.
dnj. Lf
LT*
(ait.
ov, al.* ov s.
^. 14.
(p.
.
'.
1.)
ov-
BTX:
19.

&
:
(:
.
11. II entra.
15. Or étant entré. Grec
21. Voilà que. Grec « vois
18·
LT:
).. N»BGDT*
Grec
Jésus entra ».
-.
:
LT:

et

«
et Jésus étant entré
». :
: . . :
23.

<
BDLT*
:
}. 24.
25. LT:
yà(j.
^
I^:

LT:

».
Marc, XI, 11-24. 209
II. I>eriiiers jours (XI-XVI). 1° (b), Jénus confond ses ennemin 12-XIIJi

Gen. 12,
gneur; béni le règne qui arrive de
.3.

Ps. 144, 13.


Act. 13, 22.
notre père David; hosanna au plus Joa. 12, 12.

haut des cieux! » Et il entra à Jé- Mal. 3, 1.


\\.Retour à Béthanie. Comparer SL\ec Matthieu
Ip. 2, 3.
il. —Il entra Jérusalem probablement par
rusalem, dans le temple, et après avoir Mat. 21, 12.
Joa. 2, 1,1-16. la porte Dorée, à l'est.
resi-ardé toutes choses, comme Theure Luc. 19, 4.T.
Mat. 8, 20.
était déjà fort avancée, il se retira à
Béthanie avec les douze.
Le lendemain, comme ils sor- b) Impre- b) Jésus confond, ses ennemis, XI, i2-XII.
cntio ficus.
taient de Béthanie, il eut faim. Or, Mat. 21, 18, 42-14. .Jésus rentre à .Jérusalem. Figuier maudit.
Mich. 7, 1. Comparer avec Matthieu, xxi, 18-19.
voyant de loin un figuier qui avait des Mat. 21, 19. 15-18. Jésus chasse les vendeurs du temple.

vint pour voir Is. .i, 2. Comparer avec Matthieu, xxi, 12-lG ; Luc, xix, 45-
feuilles, il s'il y trou- Jer. 17, 6.
48.
Luc. 13, 7.
verait quelque fruit. Mais, lorsqu'il -. 14, 23.
Luc. 19, 44.
s'en fut approché, il n'y trouva que
Kom.ll, 25-26.
Jer. 24,
des feuilles, car ce n'était pas le temps 3.

des figues. Alors prenant la parole,


^ '

il lui dit : « Que jamais personne ne


mange plus de fruit de toi ! » Et ses
disciples l'entendaient.
Ejecti
vinrent ensuite à Jérusalem. vendentes.
Ils
Or étant entré dans temple,
le il com-
Joa. 14. 2,
mença à chasser ceux qui vendaient Mat. 21, 12.
Luc. 19, 4.5.

et achetaient dans le temple il ren- Ps. 67, 6 ; ;

70, 13. Changeur romain {f. 15). (Bas-relief du Vatican).


versa même les tables des changeurs Joa. 2, l.->.

Act. 20. 8,
et les sièges de ceux qui vendaient
IG. Il ne souffrait pas que 2^ersonne transpor-
des colombes. Et il ne souffrait pas P3. 68, 10 ;
tât d'objet par le temple. « L'enceinte du temple
92, 3.
que personne transportât d'objet par était traversée par les piétons qui voulaient des-
cendre dans la vallée de Josaphat. Il enest encore
le temple. Il enseignait aussi, leur Mat. 21, 13. de même aujourd'hui mais, au lieu de sortir par
Luc. 46. 19, ;

la porte Dorée qui est toujours fermée, on sort


disant « N'est-il pas écrit Ma mai-
: :
Is. .56,

Jer. 7, 11.
7.
par une porte latérale auprès de la grande pis-
son sera appelée maison de prière Ps. 137, 2. cine. [Jésus-Christ regarde] comme un manque-
Is. 1, 23. ment de respect, non seulement de vendre les
pour toutes les nations ? Et vous, vous Os. 6, 9.
colombes des sacrifices, mais d'y tenir de petits
comptoirs de change de monnaie, et de porter
en avez fait une caverne de voleurs ». des paquets à travers le parvis extérieur ». (J,-H.
Ce qu'ayant entendu, les princes Luc. 19, 47. Michon).
Dan. 13, 5. 17. Ma maison. Voir les notes sur Matthieu, v, 19
des prêtres et les scribes cherchaient Eccle.
Mat.
1, 18.
26, 3-4.
et XXI, 12.

comment ils le perdraient; car ils Sap. 17, 10.


Mat. 7, 29.

le craignaient, parce que tout le peu-


ple était dans l'admiration de sa doc-
trine.
Efficacia 19. Retour à Béthanie. Trait propre à saint Marc.
Lorsque le soir était venu, il sor- fidei.
20-26. Figuier desséché. Comparer avec Matthieu.
tait de la ville. Et comme le lende- Mat,25,21,43.17 ;
XXI, 20-22.
Jud. 19, 18.
main matin ils passaient, ils virent le Mat. 21, 18-20.
Jer. 23, lô.
figuier desséché jusqu'à la racine. Judœ, 12.
Alors Pierre se ressouvenant, lui Hebr. 6, 8.
2t. Le figuier a séché. Voir la note sur Mat-
thieu, XXI, 19.
dit « Maître, voilà que le figuier que
:
Joa. 3, 2.
Jer. 17, 6.

vous avez maudit a séché ». Et Jé- Sap. 4, 3.

sus répondant, leur dit « Ayez foi Joa. 14,


:
1.
Marc. 23. 9,

en Dieu. En vérité, je vous dis que Cor. 14, 2. 1

Mat. 17, 20.


quiconque dira à cette montagne Luc. 17, :
6.
Cor. 13, 2.
Lève-toi, et jette-toi dans la mer, et Jac. 6-7.
1
1,
Cor. 14, 22.
n'hésitera point dans son cœur, mais Marc. 38. 1
5,

croira que tout ce qu'il aura dit se Rom.


26. 8,

Mat. 21, 22
doit faire, il lui sera réellement fait. 18, 19 ; 7, 7.
;

Joa. 14, 13
C'est pourquoi je vous le dis Tout 16, 23. :
;

Jac. 4, 3.
ce que vous demanderez dans la prière Luc. 11, 13.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 14
210

.
2^

,
. ^.
', II.

,--
Ultîma

,&
^
,]
Marcus, XI, 25— XII,
«ïesu (XI-XVI). — r (bj, Jésus hostes

. dite quia
Et cum
tite si quid habétis advérsus âliquem

dimiséritis :
5.
arguit CXI, 13-XIIJ.

accipiétis, et
ad orândum, dimit-
stâbitis
ut
et Pater vester qui in cœlis est, dimittat
vobis peccâta vestra. Quod si vos Qon
nec Pater vester, qui in
cœlis est, dimittet vobis peccâta vestra.
Et véniunt rursus Jerosôlymam. Et
cum ambulâret in templo, accédunt ad
eum summi sacerdôtes, et scribse, et se-
evénient vobis.

'^ ,
,
niôres : et dicunt ei : In qua potestâte

^
hsec facis ? et quis dédit tibihanc potes-

, '
" ,
-; , '
.
. "'
,
- -
^
-^; ^^
,-
-
tâtem ut
respôndens,
ista
ait illis
ego unum verbum, et respondéte mihi
et dicam vobis in qua potestâte hsec
fâciam. '^^ Baptismus Joânnis, de cœlo
erat, an ex hominibus? Respondéte mihi.
fâcias?
:
Jésus autem
Interrogâbo vos et
:

' ,'/
'; ' ' "
-&- ^^'
At illi cogitâbant secum dicéntes Si
dixérimus, De cœlo, dicet Quare ergo
non credidistis ei? Si dixérimus, Ex ho-
minibus, timémus pôpulum
:

: omnesenim
:

' . ",&
",

habébant Joânnem quia vere prophéta

. "'
. esset. Et respondéntes dicunt Jesu
Nescimus. Et respôndens Jésus, ait illis
Neque ego dico vobis in qua potestâte
:

&"
XII·
'
,. ,
, ,
-, ,
-
hsec fâciam.

XII. Etcœpit illis inparâbolis loqui:


^

Vineam pastinâvit homo, et circûmdedit


sepem,
rim, et locâvit
et fodit lacum, et
eam
sedifîcâvit tur-
agricolis, et péregre

.
-
proféctus est. 2 Et misit ad agricolas in

&
témpore servum, ut ab agricolis acciperet
de fructu vineae. ^ Qui apprehénsum eum

.' - ^ 01 cecidérunt, et dimisérunt vâcuum. Et

".
, ,
. , '..
- ^
^

-
iterum misit ad illos âlium servum

méliis affecérunt.
misit, et illum occidérunt
quosdam
et
illum in câpite vulneravérunt, et contu-
^

csedéntes, âlios vero occidéntes.


Et rursum
:
:

âlium
etplures âlios:

. * 26.
29. BGT*
(ACDELXt).
ànox^L». et
:
'28-

^. 30.
Rsyor
nABCDLT©
et :

.
f.^
5.
^.
G[K]LT[H
D:

]*

4.
tVa dno
NBDT:
LT^:
ndh LT:
d.
.
. ..
ovg (bis) et
.
d

: dno-
(in

KBCT*
(a. '/.). 31.
(LT: dXXà. KL0:
dnox^i&eïç.
LT:


ôieXoy.
«V^-?.;).
1.
D:
kBLT:
,.
. «V). KSLT0*
33.
2.
[L^]
,xBGT:
hâv

XII. 4.
dant encore
Et ils leblessèrent à la tête. Grec : « et lapi-
celui-ci, ils le blessèrent à la tète ».
Marc, XI, 25 — XII, 5. 211
II. Derniers jours (XI-XVI), 1" CbJ» JénuH confond *e« ennemis CXif 12'XIIJ,

croyez que vous l'obtiendrez, et il vous


arrivera.
2^ » Et quand vous serez pour prier, Ante
precem
pardonnez, si vous avez quelque chose dimitten-
duni.
contre quelqu'un, afin que votre Père, Mat. 6, 14 ;

qui est dans les cieux, vous pardonne 1


.5,

Tim.
23.
2, 8.
Luc. 11, 4.
aussi vos péchés. Car si vous ne Mat. ô, 23-24.
pardonnez point vous-mêmes, votre jjccii.21 3.

Père qui est dans les cieux ne vous


pardonnera point non plus vos pé-
chés ».
2^ Ils vinrent de nouveau à Jérusa- .
u«de ^7-33. Par quelle autorité ? Comparer avec Mat-
thieu, XXI, 23-27.
lem ;
et comme
se promenait dans ^^^'^'^^^
il
•27. Dans te temple; c'est-à-dire dans le parvis

le temple, les princes des prêtres, les du temple. Voir la note sur Jean, x, 23.

scribes et les anciens s'approchèrent 2 Tim.'3, 13.

de lui, '
et lui dirent : « Par quelle
A
Joa.2, is;
. 10, 36, 33, 20.
autorité faites-vous ces choses, et qui «· oi, 1·

vous a donné ce pouvoir de les faire? »


2^ Jésus, répondant, leur dit « Je :
26,
vous ferai, moi aussi, une demande; Job, 38, 3
répondez-moi, et je vous dirai par
quelle autorité je fais ces choses. Le joa. 31-32. 3,

baptême de Jean était-il du ciel ou des


hommes? Répondez-moi ». Mais Ps. 35, 5;
eux pensaient en eux-mêmes, disant Joa. 33. : 1,

« Si nous répondons Du ciel, il dira : :

Pourquoi donc n'y avez-vous pas cru ?


Si nous répondons Des hommes,
^ '11
Joa.
28,

nous avons a craindre le peuple » car Mat. 11, 13


21.
:

1
;
is.
1,
1.5.

tous croyaient que Jean était vraiment LuH'Cre.


prophète. Répondant donc, ils di- Mat. 21, 27.
. , \ Luc. 20, 8.

rent a Jésus « JNous ne savons ». htsueg. 22, 22.


:

répliquant, Jésus leur dit « Ni moi Maix. V23." :


^ Mat. 12, 28.
non plus, je ne vous dis par quelle luc. h, 20.

autorité je fais ces choses ».


XII. 1-12. Les fermiers de la vigne. Comparer
XII. ^
Et il commença à leur par- vinîtoyes
avec Matthieu, xxi, 33-4(} Luc, xx, 9-19.
;

1er en paraboles : « Un homme planta «e/vu 4. Un pressoir. Voir la note et la figure de Ju-
-in. .
n
une vigne; il 1 entoura dune haie,
1 · Luc. 20, 3, 19.
Mat. 21, 33.
ges, VI, 11.

creusa un pressoir, y bâtit une tour, '.'',).


'

il la loua ensuite à des vignerons, et '''njs.

partit pour un voyage. ^ Or, en l^^^^^-gj'gi


saison, il envoya aux vignerons un
serviteur pour recevoir d'eux du fruit
de la vigne. ^ Mais s'étant saisis de Ps. 10.% le.
lui, ils le déchirèrent de coups, et le prov.24,30-31!
renvoyèrent les mains vides. Il leur Mat. 21,36. '*

Luc. 20, 11. ,

envoya de nouveau un autre serviteur, Act. 7, .52.

et ils le blessèrent à la tête, et l'acca- itsX


Ils déchirèrent. Voir la note sur Matthieu,
blèrent d'outrages. ^ Il en envoya 12 35.
encore un autre, et ils le tuèrent; en- ^^· {'/'^g^
suite plusieurs autres, dont ils déchi- M-^t-23,'37.
rèrent les uns de coups et tuèrent les
autres.
212 Marcus, XII, 6-19.
·8
,, II. Ultima (XI-XVI). — 1° Cb). Jésus hostes

Adhuc ergo unum habens


arguit CXI,

^ , , ,-
'
^"'Etl ovv 6va vlov ^ filium cha-

"
^
" '.
-
rissimum

meum.
: et illum misit
ad eos novissi-
mum, dicens Quia reverebùntur filium
Colôni autem dixérunt ad
:

'
. .
" ;,. ^;&-
^
^
invicem Hic est hères venite, occidà-
mus eum
apprehendéntes
ejecérunt extra vineam.

niet, et perdet colônos


âliis.
:

:
^ Et
et nostra erit heréditas.
eum, occidérunt

et dabit vineam
Nec scriptùram hanc legistis
et

^ Quid ergo fàciet dôminus vinege ? Vé-

:
:

&
:

, ^
AiS^ov Lâpidem quem reprobavérunt aedificân-
tes, hic factus est in caput ânguli : a
Domino factum est istud, et est mirâbile

; in ôculis nostris?

&^.' . ,, - Et quserébant eum tenére ettimué-


runt turbam cognovérunt enim quôniam:

ad eos parâbolam hanc dixerit. Et relicto


eo abiérunt.
:

",^
^ ' .
'- , &,
&' '
verbo.

quemquam
Et mittunt ad eum quosdam ex pha-
risœis, et herodiânis, ut
Qui veniéntes dicunt ei Magis-
^ '·

ter, scimus quia verax es, et non curas


nec enim vides in fâciem
:
eum càperent in
:

,
hôminum, sed in veritâte viam Dei doces :
'
; '.;
licet dari tribûtum Csésari, an non dâbi-
^' ;- mus? Qui sciens versûtiam illôrum, ait
,
. ,
; ' '
''^'0 illis Quid me tentâtis ? afférte mihi
:

denârium ut videam. At illi attulérunt

.
^^01 ei. Et ait illis Cujus est imago hsec, et :

' " "-


01
inscriptio? Dicunt ei Csésaris. ^'^ Re-
spôndens autem Jésus dixit illis Réddite
:

^', ,
igitur quse sunt Csésaris, Cœsari et quse :

, ' .^ &- ^.
sunt Dei, Deo. Et mirabântur super eo.

~ Et venérunt ad eum sadducséi, qui


, dicunt resurrectiônem non esse et in-

, &,
:

^ ^ /- terrogâbant eum, dicéntes Magister, :

Môyses nobis scripsit : ut si cujus frater


môrtuus fùerit, et dimiserit uxôrem, et

'] filios non reliquerit, accipiat frater ejus

.
.'. 6. NB[L]*
...: .
et 16 t
uxôrem

LÏ: ^ ..
dcpjj '.
ipsius, et resùscitet

et (18)
i<BCT*
:

(seC.)
semen

19-
fratrî

iNBCT:

..
7. nBCT:

.
8. NBGT:
* . ^ .^ . .
. NABCDLT©: 14. Est-il 2^ermis de payer le tribut à César, ou ne

)
. 14.^

17. LÏ:
9.
NBCDT^:
. (1.

.:
11.

16- [L]* (ait.)


.
CDLf
.
.
(a.
LT:
.
le 2)ayerons-nous point? Grec

le donnerons-nous ])as? »
« est-il permis de don-

ner le cens à César ou non ? le donnerons-nous ou ne

45. Leur 7nalice. Grec littéralement: « leur hypo-


crisie ».
:
Marc, XII, 6-19. 213
II. Oeriiiers Jours (XI-XVI). — f Cà)» Jéftus confond «e* ennemis CXÏÏ9 12-XIIJ»

*^
» Enfin, ayant un fils unique qui occYdun"
lui était très cher, il le leur envoya le ^oen. ^^.lî'
dernier, disant respecteront mon JJ^Vj^'i^lV:
: Ils
fils. ^ Mais les vignerons se dirent l'un 5oÎ! i!'u:

à l'autre Celui-ci est l'héritier; ve- jprl'n%.


:

nez, tuons-le, et nôtre sera l'héritage. ^™^- i-^^-u.


Act. 3, 14-li
^ Ainsi, l'ayant pris, ils le tuèrent et Hehr. 10,
28-29 ; 6, 6.
Joa. 8, 48
le jetèrent hors de la vigne. 19, 17.
;

^ » Que fera donc le maître de la i^ai

,11·
viffne? Il viendra, exterminera les vi- **.
^ 11
3^1"**
Mat. 21, 41, 31.
ornerons, et donnera la vigne a d au- luc. 20, 17.
^

très 10
N'avez-vous point lu cette ^tSVilS'. 10. La pierre qu'ontrejelée. Allusion au Psaume^
Is. 128, 16.
cxvn. :22-23. — Un sommet d'angle. y oiv la note
parole de l'Ecriture La pierre qu'ont Act. 4, 11. : sur Matthieu^ xxi, 4i2.

rejetée ceux qui bâtissaient est deve- ^Tà^I.


Rom. 3,' 30.
nue un sommet d'angle c'est le Sei ;
^ ^

Ps. 118, 129.


gneur qui a fait cela, et c'est admira
ble à nos yeux?
^ 2 Dès lors ils cherchaient à se saisir
uni.
Luc. 20, 19.
de lui mais ils craignaient le peuple Mat.
;
26, 45 ;
;

ils reconnurent, en effet, que c'était à 13, 11.


Ps. 34, 12.
Luc. 22, 2.
eux qu'il avait appliqué cette para- Marc. 4, 11.

bole. Ainsi le laissant, ils s'en allè- Act. 13, 16.


rent.
Mais ils envoyèrent vers lui quel- Tfibutum 13-17. Les hérodiens et l'impôt. Comparer avec
Caesaris. Matthieu, xxn, 15-22; Luc, xx, 20-2(>.
ques-uns des pharisiens et des héro- luc. 20, 20. 13. Des hérodiens. Voir la note sur Matthieu,
1· J J 1 Mat. 12, 1.1 ; XXII, 16.
diens, pour le surprendre dans ses 7,15.

paroles; lesquels étant venus, lui j^a. g.V


^
14. La face des hommes. Voir la note sur Mat-
thieu, XXII, IG.
« Maître, nous savons que
^•'''^-
dirent : 32, 4.

vous êtes vrai, et que vous n'avez Mat. 22, 16.


Jac. 2, 1.
18, 26
égard à qui que ce soit; car vous ne Act.10, 34-35.
;

considérez point la face des hommes,


mais vous enseignez la voie de Dieu
dans la vérité Est-il permis de payer :

le tribut à César, ou ne le payerons-


nous point? » Jésus, connaissant
leur malice, leur dit « Pourquoi rne ^at. 22, is-io. :

tentez-vous ? Apportez-moi un denier,


IG. César était alors l'empereur Tibère. Voir Lwc,
que je le voie » ^ Et ils le lui apportè- Mat 22, 20.
.
^

rent et il leur demanda « De qui est


;
:

cette image et cette inscription ? » « De


César », lui dirent-ils Alors repre- Roni"''
13, 7.
Mat. 22, 22
nant, Jésus leur dit « Rendez donc à : 18, 26-29.
;

Luc. 2, 47.
César ce qui est à César, et à Dieu ce
qui est à Dieu )>. Et ils étaient en ad-
miration de lui.
18-27. Les sadducéens et la résurrection. Com-
Alors vinrent à lui les saddu- Septem parer avec Matthieu, xxn, 23-33; Luc, xx, 27-40.
IVatrum
18. Les sadducéens. Voir la note 7 à la fin du
céens, qui disent qu'il n'y a point de uxor.
volume.
résurrection, et ils l'interrogeaient, ^"^^J -goiS:
disant ^ « Maître, Moïse a écrit pour
:
^ ^«t. 23, 8.

nous : Si le frère de quelqu'un meurt, i>eut. 25, r..

.^^ . . ' Ps.101,9.


e
et quitte ainsi sa iemme sans laisser Gen. 38,8, n.

d'enfants, que son frère épouse sa


femme, et suscite des enfants à son
214 Marcus, XII, 20-33.

& ' .,
(XI-XVI). — r m, Jesus hostesi arguit CXI, 12-XUj,

,
II. Ultima «lesu

^^ SUO.
mus
2^ Septem ergo fratres erant
accépit uxôrem. et môrtuus est
non
: et pri-

, ,
^, -
relicto Et secundus accépit
sémine.
eam, et môrtuus est et nec iste reliquit :

,'
. ^
-
semen. Et tértius similiter.
runt eam similiter septem
quérunt semen. Novissima
Et accepé-
et non reli-
omnium
:

d-
. ;
^^ '
defuncta est et millier. In resurrectiône
ergo cum resurréxerint, cujus de his erit
uxor? septem enim habuérunt eam uxô-
rem.

,
,. , -, ^
' ,-&
; ^'^'
ideo
Et respôndens Jésus, aitillis Nonne
^ '·

errâtis, non sciéntes Scriptiiras,


neque virtûtem Dei? ^"^ Cum enim a môr-
tuis resurréxerint, neque nubent, neque
nubéntur, sed sunt sicut angeli in cœlis.
De môrtuis autem quod resûrgant, non
:

' / ,-^;"
legistis in libro Môysi, super rubum quô-

& modo dixerit illi Deus, inquiens Ego :

,
,,
sum Deus Abraham, Deus Isaac, et
et
S- Deus Jacob? Non '^^
est Deus mortuô-

&. rum.
errâtis.
2^
sed vivôrum. Vos ergo multum

Et accéssit unus de scribis qui au-

&, ; '- dierat illos conquiréntes, et videns quô-

" &''", ^- ^'^


Ort
^^
niam bene illis respônderit, interrogavit
eum quod essetprimum omnium mandâ-
tum. Jésus autem respôndit ei
primum ômnium mandâtum est
Quia
Audi
:

^ , , Israël. Dôminus Deus tuus, Deus unus


est :
'-^^
et diliges Dôminum Deum tuum

^ , . . ex toto corde tuo, et ex tota anima tua, et


ex tota mente tua, et ex tota virtûte tua.

,.' ^^
"
Hoc est primum mandâtum. Secûn-
dum autem simile est Diliges prôxi-
illi :

,
mum
. tuum tanquam teipsum. Majus ho-

, &
, ,& , '
- rum
•^^
âliud
Et
mandâtum non
Bene, magister, in
ait illi scriba
veritâte dixisti, quia unus est Deus, et
non est âlius prseter eum. Et ut diligâ-
tur extoto corde, et ex toto intelléctu, et
:
est.

, ex tota anima, et ex tota fortitùdine et :

^. ^. [
. *
.
^. . ..
20. G
avT.
rel].*

23.
eV
(G:
21s.
x-
Sv. [L]T*
. ô
.
^.
ot .
et ya\.
8
24-
1[V-]*
«</).).

NBCT:
Lï:

.
.

.
èl
>iBÏ[L]* (in.)
33. [L]T*
. .\^{.\:
*os.

. | 6.. -. ^:
L:

^^ .
«'].
^. .
avV^. 32. Grell.*
30· D*^
31-

25. LT: KCDT


: -.

^.. ^- '
26. NABCT: 26. LT^^ (duo ult.) En tant qu'ils ressuscitent. Grec : « qu'ils ressus-

. 27. hV* . G relL [KHf (ait.) &. k^BCT*


2G.
citent, c'esi-à-deVe comme preuve de la résurrection ».
v>. BV. 28. GDLT: .SBGT: (D*). 29. Le Seigneur ton Dieu est le seul Dieu. Grec :

. .
29. KBT: "^.
h{BT: (1.
D:
.) (ACG:
« le Seigneur notre Dieu est le Seigneur un
31. Le second est semblable à celui-là. Grec
second (qui est) semblable (est) celui-ci ».
:
».
« et l&
Marc, XII, 20-33. 215
II. Oeruiers Jours (XI-XVI). — 1" ib), Jésun confond nett ennemis CXIy 12-XIIJ.

frère. Or il y avait sept frères le :

premier prit une femme, et mourut


sans laisser d'enfants. Le second
la prit ensuite et mourut, et ne laissa
point non plus d'enfants, et le troi-
sième pareillement. Et ils l'ont ainsi
épousée tous les sept, et ils n'ont
point laissé de postérité. Enfin après
eux tous est morte aussi la femme.
A la résurrection donc, lorsqu'ils 1 Cor. 15, 23.
la
23. Duquel d'entre eux
note sur Matthieu,
sera-t-elle
xxii, 28.
femme? Voir

ressusciteront, duquel d'entre eux


sera-t-elle femme? Car tous les sept
l'onteue pour femme y-.
Et Jésus répondant, leur dit : Quîd post
resurrec-
« êtes-vous point pour cela même tionoin.
Is. ô, 13
dans l'erreur, ne comprenant ni les
;

29, 11-12.
Rom. 1, 21.
Ecritures ni la puissance de Dieu? 2 Cor. 3, 15.
Mat. 22, 29.
-•^Car, lorsqu'ils ressusciteront d'entre Rom. 4, 17.
Sap. 2, 21, 22.
les morts, les hommes ne prendront Luc. 20, 34-36.

point de femmes ni les femmes de


maris, mais ils sont comme des anges
26. A Vendrait du buisson; c'est-à-dire à l'en-
dans le ciel. ^^Et quant aux morts, en Job, 19,25-26.
droit de son livre où il parle du buisson ardent,
Is. 26, 19.
tant qu'ils ressuscitent, n'avez-vous Ez. 37, 12.
dans Exode, m, 1 et suiv. C'est le titre que les
Dan. 12, 2. Juifs, dans leur division du Pentateuque pour la
point lu dans le livre de Moïse, à l'en- Ex. 3, 2, 6. lecture des synagogues, donnent à la section de
Mat. 22, 22. l'Exode où se lit l'histoire du buisson ardent.
droit du buisson, comment Dieu lui K'x. 3. 5-6
Hobr. 11, 16.
parla, disant Je suis le Dieu d'A-
:

braham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de


Jacob? Il n'est pas le Dieu des Sap. 4, 1.
Mat. 15, 14.
morts, mais des vivants. Vous donc,
vous errez beaucoup ».

Alors s'approcha un des scribes, 28-34. Le grand commandement. Comparer avec


De
maximo Matthieu, xxii, 34-40.
qui avait entendu les sadducéens l'in- niandnto.
terroger, et voyant qu'il leur avait si Luc. 20, 39 ;

10, 25.
bien répondu, il lui demanda quel Marc. 3.5-39. 11. 8,
Mat. 22,
était le premier de tous les comman- Joa. 10. 3,
Is. 33, lS-19.

dements. Jésus lui répondit « Le Deut. 6,4,


: 5.
Écoute, Israël. Citation de Deutéronome, vi,
29.
2.
Is.
Ces paroles sont les premières de la profession
44, 8,
premier de tous les commandements Cor. 5-6. 1 8,
4.
de foi des Israélites, appelée schéma', parce
est :Ecoute, Israël, le Seigneur ton qu'elle commence par ce mot.
Dieu est le seul Dieu tu aimeras Hebr. 11, 16.
;

Ex. 3, 15. 6,
le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, Prov. 23, 26.
Rom. 22. 7,
de toute ton âme, de tout ton esprit et Is. 49, 15.
Ps. 5S, 10.
de toute ta force. Voilà le premier Gant. 8, 7.

commandement. Le second est Mat. 22, 39. 31. Tu aimeras ton X)rochain. Citation de Lévi-
Lev. 19, IS. tique, XIX, 18 tirée, comme la précédente, des Sêp-
semblable à celui-là Tu aimeras ton Joa. 13, 34.
:
tante.
;

Rom. 13,
prochain comme toi-même. Aucun Gai. 14.
9.
5,
Jac. 2, S.
autre commandement n'est plus grand Joa. 20. 1 4,
Joa. 13, 35.
que ceux-là «.
^2 Et le scribe lui dit « Fort bien,
: Quod
lis majus
maître, vous avez dit en toute vérité non est.
Deut. 35. 4,
qu'il n'y a qu'un seul Dieu, et il n'y Is. 45, 6.
Reg. 15, 22.
1
en a point d'autre que lui; qu'on Ps. 39, 7.
Os. 6, 6.
doit l'aimer de tout son cœur, de toute Mat. 13 9, ;

22, 16.
son intelligence, de toute son âme et Deut. 10, 12.
216 Marcus, XII, 34— XIII, 2.

To , II. Ultima «lesu (XI-XVI). — 1" Ce). Prophetica verba


diligere
jus est
prôximum tanqiiam seipsum, ma-
omnibus holocautomâtibus, et
CXIII),

-. -, ^,'
. Jésus autem videns quod
'^'*
sacrificiis.

&
sapiénter respondisset, dixit illi : Non es
&. longe a regno Dei. Et nemo jam audébat

" , -- eum interrogâre.

,' '/ ^;
Et respôndens Jésus dicébat, docens
in templo Quômodo dicunt scribee
:

Christumfilium esse David? '^^ Ipse enim


David dicit in Spiritu sancto Dixit Do-

&
3^

' :

^ , ,. &
^
minus Domino meo, Sede a dextris meis,
donec ponam inimicos tuos scabéllum
pedum tuôrum. ^"^ Ipse ergo David dicit

.; '
eum Dôminum, et unde est filius ejus?

,
^'^

&
Et multa turba eum libénter audivit.

.,,,&
- ] 3^ Et dicébat
véte a scribis, qui volunt in stolis
lâre, et salutâri in foro,
eis in doctrina sua

câthedris sedére in synagôgis, et primos


-"^^
et in
:

ambu-
primis
Ca-

-. discùbitus in cœnis, qui dévorant do-

,'.. &
mos viduàrum sub obténtu prolixae ora-

, ^ tiônis : hi accipient prolixius judicium.

Et sedens Jésus contra gazophylâ-


^^ cium, aspiciébat
gazophylâcium,
quômodo turba
multi divites
jactâret

.
aes in et
jactâbant multa. ''^
Cum venisset autem

,
&
, , '
vidua una pauper, misit duo minûta, quod
est quadrans,
suos, ait illis :
et
Amen
cônvocans discipulos
dico vobis, quôniam

. ' , ''
(^
''
-
-
vidua haec pauper plus omnibus misit, qui
misérunt
enim ex
runt :
eo,
in gazophylâcium.
quod abundâbat
ômnia
haec vero de penûria sua
illis,
Omnes
misé-

. quse hâbuit misit totum victum suum.

, , ^^
, XIII. Et cum egrederétur de templo,

&-
^
^III.

.
' -
' ait

rae. ^

lias
illi unus ex discipulis suis
âspice quales lâpides, et quales structù-
Et respôndens Jésus,
omnes magnas œdifîcatiônes
ait
: Magister,

illi : Vides
? Non

..
)
40. :
36. [L]T*
:

43.
. :C )
&. .
41.
GKLÏ0:
GKS
NRT*
..
elnev.
bis

LT:
37.
42.
: Aéy^i.
[L]T*
(.
— 1.
):
^
ev.
. % * ^.
XCS^ov.
(eti. f 5).LT:
-

40. Sous le prétexte de longues j)fières. Grec


prient longuement en apparence ».
acp. .:
: «
.

et
Marc, XII, 34— XIII, 2. 217
II. I>evniers jours (XI-XVI). — 1° (cj. Discours prophétiques CXtIiJ*

de toute sa force et qu'aimer le pro- ;

chain comme soi-même est plus que


tous les holocaustes et tous les
Mat. 15, G
sacrifices » Jésus voyant qu'il avait
.
'*

22, 4G.
;

sagement répondu, lui dit « Tu n'es :


Luc. 20, -40.
Hebr. 2, 1.^.
pas loin du royaume de Dieu ». Et Joa. 16, 30.
Act. 15, 10.
personne n'osait plus l'interroger.
Mais prenant laparole, Jésus de- 3u-37. Le Christ, Fils et Seigneur. Comparer avec
niius
l>avi(l.
Matthieu, xxii, 41-4G; Luc, xx, 41-44.
mandaitenenseignantdans le temple: Marc. 11, 27,
« Comment les scribes disent-ils que Lac.
17.
20, 41.
Mat.
le Christ est de David? Î^QT»
fils
^"^^ Rom.
22, 41.
10, 4.
3G. L'escabeau de vos pieds. Voir la note sur
Matthieu., xxii, 4i.
David lui-même a dit par l'Esprit-
Saint Le Seigneur a dit à mon Sei-
:
Ps. 109, 1.
2 Pet. 1, 21.

gneur Asseyez-vous à ma droite,


:
Luc. 1, 32.
Col. 3, 1.

jusqu'à ce que j'aie fait de vos enne- Is. 40, 1-2.

Luc. 20,
mis l'escabeau de vos pieds. Ainsi Mat. 22,
44.
45.

David lui-même l'appelle son Sei-


gneur; comment est-il son fils? » Et
une grande foule l'écoutait avec
plaisir.
Il leur disait encore dans son ^^',;.». S8-40. Sur les scribes et les pharisiens. Compa-
rer avec Matthieu, xxiii, 1-39; Luc, xx, 4,'i-47.
enseignement : « Gardez-vous des Mat. 23, 6. 38. De longues robes. Stolœ, tuniques ou robes

promener Luc. 11, 43. longues et llottantes. Sur la stola, voir la note sur
scribes, qui se plaisent à se Luc, XV, 2-2.

avec de longues robes, et à être salués


Mat. 23, 2.
dans les places publiques et à ; P?. 106, 32.
Luc. 19, 10.
s'asseoir sur les premiers sièges dans
les synagogues, et qui veulent les
premières places dans les festins;
'^ qui dévorent les maisons des veuves 2o> 47.
Mat. 23, 14.

SOUS le prétexte de longues prières :


'{'J'
5·.

ces hommes-là subiront un jugement 27, i

plus sévère ».
Après cela, étant assis vis-à-vis 41-44. La veuve et ses deux deniers. Comparer

du tronc, Jésus regardait de quelle avec Luc, xxi, 1-4.


4 Reg. 12, 9. 41. Tronc. Gnzophylacium, troncs au nombre
Joa.
manière le peuple yjetait de l'argent; 8, 20.
de treize, appelés trompettes à cause de leur
forme. Ils étaient destinés à recevoir les dons
or nombre de riches y en jetaient volontaires des Juifs et étaient placés dans la
cour des femmes, devant les colonnes qui sup-
beaucoup. Et une pauvre veuve Tob. 4,9.
portaient la galerie des femmes.
étant venue, elle y mit deux petites 42. Le quart d'un as. Voir la note sur Matthieu,
v, 26.
pièces valant le quart d'un as. Ap- ^^"^/g^-j-^-

pelant alors ses disciples, il leur dit :

« En vérité, je vous le dis, cette pauvre


veuve a déposé plus que tous ceux
qui ont mis dans le tronc. Car tous ' '*

^^^· f^-
ont mis de ce qu'ils avaient de su- f-
perflu mais celle-ci a mis de son in-
;

digence même tout ce qu'elle avait,


tout son vivre ».
c) Discours prophétiques de Jésus, .
XIII. Prophétie sur Jérusalem. Comparer
1-37.
ILIII. Lorsqu'ilsortaitdu temple, ïeminTûi*
'
avec Matthieu. Luc, xxi, 5-3G.
;

un de ses disciples lui dit « Maître, Lu^'st :


1. Voyez quelles pierres et quels bâtiments. Les
0.
constructions qui formaient l'ensemble du tem-
voyez quelles pierres et quels bâti- ^%^3s.^' ple (ujov) étaient magnifiques. « Les pierres [des
fondations qui restent encore] sont de dimen-
ments ». ^ Et répondant, Jésus lui 2°paÎ.'2,%. sions très grandes, dit M. de Vogïié. La longueur
dit « Tu vois toutes ces grandes 2 Mach.
: 20. 5,
des blocs varie depuis septmétres jusqu'à quatre-
vingts centimètres; l'un d'eux a 12 mètres de
constructions? Il n'y restera pas Sc/A long «.
218 Marcus, XIII, 3-16.
Ultima Jesu (XI-XVI). — 1« CcJ. Frophetica verba CXIII),
II.

& &,
;
-
^^',,
^
xaTaXv&fj.
dcped^fj

,^ . "
relinquétur lapis super lâpidem, qui non
destruâtur.
^ Et cum sedéret in monte Olivârum

-," ^ .'
' contra templum, interrogabant eum se-

, '
parâtimPetrus, etJacôbus, et Joânnes, et
Andréas
et
Die nobis, quando ista fient?
:

quod signum erit, quando


hsec ômnia
;
incipient consummâri?

.' , -
^ Et respôndens Jésus cœpit dicere illis
^ :

Vidéte ne quis vos sedùcat ^ multi enim :

vénient in nômine meo dicéntes, quia ego


, '
'^^'

&, -
' ,&. ^^'
sum etmultos
autem
: seducent.
bella, et opiniônes bellôrum,
"
Cum audiéritis
ne

,. .
timuéritis : opôrtet enim hsec fieri : sed
^ ^- nondum finis. ^ Exùrget enim gens contra

gentem, et regnum super regnum. et


- erunt terrœmôtus per loca, et famés. Ini-
7,

, ' ^ "- tium dolôrum hsec.

enim vos
Vidéte autem vosmetipsos. Tradent
in conciliis, et in synagôgis va-

^^ , & -
.^- ,,
.', " -
-
pulâbitis, et ante pra^sides et reges stâ-
bitis
Et
propter me, in testimônium
in
prœdicâri evangélium.
omnes gentes primum opôrtet
Et cum dùxe-
illis.

,' ' rint vos tradéntes, nolite prsecogitâre quid

' .
^,
loquâmini sed quod datum vobis fùerit in
illa hora, id loquimini
:

non enim vos estis


loquéntes, sed Spiritus sanctus. ^-Tradet
autem frater
:

fratrem in mortem, et pater

.
filium et consiirgent in paréntes, et

&'
: filii

&-
, .
morte afficient eos. Et éritis ôdio
omnibus propter nomen meum. Qui autem
-
^
^

sustinûerit in finem, hic salvus erit.

"
,^ -
-
Cum
desolatiônis stantem ubi
autem vidéritis abominatiônem
non débet, qui

,
), '
,'
" (

-
legit, intélligat
fùgiant in montes
ne descéndat in domum, nec intrôeat ut
toUat quid de domo sua et qui in agro
: tune qui in Judséa sunt,
: et qui super tectum,

[.][]* ^-. :
). (ALXf). (L:

^.3. : .* ^:. .
4- N'BLT©: 5.D:
*
. 15- LT*
XIII. 8. Et des famines. Grec « et des famines et
[L|T*

des troubles ». La fin du verset est rattachée dans le


:
. oîx. 16- LT* wV.

.^.... . grec au verset suivant.


6- ^. 8- in. (a. On vous traduira devant les tribunaux, vou8
bis) et (c. L) . 9- SLT: ^^. * 7«^».
î).

serez battus dans les synagogues. Grec « on vous :

GKSLÏH: *-: traduira devant les sanhédrins et les synagogues ;


. .
ftç
11. .SBDT:
10·
: ll.[L]T*
vous serez battus ·>.

14. L'abomination de la désolation. Le grec porte


12. NBDT: 14- NBDG en plus « prédite par le prophète Daniel ».
:
Marc, XIÏI, 3-16. 219
II. Derniers jours (XI-XVI). — 1° Discourn prophétiquen · CXlIt)'

pierre sur pierre qui ne soit détruite


,
«

Et comme il était assis sur le Qiin<l 3. Le mont dea OUviers. Voir la note •ur Mal-
thieu, XXI, 1.
mont des Oliviers en face du temple, Ps. 76, ..

Pierre, Jacques, Jean et André lui Joa. 1, -10.

Joa.
demandaient en particulier « Dites-:
Act
i:.,

1, 6.
1.',.

Ecclo. , 11.
nous quand ceci arrivera, et quel sera Hebr. 9, 13-1-1.

le signe que toutes ces choses com-


menceront de s'accomplir ? »
Et répondant, Jésus commença Comniotio
Pentium.
par leur dire « Prenez garde que Mat. 24,
:
4.
Joa. 16, 12.
personne ne vous séduise ^ car beau- 2Col.
;
Thes.
IS. 2,
2, 3.
G. Beaucoup viendront. Voir la note sur Mat-
thieu, XXIV, 11.
coup viendront en mon nom, disant Joa. : 1 4, 1.

Sap. 4, 3.
C'est moi et beaucoup seront séduits 3 Thes.
; 2,
10-11.
par eux. Lorsque vous entendrez Act. 18-19. 8,

parler de guerres et de bruits de Luc. Jac. 1, 4.


12, 4.

guerres, ne craignez point; car il Cor. 11, 19. 1


Luc. 21, 28.
faut que ces choses arrivent; mais ce
n'est pas encore la fin. ^ Car une na- Is. 19, 2.
Luc. 21, 11. 9,
tion se soulèvera contre une nation, Lani. 10. 4,
Dent. 32, 22.
un royaume contre un royaume et il
y aura des tremblements de terre en
divers lieux, et des famines. C'est là
le commencement des douleurs.
^Prenez garde aussi à vous- Perseculîo
))
fideliuni. 0. En témoignage contre eux; c'est-à-dire pour

mêmes. Car on vous traduira devant Mat. 24, 9 ;


rendre témoignage devant eux delà vérité de la
10, 17. doctrine que je vous ai enseignée.
Luc. 21, 12.
les tribunaux; vous serez battus dans Joa. 16, 2.

les synagogues, et vous comparaîtrez Act.Is.


20, 28.
13. 1,
Ap.
à cause de moi devant les gouverneurs Dan. 32.
2, 9.
3,

et les rois, en témoignage contre eux. Mat. 11-12.


Marc. 16, 15.
5,

Mais il faut d'abord que l'Évangile Mat. 24, 14.


Is. 27, 6.

soit prêché chez toutes les nations. Marc.


Ps. 18, 5.
16, 1.5.

* ^
Lors doncqu'on vous conduira pour Is. 16,3.
2 Cor. 3, 0.
vous livrer; ne pensez point d'avance Cor. 1, 19. 1
Abd. 8.
à ce que vous direz, mais ce qui vous
Luc. 21, 14
sera inspiré à l'heure même, dites-le;
;

12, 11.
Mat. 10, 19.
car ce n'est pas vous qui parlez, mais Sap. 9, 14.
Job, 3, 23.
FEsprit-Saint. Un frère livrera Act. 2, 4.

son frère à la mort, et un père son Luc. 21, 16.

fils; des enfants s'élèveront contre Mat. 35.


et 10, 21,

leurs parents et ils les feront mourir. Mich. 7, 2, 6.


Joa. 16, 2.
Et vous serez en haine à tous, à
^•"^

Luc. 21, 17.


cause de mon nom. Mais celui qui Mat. 24, 9,
13.
restera ferme jusqu'à la fm, celui-là Joa. 15, 19.
Ps. 68, 10.
sera sauvé.
» Or quand vous verrez l'abo-
^
44. Vabomination de la désolation. Voir la note
onine!^.
mination delà désolation là où elle ne Luc.' 21, 20, snr Matthieu, xxiv, 15. —
Fuient vers les monta-
Mat. 24, 15. gnes. Voir la note sur Matthieu, xxiv, 16.
doit pas être (que celui qui lit entende) Dan. 9, 27 :
:
11, 31 9, 25 ; :

alors que ceux qui sont dans la Judée, 12, 4, 10.


Mat. 5, 18.
fuient vers les montagnes; et que Lue. 18, 31. 15. Sur le toit. Voir la note sur Matthieu, x,
Mat. 24, 17.
27.
celui qui est sur le toit, ne descende Luc. 17,14-15, 31.
Am. 2,

point dans la maison, et n'y entre 2 Cor. 2, 4.


point pour emporter quelque chose Mat. 24, 17.
Luc. 17, 31.
de sa maison; et que celui qui sera Is. 3U, 16-17.
220 Marcus, XIII, 17-33.

^ ^ &
.. ' II. Ultîma

,
,
""
,
JTesu (XI-XVI). — r CcJ. Prophetica

erit,

méntum suum.
bus
^'^
verba CXIU)*

non revertâtur rétro tôlière vesti-


Vae autem prœgnânti-
et nutriéntibus in illis diébus.

Orâte vero ut hieme non fiant.


.

, ,,
^
^ Erunt enimdies illi tribulatiônes taies,
^-, quales non fuérunt ab initio creatùrœ,
-,
,
,, , ..-,& '' âià
-
quam côndidit Deus usque nunc, neque
fient. Et nisi breviâsset Dôminus dies,
non fuisset salvaomnis caro sedpropter
eléctos quos elégit, breviâvit dies.
:

,"-
., ',
. ,, -
^^
' ^,
^' ", Et tune
hic est Christus, ecce
si quis vobis dixerit
ne credidéritis.
Exùrgent enim pseudochristi et pseudo-
prophétae, et dabunt signa et porténta ad
seducéndos, si fieri potest, étiam eléctos.
Vos ergo vidéte ecce prœdixi vobis :
illic,
: Ecce

^ , &,
,--
ômnia.
'^^ "' 2 '*

Sed in illis diébus post tribulatiônem

, illam sol contenebràbitur,


dabit splendôrem
erunt decidéntes, et
suum :
et
et stellae cœli
virtiites quse in
luna non

cœlis

^. ai sunt, movebùntur.

'.
, '
. ,-
Et tune vidébunt Filium hôminis
veniéntem in nùbibus cum virtùte multa
et glôria. Et tune mittet ângelos sucs,
et congregabit eléctos suos a quatuor

'"^^"
." &
,
ventis, a summo terrae usque ad summum
cœli.
2^

jam ramus
ficu autem discite
ejus tener fùerit, et nata fùe-
parabolam. Cum

-» ^

., ' »'.90 \ C ^
rint fôlia, cognôscitis quia in prôximo
cum vidéritis hœc

,. .
sit sestas sic et vos

& ^,
:

, fieri, scitôte prôximo sit in ôstiis.


quod
3^ Amen dico vobis, quôniam non trans-

ibit generâtio hœc, donec ômnia ista


in

fiant. -^'
Cœlum et terra transibunt, verba

&. autem mea non transibunt.

,, - De die autem illo vel hora nemo


2- scit,

, /' - neque ângeli in cœlo, neque Filius,


Pater. Vidéte, vigilâte, et orâte nescitis :
nisi

.
18.
(bis; L: ait.
yàç) ôh. Dï^*^
aovau 23. [L]ï*
27. *
LT*

(bis,
. >.
1.)·

29-
..N^ABDKÏ:

ISù.
[L]@ pr.)
ï:
19. LT^:

..
.
25.
'.

DT:
LTf
21.

(1.
hx.
(*
nCÏ^:
.')
J.T:
)

28. LT: hxipvjj. T:


i<ABCT:
-
.
: ïSe
(1.
)
^.:. ^.
33.

18.
32.
BDLÏ*

Ni
y.,

Ces choses. Grec


les anfjes
31-
32-

dans
G
GKS:

:
relL:

«
·

votre fuite
le ciel.
':

Grec
».
: «
(in

ni les anges
.)
>.
:

(D*!* qui sont dans le ciel ».


Marc, XIII, 17-33. 221
II. I>erniers jours (XI-XVÏ). — 1" Ce). BiscourH prophétiquen iXIIlJ,

dans le champ, ne retourne point sur


ses pas pour prendre son vêtement. Mat. 24, 10.
Luc. 21, 23.
Mais malheur aux femmes en- 4 lleg. 15, 10.
17-18. Voir pour l'explication de ces versets les
Ls. 37, 3.
ceintes, et à celles qui nourriront en Lam. 4, 4, 10.
notes sur Matthieu, xxiv, 19, 2.
ces jours-là.
Priez donc que ces choses n'ar-
» Servatî
eiccti.
19. Ces jours seront des tribulations. Voir la
rivent point en hiver. Car ces jours Mat. 24, 20.
note sur Matthieu, xxiv, 21.
Dan. 12, 1.
seront des tribulations telles qu'il n'y JoeI,2, 2.
2 Tim. 3, 12
en a point eu depuis le commen- 1 Thes. 5, 3

cement des créatures que Dieu afaites


jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura
point. Et si le Seigneur n'avait Job, 2G, 14. 20. Nulle chair. \o\t la note sur Matthieu, xxiv,
Eph. 16. .î,
22.
abrégé ces jours, nulle chair n'au- Is. 13, 6 14, ;

1.

rait été sauvée mais à cause des élus


;

qu'il a choisis, il a abrégé ces jours.


))Et alors si quelqu'un vous dit Seductîo-
:

nes.
Voici le Christ ici, le voilà là, ne le Luc. 17, 23.
2 Tim. 3, 1.

croyez point. Car il s'élèvera de Deut. 14, 8. 22.De faux christs et de faux prophètes. Voir
Mat. 24, 24
la note sur Matthieu, xxiv, 11.
faux christs et de faux prophètes, et 15, 22.7,
;

2 Thes. 9, 2,
ils feront des signes et des prodiges 10.

pour séduire, s'il peut se faire, même


Joa. 1 18 2, ;

4, 3.

des élus. Vous donc, prenez garde Deut. 12,:


1.

Marc. 13, 9.
voilà que je vous ai tout prédit. Mat. 21, 25 ;

24, 29.
» Or en ces jours-là, après cette Turbatio 24. Cette tribulation. Voir la note sur Matthieu,
coeli. XXIV, 21.
tribulation, le soleil sera couvert de Luc. 21, 25.
Joa. 14, 29.
ténèbres, et la lune ne donnera plus Ap. 12-13. 6,
Is. 13, 10.
sa lumière; ^"^ et les étoiles du ciel Joël, 15-16. 3,
Mat. 24, 29.
tomberont, et les vertus qui sont dans Job, 26, 1.

les cieux seront ébranlées.


2^ Alors on verra le Fils de l'homme Christ us
))

jude.v.
venant dans les nuées avec une grande
Marc. 14, 62.
puissance et une grande gloire; alors Mat. 24, 30.
Luc. 21, 27.
aussi il enverra ses anges, et il ras- Dan. 13. 7,
Act. 11. 1,

semblera ses élus, des quatre vents, de Mat. 26, 64.


l'extrémité de la terre jusqu'à l'extré-
mité du ciel.
28. Dit figuier. Voir la note sur Luc, xiii, G
» Apprenez la parabole prise du Parabola
iicu*».
figuier. Lorsque ses rameaux sont Mat. 24, 31 ;

13, 41.
encore tendres et que ses feuilles Ps. 49, 5.
Is. 43, 5-6.
viennent de naître, vous connaissez Ez. 37, 9.
Mat. 24, 32.
que l'été est proche de même vous, Luc. 21, 29.
quand vous verrez ces choses arriver, Cant.Jac.
13.
9.
2,
5,
Jud. 9, 11.
sachez que le Fils de l'homme est
proche, à la porte. En vérité je vous Mat.
Marc. 9,
16, 28
I.

dis que cette génération ne passera Job,5, 14, S.


12.

point que toutes ces choses ne s'ac- 21 Cor.Pet.


7. 31.
10. 3,

complissent. Le ciel et la terre Mat. 24, 35.


Luc. 21, 33.
passeront, mais mes paroles ne pas-
seront point.
» Mais sur ce jour ou sur cette Vi^ilan- 32. Le Fils de Dieu ignore ce jour, non selon sa
duin.
divinité, qui connaît tout, mais selon son huma-
heure, nul ne sait rien, ni les anges Mat.24,27,36
Act. nité, qui ne le connaît point par elle-même, c'est-
1, 7.

dans le ciel, ni le Fils, mais le Père Hebr. 12, 2. à-dire par ses propres lumières, mais par la seule
Luc. 12, 40. révélation que lui en fait la divinité, laquelle lui
seulement. Tenez-vous sur vos Act. 7. 1,
est intimement unie (Glaire).
222 Marcus, XIII, 34 — XIV, 10.

& , II. Ultima Jesii (XI-XVI)

.

^
-
Cd). Apud Simonem cœna CXIV,
enim quando tempus
qui péregre proféctus reliquit
sit.
l'ilj.

Sicut homo
domum

^' (^ ,, -
, ytal êovç '- suam, et dédit servis suis
jùsque ôperis, et janitôri
vigilet. 2^ enim
Vigilâte
quando dôminus domus véniat sero, an
ergo
potestâtem cu-
prsecépit ut
(nescitis

^
:

,, .'-.
') -

,, . ^'"^
média nocte, an galli cantu, an mane),
ne,
dormiéntes.
cum vénerit repénte, invéniat vos
Quod autem vobis dico,

,'
omnibus dico
X.M'V. " XIV. ^ rat
: Vigilâte.
autem pascha et âzyma
post biduum summi sacer-

'
- dôtes et scribse
: et quserébant
quômodo eum dolo téne-

d-
^

. rent, et occiderent. ^ Dicébant autem :

& ,
Non
in populo.
in die festo, ne forte tumùltus fieret

, Et cum esset Bethânise in domo Si-


^ ^

^ -
-
mônis leprôsi, et recûmberet, venit mûlier
habens alabâstrum unguénti riardi spicâti

. ^" '
;' -
pretiôsi, et fracto alabâstro, effûdit
caput ejus. Erant autem quidam indigne
feréntes intra semetipsos, etdicéntes
super

Ut

&
:

quid perditio ista unguénti facta est?

- ^- ^ pôterat enim
dari plus quam
unguéntum
trecéntis denâriis, et dari
istud veniïm-

";.' -
paupéribus. Et fremébant in eam.

^ ^'^ Jésus autem dixit: Sinite eam, quid

&, ^
.,
illi molésti estis? Bonumopus operâta est

'
&'
,' . .
"
in me
vobiscum
benefàcere
:
^ semper enim paùperes habétis
:

:
cum voluéritis, potéstis illis
et
me autem non semper habétis.
^

& .
, , & ^
^ Quod hâbuit
ùngere
^
corpus
Amen dico vobis Ubicûmque prœdicâ-
lisec,

meum
:
fecit

in
: praevénit
sepultùram.

, ^" ,, tum fuerit evangélium istud in univérso


mundo, et quod fecit hsec, narrâbitur in
memôriam ejus.
Et Judas Iscariôtes unus de duôde-

...) ... :
cim âbiit ad summos sacerdôtes, ut

.^».
34. NBCDT* (a. 1;^.) \. 35. NBCTf
.—
(a. ). ^
9. [LjTf Se * toCto.
NBCDT-:
10.

^.nABCÛET*
NBCTf (a.
(pr.) 6.
) . A*
...

.
3.
:

LT0: (: ).
37. LT:
LÏ*
2.
. : -
.
:'
Tqi.
7.
ABCXf (.
nCT^:
LT: 8. nABCDT:
6. NABCDT:
nCDT:

[LJT*
. .
avVîy.
2. De ijeur qu'il ne s'élevât quelque tumulte
dans le peuple. Grec « de crainte d'une sédition du
peuple ».
:
Marc, XIII, 34 — XIV, 10. 223
II. Oernîers jours (XI-XVI). — 1" fd). Repas chex Simon CXIV, 1-11),

gardes, veillez et priez, puisque vous Le Hoir, , au milieu de


Mat. 25. 13 ; 3o. la nuit. Voir la
:m, 42.
note sur Mattliieu, xvi, -2îi.
Kccll. 39, G.
ne savez quand ce temps viendra. Ps. 101, 8. dj Repas chez Simon, XIV, 1-11.
3^ Comme un homme qui partant pour Luc. 21, 28.
Luc.
XIV. 1-2. Conspirationcontre .Jésus. Comparer
li), 12.
Si\ec Matthieu, xxvi, 3-5; Luc, xxii, 1-2.
un voyage, et laissant sa maison, Mat.
Luc.
2.5, l.i.
1. La fête de Pâque (voir la note sur Matthieu,
19, 13.
XXVI, 2) s'appelait aussi les Azymes, parce que
donne pouvoir à ses serviteurs, à cha- Joa. 10, 3.
pendant les sept jours qu'elle durait, les Israéli-
Luc. 2, 8.

cun suivant sa fonction, et commande Prov. 8, 17. tes ne devaient manjïer que des pains azymes ou
non iérmentés, en mcinoire de la sortie cÎ'Égvpte.
au portier de veiller. Veillez donc Mat. 24, 42. 3. .Jésus chez Lazare à 13ctlianie. Cornparer'avec
Luc. 3. 12,

(car vous ignorez quand viendra le 21, 34. Jean, xii, 1-2.
Thes. 1 5, 2, G, 3-9. Repas chez Simon. Comparer avec Matthieu,
maître de la maison, le soir, ou au XXVI, 0-13; Jean, xii,2-ll.
Béthanie. Voir la note sur Matthieu, xxi, 17.
3.
milieu de la nuit, ou au chant du coq, — Simonle lépreux. Voir la note sur Matthieu,

ou le matin),
Marc. 14, 30.
de peur que, venant Mat. 18, 33. XXVI, 6. —
Un vase d'albâtre. Voir la note sur
Ps. 62, 2.
Matthieu, xxvi, 7. —
subitement, il ne vous trouve endor- Cor. \h, 34. 1 Nard. Ptolémée dit que
«

Prov. 9-11. 6, le nard est une plante


mis. Et ce que je vous dis, je le dis 1 Thes. h, 3. odoriférante qui croît
Ap. 3, 2.
principalement à Ranga-
à tous : Veillez » Is. 26, 9.
mati, sur les frontières
XIV. ^
Or c'était la Pâque et les ) du pays qu'on nomme
Con<siliuni maintenant le Bootaû.
azymes deux jours après; etles princes de
Pline en reconnaît douze
capïendo
des prêtres etles scribes cherchaient Jesu. espèces. Il met en pre-
mière ligne celui des In-
comment ils se saisiraient de lui par Ex. 12, 18. des, puis le syriaque, le 1,
Luc. 22, gaulois, celui de Crète,
ruse, et le feraient mourir. ^ Mais ils Mat. 26, 4. elc. II décrit ainsi le nard 2,
1.

disaient « Non pas un jour de la


:
Joa. 11, 47. indien: C'est un arbuste «
Mat. 26, à racineépaisseetlour- 5.
«

fête », de peur qu'il ne s'élevât quel- Luc. 22, 6. de, mais courte, noire <i

et cassante, quoique «
que tumulte dans le peuple. onctueuse en même «

^ Et comme Jésus se trouvait à «lesus. temps. L'odeur ressem-


ble beaucoup à celle «

Béthanie, dans la maison de Simon Joa. Mat. 26, 6.


12,
du cyperus le goiitest 1 ;
« ;

îxcve', les feuilles sont «


11, 2.
le lépreux, et qu'il était à table, il Luc. 36. petites et viennent en
7, «

touffes. Les sommités


vint une femme ayant un vase d'al- Mat. 9, 12. Vase d'albâtre {f. 3).
<-

Ps. 132, 2. du nard se dévelop- «

bâtre plein d'un parfum de nard d'épi peut en épis barbus. De là vient que le nard est «

si fameux pour sa double production, l'épi barbu <<

d'un grand prix. Or, le vase rompu, et la feuille ». Le prix de ce nard était alors de
«

elle répandit le parfum sur sa tête. cent deniers la livre (environ 85 francs). Les au-
tres sortes, qui n'étaient que des lierbes, coûtaient
Quelques-uns s'en indignèrent en Mat. 26, 8. beaucoup moins cher et pouvaient s'obtenir pour
Joa. 12, 4.
quelques deniers. Galien et Dioscoride parlent du
eux-mêmes, et ils disaient : « Pour- Sap. l.i, 12.
nard (en grec nardostachys, nard à épis) à peu
quoi avoir ainsi perdu ce parfum? Joa. 1 2,
."). l)rès dans les mêmes termes. Ce dernier auteur
Eccli. 10, 9-10. prétend toutefois que le nard connu sous le nom
Il pouvait en effet, ce parfum, se ïim. 6, 10. 1 de syrien venait en réalité des Indes et était ap-
Job, 27, 8.
porté en Syrie, d'où on l'expédiait sur divers
vendre plus de trois cents deniers, Ps. 1; 139, 4. 2,
points... Sir William Jones, orientaliste distingué,
lit une étude spéciale de cette question ardue, et
et être donné aux pauvres ». Et ils
Unit par découvrir que le nard était une espèce
murmuraient contre elle. de valériane appelée par les Arabes sumbul, ce
]llulierem qui signifie épi barbu, et parles Indous jatamans
^ Mais Jésus dit « Laissez-la; laudat.
:
ou mèche de cheveux, noms dus tous deux à la
pourquoi lui faites-vous de la peine? Mat. 26, 10.
15 3, ; forme de la tige qui ressemble à la queue d'une
Prov. 27.
hermine ou d'une belette. U lui donna donc la
C'est une bonne œuvre qu'elle a faite Luc.10,40,42. 3,
dénomination de Vateriana jatamansi, qui a été
Tim. 4, 8. acceptée par tous les botanistes modernes. Le
envers moi; car les pauvres, vous Ps. 131, 1

7. mot nard parait être dérivé du mot tamoul nar


les avez toujours avec vous, et quand Deut.
Tob.
11. 15, qui désigne une foule de substances odorantes..
7, 4, 9.
Le nard des anciens était fwol)ablernent un nom
Luc. 16,
vous voulez, vous pouvez leur faire 2 Cor. 12. 8,
9.
générique sous lequel ils désignaient les parfums
les plus exquis ». (E. Rimmel).
du bien mais moi, vous ne m'avez Joa. 16, 19.
;
5. Le denier (voir figures et notes, à la fin du
Joa. 12, 7.
pas toujours. ^ Ce qu'a pu celle-ci, Eccli. 38. t. VI, p. 903) valant "/8 centimes environ, trois
7,
cents deniers font à peu prés 234' francs de notre
Marc.
elle l'a fait elle a d'avance parfumé
;
13,
16, 1
10.
;
monnaie.
mon corps pour la sépulture. ^ En Mat.24,26,14.18 ;

1-2.
vérité, je vous le dis Partout où Eccli.
:
49,
Ps. 111, 7.

sera prêché cet Evangile, dans le Joa. 12, 7.

monde entier, ce que celle-ci vient de


faire, sera même raconté en mémoire
d'elle.
10 Alors Judas Iscariote, un des I*rodi(io
10-11. Judas s'engage à livrer son Maître. Com-
.lud»e.
Joa. 13, 2 parer avec Matthieu, xxvi, 14-lG ; Liîc, xxii, 3-6.
douze, alla trouver les princes des 6, 71.
;
.

224 Marcus, XIV, 11-25.

/,
' . II. Ultima
^^01 âè --
«lesu (XI-XVI). — 2^ Cœna sancta

prôdereteum illis.
CXIV, 12-26).

Quiaudiéntes gavisi

. ,
sunt et promisérunt
: ei pecûniam se

& -&
datùros. Et quserébat quômodo illum

]
' ^^;
'' ^ TTj

&,
opportûne trâderet.
Et primo die azymôrum quando pas-

&,,
ot clia immolâbant, dicuntei discipuli Quo :

& Kai
'- vis eâmus, et parémus tibi ut mandûces
pascha? Et mittit duos ex discipulis

'
suis, et dicit eis : lté in civitâtem, et oc-
cùrret vobis homo lagénam aquse bâju-

, ^
, lans, sequimini eum et quocumque ''

^^ &7], introierit, dicite domino domus, quia

' ;.
magister dicit Ubi est reféctio mea, ubi
pascha cum discipulis meis mandûcem?
:

^^

',
'& ^-
Et ipse vobis demonstràbit cœnâculum
grande, stratum et illic parâte nobis.
Et abiérunt discipuli ejus, etvenérunt
:

,
. ^' ^,. in civitâtem et invenérunt sicut dixerat
illis, et paravérunt pascha.
:

Véspere autem facto, venitcum duô-

^, decim. '•^ Et discumbéntibus eis, et man-

' . '' ;
ducântibus, ait Jésus Amen dico vobis, :

' , quiaunus ex vobis tradet me, quimandûcat

'' ; , -
^'-^
mecum. At illi cœpérunt contristâri,
' et dicere ei singulâtim Numquid ego?

.
:

-
'^ ,
-'^ -**
Qui ait illis Unus ex duôdecim qui :

mecum manum in catino. Et

& -
intingit

, ' ((
Filiusquidem hôminis vadit sicut scrip-
tum est de eo vse autem hômini illi, per

&-
:

'^ . ,
quem
erat ei, si
Filius hôminis tradétur
non esset natus homo
:

ille.
bonum

,' ,,'
7]

^- 2^

. , ,
Et manducântibus illis, accépit Jésus
panem : et benedicens fregit, et dédit eis,

meum.

.
Sûmite, hoc est corpus Et

.
et ait

',
:

accépto calice, grâtias agens dédit eis : et

bibérunt ex illo omnes. ^ Et ait illis : Hic

, , '-^'^
-
,
est sanguismeus novitestaménti, qui pro
multis effundétur.
quia jam non bibam de hoc genimine
vitis usque in diem illum, cum
Amen dico vobis,

illud bibam

.): .. .
12. .:^.
BDT: iraqadoi. 13. D* 14- [L]T0t

^.
(.

(:
.
.
.
.-
.:& ]
. .. . . [.
(AOLT^t)- 2O.'LT0*
15- NABCDETX:
19.
S.
^*
nBCT"*
Lf
01 .
).
*.
'.
[L]*
15. Un grand cénacle meublé. Grec
chambre haute, meublée (et) toute prête ».
19. Et à
ce moi? Grec
lui demander chacun en
« une grande'

particulier, est-
et à lui dire un par un Est-ce moi'i
: «
:

. .
21. Tf Ort. [L]T* 22. [L]ï* G et un autre Est-ce moi ?
: »

rell. [KR]* 23. LT0* 6. 24. (ait.) * 20. Il leur


leur dit »
répondit. Grec : « mais lui, répondant,

ro (c. [L-]) et LT: 2. T^: 22. Prenez. Le grec a en plus : « mangez ».


Marc, XIV, 11-25. 225
II. Derniers jours (XI-XVI). — 2" La Cène CXIV, 12-26J.

prêtres, pour le leur livrer,


Ps. 40, 10
l'entendant, se réjouirent, et pro
;

ci 35, 0.

mirent de lui donner de l'argent. ^^Vov'.'2;l4^"

Aussi cherchait-il une occasion favo- ^^^; i"' l]^^

rable pour le leur livrer.


2^ La Gène, XIV, 12-2G.
Or le premier iour des azymes, »·Pascha.
Paratur
12-10. Préparation à la Pâque. Comparer avec
1 · 1

auquel on immolait la paque, ses ex. 12 MatÎhieu, xxvi, 17-li); Luc, xxii, 7-13.
12. On immolait la pâque, c'est-à-dire l'agneau
disciples lui dirent « Où voulez-vous Deut. le, 5-6. :
^ Cor. 11,8. pascal qu'on immolait et qu'on mangeait le 14 de
, 1

que nous allions vous préparer ce Eccie. n uisan (mars-avril), en mémoire de la délivrance 4,
de la servitude d'Égypte, selon les rites prescrits
qu il laut pour manger la paque » Act. 9, par la loi. Exode, xii, 3-20, 27.
.'^
6.

13. Un homme portant line cruche d'eau. Cei


^
^ Et il envoya deux de ses disciples, et Eccii.'n, 1-2.
homme devait venir de la fontaine de Siloé. Voir
leur dit « Allez dans la ville; vous ^11\%^!·
:
Jean, ix, H. Aujourd'hui les Arabes du village de
Siloam, au sud de .Térusaleni, portent l'eau de Si-
rencontrerez un homme portant une p^^^p^J; loé et vont la vendre dans .Jérusalem.
^i^t-^.s-
cruche d'eau, suivez-le: et, quel-
^'
Gen. 44, 16. .
'
,

que part qu il entre, dites au maître is. 4,


de la maison Le Maître dit Ou est Sap.
:
Ap. 9. : 1,),

.
16, 20.
.
1
le lieu où je pourrai manger la paque Eebr. 13, n.
Et il vous ^^''' supérieur où l'on recevait/·;,
15. Un grand cénacle, l'appartement
avec mes disciples? les hôtes, etc. Voir
mMitrera un grand cénacle meublé ^"''9; ^
'
plus haut la noie n, 4. Saint Épipliane, dans son
;
livre Des mesures, raconte que l'empereur
faites-y les préparatifs pour nous ». Adrien trouva .Jérusalem détruite, « à l'excep-
tion de quelques maisons et de l'Église de Dieu,
^6 Ses disciples s'en allèrent donc; ils
qui était petite et se trouvait à l'endroit où les
vinrent dans la ville, trouvèrent les Apôtres étaient montés au cénacle :c'est là
qu'elle avait été bâtie, dans celte partie de Sion
choses comme il leur avait dit, et qui avait échappé à la dévastation ». En 1551,
l'église du cénacle lut convertie en mosquée et
préparèrent la paque. reçut le nom qu'elle porte encore aujourd'hui de
« Nebi-Daoud » ou le « prophète David ». « D'après la
Le soir étant venu, il vint avec /",auoT!
tradition, la maison [où était le cénacle] appar-
les douze. Et comme ils étaient à ^^^J- g^^'^' Je-
tenait à saint Joseph d'Arimathie. Elle avait pro-
bablement deux étages divisés chacun en deux
table et qu'ils mangeaient, Jésus leur ^J;^^-
^j^g' ^^l-.
parties comme on l'a toujours vu. La première
« En vérité, je vous le dis, un de partie [de l'étage supérieur] est le cénacle ou
dit :
salle de l'institution de la Sainte Eucharistie, et
vous qui mange avec moi me trahira » .
-^"^^^^^'^^^'^'^· la seconde la salle du Cénotaphe de David. Aujour-
d'hui la salle du cénacle a quatorze mètres de
Alors les disciples commencèrent ^''^'^•.^^^'f^- long sur neuf de large et elle est en style gothi-
à s'attrister, et à lui demander cha- ecc'i. is s. que du xiv siècle parfaitement caractérisé. Deux
' Joa. 2, 2o. . colonnes correspondant aux piliers qui suppor
cun en particulier
1
« Est-ce moir » /Voi
Joa. 18, 26-27.
:
^^i*^*.
tent l'étage inférieur la divisent dans le sens de
-0 II leur répondit: « Un des douze, ja. 18.
sa longueur en deux nefs parallèles. I/étage infé-
rieur est formé de substruclions anciennes et
qui met avec moi la main dans le '^^i- divisé en deux salles dont la plus grande est [con-
-^f ' sidérée comme] la salle du lavement des pieds;
'^^
Pour le Fils de l'homme, 39 c'est une vaste salle dont la voûte est suppor-
plat. il

s'en va, ainsi qu'il est écrit de lui;


Act. 16, 11· .
1,
tée par des piliers dans la direction de l'est à
l'ouest. A l'est de cette dernière salle se trouve
mais malheur à l'homme par qui le Job, 3' celle du cénotaphe inférieur de David ». (Liévin ,

^ '. 11, 27, de Hamme). ,


1

Fils de l'homme sera livre 11 vau- 29.


IG. Ils prëpari-rent la pâque, l'agneau pascal et
!

tous les accessoires prescrits. Exode, xu, 3-20.


drait mieux pour cet homme qu'il 17- 25. La Cène légale. Comparer avec Matthieu,
ne lut pas né ». XXVI, 17-20; Luc, xxir, li-18.
Cœua 18- 21. Quel sera le traître. Comparer avec Mal-
22 Et pendant qu'ils mangeaient, sacra. thieii,\\\i, 21-25; Luc, xxii, 21-23; Jean, xni, 21-
3J.
Jésus prit du pain, et puis l'ayant Luc. 22, 19. 22-23. Pour ces deux versets voir la note sur
béni, il le rompit, le leur donna, et^ ^"''àeî^' Matthieu, xxvi, 20-20.

dit « Prenez, ceci est mon corps ». •^ËÎt.^lÎj*!"*


:

23 Et, ayant pris le calice et rendu ;24.

grâces, il le leur donna, et ils en bu-


rent tous. 2* Et il leur dit « Ceci est cor.%O, le. : 1

mon ^
sang", le sang-
^
du Nouveau Tes- zaciV. u. i»;

^ . , 1Hebr.9, 22.
tament, qui sera répandu pour un ex. 24, s.

grand nombre. En vérité je vous joaX^6";'4,'i4.


le dis, ie ne boirai plus de ce fruit de >iat. m, 29.'

1 . . V
, > · 1 · Luc- 18.
la vigne, jusqu au jour ou je le doi- is. 0, 7.

rai nouveau dans le royaume de proÎ. 9,


ô'.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII.


15
226 Marcus, XIV, 26-43.
«lesu (XI-XVI). — 3° Passio Christi

^
II. Ultima CXIV, 27-XVj,

^^. '^^'

^&
novum in regno Dei. Et hymno dicto

," '& .-
. exiérunt in montem Olivârum.
"'^' Et aiteis Jésus Omnes

,
: scandaliza-
^ bimini in me
innocte ista
quia scriptum :

' .
'^ . ^-
,
est
oves.

ait illis
in te, sed
: Percûtiam pastôrem,

:
et dispergéntur
Sed postquam resurréxero, prae-
cédam vos in Galilséam. Petrus autem
Et si omnes scandalizâti fùerint

non ego.

,
Et ait illi Jésus
'-^^

].^.&
,
^' , ]
Amen dico
hac, priùsquam gallus
tibi, quia tu hôdie in nocte
vocem bis déderit,
:

],
'
ter me es negatùrus. âmplius At ille

. loquebâtur Et si oportùerit me simul


^
:

cômmori tibi, non te negâbo. Similiter


,
^ , .^"
, autem et omnes dicébant.

&, '
Et véniunt in prfédium, oui nomen
Gethsémani. Et ait discipulis suis Se-

" ,, '^'&-'
:

déte hic donec orem. Et assûmit Pe-

,
trum, et Jacôbum, et Joânnem secum
^' :

^^ et cœpit pavére et tœdére. Et ait illis :

-
^ '

Tristis est anima mea usque ad mortem

,
:

,
, , ,'
,'&-
- '
", -
sustinéte hic, et vigilâte.

iret,
: et
ab eo hora
Et cum pro-
cessisset paûlulum, prôcidit super ter-
ram orâbat ut, si fieri

et dixit
posset, trans-
Abba pater,

'
: :

' ' -
-
ômnia tibi possibilia sunt, transfer câlicem

^,&, ;
hune a me sed non quod ego volo, sed
, .
:

'
^^,
&;
^ -'
quod tu. Et venit, et invénit eos dor-
miéntes. Et ait Petro Simon, dormis?
non potuisti una hora vigilâre? Vigi-
:

.
'
'
^, - . -
lâte et orâte, ut non intrétis in tentatiô-
nom. Spiritus quidem promptus est, caro
Et iterum àbiens oràvit

.
vero infirma. -^^

', eûmdemsermônem dicens. Etrevérsus,

,)
Kat

(
'
dénuo invénit eos dormiéntes (erant enim

'& , ' ôculi


respondérent
illis :
eôrum
ei.
gravâtij, et ignorabant quid
Et venit tertio, et ait
Dormite jam, et requiéscite. Suffi-

, ' -- .
,
',
,
, ^.
cit

eâmus
:

détur in
venit hora Ecce Filius hôminis tra-

:
manus peccatôrum.
ecce qui
:

me tradet, prope
Surgite,
est.

Et adhuc eoloquénte, venit Judas

:
'' '^
Is-

&.
27.

^. ^.^^:
29. ï:

. '.
.XBCD[L]* èv
El . 30· G rell.
Tjj

.).
.
:
T.
on
([]*
ol. LT^
eti. iv e,u.).
b^. 31. LT:
&.
40. LT:

": .
41- LT*
(* sq.
(ait.) .
.).
GSLT: àra-

:
(^^ 32- CL: or. LT: 42.
* 33. (sec). LT-:

.
35. AGDEX:
36- an' . :^) J)f (,
38.
29.
43.
De vous
n'est pas dans le grec.
Jésus parlant encore. Grec
parlant encore ».
« et aussitôt, lui

Iscariote n'est pas dans Je grec.
:
Marc, XIV, 26-43. 227
II. Derniers jours (XI-XVI). — 3 La Pa»sion CXIVj 27-XVj.

Dieu Et, l'hymne dit, s'en al-


Mat. 26, 30. 26. L'hymne di t. \o'ir la note sur Matthieu, xxvi,
». ils Luc.
Joa. 18,
22, 39. 30. — Ils s'en allèrent au mont des Oliviers. Voir
lèrent au mont des Oliviers. Ps. 21,
1.
7.
la note sur Matthieu, \xi,\.
2"
Et Jésus leur dit : « Vous vous jactantîa 3« La Passion, XIV, 27-XV.
scandaliserez tous de moi cette nuit; MatiU^si: des Apôtres et reniement de saint
27-31. Fuite
car il est écrit Je frapperai le pas- 3 j^^g^'/g jy
:
Pierre prédits. Comparer avec Matthieu, xxvi, 31-
3:i; Luc, XXII, 31-33; Jean, xiii, 36-38.
teur, et les brebis se disperseront. ^\^%1:
Mais après que je serai ressusci-
té, je vous précéderai en Galilée » pÏTo4,Î ïr. .


Pierre lui dit alors « Quand tous :

les autres se scandaliseraient de vous, Îué.^ 22^33?


moi, non ». Et Jésus lui repartit : ecciï. 34, ^îi,

« En vérité ie te le dis, aujourd'hui, Mat. 26, 33.

cette nuit même, avant qu un coq ait Joa. 13, ss.

chanté deux fois, tu me renieras trois


31
fois Mais Pierre insistait :
Luc. 22, 33.
1'-

« Quand il me faudrait mourir avec 26, 30.

vous, je ne vous renierai pas «. Et


tous disaient de même.
^'^
Etant venu à une maison de cam- A^onia m 32-42. Prière et agonie du Sauveur. Comparer
2i\ec Matthieu, xxvi, 36-46; Luc, xxii, 39-46.
paffne
^ °
nommée Gethsémani, il dit à Mat.
,
26, 36-38.
Luc.22, 39,40. .
32. Gethsémani. Voir la note sur Matthieu,
. . .

ses disciples Asseyez-vous ici Joa. is,


: « 36. 1.

pendant que ie prierai ». Et il prit Marc.9,2;.5,37.


iÀ'
-, . Job, 14, 4, 1.5.

avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il Ps. 54, e.

commença à s'effrayer et à tomber


dans l'abattement. Et il leur dit Jft;24, 42. :

« Mon âme est triste jusqu'à la mort ^^*· ^^· ^ ·'·


;

demeurez ici et veillez ». Mat.


Et, s'é- Luc. 26, 39.
22, 41. '

tant avancé un peu, il tomba la face ,i^om. s 10.

contre terre, et il demandait que, s il


était possible, cette heure s'éloignât
36. Père est mis ici comme explication de Abba,
de lui. 36 Et il dit « Abba ei e, 22. mot syriaque. — Toutefois, non ma volonté. Voir
: -i
^[J^t;_

Joa. 3S.
la note sur Matthieu, xxvi, 39. 6,
toutes choses vous sont possibles, Gai. 4, 6.

éloignez ce calice de moi; toutefois,


non ma volonté, mais la vôtre 37 T] Mat. 26, 40.
^ Luc. 22, 45.
revint ensuite, et, comme il les
trouva dormant, il dit à Pierre Si- : <(

mon, tu dors? Tu n'as pas pu veiller


une heure? 3^ Veillez et priez, afin 1 coV 15, V4.
,.· .
. . . .
Mat. 6, 13.
que vous entriez point en tentation. Rom. 7, 23.

L'esprit est prompt, mais la chair est


Mat. 26, 42
faible ». Et, s'en allant de nouveau, 6, 6.
4, 2.
il priait, disant les mêmes paroles.
Étant revenu, il les trouva encore ^1^*^20^.5;

dormant yeux étaient ap-


(car leurs Prov. 6, 9.

pesantis et ils ne savaient que lui


),

41. Dormez maintenant. Voir la note sur Mat-


répondre. Il vint une troisième Job, 3, 17.
Hab. 1, 4. thieu, XXVI, 45.
fois et leur dit « Dormez maintenant :
Eccle. 5, 11.

et reposez-vous. C'est assez; l'heure


est venue, voilà que le Fils de l'homme
sera livré aux mains des pécheurs. Job, 9, 24.
Joa. 14, 31.
Levez-vous, allons; voici que celui
^'^^ Mat. 26, 46.

qui me livrera approche » 43-52. Arrestation du Sauveur. Comparer avec


Capilur Matthieu, xxv, 47-56; Luc, xxii, 47-53; Jean, xviii,
'•^
Jésus parlant encore, Judas Is- Jésus. 2-12.
228 Marcus, XIV, 44-60.
H. Ultîma «fesu (XI-XVI).

, —

.
3° Passio Christi CXIV, 27'XVj.

' ^, cariôtes,
turba multa,
unus de duôdecim,
cum glàdiis et lignis a
et cam
sum-
eo

", mis sacerdôtibus, et scribis, et seniôribus.

,'
, ''^Ov ,^^. /-
'-
^ Déderat autem trâditor ejus signum eis,
dicens : Quemciimque osculâtus
ipse est, tenéteeum, etdùcite caute. Et
fùero,
''"^

,
cum venisset, statim accédens ad eum,

' ", ^-
' - ait Ave, Rabbi
At
: et osculâtus est eum.
manus
:

injecérunt in eum, et te-


. . --
'•^
illi

'
,
& "
^*'^

.
'
nuérunt eum.

Unus autem quidam de circumstân-


tibus edùcens glâdium, percûssît servum

' ^,
summi sacerdôtis, et amputàvit illi auri-

&.
culam. Et respôndens Jésus ait illis :

'^ Tanquam ad latrônem existis cum glâdiis


' &' et lignis comprehéndere me? Quotidie ''^

. ' ^ ' ai
eram apud vos in templo docens, et non
me tenuistis. Sed ut impleântur Scrip-
ti'irae.

" , Tune discipuli ejus relinquéntes eum,


'^^

Kaî ), omnes fugérunt. Adoléscens autem qui-

. ,'
dam sequebâtur eum amictus sindone
''^
-
* super nudo : et tenuérunt eum. At
nudus profùgit

,
ille rejécta sindone, al)

eis.

&, & &


Et adduxérunt Jesum ad summum

, - ""''y.at
sacerdôtem et convenérunt omnes sa-
:

cerdôtes, et scribœ, et seniôres.


autem a longe secûtus est eum usque
Petriis

intro in atrium summi sacerdôtis : et se-


débat cum ministris ad ignem, et calel'a-

^ .,.,
ciébat se.

'"
"^•^
Summi vero sacerdôtes, et omne con-
^" cilium, quserébant advérsus Jesum testi-
mônium, ut eum morti tràderent, nec in-
' veniébant.
sum
Multi enim testimônium fal-
dicébant advérsus eum

',
et conve- :

-''Kaî
- niéntiatestimônia non erant. Et quidam

,
.
' ,
"
.- "'^

]
- surgéntes, l'aisum testimônium ferébant
advérsus eum, dicéntes
audivimus eum dicéntem
Quôniam nos
Ego dissôlvam
templumhoc manu factum, et per triduum
àliud non manu factum sedificâbo. Et
non erat convéniens testimônium illôrum.
Et exùrgens summus sacérdos in mé-
dium, interrogàvit Jesum, dicens Non
:

:
^'-^

.. .
respôndes quidquam ad ea quœ tibi obji-

^). . .
43.

46..
.
:
..
.
LTt
44.

48. L: //; oi. LT:


(L^
L:
/*
eti.

.
45.
47. /
LT*
LT* (îr. [L]ï*
(ait.)
tlç) :
58. D:

45.
.SO.
60.

Maître, je vous salue. Grec « rabbi, rabbi ».


Ses disciples n'est pas dans le grec.
:
XABCE* .

7]3-).^:* ot
-* . 57. ):
52. [LJT^*
yJvâ. .
(S'
53'.
51. Ils
le saisirent ».
se saisirent de lui. Grec

53. Ou s'assemblèrent.
près de lui ».
Grec
« les jeunes gens

: «
:

et s'assemblèrent
Marc, XIV, 44-60. 229
II. Derniers jours (XI-XVI). — 3" La Pauttion CXIV, ai-XVj.

Mat. 26, 47.


cariote, l'un des douze, vint, et, avec Luc. 22, 47.

lui,une grande troupe armée d'épées Joa. Esdr.


18,
1 9, 2.
3.

Prov. 16
et de bâtons, et envoyée parles prin- Ps. 3.% h
1,

; 3, 2.
Mat. 26, 35.
ces des prêtres, et par les scribes et
les anciens.
''^*
Or le traître leur avait Mat.
7,
26, 48
15.
;

donné un signe, disant « Celui que Luc.11, 15.30


:
4. ;

je baiserai, c'est lui-même, saisissez- Luc.


22, 47.

le, et emmenez-le avec précaution ». Mat. 26, 49 ;

23, 7.
'•^
Étant donc venu, il s'approcha 2Tleg.20,9-10.
Prov. 27,
45. Maître. Dans le texte latin, Rabbi. Voir sur
6.
ce mot la note de Jean, i, 38.
aussitôt de lui, disant : « Maître, je Mat. 26, 50.
15. Is. 1,

vous salue » et il le baisa.


;
Et eux Gen. 38,28-29.
mirent la main sur lui, et le saisirent.
Un de ceux qui étaient présents, IJUro se 47. Un de ceux qui étaient présents. C'était saint
tratlit. Pierre. Il n'est ()as nommé, parce que, à l'époque
tirant son épée, en frappa le serviteur Mat. 26, 51.
Luc. 22, 50.
où furent rédigés les Évangiles, la prudence de-
vait conseiller de ne pas attirer l'attention ni pro-
du grand prêtre, et il lui coupa l'o- Joa. 18, 10. voquer la colère des Juifs.
Mat. 26, 55.
Alors prenant la parole, Jé- Luc.
reille.
22, 52.

sus leur dit « Vous êtes venus Pet. 23.


:
1 2,
54, Is. 7.

comme à un voleur, avec des épées et


Joa. 18, 20.
des bâtons, afin de me prendre. Act. 27-28. 4,
Mat. 26, 56.
parmi vous,
J'étais tous les jours Luc. 24, 14.

enseignant dans le temple, et vous ne


m'avez point pris; mais c'est pour
que les Écritures s'accomplissent ».
•^*^
Alors ses disciples l'abandon- Discipulo-
rum fug-a.
51. D'un linceul. Le terme correspondant en
nant, s'enfuirent tous. jeune Mat.19,13-14.
Job,
26, 56.Un
grec et en latin signifie aussi un vêtement de
homme le suivait, couvert seulement Joa. 18, 9. toile de lin dont on se sert pour la nuit. C'est une
espèce de chemise qui couvre presque entière-
d'un linceul; ils se saisirent de lui. Gen. ment le corps. — Plusieurs commentateurs
39, 12.
Cant. 5, 7.
croient que le jeune liomme dont saint Marc est
Mais, laissant le linceul, il s'enfuit le seul à parler, était Marc lui-même.
nu d'au milieu d'eux.
5.Î-54. Jésus traduit devant Caïphe. Comparer
Cependant ils amenèrent Jésus
•''^
Jésus
cnrani avec Matthieu, xxvi, 57-58; Luc, xxu, 64; Jean,
chez le grand prêtre, où s'assemblè- concilîo. xvni, 15-16.
Ps. 67,31 ;2,2.
rent tous les prêtres, et les scribes, Is. 3, S.
P.s. 37, 12-13.
et les anciens. Pierre le suivit de Philip. 12.
5V. Il était assis près du feu et se chauffait.
3,
Luc. 22, ,33. « C'est encore l'usage en Orient où les nuits sont
loin jusque dans la cour du grand prê- Mat. 10. 32. froides. On allume un feu de branchages ou d'her-
Luc. 12, 4. bes séclies et l'on s'accroupit autour pour causer
tre et il était assis près du feu avec
; Joa. 18, 18.
longuement jusqu'à ce que le sommeil l'emporte.
les serviteurs, et se chauffait. Alors on s'enveloppe dans son manteau et l'on
dort .. (J.-H.Michon).
•'^
Or des prêtres et tout
les princes F.ilsa
lïiiioiiia.
tes- 55-61. Faux témoins. Comparer avec Matthieu,
XXVI, 60-62.
le conseil cherchaient un témoignage Mat. 26, 59.
55. Le conseil. Le sanhédrin. Voir la note sur
Luc. '22, 26.

contre Jésus pour le faire mourir, et Job, 6, 30. Matthieu, xxvi, 59.
Deut. 17, 6;
ils n'en trouvaient point. Car beau- 19, 15.
Ps. 54. 10.
coup témoignaient faussement contre Eccli. 21, 10.
Eccle. 1, 15.
lui; témoignages ne s'ac-
mais les Prov. 19, 9.

cordaient point. Et quelques-uns, Is.


Ps. 11,
54, 7.
3.

se levant, portaient contre lui un faux Is. 28, 15.

Mat. 26, 61
témoignage, disant '^^ « Nous l'avons:
24, 2.
;
58. Je détruirai ce temple. Voir la note sur Mat-
Joa. 19
thieu, XXI, 12.
entendu dire Je détruirai ce temple
:
4,
2,
42.
;

Act. 6, 13.
fait de main d'homme, et en trois Hebr. 9, 11.

jours j'en rebâtirai un autre non fait


de main d'homme ». Mais leur té- Jer.
Sap. 10, 14.
5, 31.

moignage n'était pas uniforme.


Alors le grand prêtre se levant Jésus Deî
l<'ilius.
au milieu d'eux interrogea Jésus, di- Is. 3, 8.
Ps. 37, 15.
sant « Tu ne réponds rien à ce que
:
230 Marcus, XIV, 61— XV, 2.

;
, . '
'
II.

ovâàv
Ultima Jesu (XI-XVI). — 3° Pa»sio ChrUti CXtV,

-
^
âè ciùntur ab his? Ille autem tacébat, et
nihil respondit. Rursum summus sacér-
27-XV),

' . &'
"'
" ^'
' ;

^
dos interrogabat eum, et dixit ei Tu es
Christus Filius Dei benedicti? ^'^ Jesus
autem dixit illi

Filium hominis sedéntem a dextris vir-


: Ego sum :
:

et vidébitis

'
tûtis Dei, et veniéntem cum nùbibus

;
; ' ^^
- cœli.
^'^
Summus autem sacérdos scindens

., '
vestiménta sua, Quid adhuc deside- ait :

râmus testes? audistis blasphémiam

,
,
.. - '
01

&-
T?y -
/-
-
quid vobis vidétur? Qui omnes condem-
navérunt eum esse reum mortis.

eum caedébant.
Et cœ
pérunt quidam conspiiere eum, et velâre
fâciem ejus, et côlaphis eum cœdere, et
dicere ei, Prophetiza et ministri âlapis

Et cum esset Petrus in âtrio deôrsum


:

, ^ ' -
venit una ex ancillis summi sacerdôtis
cum Petrum calefaciéntem

.' ^
ot et vidisset
^.
- Et tu cum Jesu

' ..'
se, aspiciens illum, ait

.
(ff :

Nazaréno eras. At ille negâvit, dicens

, - Neque scio, neque novi quid dicas. Et


éxiit foras ante atrium, et gallus cantâvit
Rursus autem cum vidisset illum an

. '

'-
cilla,cœpit dicere circumstàntibus Quia :

^^'0 bic ex illis est. '^^ At ille iterum negâvit

' "^& ot
-77- Et post pusillum rursus qui astàbant, di

,
& '
'

, .
'
^'
cébant Petro Vere ex illis es
Galilœus es.
:nam et
Ille autem cœpit anathe
:

& -
.^
'^^

,
"' ^ ,
^' matizâre etjuràre Quia néscio hôminem
istum, quem dicitis. Et statim gallus
iterum cantâvit. Et recordâtus est Petrus
verbi, quod dixerat ei Jésus Priùsquam
gallus cantet bis, ter me negâbis. Et cœpit
:

'''^

& ,
flere.

XV.

" -
-
XV. ^ Et conféstim mane consilium
cum
fa

. -
ciéntes summi sacerdôtes, seniôri

, bus, et scribis, et univérso concilio, vin

'2 " & .


'
;
^
-

-
ciéntes Jesum, duxérunt, et tradidérunt
Pilâto
Tu
ait
2 et interrogâvit
: eum Pilâtus
es rex Judaeôrum? Atille respôndens
illi : Tu dicis.

.
61. NBGT:
XABÇLT:
-&, 5 .
^. .
(D: . 64. L:

. : '^). 67.
. 6. 61.
62.
Dieu n'est pas dans le grec.
De la majesté de Dieu. Grec : « de la puis

.
LT: 68· LT-: et : sance ».

. [L]* · .. 69. (* .) : . ^- 70 Car tues aussi Galilcen. Le grec a en plus


70. NBCDLT^jf. -6|u. (AXf)- 71. GKLT©: « langage est semblable (au leur) ».
et ton
72.^8: . (LT: 3-). KSH: 72. Et il se mit à pleurer. Grec: « et sortant promj
|. (LT0: ). — 1. KBCDLT2* . fement, il pleura ».
Marc, XIV, 61 — XV, 2. 231
II. Oerniers Jours (XI-XVI). — 3» La Pattttion CXIV, 27-XVj.

Mais Gl-Go. Jésus se déclare Fils de Dieu et est con-


ceux-ci déposent contre toi? » damné. Comparer 3i\ec Matthieu, xxvi, 63-68,
Jésus se taisait, et il ne répondit rien. '"^.^J-^^

Le grand prêtre l'interrogea de nou- ^ ^,^3^ sê^^'


'^'
veau et lui dit « Es-tu le Christ, le :

Fils du Dieu béni? » Et Jésus lui Marc, u, ae.


, Mat. 26, 64
. ;

dit « Je le suis; et vous verrez le


: 24, 30.
Dan. 13. 7,

Fils de l'homme assis à la droite de Act. 11. 1,

lamajesté de Dieu, et venant sur les


nuées du ciel »
G3. Déchirant ses vêtements. Voir la note sur
Alors le grand prêtre déchirant Matthieu, xxvi, 63.
Mat. 26, 65.
ses vêtements, dit « Qu'avons-nous : Act. 7, 57.

encore besoin de témoins? Vous Mat. 26, 65-66


Lev. 24, 16.
avez entendu le blasphème que vous : îi^t; 122, 31.

en semble? » Tous lecondamnèrent


65. Le déchiraient de soufflets. Voir
comme étant dig-ne de mort. Aus- ^·'·
Marc, 10, 34
19.
;

Matthieu, xxi, 35.


la note sur

sitôt quelques-uns se mirent a cra- Mat 26, 68.


Luc. 22, 63.
cher sur lui, à voiler sa face, à le is.'so, 6.
Job, 30, 10 .
;

déchirer à coups de poing et à lui 16, 11.

dire « Prophétise! » et les serviteurs i^mX'zo.


:

le déchiraient de soufflets.
66-72. Reniement et repentir de saint Pierre.
Et pendant que Pierre était en T.-îna Comparer avec Matthieu, xxvi, 69-75; Luc, xxii, 55-
bas dans la cour, vint une des ser- ^«^»*!»· 62; Jean, xvm, 16-17, 25-27.
Mat. 26, 69.
vantes du grand prêtre; et lors- Liic. 22, 56.
Joa. 18, 17-
qu'elle eut aperçu Pierre qui se chauf- proV^vO'-iï
V. 7,10-
30, 23.
fait, le regardant, elle dit « Toi ausi Marc 10, 47 :

Joa. 46. 1,

tu étais avec Jésus le Nazaréen ». Mat. 26, 70.


Is. 7, 2.
Mais il nia, disant « Je ne sais ni :

ne connais ce que tu veux dire ». Et


il sortit devant la cour, et un coq
chanta. Or la servante l'ayant en- Mat. 26, 71.
Job, 38, 36.
core vu, dit à ceux qui étaient pré-
sents « Celui-ci est un d'entre eux ».
:

Mais il le nia de nouveau. Et peu Joa. 7, 52.


70. Tu es Galiléen. Elle l'avait reconnu à son
Luc.22, 56, 5S.
accent et à son langage. Voir la note sur Matthieu,
après ceux qui étaient là disaient à XXVI, 73.

Pierre « Tu es certainement un
:

d'entre eux, car tu es aussi Gali-


léen ». '^^ Alors il se mit à faire des Luc.22,57,59.

imprécations et à jurer « Je ne con- :

nais point cet homme que vous di-


tes ». "^^
Et aussitôt un coq chanta ^^^^^ 26,75,
72. Il se mit a pleurer. Voir la note sur Matthieu,
XXVI, 75.
encore. Et Pierre se ressouvint de la l„c.22!6i,34.

parole que lui avait dite Jésus :


^'^T^m.Vu.
'2 Cor. 9.'
Avant qu'un coq chante deux
1',

« fois, Kom. 11, 20.


tu me renieras trois fois ». Et il se Ps. 6, 7.

mit à pleurer.
XV. Dès le matin, les princes des
^ Coram
^^^^^^
Pilato XV. 1. Réunion du Sanhédrin. Jésus conduit à
prêtres s'étant assemblés avec les Pilate. Comparer avec Mattliieu, 1 Luc,
xxvii,
Mat.'27!*i
XXII, 66 —
XXIII, 1; Jean, xviii, 28. —
Tout le con-
;

anciens, et les scribes, et tout le con- J0I.' 18,' 2i seil. Le sanhédrin. Voir la note sur Matthieu, xxvi,

seil, ils l'emmenèrent ^''ps!^Î3,''3."


lièrent Jésus, 59.— Pilate, i»rocurateur de la Judée, qui gouver-
nait au nom des Romains. Voir la note sur Mat-
et le livrèrent à Pilate 2 Et Pilate thieu, xxvii, 2.
2-5.Jésus interrogé par Pilate. Comparer avec
l'interroofea Es-tu le roi des
: « ;;;·;;^^; Matthieu, xxvii, 11-14; Luc, xxiii, 3-5; Jean, xviii,
29-38.
Juifs ? » Jésus lui répondant,
^ lui dit
'
: Mat. 27,' 11.

rp, , , . Joa. 18, 33.


<c 1 u le dis ».
232 Marcus, XV, 3-21.
II. Ultîma Jesu (XI-XVI). — 3' Paettio Chrinti CXIV, 27~XVJ.

. '/.
, '. ] ;^,
^ Kal ^ Et accusâbant eum summi sacerdôtes
^ '^ âè in multis. autem rursum inter-
'
Pilâtus
rogâviteum, dicens Nonrespôndes quid-

.
:

.
^, g ^ 6 quam? vide in quantis te accùsant. Jésus
autem âmplius nihil respôndit, ita ut mi-

,
,^, & .'
^.
^

-
rarétur Pilâtus.
Per diem autem festum solébat dimit-
^

. & ^
] -
tere illis unum ex vinctis, quemciimque

petissent. ^ Erat autem qui dicebàtur Ba-


râbbas, qui cum seditiôsis erat vinctus,
qui in seditiône fécerat homicidium. ^ Et
cumascendissetturba, cœpitrogâre, sicut

; (^ ,.)&
^ 6 semper faciébat illis. ^ Pilâtus autem re-
"- spôndit eis, et dixit : Vultis dimittam vo-
bis regem Judœôrum? Sciébat enim
quod per invidiam tradidissent eum sum-

^ ,
.
mi sacerdôtes.
Pontiiîces autem concitavérunt tur-

'
^ '

&^^ ^ - bam. ut magis Barâbbam dimitteret eis.

^";.
' "^ ;. - ^^01
"
Pilâtus autem iterum respôndens, ait
illis

dϙrum?
Quid ergo ^ultis fâciam régi Ju-
:

Crucifige eum.
At illi iterum clamavérunt
Pilâtus vero dicébat
^
:

,
,
illis Quid enim mali i'ecit? At illi magis
:

, "'^ Crucifige eum. ""'^


clamâbant : Pilâtus
autem volens pôpulo satisfâcere, dimisit
illis Barâbbam, et trâdidit Jesum flagéllis

",
., -
caesum, ut crucifigerétur.

&].
,^ ^
^ ,, -
' ".
,
01
- -
Milites autem duxérunt
âtriumprœtôrii, et cônvocanttotamcohôr-
tem. Et induunt eum purpura, et im-
pônunt ei plecténtes spineam corônam.
Et cœpérunt salutâre eum Ave rex :
eum in

& , , ',.
Judœôrum. Et percutiébant caput ejus
ariïndine ctconspuébant eum, etponéntes
:

génua, adorâbant eum.


xat
2^ Et postquam illusérunt ei, exuérunt
«r-

,
,
,.
.:
.
, '^'

(-
illum pùrpura, et induérunt eum vesti-
méntis suis et edùcunt illum ut cruciiïge-
rent eum.
tem quempiam, Simônem

.
:

Et angariavérunt praetereûn-
Cyrenséum,

.
'.
.
4- iXBCDT:
7. LT:

& ' ..
.
8-
m. ACGKSH©: àraoyjoayiiBV-*a'€Ïr^XCl)LVf).
NBDT:
6. éV rraQi]-

sec.
20. L: TÙ lu.
oCtov. BC*
et
iJia).
: (xT-:
><DT-* (lU 1".) avroV.

:^.

. --
Et qui avait commis. Grec lesquels avaient
: XY.

.
7. : »
9· -: D: 10· commis ».
11. D: (1.'.) ... : 12. 40. Ce verset est dans le grec entre parenthèses.
LT: . 13· ADLi* (. ».) de
46, Dans la cour du prétoire. Grec : « à l'intérieur
la cour qui est le prétoire ».
14· i<ABCDT': ADL: (: 21. Une partie du verset figure dans le grec entre
). 17. LT: 18. GKST': parenthèses.
Marc, XV, 3-21.
11. neritîers jours (XI-XVl). — 3' La Pannion CXIV, 27'XV),

por- 3. Beaucoup d'accusations. Le tlélail de ces ac-


^ Et les princes des prêtres donné par saint Luc, xxni, 2 et ù.
Luc.
cusations est
23, 2.
taient contre lui beaucoup d'accusa- Mat. 27, 12.
Ps. 108, 2-3.
tions. Pilate Finterrogea de nou-
Mat.27, 13,62.
veau, disant « Tu ne réponds rien? :Job, 2y, IG.

\^ois de combien de choses ils t'ac-


cusent ». ^ Mais Jésus ne répondit Marc. 53,14,7 61 Is. ;

pas davantage, de sorte que Pilate Ps.57,38,11.2-3.


en était étonné.
Barabbaï Barabl)as préféré à Jésus. Comparer avec
^ Or à un des jours de la fête, il opponïtur. 6-îo.
Matthieu, xxvii, 15-26; Luc, xxiii, 13-25; Jean,
avait coutume de remettre au peuple Mat. 27, 15. xvnr, 39-40. . ,
,

Luc. 23, 17. 0. A un des jours de la fête ; c'est-a-dire a la fete,


un des prisonniers, celui qu'ils de- Joa. 18, 39. pendant la tête de Pcâques. Voir la note sur Mat-
mandaient. Il y avait alors un nom- Luc. 23, 19. thieu, xxvn, 15.
note sur Matthieu, xxvn,
Ex. 28, 18. 7. Barabbas. Voir la
mé Barabbas qui avait été mis en 10.

prison avec d'autres séditieux, et


qui avait commis un meurtre dans la
sédition. ^ Le peuple étant donc Jer. 6, 16.
monté devant le prétoire, commença
à demander ce qu'il leur accordait
toujours. ^ Pilate leur répondant, Mat. 27, 17.
Joa. 19, 15.
dit Voulez-vous que je vous dé-
: «
Sap. 2,21-
livre le roi des Juifs ? » ^ Car il savait ^

que c'était par envie que les princes


des prêtres l'avaient livré.
niorti
'
Mais les pontifes excitèrent le
'
tia mnalm*
.lesu>i.
peuple à demander qu'il leur déli- Mat. 27, 20-23.
Luc. 23, 18-23.
vrât plutôt Barabbas. Pilate répon- Joa. 19, 1.
Act. 3, 14.
dant encore, leur dit « Que voulez- :
Mat. 27, 22.
Luc. 23, 14.
vous donc que je fasse du roi des Joa. 18, 38.
1 Pet. 2, 22.
Juifs? » Mais de nouveau ils Joa. 18, 40.
Sap. 2, 20.
crièrent : « Crucifiez-le! » Pilate, Jer. 11, 19.

cependant, leur disait : « Mais quel Joa. 18, 38.


Jer. 12, 8.
mal a-t-il fait? » Et eux criaient en- Is. 5, 7.
Luc. 23, 23.
core plus « Crucifiez-le! » : Pilate 15. Condamnation du Sauveur. Comparer avec
Luc. 23, 24.
Matthieu, xxvii, 26; Luc, xxui, 23; Jean, xix, 13-16.
donc, voulant complaire au peuple, Mat. 27, 26.
Ps. 52, 6.
— Pour être crucifié. Voir la note sur Matthieu,
GaL xxvii, 26.
leur remit Barabbas, et il leur livra 1, 10.
Prov. 1, 25,
Jésus déchiré de verges, pour être Is.
26.
57, 1.

crucifié.
militibus 16-20. Flagellation et couronnement d'épines.
Or les soldats le conduisirent llusu.s.
27. Mat. Comparer avec Matthieu, xxvn, 27-31; Jea?i, xix,
dans la cour du prétoire, et ayant Joa. 27, 19, 2.
1-3.
Luc. 14. 3, 16. La cour du X)'>'étoire. Voir la note sur Mat-
convoqué toute la cohorte, ils le Cor. 9. 1 4, thieu, XXVII, 27. — La cohorte romaine était la
Ps. 30, 12.
vêtirent de pourpre, et tressant une Is. 63, 1-2 dixième partie de la légion et comptait plus de
;
quatre cents hommes.
couronne d'épines, ils la mirent sur Mal. 23. 7,
17. Ils le vêtirent de pourpre. Voir la note sur

sa tête.
Is,
Puis ils commencèrent à Jer.29,12,13.
3, 8.
Matthieu, xxvn, 28. —
Une couronne d'épines.
2. Voir la note sur Matthieu, xxvii, 29.
Tit. 16.
le saluer, disant « Salut, roi des Marc. 14, 65.
:
1,

Mat.27, 29-30.
Juifs! Et ils lui frappaient la tête Ps. 101,
))
^'-^
5.

avec un roseau; et ils crachaient sur Job, 30, 10.


Luc. 22, 65.
Joa. 19, 2-3.
lui, et fléchissant le genou, ils l'ado-
raient.
Et après qu'ils se furent ainsi Du Cl lu
a«l nocem. 21. Simon de Cyrène. Comparer avec Matthieu,
joués de lui, ils lui ôtèrentla pourpre Mat. 27, 31. xxvn, 32; Luc, xxiii, 25. — Sur la croix et Simon
Is. 38, 14. de Cyréne, voir note sur Matthieu, xxvn, 32. Saint
et le couvrirent de ses vêtements puis Cant. 5, 3. Marc' nomme ses deux fils, probablement parce
;

Hobr. 13, 12.


ils l'emmenèrent pour le crucifier. Zach. 3, 3.
qu'ils devinrent chrétiens. Rufus est sans doute
Hebr. 13, H. celui que saint Paul nomme, Romains, xvi, 13,
Et ils contraignirent un certain Si- Mat. 27, 32. parmi ceux à qui il envoie ses salutations.
,

234 Marcus, XV, 22-37.


«fesu (XI-XVÏ). — 3° Passio Christi CXIV,

,),
II. Ultîma
"' 27-XVJ.

oi-vov'
^. 7] .
& ^. veniéntem de
Rufi, ut tôlleret
dùcunt illum in Gôlgotha locum
est interpretâtum Caivâriae locus.
dabant
non accépit.
ei
villa,

bibere
patrem Alexândri et
crucem ejus. Et per-

myrrhâtum vinum
: quod

:
Et
et

,.
'& - ,
Kat Et crucifîgéntes eum, diviséruntves-

. ^liv ',
jjv
'
- timénta ejus, mitténtes sortem super
quis quid tôlleret.
tia : et crucifixérunt
--^
Erat autemhora
eum. '^^
Eterattitulus
eis,

tér-

"
".
, Kat
causae ejus inscriptus
2^ Et eum
:

eo crucifigunt duos latrônes


Rex Jud^orum.

"'
:

' unum a dextris, et âlium a sinistris ejus.


-
&. cum
Et impléta est Scriptùra, quœ
iniquis reputâtus est.
dicit : Et

,
", '. '--
Et prsetereûntes blasphemâbant eum
movéntes câpita sua, et dicéntes : Vah
qui déstruis templum Dei, et in tribus
diébus reaedifîcas : salvum fac temetip-

''^
sum descéndens de cruce. Similiter et

,
summi sacerdôtes illudéntes, ad altéru-

,
.., , ", -
trum cum scribis dicébant Alios salves
fecit, seipsum non potest salvum
Christus rex Israël descéndat nunc de
cruce, ut videâmus et credàmus. Et qui
cum eo crucifixi erant, convitiabântur
:

fâcere.

ei.

'
'^^

'
' - ", '',
'&'
],
.
"
- Et facta hora sexta, ténebrse
sunt per totam terram usque in
nonam. ^ '·

Et hora nona exclamàvit Jésus


factae

horam

/;
<fv7j

3 -
; ^",, . -
' " /-
y
'^
voce magna, dicens
sabacthâni? quod est interpretâtum Deus
meus, Deus meus, ut quid dereliquisti me^
Et quidam de circumstântibus audién-
: Eloi, Eloi, lamma
:

^
",
.
, "&
', -
'
tes, dicébant:

autem unus,
circumponénsque câlamo, potum dabat
dicens Sinite,
Ecce Eliam vocat.^** Currens
et implens spôngiam acéto,

videâmus véniat Elias


ei

.6 " .
: si

ad deponéndum eum.

^
Jésus autem emissa voce magna ex-
pirâvit.

: * . : . . ).
.
22. 23- 24- LT-: ovv avr. 34· T* (L:
: (D: &'). 3. :
". : . LT* . .
Tau 28.
(* .) :
nABCDTX*
31· NABCT* Se. 32. L: .
(ELXf). 29. LT* h. 30. LT
ari-
et
20.
:

De Dieu
36.
n'est pas clans le grec.
et
Marc, XV, 22-37, 2.3
II. Oeniieris jours (XI-XVI). — 3« La Pannion CXIV, 27-XVj.
Luc.
mon de Cyrène, père d'Alexandre et 16, 13, Ilotii.
23, 26.

19, 17.
de Rufus, qui passait par là en reve-
nant de sa maison des champs, de
porter sa croix. Ensuite ils le con- Mat. 27, 33-3.-.. 22-28. Crucifiement. Comparer avec Matthieu,
Luc. 23,33, 3J. XXVII, 32-38; Luc, xxiii, 33; Jean, xix, 17-24.
duisirent au lieu appelé Golgotha ce Joa. 19, 23. ; 22. Golgotha , Calvaire. Voir la note sur
que l'on interprète par lieu du Cal- Matthieu, xxvii, 33.

vaire. Ils lui présentaient à boire, Jer. 2, 21. 23. Myrrhe. Voir la note sur Matthieu, ii, 11.
Deut.32,32-33.
du vin mêlé de myrrhe mais il n'en Act. 8, 23.
;

prit point.
Et l'ayant crucifié, ils se parta- Crucifixio. 24. Et l'ayant crucifié. Voir la noie sur Matthieu.
Joa. 19, 23. xxMi, 35.
gèrent ses vêtements, y jetant le sort, Sap. 2, 20.
Ez. 13, 19.
pour savoir ce que chacun en empor- Job, 24, 7.
Ps. 21, 19. 2:>. La troisième /^ewre; c'est-à-dire la fin de la
terait. Or il était la troisième heure Joa. 19, 14. troisième heure, ou environ la sixième, comme le
Eccli. 36, 10.
lorsqu'ils le crucifièrent. Et le titre Mat. 27, 37. dit saint .lean, xix, 14 (Glaire).
26. Le Roi des Juifs. Voir la note sur Matthieu,
de sa condamnation était ainsi écrit Luc. 23, 38.
Joa. 19, 19.
: xxvn, 37.
« Le Roi des Juifs ». Ils crucifiè- Is. 33, 22.
Jer. 33, 16.
rent avec lui deux voleurs, l'un à sa Mat. 27, 38.
Luc. 23, 32.
droite, l'autre à sa gauche. '^^ Ainsi Joa. 19, 18.
Prov. 27. 4,

fut accomplie l'Ecriture, qui dit « Il Is. :


12. ,ï3,

Luc. 22, 37.


a été mis au rang des scélérats ».
29-32. Insultes au Sauveur. Comparer avec Mat-
Et les passants le blasphémaient, Convïcïa.
branlant la tête, et disant
Mat. 27, 39.
« Ah! toi Luc. 23, 3..
:
Joa. 19.
thieu, xxvii, 3î)-4i; Luc, xxiii, 25-39.
29. Le temple, en grec
sur XIV, 58. 2,
Voir plus haut la note .
qui détruis le temple de Dieu et le Marc. 14, :,S.

Mat. 27, 40.


rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-
Joa. 3, 14-1.5
même, et descends de la croix ». 12, 32.
;

^ Pareillement les princes des prêtres Mat. 27, 42.


'

Luc. 23, 3.5.

eux-mêmes, se moquant de lui avec Prov.101, 14. P.S.


2,
7.

les scribes, se disaient l'un à l'autre :

« Il a sauvé les autres, et il ne peut

se sauver lui-même. Que le Christ, Joa. 30 32. Ceux qui avaient été crucifiés. Voir la note
1, ;

20, 29. sur Matthieu, xxvii, 44.


le roi d'Israël, descende maintenant Mat. 27, 44. 33-38. Ténèbres et autres prodiges. Comparer
Luc. 23, 39.
de la croix afin que nous voyions et A\ec Matthieu, xxvii, 45-53; JLkc^ xxia, 44-45.

que nous croyions ». Et ceux qui


avaient été crucifiés avec lui, l'outra-
geaient de même.
La sixième heure venue, les ténè- Adqueslus.Patreni 33. La sixième /zeure; c'est-à-dire midi.

bres se répandirent sur toute la terre Mat. 27, 45.


Luc. 23, 39.
jusqu'à la neuvième heure. ^ Et à la Job, Am. 8, 3i. La neuvième heiire; c'est-à-dire trois heures
9.
14. de l'après-midi. — Eloi Eloi .... Ces ])aroles, en
5,

neuvième heure, Jésus cria d'une voix Joël, 10.


araméen, sont prises de Psaume, xxi,2.
2,

Mat. 27, 46-50.


forte, disant : « Éloï, Eloï, lamma Ps. 21, 2.
Gen. 3, 9.
sabacthani », ce que l'on interprète
ainsi « Mon Dieu, mon Dieu, pour-
:

quoi m'avez-vous délaissé? » Quel-


ques-uns de ceux qui l'environnaient,
l'entendant, disaient « Voilà qu'il :

Luc. 3G. Emplit de vinaigre une épourje. Voir la note


appelle Elie ».^^Et aussitôtl'un d'eux, 23, 36.
Joa. 19, 28. sur Jean, xix, 29-30.
courant, emplit de vinaigre une Ps. 68, 22.

éponge, et l'ayant mise au bout d'un


roseau, il lui présentait à boire, di-
sant « Laissez voyons si Elie vien-
:
;

dra le délivrer ». 37. Dernier soupir du Sauveur. Comparer avec


Alors.
Mais Jésus ayant poussé un grand Matthieu, xxvii, .50; Luc, xxiii, 46; Jean, xix, 28-
Luc.
Joa.
23, 46.
19, 30. 30. — Jésus.... expira. \o'\r la note sur Matthieu,
cri, expira. Prov. 3, 18. xxvii, 50.
236 Marcus, XV, 38— XVI, 6.
II. Ultima Jesu (XI-XVI). — 4" Reeurrectio CXVI).

&
, ' & ,'
. ^ Kal To
âvo,
/-
a
Et vélum templi scissum est in duo,
summo usque deôrsum. Yidens autem
centûrio, qui ex advérso stabat, quia sic
damans expiràsset, ait Vere hic homo :

"^' &.
" ^
Filius Dei erat.

d-,
"] "
,, ^
^,
,- aspiciéntes
Erant autem
: inter quas erat
daléne, et Maria Jacôbi minôris, et Jo-
seph mater, et Salôme et cum esset in
et mulieres de longe
Maria Mag-

, '^.-
:

Galilséa, sequebântur eum, et ministrâ-

,
" ,
,)
, ' &
(
"^, '^
-
bant ei, et alise multse quse simul cum eo
ascénderant Jerosôlymam.
^2 Et
erat parascéve,
cum jam
quod est ante sâbbatum],
venit Joseph ab Arimathœa nôbilis de-
cûrio, qui et ipse erat expéctans regnum
sero esset factum (quia

^,,
Dei, et audàcter introivit ad Pilâtum, et
".
,&. &' pétiit corpus Jesu. Pilàtus autem mi- ''

"
'''^
- rabâtur si jam obiisset. Et accersito cen-
eum si jam môrtuus
turiône, interrogâvit
Et cum cognovisseta centuriône,
^''^

&, ,
esset.

& Joseph autem ''^


donavit corpus Joseph.
". ]
-
- mercâtus sindonem, et depônens eum in-

, monu-

& ."
vôlvit sindone, et pôsuit eum in
j]v ménto, quod erat excisum de petra, et
advôlvit lâpidem ad ôstium monuménti.

. . ,
'~*^
Maria autem Magdaléne, et Maria Jo-
''^

seph, aspiciébant ubi ponerétur.

"& . , , HlVI. Et cum transisset sâbbatum,


^

Maria Magdaléne, et Maria Jacôbi, et Sa-

,& '&
lôme emérunt arômata ut veniéntes iinge-

' 7].
^
rent Jesum. Et valde mane una sabba-
tôrum, véniuntad monuméntum, orto jam
sole. ^ Et dicébant ad invicem Quis re- :

vôlvet nobis lâpidem ab ôstio monuménti?

&', ^ ^,. Kat Et respiciéntes vidérunt revolûtum lâ-


' '·

pidem. Erat quippe magnus valde.


^'
^

- ', Et introeûntes in monuméntum vidé-


^

"
.
' ^, ^ ^' '' -
,
-
runt jùvenem sedéntem in dextris, coo-
pértum stola cândida, et obstupuérunt.
<^
Qui dicit illis Nolite expavéscere Je-
sum quséritis Nazarénum,crucifixum sur-
:

:
:

6 réxit, non est hic, ecce locus ubi posuérunt

^*
^. *\.. ^
^.* (.)
. . )^.. LT Joseph. Grec « .Tosê ».
39. 40- (eti. 40. :

47) :

43.
..LT0:
41·
44. L (pro
42. L:
:
43.
rimatliie
Joseph d'Arimalhie. Grec
».
: « Joseph, celui d'A-

y avait long-

.
45. LT: LT {* ail. déjà mort. Grec s'il

:.)..
«
46. 47. 44. S'il était :

3^. —
:
:

.'.^^:
Tji .
.
(:
(L2T:
LT:
.). 3. CDL:
ACT':
2. L:
4.
temps qu'il était
4G. JoseiJh
47. Joseph. Grec
mort
n'est pas
: "
».

José
dans
».
le grec.
Marc, XV, 38— XVI, 6. 237
II. Heriiîers jours (XI-XVI). — 4" La Résurrection C^VIj.

38 Et le voile du temple se déchira ponenta. 38. Le ^)o^7edu Saint des Saints. Voir la note sur
i , . ,
Luc. 23, 4.. Matthieu, xxvn, 51.
en deux, depuis le haut jusqu en bas.
3i)-41. Centurion et autres spectateurs. Comparer
Or le centurion, qui était vis-à-vis,
avec Matthieu, xxvn. 54-5; Luc, xxiii, 47-49.
voyant qu'il avait expiréen jetant un -/^],^\^ti 3!>. Le centurion. Voir les notes sur Matthieu,
xxvn, 54.
pareil cri, dit : « V raiment, cet homme ^.^' u.
VIII, li :

était le Filsde Dieu ».


^0 II
y avait là aussi des femmes Oui sub 40.
XXVII,
Marie-Madeleine. Voir la note ^ur Matthieu
5(). —
Marie deCléophas^ mère dejacquen !.<
qui regardaient de loin, parmi les- ^-^'^. Mineur, apôtre, et de Joseph. Voir Ibid. Et Sa- —
lomé, la mcre des (ils de Zébédée, c'est-à-dire de
quelles étaient Marie-Madeleine, Ma- jol'itfi saint Jacques le M;ijeur et de saint Jean l'Évangc-
^"^· ''^';^'^·
rie, mère de Jacques le Mineur et
Joseph, etSalomé;^'^ et qui, lorsqu'il
en Galilée, le suivaient et le ser- û'm.'ô, lo.
était 1

vaient; et beaucoup d'autres qui


étaient montées avec lui à Jérusalem.
Le soir étant déjà venu (parce ^epuitum.
Luc. 23,
·'
.00.
42-47. Sépulture. Comparer avec Matthieu, xxvn.
. .
57-(rl; Luc, xxiii, 50-55; Jea7i, xix, 38-4·2.
que c'était le jour de la préparation 'i'I. Le jour de
préparation. \oir la note sur
la
Joseph d'Ari- 26.' Matthieu, xxvn, 62.
qui précède le sabbat), ''"^
Job, 5,'

43. Josephd'Arimathie.Yoirldinole SUT Matthieu,


mathie, noble décurion, qui lui-même S:23,',S-S: XXVII, 57. —
Décurion, en grec membre ,/,,
^^'^'· du sanhédrin. —
Lui demanda le corps de Jésus.
attendait le royaume de Dieu, vint et
"^"'^-
Voir la note sur Matthieu, xxvn, 58.
entra hardiment chez Pilate, et lui
4i. Pilate s'étonnait qu'il fût mort si tôt. « La
demanda le corps de Jésus. Pilate ''''·

29, 16.
33.
mort venait ou de la jterte du sang ou delà faim.
s'étonnait qu'il fût mort si tôt; il fît On cite des crucifiés ({ui ont vécu deux ou trois
jours et pouvaient parler ». (Rohault de Fleurv).
donc venir le centurion, et lui demanda " Quoi1:iue Pilate, quand on lui demanda le corps
du Sauveur, s'étonnât qu'il lût déjà mort, celte
s'il était déjà mort Or s'en étant cant. 10.
Joa. 19, 40.
7,
surprise était d'un homme peu sensible et même
assuré par le centurion, il donna le ^^^· ^y-
peuattentifà tout ce que Jésus-Christ avait souffert
dans le Prétoire, puisque la seule peine de la
corps à Joseph. Et Joseph ayant Mat. 27, 64. tlagellation et du couronnement d'épines était
capal)lcde faire mourir l'homme le t)lus robuste.
acheté un linceul et détaché Jésus de ilml Aussi il était si affaibli, quand il sortit de la maison
(le Pilate, que le temps qu'il vécut depuis lut bien
la croix, l'enveloppa dans le linceul,
plus l'effet d'une vertu divine que d'une force
le mit dans un sépulcre qui avait été humaine ». (Thomas de Jésus).
40. Un linceul. Voir la note sur Matthieu, xxvn,
taillé dans le roc, et roula une pierre 59. — Un sépiilcre. Voir la note sur Matthieu,
à l'entrée du sépulcre Or Marie- K:îiS: XXVII, ()0. — Et roula une pierre, l-a pierre qui
fermait l'entrée de i)lusieurs tombeaux juifs était
Madeleine, et Marie, mère de Joseph, ronde comme une meule de nos moulins et on la
roulait à l'entrée du tombeau pour le fermer.
regardaient où on le mettrait.
XVI. Lorsque le sabbat fut passé, f,\i^"]lri7-
^ 4" Résurrection, XVI.

Marie-Madeleine, et Marie, mère de ·^;«''·^"';^- XVI. 1-4. Saintes femmes au tombeau. Comparer
Jacques, et Salomé, achetèrent des iîfc J?'!- avec Matthieu, xxviii, 1-2; Luc, xxiv, 1-2; Jean.
XX, 1.
parfums pour venir embaumer Jésus. 1. Lorsque le sabbat fut passé; c'est-à-dire le

^ Ainsi parties de grand matin, le samedi au soir, lorsque le soleil fut couché. Le
^p'^/'îilS^- sabbat finissait au coucher du soleil. Pour accor-
premier jour de la semaine, elles ar- ^^^^ der saint Marc avec saint Luc, qui dit que ces
femmes avaient préparé les parfums dés la veille
rivèrent au sépulcre, le soleil étant Job.s, du sabbat, il faut traduire ici Elles avaient
1, 9.
:

acheté des parfums; ou bien elles achetèrent de


déjà levé. ^ Or elles se disaient l'une nouveau des parfums (|u'elles joignirent à ceux
à l'autre « Qui nous ôtera la pierre
:
qu'elles avaient achetés la veille, et qui ne sufli-
saient pas pour embaumer comme il faut le corps
de l'entrée du sépulcre? » Mais re- [H'I^y.; de Jésus-Clirist (Glaire).
3. La pierre de Ventrée qui servait de porte au
gardant elles virent la pierre ôtée or pj^^yj.f^ tombeau et empêchait d'y i)énétrer; la pierre qui
;

elle était fort grande. avait reçu les sceaux.


^ Et entrant dans le sépulcre, elles ^..*
resurrec-
5-8. Apparitiond'anges. Compareravec3ia«/iiew.
>- '

xxvm, 2-7; Luc, xxiv, 4-8.


^

aperçurent un jeune homme assis à '««'v^ 5. D'une robe blanche (). Voir la note sur

droite, vêtu d'une robe blanche, et luc.24, Luc, XII, 22. 4.

elles furent frappées d'étonnement. Mat. 2s, .3.

1 TVT Col. 1-2.· · 3,


11 leur dit « iNe craignez point;
:
Mat. 28, ô.

c'est Jésus de Nazareth, le crucifié, l 24, n.


Ps.29,G; 19, 12.
que vous cherchez; il est ressuscité, « f.7.

Mat. 22, 32.


il n'est point ici; voilà le lieu où on
238 Marcus, XVI, 7-20.

&^^. '',
,
II. Ultîma «lesii (XI-XVI). — 4° Rcnurrectio

"^"AlV - eum. ^ Sed


(XVI},

dicite discipulis ejus et

-
ite,

"
Petro quia prgecédit yos in Galilséam

^, '
: ibi

. eum At

' .,]
vidébitis, sicut dixit vobis. ^ illae
^ 5« exeûntes, fugérunt de monuménto invâ- :

,
serat enim eas tremor et pavor et némini :

quidquam dixérunt timébant enim. :

& . ^

, & .' -
'
^^^^
-
^ Sur gens autem mane, prima sâbbati,
appâruit primo Mariae Magdaléne, de qua
ejécerat septem dsemônia. Illa vadens

,.
& - ^ '
nuntiâvit liis, qui cum eo fiierant, lugén-
tibus et iléntibus. Et illi audiéntes quia

.& . '^ --
--
viveret, et visus esset ab ea, non credidé-
runt.
Post hœc autem duôbus ex his am-
bulântibus osténsus est in âlia effigie,

^ ,^
"&, -
eùntibus in villam ^-^ et illi euntes nun-
:

liavérunt céteris nec illis credidérunt.


:

Novissime recumbéntibus illis unde-


cim appâruit et exprobrâvit incredulità-

. ,
:

' - tem eôrum et duritiam cordis quia iis, qui


viderant eum resurrexisse, non credidé-
:

^ ^,&'
&. "
,5''
- '^ '"

"
-
runt. Et dixit eis Eiïntes in mundum
univérsum praedicâte evangélium omni
creati'irae. ^^Qui crediderit, et baptizâtus
fûerit, salvus crit
rit, condemnâbitur.
qui vero non credide-
:

Signa autem eos


:

,, ^, oV/f/ç
qui crediderint, hsec sequéntur : In nômine
meo dsemônia ejicient linguis loquéntur
novis serpéntes tollent et si morti-
:

ferum quid biberint, non eis nocébit su-


:

^.
, &
& , ,' '^
-
per segros manus impônent, et bene habé-
bunt.
Et Dôminus quidem Jésus postquam
lociitus est eis,
et sedet a dextris Dei.
assumptus est in
Illi
cœlum,
autem pro-

. fécti
pérante, et
prœdicavérunt ùbique, Domino coo-

quéntibus signis.
sermônem confirmante, se-

JJ: .
7. nABGDT: '. 8. KABCDTG
nBT0*(ACDEL et permulti co-
9-20-
.
rell.

).
"". Subscr. ^ (XACE: . M.).

17. C^*
18. ACDEX:
.}.
dices t)- CDL: ttuq'
14-ADLt(p. vOT.) Se. ACLf (p.
.
10. Df (a.

C^i'f' (in '.) ·


19. CLf
ix

(. .).
.) ^.
'5
XVI.
ici
42.
pagne
49.
A
».
9.Marie-Madeleine. Le grec peut se traduire
et ailleurs :« Marie celle de Magdala ».
une maison de campagne. Grec

Jésus n'est pas dans le grec.


« à la cam- :
Marc, XVI, 7-20. 239
II. Derniers jours (XI-XVI). — 4" La Résurrection CXVIJ.
' Mat.
l'avait mis. Mais allez, dites à ses Marc.
28, 7.
14, 28.
Luc. 24. 34.
disciples et à Pierre qu'il va devant Joa. 22.Ifi,

Is. 6G, 21'.


vous en Galilée ; c'est là que vous le Marc. 14, 2S.
8. A personne; c'est-à-dire à aucune des per-
verrez, comme il vous l'a dit». ^ Mais Mat.
Luc.
28.
24,' 9.
8.
sonnes qu'elles rencontrèrent car il est constant.
:

elles, sortant du sépulcre, s'enfuirent, Job, 4, 14-1.'). l)ar saint Matthieu et par saint Luc, qu'elles en
Hebr. 12, 21. lirentle rapport aux Apôtres, selon le commande-
carie tremblement et la peur les avait Job, 9, 30. ment qu'elles avaient reçu (Glaire).
saisies et elles ne dirent rien à per-
;

sonne, tant elles étaient effrayées.


^ Or Jésus étant ressuscité le ma- .^pparet 9-H. Jésus apparaît à Madeleine. Comparer avec
niaS-dnle- Jean, xx, 14-18.
tin, au premier jour de la semaine, il
Joa. 20, 14.
apparut premièrement à Marie-Made- Kom. Luc. 2.
20.
8,
.1,

leine, de laquelle il avait chassé sept Ps. 138, 12,


11.

démons. Et elle alla l'annoncer à Mich. 66, 23. Is.


7, 8.

ceux qui avaient été avec lui, et qui Joa. 20, 16, 18.
Mat. 28, 8.

s'affligeaient et pleuraient. Mais Joa. 16, 20.


Luc. 24, 9,

eux entendant dire qu'il vivait et qu'il 11, 34.

avait étévu par elle, ne le crurent


pas.
Il se montra ensuite sous une cluobus 1-2-13. Apparition d'Emmaiis. Com parer avec Lwc^
di<>>ci|tuli><,
XXIV, 13-35.
autre forme, à deux d'entre eux, qui Luc. 24, 13. Sous une autre forme. 11 était apparu à
12.
étaient en chemin et qui allaient à Madeleine sous la forme d'un jardinier {Jean, xx,
4')) il ai)parutà ces deux disciples sous celle d'un
;

une maison de campagne; et ceux- Luc. 24. 3.-., 41.


M.at. 28, 16.
voyageur (Lî<c^xxiv, 15).
ci allèrent l'annoncer aux autres;
mais ils ne les crurent pas non plus.
Enfin il apparut aux onze lors- lincleciiii 14-18. Apparition à Jérusalem; dernières paroles
apo»>loli!«. de Jésus. Comparer avec Luc, xxiv, 44-50.
qu'ils étaient à table et il leur repro- Luc. 24, 36 ;

25, 11.
cha leur incrédulité et la dureté de Joa. 20, 19 :

27, 29 ë, 46.
leur cœur, parce qu'ils n'avaient pas 1
;

Cor. 15, .>.


Act. 1, 8.
cru ceux qui avaient vu qu'il était
Marc. 13, 10. 15. Prêchez l'Evangile à toute créature. Ces
ressuscité. ·^ Et il leur dit « Allez :
Mat. 28, 19.
paroles s'adressent aux Apôtres formant un corps,
Joa. 20, 21.
dans tout l'univers, et prêchez l'Évan- Col. 1, 23.
une hiérarchie, comme étant unis à un chef.
Rom. 8, 19.
gile à toute Celui qui
créature. '^'
Joa. 3, 18, 36.
16. Celui qui croira... sera sauvé. La foi est une
obligation indispensable, une condition essen-
croira et sera baptisé sera sauvé :
Joa. 3, 16.
tielle et un gage du salut. Celte règle s'étend à
1 Cor. 10, 1-2.
mais celui qui ne croira pas sera con- Luc. 19, 57. tous les temps et à tous les lieux, et n'admet au-
cune exception.
damné. Or voici les prodiges qui Mat. 28, 20. 17. Les prodiges. « Adjuncta sunt praîdicationi-
Act. 16, 18 ; bus sanctis miracula ut fidem verbis daret virtus
accompagneront ceux qui auront cru : 2, 4 ; 10, 46.
ostensa, et nova facerent qui nova prredicarent ».
Eccli. 51, 30,
ils chasseront les démons en mon Saint Grégoire.

nom ;
ils parleront des langues nou- Luc. 10, 19.
Act. 28, 3.
velles; ils prendront les serpents, 4 Reg. 4, 40.
Act. 28, S.
et s'ils boivent quelque poison mortel, Joa. 14. .5,

Cor. 14, 26. 1


il ne leur nuira point; ils imposeront Is. 50, 4.

les mains sur les malades, et ils seront


guéris )).
A<«censio.
^•^
Et le Seigneur Jésus, après leur Hebr. 1,3, 13. 10. Ascension. Comparer avec Luc, xxiv, 51-53.
avoir parlé, fut élevé dans le ciel, où
Ps. 8S, 19. — Fut élevé dans le ciel. L'Ascension eut lieu sur
Mich. 2, 1.3.
le mont des Oliviers, Actes, i, 12.
Act. 4-8.
il est assis à la droite de Dieu. Et Rom.
1,
8, 34.
20. Travaux des Apôtres. Propre à saint Marc.
Hebr. 2, 1.
eux, étant partis, prêchèrent partout, Act. 14, 3 ;

le Seigneur coopérant avec eux, et 1549, 616. .1,

Is.
;
3,

confirmant leur parole par les mira- 26,Ez.12 27,14. ;

1,
C.

2 Tim. 1-2. 4,
cles qui l'accompagnaient. Joa. 14, 12.
LE

SAINT ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST


SELON SAINT LUC

INTRODUCTION

Tous les auteurs ecclésiastiques, sauf Clément d'Alexandrie, attestent que


cet Evangile a paru après celui de saint Marc, et qu'il vient en troisième lieu.
L'auteur dit lui-même qu'il n'est pas le premier qui ait essayé d'écrire la Vie

du Sauveur. Ailleurs il nous apprend qu'il a publié son Évangile avant d'écrire
les Actes des Apôtres. Or, le livre des Actes a été terminé, suivant toutes les
apparences, en l'an 62 ou 63, époque à laquelle son récit s'arrête brusque-
ment. Il est donc probable que le troisième Evangile a été écrit entre l'an 55 et
l'an 60, une huitaine d'années après celui de saint Marc, une quinzaine après
celui de saint Matthieu. A cette date, le christianisme était déjà établi dans
beaucoup de contrées de l'empire mais la ; plupart des Apôtres étaient encore
en vie.
On peut distinguer dans l'Évangile de saint Luc quatre parties : — l"" En-
fance et jeunesse de Notre-Seigneur, i, 5-iv, 13. — 2° Prédication dans la

Galilée, iv, 14-ix, 50. — 3" Voyage de Galilée à Jérusalem, ix, 5l-xviii, 30.
— 4° Derniers mystères, xviii, 31-xxiv.
Saint Luc n'avait pas connu Notre-Seigneur, ni observé par lui-même les
faits évangéliques ; mais il avait à sa disposition les écrits de saint Matthieu
et de saint Marc, qui pouvaient le guider dans la plupart de ses récits. Quant
aux faits qu'il rapporte seul, et aux circonstances qu'il ajoute aux récits de ses
devanciers, il a eu pour s'en assurer diverses autorités :

1" Saint Paul, si bien instruit de tout ce qui concernait le Sauveur, soit par
ses révélations, soit par les rapports des premiers disciples. On sait que
saint Luc a longtemps Yécn avec l'Apôtre, qu'il l'a suivi dans la plus grande
partie de ses missions. Les premiers chrétiens étaient si persuadés delà part
que saint Paul avait prise à la composition du troisième Évangile, qu'ils lui en
faisaient honneur et que Tertullien l'appelle illuminator Lucœ.
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT LUC. 241

2^ Plusieurs personnages apostoliques : saint Barnabe, l'un des premiers


lévites convertis qui devint fondateur de l'Église d'Antioche où saint Luc
apprit les éléments de la doctrine chrétienne ; saint Philippe, diacre de Gé-
sarée, chez lequel saint Luc logea avec saint Paul en se rendant à Jérusalem,
et auprès de qui il demeura les deux premières années de la captivité de
l'Apôtre; saint Jacques le ^lineur, évêque de Jérusalem; saint Pierre et les
autres Apôtres, avec lesquels saint Luc fut en rapport.
3° La Sainte Vierge et les parents de saint Jean-Baptiste. C'est à cette
dernière source qu'a dù être puisé en particulier le récit des faits qui ont pré-
cédé la naissance du Sauveur; récit dont la couleur tout hébraïque contraste
avec le prologue de l'Evangile. Aussi saint Luc atteste-t-il qu'il a remonté jus-
qu'aux origines, et fait-il remarquer à deux reprises que la mère de Dieu con-
servait dans son cœur le souvenir de tout ce qu'elle voyait et entendait.
Le troisième Evangile oifre des marques très nombreuses d'authenticité. On
sait que saint Luc était médecin, et qu'il avait fait par conséquent quelques
études, qu'il était Gentil d'origine, qu'il fut disciple de saint Paul, qu'il se con-
sacra comme son maître à la conversion des Gentils, enfin qu'après avoir écrit
son Evangile, il a composé les Actes des Apôtres. Or, ces qualités, ces habi-
tudes d'esprit, ces dispositions, ces particularités, se reflètent d'une manière
visible dans le troisième Évansrile.
1° On reconnaît
la profession de l'auteur à la manière dont il parle des
maladies de leur guérison; et il est facile de constater la culture de son
et
esprit aux qualités de sa composition. —
Cet Évangile décrit les maladies
guéries par le Sauveur avec bien plus de précision que les autres, en des termes
qui lui sont propres et qui appartiennent au langage médical de l'époque. En
outre, il a plus qu'aucun autre la forme de l'histoire. Il commence, comme —
Josèphe, par un prologue, suivant l'usage des Grecs, et par une dédicace à un
Théophile qu'il nomme Excellence, ou excellent. Ce Théophile pourrait être
un chrétien de Rome ou d'Achaïe, honoré d'un emploi civil. Ce pourrait bien
être aussi, comme le pense Origène et comme on en trouve des exemples vers
cette époque, un personnage fictif, représentant tous les fidèles, désireux de
servir et d'aimer Dieu. « Si tu aimes Dieu, c'est à toi qu'il est écrit )>, dit saint
Ambroise, qui suivait ce sentiment. —
L'auteur remonte au commencement
des faits évangéliques, et il conduit son récit jusqu'à la fin, en le rattachant
aux événements contemporains, et en suivant autant qu'il peut la chronologie.
C'est un soin que saint Matthieu avait négligé et dont l'importance commen-
Déjà saint Marc avait essayé de rétablir cet ordre. Saint
çait à se faire sentir.
Luc profite de son travail et cherche à le compléter. Il distribue tout autre-
ment les faits rapportés par saint Matthieu du chapitre viii au chapitre xi. —
Il combler les lacunes de ses devanciers. Un tiers de ses
s'efforce aussi de
récits, cinq miracles et douze paraboles lui appartiennent en propre. II est le
seul qui parle des soixante-douze disciples et de leur mission. C'est peut-être
Epiphane en particulier, qu'il en
ce qui a fait dire à plusieurs auteurs, à saint
que saint Luc lui-même semble affirmer le contraire, sui-
faisait partie, bien
vant saint Grégoire le Grand. —
Pour le style, quoique son grec ait encore
BIBLE POLYGLOTTE. — T, VII. 16
242 INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT LUC.

bien des hébraïsmes, surtout au commencement, dans les cantiques en par-


il est notablement plus pur que celui des autres écrivains du Nouveau
ticulier,
Testament. Il ne les reproduit presque jamais sans leur donner plus de cor-
rection et d'élégance.
2° On reconnaît un disciple de saint Paul, — Gomme le Docteur des
Gentils, il appelle le Sauveur Dominus, « le Seigneur », titre qui suppose l'ha-
bitude de le considérer au ciel, dans sa gloire, plutôt que le souvenir de sa
\ie sur la terre. — Il insiste sur la nécessité et l'efficacité de la foi, sur l'uni-
versalité de la rédemption, sur le mérite de l'aumône et de la pauvreté évan-
gélique, sur la générosité nécessaire aux Apôtres. — Le récit qu'il fait de

l'institution de l'Eucharistie diffère de ceux de saint Matthieu et de saint Marc ;

mais il est presque identique avec celui que saint Paul fit vers la même
époque aux Gorinthiens les paroles sacramentelles sont suivies, dans l'un
;

comme dans l'autre, de la même recommandation « Faites cela en mémoire :

de moi, etc. ». Il est aussi, avec l'Apôtre, le seul qui mentionne l'apparition
de Notre-Seigneur à saint Pierre après la Résurrection. Enfin, on a re- —
marqué que son élocution a quelque chose de l'abondance et de la facilité de
saint Paul, de même que celle de saint Marc tient de la concision et de la fer-
meté de saint Pierre, et l'on a relevé de nombreuses coïncidences de pensée et
d'expression avec les Epitres de l'Apôtre.
3° L'ouvrage est pas fait pour les Juifs, —
L'auteur ne suppose pas à
ses lecteurs une grande connaissance de la langue, des mœurs, de la géogra-
phie de la Palestine. Il ne cite aucune parole du Sauveur en hébreu. Il nomme
toutes les localités par leur nom grec, il dit le mont appelé des Oliviers,
:

la bourgade qu'on nomme Bethléhem, la fête des azymes, connue sous le


nom de Paque. Il fait connaître la distance d'Emmaus. Il avertit qu'Arima-
thie est en Judée, que Gapharnaûm est en Galilée, aussi bien que Nazareth,
mais non Gadare. Il évite de dire comme saint Matthieu la cité sainte, les :

anciens. Il remplace Rabbi par Maître, Hosanna par une périphrase. Il pré-
sente Jésus-Ghrist comme le Sauveur du genre humain plutôt que comme le
Messie de la nation juive. Sa généalogie ne s'arrête pas à Abraham; elle re-
monte jusqu'à Adam, et montre que tous les hommes sont de la famille du
Sauveur. Ge n'est pas par les rois de Juda, mais par une ligne collatérale
qu'elle le rattache à David. Zacharie, à la naissance de son précurseur, comme
Siméon dans le récit de sa Présentation, annonce l'aurore du salut au genre
humain tout entier. Enfin les faits qui n'ont qu'un intérêt temporaire et local,
comme les longues disputes des Pharisiens avec le Sauveur, sont constam-
ment écartés.
4° est destiné aux Gentils. — Tout ce qui eut pu les choquer ou donner
lieu aux Juifs de se mettre au-dessus d'eux est passé sous silence. Au lieu
d'opposer aux enfants de Dieu les nations ou les Gentils, comme saint Mat-
thieu,il leur oppose les pécheurs, terme qui peut s'appliquer aux Juifs comme

au reste des hommes. Dans plusieurs endroits, il fait mention de l'empire, de


ses magistrats, de ses officiers, et toujours avec une considération bien mar-
quée. Il évite de leur attribuer le supplice du Sauveur. Quand il est question
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT LUC.

du royaume de Dieu, il fait remarquer qu'il est spirituel. Il recueille avec soin
un grand nombre de traits négligés par saint Matthieu, qui étaient de nature,
soit à humilier les Juifs, soit à toucher les païens et à leur donner confiance :

le salut promis à Zachée et au bon larron le pardon accordé au prodigue et


;

à la pécheresse; la préférence donnée au publicain sur le pharisien et au Sa-


maritain sur le prêtre et le lévite; les paraboles de la brebis égarée, delà
drachme perdue, du figuier tardif; l'éloge fait par le Sauveur de plusieurs
Gentils; sa prière pour ses bourreaux; la conversion d'un larron sur la croix,
et celle du centenier à la mort du Fils de Dieu. Aussi a-t-on dit de cet Evangile
en particulier qu'il est l'Evangile de la miséricorde et que les paroles d'Isaïe,
lues par le divin Maître dans la synagogue de Nazareth, pourraient lui servir
d'épigraphe. L'Homme-Dîeu y paraît comme le divin médecin. Saint Mat-
thieu l'avait présenté aux Hébreux comme Messie, et saint Marc aux Romains
comme le Fils de Dieu saint Luc le présente aux Grecs, c'est-à-dire à tous
:

les peuples civilisés, comme Sauveur du genre humain tout entier.


5° Quant au style, cet Evangile, plus correct, plus soigné que le reste du

Nouveau Testament, a une grande analogie avec le livre des Actes. On re-
marque des deux côtés des passages empruntés à des pièces officielles ou à
des écrits plus anciens, des paroles touchantes, affectueuses, pleines de dé-
licatesse, des tableaux admirables de naturel, de simplicité et de grâce, qui
font penser au talent de peintre attribué à l'auteur par la tradition. Des deux
côtés, l'Ancien Testament est cité d'après les Septante ; Jésus-Christ est
appelé le Seigneur, et la foi en sa médiation est préconisée comme la condi-
tion et le moyen du salut. On trouve même
deux livres des membres
dans les
de phrases identiques, et des périphrases communes, le Saint de Dieu, les

discours du prophète, le livre des Psaumes, etc. ». Ce sont aussi les mêmes
mots favoris, « grâce, multitude, salut, cœur, évangéliser, etc. ». 69 verbes
sont répétés 254 fois dans le troisième E^angile et 427 fois dans les Actes,
tandis que dans tout le reste du Nouveau Testament, ils ne le sont que 271
fois; 33 mots se trouvent dans l'un et l'autre de ces livres, sans qu'on les
rencontre en aucun autre. (L. Bacuez).

I
SANCTUM
10
JESU CHRISTI EVANGELIUM
secundum lucam

·
'&

,&
,
^^
7]
--
"EnsLÔîjnsQ

' ^-
"

'-
I. Quôniam quidem multi conâti
'

sunt ordinàre narratiônem, quae in nobis


complétcB sunt, rerum ^ sicut tradidé-
nint nobis, qui ab initio ipsi vidérunt, et
:

,& ,
^ ministri fuérunt sermônis ^ visum est :

." ", , assecûto ômnia a principio


et mihi,

,
^
génter, ex
Théophile,
ôrdine
ut cognôscas eôrum verbô-
tibi scribere, ôptime-
dili-

, ".
rum, de quibus eruditus es, veritâtem.
^ ^ Fuit in diébus Herôdis, régis Judaêœ,
sacérdos quidam nômine Zacharias, de
",
",
^^
vice Abla, et uxor ilh'us de filiâbus Aaron,.
et nomen ejus Elisabeth. ^ Erant autem

,'" ,
ambo ante Deum, incedéntes in
&, justi

omnibus mandàtis et justiiicatiônibus


Dômini sine queréla :
^ et non erat illis

filius, eo quod esset Elisabeth stérilis, et


?iv

^ "' 37].
ambo

^
processissent in diébus suis.

Factum est autem, cum sacerdôtio

-,
'^

^& -. ^, fungerétur in ôrdine vicis suse ante


^ secûndum consuetùdinem
sorte éxiit ut
sus in templum Dômini
incénsum pôneret, ingrés-
: et
Deum,
sacerdôtii^

Omnis mul-

1.

. .
. .
i^BDT^ inscr.
-
ACDEGSLTJ:
-
titùdo pôpuli erat orans foris hora in-

evayy.
.
10. : .
6. :
yiovxàr.
7-
^\^*
^* . 8. NACG
LT:
: I. 4.

7.
La vérité.
De fils. Grec :
Grec
«
: «

d'enfant
la certitude
».
».
LE SAINT

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT LUC

I. Comme beaucoup ont entrepris


'

Auctorîs Partie. — Vie cachée du SiauTeur,


dedicatio. i-iv, 13.
de mettrepar ordre le récit des choses 2 Cor. 2, 1.
Job, 32,
qui se sont accomplies parmi nous, 8.
1° Introduction, I, 1-4.
^ suivant que nous les ont transmises Hebr. 2, 3. 2° Préparation de la naissance de Jésus, I,
1Joa. 1, 1.
S-80.
ceux qui, dès le commencement, les 2 Pot. 1, 16.
3° Enfance de Jésus, II.
ont eux-mêmes
vues, et qui ont été
Act.
Jac.
1,
1, 22.
21.
4"^

l'y"
Ministère de saint Jean-Baptiste,
Préparation du ministère de Jésus,
, 1-20.
III, 21

les ministres de la parole ^ j'ai cru, ;


Act. 1, 1; — IV, 13.
24, 3 ;
10, 36.

moi aussi, excellent Théophile, après Joa. 21, 25.


Is. 8, 1.
1° Introduction, I, 1-4.

m'être diligemment informé de tout Hab.


Deut. 32,
2, 2.
2. I. Saint Luc peut avoir en vue ici, outre les
1.
Évani^iles canoniques antérieurs, les écrits que
dès l'origine, devoir t'en écrire par
plusieurs fidèles avaient composes dès les com-
ordre toute l'histoire, afin que tu
'* Joa. 8, 31-32
mencements du cliristianisme, écrits plus ou
17, 17.
moins exacts et lidèles, malgré la bonne intention
connaisses la vérité de ce dont tu as de leurs auteurs. 'Le langage de saint Luc n'im-
été instruit. plique pas d'ailleurs un blâme des récits dont il
parle; il se propose seulement un but particulier
^ Aux jours d'Hérode, roi de Judée, a° s»)
^Ici-ïlis
et veut suivre une méthode propre.
3. Théophile, chrétien de distinction, d'ailleurs
il y eut un prêtre nommé Zacharie, Elisabeth.
1 Par. 24, 10. inconnu, probablement d'origine païenne, à qui
de la classe d'Abia; et sa femme, Is. 19, 1. saint Luc a aussi dédié les Actes des Apôtres.
Os. 13, 11.
d'entre les filles d'Aaron, s'appelait Gen. 2, 18. 2" Préparation de la naissance de Jésus,
4 Reg. 20, I, 5-80.
Elisabeth. ^ tous deux justes Job,
Ils étaient
3.
1, 1.

devant Dieu, marchant sans reproche Rom. 13, 7-8.


2 Cor. 3, 18.
a) Conception de saint Jean-Baptiste, I, o-25.

Sur Hérode le Grand, voir la note de Mat-


dans les commandements et toutes Judith, S, 8. thieu, r>.

, 1. — Zacharie, de la classe d'Abia. David


Gen. 11, 30
les lois du Seigneur partagé les prêtres en vingt-quatre classes ou
;
^ et ils n'avaient
; 16, 11. avait
Num. 8, familles qui remplissaient les l'onctions sacrées à
2.5.

point de fils, parce qu'Élisabeth était Deut. 7, 14. tour de rôle dans le temple une semaine chacune,
Sap. 3, 13.
d'un sabbat à un autre sabbat, I Paralipomènes,
stérile, et que tous deux étaient Prov. 18. 4,
P.om. 4, 19, 18.
XXIV, 4; II Paralipomènes, viii, 4; Il Esdras, xin,
avancés en âge. 40. Zacharie appartenait à la huitième classe qui
était celle d'Abia. Nous ne savons du reste sur lui
^ Or il arriva que lorsque Zacharie
Zacharhe que ce que nous apprend l'Évangile. — Elisabeth.
Ang-elu!^

remplissait devant Dieu les fonctions apparet. Nous ne connaissons non plus d'elle que ce que
Gai. 10. nous raconte saint Luc.
1,

du sacerdoce, au rang de sa classe, Prov. "Rom. 17.


16, 33
4,

^ il lui échut par le sort, suivant la Eccli. 45, 9. Dans le temple,\e /0.6^,10. maison de Dieu, dans
19-20. la partieappelée le Saint où était l'autel des par-
coutume observée entre les prêtres, Ap. S, 4.
Ex. 40, 27
fums. Voir la note sur Matthieu, xxr, 12.
;

d'entrer dans le temple du Seigneur Lev.30,16, 17. 7.

pour y offrir l'encens. Et toute Act.3,l;10,30. 10. A Vheurede l'encens. On offrait l'encens tous
Ez. 44,2-3. les jours, matin et soir. Exode, xxxvi, 6-8.
la multitude du peuple était dehors Jud. 13, 6.
^
246

'
.
.^
^&
I.

'
Vîta ahscondita (I-IV, 13).

rrj '
,
Lucas,

I,

2"

cénsi.
11-25.
(a), Conceptio Baptistœ CM, 5-25).

Apparaît autem illi ângelus


Dômini, stans a dextris altaris incénsi.
^2 Et Zacharias turbâtus
est videns, et

. '^ timor irruit super eum.

," "
'

3 Ait autem ad illum ângelus : Ne

,
,
^'^^
,.,- oivov
^

-
^,
".
timeas, Zacliaria,
deprecâtio tua
pâriet tibi filium, et vocâbis
Joânnem
tâtio,
bunt :
:
^

erit
''et

gaudé-
enim magnus coram Do-
mino et vinum et siceram non bibet, et
:

erit
et multi in nativitâte ejus
quôniam exaudita
et uxor tua Elisabeth

gaudium
nomen
tibi, etexul-
ejus
e^t

.
:

" -
Spiritu sancto replébitur adhuc ex utero
matris suœ et multos filiôrum Israël

.
:

Dôminum Deum ipsôrum


. ", -
convértet ad
^~
et ipse prœcédet ante illum in spiritu
:

& , ' ·
et virtute Elise,
trum in filios, et incrédulos
ad prudén-
tiam justôrum, parâre Domino plebem
perféctam.
ut convértat corda pa-

, ; -
Et dixit Zacharias ad angelum :

Unde hoc sciam ? ego enim sum senex,


et uxor mea procéssit in diébus suis.

'." ^
' ^ ^'•^

sum
Et respondens ângelus,
Gabriel, qui asto ante
dixit ei
Deum
: Ego

.
: et
missus sum loqui ad te, et hsec tibi evan-

,
"^^

'
,^ ,,
.-
gelizâre. Et ecce eris tacens, et non
pôteris loqui usque in diem quo hsec
fiant, pro eo quod non credidisti verbis

meis, quœ implebùntur in témpore suo.

, .," Kai

- et
Et erat plebs expéctans Zachariam :
2*

mirabântur quod tardâret ipse in


templo. Egréssus autem non pôterat
loqui ad illos, et cognovérunt quod visiô-

, . nem
innuens
vidisset in
illis, et
templo. Et ipse erat
permânsit mutus.

,
. "
2^ Et factum
officii ejus, âbiit in
est, ut impléti
domum suam
sunt dies
post

,,'
:

^'^
hos autem dies concépit Elisabeth uxor
ejus, et occultâbat se ménsibus quinque,

.
^''"
,
^. *. 14. KABCDT: '.'^.
i^BT^:
15.
EX:
. 17.
-
BCX:
19·
dicens

brium

EXT^:
LT* .
Quia sic fecit mihi Dôminus

^.
:

in diébus, quibus respéxit auférre opprô-


meum inter

20- DG:
hômines.

^. 25- NCD
Luc, I, 11-25. 247
I. Vie cachée (I-IV, 13). — 2" CaJ, Conception de Jean-Baptinte CIj 5-25),

priant, à l'heure de l'encens,


un ange du Seigneur lui apparut de
^
Ex.

Hebr. 1,
Zach. 2,
^*''-
30, 1.
Ps. S8, 20.
14.
3-4.
des parfums. Exode, ,
11. L'autel de l'encens esi le même que l'autel
27 et suiv.

bout, à droite de l'autel de l'encens. \


Luc. 1, 29.
'2 Zacharie fut troublé en le voyant 5 Dan. 10, 16.
Is. 6, .5.
et la crainte le saisit. Ex. 3, 6

Mais l'ange lui dit «Ne crains 13. Jean. Sur saint Jean-Baptiste, voir la note
p"' œdicit. de Matthieu, in, 1.
point, Zacharie, parce que ta prière
a été exaucée; Elisabeth, ta femme, Act. lo, 31.
enfantera un fils, et tu lui donneras le zach. 5. 4,

nom de Jean; il sera pour toi un Dan.' 2-3. 9',

sujet de joie et d'allégresse, et, à sa Mai.' 3,1.


1 Jer. 5. , . . , 1,
naissance, beaucoup se réjouiront. Mat. n, 9, n.
Car il sera grand devant le Sei- jud^is, !'. 15. Il ne boira ni vin ni cervoise, comme les
Nazaréens, Nombres, vi, 3. La cervoise désigne une
gneur; il ne boira ni ni cervoise, ^^^^'/"11 1
liqueur enivrante faite avec des fruits doux, au-
et il sera rempli du Saint-Esprit dès 2^°^;^/^
tres que le raisin.

le sein de sa mère et il convertira mIu.ÎJ's 24


;
^ *^

un grand nombre d'enfants d'Israël jj-


jo-

Mach.
au Seigneur leur Dieu et il mar- 2 Ex. ;
^ 2.
3.
1,
1.5.
17. Elie le prophète. Voir la note sur Matthieu,
Mat. XI, 4. Voir aussi Jean, i, 21.
chera devant lui dans l'esprit et la 18,
11, 14
3.
;

vertu d'Élie, afin qu'il unisse les Mal. 17 3,


4, .5-6.
;

cœurs des pères et ceux des fils, ra- 3 Is. 63, 14.
Reg. 19, 4.

mène les incrédules à la prudence Eccli. 17,48, 12.


Mat.
1.

des justes, pour préparer ainsi au


Seigneur un peuple parfait ».
Et Zacharie dit à l'ange « Com- Diibîiis :

ment connaîtrai-je cela? car je suis Gen.18, 12. 8 1.5,


;

vieux, et ma femme est avancée en


Dan. 8, 16
âge ». Et l'ange répondant, lui dit 19. Gabriel, l'homme de Dieu, l'un des princi- ;

9, 21. :

Mat. 18, 10. paux anges qui se tiennent devant le trône de


« Je suis Gabriel, qui me tiens devant Tob. 12, 15. Dieu, celui qui avait annoncé à Daniel l'époque
Esth. 14. de la venue du Messie. Daniel, vin, IG; ix, 21. 1,
Dieu, et j'ai été envoyé pour te par- Ps. 103, 1.
Hebr. 14. 1,
ler et t'annoncer cette heureuse nou- Is. 52, 7-8.
velle. Et voilà que tu seras muet, Is. 30, 1.5.

Luc. 62. 1,

et ne pourras parler jusqu'au jour où ^j-


ces choses arriveront, parce que tu Dan. 12, 4.
, , \ Coi-. 22 , 1 1,
n as pas cru a mes paroles, qui s ac-
compliront en leur temps ».
Cependant le peuple était dans «· mutus. 21. Le peuple était dans les parvis extérieurs
M ±±

. ry1
^ 1 .

1 attente de Zacharie, et il s étonnait j^c

qu'il demeurât si longtemps dans le 22,.


Luc. 11,
16.
Ps 39 2* 26 14
de \<^. et il ne voyait pas Zacharie qui était dans
, ,

le Saint ou
.

.5,
8.

'
.
temple. Mais étant sorti, il ne pou- Ex. 10. 4,

vait leur parler; et ils comprirent Dan. 10, 1.


Luc. 10, 23.
qu'il avait eu une vision dans le temple. Cor. 3, 18. 2
Prov. 2.5, 2.

Et pour lui, il leur faisait des signes, Job, 21, ,5


;

29, 9.
et il resta muet.
Et il arriva que lorsque les jours concip 23. Il s'en alla en sa maison. A Hébron, suivant
les uns, à Jutta, selon les autres. Voir plus bas,
de son ministère furent accomplis, il Gen.'3o,''î y. 39.
s'en alla en sa maison. Or après
ces jours, Elisabeth, sa femme, con-
çut, et elle se tenait cachée pendant
cinq mois, disant « C'est ainsi que Gen. 30, 23.
:
Is. 4, 1.

le Seigneur a fait pour moi aux jours 2 Mach. 7,


22-23.
où il m'a regardée pour me délivrer
de mon opprobre parmi les hommes ».
248 Lucas, I, 26-42.
I. Vita abscondita (I-IV, 13). — 2° Cb), Annuntiatio et Vinitatio CI, 26-80J,

&, "Ev

-,
,
^for
In mense autem sexto, missus est an-
gélus Gabriel a Deoin civitâtemGalilsé*,

'
cui nomen Nazareth,

,
^ ad virginem de-

& ,.
'

sponsâtam viro cui nomen erat Joseph,


/' de domo David, et nomen virofinis

' ,&^ -

,. '^'

.,^. ', ,
/ .- ^'
Maria.
dixit

sermône
Et ingréssus àngelus ad eam,
:

ista salutâtio.
Ave grâtiaplena: Dôminus tecum
benedicta tu in muliéribus.
Quae cum
ejus. et
ait ângelus ei
audisset, turbâta est in

Ne
timeas Maria, invenisti enim grâtiam apud
Et
cogitâbat qualis esset
:
:

Deum : ecce concipies in ùtero, et


'] paries filium, et vocâbis nomen ejus
". &, - Jesum. Hic erit magnus,

^/
et Filius
'-

,&
Altissimi vocâbitur, et dabit illi Dôminus
Deus sedem David

^ ,
patris ejus : et regnâ-
bit in domo Jacob in œtérnum, etregni

' . ejus non erit finis.

& ' ' -,


,
,
voJoJ; ^ ' Quomodo
cognosco
ei
Dixit autem Maria ad ângelum

?
fiet istud, quôniam virum non
Et respôndens ângelus dixit
Spiritus sanctus supervéniet in te, et
:

" , -.
:

virtus Altissimi obumbrâbit tibi. Ideôque


d-. et quod nascétur ex te sanctum, vocâbi-
rj
tur Filius Dei. Et ecce Elisabeth
cognâta tua, et ipsa concépit filium in
senectûte sua mensis sextus est
: et hic
'^'^'
.
'. . ",
&)
'
-
illi, quia non erit
quae vocâtur stérilis
impossibile apud Deum omne verbum.
:

,"^-
Dixit autem Maria Ecce ancilla :

Dômini, fiât mihi seciindum verbum


^' tuum. Et discéssit ab illa ângelus.

& Exùrgens autem ^laria in diébus


^'^

^
^. / , -
",
]
illis

in
montâna cum festinatiône.
âbiit in
civitâtem Juda et intrâvit in domum
Zachariae, et salutâvit Elisabeth.
factumest. ut audivit salutatiônem Marine
:

Et

' '",
Elisabeth, exultâvit infans inûtero ejus
et repléta est Spiritu sancto Elisabeth
:

' ,.
et exclamâvit voce magna, et dixit :

-
..
;.. ...
26. :
et
dno. 27 (et

. 31·
.
2, d). LT:
29·
.\ABCDT:
GT:
].
jET
28-
èrrl
*
34- D:
e conjectura
42. BT: (1. ·)
'/oi'rc
y^avyjj.
seu (Jos. 15, o.j)-

Kat

(1. &) :
.
3· [LjTt (.
yv^^'-- 3^·
39·
:
.')
(1.
5
")
aS. 36- LT-:
38- D:
z/cvîJ; «
32.
verset 33.
La fin du verset est rattachée dans

35. La chose sainte qui


le saint (enfant) qui naîtra
naîtra de vous. Grec
».
le grec au

:
Luc, I, 26-42. 249
I. Vie cachée (I-IV, 13). — 2" CbJ. Annonciation et Visitation CI, 2-80),
b) b) Annonciation et Visitation, I, 20-80.
Ausixième mois, l'ange Gabriel Oalirielis
misfsîo, 20. La ville de Galilée, appelée Nazareth. Sur la
fut envoyé de Dieu dans la ville de Jer. 23, Galilée et Nazareth, voir les notes 4 et 5 à la fin
.5.

Galilée, appelée Nazareth, ^ une


a du volume.
vierge qu'avait épousée un homme
nommé Joseph, de la maison de ^^^^J^ijl'^aefïl^;
David et le nom de la vierge était (.^J JJv,
;

Marie. Or l'ange étant venu vers elle canlVs.


lui dit « Je vous salue, pleine de grâce
:
;

Cant.
le Seigneur est avec vous; vous êtes Colos. 9. 8, 6.
2,
Prov. 31, 29.
bénie entre les femmes » Luc. 44. 1,

Lorsque Marie Teut entendu, elle ^^"""'^'"""·


fut troublée de ses paroles, et elle Hebr.'i2, 21.
Joa.
pensait quelle pouvait être cette salu- p<J^i^g^g%g'";
,1 4, 1.

Mais ^ \
Ne Joa. 7;4.'
tation. l'ans^e lui dit : «
. 10, 3, 14.
craignez point, Marie; vous avez jg^^^ô^J'i^"-
31. Jésus ; c'est-à-dire Sauveur. Voir la noie sur
trouvé grâce devant Dieu; voilà jCant.'4, 12^^
Matthieu, i, 21.
que
^ vous concevrez dans votre sein, /juà. 13, 3. '
0
et VOUS entanterez un lils a qui vous
1
le. 62, 2 26, 8.
»
|-9-u).
·

™p ;

donnerez le nom de Jésus. Il sera ps^^m ^ss, 32. Sera appelé... hébraïsme, pour sera le Fils,
4.

" etc.
o^rand, et sera appelé le fils du Très- j«-33,'i4."
'
_ _ _ „ 1 Tim.
_ . - 17. 1,

Haut, et le Seis^neur Dieu lui donnera Jer. ib,„-90 6-7.


^ 1

le trône de David, son père et il ré- Mat- ;


21. 9.
gnera éternellement sur la maison de Jer. 31, 2-3. 3.3.

Mal. 1,

Jacob, et son règne n'aura point Ap. 19, IG.


Dan. 14. 7,

de fin ». Mich. 4, 7.
Ez. 21, 27.
Marie dit à l'ange « Comment Hwret
: 34. Marie avait fait vœu de garder sa virginité,
ou elle en avait au moins formé le propos, la ré-
cela se fera-t-il? car je ne connais Is. 30, . solution (Glaire).
Ex. 14, 13.
point d'homme ». Et l'ange répon- 2'^79,'2.
'^·'

dant, lui dit « L'Esprit-Saint sur- Gen.'2i, le


:
Mat. 18, 20. 1,

viendra en vous, et la vertu du Très- Act. 8. 1,


Luc. 24, 49.
Haut vous couvrira de son ombre. Prov. Is. 06, 13.
13, 17.
C'est pourquoi la chose sainte qui naî- S.ap. 7, 2.Î.

Ex. 15, 17 ;

tra de vous sera appelée le Fils de 2-3. 6,


Eecli. 49, 9.
Dieu. Et voilà qu'Elisabeth, votre Tob. 7. 7,
Buth, 4, 1.5.

parente, a conçu, elle aussi, un fils Luc. 18, 27.


Gen. 18, 14.
dans sa vieillesse; et ce mois est le ,. 4, 21.
Job, 42, 2 ;

sixième de celle qu'on appelle stérile, 32, 27.

car, à Dieu, rien n'est impos-


sible ».

Alors Marie reprit « Voici la :


ft aniiui<.
2fte?. 7, 2:-.-26.
servante du Seigneur, qu'il me soit Ps. 122, 2.
Gen. 49, 18.

fait selon votre parole ». Et l'ange Is. 33. 2 ;


26. 9 ;
34, 16.

s'éloigna d'elle. Joa. 1, 14.

Or en ces jours-là, Marie, se Maria 39. En une ville de Juda. Cette ville est, suivant
EIi<$abe(h les uns, Héhron, ville sacerdolale, la plus impor-
levant, s'en alla en grande hâte vers adit.
tante des montagnes de Juda; suivant les autres,
Jos. 21, 11.
qui pensent qu'Hébron aurait été nommée par sou
les montagnes, en une ville de Juda; Cant.
Prov.
2, 14.
4, 18. nom, si cette ville avait été réellement la rési-
''^
et elle entra dans la maison de Hab. 3, 11. dence de Zacharie, la ville de Juda est une autre
Cant. 8, ).
ville sacerdotale dont le nom est légèrement dé-
Zacharie, et elle salua Elisabeth. Ps. 121, 3.
figuré, .lutta, située également dans la partie mon-
2 Cor. 13, 12.
tagneuse de la Judée.
Et il arriva que lorsque Elisabeth Buth, 3, 10.

entendit la salutation de Marie, l'en-


fant tressaillit dans son sein, et Eli-
sabeth fut remplie de l'Esprit-Saint;
alors elle s'écria d'une voix forte
''^
:
2ë0 Lucas, I, 43-63.

,
,; &^ ,. &
I. Vîta abscondita (I-IV, 13). — 2°

ycai
CàJ. Annuntiatio et Vittitatio

Benedicta tu inter mulieres, et benedic-


tus fructus ventris tiii. Et unde hoc
mihi ut véniat mater Dômini mei ad me?
26-80J.

'^
.
,
,
'
,
^
. }
.-
''^
Ecce enim ut facta est vox salutatiônis
tuae in aûribus meis, exultàvit in gaùdio
infans ut iitero
didisti,
dicta
''^
meo

sunt tibi a Domino.


Et ait Maria
:

quôniam perfîciéntur ea, quse

Magnificat anima
et beâta, quae cre-

-
:

mea Dôminum

, ^ et exultàvit spiritus
meus in Deo salutâri meo.
:

Quia re-

. " ,, spéxit humilitâtem ancillae suse : ecce

,- ' -
enim ex hoc beàtam me dicent omnes
generatiônes. Quia fecit mihi magna
''^

qui potens est et sanctum nomen ejus.


:

. " / Et misericôrdia ejus a progénie in

' pro génies timéntibus eum. Fecit po-

. ^^
. téntiam in brâchio suo : dispérsit supér-
bos mente cordis sui. Depôsuit potén-

- tes de sede, et exaltâvit hùmiles. Esu-


'^'

, & , (&
. " riéntes implévit bonis et divites dimisit

"^
:

Suscépit Israël pùerum suum,

,
inânes.
-
) ." --
^ '*

recordâtus misericôrdiae suse. Sicut


^"^
locûtus est ad patres nostros, Abraham
et sémini ejus in saécula.

""^
., " ^
Mansit autem Maria cum illa quasi
ménsibus tribus et revérsa est in do-
:

mum suam.
, .,
•^^

'
Elisabeth autem implétum est tem-
pus pariéndi, et péperit filium. Et
audiérunt vicini et cognâti ejus, quia

, .,& magnificâvit Dôminus misericôrdiam

&, /.'
''^
suam cum illa, et congratulabântur ei.
Et factum est in die octâvo, vené-

,^
, ' " ".
^&
, .
runt circumcidere pùerum, et vocâbant
eum nômine patris sui Zachariam.
respôndens mater ejus, dixit Nequâ-
Et

quam, sed vocâbitur Joânnes. ®' Et dixé-


runt ad illam Quia nemo est in cogna-
:

vocétur hoc
:

nômine.

^ .
tiône tua, qui

'"
-:
.
^. ·
& . .
. .
-
vellet
làrem
nomen

61.
Innuébant

nDT:
ejus.
autem patri ejus, quem
vocàri eum.
scripsit,
Et pôstulans pugil-
dicens Joânnes
Et mirâti sunt univérsi.

,xABCLT:
:

. 62.
est

LT:

.. .':
GKS0: q.
). · : .
43· 44.
49. L: (LT0: et
y. 55· GKSH: (^.-). CGKS: 54. Grec « il a aidé Israël son serviteur à se sou-
:

). . venir de la miséricorde ».
* (pr.)
56-
59.
(1.
N'BCDG:
58· D* (seC.)
. Tjj . Ce verset figure entre parenthèses dans le grec
à l'exception de « pour toujours ».
Luc, I, 43-63. 251
I. \ ie cachée (-%', 13). — 2" CbJ, Annonciation et Vittitation CI, 20-80),

« Vous
et le fruit
êtes bénie entre les
de votre sein est béni. ''^
femmes, .' 5
jo^Xi.^iG
d'où m'arrive-t-il que la mère de mon f^^J*
Seigneur vienne vers moi ? Car, ^^^'^;
dès que la voix de votre salutation jj\ .

est venue à mes oreilles, l'enfant a,^^^-


25, 41. .

tressailli de joie dans mon sein, Sap. 9, .5.

Joa. 3, 17.
bienheureuse, vous qui avez cru, car canf s^'i^i
ce qui vous a été dit par le Seigneur ^.b^'goÎ'S'
s'accomplira ». Ï''34^V'
Alors Marie dit « Mon âme
Le Magnificat est le premier cantif|ue du

^
4(). <
:
^Mai-à?"" Nouveau Testament il pourrait servir de conclu-
:

glorifie le Seigneur. ''^ Et mon esprit sion à l'Ancien. Il a du rap|)ort avec plusieurs au-
H^^^g^i-g^-
tres, surtout avec ceux de Marie, sœur de Moïse,
a tressailli d'allégresse en Dieu mon et d'Anne, mère de Samuel; mais combien l'âme
Sauveur; parce qu'il a regardé '^f\^' de la sainte Vierge paraît plus unie à Dieu et plus
sainte! Combien son langage a plus de majesté,
l'humilité de sa servante; et voici que d'élévation et de calme! C'est bien le prélude de
f^e-V la voix du Sauveur. —
La conduite de Dieu dana
désormais toutes les générations me luc°\^/%^7 l'établissement du christianisme y est admirable-
diront bienheureuse: '^^ car celui qui est ment dépeinte. Marie a devant les yeux tous les
j^^- y^;
' événements qui vont s'accomplir 'la synagogue :

puissant m'a fait de grandes choses, 110, 9,


réprouvée, l'Éslise fondée, les Apôtres "glorifiés,
Ex. 20, 6 ;
les Gentils comblés de grâce, enfin toutes les pro-
et son nom est saint: ''etsamiséri-p^^3^'j3
, messes magnifiquement accomplies. A la salu- —
,^^
tation de sa parente « Vous êtes bénie entre les
corde se répand d'âge en âge sur Is.^^•"·10. :

52, femmes », la sainte Vierge répond par une pré-


ceux qui le craignent. 11 a déployé Pet.
Ps. 145, 6.
1 5, ,-).
diction aussi précise que merveilleuse « Toutes :

les générations me diront bienheureuse ». Or, elle


la force de son bras il a dissipé ceux J»^^
;
11 ;
a vu pendant sa vie et nous voyons encore tous
34, 24.
qui s'enorgueillissaient dans les pen- Reg. 7. 1 2, les Jours l'accomplissement de cet oracle. Les —
Ps. 106, 9 ; sentiments exprimés dans ce cantique sont bien
sées de leur cœur. ^"^ \\ a renversé 33, 14. ceux qui devaient pénétrer la mère de Jésus, après
Ap. 3, 17.
la faveur incompréhensible qu'elle avait reçue.
les puissants de leur trône, et a élevé Is. 41, 8. Telles devaient être sa foi, son humilité, sa recon-
Jer. 31, 20.
les humbles. 11 a rempli de biens naissance; tel son ravissement sur la sagesse, la
puissance, la bonté de Dieu dans la rédemption
les affamés, et il a renvoyé les riches du monde. Quel admirable modèle pour les âmes
intérieures que le Ciel favorise de ses grâces!
les mains vides. Se souvenant de Ps. 97, 3.
Enfin remarquez combien Marie était accoutumée
Hab. 4, 2.
sa miséricorde, il a pris sous sa sauve- Deut. 7, 7.
au langage des écrivains sacrés. Elle n'emploie
Gen. 17, 7 pas une expression qu'on ne lise dans le Psal-
garde Israël, son serviteur, comme 18 22, 17. 8, ;
;

miste et dans les Prophètes. Toute la différence


10. est dans la profondeur de ses pensées et dans la
il l'avait promis à nos pères, à Abra- Sx. ïô 6. sublimité de ses sentiments ». (L. Bacuez).
'18. Ces paroles sont une prédiction de l'honneur
ham, et à sa postérité pour toujours »
insigne que l'Église, dans tous les siècles, devait
Marie demeura avec Elisabeth ^^^}}^ rendre à la Très Sainte Vierge.
environ trois mois, et elle s'en retourna "27. 31',
5G. En sa maison à Nazareth.
.' Tim. 8. 1 5,
ensuite en sa maison.
^^^^'^'il '

Cependant le temps d'enfanter »»··'<


'|. 1 , ,
* ,. „ Elisabeth
pour Elisabeth s accomplit, et elle
mit au monde un iils. Et ses voisins eccu. 1-2. 3,
Sap. 10. . 1,

et ses parents, ayant appris que Dieu


^:^\^\^
avait signalé en elle sa miséricorde,
s'en réjouissaient avec elle.
Or il arriva qu'au huitième jour cui nomcn
datur
ils vinrent pour circoncire l'enfant, et le^'îrs^*
ils le nommaient Zacharie, du nom
ï"'66/^f-
de son père. Mais sa mère prenant eJ,^:
la parole, dit : « Non, mais il s'appel-
lera Jean ». Ils lui dirent : « Il n'y Gen. 35, 10. Auguste sur son trône (II, 1, p. 253). (Musée de îiaples)
'
15-16
a personne dans votre famille qui soit
il- Is. 6.5, ;

appelé de ce nom ». Et ils deman Lev. 26, 10.


daient par signe au père comment il is, 45, 11.

voulait qu'on le nommât. 63. Des tablettes, en grec itivaxiSiov, planchette


Or, de- ^p^^, 12.
en bois de pin si l'on peut s'en rapporter a l'éty-
mandant des tablettes, il écrivit : 4 «,'.' mologie, probablement enduite de cire et sur la-
« Jean est son nom » Et tous furent .
quelle on pouvait tracer des caractères avec un
stvlet.
dans l'étonnement.
252 Lucas, I, 64 11, 3. —
I. Vita abscondita (I-IV, 13). — 3° CaJ» Jesu nativitas et circumcisio CII,

, "'^&
-
âè Apértum
lingua ejus, benedicens
est
et
autem
loqiiebâtur
illico os ejus, et

." ^
^. Deum. Et factus est timor super omnes
, oXrj vicinos eôrum et super ômnia montâna :

,
-^ Judséae divulgabântur ômnia verba hœc

-
:

et posuérunt omnes qui audierant in

' '. ; ^ corde suo, dicéntes


iste erit?
Quis putas, puer
Etenim manus Dômini eratcum
:

& , -- illo.

Spiritu
Et Zacharias pater ejus replétus est
sancto, et prophetâvit, dicens :

Benedictus Dôminus Deus Israël, quia


^, , - visitâvit, et redemptiônem plebis

, &' ^ ,-
fecit
suse : et eréxit cornu salutis nobis, in
domo David pueri sui. Sicut locûtus

&
"^^
est per os sanctôrum, qui a sœculo sunt,
proplietârum ejus saliitem ex inimicis :

, ^- nostris, et de manu omnium qui odérunt

&"'^ ^ ,
. "^*^
nos ad faciéndam misericôrdiam cum
:
"''^

pâtribus nostris, et memorâri testaménti


sui sancti. "'^ Jusjurândum, quod jurâvit

& "^"'
ad Abraham patrem nostrum datùrum se
nobis ut sine timoré, de manu inimi-
: '

côrum nostrôrum liberâti, serviâmus illi,

, ^
,
'^'"

&]'
,
,
âr/M.Loovvrj

'^'^
.- in
omnibus diébus
sanctitate

propliéta Altissimi vocâberis


enim ante fâciem Dômini paràre vias
ejus "^^
ad dandam sciéntiam salûtis
:

plebi ejus, in remissiônem peccatôrum


et justitia
nostris. "^^
coram
Et tu puer,
:
ipso,

praeibis

,, , '
^

- eôrum "'^ per viscera misericôrdiae Dei


:

-
nostri in quibus visitâvit nos, ôriens ex

&, .
:

alto : illuminâre his, qui in ténebris et

,^ ',".,
in umbra mortis sedent ad dirigéndos :

pedes nostros in viam pacis.


Puer autem crescébat, et conforta-
bâtur spiritu et erat in desértis usque

'' .^,
:

^ .) -
indiem ostensiônis suae ad Israël.
II · II. ^
Factum est autem in diébus illis,

éxiit edictum a Caésare Augùsto, ut de-


^ (yiv- scriberétur univérsus orbis. ^ Hœc de-

- scriptio
Cyrino :
prima
^ et ibant
facta est a préside Syriae
omnes ut profiterén-

). ^; )
.
Tf^ccj). L: Kvqive (B: al, e conj. : Kv'îv-
66. NBCDT^t (a. 69. LT* et ». tlICs s. K. S. ^aT8^vivov). 3. LT^: (1.

.*.
70. (ait.) '. 71. D: &.
^
[L inter uncos].

.
NBCDT0t (,
^—
72.

i.

f nonnulli
D*

ICaï
i^C: .
xcà- 74.
75-
)
e COnj.
NBDLT*
nABCDï*
Se.

s.
77.A G: (1.
% KBDLT'*
^ s.
.
)
et

' [-
76.

(p.
G6.

II.

grec.
3.
pre
2.

Dans
ville
Car. Grec

».
: « et ».

Ce verset figure entre parenthèses dans

sa ville. Grec lilléralement : « dans sa pro-


le
Luc, I, 64—11, 3. 283
1. Vie cachée (I-IV, 13). — 3° (aj, Nai»»ance et circoncitdon de Jenun (ilj 1-21J,

Aussitôt sa bouche s'ouvrit, sa z.,eiîarî*


langue se délia, et il parlait, bénis- ';^*;!"";"^^.
sant Dieu. Et la crainte se répandit
sur tous leurs voisins, et toutes ces
merveilles furent divulguées dans j^ ^i's
toutes les montagnes de la Judée;
et tous ceux qui les entendirent les
'••^
^{^;^^ j^^^';

recueillirent dans leur cœur, disant


,.
« Que pensez-vous que sera cet en- ^^^^'/^^·^·
n.'
:
,
fant? » Car la main du Seigneur était
jJeY-gî'/g-^ 69. Une corne de salut; c'est-à-dire un [)uissant
avec lui. sauveur. Chez le& Hébreux, la corne était un sym-
Canticum bole de la force. Voir Psaume xvn, 3, la ligure et
Et Zacharie, son père, fut rempli ZiicliarÎÎx;. la note, t. VI,
p. 37, 38. — Dans la maison de
derEsprit-Saint,etprophétisa disant David, dans sa postérité, en Jésus. :

80. Dans les déserts. Dans le désert de Judée.


« Béni le Seigneur, le Dieu d'Is-
ro^î^'J^O. Voir la note sur Matthieu, m, 1.
raël de ce qu 'il a visité et racheté son ^s- 40, u.
!
3" Enfance de Jésus, II.
AO 1
Bar. 4, 5. ' ,

peuple, et nous a suscite une corne luc. 1.32.


a) Naissance et circoncision, II, 1-21.
de salut dans la maison de son servi- ^87,%"
II. 1. César Auguste (voir la figure, p. 21), pre-
teur David, "^^ comme il a promis par mier empereur romain, fils de Gains Octavius et
la bouche des saints prophètes, qui d'Atia, nièce de Jules César, né en (>2 avant notre
21 e
ère. Adopté par Jules César, il forma pourveoger
ont été dès les temps les plus anciens, ^"^'
la mort de son grand-oncle, tué en 44, le second
triumvirat avec Marc-Antoine et Lépide. Ce dernier
de nous sauver de nos ennemis et jer. 31, 11-12. lut bientôt mis de côté et Antoine lut complè-
de la main de tous ceux qui nous haïs- nMeÎ^îi;?. tement battu à la bataille d'Actium, 31 av. J.-G.
Octave, après cette victoire, reçut du Sénat le titre
sent, pour accomplir ses miséri- Gen. 22, le. d'empereur. En 27 av. J.-C. il eut le titre d'Auguste.
11 rétablit la paix dans tout l'empire et l'administra
cordes envers nos pères, en souvenir mJw', 20!
avec sagesse. Il mourut à Noie en Carapanie, à
de son alliance sainte; selon le ser- Hebr.6,i6-i7. l'âge de 76 ans, l'an 14 de notre ère. Hérode le
Grand avait été nommé roi des Juifs en 4L) av.
ment qu'il a juré à Abraham, notre 5;'2'2,
'

J.-C. par Antoine, avec son assentiment. Devenu


père, de faire pour nous, ^''qu'étant dé- Bar. 4/21. seul maître de l'empire, Auguste confirma à
X· ' 1 \ Hebr. 15 . . 2, ;
Hérode, qui était venu le visiter à Rhodes, son
livres de nos ennemis, nous le servions % h. titre de roi et il le favorisa pendant toute sa
vie. Hérode à son tour bâtit Césarée sur la Mé-
sans crainte, dans la sainteté et la '4,'24.'
'^"^

diterranée en son honneur et fit élever à sa


justice, marchant devant lui tous les
1 Ti- T-<, , · . .
Le°v;
Hebr.
V12,
2.
14,
gloire des temples non seulement à Gésarée, mais
aussi à Samarie et ailleurs. Auguste, de son côté,
jours de notre vie. Et toi, petit en- 7. probablement par politique, fit une fondation pour
qu'on offrît tous les jours à ses dépens deux sa-
fant, tu seras appelé prophète du Très- ^ps. %V; .^' crifices en son nom dans le temple deJérusalem,
Haut car tu marcheras devant la face ^*^' ^· ce qui fut exécuté fidèlement jusqu'au moment où
;
éclata la guerre juive, en 66 de notre ère. Eu l'an
du Seigneur, pour lui préparer les 6, Auguste incorpora la Judée à la province ro-
maine de Syrie.
voies; pour donner au peuple la Jer. 31, 34. 1-2. Le recensement de Cyrinus ou Quirinus.
J 1
^ i , , , \ . Is.50,1 ;43, 25.
« On a trouvé à Ancyre, en Galatie, sur les murs
science du salut, et pour la rémission Eccii.37, se.
d'un temple consacré à Auguste, un résumé de
de ses péchés, '^^ parles entrailles de /Z.2i,\'r.
l'histoire de son régne, écrit par lui pour être
placé dans son mausolée. Or, dans ce résumé il
la miséricorde de notre Dieu, avec ^\t]-^l\f- mentionne un recensement qu'il a fait àQscitoyens
lesquelles est venu nous visiter le so- romains, recensement qui semble supposer un
dénombrement général de l'empire. 11 indique la
leil selevant d'en haut, pour éclairer ''-^
^^at. 4, 15.^ date de cette opération, et cette date coïncide avec
celle de la naissance du Sauveur. Nous avons de
ceux qui sont assis dans les ténèbres Tob. 5, 12.
t)lus le témoignage de plusieurs auteurs. Suétone
Bar. 3, 14.
et l'ombre de la mort, pour diriger (t 140), dans son Histoire des douze Césars, rap-
porte qu'Auguste a fait trois fois le recensement
nos pieds dans une voie de paix ». de l'empire et qu'il en a laissé un cadastre : bre-
viarium. Tacite (f 130) dit à peu prés la même
Or l'enfant croissait et se forti- Puer în
deû«erto. chose. Saint Justin, né à Sichem, à 12 lieues de
fiait en esprit; et il demeurait dans Jérusalem, écrivait vers 138, dans son apologie à
^/^V'if vî' l'empereur Antonin Jésus-Christ est né à Beth-
:

les déserts, jusqu'au jour de sa mani- ^J:iX léem. Vous jwuvez vous en assurer, en consultant
le recensement de Quirinus, votre premier gouver-
festation devant Israël. neur en Judée. Tertullien écrivait de même, 150
II. Or arriva en ces jours-là .«. ans après la mort d'Auguste Les pièces oriqi-

^'
^ il :

nales du dénombrement d'Auguste sont conservées


qu il parut un édit de César Auguste, dans les archives de Rome. Leur déposition fournit
pour qu'on fît le dénombrement des un témoignage authentiquerelativement à lanais-
SÎ'nX sance du Sauveur. D'après cet auteur, ce serait
habitants de toute la terre. sous le gouvernement de Saturninus que le dé-
^ Ce pre^
'^'*·
5, 37.
=

nombrement aurait eu lieu; mais cela n'empêche


mier dénombrement fut fait par Cyri Lara. 1,1.
Gen. 49, 10.
pas qu'il ait pu être exécuté par les soins de Cni-
rinus, associé ou subordonné pour cet eliet au
nus, gouverneur de Syrie; et tous =^
p^'iS,''/. gouverneur (L. Bacuez).
254 Lucas, II, 4-18.

.&,
I. Vîta abseondita (I-IV, 13). — 3° CaJ. Jettu nativitas et circumcittio CIM, 1-21),

- ,
"
&, (
" ^-,
" ^

/,
autem
suam civitâtem. Ascéndit
tur singuli in
Joseph a Galilœa de civitâte Na-
et
zareth in JudiÉam, in civitâtem David,
quae vocâtur Béthlehem eo quod esset :

, ^),
de modo et familia David, ^ ut profiteré-

& , ,.
tur cum Maria desponsâta sibi uxôre

.
^

/j praegnânte.

^" , ^ Factum est autem, cum essent ibi,

.
"
impléti sunt dies ut pâreret. Et pépe-
^ filium suum primogénitum, et pannis
- rit

eum invôlvit et reclinâvit eum in praesé-


^,
:

r?y pio, quia non erateis locus in diversôrio.

. Et pastôres erant in regiône eâdem

&-
^ ^

, , vigilantes, et custodiéntes vigilias noctis

' .
) '^, , ^ ^
'
Kai
^

;-
super gregem suum.'^Et ecce àngelus
Dômini stetit juxta illos, et clâritas Dei
circumfûlsit illos, et timuérunt timoré
magno.
timére
Et dixit illis ângelus Nolite
ecce enim evangelizo vobis gaii-
:

,
:

' ,' /.
dium magnum, quod
* '
quia natus est vobis hôdie Salvàtor,
Christus Dôminus, in civitâte
erit omni populo :

.
qui est
Kai David. Et hoc vobis signum Invenié- :

tis infântem pannis involiitum, etpôsitum

^
^ ,, ^ Kai
in prsesépio.
'3 Et sùbito facta est
titùdo militise cœléstis laudântium
cum ângelo mul-
Deum,

. &
&(

,'
^' et
et in terra
tâtis.
pax
Gloria inaltissimis Deo,
dicéntium
hominibus bonae volun-
:
^

&. ,&,
^.
'
Kai

Kai
- c
-

ai
Et factum est ut discessérunt ab eis
ângeli in cœlum, pastôres loquebântur
ad invicem Transeâmus usque Béthle-

est, quod Dôminus osténdit nobis.


:

hem, et videâmus hocverbum quod factum


Et
invenérunt Ma-

.
venérunt festinântes
^, y.ai riam, et Joseph, et infântem pôsitum in
: et

ii ^
^'^^-

&
^- . pryesépio. ^^Vidéntes autem cognovérunt
de verbo. quod dictum erat iUis de pùero
hoc.
^8Et omnes qui audiérunt, mirâti sunt :

^ &.)
yvv. (cf. 1,27). 6. D:

DLT*
iSov.i2. T-*

17.
...

.
(eti.
14. L:
. ot âvd-. nBT^: (1.
&. NBDLT^:
(1.

%
.).
.
(1.

^. .
GKSH0>
)
12, c.
Ôe...

9.
7- *
nBT^*
15. >îB[L]T2*
16. :
et

4.
le grec.
14.
de his, quae dicta erant a pastôribus

La

volonté. Grec
fin

Et sur

parmi les hommes ».


du verset

la terre,
: «

15. Les bergers. Grec littéralement


et
figure entre parenthèses dans

paix aux hommes de bonne


paix sur la terre; bonne volonté

: « les hommes,
les bergers ».
Luc, II, 4-18. 2bb
I. Vie cachée (I-IV, 13). — 3° iaj. Naissance et circoncision de Jésus Cil, l'21).

allaient se faire inscrire, chacun dans


sa ville. Joseph aussi monta de Na-
'
Luc. 1, 26. 4. Bethléhem. Voir la note 2 à la fin du volume
Joa. 7, 42.
Rcg. 16, 1.
zareth, ville de Galilée, en Judée, 1
Mich. .1, 1.
Nuni. 17, S.
dans la ville de David, qui est appelée jN[icli. 0, 2.

Bethléhem, parce qu'il était de la Ps. 88, 3.

maison et de la famille de David, Luc. 27, 31. 1,


Mat. 18-20. 1,

^pour se faire inscrire avec Marie, son


épouse qui était enceinte.
^ Or il arriva que lorsqu'ils étaient
partu!!).
là, les jours où elle devait enfanter Job, 14, 5.

37, 26. Is.


7, Son filspremier-nè. Cela ne veut pas dire que
furent accomplis. ^ Et elle enfanta son Mat.Gai.
25.
4, 4.
plus tard la sainte Vierge ait eu d'autres enlants.
1,

fils premier-né, et l'ayant enveloppé Joa. 14 11. Les Hébreux appelaient premiers-nés, les enlants
1, ;

2 Cor.
uniques aussi bien que ceux qui avaient des rères
8, 9.
f

de langes, elle le coucha dans la crè- Sap. ou des soeurs. Cf. v. 23. — Dans l'hôtellerie. Ce
1, 3.
Is.
7, 4.

che, parce qu'il n'y avait point déplace Mat. 30 mot ne doit pas être entendu dans le sens mo-
8, ;

derne. L'Iiôtelleric, l'auberfre n'existait pas en


5, 3. «

pour eux dans l'hôtellerie. Orient. Par la loi de l'hospitalité, l'étranger était
reçu dans chaque maison où il se présentait. A
^ Or en la même contrée se trou-
défaut de cette hospitalité, ou s'il ne voulait pas
()astoi'C!«.
il pouvait se retirer dans une hôtel-
vaient des bergers qui passaient la Mich. S-9. y recourir,
lerie commune, appelée aujourd'hui khan, oii
4,
Gen. 31, 40.
nuit dans les champs, veillant tour Luc. 12, 37. liommes et bêtes trouvent un abri. Quand l'hôtel-
lerie commune était occupée, force était à l'é-
à tour à la garde de leurs troupeaux. tranger de chercher ailleurs un abri. En général,
^ Et voilà qu'un ange du Seigneur se Is. 60, la chose est facile en Palestine, où le terrain
1.
Tim. montagneux et calcaire offre partout des grottes
1 0, IG.

présenta devant eux, et une lumière Rom. Dau. 10. [natui-elles ou] taillées de main d'homme, soit pour
7,
13, 12.
servir d'iiabitation, soit comme chambres sépul-
divine les environna, et ils furent sai- crales.La plupart de ces excavations remontent à
sisd'une grande crainte. ^^Mais l'ange Dan.lO, 11-12;
Is. 9, 2, h. des époques très reculées ». (.J.-H. Michon).
12, 3.
leur dit « Ne craignez point, car
:
40, 5. Is.

voici que je vous apporte la bonne


nouvelle d'une grande joie pour tout Joa. 4, 2.5
;

le peuple; c'est qu'il vous est né Is.


42.
6.
7,
9,
Mich.
aujourd'hui, dans la ville de David, Sap. 18, 14-l.i, 1, l.i.

un Sauveur, qui est le Christ-Sei- Mat. 21. 1,

gneur. ^2 Et ceci sera pour vous le Eccli. Ps. 73, 9.


20, 7.

signe A^ous trouverez un enfant en-


:
Ps. 87, 16.

veloppé de langes et couché dans une


crèche ».
Au même instant se joignit à runi Ang^elo-
con-
l'ange une multitude de la milice cé- centuM.
Gen. 32, 1.

leste louant Dieu, et disant: « Gloire Dan. 7, 10.


^

4 Reg. 6, 16.
à Dieu au plus haut des cieux, et sur Luc. 19, 38.
Tim. 17.I 1,

la terre, paix aux hommes de bonne Is. 48, 18.


Is. 57, 19.

volonté ». Ps. 75, 3.


Eph. 14-17. 2,

Et il arriva que lorsque les an- Pas tores


adorant.
ges, remontant au ciel, les eurent Hebr. 10, 25.
Ps. 94, 1-2.
quittés, les bergers se disaient les uns Is.2, 3;43, 2-3.
Luc. 10, 23.
aux autres « Passons jusqu'à Beth- Joa.
: 3, 1, 1,
14.
léhem, et voyons ce prodige qui est Luc. 2, 30, 32.
arrivé, et que
Seigneur nous a fait
le
connaître. vinrent donc en Mat. 11.
» Ils 2,
Hebr. 11 4,
grande hâte, et ils trouvèrent Marie Ps. 33, 6 :

44, 10 11, G. 1

et Joseph, et l'enfant couché dans une Reg. 10,


;

1 7.

crèche. ^ Or, en le voyant, ils reconnu- Hebr.


^
2, 4.
Job, 37, 23-24
rent la parole qui leur avait été dite
sur cet enfant.
^larïa
Et tous ceux qui en entendirent prii-coniis
attenta.
parler admirèrent ce qui leur avait été Is. 25, 1.
256 Lucas, II, 19-35.

'.
I. Vîta abscoiidita (I-IV, 13). —
-
3° (h). In templo prœ»entatio CMI, 22-4Î),

' ad ipsos. Maria autem conservâbat ôm-


^'^

,
âè
, nia verba haec, cônferens in corde suo.

&
&& &
rfj Et revérsi sunt pastôres glorifîcântes
et laudântes Deum, in omnibus quae au-
dierant et viderant, sicut dictum est ad

&
,

, ^^ -
& '
",
.

·
illos.
Et postquam consummàti sunt dies
octo ut circumciderétur puer, vocâtum
est nomen ejus Jésus, quod vocâtum est

^
. ^^
ytXov

,
'," ^,)
'
^., -
(&
3-
T?y ab ângelo priusquam in ùtero conciperé-
tur.

gatiônis
Et postquam impléti sunt dies pur-
ejus secundum legem Môysi,
tulérunt illum in Jérusalem, ut sisterent
eum Domino,
Dômini
sicut scriptum est in
Quia omne masculinum

.,
lege :

,, ^ ^,- adapériens vulvam, sanctum Domino


" '

d-volav, vocâbitur et ut darent hôstiam seciïn-


:
^ '*

dum quod dictum est in lege Dômini par


tiirturum, aut duos pullos columbârum.

^, Et ecce homo erat in Jeriïsalem, cui


'^'"

-'
jjv

( àvS- nomen Simeon, et homo iste justus, et

. ",] timorâtus,
Israël,
expéctans consolatiônem
et Spiritus sanctus erat in eo.

, . Et respônsum accéperat a Spiritu


sancto, non visûrum se mortem, nisi

'^^
& ïârj prius vidéret Christum Dômini.
venit in spiritu in templum. Et cum in-
dùcerent pùerum Jesum paréntes ejus,
Et

^, , ^- ut fâcerent secûndum consuetùdinem le-

' ,
gis pro eo et ipse accépit eum in ul-

', ,,
:

^ nas suas, et benedixit Deum, et dixit :

,
&
' ". ^
Nunc dimittis servum tuumDômino,
secûndum verbum tuum in pace
vidérunt ôculi mei salutâre tuum,
paràsti ante fâciem
quia
quod
ômnium populôrum,
:

" ,. lumen adrevelatiônem géntium, et glô-


^"^

riam plebis tuse Israël.


dav- Et erat pater ejus et mater mirantes

' ",
super his quee dicebântur de illo. ^ Et
'^'' benedixit iilis Simeon, et dixit ad Ma-
^ riam matrem ejus Ecce pôsitus est hic

,),(
:

", '^'*
in ruinam et in resurrectiônem multôrum
in Israël, et in
et tuam ipsius
signum cui contradicétur
animam pertransibit
:

:.^ .
typogT.

.
rell.
.
49.

.:
NBDT-: Ma^ta.

:
R. SiepA.)-

24. NBOr-f
20- R:
n;ADT:
23s.
(a.
.
'^. (ex errore
LTf
ro>.)
21.
(bis).
. xBÏ:
nABG

..
23.
25.
Ce verset figure entre parenthèses dans le grec.
Était en lui. Grec « était sur lui ».
33. Et son père et sa mère. Grec
:

« et Joseph et sa
:

26.
32.
BT^t (p. )
25. NBT-:
nBÏ*
av. 28.
clvd-Q.

D*è5>w. 33. NBDT: (1. '/.) 6


30. A:
. mère ».

35. Le commencement de ce verset figure entre


parenthèses dans le grec.
Luc, II, 19-35. 237
I. Vie cacliée (l-IV, 13). — 3« Cb), Prénentation au Temple Cil, 22-41J.

Ps. 07,
raconté par les bergers. Or Marie 1 Par. 29, 17.
1.

Sap. 1, 1-2.
conservait toutes ces choses, les re- Luc. II, 28.
Eccli. 32, 9
passant dans son cœur. Et les ber- 11, IS.
;

Luc. 19, 13.


gers s'en retournèrent, glorifiant et
Philip. 1, 24.
louant Dieu de toutes les choses qu'ils Act. 20, 2S.
Ps. -17, 9.
avaient entendues et vues, comme il
leur avait été annoncé.
Cïrcuin-
Cependant les huit jours pour cisio. 21. Pour circoncire Vendant. La circoncision fut
Lnc. 1, 59, 31. sans doute faite i)ar saint Joseph, dans la grotte
circoncire l'enfant étant accomplis, il Mat. .i, 17 ;
de Bethléem. Dans le cliœur de la basilique de
la Nativité à Bethléem, dans le bras de la croix
fut nommé Jésus, nom que l'ange lui
1, 21.
Joa. 13, 15. au sud du maiire-autel qui est placé à peu [)rcs
Hebr. 2, 17.
avait donné, avant qu'il fût conçu dans Ex. 12, 44-15.
au-dessus de la grotte où est né Notre-Seigneur se
Jer. 4, 4.
trouve l'autel de la circoncision, à l'endroit ou la
le sein de sa mère. 1 Cor. 7, 18. tradition, mentionnée déjà par saint Épiphane, lo-
Is. 62, 2. calise cette cérémonie.
Et après que les jours de la pu- b) Obintio
ïii (emplo. h) Présentation au Temple, U, 22- il.
rification de Marie furent accomplis
LeT. 12, 4. 22. Les jours de la purilication ; c'est-à-dire qua-
selon la loi de Moïse, ils le portèrent Ex. 25, 11. rante jours.
Ecoli. 24, 33.
à Jérusalem, pour le présenter au Mal. 3, 1.

Seigneur, comme il est écrit dans Ex. 13, 2.


23. Ouvrant îwt sem; ouvrant un sein maternel;
Num. S, 16. c'est-à-dire un fils dont la mère n'a pas eu d'autre
la loidu Seigneur « Tout mâle ou-: Vrov. 3, 9. enfant auparavant; un premier-né, soit que sa
Lev. 27, 26. mère engendre encore après lui, soit qu'il reste
vrant un sein sera appelé consacré au Lev. 12, 2-8. lils unique. Cf. 7. —
Sera appelé consacré, hé-
Seigneur » et pour offrir l'hostie se-
;
llom. 12, 1. braïsme, pour sera consacré. Cf. i, 32. (Glaire).

lon ce qui est dit dans la loi du Sei-


gneur, une couple de tourterelles, ou
deux petits de colombes.
Or il y avait à Jérusalem un ÎMiueon 2. Siméon. On a conjecturé, mais sans preuve ,
seiiex. qu'il était le du fameux docteur juif flillel e,t
fils
homme appelé Siméon, et cet homme Luc.
Act. 28, 20.
23, 51.
le pére du Gamaliel dont il est parlé dans Actes
XXII, 3.
juste et craignant Dieu attendait la Bar. 3, 1-2.
Eccle. 12, 13.
consolation d'Israël, et l'Esprit-Saint Mat. 2, 12.
Ps. 88, 49 ;

était en lui. Et il avait été averti 12, 1.


Joa. 8, 56.
par TEsprit-Saint qu'il ne verrait pas Luc. 10, 23.

la mort, qu'auparavant il n'eût vu le


Is. 63, 14.
Christ du Seigneur. Conduit par Rom. 8, 14.
27. Dans le temple, ir^ô-i. Voir la note sur Mat-
Ps. 121, 4. thieu, XXI, 12.
l'Esprit, il vint dans le temple. Et Mat. 25, 15.
Luc. 38.
comme les parents de l'enfant Jésus Is. .59, 19.
6,

Mat. 3, 15.
l'y apportaient, afin de faire pour lui 1 Cor. 12, S.
Jud. 5, 3.
selon la coutume prescrite par la loi,
il le prit entre ses bras, bénit Dieu,

et dit :
Cantïcuin
« Maintenant, Seigneur, laissez, Simeoni<!i.
Gen. 46, 30.
selon votre parole, votre serviteur s'en Ps. 101, 14.
2 Tim. 4, 6.
aller en paix; puisque mes yeux ont Lnc. 3, 6 ; 1,
79; 2, 48; 3, 25.
vu le Sauveur qui vient devons, que Is. 11, 10 ;

49, 6, 9 ; 60, 3.
vous avez préparé à la face de tous Rom. 3, 23.
Mat. 8,11;
les peuples ;
pour être la lumière 11, 28.
Joa. 1, 9.
qui éclairera les nations, et la gloire Ps. 35, 10.
Mal. 1, 11.
d'Israël, votre peuple ». Rom.11,25-26.
Deut. 28, 13.
3^ Et son père et sa mère
étaient Simeonis 33. L'Évangéliste nomme toujours Joseph père
prophetia. de Jésus, parce qu'il était l'époux de Marie et le
dans l'admiration des choses que l'on père nourricier de Jésus, et qu'il passait pour son
la. 8,1 ;
28,16.
disait de lui. 3'< Et Siméon les bénit Mat. 21, 42. père dans le monde.
Rom. 9, 33. 34. Dieu n'a pas envoyé son Fils pour la perte
-et Marie, sa mère « Celui-ci a
dit à :
Hebr. 12, 3.
d'aucun homme mais plusieurs, par leur propre
;

perversité, et par leur refus obstine de ne pas le


été établi pour la ruine et la résur- Act. 28, 22.
Cor. 23.
1 recevoir, devaient y trouver l'occasion de se per-
rection d'un grand nombre en Israël, 2 Cor. 2, 16.
Joa. 19, 26.
dre.
35. Un glaive, en grec -^^-^, un grand glaive
et en signe que l'on contredira; Hebr. 2, 3-4.
et Ez. 9, 4.
qu'on avait coutume de porter sur l'épaule droite,
un glaive traversera votre âme, afin Joa. 8, 48 ;
marque ici une grande douleur qui transpercera
2, 4. l'âme de Marie.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. yil. 17
.^
2o8 Lucas, II, 36-52.
I. Vita abscoudita (I-IV, 13). — 3° Ce). Jésus in Templo inventus CII9 41-52),

,
,- ,& ^'^4
iv, -
-
glâdius, ut reveléntur ex multis côrdibus
cogitatiônes.
Et erat Anna prophetissa, filia Phâ-
^,
,
,.
^^ -
"^'
^'^
nuel, de tribu Aser hsec procésserat in
diébus multis, et vixerat cum viro suo
annis septem a virginitàte sua. Et hœc
vidua usque ad annos octoginta quatuor
quse non discedébat de templo, jejuniis
:

,]
et obsecratiônibus sérviens nocte ac die.
]
". Et hœc, ipsa hora supervéniens, con-
fitebâtur Domino

,' '. ,
et loquebâtur de illo :

omnibus, qui expectâbant redemptiônem


Israël.

, , Et ut perfecérunt ômnia secûndum


legemDômini, revérsi sunt in Galilœam
in civitâtem suam Nazareth. Puer au-

. ' " , -,. ' tem crescébat, et confortabâtur plenus


sapiéntia : et grâtia

Et ibant paréntes ejus per omnes an-


''^

nos in Jerûsalem, in die solémni Paschœ.


Dei erat in illo.

, ^ Et cum factus esset annôrum duô-


^'^

decim, ascendéntibus illis Jerosôlymam

., ^ ^
secûndum consuetiidinem diéi festi,
''^
consummatisque diébus, cum redirent,
remânsit puer Jésus in Jerûsalem, et non
-
\

. ,, cognovérunt paréntes ejus. Existimân-


tes autem illum esse in comitàtu, vené-
runt iter diéi, et requirébant eum inter

.
&
.. " - ,'
- cognâtos et notos. Et non inveniéntes,
regréssi sunt in Jerûsalem, requiréntes
eum.
Et factum est, post triduum invené-
^**^
''^

,
runt illum in templo sedéntem in médio
doctôrum, audiéntemillos, et interrogàn-
tem eos. Stupébant autem omnes qui
eum audiébant, super prudéntia et re-

; ,
spônsis ejus.

,'.
Et vidéntes admirâti sunt. Et dixit
mater ejus ad illum Fili, quidfecisti no- :

bis sic? ecce pater tuus et e^o doléntes


"''''^
qugerebâmus te. Et ait ad illos Quid
^'-^

0 ;
:

;,
' est quod mequserebâtis ? nesciebâtisquia

.
,^ '
'""^

&.
in his qu8e Patris mei sunt opôrtet me
esse ? -'^ Et ipsi non intellexérunt verbum
quod locûtus est ad eos.
'^
Et descéndit cum eis, et venit Naza-
reth et erat sûbditus illis. Et mater ejus

.
:

conservâbat ômnia verba hœc in corde


suo. Et Jésus profîciébat sapiéntia, et

' &. œtâte, et grâtia apud Deum et hômines.

.
.
.
37.

nvsv/U.

.
43-
LT:

nBDT:
:

46·
«vrf
&€
42.

.).
: . *
(* ).
i<ABLT0:

<: .
.
43· .
'éwç.

39-

G[KL]
LÏ*
[L^]T*

48· Lï0:
(ait.)

* (.)
.
«.
*
38-
40.

^.
(G:
LTQ*

"^.
LT:
49. N:
[].
oocpia.
52.
51.

38. La rédemption d'Israël. Grec


dans Jérusalem ».
40. Se fortifiait. Grec
43. Ses parents. Grec
CD*
XT-'f (a. /).)

« la rédemption

« se fortifiait en esprit
:

« Joseph et sa mère ».
:
».
xaï 3.-.
:
L:
: -^. ,
.,
Luc, II, 36-52. 239
1. Vie cachée (I-IV, 13). — 3° Ce). Jénutt perdu et retrouvé (II, 41'.'i2J,

Lam.
que les pensées de beaucoup de Mat.
1, 2.
10, 34.

cœurs soient révélées ».


Il y avait aussi une prophétesse,
·-
phctisisa.
Anne, fille de Phanuel, de la tribu Prov. 11, 16.
Joa. 9, 31.
d'Aser elle était fort avancée en âge,
; Sap. 7, 27. 37. Elle ne quittait point le temple. Il y avait dans
Deut. 33, 24.
le temple, Ufôv, une cour avec ses dépendances
et elle avait vécu sept ans avec son
^'^ réservées aux femmes. Voir la note sur Matthieu,
mari, depuis sa virginité; restée Ps. 26," 4. XXI, 42.
Tim. h, 5. 1
veuve, et âgée alors de quatre-vingt- Ps. 83, 11. 39. Nazareth. Voir la note 5 à la lin du vo-
lume.
quatre ans, elle ne quittait point le Eccli. 36, 18.
Dan. 9,16,18.
temple; servant Dieu nuit et jour Ps.54,41,18.9 c) Jésus perdu et retrouvé, II, 41-52.
;

dans les jeûnes et dans la prière. 41. Pdque. Voir la note sur Matthieu, xxvi, 2.
44. « La tradition chrétienne rapporte à la lo-
Elle aussi, survenant, à cette même Ps. 108, 30.
Jer. 31, 11. calité moderne d'El-Biréh (la Beëroth biblique), le
heure, louait le Seigneur, et parlait Deut. 32, 4. lieu où Marie et Joseph s'aperçurent que l'entant

'
.Tésus n'était pas avec leur parenté. Une église
Cor. 14, 12. 1
de l'enfant à tous ceux qui attendaient chrétienne [l'ut bâtie en cet endroit en souvenir
la rédemption d'Israël. de cet événement]. Une portion notable du mur
Ad septentrional et de l'abside subsiste encore. El-
Après qu'ils eurent tout accompli Biréh est aujourd'hui un village encore important.
reditus.
selon la loi du Seigneur, ils retour- Mat. 21. On y voit une magniiique piscine recevant les
2,
eaux d'une lontaine abondante ». (J.-H. Michon).
nèrent en Galilée, à Nazareth, leur Eph. 13,
Is. 65, 20.
4,
46. Dans le temple, Ufôv (voir la note sur Mat-
ville. Ce{)endant l'enfant croissait Joa. 14. thieu, xxi, 12), dans une des salles qui faisaient
1,
Col. 2, 2-3. partie du U^n, vraisemblablement dans la syna-
et se fortifiait, plein de sagesse et la Is. 22, 43. ;
gogue placée dans le parvis des gentils et où
1 Cor. 3, 7.
grâce de Dieu était en lui. Luc. 80. avaient lieu les leçons et les discussions des rab-
1,

Or ses parents allaient tous les c) Amisijus bins. 52. Comment faut-il entendre ce verset de
«

ans à Jérusalem à la fête de Pâque. saint Luc Jésus avançait en sagesse, en âge et :

23. en grâce? Pour ce qui est de l'intelligence, nous


'•^
Lors donc qu'il eut douze ans, ils Ps.34,121, 4. entendons saint Luc en ce sens qu'ayant, comme
montèrent à Jérusalem selon la cou- Is. 22, 21. homme, les mêmes facultés que nous et se trou-
Tob. 5-6.
1,
vant ici-bas dans des conditions analogues aux
tume de cette solennité; ''^ et, quand Ps. 41, 5 ; nôtres, le Sauveur éprouvait des impressions de
les jours de la fête furent passés, ils Ex.
26, 6.
12, 19.
même genre, voyait les mêmes objets, se formait
les mêmes idées," ac(iuérait la même science et
s'en retournèrent; mais l'enfant Jésus Ps. 25, 8.
que laissant paraître cette science au dehors selon
;

Is. 64, 11.


demeura à Jérusalem, et ses parents qu'il l'acquérait et n'en faisant pas paraître d'au-
tre, il donnait de jour en jour à ceux qui l'obser-
ne s'en aperçurent point. Pensant Deut.
Ex. 23, 15.
16, 7. vaient de nouvelles preuves de ses connaissances
qu'il était avec quelqu'un de leur Zach. 12, 12. et de sa sagesse. Les Docteurs donnent à celte
Is. 55,6.
science le nom d'expérimentale, à cause de la ma-
compagnie, ils marchèrent durant un Ps. 23, 6. nière dont on l'acquiert pour l'ordinaire. Elle était
jour, et ils le cherchaient parmi leurs pour Notre-Seigneur la conséquence naturelle de
la condition où il s'était mis, et elle rend compte
proches et leurs connaissances. Et Cant. 3,
Is. 58, 2.
1.
de ce qu'ont dit l'Écriture et les Pérès sur son
ne le trouvant pas, ils revinrent à Jé- Ps. 83, 11 ; enfance et sur le développement graduel de son
104, 1.
intelligence. Puisqu'il acquérait réellement cette
rusalem pour le chercher. sorte de science, il devait aussi en donner des
Intel-
Mais il arriva que trois jours doctores marques, y faire des progrès, apprendre certaines
choses, y appliquer son esprit, interroger, admirer,
après ils le trouvèrent dans le temple, ïnventuiiÎ. s'étonner, etc. Cela n'empêche pas de reconnaître
Cant. 4. 3,
assis au milieu des docteurs, les écou- Is. 42, 1-2. en son âme dès le premier moment de l'Incarna-
Eccli. 24, 1.
tion une science surhumaine et des lumières d'un
tant et les interrogeant. Et tous Joa. 26. 1,
ordre supérieur. Les principaux Docteurs et tous
ceux qui l'entendaient étaient éton- Luc. 4, 22. les théologiens enseignent qu'il avait reçu par in-
Mat. 7, 28. fusion, à la manière des prophètes et des saints,
nés de sa sagesse et de ses réponses. Is. 52, 14. mais dans un degré incomparablement plus élevé,
''^
En le voyant, ils furent étonnés, Oiiae causa
digressio-
un degré de science proportionné à sa dignité et
à sa mission. De plus, ils s'accordent à dire que
et sa mère lui dit « Mon fils, pour- nis.
son âme jouissait de la vision intuitive de l'es-
:

Joa. 16, 30.


quoi avez-vous agi ainsi avec nous? Prov. 31, 2. sence divine, d'une manière plus parfaite et plus
Voilà que votre père et moi, fort affli- Sap. 14, 5. pleine que tous les esprits du ciel. Ils regardent
Joa. 4, 34 ces privilèges comme une conséquence naturelle
gés, nous vous cherchions ».
;

Mais ''^
2, 16. de l'union hypostatique, et par conséquent ils ne
il leur répondit « Pourquoi me cher-
Eccli. 24, 45. sauraient admettre qu'il ait dû les mériter par
Sap.
ses œuvres, ni qu'il en ait été un seul instant
: 1, 1.

chiez-vous? Ignoriez-vous qu'il faut privé. A plus forte raison n'admettraient-ils pas
que je sois aux choses qui regardent que son esprit partageât à son entrée dans le
monde l'ignorance commune â tous les enfants
mon Père? » Mais eux ne compri- Ps. Cor.
138,
25
6.
d'Adam. Dans l'Apocalypse, on entend les élus du
ciel célébrer sa sagesse et ses lumières en même
1 1,
rent point ce qu'il leur disait.
temps que sa divinité. Quant à la grâce dont l'âme
Il descendit ensuite avec eux, et
•'^
Crescit de Notre-Seigneur a été ornée, nous distinguons
Jésus. de même, avec les théologiens, les habitudes et
vint à Nazareth et il leur était sou- Ex. 20, 12.
les actes surnaturels, les principes et les effets.
;

mis. Or sa mère conservait toutes ces Hebr. 13, 17.


Gai. 4, 4.
Les œuvres de grâces ou les actes de vertus crois-
choses en son cœur. saient et se multipliaient sans cesse mais les ha-
Cependant Ps. 118, 47.
-'"^

bitudes infuses, les dispositions vertueuses, la


;

Jésus avançait en sagesse, en âge et grâce sanctifiante, tout ce qu'exigeait en son âme
Hebr. 2, 17.
en grâce devant Dieu et devant les 1 Eeg. 26. sa dignité d'Homme-Dieu, ne pouvait croître. Le
2,
Eccli. 45, 1.
Sauveur a toujours possédé ces dons au degré le
hommes. Eccle. 2, 9. plus élevé ». (L. Bacuez).
260 Lucas, III, 1-14.

III.
I.

^Ev ôè
,",, -
Vita abscondîta (I-IV, 13).

-
— 4° Missio Joannis Baptitttœ

III. ^
CIII9 1-20),

autem quinto décimo im-

" """^,,
périi Tibérii Csêsaris, procurante Pôntio
Pilâto Judséam, tetrârcha autem Galilsése
Herôde, Philippo autem fratre ejus te-

'
, trârcha Itursèae, et Trachonitidis regiô-
nis, etLysânia Abilinœ tetrârcha, 2 sub
principibus sacerdôtumAnna et Câipha :

, &^.
^ factum est verbum Dômini super Joâri-
nem, Zachariae filium, in desérto.

", ,
,
^ Et venit in omnem regiônem Jordâ-
nis, prsèdicans baptismum pœniténtiae

'-- '
in remissiônem peccatôrum, sicut scrip-

"
,
&--
',' '- ^
tum
tae :
est in libro
Vox
viam Dômini rectas fâcite sémitas ejus
omnis vallis implébitur
mons, et collis humiliâbitur
et omnis
:
sermônum Isaiœ prophé-
clamântis in desérto Parâte

:
:

, .^^^
et erunt
, :

&
prava in dirécta, et âspera in vias pla-
nas ^ et vidébit omnis caro salutâre Dei.
:

' '^^

,^
' ' - "
Dicébat ergo ad turbas quse exibant
ut baptizaréntur ab ipso Genimina vi-

' ;
:

perârum, quis osténdit vobis fùgere a

&
', ' '&
&".
"^.
-
ventiira ira? ^ Fâcite ergo fructus dignos
pœniténtiae, et ne cœpéritis dicere
trem habémus Abraham. Dico enim vo-
bis, quia potens est Deus de lapidibus
Pa-

istis suscitâre filios Abrahse. ^ Jam enim


:

^^'
' -
seciiris ad radicem ârborum pôsita est.
Omnis ergo arbor non fâciens fructum

.^^
',
.^& ' ^,-
; ^ '
&' bonum, excidétur,

céntes
Et interrogâbant eum turbœ, di-
Quid ergo faciémus?
: Respôn-
dens autem dicébat illis Qui habet duas
et in

:
ignem mittétur.

'. , tûnicas, det non habénti


escas, simiKter fâciat.
et qui habet :

,
Venérunt autem et publicâni ut bap-

; tizaréntur, et dixérunt ad illum


ter,
Nihil âmplius,
quidfaciémus?
quam quod
At illedixit
:

constitûtum
Magis-
adeos :

'' ^. ^ ''

.
;
est vobis, faciâtis.

illis
1'

dicéntes
Interrogâbant autem eum et milites,

:
Quid faciémus et nos? Et ait
Néminem
:

concutiâtis, neque ca-

(1.
(LT©

d-.')
.
G
. . )..
rell.

eti. y.

(1.
4.

^.
:

NBDLÏ*
9· [L]*
12, 14). 11. LT:
av.).
.
("
5.
10·
L:
LT: ev^eiag.
SLT0:
14.
3-
6-

BCLT'©:
D:
1. 4. Isaïe. Le grec a en plus « disant ».
7.A ceux qui accouraient en foule. Grec
foules qui accouraient ».
H. Il leur disait. Grec : « il
:

leur dit ».
: « aux
Luc, III, 1-14. 261
I. Vie cachée (I-IV, 13). — 4° Ministère de aaint Jean-Baptiste CIIl, 1-20J,

III. L'an quinzième du règne de


^
4° Mittitur
Joannes.
4" Ministère de saint Jean-Baptiste, , 1-20.
ni. 1-14, Prédication et baptême de saint Jean-
César Tibère, Ponce Pilate étant Mat. 14, 1-3. Baptiste. Comparer avec Mai i/i^ew^ m, 1-10; Marc^ i,
1 Cor. 13, 11. -0 Jean, 28.
gouverneur de la Judée, Hérode, té- Mat. 2, 22.
I ; i,

L'an quinzième du règne de César Tibère.


1.
1 Mach. 1, 10.
trarque de Galilée, Philippe, son Claude Tibère Néron, fils de Tibère Claude Néron
et de Livia Drusilla, second empereur romain,
frère, tétrarque dlturée et du pays de était né à Rome l'an 42 avant notre ère. Sa mère
l.ivia épousa l'an 38 l'empereur Auguste qui l'a-
Trachonite, et Lysanias, tétrarque dopta, l'an 4 de notre ère, après lui avoir fait
Joa. 18, 13 ;

d'Abylène sous les grands prêtres


;
'-^
11, 49. épouser l'an 11 avant Jésus-Christ sa fille Julie.
Act. 4, G. Tibère fut associé en l'an 13 de notre ère au gou-
Anne et Caïplie, la parole du Sei- Joa. 1, 6, 33. vernement de l'empire et chargé de l'administra-
tion des provinces. L'année suivante, en l'an 14,
gneur se fît entendre à Jean, fils de
Auguste étant mort, son fils adoptit se trouva seul
Zacharie, dans le désert. maî'.re de l'empire. Il availalors 55 ans. Il mourut
en 37, à l'âge de 78 ans. Pendant son règne, il
^ Et il vint dans toute la région du Via ni donna deux procurateurs à la Palestine, Valerius
pai-at
Jourdain, prêchant le baptême de pé- Domino. Gralus, qui garda sa charge onze ans (15-2G de no-
Luc. 80. 1,
tre ère), et Ponce Pilate, qui fut procurateur pen-
nitence pour la rémission des péchés. Mat. 3, 1. dant dix ans (2G-3(î). La lo^ année de Tibère va
Marc. 1, 4. du 19 août de l'an 28 jusqu'à la même époque de

Ainsi qu'il est écrit au livre des pa- Act. 19,
Mat. 3, 3.
4.
l'an 2!) après J.-C. —
Ponce Pilate. Voir la note sur
roles du prophète Isaïe « Voix de Marc. 3.: 1,
Matthieu, xxw, -2.—
Hérode, tétrarque de Galilée.
Joa. 23, 28. Hérode Antipas. Voir la note sur Matthieu, xiv, 1.
quelqu'un qui crie dans le désert Is. 40, 3-5; :
1,
— Philipi^ele tétrarque ou Hérode Philippe était
26, 7-8. fils d'Hèrode le Grand par sa cinquième femme,
Préparez la voie du Seigneur, faites 2 Cor. 13, 3. Cléopâtre de Jérusalem. C'est le seul des fils de ce
roi qui n'ait ])as laissé la réputation de mauvais
droits ses sentiers ^ toute vallée sera Zach. 4,
: 7.
Luc. 14, 11. prince. Il épousa à un âge assez avancé Salomé,
comblée, et toute montagne et toute Job, 15, 13. fille d'Hérodiade, la danseuse qui demanda la tête
Eccli. 21, 11. de saint Jean-Baptiste. Philippe était tétrarque
colline seront abaissées, les chemins Luc. 6. 1, d'Iturée et du pays de Trachonite. ViUxvée, région
tortueux deviendront droits, et les ra- montagneuse, conquise par le roi Aristobule en-
viron un siècle avant J.-C, était au nord-est de
boteux, unis; ^ et toute chair verra Luc. 2, 30.
Is. 52, 10.
la Palestine et à l'ouest de Damas. Ses habitants
Joa. 14. étaient célèbres par leurs brigandages et par leur
le salut de Dieu ». Job, 19, 26.
1,
habileté à tirer de l'arc. La Trachonite, l'ancien
Ainsi il disait à ceux qui accou- Kructus Argob, le Ledja actuel, était également habitée par
pœniten- des pillards qui demeuraient sous des tentes. L'em-
raient en foule pour être baptisés par tise. pereur Auguste donna ce pays à Hérode le Grand,
Mat. 3, 9. 7, l'an 23 avant notre ère, pour qu'il le purgeât du
lui : « Race de vipères, qui vous a Cor. 10, 1-2. 1
brigandage. Saint Luc entend par Trachonite tout
Act. 2, 38.
le pays situé au sud de l'Antiliban, à l'est du haut
montré à fuir la colère à venir ?^ Fai- Ls. 14, 29. Jourdain et du lac de Tibériade jusqu'aux monta-
Mat. 23, 30.
tes donc de dignes fruits de pénitence, Joa. 8, 39. gnes des Druses. Philippe gouverna ce pays 37 ans;
Ps. 79, 6. il embellit et agrandit Césarèe de Philippe, qui
et ne commencez pas par dire Nous Deut. 25, : 2.
reçut de lui ce surnom, et Betsaïde Julias, et il
Ap. 18,
avons pour père Abraham. Car je Bar. 4, 28.
7.
mourut sans postérité l'anSide notre ère. —
Ly-
sanias n'est guère connu que de nom. C'était pro-
vous dis que de ces pierres mêmes bablement le descendant d'un autre Lysanias,
prince de Chalcis du Liban, que Cléopâtre avait
Dieu peut susciter des enfants à Abra- fait périr insidieusementen SSav. J.-C. —Abylène
Mat. était le i)ays qui tirait son nom de la ville d'Abila.
ham. ^ Déjà la cognée a été mise à Dan. 10.
10-11. 4,
3,

II élait situé entre le Liban et l'Hermon, au nord-


la racine des arbres. Tout arbre donc Luc. 13. 17, E/.. 9.
7.
ouest de Damas, à dix-huit milles romains de cette
dernière ville et à trente-sept milles d'Héliopolis.
qui ne produit pas de bon fruit sera Joa. Mat. 18.
l.i,

7,
2, 6.
2. Sov.s les grands prêtres Anne et Caïphe. Aune,
fils de Seth, appelé par Josèphe Ananus, fut promu
coupé et jeté au feu »
grand prêtre par (juirinus, gouverneur de Syrie,
Et la foule l'interrogeait, disant Ad : l'an 7 de notre ère. Au commencement du règne
turhani,
de Tibère, en l'an 14, il fut déposé par Valerius
« Que ferons-nous donc? » Et ré- Mich.
Act. 37. 2,
Gratus, procurateur de Judée, et remplacé par Is-
6. 6,

pondant, il leur disait « Que celui 1 Joa. 3, 17. :


maël, fils, de Phabi. Bientôt après, Éléazar, fils
2 Cor. 8, 12.
d'Anne, reçut le souverain pontificat, qu'il dut
qui a deux tuniques en donne une à Cor. 13-14. 1 7,
céder l'année suivante à Simon, fils de Camith.
Is. 58, 7. Ce dernier fut remplacé par le gendre d'Anne,
celui qui n'en a point, et que celui Joseph Caiphe, qui conserva cette dignité de l'an
qui a de quoi manger fasse de 27 ou 28 à l'an 36 ou 37, Anne vécut longtemps et
cinq de ses fils furent tour à tour grands prêtres.
même m . Les Évangélistes l'ont nommé avec Caiphe, soit
parce qu'il était son sagan ou vicaire, comme
Des publicains vinrent aussi ad publi-
canos, quelques-uns l'ont pensé, soit qu'il fût encore
pour être baptisés, et lui deman- Luc. 7, 19. alors président du sanhédrin ou bien qu'ayant
Mat. 21, 32. exercé les fonctions du souverain pontificat, il en
dèrent Maître, que ferons-nous? » 1 Cor. 2, 5.
: « portât encore le titre par honneur, il devait, en
Jac. 2, 15.
tous cas, jouir d'une grande influence à Jérusalem,
Et il leur répondit « Ne faites Luc. 19, S. :
et en particulier auprès de Caiphe, son gendre.
1 Pet. 3, 15.

rien de plus que ce qui vous a été Prov. 22, 28. — Caiphe. Voir la noie sur Matthieu, xxvi, 3. —
Jean, fils de Zacharie. Voir la note sur Matthieu,
prescrit ». MI, 1. —
Dans le désert de Judée. Voir la note sur
Matthieu, iii, 1.
Et des soldats aussi l'interro- ad milites. 3. Toute la région du Jourdain, le Ghôr actuel.
Lev. 19, 13.
geaient, disant « Et nous, que fe- Luc. 19, 8. 6, Toute chair. Voir la note sur Matthieu, xxiv,
:
1 Cor. 9, 7. 22.
rons-nous? Et il leur dit « N'usez
)) :
Mich. 6, 8. 14, Ni de fraude. Le mot du texte, qui signifie
Gai. 6. 1.
proprement caiomwie, s'emploie assez souvent dans
de violence ni de fraude envers per- Is.3, 12; 14,15.
la Bible pour fraude, injustice. ^Glaire).
,&
262
I.

.
Vita abscomlita (I-IV,

^'-'
Lucas, III, 15-29.
13). — 5° CaJ, Baptistna et genealogia

-
lûmniam
péndiis vestris.
faciâtis

1^ Existimânte autem populo, et cogi-


:
Christi CUI^ 21-38),

et conténti estôte sti-

,
'^
^, " , -- -
tântibus omnibus in côrdibus suis de Jo-
ânne, ne forte ipse esset Christus,
spôndit Joânnes, dicens omnibus
quidem aqua baptizo vos véniet autem
re-
Ego
:
:

, ' iortior me, cujus non sum dignus sôlvere

&
corrigiam calceamentôrum ejus ipse :

,-
vos baptizâbit in Spiritu sancto et igni :

' ^'
^.,
cujus ventilâbrum in manu ejus, et pur-

, gâbit âream suam, et congregâbit tri-


ticum in hôrreum suum, pâleas autem
combiiret igni inextinguibili. Multa

,
quidem et âlia exhôrtans evangelizâbat
populo.

'
.
-
,,--
Herôdes autem tetrârclia, cum cor-

'
riperétur ab illo de Herodiade uxôre

^
fratris sui, et de omnibus malis quse fecit

" " &. , , Herôdes,


incliisit
adjécit et hoc super ômnia, et
Joânnem in càrcere.

, '&', -
, " ,
omnis
- '
Factum est
et Jesu baptizâto, et
orânte, apértum est cœlum
pôpulus,
et descen-
autem cum baptizarétur

.,
dit Spiritus sanctus corporâli spécie

.
, ,")'^^

(
2
sicut coliimba in ipsum

te complâcui mihi.

nôrum
et vox de cœlo
facta est Tu es Filius meus diléctus, in
:

Et ipse Jésus eratincipiens quasi an-


:

,
triginta, ut putabàtur, filius Jo-

", ',
&, ", ", ^^
'^, ^ '*

,- seph, qui fuit Heli, qui fuit Mathat,


2'·
qui fuit Levi, qui fuit Melchi, qui fuit

",
,
Janne, qui fuit Joseph, qui fuit Matha- '^·'

",
&,"^^, ^^ &, ",
",
thiae. qui fuit iVmos, qui fuit Nahum, qui
fuit Hesli, qui fuit Nagge, qui fuit Ma-

^, ",,
hath, qui fuit Mathatniœ, qui fuit Sémei.
'^'^
", qui fuit Joseph, qui fuit Juda, ^"^ qui fuit
2&,
",
Joànna, qui fuitnesa, qui fuit Zorôbabel,

, ", ", ", qui fuit Salâthiel, qui fait Neri, qui
fuit Melchi, qui fuit Addi, qui fuit Cosan,

.
16.
17.
L-|-

>{^:
. ôiaxadà^aL...
qui fuit Elmadan, qui fuit lier, qui fuit
Jesu, qui fuit Eliézer, qui fuit Jorim, qui

. · .^.".
19. Mais comme il reprenait Hérode le tétrarque.

19. i^CT^:
20. NBDLT*
^^.
r^. 22.
kBDT*
LT*
. Grec
Femme
frère
:

».
« mais Hérode le létrarque repris par lui ».
de son frère. Grec « femme de Philippe son
:

23. : ". (Casaub.


2:2. Vint du ciel. Le grec a en plus « disant ». :

.
: cf. y. Or Jésus avait, quand il commença (son minis-
16). L^T: . 75. 24. :
23.
tère),environ trente ans. On peut traduire « et Jé-

:
:

24. LT^: Mad-d-àâ- (D: 3-&). sus lui-même commençait à \>e\i prés sa trentième
^< —
25.
26. : \. : ".
année ». Comme Von croyait figure eutre paren-
thèses dans le grec. —
Qui le fut de Mathat figure
dans le grec au verset suivant.
27. LT^:
28. LT^:
29. LT:
^.
^.
(: ").
«
24. Janné. Grec
28. Cosan. Grec
Elmôdam
29. Jesu.
« lanna ».

« Gosam ».
».
Grec :
:

Elmadan. Grec
«
:

José ».
— :
Luc, III, 15-29. 263
I. Vie cachée (I-IV, 13). — 5° Baptême et généalogie du Christ CIII, 21-.38J,

Mat. 13,27-28.
sonne, et contentez-vous de votre Mat. 10, 10.
Mich. 2, 2,
paye «.

Or
peuple croyait et tous pen- I\on
le
ipse
est
15-17. Premier lémoignage de saint Jean-Baptiste
saient en leurs cœurs que Jean pour- Christus. à .Jésus. Comparer avec Matthieu, m, 11-12; Marc,
Joa. 19.
7-8; Jean, 15. 1,
r, i,
rait bien être le Christ. Jean répon- Joa.
Mat. 11,
45. 6,
7.
1G. La chaussure, les sandales. Voir la note sur
1,
Marc, VI, 9.
dit, disant à tous « Pour moi, je Mat.
:
11. 3,
Marc. 1, 8, 7.

vous baptise dans l'eau mais viendra Act. Joa.


;
13,
26. 1,
2.0.

un plus puissant que moi, de la chaus- Luc. Is. 53,


76. 1,
8.

sure de qui je ne suis pas digne de Job, 4, 18-19.


Luc. 3, 22.
délier la courroie lui vous baptisera:

dans l'Esprit-Saint et le feu; son Mat. 2, 12.


Joa. 22. .'),

van est en sa main, et il nettoiera son Mat. 25, 33.


Jer. 15, 7.
aire, puis il rassemblera le froment Ez. 36, 24-25. Monnaie de bronze de Philippe le tétrarque (III, p. 261). 1,

dans son grenier, et brûlera la paille


Mat. 13, 30.
— Au droit, tête de l'empereur Auguste. — Au revers,
un temple et le nom de Philip[pe], tétrarq[ue].
dans un feu qui ne peut s'éteindre »
C'est ainsi qu'en lui apprenant Mat. 1-17. 17. Son van est en sa main. Voir la figure de
3,
Marc. 1-16. Matthieu, m, 12, p. 20. 1,

beaucoup d'autres choses, il évangé- Joa. 19. 1,


Is. 40, 9,
lisait le peuple.
Mais comme il reprenait Hérode In carcere
includitur. 19-20. Emprisonnement de saint .îean-Baptisle.
le tétrarque, au sujet d'Hérodiade, Sap. 4, 6. Comparer avec Matthieu, xiv, 3-4; Marc, vi, 17-18.
1 Tim. 5, 20.
19. Hérode le tétrarque Anlipas. Voir la note
femme de son frère, et à cause de Eccli. 21, 7 ;
sur Matthieu, xiv, 1.— Hérodiade. Voir la note sur^
tous les maux qu'il avait faits, Hé-
23, 32-33.
Ez. 16, 33-34. Matthieu, xiv, 3. — Femme de son frère. Voir la
Lev. 20, 21. note sur Matthieu, xiv, 3.
rode ajouta encore celui-ci à tous les Eccli. 49, 9.
Ps. 108, 4 ;

autres, il fit mettre Jean en prison. 37, 5-6; 49, 21.

Or il arriva que, comme tout le 5° a)


baptismum
Jesu
5" Préparation du ministère de Jésus,
21 -IV, 13.
peuple recevait le baptême, et que Marc. 1, 9-11. 111,
Mat. 3, 13, 16.
Jésus ayant été baptisé, priait, le Joa. 1, 32 ; a) Baptême et généalogie du Sauveur, 111, 21-38.
13, 15.
ciel s'ouvrit ; et l'Esprit-Saint des- Sap. 1, 5.
Ps. 106, 16-17.
21-22. Baptême du Sauveur. Comparer avec /-
cendit sur lui sous la forme sensible Is. 66, 12. thieu, III, 13-17; Marc, i, 9-11.
Ps. 103, 30.
d'une colombe et une voix vint du ;
Ez. 36, 25.
Joa. 4, 24.
ciel : « Vous êtes mon bien-aimé
fils ;
Luc. 9, 35.
Ps. 36, 37.
c'est en vous que j'ai mis mes com- Joa. 1, 14.

plaisances ».

Or Jésus avait, quand il com- et genea- 23-38. Généalogie du Sauveur. Comparer avec
logia Matthieu, i, 1-17.
mença son ministère^ environ trente usque ad 23. Suivant plusieurs interprètes, saint .Tosepli,
captîvita-
ans, étant, comme l'on croyait, fils teni, qui, selon la nature, était fils de Jacob, était, selon
Nura. 4, 3. la loi, fils d'Héli. Car Héli et Jacob étaient frères
de Joseph, qui le fut d'Héli, qui le Act. 1, 17. utérins; et Héli, l'aîné, étant mort sans postérité,
Joa. 14, 9. Jacob, d'après la loi, épousa sa veuve et par suite
fat de Mathat, qui le fut de Lévi, Mat. 1, 17.
Luc. 22.
de ce mariage, son fils Joseph fut réputé fils d'Héli
4,
qui le fut de Melchi, qui le fut de Num. 36, 8 ; selon la loi. D'autres disent que Joseph, fils de
27, 8. Jacob par nature, l'était d'Héli par alliance, ayant
Janné, qui le fut de Joseph, qui épousé Marie, qui en était la fille. (Glaire). Sur la —
le fut de Mathathias, qui le fut d'A- double généalogie de Notre-Seigneur,voir la note 1
à la fin du volume.
mos, qui le fut de Nahum, qui le fut
de Hesli, quile fut de Naggé, qui le
fut de Mahath, qui le fut de Matha-
thias, qui le fut de Séméi, qui le fut
de Joseph, qui le fut de Juda, qui
le fut de Joanna, qui le fut de Résa,
qui le fut de Zorobabel, qui le fut de
Salathiel, qui le fut de Néri, qui
le fut de Melchi, qui le fut d'Addi,
qui le fut de Cosan, qui le fut
d'Elmadan, qui le fut de Her, qui
le fut de Jésu, qui le fut d'Éliézer,
264 Lucas, III, 30— IV, 8.

&,
", , ,
",
. Vîta abscondita (I-IV, 13).

", Asm,
",
— 5" (h),

fuit
meon, qui
Tentatio in deserto CIV, I-ISJ-

Mathat, qui
fuit Levi, qui fuit Si-
Juda, qui fuit Joseph, qui
fuit

-, , ,
,
fuit Jona, qui fuit Eliakim, qui fuit Mé-

,
JKaïvdv,
Nad-civ, /, ^^ lea, qui fuit Menna, qui fuit Mâthatha, qui

",,
", ", fuit Nathan, qui fuit David, qui fuit

,
", ", , -
Jesse, qui fuit Obed, qui fuit Booz, qui
fuit Salmon, qui fuit Naâsson, qui fuit

, ,,, ,
"EoQOJv, Aminadab, qui fuit Aram, qui fuit Esron.
qui fuit Phares, qui fuit Judœ,

, /,
qui fuit
, '^- Jacob, qui fuit Isaac, qui fuit Abrahse,
", "^^

, ,
qui fuit Thare, qui fuit Nachor, ^-^ qui fuit

",
&, ,"
, '(',
,
Sarug, qui fuit Ragau, qui fuit Phaleg,
qui fuit Heber, qui fuit Sale, qui fuit
Câinan, qui fuit Arphâxad, qui fuit Sem,

^^ ", ", &, qui fuit Noe, qui fuit Lamech, qui fuit
Mathùsale, qui fuit Henoch, qui fuit Jared,
-. qui fuit Malâleel, qui fuit Câinan, qui

" ",
fuit Henos, qui fuit Seth, qui fuit Adam,
qui fuit Dei.

& ,
IV. IV. Jésus autem plenus Spiritu
^

sancto regréssus est a Jordâne et age-

-
:

7] - bâtur a Spiritu in desértum - diébus qua-

,
.
.. "
,"
draginta, et tentabâtur a diabolo. Et
nihil manducàvit in diébus illis et con-
summâtis illis esûriit. ^ Dixit autem illi
:

'
^
,'' .', ^ "
^

^, *
diâbolus Si Filius Dei es, die lâpidi huic
ut panis fiat.
Jésus Scriptum est:
:

Et respôndit ad illum
Quia non in solo
pane vivit homo, sed in omni verbo Dei.
:

&.
,' .
^
^ Et duxit illum diâbolus in
excélsum, et osténdit ômnia régna
montem

..
illi

orbis terrse in moménto témporis, ^ et

'&,
^
ait Tibi dabo potestâtem hanc uni-
illi :

vérsam, et glôriam illôrum quia mihi :

'
, ^
trâdita sunt et oui volo do illa. ^ Tu ergo
si
^ Et respôndens Jésus, dixit illi
:

adorâveris coramme, erunttua ômnia.


Scrip-

" , "'' ^' .,


:

^
tum est : Dôminum Deum tuum adorâbis,

d-
et illi

7.
8.
G
soli sérvies.

rcll.
NBDG[KLII]Ï0=^=
: . ". ... (A[L]Xt) et ^.
31.
32.
33. L:
35.
:
LT:
.^^..
Mevvà

:
(c.
et
[L]);

«
30. Jona. Grec
31. Mfinna. Grec

Plialec ».
.Tonan
« Mainan ».
35. Sarug. Grec : « Sarouch ».

Salé. Grec : « Sala ».
:

Phaleg.
«

:
».

— Grec :

^: '.
37. Mathusalé. Grec : « Mathousala ».
36. : .
37. IV. 2. Il eut faim. Grec : « après il eut faim ».

\.
..
h^BDLT: hv Tjj ^. Lui répondit. Le grec a en plus « disant ».
4.
Le conduisit... et il lui montra. Grec « le con-
;i.
:

2.
3. .
LT0*
*. *'\
LÏ0:
duisant... lui montra ».
G. Puis il lui dit. Grec « et le diable lui dit ». :

* .
Je les donne. Grec « je la donne ».
4. ad fmem (ADLTf). 8. Il est écrit. Grec
:

« retire-toi de moi, Satan, car


5. ,XB[L]T^ '^ >. (A[L]Xt). il est écrit ».
:
Luc, III, 30 — IV, 8. 265
I. Vie cachée (I-IV, 13). — 5" Cb), Tentation du Sauveur CiV^ 1-13J.

qui le futde Jorim, qui le fut de Ma-


usque aci
tliat, qui de Lévi,
le fut qui le fut Uavid,
de Siméon, qui le fut de Juda, qui le
fut de Joseph, qui le fut de Jona, qui
le fut d'Éliakim, qui le fut de Mé-
léa, qui le fut de Meima, qui le fut
de Matliatlia, qui le fut de Na-
le fut de David, qui le usciiie ad
•'^'-
than, oui
^ Abraham,
'

fut de Jessé, qui le fut dObed, qui 2 Reg. 14. ô,


Mat. 1, 6,
.'>.

le fut de Booz, qui le fut de Salmon,


qui le fut de Naasson, qui le fut
d'Aminadab, qui le fut d'Aram, qui
le fut d'Esron, qui le fut de Pharès,
34. Tharé. Jusque-là la généalogie de saint Luc
qui le fut de Juda, qui le fut de suit à peu près celle de saint Matthieu. De ïliaré
Jacob, qui lefutd'Isaac, qui le fut d'A- usqtie ad à Adam, tout est propre à saint Luc.
iVdam.
braham, qui le fut de Tharé, qui le fut Mat. 1, 2.
Par. 1,26-24. 1

de Nachor, qui le fut de Sarug, qui


Gen. n, 26.
le fut de Ragaii, qui le fut de Phaleg,
qui le futd'Héber, qui le fut de Salé,
36. Caïnan manque dans le texte hébreu de
qui le fat de Caïnan, qui le fut Genèse, \, il; xi, 12-13, mais il existe dans les
d'Arphaxad, qui le fut de Sem, qui Septante.

le fut de Noé, qui le fat de Lamech,


qui le fut de Mathusalé, qui le fut
d'Hénoch, qui le fut de Jared, qui le
fut de Malaléel, qui le fut de Caïnan,
38. Qui le fut de Dieu. « Ce simple mot, jeté là
qui le fut d'Hénos, qui le fut de sans commentaire et sans réflexion, pour raconter
Seth, qui le fut d'Adam, qui le fat de la création, l'origine, la nature, les fins et le mys-
tère de l'homme, est de la plus grande sublimité ».
Dieu. (E. Lelranc).
Pi'ima
IV. Jésus, plein de l'Esprit- b)
^
tentatïo, b) Tentation du Sauveur, IV, 1-13.
Saint, revint du Jourdain; et il était Mat.
Luc. 22.
1-11.
3,
4,
IV. 1. Dans le désert de la Quarantaine. Voir
conduit par l'Esprit dans le désert Marc. 12. 1,
la note sur Matthieu, iv, 1.

pendant quarante jours, et il était Luc. 27. 2,


Mat. 2-4. 4,
tenté par le diable. Durant ces jours Ex. 24, 28.
Ap. 12, 10.
il ne mangea rien, et après qu'ils
lurent passés, il eut faim. ^ Or le Joa. 10, 24 ;

7, 4.

diable lui dit « Si vous êtes le Fils


:
Eccli. 29, 2S.
Ps. 32, 9.
de Dieu, dites à cette pierre qu'elle
devienne du pain ». Jésus lui répon- Deut.
Sap. 16, 26.
8, 3.

dit : « Il est écrit : L'homme ne vit Ps. 119, 3-4.


Sap. 16, 26.
pas seulement de pain, mais de toute
parole de Dieu ».
^ Alors le diable le conduisit sur une Secunda
tentatïo.
haute montagne, et il lui montra en un Mat.Bar.
S-IO. 4,
,), .5.

instant tous les royaumes de la terre Zach.


;
4, 7.
40, 6. Is.
^ puis il lui dit « Je vous donnerai Eccli. 10, 10
:
;

24, 11.
toute cette puissance et toute la Is. 10, 14.
Joa. 14, .îO.
gloire de ces royaumes car ils 2 Cor. 4, 4.
:

Ap. 13, 2.
m'ont été livrés, et je les donne à Is. 14, 12.
'
qui je veux. Si donc vous m'adorez, Sap. 25. 2,
Ps. 73, 23.
ils seront tous à vous ». ^ Eph.
Et Jésus 2 Thes. 2, 0, ô.
4.

répondant, lui dit « 11 est écrit Tu Deut. 13


: :
6, ;

12, 20
adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu 10, ;

44, 12
ne serviras que lui seul ». 60,
;.

4.
;
266 Lucas, ÎV, 9-24.
II.

^
Vita publica (IV,

Kai ",,
14:-XIX, 28). — fa'J. Misnio incœpta in

^ Et duxit illum in Jerûsalem,


Galtlœa CMV, 14-44}.

et stâtuit

'& ' ^^,


eum super pinnam
Dei es, mitte te hinc deôrsum.
Si Filiiis
templi, et dixit illi :

'"
^
Scriptum est enim quod ângelis suis
mandàvit de te, ut consérvent te
, et :
^ '

,
" -
^ '
xai quia in mânibus tollent te, ne forte of-

' & . " , féndas ad lâpidem pedem tuum. Et re-


spôndens Jésus, ait illi Dictum est Non : :

d-
^ -. ' tentâbis Dôminum Deum tuum.
consummàta omni
Et

.
tentatiône, diâbolus

",
recéssitab illo, usque ad tempus.
'
- Et regréssus est Jésus in virtûte

.& ' -
^

Spiritus in Galilséam, et fama éxiit per


-' univérsam regiônem de illo. Et ipse

^ ^,
^
^ docébat in synagôgis eôrum, et magnifi-
cabâtur ab omnibus. Etvenit Nazareth,
.&,
&, . ubi erat nutritus, et intrâvit secûndum
consuetudinem suam die sâbbati in syna-

, &
, ' -
'
"
^
gôgam, et surréxit légère.

Et trâditus est illi liber Isaise pro-

^ ^
phétœ. Et ut revôlvit librum, invénit lo-
cum ubi scriptum erat Spiritus

, ' ,&-
',
:

,- Dômini super me, propter quod unxit me,

,
'
&
^ ^ .
evangelizàre paupéribus misit me, sanâre
contritos corde, prœdicâre captivis
remissiônem, et csecis visum, dimittere
confrâctos in remissiônem, praedicare
annum Dômini accéptum et diem retri-

&
butiônis.

." &, Et cum plicuisset librum, réddidit

'
.^
' ,
^^"-
ministro, et sedit. Et omnium in synagôga
ôculi erant intendéntes in
autem dicere ad
eum. Cœpit
Quia hôdie impléta
illos

esthsec scriptùra in aûribus vestris.


omnes testimônium illi dabant et mira-
Et
:

,
:

' ' "; bântur in verbis grâtise, quse procedébant


de ore ipsius, et dicébant Nonne hic est :

' ", ,.
filius Joseph ?
Et ait illis Utique dicétis mihihanc
:

^- similitùdinem Médice cura te ipsum


: :

quanta audivimus facta in Caphârnaum,

. ' "^ , fac et hic in pâtria tua. - ''

. ". .).
Ait autem :

:. »*
^..
* ..
9.
11.
17. L: 18. NABDT: ' ^-
nABDT* .

KBDG[KLH0]T*taa.-;fa^fî. (AXf)-
et
22. LT:
23. GKLT0:
(:
. (LT: .).

.
20· NBT^: Tjj
le
19. Le commencement du verset est rattaché dans
grec au verset 48.
n'est pas dans

Et le jour de la rétribution
le grec.
Luc, IV, 9-24. 267
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — 1° (a^J. Débuts en Galilée (IV, 14-4:4J.

^ 11 le conduisit ensuite à Jérusa- Tei-lia 9. Sur le 2)inacle du temple. \Oir la note sur
(entatio. Matthieu, iv, 5.
Mat.
lem, le posa sur le pinacle du temple Is. 64,
4, 0-7.
10-11.
Sap. 16-17.
et lui dit : « Si vous êtes le Fils de Is.
2,
14, l.î.
Job, 41,
Dieu, jetez-vous Car il d'ici en bas. l's. 90, 11
4.

est écrit qu'il a ordonné à ses anges 103, 4.


Is. 62, 6.

devons garder; et qu'ils vous por- Sap.


Ts. 31, 8.
1), 12.

teront en leurs mains, de peur que Is. 26, 1.


Ps. 90, 12-13.
vous ne heurtiez votre pied contre la Deut. 6, 16.
Ex. 17, 7.
pierre Jésus répondant, lui dit
». Ps.49, 21. :

« Il a été dit Tu ne tenteras point le Mat.


:
Cor. 10, 9.
4, 11. 11'^
1

AIITIE. Vie publique du


Seigneur ton Dieu ». Or toute ten- Luc. 44.22, 53, ûauTcur, iv, 14-xix, 28.
tation achevée, le diable se retira de Helir. 4, 1.").

Pet. 5, 9. 1" Prédication en Galilée, IV, 14-IX, 50.


1

lui pour un temps. Jac. 7-S. -2" Voyage en Galilée et à Jérusalem, IX, 51-
4,

XIX, ->8.
^ Et Jésus retourna en Galilée,
1° Prédication en Galilée, IV, 14-IX, 50.
par la vertu de l'Esprit, et sa renom- i^a/:ai-elli
a) Débuts du ministère de Jésus, IV, 14- V, 26.
mée se répandit dans tout le pays. Mat. Marc.
12. 24.
14.
4,
al) Jésus commence à prêcher en Galilée,
1,
IV, 14-4.
Et il enseignait dans leurs synago- 2Act. 10, 37.
Cor. 2,l.i-16.
14. Retour en Galilée. Comparer avec Matthieu,
gues, et il était exalté par tous. Il Cant. 4,
Mat. 4. 25.
10.
IV, 12; Marc, ii; Jean, iv, 43. i,

vint à Nazareth, où il avait été élevé, Eccli. 6, 35. 16-30. Synagogue de Nazareth. Propre àsaintLuc.
Joa. 18, 20. 16. La synagogue de Nazaretli dans laquelle
et il entra, suivant sa coutume, le Luc. 24, 19. enseigna Notre-Seigneur se trouvait, d'après la
Luc. 2, 54.
tradition, sur l'emplacement de l'église actuelle
jour du sabbat, dans la synagogue, Hebr. 10, 2.Î.
des Grecs unis, à ])eu près au centre de la ville
Ex. 23, 17
moderne, non loin du marché. — Sur Nazareth,
;

et il se leva pour lire. 34, 23.


voir la note 5 à la fin du volume. — Synagogues.
On lui donna le livre du pro- l»»aiaiii leg^it
Voir la note sur Matth ieu, iv, 23. — Tous les Juifs
pouvaient lire et parler dans les synagogues. Il y
phète Isaïe; et l'ayant déroulé, il 2Hebr. Esdr. 8, 5.
avait des lecteurs chargés de lire le texte sacré,
5, 4.

trouva l'endroit où il était écrit Joa. 39. mais ils ne faisaient i)oint partie du personnel
:
5,
Is. 34, 16.
ofliciel et le chef pouvait désigner à son gré la
« L'Esprit du Seigneur est sur Is. 61, personne de l'assistance par qui il voulait faire
1.
Hebr. cet office. C'est ainsi que Jésus-Clirist peut
moi; c'est pourquoi il m'a consacré Is. 48, 16. remplir
1, 9.

lire dans la synagogue de Nazareth. La lecture


Luc. 4, 43.
par son onction, et m'a envoyé pour Ps. 146, 3. finie, le président invitait le lecteur ou un autre
Jer. 17, 14. assistant à expliquer ce que l'on venait de lire ou
évangéliser les pauvres, guérir ceux à adresser une exhortation au peuple. En vertu de
cet usage, Notre-Seigneur, y. 21, s'adresse à l'au-
qui ont le cœur brisé, annoncer aux 2 Tim. 2, 26.
ditoire. Lam. 3, 7.

captifs leur délivrance, aux aveugles Is. 35, 5 ;


17. Et Vaya7it déroulé; c'est-à-dire ouvert. Chez
08, 6 ;
61, 2. les anciens les livres étaient en forme de rouleau.
le recouvrement de la vue, rendre à Lev. 2.% 10.
Ps. 106, 20.
— L'endroit où.... Cf. Isaïe, lxi, 1 et suiv.

la liberté ceux qu'écrasent leurs fers, 19. Le jour de la rétribution, le jour où Dieu
rendra à chacun selon ses œuvres. On lit dans
publier l'année salutaire du Seigneur, Isaïe, Lxi, 2 Jour de vengeance, jour où le Sei-
:

gneur se vengera de ses ennemis; ce qui exprime


et le jour de la rétribution ». la même idée, mais d'une manière plus restreinte.
-° Ayant replié le livre, il le rendit el explieat. 20. Au ministre, celui que les Rabbins appel-
Dan. 12, 4. lent le khazan, sorte de sacristain chargé d'ouvrir
au ministre, et s'assit, et tous, dans Ez. 1-2. 3, les portes de la synagogue, de préparer les manus-
Ps. 106, 32. crits de l'Écriture qu'on doit lire et de rendre tous
la synagogue, avaient les yeux atta- 2 Par. 20, 12. les services nécessaires pendant les offices.
chés sur lui. 2< Or il commença à leur Marc. 15. 1,
Joa. 19. 1,
dire « C'est aujourd'hui que cette Mat.
: 18. .i,

Eccli. 48,
Ecriture que vous venez d'entendre 27-28.

est accomplie ». Et tous lui ren- Ps. 44, 3.


Joa. 49. 1,

daient témoignage, et admirant les Luc. 16. 7,


Joa. 42. 6,

paroles de grâce qui sortaient de sa Mat. 13,55-56.


Marc. 6, 3.

bouche, ils disaient « N'est-ce pas Reg. 10, :


1 11.

là le fils de Joseph? »
Alors il leur dit « Assurément Incretiulos
^•^
: 23 Capharnaum. Voir la note sur Matthieu, iv,
cori*ipi(. 13.
vous m'appliquerez ce proverbe Eccli. 30, 24. :

Médecin, guéris-toi toi-même, et me Luc. 23, 37.


Joa. 46. 4,
direz Ces grandes choses faites à Mat. 13
: 4, ;

8, 5.
Capharnaum et dont nous avons ouï
parler, fais-les ici dans ta patrie ». Luc. 13. 33.
Et il ajouta « En vérité, je vous Joa.
:
llom. 3,
44. 4,
4.
268 Lucas, IV, 25-39.
H. Vita publica (IV, 14:-XIX, 28). — 1° Ca^J. Missio incœpta in Galilœa CIV, 14-44J.

oTi
. -
,
" Amen dico vobis, quia nemo prophéta

&'
rjj
^' accéptus est in pâtria sua. In veritâte ^'-'

", y/iQui dico vobis, multse viduse erant in diébus


quando clausum cœlum

^ ^'",, ".
Elise in Israël, est
, annis tribus et ménsibus sex, cum facta
- esset famés magna in omni terra : et
ad nullam illârum missus est Elias, nisi

,&. ^,,
in Sarépta Sidônise ad mulierem viduam.
Etmulti leprôsi erant in Israël sub Eli-
Siéo prophéta, et nemo eôrum mundâtus
&, ^. est nisi Naaman
Syrus.
"^^

- Et sunt omnes in synagôga

,
repléti
ira, hsec audiéntes. Et surrexérunt, et
ejecérunt illum extra civitâtem et duxé-

, ^
:

'

,& .
' &.
^^
. ^
-
runt illum usque ad supercilium montis,
super quem civiias illôrumerat sedificâta,
ut prœcipitàrent eum. Ipse autem trâns-
iens per médium illôrum, ibat.
Et descéndit in Caphârnaum civi-
tâtem Galiliéœ, ibique docébat illos

,
' ' ", ,&
sâbbatis. Et stupébant in doctrina ejus,
yjv quia in potestâte eratsermo ipsius.

Et in synagôga erat homo habens
dsemônium immiindum. et exclamâvit
^'' ", voce magna, ^ dicens Sine, quid nobis,
,
:

;
et tibi Jesu Nazaréne? venisti pérdere
.
.
nos? scio te qui sis, Sanctus Dei. Et
^.
^- ", increpâvit illum Jésus, dicens Obmu-

,
:

&' "..
tésce, et exi ab eo. Et cum projecisset
illum daemônium in médium, éxiit ab illo,

;"^ &'&.,&
nihilque illum nôcuit.
Et l'actus est pavor in omnibus, et
colloquebântur ad invicem, dicéntes :

quod est hoc verbum, quia in potestâte et


virtûte imperat immùndis spiritibus, et
'^'
éxeunt ? Et divulgabâtur fama de iUo
in omnem locum regiônis.

^'
),- - Surgens autem Jésus de synagôga,
domum Simônis. Socrus au-
introivit in

' . , tem Simônis tenebâtur magnis fébribus


et rogavérunt illum pro ea, Et stans
:

..
super illam, imperâvit febri : et dimisit
illam. Et continuo surgens ministrâbat
illis.

24.
25.
26.
NDT':
LÏ*
:
.(pr.)
^-. LT0: .
27. LT: ^Elioais. LT-:

NABCT*
.
.
. (ait.)
34. .XBT*

38.
.
:
. GLT0: ^>àç;

. N^ABDTX*

Un démon impur. Grec


35. Lï:

(a.
dn. GK*

».).

un

^^
29. (a. >.) N*BDGKLT0: (1. 33. littéralement : «

) ,.
31. Di" (. yailJ.)

(3(.
' èy ^ esprit de

37.
34.
De
démon impur ».
Laissez-nous! Grec : « Ah
tous côtés dans le pays. Grec
lieu des environs ».
».

: « en tout
Luc, IV, 25-39. 269
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — 1" Ca^)* Bébuttt en Galilée CiV, 14-44),

dis qu'aucun prophète n'est accueilli


Mat. 13, 33.
dans sa patrie. Je vous le dis, en Marc. 6, 4.
3 Reg. 17, 1
vérité, il y avait aux jours d'Élie 18,
;

35. I ;
8,
Eccli. 18, 3.
beaucoup de veuves en Israël, lors- Jac. 17. h,

que le ciel fut fermé pendant trois


ans et six mois, et qu'il y eut une
grande famine sur toute la terre ;

Keg. 2G. Elie, le prophète originaire de Tliesbé, véfut


et Elie ne fut envoyé à aucune 3 Act. 13,17,46.
9.

sous les rois Achab et Ochozias d'Israël et iut


d'elles, mais à une femme veuve à enlevé miraculeusement au ciel. Il récompensa la
charité d'une veuve de Sarepta par un prodige la
Sarepta de Sidon. -^^ Et il y avait en 4 Keg. 14.
S 7, ;
:

farine et l'huile de cette pauvre femme ne s'épui-


.5, 1,

Israël beaucoup de lépreux au temps Mat. 10. sèrent point tant que dura la famine. — Sare^to est
8,

une ville de Phénicie, sur la Méditerranée, entre


du prophète Elisée, et aucun d'eux Tyr et Sidon, mais plus proche de cette dernière
ville que de la première. Voir liais, xvii, 9.
ne fut guéri, sinon Naamanle Syrien» 2". Elisée, disciple d'Élie et héritier de son es-
2^ En entendant ces paroles, ils Eorum prit, guérit Naaman, grand personnage de la cour
decipit de Syrie, de la maladie de la lèpre, en le faisant
furent tous remplis de colère dans la iraïu. laver sept fois dans le Jourdain. Voir IV Rois, v,
Act. 22, 22 l-lo.
synagogue
;

c'est pourquoi ils se


; 28, 25.
29. Le mont de la Précipitation c'est-à-dire la ;
Ps. 13, 3.

levèrent, le jetèrent hors de la ville, Luc. 22-23. montagne sur laquelle les habitants de îs'azareth
6,
Abd. conduisirent Nôtre-Seigneur, dans l'intention
3. de
et le menèrent au sommet du mont Joa. 4 l'en précipiter, n'est pas identiliée d'une manière
2, ;

59 7, certaine. Le site traditionnel est au sud de la ville,


8, ;
6.
sur lequel leur ville était bâtie, pour Joa. 52. à une heure de chemin. Il y a là un rocher qui
8,
Joël, 2, 23.
l'en précipiter. Mais Jésus pas- Is. 2, 3.
auraitpu très bien servir aux mauvais desseins
Luc. 5, 9. des compatriotes du Sauveur. Les Franciscains ont
sant au milieu d'eux, s'en alla. élevé une église en cet endroit. De là on découvre
Job, 9, 10.

Uocel Ca- la plaine d'Esdrelon.


Et il descendit à Capharnaûm, pharnaûm. 31-37. Démoniaque de Capharnaïim. Comparer
ville de Galilée, et là il les enseignait .Toa. 2, 12. avec Marc, i, 23-28.
Mat. 4, 13.
aux jours du sabbat. Et ils s'éton- Marc. 1,21-28.
Mat. 7, 28
naient de sa doctrine, parce qu'il 22, 33.
;

Joa. 7, 46.
leur parlait avec autorité.
Or il y avait dans la synagogue E.jectum
tliviiio-
un homme ayant en lui un démon nîuni.
Zach. 3, 1.
impur, et d'une voix forte,
il cria Luc. 9, 43.
Marc. 1, 2G.
disant « Laissez-nous! Qu'im-
: Eph. 6, 12. 34. Qu'importe à nous et à vous? Voir la note
Luc. S, 28 ; sur Jean, ir, 4.
porte à nous et à vous, Jésus de Na- 18, 37 ;
4, 41 ;

1, 35.

zareth? Etes-vous venu pour nous Joa. 1(1, 3fi.


Job, 1, 11.
perdre? Je sais qui vous êtes le saint : Mat. 8, 29.
Is. 10, 7.

de Dieu ». Et Jésus le gourmanda, Luc. 4, 41.


Ps. 118, 21.
disant « Tais-toi,
: et sors de cet Ps. 49, 16.
Is. 45, 2.
homme ». Et le démon l'ayant jeté à Sap. 11, 17.
Jer. 31, 19.
terre au milieu de l'assemblée, sortit Ps. 82, 17.
Joa. 7, 23 ;

de lui et ne lui fit aucun mal. 5, 14.

ïlliratui*
Et l'épouvante les saisit tous, et f urba.
Ps. 54, 6.
ils se parlaient entre eux, disant :
Job, 4, 14.

Qu'est-ce que ceci il commande


Is. 66, 8.
<c :
Joël, 1, 2-3.

avec puissance et force aux esprits Luc. 11, 20.


Ex. 8, 19.
impurs, et ils sortent? » Et sa Mat. 4, 24.
Ps. 5.
renommée se répandit de tous côtés Is. 52,18, 15.
Prov. 15, 30.
dans le pays.
Etant sorti de la synagogue, 38-41. Guérisondela belle-mère de saint Pierre.
Jésus entra dans la maison de Simon. Comparer avec Matthieu, vui, 14-17; Marc, 29- i,

Marc. 1,29-31. 34.


Or la belle-mère de Simon avait une Mat. 8, 14.
1 Cor. 9, 5.
grosse fièvre et ils le prièrent pour Jac. 5, 14-15.
;

Ps. 32, 9.
elle. 3^ Alors étant debout auprès Sap. 16, 12.
Luc.8,3;10,40.
d'elle, il commanda à la fièvre et la Joa. 12, 2.

iièvre la quitta. Et se levant aussitôt,


elle les servait.
-

40— V,

&&' ,,.
270 Lucas, IV, 9.
II. Vita publica (IV, 14- XIX, 28). — Ca^). Voeati pritni Apostoli CV, 1-11).

zJvvovTOç ôè Cum autem soi occidisset, omnes


qui habébant infirmos vâriis languôribus,
ducébant illos ad eum. At ille singulis

^'^
^/ '^
manus impônens, curâbat eos. Exibant
autem daemônia a multis clamântia et di-

, ^ , ' .
- &'
céntia Quia tu es Filius Dei et incre-
:

pans non sinébat ea loqui, quia sciébant


ipsum esse Christum.
:

, -' "' . &


&-
^''^
Facta autem die egréssus ibatin de-
^ sértum locum, et turbse requirébant eum,

^^^ ' , et venérunt usque ad ipsum, et detiné-


bant illum ne discéderet ab eis.
ille ait :
Quibus
Quia et âliis civitâtibus opôrtet

.
V.
. / &- ^,

&,
me

gôgis Galilséae.

V.
riierent in
^
regnum Dei quia ideo
evangelizâre
missus sum. ^'''Et erat prsédicans in syna-

Factum est autem, cum turbae ir-


eum, ut audirent verbum Dei,
:

', .,"*
, "

-
et ipse stabatsecus
^

num
Et
stagnum Genésareth.
duas naves stantes secus stag-
vidit
piscatôres autem descénderant,
:

et lavâbant rétia. ^ Ascéndens autem in

'
.
rjv unam navim, quse erat Simônis, rogâvih
eum a terra redùcere pusillum. Et sedens

"
'" ,&,
^^ '.^,- ^
-
.
docébat de navicula turbas.

mônem
^ Ut cessâvit autem

mon, dixit illi


: Duc
vestra in captùram. ^ Et respôndens Si-
Prsecéptor, per totam
loqui, dixit
in altum, et laxâte rétia
ad Si-

'
&.& ', -
:

.
' noctem laborântes, nihil cépimus
verbo autem tuo laxâbo rate. ^ Et cum
in :

^
^ hoc fecissent conclusérunt piscium mul-
titùdinem copiôsam, rumpebâtur autem

' rete eôrum. Et annuérunt sôciis, qui


'

&- erant in âlia navi, ut venirent, et adjuva-

. ,
&,
&- rent eos. Et venérunt, et implevérunt
ambas naviculas, ita ut pene merge-
od'ai
^ ^ , , . -, "3^
réntur.
^ Quod cum vidéret Simon Petrus, prô-

cidit ad génua Jesu, dicens Exi a me, :

^ quia homo peccâtor sum, Domine. ^ Stu-

, - rj
por enim circumdéderat eum, et omnes
qui cum illo erant, in captùra piscium,

&.
.
^^.
ABCDT:

:
:
9\.
40.
^. LT:
LT:

. — 1.
BDV-.

43- LÏ: hnï


: Ir
G[KH]Lï0*
.

.
.- 41-NCT^:
Xç. 42-

. .
44.
..
v)

41.
'^^·
[L]* (ait.)

Le Fils de Dieu. Grec


. 8. nBT*

le
tov. 9- BD:

Christ, le Fils
(1.

de

: ..
: <-

. 2- ACDT: ACT:
Dieu ».

-. kAGÏ:
3. 06.
>{Cï:
. ^-'- . '').
(BDL:
xABLT^*
V. 2.
leurs
Et
filets.
cendus lavaient
les pêcheurs étaient descenduset lavaient
Grec « mais
:

les filets
les pécheurs en étant des-
Luc, IV, 40— V, 9. 271
11. Vie publique (1% , 14 -XIX, 28). — Ca^J. Appel des pretniertt Apotren CV, 1-11),

\''ariiie ssi-
Lorsque le soleil fut couché, natioiics.
Mat. 8, 18
ious ceux qui avaient des infirmes 11, 2&.
;

Marc. 32,
atteints de diverses maladies, les lui
1,
34.
.Toa. 20, 22.
amenaient. Or Jésus, imposant les Luc. 11, 20.

mains sur chacun d'eux, les guéris-


sait. Et les démons sortaient d'un
''
'
Jua.
Luc.
S,
3,
14.
56 ;

34.
grand nombre, criant et disant :
Aot.
4,
16, 17.
Mat. 13,28-29.
<( Vous êtes le Fils de Dieu » et les ;

gourmandant ne leur permettaitil

pas de dire qu'ils sussent qu'il était


le Christ.
''^ Dîscedit
4-2-4'*. Tournée dans la Galilée. Comparer avec
Lorsqu'il fit jour, il sortit et s'en iloctiirus. Matthieu, iv, 23-25; Marc, i, 3>-39.
Luc. , 16.
alla en un lieu désert, et la foule le Marc. 1,35-39;
2) Appel des premiers Apôtres, V, 1-11.
cherchait et ils vinrent à lui, et ils Sap.6, 31.29.
:
7,
1-11. Pêche miraculeuse de saint Pierre. Com-
le retenaient, de peur qu'il ne les Is. 55, V. 6.
Joa. 39 parer avec Matthieu, iv, 18-22; Marc,
1, l()-20. ; i,

quittât. ''^ Il leur dit « Il faut que je :


4, 40.
1. Lac de Génésareth. Voir la note 8 à la fin du
Luc. 20, 1.
volume. Saint Luc est le seul des Evangélistes qui
prêche aux autres villes le royaume Eom. 2,4,14-15. qualifie de lac, le lac de Tibériade, en employant
Mat. 23.

de Dieu, car c'est pour cela que j'ai Mat. Is. 49, 6. la dénomination grecque. Les autres auteurs sacrés
6, 33. l'appellent une mer, selon l'usage hébreu qui ap-
été envoyé ». Et il prêchait dans 2 Cor.Abd.
, 20. pelle mer tout amas d'eaux.
1.

les synagogues de Galilée. Tit. 1,9.

V. Or il arriva que lorsque la foule a 9 De


^
)
navi docet.
se précipitait sur lui, pour entendre Mach. 11, 1
67.
la parole de Dieu, il se tenait lui-même Mat. 14, 34 ;

13, 2.
près du lac de Génésareth. Or il vit Ps. 106, 23-24.
^

16, 10.
deux barques qui étaient sur le bord Jer. Mat. 13, 17.
du lac, et les pêcheurs étaient des-
cendus, et lavaient leurs filets. ^ Mon- Marc. 4, 1.
Eph. 4, 3.
tant dans une des barques qui était à Tim. 1 .5, 1.

2 Eeg. 22, 8.
Simon, il le pria de s'éloigner un peu
delà terre. Or, s'étant assis, il ensei-
gnait le peuple de dessus la barque.
Lorsqu'il eut cessé de parler, il piscium Mira

dit à Simon : « Avance en mer, et


captura.
Joa. 21, 6.

jetez vos filets pour pêcher ». ^ Mais Ps. 32,


Is. 55, 11.
6.

Simon, répondant, lui dit « Maître, :


2
Ez.
Tim.
1, 21.
4, 2.

nous avons travaillé toute la nuit sans Joa. 21, 3.


Sap. 5, 7.
rien prendre; cependant, sur votre Gen. 4, 12.
Hebr. 1, 3.
parole, je jetterai le filet ». ^ Et quand Joa. 17, 17.

ils l'eurent prirent une si


fait, ils Joa. 21, 6, 11.
Luc. 21, 33.
grande quantité de poissons, que leur Mat. 13, 47.
Kom.l 1,25-26.
filet se rompait. ^ Et ils firent signe Prov. 18, 19.
2 Cor. 1, 7.
à leurs compagnons qui étaient dans Ez. 47, 9.
2 Tim. 3, 12.
l'autre barque de Avenir les aider. Ils
vinrent donc, et emplirent les deux
barques, au point qu'elles étaient près
de couler à fond.
^ Ce que voyant Simon Pierre, il Piscatîo
hoinînum
tomba aux pieds de Jésus, disant : futura.
« Retirez-vous de moi, Seigneur, Eph.
Joa. 1, 13.
14-1.-..
3,

parce que je suis un homme pécheur » Luc.


2 Cor. 5, 16.
37-50.
7,

Car plongé dans la stupeur,


il était Jer. 5, 30.
Is. 60, 5.
lui et tous ceux qui se trouvaient avec Act. 9, 21.

lui, à cause de la pêche des poissons


272 Lucas, V, 10-23.

,
, , ^II. Vita publica (IV,

êè
14:-XIX, 28). — Ca-O» Prima

^hodv- quam céperant


Jeitu

:
wiracnla

similiter
', 12-26),

autem Jaco-

.
&
bum Joânnem,
^'
.'
et qui filios Zebedséi,
erant sôcii Simônis. Et ait ad Simônem
]-
6
Jésus Noli timére ex hoc jam hômines

.
: :

^ ' eris càpiens. Et subductis ad terram

& -.
,
'^'^

,," , ' iâov,


,
d-,
/,
nâvibus, relictis omnibus secûti sunt eum.
Et factum est,
vitâtum, et ecce vir plenus lepra, et vi-
dens Jesum, et prôcidens in fàciem, ro-
gàvit eum, dicens Domine, si vis, potes
cum esset in una ci-

, ' ,&&-'
:

-. &
^ ^ me mundàre.
tétig-it eum dicens
Et '-^

^exténdens manum,
mundâre. Et

., ' "^' ,
: :

conféstim lepra discéssit ab illo. Et ipse

,-
. , - ^ ' - prsecépit illi ut némini diceret sed.
Vade, osténde te sacerdôti, et offer pro
emundatiône tua, sicut praecépit Môyses
:

^
,^&/ -
in testimônium illis.

Perambulâbat autem magis sermo

' ' . - de et conveniébant turbse multse ut


illo :

,
audirent, et curaréntur ab infîrmitâtibus

& , suis.
tum,
Ipse autem secedébat in desér-
et orâbat.

& "
^'^
Et factum est in una diérum, et ipse

- sedébat docens. Et erant pharisséi se-

"
'' . ^
déntes, et legis doctôres, qui vénérant ex

^., ,
-
-
omni
rùsalem
dum eos.
castéllo Galilœse, et Judaéœ, et Je-
: erat ad sanân-
et virtus
Et ecce
portantes in lecto
hôminem qui erat paralyticus et quae-
rébant eum inférre, et pônere ante eum.
Dômini
viri
:

d- '
Et non inveniéntes qua parte illum in-

, ,-
^

' && -
".
'.
férrent prae turba, ascendérunt supra tec-
tum, et per tégulas summisérunt eum
cumlecto in médium ante Jesum. Quo-
rum fidem ut vidit, dixit Homo, remit- :

~^

,
, ,;"
"'^&,

"
tùntur

risiéi,
tibi peccâta tua.

Etcœpérunt cogilare scribœ


et pha-
Quis est hic, qui lôqui-
dicéntes :

, &
' ;"
" &;
tur blasphémias? Quis potest dimittere
peccâta, nisi solus Deus?
autem Jésus cogitatiônes
spôndens, dixit ad illos
eôrum, re-
Quid cogitâtis :
Ut cognôvit

..
in côrdibus vestris? Quid est facilius

.)
11. N^BDLT^:
.
(eti. f. 28). 12. i<BV~:
. (1. ovv
^·. GLT0*
20. . 21· LT:
.
.
13· L: 15. LT*
. 22.

^
17. LT: ot et awelrjXvd-. K^BT^: lào.

avVoV. 19. N^ABCDT* io. Pour être guéries. Grec « pour êire guéries
18. Bt (p. deivai) (pr.)
par lui
:

Jitt. D: . . 17.
».
Assis n'est pas dans le grec.
20. Qi<?, voyant leur foi, dit. Grec : ^ et voyant leur
foi, il lui dit ».
Luc, V, 10-23. 273
H. Vie publique (IV, ,-, 28). — 1° CaJ, Premier h miracles du Sauveur (V, 12'26).

Jer. 16, 16.


qu'ils avaient faite; et pareillement Mat. 22. 4, 8,

Jacques et Jean, de Zébédée, qui Mat.Reg.


fils
S.
16, 18-19,
1 2,

étaient compagnons de Simon. Et Jé-


Mat. 19-20
sus dit à Simon « Ne crains point
4, ;
: :
19, 27.

désormais ce sont des hommes que Job, 23, 11.


Ecoli. 23, 3S.

tu prendras ». Et, les barques ra-


menées à terre, ils laissèrent tout, et
le suivirent.
a Premiers miracles du Sauveur,
Or, comme il était dans Mundatus
il arriva, ) a3) V, 12-26.

une des qu'un homme couvert ]cprosu!«.


villes, Mat. 21, 10. 12-14.Guérison d'un lépreux. Comparer avec
Matthieu, viii,2-4; Marc, i, 40-45.
de lèpre, voyant Jésus, se prosterna Ps. 24,
Cor. 14, 25. 1
1.5.

12. Des villes; c'est-à-dire des villes voisines,


Eccli. 21. dans une des villes de Galilée, peut-être Capliar-
la face contre terre, et le pria, disant :
Marc. 1, 40-42.
3.5,

Mat. 8, 2.
naum.
« Seigneur, si vous voulez, vous pou- Jer. 10, G.

vez me guérir ». Et étendant la Sap. 12, 18.


Ps. 134, 6.
Job, 23, 13.
main, il le toucha, disant « Je le veux, :

Mat. 14, 31.


sois guéri ». Et sur-le-champ sa lèpre Luc. 8, 16.
Esth. 13, 9.
le quitta. Jésus lui commanda de ne
^ '*
Mat. 8, 8. 14. En témoignage pour eux. Pour que cela leur
Luc. 56; serve de témoignage et de preuve incontestable
le direà personne : « Mais va, dit-il, 17, 14.
8.
de ma puissance et de ma fidélité à faire observer
Mat. 8, 4. la loi (Glaire).
montre-toi au prêtre, et offre pour ta Marc. 1, 14.
Lev. 14,2.
guérison ce que Moïse a ordonné en Is. 44, S.
Ps. 92, 5.
témoignage pour eux ».
Cependant sa renommée se ré- Secedit in
(leserlum.
pandait de plus en plus des troupes ;
Marc. 1, 45.
Act. 4, 16.

nombreuses venaient pour l'écouter Rom.


Luc.
10, 17.
6, 19.

et pour être guéries de leurs mala- Luc. 4, 42.


Marc.
dies. Mais il se retirait au désert, Eccle. 12,
1, 35.
7.

et priait.
Pai-al y ti-
^^Et il arriva qu'un de ces jours, il
ens pei"
Or des tectum
était assis, enseignant. phari- deiiiissus
siens et des docteurs de la loi, qui |jiii'fratui'.
Joa. 20, 30.
Sap. 16, 13.
s'étaient rendus de tous les villages Mat. 4, 23.
Rom.
de la Galilée, de la Judée et de Jérusa- Eccli.
10, 3.
1, 40.
Luc.
lem, étaient aussi assis; et la vertu du 6, 19
11, 17
;
1, 37.
;

Seigneur opérait pour guérir les ma-


lades. Et voilà que des gens por- Mat. 9, 2; 18-26. Guérison d'un paralytique. Comparer avec
8, 6. Matthieu, ix, 2-8; Marc, ii, 2-12.
taient sur un lit un homme paralyti- Marc. 2, 3-5.
Jer. 17, 7-8.
que, et cherchaient à le faire entrer Ps. 24, 16.

et à le poser devant lui. Mais ne Luc. 19, 19. Sur Voir la note sur Marc, ii, 4, Les
le toit.
Gai. 6, 2.
mots par tuiles traduisent les mots grecs Sià.
les
trouvant point par où le faire entrer, Eccli. 3, 20.
£3 Le mot
o(ejà;xo)v. désigne tout Ce qui est
Is. 43, 26.

à cause de la foule, ils montèrent sur Jac. 5, 16. fait en terre et en particulier la terrasse en terre
qui forme le toit des maisons orientales.
le toit, par les tuiles, ils le des-
et,
Ps. 31, 8.
cendirent avec le lit au milieu de l'as- 1 Cor. 3, 11.
Joa. 9, 2.
semblée, devant Jésus; qui, voyant Luc. 7, 48.
Mat. 3-8.
leur foi, dit « Homme, tes péchés te
9,
:
Marc. 2, 6-12

sont remis ».
2* Alors les scribes et les pharisiens Pliariseeo- 21. Les scribes et les pharisiens qui étaient sans
runi blas- doute venus pour épier le Sauveur.
commencèrent à réfléchir, disant plieinisB. :
Mat. 23, 13.
« Quel est celui-ci qui profère des Joa. 10, 33 ;

29. 1,
blasphèmes? Qui peut remettre les 43, 25. Is.

péchés, sinon Dieu seul? » Mais Luc. 6,8;


Joa.
47.
25.
9,
2,

dès que Jésus connut leurs pensées, Is. 1, 16.

il prit la parole et leur dit : Que


Luc. 19, 23.
pensez-vous en vos cœurs? Quel Ps. 49, 21.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. MI. 18


,
274
II.

;&
ai
'"
'
, '
" Vita publîca (IV, l^-XIX, 28).—

,
Lucas, V, 24-38.

-
!' Ch). Jeautt advernus pharinœos

dicere
cere :
:Dimittùntur tibi peccâta
Surge, et âmbula?
(, 27-VI, 11),

: an di-

, (
^^"
')-
Ut autem sciâtis quia Filius hôminis
2 '·

habet potestâtem in terra dimitténdi pec-

,
Tibi dico, surge,

^
câta (ait paralytico),

.
' & '
toile
tuam.
lectum tuum, et vade in domum
Et conféstim consûrgens coram

& ,'" "


, illis, tulit lectum in quo jacébat et âbiit

--
:

^. ,

in domum suam. magnificans Deum.

. ,'&- ^, Et stupor apprehéndit omnes, et mag-


nificâbant Deum. Et repléti sunt timôrc.

, '
dicéntes Quia vidimus mirabllia hôdie.

- .,
:

-'^
Et post haec éxiit, et vidit publicâ-

. .
yhvCv

-
,,/ ^43' num nomine Levi, sedéntem ad telônium,
et ait illi Séquere me.
omnibus, surgens secûtus est eum
Et relictis

fecit ei convivium magnum Levi in domo


sua et erat turba multa publicanôrum,
:

et :

/; - "
:
ot
et aliôrum qui cum illis erant discum-

,
& &" béntes. -^^ Et murmuràbant pharisœi et
scribse eôrum, dicéntes ad discipulos

^.', ' "-


ejus :

bus manducatis et bibitis?


Quare cum publicànis
Et respôn-
dens Jésus, dixit ad illos Non egent qui
sani sunt médico, sed qui maie habent.
Non veni vocâre justos sed peccatôres
:
et peccatôri-

," " / &-


,^
ad pœniténtiam.

& ; 01

,';^] ' ' ,.,, ^ '


"^ '
^ '
At illi dixérunt ad eum Quare dis-
cipuli Joânnis jejûnant frequénter, et ob-
secratiônes
sϙrum
Quibus ipse
lios sponsi,
: tui
fâciunt,
autem edunt
ait
dum cum
:
similiter

Numquid
illis
:

et
et

potéstis
est sponsus,
phari-
bibunt?
fi-

fâcere jejunâre? Vénient autem dies :

cum ablâtus fuerit ab illis sponsus, tune

" , - .
jejunâbunt in illis diébus.
Dicébat autem et similitùdinem ad

, . '- '
illos : Quia nemo commissûram a novo
vestiménto immittit in vestiméntum vê-

", ' ,-
- ^ tus

nemo
res
aliôquin et novum rumpit, et véteri

:
:

non convenit commissiïra a novo.


mittit
Et

aliôquin rumpet vinum novum utres,


et ipsum efîundétur, et utres peribunt
sed vinum novum in utres novos mit-
vinum novum in utres véte-

..: ^.^.
)&. 2· : (p. .) . \ ^.')
* (p. .:-
.
.
24- DT^: 5<CDGL:
(1.
' . D:
et (]"

28.LT0:
<:
Dît
. .) ".
29-

* \ ^. * .
N*BCT-:
nABCT:

31.
(D: \).
:
30. N*BG
2. Le
34.
nuptiale
Les
lit
fils
».
n'est pas dans le grec.
de l'époux. Grec « les : fils de la chambre
(a.
33. .* ^. . 35. [L]* 36. [L]T0t
leur faisait aussi cette comparaison. Grec
3G. Il
littéralement et il leur dit aussi une parabole ».
: <'
Luc, V, 24-38. 275
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). —1^ CbJ, Jésus contre les pharisiens CV, 27'VI, llj.

est le plus facile de dire : Tes péchés


te sont remis ou de dire
; : Lève-toi et
marche ?
'^'*
» Homo
Or, afin que vous sachiez que le sanatur. 24. Afin que vous sachiez. Voir la note sur Mat-
thieu, LX, 6.
Fils de Thomme a sur la terre le pou- Sap. Joa. 5, 21.
16, 13.
voir de remettre les péchés, il dit au Mat. 18, 18.
Col. 3, 1.

paralytique C'est à toi que je parle


:
Ps. 37,
;
5.

lève-toi, prends ton lit et va-t'en en ta


maison ». Et aussitôt se levant de- Joa. 5, 9.
Act. 3, 8.

vant eux, il prit le lit où il était cou- Eccli. 51, 8-i


ché, et s'en allaen sa maison, glorifiant
2G. /^5 glorifiaient Dieu. Voir la note sur Mat-
Dieu. Et la stupeur les saisit tous, Luc. 16.
Ps. S, 2.
7,

thieu, IX, 8.
Marc. 14, 1.
et ils glorifiaient Dieu. Et ils furent Luc. 2, 31-32.
remplis de crainte, disant « Nous :

avons vu des merveilles aujourd'hui. »


2^ Après cela il sortit et vit un pu- b) Vocatîo b) Jésus contre les Pharisiens, V, 27-VI, 11.
L.evÎ.
blicain nommé Lévi, assis au bureau Mat. 9, 9-13
20, 1.
; 27-32.Vocation de saint Matthieu. Comparer avec
Matthieu, ix, 9-13; Marc, ii, 13-17.
des impôts et ;
il lui dit : « Suis-moi » Marc. 2, 13-17.
27. Un publicain nommé Lévi. Saint Matthieu.
Eccli. 4, 1.5.
Et lui, tout quitté, se leva et le suivit. ProT. 18, 17. Voir l'introduction à l'Évangile de saint Matthieu,
Luc. 18, 28. p. 3-5.
Or Lévi lui fit un grand banquet dans Mat. 19, 27.
29. Ily avait une foule nombreuse. Voir la note
Ps. 27. sur Matthieu, ix, 10.
sa maison et il y avait une foule nom- Jer. 36,
;
17, 16.
Luc. 32
breuse de publicains et d'autres qui 14, 16 10, 7
l.">,

;
;

36. 7,
étaient à table avec eux. Et les pha- Luc. 2 1
;

risiens et les scribes en murmuraient 19, 39. 7 ;


7,
Sap. 11. 1,

et disaient à ses disciples « Pourquoi Eom. 12, :


3.
Mat. 7, 3.

mangez-vous et buvez-vous avec les Ap. 20. 3,

publicains et les pécheurs ? » Jésus Luc. 7 1.5, ;

10, 10.
répondant, leur dit « Ce ne sont pas Eccli. 28, :
1.
Ap. 17. 3,

ceux qui se portent bien qui ont be-


soin de médecin, mais les malades.
Rom. 23.
Je ne suis pas venu appeler les justes Act. 19. 3,
3,

Mat. 26.
à la pénitence, mais les pécheurs ». .5,

Alors ils lui demandèrent « Pour- De jejunîo : 33-39. Pourquoi les disciples de Jésus nejeûnent
criminatio. pas. Comparer avec Matthieu, ix, 14-17; Marc, ii,
quoi les disciples de Jean jeûnent-ils Mat. 9, 14.
18-22.
Marc. 18, 2,
et prient-ils souvent, de même que 20.
Luc. 18, 12 ;

ceux des pharisiens, et que les vôtres 11, 1.


4-5. Gai. 2, 34. Les fils de Vépoux. Voir la note sur Matthieu,
mangent boivent? »
et Il leur ré- L.am. 3, 4. IX, 15.
Eph. 4, 22.
pondit « Pouvez-vous faire jeûner les
:
Joa. 3, 29.

fils de l'époux, tandis que l'époux est

avec eux? Viendront des jours où Joa. 16, 20 ;

21, 9.
l'époux leur sera enlevé ils jeûneront ; Act. 1, 3.

en ces jours-là ».
Il leur faisait aussi cette compa- Veteres
panni et
raison « Personne ne met une pièce uti-es.
:

Mat. 9, 16.
d'un vêtement neuf à un vêtement Marc. 2, 21.
Is. 61, 10.
vieux; autrement ce qui est neuf dé- Cant. 5, 1.

chire le vieux, et la pièce du neuf ne


convient pas au vieux. De même Mat. 9, 17. Marc. 22. 37. Des outres. Voir la note sur Matthieu, 17.
2,
personne ne met du vin nouveau dans Ps. 103, 1.5. Voir les figures de Genèse, xxi, 14, 19, 1. 1, p. 10-2,
1 Reg. 1, 14. 103; de Psaume xlii, 7; lxxvii, 13, t. IV, p. 77, 185.
des outres vieilles autrement le vin ;

nouveau rompra les outres, et se ré-


pandra, et les outres seront perdues.
Mais il faut mettre le vin nouveau Act. 2, 13.
276

,' , & - II. Vita puMica (IV, 14:-XIX, 28).

.
Lucas, V, 39— VI,
— 1° Ce), Sermo
14.
in monte CVI, 12-49),

^
téndumest et ùtraque conservântur. Et
nemo bibens

."
•^^
vêtus, statim vult novum
.
,
:

.
dicit enim : Vêtus mélius est.

,
^ Factum est autem in sâbbato se-
cùndo, primo, cum
transiret per sata,

^
' ';, --
a^^ai
. ^
vellébant discipuli ejus spicas, et mandu-
câbant confricàntes mânibus. ^ Quidam
autem pharisseôrum dicébant illis Quid :

- ,
"' ^
fâcitisquod non licet in sâbbatis ? ^ Et
respôndens Jésus ad eos, dixit Nec hoc :

&^
legistis quod fecit David, cum esurisset

' ,;
ipse, et qui cum illo erant quômodo :

intrâvit in domum
Dei, et panes propo-

' ,;
^ sitiônis sumpsit, et manducâvit, et dédit
his qui cum ipso erant quos non licet

&^' ". -
:

'- manducâre nisi tantum sacerdotibus?


^ ^ Et dicébat illis : Quia dôminus est Fi-
lins hôminis, étiam sàbbati.

& -
^ Factum est autem et in àlio sâbbato,

ut intrâret in synagôgam, et docéret. Et

.
,
&,
.
.^, -- ,' erat ibi homo, et manus ejus dextra erat
ârida. " Observâbant autem scribse et
pharisaii si in sâbbato curâret, ut inve-
nirent unde accusârent eum. ^ Ipse vero
sciébat cogitatiônes eôrum et ait hômini

& , ' ^^-


:

^ qui habébat âridam manum


Surge, et

"
:

sta in médium. Et surgens stetit. Ait '-'

. u
autem ad illos Jésus Intérrogo vos si
licet sâbbatis benefâcere, an maie âni-
:

;
:

d- ' / - ' mam salvam fâcere, an pérdere? Et

&' '
circumspéctis omnibus dixit hômini Ex- :

ténde manum tuam. Et exténdit

&
et re-

&
:
;
^''^
stitiita est manus ejus. Ipsi autem re-

. ^ , .
- colloquebântur
pléti sunt insipiéntia, et

. ,
^ ^

^'^ '&',
, - ad invicem, quidnam fâcerent Jesu.

éxiit in
Factum est autem
montem orâre,
tans in oratiône Dei. Et cum diesfac-
tus esset, vocâvit discipulos suos et
in
et erat
illis diébus,
pernôc-

''
'
elégit duôdecim ex ipsis (quos et apô-

& , stolos nominâvit) ^ Simônem, quem cog-


^.
, ,
,"(, , "
'
, ... . .
-
nominâvit Petrum,

\. GHiUT9:
et Andréam fratrem

nBDT:
. : ^^. LT: . LT:
8. T:
^ '

GKS:
9. LT:
(L: ').G 10- G rell. :

^.
*
^. .
38.
. . -..
- . - . ^. ^. (ACDLXf)-

39-
V/. N*B[L]T-*
sus D
G[Kf
addit
'. G'LT©:

versum 5,
Ad fmem
Kaï
relL'
hujus ver-
[]*

. &
^^^) · D* hune versiim. 1. [LJT^sBX* 11· LT: 12- LT: 14 SS.
.
:. .
(ACDEXf). UÎ&*
BLT'*
pon.
hv (NACXf)- 3- L: 6.
D^f (a. -^^·)
T0t
... : 6
. L, * quarto).

^
2. (quinquies) (eti.

^), , ^ - ,
p.
\JÏ* 4. * - L: LT: (*
. a. . D: Tjj avTjj TLva VI. 2. Ce qui n'est point peignis. Grec : « ce qu'il
^'^&, n'est pas permis de faire ».

^^.
posito). 6.
GKSL0* .
.
LT* (pp.)
LT0:
.
&^. 7.
8
LT0:
·

. :
(^. 5 . 10
9. Je vous le demande. Grec
quelque chose ».
« je

Grec « mais lui fit ainsi ».


10. Il Vétendit. : Rede-
vint saine. Le grec a en plus « comme l'autre ».
43. Le grec ne porte pas de parenthèses dans ce
verset, mais en met par contre aux versets 14 à IG.
:
: vous demanderai


Luc, V, 39— VI, 14. 277
11. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — J° Ce). Sermon sur la montagne CVIf 12-49).

dans des outres neuves; et l'un et


Tautre sont conservés. Et personne ^'^'^^'-^' ^'·
'^^^' ^'^'
venant de boire du vin vieux, n'en veut
aussitôt du nouveau, parce qu'il dit :

.
Le vieux est meilleur ».
Or, il arriva qu'un jour de Eyuisae
^

sabbat, second-premier, comme Jésus ssthbato.


VI. l-î). Épis rompus le jour du sabbat.
dL\ec Matthieu, xii, 18; Marc, ii, 23-^28.
i. Second-premier. Le premier sabbat après le
Comparer

V1
.

passait par les bles, ses disciples


^ev. 23, 11.
-, . · 1
second jour de la Pâque. —
Arrachaient les épis.
Voir la note sur Matthieu, xii, 1.
radiaient les épis et les mansOaient, BeuL 23, 2.5!

en les iroissant dans leurs mains, ps. 44, 17,


^ Quelques-uns des pharisiens leur
^.. 2o, 10.
disaient « Pourquoi faites-vous ce
:
^Î^J'io.*^'
qui n'est point permis les jours du
sabbat? « ^ Jésus leur répondant, dit neg. 21,3-6. : i

« N'avez-vous point lu ce que fît David

lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui


étaient avec lui: comment il entra ex. 29, 32. 4. Los pains de proposition. Voir la note sur
Matthieu, xii, 4.
dans la maison de Dieu et prit les 31. §,

pains de proposition, en mangea, et


en donna à ceux qui étaient avec
lui, quoiqu'il ne soit pas permis d'en
manger, si ce n'est aux prêtres ?» ^ Et Mat. 8. 2,
28. î,

il ajouta « Le Fils de l'homme estJoa'^'ô 27-28.


:

maître même du sabbat ».


^ Il arriva, un autre jour de sabbat 6-H. Main aride guérie le jour du sabbat. Com-
ai'icla parer avec Matthieu, xii, 9-14; Marc, m, 1-16.
qu'il entra dans la synaffoo^ue, et qu'il sabbaîo

y enseignait. Or il y avait la un homme Mat. 12, 9.

dont la main droite était desséchée, l '^r. 9,


22.'

^ Et les scribes et les pharisiens ob-


l',,,. û, 1·

servaient s'il le guérirait le jour du j^à^'y^jo.


sabbat, afin de trouver de quoi l'ac- 3g
cuser. ^ Mais il connaissait leurs pen- ^^""^- ^e, 59.

sées; il dit à l'homme qui avait la ^^Î.Î?.^"'

main desséchée Lève-toi et tiens- Sp/lÎ : «

toi là debout au milieu ». Et, se levant,


9. De sauver une âme. Voir la note sur Matthieu,
il se tint debout. ^ Alors Jésus leur is. 46,8.
X, 39.
dit : « Je vous le demande, est-il per- Înè. i,fi
mis, les jours du sabbat, de faire du
bien ou du mal, de sauver une âme ou Marc. 3, 5.

de la perdre? » Et après les avoir pÎov.3?;2o.

regardés tous, il dit à l'homme : Job, 13, 4.

« Étends ta main ». Il l'étendit, et sa


bap.
'' 2, 21,
mam redevint saine.
• -,

Mais eux, rem- g 24, 20.

plis de dépit, se consultaient sur ce


^g^^Vi
qu'ils feraient à Jésus.
Il arriva qu'en ces jours-là il se c) .vposto- c) Sermon sur la montagne, VI, 12-49.

retira sur la montasrne pour prier, et ei*ecao. 131G. Choix des Apôtres. Comparer avec Marc
-ri ,oVi Mat. .i, 1.
. . 1 · -r>.i-
m, 13-19.
y passa toute la nuit a prier Dieu.^ ^ Et
quand le jour fut venu, il appela ses
disciples, et il en choisit douze d'entre
Marc. 3, 1,3.

iThess.s,

is! 26,'
9."
17.
12. Sur la montagne. Peut-être
Béatitudes, Koroun-el-Hattin. Voir la note sur
thieu, V, 1.
la
-
montagne des

Hebr.
eux (qu VI
' .5, 4.
il nomma
/ A ^

aussi apôtres) : ut. 1, 9.

*^ Simon,
auquel il donna le surnom l'e. 1M6. Voir les notes sur Marc, m, 16-19.
^^''''''•^'^*^-^^-
de Pierre, et André son frère; j^^.
,

278 Lucas, VI, 15-29.

^
^
, " ,)
ycat
^

^,
^
-,
", , "
II. Vîta publica (IV, l^-XIX, 28).

-
— 1"

ejus,
et
fcj.

Bartholomœum,
Sermo
Jacôbum,
Matthœum, etTho-
mam, Jacôbum Alphœi, et Simônem, qui
in

et
monte CVI, 12-49J,

Joânnem, Philippum,

," ^ ,^-
^^^lovâav ^lovâav vocâtur Zelôtes, et Judam Jacôbi, et

^ ^ ' Judam Iscariôtem qui fuit prôditor.


^ Et descéndens cum illis, stetit in loco
^

campéstri, et turba discipulôrum ejus, et


multitùdo copiôsa plebis ab omni Judsêa

^^, ^ et Jerûsalem, et maritima, et Tyri, et


Sidônis, qui vénérant ut audirent eum,

&. &,
& , . '^
^ et sanaréntur a languôribus suis. Et qui
vexabântur a spiritibus immùndis cura-
bântur. Et omnis turba quserébat eum
tângere quia virtus de illo exibat, et sa-

& '--
:

nâbat omnes :

, - trum
Et ipse elevâtis ôculis in discipulos
suos, dicébat
regnum
: Beàti paùperes, quia ves-
Beâti qui nunc

.
est Dei.

, ,^^. - ^. esuritis, quia saturabimini. Beâti qui

,, -
-
nunc
cum
tletis, quia ridébitis.
vos ôderinthômines, et
verint vos, et exprobrâverint, etejécerint
nomen vestrum tamquam malum,propter
Beâti
cum
éritis,
separâ-

&.
^] -
Filium liôminis. Gaudéte in illa die, et

'', &. exultâte


est in
: ecce enim merces vestra multa
cœlo secundum hœc enim faciébant
:

, .,
prophétis patres eôrum.

,,
. .
&
ot

,,
2 ''

Verûmtamen vge vobis


habétis consolatiônem vestram.
bis, qui saturâti estisquia esuriétis. Vse
vobis qui ridétis nunc, quia lugébitis et
:
divitibus, quia
Vœ vo-

&' flébitis. Vse cum benedixerint vobis hô-

.
&, ' raines, secûndum
pseudoprophétis patres eôrum.
hsec enim faciébant

'^'

,., ^- ,,
^-
vos.
2^ Sed vobis dico qui auditis Diligite ini-
micos vestros, benefâcite his, qui odérunt
Benedicite maledicéntibus vobis,
et orâte pro calumniântibus vos. Et qui
te pércutitin maxillam, prsebe et âlteram.
Et ab eo qui aufert tibi vestiméntum,
:

.
.
18.

. . ,. .
19.
15.
:
:
ot
* 5. 16. LÏ:

20. D* et
». .
(* sq. .)-
GKSLT©: dnô. LT9* (ait.) y
&.
22. D* (seC.)
21. D*
28.

dans
17.
18.

26.
nABDÏ*
Maritime

le grec au verset
ya\.

et
,: ^.
Le commencement de ce verset est raltaclié
précédent.
Malheur., quand les hommes vous loueront.
:
29.

de Tyr. Grec « maritime de Tyr ».


nDT: .
23.
26). 25.
KAT^:
i^ABDET:

.. . NBrt
BDLT:
(p. .)
GKS* .
(eti.
rCv. 26- NBT^"
28· GSL:
.
.
Grec
vous

gent
28.
: « mallieur à vous lorsque tous les hommes
parleront bien ».
Qui vous calomnient. Grec « qui \ous outra-
».
:
Luc, VI, 15-29. 279

II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — 1' Ce). Sermon nur la montagne ÇVI, 12'49J,

Mat. 10, 2-1.


ques et Jean Philippe et Barthélemi
; ; Act. 1, 13.
Cor. 1, 26.
Matthieu et Thomas; Jacques, fils 1
Act. 1, 23.
1 Cor. 15, 9.
d'Alphée, et Simon, appelé le Zélé; Joa. 2, 25, 1.

Judas, frère de Jacques, et Judas 16. Judas, frère de Jacques, est communément
appelé Jude, pour qu'on ne le confonde pas avec
Iscariote, qui fut le traître. Judas l'Iscariote.
17-49. Sermon sur la montagne. Comparer avec
Et, descendant avec eux, il s'ar- III cainpo
docet et Matthieu, v-vii.
rêta dans une plaine, de même que la curât. 17. Tyr et Sidon. Voir la note sur Marc, m, 8,
Ps. 102, 20
troupe de ses disciples, et une grande 24, 1.
;

Joa. 4, 28-29.
multitude de peuple de toute la Judée, 1 Cor 3, 1-2.
Marc, 3, 7.
de Jérusalem, de la contrée maritime Mal. 4, 25.

et de Tyr et de Sidon, ^ qui étaient ve-


^ Act. 5, 16.
Marc. 3, 10.
nus pour l'entendre et pour être guéris Luc. 11, 20.
Eccle. 1, 8.
de leurs maladies. Or ceux aussi qui
Luc. 8, 44.
étaient tourmentés par des esprits Mat. 14, 36;
20, 17.
impurs, étaient guéris. Et toute la
foule cherchait à le toucher, parce
qu'une vertu sortait de lui, et les gué-
rissait tous.
Alors Jésus, les yeux levés sur Qui beatî. 20-23. Bienheureux Saint Luc résume les béa-
Tob. 23. 4,

« Bienheureux, ô Hebr. 13, 1-2.


titudes et les ramène à quatre. Voir la note sur
ses disciples, dit :
v, 2-10.
Ap. 12, 10. Matthieu,
pauvres parce qu'à vous appartient Ap. 16.
! 7,
P5. 125, 5 ;

le royaume de Dieu. Bienheureux, 64, 3 41, 4 ; ;

143, 13 ;33, 16.


vous qui maintenant avez faim, parce Prov. 31, 14.
Pet. 14. 1 4,

que vous serez rassasiés. Bienheureux, Joa. 9, 22 ;

16, 2 10, 33. ;

vous qui pleurez maintenant, parce 1 Cor. 4, 13.


Is. 66, 5;
que vous rirez. Vous serez heureux 61, 3 60,
Prov. 16, 22.
;
5.

lorsque les hommes vous haïront, Act. 11, 41. 5,


2 Cor. 17. 4,

vous éloigneront, vous injurieront, et Jac. 5, 10.


Act. 51 7,

rejetteront votre nom comme mauvais,


;

18. 4,
Pet. 18. 1 1,

à cause du Fils de l'homme. Ré- Cor. 20. 1 6,


Sap. 10, 17.
jouissez-vous en ce jour-là, et tres- Mat. 20. 6,

saillez d'allégresse, parce que votre


récompense est grande dans le ciel ;

car c'est ainsi que leurs pères faisaient


aux prophètes.
Cependant, malheur à vous, ilîvitibus.
» 24. Malheur à vous, riches. Cette malédiction ne
Jac. 5, 4. tombe pas sur la richesse elle-même mais sur le
1 ;4.
riches, parce que vous avez votre con- Luc. 16, 25 mauvais usage qu'en font ordinairement ceux qui ;

2, 25 18, 24
solation. 2^ Malheur à vous qui êtes la possèdent. ; ;

16, 20.
Mat. 6, 2.
rassasiés, parce que vous aurez faim. Is. 28, 15 ;

65, 13,14.
Malheur à vous qui riez maintenant, Eccle. 10. 5,
Jac. 4, 9.
parce que vous gémirez et vous pleu- Job, 20, 22.
Prov. 14.
rerez. Malheur, quand les hommes Ap. 21, 2,
4.
Mich.
vous loueront, car c'est ainsi que Mal. 11. 2,
2, 2.
Prov. 26. 1,
leurs pères faisaient aux faux pro- Jer. 30-31. 5,
Sap. 4, 6
phètes. 12. 10-11.
;

Inîmico-
^"^
» Mais je vous dis, à vous qui écou- rum 27-36. Amour des ennemis. Comparer avecMai-
dilectio. thieu, V, 38-48.
tez : Aimez vos ennemis, faites du P=. 113, 6 ;

34, 13.
bien à ceux qui vous haïssent. Bé- Ex. 23. 5.
Lev. 19, 18.
nissez ceux qui vous maudissent, et Prov.25,21-22.
Pet.
priez pour ceux qui vous calomnient. 1

Rom.
2, 1,5.
12, 17.

A quiconque vous frappe sur une Luc.


Act. 7, 59.
23, 34.
29. Manteau... tunique. Voir la note sur Mat-
1 Cor. 4, 12. thieu, V, 40.
joue, présentez encore l'autre. Et Joa. 16, 2.
1 Cor. 6, 7.
pour celui qui vous prend votre man- Joa. 18, 23.
.

280 Lucas, VI, 30-42.


II. Vîta publica (IV, 14:-XIX, 28). — i° Ce). Sermo in monte CVI, 12-49),

^.
.
. ', ^
âiâov,
âè ai- étiam tiinicam noli prohibére. Omni
autem peténti te, tribue et qui aufert quœ :

-.,^
tua sunt ne répétas. Et prout vultis ut
ot fâciant ^obis hômines, et vos fâcite illis

,
.
similiter.

; ^2 Et si diligitis

quse vobis est grâtia ? nam etpeccatôres di-


eos qui vos diligunt,

; , ligéntes se diligunt.
his qui vobis benefâciunt, quse vobis est
Et si benefecéritis

' grâtia ? siquidem et peccatôres hoc fâciunt

,
&
;
' ^ ,-
& ,-
.
Et

Nam et peccatôres
si mutuum
speratis recipere, quse grâtia est vobis?

tur, ut recipiant sequâlia.


Verûmtamen
dedéritis his a quibus

peccatôribus fœnerân-

diligite inimicos vcs-

& ^, tros benefâcite, et mûtuum date, nihil

,
:

- inde sperântes
multa, et éritis
:

filii
et erit merces vestra
Altissimi, quia ipse

,
. benignus est super ingrâtos et malos.

,
, ,-.
. &' Estôte ergo miséricordes, sicut et Pater
vester miséricors est.

-
•^"^
Nolite judicâre, et non judicabimini :

" condemnâre, non condemnabi-

^^ '&^^.
nolite et
^, mini. Dimittite, et dimittémini.
et dâbitur vobis mensûram bonam,
Date,
et

, ;'
:

confértam, et coagitâtam, et supereiïïuén-

.
-
tem dabunt in sinum vestrum. Eâdem

^ ; ' --
quippe mensûra, qua mensi fuéritis, re-
metiétur vobis.
Dicébat autem illis et similitudinem :

Numquid potest csecus csecum dùcere?


d- nonne ambo in fôveam cadunt? Non est

.
^& '
discipulus super magistrum perféctus :

autem omnis erit, si sit sicut magister

, ejus.
Quid autem vides festiïcam in ôculo

& , ; ,&&)
; fratris tui, trabem autem, quse in ôculo tuo
^^- est, non considéras? ^^aut quômodo potes
, dicere fratri tuo : Frater, sine ejiciam fes-
tùcam de ôculo tuo ipse in ôculo tuo tra- :

bem non videns? Hypôcrita, éjice primum

^ .^. ^*
.
, trabem de ôculo tuo et tune perspicies ut
ediicas festùcam de ôculo fratris tui.
:

..
) . : .*.
30.[L]Ï*

;. .. 31. [Lf ;<.>.33. KBT2t(p.


.^. 30-
-.
LT0: . et 40-
*
NBDLT-

. .) ^.
.
DT^'

xA[L]t (.
36. LT*
y^c».) . 38.
. [L]T*
LT
.
.
LT0*

37. L:
34- L:
35. L:
nABDT*
. Tf
-
*

39.
^.
>5* 41. D* (sec.)

leur faisait aussi cette comparaison. Grec


42. (:

(. (* ait. et tert. .^ : . « mais illeur dit une parabole ».


Luc, VI, 30-42. 281
II. Vie publique (IV, 14:-, 28). — 1" Ce), Sermon sur la montagne < F/, 12-49J.

2 Cor. 11, 20.


teau, laissez-le prendre votre tunique. Job, 24, 7.
Hebr. 10, 31.
30. Donnez à quiconque vous demande, le pain
'^^
Donnez à quiconque vous demande ; Mat. 5, 12 ;
à l'indigent, de bons conseils à qui en a besoin.
10, 41 7, 12.
et ne redemandez point votre bien à Deut. 16, 7.
;
« Omni petenti, dit saint Augustin, De serm.
Luc. 11, 41. Dom. in monte, 1. I, c. xl, non omnia petenti, ut
celui qui vous le ravit. Comme vous Is. î>8, 3. id des quod dare lioneste et juste potes. Quid si
Ex. 22, 26-27.
voulez que les hommes vous fassent, Tob. 4, 16.
enim pecuniani petat, qua innocentem coneturop-
llom. 13, 7-8.
primere?... Ita omni petenti te dabis, quamvis
faites-le-leur pareillement. Eccli. 31, 18. non seinper quod petit, dal)is, sed aliquando
id
Jac. 2, 8. meiius aliquid dabis, cum petentem injuste cor-
» Si vous aimez ceux qui vous ai-
rexcris ».
dileclio
ment, quel est votre mérite? puisque |»· seipso
les pécheurs aiment aussi ceux qui Mat. 46. ô,
Joa. 4, 10. 1

les aiment. Et si vous faites du Rom. 8. 5,

Luc. 10, 3,5.

bien à ceux qui vous en font, quel est Rom. 12, 20.
Prov.25,21-22.
votre mérite? puisque les pécheurs Joa. 4, 13. 1
53, 12. Is.
même le font. Et si vous prêtez à Lev. 25, 35.
Ps. 36, 26.
ceux de qui vous espérez recevoir, Ez. 18, 8.

quel remerciement méritez-vous? car Deut. 15, 7-8.


Luc. 19, 23.
Mat. 10, 8.
les pécheurs aussi prêtent aux pé-
cheurs, pour en recevoir un pareil
avantage.
setl pro
•^^
» Mais vous, aimez vos ennemis, L»eo.
Lev. 25, 36.
faites du bien et prêtez, sans en rien Eph. 5, 1.
1 Joa. 3, 2.
espérer, récompense sera
et votre Eccli. 4, 11.
Rom. 2, 4.
grande, et vous serez les fils du Is. 55, 1.
Mat. 5, 45,
Très-Haut; car il est bon pour les 48 ;
9, 13.
E-i. 34, 6.
ingrats même et pour les méchants. Luc. 11, 41.
Joël, 2, 13.
Soyez donc miséricordieux, comme Jon. 4, 2.
1 Tim. 5, 8.
votre Père est miséricordieux.
judi-
» Ne jugez point, et vous ne serez canduni. 37-42. Ne pas .Higer 1<3 pi'ochain. Comparer avec
Mat.7, 1;6, 14. MattJneu, vu, 1-5.
point jugés; ne condamnez point, et Rom.l4, 10 4, ;

2, 1.
vous ne serez point condamnés; re- Cor. 11, 31. 1
Jac. 4, 12.
mettez, et il vous sera remis. Don- Cor. 1 4, 5. 38. Dans votre sein, dans le pan du vêtement,
Eccli. 7, 6. dans la cavité que produisait la partie supérieure
nez, et il vous sera donné on versera Joa. 10-11.
;
8, et antérieure du vêtement qui était peu serré par
Luc. 42. 7,
dans votre sein une bonne mesure, Eccli. 16. 14,
la ceinture. C'est encore aujourd'hui la coutume
2 Cor. 9, 6.
en Palestine de se servir comme d'une poche, où
pressée, bien remuée, et débordante. Ruth, 3, 15. l'on met toute espèce d'objets, de la partie du vê-
tement qui couvre la poitrine, partie que l'on fait
Car on usera pour vous de la même
le. 65, 7.
Mat. 7, 2. boulier en la relevant.
Marc. 4, 24.
mesure dont vous aurez usé pour les Ap. 6, 6.

autres ».
Ciiecus
Il leur faisait aussi cette compa- Cicci dux.
raison : « Un aveugle peut-il conduire Mat.
Is.66,10; 24,17.
15, 14.

un aveugle ? ne tomberont-ils pas tous Os. 4, 6.

Mat. 10, 24.


deux dans une fosse? Le disciple Joa. 1.% 20 ;

13,16;8, 31-32.
n'est point au-dessus du maître; Deut. 33, 3.

mais tout disciple sera parfait, s'il est


comme son maître.
Festuca et
» Pourquoi voyez-vous la paille trabes* in
dans l'œil de votre frère, et n'aper- oculo.
Mat. 3-5. 7,
cevez-vous point la poutre qui est Eccli. 18, 21.
dans votre œil? Ou comment Lue. 23.
''^ Gai. 61, 1.
/1-2. Voir la note sur Matthieu, vir, 3.

pouvez-vous dire à votre frère Mon Is. 22, 17. :


4,

Is. 3, 9.
frère, laisse-moi ôter la paille de ton Joa. 46. 8,

œil, ne voyant pas toi-même la poutre Cor. 11, 1 I.

Eccli. 34, 4.

qui est dans le tien? Hypocrite, ôte Ex. 38, 8.

premièrement la poutre de ton œil,


et alors tu verras à ôter la paille de
Tœil de ton frère.
.

282 Lucas, VI, 43 — VII, 7.


II. Vita publica (IV, 14- XIX, 28). — 1° Cdj, Iter in GalUœa CVIiJ,

,'
. " ^^Ov
ovâè
^'^Non est enim arbor bona, quae facit
fructus malos neque arbor mala, fâciens :

- - - fructum bonum. Unâquaque enim arbor ''^

- , ' de fructu suo cognôscitur. Neque enim de

.
&^ ^ ^^"^-

'" ,., -
spinis côlligunt ficus
démiant uvam. Bonus homo de bono
thesaùro cordis sui profert bonum et ma-
lus Iiomo de malo thesaùro profert malum
Ex abundântia enim cordis os lôquitur.
: neque de rubo vin-

; ,
^'^
Quid autem vocâtis me Domine, Do-

'^& " ^ '*^^


mine et non fâcitis quœ dico?
: Omnis
qui venit ad me, et audit sermônes meos,
''^

,
et facit eos, osténdam vobis cui similis

'
,
' &
. &, ,
- "
^^ ,
sit similis est hômini sedifîcânti do-
:
''^

mum, qui fodit in altum, et pôsuit funda-


méntum super petram inundatiône au-
tem facta, illisum est flumen dômui illi,
et non potuit eam movére fundâta enim
:

' , &,
:

erat super petram. Qui autem audit et


non facit, similis est hômini sedificânti
domum suam super terram sine funda-
ménto : in quam illisus est flûvius, et con-

."
..
tinue cécidit : et facta est ruina domus
illius magna.
VII.
, ^^- VII. Cum autem implésset ômnia

,
^

verba sua in aures plebis, intrâvit Caphâr-


^ naum. ^ Centuriônis autem cujùsdam ser-

^" "- vus maie habens, erat moritùrus qui illi


erat pretiôsus. ^ Et cum audisset de Jesu^
:

^, , ^^--
.
misit ad eum seniôres Judseôrum, rogans

, ·
^
"
"
"" '
&,
. .
"
01
eum
^'
At
ut veniret, et salvâret
cum venissent ad Jesum, rogâ-
illi

bant eum sollicite, dicéntesei Quia dig-


nus est ut hoc illi prœstes ^ diligit enim
gentem nostram et synagôgam ipse aedi-
ficâvit nobis.
^ Jésus autem ibat cum illis. Et cum jam
:
:
servum

:
ejus.

, ", '
, non longe esset a domo, misit ad eum cen-
tûrioamicos, dicens : Domine nolivexâri :

, '&
non enim sum dignus ut sub tectum meum

-, &"
^
intres ^ propter quod et meipsum non

sum dignum
:

arbitràtus ut venirem ad te :

".
.
8 &
43. [LjT^t (. ëôe)
45. [L]T* (ait.)
(ACXf). LT*

L). 49. L: oîxoôofASvTi.


Tff
..
et

nBDï:
(pro
44.

. &.-.
ard-^.
.xBCDT:
nBD[L]ï* ^.-

.
48- nTB: ôcà


:

\.
.
ACÛ
Lï:
^}.
45.
de son cœur
Du mauvais
6. nBT^*
4. }<DT^: (1.

». —
trésor.
La
.^.):^.
Grec
bouche. Grec
&.j.

: « du mauvais trésor
« sa bouche ».
:
KLT0:
Luc, VI, 43 -VII, 7. 283
II. Vie publique (IV, l^t-XIX, 28). — r CdJ, Coureett en Galilée CVIIJ.

» Un arbre n'est pas bon s'il pro- ·)· e 43-49. Comparer avec Matthieu, vu, lG-27.
fructu
nota.
duit de mauvais fruits, et un arbre Mat. 7, 17 ;

12, 33.
n'est pas mauvais s'il produit du bon Rom. 11, 24.
Sap. 12, 10.
44. Chaque arbre se connaît par son fruit. Voir
fruit.
''''
Car chaque arbre se connaît Mat. 16.
la note sur Matthieu, vu, 16.
7,

par son fruit. On ne cueille point de Jac. 3, 12.


Jer. 17, 7-8.
figues sur des épines, et on ne ven- Ps. 1, 3.
2Reg.23, 6-7.

dange point du raisin sur des ronces. Ps. 57, 10.

Mat. 12, 35,


'··
L'homme bon bien du bon tire le
34. 45. L'homme bon tire le bien du bon trésor de
son cœur. Propre à saint Luc.
trésor de son cœur; etl'homme mau- ProT.Rom.
21, 20.
2, 6.
Job, 38, 22-23.
vais tire le mal du mauvais trésor. Prov. 15, 1-2.
32, Is. 7.
Car la bouche parle de l'abondance
du cœur.
Obeclientia
» Mais pourquoi m'appelez-vous dilectionis

Seigneur, Seigneur, et ne faites-vous fuiiclanien-


pointée que je dis? ^'^ Quiconque vient Mat"'" 21, 30.
21 ;

Joa. 15, 14.


à moi, écoute mes paroles et les met Mat. 1, 6.

en pratique, je vous montrerai à qui Mat. Tit.


24-27.
16.
7,
1,
1 Cor. 12, 3.
il est semblable.
'^^
Il est semblable à 48. Sur la pierre; c'est-à-dire sur un solide ion-
Col. 3, 25.
dément. Le passage correspondant de Matthieu^Mi,
un homme qui, bâtissant une maison, Jac. 2, 1.
24-27, est plus complet; cependant les détails a
Sap. 6, 8.
a creusé très avant, et en a posé le Rom. 10, 17. creusé, aposé,f. 48, sans fondement, f. 49, appar-
Hebr. 11, 6. tiennent en propre à saint Luc.
fondement sur la pierre l'inondation Jac. 22. : 1,

survenant, le fleuve s'est brisé contre Eph. 2, 20.


Cor. 3, 9. 1

cette maison, et n'a pu l'ébranler, Cor. Is. 2, 10.


14, 40 1 ;

parce qu'elle était fondée sur la pierre. 2 Tim. 19. 2,

Mais celui qui écoute et ne pratique Eccli.


Mat.
26,1 24.
25. 7,

point, est semblable à un homme qui Ps. 124, 1.

Ez. 13, 11.


a bâti sa maison sur la terre, sans Jac. 23-24. 1,
Mat. 7, 26.
fondement le fleuve s'est brisé con- Ps. 68, 16.
: 3,
Ap. 12, 15.
tre elle, et elle s'est écroulée aus- Prov. 10, 25 ;

24, 16.
sitôt; et la ruine de cette maison a été Ap. 12, S,
grande ».
d) Diverses courses en Galilée, VIL
VII.Lorsqu'il eut fini de faire
1 d)Centufio
mittit ad Guérison du serviteur du centurion.
VII. 1-10.
entendre toutes ces paroles au peuple, Jesum. Comparer avec Matthieu, vui, 5-13.
Joa.4,16;15,15.
1. Capharnaiim. Voir la note sur Matthieu, iv,
il entra dans Capharnaiim. ^ Or un Luc.
Eccli.
4, 23.
23 13.
7, ;

centurion avait un serviteur malade, 33, 31 2. Un centurion. Voir la note sur Matthieu, viir,

;

35, 21; 44, 6. 5, et la figure, p. 44.Un serviteur, un esclave.


qui se mourait, et qu'il aimait beau- Eph. 6,
Philem.
9.
16.
— Qu'il aimait beaucoup. L'affection du maître
pour son esclave était chose rare dans le paga-
coup. ^ Ayant entendu parler de Jé- Joa. 4, 17.
Job, 8, 8. nisme.
sus, il lui envoya des anciens d'entre Deut. 7, 7.
Agg. 2, 8.
3. Les anciens d'entre les Juifs, ceux qui étaient
les Juifs, le priant devenir guérir son Eccli. 1, 4.
à la tête de l'administration de la ville. C'est le
Sap. 6, 8.
serviteur. Ceux-ci étant venus vers 2 Par. 20, 3. seul endroit des Évangiles où le titre d'anciens
3 Reg. 2, 20. ne désigne pas des membres du sanhédrin.
Jésus, le priaient avec grande ins- Esther, ,5, 5.
Zach. 3, 8.
tance, lui disant « Il mérite que vous
: Deut. 33, 3. 5. Synagogue. Voir la note sur Matthieu, iv, 23.
Prov. 8, 17.
fassiez cela pour lui car il aime ; Ecoli. 1, 2.
Joa. 10, 16.
notre nation, il nous a même bâti une Mat. S, 11.

synagogue ».
^ Jésus donc allait avec eux. Or Le centurion envoya de ses amis. Saint Mat-
G.
lides. thieu, dans le récit du même fait, ne parle pas de
comme il mai-
n'était plus loin de la
Luc.
:Mat. 8, 5.
1.5, 19.
ces députations successives, mais il met dans la
son, le centurion envoya de ses amis Jac. 1, 6. bouche du centurion lui-même les paroles qu'il
Jer. 29, 12. fait transmettre à Notre-Seigneur par ses envoyés.
lui dire « Seigneur, ne vous donnez
: Is. 45, 14. Saint Luc est plus complet et sa narration est plus
Luc. 8, 49. circonstanciée.
point tant de peine car je ne suis pas ;
Ps. 8, 5.

Rom. 20.
digne que vous entriez sous mon toit; Eccli.
11,
3, 20.
S.ip. 16, 12-13,
c'est pourquoi je ne me suis pas Hebr. I, 3.
Ps. 32, 9.
jugé digne de venir moi-même à Job, 5, 18.
;

Lucas, VII, 8-21.

&
284

,,^'' ^,-
' ,
II.

.
Vîta publica (IV, 14- XIX, 28).

",
' ^
—r

nam
Cd), Iter in Galilœa CVU),

sed die verbo, et sanâbitur puer meus


ego homo sum sub potestâte
et
constitiitus, habens sub me milites et :
:

&
xai dico huic, Vade, et vadit et âlii, Veni, et :

,
. venit et servo meo, Fac hoc, et facit.
:

"^
,' ® &- ^ Quo audito Jésus miràtus est : et con-

^ & . ^. , , vérsus sequéntibus se turbis, dixit


dico vobis, nec in Israël tantam fidem in-
véni.
domum, invenérunt servum,
sanum.
rat,
Et revérsi, qui missi fùerant,
qui langùe-
: Amen

. &, , ',

-
Et factum est deinceps ibat in civi-
tâtem quœ vocâtur Naim et ibant cum
eo discipuli ejus, et turba copiôsa.
:

Cum

'
^^'

, ',,
autem appropinquâret portœ
, , ecce defûnctus eiferebâtur
civitâtis,
filius iinicus

. matris s use hœc vidua


:

multa cum illa.


et erat :

Quam cum
et turba

&
civitâtis

^^
, ' . ',-
vidissetDôminus, misericôrdia motus su-

&
2' ^ '* per eam, dixit illi Noli ilere. Et accés- :

( sitet tétigit lôculum. (Hi autem qui por-

).
, &. ' tâbant stetérunt). Etait Adoléscens, tibi

',
:

^ - dico, surge. Et resédit qui erat môrtuus,


^ ^

. ^^"^, '-"
, '
et cœpit loqui. Et dédit illum matri suœ.
Accépit autem omnes timor et mag-
nificàbantDeum, dicéntes Quia prophé-
:

., :

&, ".& "


magnussurréxitin nobis, et quia Deus
^ ta
plebem suam.
visitâvit Et éxiit hic ser-
mo in univérsam Judeéam de eo, et in om-
nem circa regiônem.

.& -
;,
^
^Et nuntiavérunt Joânni discipuli ejus

", , de omnibus his.


discipulis suis Joânnes, et misitad Jesum,
dicens : Tu
Et convocâvit duos de

es qui ventùrus es, an âlium

' ", ' ^


2 expectâmus? Cum autem venissent ad
eum viri, dixérunt : Joànnes Baptista

^
misit nos ad te, dicens Tu es qui ven-
:

tùrus es, an âlium expectâmus?

- ' " - 2^ (In ipsa autem hora multos curâvit a

.
9. DX* . 10. NBLT* &. 11. [L]T* - .].
.
Tjj) L"* . LT^ .

.^. .^^-)
En dans le grec
12. [L]* re^r. : a^^>J. []* (LT^
9. vérité n'est pas

'- Les disciples. Grec:

^
11. Naïm. Grec : « Nain ».

. .). 13. D: ISoJv et * ^:


. 16. BDGKS: LT: 17. [L]*
« plusieurs de ses disciples
19. Il en appela deux. Grec
».

: « et Jean appelant

. : deux certains de ses disciples ».


(ait.) èv. 19. : . D: ce verset n'est pas entre parenthèses dans le


(1.

21. (1. - grec.


21.
Luc, VII, 8-21. 28y
II. \ie publique (ï%, I JI-AI.V, 28). — 1" CdJ. Coursen en Galilée (VIO-

VOUS : mais dites un mot, et mon ser-


viteur sera guéri. Car, moi qui suis
^ Ps. 65, 12.
Rom. 13, 1.

un homme soumis à la puissance 2 Eeg. 18, 1.

d'un autre, et ayant sous moi des


soldats, je dis à celui-ci Va, et il :

va; à un autre Viens, et il vient; et


:

à mon serviteur Fais cela, et il le


:

fait ».
Pro ficlc
^ Ce qu'ayant entendu, Jésus fut saiiitdif
sefvus.
dans l'admiration, et se tournant vers Mat. 8, 10.

la foule qui le suivait, il dit : « En Joa. 16, 30.


Is. 49, 6.
Luc. 24, 2 .
vérité, je vous lepas dis, je n'ai Marc. 16. 14.
trouvé en Israël même une si grande Mat. S, 13.
Luc. 4, 40.

foi Revenus à la maison, ceux


que le centurion avait envoyés trou-
vèrent le serviteur qui avait été ma-
lade, bien portant.
11-17. Résurrection du fils de la veuve de Naïm.
Il arriva qu'il s'en alla ensuite ,.^?" Ce récit est propre à saint Luc.
dans une ville appelée Naïm; et \'âVnw 11. Naïm, aujourd'hui iVa/n, est situé sur le ver-
sant nord-ouest du petit Hermon (D.jébei-el-Dûhy),.
ses disciples l'accompagnaient ainsi Hxbr.' Îï,^ 19. au point où le terrain s'incline vers la plaine d'Es-
qu'une foule nombreuse Or comme Rom.^4ÎÎ. drelon. On jouit de là d'une belle vue sur la plaine
et sur les montagnes de Nazaretli. A l'ouest du
il approchait de la porte de la ville, jï.'n, 42. village, on remarque un grand nombre de tom-
beaux creusés dans le roc.
voilà qu'on emportait un mort, iils 2^eg%,'3i. 12. Naïm était enfermé dans des murs et avait
unique de sa mère; et celle-ci étaitpiÎHp, te. une porte, comme la plupart des villes et bourgs
de Palestine qui avaient besoin d'être à l'abri d'une
4',

veuve, et beaucoup de personnes de eT. 3,\^^'' ^


surprise de la part des Bédouins pillards. On —
emportait un mort. Voir la figure de Matthieu,
la ville l'accompagnaient. '^Lorsque It^ee^il' IX, ;23, p. 45. Les Juifs enterraient leurs morts en

le Seigneur l'eut vue, il fut touché de 2/38,^5. dehors de la ville.

compassion pour elle et lui dit : « Ne S.4%ï'


pleurez point )>. Alors il s'approcha, ïrc.'5,VL'
toucha le cercueil (ceux qui le por- •^"is/yî'gf^-
taient s'arrêtèrent), et il dit : « Jeune isÎ/u'.h^,
homme, je te le commande, lève-toi » ^118^ ne!* .
'

Et celui qui était mort se mit sur^ReS Y; II'.

son séant, et commença à parler et "9!^4. ;


16. Un grand prophète. Ils avaient depuis long-
Jésus le rendit à sa mère. Et tous temps cessé de se manifester en Israël, la joie
furent saisis de crainte et ils glori- ecoh.' lll du peuple en était d'autant plus grande.
; II'.

fiaient Dieu, disant : « Un grand pro- luc^^ ^Viî»';

phète parmi nous, et Dieu


s'est élevé ^^'73/'

a visité son peuple «. Et le bruit ^mÏ; 5%";


s'en répandit dans toute la Judée et iT'u},\^.
dans tout le pays d'alentour. ^·

Cependant les disciples de Jean ^l^p^^}!^


48-35. Disciples de saint Jean-Baptiste devant
Notre-Seigneur. Comparer avec Matthieu, xi, 1-30.
lui ayant rapporté toutes ces choses, J^^o.'

il en appela deux, et les envoya 49. Les envoya. Il était alors prisonnier à Ma-
f^im
20.' chéronte.
vers Jésus, disant « Êtes-vous celui ^ph. b,
:

qui doit venir, ou est-ce un autre que ^'"19, \ .

nous attendons? » 20 Étant donc ve-^'^ifÎà''''' 20. Est-ce vous qui devez venir? Voir la note
sur Matthieu, xi, 3.
nus vers lui, ces hommes lui dirent ^^^\^' :

« Jean-Baptiste nous a envoyés vers


jotiJ\i^%:,
vous pour vous demander Est-ce VJ^4,9)'2jf- :

vous qui devez venir, ou est-ce un


autre que nous attendons ? «
2' (A cette heure même
Jésus gué- responso
;

286 Lucas, VII, 22-34.


Vita publîca (IV, 14r-XIX, 28). —

,
II. CdJ, Iter in Galilœa CVIIJ,

'&^- ""
languôribus, etplagis, et spiritibus malis,

'
, ,
et csecis multis donâvit visum). Et re-

, , -
-
,
. spôndens, dixit illis Eùntes renuntiâte :

Joânni quse audistis et vidistis Quia caeci :

, & .
vident, claudi ambulant, leprôsi mun-

"
dântur, surdi aùdiunt, môrtui resûrgunt,
paùperes evangelizântur : et beâtus
estquicûmque non fiierit scandalizâtus in
me.

,' "- Et cum discessissent niintii Joânnis.

;--
"'
&;
cœpit de Joànne dicere ad turbas Quid
existis in desértum vidére? arùndinem
:

;" vento agitâtam? Sed quid existis vi-


dére ?hôminem môllibus vestiméntis in-

'. ^^-
& ;';.
,
,
, ",
,
-
dûtum? Ecce qui in veste pretiôsa sunt
et deliciis, in dômibus regum sunt.

hic est, de quo scriptum est


Sed
quid existis vidére? prophétam? Utique
dico vobis, plus quam prophétam
et
Ecce
mitto ângelum meum ante fâciem tuam,
qui prseparâbit viam tuam ante te. Dico
:
:

, . -
'
, ". enim vobis Major inter natos mullerum
:

prophéta Joànne Baptista nemo est qui


autem minor est in regno Dei, major est
illo.
:

.,""
T?y
-'^
Et omnis pôpulus aùdiens et pu-
3, blicâni, justificavérunt Deum, baptizâti

- baptismo Joânnis.
legisperiti consilium Dei sprevérunt in
Pharistéi autem et

. ' ,
semetipsos, non baptizâti ab eo.

; " ,-
Ait autem Dôminus Cui ergo si- :

miles dicam hômines generatiônis hu-

.''
, '
^^" "
,
.
,
^'^

^^"-
-
-
jus? et cui similes sunt?
pùeris sedéntibus in foro,
bas ad invicem,
Similes sunt

et dicéntibus

vimus vobis tibiis, et non saltâstis la-


mentâvimus, et non plorâstis.
enim Joânnes Baptista, neque
Venit
mandûcans
panem, neque bibens vinum, et dicitis
et loquénti-
: Cantâ-
:

Dsemônium habet. Venit Filius hômi-


nis mandûcans, et bibens, et dicitis :

-
"
24
OTL

27.
KLÏ'H:
22.
ss.

LT0*
[L]T*
N*ABDGKL:

6ya).
,
^.-.
28.
(Jï.-v/r'
L1*"0tl. 23. nD:

LT*
et *
^. *
cvV«). 31.
26- Df
hœc verba

nABDG
(p.

'.
"
^.)
Sr.

t. 28.
29s.
rell.
* -^.
-22.
33. LT:

Et répondant. Grec

avez vu et entendu ».
32. Nous avons entonné. Grec
entonne ».
: «

Ce que vous avez entendu et vu. Grec « ce que vous

« nous
(
et Jésus

vous avons :
eti. 34).

répondant
:
». —
Luc, VII, 22-34. 287
II. Vie piibli<|ue (IV, 14:-XIX, 28). — r Cd). CourncH en Galilée (VIJJ.

rit un grand nombre de personnes ,."".·.


Un grand nombre de personnes. Détail im-
21.
portant signalé par .saint Luc Jésus opère des
:
Marc..'), 21), 34;
affligées de maladies, de plaies pf miracles sous les yeux des deux disciples de Jean.
3, 10.
Ps. 102, 3-4.
d'esprits malins, et rendit la vue à Act. 10, 38.

beaucoup d'aveugles). Et répon- Luc.


Mat.
18.
22.
6,
6,
22. Des aveugles
thieu. XI, 5.
voient... Voir la note sur Mat-

dant, il leur dit Allez annoncer à ^^^^^ ^'.^;^!;


:

Luc. 10, 24.


Jean ce que vous avez entendu et vu Joa. 39.
:
9,
Soph. 19. 3,
que des aveugles voient, des boiteux Ps. 12, 4.
Hebr. 12, 13
marchent, des lépreux sont purifiés, Mat. 5, 3.

des sourds entendent des morts res- ^""'^'- /'


Dan. 12, 2.

suscitent, des pauvres sont évangé-


lisés et bienheureux est celui qui lucVs;!-'
ne sera point scandalisé de moi » m. 7-8 . i 2,

2^ Et lorsque les envoyés de Jean 24. Un roseau. Voir la note sur Matthieu, xi, 7.

furent partis, il commença à parler Vf-


ainsi de Jean au peuple « Qu'êtes- :
Jac.
Eph.
25.
14.
2,
4,

vous allés voir au désert? un roseau Eccli. Luc.


44,
3, 7.
1.

agité par le vent? Mais encore 2Luc. Tim.


15 1,
3, 5.

qu'êtes-vous allés voir? un homme 16, 17.


36, Is. 6.

vêtu avec mollesse ? Or ceux qui por- Mat. 3, 4.


Hcbr. 11,
tent des vêtements précieux et vivent 37-3S.
7-8. '

dans les délices habitent les maisons Eccli. 11,


,

4.

des rois. Qu'êtes-vous donc allés \


Ez. 13, 18.
voir? un prophète? Oui, je vous Luc. 76, 15.
1

1,

dis, et plus qu'un prophète c'est ^l^^ J^-^P :


41, 27.

celui dont il est écrit Voici que j'en :


36. 4,

voie mon ange devant votre face, mS!ii;io.


pour préparer votre voie devant vous. 1,^49^1 ,'3.
28. Plus grand que lui. Voir la note sur Mat-
Car je vous le dis Entre ceux qui pT i^s." thieu.
:
XI, 11.
sont nés des femmes, nul n'est plus Mat._^ii,^ii ;

grand prophète que Jean-Baptiste; ^sap.V,^ 27.^


mais le plus petit dans le royaume de Mats^'i.
Dieu est plus grand que lui ».
2^ Et tout le peuple qui l'écoutait et Luc. 40. 2-30. Ces réflexions sont propres à l'Évangile de
3,
Mat. 22, 32
saint Luc. Plusieurs commentateurs regardent ces
Ps. 50, 6.
les publicains reconnurent la justice deux versets comme faisant partie du discours de
iNotre-Seigneur.
de Dieu, s'étant fait baptiser du bap-
tême de Jean. Mais les pharisiens
et les docteurs de la loi méprisèrent
32. Des enfants assis dans la place. Voir la note
le dessein de Dieu sur eux, ne s'étant
sur Matthieu, xi, 16.
point fait baptiser par Jean.
Puerîlîs
Le Seigneur dit encore « A tui'bae :

opinio.
qui donc comparerai-je les hommes Cor. 1 8, 1.

de cette génération? et à qui sont-ils ^aniVs^^i


semblables? Ils sont semblables £1^21,^31.
à des enfants assis dans la place. Mat. 11, 16-19.
Marc. 9,
,
JL
,
' 18,

se parlant l'un à l'autre, et disant '.'^^^^· 32.20.


- ' Luc. 3, 7.

Nous vous avons joué de la flûte, et '«· ^·

1 Cor. 14, 20.


vous n'avez point dansé ; nous avons 2 Mach. 4,
14-15.
-entonné des chants lugubres, et vous Ez. 2, 9.
Lam. 1, 2.
n'avez point pleuré. ^'^ Car Jean-
Baptiste est venu, ne mangeant point Mat. 3, 4.
Luc. 1, 15.

de pain, et ne buvant point de vin, Dan. 10, 3.


Jeune Étrusque dansant jouant de la flûte
Joa. 1, 25. ot (. 32),
et vous dites Il a un démon en lui.
:
Joa. 10, 20 ;

34. Mangeant et buvant. Voir la note sur Mat-


Le Fils de l'homme est venu. thieu, XI, 19.
288 Lucas, VII, 35-47.

, ' ", uvd--, lï. Vita publica (IV, 14- XIX, 28). — r Cd). Iter

Ecce homo devorâtor, et bibens vinum,


in Galilœa CVIIJ,

. .
^^"
^^
' &
^'^

(fdyrj
,
,
amicus publicanôrum et peccatôrum. ^-^ Et
justifîcâta est sapiéntia
suis.

pharisséis
Rogàbat autem illum quidam de
ut manducâret cum illo. Et
ab omnibus filiis

,,,'
, . domum
ingréssus pharisséi discùbuit.
?| Et ecce mûlier, quse erat in civitâte
peccâtrix, ut cognôvit quod accubuisset
in domo pharisœi, âttulit alabâstrum un-
guénti et stans rétro secus pedes ejus,

,
:

lâcrymis cœpit rigâre pedes ejus, et ca-


'' - pillis câpitis sui tergébat, et osculabâtur

" . pedes ejus et unguénto ungébat.

, ,'/ - Videns autem pharisœus, qui vocâ-

,
',&
, .)-
, ^ .
verat eum, ait intra se dicens
esset prophéta,
qualis est millier, qu8B tangit
peccâtrix est.
Hic si
sciret iitique,
eum
:

quse,
:
et
quia

'
. ,
( .
, , ';
, -
.' / ''
'

- ait
Et respôndens Jésus, dixit ad illum
^'^

Simon, habeo tibi âliquid dicere. At ille


: Magister, die.
cuidam fœneratôri
rios quingéntos, et âlius quinquaginta.
:
'
Duo debitôres erant
unus debébat denâ-
:

.-
'^ Non habéntibus illis unde rédderent,
donâvit utrisque. Quis ergo eum plus di-

, '^.
6 ligit?
timo quia
''^
Respôndens Simon
is cui plus donâvit. At
dixit : JEs-
ille

^' ', '; --


dixit ei Recte judicâsti.
:

^'^
— /- ^'^
Et convérsus ad mulierem, dixit Si-
môni Vides hanc mulierem ? Intrâvi in
:

domum tuam, aquam pédibus meis non

' ''. & dedisti hsec autem lâcrymis rigâvit pedes


:

,* ^
meos, et capillis suis tersit. Osculum
mihi non dedisti hœc autem ex quo in-
''
.
:

trâvit, non cessâvit osculâri pedes meos.


Oleo caput meum non unxisti lisec au-
-'
^'^

.
:

'^^/ tem unguénto unxit pedes meos. Prop- '''^

, .'
, - ter quod dico tibi Remittuntur ei pec- :

, câta multa, quôniam diléxit multum. Cui


^''^

autem minus dimittitur, minus diligit.

^. . -. . LT: .
. .' '35. LT:
37· LT:
^.
..
36-
Tjj

. ((1.
et
D*
47- KLH0:
oTL ?/ya7i.-finem.
/«çu^ (L^: «vr^, p. ,).

.
inv.).
41.
in.). .UP:
kADT^:

LT* '.
38. NBDT^:

(eti- 16, 5). 42.


44. G rell.
39-

[KH]*
B-f (a.
[L]T*
^.)
(eti.
45.
.
43
:

38.
A
A Le grec a en plus: « pleurant ».
ses pieds.
arroser. Grec
les « à arroser ses pieds ».

nombreux pécliés lui sont remis ».


:

47. Beaucoup de péchés leur sont remis. Grec : « ses.


Luc, VII, 35-47. 289
II. Vie publique 14- XIX, 28). — 1 Cd). CoumeH en Galilée CVU)
rhilip. 3,
mangeant et buvant, et vous dites': 18-19.
Roni. 16, 18.

11, 19.
qui aime le vin, ami despublicains et ^sS. 8, 1.

des pécheurs. Mais la sagesse a été S' u.sÎ


justifiée par tous ses enfants ».
3G-0O. Notre-Seigneur, Simon et la [)éclieresse.
Or un des pharisiens le pria de tAcTuncf. Récit propre à saint J.uc.
36. Un des pharisiens. Peut-être Simon le Ir-
manger avec lui. Étant donc entré LurÎ^s37. preux. Voir la note sur ^Matthieu, xxvi, G. Saint Luc
1·!, 1 23,
dans la maison du pharisien, il se
;

Act. 26, '^. mentionne deux autres repas pris par Notre-Sei-
Is. 33, 18. gneur clie/ un pharisien, xi, 37 et xiv, 1.
mit à table. Et voilà qu'une femme Mat. 25, 35. 37. Une femme. Marie-Madeleine. Voir la note
connue dans la ville pour une pèche- -^^^;
sur Matthieu, xxvn, 56. —
Un vase d'albâtre. Yoiv
la figure de Marc, xiv, 3, p. 223. C'est encore au-
resse, ayant su qu'il était à table dans ^pJ/z^^^gV'
jourd'hui l'usage en Orient qu'on peut entrer dans
"les maisons pendant le repas pour voir les con-
la maison du pharisien, apporta un ^^^^^ 7·
g. vives.
vase d'albâtre plein de parfums : p'^''62^'6'!'

et se tenant par derrière à ses Jf; "^l^ ^J-

pieds, elle commença à les arroser joa. 12, 1.

de ses larmes ; et les essuyant avec jer. 31, 19.

ses cheveux, elle les baisait et les 76, .'


.. , ,. 1 Reg. 2.5, 41
Oignait de pariums. Rom. le, le.

•^^
Ce que voyant, le pharisien qui 's'candT*
luin.
l'avait invité dit en lui-même « Si : Luc. .5, 20 ;

I ·
, 15, 2 19, 7.
-celui-ci était prophète 1 saurait cer- RÔm.
;

lo, 3.

tainement qui est, et ce qu'est la S' 2V2


Marc. 1 4,
femme qui le touche il saurait que 13-14. :

Is. 1, 16.
c'est une pécheresse ». Ap. 17, 8.

Alors Jésus prenant la parole, Duofuiii


debito-
lui dit « Simon, j'ai quelque chose
:

à te dire ». Il répondit Maître, ^^*2,6.'' :


41, Cinq cents deniers, 390 francs environ. —
•dites créancier avait
». « Un Cinquante deniers, 39 francs environ.
deux débiteurs; l'un lui devait cinq ^j-^^/g'.^^-^^.j..

18,25.
cents deniers, et l'autre cinquante. Col,2, 13;3, 13.

Comme ils n'avaient pas de quoi


'''^ ''

payer, il leur remit la dette à tous ^^^^·


Mat. 18, 27.

4eux. Lequel donc l'aime le plus? »


job, eN?
''"^
Simon répondit
« Celui, je pense, 3, 12.
:
^ ^sdi-

à qui a le plus remis ». Jésus lui


il

dit Tu as bien jugé ».


: c(

44. Donné d'eau X)Our laver mes pieds. C'était la


Et se tournant vers la femme, il ""unerfs première marque de déférence qu'on témoignait a
ses hôtes. Voir la note sur Genèse, xviii, 4.
dit à Simon « Vois-tu cette femme ? 'a^emi!
:

Je suis entré dans ta maison, et tu ne '.*8,*4.


m'as point donné d'eau pour laver Snt.^^'o.
mes pieds; elle, au contraire, elle aiÎlm.^Vio.
arrosé mes pieds de ses larmes et elle ca;Î.^4.\
4r;. Donné debaiser. C'était encore un usage
Jes a essuyés avec ses cheveux. ''^ Tu Tiom. 16, le. à ses amis en les re-
ne m , . l ue. 10, 39.
1

as point donné de baiser mais 1«· eo. 13·


1 .

:
.
oriental de donner un baiser
cevant et en les quittant. Cf. Genèse,
Exode, xvin, 7; II Rois, xv, o. —
,,4;
Depuis qu'elle est
elle, depuis qu'elle est entrée, n'a Mat. 26, 7. entrée. Le grec porte « depuis
: que je suis entré »,

ce qui suppose que la pécheresse était entrée dans


cessé de baiser mes pieds. Tu n'as Eccie.'g, s. la maison a peu près en même temps que Noire-
pas oint ma tête d'huile, mais elle, ipet. 4, 8.
Seigneur.

elle a oint mes pieds de parfums. luc! i9,'22.


'''"^
C'est pourquoi je te le dis : jac. ,'20.

Beaucoup de péchés lui sont remis,


parce qu'elle a beaucoup aimé. Mais
celui à qui on remet moins aime
moins ».
BIULE POLYGLOTTE. 19
VII.
290 Lucas, VII, 48 — VIII, 13.
— 1°
II.

"^^ --
Vîta publica (IV, 14- XIX, 28). Ce). Doctrina nignin inniœa CVIIIJ,

.
;'
^'^
âè avrrj' al Dixit autem ad illam Remittùntur :

Kai
/
ot

-
, ' tibipeccâta. Et cœpérunt quisimulac-

.
cumbébant, dicere intra se Quis est hic :

qui étiam peccâta dimittit? Dixit autem

, ad mulierem Fides tua te salvam fecit

-
: :

,-
"iï
VIII. '', - vade in pace.
VIII. ^ Et factum est deinceps, et ipse
LOJâv iter faciébat per civitâtes et castélla.

,^-
,
prsédicans et evangelizans regnum Dei
^, et duôdecim cum illo, ^ et mulieres âli-
:

^, quse, quse erant curâtse a spiritibus ma-


lignis et infirmitâtibus Maria, quae :

^, dff vocàtur Magdaléne, de qua septem dse-

,", ^,
^ mônia exierant, et Joânna uxor Chusse
procuratôris Herôdis, et Susânna, et alise

''
^- .
,
(" multse quse ministràbant ei de facultâti-
bus

rent,
'
suis.
Cum
autem turba plûrima conveni-
de civitâtibus properarent ad
et
eum, dixit per similitudinem ^ Exiit qui

,
:

'^^'& séminat, seminâre semen suum et dum :

séminat, âliud cécidit secus viam, et con-

&,. - culcâtum est, et vôlucres cœli comedé-

,.-,
runt illud. ^ Et àliud cécidit supra pe-
tram et natum âruit, quia non habébat

.
:

humôrem. Et àliud cécidit inter spinas,


etsimul exôrtse spinse suffocavérunt illud.
^ Et âliud cécidit in terram bonam, et

. ^
at ortum fecit fructum céntuplum. Haec di-
cens clamâbat Qui habet aures audiéndi,

^.,
^^, :

' ,
^^ V
aiïdiat.
^ Interrogâbant autem
ejus, quae esset haec parâbola. Quibus
eum discipuli

. ipse dixitVobis datum est nosse mys-

,- .
:

' ^,
^^'0 térium regni Dei, céteris autem in parâ-
bolis : ut vidéntes non videant, et au-
diéntes non intélligant. Est autem hsec
paràbola Semen est verbum Dei. Qui

" :

autem secus viam, hi sunt qui aiidiunt :

'
&.
&. ^^01
,-
deinde venit diâbolus, et tollit verbum de
corde eôrum, ne credéntes salvi fiant.
Nam qui supra petram, qui cum au-

48. Alors il dit à cette femme. Grec : « et il lui dit ».

.
. .
.
D:
.
49.

.*
:. )
^:
LT©:
DL:

.'^" ^
..
^
l-^Xf (p. SiôS.^ànôoToXoi.

. 4- D:

6. ^:
^:
2.
D: èy

8.
et f
(sic).

(p.
5-
3. 8:

'.
9.
et
12-
Xf ): ot
(Û:
Semeurs égyptiens {f, 5). (D'après Wilkinson).
à Thèbes).
(Tombeaux des rois
Luc, VII, 48— VIII, 13. 291
II. Vie publique (IV, 14:-XIX? 38)· — Ce). EnseignementH et miraclett CVIIiJ.

femme 48.Vos péchés vous sont remis. Ce sont les


''^
Alors il dit à cette :
mêmes paroles qui avaient été adressées au para-
donantur.
Vos péchés vous sont remis " ' Joa. 8, 10-11.
lytique. Luc, V, 20.
Mat. 9, 2.
Ceux qui étaient à table avec lui om. 1, 29-30.
p^,

commencèrent à dire en eux- ^^''i^hJ:


'^'
mêmes Qui est celui-ci, qui remet
: « jj^'^j'y^'

même les péchés? Mais Jésus ^>


Jfsij; 50. Votre foi. Non pas la foi seule, mais la loi
agissante, la foi accompagnée des œuvres.
dit à la femme « Votre foi vous a : ^^«"lif'
"'-^'
sam^ée ; allez en paix ». Joa. 14, 2/
e) Enseignements et miracles
VIII. ^
Et il arriva ensuite que e)^iuiiei-es
du Sauveur, VIII.
les.
Jésus parcourait les villes et les vil- Luc. 13, 22 ; VIII. 2-3. Les femmes pieuses et leurs libéra-
lages, prêchant et annonçant le ^^.^43.^
^
lités. Trait particulier à saint Luc.
royaume de Dieu et les douze étaient
'
Mat. 4, 2î
'.'.

;
Mat. l.i, 39.

avec lui, ^ ainsi que quelques fem- Luc. 11, 2G ;


2. Marie ...Madeleine, y o'iÎld, noie ^wv Matthieu
8, 30. xxvu, oG.
mes, qu'il avait délivrées des esprits Marc. 7,
Mat. 27,
9.
).).

malins et de leurs maladies Marie, :


Joa. 12, 6.
Cor. 8.
appelée Madeleine, de laquelle sept 3, 49,
3. Jeanne, femme de Chusa, se retrouve à l'en-
démons étaient sortis, Jeanne, Mat. 10, - sevelissement de Notre-Seigneur, Luc, xxiv. 10.
Cor. 7,
9,
- Chusa était le trésorier ou l'économe d'Hérode
femme de Chusa, intendant d'Hé- 14, l.î.
Antipas. —
Susanne est tout à fait inconnue.
rode, Susanne, et beaucoup d'autres,
qui l'assistaient de leurs biens.
Pai-abola 4-18. Parabole de la semence. Comparer avec

Comme le peuple s'assemblait en de satore. Matthieu, xiii, 3-23; Marc, iv, 2-25.
foule et accourait à lui des villes, il e'.S.
o. Celui qui sème. Voir la figure p. 290, et celle
dit en parabole ^ « Celui qui sème :
de Matthieu, xin, 3, p. 61.
alla semer son grain; et pendant qu'il p°^iS, 5^·

semait, une partie de la semence Eccie.^nle.


tomba le long du chemin, et fut foulée ^S.l'.u^^lk.
aux pieds, et les oiseaux du ciel la ^^-^^^ ;^, ^^-
;

mangèrent. ^ Une autre tomba sur la ^^^^2'39,^'


pierre, et ayant levé, elle sécha,
parce qu'elle n'avait point d'humidité. ^^^^ ^^^'/j^-

Une autre tomba parmi les épines, 7. Les épines. Voir la note sur Matthieu, xm, 7.
^p^'^às^'i'
et croissant en même temps, les épi- ^""Z'S^f^x^- 8. Que celui qui a des oreilles 2^our entendre, en-
nés Tétouffèrent. ^ Une autre tomba ^^^,^ tende. Voir la note sur Matthieu, xiii, 12.

dans la bonne terre, et ayant levé, ^He^^/^e*,'?!'


}^,^-^s.
elle porta du fruit au centuple 0 . ^]™-

« Que celui
''
Disant cela, il criait :
-^p-

qui a des oreilles pour entendre, en-


tende )).
·'
Or ses disciples lui demandaient bôiia.
quel était le sens de cette parabole. ^p^ov.'Jl^e.^-
^^'"· Le mystère du royaume de Dieu. Voir
Il leur dit « Pour vous, il vous a^ ^°'·
:
10. la note
,., , ^, , , Mat. 13, 11, , , sur Matthieu, xm, 11.
ete donne de connaître le mystère du 13 n, 25. ;

royaume de ^.
·^
^ Is. 6, 10. . .
1
Dieu mais aux autres je cor. 2, u, ;
\

parle seulement en paraboles; afin ps. 70, iVie.


que voyant, ils ne voient point, et Matas, 18-23.
5 j .X -1 Marc.4,14-20. .

qu entendant, us ne comprennent 1 Pet. 1, 23.


point.

\ r\
. 1 · Eccli. 1, h.
·

Or VOICI le sens de cette para- pet. 5,8. 1


i

bole:Lasemence est laparolede Dieu. Rom. le. î,


"

Ce qui tombe le long du chemin, ce is.°42, 20. 12. Le diable. Saint Matthieu, xin, 19, l'appelle
« le méchant », et saint Marc, iv, 15, « Satan ». Ce
sont ceux qui écoutent le diable vient Mat. 4, :
3.'
sont autant de termes synonymes.
ensuite, et enlève la parole de leur ^lÎf7',^^^·
cœur, de peur que, croyant, ils ne ^%^24^*'
soient sauvés. Ce qui tombe sur la ^*""-^'
292 Lucas, VIII, 14-25.

, ,^
II. Vîta publica (IV, 14-XIX, 28). — 1° Ce), Doctrina signis inniœa CVIÎIJ,

.'
,& , oî dierint,
et hi radiées
cum gaùdio
suscipiunt verbum
non habent qui ad tempus :
:

... ,,
credunt, et in témpore tentationis recé-

, - ^ '
dunt. Quod autem in spinas cécidit lii
sunt qui audiérunt, et a sollicitudinibus,
et divitiis, et voluptàtibus vitse eùntes,
:

suffocântur, et non réferunt fructum.


]
yfj,

dvad-fi
] y.alfj Quod autem
qui in corde bono
verbum
in

rétinent, et
bonam
et
terram, hi sunt
ôptimo audiéntes
fructum âfferunt in
patiéntia.

3", ^,
' Nemo autem lucérnam accéndens,

^, ,
, .
ôperit eam vase, aut subtus lectum ponit
sed supra candelàbrum ponit, utintrântes
videant lumen. Non est enim occûl-
:

&, '
" tum, quod non manifestétur nec abs- :

^
^]. cônditum, quod non cognoscâtur, et in
, ^, palam Vidéte ergo quômodo

' .,
véniat.
audiâtis. Qui enim habet dàbitur illi et :

quicûmque non habet, étiam quod putat


se habére auferétur ab illo.

,. -
Venérunt autem ad illum mater et
fratres ejus, et non pôterant adiré eum

, ,
prae turba. Et nuntiâtum est illi
Mater tua et fratres tui stant foris vo-
:

.
' ^^
,
^-
- léntes te vidére. Qui respôndens, dixit
ad eos Mater mea, et fratres mei hi sunt
qui
:

verbum Dei aiidiunt et fâciunt.

. ,
, ,'&.--
^
' /^ -2 Factum est autem
et ipse ascéndit in naviculam, et discipuli
Transfretémus trans
ejus, et ait ad illos
in una diérum :

.
:

,
'--
stagnum. Et ascendérunt.
tibus illis,
Et navigân-
obdormivit, et descéndit pro-

,
célla venti instagnum, et complebântur.

,
^. ", - ''

et periclita])ântur. Accedéntes autem

, ,
'
'
^ &, ;.
suscitavérunt eum, dicéntes Prsecéptor,
perimus. At ille surgens, increpâvit ven-
tum, et tempestâtem aquœ, et cessâvit
et facta est tranquillitas.
illis
Dixit autem
Ubi est fides vestra? Qui timéntes,
:
:

21- L: ." .. nABDT*


.
16.
i

19.
7.

20. LT:
20.

LT":
BDT-:
..
-.
^.
(bis)
8
: &^.^

. >{D-|-

Xf
(.
.
//7^.) . 22- LT0:
24-
2û.

VIII.
*
-:

tii.
€9\.
(pr.) eoTiv.
:
:
Maître. Ce mot est redoublé dans
(.
le grec.
II. Vie piililique (IV,
Luc,
14:-XIX, 38).
, — i"
14-25.
(e). Emteignetnents et miraclen (VIIIJ,
293

pierre, ce sont ceux qui, ayant écouté


la parole, la reçoivent avec joie; mais
ceux-ci n'ont point de racine, ils
croient pour un temps, et au temps de
Luc. 12, 22
la tentation, ils se retirent. Ce qui ^ '*

18, 21.
;

Philip. 1, 11.
tombe parmi ceux
les épines, ce sont Hebr. 6, S.
Is. 32, 13.
qui écoutent la parole, mais, en al- 1 Tim. 6, 9.
Rom. 6, 21.
lant, ils sont étouffés par les solli- Sap. 5, 8.

citudes, les richesses et les voluptés


Act. 16, 14.
de la vie, et ils ne portent point de Luc. 11, 28.
Hebr. 10, 3G.
fruit. Mais ce qui tombe dans la Ps. 62, 6.
Jac. 1, 17 ;

bonne terre, ce sont ceux qui écoutant 5, 7.


Jer. 20, 9.

la parole, la conservent dans un cœur


bon et excellent, et portent du fruit
par la yjatience.
» Personne, allumant une lampe,

ne la couvre d'un vase ou ne la met


' liindn
luceriia.
occul- \Q.
thieu,
Lampe sous le
V, 15 ;
Marc,
boisseau. Comparer avec
iv, 21.
·
Luc. 11, 33.
sous un lit mais il la pose sur un
: Is. 62, 1.
Eccli. 48, 1.
chandelier, afin que ceux qui entrent 1 Cor. 9, 18.
Is. 49, 6.

voient la lumière. Car il n'y a rien Eph. 3, 8-9.


Luc. 12, 2.
de caché qui ne soit découvert, et M<at. 10, 26.
2 Cor. 3,16-17.
rien de secret qui ne soit connu, et Mat. ô, 8.
Job, 28, 11.
ne vienne au grand jour. Voyez Joa. 14, 20.
Luc. 19, 26.
donc comment vous écoutez. Car il Mat. 13, 12.
1 Tim. 4, 16.
sera donné à celui qui a et quicon- ;
Joa. 14, 17.
1 Cor. 2, 12.

que n'a point, même ce qu'il croit Luc. 19, 24.


Rom. 1. 21-22.
avoir, lui sera ôté )>.

Cependant sa mère et ses frères Qui mater


et fi-ulfes.
vinrent vers lui, et ils ne pouvaient Marc. 3, 21,31.
Job, 19, 13.
l'aborder à cause de la foule. On Is. 60, 3.
Marc.
20-22. Qui sont la mère et les frères de Jésus';
6, 3.
Comparer avec Matthieu, xii, 45-i>0.
vint donc Votre mère et
lui dire : « 2 Cor. .5, 16.
Joa. 12, 21.
vos frères sont là dehors, qui vou- Luc. 11, 28;
6, 47.
draient vous voir ». Jésus répon- Mat. 12, 50. 21. Mes frères. Voir la note 9 à la fin volume.
Marc. 3, 3.5.

dant, leur dit : « Ma mère et mes Joa. 1., 14.


Gai. 4, 19.
frères sont ceux qui écoutent la Joa. 2U, 17.
Eccli. 4, 12.
parole de Dieu, et qui l'accomplis- Jac. 1, 25.

sent ».
Or il arriva un de ces jours-là ^éclata
teiiipestas.
22-23. Tempête apaisée. Comparer avecMaii/i iew,
VIII,23-26; Marc, iv, 3Û-40.
qu'il monta sur une barque avec ses Mat. S, 18, 23.
Marc. 4, 35. 22. Dic lac de Génésareth ou Tibériade.merde
disciples, et il leur dit : « Passons à Luc. 5, 3-4. Sur ce lac, voir la note 8 à la fin du volume.
Sap. 14, 5.

l'autre bord du lac ». Et ils partirent. Luc. 11, 23.


Joa. 6, 6.
Pendant qu'ils naviguaient, il s'en- Ps. 76, 20.
23. Un ffrain de vent. Voir la note sur Matthieu,
Marc. 4, 37-41.
dormit, et un grain de vent vint fon- Mat. S, 24-27. VIII, 2i.
Jon. 1, 13, 4.
dre sur le lac, et la barque s'emplis- Pd. 120, 4 ;

106, 26.
sait d'eau, et ils étaient en péril. Nah. 1, 3.
Lam. 3, 54.
2^ S'approchant donc, Tob. 12, 15.
ils le réveillè-
Jac. 4, 8.
rent, disant : « Maître, nous péris- Ps. 33, 19.
Prov. 6, 3-4.
sons ». Alors, se levant, il gour- Ps. 134,6.
Either, 13, 9.
manda le vent et les flots; et ils s'a- Ps. 77, 65.
Marc. 4, 39.
paisèrent, et il se fit un grand calme. Ps. 88, 10.
Job, 38. 11.
Mais il leur dit « Où est votre :
Tob. 3, 22.
Luc. 17, 6.
foi? » Et eux, effrayés, se regardèrent Mat. 8, 26.
Marc. 4. 40.
avec surprise les uns les autres, di- Prov. 30, 4.
294 Lucas, VIII, 26-37.

' II. Vîta publica (IV,

,, - 14- XIX, 28). — 1° Ce), Ooctrina signitt inniœa CVIIIJ.

,
mirâti simt ad invicem, dicéntes Quis :

putas hic est, quia et ventis et mari im-


;
perat, et obédiunt ei?

, ^& - Et navigavérunt ad regiônem Gera-

,
,
,^
,",
' ,; ,
."
-
senôrum, quse est contra Galilséam.
cum egréssus esset ad terram, occùrrit
illi quidam, qui habébat daemônium
vir
jam tempôribus
Et

multis, et vestiménto non


induebâtur, neque in domo manébat, sed
in monuméntis. Is, ut vidit Jesum.

,,
',
,
.& & ^' -
prôcidit ante illum et exclâmans voce
magna, dixit Quid mihiet tibi est, Jesu.
:

Fili Dei Altissimi? ôbsecro te, ne me tôr-


queas. Praecipiébat enim spiritui im-
mùndo, ut exiret ab hômine. Multis enim
:

";,&
tempôribus arripiébat illum, et vincie-
bâtur caténis et compédibus custoditus.

^,
' ^,
. et ruptis vinculis agcbâtur a daemônio in
desérta.
sus, dicens
Interrogâvit autem illum Jé-
Quod tibi nomen est? At
Légio
:

.
ille dixit quia intrâverant da^-

.
: :

^ &.
mônia multa in eum. ^ Et rogâbant illum
ne imperaret illis ut in abyssum irent.
'

'
Erat autem iJji grex porcôrum mul-
Tiv
, , - tôrum pascéntium in monte et rogabant :

'

" . "^
tOTJ
.
, .& &
"&
eum, ut permitteret eis in illos ingredi.
Et permisit illis. Exiérunt ergo dœ-
mônia ab hômine, et intravérunt in por-
cos et impetu àbiit grex per prseceps in
:

stagnum, et suffocâtus est.


^ Quod ut vidérunt factum qui pascé-
bant, fugérunt, et nuntiavérunt in civi-

,
'
,^
", &.
^
^&, &,
" ^-
tàtem Exiérunt autem
et in
vidére quod factum est, et venérunt ad
Jesum et invenérunt hôminem sedéntem,
:

a quo dsemônia exierant, vestitum, ac


villas.

, &-
sana mente, ad pedes ejus, et timuérunt.
'^^
Nuntiavérunt autem illis, et qui vide-
rant, quômodo sanus factus esset a

&
.
^'
' ,
legiône et rogavérunt illum omnis
:

multitùdo regiônis Gerasenôrum ut dis-


céderet al) ipsis, quia magno timôre
tenebântur. Ipse autem ascéndens navim,

.^. " )·. revérsus est.

. &.. .^.
^. ^*
^.
2Q.BLV: (eti. 37). -:
^: ^.
36· LT* 37. L;
.:
(1. ). 27-
28- LT*
(

(pr.)
sec.)
\. 29- ^-
LT:

^. . :
2'). A
mer. Grec « à l'eau ».
la :

-
30- LT-* 31. LT: 20. Gi'vaséniens. Grec « Gadaréniens ».

.
:

^
32. LT: et 27. Un homme. Grec un homme de la ville ».
: <-

(^ ^ '^
28^. Grec et voyant Jésus, et ayant crié, il se
: «
33. SLTII: 34. \*ABCDT: prosterna devant lui, "et dit d'une voix forte ».
': cum iincialihiis omnibus * 31. Ils le priaient. Grec « il le priait ». :

^-. 3. D: 36. Comment il était échappé sain et sauf de la lé-


gion. Grec « comment le démoniaque avait été
:

sauvé ».
37. Des Géraséniens. Grec « des Gadaréniens ». :
Luc, VIII, 26-37. 29S
II. Vie publique (IV, li-XIX, 28). — 1" CeJ. EnseignetnentH et miraclett (VIIMJ,
Ps. 106, 24
sant : « Qui pensez-vous est celui-ci, 32, 9.
;

qu'il commande au vent et à la mer, Sap. 16, 24.

et ils lui obéissent? »


26 Ensuite ils abordèrent au pays -20-39. Les possédés de Gérasa. Comparer avec
Oerase-
nenisiiii tlse- Matthieu, vin, 28-34 Marc, v, 1-29. ;

des Géraséniens, qui est vis-à-vis de niouiacu!S. 2(>. Géraséniens. Voir la note sur Matthieu, vin,
Is. 60, 12. 28.
la Galilée. Et quand Jésus fut des- Eph. 4, 27. 27. Dans les sépulcres. Voir la note sur Matth ieu,
Jac. 4, 7.
vin, 28.
cendu à terre, il vint au-devant de Is. 48, 8.
Jer. 20. 2,
lui un homme qui avait en lui un dé- Ez. 16, 37.
Rom. 10, 3.
mon depuis longtemps; il ne portait Bar. 3, 11.
Ps. 67, 7.
aucun vêtement, et ne demeurait Marc, ô, 6.
Mat. 29. 8,
point dans les maisons, mais dans Jac. 2, 19.
Philip. 2, 10.
les sépulcres. Celui-ci, dès qu'il Dan. 13, 24. 28. Qu'importe à moi et à vous. Voir la note sur
2Cor.6,l.^)-16. Jean, n, 4.
vit Jésus, se prosterna devant lui, et^Mat 21. 1,

criant d'une voix forte, dit « Qu'im- Gen. W, 19.


:

2 Mach. 9, 13.
porte à moi et à vous, Jésus, Fils du^ï'^iîi,'* 10.
Dieu Très-Haut? Je vous en conjure, Mart^V"';
OQ ·1 27, 23. 1.
ne me tourmentez point ». Car il 20. Depuis longtemps. Saint Luc, qui était mé-
Mat. 28. decin, donne sur le démoniaque plusieurs détails
8,
commandait à l'esprit impur de sortir Is. 10, qu'on 7.
ne lit ni dans saint Matthieu, ni dans saint
Ap. 12, 12.
de cet homme. Depuis longtemps, Jer. 24. Marc. Il était possédé depuis longtemps, mais les
2,
Ps. 79, 14. crises violentes n'éclataient que par intervalles et
en effet, il s'en était emparé; et, Is. 8. il était poussé par le démon dans le désert. Cf.
3,
Ps. 80, 13. XI, 24.
quoiqu'il fût lié de chaînes et gardé, mLc" 9.
Joa. 16, 30.
les fers aux pieds, il rompait ses liens. Os. 2, 17.

et il était poussé par le démon dans l'.

le désert, Jésus l'interrogea, Îoa°'"i3,^ 27,^2. 30. Légion. Voir la note sur Marc, v, 9.

disant Quel est ton nom ? » Il lui Yp!'2o%^'


((

dit « Légion »
: parce que beaucoup icor'. "15,^24.
;

de démons étaient entrés dans cet ^m^l^Î,' 3"°'


^'^^"
homme. Et ils le priaient de ne pas 31. Par rabînie, on entend communément l'en-
fer, que nomme en effet souvent abîme,
l'Écriture
leur commander d'aller dans l'abîme. parce qu'on conçoit comme un lieu profond, où
le
32
Or il y avait là un grand trou- ^-egio poi- les démons sont renfermés pour jamais (Glaire).
32. Un troupeau de pourceaux. Voir la figure de
peau de pourceaux, qui paissaient sur Vildit.
Marc. 5, 11-14;
Matthieu, vin, 30, p. 41.
la montagne et ils le priaient de leur Mat. 8, 13.30-34.
;
7,

permettre d'entrer en ces pourceaux, Joh, 11. 1,

Marc.
33. Le lac de Génésareth. — Sur le troupeau de
10.
et il le leur permit. -^^ Les démons Dau. 33.
.5,

4,
Jac. 14. pourceaux noyés dans le lac, voir la note sur
1,
sortirent donc de l'homme, et entrè- Os. 4, Matthieu, 19.
Tim. 1
rent dans les pourceaux et le trou- ;

peau courut impétueusement se pré-


cipiter dans le lac, et s'y noya.
3^ Ce Timoi*
qu'ayant vu, les gardiens incolai'um.
s'enfuirent, et l'annoncèrent dans la Joa. 14. 6,
Jon. 10. ],
ville et dans les villages. ^'^ Et plu- Tob. 12, 7.
Is. 12, 5.
sieurs sortirent pour voir ce qui était Rom 14-15; 1,

arrivé, et vinrent à Jésus; ils trouvé- Marc'. 5, 13.

rent, assis à ses pieds, vêtu et sain jÎtiVso.'


d'esprit, l'homme dont les démons ^'',.
étaient sortis, et ils furent remplis de j.^"']^

crainte. Et ceux qui l'avaient vu, i».


Hab.
,. 3, ô.
?.

leur racontèrent comment il était Ps. 63, 10.


échappé sain et sauf de la légion 1
Mat.
Joa.
11, 4.
1, 1-2 :

Alors tout lé peuple du pays des 14.

Géraséniens le pria de s'éloigner


d'eux, parce qu'ils étaient saisis d'une JoVaj, \i

frande frayeur. Jésus donc, montant Mai'c..5,'Î8-2o.


17, 18.
ans la barque, s'en retourna. Miph. 6, 3,
296 Lucas, VIII, 38-51.

&" ,",,,
II. Vita publica (IV, 14:-XIX, 28). — 1° CeJ, Doctrina ttignin innixa (VIIIJ,

' '-
"- Et rogâbat illum vir, a quo daemônia
. ^- exierant, utcum
eo esset. Dimisit autem
eum Jésus, dicens -^^
Redi in domum :

3. &, ' tuam, et narra quanta tibi fecit Deus.


Et âbiit per univérsam civitâtem preédi-

".
", " .- rjoav
cans quanta illi fecisset Jésus.

''^
Factum
Jésus, excépit illum turba erant enim
est autem cum
:
rediisset

, ^^
& ,
",
"-
-
-
,
omnes expectântes eum. Et ecce venit
vir cui nomen Jâirus, et ipse princeps
synagôgse erat etcécidit ad pedes Jesu,.
''^

^
:

rogans eum ut intrâret in domum ejus,

, .. , -
quia ùnica filia erat ei fere annôrum
duôdecim, ethsec moriebâtur.
Et côntigit, dum iret, a turbis compri-

^
(" mebâtur. Et mûlier quaedam erat in
^''^

fluxu sânguinis ab annis duôdecim, quae in


médicos erogàverat omnem substântiam

&
' ^^^, suam, nec ab ullo potuit curâri accés- :

,. "
' '
sit rétro, et tétigit fimbriam vestiménii
ejus, et conféstim stetit fluxus sânguinis

; ' '"',
-
^,
/ ^*'^
] ejus.
tigit ?
Petrus, et qui
turbse
Et ait Jésus Quis est, qui me té-
Negàntibus autem omnibus, dixit

cômprimunt
cum illo
:

erant : Prsecéptor,

"' " &, &


te et afïligunt, et
,
; ''^'0
dicis :

Tétigit me âliquis
Quis me
Et dixit Jésus
nam ego novi virtù-
tétigit? ''^* :

''.
:

tem de me exiisse. Videns autem ''^

', .
"I- millier, quia non lâtuit, tremens venit, et

,, ,
prôcidit ante pedes ejus et ob quam :

&, '
^ -~
causam tetigerit eum, indicâvit coram

,
omni populo et quemàdmodum confés- :

'*^^0

^"-
''^"

&
, '
' ' ^ ^-
(
^,.) tim sanata sit. At ipse dixit ei Filia.
fides tua salvam te fecit vade in pace.
Adliuc illo loquénte, venit quidam
ad principem synagôgœ, dicens ei: Quia
môrtua est filia tua, noli vexâre illum.
:
:

.
,'
&.
]

,
, , 3 ('
Jésus autem, audito hoc verbo, re-
spôndit patri puéllœ Noli timére, crede
tantum, et salva erit. Et cum venisset
domum, non permisit intrâre secum
:

. .. . ^
4-2. La fin du verset avec la suile jusqu'au verset 4g
^: '.
38.
.
L: [L]T*
.
41· LT: figure entre parenllièses dans le grec.

" 9^.
λ^AGT:

^.
42. LT:
L: avrijç. LT"': an\ 4.
43· 43. Tout son bien. Grec littéralement
vivre ».

47. Elle déclara. Grec


« tout soa

: « elle lui déclara ».


:

^.
D: « mais il Aie
48. Et Jésus lui dit. Grec lui dit

:^.
..
: :

i<ACDT: 46. D* confiance ».

".
48.
50. .: 49. L:
47. ,\ABDT*
et
51.
: ,. * 9. (sec.)

BGET^:
.
«?. 49.
maître
riO.
Ne
».

Ayant entendu
le tourmente i^as. Grec :

celte parole, dit au père de la


lui répondit di-
« ne fatigue pas 1®·

LT: '. \
jeune
sant ».
fille. Grec : « ayant entendu,
Luc, VIII, 38-51. 297
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). —r Ce), JEnseiffnementh et miracles CVMIIJ,

38 Et l'homme, dont les démons


étaient sortis, lui demandait mstam- Zach. 8, 23.
9.

ment de rester avec lui. Mais Jésus Act.


Luc.
1, 8.
10, 3.
« Retourne en
^'J
le renvoya, disant :
1 Cor. 4, 5.

Tira. .5, S.
ta maison, et raconte quelles gran-
1
Ps. 21, 23.
Cant. 3, 2.
des choses Dieu t'a faites ». Et il Jon. 3, 4.

s'en alla, publiant par toute la ville ^'^-^^^-'·


^ob. 12, 3.
les grandes choses que Jésus lui
avait faites.
Or il arriva que lorsque Jésus vocau..- a 40-46. La fille de .laïre et riiémorrhoïsse. Com-
Jaii-o. parer avec Matthieu, ix, 18-!26; Marc, v, 21-4.3.
fut de retour, la foule du peuple le Marc. 21.
40. De retour, probablement à Ca!)liarnaûin.
Mat. 9, 1.

reçut; car tous l'attendaient. Et ys. 39, 2. 41. Chef de la synagogue. Voir la note sur Marc,
Mich. 7, 7.
voilà qu'il vint un homme, nommé V, 22.

de la synagogue,
Jaïre, qui était çhef
aux pieds de Jésus, le
et qu'il se jeta
J;;"^ // /.^^

priant d'entrer dans sa maison;


parce qu'il avait une fille unique 42. Une fille unique. Saint Luc est le seul évan-
VJï'eÎ f'.fe'' jéliste qui mentionne celte particularité.
d'environ douze ans, qui se mourait. luc!6,'i9.

Et il arriva que comme il y allait, ,, iliixu


il pressé par la foule. ''^ Or il y
était ciii'ala.

avait une femme malade d'une perte i^ev. 1.-., 2.-,.

de sang depuis douze ans, laquelle ^^^t.^'-t' 2^

avait dépensé tout son bien en méde- ^,.


cins, et n'avait pu être guérie par
44. La frange. Voir la note sur Matthieu, ix, 20.
aucun. Elle s'approcha par der- Luc. 6, 19.
Marc. 5, 29-33.
rière, toucha la frange de son vête- Mat. 9, 21.
Jcr. 17, 14.
ment, et aussitôt sa perte de sang
s'arrêta. Jésus dit alors « Qui est- : Luc. 7, 49.
2 Mach. 7,
ce qui m'a touché? » Comme tous 20-21.
Tit. 1, 2.
s'en défendaient, Pierre dit, ainsi que Sap. 1, 1.

ceux qui étaient avec lui « Maître, :

la foule vous presse et vous accable,


etvous demandez Qui m'a touché? » :

Mais Jésus repartit « Quelqu'un Luc. 6, 17. 40. Une vertu, la force divine qui avait opéré le
:
Act. 10, 38. miracle.
m'a touché car j'ai connu moi-même
;
Kom. 3, 4.

qu'une vertu était sortie de moi ».


La femme, voyant qu'elle n'était
-'"^
ps. ns, is;

pas restée cachée, vint, toute trem- MaV. 4,10.


Tob. 12, 7.
blante, et se jeta à ses pieds ; et elle 12, ,i
;
ni, 4.

déclara devant tout le peuple pour-


quoi elle l'avait touché, et comment
elle avait été guérie à l'instant. Luc. r, :>o ;

Et Jésus lui dit « Ma fille, votre :


Marc.
17, 19.
.=., 34.
Act. 1.% 9.
foi vous a sauvée. Allez en paix ». l'hilip. 4, 7.
t

Comme il parlait encore, quel- Piu'lla


vil if
qu'un vint dire au chef de la synago- •edtlila.
gue Ta fille est morte, ne le tour- ^'· ^'^-'
:
3.V37
mente pas ». Mais Jésus ayant Luc. Is. 21,
G. 7,
fi.

entendu cette parole, dit au père de 2 Par. 20, 17


Luc. 37. 1,
la jeune fille « Ne crains point,
: Job, 18. .),

4 TXcs. 7.
crois seulement, et elle sera sauvée ». Luc. 2S ;

'^ Et
quand il fut venu à la maison, Mat. 7, 6.
P.oiu. 11,
il ne laissa entrer personne avec lui,
7.
Joa. 18, 17.
298 Lucas, VIII, 52 IX, 11. —
II.

" "..
Vita publica (IV, 14-XIX, 38). — CfJ» Apostolorum inittitutio i-oOj,

.'-
quemquam, Pelrum, et Jacobum, et
nisi
'-^'
] ' ^,
Joânnem, patrem et matrem puéllœ.
et
Flebant autem omnes, et plangébant
illam. At ille dixit Nolite ilere non est : :

"
môrtua puélla, sed dormit. Et deridé-

,,. ,
&. ^

bant eum, sciéntes quod môrtua esset.


Ipse autem tenens manum ejus clamâ-
'

&. '.-
Kui vit, dicens Puélla, surge.: Et revérsus
est spiritus ejus, et surréxit continuo.
Et

^^
jussit illidarimanducàre. Etstupuérunt
paréntes ejus, quibus prsecépit ne alicui

, ,
,
dicerent quod factum erat.
'%.· - IX. Convocàtis autem duôdecim
apôstolis. dédit
^

illis virtûtem et potes-


- tatem super ômnia daemônia, et ut lan-

& &, &


^ guôres curàrent. ^ Et misit illos prsedi-
-
' ,-
.
câre regnum Dei, etsanàre infirmos. ^Et
ait ad illos Nihil tuléritis in via, neque
:

virgam, neque peram, neque panem,


neque pecimiam, neque duas tûnicas ha-

& ^, beâtis. Et in quamciimque domum in-

'
' '*

'
travéritis, ibi manéte, et inde ne exeâtis.
'&.
,,
^ .- '
Et quicumque non recéperint vos
eùntes de civitâte illa, étiam pùlverem
pedum vestrôrum excûtite in testimô-
nium supra illos. Egréssi autem circui-
ex-

·'
:

,
. d - bant per castélla, evangelizantes, et cu-
rantes lïbique.

, "
''^'' ^ Audivit autem Herodes tetrârcha
.,
, ômnia quae fiébant ab eo, et haesitâbateo

'
^

,.
'
,
. . '
; --
-
,
^

^
,

-
quod dicerétur ^ a quibiisdam Quia Joân-
nes surréxit a môrtuis
vero
tem
Quia Elias appâruit

surréxit.
:
a quibiisdam
ab âliis au-
Quia prophéta unus de antiquis
:

Et ait Ilerôdes Joânnem ego


decollâvi quis est autem iste de quo ego
:

tàlia aiïdio? Etquœrébat vidére eum.


:

:
:
:

& Et revérsi apôstoli, narravérunt illi


'^^^

. ') quœcûmque fecérunt et assumptis illis :

' .
secéssit seôrsum in locum desértum, qui
^ '
est Bethsâidœ. Quod cum cognovissent

. .
turbae, secûtse sunt illum et excépit eos.

9.
10.
ï*

.:.. (ait.)
(*
. k'(j.^ : ttÔXlv .
:

.- ).
. :
52. LT: 8 7«?· 11.

'.
54. LT*

. *,9.
D:
(]^:
...
^BCDL: .2. La jeune fille n'est i)as dans le grec.
54. Mais Jésus, prenant sa main. Grec « mais lui.

les ayant tous lait sortir et prenant sa main ».


:

<-).
·
^.
3.

7.
.8.
2.*
NBCDT:
\.
KABCT:
[L]T*
: Tcç.
.
'. LT:
[L]T*
^-.
(nADL:
IX. 4. Et n'en sortes point. Grec

appelée Bethsaïda ».

«
« et sortez-en ».

8. Le commencement du verset est rattaché dans le


grec au verset 7.
10. Qui appartient à Bethsaïde. Grec « d'une ville

11. Et Jésus les accueillit, et il leur parlait. Grec


et les accueillant, il leur parlait ».
:

:
Luc, VIII, 52 — IX, 11. 299
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — 1" (fj, Formation des Apôtres , l-liO).

si ce n'est Pierre, Jacques et Jean, et


le père et la mère de la jeune fille.
Mat. 23-2..
Or tous pleuraient et se lamen- Joa. 0,11, 11.
Marc. 5,38-13.
taient sur elle. Mais Jésus dit « Ne Jer. 31, 16. :

pleurez point; la jeune fille n'est pas Job, 12, 4-5 ;

30, 1.

morte, mais elle dort ». ^-^ Et ils se Prov. 19, 29.


Colos. 2, 3.

riaient de lui, sachant qu'elle était Act. 9, 40


;

20, 10.
morte. Mais Jésus, prenant sa 3 Reg. 17, 22.
rii. Jeune fille, lève-toi. Voir la note sur Marc,
Ps. 72, 24.
main, éleva la voix, disant Jeune Joa. 11, 43. :

Marc. 5, 41.
fille, lève-toi! » Et l'esprit lui
3 Rcg. 17, 22.
revint, et elle se leva aussitôt; et il Joa. 6, 64.
Eccli. 36, 6-7.
lui fit donner à manger. ''^
Et ses Ps. 76, II.

parents étaient hors d'eux-mêmes Luc.


5, 14
4, 41
9, 21.
;

d'étonnement, et il leur commanda Joël,


Is. 66, 8.
1, 2.

f) Jésus prépare ses Apôtres à leur mission,


de ne dire à personne ce qui s'était Eccli. 3, 20.
IX, 1-50.
passé.
Discours aux Apôtres: leur mission.
IX. 1-G.
IX. ^ Jésus, ayant appelé les douze t) .Uandata
ad Comi)arer avec Matthieu, ix, Sa-xi vi, 7-13. ;

apôtres, leur donna vertu et puissance apostolos.


Luc. 6, 13.
o. En témoignage pour
eux. Afin que ce soit
sur tous les démons, et le pouvoir de Mat.
Marc.
10, 1.
6, 7
pour eux un témoignage que vous ne pouvez plus
;
avoir rien de commun avec eux, puisqu'ils refusent
guérir les maladies. - C'est ainsi qu'il 3, lô.
Ps. 90, 13. d'embrasser la religion divine que vous prêchez
les envoya prêcher le royaume de Luc. 10, 1.
(Glaire).
Mat. 40.
7-0. Mort de saint .Tean-Baptiste. Comparer avec
Dieu, et rendre la santé aux malades. 2 Cor.10, 20.
7,
,i, Matthieu, xiv. 1-12; Marc, vr, 14-2Î).
Marc. 16, l.i.
^ Et il leur dit « Ne portez rien en
:
Luc. 22, 3.5.

route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni Marc. 6, S-10.


Mat. 10, 9-11.
argent, et n'ayez point deux tuniques. Is. 36, 6.
'*

En quelque maison que vous en- Luc. 10,


Mat. 10, il.
.5, 7.

triez, demeurez-y, etn'en sortez point. t Tim. 6. 3,


Cor. 10, 1 2.
·'
Quant à ceux, quels qu'ils soient, Lue. 10, 11.
M.irc. 6, 11.
qui ne vous recevront point, secouez, Mat. 10, 14.
Sap. 19,13-14.
en sortant de leur ville, la poussière 3 Joa. lu.
même de vos pieds en témoignage
pour eux ». ^ Etant donc partis, ils Act. Marc. 12.
20, 23-24.
6.

parcouraient les villages, évangéli- 1Mat. Cor.


23.
17.
4,
1,

sant et guérissant en tout lieu.


^ Cependant Hérode, le tétrarque, Uerodes
de Jesu
cuciosus.
entendit parler de tout ce que faisait Marc. 14. 6,

Jésus, et il ne savait que penser, 2Mat. 14,


Cor. 2, 15.
1.

parce qu'il était dit ^ par quelques- Mat. 17, 10.


Mal. 5-6. 4,
uns « Jean est ressuscité d'entre les Luc. 16.
:
7,

morts » par quelques autres « Élie Deut. 18, 15.


;
:

est apparu » et par d'autres


; « Un :

des anciens prophètes est ressus-


cité ». ^ Ainsi Hérode dit « J'ai dé- Luc. 3, 20.
:
Marc. 6, 10.
capité Jean; quel est donc celui-ci, de Luc. 23, S.
Jac. 23-24. I,

qui j'entends dire moi-même de telles 3 Keg. 10, 24.


choses? » Et il cherchait à le voir.
Les apôtres étant revenus, racon- T.iiba
tèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient sequiliii*.
Marc. 6,30-34.
fait; et les prenant avec lui, il se re- Mat. 14, 13.
Joa. 6, 1.
dans un lieu désert, qui
tira à l'écart E.x. 3, 3.
Lain. 3. 28. 0. /ierof?e Antipas, tétrarque de la Galilée et de
appartient à Bethsaïde. Lorsque le 1 Cor. 13, 12.
la Pérée. Voir la note sur Matthieu, xiv, 1.
peuple l'eut appris, il le suivit; et Ys. 104, 4.
10-17. Multiplication des cinq pains. Comparer
Marc. 6, 33. d^sec Matthieu, xiv, 13-21: Marc, vi, ôQ-W; Jean.
Jésus les accueillit, et il leur parlait Job, 23, 11. VI, 1-15.
300 Lucas, IX, 12-24.
II. Vita publica (IV, 14:-XIX, 28). — CO* Apostolorum institutio CIX,

-
1° l'.%0).

&,
.'
&
et loquebàtur illis de regno Dei, et eos,

'-
' "^
qui cura indigébant, sanâbat.

,
Dies autem coéperat declinâre. Et

, accedéntes duôdecim, dixérunt illi Di-


mitte turbas, ut eiintes in castélla, villâs-
:

,
''
que, quse circa sunt, divértant, et invé-

.
&&.
^ ^
niant escas
sumus.
quia hic in loco desérto
Ait autem ad illos
:

Vos date :

.
manducâre. At Non
dixérunt

7]
^, illis

sunt nobis plus


illi

quam quinque panes et


:

.'.
duo pisces nisi forte nos eâmus, et emâ-
^'^
:

mus in omnem hanc turbam escas.


Erant autem fere viri quinque miUia.

, Ait autem ad discipulos suos Fâcite illos


discumbere per convivia quinquagénos.
Et ita fecérunt. Et discumbere fecérunt
:

^ -
/^
,
,, (
'^^

/-,
/). '
"

9
omnes.
Accéptis autem quinque pânibus et
duôbus piscibus, respéxit in cœlum, et
benedixit illis :

discipulis suis, ut pônerent ante turbas.


et fregit, et distribuit

., -
Et manducavérunt omnes, et saturâti
sunt. Et sublâtum est quod supérfuit

' ' ^; -'


illis, fragmentôrum côphini duôdecim.

Et factum est, cum solus esset


orans, erant cum illo et discipuli et in- :

terrogàvit illos, dicens Quem me dicunt :

ot ^'^
esse turbae? At illi respondérunt, et

, . -
-,
dixérunt Joânnem Baptistam, âlii au-
", ,
:

'. ' ;
-
tem Eliam, âlii vero quia unus prophéta
de priôribus surréxit.
lis
Dixit autem il-
Vos autem quem me esse
:

Respôndens Simon Petrus dixit :


dicitis?
Chris-

-, &," -
&./.-
tum Dei.
At
cui dicerenthoc,
Filium hôminis multa
ille

a seniôribus, et principibus
increpans illos,
dicens :

pati, et reprobâri
praecépit ne
Quia opôrtet

sacerdôtum

^, ^
' ,^ et scribis, et occidi, et tértia die resiir-

&
gere.
'^^'"
Dicébat autem ad omnes Si quis :

vult post me venlre, âbneget semet-


&'
- ., ^
ipsum, et tollat crucem suam quotidie,
-'' et sequâtur me. ^ Qui enim voliierit âni-'*

mam suam salvam lacère, perdet illam :

' ^|Jv nam qui perdiderit ânimam suam propter

^ 12.
). . ). . .
GLÏ0:

.
'./: ^-^.
'ira

.
^&','.
.
(Cf
13·
XBCDT:
: (1.

23.
21. NABCDT: 22-
dnaqv. SL*
LT'0: amaz^rau
3' .
. .^. . .
14. -: ^) .xBCD LLJf (p. -Aio:)
15. ': (1.
^\ 16. D-j" (p. ».)
24. nCï:
16· : ):
12. Et dans les villages. Gîqc, « etdans les
: champs ».
18. Xt (. /^ccd-.) 19. XBDÏ: BDI": 2l). Simon n'est pas dans Je yrec.
Luc, IX, 12-24. 301
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — Formation Cf'J* des Apôtres (IX, 1·50).

du royaume de Dieu, et il rendait la


santé à ceux qui avaient besoin d'être
guéris.
Cependant le jour commençait à neficit 12, Un lieu désert. Voir la note sur Malt/iieu,
cibus. XIV, 13.
baisser; et les douze s'approchant, lui Marc. 6,35-44;

dirent « Renvoyez le peuple, afin


: MatiV^is-si;
qu'il aille dans
bourgs et dans les j„a.^^7,^i'è-i7.
les
villages d'alentour, pour y loger et
trouver de la nourriture car ici nous ;

-13.
sommes en un lieu désert ». Mais 12
79, •Ps. G.
il leur dit: « Donnez-leur vous-mêmes Is. 20 3(J, ;

1 65, 8.
à manger ». Ils lui répondirent :
4, ;

« Nous n'avons pas plus de cinq pains


et deux poissons, à moins que nous
n'allions nous-mêmes acheter des
vivres pour toute cette multitude ».
Or ils étaient environ cinq mille ^j""^^!;-

hommes. Jésus dit alors à ses disci-


ples « Faites-les asseoir par groupes
:

de cinquante ». '^* Et ils firent ainsi :

ils les firent tous asseoir.

Jésus ayant donc pris les cinq p?^;^*'^^^^**,.

pains etles deux poissons, levales yeux is^cÎgTsÎs.


au ciel, et les bénit; puis il les rompit, J.j%- ./fi,?3:
et lesdonna à ses disciples, pour les jo^; sj'u;
servir aux groupes. Et tous man- i;^^\"''fô.

gèrent et furent rassasiés. Et on em- St; 2*'4,25.

porta, de ce qui leur resta, douze pJli^^-sJ^.-


^°'''·
corbeilles de morceaux.
Or il arriva que comme il priait *!j*hHs«o.*
18-21. Pierre londemenl. de l'Église. Comparer
avec Matthieu, xvi, 13-20: Marc, vni, 27-30. —
Mat. IG, 13. Entre
seul, n'ayant avec lui que ses disci- irc. S, 37. le miracle de la multiplication des pains et la
Is. 2.->. 1. confession de saint Pierre, saint Luc passe sous
pies,il les interrogea, disant « Qui :
Hebr. ô, 7. silence un certain nombre de laits racontés par
Luc. IS, 1.
saint Matthieu, xn, 22-xvi, 42, et saint Marc,
dit-on que je suis? » Ils lui répon- vi, 45-
1 Tim. 3, 7.
VIII, 26.
dirent et dirent Jean-Baptiste d'au- : c(
; Ps y. 6. prient seul à Césarée de Philippe. Voir la
18. Il
Is. 30, lu. note sur Matthieu, xvi, i3.
tres, Elie; d'autres, un des anciens Jlat. 16, 1.5 ;

11, 12-13.
prophètes qui est ressuscité Et ». «
Marc. 28. 8,
Joa. 6, 6S.
vous, leur dit-il, qui dites-vous que
je suis? Simon Pierre répondant,
»

dit : «Le Christ de Dieu »


Mais il leur défendit, avec me- Pi-aitlicta
22-27. Passion prédite. Pierre repris. Comi>arer
nace, de le dire à personne, ajou- Lric.8,.i6:4, 17.
avec Matthieu, xvi, 21-28: Marc, viii, 31-39.
Marc. S, 3U,
tant « Il faut que le Fils de l'homme 22. Les anciens. Voir la note ^nr Matthieu, xvi,
: Ps.'^9

'^'
21. —Les princes des prêtres et les scribes. Voir
souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par la note sur Matthieu, ii, 4.
uc. 18, 32
les anciens, par les princes des^ 2.1 ;13, 33:
;

prêtres et par les scribes, qu'il soit ^rs.^"!!;''.?-


mis à mort, et qu'il ressuscite le troi-
sième jour ».
II disait encore à tous « Si quel- ^Lu'laf :

qu'un veut venir après moi, qu'il re- Marc. 34-37. s,


^. Mat. 16,24-26.
-, . , .

nonce a lui-même, et porte sa croix luc. i4, 27. ,

1 · Mat. 6, 34.
chaque jour, et me suive.
. ·
/ y". .
24-2' Voir pour le sens de ces deux versets la
Car celui l^c. 17,3,3.
note sur Matthieu, x, 39.
qui voudra sauver son âme, la perdra ; fotu, ll\
ei qui perdra son âme à cause de moi, 1 cor!'2; u
.

302 Lucas, ÎX, 25-38.


;
H. Vîta publica (IV, 14- XIX, 28). 1" (fj. Apotttolorutn institutio (IX, 1-50J,

, -
,
]
. ^'^ me, salvam iaciet illam quid enim :

prôficithomo, silucrétur univérsum mun-

,, ..
, - ^^'
-j]

&,
] ]
--
dum,
méntum

mônes
cum
et
vobis vere
Nam
se

:
autem ipsum perdat,
sui fâciat?
qui
hune
me erubiïerit, et
Filius
vénerit in majestâte sua, et Patris,
sanctôrum angelôrum.
sunt âliqui hic stantes, qui
hôminis erubéscet
et

meos

Dico autem
detri-

ser-

", ,
:

non gustâbuntmortem donecvideant reg-

.
,
(

.^
/^
,
^
'·^^
,
-
-
num Dei.
Factum est autem post hsec verba
fere dies
Jacôbum,
montem
octo,
et
ut orâret.
orâret, spécies vultus ejus altéra
titus ejus albus et retulgens.
et assumpsit Petrum
Joânnem, et ascéndit

Et ecce
duo viri loquebântur cum illo. Erant au-
El facta est,

'^^
:
dum
et ves-
et
in

.,'
tem Môyseset Elias, visiin majestâte
^' ot ']
'^-
et dicébant excéssum ejus, quem com-
:

pletùrus erat in Jérusalem.

,
",
^ •^^

, ,
. '^^
-
-
'-
7] •^-
Petrus vero, et qui cum illo erant,
gravâti erant somno. Et evigilântes vidé-
runt majestàtem ejus, et duos viros qui
stabant cum illo. Et factum est cum
discéderent ab illo, ait Petrus ad Jesum
Prsecéptor, bonum est nos hic esse et fa-
ciâmus tria tabernâcula, unum tibi et
'^'^

:
:

&,
'
'^'*

.
^, ( .
(^
unum jNIôysi et unum Elise, nésciens quid
diceret. ^ Hsec autem illo loquénte, facta
est nubes, et obumbrâvit eos et timué-

,,
:

runt, intrântibus illis in nubem.

". - 3·'
Et vox facta est de nube, dicens :

," ".
Hic est Filius meus diléctus, ipsum audite.

. Et dum fieret vox, invéntus est Jésus


solus. Et ipsi tacuérunt, et némini dixé-

-
& . ',,,/, Trj
runt in illis diébus quidquam ex his quse
viderant.
Factum est autem in sequénti die,
descendéntibus illis de monte, occùrrit
illis turba multa. Et ecce vir de turba

, , exclamâvit, dicens Magister, ôbsecro te.


réspice in filium meum, quia ùnicus est
:

26·
AGDEGSLÏl:
GX: eàr- T^* .(-: 27. :
.).
().
28- [L]*
38. hV-: . GKST©: In^Uwai.

) :.. ^;. A et en se perdant lui-même..


son détriment
(pr.) . : . '. . '. NBDÏ":
25.

& se détruisait lui-même et se perdait ».


30- Grec : « s'il

.^.^.
2G. Majesté. Grec gloire ».

. (.
31. [L]t 32. (a. « :

28. Qu'il prit... et monta. Grec littéralement : « pre-


. :
'.) .
35-
D*
:
34·

-:
et
30·
:

nABCDT*
37. "*
(a.
·
nant...

de
37. Vint
lui ».
il monta ».
au-devant d'eux. Grec : « vint au-devant
Luc, IX, 25-38. 303
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — 1 CfJ» Formation «fe« Apotren CMX, 1-SOj.

la sauvera. Et que sert à l'homme ufii'.

de gagner le monde entier à son dé-


triment et en se perdant lui-même ?
-^' » Car qui aura rougi de moi et
JJ.;;*^^^^;!
de mes paroles, le Fils de Thomme j^^J^'^^/c,
rougira de lui, lorsqu'il viendra dans f^!ll%f^'
sa majesté et dans celle du Père et des j^^.s ^s, 31.^
saints anges. Et je vous le dis en Marc. 9,1. 27. Quelques-uns... ne goûteront point de la.

vérité Il y en a quelques-uns ici pré-


:
\% iï: ^ mort. Voir la note sur Matthieu, xvi, 28.

sents qui ne goûteront point de la ^^^/^^^*"


mort qu'ils n'aient vu le royaume de
Dieu )).

Or, il arriva, environ huit jours T.ansr.gu- 28-3G. Transliguration. Comparer avec Matthieu,
xvii, 1-13; Marc, ix, 1-12.
après qu'il eut dit ces paroles, qu'il Ma^'T^. 28. La montagne. Voir la note sur Matth ieu, xvir,
prit Pierre, Jacques et Jean, et monta o^et^'iV. 1.

sur la montagne pour prier. Et, 1?;^.%;)', u.


pendant qu'il priait, l'aspect de sa Hebifl,^i.

face devint tout autre, et son vêtement SoIie!\3,^4.

d'une éclatante blancheur. Et voilà Marc. 9. 4.


30. Moïse et Elie. Voir la note sur Matthieu,
. Mat. 17, S.
, , ,
xvn, 3.
que deux hommes s entretenaient avec Num. 12, 3.
, 1 ' ·
iw ^· QJ · Eccli. 48, 4-.
lui. Orc Moïse et Elie,
était parais- ^p^^ j-
-^'
j

sant en grande majesté et ils parlaient ^^^,,^ ;

de sa fin, qui devait s'accomplir à J"%3^'Î2;


Jérusalem.
32. Appesantis par le sommeil et se réveillant.
Cependant Pierre et ceux qui se pe<.i ;

Ce détail n'est donné que par saint Luc. Plusieurs


trouvaient avec lui, étaient appesan- joKVs-ig. interprètes en ont conclu que le miracle avait eu
lieu pendant la nuit, mais la conclusion n'est pas
tispar le sommeil et se réveillant. Dan" îoI'ig. certaine, car la fatigue de l'ascension sur la mon-
;

ils virent sa gloire, et les deux tagne sullit pour expliquer le sommeil des Apô-
hommes qui étaient avec lui. Et il ^^ tres.

arriva que lorsqu'ils le quittèrent, ^S.!.', s.^'

Pierre dit à Jésus « Maître, il nous :


ps^su^/i.

est bon d'être ici; faisons trois tentes,


une pour vous, une pour Moïse, et
une pour ûlie » ne sachant ce qu'il ;

disait. ^ '*

Comme il parlait ainsi, il se cant. 1, .-5.

forma une nuée qui les enveloppa de .' 9.

son ombre et les disciples furent " ^


'
·

saisis de frayeur en les voyant entrer


dans la nuée.
^^Etunevoixvintdelanuée, disant vox de :

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé; luc. 3, 22.

écoutez-le ». Et pendant que la voix 'joa.i,'i4.' 3G. Ils ne dirent à personne, selon l'ordre formel
du Maître. Voir la note sur Matthieu, xviii, 9.

'
'

parlait, Jésus se trouva seul. Mais ex.%4,'7.


gardant eux-mêmes le silence, ils ne s
dirent à personne, en ces ours-là, ^^'^'^'·^· ^'^'^· i
j ,· i 2 Cor. 11,..
·
·'

rien de ce qu us avaient vu. Dan. 12, 4.

•^^
Il arriva que le jour suivant, ^^^
37-43. Guérison du lunatique. Comparer avec

comme ils descendaient de la mon- ^;^^"^^-^^:!^· Matthieu, xvn, li-20 Marc, ix, 13-28. ;

tagne, une foule nombreuse vint au- Jm^K^


devant d'eux. Et voilà que de la Ps. 118,145.
foule un homme s'écria, disant ^^'^ u. :

« Maître, je vous supplie, jetez un

regard sur mon fils car c'est le seul ;


304 Lucas, IX, 39-52.
14-XIX, 28). — S° Cn-), Aversio Sanietritanorunt.
II.

,' ,,, ^
Vîta publica (IV,

mihi : et ecce spiritus apprehéndit


CMX, 51-62},

",.
eum,

.
et sùbito clamât, et elidit. et dis-
- eum cum spuma, et vix discédit

, -
sipât
eum
^^
,
-'^
dilânians et rogàvi discipulos
:
''^

";' tuos, ut ejicerent illum,

Respôndens autem Jésus, dixit


generâtio iniidélis, et pervérsa, usquequo
etnon potuérunt.

'
, &,.
".--
"'. ",&--
'-^

>
ero apud vos, et pàtiar vos? Adduc hue
filium tuum. Et cum accéderet, elisit
illum dsemônium, et dissipâvit.
'''^

Et in-
crepavit Jésus spiritum immùndum, et
sanâvit piïerum, et réddidit illum patri

Stupébant autem omnes in magnitii-

& ' &'-


rjj ' ·

dine Dei omnibiisque mirântibas in


:

& ' ,,&. & ^


-
''^
omnibus qu£e faciébat, dixit ad discipulos
suos Pônite vos in côrdibus vestris ser-
mônes
:

est ut tradâtur in
enimhôminisfutùrum
istos : Filius
At manus liôminum.

' '
''^3
(. ," .
01 illi ignorâbantverbum istud, eteratvelâ-

tum ante eos ut non sentirent illud


et
verbo.
timébant eum interrogâre de hoc
:

,' ,,'
''^
Intràvit autem cogitâtio in eos, quis
'''" eôrum major esset. At Jésus videns
cogitatiônes cordis illôrum, apprehéndit
piïerum, et stàtuit illum secus se, ^'^ et ait

, , ', . ^'^ "^ '- illis

in
me
: Quiciimquesuscéperitpiierumistum
nômine meo, merécipit
recéperit, récipit eum
: et
qui
quicûmque
me misit.

,"- " '


. Nam qui minor est inter vos omnes, hic
major est.
"- Respôndens autem Joânnes, dixit :

Prsecéptor, vidimus quemdam in nômine

,
' *.
"'
tuo ejiciéntem dsemônia, et prohibiiimus
eum quia non séquitur nobiscum. '^^ Et

,
:

ait ad illum Jésus Nolite prohibére qui

".
: :

3' enim non est advérsum vos, pro vobis est.

,- Factum est autem dum compleréntur

,
dies assumptiônis ejus, et ipse fâciem

& '^. , -
suam firmavit ut iret in Jeriisalem.
misit nùntios ante conspéctum suum et
eùntes intravérunt in civitàtem Samari-
^"^

:
Et

39. D:
. .. ». .
oO.
(alt.)
GKSLTÔ:
5 52.
XACÏ-:
{)
^.
': 1.
(bis), ol- ï:
.^. KÏ-: (I. .)
[hf

.. ..
40. nABGT: 42. D:

. ).
...

{\. .- 43. Ce verset est rattaché au verset 42 dans le grec


^. qui partage par contre le verset 4i en deux.
^. ,*
45. LT:
49.
43.
47.
(a.
NABCDT:
^:
'/.) . nABCDSLT©*
LT*
48. LT:
44. Dans vos cœuis. Grec dans vos oreilles ».
48. Celu i-là est le plus grand. Grec :« celui-là sera
grand
: -
Luc, IX, 39-52. 305
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — 2° Ca^J. Jéeuit mal repu en Samarie flX, 51-62J,
Luc. 12 39. Le déchire en le faisant écumer, en produi-
que j'aie. Et voilà qu'un esprit se 7,
8, 29.
;

sant en lui l'épilepsie.


Mat. 17, 14
saisit de lui, et aussitôt il crie, puis 9, 16.
;

Marc. 9, 17.
l'esprit le brise contre terre, le dé- Nah. 2, 10.
Is. 28, 8.
chire en le faisant écumer, et à peine
le quitte-t-il après l'avoir tout déchiré ; Luc. 14, 12.
Deut. 33, 27.
j'ai prié vos disciples de le chasser, Mat. 17, 16,
40. Ils ne Vont pu, à cause de l'insuffisance de
leur foi. Voir la note sur Matthieu, xvii,
et ils ne l'ont pu » IS, 20.

infidèle
serai-je
Jésus répondant, dit
et perverse,
avec vous, et vous suppor- i^. 42, n.
« : race
jusqu'à quand .,
et

2, is.

terai-je? Amène ici ton fils ». Et Marc! 9, 20, 27, ''^

Mat. 17, 18.


comme il approchait, le démon le bri- Luc. 7, 1.).

Ap. 12, 12.


sa contre terre et le déchira. Alors Joa. 5, 14. ''^

Jésus gourmanda l'esprit impur, Joa. 11, 40.


Marc. 9, 31.
guérit l'enfant, et le rendit à son Mat. 17, 22.
Luc. 11, 20,
père.
Et tous étaient fort étonnés de la praedicta
'
44-#o. Nouvelle prédiction de la passion. Com-
parer avec Matthieu, xvii, 21-22; Marc, ix, 29-31.
grandeur de Dieu; et comme ils ad- -lITS^U.
miraient tout ce que faisait Jésus, 1^^^2'
^""^- ®'
dit à ses disciples « Mettez, vous :

autres, ces paroles dans vos cœurs :

Il arrivera que le Fils de l'homme

sera livré entre les mains des


hommes ». Mais eux n'entendaient Liic. 2,34.20 ;

18,
pas cette parole elle était voilée pour Joa. 21, 12.
;
Mat.^lS, 16.
eux, de sorte qu'ils ne la comprenaient 2Cor."3, 15-16
Luc. 9, 41.
point et ils craignaientdel'interroger
;

sur cette parole.


Or une pensée leur vint à l'esprit, »e majore 46-o0. Rivalité des apôtres. Comparer avec Mai-
thieu, xvni, 1-5; Marc, ix, 32-40.
lequel d'entre eux était le plus grand? 24. 46. Lequel d'entre eux était le plus grand. Voir
^'^
Mais Jésus, voyant les pensées ^j*^^^*g^|'^.^3g la note sxxv Matthieu, xvm, 1.

de leur cœur, prit un enfant, le plaça ^°^·


près de lui, « Quicon- ^joi
''^
et leur dit :
2;'2.5^

Mal. 2, 10.
que recevra cet enfant en mon nom, Coios. 3, 12.
me quiconque me reçoit, Marc.
reçoit; et Luc. 10, 16.
37. 9,
Mat. 18,
reçoit celui qui m'a envoyé. Car celui Joa. 13, 20.

qui est le plus petit entre vous tous, Luc. 22, 26.
celui-là est le plus grand »

dit « Maître, nous avons vu un


:

homme qui chasse les démons en 16, 17-18.


Qui non
Alors prenant la parole, Jean contra
cum ipi^o
est.
Marc. 38

Mat. 12, 27.


49. Un homme qui chasse les démons en ifctre
nom. Voir la note sur vu, 22-23.

9, ;
,
votre nom, et nous l'en avons empê Luc. 11, 19.
ché, parce qu'il ne vous suit pas avec 2« Voyage de Jésus de Galilée à Jérusalem
^^-^^Jj/^^^^l'
IX, ol-XIX, 28.
nous ». Et Jésus lui dit « Ne l'en Luc.11,'23.
Al . Mat- 12, 30.
empêchez point; car qui est point Phmp. is.
, ··(.·. :

a) 1,
Débuts du voyage, IX, ol-X, 37.

contre vous est pour vous ».


ai) Jésus est mal reçu en Samarie, IX, 51-62.
Or, il arriva que, quand les jours
•^'

, ^ ^ . Contra Sa-
, .
Fête des Tabernacles, Jésus à Jérusalem.
51.
de son ascension s accomplissaient, niaritanos Comparer avec Jean, vin, 2-10. —
De son ascen-
Joa. 12, 32. sion, c'est-à-dire « où il devait être enlevé au
il fixa son visage pour aller à Jéru- Act.
12
11. 1,
monde ». —
Il fixa son visage; hébraïsme, pour
salem. ^2 envoya donc devant lui'Sil'22! il tourna sa face, il se mit en chemin pour aller
à Jérusalem.
des messagers, qui, étant partis, en- luc.V,'24. 52-o6. Jésus passe par la Samarie. Ce fait n'est
trèrent dans une ville des Samaritains luc! i7, " rapporté que par saint Luc.
, ;
52. Samaritains. Voir la note sur Matthieu,
pour lui préparer un logement; ,',. X, o.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 20


306 Lucas, IX, 53— , 7.

.
" '&
, '^.
" , ^
" II. ^itapublica (IV, 14:-XIX, 28).

-
— 2" CaO> Binciputi edocti

tanôrum ut parârent illi. "^^ Et non rece-


périmt eum, quia faciès ejus erat eùntis
in Jerûsalem.
CX^ 1-24)»

xat

;-
Cum vidissent
Jacôbus et Joànnes dixérunt Domine,
autem discipuli ejus
:

&
& ",& . &
.;' ,
vis dicimus ut ignis descéndat de cœlo,
et consûmat illos?
pâvit illos, dicens
tus estis.
Et convérsus incre-

hôminis non venit


''^
Filius
animas pérdere, sed salvâre. Etabiérunt
: Nescitis cujus spiri-

, '
. "^^& rjj
inâliud castéllum.
Factum est autem ambulântibus :

,' , .'^"^^-
illis in via, dixit quidam ad illum Sequar
/^,
^' jii
^'^
te quocumque ieris. ''^
Dixit illi Jésus
:

Vulpes fôveas habent, et vôlucres cœli


nidos Filius autem hôminis non habet
:

ubi caput reclinet.


.
^, .&^- ^' ^'^
ille
Ait autem ad àlterum

primum
autem

Dixitque
dixit
ire, et
: Domine permitte mihi
sepelire patrem meum.
Jésus Sine ut môrtui sepé-
ei :
: Séquere me :

,
'&
' '^&
. -, &. liant môrtuos suos
anmintia regnum Dei.
tu autem vade, et

Et ait alter Sequar te Domine, sed


:

permitte mihi primum renuntiâre his quae


:

"'
, ^ domi sunt. Ait ad illum Jésus Nemo

,
:

' mittens manum suam ad arâtrum, et re-


spiciens rétro, aptus est regno Dei.
&.
. - X. PostliaecautemdesignâvitDôminus
^

^^. ^", '


et âlios septuaginta duos et misit illos
binos ante fâciem suam in omnem civi-
:

^^' ,, ^^
^^,.
' " tâtem et locum, quo erat ipse ventùrus,
- et dicébat illis Messis quidem multa, :

.,
operârii autem pauci. Rogâte ergo dô-
minum messis, ut mittat operârios in

, . ^, -
^

^
messem suam. ^ lté ecce ego mitto vos
sicut agnos inter lupos. Nolite portâre
sâcculum, neque peram, neque calcea-
:

' ', . * '


^ '
ménta, etnéminem per viam salutavéritis.
^ In quamcûmque domum intravéritis,

. 54.
^Ev

N^Br* avVov (ACDTif).


L:
(AGD Lf). 55. LTxABGE* .
nBT*
,
-^^.-^
.
^

,-
primum dicite Fax huic dômui ^ et si
ibi

vertétur.

'
et
.
luerit filius

^'
(a.
:

illum pax vestra sin autem, ad vos re-


In eàdem autem domo manéte.

) 6.
pacis, reqaiéscet super
:

KBT-:
^]
.
.
:

D:

.(.
.
(DXt)- 56. GS LTnABCDE* 57. ,xBGT:

.
59.

(.
AL:

GDGKSL^rH:
L:
.)
.. .
kDET^: «V. nBDT*
60.
LT: Ty
(AGXf).
[KL]Ï*

(eti. 17). 2.
LT*

'.
1.
LT: 'EL .
62.
*.
*
2.
^
[LjTf

m\)T-:
54. Le
fait ».
56.
57.
61.
grec a en plus à la

Les âmes. Grec « lésâmes des hommes

De renoncer à ce qui est. Grec


congé de ceux qui sont».
:

Le grec a en plus à la fin « Seigneur ».


« de prendre
fin

:
: « comme

:
Élie l'a

(\.).'. LT: ^{{1 3. èy^.


10).6.
4.
nABCDT* x. i. Soixante-douze. Grec : « soixmte-dix ».
Luc, IX, 53—, 7. 807
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — «° · Les HOiœante-douxe dUciple» fX,
53. Il
1-^4).

ne fut pas reçu. Les Samaritains faisaient


•'^
mais il ne fut pas reçu, parce mauvais accueil à ceux qui se rendaient à .Jéru-
^'°''·
son visage était celui de quelqu'un salem, parce qu'ils montraient ainsi qu'ils ne
croyaient pas légitime le culte rendu à Dieu dans
allant à Jérusalem. le temple de Garizim. Pour éviter leurs avanies,
les Galiléens, au lieu de traverser la Samarie,
^'^
Ce qu'ayant vu, ses disciples i«-ati
allaient passer parfois par la Pérée, mais le détour
Jacaues et Jean dirent « Seigneur, Esth. 13, u. : élait considérable et Notre-Seigneur avait pris le
chemin le plus court.
voulez-vous que nous disions que le 3 Reg. \x i4.
'

feu descende du ciel, et les consume? » ^J^ij. '^^


Mais se tournant, il les gourmanda, eT. is, 23.
disant « Vous ne savez pas de quel ^^^^^
:
Jg;
^'^^·
esprit vous êtes. J^e Fils de l'homme
n'est pas venu perdre les âmes, mais nT^h]'\i, 'h.
les sauver ». Et ils s'en allèrent dans S. 10, 20."

un autre village.
Et il arriva, comme ils étaient christus 57-62, Avis aux disciples. Comparer avec Mat-
inops thieu, viir, 19-22.
en chemin, que quelqu'un lui dit sectandus.
Mat. 8 19 ·

(( Je vous suivrai partout où vous^^


^f ui-
irez » Jésus lui dit « Les renards" Job, ù, 7." :

ont des tanières, et les oiseaux du ^is^gf'if;'


ciel des nids mais le Fils de l'homme 2 cok^s,' 9.
;

^"'''^
n'a pas où reposer la tête » .

59. U dit à un autre. Cet autre disciple, d'après


Mais il dit à un autre « Suis- Reiînquen- :
Clément d'Alexandrie, aurait été l'apôtre saint
moi ». Celui-ci répondit « Seigneur, Ma^T"!.' Philippe.
:

permettez-moi d'aller d'abord, ^l^TôSt^^.'


d'ensevelir mon père ». Et Jésus ^^/iTi^'
lui dit « Laisse les morts ensevelir Eph. 2, 1.
:

leurs morts; pour toi, va, et annonce Mat.* 11,12;


le royaume de Dieu ».
61. De renoncer. De disposer de mes biens. Ou,
Un autre dit « Je vous suivrai, i-espicien-
: ^lonreo-o
d'après le grec, de faire mes adieux aux miens.
1 .

S eig-neur mais permettez-moi


: a- cium.
a2) Instruction aux soixante-douze
bord de renoncer a ce qui est dans Att. is, is. disciples, X, 1-24.
fio 3 Reg.
, 19, 20. . ,

ma maison ». 1
Jésus lui répondit Reg. 12, h. X. 1-20. Mission des soixante-douze disciples et
retour. Propre à saint Luc.
: 1

« Quiconque ayant mis la main à la l^c. , 32. 1. La liste des soixante-douze disciples ne «

nous a pas été transmise. Un petit nombre seule-


charrue, regarde en arrière, n'est pas amm-M- "s. ment sont connus avec certitude. On sait qu'ils
propre au royaume de Dieu » ^°''· furent choisis parmi ceux qui suivaient habituel-
.
^
'^'

. ^ Après cela,
Seigneur désigna le
lement le Sauveur, et que le divin Maître les
associa aux Apôtres pour les aider à instruire le
peuple et le préparer à sa venue. Il est certain
encore soixante-douze autres discU f^tX^A^» qu'ils étaient inférieurs aux douze, puisque Ma-
pies, et les envoya deux à deux devant ïuc^Îi*"''; thias, l'un d'entre eux, fut promu à l'apostolat à
la place de Judas. Saint Ignace les assimile aux
lui dans toutes les villes et tous les ex%4,-i. diacres et saint Jérôme aux prêtres. Leur minis-
tère fut transitoire et purement personnel ils ne
lieux où lui-même devait venir. ^ Et ^,.'
:

transmirent à personne les pouvoirs qu'ils


il leur disait « La moisson est cer-
:
avaient reçus. —
Au lieu de soixante-douze dis-
ciples, la plupart des manuscrits grecs portent
tainement grande, et les ouvriers en AÎ! i4,î.i'. soixante-dix mais on peut croire que c'est un
;

nombre rond employé pour soixante-douze,


petit nombre. Priez donc le maître de Mat. 37. 9,
comme lorsqu'il s'agit des interprètes de l'Ancien
la moisson, qu'il envoie des ouvriers Mat. 10, 16 Testament, ou des personnes dont se composait
23, 34.
;
la famille de Jacob à son entrée en Egypte. On —
en sa moisson. ^ Allez Voici que je Luc. :
9, 3.
a fait cette remarque, que ce nombre répond à
celui des peuples dont Moïse fait le dénombre-
vous envoie comme des agneaux au ïpet.2%3^- ment dans la Genèse, de même que le nombre
milieu des loups. ^ Ne portez ni sac, 4Reg. 4, 29. douze répond à celui des tribus d'Israël; car,
d'après les Juifs, l'humanité se composait de
ni bourse, ni chaussure, et ne saluez Marc. Va- soixante-dix (ou soixante-douze) peuples quinze
:

^
de Japhet, trente de Cham, et vingt-sept de Sem.
personne dans le chemin. Cet accroissement du nombre des ouvriers apos-
^ » En quelque maison que vous Maneant toliques, de douze à soixante-douze, semblait
annoncer l'extension prochaine de la prédication
entriez, dites d'abord
'
Paix à celte p;en<ibus.
Mat. 10, 12.
: à l'univers entier ». (L. Bacuez).
\. Ne saluez personne dans le chemin, ma-
maison ^ Et s'il s>
w
trouve
! un fils de i^o-^
'
10.
Sap. i^ 16. 8,
nière de parler des Hébreux pour dire que rien
la paix, votre paix reposera sur lui; (j^^'^^g ne doit les arrêter en chemin.
6. Un fils de la j)aix; hèbraïsme, pour quel-
sinon, elle reviendra à vous. D^- 6o;i7.' is-
qu'un digne de la paix.
308 Lucas, , 8-21.

& H. \^ita publica (IV,

'
38). — 2^ Ca^O. Bieciputi edocti CX, 1-24).

^'&"^&
^ edéntes et bibéntes quae apud illos sunt

. ^- :

' dignus est enim operârius mercéde sua.


Nolite transire de domo in domum. ^ Et
^

, ^
'

--
in quamcûmque
suscéperint vos, manducàte quse
m'intur vobis ^
civitâtem intravéritis, et

et curàte infirmos, qui in


appo-

, -.
" illa

in vos
sunt, et dicite
regnum
:

Dei.
illis : Appropinquâvit

&^ ,, ^ ,-
, '&
"
' ^.
In
travéritis,

qui adhsésit
quamcûmque autem

inplatéasejus, dicite

extérgimus in vos
etnonsuscéperintvos, exeûntes

tamen hoc
quia appropinquâvit regnum Dei.
nobis
:
:

de
^ '
Etiam pùlverem,
civitâte
civitâtem in-

vestra,
scitôte,
Dico
'2

,,^, &, ^]
].
vobis, quia
quam
Sôdomis
civitâti.
in die illa remissius

.
erit, illi

, ,
& Corôzain, vae tibi Bethsâida
^ ^ Vae tibi :

' ai quia si in Tyro et Sidône factse fuissent

,-]. ^
virtûtes quae factae sunt in vobis, olim in

, . ^
cilicio et cinere sedéntes pœnitérent.
Verûmtamen Tyro et Sidôni remissius
^ '
, erit in judicio, quam vobis. Et tu Ca- ^'^

,& &
phârnaum usque ad cœlum exaltâta, us-

&
que ad inférnum demergéris. Qui vos

^' 6
- audit,
spernit.
me audit :

Qui autem me spernit, spernit


et qui vos spernit, me

, "',"^ .
. eum qui misit me.
^ "
ot Revérsi sunt autem septuaginta duo
cum gaùdio, dicéntes Domine, étiam

'
:

daemônia subjiciuntur nobis in nômine

,
£^7£ tuo. Et ait illis Vidébam Sâtanam :

^
, ^ - sicut fulgur de cœlo cadéntem. Ecce
dedi vobis potestâtem calcândi supra ser-

,
,
',.
&,
- péntes, et scorpiônes, et super
virtûtem inimici
Verûmtamen
quia spiritus vobis subjiciûntur
:

in

autem, quod nômina vestra scripta sunt


et nihil vobis nocébit.
hoc nolite gaudére,
:
omnem

gaudéte

" ' "- ,


in cœlis.

et dixit
In ipsa hora exultâvit Spiritu sancto,
Confiteor tibi Pater, Domine

,,
.
:

cœli et terrae, quod abscondlsti haec a

- & ) ..
sapiéntibus, et prudéntibus, et revelâsti

- &..) ..
--]; .
}. D:
7.

G[KH]LT0*
LT:

20·
.'
et
11·

(1.
.
(*
LT0*f

19·
).
12.
(p.

i<BCT:
8-

GKST[LH]©*
L* S\

15· LT-:
10-

.
.

GKS:
KBCDT:

13-

XABCDEÏ*
LT:

-
«ç.
17.
20.
tôt ».
:
Lea soixante-douze. Grec
Réjouissez-vous. Grec

21. Il tressaillit de joie.


joie — Par
"

Esprit-Saint. Grec
Grec
21. LT0-J-

:
:

:
« les soixante-dix ».

réjouissez-vous plu-

:
ayiw.

Jésus tressaillit de
« en esprit ».
LT*
Luc, , 8-21. 309
H. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — S° (a^J, Les soixante-douxe discipie» CXy l'24J.

meurez dans la même


maison, man- ^^'^^ 7. 4,
3.
Luc. 9, 4.
géant et buvant de ce qui sera chez Num. 18, 31.
eux; car l'ouvrier mérite son salaire, f^""'-
Cor. 9, 11,9.

Ne passez point de maison en mai- ^at. 10,10.


son. ^ Et, en quelque ville que vous 2Cor. 2, 8. Mangez ce qui vous sera présenté. Voir la

entriez, et où vous serez reçus, man-


u
ss.
Ap. 3, 20. . ' '
'; note sur Matthieu, xv, 11.

9. La mission des soixante-douze disciples se


gez ce qui vous sera présente. ^ Gue- Mat. 20, 35. résume en deux choses guérir les malades ou
:

rissez les malades qui s'y trouveront, f^^iX'Uf^: exercer la charité corporelle et prêcher l'Évangile
ou exercer la charité spirituelle.
et dites-leur Le royaume de Dieu uoJ^iX
:

est proche de vous.


» Mais, en quelque ville que vous Repeiien-

soyez entres, s us ne vous reçoivent maiedî-


point, sortez dans ses places, et di- Ma*t!*"o,"i4.
TVT i 1
Marc. 11. . 1 6,
tes . JNous secouons contre vous la Act. lo, 26-27.
'

«11 Num. 16, 26. ·

poussière même de votre ville, qui Luc.9,5.


,

s'est attachée à nos pieds cependant ;


'

sachez que le royaume de Dieu ap- ^l^J^l'^ H


proche. Je vous le dis Pour Mat.3, , 12. :

Sodome, en ce jour-là, il y aura plus ^"11,^24.^'''


de rémission que pour cette ville-là. ». 13. Corozaïn Bethsaïde. Voir la note sur Mat-
Malheur à toi, Corozaïn! Vse thieu, XI, 21. La prophétie s'est si bien accomplie
qu'il ne reste rien aujourd'hui de ces villes autre-
Malheur à toi, Bethsaïde! Car si dans obstinatis. lois si florissantes. —
Tyr et Sidon. Voir la note
Tyr et Sidon s'étaient opérés les mi- ^luc.9,'io'' sur Marc, viir, 3.
Jer. 26. 6,
racles qui ont été opérés au milieu Am. 1-2. 6,

de vous, elles auraient autrefois fait '/-.


pénitence sous le cilice et se seraient
assises dans la cendre. Mais, pour
^
Mat. 11,22, 23;
12,41.
Tyr et Sidon, il y aura au jugement 15. Capharnaum. Voir la note sur Matthieu.,
plus de rémission que pour vous. Et 13.14,12; 5,1. IV, 13.
18. Je voyais Satan. Les Pères ont entendu ces
toi, Capharnaum, élevée jusqu'au ciel, -àt' u, '· paroles de Satan chassé du ciel. Elles sont em-
ployées ici au figuré pour exprimer les victoires
tu seras plongée jusqu'au fond de remportées sur Satan parles disciples en prêchant
^ vous écoute, m'écoute; Jon. 1013, 20. l'Évangile. Jésus avait vu leurs succès en esprit.
Oui
l'enfer. ^at. 4o.
' '
. .

et qui vous méprise, me méprise iThess^2, 13 ;


;

mais qui me méprise, méprise celui Joa.'i, 11.


qui m'a envoyé «.
Or les soixante-douze revinrent De salute
avec joie, disant « Seigneur, les dé- 'dum.
:

mons mêmes nous sont soumis en ^g^^^'pj^^'gj'jj'^-


votre nom «. Et il leur dit Tp Boru. 11, 20.
^ 2 Cor. 10, 4-5. :

voyais Satan tombant du ciel comme joa. 12, 31.


la foudre. Voilà que je vous ai ttil'ii.
donné le pouvoir de fouler aux pieds
les serpents et les scorpions, et toute ^^z-
la puissance de l'ennemi et rien ne ^o. 23.'
;

vous nuira. Cependant, ne vous ré- Marc. 16, is. Scorpion en relief sur ua Tase égyptien trouvé à HiéraconpoUs
jouissez pas de ce que les esprits vous '^;.^^^" if- 19)·

sont soumis mais réjouissez-vous de ^li^%*ir^-


;
20. Vos noms sont écrits dans les cieux. Il y a
dans les villes de la terre un registre contenant
ce que vos noms sont écrits dans les les noms des citoyens qui y habitent; Notre-Sei-
gneur suppose qu'il y en a un semblable dans le
cieux ».
ciel, pour ceux qui y ont droit de cité.
En
cette heure même, il très- chrisiu»
exultât.
21-24. Notre-Seigneur rend grâces à sou Père.
•iT 1 · · . /-1 . Comparer avec Matthieu, xi, 25-30.
de joie par l Esprit-Saint, et Mat. 11,25.
saillit 21. En cette heure même. Voir la note sur Mat-
thieu, XI, 25.
dit « Je vous rends gloire, ô Père, ^!^'·^^'
:

Abd,
Seigneur du ciel et de la terre, de Rom. 21-22. 1,
.

310 Lucas, , 22-35.

,
II.

, , '
&,., , ,&-
Vîta publica (IV, 14:-XIX, 28). — 2" Ca^J- Mieericors Santaritanue CX, 25-37).

ea parvulis. Etiam Pater, quoniam sic


plâcuit ante te. ^"^
Omnia mihi trâdita

.
sunt a Patre meo. Et nemo scit quis sit
Filius, nisi Pater et quis sit Pater, nisi
:

&,-'
Filius, et cui volûerit Filius revelâre.

'' ^
6

2^ Et convérsus ad discipulos suos,


dixit Beâti ôculi qui vident quse vos

,
:

^- ^ vidétis. Dico enim vobis, quod multi

, /,. --
, prophétae et reges voluérunt vidére quae
vos vidétis, et non vidérunt etaudire quae
auditis, et non audiérunt.
:

; '' ^
''^4
;
iâov,

-
- est?
dixit
Et ecce quidam legisperitussurréxit
tentans illum, et dicens Magister, quid
faciéndo vitam aetérnam possidébo ?
ille dixit ad eum

quômodo
At
In lege quid scriptum
legis
Diliges Dôminum Deum tuum ex
:
:

toto corde tuo, et ex tota anima tua, et ex


?
:

Ille respôndens

.
& &'
- ,
, -
'
.
omnibus viribus tuis, et ex omni mente
tua et prôximum tuum sicut teipsum.
:

Dixitque illi Recte respondisti hoc

';
: :

fac, et vives. Illeautem volens justificâre

"'^
'^
^' seipsum, dixit ad Jesum Et quis est

,
:

meus prôximus ?
""&-

.
&-
Suscipiens autem Jésus, dixit: Homo
quidam descendébat ab Jerûsalem in
'^, Jéricho, et incidit in latrônes, qui étiam

-, despoliavérunt eum et plagis impôsitis


abiérunt semivivo relicto. Accidit au-
:

&. ,, ,-
tem ut sacérdos quidam descénderet

^^" ^, eàdem via et viso illo praeterivit. Si-

& -
:

militer etLevita, cum esset secus locum,


-
&.
& , '
et vidéret eum, pertrànsiit. Samarità-
nus autem quidam iter iaciens, venit se-

'-
cus eum et videns eum, misericôrdia
:

&,
- motus est. Et apprôpians alligâvit

,
vùlnera ejus, infundens ôleum et vinum :

. ' ^& ,&, et impônens illum in juméntum suum,


duxit in stâbulum et curam ejus egit.
Et altéra die prôtulit duos denârios, et

- dédit stabulârio, et ait Curam illius habe


et quodcumque supererogâveris, ego cum
: :

^ . ^
22.
-
ACEXSLTf (in.)
(nBDGX*).
.
* jue.
^(
] .-^
23- Df f.)
23. Il dit. Grec : « il (leur) dit en particulier »

.^. .'.'
25. Se levant pour le tenter, dit. Grec littéralement
u 24. BCT: 25- "* se levant, l'éprouvant et disant «. Posséder. Grec —
:

.
« :

(ait.) ita\. 27. N^BDLT^: iv. rjj ... « liériter ».


27. Tes forces. Grec : « ta force »

i^BCT^* . :
... 29- iSBGDLT: 30- 31. Or il arriva qu'un prêtre descendait. Grec

..
:

N»BDLT* 32- «mais par liasard un prêtre descendait ».


32. Se trouvant près de là, le vit. Grec « arrivé au
(pr. m.) * hune versiim. BT^* 33- [L]T* :

(ait.) «t/roV. 34. L: 35. nBDLT* ». même endroit, venant et voyant ».


35. Et le jour suivant. Grec « et sortant le jour:

(ACf). T^: BDT* (nA C[L]t). suivant ».


Luc, , 22-35. 311
II. Vie publique (IV^ 14-XIX, 38). 2" Ca^O» Le bon Samaritain (X, 2S'37J,

ce que vous avez caché ces choses a3) Parabole du bon Samaritain, X, 25-37.

aux sages et aux prudents, et que !25-37. Le bon Samaritain. Cette parabole est
mentionnée seulement en saint Luc.
vous les avez révélées aux petits. Oui, ^G. La loi de Moïse.
27. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. Cf. Deu-
Père, car il vous a plu ainsi. Tou- 28, 18. téronome, vi, 3; xr, 43. — Ton prochain. Cf. Lévi-
tes choses m'ont été données par mon Joa. 17, 2 tique, XIX, 18. ;

18 14. 30. Un homme descendait de Jérusalem à Jéri-


1, ; 6,

Père. Et personne ne sait quel est lec^^„f%''f: cho. Il descendait, car Jérusalem est beaucoup «

plus élevée que Jéricho. La distance entre ces


Fils, sinon le Père; et quel est le Mat. 23, 9-10.
Prov. 11, 2. deux villes était d'environ cent cinquante stades
Père, sinon le Fils, et celui à qui le (en stades olympiques, de 27 à 28 kilom.) la ;

route traversait une contrée aride, un désert. La


Fils a voulu le révéler ». plaine de Jéricho, véritable oasis dans le désert,
était d'une grande fertilité, renommée pour ses
Et, se tournant vers ses disci- neathas roses, son miel et les meilleurs produits de la
pies, il dit « Heureux les yeux qui
:
Palestine. Le misérable village de Iliha occupe
aujourd'hui l'emplacement de l'ancienne Jéricho.
voient ce que vous voyez! Car, le ProV. sô.'io. — Pendant son voyage, il tomba entre les mains
Sap. 17, 19-20;
|. , des voleurs c/ui, l'ayant dépouillé, etc. Joseph
, 1 ^

VOUS le dis, beaucoup de prophètes raconte que la Palestine était alors infestée de
^^J^jg^ jg
et de rois ont désiré voir ce que vous i pét. 12. brigands, et saint Jérôme nous apprend qu'une i,
^ Joa. . partie de la route de Jérusalem à Jéricho était
, 1, 1.

voyez, et ne 1 ont pomt vu, entendre is- 52, 10. appelée le chemin du sang, à cause du sang qui
y avait été répandu il y avait là une garnison
ce que vous entendez, et ne Font point Ss^il'il'. romaine, pour la protection des voyageurs. Au-
;

entendu ». jourd'hui encore les Arabes du désert pillent fré-


-'^
quemment ceux qui parcourent cette contrée ».
Et voilà qu'un docteur de la loi, o„is (Trench).
34. De rhuile et du vin. Les anciens se servaient
se levant pour le tenter, dit : « Mai- proximus. de l'huile et du vin pour panser les blessures, du
tre, que ferai-je pour posséder la vie vin pour les laver et les purifier, de l'huile pour
en calmer l'irritation. —
En une hôtellerie, non
éternelle? Jésus lui dit « Qu'y
»
^ ^^f^-
Jac. 2..
:
t/ 1,
en une hôtellerie proprement dite, mais dans le
khan ou caravansérail. Voir note et figure de
a-t-il d'écrit dans la loi ? Qu'y lis-tu ? » ^p. u, n. Luc, II, 7. La tradition place ce caravansérail
rp Is. 8, 19. .

Celui-ci répondant, dit 1 u ai- Eccli. 24, 3,3.


à Khan el-Akhmar.

meras le Seigneur ton Dieu de tout ^^^^^^


ton cœur, de toute ton âme, de toutes Cant. Jac. 19. 1,
8, 6-7.

tes forces, et de tout ton esprit; et


Jp5%.JJ
ton prochain comme toi-même ». Jo'a.'a, 1 17."

Rom. 10, 5.
Jésus lui dit « Tu as bien ré- Lev. 18, 5.
:
Luc. 16, 10 ;

pondu; fais cela, et tu vivras ». 19, 12.

Mais lui, voulant se justifier lui- Mat.


Ez. 11,
.5, 13.
2.

même, dit à Jésus « Et qui est mon


:

prochain? »
Jésus reprenant, dit « Un paraboia :

nomme descendait de J erusalem à J é- Mat.tano.


20, 29.
richo, et il tomba entre les mains de Jac. 1, 2.
Ps. 3. 4,

voleurs qui, l'ayant dépouillé et cou- 18.32, 18.


Ps. 30, 11.
vert de plaies, s'en allèrent, le lais- Abd. 5.
Os. 7, 1.
sant à demi-mort. Or il arriva Luc. 1, 23.
Ex. 23, 4.
qu'un prêtre descendait par le même Num. 8, 11.
Lam. 4, 3.
chemin; passa outre.
et l'ayant vu,
^'^
Pareillement un lévite, se trouvant 1-"« 17, 16.
, 1 , , , , Joa. 9; 45. 4, 8,
près de la, le vit, et passa outre aussi. 1^· 23.15.
MO n, · Kom. 12, 17, . .

Mais un Samaritain, qui était en joa. 17, 12.


voyage, vint près de lui, et, le voyant, '
fut touché de compassion. Et, s'ap- Jac. 14. .5,

Is. 1, 6.
prochant, il banda ses plaies, y ver- Eccli. 38, 7.
Hebr, 13, 2.
sant de l'huile et du vin; et, le met-
tant sur sa monture, il le conduisit en
une hôtellerie, et prit soin de lui.
^^ Et le jour suivant, il tira deux de- Jlat. 10, 8,
Luc. 12, 42.
niers, et les donnant à l'hôte, dit Act. 11. : 1,

Aie soin de lui, et tout ce que tu dé- Ap. 1, 7.


3.·;. Deux deniers. Voir la note sur Matthieu,
penseras de plus, je te le rendrai à xviH, 28. — L'hôte, celui qui est chargé de la
garde du caravansérail.
312 Lucas, , 36— XI, 8.

^ II. Vîta publica (IV,

.
14- XIX, 28).

ovv -
— 2^ fbj. De oratione
rediero reddam tibi. ^^Quis horum trium
CX, 38· Xt, 13J,

' '
".^& ' , .
'
6

&
^;
'
vidétur tibi prôximus fuisse illi, qui in-
cidit in latrônes ?
misericôrdiam
At ille dixit Qui fecit
in illum. Et ait illi
:

Jésus :

&
\^ade, et tu fac similiter.
Factum est autem, dum irent, et ipse
,
quoddam castéllum et mûlier

.
intrâvit in :

,
^ "
^ quœdam, Martha nômine, excépit illum
in domum suam et huic erat soror

, .;" &
:

'
.^
nômine Maria, quœ étiam sedens secus
- pedes Dômini, audiébat verbum illius.

'- ?]

jxov
-'^
Martha autem satagébat circa frequens
ministérium : quse stetit, et ait Domine, :

] ' &,
quod soror mea reliquit
"^&], non
me solam
est tibi curse
ministrâre ? die ergo me

'
ut

&,
Lva illi

,
.
' .
(, ,& -
âdjuvet.
:
Et respôndens dixit illi Dômi-
nus Martha, Martha, sollicita es, et tur-
bâris erga pliirima. Porro unum est
necessârium. Maria ôptimam partem elé-

^ ^
XI.

"' .
' /&,'
" ^, -&,
git, quâe non auferétur ab eà.
XI. Et factum est cum esset in quo-
^

dam loco orans, ut cessàvit, dixit unus ex


discipulis ejus ad eum Domine, doce nos

,
:

orâre, sicut docuit et Joânnes discipulos

, -,&
'
^^ , ^ -
^ suos.
- Et ait illis
ter, sanctificétur
: Cum oràtis, dicite
nomen tuum. Advéniat
: Pa-

,,
^
( regnum tuum. ^ Panem nostrum quoti-
diânum da nobis hôdie. Et dimitte nobis
^' peccâta nostra, siquidem et ipsi dimitti-

,
., .
' ,
mus omni debénti nobis. Et ne nos in-
dùcas in tentatiônem.

Et Quis vestrum habébit


ad

^',
ait illos
- :

, ^ -
amicum, ad illum média nocte, et
et ibit
dicet illi Amice, cômmoda mihi très pa-

-^ '^ , ^
:

3· / nes, ^ quijniam amicus meus venit de via

/ --' ^

,
ad me et non hâbeo quod ponam ante
illum, et ille deintus respôndens dicat
Noli mihi moléstus esse, jam ôstium clau-
:

. ^ , sum
bili,
est, et piieri
non possum
mei mecum
siirgere, et dare tibi.
sunt in cu-

... ^ Et

.
si ille perseveràverit pulsans : dico

.3·-. .-
30. [L]T* »r.GKS0: 37.
m .
GLT0:

TCQoç.
LT:
èe. 38.
39.
LT:

sum codex quidam


nCXT:
NGT":
rrjr
Ma^tà/u.
T. xvqÎH. 40. T: eînor. 41· T:
42. [L]* '. —
:

syriacus addit
Dicunt
1.
.
(*). NBT2*
na^axaS^eod^eïaa

ad hune ver-
: «
.(
4. LT:

36. Avoir
prochain ».
sec m. ACDLf).

été le
T:

prochain. Grec
5-
4- G[K]STBK*
L: i^el. 6-

: « être
T*

devenu le

hanc esse orationem, quam lohanncs docuit


XI. 2. Père. Grec « notre Père, qui êtes dans les.
:

discipulos su os Pater, ostende nobis gloriam


:
cieux >'. —
Le grec a en plus à la fin « que votre vo- :

tuam; fac ut audiamus vocem


fili, tuam; spi- lonlé soit faite sur la terre comme au ciel ».
ritus, sanctifica corda nostra in œternum. 4. Le grec a en plus à la fin « mais délivrez-nous :

^:- (NÀGDXf -.-^


Amen du mal ».
». 2. G[K]TBn* (AGDLXf) et 8. Si cependant Vautre continue de frapper n'est
; L UUCis includU -). pas dans le grec.
Luc, , 36 — XI, 8. 313
II. Vie publique (IV, 14- XIX, 28). — S' (bj. La prière fJT, 38 -XI, 13J,

36. Avoir été le ])rochain, S'être conduit de ma-


mon Lequel de ces trois te Job, s».
retour. g,
nière à mériter ce nom.
semble avoir été le prochain de celui
qui tomba entre les mains des vo-
leurs ? » Le docteur répondit
« Celui qui a été compatissant pour ^"Vab^^'
li; :
S II'.

tu
37. Fais de même. Considère et traite comme
ton prochain quiconque a besoin de toi, lorsque
peux le secourir.
^''"^-
lui ». Et Jésus lui dit « Va, et fais ^ :

de même ». b) La prière, X, 38-XI, 13.

Or il arriva que pendant qu'ils b) Martim Jésus chez Marthe et Marie. Cette scène est
38-^2.

étaient en chemin, il entra dans un Mat. 3o.


'*" '
propre à saint Luc.
9, 38. Dans un village, « Dans la partie méridio-
village, et une femme, nommée Mar- 1^^^^^''^^.;^^'»- nale de la Galilée, non loin de Naïm ». (^-^
Darboy). A Béthanie, selon d'autres commenta-
the, le reçut dans sa maison; 39 QtJoa.ii,i;'i2,i. teurs. —
Une femme, nommée Marthe, le reçut
dans sa maison. « Marthe avait pour sœur Marie-
celle-ci avait une sœur, nommée Ma- -^c^ni^kX
Madeleine et pour frère Lazare ils appartenaient ;

rie laquelle assise aux pieds du joÎ n^'sï" à une iamille considérable. Il semble que Mar-
,
the lut l'aînée, car elle est toujours citée la pre-
Seigneur, écoutait sa parole. ''^
Ce- joa, 12,2. mière c'est aussi à cause de cette qualité sans
;

doute qu'on la voit faire à Jésus-Clirist les hon-


pendant Marthe s'occupait avec em- 1 oor. u!%. neurs de la maison et déployer plus que per-
pressement des soins nombreux du ? Sî.' 9,' 12!
sonne les sollicitudes de l'hospitalité. Sa sœur
^'^i- ^· Marie était d'une nature moins agissante. On
service; elle s'arrêta et dit : « Sei- pense que Lazare, Marthe et Marie-Madeleine
quittèrent la Galilée avec leur maître et ami di-
gneur, ne voyez-vous pas que ma vin, et fixèrent leur séjour en Judée, non loin de
sœur me laisse servir seule? dites- Jérusalem. Il est certain, dans tous les cas, qu'ils
habitaient le bourg de Béthanie, à quinze stades
lui donc qu'elle m'aide ». Mais le ''^
Hebr!'^^/i2. ou trois quarts de lieue de la ville sainte, durant
les six mois qui précédèrent la mort du Sauveur »
Seigneur répondant, lui dit « Mar- :
Ro"i-i2,'ii,
(Ms' Darboy). Voir la note sur Matthieu, xxvii, 56.
^cor. s, 12.
Marie Madeleine. Voir la note sur Matthieu,
the, Marthe, vous vous inquiétez et 3i).
XXVII, 50.
vous vous troublez de beaucoup de
choses. ''^ Or une seule chose est né- MatVss. 42. Marie a choisi la meilleure part. « Non pas
que le Seigneur voulût blâmer Marthe, car elle
cessaire. Marie a choisi la meilleure Lam.'3,'24.
eut aussi sa récompense, c'est-à-dire le don de
part, qui ne lui sera pas ôtée » la foi et de la charité, mais il voulait recomman-
der la noble occupation de Marie, qui a tant
XI. ^ Il arriva que, comme il For.nam d'influence sur les destinées de l'âme humaine.
L'antiquité ecclésiastique a toujours vu dans ces
priait en un certain lieu, un de ses peVeîiTibus deux femmes le double symbole de la vie active
disciples lui dit, après qu'il eut fini :
et répandue en bonnes œuvres, et de la vie con-
g^,^'" |'/g templative et consumée en ardentes prières ».
« Seigneur, enseignez-nous à prier, -j^^''-/^^^^- (Ms-^ Darboy).
'

comme Jean lui-même Fa enseigné à


XI. 1-13. Manière de prier. Persévérance. Se
ses disciples ».
trouve seulement en saint Luc.
2 Et il leur dit « Quand vous "\.?" 2-4. Voir la note sur Matthieu, vi, 0-13.

priez, dites Père, que votre nom soit li^eM^M.


:

sanctifié. Que votre règne arrive. saï^^ir!'*' ^

3 Donnez-nous aujourd'hui notre pain


Geîi.^s.' 19.

de chaque jour. Et remettez-nous ^1^79^6.^'


nos péchés, puisque nous remettons p^fsffi .^^ol^J:

nous-mêmes à tous ceux qui nous Sj^'ieVisÎ^i.'


doivent et ne nous induisez point en {.^0^^· JJ;
;

Act. 4. 32.
tentation ». Ps. 103,
Aniîci 5-13. Parabole de l'ami importun.
^Et il leur dit encore « Si quel :
nslan<s 5. Au milieu de la nuit, au moment du pre-
qu'un de vous a un ami, et qu'il aille pe"»^»- mier sommeil, lorsque l'ami dort le plus profondé-
ment.
le trouver au milieu de la nuit, et lui «13.3,2.
dise : Mon ami,
prête-moi trois pains, Luc. 24, 30, 10.
G. Un de m^s amis est arrivé chez moi de
parce qu'un de mes amis est arrivé Luc. 18, voyage. En Orient on voyage souvent la nuit pour
chez moi de voyage, et que je n'ai rien "^HaififÎ'" éviter le poids de la chaleur. —
Je n'ai rien a lui
offrir. En Palestine on ne cuit ordinairement du
à lui offrir; ' et si celui-là, répondant Eccîe.Û'o. pain que pour la journée. Il n'en reste plus à
l'importun et il suppose que son ami en a encore.
de dedans sa maison, disait Ne :

m'importune porte est point; ma


déjà fermée, et mes enfants sont au £.12^7.
lit avec moi; je ne puis me lever et o^Tim.'iS-

t'en donner. ^ Si cependant l'autre ,%%.


314 Lucas, XI, 9-22.
Vîta publica (IV, 14- XIX, 28). — 2° Ce). Advereus pharittœos (XI, 14-S4),

^
II.

,
ôioosL


vobis, et
amicus ejus
si non dabit
sit,
illi surgens eo quod
propter improbitâtem

' ,' ,
'
^

,
^-
tamen
habet necessârios.
^
ejus surget, et dabit

Et ego dico vobis :


illi quotquot

Petite, et dâbitur

, ,
.. vobis :

aperiétur vobis.
âccipit
sânti aperiétur.
quœrite, etinveniétis

: et qui quaerit, invenit


Omnis enim qui
: pulsâte, et

:
petit,

et pul-

,, &
& " ^ ' Quis autem ex vobis patrem petit pa-
] ;

; nem, numquid làpidem dabit illi? Aut

/,;, ^ ^^
,, piscem numquid pro pisce serpéntem
dabit
quid pôrriget
vos
illi?

cum
:

sitis
Aut
illi
si petierit
scorpiônem?
mali, nostis
ovum

bona data dare


: num-
Si ergo

; ,
-' - filiis vestris
de cœlo dabit spiritum
: quanto magis Pater vester
bonum peténtibus

'
^,
. &
'-
-
^
se?
^ '
Et erat ejiciens dsemônium,
eratmutum. Et cum
locûtus est mutus, et admiràtae sunt turbae.
ejecisset daemônium,
et illud

" . '^'^

Quidam autem ex
Beélzebub principe dsemoniôrum
eis dixérunt :

éjicit
In

^,
dœmônia. Et âlii tentantes, signum de

',
cœlo quœrébant ab eo.
^"^
Ipse autem ut vidit cogitatiônes eô-
' rum, dixiteis Omne regnum seipsum

'
: in
- divisum desolàbitur, et domus supra do-
' mum autem Sâtanas in

;.
cadet. Si et
- seipsum divisus est, quômodo stabit reg-
-

^ ,
., ^
num

zebub
ejiciunt? Ideo
ejus? quia dicitis in Beélzebub
ejicere dsemônia.
ejicio daemônia
Si autem ego
: filii

ipsi jiidices vestri erunt.


vestri in
in Beél-
me

que

^
'
-"Porro
profécto pervénit in vos
si in digito Dei ejicio dsemônia
regnum Dei.
:

" ,^^
^.
- Cum

.
fortis armâtus custôdit atrium

' ^"^

. . ):. NABCDTf .
suum, in pace sunt ea quae pôssidet.

G*LT: .
(. L*
Si

LT:

.
L: 15· 19. ot.

avT. XQ. 21. DEX: 22· LT"* o.

)
8. N*BCT': 9. (eti.
.).
10.
.
.*-
11.
ACD: ««. BDT:
nD:

ponit hune versiim ante el


13. Lt (bis)
(1.

.* .(ait.)
-*
12-

.
(a.
G

14.
le
W. Si quelqu'un d'entre vous demande du pain à
son père. Grec " quel est le père d'entre vous dont
fils
14.
demande du
:

lorsqu'il eut chassé le démon.


Et
arriva qu'à la sortie du démon ».
pain »

Grec : « et il
Luc, XI, 9-22. 315
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 2^)» — 2" CcJ. Contre le» pharUienit et docteur» CXh
8. A cause de son importunité. Quid est proj)-
continue de frapper, je vous le dis,
«

ter improbitatem ? demande saint Augustin, Serm.


quand celui-ci ne se lèverait point V, o, De verb. Dom., quia pulsare non destitit, quia
et cum essel negatum se non avertit. Ole qui nole-
pour en donner, parce qu'il est
lui bat dare quod petebatur, fecit, quia ille in pul-
sando non defecit. Quanto magis dabit Deus bonus,
son ami, cependant à cause de son qui nos hortatur ut petanius ». —
« Haic vis grata

importunité, il se lèvera et lui en Deo », dit Tertullien, De orat.


donnera autant qu'il en a besoin.
^ Et moi je vous dis aussi
)) De- :
Petenlî
(labïtiir.
mandez, et il vous sera donné; cher- Mat. 7, 7-11.
Marc. 11, 24.
chez, et vous trouverez frappez, et ; rs. 7, 17.

Ton vous ouvrira. Car quiconque Ps. 144, 15.


Sap. 1, 2.
demande, reçoit; et qui cherche, Is. 6.1, 1.
Ps. 106, 16.
trouve; et Ton ouvrira à celui qui
frappe.
^ '
» Si quelqu'un 'd'entre vous de- Deus paire 11. Ou si un poisson. Cette traduction, qui est
inelïoi*. de Bossuet, rend plus fidèlement qu'aucune autre
mande du pain à son père, lui don- Luc. 15, 29. la concision énergique du texte, sans pourtant
nuire à la clarté (Glaire).
nera-t-il une pierre? ou si un pois- Sap.
Is. 49, 15.
16, 20-21.

son, lui donnera-t-il au lieu du 2Joa. 21, 10.


Cor. 11, 3.
12. Un scorpion. Voir plus haut la figure sur x, 10.
poisson, un serpent? ^'^
Ou s'il lui Quelques commentateurs ont pensé, à cause de
Deut. 8, 15.
demande un œuf, lui présentera-t-il ces paroles, qu'il existait une certaine ressem-
blance entre un œuf et un scorpion, mais le lan-
un scorpion ? ^ Si donc vous, qui êtes Luc.
'
10, 19.
Ps. 13, 2-3 ;
gage de Notre-Seigneur n'implique point celte
mauvais, vous savez donner à vos Marc. 10, 18
118, 68. ressemblance. Le scorpion est ordinairement
noir, quoique d'anciens auteurs parlent d'un
Sap. 12,
enfants des choses bonnes combien, Jac. 5, 17; 1,
1.
scorpion blanc.
13. Votre Père céleste donnera-t-il un bon esprit
à plus forte raison, votre Père cé- à ceux qui le lui demanderont. « Il n'y a de bon
leste donnera-t-il un esprit bon à esprit que celui de Dieu. L'esprit qui nous éloi-
gne du vrai bien, quelque pénétrant, quelque
ceux qui le lui demanderont? » agréable, quelque habile qu'il soit pour nous
^ procurer des biens corruptibles, n'est qu'un
Or il chassait un démon, et ce e) dsenio-
'* Ejeetiim
esprit d'illusion et d'égarement. L'esprit n'est fait
démon était muet; et lorsqu'il eut niutum.nium que pour conduire à la vérité et au souverain
bien. 11 n'y a de bon esprit que celui de Dieu,
chassé le démon, le muet parla, et le Mat. 9, 32-34 parce qu'ifn'y aque son esprit qui nous mène à lui.
Il y a bien de la différence entre un bel esprit,
;

peuple fut dans l'admiration. Mais Joa.


12, 22-24.
6, 14. un" grand esprit et un bon esprit. Le bel esprit
quelques-uns d'entre eux dirent Joa. 3, 8.
:
1 plaît par son agrément; le grand esprit excite
Marc. 3, 22. l'admiration par sa profondeur; mais il n'y a que
c( C'est par Béelzébub, prince des Sap. 2, 21. le bon esprit qui sauve et qui rende heureux
Joa. 14, 30 par sa solidité et par sa droiture ». (Fénelon).
démons, qu'il chasse les démons ». 7, 23.
;

c) Anathèmes contre les pharisiens, XI, 14-,%i.


Et d'autres, pour le tenter, lui de- Mat. 12, 38 ;

16, 14. Guérison d'un possédé muet. Comparer avec


1.

mandaient un prodige dans le ciel. Joa.


Matthieu, ix, 3-2-34. 6, 3.

14-32. Démoniaque aveugle et muet. Comparer


Mais Jésus ayant vu leurs pen- Béelzé- avec Matthieu, xu, 22-'>0 Marc, m, !22-3>. ;

sées, leur dit « Tout royaume di-


:
bub. U). Béelzébub. Voir la note sur Matthieu, x, 2;>.
Mat. 12,25-30. 17. Et la maison tombera sur la maison. Une
visé contre lui-même sera désolé, et Marc. 23-27; maison (divisée) contre la maison (contre elle-
3,
10, 11. même), tombera.
la maison tombera sur la maison. 8 Is. 3, 5, ;

22, 9.
Que si Satan est divisé contre lui-
même, comment son royaume sub-
sistera-t-il? car vous dites que c'est
par Béelzébub que je chasse les dé- Luc. Os. 10,
32-33. 1,
2.

mons. Et si moi, je chasse les dé- Luc. 10, 17 ;


19. En qualité d'exorcistes, certains .Juifs chas-
9, 49-50. saient les démons par l'invocation du nom de
mons par Béelzébub, vos fils, par qui 2 Cor. 15-16. 6,
Dieu (Glaire).
Luc. 51. 1,
les chassent-ils? C'est pourquoi ils Ex. 19. 8,
Mat. 12, 28.
seront eux-mêmes vos juges. Mais
si c'est par le doigt de Dieu que je
chasse les démons, c'est que le
royaume de Dieu est arrivé jusqu'à
vous.
» Lorsque le fort armé garde Foptîs 21. Le fort armé. Voir la note sur Matthieu,
armatus. XII, 29.
rentrée de sa maison, ce qu'il pos- Job, 41, 24.
Hab. 12.
sède est en sûreté. 22 Mais si un plus 1 Joa.
1,
5, 19.
316 Lucas, XI, 23-34.
II.

-
.
, ,
]-,
Vîta publica (IV, 14 -XIX, 28). —2°

'
'
Ce), Adversutt

autem fôrtior eo supervéniens vicerit


eum, univérsa arma ejus aùferet, in qui-
vharisœon CXh 14-54).

.&
rj

^^"
' , ' bus confidébat, et spolia ejus distribuet.
Qui non est mecum, contra me est et :

,.
' '^ ^
^^. -
'^
9-,
^'^
Kai
]
Ôl

&
-
qui non côlligit mecum, dispérgit.
Cum immùndus
hômine, âmbulat per loca inaquôsa, quse-
rens requiem et non invéniens dicit
Revértar in domum meamunde exivi. Et
cum vénerit, invcnit eam scopis mundâtam
:
spiritus exierit de

^^ ,
et ornâtam. Tune vadit, et assûmit sep-

- tem âlios spiritus secum, nequiôres se, et

" 6
, ., ingréssi habitant
hominis

2'
illius

Factum est autem, cum haec diceret


ibi.Et iiunt novissima
pejôra priôribus.

' 3-.
extôUens vocem qusedam mûlier de turba.
dixit illi Beâtus venter qui te portâvit,
:

' &
^
'^^
et ùbera quse suxisti. At ille dixit

.
:

Quinimmo beâti qui aiidiunt verbum Dei,

, -
et custôdiunt illud.

,, ^
' '
.
Turbis autem concurréntibus cœpit
'^^

dicere Generâtio hœc, generâtio nequam


:

,& .
^ ^
Kad-
est signum quserit, et signum non dâ-
:

bitur ei, nisi signum Jonge prophétœ.


Nam
ita erit et Filius
sicut fuit Jonas
hominis generatiôni isti.
Regina austri surget in judicio cum
signum Ninivitis,

(^ ,
, & .^' 2
>/

'^^
viris generatiônis hujus, et
illos quia venit a finibus terrée audire

Salomon hic.
judicio
:

sapiéntiam Salomônis et ecceplus quam


Viri Ninivitae surgent in
cum
:

generatiône hac, et condem-


condemnâbit

]
', -
,
nàbunt illam quia pœniténtiam egérunt:

ad praedicatiônem Jonse, et ecce plus quam

". Jonas hic.

&
,
. , ' Nemo lucérnam accéndit, et in abs-

^
côndito ponit, neque sub môdio : sed su-
pra candelàbrum, ut qui ingrediùntur^

'. " ^ lumen videant. ^ Lucérna côrporis


oculus tuus. Si ôculus tuusiueritsimplex,

tui est

24.
25.
26.
EGT^:
^:
[L]f

:·.».').
. . ^.
(a.

.. . avT.
".
34·
..
G^SLÏÔt
.: G[K]LT^*
D* totum versum. 33·
(a. .) . L* (pr.)
.
· .
L:
32· SL:

^*^.
34. La lampe de votre corps est votre œil. Grec « la :

27. i<BT: lampe du corps est l'œil ». —


Si votre œil est simple.
28. et (in f.) «vro'r. 29. LT0: . Grec : lors donc que votre œil est simple ».
<>
Luc, XI, 23-34. 317
II. Vie publique (IV, 14 -XIX, 2H). — Ce}» Contre te» pharUiena et docteur» CXI,14-54).
2''

Mat. 12, 29.


fort que lui survenant, en triomphe, Job, 9, 19.
Eph. 12.
il emportera toutes ses armes dans C'olos. 2,
6,
1.5. 22. Il distribuera ses dépouilles, comme dans
Jer. 6, 23.
une guerre ou dans une razzia de Bédouins, après
lesquelles il se confiait, et il distri-
Luc. 9, 50.
laquelle on se partage le butin. La plupart des
buera ses dépouilles. '^^ Qui n'est pas Mat. 12, 30 ;
guerres se taisaient chez les Orientaux pour piller
et s'emparer des biens des vaincus.
pour moi est contre moi; et qui n'a- Joa. 24. 10, 16.
6,

masse pas avec moi, dissipe.


^ » Lorsque l'esprit impur sort de Reditus
*
spiritus
l'homme, il va par des lieux arides, Mat.mmuncli.
12, 43-4.5.

cherchant du repos et n'en trouvant Jet.^g ^


;
i 9.

point, il dit Je retournerai dans ma f/^^j^^^g''


:

maison d'où je suis sorti. ^"^ Et reve- Mat. 4, 3.


^^'^-^'^·
nant il la trouve nettoyée de ses or-
dures, et ornée. Alors il s'en va, ^^-^""^{^'; \
22,
prend avec lui sept autres esprits ^^^^^^, 20-21,
Mat. 27, 64.
pires que lui, et, étant entrés dans Joa. 14. 5,

cette maison, ils y demeurent. Et


le dernier état de cet homme de-
vient pire que le premier ».
Quîs
^^Oril arriva que, comme il disait beaiuÎ!».
ces choses, une femme, élevant la Ruth, n. 3,

voix d'au milieu de la foule, lui dit :

12.^'^'
« Heureux le sein qui vous a porté,
^'''"'7,

et les mamelles que vous avez su- 28. Heureux ne retire rien
plutôt. Cette parole
cées » Mais Jésus dit « Heureux :
de l'éloge que cette femme
de la mère de
faisait
! ^1^:1\-'^.2\.
Jésus d'autant que Marie possédait ce double
plutôt ceux qui écoutent la parole de ^'^*^-^'
avantage d'être sa mère et d'écouter sa parole.
Dieu et qui la gardent! »
29. Le prodige du prophète Jonas. Voir la note
Cependantpeuple s'amassant ^^«^«J"^*;^
le sur Matthieu, xii, 40.

en foule, il commença à dire « Cette :

génération est une génération mau- ^%^n.


vaise; elle demande un prodige, et il
ne lui sera point donné de prodige, si
ce n'est le prodige du prophète Jonas.
Car comme Jonas fut un prodige Jon. Ps. 1.5, 10
2, 1.

pour les Ninivites, ainsi sera le Fils 92, 4-.5.


Act. 24.
2,

de l'homme pour cette génération.


La reine du midi, la reine de Saba, dont
La reine du midi se lèvera au ju- Mat. 12, 42.
le
31.
royaume était situé au midi par rapport à la
3 Reg. 10, 1.
gement avec les hommes de cette gé- 2 Par. 9, 1. Palestine.
Prov. 1, 20.
nération, et les condamnera; parce Colos. 2, 3.

qu'elle vint des extrémités de la terre


entendre la sagesse de Salomon et il ;

y a ici plus que Salomon. Les Ni- Mat. 12, 41.

nivites se lèveront au jugement avec Joa'. 1,


27."

cette génération, et la condamneront; %,9-.


parce qu'ils firent pénitence à la pré-
dication de Jonas; et il y a ici plus
que Jonas.
33 » Personne n'allume une lampe ^"^®*·»» 33-36. Lumière du corps et de l'âme.
33. Une lampe. Voir les figures de Matthieu, v,
pour la mettre en un lieu caché, ni ®}^J"*8""*' 15, p. 22 et 23. —
Sous le boisseau. Voir la note sur
Matthieu, v, 15.
sous le boisseau; mais on la pose ^^H^-^'^y
sur le chandelier, afin que ceux qui
entrent voient la lumière. La lampe '
ps 17, 29.

de votre corps est votre œil. Si votre ^^,'^


'

Prov. 4, 18.
œil est simple, tout votre corps sera
318 Lucas, XI, 35-48.

^
7],
II. Vita piiblica (IV,

.-
14 -XIX, 28). —
' Ce), AaverttUH
S''

totum corpus tuum lùcidum erit si au-


pharUœon (XI, 14-54J,

,
tem nequam fùerit, étiam corpus tuum
âè

. , rj,

tenebrôsum erit. Vide ergo ne lumen

/ ^ -
^**
El quod in te est, ténebrse sint. Si ergo
, '
^ .
corpus tuum totum lùcidum fiierit, non
habens âliquam partem tenebràrum, erit
lùcidum totum, et sicut lucérna fulgôris

. - illuminâbit te.

^^,
.
^Ev
, ''
^^
Et cum
quidam pharisiéus ut prandéret apud
Et ingréssus recûbuit.
loquerétur, rogâvit illum

Pharisséus au-
tem cœpit intra se réputans dicere, quare
non baptizâtus esset ante prândium.
se.

'^ Et

^,
.^ ,
ait Dôminus ad illum Nunc vos phari- :

sœi, quod déforis est câlicis et catini, mun-

^',^ ;, - '*^^,
^'^
dàtis quod autem intus est vestrum, plé-
num
:

est rapina et iniquitâte.


nonne qui fecit quod déforis est, étiam id
^'^
Stulti,

, ad

, ./& -^' ai
. quod deintus est fecit?

ômnia munda sunt vobis.


^'^
Verûmtamen
quod sùperest, date eleemôsynam et ecce

Sed vse vobis pharisséis, quia deci-


mâtis mentham, et rutam, et omne olus,
:

,
^^, ,. ,-, ^'
ai
et prseteritis judicium et charitâtem Dei
hsec
omittere
gitis
autem opôrtuit fàcere,
''^
Vae vobis pharisséis, quia dili-
primas càthedras
salutatiônes in foro.
in synagôgis, et
Vse vobis, quia
et illa non
:

,. ai estis ut monuménta quae non apparent,

)
'., ' "^&
- et hômines ambulantes supra, nésciunt.

,
, & ai

ait
''^

peritis, ait
Respôndens autem quidam ex
Magister, hœc dicens

Et vobis legisperitis vae


:
illi :

étiam contuméliam nobis facis. ^'^ At ille


quia one- :
legis-

', , ,
. , - ai
avoi ratis hômines onéribus quae portâre non
possunt, et ipsi uno digito vestro non
tângitis sàrcinas. Vse vobis qui œdifî-
câtis monuménta prophetârum patres :

autem vestri occidérunt illos. Profécto

. testificâmini quod consentitis opéribus


patrum vestrôrum
eos occidérunt, vos autem aedificâtis eô-
: quôniam ipsi quidem

^.
rum sepûlchra.

- nBDT* . .
. 48· NBT:
ot.

(a.

(ill
).
D:

.
'.)

GK[L]T0*
46· -|- (p.
36·
37-

. . ^D*hunc \ ersiini. Erasm. /ua. LT:


LT:

).
^. *^).
(LT-:

^.-^. (NDLf)- LT*


.
47·
.
42-

nGT^:
.
:

GK^LJf ^
43.

(1.
CD[L]f
44-
(ait.) ot.
ot )
(AC[L]Xt).

36. Et vous serez éclairés comme par la lampe qui


brille. Grec : «
(son) éclat
38.
Grec :
».
comme
lorsque la lampe t'éclaire de

Pensant en lui-même, commença à demander.


« voyant, s'étonna
44. Malheur à vous. Le grec a en plus
et pharisiens hypocrites »
».
: « scribes
Luc, XI, 35-48. -319
II. Vie publique (IV, 28). —;$»' rcj. Contre ie» pharisiens et docteurs (Xi,14-S4),

lumineux; mais s'il est mauvais, tout 2 Pet.


Job,
2, 14.
3, 23.

votre corps aussi sera


ténébreux.
Prenez donc garde que la lumière Jer. Ps. 4, 7.
4, 22.

qui est en vous ne soit ténèbres. Si Is. 5, 20.


donc votre corps est tout entier lu- Ps.Eph. 5, 8.
88, 16-17.

mineux, n'ayant aucune partie téné- Eccli. 27, 12.


Is. 58, 11.

breuse, tout sera lumineux et vous Eccli.


Luc.
43, 10.
79. 1,

serez éclairés comme par la lampe


qui brille )>.
Pendant qu'il parlait, un phari- mundalio.
fnterioris 37-54. Anatlièmes contre les pharisiens. Compa-
rer avec Matthieu, xxni, 1-39. Les anatlièmes
sien le pria de dîner chez lui. Étant Mat. 22, 16. rapportés par saint Matthieu furent prononcés
Eccli. 1, 40.
donc entré, il se mit à table. Ap. 3, 20.
Or le Luc. dans une autre circonstance, le mardi de la se-
14, 1 maine sainte, dans les parvis du Temple. ;

pharisien, pensant en lui-même, com- 7, 36.


38. Il ne s'était point lavé avant le repas. Voir
Mat. 15, la note sur Matthieu, xv, 2.
mença à demander pourquoi il ne Marc. 7,
2, 6.
3-4.
Kom. 10, 3.
s'était point lavé avant le repas. Et Mat. 23, 25.
le Seigneur lui dit : « Vous autres, Is. 52, 11 ;

3, 14 ;
5, 23.
pharisiens, vous nettoyez le dehors Os. 4, S.

de la coupe et du plat mais ce qui ;

est au dedans de vous est plein de


rapine et d'iniquité. ''^ Insensés! ce- Rom. 22.16. 1,
Is. 19,1; 1,

lui qui a fait le dehors n'a-t-il pas fait Jer. 4, 14.


Tim. 4, 3. 1
41. De ce que vous avez. Le latin quod superest
aussi le dedans? Toutefois, faites Is. 8, 10.
est aussi traduil de votre superflu. Le grec
:
Tit. 1, 15.
l'aumône de ce que vous avez, et tout Mat. 22, 23.
i'iô-jza est diversement interprété. D'après les
uns, ce sont les restes des plats, quse insunt
sera pur pour vous. (in patina), cf. Matthieu, xxiii, 20 (grec); d'après
les autres, ce que l'on possède.
» Mais malheur à vous, phari-
''^
Vie Menthe. Voir la note sur Matthieu, xxn. 23.
42.
siens, parce que vous payez la dîme
pliariseeis.
Luc. 18, 12.
— De la rue. La rue, ruta graveolens, plante très
aromatique, d'un vert jaunâtre dont on faisait
Lev. 27, 36.
de la menthe, de la rue, et de toutes Mat. 5, 18.
grand usage en Palestine pour l'épicerie et la
1 Cor. 14, 40. médecine, est très stimulante, antispasmodique
les herbes, et que vous négligez la Mat. 23, 24. et tonique. L'odeur en est très forte; le goût des
justice et l'amour de Dieu il fallait feuilles est amer. Le Talmud déclare que la
!
rue n'est pas soumise à la dîme, mais les Phari-
faire ces choses et ne pas omettre les siens voulaient la mettre sur le même pied que
les autres plantes potagères dont on devait payer
autres. ''3 Malheur à vous, pharisiens, Luc. 20, 46. la dîme.
Mat. 23, 6.
parce que vous aimez les premiers 2 Tim. 3, 5.
Jac. 3, 1.
sièges dans les synagogues et les sa-
lutations dans les places publiques !

Malheur à vous, parce que vous Mat.


Act. 23,
23, 27,
3.
44. Les sépulcres. Voir la note sur Matthieu,
xxill, 27.
êtes comme les sépulcres qui ne pa- Is. 3, 11.
Act. 23, 9.
raissent point les hommes marchent
;

dessus sans le savoir » !

Alors un des docteurs de la loi Vai


prenant la parole, lui dit doctoribus
« Maître, :
Mat. 12, 34-35.
en disant cela, vous nous faites injure Joa. 8, 22.

à nous aussi ». ^'6 Mais Jésus dit : Mat. 23, 4.

« Et à vous aussi, docteurs de la loi,


Act. 15, 10.
Is. 40, 12.

malheur parce que vous imposez aux Am. 6, 6.


;
Gai. 6, 2.

hommes des charges qu'ils ne peuvent Eom. 15, 1.

porter, et que vous-mêmes ne touchez


pas les fardeaux du bout du doigt!
Malheur à vous, qui bâtissez des Luc. 13, 34.
Mat. 23, 29.
tombeaux aux prophètes, et vos pères Act. 7, 52.

les ont tués! '·« Certes, vous témoi- Mat. 23, 31.
48. Comme les docteurs de la loi ne bâtissaient
Joa. 8, 41.
gnez bien que vous consentez aux Mat. 15, S. des tombeaux aux prophètes que par hypocrisie,
Sap. 4, 6. au lieu de réparer aux yeux de Dieu lès crimes
œuvres de vos pères car eux les ont ; de leurs pères, ils en comblaient plutôt la me-
tués, et vous, vous leur bâtissez des sure (Glaire).

sépulcres.
320 Lucas, XI, 49— XII, 8.

,
'"
^,,&^ -
&
II.

z/m
Vita publica (IV, 14:-XIX, 28).

y.at
y.aî
—^

Mittam ad
et ex
Cd^y,

Proptérea

illis
Deo ftdendum

illos
et sapiéntia
prophétas, et apôstolos,
occident et persequéntur ut
CXII, l'12J,

Dei dixit

:
:

, , inquiràtur sanguis omnium prophetârum,


'-'^

qui effiisus est a constitutiône mundi a

^',.^,.,
-"^

'
^'^
,
-
generatiône ista, '^' a sanguine Abel, us-
que ad sânguinem Zachariae, qui
inter altâre et sedem. Ita dico vobis, requi-
rétur ab hac generatiône.
gisperitis, quia tulistis
ipsi non
prohibuistis.
introistis, et eos qui introibant
Yse vobis le-
clavem sciéntia%
périit

,' - - Cum autem haec ad illos diceret,

,
&
cœpérunt pharisiéi et legisperiti gravi-

, ^.
- ter insistere, et os ejus opprimere de
multis, insidiântes ei, et quaeréntes
âliquid càpere de ore ejus, ut accusârent
eum.
-
' , &-
XII · ^ XII. * Multis autem turbis circum-

,
'
.
&.^,, - ^
-
stântibus, ita ut se invicem conculcàrent,
cœpit dicere ad discipulos suos Attén-
dite a ferménto pharisaeôrum, quod est
hypôcrisis. Nihil autem opértum est,
^

quod non revelétur neque abscônditum, :


:

^
quod non sciâtur. ^ Quôniam quse in té-

, &,, ^^&' nebris dixistis, in liimine dicéntur et

.
:

quod in aurem lociiti estis in cubiculis,

prsedicâbitur in tectis.

^ ' -
'
'
Dico autem vobis amicis meis : Ne

.
^ , &'
terreâmini ab his qui occidunt corpus, et
post haec non habent âmplius quid fâ-

.& ' ,
ciant. ^ Osténdam autem vobis quem ti-
meàtis : timéte eum, qui postquam oc-

, ci derit, habet
gehénnam ita dico vobis, hune timéte.
:

^ Nonne quinque pâsseres véneunt di-


potestâtem mittere in

; ^

'

&
pôndio, et unus ex non est in obli-

^..
illis

^' ^ ai viône coram Deo? Sed et capilli câpitis

^' ' vestri omnes numerâti sunt. Nolite ergo

.
timére multis passéribus pluris estis vos.
:

^ Omnis quiciim-
^ ^ Dico autem vobis :

· ) - .
^ . .
\.* (bis)
hîAGDET:
(a. .). 53.
D:
TBCn:
(1. ". 1. D*
). 6. nBT: TTwXoCvTai. 7- [L T* av. 8- NDf

.
J
(p.
G * · (*
. [ACDf]
rjq^.

.^.
54· rell. eti.
[ACDLXf]). — Les pharisiens docteurs de la Grec

.
et 'ira 53. et les loi. :

1.LT: (}· 4. DGKS©: >iA


« les scribes et les pharisiens ».

LT: L: 5· Î^ABDT: . XII. i. Gardez-vous. Grec : « gardez-vous d'abord »î,


Luc, XI, 49 -XII, 8. 321

II. Vie publique (IV, 14:-XIX. ;8), 2° Cd^)" Confiance en Dieu CXtt^ 1-12),

pro nece
» C'est pourquoi la sagesse même pi-oplieta-
rum.
de Dieu a dit Je leur enverrai des Jer. 23, 2G.
:
7,
Pi-ov. 22. 8, 1,
prophètes et des apôtres, et ils tueront Mat. 23, 34-36.
Joa. 16, 2.
les uns et persécuteront les autres;
^^ afin qu'on redemande à cette géné- Pi. 77, S. 50. A celte génération. J.a génération contem-
Luc. 3, 7.
[)oraine de Notre-Seigneur fut châtiée pour ses
ration le sang de tous les prophètes propres crimes et pour ceux des i^énérations an-
térieures dont elle était solidaire.
qui a été répandu depuis la fondation
r;i. Jusqu'au sang de Zacharie. Voir la note
du monde; depuis le sang d'Abel 2 Par. 20-21.
2J,
sur Matthieu, xxin, 35.
jusqu'au sang de Zacharie, qui périt Mat. 23, 3,i.

Gen. 4, 8.
Ez. 16, 3.
entre l'autel et le temple. Oui, je vous Marc. 13, 31.
le dis, il sera redemandé à cette gé-
5'2. La clef de la science de la religion et du sa-
nération. Malheur à vous, docteurs Is.Is.29, 21. 10
5,
lut. Cl. Matthieu, xxii, 13.
;

de la loi, parce que vous avez pris la Mat. 23, 13.


clef de la science vous n'êtes pas en- 2 Cor. ;
3, 6.

trés vous-mêmes, et ceux qui entraient


vous les en avez empêchés » !

•^^
Comme il leur disait ces choses, Insitliae
îniinico-
les pharisiens et les docteurs de la loi III m.
2 Tim. 4, 2.
commencèrent à le presser, et à l'ac- Is. 6, 10.
Act. 7, 57.
cabler d'une multitude de questions,
Lnc. 20, 21
•^^
lui tendant des pièges, et cherchant Joa. 8, 6.
Sap. 2, 12.
à surprendre quelque parole de sa Mat. 22, 1.-.

bouche pour l'accuser.


d) Divers enseignements du Maître, XII-XIV.
XII. Cependant une grande mul-
'

titude s'étant assemblée autour de lui


Tinienda
liypoci>isi>«.
di) Confiance en Dieu, 1-12. ,
Mat. 5, 2. Riche qui a fait une bonne récolte.
XII. 1-39.
de sorte qu'ils marchaient les uns Luc. 6, 20.
Trait spécial à saint Luc.
Mat. 6, 1.
1. Gardez-vous du levain des pharisiens. Voir
sur les autres, il commença à dire à 1 Cor. 5, 7.
Jer. 5, 31. la note sur Matthieu, xvi, 11.
ses disciples « Gardez-vous du le-
: Mat. 16, 6.

vain des pharisiens, qui est l'hypo-


crisie. ^ Car rien de caché qui ne se 1

Mat. 10,
Cor. 4, :>.

26.
révèle, ni de secret qui ne se sache. Marc. 4,
Luc. 8,
22.
17.
Ainsi ce que vous avez dit dans les Rom. 2, 18. 3. Sur les toits. Voir la note sur Marc, u, 4.
Eccli. 24,
ténèbres se dira à la lumière et ce que ; 44-4..
Ps. 138, 11-12.
vous avez dit à l'oreille, dans les cham- 3 Reg. 19, 12,
Mat. 10, 27.
bres à coucher, sera publié sur les
toits.
^ » vous dis à vous, qui êtes Timenda
Or je mors
mes amis Ne craignez point ceux qui aninise.
:

Joa. 15, 14.


tuent le corps, et après cela ne peu- Mat. 10, 28-31.
Hebr. 13,
vent plus rien faire. ^ Mais je vous Is. 12
6. La géhenne. Voir la note sur Matthieu, v, 23.
8, ;

51, 12.
montrerai qui vous devez craindre :

Sap. 16, 13.


Craignez celui qui, après avoir ôté la Rom. 13, 2.
Mat. 22 .0,
;

vie, a le pouvoir d'envoyer dans la 25, 29.


Pet. 1 5, 8.

géhenne oui, je vous le dis. craignez


: 0. Cinq passereaux... Voir la note sur Matthieu,
celui-là.
X, 29. — Deux as, treize à quatorze centimes.

» Cinq passereaux ne se vendent-


^ Dei
cui-ade
ilspas deux as, et cependant pas un Mat.
niiaimis.
10, 29.

d'eux n'est en oubli devant Dieu ? ^ Les 1 Cor. 9, 9.


Sap. 6, S.

cheveux mêmes de votre tête sont


Luc. 21, 18.
tous comptés. Ne craignez donc point, Act. 27, 34.
1 Reg. 14, 45.
vous valez plus que beaucoup de pas- Mat. 12, 12.

sereaux. Demi-as (^f. 6). Au droit, un sphinx, et autour : « (mon-


Confitenti- naie du peuple) de Chio ». Au revers : une couronne
^ » Or je vous le dis : Quiconque ïius viceni (demi-as).

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 21


&
322

& &^
^
II.

-
-
Vîta publica (IV, 14- XIX, 28).

^,
&' ^
Lucas, XII, 9-23.

&.
2° (a^J.

que conféssus
Despicienda terrena CXII, 13-59J,

fùerit
bus, et Filius hôminis confîtébitur illum
coram ângelis Dei ^ qui autem negâverit
me coram hominibus, negâbitur coram
ângelis Dei.
:
me coram homini-

&, ' &- Et omnis qui


hôminis, remittétur autem qui in
dicit
illi
verbum
ei
in Filium

^
:

Spiritum sanctum blasphemâverit, non


. " , remittétur.
^ '
Cum autem indûcent vos
gas, et ad magistrâtus et potestâtes, no-
in synagô-

' , .'
lite solliciti esse quâliteraut quid respon-
deâtis, aut quid dicâtis. Spiritus enim

,
'
'" ^
.
' "-,
^^
]

^ '* '^
- sanctus docébit vos
opôrteat vos dicere.
Ait autem
gister, die fratri
ei

meo
in ipsa

quidam de turba
ut dividat
hora quid

mecum
: Ma-

,
At Homo,
' ; hereditâtem.
quis
super vos?
me
ille

constituit jiidicem aut divisôrem


Dixitque ad
dixit

illos
illi

:
:

Vidéte,
et cavéte ab omni avaritia quia non in
-
:

.^^
"^&
.,
, '
,''
abundântia cujùsquam vita ejus est ex
liis

dicens
quse pôssidet.
Dixit autem similitùdinem ad
Hôminis cujiisdam divitis ùberes
:
illos,

,
3· ; ' '
fructus ager âttulit
se, dicens
^ et cogitàbat intra

Quid fâciam, quia non hâbeo


:

quo côngregem fructus meos? Et dixit


Hoc fâciam déstruam hôrrea mea, et
:
^

&
:

',
] , , majôra fâciam et illuc congregâbo
:

. , ' ômnia quse nata sunt mihi, et bona mea,

'
,
et dicam ânimse mese Anima, habes
multa bona pôsita in annos pkirimos
:

;^ .^
,
:

requiésce, cômede, bibe, epulâre. Di-


&' ^'^,
' xit autem illi Deus Stulte, hac nocte
ânimam tuam répétant a te quse autem
:

parâsti, cujus erunt? Sic est qui sibi

' , ^^ -
thesaurizat, et non est in Deum dives.

&. ,
, "
,. dico vobis
vestrge
Dixitque ad discipulos suos

quid induâmini.
: Nolite solliciti esse ânimae
quid manducétis, neque côrpori
Anima plus est quam
: Ideo

^.9.

22.
L:

(*
(in

LIS*
/UB

f.

D*
;
e^n^ooSsr.

xcà
i

bis). 16.
.
ii.
(D*
5- LT:
ADL:
..).
*:
)
^o?.
20. LT^:
...
23. [LJTf y«>.
18·
14·

'.
kADT:
et
LT:
:

L:
esca, et corpus plus

15. De toute avarice. Grec " de l'avarice ».


dans l'abondance même la vie de chacun ne dépend
quam vestiméntum.

Car
point des choses qu'il possède. Grec « car un homme
a beau être dans l'abondance, sa vie ne dépend pas
de ses biens ».
19. Fais grande chère. Grec « jouis ».
:

:

([L]t p. :
II. \ie publique (IV, 14:-XÏX, 28).
Luc, ,
— 2" Cd^J,
9-23.
Détachement de» bien»
323
CXMI, 13-59),

m'aura confessé devant les hommes, ciw-'Îtus.


le Filsde l'homme aussi le confessera ^i*; \o'^fo.
devant les anges de Dieu. ^ Mais qui ^' V"' J.^

m'aura renié devant les hommes, sera J^^; 23.


renié devant les anges de Dieu. \uc"ii%ï'
^ » Quiconque parle contre le Fils
^
^®;;^"^ 10. Il ne lui sera pas remis; parce qu'il mourra
'

»··««· dans l'impénitence linale; car l'Église a le pou-


de l'homme, il lui sera remis; mais voir de remettre toute sorte de péchés à quiconque
pour celui qui aura blasphémé contre ?5'arc.^3,' ï". se convertit sincèrement à Dieu (Glaire).
î'Esprit-Saint, il ne lui sera pas re-
mis.
Doctoi-
Lorsqu'on vous conduira dans spiritus. 11.Les synagogues, où vous serez jugés par les
»
Juifs. —
Les magistrats et les puissances, les
les synagogues, devant les magis- Ap. 9. 2, tribunaux païens.
Luc. 21, 14.
trats et les puissances, ne vous in- Mat. 10, 19.
Marc. 13, 11.
quiétez point de quelle manière ou de
ce que vous répondrez, ou bien de ce
que vous direz. Car FEsprit-Saint J^a. u, 26.
VOUS enseignera a 1 heure même ce
J^^^-/}'/?;
qu'il vous faudra dire ».
Alors quelqu'un de la foule lui d2) Détachement des biens terrestres, Xll, 13-50.

dit « Maître, dites a mon Irere de avai-iua.


:

partager avec moi notre héritage ». i^cor.^n 33.


^ Mais Jésus lui répondit « Homme, ^^/'6^2^4 :
14, Jésus était juge de tout le monde ; mais il ne
voulait pas exercer toujours son pouvoir; il dé-
qui m'a établi juge sur vous, ou pour ^"^-^' 3-4· sirait aussi éprouver la foi de ceux qui lui deman-
daient quelque chose (GlaireJ.
faire vos partag-es?
A ^
» Puis il leur coios. 3,0.17.
Tiiu. 1 6,

dit « Voyez, et gardez-vous de toute -^^'^27, 19.


:

avarice; car dans l'abondance même W. se.'ie.


la vie de chacun ne dépend point des
choses qu'il possède ».
11 leur dit ensuite cette parabole
Dives 10. Le champ représente une étendue considé-
vana :
rable de terrain, le domaine tout entier.
cog-itans.
« 11 y avait un homme riche dont le
Joa. 31. 3,
champ rapportait beaucoup de fruits Ps. 61, 11. ;
rs. 106, 37
or il pensait en lui-même, disant
;

Queferai-je, car je n'ai point où serrer Job, 20, 22,


Luc. 16, 3.

mes fruits? Et il dit Voici ce que Jac. 23, 18.


:
Is.
5, 1.

je ferai : je détruirai mes greniers, et job,

de plus grands, et j'y rassem-


l'en ferai ' s, s.
Eccle. 5,12-13.
Il ^ ·
-1 i \
Dlerai tous mes produits et tous mes luc. le, 20.

biens. Et je dirai à mon âme Mon :


^'^^fÇ^l\
âme, tu as beaucoup de biens en ré- ^^'^^^:-^
serve pour plusieurs années; repose- ^^^Jjp-g^-y^^-
toi, mange, bois, fais grande chère, spet.
Eccli.
2, 13.

20. Ton âme, c'est-à-dire ta vie.


Mais Dieu lui dit Insensé, cette : Sap. 15, 8.
Job, 27, 8.
on Eccli. 11, 19.
Ps. 38, 7 ;
âme et ce que tu as amassé, à qui sera-
; 49, 11.
2i. Devant Dieu, pour Dieu, d'une manière qui
t-il? Ainsi est celui qui thésaurise Mat. 20. 6,
lui soit agréable.
Ps. 72, 25.
pour lui, et qui n'est point riche de-
vant Dieu ».
^2 Et il dit à ses disciples « C'est :
curandum.
pourquoi je vous dis Ne vous inquié- Mat. 26.
: e,

tez point pour votre vie, de ce que ÎÎeïÎis, l.

vous mangerez; ni pour votre corps, ^^™·^'^·


de quoi vous le vêtirez. La vie estEccie. 12 ,13.
plus que la nourriture, et le corps plus
. ?

324

&,, . II. \' publica (IV,


-- Lucas, XII, 24-38.
14:-, 28). — (d-J. Deapicienda
^ '*
^ Considerâte corvos, quia non séminant,
neque metunt, quibus non est cellârium,
terrena (Xllf 13-59J,

, & .&- '

;
" '
/
neque hôrreum, et Deus pascit illos.
Quanto magis vos pluris estis illisV
Quis autem vestrum cogitândo potest
adjicere ad statiiram suam cùbitum unum

&, Si ergo neque quod minimum est po-


téstis, quid de céteris solliciti estis?

&'
, ;

,'' Considerâte
non labôrant, neque nent dico autem vo-
lilia quômodo crescunt
:
:

.]^ ^ , ]
bis, nec Salomon in omni glôria sua ves-
tiebàtur sicut unum ex istis. Si autem

, , , -
^. , ^
; fenum quod hôdie est in agro, et cras in
clibanum mittitur, Deus sic vestit quanto
magis vos pusillœ i'idei? Et vos nolite
quférere quid manducétis, aut quid bibâ-
tis et nolite in sublime tolli
:

haec

, ^
: :

. .^, enimômnia gentesmundi quaerunt. Pater


autem vester scit quôniam his indigétis.
^ Verûmtamen qua^rite primum reg-
'

,. num Dei, et justitiam ejus : et hsec

'
omnia adjiciéntur vobis. Nolite timére

,
pusillus grex, quia complàcuit Patri ves-

,&., ",
tro dare vobis regnum.
^-^
Véndite quse possidétis, et date elee-
môsynam. Fàcite vobis sâcculos qui non
veterâscunt, tliesaiirum non deficiéntem
in cœlis quo fur non apprôpiat, neque
-
:

"- , -
tinea corriimpit. Ubi enim thesaùrus

. ai
vester est,

2^
ibi et cor vestrum erit.

Sint lumbi vestri prœcincti, et lu-


^^
,
& ,'
cérnae ardéntes in mânibus vestris, et

'
vos similes hominibus expectântibus dô-

.
-
&, ot
minum suum quando
tiisut, cum vénerit,
:

féstim apériant ei.


revertàtur a niïp-
et pulsàverit, con-
Beâti servi illi, quos

, .
cum
tes
et
:
vénerit dôminus, invénerit vigilan-
amen
fâciet illos
dico vobis, quod prsecinget se
disciimbere, et trânsiens
-]
& Et vénerit in se-
'-^^
ministrâbit illis. si

cùnda vigilia, et si in tértia vigilia véne-

24.
eva. 26.
nDT:
LT:
.:
.^
27.
. & .
^.
^-. 25. * et &· N'T2* ot 5. . (BDGT^: .
(.
28.

8.
: NABL:
29.
(.
. 31.
.
: . ).
LT: (. &)
-
LT"
24.
29.
inquiets
Plus qu'eux. Grec
Ne vous élevez pas
».
:

si
« plus que les oiseaux »
haut. Grec « ne soyez pas
:

7«.
], 38.
{1]*
: 33. LT:
Tjj .
36. J.T:
;; tq. .
'
31.
35.
pes allumées
Et sa justice n'est pas clans le grec.
Grec « que vos reins soient ceints
:

».
et vos lam-
Luc, XII, 24-38. .32
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — 2" Cd-J' Détachement des biens (Xil, i:i:'i9J,

Considérez les Considérez les corbeaux. « Ne soyez point


2i.
que le vêtement. S!','37\''u. en inquiétude : considérez les corbeaux. Dan.s
corbeaux, ils ne sèment ni ne mois- ^/^/^^. ? saint Matthieu, il est dit en général les oiseaux
^'-^-^^ du ciel. Dans saint Luc, on lit les corbeaux, animal
sonnent, ils n'ont ni cellier ni grenier, ·

des plus voraces, cl néanmoins sans greniers ni


provision, qui sans semer et labourer trouve de
et Dieu les nourrit. Combien ne valez-
quoi se nourrir. Dieu lui fournit ce qu'il lui faut,
vous pas plus qu'eux? Qui de vous, ^^^\ à lui, et à ses j^etits qui l'invoquent, dit le Psal-
miste. Dieu écoute leurs cris, quoique rudes et
en s'inquiétant ainsi, peut ajouter à sa '
^^2^. désagréables, et il les nourrit aussi bien que les
tailleune seule coudée? Si donc rossignols et les autres, dont la voix est la plus
l^\tS'^:-
Ps. 22, 1-2. mélodieuse et la plus douce ». (Bossuet).
vous ne pouvez même pas les moin-
dres choses, pourquoi vous inquiéter
des autres?
» Considérez les lis comme ils Liuaa
croissent; ne travaillent ni ne fi- vesuta.
ils

lent et cependant je vous le dis, Sa- Îom^'if2r'


:

2^1^.9,22-23.
lomon lui-même, dans toute sa gloire,
n'était pas vêtu comme l'un d'eux.
28 Or sil'herbequiestaujourd'huidans '
-28. Demain sera jetée au four Voir la note sur
îr^'u Matthieu, vi, 30.

les champs, et qui demain sera jetée Mat'i4%i.


au four, Dieu la revêt ainsi, combien
plus le fera-t-il pour vous, hommes 29. Ne vous élevez pas..., c'est-à-dire n'élevez
de peu de foi? Ne demandez donc 16,21. i^ap.
pas votre esprit jusqu'à ces soins inquiets; ne vous
Joa. 16, 23.
r
perdez pas dans ces vaines prévoyances (Glaire).
pomt ce que vous aurez a manger ou jac.
,

4, e. 30. Les nations du monde, les païens.


33. Vendez ce que vous avez, conseil de perfec-
à boire, et ne vous élevez pas si haut ; tion et non précepte absolu.
•^^
car ce sont ces choses que les na- ^^J^^J^^^^g;
lions du monde recherchent; niais ^o;^2%\^22^-
votre Père sait que vous en avez be-
soin.
Ainsi cherchez premièrement Regnum
))

le royaume de Dieu
et sa justice et
J^^^^^'g"™-
;

toutes ces choses vous seront données J- .'4, s.


Luc.ll,2;15,7.
par surcroît. Ne craignez point, sap. 7, n.
petit troupeau, parce qu'il a plu à vo Luc. 22, 29.
Rom. 8, 32.
tre Père de vous donner son royaum t" Joa. 10, 14.
'^^
» Vendez ce que vous avez et '^.'»**»"/··"*
donnez 1 aumône. Faites-vous des luc. is, 22 ;

bourses que le temps n'use point, un 1 dr.' 7] so.


r
^ . Mat. 6 20. '
, 1 .

trésor qui ne vous tasse pas défaut lim. 17. 1 6,

dans les cieux, où le voleur n'appro- Îu, n"^'


che point, et où les vers ne rongent
Mat. 21. 0,
point. 2'' Car où est votre trésor, là 2 Cor. 4, 7.

sera aussi votre cœur.


» Ceignez vos reins, et ayez en Jnf^ndî.

vos mains les lampes allumées sem- VSV'iV!' ;

blables à des hommes qui attendent ^^""^' 16.


^-^'^
que leur maître revienne des noces -^^^^-
Hebr.e, 18-19; 5

afin que lorsqu'il viendra et frappera Mat%rio.


Cor. 8. 1 5,
à la porte, ils lui ouvrent aussitôt Luc. 32. 1.5,

Heureux ces serviteurs, que le Ps. 41,


Is. 26, 9.
.5.

maître, quand il viendra, trouvera îp!3, '3/· ^

veillant! En vérité, je vous le dis, il ^^'"1.^^'


3o. Ceignez vos reins. Les Orienlaux ne cei-
•se ceindra, et les fera mettre à table, gnaient leurs amples vêtements que pour se mettre
et passant de l'un à l'autre, il les ser-
vira. 38 Et s'il vient à la seconde veille,
^.^
ilat. 14, 25 ;
en marche ou- se préparer à iaire quelque ou-
vrage.
38. Laseconde veille, de neuf heures à minuit.
et
24, 43.
Job, 14, 1.-.. — La troisième veille, de minuit à trois heures
s'il vient à la troisième veille, et Prov. S,34-3.i du matin. Voir la note sur Matthieu, 25. .
;

326 Lucas, XII, 39-53.

,
, ,
•^^
.-
II.

,
-
Vita publîca (IV, 14- XIX, 28).

âè

\
— 2" Cd'O.

rit,

Hoc autem
paterfamilias
Despicienda terrena CXil, 13-59J,

et ita invénerit, beâti sunt servi

,
scitôte, quôniam
qua hora fur veniret, vi-
si
illi.

sciret

^,' .* ,,,
gilâret ùtique, et non sineret pérfodi do-
^ - mum suam. Et vos estôte parâti quia :

f]
qua hora non putâtis, Filius hôminis vé-
niet.
Ait autem ei Petrus Domine, ad

',
:

^
nos dicis hanc parâbolam an et ad omnes ?
,;
,

^'^
Dixit autem Dôminus : Quis, putas,
est fidélis dispensâtor et prudens, quem

, , &
constituit dôminus supra familiam suam,
ut det illis in témpore tritici mensûram?

"' , . Beâtus ille servus, quem, cum vénerit


dôminus, invénerit ita faciéntem. Vere
' '

^' . dico vobis, quôniam supra ômnia quse


pôssidet, constituet illum.

,' Quod dixerit servus corde


'''^
r>J si ille in

- Moram dôminus meus venire

^&, ',
suo facit

&,
: :

et cœperit perciïtere servos et ancillas,


et édere, et bibere, et inebriàri : véniet

,
^ & , 3.
dôminus servi illius, in die
rat, et hora qua nescit, et
partémque ejus cum infîdélibus ponet.

Ille autem servus qui cognôvit vo-


qua non spe-
dividet eum,

luntâtem dômini sui, et non prseparâvit,

'
, ,
-, . , &
.&
&
,
,
-
et non fecit seciindum voluntâtem ejus,
vapulâbit multis
nôvit,
paucis.
est, multum
et fecit
Omni autem
et cui com-
:

quserétur ab eo
mendavérunt multum, plus petent ab eo.
qui autem non cog-
''^

digna plagis, vapulâbit


cui multum datum
:

^ &. Ignem veni mittere terram, et


•''^
in

', quid volo nisi ut accendàtur? Bap-

,/^
quômodo

/
tismo autem hâbeo baptizâri et

^.
:

coârctor iisquedum perficiâtur?

'; ," , '


] - ram? Non,
Putâtis

erunt enim ex hoc quinque in


quiapacem veni dare
dico vobis, sed separatiônem
domo una
in ter-
:

. ^'^
divisi, très in

vidéntur :
duos, et duo in très
pater in filium, et filius in
di-
pa-

. ..* . —

.
42. Pensez-vous n'est pas dans le grec. Leur me-
40. hl-* er.LB* 42. . LD* «. sure de froment on « leur portion ».

. 46. Il le divisera. Grec littéralement: « il le coupera


BD* 47· KBDT^:
49- .
xvq.
-;
LT:
-:
GSLII:
. en deux; c'est-à-dire le punira très fortement».
sinon qu'il soit

.&,
48. D: 49. Sinon qu'il s'allume. Grec « :

50. LT:

(;
68. GH:

... . . TeXeodjj;
.
*
et :

(blS)
\ '^
.
52s. Lï: tqcoW déjà allumé ».

50. Or combien je me sens pressé jusqu'à ce qu'il


s'accomplisse, c'est-à-dire : " et combien il me tarde
qu'il soit accompli ».
Luc, XII, 39-53. 327
11. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — CdO» Détachement de» bien» CXU, 13-.%9),

qii il les trouve ainsi, heureux sont


Mat. 25, 6.
ces serviteurs. Car sachez bien que
'^-^
Eccle. 9, 12.
2 Cor. 5, 1.
si le père cle famille savait à quelle Mat. 7, 25 ;

6, 20.
heure le voleur doit venir, il veillerait Pet. 1 1, 4.

et ne laisserait point percer samaison.


Et vous aussi, tenez-vous prêts; Luc. 21, 35.
Mat. 24, 44.
parce qu'à Theure que vous ne pensez Thes.5, 2,6. 1
2 Pet. 10. 3,

pas, le Fils de Thomme viendra ». Ap. 4, 3.

Or Pierre lui dit « Seigneur, Iteatus :


•>ei>vu$«
est-ce pour nous que vous dites cette Uominum
expectans.
parabole, ou pour tout le mondes » Mat. 19, 28 ;

24, 28.
Et le Seigneur dit « Qui, pensez- :
Mat. 24, 45.
vous, est le dispensateur fidèle et pru- 1 Cor. 4, 2.
Luc. 18, 8.
dent que le maître a établi sur tous 1 Tim. 3, 2.
Prov. 14, 33.
ses serviteurs pour leur distribuer, Ps. 44, 17.

dans le temps, leur mesure de fro-


Is. 26, 12.
ment? -'^ Heureux ce serviteur que le P>. 118, 60.
Mat. 10, 22.
maître, lorsqu'il viendra, trouvera Gai. 6, 9.

agissant ainsi! Je vous dis, en vé- Luc. 19, 17.


1 Tim. 3, 13.

rité, qu'il l'établira sur tous les biens Mat. 24,47,48;


25, 21.
qu'il possède.
» ce serviteur dit en son Vœ servo
Que si
impru-
cœur Mon
maître tarde à venir; et ilenti.
:
Ps. 13, 1 ;

qu'il commence à battre les servi- 35. 2.


Sap. 1-2. 2,

teurs et les servantes, à manger, à Mat. 25, 5.


Ez. 34, 4-5.
boire et à s'enivrer; ''^ le maître de ce Cor. 8, 12. 1
4-2. Noire-Seigneur répond indirectement à la
Eccli. 4, 35.
serviteur viendra le jour où il ne s'y Mat. 24, 50. question de saint Pierre pour lui apprendre que
ses Apôtres seront dans l'Église comme ses in-
Dan. 11-12;
attend pas, et à l'heure qu'il ne sait 13,55-59.
4,
tendants et auront à lui rendre compte de leur
.5,25
Is.
;

17, 13-14. administration.


pas, et il le divisera, et il lui donnera 46. Et il divisera. Voir pour le vrai sens de
ainsi sa part avec les infidèles. cette expression la note de Matthieu, xxiv, 51.
Cuique
)) Mais ce serviteur, qui a connu pro dato
petitur.
la volonté de son maître, et ne s'est Jac. 4, 17.
pas tenu prêt, et de cette manière n'a 32 Pveg.
Pet.
18, 21.
21. 2,
Is. 13.
pas agi selon sa volonté, recevra un
Prov. 24, 12.
grand nombre de coups; celui qui -Mat. 25, 19. ''^

ne l'a pas connue, et qui a fait des Luc. Sap.


16,
6,
2.
7.

choses dignes de châtiment, recevra


peu de coups. Car à celui à qui on a
donné beaucoup, on demandera beau-
coup et de celui à qui on a confié
;

beaucoup, on exigera davantage.


» Je suis venu jeter un feu sur la Luc. 3, 16;
terre; et que veux-je, sinon qu'il s'al-
24, 32. 49. Un feu SU7' la terre. Le feu signifie métaplio-
Is. 50, 11. riquemenl dans l'Écriture l'amour et la tribula-
lume ? Je dois être baptisé d'un bap- 1 Thes. 5, 19.
Marc. 10, 38.
lion. 11 a ici ce double sens d'après les Pères. No-
tre-Seigneurapporte l'amour divin (saint Ambroise,
tême; or combien je sens pressé me Mat.
Ps. 41, 8; 68,
20, 22.
2. saint Jérôme, saint Augustin, etc.), mais ses dis-
jusqu'à ce qu'il s'accomplisse ? Mat. 10, 34. ciples auront aussi à passer par le feu de la per-
I?. 4, 4. sécution (TertuUien, Maldonat).
Pensez-vous que je sois venu
•^^
» et belliim aO. Je dois être baptisé d'un baptême; c'est-à-
a Clii-i!«to dire je dois être infailliblement baptisé; je ne
apporter la paix sur la terre? Non, je illata. peux manquer d'être baptisé. Ce baptême du Sau-
vous le dis; mais la division. Ap. 6, 4. veur est sa passion. De la métapliore du feu,
Car, Ex. 32, 27. Jésus passe à celle de l'eau et du bain.
Cant.
désormais, dans une seule maison, Jer. 9, 4-5.
1, 5.

cinq seront divisés, trois contre deux,


Mat. 10, 35.
et deux contre trois seront divisés ; : Mieh. 7, 6, 8.
Eccli. 33, 15, 53. Le pjère contre son fils. Voir la note sur
le père contre le fils, et le fils contre
Matthieu, x, 34.
328 Lucas, , 54— —
XIII, 8.

,,^-
Vita publîca (IV, lA-XIX, 28). Agenda pœnitentia

^
II. 2° (d^i. CXIIIJ.

' trem siium, mater in i'iliam, et filia in


matrem, socrus in nurum suam, et nurus

^,^ '"
in socrum suam.

-
' ' ^ ,
,-' ,- vidéritis
Dicébat autem et ad turbas Cum
nubem oriéntem ab occâsu, sta-
:

'
, , . tim dicitis
cum austrum
: Nimbus venit : etita fit : et

;;
Quiaaestus flantem, dicitis :

erit et fit. Hypôcritae, fâciem cœli et


, :

terrae nostis probàre, hoc autem tempus

'- quômodo non probâtis? Quid autem et '^"^

T/ a vobis ipsis non judicâtis quod justum

(^, , ]
est?
(2 Cum autem vadis cum adversârio
'
, ,
tuo ad principem, in via da ôperam libe-
' ràri ab illo, ne forte trahat te ad jùdicem,

] ^,
et judex tradat te exactôri, et exâctor

&
. . '7]
mittat te in càrcerem, Dico tibi. non
éxies inde, donec étiam novissimum mi-

. ,
',/ &&;
XIII.

"- ^
'' -
-
niitum reddas.

in
XIII. Aderant autem quidam ipso
témpore, nuntiântes
'

illi de Galilœis,

quorum sânguinem Pilàtus miscuit cum


sacrificiis eôrum. - Et respôndens dixit

, ,&. ,
illis Putàtis quod hi Galila;i prse omni-
:

bus Galilséis peccatôres fiierint, quia tâlia

^ ' passi sunt? ^ Non, dico vobis sed nisi


pœniténtiam habuéritis, omnes similiter
:

^ , , 'iî peribitis. Sicutilli decem et octo, supra

&
'

'
-
quos cécidit turris in Siloe, et occidit
eos putàtis quia et ipsi debitôres fiie-
:

,
rintprœter omnes hômines habitantes in

," ^. -
; , , ' Jerûsalem? Non, dico vobis sed si
'-'

/
^ pœniténtiam non egéritis, omnes simili-

&
^

]
^

',
'' ;
.
,
-
ter peribitis.
Dicébat autem ethancsimilitùdinem
^

Arborem fici habébat quidam plantàtam

in vinea sua, et venit quserens fructum in


illa, et non invénit.
'
Dixit autem ad cul-
tôrem vineae Ecce anni très sunt ex quo
vénio quœrens fructum in ficùlnea bac,
et non invénio succide ergo illam
quid étiam terram occupât? ^ At ille re-
:

ut : :
:

spôndens, dicit illi Domine dimitte illam :

. 54. LT*tî;V. [-]-\- oTi.

.
. ·^
.
071. 56. D:
Vous savez juger d'après l'aspect du ciel, c'est-

.
5G.
i^B: (1. .') 58· à-dire « vous savez interpréter l'aspect du ciel ».

LT:
NABDT^:

: ..
et
. (eti. 5)

7-
et

8.
ALf
:

2.

*.
[L]T*
4.


(AGS:
'.
[L]T*
XADT:
]). —
3.

^-
LÏ:
(.) >.
/^-
LT©:
[.
59.

de monnaie
Tu n'en sortiras p)Oint que tu n''aies pjayé jus-
qu'à la dernière obole, c'est-à-dire « lu n'en sortiras
point avant d'avoir donné jusqu'à (ta) dernière pièce
».

xni. 4. A leurs sacrifices, c'est-à-dire


de leurs sacrifices ».
« au sang
Luc, XII, 54— XIII, 8. 329
11. Vie publique (IV, 14:-XI]V, 28). — 2" (d j. Faire pénitence CXHt)-

le père; la mère contre la fille, et la


illlecontre la mère la belle-mère;

contre sa belle-fille, et la belle-fiUe


contre sa belle-mère ».
SigOa lur- f>4. Un nuage... au couchant de la Méditerranée
^ Il disait aussi au peuple
'*
« Lors- :
bationuni. amène ordinairement la pluie en Palestine.
Mat. IG,
que vous voyez un nuage se former Job,^
2.
36, 27-29.

au couchant, aussitôt vous dites La


Os. 6, 3.
:

pluie vient, et il arrive ainsi. Et Job, 37, 17.


Ap. 16, S-9.
quand vous voyez souffler le vent du
midi, vous dites Il fera chaud, et cela
:

Hypocrites, vous savez juger Mat. 16, ?..

arrive. Cor. 14. 1 2,


2 Cor. lu.
d'après l'aspect du ciel et de la terre Sap. 13, ;
5,
b.

mais ce temps-ci, comment ne le re-


connaissez-vous point? Comment lloni.
Luc. 21, 30.
27. 2,

ne discernez-vous pas de vous-mêmes


ce qui est juste ?
» Lorsque tu vas avec ton adver- liie ca-
58-59. Il faut se réconcilier à temps avec Dieu.
vendum.
saire devant un magistrat, tâche de Comparer avec Matthieu, v, :25-!2C.
Mat. 25. h,
Eom. 13, 4.
te dégager de lui en chemin, de peur Ap. 18, 58. L'exécuteur, celui qui était chargé de faire
6.
Is. 24. 22.
qu'il ne te traîne devant le juge et que payer les sommes auxquelles le juge avait con-
damné le débiteur et de le mettre en prison, s'il
le juge ne te livre à l'exécuteur, et avait lieu.
que l'exécuteur ne te jette en prison.
59. Obole, un lepton, huitième partie de l'as,
•^^
Je te le dis, tu n'en sortiras point Mat. 1^30-34.
Marc. 12, 42. moins d'un centime.
que tu n'aies payé jusqu'à la dernière
obole ».
XIII. En ce même temps, quel- ") d^) Il faut faire pénitence, .
'

ques-uns vinrent lui annoncer ce qui


Aj^enda
pœnïteu>
lia.
1-21. .
Faire pénitence; parabole du figuier
stérile. Ce passage est particulier à saint Luc.
s'était passé touchant les Galiléens, Act. 36-37 1. Pilate. Voir la note sur Matthieu, xxvii, 2.
5,

21, 41. Le fait rapporté ici ne nous est connu que par
dont Pilate avait mêlé le sang' à leurs jrat.Ps. 67, 31. l'Évangile, mais l'histoire profane peint Pilate
sacrifices. ^ Et Jésus répondant, leur sous les mêmes traits et elle nous apprend que
Trov. 19, 25.
>Iat.
sa disgrâce finale fut occasionnée par la cruauté
3, 2.
dit :« Pensez-vous que ces Galiléens Act. 19. avec laquelle il avait traité une troupe de Sama-
3,
Luc. 20. ritains sur le mont Garizim.
5,
fussent plus pécheurs que tous les Rom. 4. 2,
Joa. 2. 9,
autres Galiléens, parce qu'ils ont
Luc. 19, 12.
souffert de telles choses? ^ Non, je Joa. 24. 8,
Job, 24, 23.
vous le dis mais si vous ne faites pé- Prov.
:
19, 29.

nitence, vous périrez tous de la même


4. La tour de Siloé. Elle devait se trouver au
manière. ^ Comme ces dix-huit sur Is. 8, 6-7. sud de Jérusalem, dans le voisinage de la piscine
Mat. 23, 37. de Siloé. — Plus redevables^ la justice de Dieu;
qui tomba la tour de Siloé, et qu'elle Joa.
c'est-à-dire plus coupables, plus pécheurs.
9, 7.

tua, croyez-vous qu'ils fussent plus 2 Esdr. 3, 15


redevables que tous les autres habi-
tants de Jérusalem? ^ Non, je vous le Am. 9, 1
Pet. 2 2, i.

dis mais si vous ne faites pénitence,


:
6, 9. 5,

vous périrez tous de la même ma-


nière ».
Ficus G. Un figuier. Le figuierétait commun en Pales-
leur disait encore cette parabole
^ Il : tolei-ata. tine et généralement planté dans les vignes. Le
« Un homme avait un figuier planté
Mat. 21, 19. maître de la vigne peut s'étonner d'autant plus
Deat. 22, 9.
Jer. 21.
de ne jamais y trouver de fruits que cet arbre en
dans sa vigne, et il vint y chercher du Mat.
2,
23, 27. produit régulièrement deux fois par an. Les pre-
Is. 5, 2. mières ligues apparaissent avant le retour des
fruit, et n'en trouva point. Alors il leuilles et sont mûres en Palestine vers le mois
Jac. 5, 7.
dit au vigneron Voilà trois ans que
: Sap. 4, 5. de juin. Les secondes ligues poussent tant que
Mat. 3, 10. le développement de la végétation continue et
je viens chercher du fruit à ce figuier, Hebr. 6, 7-S. mûrissent à diverses époques à partir du mois
d'août.
et je n'en trouve point coupe-le donc :
;

pourquoi occupe-t-il encore la terre? Kom. 2, 4 ;

3, 25-26.
^Mais le vigneron répondant, lui dit : Joël, 2, 13.
330 Lucas, XIII, 9-23.
II. \^ita publica (IV, 14 -XIX, 28). — 2" Cd'), Agenda pœnitentia CXIIIJ.

' , - et hoc anno, usque dum fôdiam circa

.
^ noiTjorj illam, et mittam stércora ^ et siquidem

.& -
:

fécerit fructum sin autem, in futùrum :

succides eam.
'^ Erat autem docens in synagôga eô-

.
^ '
lâov, rum sàbbatis. Et ecce millier, quse

, habébat spiritum infirmitâtis annis de-

" -
',
cem et octo et erat inclinàta, necomnino
:

&,
'^'^' pôterat sursum respicere. Quam cum

, , 6 vidéret Jésus, vocâvit eam ad se, et ait

& - illi : Millier,dimissa es ab infirmitàte

"-
^ '
.-
tua.
tim erécta est
Et impôsuit illi manus, et confés-
: et glorificâbat
Respôndens autem archisynagôgus,
Deum.

, '' ''
"-
-
indignans quia sâbbato curàsset Jésus,

.' ^, ;- d &,
"^&
dicébat turbœ
opôrtet operâri
Sex dies sunt, in quibiis

curâmini, et non in die sâbbati.


spôndens autem ad illum Dôminus dixit
:

in his ergo venite, et

Hypôcritse, unusquisque vestrum sâbbato


Re-
:

^ " ,
non solvit bovem suum aut âsinum a prse-
sépio, et ducit adaquâre? Hanc autem

,
; ,
-
filiam Abrahae, quam alligàvit Sâtanas,
ecce decem et octo annis, non opôrtuit
solvi a vinculo isto die sâbbati? Et cum
hsec diceret, erubescébant omnes adver-
sârii ejus : et
quœ
omnis pôpulus gaudébat
^ '

in

."',
univérsis, gloriôse fiébant ab eo.

-
-'
' , ,, , ; ' Dicébat ergo Cui simile estregnum
Dei, et cui simile sestimâbo illud? ^'^ Si-
mile est grano sinâpis, quod accéptum
liomo misit in hortum suum, et crevit,
et factum est in ârborem magnam et
:

vôlucres cœli requievérunt in ramisejus.

-•^ ' & ; , regnum Dei?


Cui simile œstimâbo
Etiterum
-
dixit:
Simile est ferménto quod
'

.
.: ^.; ' , , accéptum mûlier abscôndit in farinae sata
tria, donec fermentaréturtotum.
^"^
- Et ibat per civitâtes et castélla, do-
cens, et iter iaciens in Jerûsalem. Ait
autem illi quidam Domine, : si pauci sunt.

8.
10· D:
(D: ). 19·
:
UX:.
. }<BDT-* /^'.

.
).
20· TLVL
11. LT* Cpr.) '.^
12.
13. LT:
KADLT2f
^&.
(^a.

^.
21. : ^.
: ^.
AGKS*

14. NBTf (a.


113. LT: . ^.
?) oVu LT:

..
SLT:
22·

17.
18. :
D*
(L ). est
14. Leût guérie. Grec guérissait
Et cette fille d'Abraham. Grec:
fille d'Abraham ».
: «

«
».

et celle-ci, qui
.

Luc, XIII, 9-23. 331


II. Vie publique (IV, 14- XIX, 28). — 2^ Cd j, Faire pénitence CXUMJ,

Seigneur, laissez-le encore cette an-


née; jusqu'à ce que je creuse tout au-
iour. et que j'y mette du fumier :

Sap. 1:MG.
Peut-être qu'il portera ainsi du fruit Mat. 19.
1,
'

; 7,
Jud. 5.
sinon vous le couperez ensuite ».
10. Synagogue. Voir la note sur Matthieu, iv,
'^Or Jésus enseignait dans leur Ululiei- 23.
curata. 11. Qui avait un esprit d'infirmité. Elle était
synagOgue les jours du sabbat. Et
Is. 48, 17. possédée d'un démon qui la rendait infirme. Nous
voici venir une femme qui avait un Joa. 18, 20. voyons dans l'Écriture une foule de maladies cau-
Ps. 16, 11. sées par les démons (Glaire).
esprit d'infirmité depuis dix-huit ans Is.29,4:;)l,23. ;

et elle était courbée et ne pouvait au-


Luc. 10, 33.
cunement regarder en haut. Jésus, .8, 29-30.

la voyant, l'appela et lui dit « Femme, Os. 14,


Ps. 102, 3.
:
5.

vous êtes délivrée de votre infirmité ».


Mat. 8,
Et il lui imposa les mains, et aussi- Marc. 32. 7,
3.

Act. 9, 12.
tôt elle se redressa, et elle glorifiait Ps. 89, 17.

Dieu.
14. Le chef de la synagogue. Voir la note sur
'
Or le chef de la synagogue prit lum
'
!*«canela-
sacei-- Marc, V, 2-2.
(lotuni.
la parole, s'indignant de ce que Jésus Luc.
8, 41 ;

l eût guérie pendant le sabbat; et il 6, 7 14, ;


3.
Ex. 20, 9.
dit au peuple « Il y a six jours pen- Deut. 5, 13.
:
Joa. 7, 23.
dant lesquels on doit travailler; venez Eom. 10, 3.
donc ces jours-là vous faire guérir, et
Luc. 14,
non pas le jour du sabbat «. Mais le Mat. 12, 11
,i.

Seigneur, lui répondant, dit « Hypo- Hebr. :


6, 1.
4, 13.
Ps. 51, 4.
crites, chacun de vous ne délie-t-il pas
son bœuf ou son âne de la crèche le
jour du sabbat, pour les mener boire?
Et cette fille d'Abraham que Satan Luc.
I
19, 9.
Cor. 9, 9.
Act. 10, 3S.
a liée, voici dix-huit ans, ne fallait-il
pas qu'elle fût délivrée de ses liens le
jour du sabbat? » Luc. 21,
Lorsqu'il parlait Mich.
10, 7,
1.-).

ainsi, tous ses adversaires étaient cou- 19, 20.


Marc. 37. 7,

verts de confusion, et tout le peuple Ps. 32, 9 ;

113, 3.

se réjouissait de toutes les choses qu'il


faisait avec tant d'éclat.
Il disait donc « A quoi est sem- Granuni
:
sinapis.
blable le royaume de Dieu et à quoi Mat. n, 12 ;

10. 6,
le comparerai-je? Il est semblable
Marc. 30-32. 4,

à un grain de sénevé qu'un homme Mat. 13, 31 ;

17, 19.
prit et jeta dans son jardin; il crût, Is. 2, 10.
Eccli. 24, 42.
devint un grand arbre, et les oiseaux Sap. 3. 4,
Cor. 3, 7. 1 19. Un grain de sénevé. Voir la note sur Mat-
du ciel se reposèrent sur ses bran- Ps. 79, 12.
Is. 60, S.
thieu, xiir, 31.

ches ».
Et il dit encore « A quoi com- Fefiiien-
:

tuin.
parerai-je le royaume de Dieu? 21. Trois mesures de farine, trois sata, près
Il Is. 4.5, 4. de 39 litres.
est semblable à du levain qu'une Mat. 13, 33.
Jer. 20,
femme prend et mêle dans trois me- EcclL 26,
9.
19.
Os. 7, 4.
sures de farine, jusqu'à ce que tout 1 Cor. .5, G.
16, Mat. 12.
soit fermenté »
Et il allait par les villes et par An^usta 22-33. Porte étroite; piège d"Hérode. Comparer
porta. avec Matthieu, xxm, 37-39.
les villages, enseignant, et faisant son Luc. 8, 1 ;
9, .5.

chemin vers Jérusalem. ^3 Qr quel- Job, 4; 3-4.


Mat. 20, 16 :

qu'un lui demanda « Seigneur, y en : 19, 25.


332 Lucas, XIII, 24 XIV, 1. —
'&
,^^-
,
II. Vita publica (IV, 14- XIX, 28). — S' CdO» Variœ

,-
vocationen CXIV).

]
qui salvântur? Ipse autem dixit ad illos :

Conténdite intràre per angùstam por-


O0VOLV lo/voovolv. "' tam quia multi, dico vobis, quœrent
^^
:

' &'. , ,'


'^
&,
d"VQuv,
intrâre, et
intrâverit
non pôterunt.
paterfamilias, et
Cum autem
claùserit

,& '"
ôstium, incipiétis foris stare, et pulsâre
ôstium, dicéntes Domine, âperi nobis
.& -
: :

et respôndens dicet vobis Néscio vos :

'& unde sitis


- tune incipiétis dicere
: :

'. ' , - Manducâvimus coram te, et bibimus, et

&
,^ ^
" . ' oiâu in platéis nostris docuisti.
bis
omnes
: Néscio vos unde
operârii iniquitâtis.
Ibi erit fletus
sitis

et
:

stridor déntium,
Et dicet vo-
discédite a me

^
cum vidéritis Abraham, etisaac, et Jacob,

]
. ^, -
' ,
-
et omnes prophétas in regno Dei, vos au-
tem expélli foras. Et vénient ab oriénte,
et occidénte, et aquilône, et austro, et
accûmbent in regno Dei. Et ecce sunt

,
3. , ^
.- novissimi qui erunt primi, et sunt primi
qui erunt novissimi.

.^
. '^ -
&,
"
' ^'&
^ ",
, ^ ^
T>y
^'^
]

illis :
In ipsa die accessérunt
risaeôrum, dicéntes
quia Herôdes vult te occidere.
lté, et dicite vulpi
dsemônia, et sanitâtes perficio hôdie et
consiimmor, '^^ verûm-
cras, et tértia die
illi :

illi
quidam pha-
Exi, et vade hinc

: Ecce
Et ait
ejicio
:

& & ] tamen opôrtet me hôdie et cras et sequénti


'·^''^

&, ". ^ die ambulâre quia non capit prophétam :

", ", -
perire extra Jeriisalem.

' , ,^
Jeriisalem, Jeriisalem, quse occidis
prophétas, et lapidas eos qui mittiintur
ad quôties vôluicongregàre filios tuos
, te,

quemâdmodum avis nidum suum sub

&.. " ",


,
pennis, et noluisti
vobis domus
?

vestra desérta. Dico autem


Ecce relinquétur

, ' vobis, quia nonvidébitis me, donec véniat

&.
cum dicétis : Benedictus qui venit in
nômine Dômini.
XIV· XIV. ^ Et factum est, cum intrâret Je-

24
.; :
SS.
,^'· ).
GLT: (],: , . : >..
" « ...
35.
[L]*
G[K]SLT0*
.* Sr.
^. kABDï* 'A^^v
LT: ^'Ifi.
(: ).

. LÏ* (ait.)
...

27. [L]ï* v>àç. *. xBLT* 28. BDT^:


2o. Seigneur. Grec « Seigneur, Seigneur n.
Et il vous dira. Grec
:

Je vous
'&. 27. « et il dira : : le

..
29. kADT^* (sec). 31. dis ».
30. Grec : « et voici, il y a des derniers qui seront

].
ViU.y 32. nBLT:
34. NDT-:
[LJf
oqvi^. L:
33- nD: èV
les premiers et il y a des premiers qui seront les der-
niers ».
Luc, XIII, 24 — XIV, 1. 333
II. Vie publique (IV, 14:-XI\, 2H). 2" fdO' Fidélité à la vocation (XIVJ,

a-t-ilpeu qui soient sauvés? » Il leur


Chercheront
24. entrer, et ne le pourront ]jaH.
répondit: « Efforcez-vous d'entrer Mat. 7, i:m
. . Joa. 10, 9. Ilsdésireront être sauvés, mais faute d'en prendre
par la porte étroite; car beaucoup, je les mo>ens, ils ne le seront pas.
j.]-

vous le dis, chercheront à entrer, et Jo'a. i cr.

ne le pourront pas, Lorsque le pere^y^^^ 10-12;


21.
de famille sera entré et aura fermé
7,

la porte, vous commencerez par vous


tenir dehors et par frapper à la porte,
disant Seigneur, ouvrez-nous
: et ;

vous répondant, il vous dira Je ne :

sais dOÙ vous êtes. Alors vous com- ^at -^-^ ;

mencerez à dire Nous avons mano-é :


c".
^^ct.'io 44
Cor. 10, 1 1.

et bu devant vous, et vous avez ensei- 27. Je ne sais d'où vous êtes. Voir la noie sut
gné dans nos places publiques. -"^
Et pS,9;i38,7-s; Matthieu, vu, -23-23.

il vous dira Je ne sais d'où vous êtes
: ;
'^'

retirez-vous de moi, vous tous, ou-


vriers d'iniquité.
2^ » Là
sera le pleur et le qrincement «*.·"·" i^.Chassés dehors dans les ténèbres extérieures.
i iio%issimi. Voir la note sur Matthieu, viii, 12.
* 1

de dents, quand vous verrez Abraham, Mat s,^i2 ;

Isaac, Jacob, et tous les prophètes


dans le royaume de Dieu, et vous, Rom. s. 9,'

chassés dehors. Il en viendra de Mat. s, 11.

l'orient, et de l'occident, et de l'aqui- '"ii,'i2^.


Ion, et du midi, et ils auront place ""^ÎCn.
'

au festin dans le royaume de Dieu.


Et ce sont les .derniers qui seront
'•^^
21^31
les premiers, et ce sont les premiers
qui seront les derniers ».
Ce même jour, quelques-uns
^
des uerodes
de
31. Hérode Antipas, tétrarque de la Galilée et
la Pérée. Voir la note sur Matthieu, xiv, 1 et
'
vulpes.
pharisiens s'approchèrent, disant Job,4,5;21, 14 .la figure, p. 68.
Ap. 18, 4.
« Allez-vous-en, retirez-vous d'ici Zach. 2, 6. ;
Luc. 9, 7.
car Hérode veut vous faire mourir »
Ps. 9, S. 32. Je dois être consommé; allusion aux mys-
Et il leur dit : « Allez, et dites à ce Lam. 5, 18. tères de la vie souffrante et glorieuse du Sauveur.
Joa. 9, 4
renard Voilà que je chasse les dé- 11, 9,
:
7.
;
Quand Jésus reçut le message des Pharisiens, il
devait être en Galilée ou dans la Pérée qui for-
mons malades aujour- Os. 2.
et guéris les 6,
maient la tétrarcliie d'Antipas. 11 est impossible
d'hui et demain, et c'est le troisième de savoir si le tétrarque voulait réellement faire
mourir le Sauveur ou si c'était simplement une
jour que je dois être consommé. Ce- 1\]·^ machination pour l'éloigner.
^'^'j'^*-

33. Il faut que je marche, que j'accomplisse


pendant il faut que je marche aujour- Prov. 24, 19.
mon ministère et que j'aille à Jérusalem.
4, 18.

d'hui et demain, et le jour suivant ;

parce qu'il ne peut se faire qu'un pro-


phète périsse hors de Jérusalem.
^ » Jérusalem, Jérusalem, qui tues -ierusaiem

les prophètes, et qui lapides ceux qui


MltsTàT-L.
te sont envoyés, combien de fois ai-je
ps^^J',5:
voulu rassembler tes enfants, comme
un oiseau rassemble sa couvée sous
ses ailes, et tu ne l'as point voulu?
^'^
Voici que votre maison vous sera ^ ne. 19,43-44. 33. Jusqu'à ce qu'il arrive. Voir la note sur
Jer. 12, 7-8.
Matthieu, xxiii, 30.
laissée déserte. Je vous le dis, vous ^at. 26, 10.
Is. 65, 16.
ne me verrez plus, jusqu'à ce qu'il 43.
Mat. 21, 9.
arrive que vous disiez Beni celui Pa. 12, 26.
:
1.3.

68,
qui vient au nom du Seigneur » 3 Keg. 9, ! d*) Fidélité à l'appel de Jésus, XIV.
7.

XIV. Il arriva que comme Jésus dîopicu's.


^ XIV. -3. Notre-Seigneur chez un pharisien le
334 Lucas, XIV, 2-16.
II. Vîta publica (IV, 14:-XIX, 28). — Cd'O» Variœ 2''
vocatione» CXIVJ.

& .,
oly.ôv SUS in domum cujùsdam principis pha-

&
risseôrum sâbbato manducàre panem, et
&-
, ^' .
^ iâov, ipsiobservâbant eum. - Et ecce homo

, ^ -
quidam hydrôpicus erat ante illum. ^ Et
respôndens Jésus dixit ad legisperitos et

, &^ -'
pharisiéos, dicens : Si licet sâbbato
01 curare? At illi tacuérunt. Ipse vero ap-
. ;

&
prehénsum sanâvit eum, ac dimisit. ^ Et

;
respôndens ad illos dixit : Cujus ves-
trum àsinus aut bos in piUeum cadet, et
, - non continuo éxtrahet illum die sàbbati?

^
Tïj

.-
^ ^ Et non pôterant ad haec respondére illi.

, -
, '
^ Dicébat autem et ad invitâtos parâ-
^

,
--^ , ^" -
)^
bolam, inténdens quômodo primos ac-
cùbitus eligerent, dicens ad
invitâtus fiieris ad nùptias,
illos :

non discûm-
^ Cum

', bas in primo loco, ne forte honoràtior te

'/-
^ sit invitâtus ab illo, ^ et véniens is, qui te

,
ij

. «/ *"'' -
et illum vocâvit, dicattibi:
et tune incipias cum rubôre novissimum
Dahuiclocum:

'-
^ ^ locum tenére sed cum vocâtus fûeris,

,,
:

^7^, vade, recûmbe in novissimo loco : ut,


"»] 7^ cum vénerit qui te invitâvit, dicat tibi
' ,
:

' Amice, ascénde supérius. Tune erit tibi

^,
g-lôria coram simul discumbéntibus

. -
:

^^^
^. - quia omnis qui se exâltat, humiliâbitur
^ ^

et qui se humiliât, exaltâbitur.


:

"
"^, , ' Dicébat autem et ei, qui se invitâ-

, .
verat Cum facis prândium, aut cœnam,

-
:

noli vocâre amicos tuos, neque fratres


tuos, neque cognâtes, neque vicinos divi-

), , -
tes ne forte te et ipsi reinvitent, et fiat

^,
:

"^'

,,
tibi retribiUio sed cum facis convi-
:

&"
. - ' ,
vium, voca paùperes, débiles, claudos,
et caecos et beâtus eris, quia non habent
retribuere tibi
:

resurrectiône justôrum.
^ '*

: retribuétur enim tibi in

, ' Haec
discumbéntibus, dixit
cum audisset quidam de simul
illi : Beâtus, qui

'^&
).
] ^. ^^'0 manducâbit panem
ipse dixit ei : Homo quidam
.
in regno Dei.
fecit cœnam
At

1. At (.
dsQanevoai ([L]T^ .
.
*
^.).
3- [L]*
LT: .
.^ El. LT : 12· T:

.
dvTLxaX.
NT^:
et

. ya^)
ooi.
.
13·
:
].'.

. dva-

.
«)· 5· (* (eti. 21). 14- 15-
. (: ).
(1.
.
SLT©:
6.
^
/^.
(: -). : ^. 9. -
.
nABDET:
LT:

LT:
10.
[L]T*
GKH:
16.

XIV.
nBT:

quelqu'un
8. Tu
».
LT^:
seras invité. Le grec a en plus : « par
Luc, XIV, 2-16. 335
II. Vie publique (IV, 14:-XIX, 28). — 2° Cd^), Fidélité la vocation CXIVJ,

jour du sabbat. Comparer avec Matthieu, x, '.'>'-

était entré un jour de sabbat dans la 42.


maison d'un chef des pharisiens pour lu«. 11,37. 1. Un chef des pharisiens, un des principaux:

de la secte. Manger du pain; hébraïsme, pour
y manger du pain, ceux-ci
l'obser- Mat. 26,'
4; « prendre un repas ».
vaient. ^ Et voilà qu'un homme hydro-
2-G. Guérison d'un hydropi(|ue. C'est la seule
ecciî. s,' i4.
maladie de cette espèce dont la guérison soit ra-
pique était devant lui. ^ Or prenant ^lÎc.^2o^^^^^^ contée dans les Évangiles.
Ex. 10-11. 9, 3. Le jour du sabbat. C'est la troisième guérison
la parole, Jésus dit aux docteurs de Job, 18, 9.
opérée un jour de sabbat que rapporte saint Luc.
« Est-il per-^^'^f^i ;13,14. Voir
VI, 0; xiii, 10.
la loi et aux pharisiens 10.
:
?,

mis de guérir le jour du sabbat? » Marc 4 3,

Mais ils gardèrent le silence. Alors


Jésus prenant cet homme par la main,
^°·^

Puis, s'adres- ^^^:^^^}^; vaient Dans un puits. Les puits en Palestine n'a- i).
le guérit et le renvoya. ^
pas ordinairement de garde-fou ils étaient ;

sant à eux, il demanda « Qui de cor. 9-10.


à fleur de terre et l'on en couvrait l'orilice avec
:
^
9,'

une pierre, mais si l'on négligeait cette précau-


vous, si son âne ou son bœuf tombe tion, les animaux domestiques pouvaient y tom-
ber. Voir la figure de Genèse, xxix, 8, 1. 1, p. 149.
dans un puits, ne l'en retire pas aussi-
tôt, '
même le jour
"
du sabbat? » ^ Et luc. 13 17.
22, 46..
y
T^S^At.

ils ne pouvaient rien repondre a cela. Act.6,10.

^ Il dit encore cette parabole aux Quae sedes


m ccena..
conviés, en voyant comment ils choi Luc.11,20, 43.
46 ;

sissaient les premières places à table Mat.' 23, :


6.

8 « Lorsque tu seras invité à des no- '^«^· ^s-^J- 8. Invité à des noces. Voir la figure de Sagesse,
II, 8, t. IV, p. o46. La première place, celle du
ces, ne te mets pas à la première pla- ^^^^/3%^°· maître de la maison, est au milieu; lesjilus hono-
rables sont celles qui sont le plus rapprochées de
ce, de peur que quelqu'un plus con-
cor. 15, 9. 1
lui; les dernières, celles qui en sont le plus éloi-
sidéré que toi n'ait été invité aussi, gnées.
9 et que celui qui t'a invité, toi et lui, ^^-^^^]]^
ne vienne et ne te dise : Donne cette 15.
14,

place à celui-ci et qu'alors tu n'ailles Eccli. 10, 17.


;

avec confusion occuper la dernière


place. Mais lorsque tu seras invité, ^^|-^g^'^ ^

va te mettre à la dernière place, afin Luc. 1«· 'e^, 2.


22, 26 ;

que, quand viendra celui qui t'a con- \^f-f,..j

vié, il te dise Mon ami, monte plus Jo»^- 13, 13-17.


:

haut. Alors ce sera une gloire pour


toi devant ceux qui seront à table avec Mat." 23; 12.
toi car quiconque s'exalte sera !'36;
:

humilié, et quiconque s'humilie sera ju^.' 9^ 13.


^,.«1+ Jo^ 22, 29.
exalte » . ez. 17, 24.
'•^
Il disait aussi à celui qui l'avait pascendi 12-14. Exhortation à la charité.
. , _ , r TA pauperes.
invite : « Lorsque tu donneras a dîner 2 cor, 9, 7.
, 11 · · · Jac- 2, 10-16.
OU a souper, appelle ni tes amis, ni Mat. 22, 4;

tes frères, ni tes parents, ni tes voi- iccii. 37, i'.

, , ^ . ,·, ,. . Is. 5S, 7.


SUIS riches, de peur qu us ne t invitent luc. e, 33.

à leur tour, et qu'ils ne te rendent ce


qu'ils ont reçu de toi. Mais quand ^'"f] /^
un '^°^·^'^5 2,.
tu fais des pau-
festin, appelles-y
vres, des estropiés, des boiteux et des Deut. le, n
.
;

aveugles et tu seras heureux de ce


:
^ '
t'i.
qu'ils n'ont rien à te rendre; car ce te Act. 24, 15.

sera rendu à la résurrection des


justes ».

Ce qu'ayant entendu, un de ceux fp»*.."'!"™.


15-24. Parabole du grand festin. Comparer avec
Matthieu, xxii, 1-14, qui est analogue sans être iden-
qui étaient à table lui dit « Heureux :
^-^^-^^^'i^- tique.
celui qjiii mangera du pain dans le ^^g /g'/i'
royaume de Dieu ». Mais Jésus lui Mat. 22,2.
.

336 Lucas, XIV, 17-31.

,
II.

'^&,
ita piiblica (IV,

^
^
14:-XIX, 28). —
magnam,
2^ €dO. Variœ vocatione» C^IVJ,

et vocâvit
servum suum hora cœnœ dicere
multos : et misit

.
' "^ .
^^ -
-
^ ^
T?y

jam parâta sunt ômnia.


ut venirent, quia
Et cœpérunt simul omnes excusâre.
invitâtis

^
^. ' ' ,
Primus dixit ei Villam emi, et necésse
hâbeo exire, et vidére illam
habe me excusâtum.
:

rogo te,
Et alter dixit
:

' -
^-
Kat

,
Juga boum emi quinque, et eo probâre
illa rogo te, habe me excusâtum.
: Et

. ' &. àlius dixit Uxôrem duxi, et ideo non pos-


sum venire.
:

Etrevérsus servus nuntiâ-

- . vit hsec domino suo.

' ^, - suo
Tune
: Exi
irâtus paterfamilias, dixit servo
cito in platéas et vicos civitàtis :

.', ' ,
et paiiperes, ac débiles, et caecos, et clau-
dos, intrôduc hue. t ait servus Domine, :

],
. factum est ut imperâsti, et adhuc locus
est. Et ait dôminus servo Exi in vias, :

^' &, et sepes et compélle intrére, ut impleà-


:

turdomus mea. Dicoautem vobis, quod

' , nemo virôrum illôrum qui vocâti sunt,

-"^
. '" gustâbitcœnam meam.

et
Ibant autem turbse multae
convérsus dixit ad illos Si quis :
cum eo :

venit ad me, et non odit patrem suum, et

, --
matrem, uxôrem, et lïlios, et fratres,

&
et

, . Kat
adhuc autem etânimam suam,
et sorôres,
non potest meus esse discipulus.
qui non bàjulat crucem suam, et venit
Et

. , ,
post me, non potest meus esse discipu

;
3^- lus.

, ^^- - ^^ Quis enim ex vobis volens turrim aedi-

,
non prius sedens cômputatsumptus

-
fîcâre,
qui necessârii sunt, si hàbeat ad perfi-

'
" ^ , "
, d- ciéndum ne, posteâquam posùeritfun-
:

,. ^ -
'
daméntum, et non potùerit perficere,
omnes qui vident, incipiant ilkïdere ei,
dicéntes : Quia hic homo cœpit œdifi-
non pôtuit consummâre?
câre, et
^^^ Aut quis rex itùrus committere hél-
ium advérsus âlium regem, non sedens

.) .
^

17· [L]*

)
18. L: {^aC\
. . ^* (nlt.) ^\. (kBDT-^i IhU^v
. 27.

28.
X* totum versum. ABT:
9-.
GS[LilT0* . nAEBDT: (1.
n»BET:

LT* ^'.
21.
2:{.

26. LT':
: .. : .
. —
Tous ensemble, c'est-à-dire « tout d'une voix
18.
Une maison de campagne. Grec « un champ
12. Les aveugles et les boiteux.
:

Grec : « les boiteux


».
».

et les aveugles ».
Luc, XIV, 17-31. 337
II. Vie publique (IV, 14:-XïX, 28). — 2" CaO' Fidélité à la vocation CXiVj.

dit : « Un homme fit un grand souper, lTé7%u


17. Il envoya son serviteur. Voir la note sur Mal-
et y appela beaucoup de monde. Et*^;}^°-
Ihieu, XXII, 3.
à rheure du souper, il envoya son ser- ^',^^'
viteur dire aux conviés de venir,
18. Ils commencèrent à s'excuser. Les excuses
parce que tout était prêt. Mais ils eccu/%\°1Î sont raisonnal)les en elles-mêmes, mais elles ne
sont pas justifiées, parce que les invités avaient
commencèrent à s'excuser tous en- Eccie. îo. 's, été prévenus assez longtemps à l'avance pour
Joil ' 1
se rendre libres pour se dégager.
semble. Le premier lui dit J 'ai acheté :

une maison de campagne, et il faut


que j'aille la voir; je vous prie, excu
sez-moi. Un second dit J'ai acheté ' %^^{,''·
Ps. 80, 13.
:

cinq paires de bœufs, et je vais les rov. Reg. lô,


1, 1
^*'-

essayer; je vous prie, excusez-moi.


-•^
Et un autre dit J 'ai pris une femme, ^^eut. 2 .
:
4,

et c'est pourquoi je ne puis venir.


Le serviteur étant revenu, rapporta
tout ceci à son maître.
» Alors le père de famille irrité dit

à son serviteur
Vocati

Va vite dans les LIs.uc.64, 5. :


. 9,

;
^21. Va vile. Il faut se hâter, car le festin est prêt.

places et les rues de la ville, et amène 28, 21.


Cant. 3, 2.

ici les pauvres et les estropiés, les Mat. 5, 3.


Jac. 5. 2,
-iâ. Il y avait encore de la p?r<ce. Symbole
aveusrles et les boiteux. Et le ser- Job, 31, 1.
expressif de la surabondance des libéralités di-
T M ·
Ps. 16, 5; , , ·
vines.
viteur dit a ete lait
: Sei^-neur,
95, 64, il 8 ;
.5 ;

comme tu l'as ordonné, et il y a encore ex. 24, 7.


^ar. 3, 24. -23. Dans les chemins... Cette troisième classe
de la place. Et le maître dit au d'invités représente la vocation des païens à la loi
serviteur Va dans les chemins et le
: iSi-. 9,^21. de l'Évangile, et au bonheur du ciel. Force les—
c/ens d'entrer, non par des mesures violentes,
long des haies, et force les gens luT'24, 29. mais par voie de persuasion.
d'entrer, afin que ma maison soit rem- pï'99%!3."

plie. 2'
^ Mais ie vous le dis, aucun de ^"^'J'^'
Ps. 94, 11.
. Y .

ceux qui avaient été invités, ne 20Û- Mat. is-es, 13.


22, '
S.

tera de mon souper ».


'^^
Or, comme une grande foule de Qui
peuple allait avec lui, il se tourna vers 'cEulm.
26. Dans le style biblique, haïr signifie très
^
eux et leur dit Si quelqu'un Joa. :
souvent aimer moins. Ainsi le Sauveur commande
vient à moi, et ne hait point son père Mat. 10, ^^'^^ '^'""· seulement ici qu'on aime moins ses parents que
37.
lui, en sorte qu'on soit prêta les quitter pour le
^^^"^-^^^^
Deut. 33, 9.
et sa mère, sa femme et ses fils, ses Joa. 12, 25. suivre. —
Sa propre âme. Voir la note sur Mat-
thieu, X, 39 (Glaire).
frères et ses sœurs, et même sa propre
àme, il ne peut être mon disciple.
'^^
Et qui ne porte point sa croix et ne Mat.
Luc. 23.
10, 38.
9,

me suit point, ne peut être mon dis- 12, 26.

ciple.
28-31. Ne s'assied pas auparavant; c'est-à-dire
Car qui d'entre vous, voulant
» Tun-im n'examine pas en repos et à loisir (Glaire).
bâtir une tour, ne s'assied pas aupara- tui-us.

vaut, pour calculer les dépenses qui ^iig'V^^


'

'^^^'
sont nécessaires, et s'il a de quoi ^

l'achever? De peur qu'après avoir Mat.


Eccli.
7, 26-27.
18, 20.
1 '
X 1,
1 ,
·

pose lesiondements, et avoir pu


^ l a-
Pro^- 24, 12.
^1 , . Ps. 21, 8.
chever, ceux qui le verront ne se met-
tent à se moquer de lui, disant : 2 cor. 3, .5.

. \ . Mat. 10, 22.


Cet nomme
1
a commence
, 1
a batir ; et il luc 9, 62.

n'a pu achever.
)) Ou, quel est le roi qui, Rex
devant bellalurus.
16, 16.
aller faire la guerre à un autre roi, Jud.
j^,, 9
ne s'assied pas auparavant, et ne '^'^'-'^-' ^·

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII.


22
338
II.

,,;
Vita publica
Lucas, XIV, 32
(IV, 14:-XIX, 28). — 2°

,
— XV,
prius cogitât,
libus occùrrere
12.
peccatores misericordia CXVj,

si possit
ei, qui
cum decem mi^
cum viginti mil-

, libus venit ad se? Aliôquin, adhuc illo

^.,
longe agénte, legatiônem mittens, rogat

, ea qu3e pacis sunt. Sic ergo omnis ex


non renùntiat omnibus quse pôs-

&
vobis, qui
sidet, non potest meus esse discipulus.

' - Bonum

. ^,
^ est sal. Si autem sal evanùe-

^, '. in quo condiétur? ^^Neque interram^


-
rit,
;
neque in sterquilinium iitile est, sed foras

, .
XV·

, '^ . -
^
y

^
mittétur. Qui habet aures audiéndi, aù-
diat.

^
XV. ^ Erant autem appropinquântes
publicâni, etpeccatôres, utaudirentillum.
Et murmurâbant phariseêi, et scribse,
ei

& , ,, '--
dicéntes Quia hic peccatôres récipit, et
:

^ mandûcat cum illis. ^ Et ait ad illos parâ-


bolam istam, dicens ^ Quis ex vobis :

'

,&
^ homo, qui habet centum oves et si per- :

diderit unam ex illis, nonne dimittit no-


>/ naginta novem in desérto, et vadit ad

; , ^^ ^
'] illam quse perierat, donec invéniat eam?
Et cum invénerit eam, impônit in hù-

, ' .
^ merossuos gaudens ^ etvéniens domum.
-
:

,
cônvocat amicos et vicinos, dicens illis :
,
-
Congratulâmini mihi, quia invéni ovem

, meam, quse perierat. ^ Dico vobis quod

,
. , ,
ita gaùdium erit in cœlo super uno pecca-

tôre pœniténtiam agénte, quam super no-


naginta novem justis, qui non indigent
pœniténtia.
^ '
; ^

,', ^ Aut quse mûlier habens drachmas de-


cem, si perdiderit drachmam unam,
nonne accéndit lucérnam, et evérrit do-
mum, et quserit diligénter, donec invé-

.., ,^ - , 2- niat? ^ Et cum invénerit, cônvocat amicas


et vicinas, dicens Congratulâmini mihi,
:

quia invéni drachmam quam perdideram.


Ita dico vobis, gaudium erit coram ân-
gelis Dei super uno peccatôre pœnitén-

"'- . tiam agénte.

:. . -
* ^

-
'
duos
Ait
filios
autem
:
: Homo quidam
et dixit adolescéntior
hâbuit
ex

:
. . ). — LT:
».
32- :
.
(1.
LT:
. 5.- 33.

i<B DT^:
(ut 6) (nADT^:
2· LT:

.).
^).
6- D* . 4. >{:
9.
34-

^:
Tf
3S.

XV.
10.
Ce verset est rattaché dans

1.
Sera
le grec

Les publicains. Grec « tous les publicains


la joie. Grec
:

« il y a de la joie ».
:
au verset 34.

»..
Luc, XIV, 32 — XV, 12. 3-39

II. Vie publi«ii»e (IV, 14:-XI.V, 28). — 2" ie>. Bonté jtour le* pécheurn (ÎVJ,
Prov. 24, 5-6.
songe pas en lui-même, s'il peut, avec Mat. 18, 23-24.

dix mille hommes, aller à la ren-


contre de celui qui vient contre lui
avec vingt mille ? Autrement, tandis Is. 38, 19.
Ps. 121, G.

que celui-ci est encore loin, envoyant Mich. C, 6.

une ambassade, il lui fait des propo-


sitions de paix. Ainsi donc, quicon- Luc. 9, 61.
Mat. 13, 44
que d'entre vous ne renonce point à
;

6, 24.

tout ce qu'il possède, ne peut être


mon disciple.
3^ » Le sel est bon. Mais si le sel 8al 34. Les chrétiens sont le sel de la terre, mais
putriduni. s'ils perdent leur vertu, ils ne sont bons qu'à être
perd sa vertu, avec quoi l'assaison- Mat. â, 13.
Marc. ;').
rejetés.
9,
^"^
nera-t-on? Il n'est plus propre, ni Jer. 22, 30.
Luc. 13, 8.
pour la terre, ni pour le fumier; mais 1 Cor. 10, 13.
Is. 5, 5.
il sera jeté dehors. Que celui qui a des Hebr. 4, 2.
Luc. 8, 8.
oreilles pour entendre, entende »

XV. '
Or pé-
les publicains et les e) Ovis
perdit».
e) Bonté de Jésus pour les pécheurs, XV.
cheurs s'approchaient de Jésus pour Eph. 1, 13.
XV. 1-32. Brebis perdue drachme retrouvée
Seut. 4, 7.
; ;

l'entendre. - Et les pharisiens et les Mat. 9, 12. entant prodigue. Ces trois paraboles montrent
Joa. 7, 46, quelle est la miséricorde de Dieu envers les pé-
scribes murmuraient, disant « Celui- :
Eom. 1, 29-30.
ciieurs.
1. Les publicains. Voir note sur Matthieu,
ci accueille les pécheurs et mange Luc. .î, 30 la v,
;

19, 7 ; 7, 39, 46.


avec eux ». ^ Et il leur proposa cette 34. 2. Les pharisiens. Voir note sur Matthieu, m,
la
Ps. 88, 13. 7. — Scribes. Voir la note sur Matthieu, ir, 4.
parabole, disant « Quel est celui
'*

: IS. .53, 6. 3-7. Première parabole la brebis perdue. Com-


:

Joa. 10, 12. parer avec Matthieu, xvin, 12-14.


d'entre vous qui a cent brebis, et qui, Hebr. 2, 16.

s'il en perd une, ne laisse les quatre- Jer. 12, 7.


Joa. 16, 28.
vingt-dix-neuf autres dans le désert, Job, 39, 8.
Ez. 34, 11-12.
et ne va après celle qui est perdue, Luc. 19, 10.
Is. 40, 11.

jusqu'à ce qu'il la trouve? ^ Et lors- •


Am. 3,12.
Gai. 6, 2.
qu'il l'a trouvée, il la met sur ses Is. 53, 4; 61,10.

épaules, plein de joie; et, venant à ^ Joa. 10, 16.


Gai. 6, 16.
sa maison, il appelle ses amis et ses Philip. 4, 1.
Hebr. 12, 2.
voisins, leur disant Réjouissez-vous :

avec moi, parce que j'ai trouvé ma


brebis qui était perdue. Je vous dis 7. Il y aura plus de joie. Voir la note sur Mat-
Ap. 12, 12. thieu, xviii, 13.
de même qu'il y aura plus de joie dans GaL 1, 23-24.
Luc. , 31.
le ciel pour un pécheur faisant péni-
tence, que pour quatre-vingt-dix-neuf
justes qui n'ont pas besoin de péni-
tence.
^ » Ou, quelle est la femme qui, ni-achinu 8-10. Seconde parabole. la drachme perdue et
:

i-eperla. retrouvée. Propre à saint Luc.


ayant dix drachmes, si elle en perd Ruth, 3, 11. 8. Dix drachmes, environ 8 fr. 70 centimes.

une, n'allume sa lampe, ne balaye sa Mat. 22,20-21.


Nah. 2, 10.
maison, et ne cherche soigneusement Joa. Is. 62,
5,
1.
3.5.

Soph. 1, 12.
jusqu'à ce qu elle la trouve ? ^ Et lors- Job, 12, 15-16.

qu'elle l'a trouvée, elle appelle ses PhUip. 1, 18.

amies et ses voisines, disant Réjouis- :


Bar. 4, 29,
36, 37.
sez-vous avec moi, parce que j'ai
trouvé la drachme que j'avais perdue.
Job, 38,
Ainsi, je vous le dis, sera la joie Hebr. 1,
7.
14.
Mat.
parmi les anges de Dieu pour un pé- 3, 2.

cheur faisant pénitence ».


Et il ajouta « Un homme avait :
prodig-us.
Gai. 4, 1-2. 11-32. Troisième parabole : l'enlaut prodigue.
deux fils. Or le plus jeune des deux Is.46,3 :66,9. Propre à saint Luc.
340 Lucas, XV, 13-27.

,
.'
II. Vîta publica (IV, 14- XIX, 28). — S° TeJ. In peccatore»

. patri Pater, da mihi portiônem sub-


illis :

stântiœ quae me contingit. Et divisit illis


tnisericordia CXVJ»

, .
/
^ ^ substântiam. Et non post multos dies,
congregâtis omnibus, adolescéntior filius
péregre proféctus est in regiônem longin-

,
quam, et ibi dissipâvit substântiam suam

^ '
& &, ,
^

-
' ly
vivéndo luxuriôse.
Et postquam ômnia consummâsset,
facta est famés valida in regiône illa, et

" . 3^ ipse cœpit egére. ^"^ Et âbiit, et adhésit


^"^

uni civium regiônis illius. Et misit illum

&, .
, . ^
-'
^
'
&'
^^^
in villam suam, ut pâsceret porcos.
cupiébat implére ventrem suum de sili-
quis, quas porci manducâbant
illi dabat.
In se
mercenârii in
Et

et nemo

autem revérsus,
domo
mei abùndant patris
dixit
:

: Quanti

^
pânibus, ego autem hic famé péreoî

, -
Surgam, et ibo ad patrem meum, et di-

^ , cam ei Pater, peccâvi in cœlum, et co-


ram te
:

jam non sum dignus vocâri


:

.
.^ ,
- 7]3^
filius
nâriis tuis.

Cum
tuus : fac me sicut

Et surgens 'enit ad patrem suum.


autem adhuc longe esset, vidit illum
pater ipsius, et misericôrdia motus
unum de merce-

', . -
est, et
&, accurrens cécidit super collum ejus, et os-

'
culâtus est eum. Dixitque ei filius : Pa-

.' ' ter, peccâvi in cœlum, et coram te


non sum dignus vocâri filius tuus.
: jam

' -'-

,
-^
Dixit autem pater ad servos suos
Cito proférte stolam primam, et indûite
illum, et date ânnulum in manum ejus, et
:

, , ^'-
calceaménta in pedes ejus et addùcite
vitulum saginâtum, etoccidite, etmandu-
:

,&.
'
' &.
cémus, et epulémur
meus môrtuus
et invéntus est.
quia liic filius :

erat, et revixit
Et cœpérunt epulâri.
: perierat,

. -'^^

, &,-, et cum
Erat autem filius ejus sénior in agro
veniret, et appropinquâret dô-
:

., & ' " -'


mui, audivit symphôniam, et chorum
et vocâvit unum de servis, et interro-
gâvit quid haec essent. Isque dixit illi
Frater tuus venit, et occidit pater tuus
:

12.
^.
ABL: 13. BDL: ^.
: 14.

). LT0:
oov. 22.
>?ABDT* (sec.)
.
(,:
(* pr. ).
.). 26-
24. *.
Xf (.

.
NABDT: (cf. Act. H, 28). 18. ^.'].
L:
Qi:LoavovaL (i^DT^: OovovOLv).GKS:

.
f^BDX-j- (in f.)
(LT:
D:
. . ^).
21.
19. G_ rell. *
*:
JUS ha
6
1.^20.

&. *: 15.
res ».
sa raaiso

17. Ici n'est


des champs. Grec

pas dans le grec.


: « à ses ter-
Luc, XV, 13-27. 341
II. Vie publique (IV, 14.·1, 28). — 2" Ce). Bonté pour te» péeheurtt CXVJ.

dit à Mon père, donnez- Ps. 2. me12.revenir.


son père :
Donnez-moi la portion de votre bien qui doit
3.5,
D'après la loi, le cadet avait la moitié
Piov. 7, 7.
moi laportion de votre bien qui doit Mat. 2.% de moins que l'aîné. l.i
;

20, 14.
me revenir. Et le père leur partagea
son bien. Peu de jours après, le plus Mat. 13, 21.
Luc. 8, 13.
Proy. 15, 29
jeune fils ayant rassemblé tout ce 23, 21 30, ;
:

1.5-16.
qu'il avait, partit pour une région
étrangère et lointaine, et il y dissipa
son bien, en vivant dans la débauche.
» Après qu'il eut tout consumé, il
I

cgesta«»
survint une grande famine dans ce Ps. 13, 1.
Sap. 13. .5,

pays, et il commença à se trouver Am. 8, 11.


ProT. 13, 18. V6. IlaUadonc,et iÎs'attacJia;héhTa:isme, pour:
dans l'indigence. Il alla donc, et il Is. 2, 6. Il alla s'attacher, il résolut de s'attacher. La garde
Ps. 16, 11. des pourceaux était pour un Juil' l'occupation la
s'attacha à un habitant de ce pays. Mat. 8, 31. plus humiliante qui se pût imaginer. Voir la figure
Or celui-ci l'envoya à sa maison des Gen. 13, 13. de Matthieu, vur, 3!), p. 41.
champs pour paître les pourceaux.
II désirait se rassasier des cosses Philip. 3, 10.
Job, 30, 6, 7; 4.

que mangeaient les pourceaux, mais EccIi.30,20-21.


personne ne lui en donnait.
» Rentrant alors en lui-même, il et pœni-
(entia.
dit :Combien de mercenaires, dans De ut. 30, 1.

46, Is. 8.

la maison de mon père, ont du pain Agg-. 1, 6.


Is. 65, 13.
en abondance, et moi ici je meurs de
faim! Je me lèverai, et j'irai à mon Eccli. 17,
Is. 64, 8.
23.

père, et je lui dirai : Mon père, j'ai Job, 33, 27.


Is. 33, 7.

péché contre le ciel et à vos yeux ;

je ne suis plus digne d'être appelé Jer. 18, 4-6.


Is. 2G, 18.

votre traitez-moi
fils; comme Tun de
vos mercenaires.
» Et se levant, il vint à son père. Ad patrcin Caroube (f. 16).
revei'titur.
Comme il était encore loin, son père Jac. 4, 8. 16. Il désirait se rassasier des cosses que man-
Jer. 3, 12. geaient pourceaux. Il
les s'agit du fruit du carou-
l'aperçut, s'attendrit, et accourant, 1 Eeg. 25, 8.
bier, commun en Orient, et qu'on donne comme
tomba sur son cou Et Luc. 22,61-62.
et le baisa.
Is. 60, 4.
nourriture au bétail. — C'est le seul passage de
Jer. 31, 20. l'Écriture où il soit tait allusion à cet arbre.
le fils lui dit : Mon père, j'ai péché Luc. 18, 13. 20. Il tomba sur son cou. « Il ne s'y jette pas, il
y tombe ». (Bossuel, Retraite sur pénitence,
contre le ciel et à vos yeux, je ne suis G en. 32, 10. iO<^ jour).
plus digne d'être appelé votre fils.
22. Sa robe première ; celle qu'il avait avant de
» Mais le père dit à ses servi- Pati-is
g'autliuni. me quitter; selon d'autres, la plus belle, la plus
teurs Apportez vite sa robe pre- Is. 61, 6, 10.
:
précieuse. —
Le texte original porte mot -,,
Ap. 3, 18; qui désigne un large vêtement porté par les
mière, et l'en revêtez; mettez un an- 6, 11. hommes les plus importants, rois, prêtres, etc.,
Gen. 41, 42.
neau à sa main et une chaussure à ses Jac. 2, 2.
et descendant jusqu'aux pieds. Un anneau. —
Jer. 2, 25. L'anneau, qui servait de sceau, était une marque
pieds; --^ amenez aussi le veau gras, Mat. 22, 4. de distinction. —
Une chaussure. Les esclaves al-
Cor. 5, 8. 1 laient pieds nus; la chaussure indiquait donc un
et tuez-le; mangeons et réjouissons- Is. 26, 19. homme libre.
23. Le veau gras. Encore aujourd'liui pour fêter
nous ^ car mon fils que voici était Ps. 118, 170.
:
un personnage, on tue un veau gras. En temps
Eph. 2, 5.
mort, et il revit; il était perdu, et il Joa. 17, 12. ordinaire, les Orientaux ne mangent presque ja-
Ps. 88,21. mais de viande.
est retrouvé. Et ils commencèrent à
faire grande chère.
)) Cependant son fils aîné était 2S. Une symphonie et des danses. C'était l'ac-
inviclia compagnement habituel des festins. Voir la figure
dans les champs reve-
; et comme il Eccli. 28, 2.
de Ecclésiastique, xxxii, 3, 7, t. V, p. IW.
2 Tim. 2, 4.
nait et approchait de la maison, il en- Eph. 5, 19.

tendit une symphonie et des danses.


Il appela donc un des serviteurs,

et lui demanda ce que c'était. Le


serviteur lui répondit Votre frère :
Is.9, 2 ; 25, 6.
Os. 14, 3.
est revenu, et votre père a tué le veau 2 Cor. 1, 0-10.
342 Lucas, XV, 28— XVI, 8.

. ,'&^ &.
II. ^ita publica (IV, 14- XIX, 28). — 2" Cf}* Periculosœ divitiœ (ZVIJ.

vitulum saginâtum, quia salvum illum re-

.
",
'-^^^
-^" &
xai

&,
'-
-
cépit.

troire.
Indignâtus est autem, et noîébat in-

rogare illum.
patri suo
Pater ergo

: Ecce
nunquam mandâtum tuum prseterivi, et
At
illius

ille
egréssus, cœpit
respôndens, dixit
tôt annis sérvio tibi, et

^^,
&'
&'
,

,,- nunquam dedisti mihi haedum ut cum


amicis meis epulârer
filius
sed postquam
tuus hic, qui devorâvit substântiam
:

& , ,' suam cum


. '^
illi vitulum saginâtum.
meretricibus, venit, occidisti

' At ipse dixit illi : Fili, tu semper

^.
&, mecum es,
làri autem
et
gaudére oportébat, quia fra-
et
ter tuus hic, môrtuus erat, et revixit
ômnia mea tua sunt : epu-

, '^,.
:

perierat, et invéntus est.


'"
XVI· - XVI. Dicébat autem et ad discipulos
' ".& suos
^

Homo quidam erat dives, qui habé-


:

bat villicum : et hic difïamâtus est apud.

.,
^ Kai illum quasi dissipàsset bona ipsius. ^ Et

;
'
vocâvit illum, et ait illi : Quid hoc avïdio

' ^
de te? redde ratiônem villicatiônis tuae
jam enim non pôteris villicâre. ^ Ait autem
:

villicus intra se Quid fâciam, quia dômi-


'
,
:

;
,, nus meus aufert a me villicatiônem? fô-
-
. ^"
. '
- dere non vâleo, mendicâre erubésco. ^ Scio
quid fâciam, ut, cum amôtus fùero a villi-
catiône, recipiant me in domos suas.

'' " ,
. ;-
Convocâtis itaque singulis debitôri-
bus dômini sui, dicébat primo Quantum :

^ "
^
/'
'2 ..; debes domino meo ? At ille dixit Cen-
tumcados ôlei. Dixitque illi Accipe cau-
tiônem tuam et sede cito, scribe quin-
quaginta. Deinde âlii dixit Tu vero
:
:
:

.
:

quantum debes? Qui ait Centum coros :

' tritici. Ait illi

scribe octoginta.
Accipe litteras tuas, et :

, ^

' Et laudâvit dôminus villicum iniqui-


^

.
tâtis, quia prudénter fecisset quia filii :

hujus sœculi prudentiôres filiis lucis in

7, 41). 6.
* ,:
LT: .). (bis) et :

. 28. LT:
LT^: TÔjy noqr. :.
(pro »%). 29-

(tert.)
ABDLT0f
otr.
LT0*
. :* ^.
32.
(ait.) ^v. — i.
30.
7. BL

30. Son bien. Grec : "


^BDLT:

ton bien ».

avTb. 2. ': ôvvji. 4. [L]t o- LT: ^. (eti. XVI. 3. Travailler à la terre. Grec bêcher
Luc, XV, 28— XVI, 8. 343
II. Vie publique (IV, 14=- XIX, 28). — CD» Danger des richesnes (XVIJ,

gras, parce qu'il a recouvré son fils


sain et sauf.
28 » Il s'indigna, et il ne voulait pas et querelae.
Lnc. 18, 11-12.

entrer. Son père donc étant sorti, se Kom. 10, 2-3.


Mat. 20, 13 ;
29. Lwi, répondant, dit... Le langage du fils aînô
mit à le prier. Mais lui, répondant, 4, 13.
exprime bien les idées que les pharisiens se fai-
Jac. 19-20.
dit à son père Voilà tant d'années :
1,
saient du service de Dieu, leur orgueil, et la du-
Luc. 17, 10.
Is. 64, 6.
reté de leur cœur.
que vous sers, et jamais je n'ai
je Prov. 20, 9.

manqué à vos commandements, et


jamais vous ne m'avez donné un che-
vreau pour faire bonne chère avec
mes amis; mais après que cet au- Prov.
Deut.
29, 3.
23, 7.

tre fils, qui a dévoré son bien avec Job, 5, 2.

des femmes perdues, est revenu, vous


avez tué pour lui le veau gras.
» Alors le père lui dit Mon fils, :

toi, tu es toujours avec moi, et tout Mat. 24, 47.

moi est à toi mais Rom. 8, 32.


ce qui est à ;
il
Kom. 2, 4.
fallait faire un festin et se réjouir, Ps. 89, 15.
Hebr. 2,11-12.
parce que ton frère était mort, et il re- Job, 33, 24-2.5.

vit; il était perdu, et il est retrouvé ».


XVI. ^ Jésus disait encore à ses f) Villicus f) Danger des richesses, XVI.
improbus
disciples : un homme riche Cor. 4,
« Il était 1 1. XVT. Parabole de l'économe infidèle.
1-18. El|re
12, Is. 3, 14. ne se trouve qu'en saint Luc.
qui avait un économe et celui-ci fut Eccli. ; 13, 23.

accusé auprès de lui d'avoir dissipé


ses biens. ^ Il l'appela, et lui dit : Sap. 6, h, 8.
Jac. 5, 4.
Qu'est-ce que j'entends dire de toi? Eccl.
Mat.
35,
18, 23.
17.

Rends-moi compte de ton administra-


tion, car désormais tu ne pourras plus
la conserver. ^ Alors l'économe dit en ProT. 7, 22-23.
Eccle. 9, 10.

lui-même puisque mon Gai. 6, 10.


: Que ferai-je,
Eccli. 40, 29.
maître m'ôte l'administration de ses
biens? Travailler à la terre, je n'en ai
pas la force, et j'ai honte de mendier.
1 Reg. 20, 14.
'*

Je sais ce que je ferai, afin que, Tob. 6. Cent barils d'huile. Dans le texte origin 1 :

7, 7.
cent baths, c'est-à-dire environ 3800 litres,
lorsque j'aurai été renvoyé de ma Eccli. 14,1.5-16. 7. Cent mesures de froment. Dans le texte ori-
ginal cent hors, c'est-à-dire environ 33800 litres.
charge, il y en ait qui me reçoivent
:

8. Les fils du siècle les fils de la lumière, sont


dans leurs maisons. des locutions purement hébraïques, qui signifient
les amateurs du siècle, ceux qui aiment les choses
^ » Ayant donc appelé chacun des cuiii debi- de la terre, les mondains et les hommes éclairés
toribuie
débiteurs de son maître, il demanda paciscitur. des lumières de la foi. — Entre eux, à l'égard les
Mat. 18, 24. uns des autres; ou bien dans leur manière d'agir,
au premier Combien devez-vous à Luc. 41. 7, dans leur conduite; mais la première interpréta-
:
Mat. 6, 12. tion est plus rapprochée du texte sacré. — Le
mon maître? ^ Il répondit Cent ba- Is. 43, 26. : maître loue, non l'injustice de son économe, mais
Eccli. 30, 24. son activité et son adresse; il n'avait donné à ce-
rils d'huile. Et l'économe lui dit Jer. 32, 11. :
lui-ci ni le droit ni la permission de disposer de
Is. 52, 2 58, 6.
Prenez votre obligation, et asseyez- ;
son bien; tandis que Dieu a donné non seule-
ment une permission, mais un ordre formel à tous
vous vite, et écrivez cinquante. '^En- 3 P.eg.Is. 30,
12,
8.
4.
ceux qui tiennent de lui des biens temporels ou
Prov. spirituels, de les distribuerlibéralement (Glaire).
suite il dit à un autre Et vous, com- 31.
:
6,
« Par la conduite de l'économe infidèle, le Seigneur

bien devez-vous? Celui-ci répondit : a voulu, selon saint Augustin, nous faire com-
prendre que si un maître de la terre a pu faire l'é-
Cent mesures de froment. Prenez, lui loge de son serviteur qui, pour un intérêttemporel,
avait tenu une conduite frauduleuse, à plus forte
dit-il, votre billet, et écrivez quatre-
raison nous serons agréables au maître du ciel,
vingts. si, conformément à ses divines lois et en vue de
A tlomino la vie éternelle, nous accomplissons envers le
^ )) Et
maître de l'économe infidèle
le laudatur. prochain des œuvres soit de justice, soit de mi-
1 Cor. 11, 22. séricorde. Du reste le Seigneur n'a pas loué ce ser-
le loua d'avoir agi prudemment; car Bar. 3, 23.
viteur pour la nouvelle fraude commise envers
1 Cor. 6, 4.
les fils du siècle sont plus prudents Joa. 12, 36. son maître, mais pour la pénétration et l'esprit
Eph. 5, 8. de prévoyance et de calcul dont il a fait preuve
entre eux que les fils de la lumière. 1 ïhes. 5, 5. à son propre avantage ». (Ms' pichenot).
344 Lucas, XVI, 9-23.
II. Vita publica (IV, 14-XIX, 28). — 2" CfJ* Periculosœ divitiœ CXVIJ.

. ',
,
.
^ generatiône sua sunt. ^ Et ego vobis dico
Fâcite vobis amicos de mammôna iniqui-
tàtis
in
ut, cum defecéritis, recipiant vos
:

œtérna tabernâcula.
:

, . &, -
Quifidélis est in minimo, et in majôri

;
;&,
divov
Et
fidélis est et qui in môdico iniquus est, et
in majôri iniquus est.
:

Si ergo ininiquo
mammôna fidèles non fuistis, quod verum
est, quis credet vobis? Et si in aliéno

',
fidèles non fuistis, quod vestrum est quis

.. &&
,.^ ''"
,' --
'^
-9-
dabit vobis?
Nemo servus potest duôbus dôminis
servire aut enim unum ôdiet, et âlterum
diliget

mammônge.
^ '*
:

aut uni adhœrébit, et âlterum


:

contémnet non potéstis Deo servire et :

Audiébant autem ômnia hsec


sœi, qui erantavâri :et deridébant illum.
pliari-

S-, ^ &,-
'

-
Etait illis Vos estis, qui justifîcâtis
vos coram hominibus Deus autem novit
corda vestra, quia quod hominibus altum
:

. .&
est, abominâtio est ante Deum. Lex et
^.
^ "' -
prophétse, usque ad Joànnem
num
vim
ex eo reg-
Dei evangelizâtur,
facit. Facilius est
et
:

omnis in illud
autem cœlum et

-, ^ ^ terram prseterire, quam de lege


âpicem câdere.
unum

^ ^

,. ,- Omnis qui dimittit uxôrem suam, et


âlteram ducit, mœchâtur et qui dimis- :

,. , - "^vd-
sam a viro ducit, mœchâtur.
Homo quidam erat dives, qui indue-

^
bâtur pùrpura et bysso et epulabâtur :

&'

&
quotidie spléndide. Et erat quidam men-
dicus, nômine Lâzarus, qui jacébat ad
jânuam ejus, ulcéribus plenus, cùpiens

^ --
" . -^" &-
saturâri de micis quse cadébant de mensa
divitis, et nemo illi dabat sed et canes
veniébant, et lingébant ulcéra ejus. ^-Fac-
tum est autem ut morerétur mendicus, et
:

.^
portarétur ab ângelis in sinum Abrahse.

"' Môrtuus est autem et dives, et sepûltus


est in inférno.

^•^
^, ^- 2·'^
Elevans autem ôculos suos, cum esset

.: .
9. èytJ. NBDrSL: hXinj]. \L]f (in .)
45. C'est vous qui vous justifiez devant les hommes.
Grec vous êtes de ces gens qui veulent passer
«

^
:

: ^* pour justes aux yeux des liommes ».

. . 12. 14- (pr.) x. 16. hfBT:


16. Et chacun fait effort pour y entrer, c'est-à-dire
). LT*

.. . -.
(1. 18. (ait.) 19. Versio « on y entre de vive iorce ».

21. Et personne ne lui en donnait n'est pas daus


Sahid. (al.) i- 20. [L]T* QÏSç.
le grec.
LT: 21. X»B[L]T* T. nABT: hn- 22-23. Et fut enseveli dans l'enfer. Or levant les

22. * yeux. Grec


les yeux ».
: « et fut enseveli. Et, dans l'Hadés, levant
Luc, XVI, 9-23. 34.5

II. Vie puMique (IV, 14:-XIX, 28). — 2" CfJ. Danger den richenneit CXVl).

Et moi je vous dis Faites-vous des : 2 Cor. 8, 1-1.


Les richesses injustes sont ainsi appelées,
9.
Jac. 2, .'). parce qu'elles sont souvent mal acquises ou mai
amis avec les richesses injustes, afin employées. Mais, comme en hébreu le même
Luc. 18, 22 mot signifie vanité et iniquité, d'autres croient
que, lorsque a^ous viendrez à manquer, 33
;

qu'il s'agit ici de richesses vaines, opposées aux


ils vous reçoivent dans les tabernacles ^
'4%!^' biens véritables, dont il est parlé au verset 11.

éternels.
Celui qui est fidèle dans les Qui
))
mam-
usus
monse.
moindres choses, est aussi fidèle dans Mat. 10, 10
;

les grandes 34.


et celui qui est injuste Is.25,32,17.
;

dans les petites choses, est injuste ^«^^i 18.

aussi dans les grandes. Si donc Mat. 13,


Sap. 14, 11.
vous n'avez pas été fidèle dans les ri-
chesses injustes, qui vous confiera les
véritables? Et si vous n'avez pas Act.
2 Cor.
15, 10.
C. 3,

été fidèle dans le bien d'autrui, qui


vous donnera celui qui est à vous?
» Nul serviteur ne peut servir Duobus 13. L'argent, dans l'original, ynammôna, mot
araméen qui signifie richesses et qui est ici per-
deux maîtres car, où il haïra l'un et v"en<imn.
:
sonnifié par figure de langage comme s'il était
le dieu des richesses.
aimera l'autre ou il s'attachera àl un Joa. 2, 15.
,
1

et méprisera 1 autre : vous ne pouvez 1 cor. 10, 21.



rx- .1, . 2 Cor. 6, 14.
servir Dieu et 1 argent » . is. 06, 10.

^ '
Or les pharisiens, qui étaient Fit-ma bei

avares, écoutaient toutes ces choses Mat^sf^ 2.^.

'
°
et semoquaient de lui. ^^Etil leur dit :

« C'est vous qui vous justifiez devant luc. is, 9.

les hommes, mais Dieu connaît vos 3^Reg.^ s, \\


cœurs car ce qui est grand aux yeux
;

des hommes, est en abomination de- Kom. t(),\


vaut Dieu. La loi et les prophètes Mat. 11, 12.

ont dure jusqu a Jean; depuis, le . 14, 23.


Os. 12, 3-4.
royaume de Dieu est annoncé, et
Luc. 21,
chacun fait effort pour y entrer. Le Mat. 5, 18.
3.3.

passeront, plutôt qu'il Is, 55, 11.


ciel et la terre
ne tombe un seul point de la loi.
18. Mariage et célibat. Comparer dL\ec Matthieu,
Quiconque renvoie sa femme et ^,^^"^"
))
XIX, 1-1:2; Marc, x,
en épouse commet ^^^^^^*"»· une autre,
adultère et qui épouse une femme ^''c^'f^^^iO^-
;

renvoyée par son mari, commet un


adultère.
Parabole du mauvais riche. Elle est propre
y avait un homme riche qui diriViaet à saint Luc.
10-31.
» Il

était vêtu de pourpre et de fin lin et damnatio. ;

il faisait chaque jour une splendide Tim. Vt»' 20. Lazare, personnage fictif, selon l'opinion
1

Il y avait aussi un mendiant,


Ap 18 19 commune. — Couché à sa -porte. Le mot grec
chère. is.ô6,'i2.'
·/ désigne la grande porte d'entrée et le ves-
nommé Lazare, lequel était couché ài Joa/Cic tibule, comme il y en a dans les maisons les plus
importantes.
sa porte, couvert d'ulcères, désirant Mat. 14,7. 2-2. Le sein cC Abraham ; c'est-à-dire le lieu de
^ , '. Eccli. 4, 1.
repos des âmes des saints, jusqu'à ce que le
. . , .

se rassasier des miettes qui tombaient sap.



, , 111 -1 ". 3,
21,
g.
13. Sauveur eût ouvert le ciel par sa mort. Le riche
de la table du riche, et personne ne Eccli. 14, 14.
mourut aussi, et fut enseveli dans t'enfer. « Le
Mat. 15, 27.
mauvais riche, dit saint Jean Ghrysostome, n'est
lui en donnait; mais les chiens ve- Job, 31, 16 ;
pas damné parce qu'il fut riche, mais parce qu'il
ne fut pas miséricordieux. Le mauvais riche, dit
naient et léchaient ses ulcères. Or 22, 7.
saint Grégoire, n'est pas damné pour avoir dérobé
Hebr. 1, 14.
ilarriva que le mendiant mourut, et ^ÎZvi \%. le bien d'autrui, mais pour n'avoir pas fait de
Mat. 8, 11. son propre bien un légitime usage. Le mauvais
fut porté par les anges dans le sein Job, 21, riche, dit saint Ambroise, n'est pas damné pour
Ps. 7S avoir frappé le pauvre, mais pour avoir été
d'Abraham. Le riche mourut aussi,
réellement homicide envers lui, en le laissant
et fut enseveli dans l'enfer. mourir sans secours ». (Mef pichenot).
ad 23. Dans les tourments de l'enfer. plus bas
23
Or, levant les yeux, lorsqu'il Petitio
Abraham. . 28.
346 Lucas, XVI, 24— XVII, 6.

".",& , ' (IV, 14:-XIX, 28). —


II. Vita puMica 2'^ Cg^J, Hutnilitas et dilectio CXVII, 1-19),

in torméntis, vidit Abraham a longe, et


damans

,
Lâzarum in sinu ejus :
'^'"
et ipse
- '
Kat dixit : Pater Abraham, miserere mei, et

^'^ ^ mitte Lâzarum, ut intingat


giti sui in aquam, ut refrigeret linguam
extrémum di-

&,'^^
meam, quia
, ].
crûcior in hac flamma.

,&,'.., ^] Et dixit illi Abraham Fili. recor-


:

"^' dâre quia receplsti bona in vita tua, et


jj Lâzarus similiter mala nunc autem hic
, consolâtur, tu vero cruciâris et in his
omnibus inter nos et vos chaos magnum
:

firmâtum est ut hi qui volunt hinc trans-


:

ot ire ad vos, non possint, neque inde hue


transmeâre.

'^ ,
, ',-
ot

, -
' 2^ Et ait : Rogo ergo te pater ut mittas

, ^ eum
quinque
in domum patris mei,
hàbeo enim
illis, ne et
fratres, ut testétur

'
ipsi véniant in hune locum tormentôrum.
^^^ Et ait ilH Abraham Habent Môysen,

' , ",.,
:

"^' *
et prophétas aùdiant illos. : At ille

. ^, &. '- dixit Non, pater Abraham


: sed si quis :

^
,
'
,
&' -
^^]
ex môrtuis ierit ad eos, pœniténtiam
agent. Ait autem illi Si Môysen et
prophétas non aùdiunt, neque si quis ex
môrtuis resurréxerit, credent.
:

. ,
XVII · XVII. ^
Et
Impossibile est ut non véniant scândala
ait ad discipulos suos :

^
] .
], . , ,
^

"
^,.
vae autem illi per quem véniunt. - Utilius
est
coUum
illi,

ut scandalizet
^ Atténdite vobis
si lapis molâris
mare, quam
ejus, et projiciâtur in
unum
de pusillis istis.
Si peccâverit in te :
imponâtur circa

,. ]. '' -
frater tuus, increpa illum et si pœni- :

'

- téntiam égerit, dimitte illi. Et si sépties


in die peccâverit in te, et sépties in die
convérsus fùerit ad te, dicens Poénitet :

me

^
: dimitte illi.

^ ^ Et dixérunt apôstoli Dômino :

^ Adaùge nobis iidem. ^ Dixit autem Dô-


T?y minus Si habuéritis fidem, sicut granum
:

sinâpis, dicétis huic ârborimoro Eradi- :

23.
. SLT0: .
NBDT* . D: hv . 25· GK . .
. *: &..
ST* 26. -': (1. \) . KEV: (GKST^*). 5. NBDT:
]].
D* ^. . 6- NABT:

.^
><DX*
nBLT* (ait.) oi. 27. LT:

(p. -.') 8.
.^
. 29. LÏ0t
L:
NBr*
êai.
avVJ.
% LT: &
.
1. LTGf 25. Les biens. Grec

XVn. 2. Une meule de moulin. Grec


: « tes biens ».

].
·;-/;,
: .. 3. et 4. LT©: mola asinaria, comme dans les textes
:

parallèles de
^BDLT* (ait.) . ^ABDT-: Matthieu, xvin, 6 et Marc, ix, 41.
Luc, XVI, 24— XVII, 6. 347
11. Vie publique (IV, 14- XIX, 28). Cg^), Humilité et charité CXVttf 1-19).

était dans les tourments, il vit de loin Is.Ps. h7, 1.3-14.


II.
6.·;,

Is. 26, 11.


Abraham, et Lazare dans son sein,
Joa. 31, .39.
8,
2i. Père Abraham. Le mauvais riche étant des-
2^ et s'écriant, il dit Père Abraham, Luc. 8; 38.
: 3, 6,
Jac. 13. 2, cendant d'Abraham s'adresse au chef de sa race,
ayezpitié de moi, et envoyez Lazare, Is. 66, 24. parce qu'il le considère comme son protecteur.
Marc. 44.
afin qu'il trempe le bout de son doigt
9,

dans l'eau pour rafraîchir ma langue ;

car je suis tourmenté dans cette


flamme.
Cliaos
» Et Abraham lui dit Mon fils, ina^nuin :

firinatum.
souviens-toi que pendant ta vie tu as Ps. 16, 14.
reçu les biens, de même que Lazare Mal. Is. 38, 15;
10. 2,

les maux or maintenant il est conso- Sap. 5-6.


40, 2.
;
3,

lé, et toi tu es tourmenté. De plus, 2 Job,


Cor. 17-18.
14, 13.
4,

entre nous et vous, il y a pour jamais Ex. 22-23. 8,


Ez. 32, 27.
un grand abîme, de sorte que ceux Ps. 73, 23.
Ap. 16, 9.
qui voudraient passer d'ici à vous, ou
delà venir ici, ne le peuvent pas.
2^ » Et le riche dit Je vous prie Vîvî sïbî
:
consulant.
donc, père, de l'envoyer dans la Sap. 11, 24-25.
Job, 10, 22.
maison de mon père car j'ai cinq Prov. 19, 29.
;

Is. 24, 22.


frères ; afin qu'il leur atteste ces cho- Mat. 13, 30.
19. Job, 24,
ses, et qu'ils ne viennent pas aussi 5, 25. Is.

eux-mêmes dans ce lieu de tourments.


Mais Abraham lui repartit. Ils ont Is. Joa. 5, 39.
20, 19.
20. Moïse et les prophètes
8,
c'est-à-dire tous les ;

moyens divinement ordonnés pour connaître et


Moïse et les prophètes; qu'ils les pratiquer la loi.
écoutent. Et il dit Non, père Job, 40,
:
30. Non: c'est-à-dire cela ne suffit pas. 3.
Ps. 50, 6.

Abraham mais si quelqu'un va des


;

morts vers eux, ils feront pénitence.


3' Abraham lui répondit S'ils Joa.44, 53
11,
47
:
5,

;
;

n'écoutent point Moïse et les pro- 19, 3.


3-2. Ils ne croiraient pas. L'incrédulité des .luifs

phètes, quand même quelqu'un des en face de ses miracles, en particulier la résur-
rection de Lazare, justifiait les paroles du Sauveur.
morts ressusciterait, ils ne croiraient
pas »
XVII. Jésus dit encore à ses dis- Cavenda
^ n) Derniers enseignements de Jésus,
XVn-XVin, 30.
otTensio.
ciples « Il estimpossible qu'il n'arrive Mat.
:
18, 7.
gi) Humilité et charité, XVH, Mi».
des scandales mais malheur à celui Is. 9, 15.
;
Marc. 41. 9,

par qui ils arrivent ^ Il vaudrait Mat.


!
18,
XVII. l-Il. Ces premiers avertissements de 6.
Marc. 9, 42. Jésus à ses Apôtres, se trouvent épars dans saint
mieux pour lui qu'on mît autour de Matthieu et saint Marc.
2. Une meule de moulin. Voir la note et la figure
son cou une meule de moulin et qu'on
de Matthieu, xviii, », p. 80.
le jetât dans la mer, que de scandaliser
un de ces petits.
Septies
^ » Prenez garde à vous Si ton ig-noscen- :

clum.
frère a péché contre toi, reprends-le; Mat. 18, 15.
et s'il se repent, pardonne-lui. Et Ley.
Gai.
19, 17.
6, 1.
Mat. 23-24.
s'il a péché sept fois dans le jour
5,

contre toi, et que sept fois dans le Mat. 18, 21.


ProT. 24, 16.
jour il revienne à toi, disant Je me Luc. 11, :
4.
Rom. 12, 20.
repens; pardonne-lui ».
A'is iidei.
Et les apôtres dirent au

,
Sei- Marc 9, 24.

gneur : « Augmentez-nous la foi )>.


1 Pet. 2, 2.
6. Un grain de sénevé ou de moutarde. Voir la

^ Mais le Seigneur dit : « Si vous


Mat.
21, 21
17, 20
13, 3.
; note de Matthieu, xiii, 31. —
A ce mûrie En
;
i^rec sycoiïiore, arbre qui par ses feuilles
Luc. 19, 4.
aviez de la foicomme un grain de sé- 1 Cor. 13, 2. ressemble au mûrier et dont les fruits sont sem-
Hebr. 4, 12. blables aux figues. Il atteint de grandes propor-
nevé, vous diriez à ce mûrier: Déra- tions. Voir plus loin, xix, 4.
"^ ^
348 Lucas, XVII, 7-22.
II. Vita publica (IV, 14^- XIX, 28). — Cg-)' Adventuti Dei futurus C^VII, 20-37J,

,'^"&;,
Trj

&'
^aldoorj^
âè
zavrif
2 . àv

^ '
càre, ettransplantàre in
vobis.
^ Quis autem vestrum habens servum

arântem aut pascéntem, qui regrésso de


agro dicat illi Statim transi, recûmbe
^ et non dicat ei
:
mare : et obédiet

^
Para quod cœnem, et :

prsecinge ministra mihi donec


, ,.
te, et
manducem bibam, et post hsec tu

&
et
; ^ manducâbis et bibes?^ Numquid grâtiam

,, '
.",'' .3,
; habet servo illi, quia fecit quse ei impe-

" râverat?
ritis
Non
ômnia quœ prœcépta sunt
dicite Servi inûtiles sumus quod
:
puto. Sic et vos

:
cum fecé-
vobis,
debiii-
mus fâcere, fécimus.
^ ^ Et factum est, dum iret in Jérusalem,
-
,-
transibat per médiam Samariam et Gali-
- Et cum ingrederétur quoddam

,
^
Iséam.

'.&
castéllum, occurrérunt decem

" , ,.
ei viri le-

', ",
^^ -
prôsi, qui stetérunt a longe
runt vocem, dicéntes
miserére nostri. Quos
:
:

Jesu prsecéptor,
et levavé-

- ut vidit, dixit :

,, &^.
lté, osténditevos sacerdôtibus. Et factum
est, dam irent, mundâti sunt.

^'^

' &, - Unus autem ex illis, ut vidit quia

., '^&
^,
' "
'-
^ ^

;
"^& ;
mundâtus est, regréssusest, cum magna
voce magnificans Deum, et cécidit in
fâciemante pedes ejus, grâtias agens et
hic erat Samaritânus. ^"^ Respôndens
autem Jésus,
dâti sunt? et
dixit Nonne decem mun-
:

novem ubi sunt? Non est


:

';' '. "^-


^, invéntus qui rediret, et daret glôriam

"^-
'
]

,
,-
- ^^,
Deo
Surge, vade
fecit.

Quando
nisi hic alienigena.

venit
: quia fides tua te salvum

ïnterrogâtus autem a pharisœis


regnum Dei? Respôndens
Et ait illi :

'
& ^ eis, dixit : Non venit regnum Dei cum

",
&&' ' . observatiône neque dicent Eccehic,
, :

aut ecce illic. Ecce enim regnum Dei


:

&' "-
, intra vos est.

, -
Et ait ad discipulos suos Vénient :

dies quando desiderétis vidére unum

.. * .
.
TTçdç et
8e. Df (p.
*
).
^^·
).
(: -
.^. avroîc. L:
Î^ADT':
LT^* Jè. 21-
17. A*
ï*

.2* .. .
[L]T®* nBDÏ: (cf. XIV, 10). (ait.)
9.
,* .
NABDLT©*
10. : L* Ort.
NBLT^: .
[LJT^*
(sec.) OTt. 10,
dans
Non, je pense est rattaché au verset précédent
le grec.
11.
13. D: /. ^) 16. D:
12. L*
(1.
14.
leur dit
Dès que Jésus les vit, il dit. Grec : « et voyant iî
Luc, XVII, 7-22. 349
II. %ie publique (IV, 14:-XIX, 28). — 2" Cg'O» Bernier avènement CXVIIf 20-37J.

cine-toi, transplante-toi dans la


et
mer; vous obéirait.
et il

^ » Qui de vous, ayant un serviteur Servi


opère 7-10. Nous ne faisons que notre devoir en obéis-
attaché au labourage ou aux trou- functi. sant à Dieu. Passage propre à saint Luc.
Luc. 9, 62.
peaux, lui dit, aussitôt qu'il revient 1 Cor. 3, 9.
Eccli. 38, 26 ;

des champs Viens vite, mets-toi à


: 33, 25.

table ? 8 Et ne lui dit pas au contraire f^ii^;^}^. :

Prépare-moi à souper, et ceins-toi, et


me sers jusqu'à ce que j'aie mangé et
bu, et après cela tu mangeras et tu
boiras? ^ A-t-il de l'oblisraiion à ce^?- nf- î,;^.

serviteur, parce qu il a lait ce qu il


lui avait commandé? ^^Non, je pense. ^^^^ 12, 47. .

10. Nous sommes des serviteurs inutiles.


Ex. 24, 7.

Ainsi, vous-mêmes, quand vous aurez Eccli. Job, 22, 2. L'homme qui accomplit son devoir ne fait en dé-
18, 6. finitive que le strict nécessaire, et 11 ne mérite de
fait ce qui \^us est commandé, dites :
Rom. 11, 36. récompense que celle qu'il plaît à Dieu de vouloir
bien lui donner.
Nous sommes des serviteurs inutiles ;

ce que nous avons fait, c'est ce que


nous avons dù faire ».
Deceui
^ '
Il arriva qu'en allant à Jérusalem, leprosi.
Luc. 13, 22.
il traversait le pays de Samarie et la Joa. 4, 1, 39.

Galilée. Et comme il entrait dans Am. 4, 12, 13 12-19. Les dix lépreux. Ce fait est seulement
rapporté par saint Luc.
un rencontra dix lépreux,
village, il ^Ts.^is!^'
12. Les lépreuK n'osaient s'approcher des per-
"

qui s'arrêtèrent loin de lui ^ et ils ;


^ sonnes saines, de peur de les souiller. Cf. Lévi-
^/J'^g^gf tique, xni, 46 (Glaire).
élevèrent la voix, disant « Jésus, :
ecch^^s, 6;

Maître, ayez pitié de nous » Dès que .


^ap. 12, is. 14. Ils furent purifiés et de leur lèpre, et de
la souillure légale qu'ils avaient contractée
Jésus les vit, il dit « Allez, montrez- : ,. i^V.' comme lépreux (Glaire).
Prov. 28, 13.
vous aux prêtres )>. Et il arriva, pen- Mat. 6, 4.
Ps. 50, 19.
dant qu'ils y allaient, qu'ils furent pu-
rifiés.
Un d'eux, se voyant purifié, re- g'ratus.
Mach. 1.
vint sur ses pas, glorifiant Dieu à 2 Ps. 26, 6 ;
3.

haute voix ^ et il tomba sur sa face


^
33,
16. Un Samaritain. Le Samaritain se montre
4.
;
Eccli. 43, 33.
plus reconnaissant que les lépreux juifs. Cf. plus
aux pieds de Jésus, lui rendant grâces ^luc^ 10.33. haut, X, 33, où un Samaritain est représenté comme
;

orcelui-ci était un Samaritain. Alors 1 cor. 10! plus charitable qu'un prêtre et qu'un lévite. 15,'

Jésus prenant la parole, dit « Est-ce /,^!' : ï


que les dix n'ont pas été purifiés? et
les neuf autres, où sont-ils? Il ne ^^l'u^l'l:

s'en est point trouvé qui revînt et ^'^*'- '^'


rendît gloire à Dieu, si ce n'est cet
étranger ». Et il lui dit « Lève-toi, îil 24, 13 :
;

18, 8: 50. 7,
va, ta foi t'a sauvé ».
s')
i/2) Avènement du royaume
20 Interrogé par les pharisiens de Dieu,
Rc^num :

I>ei întu^i. XVII, 20-37.


« Quand vient le royaume de Dieu ? » Luc. 19, 11.
Act. 20-37. Ce qui a rapport à cet avènement du 1, 6.
leur répondant, il dit « Le royaume Joa. 18, 16. :
royaume de Dieu se trouve dans les autres Évan-
de Dieu ne vient point de manière à Cor. 4, 1020. giles avec des divergences, voir Matthieu, xxiv: 1

Ps. 46,
Marc, xni. ;

être remarqué
est
...
ou
et on ne dira point
^ -
;
44, 17.
Mat. 13, 11, 13.
est la.
21. Le royaume de Dieu... Le Messie que vous

Car voici que le Pvom.


^^«·
:

attendez est au milieu de vous, et vous ne le


11 ICI il ^
14, T.
^?;
17. connaissez pas. Cf. Jean, i, 26. —
Le royaume de
royaume de Dieu estau dedans de Dieu est au dedans de vous. Voir la note sur Mat-
thieu, XVI, 28.
vous ».
22 II dit ensuite à ses disciples
«Viendront des jours où vous dési- iiôpînil
rerez voir un seul des jours du Fils Luc.*ir43-44.
^^''^' '^'
de l'homme, et vous ne le verrez
3S0 Lucas, XVII, 23 — XVIII, 2.

^.'
II.

lâov
Kal
-' '.,
Vita publier (IV, 14 -XIX, 28).

sqovolv ^lâov
— 2" Cg-O'

diem
Quœ orationis dotes CXVilij 1-17J,

hôminis, et non vidébitis. ^^Et


Filii
dicent vobis Ecce hic, et ecce illic. :

, ^.
'-'*"2

- Nolite ire, neque sectémini ^4 nam,

sicutfulgur corûscans de sub cœlo, in ea


quse sub cœlo sunt, fulget ita erit Filius :
:

. hôminis in die sua. Primum autem


^''^

opôrtet illum multa reprobâri a

& 9 pati, et

, '
generatiône hac.

, ,&,
Et sicut factum est in diébus Noe,

'' '^^
^, ita erit et in
bant, et bibébant uxôres ducébant, et
diébus Filii hôminis. Edé-

. &
:

dabântur ad nùptias, usque in diem qua


Noe

, ,^,' ,
, intrâvit in arcam : et venit dilù-
-^*^

,
vium, et pérdidit omnes. Similiter
^-,

^, .
sicut factum est in diébus Lot Edébant, :

et bibébant emébant, et vendébant

'
: :

^'"^

''
'^*^
-
-
plantâbant, et sedificâbant
autem
et
éxiit
sulphur de cœlo,
qua die
Lot a Sôdomis, pluit ignem
et omnes
:

pérdidit :

secûndum hsec erit qua die Filius hômi-


nis revelâbitur.
"
"^'

, In illa hora qui fuerit in tecto, et


vasa ejus in domo, ne descéndat tôlière

^,.
illa : et qui in agro, similiter non rédeat
rétro. Memôres estôte uxôris Lot.

,-
. *^"^' Quicûmque qusesierit ânimam suam

,. salvam fâcere, perdet illam et quicûm-


que perdiderit illam, vivificâbit eam.
:

& ' /
&
Dico vobis in illa nocte erunt duo

^.
'
:

in lecto uno unus assumétur, et alter

'&.&-/
:

relinquétur duse erunt moléntes in:

&
unum una assumétur, et altéra relin-
:

'
&.
^^ quétur duo in agro unus assumétur, et
alter relinquétur.
: :

)' ,
Ubi Dé-

;"/^'
Repondéntes dicunt illi
2^

"
:

,
&
'^^
mine? Qui dixit illis Ubicûmque :

" . fi'ierit corpus, illuc

âquilœ.
congregabùntur et

,-' ^-
XVIII·

^
lam ad
XVIII.

orâre et
illos,
^
Dicébat autem
quôniam opôrtet semper
non deficere, ^ dicens Judex
et parâbo-

:
quidam erat in quadam civitâte, qui
Deum non timébat, et hôminem non

* -. . ). —
.
.
30.
.
23.

^& ). . :
:
.-
BDL*
. 24. L:

28· i<BT^: Ojuoi.


(:
et
27. LT:

'
31-
.*
*
29-
8>.

BDL:
GKS[LH]0*
BDL:

33.
37.
LT
Cor.
13). 2.
[L]Tt
(* pr.
IV, 1,
DX:
· t
X.

16; Gai.
(a. ol). T:

(1. tcvc)
vi, 9
Tjj.
:

;
ot d.
(ut semper
Eph.iii, 13; II Th.
:

m,
\.

II

tert. ^. . 34.
:

[L]* T* K*
ait. (C. [L]) et
(pr.) 6. 35-
31. En cette
La
heure-là. Grec : « en ce jour-là ».
verset forme le f. 36 dans le grec. Par
du
GLT[KII ]*(8|).
35. fin
(pr.) -. ï: 3G. contre les y. 36 et 37 n'en forment qu'un.
Luc, XVII, 23— XVIII, 2. 351
I. Vie publique (IV, 14 -XIX, 28). — 2° (g-J. Qualités de la prière CXVIII, 1-17J.

Cor. 4, .
Et on vous dira Le voici ici et
1
pas. :
Joa. 7, 34.
Luc. 21, 8.
le voilà là. N'y allez point, et ne les Mat.24,23,26.

suivez point. Car, comme l'éclair Mat. 24, 27. 44. En son jour; au jour du jugement dernier.
Job, 38, 30.
Cor. 10, 52.
qui, brillant sous un côté du ciel,
1
Ap. 1, 7.

lance sa lumière sur tout ce qui est


sous le ciel, ainsi sera le Fils de
Luc. 22.
l'homme en son jour. Mais il faut Mat.
9,
16, 2.
117, 22-23.
auparavant qu'il souffre beaucoup de Ps.
choses, et qu'il soit rejeté par cette
génération.
» Et comme il est arrivé aux jours Improvïdï 20. Aux jours de ISoé. sur Matthieu,
sub I%Ioe XXIV, 37.
de Noé, ainsi en sera-t-il aussi dans Mat. et Lot.
24, 37-39.
^'^
les jours du Fils de l'homme. Ils Gen. 6, 11.

Is. 22, 12-13.


mangeaient et buvaient; ils se ma- Gen. 6, 12, r,.

riaient et mariaient leurs enfants, jus- Gen. 7, 7.


1 Pet. 20-21. 3,

qu'au jour où Noé entra dans l'arche :

et le déluge vint et il les perdit tous.


Et comme il est arrivé encore aux Gen. Ez. 16, 49.
18, 20.
jours de Lot ils mangeaient
: et bu- Is. 5, 11, 8.
Am. 5, 11.
vaient, ils achetaient et vendaient, ils Eccll. 27, 2.
29. Dieu fit pleuvoir. Cf. Genèse, xix, 24 Mat-
plantaient et bâtissaient; mais le Gen. 19, 24.
thieu, V, 45.
;

2 Pet. 2, .1.
jour où Lot sortit de Sodome, Dieu Num. 16, 26.

fitpleuvoir le feu et le soufre du ciel,


et les perdit tous
il ainsi en sera-
:
1 Thess. ·

Hab. 3, 4.

t-il le jour où le Fils de l'homme sera


révélé
Sur c'est-à-dire sur la terrasse ou
» En cette
•"^'
heure-là, que celui Omnia
liuquentla.
re- 31. le toit;
plate-forme qui sert de toit. Voir la note sur Mat-
qui se trouvera sur le toit et dont les Mat. 24, 17. thieu, X, 27.
Luc. 9, 62.
meubles sont dans la maison, ne des- 2 Tim. 2, 4.
cende point pour les emporter et que :

celui qui est dans le champ, ne re-


tourne point non plus en arrière.
Souvenez-vous de la femme de Gen. 19, 26.
•^-
Sap. 10, 7.

Lot. Quiconque cherchera à sauver Luc. 24. 9,


Mat. 10, 39.
son âme, la perdra; et quiconque la Joa. 12, 25 ;

11, 25.
perdra lui donnera la vie.
» Je vous le dis, en cette nuit-là duobus 34. Deux personnes. Voir note sur Matthieu^
unus XXIV, 40-41.
rapitur.
deux personnes seront en un lit, l'un Mat. 25, 6.

deux Lam. 35. Deux femmes moudront ensemble. Voir la


sera pris et l'autre laissé :
1, 7.
note sur Matthieu, xxiv, 41 et la tigure de Isaïe,
Mat. 24, 41
femmes moudront ensemble, l'une 25, 21. ;
XLVii, 2, t. V, p. 427.
Luc. 19, 22-23.
sera prise, et l'autre laissée; deux
hommes seront dans un champ, l'un
sera pris, et l'autre laissé ».
Prenant la parole, les disciples Ubi corpus
ibi aquiliie.
lui dirent : « Où, Seigneur? » Et Mat. 24, 40. 37. Les aigles. Les vautours percnoptères. Voir
Mat. 24, 28. la note sur Matthieu, xxiv, 28.
ilrépondit « : Partout où sera le corps, Job, 39,29-30.
Is. 41, 31.
là aussi s'assembleront les aigles ». Hab. 1, 8.

XVIII. Il leur proposait aussi


' g^) Qualités de la prière, XVIII, 1-17.
Ut
viduain
cette parabole, sur ce qu'il faut tou- instantem XVIII. 1-14. Paraboles de la veuve importune et
judex du mauvais juge, du pharisien et du publicain.
jours prier, et ne se lasser jamais. Luc. 11, 5. Elles ne se trouvent pas dans les deux autres syn-
Eccli. 22.
^ « Il y avait, dans une cer- Tbes.18,
disait-il, 1 5, 17.
optiques.
Col. 4, 2.
taine ville un juge qui ne craignait
Deut. 16,
point Dieu, et ne se souciait point des Ex. 22,
352 Lucas, XVIII, 3-18.
— 2°
. 14- XIX, 28).

"
II. \^ita publica (IV, CgO- Juvenitt dives CXVIII, 18-30J,

&
Viduaautem quaedam

"
^ ât rrj reverebâtur. ^ erat
], -
. in civitâte illa, ad eum, di- et veniébat

, ' ^&,
' cens Vindica me de adversârio meo. "^Et
. '*
:

nolébat per multum tempus. Post hœc

^ '^
-
autem dixit intra se
timeo, nec hôminem revéreor
Etsi Deum non
^ tamen

quia molésta est mihi heec vidiia, vindi-


:

^ .
câbo illam, ne in novissimo véniens su-
gillet me.

'
&&;&&-,.,
^ ^ Ait autem Dôminus Audite quid :

^ judex iniquitâtis dicit ^ Deus autem non :

fâciet vindictam electôrum suôrum cla-


mântium ad se die ac nocte, et patién-
^ tiam habébit in illis? ^ Dico vobis, quia
cito faciet vindictam illôrum. Verûmta-
- men Filius hôminis véniens, putas,
;
^
',, , ,
^

- '
invéniet fidem in terra ?
^ Dixit autem et ad quosdam qui in se

confidébant tanquam justi, et asperna-

'
bàntur céteros parâbolam istam Duo

. - ^^""&
:

liômines ascendérunt in templum ut orâ-


rent unus phariseéus, et alter publicâ-
:

^ ^ " nus." Pharissêus stans, hœc apud se

, , .
,,,
^,"
" &, oràbat Deus grâtias ago tibi quia non
:

sum sicut céteri hôminum raptôres, in- :

&
velut étiam hic publicâ-

', ' & ^


jùsti, adiilteri :

nus. Jejiino bis in sàbbato décimas :

do omnium qusepossideo.
Etpubiicânus a longe stans, nolébat

, " ,^
^"^

. ,"
&, ^
&,

3-.
- nec ôculos ad cœlum levâre sed percu-
tiébat pectus suum, dicens
pitius esto mihi peccatôri.
Deus pro-
Dico vobis,
descéndit hic justificâtus in domum suam
ab illo quia omnis qui se exaltât, humi-
:

et qui se humiliât, exaltâbitur.


:
:

' ^
liâbitur

,
:

." ^'^ - Afferébant autem ad illum et infan-


^•^

eos tângeret. Quod cum vidèrent

^
tes, ut
^^ discipuli, increpâbant illos. Jésus

, ' autem cônvocans illos, dixit Sinite


pùeros venire ad me, et nolite vetâre
:

&£.
^^ '.
^'^ ,
^ ,
,
'-
-
eos tàlium est enim regnum Dei.
Amen
accéperit
:

in trahit in illud.
dico vobis
regnum Dei
: Quicumque non
sicut puer, non

^
Et interrogâvit eum quidam prin-

) .
.
:
. ^&.
) &.
LT:

(1.
3. ï*Ttç.

DL:
6)
4. K^BDÏ:
eSh avd-^. hvTQ.

toç.

.
12-
9-
10.
A[L]* (pr.)

^:L* (pr.)

KBÛLT2*
.
&. Df-..
. Df \-
7. LT:

. H. * ^
(ait.)
(p.

.
(p.

13.
14.
:[L]t
..
oTi.

.
ATf
1· LT
(a. .)
:
(nBL:

Ce que ses disciples voyant, c'est-à-dire


les disciples (le) voyant ».
^'
:
16.
).
«
L: y-

mais
Luc, XVIII, 3-18. 353
II. Vie publique (IV, 14: -XIX, 28). — 2" (g'O* Appel ia perfection fXVMMIf 18-30J

3. Une veuve. La veuve et l'orphelin sont tou-


hommes. ^ Or ily avait une veuve dans j,^: WJu. jours, dans la Bible, le type des personnes taibles
cette même ville, et elle venait à lui, et livrées à la violence et à l'injustice, parce
qu'elles n'ont pas de protecteurs pour les soute-
disant Faites-moi justice de mon ad- p^^-Jj'i^
: nir et les défendre.
versaire. Et il ne le voulut pas pen- ecciî. 35,
dant longtemps. Mais ensuite il dit en JeVô, ïs.
lui-même Quoique je ne craigne point /er. ù.
:
^1,'

Dieu et ne me soucie point des hom- 2 xim. 4, 8.2.


V 1 Xi
.
Luc. 11,
mes, ^ cependant, parce que cette eccu. 21.
7. Il usera de délai pour eux? C'est-à-dire 3;^,
:

femme m'importune, je lui ferai jus- Dieu tardera-t-il aies exaucer/


8. La foi qui rend la prière efficace et aide à
tice, de peur qu'à la fin elle ne vienne la rendre persévérante.
10. Deux hommes montèrent au temple, parce
me faire quelque affront » que le temple étant sur le mont Jloriah, il fallait
Le Seigneur ajouta « Entendez monter i)our s'y rendre. — Un pliarisien. Voir la
noie 6 à la fin du volume. — Un publicain. Voir
:
jJJ^JJ^Ves
ce aue dit le iu^e d'iniquité et Dieu exaucuei. la note sur Matthieu, y, 46.
:

^ ^ ,7 Luc. 11, 13. 13. Le publicain, se tenant éloigné. Ni le phari-


· · 4.

ne venofera pas ses élus, qui crient ps. 93, 9. sien ni le publicain n'étaient dans le temple pro-
, ^ ^. -1
^ Mat. 24, 22. '
1

vers lui jour et nuit, et il usera de ps. 21,3;^


prement dit, puisqu'on n'y entrait point, mais
dans une cour du temple. Le pliarisien se met-
délai pour eux? ^ Je vous dis qu'il \p. e, lo.' tait en vue; le publicain au contraire ne pensait
qu'à Dieu et n'aurait voulu être remarqué de per-
les vengera bientôt. Mais quand le Lm.i6', 20.
sonne.
^'

Fils de Thomme
viendra, pensez-vous Mick '

le
14. La Vulgate et le grec présentent absolument
même sens, mais en employant une locution
qu 'il trouve delà foi sur la terre? » ÎTim.Vi- hébraïque signifiant à la lettre': Celui-ci justifié,
9 II dit encore cette parabole pour
en comparaison de l'autre (Glaire).
^^p®.^!'^'^ 15-47. Jésus bénit les enfants. Comparer avec
quelaues-uns qui se confiaient en c-atio, Matthieu, xix, 13-15; Marc, x, 13-16.
' · . L Luc. 15, 1."). 16. Car à de tels... Voir sur cette traduction la
eux-mêmes comme
, ,

étant justes, et ps. 29, 12. note de Matthieu, xrx, 14 (Glaire).


méprisaient les autres « Deux : ^'.
hommes montèrent au temple pour Mat. 5^20,46.
prier; un pharisien et un publicain. Gen! 28, n.

Le pharisien, se tenant en avant, Is. .i8, 2.

priait ainsi en lui-même 0 Dieu, je :


Mat.
6, 5, 7.
23, .T
;

vous rends grâces de ce que je ne suis Rom. 15, 1-2.

pas comme le reste des hommes, qui Mat.2, 10.

sont voleurs, injustes, adultères; ni


même comme ce publicain. Je
Luc. 5, 33.

jeûne deux fois la semaine je paie la ;


^ul^-fi
16.
42.

dîme de tout ce que je possède.


» Et le publicain, se tenant éloi- humii
gné, n'osait pas même lever les yeux pubîkicani.

au ciel; mais il frappait sa poitrine, 1'?<.?,%/;'


23. 48.
disant Dieu, ayez pitié de moi qui £ir. 9, 6.
:
i

suis un pécheur. Je vous le dis, f '25; î?:


Joa. 2, 1 2.
celui-ci s'en retourna justifié dans sa Eom. 3, 19,
27 10, 10.
maison, et non pas l'autre car qui- 24, Luc. 14, 11. :
;

conque s'exalte sera humilié, et qui- ^jL.^J;!^'


^'
conque s'humilie sera exalté ». ^

^'^
On lui portait aussi les petits infantes
enfants, pour
touchât. Ce e.xen.pio
qu'il les
que les disciples
voyant, ils les re- Mat***!!)',' 13.
butaient. Mais Jésus les appelant, ".";,/,"-/,"·
dit Laissez les enfants venir à ? Sap. v1. 1,

moi, et ne les empêchez point; car àj^'^*^: 20


de royaume de Dieu.
tels est le En ^*- ^·

vérité je vous le dis Quiconque ne Mat.Îîs-u': :

recevra point comme un enfant le g^) Jeune homme riche appelé à la perfection,
XYIII, 18-30.
royaume de Dieu, n'y entrera point » ^.^^ mj,„. .

Jeune homme bon, mais riche. Comparer


18-27.
^8 Un des principaux l'interrogea, iXîX" avec Matthieu, xix, 16-26; Marc, x, 17-27.
BIBLE POLYGLOTTE — T. VU. 23
^-;;
354 Lucas, XVIII, 19-34.
II. \^ita publica (IV, 14 - XIX, 2 8 — 3°
) . 9
Finis missionis in Perœa (XVill, 31
. - JT/JT, 98J .

'
' ,
^'
aiwvLOv

d-oç,

^,
'.
'" ^
' &,
d-.

"," '
(7],
. -
-
ceps,

nosti

nium
trem.
:
dicens
fâciens vitam getérnam possidébo
autem ei Jésus Quid me dicis bonum?
nemo bonus nisi solus Deus. Mandata
Non occides Non mœchâberis
Non furtum faciès Non falsum testimô-
Honora patrem tuum et ma-
dices

juventiite mea.
Quo
:

Qui ait Haec ômnia custodivi a


:

:
Magister

:
:

Jésus
bone,
? ^ ^

Adhuc
quid
Dixit

^
audito, ait ei :

' ,
unum tibi
habes vende, et da paupéribus, et habé-
deest: ômnia quaeciimque

' . bis thesaùrum in cœlo et veni séquere


. -
:

' ^
'^

"
me. His ille auditis, contristâtus est
quia dives erat valde.
- Videns autem Jésus illumtristem fac-
:

tum, dixit : Quam difficile, qui pecunias

' , habent, in regnum Dei intràbunt! Fa-


^'
^,
& -. ^--
cilius est
transire,
enim câmelum per forâmen acus
quam divitem intrâre in regnum

^ &
Dei. Et dixérunt qui audiébant : Et

; ' -
quis potest salvus fieri? Ait illis : Quœ

'
"^^

' "^ ,. -
", 7]
-
^.
*
impossibilia sunt apud hômines, possibi-
lia sunt apud
Ait autem Petrus
simus ômnia,
Deum.

sumus te. Qui


et secûti
: Ecce nos dimi-

7
-
-
dixit eis
reliquit
tres, aut
:Amen dicovobis, nemo est qui
domum, aut paréntes, aut fra-
uxôrem, aut filios, propter reg-

",
&,
.)'^, num Dei,et non recipiat multo plura
in hoc témpore, et in sœculo ventùro vi-
tam œtérnam.
Assiimpsit autem Jésus duôdecim, et

&&^ ^-
,
^-
.
^-' - ^'^

-
ait illis Ecce ascéndimus Jerosôlymam,
:

et consummabùntur ômnia quge scripta


sunt per prophétas de Filio hôminis
^2 tradétur enim géntibus, et illudétur, et

flagellàbitur, et conspuétur et post- :


:

, , quam flagellâverint, occident eum, et


tértia die resûrget. ^ Et ipsi nihil horum
intellexérunt, et erat verbum

.
istud abs-

..
nBDT^: 8 &.
17.
2* . 2o. LT: .
19.
20.
21· L'^T:
22. LT*
^.
.
ABDL .
*.
.:
(ult.)
* (iilt.)

L: ^ (LT:
26.
27.
28·
29.
.-:
L*
LT: (. 30. : \.
.^.
L:

23·
24-
: '-
^. .)
("'^ » : ... ^.
5.
20=*. Grec : " tu connais les
commettras pas d'adultères, tu ne tueras
commandements Tu ne
pas... ».
:
Luc, XVIII, 19-34. .355

11. Vie publique (IV, ll-XlX, 28). — 3° Jt'in du voyage en PéréeCXVIII, 31 ' XIX,28).

18. Un des principaux d'entre les pharisiens


disant : Bon maître, que ferai-je
qui l'interrogeaient. Cf. xvn, 20.
Marc. 10,17-23.
pour posséder la vie éternelle? »
Pourquoi m'ap- ^^^^'10, 25.
^^'^'·
Jésus lui dit : «

pelles-tu bon? Nul n'est bon que ex- 20. 12.


Dieu connais les com-
seul. Tu ,
Bar.
Eccle.
14,4-.=.
12, 1:

mandements lu ne tueras pomt; :

tu ne commettras point d'adultère;


tu ne déroberas point tu ne porteras ;

point faux témoignage honore ton :


Ps. 70, 17 ;

père et ta mère ». ^'11 répondit 118, 128. :


Laïu. 3, 27.
u J'ai observé tout cela depuis ma

jeunesse ».
Via |>ei'
^•^
Ce qu'entendant, Jésus lui dit f'ectioniii :

« Une chose encore te manque vends Act.


2 Cor. ,
i
:
-
i, 34-3...
!), 7.

tout ce que tu as et donne-le aux Mat. 6, 20-21.

pauvres, et tu auras un trésor dans


le ciel viens alors, et suis-moi ». Prov. is,
: 2.

^^Mais lui, ces paroles entendues, fut Ps. Gr,'ii.'


contristé, parce qu'il était fort riche.
Or Jésus le voyant devenir "*''^^'·>·;"'
pericula. ,

triste, dit « Que ceux qui ont les 2 cor.


: 10. 7,

richesses entreront difficilement dans ^.', 9.


le rovaume de Dieu! Il est plus ^Î", -25. Il est pjlus facile. Voir la note sur Matthieu^
^ A iMarc.lO,2.)-27. XIX, 24.
facile à un chameau de passer par le Mat. 9, 24-26. 1

chas d'une aiguille, qu'à un riche


d'entrer dans le royaume de Dieu ».
Ceux qui l'écoutaient demandé- hSi-.' Î2,*^
21.
^^'"^' ^*'-
rent : « Et qui peut donc être sauvé ? »

Il leur répondit Ce qui est im- : ^( luc. 1, 37.


Zaoh. 8, 6.
possible aux hommes est possible à Jei 32, 27.

Dieu ».

Alors Pierre dit Et nous, prie ïa III


-28-30. Récompense assurée aux Apôtres. Com-
parer avec Matthieu, xix, 27-30; Marc,\, 28-31.
voici que nous avons tout quitté pour 28. Nous avons tout quitté. Voir la note sur
^ OQ . Marc. 10, 28.
' 1 '

VOUS suivre ». Jésus leur répliqua Mat. 19, 27. :


Matthieu, xix, 27.

« En vérité, je vous le dis, il n'est i». 29.

personne qui ait quitté ou maison, ^^.^''


ou parents, ou frères, ou femme, ou ^^"'^,^'^'
enfants, à cause du royaume de Dieu,
qui ne reçoive beaucoup plus en i^^^^g'
•"^'^

ce temps même, et, dans le siècle à ^j^^^^^- j^-^^^-

venir, la vie éternelle »

Ensuite Jésus prit à part les lOPassio 11.) Fin du voyage en Pérée, XVllI, 31-XIX, 28.

douze et leur dit « Voici i|ue nous :


31-34. Jésus annonce sa passion. Comparer avec
montons à Jérusalem, et que s'ac- Marc.10,3^^^^^^ Matthieu, xx, 17-19; Marc, x, 32.
31. Prit Cl part les douze... nous montons à
complira tout ce qui a été écrit par ^«=*· 43. Jérusalem. Voir la note sur Matthieu, xx, 17.
les prophètes touchant le Fils de
12
l'homme ;
-^^
car il sera livré aux
Is. .^3,
30, 6.

gentils, et raillé, et flagellé, et cou- joCiVo.


vert de crachats; -'^ et après qu'ils .2;*39-4.
l'auront flagellé, ils le feront mourir,
et le troisième jour,
il ressuscitera ».
'^-'
Mais
apôtres ne comprirent
les ^''i/h.''''

rien de ces choses, et cette parole joa!TM7-?8.


356

.
".
II. Vita publîca (IV,

^
Lucas, XVIII, 35— XIX,
14- XIX, 2 8).—^° ChJ.FinU tnitisionia in Perœa CXVIII,31-XIX,28),

', cônditum ab
11.

eis, et non intelligébant quee

.^
",
', " '
. - "^^ ^^4 ^'^
"^-
dicebântur.
Factum est autem, cum appropin-
quâret Jéricho, cœcus quidam sedébat
secus viam, mendicans. Et cum au-

,' ' -
diret turbam prœtereiintem, interrogàbat
quid hoc esset. Dixérunt autem ei,
", quod Jésus Nazarénus transiret. Et
/', .

"
clamâvit, dicens Jesu fili David, mise- :

.
, & " /, -
.' ' ^&
rére mei.

clamàbat
Et qui praeibant. increpàbant
eum ut tacéret. Ipse vero multo magis
Fili David, miserére mei.

3' ;
:

. " ,' - "


"
Stans autem Jésus jussit illum addiici
ad se. Et cum appropinquâsset interro-

, , - 3'
.
"- gâvit illum,
ciam? Atille dixit
dicens quid tibi vis la-
Domine ut videam.
Et Jésus dixit illi Réspice fides tua
''^

te salvum fecit. ''^ Et conféstim vidit, et


:

:
:

, ,,
,,
XIX·
^
^.
.- sequebàtur illum magnificans Deum. Et
omnis plebs ut vidit, dédit laudem Deo.
XIX. Et ingréssus perambulàbat
^

Jéricho. ^ Et ecce vir nômine Zachséus :

, & ,
", ethic princeps eratpublicanôrum, et ipse

&
"
^
,-.
'
^

tjv. *
dives
esset
et quœrébat vidére Jesum, quis
:

:
*^

et non pôterat prse turba, quin


statùra pusillus erat. Et prsecurrens
ascéndit in ârborem sycômorum ut vi-
déret eum quia inde erat transiturus.
'*

,
:

·' ^ Et cum venisset ad locum, suspiciens

^'
. Jésus vidit illum et dixit ad eum Za- :

*'

--- chiùe, festinans descénde quia hôdie in


domo tua opôrtet me manére. ^ Et fes-
:

.'(,
'"
, ,-- ,
^

",
,
tinans descéndit, et excépit illum gau-
dens. Et cum vidèrent omnes, mur-
murâbant, dicéntes quod ad hôminem
peccatôrem divertisset. ^ Stans autem
Zachséus, dixit ad Dôminum
midium bonôrum meôrum. Domine, do
Ecce di- :

" paupéribus et si quid aliquem defrau-

"
:

&
'

,'
" . dâvi, reddo quâdruplum. ^ Ait Jésus ad

' -
".,. , -
eum Quia hôdie salus dômui huic facta
:

est eo quod et ipse filius sit Abrahse.


:

^^' Venit enim Filius hôminis qusérere et


salvum fâcere quod perierat.

^ ^ '

xit
Hsec illis audiéntibus, adjiciens, di-
parâbolam, eo quod esset prope Je-

35. LT:
36. DL:

..
* himc versum. LT9: ].
[àV].
39.
U.
\

2.
.

(ait.) ^r.
nBDT-:
D* 8>. L: (bis). ,^* . [L]T*
4.

9.
\\.
iNBT-f
Lï:
^^* Cm
.
(a.

.. f.)
^.)
("^
.
rotç)
LT:
: .^.
.
Luc, XVIII, 35 — XIX, 11. 357
II. Vie publique (IV, 1 Jl-XIX, 38). - 'Z W. Fin du voyage en Pérée CXVIil, 31-X1X,28).
leur était cachée ainsi ils ne compre-
;

naient point ce qui leur était dit.


35-43. Aveugles de Jériclio. Comparer avec
3^ Or il arriva, lorsqu'il approchait *^",.;."*
Matthieu, xx, 29-34; Marc, x, 'i»i-.j3.
de Jéricho, qu'un aveuoi-le était assis 35. Lorsf/u'Îl approchait de Jéricho. Voir la
note sur Matthieu, xx, 2!).
au bord du chemin, mendiant. -^^ Et Marc. 10,u' 46.
'
is. 'J'ob. 0,
43. Il le suivait. Voir la noie sur Matthieu, x\,
34.
entendant la foule qui suivait le che- ^^'^t 20, 3U. t.

Joa. S, 12.
min, il demanda ce que c'était. On Act.l7, 27-28.

lui dit que Jésus de Nazareth passait. [^^- ·*;,^^·


Alors il cria, disant « Jésus, fds ^"°· -^' :
^'-'

Mai-c.l0,47-.')2.
de David, ayez pitié de moi! » Ceux Mat. 20, 30-34. XIX. 1-10. Zachée. Cet épisode est propre à
saint Luc.
qui allaient devant, le gourmandaient Luc.
Ph. 6.-i,
1, 32.
20 2. Chef des }mblicains. .Tériciio à cause de sa
position était alors le centre d'un trafic très con-
;

pour qu'il se tùt. Mais il criait beau- 9, 14.


Mat. 21, i). sidérable. Zachée était probablement chargé par
coup plus encore « Fils de David, :
Luc. 20, 41. le collecteur romain de lever les imi)ôts et les
tributs qui devaient être perçus dans ce district.
ayez pitié de moi! » Or Jésus s'ar- ''^ Mat. 21, 2.
Ps. 72, 24.
— Riche, comme le devenaient d'ordinaire ces
rêtant, ordonna qu'on le lui amenât. fonctionnaires.

Et quand il se fut approché, il l inter-


rogea, disant u Que veux-tu que
:
^j^ gg^'if
je te fasse? » répondit « Seigneur,
Il :

que je voie ». Et Jésus lui dit : 5;°^/',^"^.·

^^'^^·
« Vois; ta foi t'a sauvé ». ''-^Et aussi-

tôt il vit, et il le suivait glorifiant Dieu, -^p-'


i^^;
3"^·

Et tout le peuple, voyant cela, donna


louange à Dieu.
XIX. Jésus étant entré dans Jéri-
'
.^«0»··«»«
III arbore.
cho, le traversait. Or
y avait un ^''ig'aV,'" il '

homme appelé Zachée; il était chef ^^^^- -^- 2'^·

des publicains, et même fort riche. Sois,V-3l


^ Et il cherchait à voir qui était Jé-
f-
sus, et il ne le pouvait, à cause de la ^"^* 1-· ^

foule, parce qu'il était très petit de


taille. Courant donc en avant, il ^?«^-'
Caut. 3, 11. '

monta sur un sycomore pour le voir,


Sycomore {f. 4).
parce qu'il devait passer par là.
Lorsqu'il arriva en cet endroit, ^Vn'veiMu Sur un sycomore. 11 ne faut pas entendre
4.
par ce nom le sycomore de nos pays, dont le
Jésus leva les yeux, l'aperçut, et lui Luc. 19. ô,
nom vulgaire est érable blanc ou laux platane,
dont les feuilles larges et dentées, a cinq lobes
dit « Zachée, descends vite, parce Sap. 14. 6,
pointus, sont blanches en dessous, d'un vert
:
Joa. 1, .)0.

qu'aujourd'hui il faut que je loge dans Mal. 4,


Jer. IS, 2. foncé en dessus; les lleurs, petites et verdatres,
2.
pendant en grappes allongées. Le sycomore de
ta maison ». ^ Et il descendit à la 2Luc. l'Evangile est le sycomore à ligues, Ficus sycomo-
Cor. 14. .'),

32.
rus. Il ne pousse (uie dans les pays très chauds;
l.'i,

hâte, et le reçut avec joie. Voyant Joa. 1. 12. dans la vallée brûlante du Jourdain, dans la
basse Galilée et en Egypte, où on en voit encore
Luc. 10, 38.
cela, tous murmuraient disant qu'il 2 Cor.
aujourd'hui formant allée dans les villes, d ou
9, 7.

était allé loger chez un homme pé- Luc. 30. .%


le nom de figuier d'Egypte par lequel
on le
désigne également. Il s'élève à une hauteur de
Os. 0. ().

cheur. ^ Mais se tenant devant le Sei- Pi,om.9, 2.5-26. douze à quinze mètres. Ses grandes et lortes
gneur, Zachée lui dit « Seigneur, : branches se déploient horizontalement de ma-
^^;i^^X
nière à former un pavillon touffu (|ui peut avoir
voici que je donne la moitié de mes ^ùm.^5,^! jusqu'à une quarantaine de pas de diamètre.
Les figues qu'il produit ne poussent pas sur
biens aux pauvres; et si j'ai fait tort ex. 21, 37; les rameaux couverts de feuilles mais
s'étalent
à quelqu'un j e lui rends le quadruple 1 Bek '12, 3 en grappes soit sur le tronc soit sur les grosses
branches. Elles mûrissent au commencement de
, ·

^ Jésus lui dit « Aujourd'hui cette S^.^s.Vo.


: juin et depuis celte époquejusqu'à Thiver, l'arbre
Gai. 7. porte constamment des lleurs, des fruits verts
maison a reçu le salut, parce que ce Mat, 18, 11.
3,

et des fruits mûrs. Le bois de sycomore servait


lui-ci aussi est entant d'Abraham. J""- \ y^- ^ en Egvpte à faire des boites de momie et on l'em-
Ez. 34, 16. plovaiten Palestine comme bois de construction.
Car le Fils de l'homme est venu Le nom de sycomore qui signifie figuier-mûrier
chercher et sauver ce qui était perdu ». provient de ce que cet arbre aies fruits du figuier
et le feuillage du mûrier.
" Comme ils écoutaient ces dis- -\\t\.v Ir'i- 11-27. Parabole des mines. Elle semble avoir un
»us servi
''""^ ^**"""'* certain rapport avec la parabole des talents raj)-
cours, dit encore une parabole sur crctlïl;«. porlée dans Mciii/ucti, xxv, l'<-3'). Voir la note, ibid,
358 Lucas, XIX, 12-26.

,
II. Vitapublica (IV, 14:-XIX, 28). — 3°r*9. Finis missionis in Perœa CXVIII,31-XIX, 28}.

^.^' ' ,^ '^ on rusalem quia existimârent quod

.
: et
conféstim regnum Dei manifestarétur.
^'^^^ ^2 Dixit ergo Homo quidam nôbilis âbiit
:

in regiônem longinquam accipere sibi

'- regnum, et revérti. Yocâtis autem de-


^

.,
^

,'
cem servis suis, dédit eis decem mnas,
et ait ad illos : Neo-otiâmini dum vénio.

' & &


.
' ' ^ '
Cives autem ejus ôderant eum. et

. , --
misérunt legatiônem post illum, di-
céntes Nôlumus hune regnâre super nos.
:

^, / ,
^ ' ^ ^ Et factum est ut rediret accépto regno :

et jussit vocâri servos, quibus dédit pe-


ciiniam, ut sciret quantum quisque ne-

',
.
/ gotiâtus esset.
Venit autem primus, dicens Do-

' ,,^^, -
:

^
'
mine, mna tua decem mnas acquisivit.

. .' , Et Euge bone serve, quia in


^'^
ait illi :

môdico potestâtem ha-


fuisti fidélis, eris
bens super decem civitàtes.
7&
' ^ ' ,. ] Et alter venit dicens Domine, mna :

tua fecit quinque mnas. Et huic ait :

-
Et tu esto super quinque civitàtes.

,
' (^) - Et alter venit, dicens Domine ecce
mna tua, quam hal)ui repôsitam in sudâ-
:

.'
,
' ^
,
^,
-
rio
es
-Himui enim te, quiahomo austérus
;

tollis quod non posuisti, et métis


:

quod non seminâsti.


Dicit ei : De ore tuo te jiidico serve

,' ^ , nequam sciébas quod ego homo austérus

^ '^,,
:

sum, tollens quod non pôsui, et metens


quod non seminàvi:-^et quare non dedisti
pecûniam meam ad mensam, ut ego vé-
niens cum usiiris ùtique exegissem illam?
';

Et astantibus dixit Auférte ab illo

.. ' ',
:

mnam, decem mnas liabet.


et date illi qui

& .,
Et dixérunt ei Domine, habet decem :

&, '
, mnas. Dico autem vobis, quia omni
habénti dàbitur et abundàbit
tem qui non habet, et quod habet aufe-
: ab eo au-

rétur ab eo.

')
13.
15.
NABDLÏ:
· ^Éôiûxer
(1.
L: ).. hr
25. DX^*

...
.

^^.
(

16· ^: 26. [L]T-* yÙQ el -' aC-.


17. Lï:

;
19. : XIX. 14. Ceux de son pays, c'est-à-dire < ses conci-

* ..::^^;
tovens ».
20. LTf (a. fV.). 15. Du royaume. Grec île la royauté -, c'est-à-
: <

"".
22. dire « après avoir reçu rinvestiturc

( 23. LT*
lirq.^.
el : (/:
grec.
18.
!2.
autre .CvQi: « le second >.:

Et il sera dans l'abondance n'est pas dans le


Luc, XIX, 12-26. 359

II. Vie publi(]ue (IV, 14 - XIX, 28). — 3" Ch)»Fin du voyage en Pérée (XYIII^ 31' XIX, 28}.

Luc. 18, 31
ce qu'il était près de Jérusalem, et 17, 20.
Aet.
sur ce qu ils pensaient que le royaume
1, 5.

de Dieu serait incontinent manifesté.


donc « Un homme de grande Mat. 25, U-30.
^2 II dit :

, Marc. 13, 34. 1 .

naissance s en alla en un pays lom-ps. 6,8,9. 2,

tain pour prendre possession d'un


royaume Ainsi *,^\7''1.=
et revenir ensuite. Dix mines. La mine d'argent valait environ
13, 45 20, ;
lil l'rancs et la mine d'or 2.200 lïancs.
dix de ses serviteurs appelés, il leur Proy.25-26. 19, 17

donna dix mines, et leur dit Négo- :

ciez jusqu'à ce que je revienne.


^ » Or ceux de son pays le haïs- »«
»«*«»·
saient et ils envoyèrent après lui une
;

députation, disant Nous ne voulons joî'i'.'io.^i.


:

Job, 24, 13.


point que celui-ci règne sur nous. 6-7 S,

Et il arriva qu'il revint, après avoir luc^is 19,43-14;


32, 34, '

pris possession du royaume, et il fit 41.


"

Thes. 4, 15.
appeler les serviteurs auxquels il Joa. 5, 28.
avait donné de l'argent, pour savoir
combien chacun l'avait négocié.
» Le premier vint, disant Sei- Prinii :
•atio,
gneur, votre mine a produit dix autres Joa. 3, 21.
Luc. 14, 28,
mines. Il lui dit Fort bien, bon :31. 17. Dix villes, c'est-à-dire une province tout
1 Cor. 4, 2. entière.
serviteur, parce que tu as été fidèle Luc. 16, 10
12, 44.
en peu de choses, tu auras puissance
sur dix villes.
» Un autre vint, et dit Seigneur, seciintii :

ratio
votre mine a produit cinq autres Job, 31, 35-36.
Ptom. 12, 6.
mines. Et il dit à celui-ci: Toi aussi,
Is. 3, 10.
sois à la tête de cinq villes.
» Un autre vint, disant: Seigneur,
(crlii
ralîo. 20. Dans un linge, littéralement morceau d'é-
toffe qui sert à essuyer la sueur, ou mouchoir.
voici votre mine que j'ai tenue enve- Mal. 6. 1,
Cor. 7,
loppée dans un linge, car je vous Os. 13, 9.
2 l
21. Un homme sévère. Voir la note sur Matthieu,
Mat. 36. 1 xxv.
ai craint, parce que vous êtes un
Job, 40, 3.
homme sévère vous emportez ce que ""jer. :

vous n'avez pas déposé, et moissonnez


ce que vous n'avez pas semé.
-^ ))Le maître lui dit C'est par A
ta "i« «»»
hero ex-
:

propre bouche que je te juge, mau- p^obiatui


vais serviteur. Tu savais que je suis Mat. 12, ^7

un homme sévère, emportant ce


que "joï; 1.'
16.
6.
•33.
je n'ai pas déposé, et moissonnant ce^''^^^'^
1 Cor. 22. 9,
Cor.
que je n^ai point semé. Pourquoi 2Eccli. 29,
10. .5,

1. 23. la banque. Voir la note snv Matthieu,


donc n"as-tu pas donné mon argent à Mat. 25, 27. 27.

la banque, afin que, moi revenant, je


le reprisse avec usure ?
» dit à ceux qui étaient pré- Habend
Et il
(labitur.
sents Otez-lui la mine, et donnez-la Luc. 13,
: 7.
Ap. 3, 11.
à celui qui a dix mines. Ils lui ré-
pondirent Seigneur, il a déjà dix
:

mines. Mais, je vous le dis, on Job, 10. 1, 2(>. Celui qui a. Voir la note sur Matthieu, xirr,
Pa. 3 1, ;
12.
donnera à celui qui a, et il sera dans ProT.
13 ;
144,
15, 7.
7

l'abondance mais à celui qui n'a pas ;

même ce qu'il a lui sera ôté.


.

360 Lucas, XIX, 27-44.


III.

^ ".,'-
Ultima Jesu (XIX,

.
/-
29 -XXIV). — 1° CaJ, In Urbem ovans

,
Verûmtamen inimicos meos illos,
-"^

qui noluérunt me regnâre super se, ad-


ingrenMUn (XIX, 29-48J,

.
, ^
dùcite hue et interficite ante me.
: Et
his dictis, prsecedébat ascéndens Jerosô-
&,
^
lymam.

,&,
' -
Et factum est, cum appropinquasset
ad Béthphage et Bethâniam, ad montem

'
,
,
&, ' ' .;
quivocâtur Olivéti, misit duos discipulos
suos, dicens
contra est
lté in castéllum, quod
:

tis pullum âsinœ alligâtum, oui nemo un-


:

in quod introeûntes invenié-

^;
'^^
quam hôminum sedit sôlvite illum, et

'
:

.
" addùcite. Et si
Quare sôlvitis? sic dicétis ei Quia Dô-
quis vos interrogâverit
:
:

^, '
minus ôperam ejus desiderat.
Abiérunt autem qui missi erant et :

invenérunt, sicut dixit illis, stantem pul-

" '- lum. 3^ Solvéntibus autem illis pullum,


dixérunt dômini ejus ad illos Quid sôl-

", ,
:

vitis pullum? 3''


dixérunt: Quia
At illi

Dôminus eum necessârium habet. Et

,' , &"
^ "
,.
]
-
^. -
^-
duxérunt illum ad Jesum.
Et jactântes vestiménta sua supra pul-
lum, imposuérunt Jesum. Eùnte autem
illo, substernébant vestiménta sua in via.

Et cum appropinquâret jam ad descén-


•^'^

sum montis Olivéti, cœpérunt omnes


turbae discipulôrum gaudéntes laudâre

'-
Deum voce magna super omnibus, quas

.' , -
'^^

viderant, virtûtibus, dicéntes Bene- :

dictus qui venit rex in nômine Dômini,

&
pax in cœlo, et glôria in excélsis.

' , -
,,,&'., - .
Et quidam pharisϙrum de turbis
dixérunt ad illum Magister, increpa dis-
cipulos tuos.
vobis, quia
mâbunt.
Quibus ipse ait Dico
si
:

hi taciierint, lapides cla-


:

,
. '
"&
'
&-
'- "
, -
Et ut appropinquâvit, videns civitâ-
''^

tem flevit super illam, dicens Quia si


cognovisses et tu, et quidem in hac die
tua, quae ad pacem tibi! nunc autem abs-
côndita sunt ab ôculis tuis. Quiavé-
nient dies in te et circiïmdabunt te ini-
mici tui vallo, et circûmdabunt te et
:
:

&,
:

' '
coangustâbunt te iindique 'et ad terram :

. <: ^^^' (.) -


. ..&::
27. (1. .) et · (.

,
.: .
. -
Di" (in f.) xcà

29· L"T: 30- L:


42. [L]!'^
. . . ).
ot (ait.) oa. LT*(pr.)(T8 (T:
43· nCTi
Tjj

.. . : ' .
LT:
LT-'f'
.
37. L: .
(*

:
.
.).

31· [L]*
3.3·

38·
NBDT-:
"* ^.
41·
40·
34-
36-
* dit».
31.
32.
Veut s'en servir. Grec
Uânon
40. Il leur repondit. Grec

41.
"
en a besoin ».
arrêté n'est pas dans le grec.
et répondant

Disant se trouve au verset suivant dans


:

:
·.

il

le ^rec.
leur
Luc, XIX, 27-44. 361
111. Derniers jours (XIX, 29-XXlV). 1° >. Entrée Jérunaletn CXiX, 29-48).
Kebelles
Et pour mes ennemis, qui n'ont
))
occisï.
Mut. 22, 7.
pas voulu que je régnasse sur eux, Is. 41, 1.
Ex.
amenez-les ici, tuez-les devant moi ». ]'s.
lô,
07, 11.
t).

Ces choses dites, il marchait devant Lue. 18, 31;


12, M.
eux, montant à Jérusalem.
2^ Or il arriva, comme il approchait III.
Fullu
— 1 a) IIP Partie. — Oerniers Jours de
de Bethphagé et de Béthanie, près du asiiiie
(lucendus.
«féeus, XIX, 29-xxiv.
mont nommé des Oliviers, qu'il envoya >r:u-c. 11, 1-3. \° Premiers jours de la Semaine
deux de ses disciples, disant
« Allez au village qui est là devant
:

:
Mat.
Joii. 12, 1, 14.
Is.

Ts. 1,
21, 1-3.

41,27.
3.
-29-XXI.

3"
La
Cène,
La
.
i-38.
Passion, XXII,
La
3-.
Glorification, XXIV.
sainte. XIX,

en y entrant, vous trouverez un ânon 1

Deut.
lleg. G,
21,
7.
3.

attaché, sur lequel aucun homme ne I'' Premiers jours de la Semaine sainte.
s'est jamais assis déliez-le et l'a- :
XIX, -2!)- XXI.

menez. Et si quelqu'un vous de- Luc. 22, 11, 13.


Marc. 11, .-1.
a) Entrée à Jérusalem, XIX, :23-48.

mande : Pourquoi le déliez-vous? Esth. 13, 11.


Mat. 21, 3. îiO-ii. Entrée de Notre-Seii;;neur à Jérusalem.
vous lui répondrez ainsi Parce que :
Compareravec Maithieu, \xi, l-ll;.^/arc^ xi,l-Il;
Jean, xn, 12-19.
le Seigneur veut s'en servir «. 29. Bethphagé... près du mont... des Oliviers.
Ç>uO<l (il Voir la note sur Matthieu, \\\, \.
Ceux donc qui étaient envoyés II lie 11 tu

.

>omîno.
s'en allèrent, et trouvèrent, comme il
Mat. 21, G.
leur avait dit, l'ànon arrêté. '^^
Mais Marc. 11, 4. 33. Voir la note sur Nombres, xxii, r>l.
2 Cor. .'), 2U.
comme ils déliaient l'ànon, ses maîtres
leur dirent Pourquoi déliez-vous
: «

l'ànon? » répondirent « Parce Prov.


'·^'*
Ils Is. 33, 22.
:
3, i'i

que le Seigneur en a besoin ». Et


ils l'amenèrent à Jésus.
lii;:ressu««
Et jetant leurs vêtements sur l'ànon, tfiutiipha-
lïs.
ils mirent Jésus dessus. Partout où Marc. 11, 30. Le peuple étendait ses Dèlements sur le che-
7,
Mat. 21, 7. min, en guise de tapis.
il passait, le peuple étendait ses vê- Joa. 12, 14.
Zach. 9.
Et comme Mat.
t>,

tements sur le chemin.


21, S.

il approchait de la descente du mont Marc. 11, 8.


4 Reg. 13. 9,

des Oliviers, toute la fouie des dis- Is. 40, 9.


Joa. 12, 9, 12.
ciples, pleine de joie, commença à Mat. 21, 8-9.
louer Dieu à haute voix de tous les Marc. 11, 8-9.
Ps. 117, 20 ;

140,
prodiges qu'ils avaient vus, disant :
1.

Deut. 33, 23.


« Béni celui qui vient roi au nom du Colos. 20. 1,
Joa. 14, 27.
Seigneur! paix dans le ciel et gloire Luc. 14. 2,
Tiiu. 17. 1 1,
au plus haut des cieux » !

'^'^
Alors quelques-uns des phari- Ii-a plia-
rîsaiOfuiii.
siens, du milieu de la foule, lui dirent Mat. 21, :
l.i.

Joa. 44 5,
« Maître, réprimez vos disciples ». 10, 33.
;

''^
Il leur répondit « Je vous déclare Mat. 21, 16
:
;

3, 9.
que ceux-ci se taisent, les pierres
si Hab. 2, 11.

crieront ».
' '
Et comme ledis
approchait, voyant Isiipei-
il

la ville, il pleura sur elle, disant urbeni :

Joa. 11, 35.


« Si tu connaissais, toi aussi, au 4 Pteg. 8, 11. 42. Ce qui importe à ta paix; c'est-à-dire à ton
bonheur parlait, à ton salut. Les Hél)reux enten-
moinsencejourqui t'estencore donné, Eccli. 32,
Deut. 29.
3, 4.
daient Xitivpaixxm bonheur complet, toute sorte
ce qui importe à ta paix mais main- Luc. 10, 33. de prospérités.
!
Jer. 9, 1.

tenant ces choses sont cachées à tes Hebr. 14,b 13.


ïhes. 1 3.
43. Des jours viendront. Le récit que nous ont
yeux. Car des jours viendront sur Ps. 49, 21. laissé les historiens de la ruine de .lérusalem, vé-
Eph. IG.
rifie, on peut dire mot pour mot, la prédiction de
toi, où tes ennemis t'environneront de Luc. 23. 28
.0,

21, 20.
Notre-Seianeur contre la ville coupable. ;

tranchées, t'enfermeront, te serreront


Is. 29, 3.
de toutes parts, et te renverseront Ez. 21,22.
'
;

362 Lucas, XIX, 45— XX, 11.


III. Ultîma Jesii (XIX, 29-XXIV).— l" Ch). Jettun hostes arguit CXX-XXi, 4).

h' oot, Xid^ov & prostérnent te, et filios tuos qui in te


&, drd^'
.
^' ' '
non relinquent in te lâpidem su-
sunt, et

,
per lâpidem eo quod non cognôveris
-
:

''''

-
'-. - '^
tempus visitatiônis tuse.
Et ingréssus in templum. cœpit eji-
^'•^

cere vendéntes in illo, et eméntes, di-


âè cens illis : Scriptum est :Quia domus
mea domus oratiônis est : vos autem fe-

, '.-
cistis illam speliincam latrônum.
-'
' Et erat docens quotidie in templo.
Principes autem sacerdôtum. et scribse,

,
, '"-
et principes plebis quserébant illum pér-
''^
dere ''^
et non inveniébant quid fâcerent
:

illi. Omnis enim pôpulus suspénsus erat.

,.
XX· ] - aùdiens illum.
XX. Et factum est in una diérum,
'

- docénte illo pôpulum in templo, et evan-


gelizânte, com^enérunt principes sacer-

,, "

,
dôtum, et scribie cum seniôribus, - et
aiunt dicéntes ad illum die nobis in qua :

^^0
potestâte hœc facis? aut Quis est qui :

dédit tibi hanc potestàtem?

",
rryv
"- Respôndens autem Jésus, dixit ad
^

Interro2^;'ibo vos et eoo unum ver-


'
"
illos

" '
:

,
, -
'
bum. Respondéte mihi Baptismus :

&
avd Joânnis, de cœlo erat, an ex hominibus?

'
'
;

"
; ' &-
At illi cogitàbant intra se dicéntes
·'

Quia si dixérimus, de cœlo, dicet Quare


:

. ^ "
"
:

^ 6
^

^' -
-
ergo non credidistis illi? ^ si autem di-
xérimus Ex hominibus, plebs univérsa
:

^ ' &.) ,
'

.
lapidâbit nos
prophétam esse.
certi sunt enim Joânnem
Et respondérunt se
nescire unde esset. ^ Et Jésus ait illis
Neque ego dico vobis in qua potestâte
:

,' "'^' ,-,


^"'
^^
haic facio.
^ Cœpit autem dicere ad plebem parà-

bolam hanc Homo plantâvit vineam, et


locâvit
multis tempôribus.
eam
:

colônis
Et in témpore mi-
: et ipse péregre fuit

* . ^ \-
sit ad cultôres servum, ut de fructu vineam
darent illi. Qui ciesum dimisérunt eum
inânem. Et àddidit âlterum servum

'. .
^ ^

44. .
NBDT-:
* h'-^.
\ V).

G-
\/.

L: 77aç
. \/[ tâ

.
45·

-: ^.
. 7. CD (p,
46. LfOri (: à .).
NBGDr
48.
1.

2.
LT© ..(*
*
^'·) :
9.

10· L'-T* ir.


TLç.

/:

3. LT* ira. XX. 3. Jf'si's n'est pas clans le grec.


7. // était n'est pas dans le i^rec.
4. T-f (p. '/.) 70. 10. Eu.r. Grec les vignerons ·.
: <
Luc, XIX, 45— XX, 11. 363
II. I>ernîers jours (XIX, 29-XXIV). — 1" (b), Jénu» confond «e« ennemis fXX-XXIy 4).
Deut. 2S, )2.
par terre, toi et tes enfants qui sont Luc. 21,6.
Jer. 26, 18.
au milieu de toi, et ils ne laisseront Luc. 1, 7&.
Mat. 24, 2.
])as en toi pierre sur pierre, parce que
lu n'as pas connu le temps oii tu as
oté visitée »
4.')-'i8. .Jésus chasse les vendeurs du temple. i'Amv-
Et étant entré clans le temple, il
''^ Ejecd"
ventlenteii). pàrer SLvec Ma Ithieu, xxi.l2-2G; Marc, \i, \:j-lH.

commença à chasser ceux qui y ven- Mat. 21, 12-1."?.


4ri. Étant entre dans

le temple. Voir la note sur
Marc.H,L),17. Matt/iiei(,\\i. Ceux qui y vendaient... Voit
daient et y achetaient, leur disant :
.Joa. 2, 14-16. la note sur Marc, xi, Ki.

II est écrit Ma maison est une :


Is.
lîeg. 8, 1.
.•5
r>G, 7.

maison de prière mais vous, vous en ;


2 Esdr.13. 29.
Jer. 11.
7,

avez fait une caverne de voleurs »


Et il enseignait tous les jours inimieo- 'il. Les princes des prêtres, les scribes,etlesj:irin-
ruin cipaiix du peiqyle. c'est-à-dire les membres du
dans le temple. Cependant les princes machina- sanhédrin.
(iones.
des prêtres, les scribes, et les princi- 3 Reg. 9, 3.
Joa. 18, 20.
paux du peuple, cherchaient à le Marc. 11, 1 S.
Luc. 20, 1, 19.
perdre mais ils ne trouvaient pas
;
I8. 16, 6. 48. Suspendu à ses lèvres, ravi d'admiration.
Os. 2, G.
que lui faire parce que tout le peuple
; Joa. 10, 7-S.
Sap. 17, 10.
était suspendu en l'écoutant.
XX. Or il arriva qu'un de ces
^ b) In qiia
polfxtate
b) Jésus confond ses adversaires, XX-XXI, 4.

jours-là, comme enseignait le peuple liive facit?


il
XX. 1-8. Par c|uelle autorité. Comparer avec
dans le temple, et qu'il annonçait Marc.11,27-33.
Mat. 21,23-27. Matthieu, xxi, 23-^27 Marc, 27-33.;

1. Les princes des prêtres et les scribes y vinrent


l Évangile, les princes des prêtres et
Lue. 4, 13.
Sap. 11, 21.
avec les anciens. Sur les princes des prêtres et les
scribes, voir les notes de Matthieu, ii, 4; sur les
les scribes y vinrent avec les anciens, Is. 40, 2.
P.0.2, 2; 49, 19. anciens, voir la note de Matthieu, xvi, '21.
- et lui adressèrent la parole en disant Joa.2,18;10,24. :
Mat. 12, 24.
« Dis-nous par quelle autorité tu fais Aet. 4, 7.

ces choses ou? Qui est celui qui t'a:

donné ce pouvoir?
^ Et Jésus répondant, leur dit « Je Ue qiio :
haplisniiii»
vous interrogerai, moi aussi, et çous JoannïûsJob, 40, 2
'.'

ferai une question. Répondez-moi. 6, 29.

''

Le baptême de Jean était-il du ciel Joa. 33. Mat. 11,


1,
7-8. 'i. Le baptême de Jean. Xoirlanoteswr Matthieu.
Il, a.
ou des hommes ? » ^ Mais ils pensaient Joa. 31-32 3, ;

33-35.
en eux-mêmes, disant « Si nous Hebr. 2,3. :

répondons Du ciel, il dira Pour-


: :

quoi donc n'y avez-A-ous point cru ?


^ Et si nous répondons Des hommes, Ler.
Luc.
24, 14.
7G.
:
1,
Mat. 11, 18
tout le peuple nous lapidera, car ils 14, :..
;

tiennent pour certain que Jean était


prophète ». ' Ils répondirent donc Mal.28, Is.
3, 1.
1."..

qu'ils ne savaient d'où il était. ^ Et 24, IG. Is.


Ps. 26, 12.
Jésus leur dit « Ni moi, je ne vous
: Mat. 7, G.

dis pas non plus par quelle autorité


je fais ces choses ».
^ Alors il se mit à dire au peuple Legaii a !>-l(>. Les fermiers de la vigne. Comparer avec
vïnitorlbus Matthieu. ''-W.Marc. xii, 1-12.
cette parabole planta : « Un homme occi»«i.
Marc. 12, 1-2.
une vigne, et la loua à des vignerons, Mat. 21, 3.3-46.
Is. 5, 1.
et lui-même fut longtemps en voyage. Ps. 79, 9.

Et dans la saison, il envoya un de


Jer. 2, 21.
10. Déchiré de coujys. \o\r la note mv .^iafthieu
Is. ;., 2. x\i, 3:».
ses serviteurs aux vignerons, pour Ps. 104, 2Û-27.
Luc. 13. 7.

qu'ils lui donnassent du fruit de la Ps. UI5,32-:?3.


Act. 7, :.2.

vigne. Mais eux, après l'avoir déchiré


de coups, le renvoyèrent les mains Mat. 21, 3fi.
Marc. 12, 4.
vides. Il envova encore un autre 2 Roar. 20, I.
364 Lucas, XX, 12-25.
III.

' Ultima «fesu (XIX, 39-XXIV). - r Cb). Jésus hostes arguit CXX-XXI, 4),

& '. ' oi ôè

. Kai
mittere. Illi

tes, et afficiéntes
autem hune quoque caedén-
contumélia, dimisérunt

;"
'
",,". .
'

7^
'
-
,--
. inànem.

fôrsitan
Et âddidit tértium mittere
qui et illum vulnerântes ejecérunt.
Dixit autem dôminus vinese
fâciam? mittam filium
cum hune viderint, verebùntur.
Quem cum vidissent colôni, cogitavé-
runt intra se, dicéntes Hic est hères,
occidâmus illum, ut nostra fiat heréditas.
meum

:
diléctum
: Quid
:

^
^ '^ Et ejéctum illum extra vineam, occi-

; , '' .
, ^^
-
dérunt.
Quid ergo fâciet illis
Véniet, et perdet colônos istos, et da-
dôminus vineœ?

,.
bit vineam àliis. Quo audito, dixérunt
illi Absit.

' --
:

^' Ille autem aspiciens eos, ait : Quid

;^'
est ergo hoc quod scriptum est Lapi- :

dera quem reprobavérunt sediiicântes, hic

'
^ '
factusest in caput ânguli? Omnis qui
ceciderit super illum lâpidem, conquas-
sâbitur super quem autem ceciderit,
:

' - comminuet illum.


Etquœrébant principes sacerdôtum,

^ ,
,
'
-
et scribœ, mittere in illum manus illa
hora et timuérunt pôpulum
: cognové- :

. --
runt enim quod ad ipsos dixerit similitii-
dinem hanc.

& Et observantes miséruntinsidiatôres,

],
qui se justos simularent, ut caperent
,
".,, , T?y
eum in sermône, ut trâderent illum prin-
cipâtui et potestati pnésidis.
eum
Et inter-

,
rogavérunt dicéntes : Magister, sci-
mus quia recte dicis doces non

"' "
et : et
âccipis persônam, sed viam Dei in veri-

^, -
tâte doces : Licet nobis tribûtum dare

;
&"
'
^ '
'. -
^
;
'*
'^^

-"^ '^
; '^-
:
Ciésari,
dolum illôrum,
tentâtis?
jus
an non?
dixit
osténdite mihidenârium
Cu-
habet imaginera et inscriptiônem?
Respondéntes
Et ait illis
dixérunt
Considerans autem

Réddite ergo
ad eos Quid me

ei :
:

Csésaris.
quœ
:

sunt

.. .
:

.
12.
13.
14.

16.
19.
L:
LT*
AL:

ADL: 01
CDL:
.
. .
xBDT: . LT0*
*
.
"10·

22.
23.

. *. '
24. .
.
2.'j.
:

:
/:
NABDÏ:

TTqo;

\. Tuons-le. Grec : "


f-f
[L]*f

^}·
venez, tuons-le
,
».
. -
Luc, XX, 12-25. 365
m, Oeriiiers jours (XIX, 29-XXIV). — 1" fftj. Jénus confond ses ennemin CXX-XXI^ 4),

serviteur. Mais eux, l'ayant aussi dé-


chiré de coups et chargé d'outrages,
Miit. V>, .·).
ils le renvoyèrent les mains vides. Jer.7.2.^;44, -1.
Luc. 11, 4S.
Enfin il en envoya un troisième;
les vignerons le blessèrent aussi et
le jetèrent dehors.
«Alors le maître de la vigne dit : ^^"^^^1
13. Mon fils bien'aimé, le Sauveur lui-même, Fils
de Dieu. Voir la note sur Matthieu, x\iy, '21.
Que ferai-je ? J'enverrai mon fils bien- Marc. 12, 6.
Mat. 21, 37.
aimé peut-être que lorsqu'ils le ver-
;
Joa. .T, 4 fi-

ront, ils le respecteront. Mais les vi- ^ i ^cor. 3, s.

gnerons l'ayant vu, pensèrent en eux- "^^/^''//'f


"

mêmes, disant : Celui-ci est l'héritier, ^j^^J^'iJ^'iJ*^-

tuons-le, afin que nôtre devienne


15. L'ayant jeté hors de la vigne. A'oir la note
l'héritage. Et l'ayant jeté hors deH^J^ ls,
4,
12.
26. sur Matthieu, xxi, 39.
la vigne, ils le tuèrent. Is. 3,
Abd.
11.
15.

» Que leur fera donc


maître de la I<Ieo le
vigne? ^6 11 viendra, et perdra ces ^^'i;;!:""'
14.
vignerons, et donnera la vigne à Luc. 12, 46.
Os. 2. 2,
d'autres ». Ce qu'ayant entendu, ils
lui dirent « A Dieu ne plaise
: » !

17. La pierre.... rejetée. Voir la note sur Mat-


Mais Jésus les regardant dit ^„',£«. : thieu, XXI, 4'2.

« Qu'est-ce donc que ce qui est écrit :

La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâ- Jo^fa^^^J.


tissaient est devenue un sommet ^p^-

d'angle? Quiconque tombera sur ^iï'8!^Î4'!'''

cette pierre sera brisé, et celui sur 5'!"2,'34',

qui elle tombera, elle le réduira en


poudre ».

Et les princes des prêtres et les


scribes cherchaient à mettre la main p«-"'ci- pum.
sur lui en cette heure-là, mais ils crai- ^·/!- ]:
Mat.21,44,4.1.
gnirent le peuple ils avaient compris p^^^ /^fi^i^
;

que c'étaient à eux qu'il avait appli-


qué cette parabole.
2^ Et, l'épiant, ils envoyèrent des

capnôs.a
î"'

20-2G. Les hérodiens et l'impôt. Comparer avec


Matthieu, xxii, 15-22; Marc, xir, 13-17.
gens qui feignaient d'être justes, ^j^^^*';^*":!; 20. Des gens, des hérodiens. Voir la note sur
Matthieu, xxii, 16.
pour lui tendre des embûches et le ^îi'^VÏ'i^Ti''
surprendre dans ses paroles, afin de le 4, 2'J.
Job, 36, 13.
livrer au magistrat et au pouvoir du
2Ouverneur. Ainsi ilsl'interroo^èrent Eccii.i3,i4-i.>.

disant : «
· A
Maître, nous savons que
Prov.
is.48, 17.
8, 8.

/1 '
. . Sap. 8,7;6,8.
vous parlez et enseignez avec droi- Deut. lo, 17.
Mat. 22, 16.
ture que vous ne faites acception de
;

personne, mais que vous enseignez


22. César ou l'empereur. C'était alors Tibére.^
Deut.
la voie de Dieu dans la vérité Nous :
Is. 32, 7.
17, 1.1
Voir plusliaut la note sur m, 1.
est-il permis de payer le tribut à
Mat.
César ou non Considérant leur 1
22, 18.
Ileg. 16, 7.

« Pourquoi me ten-
Sap.
ruse, il leur dit :
Deut.
1,
6,
i).

16.
24. Un denier. Voir la note sur Matthieu, xvm.
tez-vous? Montrez-moi un denier. Luc. 2, 1.
28.
Mat. 22, 20.
De qui porte-t-il l'image et l'inscrip-
tion? » Ils lui répondirent « De :

Roin. 13, 7.
César Et il leur dit Rendez 1 Cor. 9, 7.
Ps. G.-,, 13-14.
donc à César ce qui est à César, et à
366 Lucas, XX, 26-43.
m. Ultima «lesu (XIX, 29-XXIV). — Cb), Jchuh hotttes arguit CXX- XXI, 4J.

, 3 3^.

. -
'^^
Csésaris, Ciésari et quae sunt Dei, Deo. :

, d
Et non potuérunt verbum ejus repre-
héndere coram plèbe
spônso ejus, tacuérunt.
et mirâti in re- :

'
T>y
Accessérunt autem quidam saddu-
),
^, ( cgeôrum quinegant esse resurrectiônem,

^
^,
(/ (
unod'àvïj
et interrogavérunt eum,
gister,
dicéntes Ma-
Môyses scripsit nobis Si frater
aliciijus môrtuus fiïerit habens uxôrem,
:
:

&
eam

.
dnoduvï], et hic sine liberis fùerit, ut accipiat

,, -^"
frater ejus uxôrem, et siiscitet semen

^ , '
, , .'
"^^
x«t
fratri suo.
et
sine filiis.
Septem ergo fratres erant
primus accépit uxôrem et môrtuus est
Et sequens accépit illam, et
ipse môrtuus est sine filio.
accépit illam. Similiter
Et tértius
etomnes septem,
:

. et non reliquérunt semen, etmôrtui sunt.

;&
'^^"

,/
Jbv

/ .
^'
-
lier.
rum
Novissime ômnium môrtua est et mil-

erit
In resurrectiône ergo, cujus eô-
uxor? siquidem septem habué-
eam uxôrem.

-,'-
'^ '*

runt

- Et ait illis Jésus Filii hujus sféculi


'

nubunt, et tradiintur ad nùptias


ver qui digni habebûntur sœculo illo,
illi
:

' ' 3 et resurrectiône ex môrtuis, neque nu-


bent, neque ducent uxôres ^** neque enim

.
:

ultra mori pôterunt œquâles enim ân-

,
:

^~" gelis sunt, et filii sunt Dei, cum sint filii

, ^^ &^ ' resurrectiônis.


'^'
Quia vero resûrgant

•^^
^ , môrtui, et Môyses osténdit secus rubum,
sicut dicit
Deum
Dôminum, Deum Abraham, et
Isaac, et Deum Jacob. Deus au-

'^^ .. , >. tem non est mortuôrum, sed vivôrum


omnes enim vivunt ei.
Respondéntes autem quidam scri-
bârum,
dixisti.
quidquam interrogâre.
dixérunt ei Magister, bene
Et âmplius non audébant eum
:
:

/; ^ '-
'
'·"^
- Dixit autem ad illos

'

cunt Christum, filium esse David?


: Quômodo di-
et

, ^' & Psalmôrum


ipse David dicit in libro
Dixit Dôminus Dômino meo
dextris meis,
Sede a
donec ponam inimicos
:
:

28. LT:
:
.
.
-
L T* rbis)
37.
39. .XBDT: .).
^. XABDE
30 s.

. .*
devT.
.
(a.
. ^.,
anéS: [L]f (a.
). S:
.).- 40. iSBT: (1.
42.
(LT0:
(I. :, et :
^.
av.)
«; 41, 43).
yàq. LT-"J" ^ * 6

* ;*
y.
32.
y
34.
3.
36.
.*
:
LT:
32s.

.
... ).
Tjj dr.

(L:
* «.
J/f:
nclrr. : . a'jtéd.
^ll. Qui nient quil y ait
entre parentlièses dans le grec.
30. Le suivant. Grec
31. De postérité. Grec
34. Jésus leur dit. Grec
dit ».
une résurrection figure
« le second ».

" des enfants

« et
:

». :

répondant Jésus leur


:
Luc, XX, 26-43. 367
111. Wernîers jours (XIX, 29 -XXIV). — 1" CbJ. Jésus confond ses ennemis CXX-XXI,4),

Dieu ce qui est à Dieu ». Et ils ne


eurent reprendre aucune de ses
aroles devant le peuple mais ils ad- ;

mirèrent sa réponse, et se turent.


Quelques-uns des sadducéens, --. Les SadducécDS et la résurrection. Com-
parer avec Matthieu, x\ii^-2;}-.'j3; Marc, xii, {^--11.
qui nient qu'il y ait une résurrection, •eciione. •27. Des sadduccens. Voir la note 7 à la fin du

volume.
sapprochèrent alors et 1 interro- 5{;'°22^;23^^^^^^

gèrent, -'^
Maître, Moïse a
disant : « i>8. Moïse a dit. Voir DeuV'ronome, nxv, o-G.

écrit pour nous Si le frère de quel-


: Jors^'-'ij?.

qu un meurt, ayant une lemme, mais uuth, 4, is.

étant sans enfants, que son frère


prenne sa femme et suscite une pos-
térité à son frère. Or il y avait sept
frères ; et le premier prit une femme,
et mourut sans enfants. Le suivant
prit la femme, et mourut lui-même
sans enfants. Et le troisième la
prit et pareillement tous les sept, et
;

ils n ont point laissé de postérité, et

ils sont morts. Enfin, après eux


tous, est'
morte aussi la femme. A Marc. 12,23.
Mat. 22, 28.
33. Duquel sera-t-elle femme. Voir la note sur
Matthieu, xxii, :28.
la résurrection donc duquel sera- ,
22. •'^'^p-

t-elle femme, puisque les sept l'ont


eue pour femme ? »
3 '
Jésus leur dit Les fils de ce Oniiies
:
Ueo
<c 34. Les fils de ce siècle; liébraïsme, pour ceux
(luivivent dans le monde, sur cette terre.
siècle se marient et sont donnés en vivuiit. 35. Mais ceux qui.... Tous les médian ts, sans
exception, ressusciteront aussi, mais non point
mariage mais ceux qui seront }^^''·
;
Cor. 1 dans la gloire; si donc Jésus-Christ ne parle ici que
trouvés dignes du siècle à venir et '"·«· des justes, c'est pour nous faire soupirer avec plus
d'ardeur après la résurrection glorieuse (Glaire).
de la résurrection des morts, ne se
marieront point et n épouseront point
de femmes; car ils ne pourront Mat. 22, 30.
Ap. 21, 4.
plus mourir; parce qu'ils sont égaux I Joa. 3, 2.

aux anges, et fils de Dieu, étant fils


de la résurrection. Or que les 37. A du buisson; c'est-à-dire dans son
l'endroit
récit relatifau buisson ardent. Exode, m, 1-. Voir
Ez.
Mat. 22, 31. la note sur Marc, xii, ûd. —
Le Dieu d^ Abraham
3, 6.
à du buisson, quand il Hebr.
l'endroit 11, 16.
Voir la note sur Matthieu, xxii, 3-2.

appelle le Seigneur, le Dieu d'Abra-


ham, le Dieu dlsaac et le Dieu de
Jacob. Or Dieu n'est point le Dieu Marc. 12,27.
des morts, mais des vivants car tous i^Thef 4,. :

vivent pour lui ».


Quelques-uns des scribes, co..fusî
prenant la parole, lui dirent Luc^îriV :

((Maître, vous avez bien dit ». Et jo.a. 7, 46.


on osait plus lui faire aucune ^^fét'^.Îi'o!^
question.
Mais il leur demanda : « Com- illes««ia> 41-44. Le Christ, Fils et Seigneur. Comparer avec
CIljuÎît Matthieu, xxn, M-iO; Marc, xn, 35-37.
ment dit-on que le Christ est fils de^^ 41. De David. Voir la note sur Matthieu, xxu,
"""fi^-
David ? Puisque David lui-même m "c.V2.3.i-37;
dit dans le livre des Psaumes Le ^m^uî' :

'^-^'··
Seigneur a dit à mon Seigneur :

Asseyez-vous à ma droite, jusqu'à Act. 34. ''^


2,
43. L
escabeau de vos pieds. Voir la note sur
Matthieu, xxn, 44.
ce que je fasse de vos ennemis l'esca- 1?; 5Î. \
368 Lucas, XX, 44 — XXI, 12.

III. Ultima

,
«lesu

. ^ ;-
(XIX, 29 -XXIV). 1° Ce), Prophetica verba CXXI, 5-37J.

,'&/
--
tîÔÔlov ''^
ovv tuos, scabéllum pedum tuôrum? David

'^^^^^
''^
, ergo
filius ejus
'•^
Dôminum
est?
illum vocat

Audiénte autem omni populo, dixh


et quômodo :

& '
discipulis suis Atténdite a scribis, qui

,
:

- volunt ambulâre in stolis, et amant salu-


tatiônes in foro, et primas câthedras in

"
synagôgis, et primos disciibitus in con-
'^ viviis qui dévorant domos Adduàrum,
'"^

. -
:

simulantes longam oratiônem. Hi acci-


pient damnatiônem majôrem.

/ -
XXI. XXI.
^ Respiciens autem,
vidit eos qui

" mittébant mimera sua in gazopliylâcium,

,. '
^ dmtes. ^ Vidit autem et quamdam viduam

"& ,' '*


paupérculam mitténtem sera minûta duo.
Et dixit \^ere dico vobis, quia vidua
hsec pauper,
:

plus quam omnes misit.

- , Nam omnes
runt in miinera Dei hsec autem ex eo»
hi ex abundânti sibi misé-

.,
^
:

quod deest illi, omnem victum suum

,' ^^,
&
,
' - quem hâbuit, misit.
Et quibùsdam dicéntibus de templo
quod bonis lapidibus et donis ornâtum

^.
,,'^^
^,
,,"
^

//-
esset, dixit ^ Hsec quse vidétis, vénient

dies in quibus non relinquétur lapis su-


per lâpidem, qui non destruàtur.
Interrogavérunt autem illum, dicén-
:

' , ^-'
&; tes Prsecéptor, quando hsec erunt, et
:

quod signum cum incipient? Qui

,
fieri ^

,'-
&
"" .
&
,
dixit

ego sum
Vidéte ne seducâmini multi enim
:

vénient in nômine meo, dicéntes quia


et tempus appropinquàvit :
:

""
^ nolite ergo ire post eos. ^ Cum autem

&" . - audiéritis prsélia et seditiônes, nolite

, ' ^-
,
terréri : opôrtet primum hsec fieri, sed
nondum statim finis.

& Tune dicébat illis : Surget gens con-

' ,. tra gentem, et


^ '
regnum advérsus regnum.
Et terrsemôtus magni erunt per loca^
famés, terrorésque de
et pestiléntise, et
cœlo, et signa magna erunt.
Sed ante hsec ômnia injicient vobis-

,. . .
^^^ \.
(..
4. BD^" ^: 9. NBT-: (OFCl. .).
47 S. L: et 10. NADr:
et : ^-'). :

11·
11. L:
NBT; y.a\

(et ' . .\
:
8

3-

4. L:
.
LT:

L:
. dé .
(bis), *..
12. GKSLH:

XXI. î>. Mettant. Grec « y jetant ».


4. On peut traduire < car tous les autres ont fait
:
:

6. Lt (a. ). offrande à Dieu, de leur superllu, tandis qu'elle a


8. [L]r-* ". LT-* . donné de son nécessaire tout son bien ». Cf. supra
XV, 12, 30.
;
Luc, XX, 44— XXI, 12. 369
111. Merniers jours (XIX, 29-XXIV). — 1« fe>. Biscourtf prophétique» CXXh 5-38^.

beau de vos pieds, Ainsi David ^^-^';;;';·^^;;;^·

l'appelle son Seigneur; comment


donc est-il son fils? »
Or tout le peuple l'écoutant, il Caven- 4d-47. Anathèmes contre les scribes et les pha-
- duni a risiens. Comparer Sivec Matthieu, xxiii, 1-39; Marc,
dit à ses disciples Gardez-vous : scHbis. xu, 38-40.
, , Marc. 12, 38.
De longues robes. Voir plus liant la note sur
des scribes, qui se iplaisent a se pro-
^
'M»t.23, i, «.
XV, ±2.— Sièges. Voir la note sur Matthieu, xxni,
/ '
,
Luc. 11, 43,. . .52.
— Synagogues. Voir la note sur Matthieu, iv, 23.
mener avec de longues robes, aiment ^i^. 3, lo-n.
Jac.'s, 1.
les salutations dans les places publi- Ex. 2.5, 7.
Joa. 44.
ques, les premiers sièges dans les .5,

synagogues, et les premières places


4. 7,
dans les festins; qui dévorent les ^pÏ' )0. 1.

maisons des veuves sous prétexte de ^^Tim^i, Zk


longues prières. Ceux-ci subiront ^^os.
une condamnation plus rigoureuse». Mièh.'^i 1-2.
XXI.
...
^
Or Jésus, reo^ardant, vit Mun..scu-
^
des riches qui mettaient leurs aumo- Marc.i2,4i-44. avec
, .
Marc, xu, ^ lum vïdiise.
1. Le tronc. Voir la note sur Marc, xn, 41.
XXI. 1-4. La veuve et ses
41-44.
deux deniers. Comparer

nés dans le tronc. - 11 vit aussi une 4 neg. 12, 9. 2. Deux petites pièces de monnaie, y dldiXiX. le quart
d'un as [Marc, xn, 4-2), c'est-à-dire un peu moins
pauvre veuve mettant deux petites i'-^^^ij^J-g de deux centimes. Voir la note sur Matthieu, v,
2G.
pièces de monnaie, ^ et il dit « En luc. 12, : .59.

vérité, je vous le dis, cette pauvre fpaÎ' 29, ï?.


veuve a mis plus que tous les autres.
^ Car tous ceux-là ont mis pour offran-
luc. n, n ;

des à Dieu, de leur superflu; mais Eccii. 11 '7, '


:

elle, elle a mis de son indigence


même, tout le vivre qu'elle avait ».
^ Et quelques-uns disant du tem- Destructio
«^)
c) Discours prophétiques de Jésus, XXI, 5-38.

pie, qu'il était bâti tempU


de belles pierres, f'utura.
5-28. Propliétie sur .lérusalem. Comparer avec
et orné de dons, il répondit ^ « Vien- S; : Matthieu, xxiv, 1-51 ; Marc, xiii, 1-37.
5. De belles pierres. Voir la note sur Marc, xni, 1.
dront des jours où de ce que vous ^ ^^^'^^- -''^^
voyez, il ne restera pas pierre sur lSs.VÎ
pierre, qui ne soit détruite ». %'g^.%^i3.
Et ils l'interrogèrent, disant Prselia et :

seditioiies.
« Maître, quand ces choses arrive- Marc. 13, 3.
Mat. 24, 3.
ront-elles, et quel sera le signe Act. 1, 7.
Joël, 2, 30.
qu'elles commenceront de s'accom-
plir? » ^ Jésus dit « Prenez garde Mat. 24, 4.
:
8. Beaucoup viendront en mon nom. Sur ces faux
Marc. 13,
d'être séduits; car beaucoup vien- Tet. 2, 1-3.
i>.
prophètes, voir la note de Matthieu, xxiv, 11.
Luc. 12, 46;
dront en mon nom, disant C'est 17, 22. :

Eom. 16,
moi, et le temps approche; ne les 17-18.

suivez donc point. ^ Et quand vous Marc. 13, 7.


Mat. 24. 6.

entendrez parler de guerres et de Is. 19, 2-3.


Joa. 16. 33.
séditions, n'en soyez point effrayés ;

il faut auparavant que ces choses ar-

rivent; mais ce n'est pas encore sitôt


la fin »
10
Alors il leur disait Une na- I»ertui-l»a- :

tion se soulèvera contre un royaume. *3, 8.

^'11 y aura de grands tremblements ,'.


de terre en divers lieux, et des pes- Is.Jer.5;21,24, 18. 3,
6.

tes, et des famines, et des signes Kz. 17.


Am. 11. 8,
effrayants dans le ciel, et de grands
prodiges.
Mais avant tout cela, on mettra Persecu-
))
tiones.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. YII. 24
&. ^ ,,
370 Lucas, XXI, 13-28.
III. Ultîma Jfesii (XIX, 29 -XXIV). — 1" Ce). Prophetica verba CXXI^ 5-38J.

iff y.at ',, manus suas, et persequéntur, tradéntes


y.at in synagôgas
et custôdias, trahéntes ad

Int
' ^ ''

&'
-
,
âè
reges et prâ^sides, propter nomen meum

^
continget autem A^obis in testimônium.
Pônite ergo in côrdibus
''

prœmeditàri quemâdmodum respondeâ-


tis
non

ego enim dabo vobis os et sa-


:
, :

&&, ,&
jj

.
d^a-
-
piéntiam, cui non pôterunt resistere et
contradicere omnes adversârii A^estri.
Tradémini autem a paréntibus, et
frâtribus, et cognàtis, et amicis, etmorte

' .] -- .
'^'^
afficient ex vobis et éritis ôdio omni- :

bus propter nomen meum ^ et capillus :


^

d- de câpite vestro non peribit. In patién-


tia vestra possidébitis animas vestras.

^,
'-^' Cum
'^, 2^ autem vidéritis circiimdari ab

" . ',
TÎj
exércitu Jérusalem, tune scitôte quia ap-
propinqucivit desolâtio ejus
inJudœa sunt, fiigiant ad montes et qui
: tune qui

& ., -
:

-
in médio ejus, discédant et qui in regiô- :

^"^
nibus, non intrent in eam 22 q^iji digg

&
:

ultiônis hi sunt, ut impleântur ômnia

.
' qu3e scripta sunt. Vœ autem prsegnàn-
tibus et nutriéntibus in
enim pressùra magna super terram, et
illis diébus : erit

,&, ^,
-

,
"& ' '

]
&.
ira populo huic. - Et cadent in ore glàdii
et captivi ducéntur in
Jérusalem calcâbitur a géntibus
impleântur témpora natiônum.
omnes gantes,
: donec
:

et

& & &.


"- ,
ai
25

stellis, et in terris
Et erunt signa in sole, et luna et

confusiône sônitus maris, et fluctuum


2^
pressùra géntium prse

arescéntibus liominibus prse timoré, et


expectatione, quse supervénient univérso
:

orbi : nam virtiïtes cœlôrum movebùn-


2'

' . "'
'^'
tur : et tune vidébunt Filium hôminis
veniéntem in nube cum potestâte magna
et majestâte. His autem fieri incipién-

12. --;- (a. avraY.)Tàç.^mi:d7TaY. xBDT-* 23. . nABCD* (p. S^) ^r-

.
.
^. . . 24. T-\- hr. LT: ax^iç l.

.
14· LT: et : hr 25. LT:
15. * (GK: - \/.

19. LT^:
20.
22.
NBDT* TTjr.

* ^i· *): . drez. Grec

«
14.

15.
De ne point préméditer comment vous répon-
:

Ne pourront
ne pourront répondre

de ne point préparer d'apologie
résister, ni rien opposer. Grec
ni résister ».
->.

:
Luc, XXI, 13-28. 371
m. Derniers jours (XIX, 29-XXIV). — 1° CcJ» Discours prophétiques CXXt^ 5·38),
Act. 3
la main sur vous, et on vous persécu- 12, 1 ;
4,
5, 41.
;

tera, vous livrant aux synagogues et Mat.24, 10, 17,27:


9.
Marc. 13,
aux prisons, vous entraînant devant t».

les rois et les gouverneurs à cause


13. En témoignage pour que vous rendiez té-
de mon nom. Or cela vous arrivera Philip.18-20.
1,
moignage à la vérité et à la sainteté de la doctrine
;

en témoignage. Mettez
^ donc bien Luc. 9, 44
que je vous ai enseignée. :

12, 11.
dans vos cœurs de ne point prémé- Marc. 13, 11,
Mat. 10,
diter comment
li>.
vous répondrez. Ex. 11-12. Une bouche. Dans le style de l'Écriture, le
4,
Prov. 2, 6.
Car je vous donnerai moi-même Act. 6, 10. mot bouc/tese met pour ce qui en sort, comme les
Cor. paroles, les ordres, les commandements (Glaire).
1 2,
une bouche et une sagesse à laquelle 12-13.

tous vos adversaires ne pourront ré-


sister, ni rien opposer.
» Vous serez livrés par vos pères Delatio.
Jer. 9, 9.
Marc.13, 12-14.
et 'OS mères, par vos frères, vos pa- Mat. 10, 21,
rents et vos amis, et ils en mettront 30;24, 9
24,13,15
10, 22. :
;

à mort d'entre vous. Et vous serez Joa.


Iilich.
16.
7, 6.
2.

en haine à tous à cause de mon nom Luc. Act. 7,


12, 7
;
.58.

23 19, 43.
mais pas un cheveu de votre tête 22,Jac. 12.
;

1,

ne périra. Ap. 2, 10.


C'est par votre patience Prov. 10. C'est par votre patience... C'est en souffrant
16, 32
persécution pour la justice que vous gagnerez pour
;

que vous posséderez vos âmes. 19, 11.


Joa. 14, 29. vos âmes la véritable vie.
l>esola-
-^*
» Or, quand vous verrez Jérusa-
bitui*
lem investie par une armée, sachez Jérusalem.
Hab. 10.
21. Fuient vers les montagnes. Voir la note sur
1,

que sa désolation est proche Alors, Num.


:
Ap. 18,
16, 26.
Matthieu, xxiv, 1, — Les contrées voisines du lieu
4.
où il se trouvait.
que ceux qui sont dans la Judée Mat. 24, 17-18.
Luc. 17, 31.
fuient vers les montagnes, que ceux Ara. 2, 14-16.
Dan. 9, 26.
34, 7-8
qui sont au milieu d'elle s'en éloi- 63,
Is.
4.
;

gnent et que ceux qui sont dans les Luc. 19, 41.
;

contrées n'y entrent point. '^- Parce


que ce sont là des jours de ven-
geance, afin que s'accomplisse tout
Mat.13, 17, 19. 23. Mais malheur Voir la note sur Matthieu.
ce qui est écrit. Mais malheur aux Mat. 24, 19,21.
xxiv, VJ.
femmes enceintes et à celles qui nour- Lara. Is. 37, 3.
2, 11-12.

riront en ces jours-là car il y aura Job, 23, 6.


:

une détresse affreuse dans le pays, et


une grande colère contre ce peuple.
2'i. .Jérusalem sera foulée aux pieds par les gen-
Ils tomberont sous le tranchant du Lam. 1, 6.
Deut. 28, 64. tils. Voir la note sur Matthieu, xxiv, 21.
glaive, seront emmenés captifs
et 1
Ap. II, 2,
Mach. 4,60;
dans toutes les nations, et Jérusa- 3, 45.
Ez. 30, 3.
lem sera foulée aux pieds par les Is. 10, 5.

gentils, jusqu'à ce que les temps des


nations soient accomplis.
-^ » Et il y aura des signes dans le 25. Des S2<7nes. des phénomènes merveilleux.
Atlientus
judicis.
soleil, dans la lune et dans les étoiles ;
Mare. 13, 24.
Mat. 24, 29.
et,sur la terre, la détresse des nations, Ps. 45, 3.
Ap. 17, 15.
à cause du bruit confus de la mer et Joël, 2, 31.

des flots les hommes séchant de


;
Is. 28, 18.
Ps. 106, 26.
frayeur dans l'attente de ce qui doit Ap. 18, 2.

arriver à tout l'univers caries vertus


:

Marc. 2.'>.
des cieux seront ébranlées - et alors
;
'

Mat. 24, 29 ;
13,

26, 64.
ils verront le Fils de l'homme venant
Dan. 7, 13.
dans une nuée, avec une grande puis-
Jac. S.
sance et une grande majesté. Or, 2 Thes. 1, 7.
Rom. 8,21,23.
quand ces choses commenceront à Os. 13, 14.
372 Lucas, XXI, 29 — XXII, 8.

III. Ultima Jesu (XIX, 29 -XXIV). — 2° Cœna sancta CXXII9 1-38),

&,
, . tibus, respicite, et levâte câpita vestra :

, , '
^' ,
- '"1 quôniam appropinquat redémptio vestra.
Et dixit illis similitùdinem Vidéte
ficulneam, et omnes arbores
producunt jam ex se fructum, scitis quô-
cum :
:

,
niam prope est aestas. Ita et vos cum

", , .-
vidéritis liaec fieri, scitôte quôniam prope
dsov. est regnum Dei. Amendico vobis, quia
non prseteribit generâtio haec, donec ôm-
nia fiant. Cœlum et terra transibunt :

^., - verba autem mea non transibunt.

^^
,'(- ^'
'
3 Atténdite autem vobis, ne forte gra-
véntur corda vestra in crâpula, et ebrie-
tâte, et curis hujus vitœ et supervéniat :

^',&.^ &--
in vos repentina dies illa tanquam lâ-

,
:

queus enim supervéniet in omnes qui se-


. ^'^^- dent super fàciemomnis terrse. '^^ Vigilâte
itaque, omni témpore oràntes, ut digni
habeâmini lugere ista ômnia quse futiira
sunt, et stare ante Filium hôminis.

, 3'^ Erat autem diébus docens in templo :

.-
^-
". nôctibusvero éxiens, morabâtur in monte
qui vocàtur Olivéti. Et omnis pôpu-
lus manicabat ad eum in templo audire
'-^^

XXII.
. r]

.
--
eum.
XXII.
festus
Appropinquabat autem dies
^

azymôrum, qui dicitur pascha :

'
", "
& . . --
^
^ et quaerébant principes sacerdôtum, et
scriljse,
mébant vero plebem.
quômodo

^ Jntrâvit autem Sâtanas in Judam, qui


.lesum interficerent : ti-

, & ."
' cognominabâtur Iscariôtes, unum de duô-
decim et âbiit, et lociitus est cum prin-
:
'

cipibus sacerdôtum,
et magistrâtibus,
quemâdmodum illum trâderet eis. Et
^ gavisi sunt, et pacti sunt pecûniam illi

^ ',
dare. ^ Et spopôndit. Et quaerébat oppor-
tunitàtem ut trâderet illum sine turbis.
"& ^ ^ Venit autem dies azymôrum, in qua

. ^ 31.
33·
34

.
:
LT0:
s.
.
KABCT:
yàq.
^.
.*
^

(bis).
iXBDLT: . -
necésse erat occidi pascha. ^ Et misit Pe-

0.

7.
i<CL*
*.
29. Celle comparaison. Grec
. . LT©:

« une parabole ».
. . .
'
:
36. LT: (1. ovV)
30. Grec « dès qu'ils
: ont commence de pousser,
37. L^T: Uatciy. vous connaissez de vous-mêmes en les vovant que
déjà Télé est proclie ».
38. Xi* (in f.) xcà

.
3.

4.
nABCDT*
Lf . ^.
et qu8e sequiiiituriii loh., viu, 1-11.
o. T: /.
* (ait.) . des douze
G. En
d'attroui)emeDt
3. Uun des
l'absence
».

du
».
douze. Grec

jjeuple. Grec
: ^ qui était du

: «
nombre
sans (provoquer)
Luc, XXI, 29— XXII, 8. 373
III. «erniers jours (XIX., 29-XXIV). — 2'> La Cène CXXU, 1-38J.

s'accomplir, regardez et levez la


tête, parce que votre rédemption ap-
proche ».
.Sifrniim 2i»-3ii. Annonce du jugement dernier.
-'^
Et il leur dit cette comparaison Hci. :
2*». Le figuier. Voir la note sur Luc, xiu, 0.

« Voyez le figuier et tous les arbres Marc.13,28-31, :

Mat. 24-32, 35,


2^ quand ils commencent à produire
Cant. 11-13. 2,

du fruit, vous savez que l'été est pro- Ap. 14, 1.3.

che. '^^ De même vous, quand vous 31. Le royaume de Dieu, envisagé dans sa con-
sommation.
verrez ces choses arriver, sachez que
le royaume de Dieu est proche. En Luc.Ps.
27. 9,
,38, 7.

vérité, je vous le dis, cette génération


ne passera point, jusqu'à ce que
toutes ces choses soient accomplies.
Le ciel et la terre passeront mais ;

mes paroles ne passeront point.


» Faites donc attention à vous, Vigilan-
(llllll.

de peur que vos cœurs ne s'appesan- Cor. 16, 31.


Luc. 17,
1 7,

tissent dans la crapule, l'ivresse et les Is.51,6


2 Pet. 3, 7.
;40, 8.

soins de cette vie, et que ce jour ne Ps. 2 Pet.


118, 89.
1, 2.5.

vienne soudainement pour vous. Rom. 13, 13.


Thcs. 5, 3.
Car, comme un filet, il enveloppera Luc.Pet. 4, 7.
17,26-27.
1

35. Un filet.
1
les figures de Psaume cxxxiii,
7; Proverbes, vu, 23, t. IV, p. 304 et 374.
'
tous ceux qui habitent sur la face de Kom.11,14, 17; 9.

la terre. Veillez donc et priez en Is.24, 18 :.3,8.


2 Pet. 3, 1 1
tout temps, afin que vous soyez trou- Luc. 12,37-38:
20, 3.3.
vés dio^nes d'éviter toutes ces choses Ptom. 14, 4.
Joa. 2 1 2,
qui doivent arriver, et de paraître 17. 4,
;

Thes. 17, 1 .3,

avec confiance devant le Fils de 2 Pet. 17. 3,

l'homme ».

Or, le jour il enseignait dans le Docet 37. La montagne. . des Oliviers. Voir la note sur
et orat. Matthieu, xxi, 1.

temple mais la
;
nuit, sortant, il se re- Luc. 19, 47.
Mat, 21, 17.
tirait sur la montagne appelée des Joa. 8, 1.

Oliviers. Et tout le peuple venait Mat. 7,'29.

de grand matin vers lui au temple


pour l'écouter.
2·^ La Gène, XXII, 1-38.
XXII. ^ Cependant approchait la
Concilium
a-

fête des azymes, qu'on appelle Pàque. sacertlo- XXII. 1-2. Conspiration contre .lésas. Comparer
(um. isec Matthieu, xxvi, 3-5; Marc, xiv, 1-2.
- Et les princes des prêtres et les M.it. 26, 1-2. 1. La fêle des azymes, qu'on appelle Pâque. Voir
Marc. 14, a note sur Matthieu, xxvi, 2; Marc, xiv, 1.
1.
scribes cherchaient comment ils pour- Joa. 11, 47 :

10, 17-18: 7,
raient faire mourir Jésus; mais ils 6, 48, 49.
craignaient le peuple.
Jucl^ 3-0. .ludas s'engagea livrer son maître. Comparer
^ Or Satan entra dans Judas, qui
pactïo. A\ec Matthieu, xxvi, 14-10; Marc, xiv, 10-11.
était surnommé Iscariote, l'un des Joa. 13,27-30;
70 13, 2. 4. Les magistrats du temple (v. 52); c'est-à-dire
6,
douze. Et il s'en alla, et il conféra
;

'

les olficiers du temple, les Lévites préposés à leurs


avec les princes des prêtres et les trôres qui faisaient la garde aux portes du temple.

magistrats comment il le leur livre-


rait. Etils se réjouirent, et convinrent
Rom. 19-21. 2,

de lui donner de l'argent. ^ 11 s'en- Marc. 14, 10. En l'absence du peuple; avant que le peuple
(i.
Mat.26, 14-16
gagea donc. Et dès lors il cherchait 27, s'assemblât pour la solennité, car comme le peuple
9.
;

Eccli. 10, 9-10. le tenaiipourun i)ro[)héle {Matthieu, xxi), oh crai-


l'occasion de le livrer en l'absence du Zach.l 2-13. gnait qu'il ne se soulevât, si Jésus était arrêté
1,1
ïim. pendant qu'il se trouvait réuni {Matthieu, xxvi, 5)
1 6, 9.

peuple. (Glaire).
Cependant vint le jour des 7-13. Préparalion de la Pâque. Comparer avec
Matthieu, xxvr, ll-lî); Marc, xtv. 12-10.
l*eiri el
azymes, où il était nécessaire d'im- .Soannîs. 7. Immoler la jKique, l'agneau pascal. Exode,
27 XII, 20. Voir la note sur Marc, xiv, 12.
moler la pàque. ^ Jésus donc envoya :x. 34, 12, 1,
2.3.
374
III.

'&.-
Ultîma

' '- -
",/,
JTesu
Lucas, XXII, 9-25.
(XIX, 29- XXIV). — 2° Cœna nancta CXXII,
trum et Joânnem, dicens Eiïntes paràte
nobis pascha, ut manducémus. ^ At illi
:
l~38).

&
^-
;
^

,^
01

', "
^^'0 ^,
,

-
dixérunt Ubi vis parémus ? : Et dixit ad
eos Ecce introeiintibusvobis incivitâtem,
:

occùrret vobis homo quidam âmphoram


aquae portans sequimini eum in domum
in quam intrat, et dicétis patrifamilias
:

^ '

. ,^^&',
domus Dicit tibi magister Ubi est diver-
: :

sôrium, ubi pascha cum discipulis meis

; -
mandûcem ? Etipse osténdet vobis cœ-
nâculum magnum stratum,

illis, et
et ibi paràte.
Eiintes autem, invenérunt sicut dixit
paravérunt pascha.

^ '

' "&
-*
,,
,
. && /. '
'*

Et cum
duôdecim apôstoli cum eo *^ et ait iUis
Desidério desiderâvi hoc pascha mandu-
facta esset hora, disciibuit, et
: :

, ' ',
câre vobiscum, ântequam pâtiar. ^*' Dico
&' enim vobis, quia ex hoc non manducâbo
illud, donec impleâtur in regno Dei. Et
^.
' ^"^
accépto calice grâtias egit, et dixit Ac-
cipite, et dividite inter vos dico enim
:

, ,, & -
:

vobis quod non bibam de generatiône vitis,


donec regnum Dei véniat.
&.

,).' git, et
meum, quod pro
Et accépto pane gratias
dédit eis, dicens
vobis datur
: Hoc
egit, et fre-

:
est corpus
hoc facile

.
, . meam commemoratiônem.
-^" - in ^'^SimiUter

^, , et câlicem, j^jostquam cœnâvit, dicens


Hic est cahx novum testaméntum in san-
:

' &.
guine meo, qui pro vobis fundétur.

. ' , '
me,
Verûmtamen
mecummensa. Et quidem
Filius hôminis, seciindum quoddehnitum
est in
ecce manus tradéntis

" .. ,
est, vadit verûmtamen VcB hôminiilli per
- quem
rere inter se,
tradétur.
:

cœpérunt qusé-
Et ipsi
quis esset ex eis qui hoc fac-
6 tiirus esset.

',
-
^ - Facta est autem et conténtio inter eos,

& --
'

-' quis eôrum viderétur esse major. Dixit


01 autem eis : Reges géntium dominântur
eôrum : et qui potestâtem habent super

...
19-20. DX* To eoruiU
9.

10. LT:
*.
[L]t (in
.
f.) ooc.
loCO habent \ --], et
SCiHcot

12. NABDT:
y. 17 et 18 qui hoc loco transponuntur.
22- T: "^ vt. .
13. LT:
. . Au —
nBD LT*

.
14. 11. père de famille. Grec : « au maître ». Le
16. [L]T* LT: cp- D: yaivor ^-^. ;/ew. On peut traduire : « la salle ».

17-18. X*. 17.


* . LT-:
L (t ) :
12.
salle haute
Un grand cénacle, c'est-à-dire " une grande

18. . L: . . Prenez. Grec : « prenez ceci ».


Luc, XXII, 9-25. 375
III. Derniers Jours (XIX, 29-XXIV). — 2« La Cène CXXH, 1-38).

Pierre et Jean, disant « Allez nous ^larc n, is :


8-13. Préparer la pàque. Voir la note sur Mat-
thieu, XXVI, 19.
préparer pàque, afin que nous la la
mangions ». Mais eux lui demandé- ,;1·4%5,
rent « Où voulez-vous que nous la
:

préparions? » Et il leur répondit: l^^.. g,. i-,,


10. Un homme portant une cruche d'eau. Voir la
note sur Marc, xiv, 13.
Voici qu'entrant dans la ville, vous
((

rencontrerez un homme portant une


cruche d'eau suivez-le dans la mai- ;

son où il entrera " et vous direz au : Mat. 23, 5


8, 20.
père de famille de la maison Le :

maître vous dit Où est le lieu où je :

pourrai manger la pàque avec mes


disciples ? et il vous montrera unDeut. le, ô-e. :. grand cénacle. Voir la note sur Marc,
15.
grand cénacle meublé: faites-y les
préparatifs ». S'en allant donc, ils lÎc. ïÎ 32.
trouvèrent comme il leur avait dit -^'^^-^'^·
,

et ils préparèrent la pàque.


Et quand
' * Pa^chaie
venue, il se convivium.
l'heure fut v( 14-18. La Cène légale. Comparer avec Matthieu,
1 '
XXVI, 20-25; Marc,\i\, --2.
mit à table, et les douze apôtres avec
lui. '"^Etil leur dit
. Marc.14,16-17,
J ai désire d un es. 12, n.
15.
. , ,
désiré d'un grand désir. Cette répéti-
tion a pour effet de donner de la force et de l'é-
. ,
.
grand désir de manger cette pàque acor.^.Î!?: nergie au discours.
avec vous, avant de souffrir. Car "je Luc.
^p. 21, 10. Jésus veut dire par là qu'il ne mangera plus
14, lo, désormais de cette victime figurative, jusqu'à ce
vous le dis, je ne la mangerai plus dé- qu'elle ait eu son accomplissement dan s le royaume
de Dieu, où la victime qui va bientôt être immo-
sormais, jusqu'à ce qu'elle soit accom- lée deviendra la pàque du peuple nouveau, 1 Co-
plie dans le royaume de Dieu ». Et rinthiejis, v, 7 (Glaire).

ayant pris le calice, il rendit grâces, 17. Ce calice est simplement la coupe que le
maître du repas bénissait en cérémonie, dont il
et dit «Prenez, et partagez entre Ps. 11.% 13. buvait, et qu'il passait ensuite à tous ceux qui
:

étaient à table. 11 faut donc bien le distinguer du


vous, '^car. Jje vous le dis. Jje ne boirai ,^^·^*·
' Marc. f.
'
29
14, 2i calice contenant le sang du Sauveur, et dont il
-

plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce cant est question au verset -20 (Glaire). 1.

que le royaume de Dieu vienne ».


10-29. Institution de l'Eucharistie. Comparer avec
Et ayant pris du pain, il rendit saiicla. Matthieu, xxvi, 20-28; Marc, xiv, 22-2i.
o ràces et le rompit, et le leur donna, Mat. 26, 26.
% ^ Marc. 14, 22.
disant: « Ceci est mon corps, qui est icor.11,23-24.
l ' '

^ 109, P.S. 1
donné pour vous faites ceci en mé-
;

103, : 1.5.

20 20. Il donna de la mémo manière le calice; c'est-


moire de moi Il donna de la 1 coV. lO'^ie.
,. Ps. 67, 34.
· ' à-dire après l'avoir pris et avoir rendu grâces,
1
même manière le calice, après qu il ^lat.
<

comme il avait fait pour le pain. Cf. Matthieu, ,5, g.


xwi, 20-2!) (Glaire).
eut soupé, disant C'est le calice, ex. 2l;s'. : ><

le nouveau testament en mon sang, f^'^is.

qui sera répandu pour vous.


» Cependant, voici que la main de ..». 21-23. Quel sera le traître. Comparer avec Mat-
, ^ , revclata.
. . . . »
thieu, XXVI, 21-25; Marc, xiv, 18-21; Jean, xiii, 21-
celui qui me trahit est avec moi a cette 22.
table. Pour ce qui est du Fils de 21. La main... Voir la note sur Matthieu, wyi,
23.
l'homme, il s'en va. selon ce qui a été J^',
25.

déterminé mais malheur à cet homme ;


Mat. v/^J-
IS, 7.
, , ' _

par qui il sera trahi! » Et ils com- Marc. 14,19.

mencèrent à se demander l'un à


l'autre, qui était celui d'entre eux qui
devait faire cela.
- *
Il s'éleva aussi parmi eux une ccKeniio
21-30. Débat des apôtres sur la préséance. Propre
contestation, lequel d'entre eux de- i>ii ma(u. à l'Évangéliste saint Luc.
vait être estimé le plus grand. -"^Mais Mat. îCi.
il leur dit : « Les rois des nations les ^·'^»·°· ^^.
·, . . , ^lat. 20, 2.").
dominent, (;t ceux qui ont puissance ^"«-2, 9.
376 Lucas, XXII, 26-41.
(XIX, 39 -XXIV). — 3° Pansio ChrUti CXXII, SO-XXilI),

&
Ultima Jesii

.' III.

,'
,
; ;
, .
'^^

-
âè eos, benéfici vocântur.
sic
minor
: sed qui major est in vobis,
et qui prœcéssor est, sicut minis-
Vos autem non
fiât sicut

.
:

2' trâtor. Nam quis major est, qui recûm-


bit, an qui ministrat ? nonne qui reciimbit ?
Ego autem in médio vestrum sum, sicut

-'
qui ministrat.
^^
,
d- &
, ^^ ' mecum
Vos autem
in tentatiônibus meis.
dispôno vobis sicut dispôsuit mihi Pater
estis, qui permansistis
Et ego

-^ ^ ,
meus regnum, ut edâtis et bibâtis super
?/ mensam meam regno meo et sedeâtis in :

'^ ,^
super thronosjudicântes duôdecim tribus

' , , , ^. Israël.
Ait autem Dôminus
ecce Sâtanas expetivit vos ut cribrâret si-
: Simon, Simon,

,
'' , -
'^^^0
, .
cut triticum
ut non
ego autem rogâvi pro te
:

et tu aliquàndo
deficiat fîdes tua
convérsus confirma fratres tuos.
dixit ei Domine, tecum parâtus sum et in
:
Qui
:

^. ' , ,-
cârcerem et in mortem ire. At ille dixit :

,]' " , ^

ffv
''
Dico tibi Petre, noncantàbithôdie gallus,
donec ter âbneges nosse me.

.
; '
, ,,"'- 01
. Et dixit

aliquid défuit vobis?


Nihil
eis
sâcculo, etpera, et calceaméntis,
:

At illi dixérunt
Sed nunc, qui habet
Dixit ergo eis
Quando misi vos sine
numquid
:

.
: :

sacculum, tollat similiter et peram et : :

,
&-
qui non habet, vendat tûnicam suam, et
emat glâdium. Dico enim vobis, quô-

', - '
.
niam adhuc hoc quod scriptum est, opôr-
tet impléri in me Et cum iniquis depu- :

', ,
' '^ .
tâtus est. Etenim ea quse sunt de me, fî-

^
01 nem habent. At illi dixérunt Domine, :

. " ecce duo glâdiihic. At ille dixit eis Satis


est.
:

'-
Et egréssus ibat secundum consue-
"'. tiïdineminmontem Olivàrum. Secuti sunt

& '^^

.
autem illum et discipuli. Et cum per-
venisset ad locum, dixit illis
intrétis in tentatiônem.
Orâte ne
·'
:

Etipse avûlsus

26. nBDÏ: yivéoûio.


30. Lï:
'.*
€3.
.] G-KLT0:
.^.33.
(kADLt)-
37.
3'J.
Lï''^ cVi.
T* . L: huoi, on y.. [L]* ya^.

32. LT: et 34. Il leur dit ensuite est ratfaclié dans le grec au
34. Lï:
3. 1;: '. (pro 7^. rj).

(eti. 36).
xBL* . verset suivant.
3G. Ils réijondircnt : Rien est rattache dans Je grec
36. : . au verset 35.
Luc, XXII, 26-41 377
III. I>erniers jours (XIX, 29-XXIV). — 3" La Pasnion CXXIh S9-XXIIIJ.
25. Bienfaileurs, Évergctes. Ce titre d'iivergcte
sur elles sont appelés bienfaiteurs,
ou bienfaisant avait été pris par plusieurs rois
-f'
Pour vous, ne faites pas ainsi; Eom. Pet.
13, 4.
3.
connus des .Tuii's, Séleucides etPtoléniées, et c'est
1 :'>,

à cela que fait allusion Notre-Seigneur. Voir la


mais que celui qui est le plus grand 1Mat. IS, 4.
Cor. 4, monnaie ie d'Antiochus VIT Sidètes Évergète, t. VI.
1.

parmi vous, soit comme le moindre, Num. S, 26.


Mat. 23, 11.
p. 770.

et celui qui a la préséance, comme Pet. ), 3. 1

Joa. 13. 14.


celui qui sert. Car lequel est le Mat. 20, 2S.
Philip. 2, 7.
plus grand, celui qui est à table, ou Luc. 12, 37.
celui qui sert? N'est-ce pas celui qui
est à table? Or, moi, je suis au mi-
lieu de vous, comme celui qui sert.
C'est vous qui êtes demeurés Inreffno
))
fiituro
28. Dans mes tentations; c'est-à-dire dans mes
épreuves.
avec moi dans mes tentations, Aussi Luc.
florin.
18, 28.
Act.
moi, je vous prépare le royaume, 9, 4.

Luc. 12, 32.


comme mon Père me l'a préparé; Ap. 3, 21.

Luc. 13, 29.


afin que vous mangiez et buviez à Mat. 19, 2S.

ma table dans mon royaume, et que 1 Cor. 6, 2.


Ps. 149, 9 ;

121, 3.
vous siégiez sur des trônes, pour juger
les douze tribus d'Israël ».
Le Seigneur dit encore « Simon, lapûiUlMIS. : 31-3'i. Fuite des Apôtres et reniement de saint
Pierre prédits. Comparer avec Matthieu, xxvr, 31-
Simon, voilà que Satan vous a de- 2Joa. Cor.
13,
11. 2,
2.
35; Marc, xiv, 27-31; Jean, xiir, 30-38.
mandés pour vous cribler, comme le Am. Pet.
9, 9.
8. 1 f>,

froment; mais j'ai prié pour toi, Joa. 17, 13.


Joa. 1 2, 1.
afin que ta foi ne défaille point; et toi, Ps. 0, l->.
Joa. 21, 1.5.
quand tu seras converti, confirme tes
frères ». Pierre lui dit « Seigneur, Mat. 20, 32-3.5.
:
Marc.l4,22-3I.
je suis prêt à aller avec vous, et en
prison, et à la mort ». Mais il lui Joa. 13, 37.
Job, 38, 36.
répliqua « Je te le dis, Pierre, un
:

coq aujourd'hui ne chantera point,


que trois fois tu n aies nié me con-
naître ».

Il leur dit ensuite : « Quand je nstans


periculiiiii. Crible égyptien (^f. 31). (D'après Lopsius).

vous ai envoyés sans sac, sans bourse Luc. 10, 4


9, 3.
;

Mat. 35. .Sac. Voir la note sur Matthieu, x, 10.


et sans chaussure, quelque chose vous 10, .'>.

Ps. 22, 1 ;
Bourse. Xo'ir lanote sur Matthieu, x, i).
a-t-il manqué ? » Ils répondirent :
33,10.

Hebr. 11,
« Rien ». 11 ajouta donc « Mais :
37-38.

maintenant, que celui qui a un sac ou


une bourse, les prenne; et que celui
qui n'en a point, vende sa tunique, et
achète uneépée. Luc.
Car, je vous le dis, Is. 53,
23,
12.
32.

il faut que ceci encore qui a été écrit,


Marc. 1, 28.
Joa. 19, 17,30.
s'accomplisse en moi Il a été mis au :

rang des scélérats. Car ce qui me


Deut. 3, 26.
regarde touche à sa fin » Mais eux Roni.
.
13, 2-4.

lui dirent « Seigneur, voici deux


:
3° La Passion, XXÎI, 39-X\I[I.

épées ». Il leur répondit « C'est : 39-43. Jésus se rend au jardin des Oliviers.
Comparer avec Matthieu, xxvi, 36: Marc, xiv, 32;
assez ». Jean, xviii, 1.
39. Montagne des Oliviers. Voir les notes sur
Et étant sorti, il alla, selon sa 3°n A$;onîa
lioi-lo. Matthieu, xxi, 1; xxvi, 30.
coutume, à la montagne des Oliviers Luc. 21, 37. 40. A son lieu accoutumé, au lieu où il avait
;
Joa. 18, 1. coutume de se trouver avec ses disciples, et tjui
et ses disciples le suivirent. Lors- ''^
Marc. 14, 34. était appelé Gcflisémani. Voir Matthieu, xxvi, 3S;
Mat. 26, 38;
qu'il fut arrivé à son lieu accoutumé, Marc, XIV, 32; Jean, xvui, 1. 2. Quant aux mots
6, 13.
Lev. 22, 16. son et accoutume, ils ne sont que la traduction
il leur dit « Priez, de peur que vous
: Act. 21, 1. pure et simple de l'article dcterminatif du grec,
Hcbr. 5, 7. qui ne saurait avoir ici aucune autre signilicàtion
n'entriez en tentation ». Puis il s'é- (Glaire).
, &
378

,&
'.
III. Ultima Jlesu
Lucas, XXII, 42-57.
(XIX, 29- XXIV). — 3° Passio ChrUH

&-
-
est ab
positis génibus, orâbat,
eis quantum jactus
dicens Pater,
si vis, transfer càlicem istum a me ve-
CXXU, 39'XXUIJ,
est lâpidis
:

:
: et

,
.
riimtamen non mea voliintas, sed tua

"-'^^^
. âè ' fiât.

Appâruit autem illi ângelus de cœlo,

,,
'
''

confôrtans eum. Et factus in agônia, pro-

^ 3· lixius orâbat. Et factus est sudor ejus,


''^

sicut guttse sânguinis decurréntis in ter-


. Kai ram. cum surrexisset ab oratiône,
Et

&
^,'^ ^;
. ,
, in
ad discipulos suos, invénit eos
et venisset
dormiéntes prae tristitia.

tentatiônem.
Et ait illis
Quid dormitis ? siirgite, oràte, ne intrétis
:

,^, ^
'""iirt

"
Adhuc eo loquénte, esse turba et :

. ;
qui vocabâtur Judas, unus de duôdecim,

- antecedébat eos et appropinquâvit Jesu


<1>
,
:

)
' ", &- ut oscularétur eum. Jésus autem dixit

Kat
'^' ' ; ,

"'
illi Juda, ôsculo Filium hominis tradis?
:

Vidéntes autem hi qui circa ipsum


erant, quod futiirum erat, dixérunt ei Do-
mine, si perciïtimus in glâdio ?'**^ Et per-
:

,.
'. ^^4
"
ciïssit unus ex illis servum principis sa-
cerdôtum, et amputàvit auriculam ejus

- "
déxteram. Respôndens autem Jésus,

"
'' &
ait : Sinite usque hue : et cum tetigisset

•^^
auriculam eum. ejus, sanàvit

' '^
•^-
Dixit autem Jésus ad eos qui vé-
nérant ad se, principes sacerdôtum, et
magistrâtus templi, et seniôres Quasi

^
:

' ,.
'^&' &' ad latrônem existis cum glâdiis et lusti-
bus ? cum quôtidie vobiscum fiierim in
"'"^

"'
,
.-
templo, non extendistis manus in me
sed hœc est hora vestra, et potéstas tene-
:

. "". ,*

&-
bràrum.
Comprehendéntes autem eum, duxé-
·'''

runt ad domum principis sacerdôtum Pe-


trus vero sequebâtur a longe. Accénso
autem igne in médio âtrii, et circumsedén-
:

^^

' tibus illis, erat Petrus in médio eôrum.


Quem cum vidisset ancilla qusedam
, ' , ^)...
•'^

. sedéntem ad lumen, et eum fuisset intuita,


dixit Et hic cum illo erat.
: At ille ne-
gâvit eum, dicens Millier, non novi

..·.^.
42.
*
^: {]_/, : :

& .
43-44. (ND[I.]Xt. EX addiintetiam sedcum illum.
astericis). Gitantur hi vei\sus apud Justiiuim,
. ,'; LÏ0*

:.
I)L: o4. ï:

.
irenaeiim, Hippolytiim, etc. (Scholion ap. (ait.)
3. ^-
. (( -
Epipll.: aUd . [de Cliristo] ky T. : et : (\/.

<,
'^
[19,41] hv .
oy -
...
ay- ^a5ui.)..LT*
57. N*BL* (pr.)
Df
58. :
f.)
(bis)-

KABDT:
49.
51. 8:
.'yo : " ..
. .
):".. * .
loy^v^oTaioy.
rcq.

. *
48.
...).

nBDT:
47·

)2· ])*
LT0*

". de
43.
Aerset suivant.
i>4.
menèrent
:'y'>\

la
La

Ils
fin du verset est rattachée

Vamenèyent à la maison. Grec « ils l'em-


et l'introduisirent dans la maison ».
Grec " mais eux ayant allumé du feu au milieu
:

cour et s'élant assis ».


dans le

:
grec au
Luc, XXII, 42-57. 379
III. Oeruiers Jours (XIX, 29 -XXIV). — 3" La Pansion CXXIh 39-XXMII7.

41-46. Prière et agonie du Sauveur. Comi)arer


îoigna d'eux à la distance d'un jet de avec Matthieu^ xxvi, 37-46; Marc, xiv, 32-42 Jean, ;

pierre; et, s'étant mis à genoux, il XVIII, 1.


Marc. 14, 36.
priait, disant « Mon père, si vous Mat. 26, 39
:
;

le voulez, éloignez ce calice de moi;


cependant que ma volonté n(i se fasse
pas, mais la vôtre ».
'^ Alors lui apparut un ange du ciel,

le fortifiant; et étant tombé en agonie, Joa. 6, as ;

12, 20.
il priait encore plus. Et il lui vint Dan. 10, IS.
'* '·
44. Des gouttes de sang découlant jusqu'à terre,
Ce phénomène qui se produit parfois sous le coup
une sueur, comme des gouttes de sang Joa. 18, 19.7. d'une violente angoisse est appelé par les méde-
Hfibr. .5,

découlant jusqu'à terre Et, s'étant


Job, 16, 19. cins diapedesis. Il est à remarquer que ce détail,
'"'^

Mat. 25, 3 qui n'est pas raconté par les autres Évangélistes,
;

levé de sa prière, il vint à ses disci- 26, 10. devait plus particulièrement intéresser saint Iaic
Marc. 14, 37 en sa qualité de médecin.
ples, et les trouva endormis par suite
Et il leur dit Luc. . 4.
''^
de leur tristesse. :

Tim. 2, 1 S.
« Pourquoi dormez- vous ? Levez-vous, Joa. 10, 12.

priez, de peur que vous n'entriez en


tentation »
Jésus parlant encore, voici venir Ti-atlitio 47-S3. Arrestation du Sauveur. «Comparer avec
Judiv. Matthieu, xxvi, 47-56; Marc, xiv, 43->2; Jeaa,
une troupe, et celui qui s'appelait Ju- Joa. 18, 2. xvin, 2-12.
das, l'un des douze, la précédait; et Mat. 28, 47.
Marc. 14, 43.
il s'approcha de Jésus pour le baiser.
Joa. 18, 3.

Mais Jésus lui dit « Judas, c'est Ps. 119,


: 7. 48. Par un bai'' Voir la note sur Matthieu,
Job, 19, 16. XXVI, 48.
par un baiser que tu trahis le Fils de Marc. 14, 44.
l'homme! »
Or ceux qui étaient autour de Aurîs
caesïo et
lui, voyant ce qui allait arriver, lui sanatio.
Job, 29, 17.
dirent « Seigneur, si nous frappions
: Rom. 13, 4.

de l'épée? » Et l'un d'eux frappa le


"''^
Joa. 18, 10. 50. Et l'un d'eux, saint Pierre. Le serviteur
Mat. 26, .il. du grand prêtre, ^Malclius.
serviteur du grand prêtre, et lui coupa Marc. 14, 47
Rom. 10, 2.
l'oreille droite. Mais Jésus prenant
"^'
Philip. 2, S.
Luc. 22, 42.
la parole, dit: Arrêtez-vous là «.Et Os. 14,
((
,i.

ayant touché son oreille, il le guérit.


Puis Jésus dit à ceux qui étaient Jcsus ad 52. Princes des prêtres. Voir la note sur Mat-
!$a(ellite>s.
venus vers lui, princes des prêtres, Mat. 26, 55.
thieu, II, 4. —
Magistrats du temple. Voir plus
haut la note sur y. 4. —
Anciens. Voir la note
Marc. 14, 18. sur Matthieu, xvi, 21.
magistrats du temple et anciens Luc. 22, : 4.
Act.
« Vous êtes sortis comme
contre un Is. 3,
4, 1.
ô.

voleur, avec des épées et des bâtons ;

quand j'étais tous les jours avec


•'"^
Joa. 18, 20.
Luc. 4, 30.
vous dans le temple, vous n'avez pas Joa. 7, 30, 44 ;

12, -ih ;
8, 12 ;

mis la main sur moi mais voici votre;


14, 30.
Colos. 1, 13.
heure et la puissance des ténèbres ».
Se saisissant donc de lui, ils 54. Jésus conduit devant Caiphe. Comparer avec
diicituf ad Matthieu, xxvi, 57-58; Marc, xiv, 53-54; Jean,

,
l'amenèrent à la maison du grand Caïphani.
xviii, 15-16.
Mat. 26, 57.
prêtre; mais Pierre le suivait de loin. >rarc. 14, 53. 54. La maison du grand prêtre. Voir la note
Joa. 18, 13. sur Matthieu, xxvi, 57,
Or un feu ayant été allumé au mi- Jer. 15, 10. Reniement
55-62. et rei)entir de saint Pierre.
!Marc. 14, Comparer avec xxvi, 69-75; Marc, xiv,
lieu de la cour, et eux s'étant assis Joa. 18,
5.
16. 66-72; Jean, xviii, 25-27.
autour, Pierre se trouvait au milieu 55. Un feu ayant été allumé. Voir la note sur
Marc, xiv, 54.
d'eux.
'^ Une servante l'ayant
vu assis de- Prima
l»eti'i
vant le feu, et l'ayant regardé, dit :
neg'atîo.
Eccli. 31,
'< Celui-ciaussi était avec cet homme ». 14-15.
^Lat. 26, 35, 69.
•'^
Mais Pierre le renia en disant :
Marc. 14, 66.
Joa. 18, 17, 25.
« Femme, je ne le connais point ». Job, 21, 14.
380 Lucas, XXII, 58 — XXIII, 3.
III. Ultima Oesu (XI A, 29 -XXIV). — 3" ChrUti CXXII, 39-XXiII},

, . ,
Kai
^'^vd
Kai Qav
.
iôwv
'' dixit
Et post pusillum âlius videns eum,
Et tu de illis es. Petrus vero ait
:

homo, non sum.


:

'^ Et intervâllo facto quasi horaeunius,


'"
. . ''
"'
'
',
xai âlius quidam affirmàbat, dicens Vere et :

hic cum illo erat nam et Galilœus est. :

"'^'-, Homo, néscio quid di-

.,,^^,
Et ait Petrus :

cis.
Et continuo adhuc illo loquénte cantâ-

'.. -^ ^ Et convérsus Dôminus re-


®^ vit gallus.
spéxit Petrum. Et recordâtus est Petrus
verbi Dômini, sicut dixerat Quia prius :

quam gallus cantet, ter me negàbis. Et

-
egréssus foras Petrus flevit amâre.

," -, ^ ei,
Et viri qui tenébant illum, illudébant
cœdéntes. Et velavérunt eum, et
percutiébantlaciemejus etinterrogàbant
eum, dicéntes Prophetiza, quis est qui
:

,.
:

,'
te percûssit? Et àlia multa blasphé-
mantes dicébant in eum.
^'^'
Et ut factus est dies, convenérunt

, , " '
,
seniôres plebis, et principes sacerdôtum,
et scribœ, et duxérunt illum in concilium

^&
),
.
,
"
.
."
-^
-
^~
suum, dicéntes
nobis.
Si tu es Christus, die
Et ait illis Si vobis dixero,
non credétis mihi ®^ si autem et inter-
rogâvero, non respondébitis mihi, neque
dimittétis. Ex hoc autem erit Filius
hôminis sedens a dextris virtûtis Dei.
:

:
:

' , ; ^ Dixérunt autem omnes Tu ergo es


'^^
:

^;
). àf ^" Filius Dei? Qui ait Vos dicitis, quia ego :

sum. At illi dixérunt


'^'
Quid adhuc

.1. .
"'^
01 :

desiderâmus testimônium? ipsi enim au-

,,
divimus de ore ejus.

-" " XXIII. Et surgens omnis multitùdo


^

eorum, duxérunt illum ad Pilâtum. ^ Cœ-

.,
pérunt autem illum accusàre, dicéntes :

Hune invénimus subverténtem gentem


nostram, et prohibéntem tribûta dare
Csêsari, et dicéntem se Christum regem

";, "
esse.

^
^

- ^

dicens:
Pilâtus
Tu
autem
es rex
interrogâvit
Judϙrum? At
eum,
ille

00.
01.
62.

64.
60.
07.
kABDT^^
:
G[KII]T0*
63· LTl

.* \.
KB[L]T*
KS:
:
.

. *.
.€'.-.
et^.
[:
^.
: (. 09.
70.
1.
2.
NABDXf
nBT:
):
Bï:
. .
^.
(p. rvr)

G6. Les anciens du jjeuple. Grec


Item

J/If
nABDT:

« le corps des an-


.
71.

''.
.
[I.]t X- (a.

:
^·)·

ciens du peuple ». La fin du verset est rattachée au


68. LT* . ^ol (ADLf)- verset suivant dans le grec.
Luc, XXII, 58 — XXIII, 3. 381
III. Derniers jours (XIX, 29 -XXIV). — 3' La Passion CXXII, S9- XXIII),

i^ccunda
'^Et peu après, un autre le voyant, neg-atio.
Joa. 18, 17
dit :« Toi aussi, tu es de ces gens- 13, 36.
;

Hebr.
« Homme, je
2, 1,5.
là ». Mais Pierre dit :

n'en suis point ».


Tertia
Et un intervalle d'environ une
•^^
neg'atio.
59. Il est également GaliUen, d'après son lan-
gage et son accent. Voir la note sur Matthieu.)
heure s'étant écoulé, un autre l'affir- Ez.
Act.
13, 18.
2, 7.
XXVI, 73.
mait, disant « Vraiment, celui-ci
:

aussi était avec lui ; car il est égale-


ment Galiléen ». Et Pierre dit :
Mat. 2G, 00. Un coq chanta. Voir la figure de Matthieu.,
Proi-. 17, xwi, 74, p. 133.
« Homme, je ne sais ce que tu dis ». S, 13.

Et aussitôt, lui parlant encore, un petrî pœ


iiitentia.
coq chanta. Et le Seigneur se re- Ps. 12, 4.
Sap. 15.
tournant, regarda Pierre. Et Pierre Is. 46, 8.
-1,

Luc. 22, 34.


se ressouvint de la parole du Seigneur,
lorsqu'il lui avait dit « Avant qu'un :

coq chante, tu me renieras trois fois »


Et Pierre étant sorti, pleura amère- 74.
14, 72
6, G2. Pleura aïnèrement. Voir la note sur Mat-
thieu, XXVI, 75.
ment.
G3-65. Outrages faits au Sauveur durant la nuit.
Et ceux qui tenaient Jésus le muditur Saint Luc est seul à les mentionner.
raillaient et le déchiraient de coups. mÎ* 26,^67. 63. Le déchiraient de coups. Voir la note sur
Matthieu, xxi, 35.
Puis, lui ayant bandé les yeux, ils ^^'^Î^ /o^*^"'
le frappaient au visage, et l'interro- £.^20,' .
geaient, disant « Prophétise qui est^'^*;^: i^^-g^J-
:

celui qui t'a frappé? » Et blasphé- is.],4;57,3-4.


mant ainsi, ils disaient beaucoup
d'autres choses contre lui.

Lorsque le jour se fit, les anciens •ïesus


GG-71. Réunion du Sanhédrin. Comparer avec
corani Matthieu, xxvii, 1 Marc, xv, 1.
;

du peuple, des prêtres et


les princes concilïo 6G. Leur conseil, le sanliédrin. Voir la note sur
Mat. 27, 1. Matthieu, xxvi, 59.
les scribes s'assemblèrent, et le firent Ps. 21, 17.
Is. 1, 13.
venir dans leur conseil, disant « Si :
Joa. 10, 24,33
67
tu es le Christ, dis-le-nous ». II Mat.
,

leur répondit
, ,.
« bi je vous le dis, :
· · 1
Marc.
Jer. 38,
14, 61.
1.5.

VOUS ne me croirez pas ;


Mat. 26, .-9-60.

vous interroge, vous ne me répondrez


pas, ni ne me renverrez. Mais dé- sete^ J.

sormais le Fils de l'homme sera assis coioJ. a, 1.

à la droite de la puissance de Dieu ».


"•^
Alors ils dirent tous « :

donc le Fils de Dieu? » Et Jésus YQ-^tTTt


pondit : « A^ous le dites, je le suis ». job, ^6,^25-27.

Qu'avons-nous
Et eux repartirent: «

besoin d'autre témoisrnaoï'e? Car nous- Maîc^ù, es.


1 Job, 16, 9. j 1 1
mêmes nous 1 avons entendu de sa ,

propre bouche ».
XXIII. Et toute l'assemblée
^ »«" XXIII. 1. Jésus amené à Pilate. Comparer avec
Matthieu, xxvii, 2; /arc, xv, 1.
se levant, ils le menèrent a riiate. «luctus, 4. Pilate. Voir la note sur Matthieu, xxviir, -2.

2-5. Jésus devant Pilate. Comparer avec Mat-


- Et ils commencèrent a 1 accuser, di-
luc. 20, 2...
thieu, XXVII, 11-14; Marc, xv, 2-5; Jean, xviii, 2J-
sant Nous avons trouvé celui-ci ^^""17,^27"^ 38.
2. César, Tibère. Voir plus haut la note sur m,
pervertissant notre nation défendant ^^ïct. , î?', i"!' 1. — Christ roi. Partout ailleurs le texte grec
porte :le Christ et le roi, avec l'article détermi-
de payer le tribut à César, et disant natif (Glaire).
qu'il est Christ roi »
al» eo
^ Or Pilate l'interrogea, disant iutei*fos-i

« Es-tu le roi des Juifs? » Jésus ré- ^oTi'hi.


382 Lucas, XXIII, 4-22.
m. —

'-
Ultima «fesu (XIX, 29 -XXIV). 3 Pasnio Chrinti CXXII^ 39-XXIMIJ,

" "&",..
' Àt'jtiç.

.
'
âè respôndens ait Tu dicis. Ait autem Pi- :

lâtus ad principes sacerdôtum, et turbas :

Nihil iiivénio causse in hoc hômine. ^ At

& ,'-,
^ illi invalescébant, dicéntes Cômmovet :

&'
' ^
pôpulum, docensperunivérsam Judaéam,
incipiens a Galilsêa usque hue.
^ Pilâtus autem aùdiens Galiliéam, in-

terrogâvit si homo Galilsêus esset. '


Et

", ut cognôvit quod de Herôdis potestate

. esset, remisit eum ad Herôdem. qui et


ipse Jerosôlymis erat
Herôdes autem viso Jesu, gavisus est
^
illis diébus.

' ,.
valde erat enim ciipiens ex muUo tém-
d-
:

^
pore vidére eum, eo quod audierat multa
-
' de eo, etsperâbat signum âliquod vidére
ab eo fieri. ^ Interrogâbat autem eum

,"^& ,, - /"^.
. multis sermônibus. At ipse nihil respon-
débat.

tum
^*'
Stabant autem principes sacerdô-
et scribse constânter accusantes

^
^ '
eum. Sprevit autem illum Herôdes

. "
IV cum exércitu suo et illiisit indûtum
veste alba, et remisit ad Pilàtum.
facti sunt amici Herôdes et Pilâtus in
Et
:

^' .
ipsa die : nam àntea inimici erant ad in-
vicem.

,-
& ' '^'
Pilâtus autem, convocâtis principi-
bus sacerdôtum, et magistrâtibus, et

, , ^^ -
^
plèbe, dixit ad illos
'
''

Obtulistis mihi :

hune hôminem quasi averténtem pôpu-

''
,',.
lum, et ecce ego coram vobis intérrogans,
nullam causam invéni in hômine isto ex
^'' his in quibus eum accusâtis. Sed ne- ^·''

.
que Herôdes nam remisi vos ad illum,
:

^
et ecce nihil dignum morte actum est
- ei. Emendâtum ergo illum dimittam.
Necésse autem habébat dimittereeis

^
'
'. ,
. , ^, '^^"yiv

7]
per diem festum unum. Exclamâvit
autem simul univérsa turba, dicens
Toile hune, et dimitte nobis Barâbbam,
:

qui erat, propter seditiônem quamdam

^ ",
factam in civitâte et homicidium, missus

.
. ' - '-'

-
in cârcerem.
Iterum autem Pilâtus locûtus est
ad eos, volens dimittere Jesum. At ilH
Crucifige, cru-

.
succlamâbant, dicéntes :

cifige eum. Ille autem tértio dixit ad

..^.
.. G- * 8· L:
*
-. *
"^.^:-.
yÙQ avrov 17. ABTX* (KDXt)-

avVoV.
'-:
DT-: .
K'Pf
"^.
Ganierar.:
(a.o')
6 Ued.
14- i^BV:
. -:
».
ABDT-:
\\.

15·
[L]

^:
(ait.)
12-
13-
-
18. t:

.
(Lf

éc-latant
).
11.
·.
-^ 19-
21- LT:

ryunc robe blanche. Grec


Tjj(p.
orav^s.

: «
20. LT-:

d'un liabit
Luc, XXIII, 4-22, 383
III. Oerniers jours (XIX, 29-XXIV.) — 3° La Pasition CXXIh 39'XXiIIJ,

pondant, dit : « Tu le dis ». '


Alors Sap.
Joa.
2,
14,
l.->.

30,
Pilate dit aux princes des prêtres et
à la multitude « Je ne trouve aucune :

cause de mort en cet homme ». Mais '·


Ps. 59,
Mat. 10, .i-G.
4.

eux insistaient, disant « Il soulève :


Is.
Act.
9,
10, 36.
1.

le peuple, enseignant par toute la Ju-


dée, commençant par la Galilée jus-
qu'ici ».
nommer Ga- Reniittitur G. Aucune cause de mort. Cf. v. 2'2.
^ Pilate entendant la
aci 0-1:2. Jésus devant Hérode. Spécial à saint Luc.
lilée, demanda si cet homme était Ga- Herodeni.
' 7. Hérode Anlipas était tétrarque de Galilée.
liléen. Et dès de Luc. 13, qu'il sut qu'il était
1 Voir la note sur Mcttt/nev. xiv, 1.
la juridiction d'Hérode, il le renvoya 3, 1.

à Hérode qui était lui-même à Jéru-


salem en ces jours-là.
^ Hérode, voyant Jésus, s'en réjouit Ab isto in
terrog-atui
beaucoup car il désirait depuis long- Luc.
;
11, 29.
9 i»,
;

temps le voir, parce qu'il avait en- Joa. 30.4S 6,


4, ;

tendu dire beaucoup de choses de lui,


et qu'il espérait lui voir faire quelque
miracle, '-^
donc beaucoup Eccli.
Il lui faisait 13, 14.
Mat. 27, 14.
de questions mais Jésus ne lui répon-
;
Ps. 3S, 10.

dait rien.
Cependant se trouvaient là les
illuclitur.
princes des prêtres et les scribes, Ap. 12, 10.
Pi-OT. 27, 21.
11. Une robe blanche. Quoique le texte grec
l'accusant sans relâche. Mais Hé- 1 Eeg-. 21, n'indique pas la couleur de la robe, on croit gé-
rode avec sa cour le méprisa; il se 14-10.
néralement qu'elle était blanche, comme le dit la
Vulgate. Hérode en revêtant Notre-Seigneur d'un
joua de lui après l'avoir revêtu d'une vêtement blanc, semble avoir voulu tourner en
robe blanche, et il le renvoya à Pilate. dérision la royauté du Christ, parce que les rois
et les empere'urs romains se paraient d'habits
Et Hérode et Pilate devinrent amis Sap.
Prov.
7, 26.
13, 1.
blancs dans les grandes solennités.
ce jour-là même; auparavant ils Act. 4, 27.
2 Pet. 3, 3.
étaient ennemis l'un de l'autre. Eph. 2, 13.

Or Pilate ayant convoqué les 43-25. Barabbas préféré à Jésus. Comparer avec
Matthieu, xxvii, 15-!2; Marc,x\,6-l'ô Jean, xviii,
,

princes des prêtres, les magistrats et 39-40.


Ex. 23. 7.
le peuple, leur dit «^
ous m'avez Pi.
''

:
34, 11.

présenté cet homme comme soulevant Act. 3, 13-14.


Joa. 18, 38 ;

le peuple et voilà que, l'interrogeant


;
19, 4.

devant vous, je n'ai rien trouvé en lui


Jer. 2, 5.
de ce dont vous l'accusez, ni Hérode Ps. 16, 3. ^

Bail. 13, 33.


non plus; car je vous ai envoyés à lui, Gen. 18, 2.').

Job, 16, 11 16. Après l'avoir fait châtier parla llagellation.


et on ne l'a convaincu de rien qui mé- 19, 1.
;

Ps. 37, 18. Le Talmud décrit ainsi la flagellation. Les mains


rite la mort. Je le renverrai donc Mat. 27, 10. du condamné sont attachées à la colonne alors ;

Mare. 15, 6. l'exécuteur public lui ôte son vêtement, soit qu'il
après l'avoir fait châtier ». Joa. 18, 39. le déchire, soit qu'il l'en dépouille, de manière à
Car il était obligé de leur re- Barabbse découvrir la poitrine. Une pierre est alors placée
componï- derrière le patient. Sur cette pierre le licteur est
mettre un prisonnier pendant la fête. tur. debout, tenant un fouet ou des lanières de cuir
Mat.
Mais
la foule tout entière cria
27, 20,16.
pliées de manière à former deux courroies qui
I^Iarc.lô, 11,7.
s'élèvent et s'abaissent sur le condamné «.
:

« Otez celui-ci du monde^^l délivrez- Joa. 18, 10.


17. Pendant la fête de Pâque. Cf. Matthieu,
Act. 3, 14.
nous Barabbas xxvn, 15; Jean, xvui. 39.
». (Lequel, à cause 18. Barabbas. Voir la note sur Matthieu, xxxiiv
d'une sédition qui s'était faite dans la IG.
ville, etd'un meurtre, avait été mis
en prison).
Pilate leur parla de nouveau, dé- Mor.s a
plebe
sirant renvoyer Jésus. Mais eux pelitur.
redoublaient leurs clameurs, disant : Joa. 19, 1.
Jos. 9, 2.
« Grucifiez-le, crucifiez-le! » VA Ps. 38, 2-3.
384 Lucas, XXIII, 23-37.
— 3°

, '; '
III. Ultima «lesu (XIX, 29 -XXIV). Patutio Chrinti (XXII, 39-XXIII},

.
/ -
01
daiû-

-
illos Quid enim mali fecit iste ? nullam
:

causam mortis invénio in eo corripiam


ergo illum, et dimittam. At illi instâ-
bant vôcibus magnis postulantes ut cru-
:

. cifigerétur

-
: etinvalescébantvoces eôrum.

Et Pilâtus adjudicàvit fieri petitiô-

, " -
^. , '
'-'
nem eôrum. Dimisit autem illis eum
qui proptep homicidium et seditiônem
, missus f liera t in cârcerem, quem peté-
bant Jesum vero tràdidit voluntàti
:

, ^ - eôrum.
Et cum dùcerent eum, apprehendé-

&&,. &
'
-^ .', ^,'
runt
veniéntem de
Simônem quemdam Cyrenénsem,

crucem portare post Jesum.


-"^
villa

Sequebâtur autem illum multa turba


pôpuli, et mulierum quse plangébant et
lamentabàntur eum.
ad illas Jésus,
Convérsus autem
dixit
:

:
et imposuérunt

Filiae Jérusalem,
illi

.' , ,
:

,
^. ,
' '' , ''
-'·^"
noliteflere super
flete, et super filios vestros.
ecce vénient dies in quibus dicent Beà-
me, sed super vos ipsas
Quôniam

tie stériles, et ventres qui non genuérunt,

et libéra quœ non lactavérunt. Tuncin-


:

, ';
•^-^
. .,, "^^
cipient dicere môntibus
nos et côllibus Operite nos.
:
Câdite super
:Quia si in
viridi ligno haec fàciunt, in ârido quid fiet?
^2 Ducebântur autem et âlii duo ne-
:

'.,^
quam cum eo, ut interficeréntur. Et
postquam venérunt in locum qui vocâtur
eum

'
crucifixérunt et
', '-^''V
Calvàrise,
latrônes, unum
ibi
a dextris, et âlterum a
:

. ,
-
sinistris. Jésus autem dicébat Pater,
dimitte illis non enim sciunt quid fàciunt.
Dividéntes vero vestiménta ejus, misé-
:

'
.
,
'", &,-
-
runL sortes.
Et stabat pcjpulus spectans, et deri-
débant eum principes cumeis, dicéntes :

, '' Alios salvos fecit, se salvum fâciat, si


hic est Christus Dei eléctus. Illudé-
bant autem ei et milites accedéntes, et
acétum offeréntes ei, et dicéntes :

^.
*
23·

2.
. 2^
26.
:
24. LT: ..
NBCDLT:
aCroÎ;.
[LIT"'' .

LT* ^,:
.

^' - ^
.
34.
35.

3G. T-:
37.
B[LjD*
LT*

//·
. -70.
(ait.) y.

El.
(NACDTXt)
[L]T^* ovy

[L]T* (ait.)
axir.

y-
T:
T: r« d.
^^.
6

.
27.
29.
30.
.^.
31.
33.
LT0* (ait.) \.
Tt ai. nBCLT:
CT:
BC*
nBCL:
ed(jewar.
23. Leurs
princes des prêtres ».
cris.

33. Les voleurs. Grec


Grec

:
:

«
« leurs

les malfaiteurs
cris et

».
(ceux)

Item
des

y. 39.
Luc, XXIII, 23-37. 385
III. Derniers jours (XIX, 29 -XXIV). — 3o La Passion CXXU, 39'XXIII),
Is. :<z, 9.
Pilate, pour la troisième fois, leur dit :
Jer. 11, 19.
Sap. 2, 20.
« Mais quel mal a fait celui-ci? Je ne Eecli. 11, 7.
Act. 3, 13.
trouve aucune cause de mort en lui ;

je le châtierai donc et le renverrai »


Mais ils insistaient avec de grands (
ProT.
Tim.
I,

3,
16.
13.

cris, demandant qu'on le crucifiât; et Is. 5, 2.

leurs cris devenaient de plus en plus


forts.
24. Condamnation du Sauveur. Comparer avec
Et Pilate ordonna que ce qu'ils cruci
2 '

Matthieu , ^wn, 26; Marc, xv, 15; Jean, xix, 13-


demandaient fût exécuté. Ainsi il clainnatur.
Ex. 23, 2.
16.
6-7.
leur délivra celui qui avait été mis en Eccli.
Mat. 27, 23
7,
;

24, 28.
prison pour cause de sédition et de Marc. 15, 1^.
Joa. 19, 16.
meurtre, et qu'ils demandaient, et il Job, 16, 18.

abandonna Jésus à leur volonté. Is. 57, 1.

26. Simon de Cyrène. Comparer avec Matthieu,


Or comme
l'emmenaient, ils A Cyrenseo
ils
juvatur. xxvir, 32; Marc, xv, 21. Voir les notes, ibid.
prirent un certain Simon de Cyrène, Mat. 27, 32.
qui revenait des champs, et le char- Marc. 21.
Joa. 19, 17.
1.5,

Pet. 2, 21.
gèrent de porter la croix derrière Jé- Eccli. 33, 3.
1

sus.
^^ Or une grande foule de peuple Mulieres 27-31. Saintes femmes. Trait propre à saint Luc.
solatur.
et de femmes frappant
le suivaient, se Lam. 1, 2.
Jer. 6, 26.
la poitrine et se lamentant sur lui.
Mais Jésus, se tournant vers elles, Ps. 89, 13
31, 4.
;

« Filles de Jérusalem, ne pleurez Luc. 19,41-42.


dit :
Os. 6, 3.
Mat.
pas sur moi, mais pleurez sur vous- 12, 40
24, 19.
;

mêmes et sur vos enfents; car voici Luc. 19,43-44.


Sap. 3, 13-14.
que viendront des jours où l'on dira : Is. 54, 1.
Luc. 21, 23.
Heureuses les stériles, et les entrailles Os. 9, 14.

qui n'ont pas engendré, et les mamel-


les qui n'ont point allaité ! Alors Os. 10, 8.
Ap. 6,16 9,6. ;

ils commenceront à aux monta- dire Am. 9, 4.

gnes Tombez sur nous et aux col-


: :

1 Pet. 4, 17-18.
lines Couvrez-nous.
: Car si l'on 2 Tim. 3. 12.
Is. 30, 33.
fait ainsi au bois vert, que sera-t-il Luc. 16, 25.
Ez. 20, 17
fait au bois sec ? » 21, 3.
;

Crucifi^i-
^"^On conduisait aussi avec lui deux tur.
autres hommes Mat.27,38,33.
qui étaient des mal- Marc. 15,27. 22.

faiteurs, pour les mettre à mort. Et Joa. 19, 17. 33. Cruciflement. Comparer avec Matthieu,
xxvu, 32-38; Marc, xv, 22-28; Jean, xix, 17-24.
Luc. 22, 37.
lorsqu'ils furent arrivés au lieu qui Is. 53, 12. 33. Au lieu qui est appelé Calvaire, oyx le Crâne,
parce que, pense-t on, cet endroit avait une cer-
est appelé Calvaire, ils le crucifièrent, taine ressemblance avec un crâne. Voir la note
et les voleurs aussi, l'un à sa droite, sur Matthieu, xxvu, 33. —
Us le crucifièrent. Voir
Luc. 6, 28. la note sur Matthieu, xxvu, 3î>.
l'autre à sa gauche. Mais Jésus Is. 53, 12, 6.
Act. 3, 17
« Mon Père, pardonnez-leur,
;

disait : 60. 7,
Hebr. 7, 25.
car ils ne savent ce qu'ils font ». Joa. 15, 22,
Mat. 27, 35.
Partageant ensuite ses vêtements, ils Marc. 15, 24.
Joa. 19, 23.
y jetèrent
^^Et le peuple était
le sort.
regardant, là,
Ps. 21, 19-20.
Illuditur.
Mat.
Marc.
27, 41.
15, 31.
35-39. Insultes au Sauveur. Comparer avec
thieu, XXVII, 39-44; Marc, xv, 29-32.
-
avec le peuple
et les chefs le raillaient Lam. 3, 14,
35. Lélu de Dieu. Voir la note sur Isaïe, xLir, 1.
Act. 10, 38.
disant « Il a sauvé les autres qu'il
:
; Hetr. 9, 22.
Is. 28, 14.
se sauve, s'il est le Christ, l'élu de Os. 7, 5-6.

Dieu ». Les soldats mêmes, s'ap- Mat. 27, 34-48. 36. Du vinaigre. Voir la note sur Jean, xix, 29-
Joa. 19, 29. 30.
Marc. 15, 23.
prochant, l'insultaient, lui présentant Joa. 18, 36 ;
19, 28.
du vinaigre, et disant : « Si tu es Luc. 4, 23.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 25


386 Lucas, XXIII, 38-53.

',^
III.

^,
Ultima Jesu (XI X,
. ^^"
-
^-
— 3° Passio ChriHti CXXII, 39-XXIIIJ.

Si tu es rex Judseôrum,
•^^
salvum te fac.
Erat autem et superscriptio scripta

' ^. super eum litteris graecis, et latinis, et


hebrâicis Hic est rex Judœôrum.

' -
:

Unus autem de his qui pendébant

,
'
latrônibus, blasphemâbat eum, dicens

^ - ,'^ . ^- :

Si tu es Christus, salvum fac temetip-


sum, et nos. Respôndens autem alter
^, increpàbat eum, dicens Neque tu times :

'.
"-& , ^
;
'.
.,, '
Deum, quod in eâdem damnatiône es.
Et nos quidem juste, nam digna factis
recipimus hic vero nihil mali gessit.
Et dicébat ad Jesum
ménto mei,
:

Domine, me-
véperis in regnum
tuum. ''^ Et dixit illi Jésus Amen dico
cum
:

^ . &," ' tibi hôdie mecumerisin paradiso.


:

'^^ ^ Erat autem fere hora sexta, etténe-


' brae factae sunt in univérsam terram

^
''^ usque in horam nonam. Et obscurâtus
est sol : et vélum templi scissum est

' ,,
'''^"
.
' & ' ",
'^

-
médium.
Et damans voce magna Jésus
manus tuas comméndo spiri-
Pater, in
tum meum. Et haec dicens, expirâvit.
'"^
Videns autem centûrio quod factum
ait :

,^ . ,^
&"
Deum, dicens Vere
fiierat, glorificàvit :

- ,
-
hic homo justus erat. Et omnis turba
eôrum qui simul àderant ad spectâculum
istud, et vidébant qu9e fiébant, percu-

, ,, .-
tiéntes péctora sua revertebântur. Sta-
- bant autem omnes noti ejus a longe, et
mulieres quae secûtse eum erant a Gali-

(,
lœa, haec vidéntes.
", Et ecce vir nômine Jos^epli, qui erat
bonus et justus hic non
- ),
deciirio, vir
consénserat consilio, et âctibus eôrum,
:

", '
ab Arimathsêa civitâte Judsêse, qui ex-
pectâbat et ipse regnum Dei
accessit ad Pilâtum, et pétiit corpus
hic :

'),
Jesu et depôsitum invôlvit sindone,
:

",
, . et pôsuit
quo nondum quisquam pôsitus
eum in monuménto exciso, in
fùerat.

38. L: ...
(XADLXf). [L]T
.
(*). [L]TBC*
in
^^/,-^.
f.

:
(L* .* .
. 51. L
*
*
.
.
49. LT:
(ait.) y. et >f.
.
«vr. 53·
.
\j\
LÏ0*
. T-f
(pr.)
). 39. ^^·) ^^'
^ ^ ·.

&
· 5
avTO. LT^: LT:
'. : .
xvç. 43.

.
* ". (.:
42.

). .)-. U. LT:
[L]T*
50. Un décurion nommé Joseph. Grec : « un liomme

.. 44.

LT: tSto
KBC
46.
(*
:.
LTiNÂBC:
.). 47. : . (seu
(D:
48. LT:
--.
^.
nommé Joseph, qui était sénateur ».
51.

des Juifs ».
Le commencement du verset figure dans
entre parenthèses.

:>2. Vint. Grec littéralement



Ville de Judée. Grec

« celui-ci venan
le grec
« ville

. :
:
Luc, XXIII, 38-53. 387
III. Derniers Jours (XIX, 29- XXIV). — 3" La Pannion CXXH, 39- XXIII}.
'^^ Mat. 27, 37. 38. Une inscription. Voir la noie sur Matthieu,
le roi des Juifs, sauve -toi ». 11 y :\riirc. 2. xxvii, 37.
Joa. 19, 19.
avait aussi au-dessus de lui une ins- Hab. 2, 2.

cription où était écrit en caractères


grecs, latins et hébreux celui-ci est :

LE ROI DES JUIFS.


Or Tun des voleurs qui étaient pœnitens.Latro

suspendus en croix le blasphémait, Mat. 27, 44.


Marc. 15, 32.
disant « Si tu es le Christ, sauve-toi Ps. 68,
:
10.
Le bon larron. Trait rapporté seulement
toi-même, et nous aussi ». Mais Jer. 15, 10. par40-43.saint Luc.
2 Tim. 4, 2.

Fautre, répondant, le reprenait, di- Ps. 13, 3. 40. L'autre. Voir la note sur Matthieu, xxvii,
2 Cor. 5, 10.
sant « Ne crains-tu point Dieu,
: Is. 3, 11.

quand tu subis la même condamna-


tion? Encore pour nous, c'est avec
justice car nous recevons ce que nos
;

actions méritent; mais celui-ci n'a


rien fait de mal )>. Et il disait à Jé- Sap. 16, 13 ;

17.

sus « Seigneur, souvenez-vous de Mat.


:
21 1, ;

16, 28.
moi quand vous serez arrivé dans vo-
tre royaume ». ''^ Et Jésus lui dit 2 Cor. 12, :
Ap. 2, 7.

« En vérité, je te le dis, aujourd'hui

tu seras avec moi dans le paradis »


44-45. Ténèbres et autres prodiges. Comparer
Il était environ la sixième heure, Portenta. avec Matthieu, xxvii, 4S-53; Marc, xv, 33-38.
:Mat. 27, 4i. La sixième heure... la neuvième heure ré-
4.-..

et les ténèbres couvrirent toute la Marc. 15, 33.


pondent à midi et à trois heures. — Toute la
terre jusqu'à la neuvième heure. Et Sap. 17, 19-20. terre, la Judée et quelques pays voisins.
Mat. 27, 51.
le soleil s'obscurcit, et le voile du tem- Marc. 15, 38.

ple se déchira par le milieu.


Alors, criant d'une voix forte,
''^ Mofitur 46. Dernier soupir du Sauveur. Comparer avec
•lesus.
Matthieu, xxvii, 50; Marc, xv, 37; Jean, xix, 28-
Jésus dit « Mon père, je remets mon
:
Ps. 30, 6.
Act. 7, 59. 30.
esprit entre vos mains ». Et disant Mat.
Marc.
27, 50.
15, 37.

expira. Joa. 19, 30.


cela, il

Or le centurion voyant ce qui Astantium


conti-itîo.
47-49. Centurion et autres spectateurs. Comparer
avec Matthieu, xxvir, 54-56; Marc, xv, 39-41.
était arrivé, glorifia Dieu, disant >rat. 27, 54.
:
47. Centurion. Voir les notes sur Matthieu, vin,
Marc. 15, 39.
« Vraiment cet homme était juste ». 5; xxvir, 54.
Jo«. 19, 20.
Et toute la multitude de ceux qui 1 Cor. 4, 9.
Mat. 15,18-19.
'assistaient à ce spectacle, et qui Luc. 18, 13.
Nah. 2, S.
voyaient ce qui se passait, s'en re- Jer. 31, 19.

tournaient, frappant leur poitrine.


Tous ceux de la connaissance de Ps.30,87, 12.19 ; 49. Les femmes qui Vavaient suivi de Galilée,
Marie-Madeleine, Marie de Cléophas, Salomé.
Jésus, et les femmes qui l'avaient Joa. Luc. 8, 2-3.
19, 25.
Mat. 27, 55.
suivi de Galilée, se tenaient à l'écart,
Marc. 15, 40.
considérant toutes ces choses.
'^^
Mais voilà qu'un décurion nommé Sepelitur. 50-55, Sépulture. Comparer avec iVa/i/aea^ xxvii,
Mat. 27, 57. 57-61 ; Marc, xv, 42-47 Jean, xix, 38-42.
Joseph, homme bon et juste,
;

qui Marc. 15, 43. 50. Un décurion, un membre du sanhédrin.


Joa. 19, 38,
51, Arimathie. Voir la note sur Matthieu, xxvii,
n'avait consenti ni au dessein, ni aux 57.
Ps. 1, 1.

actes des autres, et qui était d'Ari- Rom. 10, 10.


Mat. 6, 33.
mathie, ville de Judée, et attendait Luc. 25, 38. 2,

52. Lui demanda le corps de Jésus. Voir la note


lui-même le royaume de Dieu, vint Marc. 15, 58.43. sur Matthieu, xxvn, 58.
Mat. 27,
vers Pilate, et lui demanda le corps
Joa. 19, 31. 53. L'enveloppa d'un linceul. Voir la note sur
de Jésus. Et l'ayant détaché de la Hebr. 4, 10.
Matthieu, xxvii, 59. — Un sépulcre. Voir la note
croix, il l'enveloppa d'un linceul, et Mat. 27, 60.
Ps. 15, 10.
sur Matthieu, xxvii, 60.
le mit dans un sépulcre taillé dans
le roc^ où personne n'avait encore
été mis.
,
388

.
,,
,
' &^
Kal

3^
III.

&.
Ultima
Lucas,
«fesu

. '^^
,
(XIX, 39 -XXIV).

-
54— XXIV,

tum

leéa,

modum
4" Glorificatio Chriati

Et dies erat parascéves,


illucescébat.
mulieres, quse cum
vidérunt monuméntum, et
pôsitum erat corpus ejus.
13.

Et
reverténtes paravérunt arômata, et un-
CÎXiVJ.

et sâbba-
Subsecutae autem
eo vénérant de Gali-
quemâd-

·', , -.
& T?y âè
guénta et sâbbato quidem siluérunt
:

seciindum mandâtiim.
XXIV. Una autem sâbbati valde

&&
^

monuméntum, por-

, &".
dilùculo venérunt ad
tantes quae parâverant arômata :
'-^
et
^ invenérunt làpidem revolutum a monu-
^ ménto. ^ Et ingrésssenon invenérunt cor-

", ^^.
, '*

-
-
pus Dômini Jesu.
Et factum est, dum mente conster-
nâtse essent de isto, ecce duo viri
stetérunt secus illas in veste
^ Cumtimérent autem, et declinârent
fulgénti.

'
; , vultum in terram, dixérunt ad illas :

, -&
.& ' ,,' ^.
Quid quséritis vivéntem cum môrtuis?

&
^ ^ Non est hic, sed surréxit recordâmini :

quâliter locûtus est vobis, cum adliuc in

.
'^' Galileéa esset, ^ dicens Quia opôrtet
&- Filium hôminis tradi in manus hôminum
peccatôrum, et crucifigi, et die tértia
:

^ ^- ,
-
resûrgere.
^ Et recordâtse sunt verbôrum ejus.
^

."," '" ^ ^
^ Et regréssse a monuménto nuntiavé-
runt hsec ômnia illis iindecim, et céte-
ris omnibus. Erat autem Maria Mag-
daléne, et Joânna, et Maria Jacôbi, et

. , céterae quse cum eis erant, quae dicébant

.
ad apôstolos hsec. Et visa sunt ante
illos, sicut deliraméntum, verba ista

,
et :

non credidérunt illis.

&,,.^'^,--
^'^ Petrus autem surgens cucurrit ad
oS^ovia monuméntum : et procumbens vidit lin-
teâmina sola pôsita, et âbiit secum mi-
rans quod factum fiierat.
Et ecce duo ex illis ibant ipsa die in

. .^
castéllum,quod erat in spâtio stadiôrum
sexaginta ab Jerûsalem, nômine Em-

4. LT-: (; nqo ). D* 9. NDT:


^:
.(-: ;
& 55.ÎÎAG * ).
(BL: D:(l.èx) aVo\
10.
NABDTf (a. '.)
(^'
Sh
LT*
).. at

'.
ADX*).

.
.-.).
^ ]].
l.LT:
3.

5.

LT:

-. . . :
D*
-.. (*
T*tSxv^.

nBGDT:
. 4. LT: dno^. et :

:
11. LT^:
12.
TTç.
[IJ]D* (xABXf).
cvToV).
nB* (A:

XXIV. 1. Le Grec a en plus à la fin : « et quelques


7. NBCT; ard".
autres (personnes) avec elles ».
III. Oerniers Jours
Luc, ,
(XIX, 29-XXIV),
54— XXIV,
IJu^itur. 54.
13.
4" L·a Glorification C^^XIVJ,

La préparation.
389

Yoir la note sur Matthieu,


^ Or jour de la prépara-
c'était le Marc. 15, 42.
xxvn, 62.
Joa. 19,31,32.
tion, et le sabbat allait commencer.
Les femmes qui étaient venues de Mat.
Marc.
27, 61.
15, 47
la Galilée avec Jésus ayant suivi Joa. 19, 31.

Joseph, virent le sépulcre, et comment


le corps de Jésus y avait été mis.
56. Les saintes femmes achètent des aromates.
'^^
Et s'en retournant, elles préparè- Marc. 16, Trait propre à saint Luc. — Des aromates et des
1.
Ex. 20, 10.
rent des aromates et des parfums et Is. 58, 13. parfums.
;
Voir la note sur Jean,\i\, 39.,

pendant le sabbat, elles demeurèrent


en repos, selon la loi.
XXIV. Mais le premier jour de mulieribu>>
*
4· A 40 La Glorification, XXIV.

la semaine, elles vinrent de grand non XXIV. 1-3. Résurrection. Saintes femmes au
învenitui*. tombeau. Comparer avec Matthieu, xxvin,
matin au sépulcre, apportant les par- Marc, XVI, 2-4; Jean, xx, I.
Mat. 28, 1.

fums qu'elles avaient préparés; ^ et Marc. 16, 2. 1. Le premier jour de la semaine est le di-
Joa. 20, 1. manche.
elles trouvèrent la pierre ôtée du sé- Ps. 75, 5-6. 2. La pierre qui servait de porte au sépulcre.

pulcre. ^ Et étant entrées, elles ne Joa. 20, 1.


Marc. 16, 4, 5.

trouvèrent point le corps du Seigneur Ez. 44, 2.


Jésus.
^ Or il pendant qu'en leur An^eli
arriva, ad 4-8. Apparition d'anges. Comparer avec Matthieu,
niulieres. xxvni, 2-7 ;
Marc, 5-7.
âme elles en étaient consternées, que Act.
10.
10
1,
3, ; 4. Deux hommes. Voir la note sur Matthieu
xxviii, 2.
près d'elles parurent deux hommes Mat. 28, 4-5.
Marc. 16, 6.
avec des robes resplendissantes, ^ et Joa. 20, 12.
Ex. 14, 13.
comme elles étaient effrayées et bais- Act. 2, 24.

saient le visage vers la terre, ils

leur dirent Pourquoi cherchez-


: «

vous parmi les morts celui qui est


vivant? ^ Il n'est pas ici, mais il est Ps. 29, 4. 6. En Galilée. Voir la note sur Matthieu, xxviii,
Os. 13, 14.
ressuscité ;
rappelez-vous comment 1 Cor. 15, 20.
Kom. 6, 9-10.
ilvous a parlé quand il était encore
en Galilée, ^ disant Il faut que le :
Luc. 9, 22.
Mat. 16, 21
Fils de l'homme soit livré entre les 20, 18-19.
Os. 6, 3.
mains des hommes pécheurs, qu'il
soit crucifié, et que le troisième jour
il ressuscite ».
^ Et de ses
elles se ressouvinrent
apoistolis
paroles. Et revenues du sépulcre,
^ nuntîant. 9-11. Les saintes femmes préviennent les Apô-
Lam. 1, 22. tres. Comparer avec Matthieu, xxvni, 8; Marc,
elles annoncèrent toutes ces choses Joa. 16, 20. XVI, 8-10 ; Jean, xx, 2.
Act. 1, 17.
aux onze et à tous les autres. Or Mat. 28, 8. 10. Marie-Madeleine Marie deCléophas,mère
Marc. 16, H, de Jacques le Mineur. Voir la note sur Matthieu,
c'étaient Marie-Madeleine, Jeanne, 10.

XXVII, 56. Jeanne, femme de Chusa, intendant
Marie, mère de Jacques, et les autres Luc. 8,
23, 55.
2-3 ; d'Hérode Antipas. Voir plus haut la noie sur vui.
3.
qui étaient avec elles, qui rapportaient
ces choses aux apôtres. Et ce récit ' ' Marc. 16, 11.
1 Cor. 4, 10.
leur parut comme du délire, et ils ne 1 Pet. 4, 12.

les crurent pas.


Cependant Pierre, se levant, Cui-rit
l>etru<s. 12. Pierre et Jean au sépulcre. Propre à saint
courut au sépulcre; ets'étantpenché, Joa. 20, 3, 10.
Luc.
12. Les linges. Voir la note sur Jean, xix, 40.
il ne vit que les linges posés à terre, Ps. 67, 36.

et il s'en alla, admirant en lui-même


co qui était arrivé.
Or voici que deux d'entre eux Jésus
13-35. Apparition de Notre-Seigneur aux disci-
obviam
allaient ce même
jour à un village dîscipuli<! ples d'Emmaùs. Comparer avec Marc, xvi, 12-13.
13. Deux d'entre eux ; c'est-à-dire deux d'entre
nommé Emmaus, qui était à la dis- les disciples auxquels les saintes femmes racon-

tance de soixante stades de Jérusalem. Luc. 10, ]. tèrent (y. 9) ce qu'elles avaient vu au sépulcre. —
Marc. 16, 12. L'un des deux disciples est Cléophas nommé plus
390 Lucas, XXIV, 14-29.
m. Ultima Jesu (AIX, 29-XXIV). — 4" Gloriftcatio Chrittti CXXiVj,

?^^,
. , ' ^^"&- ^'^
^^'xai maus. Et ipsi loquebântur ad invicem
^

de his omnibus quse acciderant. ^'^ Et


factum est, dum fabularéntur, et secum
-
.
qusérerent et ipse Jésus appropinquans
:

,
, '
&; -
ibat cum
tenebântur ne
ôculi autem illôrum
illis

agnôscerent.
:

eum

,-
Et ait ad illos Qui sunt hi ser mè- :

^ ,
^^^-
nes, quos confértis ad invicem ambulan-
tes, et estis tristes? Et respôndens
unus, oui nomen Cléophas, dixit ei Tu

;
:

,
solus peregrinus es in Jérusalem, et non
cognovisti quse facta sunt in illa his dié-
-
'; '
,- ,' --
bus? Quibus ille dixit : Quse? Et dixé-
runt De Jesu Nazaréno, qui fuit vir pro-
:

^ phéta, potensin opère et sermône coram


Deo et omni populo et quômodo euni :

. &,
tradidérunt summi sacerdôtes et princi-
- pes nostri in damnatiônem mortis, et
crucifixérunt eum
nos autem spera- - '

'.
:

bâmus quia redemptùrus


ipse esset

, . '
Israël et nunc super hœc ômnia, tértia
:

dies est hôdie quod hsec facta sunt.

,
^
, ^^
&,
-
. -
-
Sed et mulieres qusedam ex nostris
terruérunt nos, quse ante lucem fuérunt
ad monuméntum, et. non invénto cor-
pore ejus, venérunt. dicéntes se étiam
visiônem angelôrum vidisse, qui dicunt

,, &. -
- '*

eum vivere. Et abiérunt quidam ex


nostris ad monuméntum et ita invené- :

runt sicut mulieres dixérunt, ipsum vero

, .
non invenérunt.
' Et ipse dixit ad eos stulti, et :

]
^
tardi corde ad credéndum in omnibus

^ -
- ;
quse lociiti sunt prophétse Nonne hsec
opôrtuit pati Christum, et ita intràre in
glôriam suam? Et incipiens a Môyse,
!

et omnibus propliétis, interpretabàtnr

., - illis in omnibus scriptûris quse de ipso

,
^.
7]
' ,
erant.
Et appropinquavérunt castéllo quo
ibant et ipse se iinxit lôngius ire. Et

.
:

^' ,. coëgérunt illum, dicéntes Mane nobis-


cum, quôniam advesperàscit, et inclinâta
:

17.
18.
D* -
LT*
(-:
([i.]t èl
^^
). GKSï©*nBÏ-* ,. (pr.) Ir.
'..28. B:

29. [LjTf
LT:

(a. v).
ABL Th

^. LT: On peut traduire « mais ils avaient comme un


20. D Schulz:

. 21. y. ovr. :

bandeau sur les yeux, de sorte qu'ils ne le recon-


22. LT: o^dQLvai. nurent point ».
23. BT^: D* (ait.) y. 18. Es-tu seul si étranger dans Jérusalem que tu ne
24. BDL* (tert.) ^ccï. saches point. Grec : « tu es seul .i habiter Jérusalem
et à ne pas savoir».
25- D* niOT.
27. L: SiBqu. (T-: .^). 29. Et il entra avec eux. Grec
demeurer avec eux
«

».
et il entra pour :
Luc, XXIV, 14-29. 391
m. lïernîers jours (XIX, 29-XXIV). — 4° L·a Glorification C^XIV),

s'entretenaient de tout ce
.4, 20. loin, verset 18 l'autre, suivant un certain nombre
Et d'interprètes, aurait été saint Luc lui-même. —
1^' ;
ils

qui s'était passé. Et il arriva que p,. ,3,6.


Emmaûs est probablement Nicopolis, aujourd'hui
Amouâs. Selon d'autres, c'est Koloniéh ou Kou-
pendant qu'ils discouraient et confé- ^^'^^,'^/' beibéh. — Un stade valait 485 mètres.
^at. is, 20.
raient ensemble, lui-même, Jésus
s'étant approché, marchait avec eux.
Joa^so^i^;
Mais leurs yeux étaient retenus de
peur qu'ils ne le reconnussent.
« Quels sont ces EoruT^^*"*
Et il leur dit :

discours que vous tenez ainsi en mar- ,,^.


chant, etpourquoi êtes-vous tristes ? » i\ SI 18. Cléophas parait être une contraction de Cléo-
^8 Et l'un d'eux, nommé Cléophas, '^·"^^^^^ patras. On croit que ce disciple est diflFérent de
celui dont il est parlé en saint Jean, xix,25, parce
répondant, lui dit « Es-tu seul sineiir.'i'i:
l's,
que saint Luc écrit ce dernier nom Alphée, vi, 15
, , Pet. 11. 1 2,
. ., , ,

étranger dans Jérusalem, que tu ne Act. w. 1, et Actes, i, 13.

saches point ce qui s'y est passé ces


jours-ci? « Quoi? » leur dit-il. E^-^^^i-^^f; J;^
^>

Et ils répondirent « Touchant Jésus luc.j,'


le,
:

de Nazareth, qui fut un prophète puis- ^'^'^^ '

sant en œuvres et en paroles devant


^"'^-

Dieu et devant tout le peuple : et Joa. is, 55.


Act. 3, 14-15
comment les princes des prêtres et 4, 10.

nos chefs l'ont livré pour être con-


damné à mort et l'ont crucifié :

Act. 1, 6.
2^ pour nous, nous espérions que '
Cor. 1, 10.
Mat. 20, 19
c'était luiqui devait racheter Israël :
12, 40.
;

et cependant, après tout cela, voici if^^g,' l's-u


•^°''·
déjà le troisième jour que ces choses
sont arrivées.
22 \ quelques femmes De
la vérité, resur-
rectione
flubii.
qui sont des nôtres nous ont effrayés Ps. 87, 17; ;

car étant allées avant le jour au sé- Marc. 75, 8.


16, 2.

pulcre, et n'ayant point trouvé son Joa. 20, 1.

Cant. 3, 1.

corps elles sont venues disant qu'elles ^uc!


,
Joa.
24,
26.
.

5,

ont vu des anges mêmes qui disent


qu'il est vivant. ^ Quelques-uns des '*

nôtres sont allés aussi au sépulcre, 1 Thes. 21-22.


5,

et ont trouvé toutes choses comme Joa. 42. 4.

les femmes l'ont dit; mais lui, ils ne


l'ont pas trouvé ».
Jeû>us eos
^ Alors il leur dit «
'
insensés et încrepat : 'i;>. Tout
ce qu'ont dit les prophètes. Les disci-

lents de cœur à croire tout ce qu'ont .* ples n'avaientremarqué dans les prophètes que
9.
ce qui concerne le triomphe du Messie, et n'a-
dit les prophètes! Ne fallait-il pas marc.2, 16, 14 vaient pas voulu prendre garde à ce qui se rap-
porte à sa vie humiliée et souffrante.
que le Christ souffrît ces choses, et ps. ^îie-i;.
entrât ainsi dans sa gloire? » Et M-iV/J.^V.'
commençant par Moïse, et par tous jo^*"" 45-46.
Mat. 17, 3.
les prophètes, il leur interprétait Act. 3, 24;
17, 2.
dans toutes les Ecritures ce qui le 1 Cor. 15, 3.
Is. 52.
concernait. Os. 6, 1.

28 Cependant ils approchèrent du pTnÎ'** 28. Feignit d'aller plus loin, dans le but de se
Eccli. 19, 24.
village où ils allaient et Jésus feignit
; Marc. 6, 48.
faire retenir par les deux disciples qu'il savait
2. avides de l'entendre.
d'aller plus loin. ^9 Mais ils le près- h/ 23.
r

„ Kom. 12, 13.


sèrent, disant « Demeure avec
:
Job, 31, 32.
nous, car il se fait tard, et déjà le jour 'iZlll', is.

est sur son déclin ». Et il entra avec MÏ ^eSÏ'


&^
392 Lucas, XXIV, 30-46.

^ . '- III. Ultima diesu

ovv
(XIX, 29-XXïV).

Kai
— 4°
est jam
Glorificatio Chrittti CXXIVJ.

Et intrâvit cum illis. -^^ Et


dies.
factum est, dum recûmberet cum eis,

' .'
&,
, accépit panem, et benedixit, ac fregit, et
porrigébat illis. Et apérti sunt ôculi
eôrum, et cognovérunt eum et ipse evâ-

%
:

/' / nuit ex ôculis eôrum. Et dixérunt ad

,
^,
,
-;-
^
invicem Nonne cor nostrum ardens erat
:

in nobis, dumloquerétur in via, et aperi-


ret nobis scriptùras?

"2." ^ ,
Et surgéntes eâdem hora regréssi
sunt in Jeriisalem et invenérunt con- :

gregâtos imdecim, et eos qui cum illis


2^

&,
. & erant, ^ dicéntes Quod surréxit Dômi-
nus vere, et appâruit Simôni. Et ipsi
:

' .
, -
narrâbant quae gesta erant in via, et
quômodo cognovérunt eum
panis.
3^ Dum autem hgec loquùntur, stetit

Jésus in médio eôrum, et dicit eis Pax


in fractiône

'
Con-
&.
,
vobis ego sum, nolite timére.
:

turbàti vero et contérriti, existimâbant

-
se spiritum vidére. Et dixit eis Quid :

; " , '
turbâti estis, et cogitatiônes ascéndunt
in corda vestra? Vidéte manus meas,

,& ^ et pedes, quia ego ipse sum palpâte, et :

. .' ^ , -
vidéte quia spiritus carnem et ossa non
:

liabet, sicut me vidétis habére. Et cum


hoc dixisset, osténdit eis manus et pedes.

^,
^ ', ,'
''^^

^;
- et
Adhuc autemnon credéntibus,
Habé-
mirântibus prae gaiidio, dixit
illis

.
tis hic âliquid, quod manducétur? At

, illi obtulérunt ei partem piscis assi, et

^. '''
' *

,
favum mellis. Et cum manducâsset
coram eis, sumens reliquias dédit eis.
Et dixit ad eos
^'^

quse locûtus
Hœc sunt verba
sum ad vos, cum adhuc
''^

^'^

& ,' " ''''

,- -
essem vobiscum, quôniam necésse est
impléri ômnia quae scripta sunt in lege
Môysi, et prophétis, et psalmis de me.
Tune
rent scriptùras.
apéruit
Quô-
niam sic scriptum est, et sic oportébat
illis sensum ut
Et dixit
intellige-
eis :

' .^ . Ghristum pati, et resûrgere a môrtuis

D:
30·

&. . * ) . ).
D*

. 32- D:
,SADL:

(.
'.
(:
31· D:

33- LT:
35. Ils l'avaient
eux ».
reconnu. Grec : « il fut reconnu par

, ^. moi ne craignez point n'est pas dans


36. C'est le
^&^oioju. 36. G[K H]LT0* L[L2]t (in J.) ,

^.
. ^..
39.

). ~ ^
NDT-:
41. L: .
(ET'Xt)- 44.
:
40.

^.
:
38-

46-
:
.
. .
DT^* (KABELXf). nBL:

avV«'ç.
NBCD[L]T*
LT:

. 42. NÂBDLT"*
[]
\ (.
-
grec.


4i\ Grec « comme la joie les rendait encore in-

43. Grec
:

crédules et qu'ils étaient dans l'admiration ».


« et (les) prenant, il mangea devant eux ».
:

Prenant les restes, il les leur donna n'est pas dans


(AXf). le grec
Luc, XXIV, 30-46. 393
III. Oeriiîers Jours (XIX, 39-XXIV). — 4" La Glorification CXXiV),

eux. Or il arriva, pendant qu'il était


à table avec eux, qu'il prit le pain, le
bénit, le rompit, et il le leur présen-
Act.
tait. Alors leurs yeux s'ouvrirent, Ps.
9,
118,
IS.
130,

et ils lereconnurent et il disparut de :


10-i.

devant leurs yeux. Et ils se dirent Cant. S, 6.


Ps. lis, 140.
l'un à l'autre « Notre cœur n'était-il
: A et. 2. 3.
Is. 22, 22.
pas tout brûlant au dedans de nous,
lorsqu'il nous parlait dans le che-
min, et nous ouvrait le sens des Ecri-
tures? »
2^ Puis se levant à l'heure même, Quod
factuiii
ils retournèrent à Jérusalem, et ils
narrant.
trouvèrent les onze assemblés, et ceux Ez. 1, 12.
Joa. 20, 22.
qui étaient avec eux, et disant : Ps. 49, 5 ;
110, 1.

« Le Seigneur est vraiment ressuscité, Act. 1, 15.


34. Il est apparu à Simon. Celte apparition de
Marc. 16, 7. Jésus à saint Pierre est rappelée dans I Corin-
et il est apparu à Simon ». Et eux, Is. 12, 5. thiens, XY, 5.
Ap. 22, 17.
à leur tour, racontèrent ce qui leur 1 Cor. \h, .
était arrivéen chemin, et comment ils
l'avaientreconnu à la fraction du pain.
Or, pendant qu'ils s'entretenaient Oi^tensi 36-43. Apparition aux dix Apôtres. Comparer
pedes et avec Jean, xx, 19-23.
ainsi, Jésus parut au milieu d'eux, et manui^.
Joa. 20, 19,
leur dit « Paix à vous c'est moi ne
: ! : 24.
Marc. 16, 14.
craignez point » Mais eux, troublés
. Rom. 1, 7.
Luc. 2, 14.
et épouvantés, croyaient voir un es- Joa. 14, 27 ;

16, 33.
prit. Et il leur
Pourquoi êtes- dit : « Mat. 17, 6.
Luc. 9, 28.
vous troublés, et pourquoi ces pen-
Ps. 37, 11.
sées s'élèvent-elles dans vos cœurs ? Job, 4, 14.
Ps. 54, 6.
3^ Voyez mes mains et mes pieds;
Joa. 20, 27.
c'est bien moi touchez et voyez un
: :
1
Is.
Joa.
63, 1-2.
1, 1-2.

esprit n'a ni chair ni os, comme vous Ps. 21. 18.


Job, 19, 26.
voyez que j'ai ». Et lorsqu'il eut dit Joa. 20, 20.
Ps. 21, 17.
cela, il leur montra ses mains et ses Ap. 1, 7.

pieds.
41. Eux ne croyant point encore, et étant trans-
Cum e'iH
Mais eux ne croyant point encore, prandium. portés d'admiration et de joie. La joie sensil)]e de
voir leur Maître ressuscité les empêchait d'élever
et étant transportés d'admiration et Joa. 21, 9.
.5,
leurs esprits jusqu'à la loi en sa divinité.
Is.
de joie, il dit « Avez-vous ici quelque Ap. 60,
:
3, 20.
5.

chose à manger? » Et ils lui présen- Colos.


''^
Lev. 11,
1,24-25.
9.

tèrent un morceau de poisson rôti et Jud. 14, 14.


Eccli. 24, 27.
un rayon de miel. Or, lorsqu'il eut Luc. 8, 5.5.
Joa.
mangé devant eux, prenant les restes, Ps. 12.
75, 11.
6,

il les leur donna.

Puis il leur dit « Voilà ce que UUinia : 44-50. Apparition à Jérusalem. Dernières paroles
Jesu de Jésus. Comparer avec Marc, xvi, 14-18.
je vous ai dit, lorsque j'étais encore mandata. 44. Dans la loi de Moïse, dans les prophètes et
Joa. dans les psaumes. Cette triple division embrasse
avec vous qu'il:fallait que fût ac- Deut. 32,64. 6,
2.
tout l'Ancien Testament, parce que les auteurs
compli tout ce qui est écrit de moi Mat. Is.
17,18.
11.
.5,

5,5,
des livres historiques étaient appelés prophètes
Eccli. 24, 33 par les Juifs.
dans la loi de Moïse, dans les pro- 36, 18. ;

Joa.
phètes et dans les psaumes )>. ^"^ Alors Mat. 45.
11, 12, 13.
1,

il leur ouvrit l'esprit, pour qu'ils com- Ps. 21 68 ; ;

109; 117 ; 18,


prissent les Écritures ; et il leur dit : 6; 65, 1 0.
Joa. 20, 22.
« Il est ainsi écrit, et c'est ainsi qu'il 2 Pet. 1, 21.
Ps. 44, 2.
fallait que
Christ souffrît, et qu'il
le Lue. 24, 26.
Os. 4, 25.
ressuscitât d'entre les morts le troi- Rom. 4, 25.
394 Lucas, XXIV, 47-53.

/^ ,- III. Ultima Jesu

]
(XIX, 29 -XXIV). — 4° Gioriflcatio

tqÎttj '" tértia die


pœniténtiam
:
Christi CXXIV},

nômine ejus
et prsedicâri in
remissiônem peccatôrum

'.
et

^^,

''
.& -
Kai
"

îôov,
in omnes gentes, incipiéntibus ab Jero-
sôlyma.
''^
Vos autem testes estis horum.
Et ego mitto promissum Patris mei in
vos: vos autem sedéte in civitâte,quoad-

^,
. ^^ - usque induâmini virtûte ex alto.

^," ' --
.,. ' Edùxit autem eos foras
^0 in Betliàniam
et elevâtis mânibus suis benedixit eis.
- Et factum est, dum benediceret illis,

recéssit ab eis, et ferebâtur in cœlum.

^. ^.
. '^'^
Kai - Et ipsi adorantes, regréssi sunt in Je-
rùsalem cum gaùdio magno '^^ et erant
semper
céntes
in templo, laudântes et benedi-
Deum. Amen.
:

^%
46. . D*

: . 0[].*
NBCT- :
47. -: *
(\)·.-). 48·
'.
..
. ^'
50. [L]ï^ . LT:
49.
' (AB[L]Xt).
. oL aliSvT. . XdDT* ^
49. Dans la ville. Grec : « dans la ville de Jérusa-
nqSg. 51. nDT* ;<.-8>.(ABCXf). o2s. DT* lem ».
Luc, XXIV, 47-53. 395
III. Derniers jours (XIX, 29 -XXIV). — 4" La Glorification CXKIVJ.

sièmejour; Luc.
et qu'on prêchât en Act. 13,3, 3S
3. 47. Eyi commençant 2jar Jérusalem. C'e.st aux
;
.Juifs que la rédefnption avait été promise tout
son nom la pénitence et la rémission 31 38.5, ;
2,
d'abord.
des péchés à toutes les nations, en
commençant par Jérusalem. Pour Mat.28,24,19. 14
vous, vous êtes témoins de ces choses. Aot.
Is.
1, 8.
2, 3.

Et moi, je vais vous envoyer le don Joa.


'·''
1 1, 1.
Act. 4, &, 1,
promis de mon Père. Vous, demeurez 21 ; 2, 1.
Joa. 14, 16.
dans la ville, jusqu'à ce que vous Gai. 3, 14.
Joa. 26-27 1.5,
soyez revêtus de la force d'en haut »
Ascensîo.
Puis il les mena dehors jusqu'à Luc. 19, 29.
•'^^

Béthanie; et les mains levées, il les Ecoli.


Act. 12.
50, 22
1,

Act. 51-53. Ascension. Comparer avec Marc, xvr, -19.


bénit. Et il arriva que, pendant Joa. 9.
6^.
1,
6, 52. L'ayant adoré. Ils avaient enfin loi en sa di-
s'éloigna d'eux, Eph. 4, si
qu'il les bénissait, il
Mat. 2S, 17.
vinité.
Luc. 4,
et s'éleva au Et eux, l'ayant
ciel.
Joa. 5, 23
7.
;

adoré, revinrent à Jérusalem avec une Act.


16, 22.
2, 16 ;

grande joie. Et ils étaient toujours 1


1 ;

Thes. .5, 18
3, 1.

Luc. 11, 13.


dans le temple, louant et bénissant Ps. 33, 2.

Dieu. Amen.
LE

SAINT ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST


SELON SAINT JEAN

INTRODUCTION

A tradition est unanime à attribuer le quatrième Évangile à


l'apôtre saint Jean. Tous les Pères qui parlent de l'auteur de
cet Évangile désignent saint Jean. Il en est de même des
manuscrits et des canons, à commencer par celui de Mura-
tori. Saint Théophile, septième évêque d'ilntioche (f 180),
saint Irénée (7 202), Clément d'Alexandrie (f 217), Tertullien (190) nomment
sans hésitation l'Apôtre bien-aimé. Saint Irénée nous apprend qu'il composa
ce livre à Éphèse, où il vécut jusqu'au règne de Trajan (98-117). Suivant
saint Jérôme, il fut le dernier en date des écrivains sacrés, et il se mit à
l'œuvre au retour de Patmos, à la prière des pasteurs et des fidèles de l'Asie
^lineure. Il alors 90 ans suivant saint Épiphane, et probablement davan-
tage.
Dès le milieu du second siècle, cinquante ans après sa publication, le qua-
trième Evangile était partout connu comme l'œuvre de saint Jean.
Le témoignage de la tradition se trouve confirmé de tout point par les carac-
tères de l'ouvrage. Il suffit de l'étudier avec attention pour se convaincre qu'il

a paru après les trois autres, sur la fin du premier siècle, que celui qui l'a

écrit, bien qu'il vécût parmi les Gentils, était né en Judée, qu'il avait été
témoin des faits qu'il rapporte, et qu'il faisait partie du collège apostolique,
enfin qu'il ne saurait être que saint Jean.
i° Cet Évangile a été composé après les trois synoptiques. — lien révèle
l'existence de deux manières : par son silence sur certains points et ses allu-
sions sur d'autres. — 1° D'abord son silence le suppose. Quoiqu'il sache très
bien la durée de la prédication du Sauveur et qu'il en distingue les années par
l'indication des solennités pascales, les faits qu'il rapporte ne remplissent
qu'une petite partie de ce temps. On voit qu'il se tient dispensé de tout dire
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT JEAN. 397

OU plutôt qu'il ne cherche qu'à suppléer aux omissions des synoptiques relative-
ment au but qu'il se propose. Aussi est-il très bref sur le ministère du Sauveur
en Galilée, et passe-t-il sous silence des périodes entières de son ministère,
tandis qu'il rapporte longuement ses voyages à Jérusalem à l'époque des
principales fêtes. De même, quoiqu'il ait en vue d'établir la divinité de Jésus-

Christ, quoiqu'il en donne pour preuve ses miracles et qu'il les suppose très
nombreux, il se borne à en décrire un petit nombre, sept seulement, la plupart

passés sous silence par ses devanciers. Il omet la délivrance des possédés, la
déclaration du Père éternel au Jourdain et sur la montagne de la Transfigu-

ration, l'adjuration du grand prêtre, la prophétie sur Jérusalem, etc. — 2» 11

fait plusieurs fois allusion aux autres Evangélistes. Par exemple, au chapitre
I, il met sur les lèvres de Jean-Baptiste ces paroles : « J'ai vu l'Esprit-Saint
descendre sur la tête du Sauveur )>. Or, ce fait n'est connu que par saint
Matthieu et saint Luc. Au m, après avoir dit que Jean-Baptiste et
chapitre
Notre- Seigneur baptisaient en même temps, il fait observer que le Précur-
seur n'était pas encore incarcéré : or l'emprisonnement de Jean-Baptiste n'est
rapporté que par les synoptiques, et l'observation faite en cet endroit ne pa-
rait avoir d'autre fin que d'écarter l'idée, qui pourrait venir en les lisant,
que le ministère de saint Jean a fini aussitôt qu'a commencé celui du Sau-
\^eur. Au chapitre xi, il dit que Lazare était de Béthanie, bourg de Marie et
de Marthe. Or, il n'a pas encore parlé de ces deux sœurs, et elles ne peuvent
être connues du lecteur que par d'autres récits. Au chapitre xviii, les premiers
versets semblent renvoyer aux synoptiques pour la scène de l'agonie, et le
trente-deuxième rappelle expressément une prédiction qui n'est rapportée que
par eux. Il parle des douze, en divers endroits, comme d'une société bien
connue, sans en mentionner l'origine nulle part; seulement, on voit qu'il entend
par là ceux que les synoptiques placent dans le canon des Apôtres. Enfin on
peut remarquer que dans tout son récit, il est attentif à deux choses : à ne
pas redire ce que les autres ont dit, ou bien à les confirmer et à les com-
pléter par de nouveaux détails. Ainsi il ne répétera pas le récit de l'institution
de l'Eucharistie; mais il rapportera la promesse que Notre-Seigneur en avait
faite, après la multiplication des pains. Il passera sous silence la naissance
du Sauveur à Bethléem, la confession de saint Pierre à Gésarée, la résur-

rection de la fille de Jaïre et du fils de la veuve de Naïm, l'entrée triom-


phante du Sauveur à Jérusalem et l'application qu'il se fait de la figure de Jo-
nas, etc. ; mais il mentionnera la croyance où l'on était sur le lieu où le Messie
devait naître, le nom de Géphas imposé à saint Pierre, la mission que son Maître
lui donne de paître les agneaux et les brebis, la promesse qu'il fait de relever
en trois jours le temple de son corps, la résurrection de Lazare qui donne lieu
au triomphe du Fils de Dieu, la voix du Père éternel s'engageant à le glorifier.
398 INTRODUCTION A LVANGILE DE SAINT JEAN.

C'est ainsi que nos Évangiles, loin de se combattre, s'expliquent et se soutien-


nent les uns les autres.
2"^ Il a écrit vers la fin du premier siècle. — En effet, il suppose que tout
est changé à Jérusalem et dans la Judée. Quand il parle des ennemis du Sau-
veur, il ne dit pas le peuple ou la foule, mais les Juifs, comme pour rappeler
un peuple qui a perdu sa nationalité et auquel il a cessé d'appartenir. 11 dit

la Pâque des Juifs, comme s'il en connaissait déjà une autre, et il nomme les

chrétiens, les frères, sans crainte d'équivoque. — 2^ Il rappelle les principales

prophéties dont on vit l'accomplissement dans la dernière partie du premier


siècle : le martyre de saint Pierre; la réprobation des Juifs; la vocation des

Gentils; l'universalité du christianisme. Sur tous ces points il est plus exprès
que saint Paul lui-même, et nul n'est plus attentif à montrer comment les Juifs
ont mérité leur malheureux sort. — 3° Le style de cet Evangile et ses analogies

avec celui des trois Epitres qui portent le nom de saint Jean donnent lieu de
penser qu'il est de la même époque, ou que saint Jean l'a écrit lorsqu'il

était déjà d'un âge fort avancé. Déjà le bruit courait qu'il ne mourrait pas.
Déjà l'on voyait s'accomplir les prédictions de saint Paul à Milet : on com-
mençait à parler d'Antéchrist, les mots Verbe, vie, lumières, ténèbres, deve-
naient familiers aux Gnostiques, et l'on voyait se propager les erreurs que
FEvangile réfute.
3° L'auteur vivait parmi les Gentils et il écrivait pour eux. — De là plu-

sieurs particularités, qu'on chercherait en vain dans le premier Évangile. Ainsi


il a soin de traduire en grec tous les noms hébreux qu'il emploie. Il dit la mer
de Galilée, la même que celle de Tibériade. Il donne un grand nombre de
détails géographiques qui eussent été superflus, s'il s'était adressé à des habi-
tants de la Judée. Quand il parle des Juifs, il entend, non les vrais Israélites,
ni même simplement les habitants de la Palestine, mais les ennemis du Sau-
veur, les aveugles volontaires qui ont refusé de le reconnaître pour le Messie
et qui l'ont fait attacher à la croix. Enfin il a soin de relever, dans les discours
ou dans la vie de Notre-Seigneur, tout ce qui a trait aux Gentils et qui est de
nature à leur donner confiance.
4o II était Hébreu d'origine. — C'est ce que prouvent : i'' Les idiotismes
de son langage. Quoique le dernier Évangile ait moins d'hébraïsmes que l'Apo-
calypse, il en contient pourtant un grand nombre. Citons : Amen, amen, qui
revient vingt-cinq fois et qu'on ne trouve ainsi redoublé que chez lui; « se
réjouir de joie, les fils de perdition, etc. », et les passages de l'Ancien
Testament cités assez librement, mais d'après l'original. — Le caractère pro-
fondément hébraïque de sa composition. On peut remarquer l'uniformité des
phrases, l'emploi fréquent du parallélisme, l'absence de toute période, des
séries de propositions juxtaposées à la suite l'une de l'autre, sans coordina-
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT JEAN. 399

tion, sans liaison exprimée, ou qui ne se lient que par un mot commun, par-
fois des phrases répétées comme des refrains, certaines irrégularités dans la
construction, les sens les plus inusités donnés aux particules. Pour toutes
conjonctions et et donc. Et est mis pour mais, pour car pour cest pourquoi, y

pour ainsi, pour comme, pour c'est-à-dire, etc. S"" La foi religieuse, les —
idées, les sentiments, les images dont l'âme de l'écrivain est remplie. On sent
que Fauteur a été élevé dans l'attente du Messie et dans la méditation de l'An-
cien Testament. Les figures de la Loi et les oracles des prophètes abondent,

comme dans l'Apocalypse. Le Sauveur est le vrai temple, le serpent d'airain,

la manne du désert, l'Agneau pascal, etc.

5° Il avait habité la Palestine, — C'est ce que prouve la connaissance qu'il

a de la langue hébraïque, presque étrangère aux Israélites de la dispersion,


jointe à celle qu'il montre de la topographie et des usages de la Terre Sainte.
La Galilée, les bords du lac de Génésareth, son étendue, l'existence simul-
tanée de deux localités du nom de Gana et de Bethsaïde, l'élévation relative
de Cana et de Gapharnaûm lui sont connus. Il connaît également la Judée et
la Samarie. Il dit la distance de Jérusalem à Béthanie. Il indique avec préci-
sion la vallée de Gédron et le jardin de Gethsémani, la piscine de Siloé, la porte
des brebis, les travaux faits dans le temple, le gazophylacium, le portique de
Salomon, le Prétoire et le Golgotha. En fait de mœurs, il sait les sentiments
des Juifs à l'égard des Samaritains et des infidèles, l'opposition et le carac-
tère des partis qui divisaient la nation, le mépris des pharisiens pour la mul-
titude ignorante, les usages introduits par la conquête et la domination
romaines, l'usage des ablutions chez ses compatriotes, celui des excommunica-
tions dans la synagogue, etc.
6*" Il faisait partie du collège apostolique, — En effet : — II se donne
pour témoin des faits qu'il retrace, et l'on ne saurait douter qu'il ne le fût, quand
on considère la fraîcheur de ses tableaux, la vivacité de ses traits, la préci-

sion de tous les détails. Nul ne caractérise mieux les scènes et les acteurs ;

nul n'indique avec plus de détails les circonstances de temps, de lieux, de


nombre. Tous les portraits sont vivants; tous les faits localisés. Telle parole

fut dite à Béthanie, à Ennon ou sur les bords du Jourdain, telle autre auprès
du puits de Jacob. Telle discussion eut lieu sous le portique de Salomon, à
cause de la rigueur de la saison. Pour plusieurs incidents, il indique l'heure
de la journée. Si ces remarques sont vraies, elles ne peuvent venir que d'un
témoin oculaire. Or, elles sont d'autant moins suspectes qu'elles étaient indif-

férentes au but de l'auteur et qu'elles eussent compromis son succès, si l'on

eût pu les trouver fausses. — 2» Il paraît se donner positivement pour Apôtre.


C'est ce qui semble résulter des détails minutieux où il entre sur la vie intime
du Sauveur, sur ses rapports secrets avec ceux qui lui sont le plus unis, sur
400 INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT JEAN.

ses dispositions personnelles. Depuis les premiers jours de sa prédication,


jusqu'aux derniers moments de son séjour sur la terre, rien de ce que le divin

Maître a dit ou fait ici-bas n'a échappé à ses regards. Il rapporte de préfé-
rence les incidents les plus secrets, ses paroles à André, à Nathanaël, à la

Samaritaine; ses avis à Judas, ses prières à son Père, ses confidences de la
dernière Gène. Comment eût-il connu tous ces détails, s'il n'avait vécu dans
l'intimité du Sauveur, avec ses plus familiers amis?

Enfin, il ne peut être que l'auteur de l'Apocalypse et de l'Épitre catho-


lique, dite ad Parthos, le second des fils de Zébédée, le disciple bien-aimé, le

fils adoptif de Marie, en un mot l'Apôtre saint Jean,


1. On convient généralement aujourd'hui de l'authenticité de l'Apocalypse, et
jamais on n'a mis en doute celle de la première Epître attribuée à saint Jean.
Or, il y a entre ces écrits et le quatrième Evangile des rapports aussi nom-
breux que frappants. On trouve dans chacun les mêmes préoccupations, les
mêmes tendances dogmatiques et polémiques. Le style présente les mêmes
caractères, la même naïveté unie à la même élévation et à la même profondeur.
C'est le même langage au fond, sauf, dans l'Apocalypse, plus de poésie et des
irrégularités plus nombreuses.
2. Si l'Évangéliste est un des fils de Zébédée, c'est le second, sans aucun
doute, le premier ayant été mis à mort avant la dispersion des Apôtres. Or,
il ne paraît pas douteux que l'auteur du quatrième Evangile n'eût cette qua-
lité. Ce qui le prouve, c'est surtout le silence qu'il garde sur ces deux frères.
Quoiqu'ils aient dû intervenir bien des fois dans les scènes qu'il retrace,
comme étant des amis privilégiés du Sauveur, quoiqu'ils tiennent une place si

considérable dans l'Evangile et dans les Actes, jamais il ne les signale dans
ses récits. Il ne nomme pas même leur mère parmi les personnes qui assistè-
rent au crucifiement, bien que nous soyons assurés de sa présence par les
synoptiques. Une fois seulement il mentionne les enfants de Zébédée; mais
c'est au dernier chapitre, dans une sorte d'appendice; et il ne les met pas
à la tête des Apôtres, comme ils sont toujours ailleurs, mais au dernier rang,
entre les Apôtres et de simples disciples. Comment expliquer cette particula-
rité? Elle ne peut avoir pour cause, ce semble, que la modestie de l'auteur,
qui veut imiter celle de son Maître et s'effacer autant qu'il lui est possible.
3. On peut par le même procédé dégager plus directement encore du récit
évangélique la personnalité de saint Jean. En effet, son nom ne paraît nulle
part. Dans les endroits où l'on croit devoir le trouver, on lit : un disciple, l'autre
disciple, celui qui a vu le fait de ses yeux. Non seulement il évite de mêler le
nom de saint Jean à ceux des Apôtres, il semble même oublier qu'on le lui donne ;

car toutes les fois qu'il parle du Précurseur, il l'appelle simplement Jean, sans
ajouter à ce nom, comme les synoptiques, comme Josèphe lui-même, le titre
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT JEAN. 401

qui le caractérise, le Baptiste^ singularité d'autant plus remarquable que cet


Évangéliste a coutume de désigner ses personnages de la manière la plus pré-
cise : Thomas Didyme, Céphas cju'on appelle Pierre, Judas non Vlscariote,
Nicodème qui vint à Jésus la nuit. La raison de cette différence est la même
que nous avons indiquée plus haut. Ce n'est pas parce que l'Evangéliste avait
connu le Précurseur avant qu'on lui donnât ce surnom car saint Matthieu ne
;

l'avait-il pas aussi connu à la même époque ? C'est que, tandis que les synop-
tiques croient devoir distinguer Jean-Baptiste de Jean l'Apôtre, lui n'a pas cette
idée : il n'imagine pas que personne puisse confondre avec lui, ou seulement
rapprocher de sa personne, l'illustre Précurseur du Messie.
4. Un dernier indice, plus convaincant encore, c'est l'amour tendre, délicat,
religieux, qui respire dans cet Evangile pour Jésus et pour Marie. Il suffit de lire

le récit du miracle de Cana, celui de la résurrection de Lazare ou de la dernière

Cène, et surtout l'entrevue suprême du Sauveur et de sa Mère, au Calvaire,


pour reconnaître l'affection pieuse, émue, reconnaissante de l'Apôtre bien-aimé
et de l'enfant adoptif. C'est bien lui qui a dû nous transmettre ces touchants
<létails.Lui seul devait y attacher cette importance, les recueillir avec cette
sollicitude et nous les transmettre avec cette fidélité.
Ainsi l'étude du quatrième Evangile confirme pleinement le témoignage de
la tradition. Il ne faut donc pas s'étonner si nos rationalistes n'osent plus en
nier ouvertement l'authenticité, s'ils se réduisent à dire que les disciples de
saint Jean ont pu l'écrire quelques années après sa mort, une trentaine d'années
au plus. Ewald, plus décidé dans son langage, dit qu'il faut avoir perdu l'esprit
pour en contester la propriété à celui dont il porte le nom.
Plusieurs Pères ont dit que le premier dessein de saint Jean a été de combler
une lacune des synoptiques, en retraçant la partie de la prédication du Sauveur
qui a précédé l'emprisonnement de son Précurseur, et en mettant en relief le
tîôté spirituel et mystique de sa vie et de sa doctrine. Mais si l'on étudie l'Evan-
gile même, on sera convaincu que la principale intention de l'auteur a été de
venger la personne du divin Maître des attaques des premiers hérétiques, ou
plutôt de fortifier la foi des chrétiens à l'égard des dogmes contestés à cette
époque, la divinité de Jésus-Christ, son union substantielle avec son Père et
celle qu'il veut avoir avec nous par son esprit et par sa grâce. L'Evangéliste
l'affirme lui-même expressément, xx, 31 : « Ceci a été écrit afin que vous
croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et afin que croyant, vous ayez
la vie en son nom )).

II n'avait pas besoin, pour arriver à son but, d'écrire l'histoire du Sauveur
en entier, ni de reproduire tout son enseignement. Aussi fait-il un choix et
« attache-t-il de préférence à ce que les autres ont omis. Les discours qu'il
rapporte sont ceux où le divin Maître atteste sa dignité de Fils de Dieu, et
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 26
402 INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SALNT JEAN.

l'union que ses membres doivent devoir avec lui; les miracles qu'il retrace,

ceux où paraissent avec le plus d'éclat ses perfections et ses desseins. Les
autres faits sont en petit nombre et destinés presque uniquement à lier en-

semble les discours et les miracles, et à faire des uns et des autres une dé-
monstration lumineuse du christianisme. Divinité du Sauveur, rédemption des
âmes par la A^ertu de son sang, adoption des fidèles comme enfants de Dieu,
justification intérieure par la grâce, à la seule condition d'une foi sincère et
pratique : tels sont les dogmes auxquels il s'attache et sur lesquels il s'efforce
d'affermir la foi du lecteur.Tous les récits comme tous les discours se rappor-
tent là. Croire à Jésus-Christ comme au Messie et au Fils de Dieu, croire à sa
nature divine, à sa puissance, à sa charité, à sa résurrection : ^oilà le but
constant et la conclusion inévitable de tous les chapitres.
Quelles que soient les limites dans lesquelles il se resserre et les lacunes
que présente son récit, l'œuvre répond au dessein de l'auteur. Il est difficile
de trouver un livre qui offre plus d'unité, une marche plus droite, un progrès
plus constant, une cohésion plus étroite de toutes les parties.
1" Dans un prologue aussi bref que sublime, l'Evangéliste dit ce que le

\^erbe a toujours été dans l'éternité et ce qu'il a voulu devenir dans le temps.
Lumière et x'ie par essence, connaissance et activité infinies, il s'est fait par
l'Incarnation principe de foi et source de vie surnaturelle pour les âmes. Telle
est la grande vérité, tel est le mystère dont l'ouvrage offre le développement et

la preuve. L'auteur entre aussitôt en matière. Rien sur Forigine temporelle ni


sur lajeunesse du Sauveur. commence par l'histoire de sa prédication. Les faits
Il

et les discours dont elle se compose sont en harmonie avec le programme

de rE\^angéliste. Mais de cette révélation progressi\^e du Verbe fait chair, ré-


sultent deux effets contraires dans les âmes droites une foi qui devient de plus
:

en plus ferme ; dans les esprits prévenus et orgueilleux une hostilité toujours

croissante. Le Sauveur apparaît comme source de vie à Cana, au puits de


Jacob, dans la multiplication des pains, dans la guérison des malades, dans
la résurrection des morts. Il s'annonce comme principe de lumière dans la

guérison de l'aveugle-né, mais surtout dans son enseignement et dans ses ré-
vélations, lorsqu'il fait voir que rien ne lui est caché, lorsqu'il dit qu'il vient
rendre témoignage de la vérité, qu'il est la Vérité même, qu'il donnera son es-

prit à ses Apôtres pour instruire le monde entier. L'opposition ne tardant pas
à éclater, ses auditeurs se divisent en deux partis contraires. Un certain nombre,
destinés à former le noyau de son Eglise et à lui fournir des ministres, ouvrent
leur cœur à ses paroles et se montrent dociles à ses enseignements. Les autres,
les plus nombreux, ceux qui possèdent l'autorité et l'influence, ferment les yeux
à la lumière et s'irritent contre le prédicateur. Le divin Maître s'efforce de dis-
siper leurs ténèbres et de désarmer leur hostilité : eux ne songent qu'à le prendre
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT JEAN. 403

en défaut et à le convaincre d'erreur. C'est une lutte continuelle de la lumière


contre les ténèbres, de la vie contre la mort. A la fin, leur malice, toujours dé-
jouée, éclate d'une manière terrible. Ils se décident à le mettre à mort ils le :

crucifient. Mais son immolation devient son triomphe. En sortant du tombeau,


il confirme la foi de ses disciples et fonde inébranlablement son Eglise.
2^ La liaison des parties n'est pas moins parfaite que l'unité du but. Tous
les faits rapportés dans l'Evangile ont pour fin d'amener un discours, de sym-
boliser une idée, de rendre une instruction plus frappante; tous les discours
ont dans les faits un complément ou une traduction sensible; et par les uns
comme par les autres, l'Evangéliste tend à son but, en montrant comment la foi

s'est établie au commencement dans les cœurs droits, et quels ont été la ma-
lice, l'obstination et le malheur de ceux qui sont restés incrédules. Aussi l'his-
toire et la doctrine sont-elles fondues ensemble d'une manière indissoluble, et
l'on ne conçoit pas qu'on ait pu dire que les discours étaient des interpolations,
(c L'Evangile de saint Jean est comme la robe sans couture du Sauveur, a dit
Strauss lui-même. Il n'y a pas moyen d'en rien détacher : il faut accepter tout
comme authentique ou tout rejeter ».

Saint Jean a un langage qui le distingue des autres Evangélistes. Les dis-
cours qu'il rapporte et les tableaux qu'il trace ont, pour la forme et pour le

fond, un caractère particulier.

Son vocabulaire Les mêmes termes reviennent sans cesse,


n'est pas abondant.
parce que la doctrine roule constamment sur les mêmes idées mais tous ces ;

termes saisissent l'âme, toutes ces idées l'élèvent et la tiennent en présence


des plus grandes et des plus saintes réalités. C'est Dieu, vérité absolue, dont
l'éclat rayonne à travers les ténèbres ; c'est le Verbe, le Fils unique de Dieu^
son expression parfaite, qui vient ici-bas pour faire connaître et honorer son
Père, et à qui son Père rend témoignage par la parole et par les œuvres. Un
certain nombre écoutent sa voix ouvrent les yeux à sa lumière. Ceux-là ayant
et

en eux son esprit et sa vie, sont appelés à partager sa gloire. Mais la plupart
refusent d'écouter ses enseignements et d'obéir à ses lois. Loin de devenir des
enfants de Dieu comme les premiers, ils seront des enfants du démon ; ils n'ont
pas la vie en eux ils n'arriveront pas à la gloire. Voilà ce qui est annoncé
:

dès le premier chapitre, 11 et 12, et qu'on ne cesse de voir et d'entendre dans


tout le cours de l'Évangile.
Il a des expressions qui lui sont propres, surtout pour rendre les rapports
du Père avec le Fils et du Fils avec nous Être chez Dieu, être dans : le Père^
demeurer en Dieu^ naître de Dieu, marcher dans la lumière, dans les ténè-
bres, etc. Il dit le Père, le Fils, d'une manière absolue. Il a des tournures qu'il
affectionne et qu'il répète : En cela, cela est. Quant à ces métaphores si sou-
vent employées, lumière, vie, ténèbres^ mort, mensonge, on ne peut pas dire
404 INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT JEAN.

qu'elles lui soient propres ; car on les trouve aussi dans les prophètes, dans
saint Paul et même dans les synoptiques ; mais elles se lisent à toutes les
pages de son Évangile. Gomme elles étaient familières aux gnostiques qu'il
avait à réfuter, c'était pour lui une nécessité d'y revenir souvent, en revendi-
quant pour l'Homme-Dieu et pour sa doctrine les perfections que ces hérétiques
attribuaient aux créations fantastiques de leur imagination.
Il aime les sentences brèves et détachées, il se plaît à énoncer ses pensées
simplement, à la suite l'une de l'autre, comme autant d'intuitions, sans con-
jonctions ni pronoms relatifs, ce qui n'empêche pas qu'étant unies par le fond,
elles ne produisent dans leur ensemble un grand effet. Au lieu de déduire, il

affirme, ou plutôt il atteste ce qu'il voit ou ce qu'il a vu, et il se plaît à répéter


les mots et les pensées, comme les vieillards, dit Michaëlis, qui ont recours à

ce moyen pour graver leurs maximes dans les esprits.

En fait de figures, il emploie souvent l'antithèse, pour faire ressortir ses


idées. 11 oppose les lumières aux ténèbres, ceux qui sont nés de Dieu à ceux
qui sont nés des hommes, Jésus-Christ à Moïse, la loi à la grâce, les fidèles
aux incrédules ; ou bien après avoir affirmé une chose, il nie la chose opposée.
Il parait aimer aussi l'apposition, qui se formule par c'est-à-dire, à savoir.
Mais ce qui caractérise saint Jean, c'est moins la forme extérieure du lan-
gage que le fond de la pensée.
La simplicité, la naïveté, la négligence même se joignent chez lui à une fi-

nesse, à une pénétration, à une profondeur, à une élévation sans égales.


Tout ce qu'il décrit est sensible et vivant. On croirait assister aux scènes
qu'il retrace et avoir sous les yeux les acteurs. Ses récits sont autant de drames,
pleins de vérité et de mouvement. Il fait parler ses personnages, comme saint
Marc, et quelques mots lui suffisent pour les faire connaître.

Avec le talent de peindre, au degré le plus éminent, saint Jean a le don d'é-

veiller la pensée et de s'énoncer d'une manière frappante. Il sait donner un


corps aux choses les plus abstraites et faire apparaître le monde idéal et
surnaturel à travers les réalités de l'ordre naturel et terrestre. Chez lui, tous
les tableaux sont des emblèmes; l'importance des faits qu'il rapporte est dans
les idées qu'ils suggèrent; le présent figure l'avenir; chaque mot renferme
une prophétie, une leçon, un mystère.
Autant il est profond dans ses symboles, autant est-il sublime dans ses
conceptions. Nul n'a le regard aussi hardi et aussi sûr. Tout ignorant qu'il

est des choses de la terre, ce pêcheur de Galilée, inspiré par l'Esprit-Saint,


ne craint pas de traiter de celles du ciel. Il ne veut voir dans l'Homme-Dieu
lui-même que ce qu'il a de plus divin ; et les vérités qu'il nous révèle suffi-

sent pour éclairer la foi, nourrir l'espérance et animer la charité jusqu'à la fin

des siècles.
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT JEAN. 405

Vivacité, profondeur, sublimité, voilà, en résumé, ce qui distingue cet Évan-


gile, ce qui l'a fait appeler par les Saints Pères l'Évangile de l'Esprit, ce qui
fait que lescœurs purs y trouvent tant de charmes. 11 n'est pas de livre où la
divinité du Verbe rayonne avec tant d'éclat. Œuvre merveilleuse, sans mo-
dèle comme sans égale, qui porte en elle la preuve de son inspiration et de
sa véracité, et qu'on ne pouvait mieux caractériser que par cette figure d'aigle
qu'on lui a donnée pour emblème. (L. Bacuez).
SANCTUM
JESU CHRISTI EVANGELIUM
SECUNDUM JOANNEM

I. " ^ ^, .
&, -
?jv I. '
In principio erat Verbum, et Ver-

ôl
iv
, "^'
.
-^ dsôv. ^
- bum
bum.
^
erat apud
^ Hoc erat in

Omnia per ipsum


Deum, Deus erat Ver-
et
principio apud Deum.
facta sunt et sine ipso

.
:

,
, factum est nihil quod factum est
^
:
^ in ipso

& vita erat, et vita erat lux hôminum et


' ·'

"
:

lux in ténebris lucet, et ténebrse eam non

,
^, "" &
^

, ., ,- '
^
comprehendérunt.
^ Fuit homo missus a Deo, cui nomen

erat Joânnes. '^Hic venit in testimônium,


ut testimônium perhibéret de lûmine, ut
omnes créderent per illum ^ non erat :

&, /
^ ille lux, sed ut testimônium perhibéret de

oïJ
&, .
^
lûmine.
^ Erat lux vera, quœ illuminât omnem

,
. . &,,^,
^^"

, .
^^'
, -
-
hôminem veniéntem in hune mundum.
In mundo erat, et mundus per ipsum
factus est, et mundus eum non cognôvit.
In prôpria venit, et sui eum non rece-
'

pérunt.
'

Quotquot autem recepérunt


eum, dédit eis potestatem filios Dei fieri,

,,' -&
&. '&^^
his qui credunt in nômine ejus
non ex sanguinibus, neque ex voluntâte
Garnis, neque ex voluntâte viri, sed ex
Deo nati sunt.
qui :

,"' ( &. )
^ ^

' bitàvit in
" Et Verbum
nobis
caro factum est, et ha-
et vidimus glôriam
ejus, glôriam quasi Unigéniti a Pâtre,
:

plénum grâtiœ et veritâtis.

' '. ' .- "


'•^
Joânnes testimônium pérhibet de ip-
so, et clamât, dicens Hic erat quem dixi

.
: :

.
.
,
InSCr.

(L-: èoTLv) C.
-:
-:
3s. L:
CDX
ACEGSLT-:

et miiltis vett.
.
13.
14- D:
· ND*
(pr.

. .
^.
m.) X*

f<*
ov(Te 3.

4.
6.

12. ^^'..
(1.

(ut SOlet)
pr.)
: ^. I. 44. Et nous avons vu sa gloire comme la gloire
qu'un Fils unique reçoit de son Père ligure entre pa-
renthèses dans le grec.
LE SAINT

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT JEAN

I. ^ Au commencement était le '^Et'e.^'a' Prologue. 1-18.


Verbe, et le Verbe était en Dieu, et „ei|ratio.
1. Au commencement. Dès l'origine des choses,
«

le Verbe était Dieu. ^ C'est lui qui Î^fifS; il était; il ne commençait pas, il était; on ne le
créait pas, on ne le faisait pas, il était ». (Bossuet).
au commencement était en Dieu. ,^.^' — Et le Verbe était en Dieu. Cf. xiv, 10 Ne
:

^ Toutes choses ont été faites par lui;


croyez-vous pas quejesuis dans le Père, et que le
^aÎ^î^'J^' Père est en moi? —
« Le choix de ce mot, Verbe,

et sans lui rien n'a été fait de ce qui ;, n'a pas été fait au hasard par saint Jean,

a été fait. ^ En lui était la vie, et la ''. ni d'une manière arbitraire, il paraît lui avoir
été révélé. Que le Fils de Dieu l'ait fait connaître
à saint Jean avant de sortir de ce monde, ou que
vie était la lumière des hommes ;
^ et fsl's'ôfto; la révélation en ait été faite à cet Apôtre au mo-
la lumière luit dans les ténèbres, et luc^'i%s. ment où il écrivait l'Évangile, c'est ce que rien
-^°'·^'*^· ne détérmine avec certitude; mais nous savons
les ténèbres ne l'ont pas comprise. qu'à Patmos, saint Jean reçut des assurances à
Il V eut un homme envové de Dieu Joannes
cet égard Le nom dont on l'appelle est le Verbe : «

de Dieu », lisons-nous dans l'Apocalypse. Cer-


dont le nom était Jean. ^ Celui-ci Mat. 3,1; tains passages de l'Ancien Testament pouvaient
11,10. suffire pour en suggérer l'idée. Dans ces textes,
, ,

vmt comme témoin pour rendre te- Marc. 2. la création est attribuée au Verbe ou à la parole 1,

de Dieu. Ce Verbe est personnel U s'identifie


moignage à la lumière, afin que tous 1,19, '31· .{,33; avec la Sagesse et avec l'Ange de Dieu. Quoi d'é-
crussent par lui; ^ il n'était pas la s/ss. tonnant qu'au temps du Sauveur ce mol fût em-
'

ployé chez les Juifs pour désigner le Fils éternel


lumière, mais il devait rendre témoi -

de Dieu ? Saint Paul parait sanctionner cet usage,


gnage à la lumière. aussi bien que saint Jean, en parlant de la parole
de Dieu vivante et agissante, qui discerne les pen-
^ Celui-là était la vraie lumière, **.. sées de l'esprit et les intentions du cœur. Aussi la
dilliculté pour l'Évangcliste n'était pas de faire
qui illumine tout homme
venant en foff^.^e'Y/: reconnaître aux Juifs qu'il y a en Dieu un Verbe
ce monde. dans le monde,
'^11 était personnel et tout-puissant, mais de les convain-
ji%rA\%^',2. cre que Jésus était ce Verbe. D'ailleurs, la con-
le monde a été fait par lui, et le monde clioTi,'u. naissance de la doctrine révélée sur les trois
personnes divines étant donnée, le nom de Verbe
ne l'a pas connu. Il est venu chez ^ex! Î9''5.^'
' '
ne devait-il pas s'offrir de lui-même à l'esprit
lui, et les siens ne l'ont pas reçu, ^-^,^^. pour désigner la seconde Les rapports du Père ?

avec le Fils ont une analogie frappante avec ceux


*2 Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il qui existententre notre esprit et notre parole ou
^"Xs/se-
4* notre verbe. U était naturel d'appeler le Fils de
a donné le pouvoir d'être faits enfants Joa. 19. 6; Dieu, la Parole du Père. Saint Jean n'avait donc
3, 3,

de Dieu à ceux qui croient en son Joa, 33. 4; pas d'emprunt à faire, ni à Platon (429-348), ni —à
;
S,

Pliilon (t o:>). Et que leur aurait-il emprunté ?


^ 5, 1,

nom: qui ne sont point nés du ^.^e/fis. Si Platon parle de Logos dans sa théorie de la
création ou plutôt de la disposition originelle
sang, ni de la volonté de la chair, ni ^^*· ^
des choses, il donne à ce terme un sens fort dif-
de la volonté de l'homme, mais de férent de celui de saint Jean. Le Logos du philo-
sophe grec n'est pas une personne mais une abs-
Dieu. traction, la raison de Dieu, réceptacle de toutes
ses idées. Il n'a pas conscience de son existence.
" Et Verbe a été fait chair, et il ^ caro
le - Il en est de même de celui de Pliilon, autant
a habité parmi nous et nous avons vu jj![ffi^"iYj qu'on peut saisir la pensée de cet auteur, dans
les nuages de ses allégories. Philon ne le nomme
sa gloire comme la gloire qu'un Fils \ j '{^
pas Dieu, le vrai Dieu; il ne Tidentifie pas avec
le Messie. Du reste, s'il avait une vraie connais-
unique reçoit de son Père, plein de ff^-^Yt: sance du Verbe personnel, on devrait penser qu'il
V'
o-râce et de vérité. , -^p-
21. l'apuisée aussi dans la révélation, c'est-à-dire
1: j Joa.. 11; 1,17. 2, dans les écrits des prophètes et dans les tradi-
'^*
Jean rend témoignage de lui, et *';f^;;;'***' tions de leurs écoles ». (L. Bacuez).
6. Dont le nom était Jean Baptiste.
il crie, disant « Voici celui-ci dont
:
15. Parce qu'il était avant moi; puisque, comme
^
408 Joannes, I, 16-31.

-,
,-
,
'. & " .
^ ^
Prologue (I, 1-18).

-
— JEterna Verbi generatio.

Qui post me ventùrus


est : quia prior
dine ejus nosomnes accépimus, et gratiam
pro grâtia quia lex per Môysen data
:
me erat.
est, ante me factus
Et deplenitù-

', . -
est, grâtia et véritas per Jesum Christum
facta est.
unigénitus Filius, qui est in sinu Patris,
Deum nemo vidit unquam :

^^" -
ipse enarrâvit.
"-

'
Et hoc est testimônium Joânnis^
,
^ ^

''
quando misérunt Judœi ab Jerosôlymis-
sacerdôtes et Levitas ad eum, ut interro-

'
^
. "-
. ; / '; '
^'
;
;
gârent eum Tu quis es?

non sum ego Christus.


runt eum
Et conféssus
est, et non negâvit et conféssus est Quia
Et interrogavé-
Quid ergo? Elias es tu? Et
:
:

: :

- dixit Non sum. Prophéta es tu? Et re-


.
;
:

';

^&' '.
^' " -- ^"^
spôndit Non. Dixérunt ergo ei Quis

nos? quid dicis de teipso?


:

es, ut respônsum demus his qui misérunt


Ait
vox clamântis in desérto Dirigite viam
Ego
:
:

:
j

,-'·

' ^ , ; - Dômini, sicut dixit Isaias prophéta.


^

sœis.
Et qui missi fùerant, erant ex phari-
'*

Et interrogavérunt eum, et dixé-

, " '
Ti

"
Çj
runt ei Quid ergo baptizas, si tu non es
:

Christus, neque Elias, neque prophéta?


^^"^^

,
^" .
'^ ,
Respôndit eis Joânnes, dicens
baptizo in aqua médius autem vestrum
stetit, quem vos nescitis.
EgO'

Ipse est qui


post me ventùrus est, qui ante me factus
:
:

.,"",
est cujus ego non sum dignus ut solvam
- :

ejus corrigiam calceaménti. Hœc in


Bethânia facta sunt trans Jordânem, ubi
erat Joânnes baptizans.
"- Altéra die vidit J oânnes J esum venién-
'",
'." ,, -
& , ,' -
3^,

.
tem ad se, et ait Ecce Agnus Dei, ecce
qui tollit peccâtum mundi. Hic est de
quo dixi Post me venit vir qui ante me
factus est, quia prior me erat
:

et ego
:

. &
nesciébam eum, sed ut manifestétur in
Israël, proptérea veni ego in aqua bapti-

^^ ", zans.

16.
17. N»BCT:
18.
19.
21.
BCDGLT:

Nonnulli f
BCLf (.
^:
. ^^ .
^
.~)
;.;
' (I.

s.
pr. ).
(eti.
'^'-

).
/^t

(,
^
27.

28.

29.
"IoqS.)
.).
G[L]V-

NABCEÏX:
.^ (
^BCT-f
G[KH]SLT0*o ^i.
. . -. et

(a.
[L]*

&^). Nf
'/.) .
(:

30. Lï: 8.
22. LT*
*
er.
31.lt* (ait.) .
24.
25.
26.
NABGT:
ot.

(* Sh)
' ^. :
(bis). 28.
29.
En Béthanie. Grec
Voici celui. Grec :
:

«
« en Bethabara
celui ».
».-

J
Jean, I, 16-31. 409
l*i*olog^ue (I, 1-18). — Éternelle génération du Verbe»

j'ai dit Celui qui doit venir après Joa..08; 27-30


:
1, ; Verbe, il était de toute éternité. —
D'autres tra-
33. Î5, 5,
duisent Parce qu'il était au-dessus de moi, bien
:

moi a été fait avant moi, parce qu'il Ex. Ap.


3, 14.
4. 1,
plus que moi.
était avant moi ». Et nous avons Colos. 2, 9.
Mat. 13, 12.
tous reçu de sa plénitude, et grâce Rom. 1, 17.
Act. 7, 3S.
pour grâce; car la loi a été donnée Eom. 6, 14:
17, 14; 10, ) :

par Moïse, la grâce et la vérité sont 8. 1.'),

Gai. 3, 13, 24.


venues par Jésus- Christ. Personne Joa. 6, 46;
3, 34.
n'a jamais vu Dieu le Fils unique
: 1 Joa. 4, 12.
1 Tim. 6, 16.
qui est dans le sein du Père est celui Ex. 33, 20.
Mat. 11, 27.
qui l'a fait connaître.
Or voici le témoignage de Jean, I.
Confessio
— fa) P° Partie. — «léeue ee révèle au
lorsque les Juifs lui envoyèrent de Joannï!^ de monde lumière et vie, I, 19-.
Clii'islo.
Jérusalem des prêtres et des lévites Joa. .5, 33; 1" Premiers témoignages, 1, 49-IV'.
pour lui demander « Qui es-tu? »
20 Car il confessa, et il ne le nia point;
:
1
3, 33.
Is. 2, 3.
Joa. 4, 1.


Opposition de ses ennemis, V-XI.
Conclusion de la vie publique, .
Eom. 10, 10. 1° Premiers témoignages, I, 19-IV.
Ap. 2, 13.
il confessa « Ce n'est pas moi qui
:
Joa. 28; a) Jésus désigné par saint Jean Baptiste,
3,
42, 50. 19-34.
suis le Christ ». Et ils lui deman- 1, 1,

Mat. 11. 14: 19. Le témoignage de Jean Baptiste.


dèrent « Quoi donc? Es-tu Elie? »
: 16, 14 ;
17, 10.
21, Es-tu Élie? Et il dit :Non. « Dans unautre
Luc. 1, 17,
Et il dit « Non ». « Es-tu le pro-
:
endroit [Matthieu xi, 43-14), le Seigneur étant
questionne par ses disciples sur la venue d'Élie,
phète? » Et il répondit « Non ». : répondit Élie est déjà venu, et si vous voulez
:

le savoir, c'est Jean qui est Élie., Jean interrogé


22 Ils lui Qui es-tu,
dirent donc : « Ps. 27, 21 ;

dit au contraire Je ne suis pas Élie... C'est que


:
101, 9; 38, 2.

afin que nous donnions une réponse Jean était Élie par l'esprit qui l'animait, mais il
n'était pas Élie en personne. Ce que le Seigneur
à ceux qui nous ont envoyés? Que Prov. 27, 2. dit de l'esprit d'Élie, Jean le nie de la personne ».
Luc. 1, 76. (Saint Grégoire le Grand).
dis-tu de toi-même?» ^3 « Je suis, ré- Act. 19, 4.
23. Dans le désert de Judée. Voir la note sur
Is. 40, 3.
pondit-il, voix de celui qui criela Mat. 3, 3. Matthieu, m, 1.
Marc. 1, 3.
dans le désert Redressez la voie du : Lac. 3, 4.
Mat. 7 3
Seigneur, comme Ta dit le prophète 22, 15.
;

Isaïe »

Or ceux qui avaient été envoyés ICminentiit


2
Chrisli.
étaient du nombre des pharisiens. 2 Zach.
Par. 26,
13, 1.
18.

2^ Ils l'interrogèrent encore et lui Eccli. 48, 4-5.


Jer; 9, 23-24.

dirent « Pourquoi donc baptises-tu,


:

si tu n'es ni le Christ, ni Élie, ni le


prophète? Jean leur répondit, Mat. 3, 11.
»

disant : « dans l'eau, Mal.Tim.


Moi je baptise
3, 1;
1 2,
4, 1.
5.

mais il y a au milieu de vous quel- Luc. 10, 45, 15.


23-24.
Is.

qu'un que vous ne connaissez point.


2^ C'est lui qui doit venir après moi,
27, Qui a été fait avant moi. Cf. v, Vô. — Délier
Is. 45, 2.
Eccli. 24, 14,
qui a été fait avant moi; je ne suis Prov, 8, 23. la courroie... Voir la note sur Matthieu, ni, 11.
Hebr. 3-4. — Sa chaussure, ses sandales. Voir la note sur
1,
même pas digne de délier la courroie Marc, VI, 9.
de sa chaussure ». Ceci se passa 28. Béthanie, sur la rive orientale du Jourdain,
à un endroit où le fleuve était guéable et qui,
en Béthanie, au delà du Jourdain où d'après plusieurs, s'appelait Betliabara ou maison
Jean baptisait. du passage.
2^ Le jour suivant Jean vit .foannî
Jésus obviant
venant à lui, et il dit « Voici l'agneau Cliristuii).
:
Ap. 5, 6, 9.
de Dieu, voici celui qui ôte le péché Joa. 3, 5 1
;

7; 2, 1, 2.

du monde. C'est celui de qui j'ai Is. 53, 7.


Zach.
dit : Après moi vient un homme qui Mat.
G, 12.
4, 2.
Kom. 4.
a été fait avant moi, parce qu'il était 1,

avant moi; et moi je ne le connais- Mat. 3, 14.


Joa. 1, 7
sais pas mais c'est pour qu'il fût ma-
;

nifesté en Israël, que je suis venu


baptisant dans l'eau ».
,

&^
410 Joannes, I, 32-48.

" '
I. «lesus

,,, .' Kal


lux et vita (I^ 19-)· —

-"
1" CaJ. Jésus a Joanne indictus

Et testimônium perhibuit Joânnes,


'^'^

dicens Quia vidi Spiritum descendéntem


:
II, 19-34),

-^ ' quasi coliïmbam de cœlo, et mansit super


eum. Et ego nesciébam eum sed qui
misit me baptizàre in aqua, ille mihi dixit
:

'^ ,
:

^'
. , "-- Super quem videris Spiritum descendén-
tem, et manéntem super eum, hic est qui

&
^ '*

baptizat in Spiritu sancto. Et ego vidi :

&. et testimônium perhibui quia hic est Fi-


Tîj

" ) .'^', lius Dei.

, &
Altéra die iterum stabat Joânnes, et
^'^

&
& ^-
" ".
&.
ex discipulis ejus duo.
Jesum ambulântem,
Dei.
dicit
Et respiciens
Ecce Agnus
Et audiérunt eum duo discipuli lo-
:

' ; '^^
quéntem, et seciïti sunt Jesum. Convér-
- sus autem Jésus, et videns eos sequéntes

'" ;
- se, dicit eis Quid queéritis? Qui dixérunt
:

),
. & ,.
( âiâà- ei Rabbi (quod dicitur interpretâtum,
:

Ve-

^
magister), ubi habitas? Dicit eis :

^ " ,.
* nite, et vidéte. Venérunt, et vidérunt ubi
manéret, et apud eum mansérunt die illo :

hora autem orat quasi décima.


-
"
, .
Erat autem Andréas frater Simônis

^"^ "
Pétri unus ex duôbus qui audierant a

' '
'''- Joanne, et
hic
seciïti fiierant
primum fratrem suum Simônem,
eum. Invenit
et

. - dicit ei Invénimus Messiam (quod est


:

interpretâtum Christus). Et addùxit

. , '
&]
"- eum ad Jesum. Intiiitus autem eum Jésus,
Tu es Simon filius Jona tu vocâ-

&
dixit : :

^' '
Tîj

"
(
' )." -
' "- . -
", beris Cephas, quod interpretâtur Pe-
trus.
'

et invenit
^In crâstinum vôluit exire in Galilséam
Phih'ppum. Et dicit ei Jésus :

' &
&, -
.
,
" , "
Séquere me. Erat autem Phih'ppus a
Bethsâida, civitâte Andrése et Pétri.
' '

Invenit Philippus Nathânaël, et dicit


Quem scripsit Môyses

;^ &
''^Ov ei : in lege, et pro-

"
phétae,invénimus Jesum filium Joseph a
3^.
&&' Nâzareth. Et dixit ei Nathânaël A
'^'
*^

" -
:

" . "
, -
Nazareth potest âliquid boni esse? Dicit
ei Philippus
Nathânaël veniéntem ad
: Veni, et vide.
se, et dicit
Vidit Jésus
de eo :

32. NABCT: ^. 42· L: ^. *.


. '
36. [L]"J" (in f.)
\.
aïçtor r. àjua^TÎay . /. 43. [L]T* \. GKST0* L: (: Yco-

.
. :.
37. (in.)
38.
39·
40
BCT:
:
..
[L]Tt ^v. nABCT*
LT:
(a.
^^,.
).
44.
46.
GK* 6
LT-^ (ait.) ÇV-* eti. ).
41. [L]t . 38.
M.
La fin
(G. 42).
du verset forme le verset 39 dans le grec.
n'y a pas de parenthèses dans le grec.
Jean, I, 32-47 411
1, «lésus lumière et vie (I, 19 -XII). — 1" CaJ. Témoignage de Jean. (I, 19'34J.

Jesu kiip-
Jean rendit encore témoignage, tiza.to *»|>i-
32
ritus
disant « J'ai vu l'Esprit
: descendant adest.
Luc. 3, 22.
du ciel sur lui en forme de colombe, Marc. 10. 1,
2. 33. Je ne le connaissais pas. Saint .Tean donne
et il s'est reposé sur lui. Et moi je le. 11, ici des détails circonstanciés que saint Matliiieu,
Is. 61, 1.

ne le connaissais pas mais celui qui Mat. Ez.


3, 16. ;
1, 1.
III, 14, avaitpassés sous silence.

m'a envoyé baptiser dans Feau m'a Is. 11, 2,


Joa. 3, 11.
dit :Celui sur qui tu verras FEsprit Act. h. 1,

descendre et se reposer, c'est celui-là


qui baptisera dans l'Esprit-Saint.
3^ Et je l'ai vu, et j'ai rendu témoi- Joa. 3, 34;
10, 36.

gnage que c'est lui qui est le Fils de


Dieu ».
b) Jésus reconnu par les premiers disciples,
Le jour
suivant, Jean se trouvait b) Voeatîo
Ândreae»
I, 3;-, h.
de nouveau avec deux de ses disciples. Prov. 18, 19. 35. Jean Baptiste avec deux de ses disciples^
Joa. 10,
36 Et regardant Jésus qui se prome- 2 Pet.
3.
19.
André et saint .Jean l'Évangéliste. André est nom-
1,
IPet. 1,18-19. mé au y. 40. Saint .Jean, par humilité, ne se nom-
nait, il dit « Voilà Fagneau de Dieu ».
:
Is. 53, 7, 11. me jamais par son nom ni dans son Évangile m
3^ Les deux disciples l'entendirent dans ses Épitres, et quand il a besoin de parler
.Joa. 8, 31.
Dan. 3, 41. de lui, il se désigne par une périphrase.
parler ainsi, et ils suivirent Jésus.
38. Rabbi... qui veut dire... Maître. C'est
38 Or Jésus s'étant retourné et les Sap. 4, 5.
Ps. 33,6 ; que l'on donnait aux docteurs de la loi en Palestine
le titre

104, 4.
voyant qui le suivaient, leur dit :
Mat. 7, 7.
et nous voyons par saint .lean, qui répète ce titre
huit fois dans son Évangile, que c'était celui que
« Que cherchez-vous ? » Ils lui répon-
Joa. 8, 13.
:\rat. 8, 20. les Apôtres donnaient à .lésus. Saint Matthieu et
dirent « Rabbi(ce qui veut dire, par
:
Jer. 14, 8. saint Marc ont rarement conservé le mot sémiti-
que Rabbi ces deux Évangélistes ont ordinaire-
:

interprétation, Maître), où demeu- ment, et saint Luc a toujours traduit ce mot :

Maître.
rez-vous? » Il leur dit
Joa. 11, 34.
: « Venez et 39. La dixième heure; c'est-à-dire environ
Ap. 6, 1.

voyez ». Ils vinrent, et Ps. 33, 9.


virent où il quatre heures après midi.
Mat. 17, 4.
demeurait, et ils restèrent avec lui ce Joa. 4, 42.
jour-là or, il était environ la dixième
:

heure.
Or, André, frère de Simon- Joa. Peli'i,
6, 8;

Pierre, était un des deux qui aN^aient :Mat. 12, 22.


4, 18.
Marc. 13, 3.
entendu de Jean ce témoignage, et Eccli. 23, 38.
Tim.
qui avaient suivi Jésus. Or il ren- 2 17-18. I,

Ex. 24,
contra d'abord son frère Simon, et lui Joa. 4,
7.
2.i.

dit « Nous avons trouvé le Messie » Joa.


:
Ps. 2, 2.
2, 25;

(ce qu'on interprète par le Christ). Mat. 21, 15.


16, 18.
^'^
Et il l'amena à Jésus. Et Jésus Marc. Gai.
3, 16.
18; 1,

l'ayant regardé, dit « Tu es Simon, Cor. 2, 9.


:
12; 1 1,

fils de Jona tu seras appelé Céphas » ;


22; 9, 5; 3,
15, 5.

ce qu'on interprète par Pierre.


Philippi,
Le lendemain, Jésus voulut aller Eom.
'*3
12, 2.
'i3. Galilée. Voir la note 3 à la fin du volume.
^lat. 9, 9.
en Galilée il trouva Philippe et lui Joa.
;
21, 19,22.
44. Bethsaïde de Galilée. Voir la note sur Mat-
dit « Suis-moi ».
: Or Philippe 12,Joa.21;6, 14,
5-7;
8. thieu, XI, 21,
était de Bethsaïde, de la même ville Mat. 10, 3.
qu'André et Pierre.
45. Nathanaël, c'est-à-dire Dieudpnné. On croit
Philippe trouva Nathanaël, et lui A'athanael.
^•^
Joa. 21, 2; communément que c'est celui qui devint l'apôtre
dit Nous avons trouvé celui de qui Eccli.5, 46.
: (( saint Barthélémy, Natlianaèl étant son nom propre
36, 17. et Barthélémy e'tant un surnom qui veut dire fils
Moïse a écrit dans la loi et ensuite les Deut. 18, 18.
Luc. 24, 27.
de Tolmai.
prophètes, Jésus, fils de Joseph de Is.7, 14; J9,3.
Jer. 23, 5.

Nazareth ». ''^ Et Nathanaël lui de- Joa. Luc. 3, 23.


41, 52. 7,

manda « Peut-il venir de Nazareth Mat.2, 23.


:
4, 13 ;

quelque chose de bon? » Philippe lui 1Joa. 4, 42.


Joa. 4, 1.

répondit « Viens et vois ». : Jésus Eccli. 23, 2s


Rom. 9, 6 ;

vit venir à lui Nathanaël, et il dit de 2, 29 9, 4. ;


412 Joannes, I, 49 —11, 10.
·
' . ^- ^,
Jésus lux et YÎta

^,
(I, 19-)· — 1° ^^· Jchuh primi» ApontoHe

iv Ecce vere Israelita, in


notutt ilf 35-11, lij.

quo dolus non est.

' '
(
';''^&-
''"^
ylèysi NaS^a- ''^
Dicit ei Nathànaël Unde me nosti?

^
:

^- Respôndit Jésus, et dixit ei : Priùsquam


xat te Philippus vocâret, cum esses sub ficu,
((,
"'^& ' -,
y.ai
. vidi te. ''^
Respôndit ei Nathànaël, et ait
Rabbi, tu es Filius Dei, tu es rex Israël.
:

'^,
', ;"^
".
" '
"'^

tibi
Respôndit Jésus, et dixit ei Quia dixi
Vidi te sub ficu, credis majus his
: :
:

' . vidébis. Et dicit ei Amen, amen dico


-'^
:

^ ^ ^., "^
vobis, vidébitis cœlum apértum, et ànge-
los Dei ascendéntes, et descendéntes
supra Filium hôminis.

,
,
]
"& ^ . "
II.

' - -
Cana
II. ^
Et die tértia
Galilœae, et erat mater Jesu ibi.
Vocâtus est autem et Jésus, et discipuli
nùptiœ factœ sunt in

'
^
ejus,ad niiptias. ^ Et deficiénte vino, dicit

/., ^
;
"- mater Jesu ad eum \^num non habent. :

' "' Et dicit ei Jésus Quid mihi et tibi est


' '*

. ^] ,
:

. &
,^
,
^
'

. "~
mûlier? nondum venit hora mea. ^ Dicit
mater ejus ministris Quodcûmque dixerit
vobis, tacite. ^ Erant autem ibi lapideae
h}Mri8e sex pôsitae
Judseôrum, capiéntes singulse me-
:

secûndum purificatiô-

."^.,
nem
^

. . ^ '"' trétas binas vel ternas. Dicit eis Jésus


Impiété hydrias aqua. Et implevérunt eas
usque ad summum. ^ Et dicit eis Jésus
Haurite nu ne, et ferte architriclino. Et
:

),
',
'^

'^,
(

' ^/ 3^~
tulérunt.

triclinus,
^

mum bonum vinum ponit


fùerint,tunc id,
Ut autem gustâvit
nus aquam vinum factam, et non sciébat
unde esset, ministri autem sciébant qui
haùserant aquam, vocat sponsum archi-
et dicit ei

quod detérius
: Omnis homo pri-
et cum inebriâti
:
architricli-

est : Tu au-

50. L[\}]
. Tf (p.
.'An.) . [L
'* .
LTf
. LT*
oTL (a. elS.). SLÏ:

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51. oVtî-
52. LT-*
1.

3.
BL:
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oivov
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..
(3.

pOSt
8. .SBT: Ot §
10. [L]T2*

49. (G. 50). Dit. Grec : « lui dit ».

51. (G. 5-2). Vous verrez. Grec : « voui


Noces de Cana (iP". 1) (Catacoiube de saint Pierre et saint MareeJ). verrez désormais ».
Jean, I, 48 — 11, 10. 413
I. Jésus lumière et TÎe (I, 19-XII). — i" &9· Manlfentatton aux Apôtre» Ch Sn-II^ llj.

lui « Voici vraiment un Israélite en


:
48. Sous le fifjuier. Le figuier atteint une grande
Gen.32;28. hauteur en Palestine et son feuillage serré et
qui il n'y a point d'artifice ». ''^ Na- ^
Jg^^y3^5'i.^-
touffu produit une ombre très épaisse. Les rab-
bins juifs allaient volontiers étudier la loi de
thanaël lui demanda « D'où me con-:
Moïse à l'ombre des figuiers.
naissez-vous? » Jésus répondit et lui
dit « Avant que Philippe t'appelât,
:

lorsque tu étais sous le figuier, je t'ai


II. 4. Canaen Galiléee&t célèbre non seulement
vu )). Nathanaël lui répondit et Joa. 11, 27.
Jer. 23, 5.
parle miracle de l'eau changée en vin, mais aussi
Joa-. 29;
« Rabbi, vous êtes le Fils de
4,
dit :
69 12, 13
par un autre miracle raconté dans saint Jean, iv,
6, ;

18, 37. 46-54. C'est là qu'était né Nathanaël [Jean, xxi, -2).


Dieu, vous êtes le roi d'Israël » Jé-
Marc. 15, 32.
— Aujourd'hui la Cana évangélique s'appelle
.
«

sus répliqua et lui dit « Parce que "ps" C'io;'


:
Kafr-Kenna, surle chemin de Nazareth àTibériade.
Les chrétiens y ont une église bâtie des débris
je t ai dit Je t ai vu sous le tiguier,
: 12. d'une autre plus magnilique, changée plus lard
en mosquée et détruite aujourd'hui. On y [montre]
tu crois tu verras de plus grandes joa. 13.
;
deux des hydries dans lesquelles l'eaii fut chan-
H.
choses .·"** Et il ajouta « En vérité, S'^i 11. gée en vin. Elles sont en calcaire compact du
,

: 1,
pays et travaillées assez grossièrement. Elles n'ont
1.
en vérité, je vous le dis, vous verrez Gen. 28, 12-13. absolument aucune sculpture. Voici leurs dimen-
Mat. 20 sions la grande urne, de forme plus arrondie,
8,
le ciel ouvert et les anges de Dieu
; :

26, 64.
i m. "20 centim. sur 80 centim.; la seconde, Bl
Ps. 79, 18.
montant et descendant sur le Fils de plus allongée, a 90 centim. sur 75. Cliacune des
hydries contenait, dit l'Évangéliste, deux ou trois
l'homme ». métrèles or cette mesure vaut 39 litres. La ca- ;

pacité des urnes de l'Évangile variait donc de 78


II. ^ Trois jours après, il se fit des In vinuni à 117 litres. Or la plus grande des urnes actuelles
a<|iia
noces à en Galilée : et la mère miitatui*. peut contenir 100 litres et la plus petite 60 litres.
Cana
J oa. 1, 41; 11 y a donc complète coïncidence. Elles ont été
de Jésus y était. ^ Et Jésus aussi fut vues à la fin du vi'= siècle par Antonin le Martyr.
Gen. 2, 18,24. [On ne peut pas cependant établir leur authenti-
convié aux noces avec ses disciples. Eph. 5, 32. cité]. —
On montre encore à Kennales ruines de
Tob. 8, 22.
^ Or le vin manquant, la de Jé- Luc. 1, 43. la maison de l'un des douze Apôtres, Simon, [que
mère plusieurs croient être l'époux des noces de Cana].
sus lui dit « Ils n'ont pas de vin ». Luc. 8,1, 26
:
Is. 18.

Saint .lérôme nous apprend qu'il y a deux
;

Cana. L'une du côté de Sidon, et celle-ci il l'ap-


qu'im- Joa.19, 41, pelle la Grande l'autre, qu'il appelle la Petite,
Femme, 9.
^ Et Jésus lui dit : «
1, ;

porte à moi et à vous? Mon


heure Ps.44,10,46.14. Aujourd'hui les Arabes appellent Kenna-el-Djalil
la Cana voisine de la Phénicie. Or el-Djalil
est pas encore venue Sa >; mère
ecch. 31, 36. en arabe signifie la Grande. Cet accord du nom
Luc. 2, 49.
moderne avec le texte de saint Jérôme tranche
dit à ceux qui servaient Tout ce Eccle.3,
;
2 Cor. 12, 6.
la question ». (J. H. Michon).
1, 11;
4. Qu'importe à moi et à vous? « Plusieurs tra-
qu'il vous dira, faites-le ». ^ il Or
y Ps. 140, 6. duisent, sur le latin « Que nous importe à l'un :

avait là six urnes de pierre préparées 7, 34; 65, 8-9. et à l'autre ? » Mais la plupart entendent ces mots
Joa. 4, 28.
autrement « Qu'avons-nous à faire ou à concer-
pour la purification des Juifs, conte- Marc. 7, 3. ter ensemble? Laissez-moi la liberté que de-
:

nant chacune deux ou trois mesures. mande mon ministère ». Ce second sens parait
mieux en harmonie avec l'acception de ces mots
' Jésus leur dit : « Emplissez les ur- Ps. 144, 16. dans la Bible et avec l'esprit dû quatrième Évan-
Jac. 1, 5.
gile. Puisque saint Jean écrit pour prouver que
nes d'eau ». Et ils les emplirent jus- Ps. 134, 6. Jésus-Christ est le Fils de Dieu, il doit plutôt
qu'au haut. ^ Alors Jésus leur dit : Is. 12, 3. relever en lui un sentiment qui implique la cons-
Prov. 9, 5. cience de sa divinité, qu'un autre où l'on verrait
« Puisez maintenant, et portez- en au Joa. 4, 46. seulement un indice de sa nature humaine. « Un
miracle, semble-t-il dire à sa Mère, est une œuvre
maître d'hôtel » et ils lui en portè-
;
toute divine la chair et le sang n'y doivent avoir :

rent. ^ Sitôt que le maître d'hôtel Is. 25, 6. aucune part. C'est comme homme que je suis
1 Cor. 4, 1. votre fils; c'est comme Dieu que je dois agir
eut goûté l'eau changée en vin (et il Ps. 138, 6. en ce moment ». En parlant ainsi, Notre-Seigneur
fait que répéter ce qu'il a déjà dit, en sortant
ne savait d'où ce vin venait, mais les Cant. 1,7, 9. ne
Agg. 6.

du temple que la volonté de son Père était la :

serviteurs qui avaient puisé l'eau le seule règle qu'il eût à suivre dans l'exercice de
son ministère. Du reste, il n'y a dans ces pa-
savaient), le maître d'hôtel donc ap- roles aucun reproche ni aucun blâme pour Ma-
u qui partage lesies sentiments de son Fils
Fi" et
Delà
peia l'énoux
la lepuux,
l'époux, ^0 ei pt Ini
et lUl dit ·.: rr« Tmit
lui chi
ail Tout Joa
Joa. i1,14.
1 oui ·;''''//\'^\ qui entre dans sa pensée; mais pour ceux qui
4, 44, 46
homme sert d'abord le bon vin, et 11, 40, 27.
1 Tim. 1,
;

l'entendaient, pour les Apôtres surtout, il y a une


c'est que le Sauveur
17. instruction importante :

après qu'on a beaucoup bu, celui qui ^aTsV, 2. n'est pas avec sa Mère dans les mêmes rapports
qu'un enfant ordinaire; c'est que, dans l'exercice
vaut moins; mais toi, tu as gardé le de leur ministère, les ministres de Dieu ne doi-
vent avoir aucun égard aux inspirations de la
chair et du sang. Quant au mot : « Femme », —
c'est en hébreu comme en grec une appellation respectueuse, qui n'a rien de dur ni de dédaigneux. Sans
«xclure la tendresse filiale, elle réserve au Sauveur l'indépendance que son œuvre réclame. 11 n'en emploiera
pas d autre quand il cherchera à consoler sa Mère au Calvaire, ni lorsqu'il se révélera à Madeleine, après
sa résurrection ». (L. Bacuez). Les Romains et les Grecs donnaient le titre de femme à des princesses et à
des reines, en leur adressant la parole.
6. Deux ou trois mesures, dans l'original, nietretas. La metreta était la même chose que le bath, lequel
avait une capacité de 38 litres 88. Pour la f— purification des Juifs, i
parce qu'ils
i se lavaient pour se puri-
i
fier avant et après le repas. /

8. Le maître d'hôtel est appelé dans l'original architriclin,


mot qu'on a francisé et qui vient d'àf/j.,
commandenrient, et de
dant du festin,
^^^,
lit où l'on se couchait pour prendre ses repas. L'architriclin était l'inleh-
était chargé de tout surveiller et de tout diriger.
414 Joannes, II, 11— III, 2.
I. «lesus lux et YÎta 19-XlI). — 12^ 21J.

,
(I, Cc^J» Je»u» in Urbe notutt (II,

oivov , ^ ^

^ &- te m
servâsti bonum vinum usque adhuc.

, ^^ikZera
.

^,
y.ul

^. , , Karu
ôôt^av

- et
Hoc fecit initium signôrum Jésus in
Cana Galilsése et manifestâvit glôriam
suam, et
:

credidérunt in

Post hocdescéndit Capharnaumipse,


mater ejus, etfratres ejus, et discipuli
ejus et ibi mansérunt non multis diébus.
:

Et prope erat pascha Judceôrum, et


eum discipuli ejus.

,
. ,-
",
^-
-
'- ascéndit Jésus Jerosôlymam

cum
lis, omnes ejécit
et invénit
in templo vendéntes boves, et oves, et co-
lûmbas, et nummulârios sedéntes. Et
fecisset quasi flagéllum de funicu-
:

de templo, oves quoque,

,
. ^&
' ,
' ^' &,-
&
et boves. et
mensas
vendébant, dixit
nolite fâcere
nummulariôrum
subvértit.

domum
:

negotiatiônis. l'Recordâti sunt vero dis-


cipuli ejus, quia scriptum est Zelus
eiïùdit ses. et
Et his qui colûmbas
Auférte ista hinc, et
Patris mei, domum

,^^'^ .
:

' domus tu8e comédit me.

"^,
^ '

'; ^^"^& - ^8 Respondérunt ergo Judséi, et dixé-

' . ,-
" ,·, ^-
runt
quia
dixit eis
ei Quod signum osténdis nobis,
:

hœc facis?
:
Respôndit Jésus, et
Sôlvite
bus diébus excitâbo illud. Dixérunt
templum hoc, et in tri-

^^ ergo Judféi Quadraginta et sex annis


sedificâtum est
:

templum hoc, et tu in

& ^', , -
tribus diébus excitâbis illud autem

.
? Ille
dicébat de templo côrporis sui. Cum

,
,^ ^
',
,
' "^
(0

- '
""£

".

-
ergo resurrexisset a môrtuis, recordàti
sunt discipuli ejus, quia hoc dicébat, et
credidérunt scriptûrse. et sermôni quem
dixit Jésus.

cha
mine
2^ Cum autem esset Jerosôlymis
in die festo, multi credidérunt in
signa ejus, quœ fa-
ejus, vidéntes
ciébat. '^' Ipse autem Jésus non credébat
semetipsum eis, eo quod ipse nosset
in pas-
-

, '-^ ^' /,

"
,III·

-
&&.
, -
'&', "
omnes, et quia opus ei non erat ut quis
testimônium perhibéret de hômine ipse
enim sciébat quid esset in hômine.
III. ^ Erat autem homo ex pharisséis,
Nicodémus nômine. princeps Judaeôrum.
- Hic venit ad Jesum nocte, et dixit ei

Rabbi, scimus quia a Deo venisti magis-


:

.
1 1 .

J6. [L]+

18.
LT*
12. [L]T* (ait.)

BT:
(a. /^^).
17. [LjT'^ Se. G rell.:
.
.
eÎ7icc7'
'^'^'^«·

(item 20).
. 19. B* èr. 22. nABT*
23. N^ABTf (p. èv)
24. LT:
25. LT* T8.
2. NABT:
(pro

(1. ror
..).
^.)
.EX:
LV:
[L]* (ult.)

.
or
èv.
'.
Jean, II, 11 — III, 2 41 b

t..lésHS lumière et Tie(I, 19-XII).— (c^)' Jeaus manifenté Jérunalem ClIyl^'III^^iy

bon vin jusqu'à cette heure ». C'est


là le commencement des miracles que
lit Jésus à Cana de Galilée; et c'est
ainsi qu'il manifesta sa gloire et que
ses disciples crurent en lui. c) c) Manifestation publique en Palestine,
^2 Après cela descendit à Caphar-
il Mercato-
rum
, 1-2 -IV, 54.

naûm avec sa mère, ses frères et ses ejectio. ci) Jésus se manifeste à Jérusalem, ,12-,21.
Mat. 4, 13.
12. Capharnaûm. Voir la note sur Matthieu, i\,
disciples mais ils y demeurèrent peu
;
Joa.
12, 26; 20, 17.
7, 3-5;
13. —Ses frères; c'est-à-dire ses parents. la
de jours. Car la Pâque des Juifs Mat. 12, 46 ;
note sur Matthieu, xii, 46.
13, 55. 13. La Pâque des Juifs. Voir la note sur Mat-
était proche, et Jésus monta à Jéru- Joa.
Luc.
4, 11, ")5.
thieu, XXVI, 2.
2, 41.

salem; et il trouva dans le temple 22, 19.


Is.
Mat. 21, 12. 14. Et il trouva dans le temple. \ ir la note sur
les vendeurs de bœufs, de brebis et Marc. 11, 15,
Matthieu, xxi, 12.
Luc. 19, 45.

de colombes, et les changeurs assis Act. S, 20.


Is. 33, 15.

leurs tables. Etayant fait comme


un fouet avec des cordes, il les chassa
tous du temple avec les brebis et les
bœufs, répandit l'argent des chan- Jer.Is. 66,10-11.
7.
7,

geurs et renversa leurs tables. Et Zach. 14, 21.


Lev. 12, S.
Luc. 2, 24, 29.
à ceux qui vendaient les colombes, il Ps. 70, 15-16,

dit « Emportez cela d'ici, et ne fai-


:

Joa. 12, 16.


tes pas de la maison de mon Père une Ps. 68, 10.
maison de trafic ». Or ses disciples 1 Mach.
26,
2,
.5S.

Jac. 3, 14, 16
se ressouvinrent qu'il était écrit :

« Le zèle de votre maison me dévore ».

Les Juifs donc prenant la parole, triduo


Templuiji
res-
lui dirent « Par quel signe nous tituenduni.
:
1 Cor. 22. 1,

montres-tu que tu peux faire ces cho- Joa. 6, 30.


Mat. 12, 38; 19. Le Sauveur répond aux Juifs d'une manière
ses? » Jésus répondit et leur dit 21, 23.
:
énigmatique, parce qu'il connaît leur incrédulité

« Détruisez ce temple et je le relè-

verai en trois jours ».


Mat. 12, 39
27, 63, 40

Mais les Marc.26, 61.


14, 5S.
;
;

.
et la malice de leur cœur.

40.
Ce ier)iple, en grec
Voiries notes sur Matthieu, xxi, 12 et xxvii,

20. On a mis quarante-six ans. Uévode le Grand


Juifs repartirent « On a mis qua- 3 Act.
:
13.

Reg. 6, 37.
6,
fit rebâtir et embellir le temple de Jérusalem,
rante-six ans à bâtir ce temple et 1 Esdr. 3-6.
:
vers l'an 20 avant J.-C. Le temple proprement dit
fut aclievé en un an et demi et les bâtiments ac-
toi, tu le relèveras en trois jours? » cessoires en huit ans. mais la décoration n'en
lut terminée que l'an 64 de notre ère, c'est-à-dire
Mais Jésus parlait du temple de Colos. 9. 2,
plusieurs années après la mort de J.-C. Les Juifs
Hebr. 10, 20.
son corps. Lors donc qu'il fut res- 2 Cor. 5, 1.
disent à Notre-Seigneur qu'il y a 40 ans qu'on
travaille au temple, sans prétendre par là que tout
suscité d'entre les morts, ses disci- Ap. 5, 9.
est terminé.
Joa. 10, 38:
ples se ressouvinrent qu'il avait dit 20, 9.
Luc. 24, S.
cela, et ils crurent à l'Écriture et à la
parole qu'avait dite Jésus.
Or lorsque Jésus était à Jérusa- Jésus a
turba
lem pendant la fête de Pâque, beau- cavet.
Joa. 8, 30;
coup crurent en son nom, voyant les 4, 48.
Luc. 8, 13.
miracles qu'il faisait. Mais Jésus Joël, 2, 30.
ne se fiait point à eux, parce qu'il les Joa. 4, 21,
19, 29
17.
;

6, 64;

connaissait tous, Hebr. 4, 13.


q^'Q n'avait M.at. 12, 25.
pas besoin que personne lui rendît Marc. Luc. 6, 8.
2, 8;

témoignage d'aucun homme, car il Joa. 16> 21.


30.
7,

savait par lui-même ce qu'il y avait Job, 42, 2.

dans l'homme.
A'ico- m. 1. Nicodème,un des chefs des Juifs, c'est-à-
III. Or il y avait un homme demus.
^
dire membre du Sanhédrin. Le Taimud mention-
ne un îsicodeme, fils de Gorion, homme riche et
parmi les pharisiens, nommé Nico- Joa. 48, 50; 7,
19, 39; 21 3, ; pieux, qui est peut-être le même que celui dont
dème, un des chefs des Juifs. ^ Cet 29,
12. 12; 9, 24,
33; 31; 7,
parle saint Jean. D'après la tradition, Nicodème
se fit chrétien et fut banni du sanhédrin et de
homme vint la nuit à Jésus, et lui 5,36; 15, 24
Act. 10, 38.
;

Jérusalem.
416 Joannes, III, 3-17.
I. «lesus lux et vita (I, 19-XII). — 1° Ce^J» JenuH in Vrhe notus CII, 12, 21),
, /.' ter nemo enim potest hœc signa fâcere

^'.
d^Eov

,^^-
:

c quae tu facis, nisi fiierit Deus cum eo.


^
'
^
&'
&,
^. ' ^
^
,
aat
&]
;
amen

'*
3 Respôndit Jésus,
dico tibi,

Dicit ad eum Nicodémus


nisi quis
dénuo, non potest vidére regnum Dei.
Quômodo
et dixit ei
renàtus fùerit

:
: Amen,

^
potest homo nasci, cum sit senex? num-

&;
" - ^^"' quid potest in ventrem matris suœ iterâto

^
, ^ -
ijoiy
introire, et renâsci?
^ Amen, amen dico
Respôndit Jésus
quis renàtus fùerit ex aqua et
tibi, nisi

Spiritu sancto, non potest introire in


:

^
&
,'^.
^^
, &
&.
, .
'/
^

'
&.
-
regnum
caro est
spiritus est.
Dei.
: et

Opôrtet vos nasci dénuo.


vult spirat
^ Quodnatum
quod natum
Non

et vocem ejus audis, sed


:
est ex carne,
est ex spiritu,
miréris quia dixi tibi

nescis unde véniat, aut quo vadat sic est


» Spiritus ubi
:

^ ^; ' -
:

omnis qui natus est ex spiritu. '-^


Respôn-
^ dit Nicodémus, et dixit ei Quômodo
- possunt hœc fieri ?
:

'
;
, ,
^^"&

--
7]
", ,
^
^ '
Respôndit Jésus, et dixit ei Tu es
magister in Israël, et hsec ignôras?
" Amen, amen dico tibi, quia quod sci-
:

, ^-
mus lôquimur, etquod vidimustestâmur,

;
.
&
. ,&
.,
,
)-
et testimônium nostrum non accipitis.
'2 Si terréna dixi vobis,

détis?
et non créditis
quômodo, si dixero vobis cœléstia, cre-
Et nemo ascéndit in cœlum, nisi
qui descéndit de cœlo, Filius hôminis,
qui est in cœlo. Et sicut Môyses exaltâ-
^
:

,
^
vitserpéntem in desérto, itaexaltâri opôr-

&, ^ - /
tet Filium hôminis ^-^ut omnis, qui crédit
:

in ipsum, non péreat, sed hâbeat vitam

,
.
,
,'&. ^ setérnam. *^ Sic enim Deus diléxit mun-

dum, ut Filium suum unigénitum daret


ut omnis, qui crédit in eum, non péreat,
sed hàbeat vitam setérnam. Non enim
:

-, . ,
misit Deus Filium suum in mundum, ut

'' jiïdicet
per ipsum.
mundum, sed ut salvétur mundus

3.

. *
*. . iST^: (1. d-) ovqavwv. '-
15· L: ' (: avT.y [L]T* /ujj .

10.
13.
*
L:

N*BGT**
718.

.
ëq.
i6. T^*

m. . Et
«^« (Item 17).

de V Esprit saint. Grec : · et de l'esprit ».


Jean, III, 3-17. 417
I, jrésus lumière et vie (I, 19 - XII). — 1° Cc^J, Jénun manifesté à Jérusatem CMiylS'Iil, W-

dit Maître, nous savons que vous


: «

êtes venu de Dieu pour enseigner;


car nul ne pourrait faire les prodiges
que vous faites, si Dieu n'était avec
lui ».
3 Jésus répondit et lui dit : « En
vérité, en vérité, je te le dis, si^cor.
Jac.
i, 19.
1, 18.

quelqu'un ne naît de nouveau, il ne Joa.


Joa. 1
1, 12.
3, 9.

peut voir le royaume de Dieu » Ni- 12 Pet.


Cor.
.
1,
5,
23.
17.

codème lui dit : « Comment un Sap. 10, 10.

homme peut-il naître quand il est 1 Cor. 2, 14.


1 Joa, 5, 18.
vieux? Peut-il rentrer dans le sein de Mat. 19, 3.

sa mère, et naître de nouveau? »


^ Jésus répondit « En vérité, en :
ii"sV"ritu!
vérité, je te le dis, si quelqu'un ne /joa^^e.
renaît de l'eau et de l'Esprit-Saint, il Eph-t k
ne peut entrer dans le royaume de
Dieu. ^ Ce qui est né de la chair est R^o^^'g'g;^^

chair, et ce qui est né de l'esprit est V^i .^-'


esprit. "
Ne t'étonne
point que je t'aie iSf'e^g.

dit : que vous naissiez de nou-


Il faut joÎ};33.
8. L'esprit. Dans l'original, le mot employé si-
veau. ^ L'esprit souffle où il veut tu : Eccle. 11, 5.
gnifie esprit et veni.Par ce mot spiritus, WEÎÎjxa,
entends sa voix, mais tu ne sais d'où 1 cor. 12, ii. saint Augustin et bon nombre d'interprètes en-
tendent l'Esprit-Saint. Mais saint Jean Chryso-
elle vient ni où elle va ainsi en est-il : i^t. ,". stome et le plus grand nombre des commentateurs
Marc. 13, 11.
l'entendent de l'air en mouvement ou du vent,
de quiconque est né de l'esprit spiritus, image du Saint-Esprit. Jésus veut mon-
1 Cor. 2. 14
Nicodème répondit Com-
;

^ et lui dit :
13, 11.
trer à Nicodème que l'action régénératrice du
Saint-Esprit dans les âmes est aussi invisible et
ment cela se peut-il faire? » mystérieuse que le mouvement et les effets de
^0
Jésus répondit et lui dit ^\\ Regenera- :
l'air dans la nature.
tio ex Fîlïo
es maître en Israël, et tu ignores ces
choses? En vérité, en vérité, Jie te /^^vi/t-
Deut. 30, 6. ' '

le dis, ce que nous savons, nous le


disons, et ce que
^
l'attestons, et
nous avons vu, nous
'

vous ne recevez pas no-


's, Jo^ '^.

26,
16;
32;
28;
1,is;
• ,„ . 1 8, 43; 5, 40.

tre témoignage. î^ije vous dis les sebr. 2, 4.

choses de la terre, et que vous ne joi?'38,^33.


' · 1 Cor. 15, 50.
comment
. ,

croyiez point, croirez-vous, joa. e.ssi 32.

si je vous les choses du ciel ? Eph^'^fv.^ïo,


dis
^ Car personne n'est monté au ciel que prov! 30, 4.
^^^-^'^^'-
celui qui est descendu du ciel, le Fils
de l'homme qui est dans le ciel. Et Num. 21, 9. 14. Moïse a élevé le serpent dans le désert. Nom-
bres, XXI, 9. Non seulement le Fils de Dieu s'est
comme Moïse a élevé le serpent dans Rom.^s, 3.
rendu semblable aux pécheurs, hormis toutefois
le désert, il faut de même que le Fils 8,^28; le péché, comme le serpent d'airain était sem-
25. 3, blable aux serpents venimeux sans en avoir le
de l'homme soit élevé; ^"^ afin qucMara 16, 16. venin non seulement il a été fixé et élevé aux
;

quiconque croit en lui ne périsse veux de tout le peuple comme l'a été le serpent
d'airain, mais encore, comme celte image, il gué-
point, mais qu'il ait la vie éternelle. rit quiconque le contemple avec foi et amour.
D'un côté comme de l'autre, la vie naît de la
Car Dieu a tellement aimé _ Joa.16. 9; ] 1
3,
4,
mort, c'est la vue d'un mort qui rend la vie.
16. Dieu a tellement aimé le monde. On ne sau-
monde, qu'il a donné son Fils uni- Eom. 32 8,
rait, en effet, concevoir d'amour plus spontané,
Hebr.
que, afin que quiconque croit en lui plus généreux, plus libéral, et puisque Dieu nous
^"^-gf 3 a tant aimés, comment ne pas l'aimer à notre
ne périsse point, mais qu'il ait la vie Joa- 5,'24'.
tour. « Si totum me debeo pro facto, quid pro
éternelle. Car Dieu n'a pas envoyé joa.12, 47; refecto et refecto tali modo ». Saint Bernard.

son Fils dans le monde pour condam- Mât^'l2,'


11. , 18,
ner le monde, mais pour que le Luc. 56. 9,
Is. 63, 1.
monde soit sauvé par lui.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 27
418 Joannes, III, 18-33.

, '-
I. «fesus lux et vita (I, 19 -XII). — 1° Cc'J. Manifestatio in Judœa CMIi, 23-36J.

ov Qui crédit in eum, non judicâtur qui :

âè - autem non crédit, jam judicâtus est,

,
'
&
& -
^.
ot
quia non crédit in nômine unigéniti Filii
Dei. '^Hoc est autem judicium quia lux
venit in mundum :

magis ténebras quam lucem erant enim


:

et dilexérunt liômines
:

.^ eôrum mala opéra. Omnis enim qui

^&
^ ' , maie agit, odit lucem, et non venit ad
lucem, ut non arguântur opéra ejus :

.
& ^ '
,
^ ^'
,
.
,
de qui autem facit veritâtem, venit ad lu-
cem, ut manifesténtur opéra
in Deo sunt

" Post
facta.

heec venit Jésus,


terram Judsêam
ejus, quia

et discipuli
demora-

^, ' ,
ejus, in : et illic
bâtur cum eis, et Erat au-
baptizâbat.
^^' tem etJoânnes baptizansin^^nnon, juxta
Salim quia aquœ multse erant illic, et
:

veniébant, et baptizabântur. Nondum

'"
" " &
&.
^- enim missus fùerat Joânnes in cârcerem.

& "
,
^•^ Facta est autem quiéstio ex discipu-
lis cum Judœis de purificatiône.
Joânnis

' Et venérunt ad Joànnem, et dixérunt

,&
",
"
"& , - '
'^,
. ,
ei rRabbi, qui erat tecumtransJordânem,

cui tu testimônium perhibuisti, ecce hic


baptizat, et omnes véniunt ad eum.

, .
^"^ Respôndit Joânnes, et dixit Nonpo- :

test homo accipere quidquam, nisi fiierit

, '
&'. ,
''^^ ei datum de cœlo. Ipsi vos mihi testi-
mônium perhibétis, quod dixerim Non
' sum ego
ante illum.
Christus, sed quia missus
Qui habet sponsam, spon-
:

sum

^, .&..."- ^ ' *0
\
-
sus est amicus autem sponsi, qui stat,

me autem minui.
:

et audit eum, gaùdio gaudet propter vo-


cem sponsi. Hoc ergo gaùdium meum
implétum est. Illum opôrtet créscere,
'^^

Qui desiirsum venit,


-^'

super omnes est. Qui est de terra, de


terra est, et de terra lôquitur. Qui de
'
, . cœlo venit, super omnes est.

' -
- ^2Et quodvidit, etaudivit,hoctestâtur:

.
. .
-
18. [L]* .
et testimônium ejus nemo âccipit.

31- nDT-* (in f.) hn.


Qui

..
23. : .: 32. [L]T* (pr.) xa\. nDÏ^*

: 25. GKSLT©: '/«(Jat«


"). (Bentl.: '15. DSchiilz.:

29. Ma
c'est là
joie est donc maintenant à son comble. Grec
majoie; elle est parfaite ».
:
Jean, IIî, 18-33. 419
I. tiésus» lumière et vie (I, 19-XII). — CcO. Jésus manifesté en Judée (IMI, 22-3ej,

Judiciuin
» Qui croit en lui n'est point ex luce.
Jo<a. 24;
condamné, mais qui ne croit point est 12, 48. ô,

2 Thes. 12. 2,
déjà condamné, parce qu'il ne croit Act. 12. 4,
Philip.
pas au nom du Fils unique de Dieu.
2, 9.

Ap. 20, 12.


Or cette condamnation vient de ce Joa. 12, 46 ;

que la lumière a paru dans le monde, 15, 9;


22.
39; 1, 9,

et que les hommes ont mieux aimé Job, 2 Cor. 4, 4.


24,16-17.

les ténèbres que la lumière, parce Eph. 17-lS. 4,

que leurs œuvres étaient mauvaises.


-0 Car quiconque fait le mal hait la Sap. 17, 3.
Eph. 11-13. ,5,

lumière, et il ne vient point à la lu- Joh, 24, 16.


mière, de peur que ses œuvres ne
soient découvertes; mais celui qui Mat.
Eph.
1.5-16. 5,
5, 8.
Philip. 15.
accomplit la vérité vient à la lumière, Joa.
2,
6, 28.
Tim.
afin que ses œuvres soient manifes-
1 6, 16.
Rom. 13,
12-13.
tées, parce qu'elles ont été faites en
Dieu ».
22 Après cela, Jésus vint avec ses Jésus
haplïzat.
c2) Jésus se manifeste en Judée, , 22-36.

disciples dans la terre de Judée, et il Joa. 2, 13 ; 22. Et baptisait, par les mains de ses Apô-
il

y demeurait avec eux, et il baptisait.


12, 26; 1,
1.
33: tres, comme il est dit au chap. iv, 2.
4,

2^ Or Jean aussi baptisait à Ennon, Joa. 1, 28. 23. Ennon. « OEnon, dit saint Jérôme après Eu-
Luc. 1, 76.
sèbe, est un endroit qu'on montre encore
aujour-
près de Salim, parce qu'il y avait là Gen.l2, 18-19.
Mat. 3, 5-6. d'hui à 8 milles de Scythopolis, au sud, près
de Salim et du Jourdain ». Ennon, ^non signifie
beaucoup d'eau et on y venait, et on Marc. 5. 1,
sources. — Salim, que l'Évangéliste mentionne
y était baptisé. Car Jean n'avait Mat.14,4,3. 12; pour fixer la situation d'Ennon, est malheureuse-
ment inconnu. On a trouvé un Salim à l'est et
pas encore été mis en prison. non loin de Naplouse (Sicliem) et il y a là deux
2·^ Cur
Or il s'éleva une question entre Joannes ouadi sources très abondantes. On a découvert aussi un
Selam ou Seleim, au nord-est de Jérusalem,
les disciples de Jean et les Juifs, tou- baptizat.
Joa. 35. 1,
à environ deux lieues, près de l'ouadi Farah, où
les sources abondent.
chant la purification, Et ceux-là 39; 2, 6;
25.
7,
24. Mis en prison. Voir la note sur Matthieu,
1,
XIV, 3.
étant venus vers Jean, lui dirent Mat. 3, 11, 13.
:
25. La purification, le baptême de saint Jean-
Joa. 1, 26;
« Maître, celui qui était avec vous au 12, 19.
Baptiste.
Prov. 9-10.
delà du Jourdain, et à qui vous avez 5,

rendu témoignage, baptise mainte-


nant, et tout le monde va à lui »
Jean répondit et dit « L'homme Responsio
:
Joannis.
ne peut rien recevoir, s'il ne lui a été Jac.
Cor.
17.
1
1,
4, 7.

donné du ciel. Vous m'êtes té- Hehr. 5,


Joa. 19, 11.
4.

moins vous-mêmes, que j'ai dit Ce Joa. 20,: 1,


23, 30.
n'est pas moi qui suis le Christ, mais Mat. 11, 10.
Luc. 1,76, 17. 29. Lamide Vépoux. Voir la note sur Mat-
j'ai été envoyé devant lui. Celui Mat. 15. thieu, IX, 15. —
Se réjouit de joie; hébraïsme,
9,

qui a l'épouse est l'époux; mais l'ami Ps. 44, 10; 8, pour éprouver une grande joie, être transporté
84, 9. de joie.
de l'époux, qui est présent et l'écoute, Is. 61, 10.
Philip. 4, 4.
Joa. 16,
se réjouit de joie, à cause de la voix Is. 60, ô.
24.

de l'époux. Ma joie est donc mainte-


nant à son comble. Il faut qu'il Luc. 2, 52.
2 Reg. 3, 1. 31. Celui qui vient d'en haut. Précieux témoi-
croisse et que je diminue. Celui Joa. 8, 23;
gnage de la divinité du Sauveur.
6, 38; 3, 13.
qui vient d'en haut est au-dessus de Ap. 19, 16.
1 Cor. 15, 47.
tous. Celui qui est sorti de la terre
est de la terre et parle de la terre.
Ainsi celui qui vient du ciel est au-
dessus de tous.
Jésus ex
32 » Et
témoigne de ce qu'il a vu
il
I>ati-e.
Joa. 5, 19;
et entendu, et
personne ne reçoit son S, 38, 47 ;

11 17
témoignage. Celui qui a reçu son 1, ;

12. 44.
7, :
420 Joannes, III, 34— IV, 14.
I. «ITesus

QÎav,
lux et vîta

on d ^^, .
(I,

&
19-XII). — 1" Cc^J. Manife»tatio in

accépit ejus testimônium, signâvit quia


Sam aria (MV, l'43J.

&& '
.
^^**0^^« Deus verax est. Quem enim misit Deus,
verba Dei lôquitur non enim ad mensù- :

ram dat Deus spiritum.

. ^- - Filium
Pater diligit
et ômnia dédit in manu ejus.
:

Qui crédit in Filium habet vitam œtér-

.,
aiMviov nam quiautem incrédulus estFilio,non
:

," ^
vidébit vitam, sed ira Dei manet super
'
IV·

" " , (
eum.
IV. Ut ergo cognôvit Jésus quia au-
^

" -
diérunt pharisséi quod Jésus plures disci-

& & ..
' ^ pulos facit,
(quamquam Jésus non
et baptizat, quam Joannes

), ^^-
- baptizâret, sed
^ discipuli ejus), ^reliquit Judsèam, et àbiit
iterum in Galilœam ^ oportébat autem :

^"2, eum transi re per Samariam.

" "". . ""


^ Venit ergo in civitâtem Samarise, quae

&- juxta prsédium quod de-


dicitur Sichar :

^ dit Jacob Joseph filio suo. ^ Erat autem

' ,
ibi fons Jacob. Jésus ergo fatigâtus ex

" . -
]
itinere, sedébat sic supra fontem. Hora

&
erat quasi sexta.

.. ^ 8·" /- '
^ Venit mûlier de Samaria haurire
aquam. Dicit ei Jésus Da mihi bibere.

, ~ (
;
:

^ (Discipuli enim ejus abierant in civitâ-

', "" ^.
8

). * ^

, ,
r ^a-
tem ut cibos émerent).
mûlier
dœus cum
illa Samaritâna
sis, bibere a
:
^ Dicit ergo ei
Quômodo tu Ju-
me poscis, quae

^^^"&
'/ ,d-
' " sum mûlier Samaritâna ? non enim co-
utûntur Judeéi Samaritânis.

donum
Respôndit Jésus,
Dei, et quis est qui dicit tibi, Da
et dixit ei : Si scires

, · , . -
-' -
;",
*
mihi bibere, tu fôrsitan petisses ab eo,
et dedisset tibi aquam vivam.
mûlier
Dicit ei
Domine, neque in quo haûrias
:

habes, et pûteus altus est


habes aquam vivam?
unde ergo :

Numquid tu major

,
^^"^ " ';-
es pâtre nostro Jacob, qui dédit nobis pû-
teum, et ipse ex eo
pécora ejus?
''•^Respôndit Jésus, et dixit ei Omnis
bibit, et filii

:
ejus, et

qui bibit ex aqua hac, sitiet iterum qui

,, , ,
:

' autem biberit ex aqua quam ego dabo ei,


non sitiet in getérnum ^ sed aqua, quam :
^

.
^ .^ ([ -§ ).
nD
:^^^
34. Pauci: //e^e?. [L]J*ô 11. r-* otJv.

d. NDT^: (1. ".) -. 36- T^* Se.


14. LT: ND T^f
3.
4.
·
6.
9.
ABT^*
NGDET2:

..
CDGSLT^:

2*
:

OVP.
(1.

XGDT^:
) .:
^^.
. ABGDT^:
(a.

IV. 1. Jésus.
11.
Grec : « le
Tun'aspas même avec quoi puiser. Grec
n'as pas de seau ».
13. La fin du verset est rattachée dans
Seigneur ».

grec
« tu

au
(nAL: ). ,sDT2* ' 7«? ad finem (ABGTif). | verset 14.
le
Jean, , 34— IV, 14.
— i° (c^J* Jénutt tnanifeeté en Samarie CIV, 1-42).
421
I. Jésus lumière et Tie (I, 19 -XII).

témoignage a attesté que Dieu est ^^ZXt'


véritable. Car celui que Dieu a en- •'^^J'e''' 34. Celui que Dieu a envoyé. .Jésus lui-même
qui possède la plénitude de l'Esprit Saint.
voyé dit les paroles de Dieu, parce Colos. 19; l',

que ce n'est pas avec mesure que luI's. ^z.


Dieu lui donne son esprit. Le Père n^jijjvi
aime le Fils, et il a tout remis entre ^ti^'^l;
ses mains. Qui croit au Fils a la Epi?''-2,3; 5, G.
36. La colère de Dieu demeure sur lui éternel-
2, 5, 8, 9.
lement par la réprobation définitive.
vie éternelle mais qui ne croit point
.

au Fils ne verra point la vie, mais la ieÎÏ.^'sÎ; 22:


Prov. 34.
colère de Dieu demeure sur lui ».
6,

e3) Iterper
IV. Lors donc que Jésus sut que Sama-
' c3) Jésus se manifeste en Samarie, IV, 1-42.
rîain. Sichar, près de Vhéritage que Jacob
les pharisiens avaient appris qu'il fai- Joa. 3, 22
IV. 0-6.
donna à Joseph, son fils. Là était le puits de Jacob.
sait plus de disciples et baptisait 2j;^J:f'2iJj, Sichar est, d'après les uns, Sichem, aujourd'hui Na-
plouse, à trois kilomètres du puits de Jacob;
plus que Jean, ^ (quoique Jésus ne ^^«JJ-'j^g-'j^- d'après d'autres, qui jugent la distance de Sichem
baptisât point, mais ses disciples), bien grande, Sichar était un village situé entre le
J'^^jJ-f,;
puits et Naplouse, peut-être l'Askar actuel. — « Le
3 il quitta la Judée, et s'en alla de \^%^:X^,\
champ donné par Jacob à Joseph est au nord de
la Fontaine de Jacob, à environ mille mètres. On
nouveau en Galilée; or il lui fallait ^^^ y voit le tombeau de Joseph dont les restes furent
rapportés par les Hébreux de l'Egypte. La Fontaine
passer par la Samarie.
de Jacob est presque à l'angle du chemin de Na-
^ Il vint donc dans une ville de Sa- plouse, se bifurquant pour aller à Jérusalem au
J^^'^J^^i;
midi, et au levant vers le Jourdain. Un monument
marie, nommée Sichar, près de l'hé- *®J**6 chrétien fut élevé sur l'emplacement de la Fon-
ritage que Jacob donna à Joseph, son ^f^;,^;}^;]'- taine de Jacob. Il n'en reste que quelques colonnes
de granit. [11 reste d'une église qui succéda à la
fils. ^ Là était le puits de Jacob. première basilique] un chevet carré avec voûte à
arêtes, sous lequel est le puits lui-même. L'orifice
Ainsi, Jésus, fatigué de la route, ^^^·\]\ de la fontaine est aujourd'hui fermé par une
s'assitsur le bord du puits. Il était ps.87,'i6. énorme pierre. En Orient, les fontaines non cou-
lantes, comme celle-ci, étaient autrefois accessi-
environ la sixième heure. bles par un immense escalier droit au moyen du-
quel on atteignait l'eau ». (Michon). Le puits de
^ Or une femme de Samarie vint^ muiie.-epetit Jacob a été restauré récemment parles Grecs.
puiser de l'eau. Jésus lui dit « Don- ^^«i^f^g- : 6. La sixième heure; c'est-à-dire environ midi.

nez-moi à boire ». ^ (Car ses disci- ^^/''


'

pies étaient allés à la ville acheter de 03, k.

quoi manger). femme sama-


^ Cette wi- 9. Les Juifs n'Ont point de commerce avec les
Samaritains. Voir plus haut la note sur Matthieu,
ritaine lui réponditdonc « Comment Sî:9,%3: :
X, 5.
toi, qui es Juif, me demandes-tu à
^««^^- ^s.

boire, à moi, qui suis une femme sa-


maritaine ? car les Juifs n'ont point de
commerce avec les Samaritains » 10 Une eau vive, image de la vie que le Sauveur
Jésus lui répondit et dit « Si»pse «qua : vient apporter au monde, puisqu'il la possède dans
sa plénitude.
vous saviez le don de Dieu, et qui est 2 cor. 9, 10.
celui qui vous dit : Donnez-moi a Mat. n, 28.

boire, peut-être lui en eussiez-vous is. 55, 1.

ï . ., Joa. 7, 38.
demande vous-même, et il vous au- 1 cor. 1, s.

rait donné d'une eau vive ». La 14, 6.


"^os.^'^-'
10-11.
femme Seigneur, tu
lui repartit : «

n'as pas même avec quoi puiser, et le


puits est profond d'où aurais-tu donc
;

de l'eau vive? Es-tu plus grand 12. Notre père Jacob. Les Samaritains n'étaient
point des descendants de Jacob, mais ils le con-
que notre père Jacob qui nous à^TolXtl^' sidéraient comme leur pore spirituel et leur an-
cêtre religieux.
donné ce puits, et qui en a bu, lui, ^^""'-^'^'*·
ses enfants et ses troupeaux? »

^3 Jésus répliqua et lui dit « Qui- Quam petit :

conque boit de cette eau aura encore j^"2*i8.


soif; au contraire, qui boira de l'eau ^"'"s^, 29.
que je lui donnerai, n'aura jamais ^""ej';.^^' 14. Une fontaine d'eau jaillissante jusque dans
la vie éternelle. Par ces paroles Jésus se révèle
soif; mais l'eau que je lui donnerai ^Ma't. e?^' comme le principe de la félicité. ^5,'
422 Joannes, IV, 15-31
I. «lesus lux et vita (I, 19 -XII). — rc^J. Manifentatio in Samaria (IV, 1-42J,

.
êv

,
^ ^ yiéysi
,
&.
'- ego dabo ei, fiet in eo fons aquae saliéntis
invitam getérnam. Dicitadeummulier
Domine, da mihi hanc aquam, ut non si-
:

'", -
^. . avrrj
tiam, neque véniam hue haurire.
Dicit ei Jésus Yade, voca virum :

'
& ] ^' ' " iXd^è
^'^ tuum. et veni hue. Respôndit mûlier,
et dixit Non hàbeo virum. Dicit ei Jésus
: :

',
Bene dixisti, quia non hâbeo virum
. :

&. ',&
'8 quinque enim viros habuisti et nunc :

'
quem habes, non est tuus vir hoc vere :

dixisti.
Dicit ei millier : Domine, video quia
.
. 01 prophéta es tu. Patres nostri in monte
- hoc adoravérunt, et vos dicitis, quia Je-
, rosôlymis est locus ubi adorâre opôrtét.

',
, ,
^- Dicit ei Jésus Millier crede mihi,
quia venit hora quando neque in monte
:

'^ . hoc, neque in Jerosôlymis adorâbitis Pa-

^, .,^
trem. 22 Vos adorâtis quod nescitis nos :

,
adorâmus quod scimus, quia salus ex Ju-
dœis est. Sed venit hora, et nunc est,
^* quando veri adoratôres adorâbunt Patrem
in spiritu et veritàte. Nam et Pater taies
quserit, qui adorent eum. -'^ Spiritus est
3^'
. -
.
Deus : et eos, qui adorant eum, in spiritu

&,
& '' &
et veritàte opôrtet adorare.

Dicit ei mûlier Scio quia Messias

, .
:

venit (qui dicitur Christus) : cum ergo

, &' & -
] "' " , ^ .-
véneritille, nobisannuntiâbitômnia.
cit ei Jésus : Ego sum, quiloquor tecum.
Et continuo venérunt discipuli ejus
26 Di-

'
"
'; &
, ,
-
et
bâtur.
mirabân^ur, quia cum muliere loque-
Nemo tamen
aut quid lôqueris cum
dixit
ea?
: Quid quseris,
Reliquit

&'
', ; ^^'. 0
ergo hydriam suam mûlier, et âbiit in
civitâtem^ et dicit illis hominibus

ômnia qusecûmque
est Christus ?
Ve-
nite, et vidéte hôminem qui dixit mihi
feci
Exiérunt ergo de
: numquid
:

ipse
civitâte,
et veniébant ad eum.
^ 3^Intérea rogàbant eum discipuli, di-

16. [L]T*
20- G rell.: èr
. T. G^LT: ^. .
27.
29.
>{ABCDT:
: a
^.
(eti. 39).

21- LT: (: . ). 30. C[L]f Ka\. ABT^^ oir.


.
22.
23.
25.
Nonnulli
nABDT^:
NBGT^: . '.
: s. oV (bis; Beaiiclar. : »).

25.
31. G^[GL]T*

Le grec n'a pas ici de parenthèses.

I
Jean, IV, 15-31. 423
I. «Vésus lumière et ^îe (I, 19-XII). — 1° Cc'^J» Jésus manifesté en Samarie /F, 1-42J»
Ps. 45, 5
deviendra une fontaine d'eau jaillis- 41, 2.
;

sante jusque dans la vie éternelle ».


Mat. 11, 2S.
La femme lui dit : « Seigneur, Joa. G, 24.
Mich. 6, 14.
donne-moi de cette eau afin que je
n'aie plus soif, et que je ne vienne
point puiser ici ».
« Allez, lui répondit Jésus, ap- Vocatur
vir.
pelez votre mari et venez ici » .
^ ^ La Ps.7, 10; 33, 6.
Is. 21, 11; 46,8.
femme répliqua et dit « Je n'ai point Ps. 140, 4. :

de mari » Jésus ajouta « Vous avez Jer.


.
2,
Gai. 6,
:
2.5.

1.

bien dit Je n'ai point de mari


: car Os. 2, ;
.5.

Mat. 14, 4.
vous avez eu cinq maris, et celui que Eph. 4, 25.
vous avez maintenant n'est pas votre
mari en cela vous avez dit vrai »
;

La femme lui dit « Seigneur, je ùus Adoran-:


DeuM
Il spirîlu.
vois que vous êtes (^7'<2/7?ze;i^ prophète. Joa. 49 1, ;

Nos pères ont adoré sur cette mon- 2 Mach. 2, 24.


6, 2.
20. Sur cette montagne, le mont Garizim, où les
Samaritains avaient élevé un temple schismatique,
tagne, et vous dites, vous, que Jéru- Gen. 12, 6
33, 20.
;
près de Sichem, avec rautorisation du roi perse
Darius Nothus. Jean Hyrcan détruisit ce temple,
salem est le lieu où il faut adorer ». Deut.27,11,4. 29 ;

mais du temps de Notre-Seigneur, les Samaritains


Jésus lui dit « Femme, croyez- Lev. 17, 4.
: avaient encore un autel sur cette montagne. Leurs
Deut. 12, 1.
descendants vont encore tous les ans célébrer
moi, vient une heure où vous n'ado- Is. 48, 17. la Pâque.
Deut. 18, 18- 19.
rerez le Père ni sur cette montagne Rom. 3, 29-30.
Mal. 10-11. 1,
nia Jérusalem. Vous adorez, vous, Luc. 17, 20.
ce que vous ne connaissez point; 4 Reg. 17, 15,
27.
nous, nous adorons ce que nous con- Bar. 4-5. 4,
Gen. 49, 10.
naissons, parce que le salut vient des Is. 2, 3.
Luc. 69. 1,
Juifs. 2^ Mais xieni une heure, et elle Rom.l 3,1 1-12. 23. Adoreront le Père en esprit et en vérité. Bien
Joa. 17,17,19. est esprit et non matière il ne saurait se plaire
;

est déjà venue, où les vrais adora- Hebr. 10, 22. dans des sacrifices charnels et dans des obser-
Rom. 12, 3. vances de pure forme. Le vrai culte qui l'honore
teurs adoreront le Père en esprit et
a son principe dans le cœur.
en vérité car ce sont de tels adora-
;

Reg. 8, 27
teurs que le Père cherche. Dieu 3 Act. 7, 4.

est esprit, et ceux qui l'adorent doi- 2 Cor. 3, 17.


vent l'adorer en esprit et en vérité ».
La femme lui dit « Je sais que :
Ipse est
Alessias.
25. Je sais que le Messie vient. L'attente duy
Messie était maintenue chez les Samaritains par
le Messie (c'est-à-dire le Christ) Joa.
Gen. 49, 10.
1, 42.
la lecture duPentateuque qui était resté leur code
vient: lors donc qu'il sera venu, il Deut. 18, 15. religieux et cérémonial.

nous apprendra toutes choses ».


Joa. 9, 37.
Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui Marc. 5, 43.
Mat. 9, 30.
vous parle ».

En même temps ses disciples Hlulierii^


confes!>>io
27. Ilss'étonnaient de ce qu'il parlait avec une
et zelus.
femme. Peut-être parce que ce fait n'était pas or-
vinrent, et ils s'étonnaient de ce qu'il dinaire dans la conduite de leur Maître, mais sur-
Esth. 15, 17. tout, parce que les Apôtres, imbus des préjugés
parlait avec une femme; néanmoins Joa. 16, 30 ;
de leur nation, ne pensaient pas que les infidèles
25 21, 21. 2,
aucun ne dit « Que lui demandez- dussent jamais avoir une même foi et un même
;

culte.
vous? ou pourquoi parlez-vous avec
elle? » La femme donc laissa là sa Philip.
Luc. 11.
7-8.
5,
3,
cruche, s'en alla dans la ville et dit Jer. 51, 50 ;

33, 3,

aux habitants « Venez, voyez un


: 60, 5 Is. ;

45, 21.
homme qui m'a dit tout ce que j'ai Bar. 36 4,
5, 6.
;

fait, n'est-ce point le Christ? » jjg Jer. 48, 28.


Luc. 6, 18-19.
sortirent donc de la ville, et ils ve- Mat. 11, 28.
Eccli. 24, 26.
naient à lui.
Cependant ses disciples le Quis Jesu
cibus.
31. Mangez. Les disciples portaient de la vflle,
où ils avaient été les acheter, t, 8, les vivres dont
priaient, lui disant : « Maître, man- Is. 28,12.
leur Maître et eux-mêmes avaient besoin.
424 Joannes, IV, 32-46.

'"
— 1°
I.

^^,
" ,
aesue lux et TÎta

.
(I, 19-XII). Cc^J» Manifentatio in Galilœa CiV, 43-54).

Rabbi, mandûca.

"
autem

.
céntes

^
: Ille
dicit eis : Ego cibum hâbeo manducâre,
"^"^"
;
, "'
quem vos
cipuli
tulit ei
ad invicem
nescitis.

manducâre
Dicit eis Jésus Meus cibus est ut
:

:
Dicébant ergo dis-
Numquid âliquis ât-

, . fâciam voluntâtem ejus qui misit me, ut

^, ; , ,^^-& perficiam opus ejus. Nonne vos dicitis


quod adhuc quatuor menses
messis venit? Ecce dico vobis Levâte
sunt,
:
et

. & &,- ^
&-
&-
ôculos vestros, et vidéte regiônes, quia
albae sunt jam ad messem. Et qui me-
tit, mercédem âccipit, et côngregat fruc-

tum in vitam aetérnam ut, et qui sémi- :

.
'
nat, simul gaùdeat, et qui metit. In hoc
^ t

&'&.
^ ^ enim est verbum verum quia âlius est

,.
:

^ qui séminat, et âlius est qui metit.


misi vos métere quod vos non laborâstis
Ego
:

,
laboravérunt, et vos in labôres eôrum

&
âlii

'
introistis.

^^" - Ex autem multi credidé-

,,
civitâte illa

^ . '^^'^.
" runt in eum Samaritanôrum,
verbum mulieris testimônium perhibén-
tis Quia dixit mihi ômnia quœcûmque
:
propter

. ' Cum venissent ergo ad illum Sa-


-'^
feci.
eum
-- maritâni, rogavérunt ut ibi manéret.

'
' " ,-
, . &
'
^

, Trj
Et mansitibi duos dies.
credidérunt in eum propter
ejus. Et mulieri dicébant
non propter tuam loquélam crédimus
Et multo plures

:
sermônem
Quia jam
:

& & . ,
ipsi enim audivimus, et scimus, quia hic
est vere Salvâtor mundi.
'^^
^ , -.- Post duos autem dies éxiit inde et :

âbiit in Galilœam. ^ Ipse enim Jésus tes-

" &, -
timônium perhibuit, quia prophéta in sua
pâtria honôrem non habet. Cum ergo
^^" venisset in Galilsêam, excepérunt eum

& ' GaUlséi, cum ômnia vidissent quae fécerat


t

"&
^6

," .
Jerosôlymis in die festo et ipsi enim vé-
nérant ad diem festum.
Venit ergo iterum in Cana Galilsêœ,
ubi fecit aquam vinum. Et erat quidam

'
:

'^/^.
35.
36.
*.
38.

40.
(.
NDT^:
39. nBCT^:
.
DEX* en (Schulz.: ). :
GK [L]T0*
).
(1.
( conjung.

NADT^: ^ajuafTm.
6)
S (Item 4).
: ^.).
42. [L]* "OzL.
43. [L]T*
45.
46.

42.
nDT-:
NABCDT^
.
(1.

Le grec a en plus à
»..Lï*

)'. LT:

la fin :
6.

« le Christ ».
Jean, IV, 32-46. 428
I. «lésus lumière et vie (I, 19-XIl). — 1° Cc^J» Jéeue manifesté en Galilée CMV, 43-54}.

gez ». 3- Mais il leur dit : « Moi, j'ai Jfis';^;^;

à manger une nourriture que vous ne ^""'^'· ^·

connaissez point». Les disciples '^^· ^''--^-se.


disaient alors entre eux « Quelqu'un :

lui a-t-il apporté à manger? »


2^ Jésus leur dit « Ma nourriture
"tf^"^* :

est de faire la volonté de celui qui m'a '


envoyé, et d'accomplir son œuvre. ^'p^yV'
^^ Ne dites-vous pas vous-mêmes i Thés.
:
4, 3. 3o. Il y encore quatre mois, et la moisson vien-
dra. Comme la moisson commence en Palestine
Il y a encore quatre mois, et la mois- llT^tllk vers le milieu d'avril, il résulte de ces paroles que
les faits racontés dans ce chapitre se passèrent
souviendra? Mais moi, je vous dis ^SiiJis/' vers le milieu du mois de décembre.
maintenant : Levez les yeux et voyez s?',

les champs; car ils blanchissent déjà ^"27'27.


pour la moisson. Et celui qui icor.s, s.

moissonne reçoit une récompense, et ^^l'sfaO.^'


recueille du fruit pour la vie éter- pTîss, ei*'

nelle, afin que celui qui sème se ré- gS". , 22.


jouisse aussi bien que celui qui mois- slTii, \x
^
sonne. Car, en ceci, ce qu'on dit
. Jer.4,3;31,27. , . ,

est vrai Autre est celui qui seme,


:

38. Vous êtes entrés dans leurs travaux pour


et autre celui qui moissonne. Pour "^^ct/sVs^' récolter ce qu'ils avaient semé.
moi, je vous ai envoyés moissonner ^2^^im.^ e?' 2',

où vous n'avez point travaillé d'au- ;

tres ont travaillé, et vous, vous êtes


entrés dans leurs travaux ».
39. Beaucoup de Samaritains... crurent. Malgré
Or beaucoup *
de Samaritains de Fide*
Sainarîta- , des miracles plus éclatants, Jésus n'avait pu ga-
. ,
cette Ville crurent en lui, sur la parole norum. gner à la foi les habitants de la Judée.
de la femme qui avait rendu ce témoi- nim.^nS.
gnage « Il m'a dit tout ce que j'ai ^^'Î5,V.°'
:

fait » ''^
. Lors donc que les Samari- Act. 10,41-42.
48.
- ., , Dan. 3,
, ·, . ,

tams lurent venus a lui, ils le prièrent 24, 3.


11 il
de demeurer en ce heu, et il y de-
1 Luc. 24, 29., .

meura deux jours. Et beaucoup Mat. 9.


^ Ps. 67, 34.
''^
7,
, 1 · ^ -

plus crurent en lui, a cause de ses


discours. De sorte qu'ils disaient j^^^]^^
à la femme : « Maintenant ce n'est /"àV-^V ^V
plus sur votre parole que nous i'ic.'i,'3i.
croyons, nous l'avons entendu nous-Eccii. 46, 1.2.
mêmes, et nous savons que c'est vrai-
ment lui qui est le Sauveur du
monde ».
c-i) In
Ainsi après les deux jours il par- Galilieam c4) Jésus se manifeste en Galilée, IV, 43-54.
titde là et s'en alla en Galilée. ^ Car '

43. Retour en Galilée. Comparer avec Matthieu,


Jésus lui-même a rendu ce témoi- cor.^ïû%2. 1 IV, 12; Marc, i, 14; Luc, iv, 14.
gnage qu'un prophète n'est point ho- ^^Îo,V^'
noré dans sa patrie. Quand il fut ï'at'i.^' 45. Pendant la fête: c'est-à-dire pendant la
fête de Pâque, qui était la grande solennité des
venu en Galilée, les Galiléens l'ac- ^/^^^ Juifs.

cueillirent, parce qu'ils avaient vu Mat. 13, 5.

tout ce qu'il avait fait à Jérusalem f^"'/'


{ Luc. 4, 23.
pendant la fête car ils étaient venus, ^"''^Sl^-'^^'
;

eux aussi, à la fête.


Filius
Il vint donc de
nouveau à Cana i-eg'uli 4G. Cana de Galilée. Voir plus haut la note sur
de Galilée, où il avait changé l'eau en Joa.2, 1,9, 12.
n, 1. — Capharnaûm. Voir la note sur Matthieu,
IV, 43.
.
426 Joannes, IV, 47— V, 8.

^ ,
, ^^.,"
oivov.
iv
I. «fesus

Kai
lux et vita (I, 19 -XII). — 2" Cay, Origo diftcriminU

ov

-
-
régulus,cujus filius infirmabâtur Caphâr-
naum. Hic cum audisset quia Jésus ad-
veniret a Judœain Galilœam, âbiitad eum,
et rogâbat eum ut descénderet, et sanâret
CV).

", ' .
',^
^
&" ,&.
filium ejus incipiébat enim mori. ''^ Dixit
:

ergo Jésus ad eum Nisi signa et prodigia


vidéritis,non créditis. ''^ Dicit ad eum
régulus Domine, descende prius quam
:
:

^ . moriâtur filius meus. Dicit ei Jésus ''^


:

Vade, filius tuus vivit. Crédidit homo ser-


.

" ', ^ ,'


' môni quem dixit ei Jésus, et ibat.

^'^^
", Jam autem eo descendénte, servi oc-
-
' " " . "^
currérunt ei, et nuntiavérunt dicéntes,
quia filius ejus viveret. -'^ Interrogâbat

,".
ergohoram ab eisin quamélius habùerit.
Et dixérunt ei Quia heri hora séptima
:

reliquit eum febris. Cognôvit ergo

" ' ,.
pater, quia illa hora erat, in qua dixit ei

. -" ""^
Jésus Filius tuus vivit et crédidit ipse,
: :

et domus ejus tota. Hoc iterum seciin-


dum signum fecit Jésus, cum venisset a
^, Judœa in Galilœam.

^
V. Post hœc erat
^
dies festus Judaeô-

'^. '" rum, et ascéndit Jésus Jerosôlymam. ^ Est
autem Jerosôlymis probâtica piscina,

- quse cognominâtur hebràice Bethsâida,

, ,- &, quinque pôrticus habens. ^ In his jacébat


^, /' ^ multitùdo magna languéntium, csecô-

.' ^^ ",^""'
rum, claudôrum, aridôrum, expectântium
aquae motum. Angélus autem Dômini
descendébat secundum tempus in pisci-

.
^ , 7]
nam et movebâtur aqua. Et qui prior
:

descendisset in piscinam post motiônem

^
"
-;
,
^

&.
"& '
&* ,,& , -
,
"
'
^

-
aquae, sanus fiébat a quacumque detine-
bâtur infirmitâte.

^
Erat autem quidam
et octo annos habens in infirmitâte sua.
Hune cum vidisset Jésus jacéntem, et
cognovisset quia jam multum tempus ha-
béret, dicit ei Vis sanus fieri? Respôn-
homo ibi triginta

-'.
:

dit ei lânguidus Domine, hôminem non


:

hâbeo, ut, cum turbâta fùerit aqua, mittat


, "' me in piscinam : dum vénio enim ego,

.
^ âlius ante me descéndit. ^ Dicit ei Jésus :

. .. .-. (* .-'. TBC* D* àyy.-

..
.. .
or
47.

. *
[L]T* (ait.)
*.
^
(f c. G^S ). 51.
50. [L]T*
LT:
LT^:
.
voarifx.; miilti
L:
notarunt). A[L]f (p. ya?)
NACDETf
^.
.)

. ).^. &^[^]
). 5.

^ . (p.
("!
^.xaï LT: 52. :
. .
.
Tjj)
.). NomiuUi
:
LT:

:
53-
(Gersdorf.
LT*

:
". —
:
%
(-:
(*
xa\. [L]T0f
([L]f
(in f.) avr«. 7. T:

V. 2, Grec : « or il y a à Jérusalem près de la (pis-


cine) probatique {ou "des brebis), une piscine qui est
8. GKSL^T©:

D: 3s. [L]T* nolxi. appelée en hébreu Bethesda ayant cinq portiques


,
».
Jean, IV, 47- V, 8. 427
I. «lésa»» lumière et TÎe (I, 19-XII). — 2" (aj, Débutn de la critte CVJ,

vin. y avait un officier du roi


Or il

dont malade à Caphar- J^^J \; ^î:


le fils était '\

naiim. Lorsque cet officier eut ap- luc J; J;

pris que Jésus venait de Judée en


Galilée, il alla vers lui, et le pria de ex. s 4.
Hebr. 2, 4.
^enir guérir son fils qui se mourait, joa' 23 Si,
;

20, 29.
^'^
Jésus lui dit donc « Si vous ne Mat. :
16, 4.
22.
voyez des miracles et des prodiges Is.Cor.26, 28 1 1,

vous ne croyez point. » L'officier,


i^^". 30.
« Seigneur, venez avant que Joa.
7,
lui dit :
11, 2..
50. Cet Jiomme crut à la parole que lui dit Jésus,
mon fils meure ». Jésus lui répon- Hab. Ps. 106, 20.
2, 4. corrigeant ce que sa foi avait eu tout d'abord
dit « Va, ton fils vit ». Cet homme ^ov.s'/b.
:
d'imparfait, ce qui lui avait valu du Maître le re-
proche y. 48.
crut à la parole que lui dit Jésus, et ^eut. 32, 4.

s'en alla.
'^
Or, comme il s'en retournait, ses sanatur.
'
» '»"îî«
'

serviteurs vinrent à sa rencontre et ^· ^\ 32.


lui annoncèrent que son fils vivait. «· ^^, 24.
Et il leur demandait à quelle heure SÎbfô.'^is.^' M. La septième heure., vers une heure de l'après-
midi.
il s'était trouvé mieux. Et ils lui di-

rent « Hier, à la septième heure, la


:

fièvre Ta quitté ». Le père reconnut •^^'^·^^·


Is. 32, 1.
Eccli. 2:
alors que c'était l'heure à laquelle Luc. 23, 4, 38.

Jésus lui avait dit « Ton fils vit » Act. 16, 15,
:
Ps. 102,
;
3.

et il crut, lui et toute sa maison. ^ Ce


31. '*

Joa. 11 2,
fut là le second miracle que fit encore
;

21, 2h.
Act. 51. 7,
Jésus quand il fut revenu de Judée Is. 48, 1.

en Galilée.
«° a) In 2° Opposition des ennemis de Jésus, V-Xl. u
V. ^ Après cela se trouvait la fête piscina cu-
iones.
Origine de la crise lors de la première
des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem, a)
Deut. 16, Pâque, Y. 1.
- Or il a à Jérusalem une piscine pro-
y sÎsdn 3, ;
V. 1. La fête des Juifs; c'est-à-dire la fête de
batique appelée en hébreu Bethsaïda, .\ 3?; Pâque. Cf. IV, 43.
2. Vne piscine p>robatique. On croit qu'elle était
et ayant cinq portiques. ^ Sous les- ^xti^xl!' ainsi appelée parce qu'on
quels gisait une grande multitude de job,%o;25.
y lavait les animaux
que l'on devait offrir en sacrifice dans
le temple de Salomon. Elle est située au nord-
()
malades, d'aveugles, de boiteux, de luc. e, 19,36. ouest de la porte d'entrée de l'église actuelle de
Sainte-Anne, non loin de la porte Saint-Étienne,
paralytiques, attendant le mouvement Kom. V% 1-2.
dans la partie nord-est de Jérusalem. Cette piscine
^ j '
Mat- 10.·

des eaux. Car un ange du beigneur pa. 41, 5. porte aujourd'hui le nom de Birket Israil. Elle
*

était peut-être alimentée, au moins en partie, par


descendait en un certain temps dans les eaux amenées au temple au moyen d'un aque-
duc des environs de Bethléem. Les eaux qu'on y
la piscine, et l'eau s'agitait. Et celui ^^^p- J^-^ voit encore aujourd'hui proviennent du suinte-
qui le premier descendait dans la pis- Joa. 1, 51. ment des terrains supérieurs environnants.
Ez. 36, 25.
cine après le mouvement de l'eau, 1
Ap. 22,
Cor. 9, 24.
1.

était guéri de quelque maladie qu'il


fût affligé.
^ il y avait là un homme qui
Or pai
était malade depuis trente-huit ans. Pa. eus. 87, 16 ;

^ Lorsque Jésus le vit couché et qu'il 3-4; 6, 6, 3.


Marc. 2, 3.

sut qu'il était malade depuis long- Joa. Sap.


11, 17.
3, 0.

« Veux-tu être Ex.


temps, il lui dit :
Tob. 13.
3, 7.
5,

guéri? » Le malade lui répondit Job, Os. 14,


13.
:
6,
3.

« Seigneur, je n'ai personne qui, lors- Ps. 37, 12.


Eccli. 51, 10.
que l'eau est agitée, me jette dans la ^^^'l^'li^
piscine; car, tandis que je viens, un
autre descend avant moi ». ^ Jésus ps.'^ig'g.
lui dit « Lève-toi, prends ton grabat
: Mat. 9, 6.
428 Joannes, V, 9-24.

..
"^,
&,
I* «iesus

.
^
lux et TÎta

^ ly
(I, 19-XII). — 2" CaJ. Origo discritnintH (VJ.

Surge, toile grabâtum tuum, et âmbula.


^ Et statim sanus factus est homo ille
et sùstulit grabâtum suum, et ambulâbat.
:

"
^^"
'
" &-
. ,'^& ' T?y Erat autem sàbbatum in die illo. Di-
cébantergo Judséi illi qui sanâtus fiierat :

; . & ''
, ^
^

'^^-
'^
"
Sàbbatum est, non licet tibi tôlière gra-
bâtum tuum. Respôndit eis Qui me
sanum fecit, ille mihi dixit Toile grabâ-
tum tuum, et âmbula. Interrogavérunt
:
:

*. ,
ergo eum Quis est ille homo qui dixit

& '^
:

tibi. Toile grabâtum tuum,


âmbula? et
autem qui sanus fùerat eiféctus, ne-
Is

"'. ,' ^
^ - sciébatquis esset. Jésus enim declinâvit a
turba constitûta in loco. Pôstea invenit

&
eum Jésus in templo, et dixit illi Ecce :

", sanus factus es jam noli peccâre, ne de-


:

" ", ^"'^^& térius tibi âliquid contingat. ^ Abiit

" '. ,"


^ ille

." homo, et
esset, qui fecit
nuntiâvit Judœis
eum sanum.
Proptérea persequebântur Judséi Je-
quia Jésus

,
, . ",-
"
Jià
sum, quia haec faciébat in sâbbato.
sus autem respôndit eis Pater meus us-
Jé-

que modo operâtur, et ego ôperor. ^ Prop-


térea ergo magis quaerébant eum Ju-
:

"
daéi interficere, quia non solum solvébat
sàbbatum, sed et patrem suum dicébat
&,
' "^ ' '"
Deum, œquâlem se fâciens Dec.
^^.

,
,
Respôndit itaque Jésus,
Amen, amen dico vobis non potest
et dixit
:
eis :

, -
.
Filiusa se fâcere quidquam,nisi quodvi-
derit Patrem faciéntem qusecûmqueenim
:

,
,
ille fécerit, hgec et Filius similiter facit.
Pater enim diligit Filium, et ômniade-

. ^^" , &-
mônstrat ei quse ipse facit et majôra his

.,
:

demonstrâbit ei ôpera, ut vos mirémini.


Sicut enim Pater suscitât môrtuos, et

' , vivifîcat sic et Filius, quos vult, vivificat.


:

^^Neque enim Pater jùdicatquemquam


, :

. ,-
,
. '·^'*"^
sed omne judicium dédit Filio, ut omnes
honorificent Filium, sicut honoriiîcant Pa-
trem qui non honorificat Filium, non ho-
:

norificat Patrem qui misit illum. ^'^ Amen,


amen dico vobis, quia qui verbum meum

. ). 3^..
10.
11.
[L]Tt
LTr'Oç
(a.
an.
LTt (in f.) ». 20. Dl
24. D* .
âyanu. '
>-:

12. [L]T*8V. 13.


15. [L^K.T.
NBCDGK[L]T0* .
.. : (1. la».) aod-evwv(^Qm\. *).
10. Ton f/rabat. Grec « le grabat ».
:

IG. Persécutaient Jésus. Le grec a en plus « et :

).
16. €L. avT. (AXf). cherchaient aie tuer ».
.~*'1. 18. .nDT^* ov^CABCT^Xf). 18. Son père. Grec littéralement
père ». — « son propre
Jésus répondant, leur dit est rattache dans
:

19. BT^: (]. ^~: le grec au verset suivant.


Jean, V, 9-24. 429
I. «fésus lumière et TÎe (I, 19 -XII). — 2" CaJ. Débuts de la crise CVJ,

et marche ». ^ Et aussitôt cet homme Hebr.


Joël, 3, 10.
1, 3.

II,
9.
4.
Grabat. Voir plus haut la note sur Marc,
Act. 3, 7-8.
fut guéri, et il prit son grabat et il Ilom. 5, ,5.

marchait.
Or c'était un
jour de sabbat.
J
Les ^
^^f^"^"*
sabbalo
^

Juifs donc disaient à celui qui avait


« C'est un jour de sabbat, Joa. U.
été guéri :
9,

il ne t'est pas permis d'emporter ton


Is. 6, 10.
Lev. 23, 7.

grabat ». Il leur répondit : « Celui Num. 15, 32.


Luc. 5, 24.

qui m'a guéri m'a dit lui-même :


Ex. 20,
Jer. 17, 21.
10.

Prends ton grabat et marche ». Mat. 12, 2, 10.


Joa. 4, 19.
Alors ils lui demandèrent « Qui : Ex. 4, 8.
Joa. 3, 2.
est cet homme qui t'a dit Prends
:
Joa. 10, 33.
ton grabat et marche? » i« Mais celui
13. Jésus s'était retiré, comme il faisait d'habi-
après avoir opéré ses prodiges, pour se sous-
qui avait été guéri ne savait qui il 8%%l'-f,ù tude traire aux enthousiasmes des uns, aux rancunes
était car Jésus s'était retiré de la
;
des autres.

foule assemblée en ce lieu. fâcnc Thes. 5, 18. ^ 1

2; 12, 45.
ensuite le trouva dans le temple, et lui 9,Joa. 8, 11 ;

dit « Voilà que tu es guéri, ne pèche


:
9, 2.

plus, de peur qu'il ne t'arrive quel-


que chose de pis ». Cet homme Tob.
Mat.
12, 7.
9, 31.

annonça aux Juifs que


s'en alla et
2
Ps. 43,
Mach.
8.
9, 8.

c'étaitJésus qui l'avait guéri.


C'est pourquoi les Juifs persécu- 16. Persécutaient Jésus. De nombreux manus-
ut Pater crits grecs ajoutent qu'ils complotaient de le faire
taient Jésus, parce qu'il faisait ces mourir. Voir y. 16, p. 428.
^p'^'J"-
choses un jour de sabbat. Mais Jé 9,

Is. 26, 12.


sus leur répondit « Mon Père agit
: jOa! 3. 1,

sans cesse, et moi j'agis aussi ». Sr^o'ii.


Sur quoi les Juifs cherchaient en- u°ioî'7%.
core plus à le faire mourir parce que ^"Îi, ; V '

non seulement il violait le sabbat, îoTS.'sS:


mais qu'il disait que Dieu était son Eom. 9,S.
^""·
père, se faisant ainsi égal à Dieu.
et pep 19. Tout ce que le Père fait, le Fils le fait pa-
Jésus répondant, leur dit : « En I*atreni reillement, parce qu'ils ont même nature, même
1· opérât ur. puissance, même opération.
vérité, en vérité, je vous le Ulb, Joa. 17, 10;
1^ !,„· 7,16; 3, 11,32;
le Fils ne peut rien faire ae lUl- 8, 26, 28, 38.

même, si ce n'est ce qu'il voit que le


Père fait; car tout ce que le Père fait, Joa. 3, 35.

le Fils le fait pareillement. Car le Luc. 15, 31.


Ex. 25, 40.
Père aime le Fils, et lui montre tout Mat. U, 27.
Joa. 1, 18.

ce qu'il fait; et il lui montrera des Joa. 12. 14,

Deut. 32, 39.


œuvres encore plus grandes que Mat. 18 9, ;

U, 27 25,32.
celles-ci, de sorte que vous en serez Ap, 20,
;

5.

vous-mêmes dansl'admiration. Car,


comme le Père réveille les morts et
les rend à la vie, ainsi le Fils vivifie
ceux qu'il veut.
^(|UUS 22. Le Père ne juge personne; sans être privé
» Le Père ne juge personne, mais
Pairi et lui-même de cette puissance, il en a réservé
il a remis tout jugement à son Fils. Filio l'e.xercice à son Fils.
honor.
Afin que tous honorent le Fils Mat. Act. 17, 31.
19, 28.

comme ils honorent le Père qui Ap. 14. :


Is. 3,
1, 7.

n'honore point le Fils n'honore point 2 Ex. Cor 10. 5,


20, 3.

le Père qui l'a envoyé, En vérité •^°*·


veiiLt;, Philip, 10,
^ ^·
2,

en vérité, je vous dis que celui qui


430 Joannes, V, 25-38.
I. «lesus lux et vîta (I, 19 -XII). — 2° Ca), Origo discriminis CVJ.

"^
' ,
, .
audit, et crédit ei qui misit
tam setérnam,
sed trânsiit a morte in vitam.
et in
me, habet vi-
judicium non venit,
Amen,

, ^ amen dico vobis, quia venit hora, etnunc

.
,'
est,
Dei :
quando môrtui aùdient vocem
et qui audierint, vivent.
Filii

,, & .
Sicut enim Pater habet vitam in se-
'^^

&,
' , ^ ^"^
metipso sic dédit et Filio habére vitam
in semetipso

qua omnes qui


:

et potestâtem dédit ei
:

judicium fâcere, quia Filius hôminis est.


Nolite mirâri hoc, quia venit hora in
in monuméntis sunt, aii-

, dient vocem
Dei et procèdent qui
Filii :

.
' ^, , ' &
bona fecérunt, in resurrectiônem vitse
qui vero mala egérunt, in resurrectiônem
judicii.
Non possum ego a meipso fâcere
:

,
. ^
& , quidquam. Sicut aùdio, jiidico et judi-
cium meum justum est, quia non quaero
voluntâtem meam, sed voluntâtem ejus
qui misit me.
Si ego testimônium perhibeo de me-
:

& ,&' ipso, testimônium meum non est verum.

.
& &' ^
,
•^^
Alius est qui testimônium pérhibet de
me et scio quia vérum est testimônium
:

quod pérhibet de me. Vos misistis ad

^
, &.
^'
&.
]

& ,-
Joânnem et testimônium perhibuit ve-
ritâti.

mônium
salvi sitis.
lucens

•^^
:

exultâre in luce ejus.


:

Ego autem non ab hômine testi-


accipio
111e

Vos autem
: sed haec dico ut vos
erat lucérna ardens, et

Ego autem hâbeo testimônium ma-


voluistis ad horam

.
,
'
, ,
'
jus Joânne. Opéra enim quee dédit mihi
Pater ut perficiam ea, ipsa ôpera quae ego
fâcio, testimônium pérhibent de me, quia
Pater misit
ipse testimônium perhibuit de
me : et qui misit me Pater,
me neque:

..
vocem ejus unquam audistis, neque spé-

, , ciem ejus
habétis in vobis
ille,
vidistis
manens quia quem
huic vos non créditis.
: et verbum ejus non
: misit

2. ^:dxovoovoLv. LT: 32. ^m^-. .


'.
..
27. ABLT2* (ait.)
28. BT^: dxovoovoiy.
29. [L]* Ô€.
30. XABDT* '.
35. T"I
36. L:
37.

28.
: .
La voix du
:

Fils de Dieu. Grec


LT* .
: « sa voix
>
Jean, V, 25-38. 4.31

I. «Vésus lumière et vie (I, 19-XII). — 2" CaJ» Début» de la crine CVJ,

écoute ma parole et croit à celui qui Ex. 20, 19.


Joa. 40. 8,

m'a envoyé, a la vie éternelle et ne Rom. 3, 17.


Joa. 3, 8 1
;

36
vient pas en jugement; mais il a 34, 8, .51.
;

1 Joa. 3, 14.

passé de la mort à la vie, En vé- Act. Is. 66, 14.


10, 42.
Joa. 11, 43.
rité, en vérité, je vous le dis, vient Mat. 11, .5.

une heure, et elle est déjà venue, où Eph.5, 14. 2, 1 ;

Joa. 10, 16,27.


les morts entendront la voix du Fils
de Dieu, et ceux qui l'auront enten-
due, vivront.
» Car, comme le Père a la vie Ex Pâtre 26. A la vie en lui-même, c'est-à-dire, essen-
potestas tiellemenl, sans la tenir de personne.
en lui-même, ainsi il a donné au Fils resurgen-
di.
d'avoir la vie en lui-même; et il lui Joa. 9 1 4, ;

20.
a donné le pouvoir de juger, parce Ps. 71, 4.
Joa.l,4;ll,25;
qu'il est Fils de Thomme. Ne vous 22. 5,
Joa. 1 3, 1.5.
en étonnez pas, parce que vient Hebr. 17 2, ;

4, 15.
l'heure où tous ceux qui sont dans Dan. 13-14. 7,

Kah. 3.
les sépulcres entendront la voix du 1 Cor.
2,
1.5, .51.

Ap. 20, II.


Fils de Dieu, et en sortiront, ceux Thes. 4, 16. 1

qui auront fait le bien, pour ressusci- 2Rom.


Cor.
2,
10. 5,
7.

Mat. 46.
ter à la vie mais ceux qui auront fait Dan. 12,
2.5,
; 2.
Am. 4, 2-3.
le mal, pour ressusciter à leur con-
damnation.
» Je ne puis rien faire de moi- Kiiii et Je ne puis rien faire de moi-môme
30. ; toute
Patriiii uiia lapuissance de Jésus vient de ce qu'il est le Fils
même. Selon que j'entends, je juge Joa. volunta<«.
;
14, 10
de Dieu, en tout égal à son Père.
;

et mon jugement est juste, parce que 14 8, 16;


1, ;

18 15
7, ;
1.5,

je ne cherche point ma volonté, mais


;

6, 38.

la volonté de celui qui m'a envoyé. Jer. 23, 6.

3' » Si je rends témoignage de moi- IVon lioino


Joa. 8, 13, 54
même, mon témoignage n'est pas Mat. 26,
;

34. 4,
39.
vrai. C'est un autre qui rend té- Joa. 18 S, ;

moignage de moi, et je sais que le 1 Joa. 3, 11.


.5, 7.

témoignage qu'il rend de moi est vé- Hebr. 2, 3-4.


Tit. 1, 2.

ritable. Vous, vous avez envoyé Joa. 19 I,


;
33. Vers Jean Baptiste.
3, 28.
vers Jean, et il a rendu témoignage à
la vérité. Pour moi, ce n'est pas Joa. 10, 4220.
Philip. I,

d'un homme que je reçois témoi- 1 Tim. 17,6.


4. 2,

gnage; mais je dis ceci afin que vous


soyez sauvés. Il était la lampe ar-
^'-^ Joa. 1, 8. 35. Il était la lampe à l'éclat emprunté, tan-
Eccli. 48, 1.
dis que Jésus est la lumière personnifiée.
dente et luisante, et un moment vous Ap.
Luc.
4, 5.
11, 33.
avez voulu vous réjouir à sa lumière.
» Mais moi, j'ai un témoignage sed Paten'
pro Filio
plus grand que celui de Jean. Caries testifica-
tuf.
œuvres que mon Père m'a données à Joa. 33. 1,
Joa. 1 ô, 9.
accomplir, ces œuvres que je fais Joa. 10, 2.5 ;
11, 42 10 14,
moi-même, rendent témoignage de
; ;

2 31. 3, ; 7,
Act. 22. 2,
moi, que le Père m'a envoyé. Et 44 Jo.a. 6, ;

mon Père qui m'a envoyé a rendu 26. 1.5,

lui-même témoignage de moi vous ;

Joa. 32 I,
n'avez jamais entendu sa voix ni vu 14, 9.
:

Mat. 3, 16.
sa figure ;
et vous n'avez pas sa pa- Ex. 33, 20.
Joa. 1, 18.
role demeurant en vous, parce que 1 Joa. 1, 10.
2 Cor. 3, 1.5.
vous ne croyez pas à celui qu'il a en- Hebr. 11, 6.

voyé.
432 Joannes, V, 39— VI, 10.

,',
^^"
I. Jésus iHX et Tita (I, 19 -XII). - 2" CbJ. Contentio in

Scrutâmini scriptiiras, quia vos pu-


GaWœa CVI).

^- ,
tâtis in ipsis vitam aetérnam habére et

.
:

illae sunt, quse testimônium pérhibent de

'
d-
* ., "&
, me et non viiltis venire ad me ut vi-
tam habeâtis.
non accipio.
:

Claritâtem ab hominibus
Sed cognôvi vos, quia di-
^^
, - lectiônem Deinonliabétis invobis. Ego

,,
, '
^^.
&^
^- veni in nômine Patris mei, et non acci-
pitis
illum accipiétis.
me : si

vos potéstis
âlius vénerit in
Quômodo
nômine suo,

';'' crédere, qui glôriam ab invicem accipitis


et glôriam, quœ a solo Deo est, non qusé-
:

, , .. '
ritis.
'^^
Nolite putâre quia ego accusaturus
sim vos apud Patrem est qui accùsat vos :

,
Môyses, in quo vos sperâtis. Si enim

VI

,
; ^
& -,^ ·

^'.
^
crederétis Môysi, crederétis fôrsitan et
mihi de me enim ille scripsit.
: Si au-
tem illius litteris non créditis, quômodo
verbis meis credétis?
VI. Post haec âbiit Jésus trans mare
^

Galilsêœ, quod est Tiberiadis: ^etseque-


bâtur eum multitùdo magna, quia vidé-

'".^ ,-
^^.
",
^ "^^
bant signa quae faciébat super his qui in-
firmabântur. ^ Sùbiit ergo in montem

d-
^

^
"
, '&
^ ^
Jésus et ibisedébat cum discipulis suis.

tus
^
Judϙrum.
Cum
:

Erat autem prôximum pascha, dies fes-

sublevâsset ergo ôculos Jésus,

(',/). ''^&
et vidisset quia màxima venit multitùdo
ad eum, dixit ad Philippum Unde emé- :

;
mus panes, ut mandûcent hi ? ^ Hoc autem
^ dicébat tentans eum. Ipse enim sciébat
quid esset factùrus. Respôndit ei Phi-

,
^

lippus Ducentôrum denariôrum panes

^,"
:

. non unusquisque môdi-


sufficiunt eis, ut

" -;',- ^^
^ cum unus ex dis-
quid accipiat.
cipulis ejus, Andréas frater Simônis Pé-
tri ^ Est puer unus hic, qui habet
:

quinque panes hordeâceos, et duos pis-


^ Dicit ei

'
^ "' &-
ces : sed hœc quid sunt
Dixit ergo Jésus :
inter tantos
Fâcite hômines
?

39.
43.
: ^.^.
nABDT:
9.
. 42. BDT:
7· >sD T-: (1. .) ^. . LT*

.) ^
B[L]* T..

.
^. .
44. [L]*
9. [L]T* h'. ABDT: (1. S) Sg. [L]T* (pr.)
45. (. ^BDT:
10. NBOr: (1. .
46. LT^:
. 3-^. En son nom. Grec en son propre nom ».

^. G[KHjSLT0*
2. LT: et :
43. : «

3. VI. 1. C'est-à-dire n'est pas dans le grec.


5· SLT: 6. Ce verset figure dans le grec entre parenthèses^
Jean, V, 39— VI, 10. 433
I. Jésus lumière et vie (I, 19-XII). — 2^ (b). Opposition en Galilée (VIJ.

39 .30. Scrutez faut s'aveugler vo- ftcripturac les Ecritures. Il


Scrutez les Écritures, puisque euni pi'O- lontairement, pour trouver ici un ordre donoé à
clamant de évidemment un
vous pensez avoir en elles la vie éter- Ps. 39,
tous lire les Écritures. C'est 8.
Is. 34, 16. reproche fait aux pharisiens, de ce que lisant
nelle, car ce sont elles qui rendent Joa. 7, 52. les Écritures, et pensant y trouver la vie éter-
nelle, ils ne voulaient pas reconnaître Jésus-
témoignage de moi; mais vous ne Tlm. 2, Christ, lui à qui toutes les Écritures rendaient
1,5.

Joa. ô, 46 ;

voulez pas venir à moi pour avoir la 46 8, 35. témoignage, et par qui seul ils pouvaient avoir 1, ;

Gai. 10. cette véritable vie ^Glaire).


Je n'accepte point une gloire Ps.
1,
vie. 6. .52,

venant des hommes. Mais j'ai re- Joa.


Hebr. 5, 5.
15, 24.

connu que vous n'avez pas l'amour


Joa. 1, 11. 43. Si un autre oient en son nom, vous le re-
de Dieu en vous. Je suis venu moi- Mat. 24, ô, 24.
Thes.
cevrez. L'histoire des faux messies auxquels s'at-
même au nom de mon Père, et vous 2
10, 11.
2, 4,
tachèrent toujours les Juifs devait être une écla-
tante démonstration de ces paroles.
ne me recevez point si un autre vient ;

en son nom, vous le recevrez. Com- ' Joa. 12, 42.


Rom. 2, 28.

ment pouvez-vous croire, vous qui 1 Cor.


1,
3,
29.
21 ;

recevez la gloire l'un de l'autre, et ne Joa. 8, 50.

cherchez point la gloire qui vient de


Dieu seul?
45. Celui qui vous accuse, c'est Moïse, puisqu'il
)) Ne pensez pas que ce soit moi et aios
a annoncé et préparé le Messie que les Juifs par
, ^ 1 i.
accusant.
leurs fausses interprétations refusent de recon-
qui doive vous accuser devant le Deut. si, 26.
, . Rom. 3,20. . , ,
naître.
Pere celui qui vous accuse, c est Hebr. 10,
:
3.

Moïse, en qui vous espérez. Lar si ecch. 45, 1.

T»T . ^ 15; · · 3,
VOUS croyiez a Moïse, vous croiriez 14, is, 22, is
, ,
49, 10. . .

sans doute a moi aussi, parce queceut. is, 10


C est de moi qu
^
il a écrit. Mais si joa. 3,12.
Cor. 15, 4C . , , 1

vous ne croyez point a ses écrits,


comment croirez-vous à mes paro-
les? »
Jesum 6) Suite de la crise lors de la seconde
VI. ^ Après cela Jésus s'en alla de ba Pâque, VI.
sec|iiîtur.
l'autre de la mer de Galilée, Mat. 14, 13.
côté
VI. l-lo. Multiplication des cinq pains. Compa-
c'est-à-dire de Tibériade; ^ et une Marc.
29. 6,
Joa. 21, 1.
rer di\ec Matthieu, xiv, 13-21 ; Marc, vi, 30-44; Luc,
IX, 10-17.
grande multitude le suivait, parce Marc. 6, 33. 1. Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer
26
qu'ils voyaient les miracles qu'il fai- Joa.2 4, 45. 6, ; de Galilée. Voir la note sur Matthieu, xiv, 13. —
.3, ;
Sur Tibériade, voir la note y. 23.
sait sur ceux qui étaient malades. Luc. 9, 11.
Mat. 5, 1.
^ Jésus monta donc sur la montao^ne, Os. 14. 2,
3- Sur la montagne; c'est-à-dire sur la mon-
Cor. . 7-8. , . . 1 5,
tagne voisine.
et la il était assis avec ses disciples, joa. 11,55;
Cependant approchait la Pâque,
2 13
,. 4. La Pâque. Voir la note sur Matthieu, xxvi, 2.

jour de la fête des Juifs.


^ Jésus donc avant levé les yeux et ouomodo
, ,
eibanda. · 1 ·

VU qu une très srrande multitude était Marc, 2. s,

venue a lui, dit a Philippe « Ou ^^*^;^'.^^g :

achèterons-nous des pains, pour que


^^^''f^^^J/y
ceux-ci manarent? » ^ Or il disait cela Eccii.'29,'28.'
pour 1 éprouver car pour lui il savait ; 5, 3^
7. Deux cents deniers; environ cent cinquante
ce qu'il devait faire. Philippe lui ré- ^Act."'6.^' francs.
pondit « Deux cents deniers de pain
:

, ^ Marc. 6, 37.
.

ne leur suihraient pas pour que cha-


cun d'eux en eût même un petit mor-
ceau ». ^ Un de ses disciples, André, 40-41
22.
1,
2,

frère de Simon-Pierre, lui dit ^ « Il Par. 29, 14. : 1


Joa. 21, 5.
y a ici un petit garçon qui a cinq Ps. 77, 19.
Mat. 14, 16.
pains d'orge et deux poissons mais :

qu'est-ce que cela pour tant de


monde? » 1° Multi-
plicati
Jésus dit donc : « Faites asseoir panes.
BIBLE POLYGLOTTE. T. VII. 28
. Joannes, VI, 11-24.
434

.
. "^ ^
', ^^ -
&,
, &,
^
I. «fesus lux et YÎta

^Hv âè
(I, 19-XII).

^.
— 2'' »)» Contentio in Galilœa (VI).

discumbere. Erat autem fœnum multum


Discubuérunt ergo viri, niimero
in loco.
quasi quinque millia. Accépit ergo Jé-
sus panes et cum grâtias egisset, dis-
tribuit discumbéntibus
:

similiter et ex :

,' .. -
^^'

,
,
&-
^^^
piscibus quantum volébant.

eant.
duôdecim
Ut autem
impléti sunt, dixit discipulis suis Colli-
gite qu9e superavérunt fragménta, ne pér-
Collegérunt ergo, et implevérunt
côphinos fragmentôrum ex
quinque pânibus hordeaceis, quse super-
:

&, ^ ' - fuérunt his qui manducâverant.

&
.^ ,
01
",
^^" ,
-
Illi ergo hômines cum vidissent quod
^

Jésus fécerat signum, dicébant Quia hic


est vere prophéta, qui ventùrus est in
mundum. Jésus ergo cum cognovisset,
^'-'

quia ventûri essent ut râpèrent eum, et


:

.,^^, fâcerenteumregem, fugit iterum in mon-

' ^^
. ^ ^
tera ipse solus.
Ut autem serofactum est, descendé-
runt discipuli ejus ad mare. Et cum

, &^
",.d-
ascendissent navim, venérunt trans mare
in Caphârnaum et ténebrse jam factae :

^
^.
, ,&
-
'^"
^ ^
erant

gébat.
et non vénérât ad eos Jésus.
:

^^Mare autem, vento magno fiante, exur-


Cum remigàssent ergo quasi
stâdia viginti quinque auttriginta, vident
Jesum ambulantem supra mare, etprôxi-
mum navi fieri, et timuérunt. Ille au-

, ^,, ^& tem dicit eis Ego sum, nolite timére. :

,, ", .
Trj
, -
Voluérunt ergo accipere eum in navim
et statim navis fuit ad terram. in quam
ibant.
Altéra die, turba quae stabat trans
mare, vidit quia navicula âlia non eratibi
:

nisi una. et quia non introisset cum disci-

.
7V
pulis suis Jésus in navim, sed soli disci-
puli ejus abiissent âliœ verosuperve- :

nérunt naves a Tiberiade, juxta locum

, "' ubi manducâverant panem, grâtias agénte


Cum ergo vidisset turba quia

&
Domino.

,, Jésus non esset ibi, neque discipuli ejus,

. .
^). ^.
. yyv ...

^ 11. LT: ay. kAB[K]LT0* /^«^.-. Nomiiilli


(JD Michael. LT:
:

.
(. ... xvqtov

-&
:

'.
. .
14. N^BDT* 13. LT*(alt.) avVoV. 17. L:
11. II les distribua à ceux qui étaient assis. Grec

. ...
:

18. T^: ôirjysiqeTo. 19. LT: 22. L: « il les distribua aux disciples et les disciples à ceux
eZJoi^. ABG[K]LT0* ^. qui étaient assis

)
i^ABDT^: ».
Aviassez, c'est-à-dire « recueillez ». Item 1. 13.

&
12.
23. LB: Tf 24. ABDET* (a.
\. BDLT: 22-24. /) : . 21.
l'endroit
Se trouva à la terre, c'est-à-dire « aborda à

. ».

22. Observa qu'il n'y avait eu là qu'une seule

^
d'aï,

(sic) ... ot 9. barque. Grec « voyant qu'il n'y avait là qu'une


:

seule barque, celle dans laquelle étaient montés ses


^tl 6 disciples ».
Jean, VI, 11-24. 435
I. «fésus lumière et vie (1, 19-XII). — 2" (bj. Opposition en Galilée fVIJ,

ces hommes » Or il y avait beaucoup


.
^ 10. Il y avait beaucoup d'herbe en ce Heu.
i°%8/i2^"' L'iierbe pousse abondamment sur certaines mon-
d'herbe en ce lieu. Ces hommes s'as- Sa et'
44.' tagnes de la Palestine. Le P. de Géramb dit de
^''°·^' celle des Béatitudes : « Arrivés au pied de cette
sirent donc au nombre d'environ cinq montagne, nous fûmes arrêtés par la hauteur de
l'herbe. Elle était si élevée qu'elle atteignait
mille. Alors Jésus prit les pains, et
presque à de nos chevaux, et si épaisse
la tête
quand eut rendu grâces, il les dis-
il
1 Tim.
Luc.
4,
9, 16.
4-5.
qu'elle obstruait tout le passage. Nos janissaires
furent obligés de la fauciier avec leurs sabres pour
tribua à ceux qui étaient assis et de ; pg^Py/Jgfgo nous ouvrir un chemin ».
même des poissons, autant qu'ils en 64,10 ; 144, le!

voulaient. Lorsqu'ils furent rassa- Luc. 1, r>3.

l Regr. 2, .5.

siés, il dit à ses disciples : « Amassez Ps. 89, 14.


Joa. 21, 17.
les morceaux qui sont restés, pour Luc. 11, 41.
1 Pet. 3, 15.
qu'ilsne se perdent pas ». Ils les 2 Cor. 9, 10.
Jac. 1, 5.
amassèrent donc, et remplirent douze Mat.l 4, 20.

paniers de morceaux des cinq pains -^ig'ssl'is.^"

d'orge qui restèrent à ceux qui


avaient mangé.
Ovantem
Or
ces hommes, ayant vu le mi- turbam
vitat
racle que Jésus avait fait, disaient :

Mat. 11, 13.


« Celui-ci est vraiment le prophète Joa. 4,48 ;

18, 37 7, 40.
qui doit venir dans le monde ». Et Deut. 18, 15. ;

Jésus, ayant connu qu'ils devaient ^'"^'^V!»^*



liuc. 1,32. · ·
1 1
venir pour l enlever et le laire roi, Joa. is.se.
· 1 ^«t. 6. 1,

s enluit de nouveau sur la montagne Mat. u, 22.


tout seul.
Dès que le soir fut venu, ses dis- incessio 16-21. Jésus fuit les honneurs et marche sur les
flots. Comparer avec Matthieu, xiv, 22-36 ; Marc,
ciples descendirent à la mer. Et Mat.™4,"2. VI, 45-58.
17. Capharnaum. Voir la note sur Matthieu.
quand ils furent montés dans la bar- V , 13.
que, ils vinrent de l'autre côté de la ^^^^- 33, 15
Deut. 32, l'j.

mer, vers Capharnaum. Or les ténè-


bres s'étaient déjà faites, et Jésus
n'était pas venu à eux. Cependant, Mat. 24. s,
"^°°-^'^^·
au souffle d'un grand vent, la mer
s'enflait. Après donc qu'ils eurent Mat. 14,24,30; 19. Vingt-cinq ou trente stades, équivalant à
cinq ou six kilomètres.
ramé environ vingt-cinq ou trente 1^43%.
stades, ils virent Jésus marchant sur ^%6^2o^''
la mer et s'approchant de la barque, job.^J; ^s^;

et ils eurent peur. Mais il leur dit Mat.14,26-27; :

. . . 8, 26. . ,

C, est moi, ne craignez point ». le. 43,13.


2* C'est pourquoi ils voulurent le ^f -gs^-ff-
prendre dans la barque, et aussitôt la J»^- ^s, n.
barque se trouva à la terre où ils
allaient.
Le jour suivant, le peuple, qui se "^"^^"™
"··"·"·
tenait de l'autre côté de la mer, ob-
^
serva qu'il n'y avait eu là qu'une
seule barque, que Jésus n'était point 23. Tibériade, sur les bords du lac auquel elle
entré avec ses disciples dans cette a donné son nom, fut bâtie, d'après Josèphe, par
Hérode Antipas, et ainsi nommée par son fonda-
barque, mais que ses disciples seuls teur en l'honneur de l'empereur Tibère. Cette
ville fut la capitale de la Galilée depuis sa fon-
étaient partis "^^ cependant, d'autres Tim. 4, 4.
; 1
dation jusqu'au régne d'Hérode Agrippa II qui
Ps. 21, 27.
barques vinrent de Tibëriade, près rétablit le siège de son gouvernement à Séphoris,
ancienne capitale de la province. Plusieurs de
du lieu où ils avaient mangé le pain, ses habitants étaient Grecs et Romains. Dans le
voisinage, il y avait des eaux thermales célèbres
le Seigneur ayant rendu grâces. chez les Latins. Le Sanhédrin s'y fixa vers le mi-
2''
Quand le peuple eut vu que JésuSiS^V? lieu du second siècle de notre ère, et des écoles
juives très renommées y fleurirent pendant long-
n'était point là, ni ses disciples, il c?nt^\^2 temps.
436 Joannes, VI, 25-40.
vita (I, 19-XII). — 2" (bj, Contentio in

, ^.&
I. .lesus

nai
lux et

- ascendérunt in naviculas, et venérunt Ga-


phârnaum quœréntes Jesum.
GalUœa CVIJ.

;
2^

',
^- ^ jèyo-
2^ Et cum invenissent eum trans mare,

dixérunt ei Rabbi, quando hue venisti?


:

'
, , 26 Respôndit eis Jésus, et dixit Amen,

,&.
:

, amen dico vobis qusêritis me, non quia


' ^- pânibus, et saturâti estis.
:

vidistis signa, sed quia manducâstis ex


Operàmini
non cibum qui périt, sed qui pérmanet

' in vitam œtérnam, quem Filius hôminis

28 ,
'; "
. '
dabit vobis. Hune enim Pater signâvit
Deus.
28 Dixérunt ergo ad eum Quid fa-
ciémus ut operémur opéra Dei? 29 Re-
:

.,' ' spôndit Jésus, et dixit eis Hoc est opus :

;,
eum quem misit ille.
Dei, ut credâtis in
Dixérunt ergo ei Quod ergo tu facis

' ;^ ,
:

signum ut videâmus, et credâmus tibi?


quid operàris? Patres nostri manduca-

. - vérunt manna in desérto, sicut scriptum

^ '
est Panem de cœlo dédit eis mandu-
:

câre.

,
.. '
32

^^
32

dico vobis
de cœlo,
Dixit ergo eis Jésus

de cœlo verum.
:
Amen, amen
Non Môyses dédit vobis panem
sed Pater meus dat vobis panem
Panis enim Dei est qui
de cœlo descéndit, et dat vitam mundo.
:

'., 3^ Dixérunt ergo ad eum Domine, :

' ^' ^
^'^

,-- semper da nobis panem hune.


autem eis Jésus
Dixit
Ego sum panis vitae,
:

.,
qui venit ad me, non esuriet et qui cré- :

. ^^'
dit in me, non sitiet unquam. Sed dixi
vobis, quia et vidistis me, et non créditis.

',

,,
^'^ 3^ Omne quod dat mihi Pater, ad me

^8
, véniet
ciam foras
et eum qui venit ad me, non ejï-
:

: quia descéndi de cœlo, non

. - ut fâciam voluntàtem
tâtem ejusqui misit me. Haec est autem
meam, sed volun-

, ' ,. volûntas ejus qui misit me, Patris


omne quod
ut
dédit mihi,
sed resùscitem illud in novissimo die.
non perdam ex
:

eo,

Haec est autem volûntas Patris mei, qui

. .
..
27. NDT^:
36. T-[L]*
.32. LT:
33. (. «çroç) . 38. LT:
GKLT*
35. [L]T*
37). L:
ès. -:
et : -. èjue (eti. 37; 44s. vu, 39.
40· X*. G rell. : yâq.
(cf. V, 30).
KLT: tS
Jean, VI, 25-40. 437
I. «fésiis lumière et vie (1, 19-XII). — 2° CbJ. Oppoeition en Galilée (VI)»

monta lui aussi dans les barques et joa. 3, 2.

vint à Capharnaum, cherchant Jésus. '

'^^
Et l'ayant trouvé de l'autre côté cibus non 25. La mer de Galilée, ou lac de Tibériade.
de la mer, ils lui dirent « Maître, : 1 Re'g. 7.

26-7!2. Promesse de l'Eucharistie. On peut dis-


comment êtes-vous venu ici? » Jé- is.'UX
tinguer dans ce discours trois parties 1° Notre-
: —
sus leur répondit, et dit : « En vérité,
''^'^2'
23!^' Seigneur promet pour le monde entier un pain
en vérité, je vous le dis, vous me/hmp.^%^9
céleste en général, 26-34. 2° —
Il affirme qu'il est
le pain de vie, .35-52. —
3° Il déclare d'une ma-
cherchez, non parce que vous avez vu nière précise que l'aliment qu'il doit donner,
c'est sa chair à manger et son sang à boire, 53-59.
des miracles, mais parce que vous La fin, 60-72 est occupée par le récit de l'opposi-
tion que font les Juifs à cette annonce.
avez mangé des pains et avez été ras-
sasiés. 2' Travaillez non pas en vue la- 55. 2.
Mat.6, 31, 32. ,
de la nourriture qui périt, mais de Joa. 14, 32 4, ;

3, 16.
celle qui demeure pour la vie éter- Prov. 9, .5.

Joa. 10, 36;


nelle, et que le Fils de l'homme vous 27. 5,

donnera car Dieu le Père l'a scellée


;

de son sceau »
Ils lui demandèrent : « Que fe- Qui est
fides in
rons-nous pour travailler aux oeuvres Deum.
Ps. 6, 6.

de Dieu? » Jésus répondit et leur lÛc.is, is. L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez; pour
29.
de cette époque la perfection était toute
les Juifs
dit : ,« L œuvre de Dieu, c est que Mat. i», le.
dans l'accomplissement des rites extérieurs de
la loi.
vous croyiez en celui qu'il a envoyé ». ^gTi.Î5%"'
3^ Ils lui repartirent « Quel miracle : sap.' h,
donc faites-vous pour
que nous
^ Cor.
. 22. Cl 1 1,
voyions et que nous croyions en vous r 3 Reg. n, 24.
Joa. 10, 25.
31. Dans le désert du Sinaï. Cf. Exode, xvi, 14 et
que faites-vous? Nos pères ont Ex. 16, 15. 8,
suiv.; Nombres, xi, 6 et suiv.
77, 23-25.
mangé la manne dans le rlpQprt
comme il est écrit Il leur a donné :

du pain du ciel à manger ».


Jésus leur dit donc « En vérité, Panis
: 32. Moïse ne vous a point donné le pain du ciel.
cœlestîs Quoique miraculeuse dans son origine, la manne
en vérité, je vous le dis, Moïse ne^j^^ 6,9, ne venait pas du ciel et ne donnait pas la vie du
vous a point donné le pain du ciel, SV'ig.' ciel.

mais c'est mon Père qui vous donne ^^'," i'7,\


le vrai pain du ciel. Car le pain de Eccli. 15,
Cor. 10, 17. 1
3.
33. Au
monde. La manne était pour les seuls
Israélites, le pain eucharistique est destiné à tous
Dieu est celui qui descend du ciel, et Joa. 10, 10. les hommes sans distinction.
21, 14. Is.
donne la vie au monde ».
Ils lui dirent donc « Seigneur, îpse
:
es*.
Joa. 15. 4,

donnez-nous toujours ce pain ». Et Gen. 19.


Job, 5, 7. 35.Le pain de vie, le pain qui donne la vie de
3, la grâce et de la gloire. —
N'aura pas faim... La
Jésus leur dit « C'est moi qui suis Ps. 127,
: manne ne soutenait le corps que peu de temps, 2.

Mat. 13, 33. l'Eucharistie donne à l'âme une vie pleine, com-
le pain de vie qui vient à moi n'aura Ps. 147, 14.
:
plète et immortelle.
Ap. 7, 16.
pas faim, et qui croit en moi n'aura Joa.4,14;7,37.
Is.ôô, 1;33, 16.
jamais soif. Mais je vous l'ai dit Marc. 16, 14. '

\o\is m'avez vu, et vous ne croyez Joa. 5, 36.


point.
« Tout ce que me donne mon voltintas
37. Tout ce çMe; c'est-à-dire tous ceux que (Glaiive).
Voir plus haut la note sur Matthieu, xviii, 11.
Père viendra à moi, et celui qui vient Maf u'^'s.
à moi, je ne le rejetterai pas dehors '^tf't'^w^' :

^8 parce que je suis descendu du ciel, joa.3,


13,31;

non pour faire ma volonté, mais la ^*^'


^,'34:
^*^'

volonté de celui qui m'a envoyé. Or phiiipf'2,^8:

c'est la volonté de mon Père qui m'


envoyé, que de tout ce qu'il m'a
f^^^-^^.Y^'^
Hebr.
Rom.
3G. !
8, 11.

donné, rien ne se perde, mais que je ^20-?i


le ressuscite au dernier jour. ^'^ C'est
438 Joannes, VI, 41-57.
Jésus lux et Tita 19-XII). — 2° Cà). Contentio in Galilœa CVIj.

,"
I. (I,

,
"
" ' ,"
'
]^
S^sîoqwv

.
ot
misit
crédit in
me

ego resuscitâbo eum


ut omnis qui videt Filium,
:

eum, hâbeat vitam setérnam,

Murmuràbantergo Judséi
deillo, quia
in novissimo
et
et
die.

;;
dixisset Ego sum
panis vivus, qui de
:

cœlo descéndi, ''^ et dicébant Nonne hic


", ' est Jésus filius Joseph, cujus nos nôvimus
:

' "^&
' " -
& ., -
patrem et matrem? Quômodo ergo
hic Quia de cœlo descéndi?
:

Respôndit ergo Jésus, et dixit


Noh'te murmurâre
invicem nemo in '·'·
dicit

eis :

'
:

,
.
potest venire ad me, nisi Pater qui misit
me, trâxeriteum et ego resuscitâbo eum

"
:

in novissimo die. Est scriptum in pro-


''^
phétis Et erunt omnes docibiles Dei.
:

&.
&
^,
, . .
Omnis qui
nit
quam,
trem.
ad me.
audivit a Pâtre, et didicit, ve-
Non
quia Patrem vidit quis-
''^

Deo, hic vidit Pa-


nisi is qui est a
Amen, amen dico vobis Qui :

.
"
,
.
'''"^ crédit in me, habet vitam aetérnam.

Ego sum panis vitae. Patres vestri

^' , - manducavérunt manna in desérto, et môr-


Hic est panis de cœlo descén-

,'
tui sunt.
'
&]. "
dens ut siquis ex ipso manducâverit, non
:

moriâtur. Ego sum panis vivus, qui de


cœlo descéndi.

,.
Si quis manducâverit ex
hoc pane, vivet in aetérnum et panis, :

"' ;
\
",
.
, quem ego dabo, caro mea est pro mundi
vita.

•'^Litigâbant ergo Judséiad invicem, di-


céntes Quômodo potest hic nobis car-
:

,&
nem suam dare ad manducândum ? ^ Dixit
"" "^
''

ergo eis Jésus Amen, amen dico vobis : :

, . , Nisi manducavéritis carnem Filii hôminis,


et bibéritis ejus sânguinem, non habébitis
vitam in vobis. Qui mandûcat meam

&]
^ .,. '-
carnem, et bibit meum sânguinem, habet
vitam setérnam et ego resuscitâbo eum
in novissimo die.
est cibus
Caro enim mea, vere
et sanguis meus, vere est po-
:
:

& ,-
'^ qui mandûcat meam carnem, et
'^^
'^^
tus

.
:

bibit meum sânguinem, in me manet, et


, ego in illo. ''^ Sicut misit me vivens Pater,
et ego vivo propter Patrem et qui man-

^
:

.
40. [L]T* .
.
LTf (. èyw) èr. 42- BCT: (1.
oCv) vvv. [L]T* ÔT. 43. GS[L]T* «V. 44. T*:
nBCDT:
iiABCDT* (a ^eov)
ABCDIf (a. r^) 45.
et oZv. DGS T^: àxdwv.
.
^ eti. 58).
D
LT:
et

Vivant n'est pas dans le grec.


41.
pleriq.
«ç. (* ).
latt.). 57s. LT:
G[K]T* . (

/ue. 51· LT* rjv


Ce verset est joint dans le grec au verset 51.
o2. —
47. T* S. h2. Lf cvr«~.
Pour la vie du monde. Grec « que je donnerai pour :

54. S[L]t èr. 55. LTBC (bis) :(A hiat; la vie du monde ».
Jean, VI, 41-58. 439
I. Jésus lumière et vie (I, 19-XII). — 2" CbJ. Opposition en Galilée CVIJ,

40. Je le ressusciterai au dernier jour. Le dogme


la volonté de mon Père qui m'a en- joa. 3,16,3«
de l'Eucharistie est intimement lié à celui de la
;

voyé, que quiconque voit le Fils etî'Îhès. 4', 13.'


résurrection, soit parce qu'il suppose le corps du
Sauveur ressuscité, soit parce que Notre-Seigneur
croit en lui ait la vie éternelle, et moi témoigne par là vouloir nous associer à sa gloire
je le ressusciterai au dernier jour ». comme à sa vie et dépose en nous par la com-
munion un germe de résurrection.
Cependant les Juifs murmuraient Xlui-mur
Judseo-
contre lui, parce qu'il avait dit « Moi :
Sap.
runi.
1, 11.

je suis le pain vivant qui suis des- Rom. 1, 29-30.


Jo.a. 3, 31 ;

cendu du ciel. et ils disaient 16, 28 ;


8, 23.

Mat.
de Jo- me 13,
.10.
« N'est-ce pas là Jésus, le a, 23. fils
6, 10.
seph, dont nous connaissons le père ·. 18,
Is.

et la mère? Comment donc dit-il Je "^: ,^^' :

suis descendu du ciel? »


'^ Mais Jésus répondit et leur dit
„ :
.

« Ne murmurez point entre vous; ^"5."·"


^'^
nul ne peut venir à moi, si le Père j^cw. 10, 10.
qui m'a envoyé ne l'attire et moi je ^''^^^}^'^ :

4o. Il est écrit dans les prophètes. La citation


le ressusciterai au dernier Jjour.
''^
Il /^'•'^J' ;·
1 Cor. 2, 14. est laite librement d'après Isaïe. uv, i3.
est écrit dans les prophètes Ils se-,iio«ï-8'.
Cor. lo, 22. 1

ronttous enseignés de Dieu. Quicon- ^·1\'%^;


que a entendu la voix du Père et aJ^^Ms^Va-
appris, vient a moi. ^ Non que per-i ^p^Ta
'V"^'
sonne ait vu le Père, si ce n'est celui »;
«ui est de Dieu: car celui-là a vu le i/oj^-^-is
Père.
]
3 Joa. 11.
En vérité, en vérité, le vous Eccli. 13, 35. anime
''^
. .

47. Qui croit en moi., a la vie éternelle. La foi °· 1

le dis Qui croit en moi, a la


:
. .
Rom. 11, 34; vivifie la nature.
4, 5.
·'

0
et sanctifie comme la lumière du soleil
.

Joa.
3

éternelle. 6, 40, 3.5.

» C'est moi qui suis le pain de la «p'^e panîs


vivus de
f rt TT r r 1
vie. Vos pères ont mans^e la manne
dans le désert et sont morts. ''^ Voici eccil 1.% 3.

le pain qui descend du ciel, afin que ps'^'^rV/âJ'iî;


Cor. 10,
si quelqu'un en mange, il ne meure
1 .5,

Joa. 3, 13.
point. '^' Je suis le pain vivant, moiit^r. 10, le.

^ suis descendu du ciel.


qui
,
Si quel- Joa. 5, 26.
Is. 66, 12.
. .

qu
1
un manffe de ce pain,
_r
il vivra eter- Luc.22, 19,30.
;Mat. 26, 26.
' ^ _

nellement; et le pain que je donnerai, g^^'/^- ^^'^'^^·

c'est ma chair pour la vie du monde ».


'^ Les Juifs donc disputaient entre c-aro et

eux, disant :
,
« Comment , .
celui-ci
, sumendi.
«j»*

peut-il nous donner sa chair a


..
man- 2 Tim.
2 14
3, 13;
24.
ger? Et Jésus leur dit « En vé- ^^^^^g?'
»
"^
-
:
54. Et. Ce mot est ernployé ici, comme en bien
d'autres endroits de l'Écriture, dans un sens dis-
rité, en vérité, je vous le dis Si vous luc. ù. :
1',
jonctil; ces paroles n'impliquent donc aucune-
ment la nécessité de la communion sous les deuv:
ne mangez la chair du Fils de cor. u. 1 2,
espèces.
l'homme, et ne buvez son sang, vous
n'aurez point la vie en vous Q,,; Job, 31, 31.
Hebr.9,22,12.
mange ma chair et boit mon sang a ?or.' n',^29, ^
28.
la vie éternelle; et moi, je le ressus- Joa. 6, .57

citerai au dernier jour. Car ma 17, 23.


...
chair est vraiment nourriture et mon cant. %
sang est vraiment breuvage;
.._ Prov. 118.
qui Ap. ?; 20
.

2,
3,
\
'.

,6.

mange ma chair et boit mon sang 2; 25! 26%.


demeure en moi et moi en lui. Îlnt'iX pose 08. Vivra aussipar moi. Ce raisonnement sup-
(|ue la chair de .Jésus-Christ est aussi réelle-
'^ Comme mon Père qui est ment
vivant m'a iS; Ig.^sV. dans celui ([ui communie que la nature
divine du l'ère est dans le Fils, non toutefois
envoyé, et que moi je vis par mon Joa. dans la même mesure, ni avec la même intimité. 1 4. 8.
440 Joannes, VI, 58— VII, 3.
I. «feisus lux et vita (I, 19-XII). — 2'' Cc^J» Fratreti Christi increduU CVII, 1-Î3J,

.
, &'' . -
0 , âi ducat me, et ipse vivetpropter me.
est panis qui de
Hic
cœlo descéndit. Non sicut
manducavérunt patres vestri manna, et

. ' -
-
môrtui sunt. Qui mandûcat hune panem,
vivet in setérnum.
gôga docens, in
Hœc
Caphârnaum.
dixit in syna-

, " ,;
Multi ergo audiéntes ex discipulis

;
ejus, dixérunt Durus est hic sermo, et

^ -
:

quis potest eum audire? Sciens au-

,
^ ,;'& ^-
tem Jésus apud semetipsum quia murmu-

' - rèrent de hoc discipuli ejus, dixit eis


Hoc vos scandah'zat ? Si ergo vidéritis
:

Filium hôminis ascendéntem ubi erat

,.
. ^, ^'
-
prius? Spiritus est, qui vivifîcat caro
non prodest quidquam verba quae ego
locûtus sum vobis, spiritus et vita sunt.
:
:

^ Sed sunt quidam ex vobis, qui non


^'^

credunt. Sciébat enim ab initio Jésus

'^ ^ , . ^--
6 .
, ^'^
qui essent non credéntes, et quis traditu-
rus esset eum. Et dicébat Proptérea :

&
dixi vobis, quia nemo potest venire ad

,&
. ^^; '-
me, nisi fùerit ei datum a Pâtre meo.
Ex hoc multi discipulôrum ejus abié-
runt rétro et jam non cum illo ambulâ-
:

&^ ' , ,
& bant.

Dixit ergo Jésus ad duôdecim Num-


quid et vos vultis abire ?
ei Simon Petrus
Respôndit ergo
Domine, ad quem ibi-
:

.^^,'';''&
:

mus? verba vitse aetérnse habes et nos :

^^ ;
credidimus, et cognôvimus, quia tu es
Christus Filius Dei.

Respôndit eis Jésus Nonne ego vos

. ^
:

duôdecim elégi, et ex vobis unus diâbo-

^' ^-

·' ^ .
lus est? Dicébat autem Judam Simônis
^"^

Iscariôtem hic enim erat traditùrus

,
:

eum, cum esset unus ex duôdecim.

.
"
^

^^ ^
. - ^
] ^-
"-

'
VII. Posthsec autem ambulâbat Jésus
^

in Galilsêam, non enim volébat in Ju-


dœam ambulâre, quia quaerébant eum Ju-
dséi interficere.^ Erat autem

dies festus Judaeôrum, scenopégia.


prôximo m

,
^

63. KBGDXKSLT©:
^. ^^ ^-
^ Dixérunt autem ad eum fratres ejus :

Transi hinc, et vade in Judsèam, ut et

70· ï^* o. ^ ^).".


discipuli tui videant ôpera tua, quse facis.

65.
66.
68.
69.
*
LT* /ue.
[L^t ).
GS[KH]LT *
(a.
ovr.
. (GLT: ft 6 tS
3.
71. LT:
1.
*
NDT:
(ait.) 08 (L:

70. (G. 69).


vivant ».
Le fils
»
(.:

de Dieu. Grec : « le Fils


LT* wV-
.
du Dieu
Jean, VI, 59— VII, 3. 441
I. Jésus lumière et vie (I, 19-XII). — 2^ Cc^i* Parentn de Jéttu» incrédulett CVMI, 1-13).

Père, ainsi celui qui me mange vivra Os. 14, S.


Ps. 77, 30 ;

94, 11.
aussi par moi. Voici le pain qui est îium. 14, 23.

descendu du ciel. Ce n'est pas comme Joa. 14, 6.


Ap. , 9.

vos pères, qui ont mangé la manne


et sont morts. Celui qui mange ce
pain vivra éternellement ». Il dit Joa. 18, 20. GO. Synagogue. Voir les notes sur Matthieu,
Eccli. 24, 2.
IV,23; Luc, iv, 16. Un voyageur écossais a retrouvé
ces choses, enseignant dans la syna- Ps. 106, 32.
en 1866, sur l'emplacement de Tell-Humm, que
gogue, à Capharnaiim. beaucoup croient être le site de Capharnaiim, les
restes d'une syuagogue qui pouvait être de l'é-
Mais beaucoup de ses disci- Multoruni poque de Noti'e-Seigneur.
ofTensio.
ples l'ayant entendu, dirent « Ces :
Luc, 2, 34.
Joa. 8, 43.

paroles sont dures et qui peut les


écouter? » Or Jésus sachant en Joa.
Hebr.
2, 25.
4, 12.
62-63. Cela vous scandalise... Vous ne croyez
pas maintenant que je puisse vous donner ma
lui-même que ses disciples en mur- Ps. 32, 15.
Mat. 15, 12, 14. ciiair à manger, et mes paroles à cet égard vous
muraient, leur dit « Cela vous scan-
:
Prov. 1, 25. scandalisent; mais en serait-il de même, si vous me
voyiez monter au ciel? Ce miracle ne vous prou-
dalise? Et si vous voyiez le Fils de Ps. 67, 5 ;
verait-il pas la vérité de ce que je vous assure ?
109, 1.
(Glaire).
l'homme montant où il était aupara- Is. 63, 1.
Act. 1, 9.
vant? C'est l'esprit qui vivifie; la Joa. 20, 17. 64, La chair ne sert de rien. La cliair seule sans
Eph. 4, 8-10. l'esprit ne sert de rien. C'est en vain que l'on re-
chair ne sert de rien or les paroles: 2 Cor. 3, 6,17.
çoit le corps de .iésus-Christ d'une manière sen-
Mat. 16, 17.
sible et corporelle, si l'on ne le reçoit en esprit
que je vous ai dites sont esprit et vie. Luc. 22, 17, 19.
et par la foi. Les paroles de Jésus-Ciirist sont en
P.s. 101, 27.

Mais il en est parmi vous quelques- Mal. 1, 10-11, QfÎQi esprit et vie, puisqu'elles contiennent la pro-
1 Cor. 11, 29. messe d'un sacrement dans lequel on peut rece-
uns qui ne croient point ». Car Jésus Jer. 31, 14. voir d'une manière miraculeuse l'esprit, la grâce
Hebr. et la vie dans sa source (Glaire).
savait, dès le commencement, qui Num.
3, 12.
14, 11.
2 Tim. 19.
étaient ceux qui ne croyaient pas, et Joa. 10, 14.
2,

Ap.
qui devait le trahir. Et il disait :
Joa.
3, 1.
13, 11,26.

« C'est pourquoi je vous ai dit que Mat. 20, 23 ;

13, 11.
nul ne peut venir à moi, s'il ne lui est Jac. 1, 5.
Luc. 11, 13.
donné par mon Père ». Dès lors, Mat. 20, 16.
Luc. 9, 62.
beaucoup de ses disciples se retirè- Is. 1, 4.
Jer. 2, 13.
rent, et ils n'allaient plus avec lui.
Jésus donc dit aux douze « Et :
Apostolo-
ruin 68. Voulez-vous aussi vous en aller? Notre-Sei
vous, voulez-vous aussi vous en al- ppore.ssio. gneurn'a besoin de personne, il ne veut que des
Joa. 1.5, 16. disciples convaincus et volontaires.
ler? Mais Simon-Pierre lui ré- Mat. 16, 16.
Ps. 79. 19.
pondit «
: Seigneur, à qui irions- Prov. 6, 23.
Act. 5, 20.
nous? Vous avez des paroles de vie Joa. 11, 27 ;

4. 42 ; 1, 50.
éternelle; pour nous, nous avons 70. Nous avons cru, et nous avons connu. L'in-
telligence nette des vérités est un fruit, et non une
cru, et nous avons connu que vous des causes de la foi. « Fide intelligimus. Quidest
êtes le Christ, le Fils de Dieu ». fides? Credere quod non vides, Fidei merces est
videre quod credis ». Saint Augustin. Serm. xliii,
Jésus répondit
'^^
« N'est-ce pas
:
De 1. « Qui non crediderit, non experietur, et qui
ti*a (litore
futuro. expertus non fuerit, non intelliget ». Saint An-
moi qui vous ai choisis tous les Luc. 6, 13. selme, De fide Trin., 2.
douze? Cependant l'un de vous est Joa. 13,
Mat. 16,
2.
23 ;

un démon ». '^- Il parlait de Judas Is- Marc.


10, 1.
3, 13.

cariote, fils de Simon car c'était lui Eccli. 10, 9-10.


:

Joa. 1, 2.
qui devait le trahir, quoi qu'il fût un
des douze.
VII. Après cela Jésus parcourait c )llanû>io
^
in c) La crise s'accentue à la fête des

la Galilée car il ne voulait pas par- Galilsea.


:
Tabernacles, VII-X, 21.
Joa. 6, 5, 18. 1 ;

courir la Judée, parce que les Juifs Mat. 10, 23. cl) Incrédulité des parents du Sauveur, VII,;i-13.
Joa. 6, 4.
cherchaient à le faire mourir. ^ Or Lev. 23, 24. VII. 2. La Scénopégie; c'est-à-dire la fête des
approchait la fête des Juifs, la Scéno- Tabernacles. Cette fête se célébrait tous les ans
en mémoire du temps que les Hébreux, après
pégie. avoir quitté l'Egypte, avaient vécu sous la tente
^ Ses frères donc lui dirent
Fratres dans ie désert du Sinaï {Lévitique, xxni, 40), et
« Pars incredulî.
aussi pour remercier Dieu de la moisson et de la
:

d'ici et va en Judée, afin que tes dis-


Joa. 2, 12
vendange {Deutéronome, xvi, 13). Elle commen- ;

20, 17.
(fin septembre) et çait le 15 du mois de Tischri
Mat. 12, 46
ciples voient, eux aussi, les œuvres 13, 55.
;

durait sept jours. Pendant la semaine de la fête


442 Joannes, VII, 4-20.

'
I. «iesus lux et ^ita

a '*
(I, 19-XII)é

iv
.
2° (c~J. Sernto Jesu in Scenopegia CVII, 14-39J,

Nemo quippe in occùlto quid facit, et

.^ ,
. -
quaeritipse in palam esse si hœc facis,
manifésta teipsum mundo. ^Neque enim
:

,.'"'
'
fratres ejus credébant in eum.

--
^ ^ Dicit ergo eis Jésus : Tempus meum
nondum tempus autem vestrum
âdvenit :

, ,
semperestparâtum. ' Nonpotest mundus
, odisse vos me autem odit, quia ego tes-
:

. , ,, '
.
,,. ^
^

-
timônium perhibeo de illo quod opéra
ejus mala sunt. ^ Vos ascéndite ad diem
festum hune ego autem non ascéndo ad
diem festum istum, quia meum tempus
:

nondum implétum est. » Haec cum dixisset,


^ ipse mansit in Galiliéa.

"
^^

;. ^ '" Ut autem ascendérunt fratres ejus,


tune et ipse ascéndit ad diem festum non
maniféste, sed quasi in occùlto. Judséi
ergo quœrébant eum in die festo, et dicé-

'', " &


bant Ubi est ille?
:

Et mur mur multum erat in turba de


^2

'/.
.
01 eo. Quidam enim dicébant
est. Alii autem dicébant
Quia bonus
Non, sed sedù-
Nemo tamen palam loque-
:
:

,
cit turbas.

.^ "- bâtur de illo, propter metum Judœôrum.

& ", ".


"
"& ;
^

"&'-
^'^

-
'^
dit
'
'*

Jam autem
Jésus in templum, et docébat. ^^Et
mirabântur Judséi, dicéntes
hic litteras scit,
Respôndit
Quômodo
die festo mediânte ascén-

cum non
:

didicerit ?
,

Mea

^,
^ ^ eis Jésus, et dixit :

, , ,
doctrina non est mea, sed ejus qui misit
' ' ^ me. Si quis volùerit voluntâtem ejus

&' ' -
fâcere, cognôscet de doctrina utrum ex

', &''
Deo an ego a meipso loquar.
sit, Qui
, a semetipso lôquitur, glôriam prôpriam

, quœrit qui autem quœrit glôriam ejus

;
:

;. qui misit eum, hic veraxest, et injustitia


in illo non est. Nonne Môyses dédit

'
"^& '
vobis legem
gem? -'^
:

Quid me
et nemo ex vobis facit le-
quiéritis interficere?

' 4. L: . ;
Respôndit turba, et dixit

lo-
:

LT: "Edav/u.
Dœmônium
habes quis te quaerit interficere ?
8v.
:

*
6.
8. LTH0*
ovV.
(pr.) .
(pr.) .
GKST0: DX
16.
17.
G^KSLHet
KDT^*Tov.
^.
Hv.

.. .
(c. et
latinis; AC hiant). L: è^u. . 19. L:
9. GKSï* Se. T: 20. LT^ . elne.

10. LT pon.
'. . p. . Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir
20.
est rattaché dans le grec au verset 19. T?î es pos- —
12. NDT^: èv GKST©* ôe.
sédé du démon. Grec littéralement « tu as un dé- :

J4. NBT* o. mon ».


Jean, VII, 4-20. 443
I. Jésus lumière et vîe (I, 19-XII). — (c-)» Dincourit de Jénun à la fête CVHf 14-39},
Act. ], 1-4. les .Juifs habitaient dans des tentes de feuillage,
que tu fais. Car personne n'agit en 1 Cor. 9, 5.
construites sur les toits plats des maisons ou dans
Gai. 1, 19.
secret, lorsqu'il cherche lui-même à Joa. 3, 20 ; les cours ou sur les places publiques, et c'est
6, 30 18, 20 de là que venait le nom de Scénopégie.
paraître en public : puisque tu fais ;

11, 54 ;14, 22 5, 10. Ses frères. Voir la note sur Matthieu,


Jofi. 19.
de telles choses, manifeste-toi au 1 .5,
xii, 46.
Joa. 1, 11 ;

monde )>. Car ses frères mêmes ne 6, 64.


Ps. 68, 9.

croyaient pas en lui.


^ Mais Jésus leur dit « Mon temps :
adihit Je-
n'est pas encore venu, mais votre l'usalein.
Luc. 22, 37.
temps est toujours prêt. ' Le monde Ecole. 3, 1. 7. Le monde est pris ici en mauvaise part,
Gai. 4, 2.
comme en bien d'autres passages du quatrième
ne peut pas vous haïr pour moi, il : Joa. 8, 20; 2, 4.
Évangile.
Joa. 15, 18
me hait, parce je rends de lui ce té- 3, 20.
;

1 Joa. 5, 19.
moignage que ses œuvres sont mau- Is. 5.5, 4.
Joa. 8, 44.
vaises. ^ à cette fête
Allez, vous, Is. 14.
:
1,
Mal. 2, 3.
pour moi je n'y vais point, parce que Joa. 12, 12 ;

mon temps n'est pas encore accom- 2 Cor.13, 6, 2-3. 1.

pli ». ^ Ce qu'ayant dit, il demeura


en Galilée.
Mais lorsque ses frères furent [n occulto
tamen
partis, il alla aussi lui-même à la fête, adit.
Bom. 9, 3.
non publiquement, mais comme en Joa. 14. 7,
Ps. 25, 4.
11. Les Juifs, les chefs du peuple, ennemis irré-
cachette. Les Juifs donc le cher- Is. 58, 2.
Joa. 7, 20
conciliables de Jésus.
chaient pendant la fête et disaient :
11, 56.
;

« Où est-il ? »
Et y avait une grande rumeur
il Anxietas
turbie.
dans le sujet. Les uns
peuple à son Ps. 37, 15.
Joa. 9, 16 ;
disaient « En effet, c'est un homme
: 10, 19.
Mat. 27, 6,
de bien » mais d'autres disaient
; :

Mat. 27, 63.


« Non, car il séduit la foule ». Ce- Joa. 19, 38 ;

20, 19 12, 42;


pendant personne ne parlait de lui 9,
;

22.

ouvertement par crainte des Juifs.


Or, vers le milieu de la fête,
«") Mira- c2) Discours de Jésus pendant la fête des
bilis «jus Tabernacles Vll, 14-39.
Jésus monta au temple, et il ensei- ductvina.
Mat. 26, 55. 15. Les Écritures, non seulement les saintes
gnait. Et les Juifs s'étonnaient, Is. 2, 3.
lettres, mais l'ensemble de l'enseignement rab-
Luc. 2, 47.
disant : « Comment celui-ci sait-il Mat. 13, 54.
binique.
Act. 4, 13.
les Ecritures, puisqu'il ne les a point Eccli. 38, 25.

apprises? »
Quia ex
Jésus leur répondit et dit « Ma l>eo est. :

doctrine n'est pas de moi, mais de Mat. 3, 32;


17, 10
18 1,
;

14, 24
celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un 28, 31, 42,8, 26,
47;
;

5, 44.
veut faire sa volonté, il connaîtra, Eceli. 21, 12.

touchant ma doctrine, si elle est de Eph.


Hebr. 10, 36.
17-18. 1,
18. Il n'y a point d'injustice en lui, c'est-à-dire
lui ou si je parle de moi-même. Ce- Joa. 5, 41. il ne dit rien de taux ni de déshonnête.
1 Tim. 17. 1,

lui qui parle de lui-même cherche sa Is. 60, 21.


Luc. 2, 1 4.

propre gloire; mais qui cherche la 2 Cor. 19. 1,


Joa. 14,6.
gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là Pet. 22. 1 2,
Tit. 2. 1,
est vrai, et il n'y a point d'injustice Deut. 32, 4.
Ex. 21, 3.
en lui. Moïse ne vous a-t-il pas Act. 7,33,52 ;

donné la loi? Cependant nul de vous Eom. 15, 10.


2, 23.

ne pratique la loi. Pourquoi cher- Ex. 20, 13.


Dan. 53.
chez-vous à me faire mourir? » Le Joa. 13, 8, 48.
Mat. 12, 27.
peuple répondit et dit « Tu es pos- Luc. 11, 15.
:

Is. 32, 7.
sédé du démon qui cherche à te faire:

mourir? »
444 Joannes, VII, 21-35.
I. Jésus lux

^^&
, " ^
' et vita (I, 19 -XII). — 3° Cc-y» Sertno Jenu in
Respôndit Jésus,
Scenopegia CVII, 14-39J,

et dixiteis Unum

.(
:

''^Ev opus feci, et omnes mirâmini. Prop-

,
'
&&&
),
,
Xv&rj
,;
térea Môyses dédit vobis circumcisiônem
(non quia ex
et

sâbbato,
in
Si circumcisiônem âccipit
Môyse
sâbbato circumciditis hôminem.

ut non solvâtur
mihi indignâmini quia totum hôminem
est, sed ex pâtribus)

lex
homo
Môysi
in
:

. ,
' ' -^-
^ * sanum feci in sâbbato? Nolite judicâre
secûndum fâciem, sed justum judicium

;
; , ,
"-
judicâte.

mis
ficere ?
ei
:

dicunt.
Dicébant ergo quidam ex Jerosôly-
Nonne hic est
et ecce
Numquid
palam
quem quaerunt inter-
lôquitur, et nihil
vere cognovérunt

' ^ . ,&
ot principes quia hic est Christus? Sed
hune scimus unde sit : Christus autem

&
"
'^
cum vénerit, nemo

Clamâbat ergo Jésus in templo do-


28
scit unde sit.

.
Et me scitis, et unde

'' &, '


cens, et dicens
sim scitis et a meipso non veni, sed est
:

, -
:

, \^erus qui misit me, quem vos nescitis.


Ego scio eum quia ab ipso sum, et

,
'^^ :

. , &
ipse me Qugerébant ergo eum
misit.
apprehéndere et nemo misit in illum :

' r] manus, quia nondum vénérât hora ejus.

' De turba autem multi credidérunt

;
&7],

' ,
^ -
in
rit,
eum,

quae hic facit?


bam murmurântem
et
numquid plura signa
dicébant

32
: Christus

Audiérunt pharisséi tur-


de illo hœc
cum véne-
fâciet quam

: et misé-

^'.
rant principes et pharisséi ministros, ut
apprehénderent eum.

, ^ Dixit ergo eis Jésus Adhuc môdi-


^'^

,
:

^' cum tempus vobiscum sum et vado ad :

,
, & .
&. ^'^ -
eum qui me misit. Quserétis me, et non
inveniétis
téstis venire.
et ubi ego sum vos non po-
:

Dixérunt ergo Judséi ad

22. ^:
23. Baltier
(1.

:
. .)
âvd^.
. [L]* hv. 31. LT:
32. LT:
"
.
78

.
ot
.
'. .

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